Exposé Mesha
Exposé Mesha
Exposé Mesha
PRIMAIRE, SECONDAIRE ET DE
B.P. 1288 – TEL. 22 21 57 07
L4ARTISANAT
E-mail : colpro_ tokoin@yahoo.fr
Site web : www.colpro-tokoin-edu.org
DJATOUATE Joanis
DOUFFAN Prévael
Les pages de cet ouvrage exposent la dimension de l’homme en temps de guerre, ou toutes les
barbaries et les animosités deviennent ordinaires et la vie de l’homme détruite, avec des
dégâts difficilement évaluables. (Présenté par DJATOUATE)
RESUME
Aurélie avait perdu ses beaux-parents, les enfants leurs grands-parents et Jean-Bosco ses
parents. La famille KIROBO perdit aussi Kamy, la benjamine. Aurélie, Steve et Syndie sans
Kamy réussirent à atteindre le pays voisin. Exploit que le père réussira aussi de son côté après
s’être extirper des griffes de ses maîtres mais y a perdu son intégrité physique, une jambe
amputée ; Syndie qui perdit sa virginité ; Steve qui souffrait d’une défaillance psychologique
ainsi que sa mère Aurélie.
Aurélie après le réveil de sa fille à l’hôpital vint rester auprès d’elle tandis que Monsieur
Tindjo et son fils profitèrent de ce temps pour échanger avec l’ex capitaine Kirobo. En ce
temps de convivialité et de jugements ils parlaient avec émotion, lorsque l’on frappe à la
porte. C’était l’adjudante Ohara qui entra, elle arrivait à tout positiver en banalisant tout le
martyr subi tout au long de cette route amère. A l’hôpital, l’ex officier Kirobo annonça à
Ohara qu’il avait retrouvé sa famille, cette nouvelles réjouit tellement Ohara qu’elle embrassa
fraternellement son ex chef. Après une vingtaine de minute, Monsieur Kirobo arriva devant la
porte ou s’était installée sa fille. Après le traumatisme qu’a vécu Syndie, elle semblait épuisée
et ne pouvait pas se lever. Elle adressa alors un léger sourire auquel son père lui appliqua un
profond baiser sur le front. Alors que l’ombre de la nuit continuait par assiéger la République
de Narra, les combats étaient devenus durs et féroces du côté de la République de Tropiques.
Le gouvernement de la République de Narra avait fait prendre toutes les dispositions pour
éviter aux réfugiés de vivre le traumatisme qu’ils avaient vécu dans leur propre pays. Pendant
ce temps, deux jeunes juristes furent envoyés par le secrétariat permanent de la commission
nationale pour les réfugiés chez Jean-Bosco. Les juristes étaient venus lui remettre la
notification de décision reconnaissant son statut de réfugié car en raison de son profil armé,
l’examen de son dossier de demande d’asile exigeait une évaluation d’exclusion. Une semaine
après, Monsieur Kirobo fut libéré de l’hôpital et regagna une modeste maison qui avait été
louée par lui et sa famille. Un matin alors qu’il faisait ses exercices de rééducation, Jean-
Bosco reçut un appel anonyme, alors qu’il demandait le nom de son correspondant, ce dernier
raccrocha et cette scène se répéta plusieurs fois dans la semaine. Il finit alors par en parler à
Ohara, celle-ci déclara avoir aussi régulièrement ces appels de ce genre. Sans plus attendre ils
décidèrent d’en parler au chargé de protection du Haut-Commissariat, le lendemain matin, un
pick up chargé d’assurer leur déplacement se pointa à leur domicile. Monsieur et madame
Kirobo et leurs enfants montèrent dans le véhicule avec leurs effets. A une quarantaine de
minutes, le véhicule s’immobilisa à l’entrée d’un camp des réfugiés. D’une somptueuse villa,
la famille Kirobo devait désormais loger sous une tente en bâches avec deux nattes pour Jean-
Bosco lui-même, sa femme et ses enfants. Des toilettes internes dans leur maison privée en
République des Tropiques, ils devaient à présent tenir des sceaux d’eau, faire la queue, s’en
approvisionner et se rendre dans les toilettes communes. De leur ration alimentaire basée sur
un menu bien conçu, ils devaient s’adapter au riz, aliment fondamental distribué par le
programme Alimentaire Mondial. Progressivement, Monsieur Kirobo et sa famille
s’intégraient dans la communauté. Du poste de commandant adjoint de la garde approché du
président de la République des Tropiques, il devint président des personnes à soins
spécifiques et conseillers du comité des vigiles. Quant à sa femme, elle quitta le poste
d’assistante sociale et devient responsable du comité d’hygiène dans le camp.
Alors qu’ils s’exerçaient à ces métiers, l’équipe du Haut-Commissariat des Nations Unies
revint au camp pour remettre une enveloppe à l’ex officier. Dans ce pli qui lui fit tendu, il en
ressorti une lettre à travers laquelle l’Etat Canadien venait de marquer son accord pour sa
réinstallation sur son sol avec toute sa famille. L’homme demeura dans l’ineffable, car lorsque
l’on a à dire n’est pas plus grand que le silence, il convient de se taire. Jean-Bosco tendit la
lettre à sa femme qui la reçut pressée de découvrir ce que cachait le sourire de son homme.
Les formalités d’immigration furent lancées par les agents de l’Organisation Internationale
pour les Migrations qui s’attelèrent à finaliser leur dossier.
Jean-Bosco et sa famille élégamment habillés, tenaient leurs manteaux dans les mains.
Aurélie et ses enfants trimbalaient les bagages à la main, avançant au rythme lent de Monsieur
Kirobo vers la salle d’embarquement. Lorsque l’on annonça l’embarquement par la porte 4,
une hôtesse vint conduire l’homme en raison de son handicap, à bord d’un véhicule spécial et
lui permit de rejoindre sa famille dans l’airbus. Il sonnait 23h30 lorsque le pilote rappela aux
passagers le port des ceintures car ils allaient décoller dans les minutes qui allaient suivre.
Après un long parcours sur la piste, l’appareil se lança dans une folle course avant de prendre
le vol vers les cieux. Jean-Bosco venait de comprendre réellement que la vie en elle-même
consiste à se faire, à se voir défait et à avoir le courage de se refaire… (Présenté par Mesha
BUCKNER)
Q1 : Comparer le confort des Kirobo d’avant la guerre aux conditions de vie dans le confort
de réfugier. (Présenté par DJATOUATE)
R1 : En comparant, on remarque que d’une somptueuse villa, ils devaient désormais loger
sous une tente en bâches avec deux nattes pour Monsieur Kirobo, sa femme et ses enfants.
Des toilettes internes dans leur maison en République des Tropiques, ils devaient à présent
tenir des sceaux d’eau, faire la queue, s’en approvisionner et se rendre dans les toilettes
publiques et en ce qui concerne leur ration alimentaire basée sur un menu bien conçu, ils se
sont s’adapter à leur environnement nouveau. (Présenté par DAGBA Bénédicta)
Q2 : Comparer les métiers de Kirobo d’avant la guerre à leur activité d’après la guerre.
(Présenté par DJATOUATE)
Q3 : Dresser le bilan des pertes en vies humaines dans l’entourage des personnes de l’œuvre.
(Présenté par DJATOUATE)
R3 : En dressant le bilan des pertes en vies humaines dans l’entourage des personnages dans
l’œuvre, on a :
- Sur la route vers la République de Narra : le kidnapping de Kamy (la benjamine) (Présenté
par DAGBA Bénédicta)
Q4 : Dresser le bilan des dégâts sur l’intégrité physique des personnages de l’œuvre causé par
le conflit. (Présenté par DJATOUATE)
R4 : Dans le dressage du bilan des dégâts causé par le conflit sur l’intégrité physique des
personnages de l’œuvre, on remarque que l’ex officié a eu un handicap ( c’est-à-dire
l’amputation d’un de ses pieds) , et quant à Madame Kirobo, Syndie et Steve ils n’ont pas eu
de dégâts sur leur intégrité physique mais Steve et Aurélie ont souffert d’une défaillance
psychologique et Syndie un traumatisme à cause de la perte de sa virginité. (Présenté par
Mesha BUCKNER)
Q5 : Penses-tu que les enfants et les petits enfants des Kirobo, qui vont grandir en exil
peuvent-ils contribuer au développement de leur pays ? (Présenté par DJATOUATE)
R5 : En imaginant, de notre point de vue, les enfants et les petits enfants de Kirobo qui
grandiront en exil pourront contribuer au développement de leur pays d’origine car la pensée
de Jean-Bosco KIROBO était que la vie en elle-même consiste à se faire, à se voir défait et à
avoir le courage de se refaire constitue une motivation pour eux, et la volonté à vouloir rebâtir
un pays prospère et à le mettre en valeur. (Présenté per DOUFFAN Prévael)
Ainsi se résume notre exposé sur le livre « Sur les routes sanglantes de l’exil » de la page 92 à
la page 109 de Moise O. INANDJO, tout en rappelant les questions si dessus posées par
monsieur que nous avons répondu.