01 Machine À Courant Continu v2
01 Machine À Courant Continu v2
01 Machine À Courant Continu v2
A. TAOUNI
LP EEAII
Mise en situation
Energie Energie
électrique mécanique
fournie Moteur utile
Pertes
• fonctionnement en génératrice, par l’apparition d’une f.e.m induite aux bornes d’un conducteur qui se
déplace dans un champ magnétique.
Energie Energie
mécanique électrique
fournie Génératrice utile
Pertes
Machine à courant continu 2
Constitution
Le stator constitué d’un circuit magnétique portant l’enroulement d’excitation (ou des aimants permanents), crée le
flux. Cet ensemble constitue l’inducteur.
• pour créer un flux magnétique. Il peut être formé soit par des aimants en ferrite, soit par des bobines
Ligne neutre
Collecteur
Balai
N S
Enroulement
Entrefer d’excitation
Stator=inducteur Rotor=induit
Ligne neutre
Le stator constitué d’un circuit magnétique portant l’enroulement Collecteur
d’excitation (ou des aimants permanents), crée le flux. Cet ensemble Balai
constitue l’inducteur.
N S
•
Enroulement
pour créer un flux magnétique. Il peut être formé soit Entrefer d’excitation
par des aimants en ferrite, soit par des bobines Stator=inducteur Rotor=induit
Cette force s’applique à un conducteur parcouru par un courant et placé dans un champ magnétique. L’orientation
de cette force est donnée par la règle des trois doigts de la main droite :
• L’index est placé dans le sens du champ magnétique.
• Le pouce donne le sens de parcours des lignes de champ.
• Le majeur montre le sens de la force induite de LAPLACE.
Machine à courant continu 7
Constitution
Le sens de 𝑙 est celui de 𝐼𝑐 . Compte tenu de la disposition des conducteurs, la résultante de toutes les force
appliquées se traduit ainsi par un couple, qui fait tourner l’induit de la machine.
Ligne neutre
les conducteurs de l’induit sont alimentés par une source continue au Collecteur
moyen de contacts glissants: les balais (ou charbons), solidaires du
Balai
stator, frottent sur le collecteur lié au rotor et fait de lames de cuivres
isolées les unes des autres; N S
Enroulement
Entrefer d’excitation
Stator=inducteur Rotor=induit
Le stator constitué d’un circuit magnétique portant l’enroulement d’excitation (ou des aimants permanents), crée
le flux. Cet ensemble constitue l’inducteur.
Ligne neutre
Le rotor, forme d’empilage de tôles magnétiques à faibles pertes,
Collecteur
porte l’enroulement actif qui soumis à un couple moteur, est
Balai
entrainé en rotation dans le flux inducteur. il est le siège de forces
électromotrices (fém) induites. Cet ensemble constitue l’induit.
N S
Enroulement
d’excitation
Entrefer
Rotor=induit
Stator=inducteur
L’induit est un bobinage composé de spires réparties sur un cylindre ferromagnétique: seuls les conducteurs parallèles
à l’axe ou conducteurs actifs sont soumis aux forces électromagnétiques.
Chaque conducteur est le siège d’une force contre-électromotrice (fcém) en fonctionnement moteur ou force
électromotrice (fém) en fonctionnement génératrice, d’après la loi de Lenz-Faraday.
Les figures ci-dessous représentent un induit simplifié d’une machine bipolaire formé de 8 spires c’est-à-dire 16
conducteurs actifs répartis dans 8 encoches : il y a 8 lames au collecteur.
Les conducteurs représentés en traits pleins (respectivement pointillés) sont ceux de la partie supérieure
(respectivement inférieure) de l’encoche.
a a
Spire 1
I N S
4’ 5’ 5 6 7 8 1 2 3 4
8
3’ 7 1 6’ 1’ 2’ 3’ 4’ 5’ 6’ 7’ 8’
N 6
2
S
2’ 5 3 7’
I/2
4
1’ 8’
I
I + -
I Représentation
Lames du
collecteur
panoramique
Les figures ci-dessous représentent un induit simplifié d’une machine bipolaire formé de 8 spires c’est-à-dire 16
conducteurs actifs répartis dans 8 encoches : il y a 8 lames au collecteur.
Les conducteurs représentés en traits pleins (respectivement pointillés) sont ceux de la partie supérieure (respectivement
inférieure) de l’encoche. a a
Spire 1
I
N S
4’ 5’ 5 6 7 8 1 2 3 4
8
3’ 7 1 6’ 1’ 2’ 3’ 4’ 5’ 6’ 7’ 8’
N 6
2 S
2’ 3 7’
5 I/2
4
1’ 8’
I
I + -
I Représentation
Lames du panoramique
collecteur
Machine à courant continu 13
Bobinage de l’induit
On voit qu’il y a 2 chemins possibles ou voies d’enroulement pour aller du balai (+) au balai (-). Ces 2 voies composées
chacune de 8 conducteurs en série sont identiques et en parallèle. Ce groupement de conducteurs permet de bénéficier
du maximum de fém entre 2 balais. a a
Spire 1
I/
𝒆𝟖 𝒆𝟖′ 𝒆𝟕 𝒆𝟕′ 𝒆𝟔 𝒆𝟔′ 𝒆𝟓 𝒆𝟓′ 2
I + -
I
Pour augmenter le couple, on remplace les conducteurs par de faisceaux, formant un ensemble de spires groupées au
même endroit.
Les faisceaux aller et retour constituent une section. Plusieurs sections peuvent être placées dans une même
enveloppe pour constituer une bobine. Ces bobines sont enrubannées, puis imprégnées à chaud d’un vernis isolant.
Conducteurs
actifs
Faisceau Faisceau
aller retour
Parcouru par un courant, le bobinage de l’induit crée un champ magnétique transversal 𝐵′ qui produit une distorsion
Sens de
du champ produit par l’inducteur: rotation
N S + N S = N S
𝑩 𝑩′
Décalage 𝜹 de
la ligne neutre
Il en résulte un décalage de la ligne neutre: les balais court-circuitent alors des sections dans lesquelles la fém induite
n ’est pas nulle. Ceci engendre des courants de commutation importants, pouvant faire jaillir des étincelles entre le
collecteur et les balais, qui sont rapidement détériorés.
Il en résulte aussi la diminution de la fém recueillie entre les balais.
Parcouru par un courant, le bobinage de l’induit crée un champ magnétique transversal 𝐵′ qui produit une distorsion
Sens de
du champ produit par l’inducteur: rotation
N S + N S = N S
𝑩 𝑩′
Décalage 𝜹 de
la ligne neutre
Il en résulte un décalage de la ligne neutre: les balais court-circuitent alors des sections dans lesquelles la fém induite
n ’est pas nulle. Ceci engendre des courants de commutation importants, pouvant faire jaillir des étincelles entre le
collecteur et les balais, qui sont rapidement détériorés.
Il en résulte aussi la diminution de la fém recueillie entre les balais.
• Le décalage des balais: On incline la ligne des balais d’un angle 𝜹 correspondant au principal régime de la machine.
• Le décalage des balais: On incline la ligne des balais d’un angle 𝜹 correspondant au principal régime de la machine.
La variation d’un totale de flux vue par un conducteur est: ∆𝝋 = +𝐩𝚽 − −𝐩𝚽 = 𝟐𝐩. 𝚽
∆𝜑
Ainsi, chaque conducteur est le siège d’une fcém: 𝑒= = 2p. n. Φ
∆𝑡
𝑵
Les conducteurs sont organisés en 𝟐𝒂 voies parallèles de conducteurs en série.
𝟐𝒂
𝑵
On en déduit la fcém à vide totale: 𝑬 = .𝒆
𝟐𝒂
𝒑 𝟏 𝐩
Soit 𝑬= . 𝑵. 𝒏𝜱 𝐄= . . 𝐍 . 𝚽. 𝛀 = 𝐊. 𝚽. 𝛀
𝒂 𝟐𝛑 𝐚
Machine à courant continu 20
Moteur à courant continu
La fcém est proportionnelle, à Ω constante, au courant d’excitation Ie si le circuit magnétique n’est pas saturé
idéale
𝛷 Φ = 𝑘 ′ . 𝐼𝑒
réelle
(saturation du circuit
magnétique)
𝐼𝑒
L’induit étant un bobinage réalisé en cuivre, il possède une résistance R et une inductance L (sans effet
𝒅𝒊
en régime établi car 𝑰 = 𝑪𝒕𝒆 et 𝑳 =𝟎)
𝒅𝒕
𝐼 𝐼 +
+
𝐼𝑒
𝑈𝑒 𝑈 𝑹 𝑈
M
𝑬
𝑼 = 𝑬 + 𝑹. 𝑰
Les pertes par effet Joule dans l’induit 𝑃𝑗𝑖 sont:
𝑷𝒋𝒊 = 𝑹. 𝑰𝟐
La puissance électromagnétique 𝑃𝑒𝑚 transmise à l’induit est:
𝑷𝒆𝒎 = 𝑬. 𝑰
Machine à courant continu 22
Moteur à courant continu
𝑷𝒆𝒎 = 𝑬. 𝑰 = 𝑪𝒆𝒎 . 𝜴
𝟏 𝒑
𝑪𝒆𝒎 = . . 𝑵 . Φ. 𝑰 = 𝑲. Φ. 𝑰
𝟐𝝅 𝒂
𝑪𝒖 = 𝑪𝒆𝒎 − 𝑪𝒑
Comme sa valeur est très faible devant 𝐶𝑒𝑚 on peut souvent le négliger, ce qui conduit à:
𝑪𝒖 = 𝑲. 𝜱. (𝑰 − 𝑰𝟎 ) ≅ 𝑲. 𝜱. 𝑰
Pour un flux 𝜱 constant, le courant appelé par le moteur est proportionnel au couple mécanique demandé
par la charge.
On suppose que la machine est à aimant permanent ou encore que Ie =Cste même temporairement. Donc le flux est
constant et les relations précédentes se simplifient:
𝟏 𝐩 𝟏 𝒑
On a 𝐄= . . 𝐍 . 𝚽. 𝛀 = 𝐊. 𝚽. 𝛀 et 𝑪𝒆𝒎 = . . 𝑵 . Φ. 𝑰 = 𝑲. Φ. 𝑰
𝟐𝛑 𝐚 𝟐𝝅 𝒂
ELECTRIQUE MECANIQUE
Puissance Puissance
absorbée 𝐏𝐞𝐦 = 𝐄. 𝐈 = 𝐂𝐞𝐦 .Ω utile
𝐏𝐚 = 𝐔. 𝐈 𝐏𝐮 = 𝐂𝐮 .Ω
𝛀
𝑈 = 𝐸 + 𝑅. 𝐼 𝐔 − 𝐑. 𝐈 𝐑. 𝐈 Pente faible si
𝐸 = 𝐾𝑒 . Ω 𝛀= = 𝛀𝟎 − Ω0 R petite
𝐊𝐞 𝐊𝐞
𝐔
𝐔
𝛀𝟎 = est pratiquement la vitesse du moteur à vide = 𝐂𝐬𝐭𝐞
𝐊𝐞
𝐈
I0 In
A vide, il ne faut pas surtout couper le flux lorsque l’induit est sous-tension car la machine peut s’emballer
𝚽=𝟎 𝐊𝐞 𝟎 𝛀 ∞
𝐂𝐞𝐦
𝐂𝐮
𝐂𝐩
𝐈
I0 In
Des surintensités occasionnelles 𝐼 > 𝐼𝑛 sont admissibles. Leurs valeurs dépendent de la durée et de la
fréquence de surcharges.
En supposant que
𝐂𝐮 = 𝐊 𝐜 . (𝐈 − 𝐈𝟎 ) ≅ 𝐊 𝐜 . 𝐈
𝛀
Ω0
Il vient: 𝐊 𝐞 .𝐊 𝐜
𝐂𝐮 = . (𝛀𝟎 − 𝛀)
𝐑
Actuellement, on obtient du courant continu à partir de sources de courant alternatif associées à des redresseurs. Les
MCC sont donc essentiellement utilisées en moteur. Cependant, lors des phases de freinage, il arrive qu’une MCC
fonctionne en génératrice.
𝐼 𝐼 +
+
𝐼𝑒
𝑈𝑒 𝑈 𝑹 𝑈
G
𝑬
𝑼 = 𝑬 − 𝑹. 𝑰
Machine à courant continu 30
Génératrice à courant continu
Caractéristiques à vide: 𝐄 = 𝐟 𝑰𝒆
Montage utilisé
𝐄𝟎 = 𝐊 ′ . 𝚽 Saturation
𝛀 = 𝛀𝟏
+
E1 𝛀 = 𝛀𝟐 𝐈𝐞 𝐈=𝟎
𝐑𝐡
E2 𝐔𝐞 𝐄𝟎 V
G
Zone linéaire
𝐼𝑒
Ie - 𝛀
On la relève, à vitesse Ω constante, en branchant un voltmètre aux bornes de l’induit. Le courant I est alors
négligeable et la tension U mesurée est égale à E.
Caractéristiques en charge : 𝐔 = 𝐟 𝑰
𝐔
𝐄 +
R.I 𝐈𝐞 𝐈
𝜺 𝐑𝐡 𝐑 𝐜𝐡
Ω 𝐔𝐞 𝐔
= 𝐂𝐬𝐭𝐞 G V
𝑰𝒆
= 𝐂𝐬𝐭𝐞
𝐈
- 𝛀
On la relève, à vitesse Ω constante, en faisant débiter la génératrice dans un rhéostat de charge et en ne touchant
pas au rhéostat d’excitation Rh.
Si on tenait compte de la réaction d’induit, on aurait une chute de tension supplémentaire 𝜀(𝐼)
La plaque signalétique porte les caractéristiques nominales de la machine correspondant au fonctionnement normal
que l’on peut obtenir avec un service continu.
𝐂𝐮𝐧 . 𝛑. 𝐍𝐧
𝐏𝐮𝐧 =
𝟑𝟎
𝑈𝑒 M 𝑈
Inducteur Induit
• Conditions de démarrage :
– On alimente l’inducteur avant l’induit en réglant 𝑰𝒆 à sa valeur nominale.
– Il faut limiter le courant d’induit 𝑰𝑫 au démarrage (𝑰𝑫 < 𝟐. 𝑰𝒏 en général) en démarrant sous
tension réduite, grâce à un hacheur ou un redresseur commandé ou utilisant une rhéostat de
démarrage.
𝐔 − 𝐑. 𝐈
𝐧=
𝐊. Φ
En conclusion, la souplesse de ces deux réglages indépendants confère à ce moteur une grande
précision.
Si l’excitation s’annule (𝚽 = 𝟎) alors que l’induit est encore alimenté, le moteur s’emballe 𝐧 ∞,et
peut détruire l’induit.
𝐔 − 𝐑. 𝐈
𝐧=
𝐊. Φ
En conséquence :
– Il ne faut jamais couper le circuit d’excitation.
– Pour arrêter le moteur, il faut couper le circuit de l’induit avant l’inducteur.
M 𝑈
𝐄 = 𝐤. 𝐈. 𝛀 𝐂𝐞𝐦 = 𝐤. 𝐈 𝟐
𝑰
𝐄: f.é.m. (V) ; Ω : vitesse de rotation de l’induit (rad/s)
I : courant d’induit (A) ; M 𝑈
𝐂𝐞𝐦 : moment du couple électromagnétique (Nm)
𝐤 : constante du moteur.
• Conditions de démarrage
– Le courant de démarrage doit être limité comme dans l’excitation séparée.
– On ne doit jamais démarrer à vide sous tension nominale car sinon, le moteur s’emballe
(on dépasse la vitesse maximale nmax supportée mécaniquement) et l’induit peut être
détruit.
𝐔 = 𝐂𝐬𝐭𝐞 𝐔 = 𝐂𝐬𝐭𝐞
𝐈𝐞 = 𝐂𝐬𝐭𝐞
Zone saturation
utile
𝐈 𝐈
I0 In In
𝐔 − 𝐑. 𝐈 𝐑. 𝐈 𝐄 𝐔 − 𝐑𝐓. 𝐈 𝐔 − 𝐑𝐓. 𝐈 𝐔 𝐑𝐓
𝛀= = 𝛀𝟎 − 𝛀= = = = −
𝐊𝐞 𝐊𝐞 𝐊𝚽 𝐊𝚽 𝐤. 𝐈 𝐤. 𝐈 𝐤
La courbe montre que la vitesse augmente lorsque I imposée par
la charge diminue. 𝐼 0 alors Ω ∞
La vitesse varie peu avec la charge Le moteur s'emballe à vide
• Réglage de la vitesse
– Il se fait par action sur la tension d’alimentation, comme pour le moteur à excitation séparée.
– Le même courant 𝐼 circulant dans l'inducteur et dans l'induit, le sens de rotation est indépendant
de celui du courant. Pour changer le sens de la rotation, il faudra inverser les connexions entre les
deux circuits d'inducteur et d'induit.
𝐂𝐮 = 𝐊. 𝚽 . 𝐈 − 𝐂𝐩 𝐂𝐮 = 𝐤. 𝐈 𝟐 − 𝐂𝐩
(en absence saturation)
Ω 𝛀
Ω0
𝐤. 𝐔𝟐
𝐂𝐮 = − 𝐂𝐩
𝐊 𝐞 .𝐊 𝐜 (𝐤. 𝛀 + 𝐑 𝐓 )𝟐
𝐂𝐮 = . (𝛀𝟎 − 𝛀)
𝐑
En charge : Lorsque le couple résistant Tr augmente le
𝐔 courant I appelé croît et la fréquence de rotation n décroît.
avec 𝛀𝟎 =
𝐊𝐞
Le moment du couple est maximal au démarrage
Machine à courant continu 44
Différents modes d'excitation de la machine à courant continu
Cun 𝐔𝟐 𝐔𝟏
𝐔𝟐 < 𝐔𝟏 𝐔𝟐 < 𝐔𝟏
𝐈𝐞 = 𝐂𝐬𝐭𝐞
𝐔𝟏
𝐔𝟐
Ω 𝛀
Ω1 Ω0
𝐊 𝐞 .𝐊 𝐜 𝐤. 𝐔𝟐
𝐂𝐮 = . (𝛀𝟎 − 𝛀) 𝐂𝐮 = − 𝐂𝐩
𝐑 (𝐤. 𝛀 + 𝐑 𝐓 )𝟐
𝐔
𝛀𝟎 =
𝐊𝐞 On règle la vitesse
Pour éviter l'alimentation de l'enroulement inducteur par une source auxiliaire, on l'alimente par la tension aux bornes
de l'induit de la génératrice elle-même. La machine est dite autoexcitée.
𝐈
𝐈𝐞 + 𝐈
𝐑𝐡
G 𝐔 𝐂𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞
𝐈𝐞
Dans le premier cas seulement l'auto-excitation peut avoir lieu, en effet le flux
𝐄𝟎
rémanent augmente, la fem 𝑬𝒓 augmente davantage, ce qui provoque un P
Ep •
accroissement de 𝑰𝒆 , jusqu'à atteindre le point de fonctionnement à vide.
𝑬𝟎 = 𝒓 + 𝑹𝒉 . 𝑰𝒆
𝒓 + 𝑹𝒉 . 𝑰𝒆
𝐼𝑒
Iep
Machine à courant continu 48
Différents modes d'excitation de la machine à courant continu
Mode de branchement
On distingue deux modes de branchement :
a. Courte dérivation 𝐑𝒔 𝐈 − 𝐈𝐞
Φ𝑅 : le flux résultant dans la machine, tel que : Φ𝑅 = Φ𝑠ℎ ± Φ𝑠 crée par les ampères-tours : 𝐴𝑇𝑅 .
• On excite l'inducteur seul avec un courant 𝐼𝑒 , les A.T, 𝑁𝑠ℎ . 𝐼𝑒 créent Φ𝑠ℎ , donnant lieu à 𝐸0 .
• On excite l'inducteur 𝑁𝑠 par le courant 𝐼, les A.T, 𝑁𝑠 . 𝐼 créent Φ𝑠 , donnant lieu à la même fém 𝐸0 et à la même
vitesse.
𝑁𝑠 𝐼𝑒
𝐸0 = 𝐾𝑒 . 𝑛. 𝛷𝑠ℎ = 𝐾𝑒 . 𝑛. 𝛷𝑠 d’où Φ𝑠ℎ = Φ𝑠 𝐸0 = 𝑁𝑠ℎ . 𝐼𝑒 = 𝑁𝑠 . 𝐼 =k=
𝑁𝑠ℎ 𝐼
Lorsque le moteur tourne à vide, le courant dans l'inducteur série est faible et son flux est négligeable si on le
compare à celui de l'inducteur shunt. Le moteur agit alors comme un moteur shunt. Il présente donc un avantage
par rapport au moteur à excitation série : il ne s'emballe pas à vide.
Flux additif :
La figure 3a représente la caractéristique mécanique de la vitesse de rotation en
fonction du couple moteur d'un moteur à excitation composée à flux additif. Lorsque
la charge augmente, le flux de l'inducteur série augmente et s'ajoute à celui de
l'inducteur shunt.
Le flux total augmente donc dans le moteur. La vitesse étant inversement
proportionnelle au flux, elle diminue lorsque le flux augmente.
Ce genre de moteur sert à entraîner des charges très élevées pendant une courte durée (étaux limeurs, poinçonneuses, cisailles, etc.).
• Le moteur série supporte bien les surcharges que le moteur shunt. En effet, pour un même
accroissement de couple, l’appel de courant qu’il provoque est moindre que dans un moteur shunt.
• L’emballement du moteur série à vide est un inconvénient sérieux qui en limite son emploi.
• Le moteur série est surtout utilisé en traction électrique ou l’on apprécie sa robustesse(enroulement inducteur gros
fil ne risque pas le rupture) et surtout son autorégulation de puissance qui lui permet de ralentir en cote et de
monter sans échauffement exagéré. On l’emploi également dans les entrainements des appareils pour lesquels le
couple résistant croit rapidement avec la vitesse(ventilateurs, compresseurs pompes centrifuges,
• Le moteur shunt est un autorégulateur de vitesse, il convient dans les entrainements des machines dont la vitesse
doit rester sensiblement constante. On l’emploi également dans les entrainements des appareils de levage ou la
charge peut être supprimée brusquement et ou avec moteur série, il y’a risque d’emballement.