Cours Merise MCD MLD MPD B1 2022 VF STD PDF

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Conception et

modélisation des
systèmes d'infor mation
CDP Supérieur / B1
Simon Pierre K. EDOH
simedpierro@gmail.com
90 16 55 18

2022 - 2023

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S. P. EDOH
Conception et modélisation des systèmes d'information

AGENDA

CHAPITRE 1: METHODE D’ANALYSE ET DE CONCEPTION DE SYSTEMES D’INFORMATION

CHAPITRE 2: LE NIVEAU CONCEPTUEL DES DONNEES

CHAPITRE 3: LE NIVEAU LOGIQUE DES DONNEES

CHAPITRE 4: LES EXTENSIONS DU MCD

CHAPITRE 5: LA NORMALISATION DU MLD (ET DU MCD)

CHAPITRE 6: LE MODÈLE PHYSIQUE DES DONNÉES

S. P. EDOH 2
METHODE D’ANALYSE ET DE CONCEPTION
DE SYSTEMES D’INFORMATION

S. P. EDOH 3
Introduction
La compétitivité d'une entreprise ainsi que sa valeur sur
le marché sont déterminées par plusieurs éléments,
d'une importance différente selon le secteur d'activité.
On peut généralement regrouper ces éléments en deux
classes:
Les éléments matériels

• L’infrastructure
• Les supports financiers
Les éléments intellectuels
• La compétence des employés
• La motivation des employés
• Le recueil et l’exploitation optimale des informations utiles

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S. P. EDOH
L’Entreprise Système
D’après Joël de Rosnay, un système est un « ensemble d’éléments en interaction
dynamique, organisés en fonction d’un but ».
L’entreprise est un système... :
• Organisé (structure de coordination) ;
• Finalisé (poursuit des buts précis) ;
• composé de différentes fonctions, différents services et individus en interaction
permanente et d’éléments concrets (machines, bâtiments...) et abstraits (culture,
histoire) ;
• ouvert (En relation avec son environnement économique, juridique, technique...) ;
• dynamique (en constante évolution) ;
• régulé : (décisions prises par un groupe de personnes organisé et hiérarchisé) ;
... composé de trois sous-systèmes indépendants :
• le système de décision (ou de pilotage) : qui analyse l’environnement de
l’entreprise et son fonctionnement interne, qui assigne des objectifs, qui contrôle les
tâches réalisées par le système opérant... ;
• le système opérant : qui réalise la production physique de flux de biens et services ;
• le système d’information : qui mémorise des informations diverses, internes et
externes, qui les traite et les transmet aux autres sous-systèmes auxquels il est relié.

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S. P. EDOH
L’Entreprise Système
Exemple : société qui assemble et vend des PC

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S. P. EDOH
Définitions
Une information

✓est un élément qui permet de compléter notre


connaissance sur une personne, un objet, un
évènement.

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S. P. EDOH
Définitions
Un système d’information

✓Le système d’information d’une entreprise est


l’ensemble des informations qui y circulent ainsi que
l’ensemble des moyens mis en œuvre pour les gérer.
L’objectif d’un système d’information est de restituer
l’information à la personne concernée, sous la forme
appropriée et en temps opportun pour prendre une
décision ou effectuer un travail.

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S. P. EDOH
Confusion

Ne pas confondre système d’information avec le système


informatique

Un système informatique
• Les ordinateurs
• Les programmes (logiciels)
• Les structures de données (Fichiers, Base de données)
• Réseau, Télécom

Le système informatique est donc la partie informatique du


système d’information.

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S. P. EDOH
Système d’information

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S. P. EDOH
Système d’information

Un système d’information

1. Contient des données


2. Traite les données entrantes
3. Produit des informations sortantes

Fonctions

Traitement
des données

Acquisition Stockage des Sortie de


des données données l’information

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S. P. EDOH
Pourquoi informatiser le Système
d’Information?

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S. P. EDOH
DEMARCHE GENERALE DE MISE EN PLACE
D’UN SYSTEME D’INFORMATION

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S. P. EDOH
Schéma directeur

Un schéma directeur du système d’information est :


- un document stratégique,
- validé par le comité de direction de l’organisation,
- vise à structurer à moyen terme (3 à 5 ans) la stratégie
informatique de l’organisation.

Objectifs:
- Optimisation du fonctionnement l’organisation;
- Amélioration de la performance de l’organisation;
- Avoir la garantie de disposer de solutions innovantes pour
son fonctionnement.

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S. P. EDOH
Schéma directeur

Les étapes

Phase 4 Phase 5
Phase 2 Phase 3
Phase 1 Formalisation Mise en
Définition des Identification
Diagnostic du d’un œuvre du
objectifs du des axes
SI portefeuille de portefeuille de
SDSI stratégiques
projets projets

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S. P. EDOH
Réalisation d’un projet informatique
Les étapes d’un projet informatique sont:

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S. P. EDOH
Le cahier des charges

Le cahier des charges est un document écrit, qui


définit les obligations et les contraintes que doit
satisfaire un fournisseur éventuel. Il s’agit d’un
document qui doit être respecté lors de la
conception d'un projet.

On en distingue deux types:


• Le cahier des charges de consultation,
• Le cahier des charges contractuel.

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S. P. EDOH
Analyse informatique
L’analyse au sens informatique du terme consiste à :
• Comprendre et modéliser la gestion du domaine
d’activité dans une organisation (entreprise ou
administration) ;
• Concevoir la solution informatique adéquate.

L’efficacité et la validité d’une analyse reposent sur la


qualité de la communication entre les demandeurs de
service (utilisateurs) et les fournisseurs de services
(informaticiens).

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S. P. EDOH
Représentation informatique des données

SGBD

Systèmes de Gestion de Bases de Données

Exemples ??

Avant que la données ne soit consommable par le Systèmes


de Gestion de Bases de Données il faut la modéliser.

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S. P. EDOH
Modélisation des données
Les méthodes d’étude des systèmes d’information ont pour objectif de
décrire ces systèmes à l’aide de modèles, puis de réaliser les systèmes
informatisés qui en découlent.

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S. P. EDOH
Pourquoi modéliser ?

Table
Ensemble d’enregistrements dont chacun est composé par
les mêmes champs de données.
Exemple: table « Etudiant »
Un champ
de données

Date de
Matricule Nom Prénoms Sexe
naissance
20220009 BABA Jean M 28/03/2000
20220025 CORLAY Amina F 10/10/1999 Un enregistrement
20220040 DOUMEVI Cindy F 30/01/2004
20220100 TOMFAI Abalo M 27/07/2002
... ... ... ...

Vue ainsi la table est simple à créer.

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S. P. EDOH
Pourquoi modéliser ?
Autre exemple
Il s’agit de la création d’une base de données pour gérer une caisse
d’assurance maladie. Cette base de données doit permettre la gestion
des employés bénéficiaires de cette assurance maladie et les
entreprises qui emploient ces derniers.
Les informations (données) à considérer sont :

• le numéro de l’employé
• le nom de l’employé
• le prénom de l’employé
• le numéro de son entreprise
• le nom de son entreprise
• la localité où se trouve l’entreprise

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S. P. EDOH
Pourquoi modéliser ?
A première vue, on pourra imaginer la solution suivante :
N°Emp Nom_Emp Prénom_Emp N°Entr Nom_Entr Localité
4501 KWASSI Emile 36 Solim Bank Lomé
4502 SOMALI Kodjo 26 BCEAO Kara
4503 ABALO Joseph 36 Solim Bank Lomé
4504 PIOU Naka 36 Solim Bank Lomé
4505 SANGBAN Afi 26 BCEAO Kara
4506 DUCREUX Delphine 46 Hôtel Savane Dapaong
… … … … … …

Exercice 1

Trouver en discussion quelques problèmes qui peuvent se


manifester lors du travail journalier avec cette table
Exercice 2

Comment est-ce qu’on pourrait éviter ces problèmes sans


toutefois perdre des informations ?

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S. P. EDOH
Sources d'information
L’analyse conceptuelle des données permet de répondre à une question
essentielle : de quelles données doit-on disposer pour notre application ?
A cette étape, ne sont pas prises en comptes les traitements que subiront
les données ni les aspects organisationnels (qui accède aux données ? A
quel moment ? Selon quelle périodicité ?). Plusieurs sources d’informations
sont indiquées pour obtenir ces données.
Sources d'information primaires:
• L'interview avec les utilisateurs
• Les questionnaires
• L'étude de documents (Reporting, Bons de commandes, Factures, Fiches produits …)

Pour les projets d'une certaine envergure s'ajoutent:


• L'interview avec les responsables des services impliqués
• Si partage des tâches → coordonner les actions et comparer les résultats avec les autres
membres

Pour un système déjà partiellement informatisé :


• L'étude de l'application informatique existante

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S. P. EDOH
Modélisation des données
Résumons

1. Analyse de la situation existante et des besoins. De cette


analyse découle:
➢Création d'une série de modèles, qui permettent de
représenter tous les aspects importants.
➢Il s’agit de modéliser le problème en utilisant les
spécifications des besoins obtenues à la première étape. Deux
possibilités :
✓Utilisation du formalisme Entité-Relation (Entité-
Association) ou
✓Utilisation du formalisme UML.
2. Chaque composant est un schéma conceptuel : diagramme
entité-association ou diagramme de classes.
3. A partir des modèles, implémentation d'une base de données

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S. P. EDOH
MERISE
Méthode d'Etude et de Réalisation Informatique de Systèmes d'Entreprise

❖ Méthode française d’analyse et de modélisation des données apparue en


1979

❖ Conçue conjointement par des industriels et des universitaires.

Objectif: Doter les administrations et les entreprises publiques, et plus


généralement l’ensemble des entreprises françaises, d’une méthodologie
rigoureuse, tout en intégrant les aspects nouveaux pour l’époque : informatique
répartie et bases de données.

❖ Méthode la plus connue aujourd’hui en France par de grandes sociétés de


services informatiques dont CAP SESA, CGI, GAMMA, SEMAGROUP.

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S. P. EDOH
Les différentes étapes d’un projet MERISE

Source: https://merise.developpez.com

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S. P. EDOH
Méthode de modélisation des données

Les méthodes d’étude des systèmes d’information ont


pour objectif de décrire ces systèmes à l’aide de
modèles, puis de réaliser les systèmes informatisés qui
en découlent.

Qu’est qu’un modèle

Un modèle peut être défini comme étant une image de la


réalité. Toute réalité complexe a besoin d’être
représentée pour être comprise et maîtrisée.

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S. P. EDOH
Méthode de modélisation des données
Exemple

Une carte routière représente, à l’aide de symboles, tout


ou partie d’un territoire et son infrastructure routière.
Le plan établi par un architecte permet à chaque corps de
métier d’intervenir efficacement dans la construction d’un
immeuble.

Ainsi, l’informaticien peut être vu comme l’architecte du


système informatisé, qui en dresse le plan détaillé.
Un modèle doit permettre de communiquer sans ambiguïté.
Donc il faut utiliser un formalisme normalisé.

Merise propose plusieurs modèles pour représenter le SIG.

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S. P. EDOH
Méthode de modélisation des données
Les modèles de la méthode Merise sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Niveau Flux Traitement Données

Conceptuel MCF : Modèle Conceptuel de Flux MCT : Modèle Conceptuel des MCD : Modèle Conceptuel
Ce qu’il faut faire Quoi ? Relations entre le domaine et le Traitements des données ou Modèle entité-
reste du SI Activité du domaine sans préciser association
les ressources ou leur organisation Signification des informations sans
contraintes techniques,
organisationnelles ou économiques

Organisationnel MOF : Modèle MOT : Modèle MOD : Modèle


La manière de faire Qui, où, Organisationnel des flux Relations Organisationnel des Organisationnel des
quand ? entre les acteurs Traitements Données
Fonctionnement du domaine avec Signification des informations avec
les ressources utilisées et leur contraintes techniques,
organisation organisationnelles ou économiques

Logique MLT : Modèle Logique des MLD : Modèle Logique des Données
Choix des moyens et des ressources Traitements ou Modèle relationnel
Comment ? Fonctionnement du domaine avec Description des données en tenant
les ressources utilisées et leur compte de leurs conditions
organisation informatique d’utilisation et des techniques de
mémorisation
Physique MPT : Modèle Physique des MPD : Modèle Physique des
Les moyens de le faire Comment ? traitements Données
Architecture technique des Description de la ou des bases de
programmes données dans la syntaxe du SGBDR

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S. P. EDOH
Méthode de modélisation des données
Ces modèles s’enchaînent comme suit, dans un ordre précis en cascade,
en démarrant par le modèle de flux:

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S. P. EDOH
LE MODÈLE CONCEPTUEL DES DONNÉES

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S. P. EDOH
Le modèle conceptuel des données
Définition
La modélisation conceptuelle des données est la représentation de
l’ensemble des données du système d’information étudié sans tenir
des aspects organisationnels et techniques liés à leur mise en œuvre
dans tel ou tel traitement.
Cette représentation appelée schéma conceptuel des données (SCD)
ou modèle conceptuel des données (MCD) est obtenue par la mise en
œuvre des concepts et des outils. Ces principaux concepts sont:
• les entités
• les associations
• les propriétés

Une bonne représentation des données d’un SI doit avoir deux


qualités :
• être complète
• être simple

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S. P. EDOH
Le modèle conceptuel des données

Exemple de Modèle Conceptuel de Données (MCD): Entreprise

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S. P. EDOH
Entité
La notion d'entité
Une entité est un type d’élément (objet ou individu) du monde réel
défini par
- Une existence propre et une utilité pour l’organisation étudiée ;
- des propriétés (au moins une) dont un identifiant ;
- des occurrences multiples (au moins deux). L'occurrence d’une
entité est un élément particulier correspondant à l’entité et
associé à un élément du réel.
Une entité est caractérisée par son nom et ses propriétés

Une entité permet de modéliser un ensemble d’individus et


d'objets concrets ou abstraits de même nature.

Exemples
Entité individu : Un étudiant, un professeur, un dépanneur
Entité objet concret : Une table, un terrain, un véhicule
Entité objet abstrait : Une matière, une fête, un système

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S. P. EDOH
Entité

APPLICATIONS N°1 et N°2

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S. P. EDOH
Entité
Formalisme

Une entité est caractérisée par son nom et ses propriétés.


Pour les représenter une entité on utilise le formalisme suivant.
Nom de l’entité

Propriété 1
Propriété 2
.
.
.
Propriété n

Exemple

L’exemple ci-contre décrit


l’entité « Client » permettant
de gérer l’ensembles de tous
les clients d’une entreprise
commerciale.

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S. P. EDOH
Entité

La notion d'entité par l’exemple

quelques exemples de clients

Chacun de ces clients représente une occurrence de


l'entité Client. Une occurrence d'entité, dans le
contexte d'un modèle conceptuel de données, est un
élément de l'ensemble représenté par l'entité.

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S. P. EDOH
Propriété
La notion de propriété

Appelé aussi information élémentaire, donnée élémentaire ou


rubrique, la propriété le plus petit élément d’information manipulable
par le concepteur.

Pour être correctement défini, une propriété doit:


➢ toujours être décrite par un nom de propriété,
➢ prendre des valeurs dans un domaine de valeurs
➢ avoir un sens dans le système d’information étudié.
Exemple
Type du domaine
Nom de propriété Signification
de valeur
Code client Alphanumérique Code propre à chaque client
Code produit fini Alphanumérique Code propre à chaque produit
Prix unitaire Numérique Prix unitaire du produit
Tel client Alphanumérique Numéro téléphonique du client
Date commande Date Jour ouvrable
Désignation du produit Alphanumérique Nom commercial du produit
Mode de payement Alphabétique Mode de payement du client (espèce, chèque, virement)

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S. P. EDOH
Propriété
Formalisme

Nom de l’entité

Propriété 1
Propriété 2
.
.
Propriétés
.
Propriété n

Chaque propriété donne une information précise les données stockées liées à
l’entité.

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S. P. EDOH
Propriétés
La notion de propriété par l’exemple

Entité Etudiant : Entité Véhicule :


• Numéro matricule • Numéro immatriculation
• Nom de l'étudiant • Numéro châssis
• Prénom de l’étudiant • Marque
• Téléphone de l’étudiant • Modèle
• Adresse de l’étudiant • Nombre place
• Personne à prévenir • Energie
• Sexe de l’étudiant • Date sortie
• Date de naissance de l’étudiant • Couleur
• Puissance fiscale
• kilométrage

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S. P. EDOH
Propriété
Caractéristiques

Une propriété est véritablement élémentaire si elle n’est


pas décomposable en ensemble de propriété significative
plus petite.
Nom de propriété Valeur Exemple
Code client CL12768
Code produit BX 007Y
Prix Unitaire 12500
Tel client +228 98 82 00 29
Date commande 30/11/2006
Désignation du produit Table basse
Mode de payement Chèque
Toutes ces propriétés sont élémentaires.
Une propriété élémentaire est donc non décomposable:
on dit aussi « atomique ».
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S. P. EDOH
Propriété
Contre exemple
Considérons les propriétés suivantes
Nom de propriété Exemple de valeur
Coordonnées clients Société Duprès et Fils 4, Rue des Parcs, 69008 Lyon
Caractéristiques produit Table à manger, Bleu Azur, 420 000 F

Que remarquez vous?

Solution

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S. P. EDOH
Entité, propriété, occurrence

APPLICATION N°3

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S. P. EDOH
Identifiant
Considérons la table suivante:

Nom_Client Prénom_Client Téléphone Ville


KWASSI Emile 90 12 10 20 Lomé
SOMALI Salami 99 10 20 02 Kara
ABALO Joseph 22 41 12 11 Lomé
PIOU Naka 70 01 01 01 Lomé
SANGBAN Afi 96 56 82 04 Kara
KWASSI Delphine 22 41 12 11 Dapaong
ABDOU Salami
… … … …

Que remarquez vous?

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S. P. EDOH
Identifiant
La notion d'identifiant
Parmi toutes les propriétés d’une entité une ou plusieurs d’entre
elles doivent jouer un rôle particulier celui de permettre de
distinguer chaque occurrence de l’entité de toute les autres. Cette
propriété ou groupe de propriété est appelée identifiant.

Il s’agit de la propriété telle qu’à chacune de ses valeurs, correspond


une et une seule occurrence de l’entité.
Par conséquent :
• on ne peut trouver deux occurrences d’une entité ayant le même
identifiant
• l’identifiant se confond avec l’entité : l’entité existe si on peut
valoriser l’identifiant
• si l’entité ne possède qu’une propriété, cette propriété est
l’identifiant
• toutes les propriétés sont en dépendance fonctionnelle
élémentaire et directe avec l’identifiant

46
S. P. EDOH
Identifiant
Choix de l'identifiant

En fonction du domaine d’étude et des propriétés manipulées, nous


avons 3 possibilités:

✓Une propriété naturelle qui se dégage naturellement lors de l’analyse


Exemple: Le nom d'un pays pour une entité Pays.

✓Une propriété artificielle qui est inventée par le concepteur du MCD


Exemple: La référence d’un produite pour une entité Produit.

✓Une propriété composée à partir d'autres propriétés naturelles


Exemple: Le numéro de chambre et le nom de l’hôtel pour une entité
chambre d’hôtel.

L’identifiant est représenté souligné dans le modèle.

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S. P. EDOH
Identifiant
Exemple
CLIENT
Numero Client
Nom Client
Prenom Client
Téléphone
Ville

Nom Client Nom Client Prénom Client Téléphone Ville


000021 KWASSI Emile 90 12 10 20 Lomé
000022 SOMALI Kodjo 99 10 20 02 Kara
000023 ABALO Joseph 22 41 12 11 Lomé
000024 PIOU Naka 70 01 01 01 Lomé
000025 SANGBAN Afi 96 56 82 04 Kara
000026 KWASSI Delphine 22 41 12 11 Dapaong
… … … …

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S. P. EDOH
Dictionnaire des données
Le dictionnaire des données recense et décrit l’ensemble des
propriétés qui seront utilisées pour élaborer le MCD.
❑ Résultat de la phase de collecte des données.
❑ Cette phase est également appelée recueil d'information.
❑ Rechercher les informations dans :
▪ Les documents
▪ Les règlements
▪ Les normes, les procédures
▪ Les bases de données, les fichiers
❑ Les techniques de recueil
▪ L’étude de documents
▪ Les entrevues
▪ Les questionnaires

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S. P. EDOH
Dictionnaire des données
❑ Classification des données
▪ Données élémentaires : l’information se confond avec la valeur prise par la
donnée. Par exemple, un nom, une date….
▪ Données calculées ou déduites : elles sont obtenues par l’application règles de
gestion.
▪ Données composées : données regroupées en une même entité sémantique
▪ (par exemple une adresse).
❑ Les principaux types de données :
▪ Alphabétique (A) : déterminer la taille maximale
▪ Alphanumérique (AN) : déterminer la taille maximale
▪ Numérique : entier, réel, monétaire… (déterminer la taille maximale)
▪ Date : Date/Heure, Date, Heure (déterminer la taille maximale)

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S. P. EDOH
Dictionnaire des données
Dictionnaire des données
Exemple: cas Entreprise
Num Codification Signification Domaine (Type Taille Commentaire
1 NumEnt Numéro de l’entreprise Numérique 5 Identifiant
2 NomEnt Nom de l’entreprise Alphanumérique 30
3 AdEnt Adresse de l’entreprise Alphanumérique 50
4 CPEnt Code postal de l’entreprise Alphanumérique 5
5 LocaliteEnt Localité de l’entreprise Alphanumérique 20
6 NumEmp Numéro de l’employé Numérique 5 Identifiant
7 NomEmp Nom de l’employé Alphabétique 20
8 PrenEmp Prénom de l’employé Alphabétique 30
9 DepEmp Département de l’employé Alphabétique 40
10 DateEmb Date d'embauche Date 10 jj/mm/aaaa
Nota
L’ensemble des données recueillies constitue le dictionnaire des données brut. Toutes les données ne
seront pas utilisées de la même manière. Pour la phase de modélisation des données, il convient d’épurer
ce dictionnaire brut :
❑ des synonymes (données ayant le même sens) car ils constituent des redondances ambiguës,
❑ des polysèmes (mots ayant plusieurs sens) car ils peuvent provoquer des malentendus.
On supprimera les synonymes et les polysèmes.

51
S. P. EDOH
Dictionnaire des données

TD N°1

52
S. P. EDOH
Les dépendances fonctionnelles
Une Dépendance Fonctionnelle (DF), c'est le fait de relier de manière unique
une propriété à d'autre propriété ou un ensemble de propriétés. Les DF
permettent de déterminer des liens entre les propriétés.

Représentation
La DF est représenté par une flèche.
par exemple, A →B est une DF de A vers B et se lit : à partir de A, on peut
déterminer B.
Exemple
NumEmp → NumEnt

Pour représenter les dépendances fonctionnelles on élabore la Matrice des


Dépendances Fonctionnelles (MDF)

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S. P. EDOH
Les dépendances fonctionnelles
Exemple 1
Représenter les DF suivantes dans une matrice :
Numclt →Nomclt, Adclt, Telclt
Numfour → Nomfour, Adfour
Numprdt → desprdt, prix
Numclt,Numprdt →quantite
Numprdt → Numfour
SOURCE
1 5 8 12
BUT
1 NumClt *
2 Nomclt 1
3 Adclt 1
4 Telclt 1
5 Numfour *
6 Nomfour 1 (1)
7 Adfour 1
8 Numprdt *
9 Desprdt 1
10 Prix
11 Quantite 1
12 1+8 *

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S. P. EDOH
Les dépendances fonctionnelles

APPLICATION N°4

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S. P. EDOH
Association
La notion d’association ou de relation

l’association décrit un lien sémantique entre deux ou plusieurs entités.


Chaque association possède un nom, généralement un verbe d’action à
l'infinitif.
Elle n'a pas d'identifiant propre, elle est implicitement identifiée par
les identifiants des entités auxquelles elle est liée.

On en distingue deux types d’ associations :


➢ les associations binaires, qui sont liées à 2 entités
➢ les associations ternaires, qui sont liées à 3 entités

56
S. P. EDOH
Association
Exemples

Association binaire

Association ternaire

57
S. P. EDOH
Cardinalités

Une association est liée à chacune de ses entités par une patte. Sur
la patte, on indique les cardinalités.

Les cardinalités précisent la participation de l'entité concernée à


l’association.
Le premier nombre indique la cardinalité minimale, le deuxième la
cardinalité maximale.

58
S. P. EDOH
Cardinalités
Les cardinalités d'une association

Exemple

59
S. P. EDOH
Cardinalité minimale
La cardinalité minimale est exprimée presque toujours par l’une des deux
valeurs 0 ou 1.

Elle traduit combien de fois au minimum une occurrence de l’entité participe


à l’association, autrement dit, si une occurrence est obligatoirement
associée à une autre ou pas.
Exemple
Pour la cardinalité minimale entre client et commander, il faut se poser la
question : Pour un client donné, combien de fois au minimum il commande ?

Cela dépend des REGLES DE GESTION de l'entreprise.

Si la règle de gestion est « tout client doit passer au moins une commande
sinon ce n’est pas un client » on met la cardinalité mini à 1

60
S. P. EDOH
Cardinalité minimale
Mais on peut très bien imaginer que l’entreprise veut aussi
mémoriser les clients potentiels (prospects), qui n’ont encore rien
commandé. Dans ce cas, un client peut très bien ne pas avoir encore
commandé, et on met la cardinalité mini à 0.

En fait, les cardinalités dépendent des règles de gestion propres à


l’organisation étudiée. La règle peut très bien être « On ne mémorise
que les clients qui ont déjà commandé » ou bien « On veut mémoriser
les prospects ».

61
S. P. EDOH
Cardinalité minimale
Application

1- Trouver la question qui permet de trouver la cardinalité minimale


pour l’entité produit et l’association commander.

Réponse :
« Est-il obligatoire qu'un produit ait été commandé pour qu'il soit
mémorisé dans la base de données ? »

ou bien

« Peut-il exister dans la base de données des produits qui n'ont jamais
été commandés ? »

62
S. P. EDOH
Cardinalité minimale
2- Faites deux hypothèses de règle de gestion concernant ce lien et
trouver les cardinalités minimales correspondantes.

Réponse :

H1 : l'entreprise peut proposer de nouveaux produits, sur catalogue


par exemple, qu'elle mémorise dans sa base de données, mais qui n'ont
jamais encore été commandés => cardinalité minimale à 0 (c'est plutôt
le cas pour les entreprises de vente)

63
S. P. EDOH
Cardinalité minimale
2- Faites deux hypothèses de règle de gestion concernant ce lien et
trouver les cardinalités minimales correspondantes.

Réponse :

H2 : tout produit inscrit dans la base de données est forcément


commandé (par exemple parce que l'entreprise ne propose pas de
catalogue, mais fabrique seulement à la commande) => cardinalité
minimale à 1 (c'est plutôt le cas pour les entreprises de production)

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S. P. EDOH
Cardinalité maximale

Elle traduit combien de fois au maximum une occurrence d'entité peut être en
relation avec une occurrence de l'association. Cela peut être plusieurs fois (si
c’est un nombre indéterminé, on indique la valeur n) ou une seule fois.

Cette cardinalité répond à la question :

Combien de fois au maximum une occurrence est-elle impliquée dans l'association ?


Si l'association est binaire (relie seulement deux entité), la question peut être
aussi :
Une occurrence de l'entité peut-elle être reliée à plusieurs occurrences de l'autre
entité ou bien ne peut-elle être reliée qu'à une seule autre occurrence au plus ?

Si la réponse est « au plus une fois » (participation unique), la cardinalité maximale


prend pour valeur 1.

Si la réponse est « plusieurs » (participation multiple), la cardinalité maximale


prend la valeur n.

65
S. P. EDOH
Cardinalité maximale
Exemple
Soient les règles de gestion suivantes :
RG1 : Un salarié est affecté au plus à un seul service.
RG2: Dans un service sont affectés plusieurs salariés

Il arrive (mais c’est rare) qu’une cardinalité maximale ait une valeur limitée.

Exemple :
RG : Un élève peut suivre au maximum 3 options.

66
S. P. EDOH
Cardinalité maximale
Il arrive (mais c’est rare) qu’une cardinalité maximale ait une valeur
limitée.

Autre exemple
RG : Un élève peut suivre au maximum 3 options.

67
S. P. EDOH
Cardinalités

Récapitulatif

4 combinaisons de valeurs sont utilisées pour les cardinalités, à


savoir:
✓ 0,1 au plus un(e)
✓ 1,1 un(e) et un(e) seul(e)
✓ 1,n un(e) ou plusieurs
✓ 0,n zéro ou plusieurs

68
S. P. EDOH
Cardinalités
Exemple complet
RG : un client commande au moins 1 produit (sous-entendu ou
plusieurs) et un produit peut ne pas encore avoir été commandé,
comme il peut l'avoir été plusieurs fois

RG : un salarié est obligatoirement affecté à 1 et 1 seul service. Un


service pour exister doit avoir au moins un salarié affecté (sous-
entendu, il peut bien sûr en avoir plusieurs).

69
S. P. EDOH
Cardinalités
Exemple 3

Considérons le MCD représentant des visites dans un centre médical.

1.Un patient peut-il effectuer plusieurs consultations ?


2.Un médecin peut-il recevoir plusieurs patients dans la même consultation?
3.Peut-on prescrire plusieurs médicaments dans une même consultation ?
4.Deux médecins différents peuvent-ils prescrire le même médicament ?

S. P. EDOH 70
APPLICATION N°5

71
S. P. EDOH
Les contraintes d'intégrité fonctionnelle (CIF)

Une CIF ou Contrainte d’Intégrité Fonctionnelle est un type


d’association entre 2 entités.
Elle se caractérise par un 1 en cardinalité supérieure (0,1 ou
1,1) sur une des pattes de la relation.

➢ On dit alors que la relation est porteuse d’une dépendance


fonctionnelle.
➢ Une CIF indique donc une dépendance.
➢ Une des entités de l’association est déterminée par
la connaissance d’une (ou plusieurs) autre entité présente
dans l’association.
➢ Cette une association forte et hiérarchique.
➢ Sans entité parent, il ne peut pas y avoir d’entité enfant

72
S. P. EDOH
Les contraintes d'intégrité fonctionnelle (CIF)
Exemple

L’association « Être affecté » représente un CIF

Une CIF indique que l'une des entités est totalement déterminée par
la connaissance de l'autre. Dans notre exemple on peut dire que
connaissant une facture bien précise, on connaît avec certitude le
client correspondant.

73
S. P. EDOH
TD

74
S. P. EDOH
LE MODELE LOGIQUE DES DONNES

75
S. P. EDOH
Le Modèle Logique des Données (MLD)
Définition

Le MCD permet de décrire le monde réel dans lequel on


travaille (entreprise) sous forme d’entité association et
cardinalité. Or le MCD n’est pas compréhensible par
l’ordinateur. C’est la forme machinale du MCD qui est le
MLD.

Un MLD est essentiellement composé de tables


logiques reliées entre elles par des flèches.

76
S. P. EDOH
Le modèle logique des données
Exemple

MCD

ENTREPRISE (N°Entrepise, Nom, Adresse, BP, Localite)


MLD
EMPLOYE (N°Employe, Nom, Prenom, Telephone, Departement, #N°Entrepise)

77
S. P. EDOH
Passage du MCD au MLD
Trois règles sont à appliquer

Toute entité est transformée en table. Les


propriétés de l'entité deviennent les attributs de
Règle la table. L'identifiant de l'entité devient la clé
primaire de la table.

Exemple

Entité « CLIENT » Table « CLIENT »

CLIENT (NumClient, NomClient, TelClient, VilleClient, AdressClient)

78
S. P. EDOH
Passage du MCD au MLD

Toute association non hiérarchique (cardinalités (x,n)


– (x,n) ) devient une table.

Règle La clé primaire de la table résultat est la


concaténation de tous les identifiants des entités
ayant participé à l’association.

Exemple

MCD

PRODUIT (Code_PROD, Lib_PROD, Cat_PROD)


MLD FOURNISSEUR (Code_FOUR, Nom_FOUR, Tel_FOUR, Adress_FOUR)
Fournir (#Code_FOUR, #Code_PROD, PrixAchat)
79
S. P. EDOH
Passage du MCD au MLD

Toute association hiérarchique (cardinalité (x,n) –


(x,1) ) n’est pas transformée en table, mais la clé
Règle primaire de l’entité père (x,n) migre dans l’entité fils
(x,1) où elle est notée comme clé étrangère(#).

Exemple

MCD

SALARIE (Matricule_SALARIE, Nom_SALARIE, Prenom_SALARIE, DateNaiss_SALARIE,


MLD Tel_SALARIE, #Code_SERVICE)
SERVICE (Code_SERVICE, Design_SERVICE, Responsable_SERVICE)
80
S. P. EDOH
Transformation MCD au MLD/ MLD au MCD

TD

81
S. P. EDOH
LES EXTENSIONS DU MCD

82
S. P. EDOH
L'IDENTIFICATION RELATIVE
Un identifiant relatif permet de repérer une entité (dite faible)
dont l’existence dépend d’une autre entité (dite forte).

Pour représenter ce cas de figure, la cardinalité 1,1 sera notée


entre parenthèses (1,1) ou sera suivie de (R).

Il intervient lorsque l'identifiant d'une entité ne suffit pas à


l'identifier de manière unique.

83
S. P. EDOH
L'IDENTIFICATION RELATIVE
Exemples
Considérons la gestion des chambres d’un groupe hôtelier qui dispose
de plusieurs Hotels de luxe dans la sous région ouest africaine. Chaque
chambre est identifiée par une Numéro et chaque hôtel du groupe par
un code).
HOTEL CHAMBRE
CodeH NumCh
DesignH
1,n Appartenir (1,1) DesCh
AdressH NiveauCh
VilleH StandCh
TelH CatCh

L'entité Chambre est complètement dépendante de l'entité HOTEL et sa clé


locale (NumCh) n'est pas suffisante à l'identifier de façon absolue.
Le même numéro de chambre pouvant se retrouver dans plusieurs hôtels du
groupe.
Ainsi on obtient au niveau relationnel suivant:
HOTEL (CodeH, DesignH, AdressH, VilleH, TelH)
CHAMBRE (NumCh, #CodeH DesCh, NiveauCh, StandCh, CatCh)

84
S. P. EDOH
L'IDENTIFICATION RELATIVE
Autre exemples

Rue (code_rue, nom_rue)


Immeuble (num_immeuble, #code_rue, nb_etages_total)
Etage (num_etage, #num_immeuble, #code_rue, nb_appartements_tot)
Appartement (lettre_appartement, #num_etage, #num_immeuble,
#code_rue, nb_pieces_total)

85
S. P. EDOH
ASSOCIATION RÉFLEXIVE
Il est possible de relier une entité à elle-même par une
association, on parle dans ce cas-là d'association réflexive.

Exemple
la société SOLIM SHOP connaît une croissance fulgurante. Les gérants
souhaitent faire apparaître le lien de subordination entre les salariés, sur le
MCD.
Un salarié peut ne pas encadrer aucun autre salarié ou en encadre plusieurs. Un
salarié peut ne pas être encadré ou est encadré par un seul autre salarié.

Ces règles de gestion se traduisent ainsi :

Traduit en MLD, on aura:


Salarié (Matricule, Nom, Prenom, Fonction, #Encadré_Par)
86
S. P. EDOH
ASSOCIATION RÉFLEXIVE
Autre exemple

Traduit en MLD, on aura :

PAYS (NomPays, Capitale)


Voisin_De (#NomPays,#VoisinDe)

87
S. P. EDOH
LA NORMALISATION DU MLD
(ET DU MCD)

88
S. P. EDOH
LA NORMALISATION DU MLD (ET DU MCD)

Objectif

Construire un schéma de base de données


cohérent. Un mauvais schéma logique peut conduire
à un certain nombre d'anomalies pendant la phase
d'exploitation de la base de données.

Les formes normales sont un formalisme qui


permet de vérifier l’atomicité des données
(élémentarité) d’une part et l’absence de
redondances d’autre part.

89
S. P. EDOH
LA NORMALISATION DU MLD (ET DU MCD)

Soit la relation suivante:


FOURNISSEUR (NomFournisseur, AdresseFournisseur, Produits, Prix)

Modèle en extension
NomFournisseur AdresseFournisseur Produit Prix
TMB 10, Rue Colombe - Lomé Chaise 30 000
Table 55 000
Togo Meuble 86, Rue de la République - Kara Bureau 90 000
Lajoie 26, Rue des Requins - Aného Lit 70 000
Armoire 110 000
Togo Meuble 39, Rue des Luttes - Kara
Table de chevet 20 000

Quelle analyse faites vous de ce modèle ?

90
S. P. EDOH
LES FORMES NORMALES
Première forme normale

Une relation est normalisée en première forme normale si :


1) Elle possède une clé identifiant de manière unique et stable chaque ligne
2) Chaque attribut est monovalué (ne peut avoir qu’une seule valeur par
ligne)
3) Aucun attribut n’est décomposable en plusieurs attributs significatifs
Contre-exemple :
EMPLOYE (Nom, Prénom, Enfants, Diplômes)
DIPLOMES ENFANTS
NOM Année de
Nature Année Prénom
naissance Cette entité n’est
DUPONT Bac 1975 Sophie 1985 pas en première
Licence 1980 Simon 1993 forme normale.
Lucie 1996

Un employé peut avoir plusieurs enfants et plusieurs diplômes. En outre, ces


attributs sont décomposables : diplôme est décomposable en Nature et Année, et
Enfants est décomposable en Prénom et Année de Naissance.
91
S. P. EDOH
LES FORMES NORMALES
Deuxième forme normale

Une relation est normalisée en première forme normale si et seulement si :


1) elle est en 1FN
2) tout attribut non clé est totalement dépendant de toute la clé,
Autrement dit, aucun des attributs ne dépend que d’une partie de la clé.
La 2FN n'est à vérifier que pour les relations ayant une clé composée. Une
relation en 1FN n'ayant qu'un seul attribut clé est toujours en 2FN

Contre-exemple :
LIGNE COMMANDE (#NumCde, #RéfPdt, DesPdt, Quantite)
Cette entité est en première forme normale (existence d’une clé valide et aucun
attribut n’est décomposable)
MAIS elle n’est pas en 2ème Forme Formale car DesPdt ne dépend pas de toute
la clé mais seulement de RéfPdt : RéfPdt → DesPdt
pour connaître l’attribut DesPdt, on n’a pas besoin de connaître le numéro de
commande (NumCde).
92
S. P. EDOH
LES FORMES NORMALES
Troisième forme normale :

Une relation est normalisée en troisième forme normale si et seulement si :


1) elle est en 2ème forme normale
2) et tout attribut doit dépendre directement de la clé, c'est-à-dire
qu’aucun attribut ne doit dépendre de la clé par transitivité.
Autrement dit, aucun attribut ne doit dépendre d’un autre attribut non-clé.

Contre-exemple : Cette relation n’est pas en 3FN


CLIENT (Num_client, Nom_client, code_categ, nom_categ)

Cette relation n’est pas en 3ème Forme Normale.


num_client → nom_categ n’est pas une dépendance directe.
Car nous avons: num_client → num_categ et num_categ → nom_categ.

93
S. P. EDOH
LE MODÈLE PHYSIQUE DES DONNÉES

94
S. P. EDOH
Le modèle physique des données
Définition

Le modèle physique des données (MPD) est la traduction du modèle


logique des données (MLD) dans une structure de données
spécifique au système de gestion de bases de données relationnelle
(SGBDR) utilisé.

Cela se résume en à implanter une base de données dans un SGBDR.

Le langage utilisé pour ce type d'opération est le SQL. On peut


également faire usage d'un AGL (PowerAMC, WinDesign, AnalyseSI,
etc.) qui permet de générer automatiquement la base de données.

95
S. P. EDOH
Passage du MLD au MPD

Le passage MLD à MPD se fait par les étapes suivantes:

➢ Implémentation physique de chaque table du MLD dans le SGBD


utilisé.

➢ Pour chaque table, indiquer au SGBD quel(s) champ(s) constitue(nt)


la clé primaire.

➢ Pour chaque table, indiquer au SGBD la (les) clé(s) étrangère(s), et


la (les) clé(s) primaire(s) correspondante(s).

S. P. EDOH 96
Passage du MLD au MPD

Ex 1:
Implémentation du modèle logique suivant dans Microsoft Access

97
S. P. EDOH
Passage du MLD au MPD
Utilisation d'une ou de plusieurs interfaces graphiques, qui nous
aident dans la création des tables physiques, dans la définition des
clés primaires et dans la définition des relations.

Définition de la table des employés avec le champ


idEmployé étant défini comme clé primaire.
Ex:

98
S. P. EDOH
Passage du MLD au MPD

Définition de la relation entre les deux tables.

Remarquez que les noms des différents champs ont été modifiés lors
de l'implémentation du modèle logique. Cette mesure dépend
uniquement de la convention des noms utilisée et n'affecte pas du tout
le fonctionnement correcte de la BD
99
S. P. EDOH
TP

100
S. P. EDOH

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