Cours Modèle Linéaire Simple
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Cours Modèle Linéaire Simple
Avant propos
Une seule
vous ne pou-
prendre !
Quand on avance
et quand on
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D.DRIOUCH
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TABLE DES MATIÈRES 3
Une seule
vous ne pou-
prendre !
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Quand on avance
et quand on
apprendre.
D.DRIOUCH
♡
4 TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 1
Introduction à
L'économétrie : Le modèle
linéaire simple
(1) Théorie économique
⇓
(2)
Modèle Mathématique de la théorie
⇓
(3)
Modèle Économétrique de la théorie
⇓
(4) Données
⇓
(5) Estimation du modèle économétrique
⇓
(6) Tests d'hypothèses
⇓
(7) Prévision ou prédiction
⇓
Utilisation du modèle à des ns de
(8)
contrôle économique ou de politique économique
Les diérentes étapes d'une étude économétrique
revenu".
Keyens faisait les hypothèses de base suivantes :
• Les dépenses eectuées par les ménages, la consommation C, dépendent
de leur revenu.
• La relation entre ces deux variables est croissante.
Si on traduit ce postulat économique (Théorie économique), en terme de
modélisation mathématique et c'est l'étape (2) de notre organigramme,
nous pouvons écrire.
∂C
C = f (R) avec f ′ (R) = .
∂R
b : Un paramètre réel.
∂C
• La propension marginale à consommer s'écrit a = et 0 < a < 1.
∂R
C b
• La propension moyenne à consommer s'écrit P M C = = a+
R R
∂P M C −b
et = 2 . Pour que la propension moyenne à consommer soit
∂R R
décroissante avec le revenu, il faut que b > 0.
Ces hypothèses sont soit réalistes, et dans ce cas le modèle proposé per-
mettra de prévoir le comportement du consommateur dans le futur, ou
bien ce n'est pas le cas, et il faut chercher un autre modèle.
L'étape (4) consiste à chercher les données au sein d'une population, et
dont on prélève un échantillon qui sera bien choisi aléatoirement en s'ap-
puyant sur l'échantillonnage . 2
2. Cette étape est très importante du fait que le choix et la taille de l'échantillon sont les deux
1.2.1 Introduction
On suppose que l'on dispose de deux suites nies d'observations (xi ) (1 6 i 6 n)
et (yi ) (1 6 i 6 n), on cherche à expliquer les yi par les xi . Plus préci-
sément on souhaiterait établir une relation linéaire où les variations des
xi provoquent les variations de yi , mais d'autres facteurs, ou des erreurs,
vont perturber cette relation qui ne sera qu'approchée. Au lieu de se
contenter de déterminer la droite d'ajustement linéaire , on va modéli- 3
yt = axt + b + εt 1 6 t 6 n
Preuve 1.1. Il s'agit de minimiser la fonction Q(a, b), comme c'est une
fonction de deux variables a et b nous devons chercher les équations nor-
males c.a.d, les dérivées partielles par rapport à a et par rapport à b, et
chercher après les points critiques. Les équations normales sont donc :
∂Q ∑
n
(1) ∂a = (2(yt − axt − b)(−xt )
t=1
∑
n
(2) = −
(2(yt − axt − b)
t=1
On doit chercher les points critiques ceci ⇒
∂Q ∑
n
(2(yt − axt − b)(−xt ) = 0
(1) ∂a =
t=1
∑ n
∂Q
− (2(yt − axt − b) = 0
(2) =
∂b t=1
1 ∑
n
1∑
n
1∑
n
(2) ⇒ b̂ = (yt − âxt ) = ȳ − âx̄ avec x̄ = yt et x̄ = xt .
n n n
t=1
∑n t=1 t=1
A partir
∑n de la valeur de b̂ on a alors (1) ⇒ t=1 (2(yt −âxt − b̂)(−xt ) = 0
⇒ t=1 xt (yt − âxt − ȳ + âx̄) = 0
∑n ∑n
⇒ t=1 xt (yt − ȳ) = â t=1 xt (xt − x̄).
∑n ∑n
On démontre facilement que t=1 xt (yt − ȳ) = t=1 (xt − x̄)(yt − ȳ)
et que
1.2 Le modèle linéaire simple 13
∑n ∑n
− t=1 ((xt − x̄) .
2
t=1 (xt (x∑n
t x̄) =
(x − x̄)(yt − ȳ)
D'où â = t=1 ∑n t .
t=1 (x t − x̄)2
Remarque 1.2. Les précautions prises sur les hypothèses émises sur
les εt sont très minutieuses.On prend une suites de variables aléatoires
réelles indépendantes, c'est le hasard qui va intervenir pour le choix de
cette suite, en plus elles sont centrées pour qu'on oublie pas une per-
sonnes importantes dans notre échantillon. La variance étant constante,
c.a.d qu'en changeant l'ordre des individus on aura le même résultat de
notre expérience. Avec ces hypothèses on a un très bon échantillon qui
nous aidera à mieux approcher l'expérience de la réalité.En fait ce terme
d'erreur et le plus important car c'est ce terme qu'on a minimisé pour
trouver nos estimateurs.
On
∑n a utilisé le fait comme∑npour la preuve de la proposition précédente :
ε̄) = t=1 (xt − x̄)(εt ) et donc nalement.
t=1 (xt − x̄)(εt − ∑
n
t=1 (xt − x̄)(εt )
E(â) = E(a) + E( ∑ n ).
t=1 (xt − x̄)
2
Pour l'estimateur de b on a.
b̂ = ȳ − ax̄ et ȳ = ax̄ + b + ε̄, donc
E(b̂) = E(ȳ − âx̄) =∑E(ax̄ + b + ∑ε̄ − ax̄) = ax̄ + b + E(ε̄) − ax̄ = b
puisque E(ε̄) = E( n t=1 εt) = n nt=1 E(εt) = 0 (d'après l'hypothèse
1 n 1
H1 ).
D'où E(b̂) = b, et donc l'estimateur de b est sans biais.
2
Maintenant il faut chercher les variances des estimateurs, mais avant
cela, rappelons tout d'abord quelques propriétés qui vont nous être utile
dans la preuve de la proposition qu'on énoncera dans la suite de ce cours.
propriétés de la variance
σ2
Proposition 3. 1)V ar(â) = ∑n ) et.
t=1 (xt − x̄)2
2
1 x̄
2)V ar(b̂) = σ 2 ( + ∑n )
n t=1 (x t − x̄) 2
1.2 Le modèle linéaire simple 17
1 ∑ n
= ∑ ) V ar( (xt − x̄)(εt ))
2
( nt=1 (xt − x̄)2 t=1
1 ∑n
= ∑n ) V ar(εt )( (xt − x̄)2 )
2
( t=1 (xt − x̄) 2
t=1
1 ∑n
= ∑n ∑n V ar(εt )( (xt − x̄)2 )
( t=1 (xt − x̄) ( t=1 (xt − x̄)
2 2
t=1
V ar(εt )
= ∑n
t=1 (xt − x̄)
2
σ2
= ∑n
t=1 (xt − x̄)
2
∑n
(xt − x̄)E(εt )E(ε̄)
= t=1∑
n ) = 0 car E(εt = 0)
t=1 (x t − x̄)2
On a
V ar(b̂) = E((b̂ − b)2 )
= E(ȳ − âx̄ − (ȳ − ax̄ − ε̄)2
= E((a − â)x̄ + ε̄)
= E(x̄2 ((â − a)2 ) − 2ε̄x̄(â − a) + ε̄2
= x̄2 E(â − a)2 ) − E(2ε̄x̄(â − a)) + E(ε̄2 )
Proposition 4. Sous les hypothèse (H1), (H2), (H3) et (H4) c.a.d les εt
sont i.i.d et ,→ N (0, 1).
σ2
(i) â ,→ N (a, ∑n )
2
t=1 (xt − x̄)
1 x̄2
(ii) b̂ ,→ N (b, σ 2( + ∑n )
n t=1 (x t − x̄)2
1 ∑
n
(iii) σb2 = (yt − âxt − b̂)2 est un estimateur sans biais de σ 2
n − 2 t=1
σb2
et (n − 2) 2 ,→ χ2n−2 et σb2 est indépendante de (â, b̂).
σ
Preuve 1.4. (â, b̂) suivent des lois normales car sont des combinaisons
linéaires de v.a indépendantes et normales. D'où (i) et (ii) avec les pro-
positions 1 et 2 on admet (iii).
On peut ∑ adopter les notations suivantes :
SCT = nt=1 (yt − ȳ)2 la somme des carrés totale.
SCT
V (Y ) = la variance totale
∑n
SCE = nt=1 (ŷt − ȳ)2 la somme des carrés des expliquées .
SCE
Ve (Y ) = la variance des expliquées
n
20 Introduction à L'économétrie : Le modèle linéaire simple
∑n
SCR = t=1 (yt − ŷt )2 la somme des carrés résiduelles
SCE
Vr (Y ) = la variance résiduelle
n
a)Test a=0
Ce test revient à s'interroger sur l'inuence réelle de xt sur yt dans le
cas où ce test est validé,c.a.d a = 0 ceci veut dire que le modèle ainsi
supposé ne peut pas être écrit de cette façon,et l'hypothèse de linéarité
peut être mis en cause, il faut supposer un autre modèle.
On s'inspire du test de la moyenne vu dans le chapitre1 et on pose.
â − a0 â
T =√ =
V ar(â) σ̂
v
u n
u∑
t (xt − x̄)2
t=1
1.2 Le modèle linéaire simple 21
xt 85 92 99 108 116
yt 82 88 93 102 110
ŷt 81.5 87.8 94.1 102.2 109.4
α
Sous H0 Ta ,→ T3 on accepte H0 si | Ta |6 cα avec = P (T3 > cα ) ⇒
α 2
P (Tn−1 6 cα ) = 1 − ⇒ cα = t3; 0.975 ⇒ t3; 0.975 = 9.35.
2
d2 = ((0.5) + · · · + (0.6)2 = 1.90 = 0.633.
σobs
1 2
3 √ 3
0.9. 610)
Tobs = √ = 27.93.
0.633
On a Tobs = 27.93 > t3; 0.975 = 9.35 on accepte H1 on a bien a ̸= 0
b) Test a>1
Un autre test important à faire ici pour le modèle consommation revenu
c'est de valider l'hypothèse de Keynes sur la propension marginale à
consommer et qui est comprise entre 0 et 1.On peut réaliser les tests
suivants :
H0 : a 6 1 contre H1 : a > 1
22 Introduction à L'économétrie : Le modèle linéaire simple
â − 1 â − 1
On pose Ta = √ =
σ̂
.
V ar(â) v
u n
u∑
t (xt − x̄)2
t=1
SousH0 c.a.d lorsque a = 1 on a Ta ,→ Tn−2 .
On accepte H1 si T 6 cα .
On accepte H0 si T > cα .
Avec P (Tn−2 > cα ) = α ⇒ Tn−2 6 cα ) = 1 − α) et cα = tn−2; 1−α
c) Test sur b
Si on veut tester par exemple H0; b = b0 contre H1; b ̸= b0
b̂ − b0 b̂ − b0
On pose Tb = √ =√ ).
2 1 ∑ x̄2
V ar(b̂) σ ( n + n (xt −x̄)2
t=1
Sous H0 c.a.d lorsque b = b0 on a Tb ,→ Tn−2 .
On accepte H0 si | Tb |6 tn−2,1− α2 ⇒ Tb ∈ [−tn−2,1− α2 , tn−2,1− α2 ]
b̂ b̂
Tb = √ =√ 2
.
V ar(b̂) σ 2 ( n1
+ ∑n x̄ 2)
t=1 t −x̄)
(x
SousH0 ; Tb ,→ T3 . √ ∑
On a b̂ = 5, n = 5, σ̂ = 0.633, 5t=1(xt − x̄)2 = 610, x̄ = 100.
5
Tb,obs = √ √ = 1.543 si on prend α = 5% on a cα =
1 1002
0.633 5 + 610
t3; 0.95 = 7.81 et donc Tb,obs = 1.543 < 7.81 ⇒ on accepte H0 b<0.
σ̂ σ̂
=⇒ a∈ [â − t α .v , â + t α .v ]
u n u n
n−2; 1−
2 u ∑ n−2; 1−
2 u ∑
t (xt − x̄)2 t (xt − x̄)2
t=1 t=1
b) Intervalle de conance de b
Le même procédé est suivi comme pour l'intervalle de conance de a.
Pour construire un intervalle de conance de b, de coecient de sécurité
1 − α, on a.
b̂ − b b̂ − b
√ =v ,→ Tn−2 .
u
V ar(b̂) uσ 2 ( +
2
1 x̄
u
u n ∑ n
t (xt − x̄)2
t=1
L'intervalle de conance
√ de coecient de sécurité 1 − α est donné par :
1 x̄2
| b̂ − b |6 t α .σ̂ + ∑n .
t=1 (xt − x̄)
n 2
n−2; 1−
2 √ v
u
1 x̄2
u1 x̄2
=⇒ b∈ [b̂ − tn−2; 1− α2 .σ̂ + ∑n ; b̂ + tn−2; 1− α2 .σ̂ u + n ].
n (x − x̄) 2 u n ∑
t=1 t t (xt − x̄)2
t=1
â
Proposition 6. (admise) On a la statistique Ta = σ̂
=
v
u n
u∑
t (xt − x̄)2
t=1
1.3 Notion de corrélation et Prévision 27
√
r n−2
√
1 − r2
Remarque 1.6. A partir de cette proposition on remarque que la statis-
tique utilisée pour tester a = 0, est la même que celle utilisée pour tester
r = 0 ce qui veut dire que les deux tests sont équivalents. Ceci peut être
interprété tout simplement par le fait que lorsque r est signicatif alors
automatiquement a ̸= 0 c.a.d que l'impact de xt sur yt existe.
Proposition 7. On a r2 = R2
Exemple 1.8. Pour l'exemple consommation revenu on a.
SCR 1.90
R2 = 1 − =1− = 0.996.
SCT 496
28 Introduction à L'économétrie : Le modèle linéaire simple
Prévision
On rappelle le modèle théorique yt = axt + b+t. Lorsque les coecients
du modèle ont été estimés, il est possible de calculer une prévision à un
horizon h.
Soit le modèle estimé ŷt = âxt + b̂ + et sur la période t = 1 · · · .n.
Si la valeur de la variable explicative xt est connue à l'horizon h la
prévision est donnée par :
1.3 Notion de corrélation et Prévision 29
ŷt+h = âxt+h + b̂
La prévision sans biais est donc obtenue par l'application directe du mo-
dèle de régression estimé.Cependant, dans la pratique, il n'est que peu
d'utilité de connaître la prévision si nous ne savons pas quel degré de
conance nous pouvons lui accorder. C'est pour cela nous donnons ici
l'intervalle de conance de cette prévision mais sans le démontrer.On
note l'intervalle de prévision par :
√ √
1 xt+h − x̄ 1 xt+h − x̄
IC = ŷt+h − tn−2; 1− α2 σˆε + ∑n + 1; ŷt+h + tn−2; 1− α2 σˆε + ∑n
n (x
t=1 t − x̄) 2+ n t=1 (xt − x̄
1 ∑
n
SCR
Avec σˆε = = (ŷt − ȳ)2 .
n − 2 n − 2 t=1
∑12 ∑12 2
R̄ = 1
Rt = 19, 7 R = 4827.
∑i=1
12 ∑12i=1 2 t
i=1 Et = 456.
1 12
Ē = i=1 Et = 6, 1
∑12 12
i=1 Et Rt = 1480.
On suppose que les variables Et et Rt sont liées par le modèle
Et = aRt + b + εt
Correction exo1
1) Le terme d'erreur εt représente tout ce qui n'est pas expliqué par le
modèle, on doit vérier les hypothèses suivantes pour réaliser les tests :
H1 : les εt sont centrées c.a.d E(εt ) = 0 ∀t ( les erreurs sont centrées
et qu'on a pas oublié un terme pertinent.)
H2 : Les εt sont de variance constante c.a.d V (εt ) = σ 2 ∀t ( c'est que
la variance ne varie pas en fonction des individus).
H3 :les εt sont indépendantes ( une observation n'a pas d'inuence sur
une autre observation) c.a.d Cov(εt, εt ) = 0 ∀ t ̸= t′ et qu'il y a indé-
′
Les estimateurs
∑ de ao et a1 sont donnés par la méthode des MCO par :
12
t=1 (xt − x̄)(yt − ȳ)
aˆ1 = ∑12 et aˆ0 = ȳ − aˆ1x̄.
t=1 (xt − x̄)
2
En calculant les diérentes
∑12 ∑12que x̄ = 61.8 et ȳ = 24.3
sommes , on trouves
et que la somme t=1(xt − x̄) = 274.25 et t=1(xt − x̄)(yt − ȳ) = 157.
2
157
On en déduit donc que aˆ1 = = 0.572 et que aˆ0 = 24, 3 −
274.25
0.572.61.8 = −11, 07
On rappelle le modèle théorique yt = a0 + a1xt + εt .
Le modèle estimé est yt = aˆ0 + aˆ1xt + et.
Le modèle ajusté ŷt = aˆ0 + aˆ1xt.
La série des résidus est donnée par :
et = yt − ŷt = yt − (aˆ0 + aˆ1 xt ) = yt − (−11.07 + 0.572xt )
Par exemple pour t = 2, e2 = y2 −(−11.07+0.572x2) = 19−(−11.07+
0.572.53) = −0.32
On réalise tous les calculs de (e1, · · · , e12) c'est la série des résidus et
34 Introduction à L'économétrie : Le modèle linéaire simple
∑
on calcule 12 t=1 (et ) = (e1 + e1 · · · + e12 == 140, 79 qui va nous servir
2 2 2 2
1 x̄2
V ar(aˆ0 ) = σε2 ( + ∑n ).
n (x − x̄)2
t=1 t
∑
Par le calcul, et puisque σε2 = 14.079, 12 t=1 (xt − x̄) = 274.25,
2
et
x̄ = 61.8 on a alors.
14, 079 1 (61, 8)2
V ar(aˆ1 ) = = 0, 0153 et V ar(aˆ0 ) = 14.079[ + ] =
274, 25 12 274, 25
196.92 √ √
Les écart-types sont donc V ar(aˆ1) = σaˆ1 = 0.226 et V ar(aˆ0) =
σaˆ0 = 14.03.
3) Le calcul du coecient∑
de corrélation linéaire est donné par :
12
Cov(X, Y ) (xt − x̄)(yt − ȳ) 157
rxy = = √∑12 t=1 ∑ 12 = √ √ =
σx σy t=1 (x t − x̄) 2
t=1 (y t − ȳ)2 274.25 230.67
0.62. ∑ ∑12
Avec 12 (x
t=1 t − x̄)2
= 274, 25 et t=1 (yt − ȳ) = 230.67
2
ρxy
On pose T ∗ = √ sous H0, T ∗ ,→ Tn−2.
1 − ρ2xy
n−2
α
On accepte H0 si | T ∗ |6 cα avec = P (Tn−2 > cα ) =⇒ P (Tn−1 6
α 2
cα ) = 1 − ⇒ cα = tn−2; 1− α2 donc nalement on accepte H0 si
2
T ∗ ∈ [−tn−2; 1− α2 ; tn−2; 1− α2 ].
On a n√= 12 ⇒ tn−2; 1− α2 = t10; 0.975 = 2.228 et r = 0.62, donc
∗ 12 − 2 = 100.62
Tobs = √ = 2.53
(1 − 0.62)2
On a Tobs
∗
∈/ [−2.228; 2, 228] ⇒ donc on accepte H1 ; rxy ̸= 0 et r est
signicativement diérent de 0.
4) On teste H0 a1 = 0 contre H1 : a1 ̸= 0.
aˆ − a0 aˆ1
On pose comme statistique du test Ta1 = √ 1 =
σ̂
V ar(aˆ1 ) √∑n
t=1 (xt − x̄)2
Sous H0, Ta1 ,→ T10.
Donc on accepte H0 si | Ta1 |6 cα sinon on accepte H1.
α α
avec = P (Tn−2 > cα ) =⇒ P (Tn−1 6 cα ) = 1− =⇒ cα = tn−2; 1− α2 =
2 2
t10; 0.975 = 2.228.
On calcule donc Tobs = 0.572
0,226 = 2.53 > t10; 0.975 = 2.228 on accepte donc
H1 et a1 ̸= 0.
on a trouvé la même valeur des statistiques utilisées pour ces deux tests,
et ça été dit dans le cours.
L'intervalle de conance de a1 de coecient de sécurité 1 − α est donné
par ;
σ̂ σ̂
=⇒ a ∈ [aˆ1 − tn−2; 1− α2 . v , aˆ1 + tn−2; 1− α2 . v ]=
u n u n
u∑ u∑
t (xt − x̄)2 t (xt − x̄)2
t=1 t=1
[0.572 − 2.228.0, 226; 0.572 + 2.228.0, 226] = [0.07; 1.08]
Le coecient théorique inconnu a1 a donc 95% de chance de se situer
dans cet intervalle.
SCR SCR
6) On sait que r2 = R2 = 1 − ⇒ 1 − R2 = ⇒ SCT =
SCT SCT
SCR
comme r = 0.62, on a donc r2 = R2 = 0.3844 et donc SCT =
1−R 2
140.79
= 228.70.
1 − 0.384 = 0.651
Et comme SCT = SCR + SCE =⇒ SCE = SCT − SCR = 228, 70 −
140, 79 = 87, 9.
On remarque ici que même si la relation entre xt et yt il est très faible,
et le R2 = 0.384 ceci veut dire que le modèle n'est pas très explicatif, il
y a que 38, 4% de la variable xt qui explique yt.
7) Le modèle de prévision s'écrit ŷt+h = aˆ1xt+h + aˆ0.
L'horizon h est ici est égale à 2 puisque n=12.
on a x13 = 72 et x14 = 62 donc :
ŷ13 = 0.572x13 − 11.02 = 0.572.72 − 11.02 = 30.20
ŷ13 = 0.572x14 − 11.02 = 0.572.62 − 11.02 = 24.48
L'intervalle de conancevest donné par : v
u1 xt+h − x̄ u1 xt+h − x̄
u u
IC = [ŷt+h −tn−2; 1− α2 σˆε u + n + 1; ŷt+h +tn−2; 1− α2 σˆε u + n + 1].
un ∑ u n ∑
t (xt − x̄)2 t (xt − x̄)2
t=1 t=1
√
il sut de chercher σˆε 1
+ ∑nxt+h −x̄ 2
+ 1.
n t=1 (xt −x̄)
√
On
v a calculé dans 2) σˆ2 = 14.079 ⇒ σˆε = 14.079 = 3.75. et
u1
ε
√
u xt+h − x̄ 1 72 − 61.8
u + n +1 = + + 1 = 4.20 et puisque
un ∑ 12 274, 25
t (xt − x̄)2 +
t=1
tn−2; 1− α2 = t10; 0.975 = 2.228 donc IC = [30, 20 − 2, 228.4, 20; 30, 20 +
2, 228.4, 20] = [20, 85 − 39, 55].
on refait la même chose pour l'intervalle de prévision de x14.On doit
calculer ;
38 Introduction à L'économétrie : Le modèle linéaire simple
v √
u1 − 62 − 61.8
u x x̄ 1
+ 1 = 3.83 et donc
t+h
u + n +1= +
un ∑ 12 274, 25
t (xt − x̄)2 +
t=1
IC = [24.48 − 2, 228.3, 83; 24.48 + 2, 228.3, 83] = [15, 94 − 33].
Correction exo2
Pour cet exercice il faut se placer dans le context de l'énoncé avec les
données qu'on a pour pouvoir chercher les estimateurs.On a le modèle
Et = aRt + b + εt .
1) Les
∑estimateurs de a et b donnés
∑ par la MCO sont ;
12 12
t=1 (Rt − R̄)(Et − Ē) t=1 Rt Et − nĒ R̄
â = ∑12 = ∑ 12 .
t=1 (Rt − R̄) t=1 Rt − nR̄
2 2 2
1480 − 12 × 19.7 × 6.1 37.96
donc aˆobs = = = 0, 223
4827 − 12 × (19.72 ) 169.92
Interprétation : une augmentation d'une unité de revenu va engendrer
une augmentation de 0.223 unités d'épargne. Si nos données sont en di-
rhams un revenu de plus de 100 dh va engendrer 22.3 dh d'épargne.
b̂ = Ē − âR̄ ⇒ bobs = 6.1 − 0.223 × 19.7 = 1.70.
â
2) Pour le test de H0 : a = 0 on pose comme statistique Ta = √ =
V ar(â)
â
σ̂
Sous H0, Ta1 ,→ T10.
v
u n
u∑
t (Rt − R̄)2
t=1
Donc on accepte H0 si | Ta1 |6 cα sinon on accepte H1.
α α
avec = P (Tn−2 > cα ) ⇒ P (Tn−1 6 cα ) = 1 − ⇒ cα = tn−2; 1− α2 =
2 2
t10; 0.975 = 2.228.
Le seul problème ici est le calcul de σ̂ , on a par dénition
Solutions des exercices 39
3) on a R2 = SCE
SCT = 9.48 = 0.891.
8.45
3) On a le coecient de corrélation
∑ linéaire est donné par :
25
Cov(Ct , Rt ) (Rt − R̄)(Ct − C̄)
rxy = = √∑25 t=1 ∑25 = √ 271738,5
√ =
σCt σRt t=1 (R t − R̄)2
t=1 (C t − C̄) 2 314098 245581,5
0.9784.
40 Introduction à L'économétrie : Le modèle linéaire simple
v
t=1 t
v
u1 u
u R̄ 2 u1 R̄2
On a donc IC = [b̂−t23; 1− α2 .σ̂ u + 25 ; b̂+t23; 1− α2 .σ̂ u + n
u 25 ∑
u 25 ∑
t t (Rt − R̄)
(Rt − R̄)2
t=1 t=1
Pour α = 5% on a t23; 1− α2 =2.069, il reste à calculer σ̂ , on sait que
Solutions des exercices 41
σˆ2 = SCR 1 1 2 ˆ2
n−2 = 23 (SCT − SCE) = 23 (1 − R )SCT =⇒ σ = 23 (1 −
1
0.9573)314098
v = 0.001858 × 314098 × 25 = 14589 ⇒ σ̂ = 120, 78 et
u1 √
u R̄ 2 1 1590, 82
comme u + 25 = + = 0, 2,l'intervalle
u 25 ∑ 25 25 × 314098
t (Rt − R̄)2
t=1
de conance est donc IC = [1.70−2.069×0.2×120, 78; −1.70−2.069×
0.2 × 120, 78] = [1, 70 − 50; 1, 70 + 50] = [−48, 30; 51, 70]
Correction exo4
Cet exercice permet de manipuler quelques formules concernant les sta-
tistiques demandées.
SCR
On a d'après les données σˆε2 = ⇒ σˆε2 (n − 2) = SCR ⇒ SCR =
n−2
18 × (10.66)2 = 2045, 44
SCE SCT − SCR SCR SCR
On a aussi = = 1− =⇒ (1−R2 = =⇒
SCT SCT SCT SCT
SCR 2045, 44
SCT = = = 2656, 42.
1 − R2 1 − 0.23
Finalement SCE =√SCT −SCR =√2656, 42−2045, 44 = 610, 98 ≃ 611.
r n−2 0.479 8
On a aussi Ta = √ = = 2.32
1 − R2 1 − 0.23
â â 1.251
et comme Ta = =⇒ σˆa = = = 0.54
σˆa Ta 2.32
2) On veut tester H0; a = 1 contre H0; a > 1.
â − 1
On pose Ta = sous H0; Ta ,→ T18 on accepte H1 si Ta > t18,1−α =
σˆa
t18,0.95 si on suppose qu'on réalise le test à 5%.
D'après la table de la loi de Student on a t18,0.95 = 1.734 et Ta,obs =
1, 25 − 1
= 0.46 < t18,0.95 = 1.734, donc on accepte H0 et on rejette H1
0.54
le coecient de la variable n'est pas signicativement diérent de 0.
42 Introduction à L'économétrie : Le modèle linéaire simple
Exercices Supplémentaire
Exercice 1 : :
1)Une usine A fabrique des pièces dont une proportion p1 est de qualité
supérieure (QS). Sur un lot de 1000 pièces produites par cette usine, on
trouve 470 de (QS).
a) Donner une estimation de p1.
1
b) Peut-on admettre que p1 > faire le test avec α = 10%.
2
Exercice 2 :
Le nombre de places de cinéma vendue chaque semaine, dans une salle
de cinéma, suit une loi normale de paramètres µ et σ inconnus.Pendant
une année on a obtenu une moyenne de 1000 places vendues par se-
maine avec un écart type de 50 places. Tester H0 : σ 2 = 3000 contre
H1 : σ 2 ̸= 3000. Au risque α = 5%
Exercice 3 :
: Le tableau suivant donne la répartition de 1000 étudiants selon deux ca-
ractères statistiques le sexe (garçon ou lle) et la principale option choi-
sie au cours du cursus universitaire (Economie :Eco Économie-Gestion :EGC
et Gestion :Ges).
```
``` Option :Y
```
Genre :X
```
```
Eco ECG Ges
``
G 200 150 100
F 50 200 300
Peut-on considérer que le sexe inue sur le choix de l'option (au risque
de 5
Exercice 4 : : Pour comparer l'ecacité de deux médicaments (Mdc)
agissant sur la même maladie, mais aux prix très diérents, la Sécurité
Sociale a eectué une enquête sur les guérisons obtenues en suivant cha-
Exercices Supplémentaire 43
cun
```
des traitements. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
```
``` Prix :Y
Guérison :X
```
```
Mdc très cher Mdc cher Mdc bon marché Mdc à bas prix
``
Guérison rapide 10 44 156 4
Guérison lente 5 4 44 15
A moitié guéri 3 120 17 60
Non guéri 2 8 125 55
Peut-on avoir une indépendance entre le fait que les médicaments sont
chers et l'eet de la guérison. Faire le test avec un coecient de sécurité
de %5.
Exercice 5 :Le but de ce problème est d'étudier le lien de corrélation
qui existe entre le taux d'épargne et le taux d'investissement. En prenant
en compte quelques spécicités macroéconomiques. On propose le modèle
suivant :
I S
= a + b + εt
Y Y
où
Y : le produit nationale brut.
I : l'investissement.
S : l'épargne nationale.
I
: la part de l'investissement dans le PIB.
Y
S
: la part de l'épargne nationale dans le PIB.
Y
εt : une suite d'aléa iid qui suivent une N (0, σ 2 ).
a : Le paramètre a représente l'impact d'un choc soutenu de l'épargne
sur l'investissement, une valeur estimée de a proche de 0 implique une
mobilité des capitaux, par contre une valeur proche de 1 implique que la
mobilité des capitaux est faible.
A n d'estimer les paramètres du modèle on a posé :
44 Introduction à L'économétrie : Le modèle linéaire simple
I S
txi = et txs = ce qui revient au modèle suivant :
Y Y
txi = atxs + b + εt
Tables statistiques
46 Introduction à L'économétrie : Le modèle linéaire simple
Bibliographie