Cours Audit General 2019
Cours Audit General 2019
Cours Audit General 2019
AUDIT GENERAL
1
Année universitaire 2019-2020
Sommaire
Chapitre Introductif:
Les scandales financiers ou l’hypocrisie du contrôle interne
Chapitre 2:
Contrôle Interne
1. Définitions
2. Le référentiel COSO 1 - retour d’expérience et limites du CI
3. Diagnostic du système de contrôle interne par domaine de gestion
4. Sarbanes Oxley Act
5. Contrôle interne et gouvernement d’entreprise
6. Contrôle interne et gestion des risques ou le référentiel COSO 2
7. Contrôle interne et fraude
Chapitre 3:
Audit interne - Normes - Approche méthodologique
Chapitre 4:
Le commissaire aux comptes – STATUT- MISSIONS 2
Objectifs du module
1. Introduction - Règlementation
2. Définitions & Objectifs
3. Principes fondamentaux du CI
4. Les moyens du contrôle interne
5. Les référentiels du CI
6. Stratégie & Technique d’évaluation
7. Étude de cas ENTONWARE
1 Introduction- Réglementation
Introduction- Réglementation:
Introduction:
Plusieurs crises successives ont ébranlé la confiance des
marchés sur la maîtrise et la véracité de l’information financière
publiée :
ENRON
WORLDCOM
Désormais :
Les dirigeants doivent s’engager sur la qualité du contrôle
interne → Risques pénaux et financiers
Champ d’application : Toutes les sociétés dont les titres sont enregistrés
auprès de la SEC, organe fédéral américain de réglementation
financière.
2 sections de la loi traitent des obligations liées au Contrôle Interne :
Section 302 : Certification périodique par les dirigeants de l’efficacité des procédures et
des contrôles sur les informations publiées dans les rapports périodiques
→ Responsable : Le Directeur Général (Président ou non)
Section 404 : Évaluation annuelle des contrôles internes sur l’établissement des états
financiers par les dirigeants et attestation annuelle des auditeurs externes sur ce rapport.
Ainsi, le Directeur Général et le Directeur Financier doivent :
Réitérer leur responsabilité pour l’établissement et le maintien d’une « structure de
contrôle interne et des procédures pour l’établissement des états financiers »,
Évaluer leur efficacité, impliquant une formalisation de cette structure et une
documentation des procédures.
→ Responsable : Le « Management » est responsable du contrôle interne
Introduction- Réglementation
Réglementation - France
En France, la Loi sur la Sécurité Financière (LSF) a été adoptée par le Sénat
en mars 2003 et fait suite au rapport Bouton sur la gouvernance d’entreprise.
Elle a été votée le 1er août 2003.
Champ d’application : Toutes les Sociétés Anonymes,
La LSF s’inscrit dans un cadre qui dépasse largement le contrôle interne.
Trois articles traitent des obligations liées au CI :
Article 117 : Obligation d’information de l’Assemblée Générale par le Président du
Conseil d’Administration ou de Surveillance, dans un rapport joint au rapport annuel,
sur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil
d’administration, ainsi que sur les procédures de CI mises en œuvre.
→ Responsable: Le Président du Conseil d’Administration ou de Surveillance
Article 121 : Obligation pour les sociétés faisant appel public à l’épargne de publier ces
informations.
→ Responsable : Personne morale (société) faisant appel public à l’épargne.
Introduction- Réglementation
Réglementation - France
En juin 2013, publication d’une version révisée de l’Afep-Medef, le code de
gouvernement des sociétés côtées ou sociétés anonymes à partir de juin 2013
Mise en place d’un Haut-Comité qui aura pour mission d’interpréter les dispositions du
code, de proposer les mises à jour, de s’auto-saisir en cas de non-application
Un champ d’application élargit
Contrôle de la rémunération des mandataires sociaux par l’assemblée générale : le
« Say on pay »
Les indemnités de prise de fonction « Golden hello » sont reconnues, mais doivent être
communiquées
Les indemnités de non-concurrence sont plus strictement encadrées et doivent être
reconnues par le Conseil d’administration
Limitation des parachutes dorés : l’indemnité ne peut pas dépasser deux ans de salaire
et doit s’appuyer sur des preuves de compétences appréciées sur au moins deux
exercices.
Cumuls des mandats : un code plus restrictif
Une force accrue conférée à la règle dite du « Comply or explain » : lorsqu’elles
voudront s’écarter de la réglementation, les entreprises devront présenter
rigoureusement les motifs de cet écart et présenter les alternatives choisies.
Introduction- Réglementation
▪ Contrôle périodique de
l’information publiée
Définition:
Les normes de l’IFAC définissent le système de contrôle interne comme étant
l’ensemble des politiques et procédures mises en œuvre par la direction d’une
entreprise en vue d’assurer, dans la mesure du possible, une gestion rigoureuse et
efficace de ses activités.
Bien que ces trois notions soient souvent confondues, il s’agit en réalité de trois étapes de la
gestion des risques en entreprise.
► L’Audit Interne a pour objectif de donner à une organisation une assurance sur le degré de
maîtrise des opérations de contrôle interne Il lui apporte ses conseils pour les améliorer, et
contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en
évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des
risques, de contrôle, et de gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour
renforcer leur efficacité.
Définitions & Objectifs
La méthodologie d'audit interne
Elaborer la cartographie des risques et le plan d'audit Réaliser une mission d'audit Communication/Déploiement
1998
Value
Value
Delivering on Expectations,
Measuring Value
Value
Value
!@#$
Définitions & Objectifs
Objectifs du contrôle interne dans les SI
Le Contrôle Interne (CI) est un dispositif mis en œuvre par la
Direction Générale, le management, ou le personnel d’une
entreprise, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la
réalisation d’objectifs appartenant aux catégories suivantes :
• Le management
• Le conseil d’administration
• Le comité d’audit
Interne • L’encadrement
• Les membres du personnel
• Les auditeurs internes
► De la confiance à la fraude :
► Pour un employé sur cinq « Quel que soit le degré de séniorité il est acceptable de payer des pots de vin
pour gagner ou conserver du business »
Ernst & Young , European Fraud Survey 2011, Recovery Regulation and Integrity, p 2
► « Un acte intentionnel commis par une ou plusieurs personnes parmi les membres
de la direction, les responsables de la gouvernance, les employés ou des tiers,
impliquant le recours à des manœuvres trompeuses dans le but d’obtenir un
avantage indu ou illégal »
Conformité des lois et Notion de conformité : Cet objectif peut concerner aussi bien les objectifs
règles en vigueur opérationnels que de fiabilité des informations.
3 Principes fondamentaux du CI
Bernard
MADOFF
Affaire ENRON
16ème firme
mondiale
Premier courtier
CA EN 2000: CHUTE mondial en énergie
100 MILLIARD $ DE LA VALEUR
BOURSIERE
DE 90 $ A0.60 $
2
5
Audit et Conseil
2002
Une entreprise de télécommunication
américaine.
Le scandale des manipulations comptables
Près de 11 milliards de dollars de revenus totalement
fictifs.
Worldcom
Suite à cette
découverte,
l'action de
Worlcom a
baissé de 90 %
le lundi
premier juillet
INVESTISSEMENT +
Retour apparent
Retour
Investissement Sur investissement
réel sur
investissement
Commissions, frais de
gestion et ... Rémunération
de « frais annexe »
L’hypocrisie du contrôle interne
Enron et les autres , aujourd'hui, sont le symbole de l'échec sur tous
les plans des mesures de contrôle.
Les conseils d'administration ont failli, les auditeurs des comptes ont
failli, les conseillers juridiques ont failli, ...
Se moquer des contrôleurs considérés comme« des centres de coûts
non productifs » est depuis longtemps la règle.
Les auditeurs internes aboient et la caravane passe.
Les organes de tutelle qui ferment les yeux sur cette grande hypocrisie:
La vérité est que l’absence de contrôle et de régulation amènent
automatiquement des comportements qui se généralisent sur le
principe du « pas vu pas pris » et qu’ils finissent par être le
fonctionnement normal du système … jusqu’à ce que la crise amène à
donner en pâture au public quelques boucs émissaires … un public
qui, sous une forme ou une autre, finira par payer la note.
34
Définition
➢Les termes de contrôle, révision, audit sont utilisés généralement
indistinctement pour signifier les opération de vérification des systèmes et
procédures et/ ou comptes annuels d’une entreprise par une personne qui
n’a pas participé à leur élaboration.
36
Définition
37
Principes fondamentaux du contrôle interne
Risk
Audit Interne Management
Direction
Compliance
Générale
Directions
Opérationnelles
Fiabiliser Renforcer la
l‘info financière gouvernance
Enjeux
Optimiser Maîtriser les
les processus risques
39
Le cube COSO
l
Pilotage eÉvaluation des R isques Activités de contrôle
n n t
i é
o e
tiac m r 2 • Élaborer les normes
• Suivre l’ensemble du ré n fCoontrôle 1 évti
o
Activité
p Aa
n
i ctivités de
n
processus, l’adapter le cas F et procédures de
Activité 1
O C éi t
échéant t i c contrôle
v A
Pilotage B cti
2
Pilotage • Appliquer ces normes
Unité B
Information et A nté A et procédures
Information et i
Unité A
Communication étU
i
n
Activités de Contrôle U
41
Limites du contrôle interne
42
Limites du contrôle interne
43
Limites du contrôle interne - lors de son appréciation
liées aux auditeurs
leurs aptitudes à assumer la fonction,
leurs connaissances,
leur formation,
leurs qualités intrinsèques.
liées aux audités
leur comportement,
leurs réactions face aux contrôles qu’ils subissent,
leurs habitudes.
Liées à l’attitude des dirigeants
rattachement hiérarchique de l’audit interne,
élaboration du programme annuel,
prise en compte des recommandations.
44
3. Diagnostic du système de contrôle
interne par domaine de gestion
45
Approche générale
3 Plan d ’action
46
Le diagnostic du système de contrôle interne
* Objectifs
47
Le diagnostic du système de contrôle interne
*Domaines du diagnostic
DOMAINES DU DIAGNOSTIC
STRATEGIE
CONTRÔLE INTERNE
ORGANISATION
GESTION COURANTE
SYSTEME D’INFORMATION
48
Le diagnostic du système de contrôle interne
Domaine1 : Planification stratégique
1
STRATEGIE
1
STRATEGIE
2
ORGANISATION •Adéquation organisation / objectifs /
moyens
3 •Répartition des responsabilités
GESTION COURANTE
•Qualités des structures de contrôle
(contrôle de gestion, audit interne,
inspection, …)
4 •Evolution de l ’organisation et effets
SYSTEME D’INFORMATION
sur l ’amélioration du système de
contrôle interne
50
Le diagnostic du système de contrôle interne
Domaine 3 : Gestion Courante
1
Risque de règlement
Risques opérationnels
STRATEGIE Risque commercial
2 Risque comptable,
...
ORGANISATION
GESTION COURANTE
51
Le diagnostic du système de contrôle interne
Domaine 3 : Gestion Courante
VENTES -
CLIENTS
TRESORERIE ACHATS -
FOURNISSEURS
CYCLES
Immobilisations
STOCKS
PAIE
52
Le diagnostic du système de contrôle interne
Domaine 3 : Gestion Courante VENTES -
CLIENTS
Exemple :
Cycle de ventes : Pratiques de contrôle interne à valider
Exemple (suite …) :
Cycle de ventes : Pratiques de contrôle interne à valider
54
Le diagnostic du système de contrôle interne
Immobilisations
Domaine 3 : Gestion Courante
55
Le diagnostic du système de contrôle interne
Immobilisations
Domaine 3 : Gestion Courante
56
Le diagnostic du système de contrôle interne Immobilisations
Domaine 3 : Gestion Courante
58
Le diagnostic du système de contrôle interne
Immobilisations
Domaine 3 : Gestion Courante
Objectifs
Assurer une meilleure gestion des immobilisations
Offrir à la comptabilité les informations techniques
qui ne relèvent pas de ces compétences
59
Le diagnostic du système de contrôle interne
Immobilisations
Domaine 3 : Gestion Courante
STRATEGIE Lexique
2 informatique
ORGANISATION
3 •Organisation informatique
•Architecture du système
GESTION COURANTE
d ’information
• La sécurité informatique
4 •L ’intégrité, l ’exhaustivité et la
SYSTEME D’INFORMATION fiabilité des traitements
61
Le diagnostic du système de contrôle interne
Domaine 4 : Système d ’Information
64
– SARBANES OXLEY Act « Loi Sarbanes-Oxley »
65
SARBANES OXLEY: quatre principes:
l'exactitude
l'accessibilité de l'information,
66
SARBANES OXLEY:
La plupart des observateurs s'accordent pour
dire que cette loi est celle qui affecte le plus la
gouvernance des entreprises, l'information
financière et l'expertise- comptable depuis les
lois américaines sur les investissements du
début des années 30.
Elle s'applique à toutes les entreprises cotées
sur les bourses US (CA > 75 M $)
67
La loi vise à augmenter la responsabilité
corporative et à mieux protéger les investisseurs
pour rétablir leur confiance dans le Marché
La loi Sarbanes-Oxley compte plus de 50
sections, chacune ayant sa propre date d'entrée
en vigueur.
Sections les plus importantes de la loi: 302, 404
et 409 sont celles qui affectent principalement la
sécurité.
68
SARBANES OXLEY Act
Section 103 - Normes et règles relatives à l'audit, au contrôle de la
qualité, à l'indépendance - L'auditeur (et par conséquent
l'entreprise) doit conserver pendant sept ans tous les documents
relatifs aux audits, y compris les documents électroniques
pendant sept ans
70
SARBANES OXLEY Act
71
SARBANES OXLEY Act
• 72
SARBANES OXLEY Act
• 73
Sur recommandation de la SEC
74
SEC
La Securities and Exchange Commission (SEC) est l'organisme
fédéral américain de réglementation et de contrôle des
marchés financiers. C'est en quelque sorte le « gendarme de
la Bourse » américain, aux fonctions généralement similaires
à celles de l'autorité des marchés financiers des autres États.
Ses pouvoirs et sa composition ont été profondément
remaniés par le Dodd–Frank Wall Street Reform and
Consumer Protection Act de 2010.
La plupart des entreprises ont réagi favorablement aux
mesures annoncées et se sont mises rapidement en
conformité avec les nouvelles règles
76
5. Contrôle interne et Gouvernance
77
Les enjeux actuels des organisations
Faire preuve de gouverner, développer
une culture d’entreprise basée sur
l’éthique
Regagner ou conserver la confiance du public
➢ L’éthique s’appuie donc sur la morale et fait référence à des valeurs telles que la
morale, certes, mais aussi la sagesse, le plaisir, le souverain bien, l’harmonie
intérieure, la connaissance, l’accord avec la nature et avec Dieu.
➢L'éthique établit les critères pour juger si une action est bonne ou mauvaise et
pour juger les motifs et les conséquences d'un acte ».
➢La morale est l’ensemble de nos devoirs- l’ensemble des obligations ou des
interdits que nous nous imposons à nous-mêmes, indépendamment de toute
récompense ou sanction attendue, et même de toute espérance. C’est l’ensemble
de ce qui vaut ou s’impose, pour une conscience donnée, inconditionnellement.
La mondialisation éloigne la DG du
terrain de jeu opérationnel
DG
DG
80
Comment faire face?
la gouverne est ce qui doit servir de
règle de conduite dans une affaire
81
Les acteurs qui interviennent dans la mise en place la
Gouverne d’entreprise:
➢Éthique
➢Contrôle de gestion
➢Conseil d’administration
➢Comité d’audit
➢Direction
➢Mission Vision
➢Communication
➢ Audit interne
Mettre en place la Gouverne d’entreprise
Éthique Contrôle
Conseil
d’administration de gestion
Mission Vision
Direction
Comité d’audit
83
Une définition
85
Des administrateurs de qualité
Honnêtes, intègres
Compétents
Enthousiastes
Manifestant un esprit d’équipe
Esprit ouvert
Goût de trouver des solutions
Rationnels dans la prise de
décision
86
Des administrateurs de qualité
Sens de l’éthique
Capables de communiquer
Transparents, responsables
S’améliorent continuellement
88
Un ou Une PDG qui:
90
Un comité d’audit qui:
91
Le contrôle interne contribue
directement au gouvernement
d’entreprise
Gouvernement
d'Entreprise
Créer/rétablir
le « chaînon manquant"
Activités de
contrôle
92
Contrôle Interne et Gouvernance
93
Contrôle Interne et Gouvernance
94
5. Contrôle interne et Gestion des Risques ou
le référentiel COSO 2
95
Pourquoi mettre en place un management
des risques de l’entreprise ?
Aligner et Construire la
Réduire la variabilité
intégrer les vues confiance des
non maîtrisée des
différentes sur investisseurs
résultats les risques et et des parties
leurgestio prenante
n s
96
Définition de la gestion des risques
Selon le COSO II, le management des risques traite des risques et des
opportunités ayant une incidence sur la création ou la préservation
de la valeur. Il se définit comme suit :
Le management des risques est un processus mis en œuvre par le
conseil d'administration, la direction générale, le management et
l'ensemble des collaborateurs de l'organisation.
Il est pris en compte dans l'élaboration de la stratégie ainsi que dans
toutes les activités de l'organisation. Il est conçu pour identifier les
événements potentiels susceptibles d'affecter l'organisation et pour
gérer les risques dans les limites de son appétence pour le risque*. Il
vise à fournir une assurance raisonnable quant à l'atteinte des objectifs
de l'organisation.
97
* Appétence au risque : niveau de risque souhaité pour atteindre les objectifs de l’entreprise
Définition de la gestion des risques
Activité 2
a o 2
ér nac tivité s d enfC o n trô le 1 ti
Activité 1
A
i é
p
O F Co é vi
Pilotage t itc
Unité B
v
Pilotage
Inform ation et Unité A
B cti A
ComInform ation et
m unication A nté A
i
Com m unication ét U
Activités de Contrôle i
n
Activités de Contrôle U
Évaluation des Risques
Évaluation
Environnem des ent
Risques
de
Contrôleent de
Environnem
Contrôle
99
Définition de la gestion des
risques
Le contrôle interne fait partie intégrante du management des risques.
Le management des risques élargit la notion de contrôle interne tout en
s’appuyant sur celui-ci pour former un concept plus solide, axé
davantage sur le risque.
référentiels de CI et de management des risques (MR)
Les prévoit
pareillement 3 catégories d’objectifs avec un 4ème objectif pour le RMR.
Au sein du référentiel de CI, la catégorie concernant l’information
financière est définie comme la fiabilité des états financiers publiés
Dans le cadre du référentiel de MR, la catégorie concernant le reporting
est plus large puisqu’elle englobe tous les rapports produits par une
Organisation en interne comme en externe. 10
0
Définition de la gestion des
risques
10
2
Qu’est ce que le Risque ?
10
3
Attention: un risque n’est pas un problème
Un risque:
peut se concrétiser ou non
devient un problème lorsque la défaillance se produit effectivement
doit être abordé préventivement, en cherchant les mesures permettant de limiter la menace
qu’il représente.
Un problème:
Est un écart constaté entre une situation réelle et une situation souhaitée (exemple: un
nouveau logiciel est mal utilisé)
Peut ou non avoir été identifié comme un risque avant de se poser (compétences des
utilisateurs)
Est traité après s’être déclaré, en élaborant un plan d’action pour éliminer l’écart gênant
(formation des utilisateurs)
10
4
Variétés, Complexité , Sophistication des
risques
Sophistication Sophistication
Globalisation
des produits des process
10
5
Préoccupation des auditeurs
L’approche systémique
10
7
L’approche systémique
5. Assureurs 10
8
L’approche systémique
Risques opérationnels
•panne des machines
•augmentation des défauts dans les
produits
•destruction d ’une usine par les
Risques du marché de intempéries
Risques liés à la production
consommation •stocks obsolètes
augmentation du prix des
•perte de clients achats
•obsolescence des produits •grèves
•augmentation de la concurrence •démission des meilleurs
•diminution de la collaborateurs
Risques fiscaux
demande Risque •faillite
•augmentation
d ’un fournisseur
de l ’impôt sur le
revenu
Risques financiers
•modification du coût du capital
global •augmentation des taxes sur les
•variation des taux de change ventes
•inflation •augmentation de la
•violation d ’une disposition taxe professionnelle
Risques réglementaires
contractuelle •modification de la législation
•cessation de paiement
sur l ’environnement
•modification de l ’encadrement
Risques légaux des prix
•responsabilité pour les produits •fin de la protection des importations
•restriction des
Source: Les échos « l’art de la gestion des
échanges
risques » commerciaux 85
•poursuites contre les actionnaires
L’approche systémique
90
La Cartographie des risques
SURVENANCE
Fréquent
Occasionnel
Rare
Improbable
GRAVITE
Négligeable Marginal Critique Catastrophique
La Cartographie des risques
Classification des Risques
SURVENANCE
Fréquent RISQUES DE
FREQUENCE RISQUES
Occasionnel
MAJEURS
Rare
RISQUES
RISQUES DE
Improbable MINEURS GRAVITE
GRAVITE
Négligeable Marginal Critique Catastrophique
L’Acceptabilité des risques
Limite d’acceptabilité:Risques Acceptables vs Risques Inacceptables
SURVENANCE
Fréquent RISQUES
Occasionnel INACCEPTABLES
Rare
RISQUES
Improbable ACCEPTABLES
GRAVITE
Négligeable Marginal Critique Catastrophique
Le Traitement des risques
Après avoir été identifiés et évalués, les risques
inacceptables doivent être traités
Prévention: les actions entreprises réduisent la
survenance ( objets aggravants le risque)
on agit sur les causes
Protection: la gravité du dommage est réduite
suite au respect de certaines mesures (sprinklers,
détecteurs de fumée, programme de formation en
faveur des agents securité, Montures d’hygienne).
on agit sur les conséquences
Transfert partiel ou total du risque ( volcan,
phénomenes naturels)
Le Traitement des risques
Éviter Limiter
Actions prévenant l’occurrence des Actions limitant la probabilité
risques d’occurrence ou l’impact
Traitement du risque
résiduel
Actions visant à Les différentes alternatives Décision en
transférer les pertes connaissance de cause
ou la responsabilité de supporter l’impact
sur des tierces parties d’un événement qui
surviendrait
Transférer Accepter
9
5
Le Traitement des risques
Improbable
COUT
GRAVITE
Négligeable Marginal Critique Catastrophique
Le Suivi des risques
Le caractère évolutif des risques sera pris en compte par une
remise en cause régulière des plans de couverture et d’action
Construction de tableaux de bord
Clarification de la mission et définition des objectifs
Identification des variables d’action (liste, calendrier, ressources)
Choix des indicateurs
Mise en place des normes et des clignotants
Grille de travail (objectifs x variables d’action)
Trois zones à respecter: objectif – résultat - écart
La mise en place d’un programme de gestion des risques
L’instauration de tableaux de bord et de systèmes d’alertes
La définition d’un plan de continuité des activités
Bref, le recours au Contrôle Interne et par voie de
conséquence à l’Audit Interne
Les Tableaux de bord de pilotage
Il permet la bonne conduite avec tous les moyens du bord
Compteur de vitesse : Rétroviseur :
Indicateur de Analyses de
performances. performances sur les
& actions terminées.
Jauge d’essence :
Indicateur de S’assurer qu’aucun
ressources. acteur n’a été perdu
tout au long des
Volant : projets.
Outil de pilotage pour
aller vers les objectifs
définis. Donne la possibilité Pare-brise :
au manager de recadrer les équipes Vision sur les objectifs
(métiers / techniques) pour fixés via des indicateurs
les remettre sur le droit chemin. Imprime la de tendances
trajectoire de l’entreprise vers ses objectifs.
Frein : Levier de vitesses :
Accélérateur :
Prévient le risque, élément Maîtrise des activités des
Contrôle du rendement de
Anticipateur s’il est bien Utilisé, métiers. Contrôle la vie de
l’organisation et l’avancement
élément perturbateur dans le cas l’organisation.
du projet.
inverse
Embrayage : Cadence et rythme la vie de
Elément de synchronisation l’organisation.
Intérêt
Pour le service :
• Construction d’un outil de pilotage.
• Vision concrète de l’évolution des résultats, suivi de ces résultats.
• Outil permettant plus de réactivité et de vigilance.
• Détection des points à améliorer.
• Valorisation des bons résultats, outil de communication .
• Comparaisons entre services et organismes.
Pour l’usager :
• Connaissance des évolutions des résultats des services.
• Possibilité de participer à la définition des indicateurs et donc au
niveau de service à rendre.
Présentation du tableau de bord
1
2
6
4 exemples de tableaux de bord :
1
2
7
Exemple de tableau de bord
Approche Bottom-Up
132
La Fraude
133
La Fraude
Types de fraude
134
La Fraude
Le COSO appliqué à la fraude
Composantes du COSO Application à lafraude
135
La Fraude
Quel est donc le lien entre contrôle interne et dispositif anti-fraude?
Pressions personnelles et/ou incitations financières, opportunité,
Sur le terrain, on constate souvent que des défaillances et des dysfonctionnements des
dispositifs de contrôle permettent à certaines fraudes de se produire, voire de s’inscrire sur la
durée.
En conséquence, le contrôle interne permet de réduire le risque de fraude; toutefois, ce n’est
pas nécessairement suffisant, car la réalisation d’une fraude consiste bien souvent à
contourner le dispositif de contrôle interne,
C’est pourquoi, il est nécessaire de mettre en place des dispositifs anti-fraude spécifiques sur
la base d’une analyse de vulnérabilité de l’entreprise. Cette analyse sera conduite de manière
progressive à partir d’une compréhension de l’environnement de contrôle général et d’un
diagnostic des situations à risques.
136
La Fraude
Opportunité
Triangle de fraude
Pression Rationalisation
137
La Fraude
Quelques exemples de facteurs de risque
▪Management dominé par une ▪Menaces sur l’entreprise ▪Relations tendues avec les
seule personne sans contrôle ▪Pressions sur le management auditeurs (par exemple,
▪Absence de supervision du CA (objectifs) restrictions)
ou du Comité Audit ▪Intérêts personnels dans ▪Participation excessive dans les
▪Transactions significatives avec l’entreprise questions sur les choix
des sociétés liées non auditées ▪Difficultés importantes de comptables (personnel hors
▪Transactions complexes l’entreprise, crainte du dépôt de financier)
▪Déficience du contrôle interne bilan ▪Communication sur les valeurs
▪Organisation complexe ou ▪Pression excessive pour éthiques inappropriée ou
instable atteindre les objectifs inexistante
138
La Fraude
Quelques exemples de facteurs de risque
détournements: exemples de facteurs de risque
Opportunité Incitation / Pression Rationalisation / Attitude
▪Manipulation d’argent ▪Problèmes personnels ▪Changement de comportement
▪Stocks faciles à détourner (taille, ▪Évènement affectant la relation
accès) avec l’entreprise (licenciements
▪Actifs facilement convertibles annoncés, réorganisation,
▪Immobilisations faciles à nouvelle politique salariale, etc.)
détourner (taille, pas ▪Dénigrement des contrôles et
d’identification) des procédures
▪Faiblesse de la séparation des ▪Insatisfaction
fonctions non compensée par
d’autres contrôles
▪Faiblesse de la supervision par le
management (sites éloignés, etc.)
▪Pas de rotation des employés
clés
▪Mauvais contrôle des accès
informatiques
110
Une gestion des risques associée à la notion de
malveillance et de fraude interne: retour d’expérience
Quelles sont les bonnes pratiques en matière de dispositifs anti-fraudes?
1
• Impliquer la direction générale
2
• Évaluer les risques
3
• Vérifier l’efficacité des contrôles
4
• Effectuer des tests de détection sur les risques résiduels
5
• Systématiser les investigations en cas de fraude ou soupçon
de fraude
140
Une gestion des risques associée à la notion de
malveillance et de fraude interne: retour d’expérience
Identifier les Identifier les
Cartographie du risque
domaines les plus facteurs
de fraude
exposés aggravants
Développement
Élaboration de Communication
des mesures de
scénarios mise en place
prévention
141
La Fraude
Comment éviter la fraude
Recruter les bonnes personnes. Analysez tous les
éléments du curriculum vitæ d’un candidat, appelez
les employeurs antérieurs
Ne négligez pas vos employés qui semblent être aux
prises avec des problèmes personnels
Impliquer le personnel par des formations de
sensibilisation destinées à mieux comprendre les
contrôles et les procédures, à être réactif aux
signaux d’alerte, être sensibilisé à l’éthique et aux
dispositifs antifraude existants.
142
La Fraude
Comment éviter la fraude
Même si la plupart des cas de vol et de fraude sont décelés
grâce aux dénonciations d’autres employés, il est toujours
utile d’observer les employés :
qui arrivent au travail tôt et partent tard, ou qui travaillent
souvent les fins de semaine, sans que leur tâche ne justifie
de si longues heures;
qui ne prennent pas de vacances;
qui font beaucoup d’appels pendant la journée sans que
leurs fonctions ne l’exigent;
qui font souvent des cachotteries et délèguent rarement
aux autres;
143
La Fraude
Comment éviter la fraude
Est à surveiller tout particulièrement l’employé qui :
144
La Fraude
Comment éviter la fraude
Est à surveiller tout particulièrement l’employé qui :
145
La Fraude
Comment éviter la fraude
les employés qui apprécient leur travail et leur
employeur commettent moins de méfaits.
Lorsqu’on s’efforce de raffermir le moral des employés,
non seulement on maintient leur productivité, mais on
réduit aussi le risque qu’ils tentent de s’approprier ce
qui ne leur appartient pas.
d’élaborer et de maintenir un programme
de sensibilisation à la fraude,
De mettre en place une procédure sur le traitement
des réclamations (structure qualité)
146
Constats de terrain
Quand on emploie des mots comme risques ou contrôle interne, tout le monde est d’accord.
Mais il est plus difficile de passer à la pratique en réunion.
Rares sont aujourd’hui les Conseils d’Administration qui consacrent une partie conséquente de
leur réunion à la question du risque.
La fraude est un sujet qui fâche et qui a tendance à vous faire marginaliser lorsque vous
l’aborder.
Les administrateurs ont besoin de référents académiques.
Certaines entreprises accordent sans avoir forcément conscience à certains de leurs
informaticiens des privilèges exorbitants: le pouvoir d’aller « sous le capot » modifier des
données, à l’insu de tous.
Certains auditeurs internes n’ont pas le courage d’affirmer leurs certitudes.
118
8. Audit interne: Outils et
Approche Méthodologique
148
Université IBN ZOHR
FSJES Ait Melloul
Séminaire sur
l’Audit Interne
Durée: 4 HEURES
Intervenant:
M. Rachid TATOUTI
Séminaire sur l’Audit Interne
Objectifs du séminaire :
Identifier et apprendre à appliquer les normes éthiques et
juridiques correspondant à la pratique de l’audit interne ;
PARTIE I : ENVIRONNEMENT
DE L’AUDIT INTERNE
PARTIE II : OUTILS ET
APPROCHE
METHODOLOGIQUE
153
Définition de l’audit interne
Selon le code de déontologie de institut de l’audit interne ‘’The
IIA’’ (nouvelle définition) :
L'audit interne est une activité indépendante et
objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, lui apporte conseils pour les
ses
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en
évaluant, par une approche systématique et
méthodique, ses processus de management des
risques, de contrôle, et de gouvernement
d'entreprise, et en faisant des propositions pour
renforcer leur efficacité
154
Les pratiques professionnelles obligatoires
• Informer
• Travailler en groupe 18
7
Les pratiques professionnelles obligatoires
158
Les pratiques professionnelles fortement recommandées
160
Les différents types d’audit
• Audit de ‘‘pertinence’’
‘’d’efficacité’’ quand l’audit a pour finalité d’évaluer la pertinence de
l’organisation et l’efficacité du fonctionnement
‘’de management’’ quand l’audit a pour finalité d’évaluer la pertinence des
objectifs et la cohérence des opérations et programme avec les politiques et la
stratégie de l’entreprise
Quand le référentiel est à définir ou à revoir
Le mot clé est alors ‘’évaluer’’
161
Les différents types d’audit
Procédures
Définitions de fonctions
Normes internes Règles de signatures
(éventuellement implicites) Objectifs
:
Stratégie
162
Les différents types d’audit
AUDIT D’EFFICACITE
deux orientations possibles :
163
Les métiers connexes : inspection, audit externe,
organisation, consultanat, contrôle de gestion
AUDIT INTERNE AUDIT EXTERNE
Du Conseil d'Administration
De la Direction Générale, pour les (officiellement de l'Assemblée
Mandat responsables de l'entreprise Générale), pour les tiers qui requièrent
des comptes certifiés..
Méthode Part des Objectifs (efficacité) ou des Part des résultats (Bilan, Compte
procédures (régularité) pour expliquer les d'Exploitation) pour remonter aux
résultats comptes puis aux procédures.
166
AUDIT INTERNE INSPECTION
Contrôle le respect des règles et
leur pertinence, caractère Contrôle le respect des règles sans les
Objectifs suffisant,.. interpréter ni les remettre en cause
Remonte aux causes pour S’en tient aux faits et identifie les actions
élaborer des recommandations nécessaires pour les réparer et les
domaine dont le but est d’éviter la remettre en ordre
réapparition du problème
Nature
privilégie le conseil Privilégie le contrôle
d’interventio
n
Répond aux préoccupations du Investigations approfondies et contrôle
Environnemen management soucieux de très exhaustifs, éventuellement sous sa
t global renforcer sa maîtrise, sur mandat propres initiative
de la Direction Générale
167
AUDIT INTERNE CONTRÔLE DE GESTION
L’audit interne raisonne sur les processus Le contrôle de gestion raisonne sur les résultats
L’audit interne va à la recherche de faits et informe Le contrôle de gestion utilise les informations
produites par les opérationnels
Partant des faits et des pièces, l’approche audit est Le contrôle de gestion va du global vers le plus
détaillée et analytique. Dans un rapport d’audit, le fin en se limitant aux principaux points
diagnostic des faiblesses est précis etdétaillé
Traitement Identification,
Identification, résolution.
de ces risques démonstratio
n, recommandation.
Coûts/bénéfices: coût des
Contrôle Interne, Pratiques mesures/fréquence (probabilité)
Référentiel d'Organisation communément et gravité (importance) des
Adoptées. sinistres.
170
METHODOLOGIE
PRESENTATION GENERALE D’UNE MISSION D’AUDIT
171
L’ORDRE DE MISSION (OM)
LE DIRECTEUR GENERAL,
172
METHODOLGIE DE L’AUDIT INTERNE
PHASE I : PHASE DE FAMILIARISATION
173
Métier et profil d’auditeurs
LE COMPORTEMENT DE L’AUDITEUR
La dimension humaine
Reconnaître les attentes soulevées par la mission
Favoriser la pertinence des constats
Assurer l'objectivité des conclusions
Obtenir l'adhésion des responsables
Faire aboutir les actions correctives
174
Métier et profil d’auditeurs
LES TECHNIQUES DE L’AUDITEUR
Approches globales
▪ Analyse Economique et Financière
▪ Volume et Types de Transactions
▪ Diagrammes de Circulation (flow charts)
NB/ FC: meilleur moyen d'illustrer la compréhension des systèmes d'information. Son
175
usage permet en outre d'améliorer l'efficacité et l'homogénéité du groupe d'audit et de
permettre une meilleur communication entre les différents auditeurs.
Métier et profil d’auditeurs
ANALYSE ET SYNTHESE
L'auditeur interne doit avoir cette double qualité: son travail est à la
fois analyse et synthèse (désosser), qui se traduira par la capacité à :
176
Métier et profil d’auditeurs
Définition du contenu/contexte/sujet
Choix du/des interviewé(s), rôle des participants
AVANT Désignation de l'auditeur organisateur
Organisation: date, lieu, durée
Préparation: informations, guides
AU Se présenter
DEBUT Rappeler objectifs, thèmes, documents
P demandés Organiser le temps
E TACHES
Veiller à l’atteinte des objectifs
N Noter les réponses
D Suivre une seule idée à la fois et noter des amorces (l’apate)pour
A AU
le retour Laisser l’interviewé s’exprime (sauf excès)
N LONG Ecouter, orienter, ne pas porter de jugements
T Enchaînement concret des opérations
Recouper (utilisation de questions croisées)
179
Métier et profil d’auditeurs
SAVOIR ECOUTER
181
Le plan d’approche clôt la phase de reconnaissance
Il synthétise les connaissances et réflexions des auditeurs qui l’ont effectuée pour
l’ensemble des auditeurs qui seront affectés à la mission, et permet de lancerl’analyse
des risques.
La demande
• Origine et préoccupations/objectifs du demandeur
• Préoccupations des principaux responsables
Le domaine
• Description classique : données chiffrés et évolution
• Description audit : « objets auditables (domaines, objectifs, risques, POCA
(pratique orgnisat communément admise)
• Exclusions éventuelles
Le reste de la phase d’étude
• Démarche de travail : qui rencontrer (et que lui demander), que lire
(documents à obtenir), quand le faire
• Dates décidées pour l’établissement de TFfA, Rd’O et du PdeV
• Équipe affectée à la mission
182
PRESENTATION DU PLAN D’APPROCHE
1 – THEMES OU DOMAINES D’ANALYSE
Découpage de l’activité s’appuyant sur ses objectifs généraux mis
en cause par la demande de la mission :
2 – POINTS DE CONTROLE
FORCES faiblesses
S’exprime /
(*) Cf. «la conduite d’une mission d’audit interne» d’olivier lemant
185
OUTILS ET DOCUMENTS DE TRAVAIL
186
LE RAPPORT D’ORIENTATION (Rd’O)
187
LE PROGRAMME DE VERIFICATION (PdeV)
Objectif :
Tâche à effectuer Entités Documents Référence
(Quoi ?/Comment ?) (Où ?) à consulter FRAP
et/ou PdeT
188
LE BUDGET, ALLOCATION, PLANNING, SUIVI (BAPS)
Le BAPS organise la mission dans le temps (durée, dates) et
l’espace (sites, auditeurs), de la fin de la phase étude à la
diffusion du rapport, il est reflété par l’état d’avancement de
la mission régulièrement mis à jour
OUTILS ET DOCUMENTS DE TRAVAIL
Mission : ………………………..……………………
Semaine du Semaine du Semaine du ….. Semaine du ………
Opérations
L M M J V L M M J V L M M J V L M M J V
Signature de l'ordre de
mission
I - Etude et familiarisation
▪ Réunion d'ouverture
▪ Compte rendu de la
réunion d'ouverture
▪ QCI
▪ Rapport d'orientation
▪ P de V
II - Vérification
▪ FRAP
III - Conclusion
▪ Projet de rapport
▪ Réunion de validation
▪ Rapport définitif
189
METHODOLGIE DE L’AUDIT INTERNE
PHASE II : PHASE DE VERIFICATION
190
LA FEUILLE DE COUVERTURE (FdeC)
Mission : ………………………..……………………
MODALITE CONCLUSION ET
BUT D’EXECUTION
COMMENTAIRE
192
LA FEUILLE DE REVELATION ET D’ANLYSE DES PROBLEMES (FRAP)
La FRAP est le papier de travail synthétique par lequel
l’auditeur présente et documente chaque
dysfonctionnement. Elle facilite la communication avec
l’audité concerné.
OUTILS ET DOCUMENTS DE TRAVAIL
Problème
Faits
Causes
Conséquences
Recommandations
193
LA FEUILLE DE REVELATION ET D’ANLYSE DES PROBLEMES (FRAP)
FRAP n°
Problème: résumer en un PROBLEME 4 provoquer une réaction doit énoncer le mal à supprimer
Faits: commencer par LES FAITS 1 fournir les preuves un jugement sans preuve vaut rejet
Causes: remonter aux CAUSES 2 donner des explications des explications proches des faits
Conséquences: pour en
déduire les CONSEQUENCES 3 faire percevoir la gravité quantifier ou qualifier
Date:
161
METHODOLGIE DE L’AUDIT INTERNE
PHASE III : PHASE DE CONCLUSION
195
L’OSSATURE DU RAPPORT (OR)
196
LE RAPPORT D’AUDIT (RAP)
197
La phase de conclusion: projet de
rapport
Origine, circonstances
et objectifs
Période, principaux chiffres
et caractéristiques
198
La phase de conclusion: la réunion de
validation
But :
L’essentiel
Formulaire de
recommandations
et réponses
200
La conclusion d’une mission d’Audit
Interne
Un plan d’actions élaboré par les audités.
Décidé par eux avec leur hiérarchie.
Communiqué à l’audit interne pour vérification et réaction éventuelle.
N° et descriptif de la Responsable de Date Recommanda Date Recommanda Avis de la direction de Recomma Date mise en
recommandation la mise en réponse tion acceptée mise en tion refusée l’audit sur les actions ndation place réalisée
œuvre audités place proposées en place
prévue OUI/NON
204
La charte d’audit interne
• La charte d'audit interne est un document officiel
qui précise la mission, les pouvoirs et les
responsabilités de cette activité. La charte définit
la position de l'audit interne dans l'organisation;
autorise l'accès aux documents, aux personnes et
aux biens, nécessaires à la réalisation des
missions; définit le champ des activités d'audit
interne. L’approbation finale de la charte d’audit
interne relève de la responsabilité du Conseil.
205
La charte de l’audit interne
La charte d’audit
1.Objectif
2.Champ d’action et position
3.Indépendance et objectivité
4.Modalités de fonctionnement
5.Méthodologie
6.Normes
7.Missions spécifiques
Ma finalité :
Ma mission :
La charte de
Aider mon •Apporter une valeur ajoutée l’auditeur interne.
client •Améliorer le fonctionnement
de l’organisation
•L’aider à atteindre Ma volonté :
ses objectifs
Mon client Aider les
: La responsables
direction Mon obsession audités
: Ecouter.
Donner
confiance
Mes qualités :
Mon comportement Transparence.
: Ecouter. Honnêteté.
Comprendre Mes outils : Bienveillance. Intégrité.
La relation. Pédagogie. Expression
Le questionnement.
factuelle.
L’écoute active
Ouverture d’esprit.
Sérénité. 207
PARTIE IV
208
Les critères d’efficacité qualitatifs
❖Respect du programme
❖ Pas d’incidents dans un délai rapproché (#1 an) dans
le périmètre d’une entité auditée pour des défauts
de procédure et ou de contrôle interne qui auraient
dû être détectés
❖ Demande de participation de l’audit à divers travaux
❖ Facilité de recrutement interne
❖ « OPA » sur les auditeurs par les entités auditées
209
Les critères d’efficacité qualitatifs
Pour le Président
❖ Rapport rapidement
❖ délivré clair, rapidement exploitable (facilité de
Rapport
lecture, clarté des constats et recommandations)
❖ Respect du programme
❖ Pas d’incidents dans un délai rapproché (#1 an) dans
le périmètre d’une entité auditée pour des défauts
de procédure et ou de contrôle interne qui auraient
dû être détectées
❖ Pas de conflits inutiles avec les audités
❖ Suivi clair de la mise en œuvre des recommandations
210
Les critères d’efficacité qualitatifs
211
Les critères d’efficacité qualitatifs
212
Les critères d’efficacité qualitatifs
213
Les critères d’efficacité quantitatifs
Tableaux de bord
❖ Respect du programme
- Nombre de missions prévues -
- Nombre de missions réalisées
et commencées
214
Les critères d’efficacité quantitatifs
Tableaux de bord
❖ Productivité
Nombre de jours total / nombre de jours sur le terrain
Nombre de jours passés pour des missions non
programmées (thème des missions concernées)
Délai d’édition du rapport / fin de mission sur place
Nombre d’auditeurs
Masse salariale
Frais généraux
215
Les indices contestables
216
Autres pistes
En interne
❖Les enquêtes de satisfaction
En externe
❖Le benchmark
❖GAIN
❖L’évaluation par les pairs
❖L’évaluation par les consultants externes
217
Les moyens de l’efficacité
218
Conclusion…
✓ Il est clair que les vieux modèles de gestion des risques ne
fournissent plus l’information suffisante pour analyser, évaluer, et se
préparer à l’avenir. Nous faisons face à des séries de risques- anciens
ou nouveaux – d’une proportion et d’une complexité sans précédent
…
219
Conclusion…
• Avoir un objectif précis
• Informer
• Travailler en groupe 18
7
Conclusion: défis et barrières de l’Audit Interne
• Pourquoi ?
– Pour répondre à l’exigence du législateur et/ou du
financeur
– Pour communiquer de façon concertée avec la
direction de l’association
MERCI DE VOTRE ATTENTION
230