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Thème
Etude prévisionnelle de la volatilité des prix du pétrole par les modèles
ARCH et GARCH
Présenté par
HAMDANI Souad
Composition du jury :
Dr. Bachir BEKKAR MC. A Président Université de Mostaganem
Rapporteur
Dr.Ahmed AMEUR AMEUR Professeur Université de Mostaganem
Examinateur Université d’ORAN
Dr. Belkhir MAAMAR Professeur
Examinateur Université de Mostaganem
Dr. Fatima ZEROUAT MC. A
Membre invité
Université de Mostaganem
Dr. Zineddine GUEDEL MC. B
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Résumé
Les événements récents et la forte volatilité observée sans les marchés
pétroliers nécessite une étude analytique et prévisionnelle approfondie
dans le bute de trouver un modèle économétrique fiable pour prévenir
cette volatilité, ce travail procède à l’investigation empirique du
marché pétrolier de l’O.P.E.P. la modélisation de l’évolution du prix
spot au cours du temps dans le bute d’extraire une mesure de la
volatilité est effectué à l’aide du modèle ARCH (R.F. Engle, 1982)
puis GARCH (T.Bollerselv, 1986).
Mots clés
Volatilité, prix spot, modèles :ARCH, GARCH, Autoregressif, Séries
financiers.
Abstract
the recent events and the high volatility observed in the oil market
requires an in-depth analytical and forcasting study in the face of
finding a reliable econometric model to prevent this volatility, this
paper proceeds to empirical investigation of oil market in OPEP
countries ARCH (R.F.Engel, 1982) and GARCH (T.Bollerselv, 1986)
models have been applied in modeling evolution of spot price over
time with an aim to exact a volatility measurement.
Key words
Volatility, spot price, ARCH model, GARCH model, Autoregressif
model, financial series.
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Remerciements
Je tiens en deuxième lieu à remercier les membres du jury pour avoir accepté
d’évaluer ce travail de recherche et de participer à la soutenance. Je tiens encore à dire
combien j’apprécie tous ce qui m’a soutenu durant la préparation de ce mémoire, plus
particulièrement, ma famille et mes amis.
Mes remercîments vont aussi à tous ceux qui ont collaboré à l’accomplissement
de ce travail de prés ou de loin.
Par ailleurs, aussi attentive que soit la préparation d’un manuscrit d’un
mémoire, erreurs et incohérence peuvent subsister. Je m’excuse d’avance auprès des
lecteurs et tout mes remercions de bien vouloir me les communiquer.
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Dédicace
Je dédie ce travail à mon marie, mes chers parents, mon frère et mes
Je dédie aussi le travail à mes beaux parents, mes beaux frères et mes
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Sommaire
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Introduction générale......................................................................................................... 4
CHAPITRE III : La prévision de la volatilité des prix du pétrole par les modèles
ARCH et (G)ARCH ......................................................................................................... 81
Introduction ....................................................................................................................... 81
3.1. Modélisation de la volatilité du prix du pétrole par les modèles ARCH et (G)ARCH
……………………………………………………………………………………..82
3.2. Modélisation de la série des prix Spot du pétrole ............................................................95
3.3. La Prévision sur les prix de brut par ARCH ...................................................................111
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Introduction générale
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Introduction générale
Bien entendu, le prix du pétrole est toujours influencé par des facteurs politiques.
De plus, le marché pétrolier s’est beaucoup transformé depuis les années quatre-vingts
avec l'émergence de marchés "future" pour le pétrole. L'abandon d'un système de prix
administrés au profit d'un système de marchés a certes aidé à déterminer le prix réel du
pétrole. Mais il a aussi contribué à sa volatilité. Cette volatilité des prix de cette matière
provoque l’apparition des crises appelé « crises pétrolières » et qui y ont des effets plus au
moins grave sur les économies des pays importatrices et exportatrices du pétrole donc sur
l’économie mondiale.
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La problématique du travail
Faut-il toujours craindre la volatilité des prix du pétrole qui entrainent plusieurs crises
pétrolières?
Peut-on minimiser les effets négatifs de la volatilité des prix du pétrole sur l’économie
par l’intégration d’un modèle de prévision dans le système d’étude et d’analyse du secteur
d’énergie?
Est-que les méthodes de prévision à cours terme sont utiles pour prévenir la volatilité des
prix du pétrole ?
Est-que un modèle de type ARCH peut offrir des réponses sur le comportement de la
volatilité des prix du pétrole et plus précisément en terme de prévision ?
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C’est à ces questions que la présente étude, qui s’inscrit dans la logique des travaux
réalisés jusque là sur la prévision de la volatilité des prix du pétrole et les techniques
d’analyse et d’étude des séries financières tente de répondre.
Hypothèses
Objectif
La méthodologie
L'étude de ce thème semble être importante du fait qu'elle se distingue des autres.
En outre, elle peut nous apporter des éclairages sur l'impact de la forte nervosité au sien
du marché pétrolier sur le prix du pétrole. Pour bien mener cette étude, et pour pouvoir
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répondre à notre problématique, nous avons mené d’abord une étude théorique suivie
ensuite d’une étude analytique qui à nécessité :
Structuration du travail
Ensuite, une application empirique sur le marché pétrolier sera présentée dans le
troisième chapitre intitulé : « La prévision de la volatilité des prix du pétrole par les
modèles ARCH et (G)ARCH » afin, de modéliser l’évolution du prix spot du pétrole.
Au cours du temps et cela, dans le but d’extraire une mesure de volatilité à l’aide des
modèles ARCH et GARCH, le chapitre scinde en trois sections.
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CHAPITRE I
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Introduction
Il a évolué d’un marché de commerce vers un marché financier où les horizons des
échanges s’étendent au-delà de dix ans. Cette évolution s’est accompagnée par
l’apparition de nouveaux intervenants sur le marché pétrolier. Cette financiarisation du
marché du pétrole brut a entrainé des fluctuations (volatilités) accrues du prix du pétrole.
En effet, l’élargissement de ce marché à d’autre intervenant s’est accompagné par
l’introduction des instruments dérivés qui ont bouleversé les modalités de fixation des prix
du baril entrainant ainsi son instabilité. Si la fonction économique centrale des marchés
dérivés est la gestion des risques du prix, ils rendent aussi possible la spéculation et
l’arbitrage considérés comme facteurs de déstabilisation de ces prix.
1
AMIC Etienne, DARMOIS Gilles et FAVENNEC J-P., « L’énergie, a quel prix ? Les marchés de l’énergie »
Ed.Technip, Paris, 2006, P.31.
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Dans ce chapitre nous essayons de faire une projection sur la définition du marché
pétrolier, ses différents types ainsi que leurs fonctionnements d’un côté, et les modalités
de détermination des prix du pétrole d’un autre côté en passant par l’instabilité et la forte
volatilité du prix du pétrole et l’historique des différents crises pétrolières qui ont touché
le marché du pétrole.
2
Le pétrole brut est le produit le plus important et le plus activement transigé partout dans le mande, comme il y a de
nombreuses variétés et qualités de pétrole brut.
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1.1.1. Le marché physique
Une grande partie du commerce du pétrole concerne des contrats à long terme
entre vendeurs et acheteurs sous forme de transactions à terme. Néanmoins, il arrive
souvent que les négociants veulent aussi acheter ou vendre du pétrole à court terme à
cause de la demande qui évolue différemment que prévu, ou a cause des fluctuations de
prix du pétrole. Comme la marchandise part alors sur place (en anglais «on the spot3»)
pour une autre destination, les transactions se déroulent en général environ en deux
semaines. On désigne ce type de commerce par marché spot ou, aussi, marché libre ou au
comptant. Aussi, on peut distinguer un deuxième type de marché pétrolier ou se déroule la
plus part des transactions, c’est le marché à terme ou marché des contrats à terme, appelé
aussi forward4. C’est un marché où les règlements se font à une échéance ultérieur, et
prévue à l’avance de celle où les transactions sont conclues.
Au début des années 80, le marché spot est devenu un marché de référence du
pétrole brut. Un ensemble d’éléments étaient en fait à l’origine de l’essor du marché spot
entant que marché de référence, parmi lesquels, on citera notamment :
3
Spot est un mot anglais désigne les transactions « au comptant »où indique une date de valeur, qui est la date
du jour.
4
Forward : contrat à terme, considéré comme un produit dérivé.
5
Marché physique au comptant est appelé marché « Spot » (à court terme).
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La substitution à l’offre de l’OPEP et l’accroissement de l’offre dite Non-OPEP ou
Hors-OPEP (l’ensemble des pays producteurs du pétrole qui ne sont pas membre
de l’OPEP) ;
La contraction de la demande due à la récession et à la rationalisation des usages
du pétrole suite aux effets du second choc pétrolier 1979 – 1980.
Une telle situation dans laquelle le marché est excédentaire (offre supérieure à la
demande) provoque une baisse du prix spot du pétrole et des produits pétroliers ce qui
incite les acheteurs à recourir au marché physique au comptant pour satisfaire leurs
besoins accroissant, ainsi le volume des transactions effectuées sur ce type de marché
pétrolier et diminuant celles effectuées dans le cadre des contrats à long terme.
Dans le cas d’un marché déficitaire (offre inférieur à la demande), le prix spot
connaitra une hausse par rapport au prix fixé par les contrats à long terme 6 , et les
producteurs vendeurs du pétrole et des produits pétroliers préfèreront l’intervention et la
vente sur le marché spot en passant des transactions au jour plutôt que des contrats de
longue durée.
6
Ces caractéristiques du prix spot ont été perçues lors de l’essai de modélisation VAR du marché du pétrole (cf.
Labys W., Murcia V., Terraza M., 1992).
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e- Le marché des Etats Unies traite les bruts américains et quelques bruts Latino-
américains ;
f- Le marché de la Mer du Nord traite les bruts de Norvège et du Royaume-Unis ;
g- Le marché de l’Afrique de l’Ouest traite des bruts du Nigéria et d’Angola.
Source : Un dossier réalisé par la direction des matières premières et des hydrocarbures DIMAH
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physiques se font pour des dates de changement non connues au moment de la transaction.
En effet, le marché physique à livraison différée est un marché de « gré à gré » dont
l’acheteur et le vendeur décrivent dans un contrat « ferme » sur mesure toutes les
conditions de leur transaction qui doivent être respectées par les deux parties du contrat.
Le marché physique à livraison différée est utilisé par les vendeurs pour garantir
l’écoulement de leur production future, et par les acquéreurs pour sécuriser leur
approvisionnement, tout en bénéficiant de l’avantage de négocier et de fixer le prix au
moment de la signature du contrat forward. Toute fois, ce type de transactions a
prédominé uniquement jusqu’aux années soixante-dix pour céder la place au
développement du marché physique au comptant et des marchés de couverture à terme.
Son principal inconvénient a été le manque de souplesse ou de flexibilité, en effet, dans ce
type de contrat, l’une des deux parties (acheteur et vendeur) ne peut se retirer qu’à
condition de trouver un tiers de substituant homogènes qu’ils ne peuvent donc pas
revendues aisément à un tiers.
Ce marché prend sa définition sur la base de son système de transaction, sur lequel
s’échangent des baril-titres (en anglais; paper barrel). Ce type de système est apparu au
milieu des années 1980. Il s’agit de contrats à terme négociés sur les bourses de matières
premières en particulier à New York (le NYMEX « New York Mercantile Exchange »), à
Londres (l’IPE « International Petroleum Exchange ») et à Singapour (le SIMEX
« Singapor International Monetary Exchange »).
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Le marché à terme est assimilé souvent au marché financier dans le sens où il traite
toutes les transactions financières qui servent, dans la majeure partie des cas, à se couvrir
contre des fluctuations du prix du pétrole. Cela étant, on peut se demander si ces marchés
à termes jouent bien leurs rôles de couverture contre l’incertitude des prix futurs du
pétrole, devant la montée de l’utilisation des outils de couverture sous formes
spéculatives.
Le prix du pétrole est fixé sur le marché mondial. Le pétrole fait l’objet d’un
commerce intense partout dans le monde et il peut être facilement expédié d’un marché à
un autre. Par conséquent, le marché du pétrole s’étend à toute la planète et l’équilibre
entre l’offre et la demande détermine le prix du brut partout dans le monde.
Les prix du pétrole brut sont très complexes, car il n’existe pas un seul type de
pétrole brut mais une multitude, avec différentes caractéristiques. Sept marchés physiques
(au comptant) déterminent chacun les prix de plusieurs bruts. Aujourd’hui, on assiste au
développement des marchés financiers qui servent à la fixation des prix du pétrole et les
rendent très volatiles.
Dans le graphe ci-dessus on présente les différents facteurs qui servent à la fixation
des prix du pétrole.
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Figure N° 02 Les facteurs qui servent la fixation des prix du pétrole.
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groupés et ont créé, en 1960, l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
L’OPEP compte aujourd’hui onze pays membres: les cinq Etats fondateurs Iran, Irak,
Koweït, Arabie saoudite et Venezuela, ainsi que six autres, Algérie, Libye, Nigeria,
Indonésie, Qatar et Emirats arabes unis.
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Dès lors que, de toute évidence, des prix élevés du pétrole affaiblissent l’économie
mondiale, et diminuent du même coup la demande de pétrole et la capacité de concurrence
à long terme de cette source d’énergie, tous les producteurs de pétrole membres de
l’OPEP ou pas ont intérêt à des prix stables, mais pas excessivement élevés.
La flambée des prix du pétrole au tournant du siècle relève d’une multitude de facteurs.
Les prix reflètent moins la situation actuelle de l’approvisionnement que l’attente des
opérateurs du marché. La forte croissance économique dans le Sud-Est asiatique, la
crainte d’actes terroristes et l’utilisation intense des capacités de production et de
traitement peuvent influer sur l’approvisionnement futur en pétrole et maintenir des prix
élevés. Mais ces derniers, à leur tour, créent un attrait pour de nouveaux investissements,
ce qui élargit l’offre.
Les perturbations sur les marchés financiers peuvent porter plusieurs noms selon
les phénomènes qui manifestent sur la place. La crise de subprimes ou « subprime
mortgage crisis » est une crise qui a touché le secteur des prêts hypothécaires américains
et qui a participé au déclenchement de la crise financière de 2007-2008
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Les attentats contre des infrastructures pétrolières au Nigeria (un grand pays
producteur de pétrole en Afrique) ;
L’inflation mondiale a aussi contribué à alimenter la hausse des prix du pétrole devenu
une « valeur refuge » trop demandée, notamment par les spéculateurs, afin d’éviter les
pertes dues à la dévaluation du dollar sur le marché.
Par conséquent, le prix du baril de brut a pu franchir le seuil des 100 dollars. Il était
de 51,51 dollars/baril en janvier 2007 pour passer à 145,85 dollars/baril en juillet
2008.cette année restera probablement dans les annales pétrolières au même titre que les
chocs pétroliers de 1973 et 1980, le contrechoc de 1986 ou la rupture de 2004 en termes
de demande. La hausse des prix a en effet été exceptionnelle jusqu’au mois de juillet ainsi
évidemment que le décrochage rapide et massif observé ensuite. Cela traduit le résultat
d’une myopie de l’ensemble des acteurs face au retournement économique très mal
anticipé.
1.2.1.6 Fin 2011 début 2012 (de la crise libyenne la crise iranienne)
Les changements géopolitiques provoquent la volatilité des cours pétroliers, dans
ce contexte l’Institut français du pétrole a estimé ainsi le montant de la prime de risque
associée au conflit en Libye à 15-20 dollars par baril. Après la mini-flambée en avril
2011, avec un pic à 126 dollars, la résolution assez rapide de la crise libyenne a permis le
recul des prix du baril en dessous de 110 dollars au quatrième trimestre 2011. En outre, la
production libyenne, qui était tombée à 0 en août 2011 a progressé pour atteindre plus d’1
million de barils par jour (Mbj) selon la National Oil Company libyenne. Après
l’amélioration des cours du pétrole en fin d’année, une nouvelle crise est intervenue début
2012, avec le renforcement des sanctions de l’Union européenne vis-à-vis de l’Iran. Le 23
janvier 2012, l’Union européenne a ainsi décidé un embargo pétrolier graduel contre
l’Iran, prévoyant l’annulation de tous les contrats existants au 1er juillet, pour laisser le
temps aux pays les plus dépendants du pétrole iranien (Grèce, Espagne, Italie) de trouver
d’autres sources d’approvisionnement. En réponse, l’Iran a menacé de suspendre
immédiatement toutes ses exportations vers l’Union européenne. La conséquence directe a
été une augmentation du prix du pétrole, qui a atteint 120 dollars en moyenne en février
2012. Pourtant, le marché est plutôt équilibré, avec une offre égale à la demande au
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premier trimestre 2012 mais la crainte de pénuries subites a induit une nouvelle poussée
des cours du pétrole. La volatilité du prix du pétrole et la nervosité des marchés pétroliers
est palpable, comme en atteste l’augmentation du volume de positions ouvertes sur les
marchés des Futures.
En revanche, l’offre des membres de l’OPEP a décru depuis fin 2012, surtout en
raison des ruptures d’approvisionnement en Libye, aux vols et sabotages qui se
poursuivent au Nigéria et aux sanctions contre l’Iran, qui n’ont pas été totalement
compensées par l’Arabie Saoudite. La production iranienne reste à des niveaux
historiquement bas, elle atteint 2,7 Mbj en janvier 2014. Sur le plan de la demande, on
observe un rééquilibrage en faveur des pays de l’OCDE, dont la demande s’est raffermie
au deuxième semestre 2013.
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Figure N° 03 Evolution des trois indices pétroliers de références 2005 février 2014.
Source : Céline Antonine, Fiche pays département d’analyse et de prévision, « pétrole: une stabilité
durable »,2013.
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- Plusieurs années de hausses surprise de la production de pétrole non conventionnel ;
- Une faible demande mondiale ;
- Un changement significatif de la politique de l’OPEP ;
- L’assouplissement de certains risques géopolitique (réduisant les craintes de
perturbation dans l’approvisionnement) ;
- Une appréciation du dollar américain.
Les estimations empiriques que réalisent Baffes et ses coauteurs suggèrent que les
facteurs relatifs à l’offre expliquent davantage la baisse des prix du pétrole que les
facteurs relatifs à la demande. Dans la mesure où la plupart des facteurs à l’origine de la
baisse des prix du pétrole sont susceptibles d’être toujours à l’œuvre à moyen terme, les
prix du pétrole devraient rester à un niveau durablement faible, sans pour autant cesser
d’être volatiles.
Cette chute des prix du pétrole 2014 va entrainer de substantiels transferts de
revenus des pays exportateurs de pétrole vers les pays importateurs, ce qui va stimuler
l’activité économique à moyen terme. L’analyse des données historiques amènent Baffes
et ses coauteurs à estimer qu’une baisse des prix du pétrole de 45%liée à l’offre tend à
accroitre la croissance mondiale de 0,7 à 0,8 points de pourcentage à moyen terme et à
réduire l’inflation mondiale d’environ 1 point de pourcentage à court terme. La baisse des
cours pétroliers va réduire les couts de production des entreprises et accroitre le pouvoir
d’achat des ménages. Le solde extérieur des pays importateurs aura tendance à
s’améliorer.
L’impact économique sur les pays exportateurs sera par contre négatif et bien plus
immédiat. Les pays exportateurs vont connaitre une détérioration de leur solde extérieur
avec la contraction de la valeur des exportations, mais aussi une dégradation du solde
budgétaire avec le tarissement des recettes fiscales tirées de l’exportation du pétrole.les
pays exportateurs auront alors tendance connaitre des sorties de capitaux, des pertes sur
leurs réserves et de brutales dépréciations de leurs devise. Les banques centrales sont alors
incitées à resserrer leur politique monétaire pour stabiliser l’inflation et préserver la
confiance des marchés, ce qui contribuera également à déprimer l’activité domestique.
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À partir de juillet, le marché est entré dans une phase de chute rapide des cours du
pétrole qui sont passés, en moyenne mensuelle, de 112 $/b en juin à moins de 100 $ en
septembre (97 $) pour atteindre 80 $ en novembre et moins de 70 $ début décembre.
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puis atteint le sommet de 40 dollar lors du deuxième choc en 1979-1980, avant de
redescendre à moins de 10 dollar lors du contre-choc de 1986. Ce même prix a ensuite
atteint les 40 dollar au moment de la guerre du Golfe de 1990 avant de chuter à nouveau à
10 dollar dans les années 1998-1999, franchis en mai 2004, les 50 dollar en septembre
2004, les 70 dollar en 2005 lors de l’ouragan Katerina et le seuil des 100 dollar le baril est
atteint le 2 janvier 2008.
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Figure N° 04 Les déterminants du prix du pétrole.
Contexte économique
Anticipation financiers
Dans cette section on a étudié les déterminants des prix du pétrole explicatifs qui
interfèrent dans le domaine de l’anticipation de l’évolution du prix de cette matière
importante, ces déterminants sont nombreux et diversifiés. On peut seulement dénombrer
les principaux déterminants retenus dans la littérature et voir dans quelle mesure ils jouent
ou ont pu jouer un rôle. Nous avons retenu neuf facteurs qui, à des degrés divers, peuvent
être considérés comme explicatifs. Ces neuf facteurs sont les suivants : épuisement
prochain des réserves, la disponibilité de l’offre de pétrole et son coût d’accès, le taux
d’utilisation des capacités de production, la capacité d’absorption des économies
exportatrices, le rythme de croissance de la demande de pétrole, le pouvoir de marché de
certains opérateurs, la spéculation sur les marchés, l’évolution du cours du dollar et les
tensions politiques.
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Le prix de marché de cette ressource doit tenir compte non seulement du coût
d’extraction, mais aussi du coût d’option que constitue cette valeur en terre sacrifiée
(Gaudet et Hung, 1987). Cela conduit à deux conclusions opérationnelles (Percebois,
1997) :
Il existe dans le cas d’une ressource dont la quantité est physiquement limitée une
différence entre la recette marginale et le coût marginal, et cette différence correspond
à un « coût d’usage » (rente de rareté) ;
Le profit marginal du propriétaire de cette ressource épuisable doit croître au cours du
temps, rythme du taux d’intérêt pris comme taux d’actualisation. Il est en effet
indifférent pour ce propriétaire de transformer son stock en terre en un flux monétaire
à la date t avec un profit marginal égal à ou d’opérer cette transformation à la date
(t+n) avec un profit marginal égal à (1+a)t+n où a le taux d’actualisation égal au taux
d’intérêt.
En concurrence parfaite, le prix net des coûts d’extraction d’une ressource non
renouvelable doit croître au rythme du taux d’actualisation ;
En situation de monopole (privé), la recette marginale nette des coûts d’extraction
d’une ressource non renouvelable doit croître au rythme d’actualisation. Le prix
d’équilibre diffère du prix de concurrence par la prise en compte d’une rente de
monopole qui est positive dès lors que l’élasticité-prix de la demande est, en valeur
absolue, supérieur à l’unité7.
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1970. Anticipant la fin du pétrole, le marché considérait que la hausse des prix était
inéluctable. Des tensions politiques (guerre du Kippour) ont suffi à provoquer cette hausse
des prix, de façon plus brutale et dans un délai plus court que prévu.
Il faut rappeler qu’à l’échelle mondiale, l’offre de pétrole s’est fortement accrue
depuis le premier choc pétrolier puisqu’on est passé de 56 Mb/j (soit 2 800Mtep par an) en
1973 à 87Mb/j en 2008 (soit 4 350Mtep par an). Mais la structure de l’offre s’est
fortement modifiée depuis ce moment. La part des pays de l’OPEP est passée de 55 à 40%
sur la période, alors que les trois-quarts des réserves prouvées se trouvent localisées au
sien de l’OPEP.
Le progrès technique avait permis de réduire fortement le coût d’accès au brut dans
les années 1980-1990, ce qui explique que les huiles extra-lourdes du bassin de
l’Orénoque au Venezuela, qui jusqu’en 1990 étaient considérées comme exploitables
seulement si le baril dépassait 40 dollars, sont devenues ensuite rentables avec un baril à
20 dollars à la fin des années 1990. Mais les choses ont tendance à changer depuis 2000,
et le coût d’accès au brut s’est élevé sous l’effet de deux facteurs : des coûts directs plus
élevés et des contraintes environnementales plus fortes.
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1.2.2.3. Les déterminants liés la demande
Le deuxième choc pétrolier (1979-1981) peut être interprété comme la volonté des
pays de l’OPEP de profiter d’un contexte politique favorable et d’une anticipation à la
hausse des prix du brut pour introduire une rente de monopole dans le prix d’équilibre du
pétrole, en plus de la rente de rareté qui avait été introduite lors du premier choc. Mais très
vite, l’OPEP va être victime d’un effet de ciseaux. La stabilisation de la demande
mondiale de fait des politiques de substitutions entre formes d’énergie et des efforts
d’économies d’énergie, à un moment où l’offre des NOPEP (non OPEP) a pu être
développée grâce à des prix de marché rémunérateurs, va se traduire par une chute de la
part de l’OPEP dans la production mondiale de pétrole était de 54% en 1973,avait déjà
chuté à 47% en 1979 puis à 39% en 1980, avant atteindre le creux de 30% en 1985. La
hausse du cours du dollar entre 1980 et 1986 devait certes atténuer quelque peu le manque
à gagner au niveau des recettes, mais la réalité était alors que l’OPEP, avec 30%, ne
contrôlait plus le marché. Après avoir adopté une stratégie offensive, l’OPEP allait devoir
opter pour une stratégie défensive dès 1982. Il lui fallait choisir entre deux solutions : soit
une stratégie de défense du prix de marché, ce qui impose de mettre en place des quotas
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de production, ce qui sera d’ailleurs la stratégie adoptée en 1983, soit une stratégie de
défense de sa part de marché, ce qui impose d’opter pour une guerre des prix destinée à
faire sortir du marché les producteurs NOPEP dont les coûts de production sont supérieurs
à ceux de l’OPEP. Ce sera la stratégie impulsée fin 1985 par le ministre saoudien du
pétrole, Cheikh Yamani, qui sera un échec relatif. Après l’instauration des quotas en 1983,
la plupart des pays de l’OPEP se sont comportés en « free raiders » et l’Arabie a dû jouer
le rôle de « swing producer », réduisant régulièrement son offre pour équilibrer le marché
dans un contexte où tous les autres offreurs (au sien de l’OPEP ou hors OPEP) avaient
tendance à accroître la leur. Il arriva un moment en 1985 où l’Arabie Saoudite produisit
moins de pétrole que l’Angleterre en mer du Nord. C’est que la tentation de ne pas
respecter les quotas est forte, surtout si le prix du marché est rémunérateur. Comme le
rappelle S. Boussena, « l’OPEP est forte quant les prix sont faibles et elle est faible quand
les prix sont forts ».
Les spéculateurs font monter le prix sur le marché physique au contant via des
achats de précaution, qui ce traduit notamment par du stockage supplémentaire.
8
selon Ayouz et Reymondon ;
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Ainsi, la forte hausse du cours du pétrole lors du second choc pétrolier dans un
contexte où le cours du dollar augmentait, portait en elle les germes du contre-choc
observé en 1985-1986, cette hausse ayant favorisé les substitutions inter énergétiques et
ayant permis d’investir massivement dans du pétrole hors OPEP.
On peut tout d’abord trouver des arguments expliquant comment le cours du dollar
peut influencer le prix du pétrole. « Une dépréciation du dollar réduit le prix réel du
pétrole pour les pays importateurs du pétrole »9
A l’inverse, on peut aussi considérer que les fluctuations du prix du pétrole sont de
nature à influencer le cours du dollar. Une augmentation du cours du pétrole induit une
demande accrue de dollars puisque les transactions sont libellées en cette monnaie, ce qui
tend à accroître le cours du dollar. D’un point de vue empirique, on trouve plutôt des
études qui montrent que le prix du pétrole est une variable explicative de l’évolution à
long terme du cours du dollar.
Quant aux tensions politiques internationales, leur lien avec la hausse du prix du
pétrole est évident, même si ces tensions ne sont pas la seule cause, voire la cause
principale de la montée des prix du brut. Ce fut le cas lors des deux chocs pétroliers, lors
du conflit Irak-Iran ou des guerres du Golfe (notamment 1990). Des accidents sur des
infrastructures ou des intempéries (ouragans) sont également de nature à engendrer une
hausse des prix, comme ce fut le cas par exemple en 2005 avec l’ouragan Katerina qui a
fortement réduit la capacité de raffinage dans le Golf du Mexique, ces tensions se
manifestent principalement sur le marché spot (un tiers des échanges) mais, par ricochet,
se transmettent ensuite à l’ensemble des transactions (les deux tiers des échanges se
faisant via des transactions OTC).
9
Article Coubert Mignon et Peno (2008).
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Les théories économiques disponibles dans la « boite à outil » des économistes
nous aident-elles à mieux comprendre le fonctionnement des marchés internationaux et la
formation des prix du pétrole ? La réponse est positive lorsqu’on analyse les évolutions
passées. Indiscutablement, la théorie des ressources épuisables de Hotelling et l’approche
en termes de rente de rareté nous aident à comprendre les anticipations des acteurs sur le
marché.
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1.3.1. Le choc pétrolier
Une hausse brutale des prix qui perturbe profondément et durablement l’économie
d’un pays ;
Une augmentation des prix des importations qui doit être plus rapide que celle des
produit nationaux et il ne faut pas qu’elle soit échelonnée dans le temps ;
Le produit importé doit être nécessairement un produit stratégique pour l’économie
importatrice (un produit sans substituts nationaux immédiatement disponibles) et par
conséquent, une élasticité – prix de la demande très faible à court terme. On peut
distinguer deux types de ; le choc de l’offre et le choc de demande.
a) Un choc d’offre :
Un choc pétrolier est dit d’offre s’il s’agit d’un choc économique provoqué par une
modification brutale de l’offre du pétrole sur le marché, combinant hausse du prix et
baisse de la production. Ce type de choc qui résulte d’une rupture de l’offre et en grand
partie provoqué par le comportement des producteurs à qui revient la décision
d’augmenter ou de démunie l’offre du pétrole sur le marché.
Ces dernières années, le marché pétrolier a connu deux chocs pétroliers d’offre à
savoir :
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PERCEBOIS Jacques, « Economie de l’énergie », Préface de MAINGUY Yves, Ed.Economica, 1989,p.24.
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Le choc pétrolier de 1979 dû à la révolution iranienne.
b) Un choc de demande :
On parle d’un choc pétrolier de demande lorsque la hausse des prix du pétrole a
pour origine une demande supérieure à l’offre, ainsi, ce type de choc résulte du
comportement des consommateurs ou d’une manière générale des demandeurs du pétrole
sur le marché qui dépend a la situation économique d’un pays, autrement dit, le choc
pétrolier de demande suivent dans un contexte d’expansion économique qui encourage la
consommation pétrolière.
Le troisième choc pétrolier de 2008 est un exemple de choc de demande dans la mesure
où il est dû à l’augmentation de la demande manants surtout, des pays émergents qui
connaissent une période d’expansion économique très importante durant ces dernières
années.
Source : HAOUA Kahina, Mémoire de magister « l’impact des fluctuations des prix du pétrole sur les
indicateurs économiques en Algérie »
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1.3.2. Le contre-choc pétrolier
On désigne par contre-choc pétrolier une chute brutale des prix du pétrole sur le marché
mondial du pétrole, c’est une combinaison soit d’une baisse des prix et d’une contraction de la
demande soit d’une baisse des prix et d’une offre abondante. Le marché pétrolier a connu 3 contre-
choc à savoir ; Le contre-choc pétrolier de 1986, Le contre-choc de 1997-1998, Le contre-choc
pétrolier de 2009 et le dernier contre-choc de 2014.
La différance qui existe entre un choc pétrolier, qui est une augmentation
considérable et imprévisible du prix du pétrole, et le contre-choc pétrolier qui est une
chute brutale du prix du pétrole sur les marchés internationaux du pétrole. Il existe une
relation de causes à effets entre un contre-choc pétrolier et un choc pétrolier, cette relation
signifie qu’un choc pétrolier peut être à l’origine d’un contre-choc pétrolier (et vis-vers-
ça) dans la mesure où, la hausse des prix encourage d’un coté la production (offre) du
pétrole et de produits pétroliers et décourage d’un autre coté la consommation (demande)
de pétrole et cette situation finira par faire subir, aux prix du pétrole, une baisse due à
l’augmentation de l’offre et la diminution de la demande du pétrole sur le marché.
Il est à noter qu’un prix faible du pétrole n’encourage pas les pays producteurs à
produire puisqu’ils ont intérêts à limiter leurs productions à fin que les prix augmentent.
Inversement, des prix trop élevés entrainent une baisse de la consommation donc la
baisse des cours.
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des richesses des économies importatrices de pétrole vers les économies exportatrices, ce
qui devrait réduire la demande mondiale. En effet, l'augmentation des prix de pétrole
relativement aux prix des autres biens et services échangés, profite aux fournisseurs (pays
exportateurs) et coûte aux acheteurs (pays importateurs).
1.4. La volatilité:
1.4.1. Définitions
Définition 1 : « La volatilité est un paramètre d’incertitude, de dispersion autour de
la trajectoire moyenne d’un sous-jacent donné. Il existe donc a priori au moins
autant de volatilités que de sous-jacents »11.
11
COUGNAUD Benoit, « L’univers des risques en finance ».
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Définition 2 : la volatilité est définie comme l’écart-type de la rentabilité par
unité de temps lorsque les rentabilités sont exprimées en composition continu.
Lorsque la volatilité est utilisée dans le cadre de l’évaluation des options, l’unité de
temps est généralement l’année. Cependant, dans le cadre de la gestion des
risques, la volatilité est généralement évaluée en base journalière.
Définition 3 : la volatilité mesure l’amplification de la variation d’un cours.
Autrement dit, un titre financier dont la volatilité est élevée signifie que son cours
varie fortement, voire de façon exagérée sur une période donnée. A l’inverse, un
titre dont la volatilité est faible signifie que son cours varie peu et/ou de manière
assez cohérente. La volatilité s’exprime en pourcentage.
Source : abcbourse.com.
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1.4.2.1. Les comportements réversibles des offreurs et des demandeurs de
titres
Ceux qui demandent et ceux qui offrent des titres peuvent parfaitement
permuter leur rôle sans frais ni délai, au gré des changements d'anticipation. Une
entreprise industrielle ou commerciale, en revanche, ne peut pas modifier son activité
sans frais ni délai. Renault, par exemple, ne peut pas racheter les voitures qu'elle a
vendues, à la manière d'un opérateur rachetant un titre qu'il vient de vendre. Ces
changements rapides d'anticipations expliquent pourquoi l'action Renault peut varier
de plusieurs dizaines de points de pourcentage en quelques séances, alors que son
chiffre d'affaires ne varie guère que de 10 % au plus d'une année sur l'autre.
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informations. Ainsi, contrairement aux analystes financiers, l'épargnant particulier n'a
ni le temps ni les moyens d'acquérir et de traiter l'information.
L'asymétrie entre les intervenants informés, ou qui se croient tels, et les autres,
moins informés, peut être à l'origine des comportements grégaires qui augmentent la
volatilité. Pendant les périodes de forte incertitude, lorsque la volatilité est déjà élevée,
les épargnants et les gérants de portefeuille moins informés, qui ont conscience de ne
pas pouvoir former leur jugement en toute objectivité, s'en remettent à l'observation du
comportement des autres opérateurs, leur attribuant ainsi une information plus
complète. De ce fait, ils achètent quand tout le monde achète et ils vendent quand tout
le monde vend. C'est le comportement d'imitation ou encore de "mimétisme " (A.
Orléan, 1999). Dans la mesure où il tend à faire passer un grand nombre d'ordres
semblables simultanément, lesquels ne trouvent pas immédiatement des contreparties
en nombre suffisant, le comportement d'imitation contribue à augmenter la volatilité
des marchés au-delà de la volatilité liée à l'incertitude sur la valeur fondamentale.
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peut modifier les anticipations de dividendes et les notations financières des
entreprises qui déterminent leur prime de risque. Ces modifications affectent les
valeurs fondamentales, déclenchant des vagues d'achats ou de ventes. Le résultat de cet
enchaînement de facteurs peut être une forte volatilité des cours boursiers, sans
commune mesure avec la variation attendue du taux d'intérêt. Comme de longues
périodes de stabilité des taux directeurs sont interrompues par de courtes périodes de
réajustements, les périodes de forte volatilité alternent ainsi avec les périodes de faible
volatilité.
Il en va de même avec la publication d'une information sur une action. Si elle
laisse anticiper une modification de sa valeur fondamentale par le biais d'une
modification du taux de croissance du dividende ou de la prime de risque, ou des deux
en même temps, elle peut déclencher des ordres d'achat ou de vente qui ne trouveront
pas immédiatement de contreparties, à cause de la corrélation négative entre les
offreurs et les demandeurs de titres, engendrant ainsi une volatilité élevée. Les
informations affectant la valeur fondamentale d'une action arrivant, elles aussi, de
façon intermittente sur le marché, la volatilité boursière présente de ce fait des cycles
irréguliers.
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avait plus de valeur fondamentale du tout. Cette image péjorative dissuade les
épargnants et de nombreuses institutions gérant l'épargne d'investir en bourse. Il est en
effet difficile de démarcher ou de conserver une clientèle d'épargnants échaudés par
des pertes importantes ou effrayés par leur éventualité.
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1.4.4.2. La volatilité implicite
A l’inverse, la volatiité implicite constitue une mesure foncièrement orientée
vers les perspectives d’évolutions futures. Elle capte l’informations incluse dans les
derniers prix d’options constatés sur le marché et intégre les anticipations des
intervenants quant au risque de dispersion des prix autoure des cours à terme attendus
(ceux-ci sont estimés sur la base de la courbe des prix future). A l’inverse de la
volatilité historique, cette mesure est donc résolument orientée vers le future « forward
looking »
Les fluctuations instable et continue des prix du pétrole, enregistrée depuis les
années soixante-dix soulevait de nombreuses questions quant à la détermination du prix
du pétrole à un moment donné et au jeu complexe des interdépendances entre les marchés
physiques et les marchés financiers, ainsi que entre leurs fondamentaux respectifs. Un
examen des facteurs qui sont à l’origine de la détermination du prix du pétrole fait
apparaitre plusieurs facteurs entrant en jeu pour expliquer l’extrême fluctuation et la
volatilité du prix du pétrole.
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CHAPITRE II
Techniques de
prévision des séries
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Introduction
Les techniques d’analyse des séries financières qui sont caractérisées par une forte
volatilité aléatoire dans le temps, ce phénomène que l'on retrouve dans de nombreuses
séries temporelles, notamment celles qui portent sur les prix des actifs financiers. Il s'agit
12
Box et Jenkins on proposer une approche qui consiste en une méthodologie d’étude systématique des séries
chronologiques afin de déterminer, dans la famille des modèles ARIMA, le plus adapté à représenter le
phénomène étudié.
13
En Anglais : Autocorrelation
14
En Anglais : Partial Autocorrelation
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d'élaborer des modèles estimés à l'aide de séries chronologiques de données où les résidus
sont faibles. Pendant un certain nombre d'observations, puis plus grands pour les périodes
suivantes, et ainsi de suite. Ce phénomène se retrouve souvent sur les séries des cours
boursiers car sur ces marchés financiers la volatilité des prix est forte. Bien que l'ampleur
des variations du cours évolue dans le temps, les chercheurs utilisaient généralement des
méthodes statistiques basées sur l'hypothèse d'une volatilité constante comme celle des
modèles ARMA. Cette hypothèse introduisait de nombreux biais. L'analyse et la
modélisation de la volatilité d'une série chronologique est importante pour les acteurs de
la finance.
Dans ce chapitre nous essayons de faire une présentation sommaire des techniques
d’analyse des séries chronologiques. Nous essayons d’étudier les caractéristiques
statistiques en termes de stationnarité des séries financières temporelles et les différents
15
Robert F. Engle est né en 1942 à Syracuse, dans l'Etat de New York. Il grandit à Media (Pennsylvanie) avec ses
deux soeurs jumelles dans une famille de la "classe moyenne" américaine, son père étant chimiste et sa mère
professeur de français.
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tests. Nous présentons d’abord les différentes classes des modèles (AR, MA, ARMA) en
étudiant leurs propriétés et la méthode de Box-Jenkins. Tout cela fait l’objet d’une section
des concepts de bases. Nous présentons ensuite les modèles ARCH et GARCH qui nous
permettrons l’étude des séries financières et faire un aperçu sur la prévision de la série
étudiée.
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définition forte de la stationnarité implique que la distribution jointe (Yt+1, Yt+2, . . . ,
Yt+n ) ne dépende pas de t ; si c’est le cas, on conclut que Yt est non stationnaire.
Par ailleurs (définition faible de la stationnarité), un processus temporel Yt est
stationnaire si :
[ ]= C’est-à-dire la série stationnaire en moyenne.
[ , ] = [( )( )] = C’est-à-dire l’auto-covariance ou la
covariance entre deux périodes t et t+k** est uniquement fonction de la différence des
temps k.
Une chronique ou un processus qui ne vérifie pas les hypothèses citées ci-
dessus est dite non stationnaire. Donc, il faudra stationnariser la série des données
étudiées avant de passer à son estimation et ensuite à la prévision. La méthode de
stationnarisation dépend de la source de la non stationnarité de la chronique. Pour
identifier cette source de la non stationnarité, le modèle suivant doit être testé :
= + +
Le test est basé sur les Critère de sélection dit « Statistique de t de Student (t) » avec
une Probabilité critique (Prob).
*Test de signification du trend : * Test de signification de l’intercept :
H0 : est non significatif H0 : est non significatif
H1 : est significatif H1 : est significatif
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On dit qu’une série chronologique est non-stationnaire en tendance si le test de
student (t) confirme que le coefficient de trend est significativement différent de
zéro. Ce paramètre sera significatif si et seulement si la Probabilité de t student est
inferieur < 0,05 et si le coefficient de t Student est supérieur à > 1,96 dans le cas
contraire, il est non significatif.
Après l’estimation du modèle :
= + +
Et après le calcul des paramètres, l’Examen de la stationnarité d’une série
chronologique s’effectue selon les résultats de coefficients obtenus. Ci après le tableau
N° 01 montrant les différentes décisions qui peuvent être prises après estimation. Dans
ce tableau on a utilisé les termes du logiciel Eviews.
Intercept
et
Differency
(None) Stationnary (DS)
Filtre aux
et Ni tendance ni différences
constante
Remarque :
Ci après la terminologie correspondante en français :
1- Trend and intercept : un modèle autoregressif qui contient une Tendance et une
constante
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2- Intercept : un modèle autoregressif qui contient seulement la constante
3- None : un modèle autoregressif qui ne contient ni tendance ni constante
4- Les processus TS : (trend stationary) qui représentent une non-stationnarité de type
déterministe ;
5- Les processus DS : (Differency stationary) pour les processus non-stationnaires
aléatoires.
6- Pour stationnariser un processus TS, la bonne méthode est celle des moindre
carrées ordinaires, pour un processus DS il faut employer le filtre aux différences.
Procédure :
1/ Estimer le modèle Y = + Y +
Si le modèle est un TS : 2/ Générer les résidus
3/ Tester si est stationnaire
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- Identiquement et indépendamment distribuée notée i.i.d ou appelée Bruit
Blanc « White Noise » ;
- Normalement (selon une loi normale) et indépendamment distribuée notée n.i.d.
ou appelée Bruit Blanc Gaussien.
b) Bruit blanc :
Lorsque le processus est bien estimé, les résidus entre les valeurs observées et les
valeurs estimées par le modèle doivent se comporter comme un bruit blanc. On notera
par la suite le résidu d’estimation du modèle. Un processus est un bruit blanc
lorsque les trois hypothèses sont vérifiées :
1- Hypothèse de centralité ou Test de nullité de la moyenne des résidus :
( )= ;
Soit T le nombre de données disponibles (après avoir enlevé les retards
correspondant aux termes AR et MA). Si le processus { , } . . . (0, ), on
doit avoir :
1
= 0
(0,1)
Dés lors, on peut tester la nullité de la moyenne des résidus en construisant l’intervalle
de confiance sur au seuil standard de 95%.
1,96 1,96
, = 0,95
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( , )= ;
Si les résidus { , } obéissent à un bruit blanc, il ne doit pas exister
d’autocorrélation dans la série. On peut alors utiliser les différents tests suivants :
1. Test de Durbin Watson : test de l’autocorrélation d’ordre 1.
2. Etude de la FAC et de la FAP : on doit vérifier qu’il n’existe aucune autocorrélation
ou autocorrélation partielle significativement non nulle pour le processus étudié. Cette
étude est prolongé par les tests du ”porte-manteau”
3. Tests du ”porte-manteau” ou tests d’adéquation globale du modèle. Ces tests
reposent sur l’idée que la FAC d’un bruit blanc ne doit pas révéler d’autocorrélations
non nulles. En pratique, on utilise deux tests : Test de Box et Pierce, Test de Ljung-
Box.
Donc, par définition, un bruit blanc est un processus stationnaire. Par ailleurs,
un processus t est un bruit blanc indépendant si E ( t) = 0 ; E ( t2) = 2
; t et t-k sont
indépendants pour tout k 1. Et le bruit blanc est dit gaussien si le processus t est un
2
bruit blanc indépendant tel que t ~ N (0, ).
Une série financière est une série temporelle ou une suite finie de données
indexées par le temps. L'indice temps peut être selon les cas: la minute, l'heure, le jour,
l'année etc. L’analyse des séries financières en question consiste en opération de
prévision, de modélisation et caractérisation du phénomène étudié. L’objectif de la
prédiction est de prévoir avec précision l’évolution à cours termes de la série, la
modélisation vise la détermination du comportement de cette série à long terme, tandis
que la caractérisation vise à déterminer les propriétés fondamentales d’une série
temporelle.
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2.1.3.1. Les caractéristiques des séries financières
En analysant les différentes propriétés statistiques des séries financières telles que
la moyenne, la déviation standard, l'autocorrélation et les observations extrêmes « points
isolés », il est souvent possible d'avoir une estimation raisonnable du processus générateur
de ces séries financières. Avant, la plupart des modèles représentant les séries financières
supposaient que les résidus pouvaient être considérés comme étant un bruit blanc
gaussien. Cependant, nous savons maintenant que cette hypothèse n'est pas correcte. On
sait que les séries financières possèdent un certain nombre de caractéristiques différentes
de celles du bruit blanc gaussien. Les caractéristiques les plus marquantes des séries
financières sont:
Il s’agit d’une méthode de prévision qui utilise l’information contenue dans la série
elle même en vue de faire des prévisions. Pour cela, il faut commencer par modéliser la
série temporelle selon un processus ARMA .Les processus ARMA serviront d’abord de
modèle pour décrire l’évolution des séries temporelles et ensuite pour les prévoir.
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Les modèles ARMA s’appuient principalement sur deux principes mis en évidence
par Yule et Slutsky, le principe autorégressif (Auto Regressive) et moyenne mobile
(Moving Average).
= + +
Où :
Le coefficient d’accroissement
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Un bruit blanc indépendant.
Dans le processus de moyenne mobile chaque valeur est décrite par une
composante d’erreur aléatoire et une combinaison linéaire des erreurs aléatoires associées
aux valeurs précédentes. De même, l’ordre du processus est défini par le nombre d’erreurs
précédentes prises, en considération.
= + +
Où
Bruit blanc.
= = 0,1, … , =0 > .
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C’est-à-dire que seuls les q premiers termes du Corrélogramme simple sont
significativement différents de zéro. Le Corrélogramme partiel est caractérisé par une
décroissance géométrique des retards.
= +
Les et les sont des coefficients à estimer. p et q sont des paramètres à identifier.
X t est alors une expression de son propre passé mais aussi du passé et présent des erreurs
.
Les modèles AR, MA, ARMA ne sont pas représentatifs que dans les cas des séries
chronologiques qui sont:
- Stationnaires en tendance ; ou
- Corrigées des variations saisonnières.
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2.2.5. La méthode de box et Jenkins
La méthode de Box et Jenkins est une méthode qui passe par plusieurs étapes, et
permet de sélectionner un modèle ARMA susceptible de représenter correctement une
série temporelle.
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un bruit blanc, cela signifie que la spécification du modèle est
incomplète et qu’il manque au moins un ordre à un processus.
La prévision : lorsque le modèle est validé, la prévision peut alors être déduite et
calculée au modèle le plus adapté à un horizon de quelques périodes, limité car la
variance de l’erreur de prévision croit très vite avec l’horizon.
Les modèles ARMA sont considérés comme des modèles classiques de prévision, ces
modèles supposent des séries temporelles à variance constante (hypothèse
d’homoscédasticité). Cette modélisation néglige donc, éventuellement, l’information
contenue dans le facteur résiduel de la chronique.
Les modèles de type ARCH sont des modèles introduits par le professeur ENGEL en
1982 il s’agit de l’hétéroscédasticité conditionnelle autoregressive ARCH (en anglais Auto
Regressif Conditionnal Heteroscedasdicity), et de ses nombreuses extensions. L’apparition
des modèles ARCH et GARCH doit être placée dans un contexte particulièrement utile qui est
l’analyse et la prévision de la volatilité dans les marchés financiers. Ils sont des outils les plus
intéressants apparus pour caractériser ce type de phénomène qui est la volatilité.
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Ils fournissent une bonne représentation de la leptokurosis et de l’hétéroscédasticité
dépendante du temps, améliorent la qualité de l’estimation ainsi que la précision en matière de
prévision.
Dans la section suivante nous allons aborder les différentes classes de modèles ARCH,
GARCH (Generalized AutoRegressive Conditionnal Heteroscedasticity), les tests statistiques
permettant de les repérer, puis les méthodes d’estimation et de prévision.
L’étude des séries temporelles financières s’est trouvée confrontée à deux types de
problèmes :
: erreur de spécifications.
Les queues de probabilité sont plus épaisses que celles de la loi normale aux extrémités les valeurs anormales
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= + = . . ( ; )
( )=
+
( \ )=
( \ )=
Tel que :
2
E( t) = 0 et V( t) = u z2t-1,
( \ )= .
Et donc les propriétés stochastiques des estimateurs conditionnels ou non sont les mêmes,
ce qui limite leur utilisation dans un cadre de prévision, notamment dans le cas des séries
financières, car l’effet spéculatif ne peut pas être pris en compte. On préfère dans ce cas,
donc utiliser les modèles ARCH.
17
Rappel : E(X/Y) = (x/y) (cas discret) et E(X/Y) = (X/Y) (cas continu)
E(X/Y) = E(X)
Si X et Y sont indépendants : Var(X/Y) = E(X2/Y) – E2(X/Y)
Exemple concernant un cours de bourse : si on a E(cours t+1/courst)= courst. On en déduit que le
meilleur prédicateur du cours du jour est le cours de la veille. Le marché est parfaitement efficient.
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2.3.2. Modèle de régression de type ARCH
= ù ( , )
= + = + ( )
( )= ( ) ( )=
( )=
( \ )= ( \ ) ( \ )=
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d’erreur n’est pas le même selon les périodes t : il y a alternance de périodes d’accalmie et
de périodes d’euphorie.
Où ut N(0,1) et ht = +
E( ) = [ ×( + ) ] = ( )× [ /
+ ) =0
( )= [ ×( + )] = ( ) × [( + )]
/
( / , , … . )= ( ) × ( + ) =0
(Puisque = 1).
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Kurtosis d’un processus ARCH :
( ) ( )
= =
( )
K est toujours supérieur à 3, un processus ARCH a donc une distribution leptokurtique qui
permet de modéliser les phénomènes rares.
Le test est fondé soit sur un test de Ficher classique, soit sur le test du
multiplicateur de lagrange (LM) :
1er étape : calcul de le résidu du modèle de régression (ou d’un modèle ARMA).
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3e étape : régression autorégressive des résidus sur retards (résidu décalé) où seuls les
retards significatifs sont conservés, = + .
Une autre approche consiste à calculer le corrélogramme des résidus aux carrés du
modèle initial. Si des termes de ce corrélogramme sont significativement différents de 0,
alors on peut conclure à une spécification de type ARCH ; on utilise pour cela la
statistique Q de Ljung-Box.
= log
1 1
= ( ) ( )
2 2
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Le test précédent permet de déterminer l’ordre p du processus ARCH et donc d’estimer
les paramètres de la régression (ou de l’ARMA) et .
Nous pouvons recourir aussi à la méthode des MCG réalisables (moindres carrés
pondérés), les différentes étapes sont les suivantes :
2e étape : A partir du résidu , on effectue une régression par les MCO ( , joue le
rôle de )
+ +
=( ) .
Ce qui équivaut à faire une régression pondérée avec comme facteur de pondération :
1
= = )
+ + =( ) ( )
La différence de spécification d’un modèle ARCH par rapport au modèle linéaire général
réside dans la variance de l’erreur du modèle :
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En d’autres termes la variance de l’erreur n’est plus constante et de ce fait l’intervalle de
confiance de la prévision est fonction de la volatilité de la série elle-même.
2.4.1. Spécification
= + avec
= , (0,1) + ( ) + (
= + +
Remarque :
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Les processus GARCH sont similaire aux processus ARMA usuels dans le sens où
le degré q apparait comme le degré de la partie de la moyenne mobile et p comme celui de
l’autorégressive ; cela permet d’introduire des effets d’innovation. La variance
conditionnelle est déterminée par le carré des p erreurs précédentes et des q variance
conditionnelles passées.
Le test porte sur l’hypothèse nulle H0 d’une erreur ARCH(p) contre l’hypothèse H1
d’une erreur GARCH (p,q). On va donc tester l’hypothése H0 que les sont nuls.
+ + .
Estimation d’un modèle de type GARCH : la procédure d’identification des ordres d’un
processus ARMA. L’estimation des paramètres du modèle peut se faire à l’aide de
l’algorithme de Berndt, Hall ou bien celui de Hall et Hausman (1974) fondé sur une
méthode de maximum de vraisemblance.
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2.4.3. Le modèle GARCH (1,1)
Nous présentons dans cette section un modèle connu sous le nom de GARCH
(1,1), proposé par Bollerslev en 1986. Dans un modèle GARCH(1,1), est calculé à
partir de et de , mais tient également compte du taux de variance moyen de
long terme, . L’équation du modèle GARCH (1,1) s’écrit :
= + +
= + +
en imposant + < 1. si tel n’est pas le cas, la variance de long terme est affectée
d’une pondération négative.
= + + ( + + )
Ou encore :
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= + + + + )
= + + + + + +
1
exp
2 2
ln( )
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Afin de vérifier la pertinence de cet argument, un examen de la structure d’auto-
corrélation des est nécessaire.
Le taux de variance estimé à la fin de journée n-1 pour la journée n s’écrit dans
un modèle GARCH (1,1) :
=( ) + +
Ce qui donne :
= ( )+ ( )
= ( )+ ( )
( )=( + ) ( )
( )=( + ( )
Ou encore :
( )= +( + ( )
Cette équation permet une prévision de la volatilité pour la journée n+t à partir des
informations disponibles à la fin de la journée n. les prévisions du taux de variance
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tendent vers lorsqu’elles sont de plus en plus lointaines. Pour que le processus
GARCH (1,1) soit stable, il est nécessaire que + > 1 , le poids attribué à la
variance moyenne de long terme est négatif et le processus à tendance à s’éloigner de
la moyenne, ce qui n’est pas satisfaisant.
= +
( ) = ( )
( / )=0
(( / )= + + [ ( / )] +
La méthodologie ARCH s'est rapidement diffusée car elle a des avantages à la fois
descriptifs et prédictifs. Elle facilite la compréhension de la volatilité sur les marchés
financiers d'indices boursiers ou d'options, améliore les estimations des risques de gestion
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de portefeuilles ou l'analyse de la volatilité des rendements boursiers mais aussi les
observations en coupe transversale de l'activité des ménages ou des entreprises.
Les modèles ARCH sont mieux adaptées aux spécificités des séries financières
(volatilité variable, phénomènes d'asymétrie), les modèles ARCH ont des qualités
supérieures aux représentations traditionnelles dans lesquelles la volatilité d'un titre ne
varie pas (par exemple, dans les processus ARMA ( Auto Regressive Moving Average)
où les modèles reposent sur l'hypothèse d'une volatilité constante au cours du temps. Ce
modèle ARCH initial a connu de très nombreuses extensions avec les modèles GARCH
(Generalized ARCH) et l'introduction de valeurs retardées de la variance ou encore les
modèles permettant de tenir comptent des phénomènes d'asymétrie tels que les modèles
EGARCH (Exponential GARCH), TGARCH (Threshold GARCH), QGARCH (Quadratic
GARCH) ou ARCH-M (ARCH in Mean). Les processus FIGARCH permettent en outre
d'introduire des comportements de mémoire longue de la volatilité. Ce sont des extensions
des modèles GARCH intégrés (IGARCH) qui visent à évaluer les conséquences
permanentes des chocs sur la volatilité. Dans le cadre de ses travaux sur la microstructure
des marchés financiers, les modèles UHF-GARCH (Ultra High Frequency GARCH)
introduits par le professeur Robert F. Engle permettent de comprendre les relations entre
l'intensité des transactions et la volatilité des titres. Engle est en outre à l'origine des
modèles GARCH multivariés avec corrélation conditionnelle dynamique (DCC-
MVGARCH).
2.6. La prévision
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économique choisies. Il en résulte que les prévisions sont toujours entachées d’erreur et
qu’il est possible d’en établir plusieurs pour un même événement à venir (qui constitue
l’objet de la prévision). Des outils d’analyse doivent donc être développés afin de
comparer et de hiérarchiser les prévisions pour discerner ce qui fait qu’on puisse, ou non,
en qualifier certaines de « bonnes ».
Pour comprendre les mérites propres des méthodes de prévision, il est essentiel
d’en connaître les deux grandes classes, d’ailleurs non mutuellement exclusives : il existe
d’une part des modèles purement statistiques sans représentation économique et d’autre
part des modèles dits structurels dont l’ambition est de fournir une image du
fonctionnement effectif de l’économie. Mais afin de bien présenter l’état actuel de la
recherche, il nous semble essentiel de rappeler brièvement les développements de la
prévision économique au XXe siècle, car chaque grande vague d’avancées a rencontré des
écueils qui ont permis d’améliorer la compréhension des limitations des diverses
méthodes18.
18
L’exposition historique doit en grande part à l’article de F. X. Diebold (1998) auquel on renvoie vivement le
lecteur.
19
À l’origine, les deux branches de l’économie théorique et de l’économétrie ne s’étaient pas encore divisées.
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systèmes d’équations à base de modèles IS-LM permit leur généralisation dans les cercles
universitaires et gouvernementaux s’attachant à l’analyse et à la prévision des politiques
économiques. Les méthodes d’estimation économétrique étant encore peu développées,
les principaux débats portaient sur des calibrages des coefficients de réaction. Les besoins
naissants de planification entraînèrent la généralisation de modèles input-output qui
visaient à prévoir les tensions sur les capacités productives. L’augmentation de la quantité
et de la qualité des données disponibles mena à une généralisation de modèles très
détaillés de l’économie, comportant des centaines d’équations. Cette abondance
d’information ne put empêcher un enlisement des macro-modèles (comme le fameux
modèle Wharton conçu autour de « Lawrence Klein » car ils subirent un cuisant échec
dans les années 1970 alors que la stagflation apparaissait et que le chômage prenait son
envol.
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empiriques. Un modèle non-structurel élabore des prévisions dites inconditionnelles, qui
s’attachent à déterminer l’évolution de l’économie en supposant que les règles de
gouvernance économique ne soient pas modifiées contournant ainsi la critique de Lucas
qui niait le pouvoir prévisionnel des modèles économiques en fondant son analyse sur leur
manque de robustesse (de stabilité) vis-à-vis d’une intervention de politique économique
alors que les modèles structurels établissent des prévisions conditionnées aux décisions de
politique économique. Cette propriété même, conjuguée à la faiblesse des modèles
structurels et aux avancées importantes des techniques statistiques a entraîné un fort
intérêt pour ces nouvelles méthodes de prévision.
En réalité, les développements techniques étaient pour bonne part déjà connus et
utilisés par les économètres car ils dataient d’avant l’émergence de la théorie keynésienne
; la borne initiale fut plantée dans les années 1920 par Slutsky et Yule, lorsque ceux-ci
constatèrent que des équations différentielles linéaires, gouvernées par des chocs
aléatoires constituaient un cadre simple et puissant pour la représentation et la prévision
des variables économiques et financières. Ces équations différentielles (discrètes)
stochastiques, appelées autorégressives, permettent d’exprimer une variable à l’instant
présent comme la somme pondérée de ses valeurs passées et d’un choc purement
aléatoire. L’exemple le plus simple en est le modèle autorégressif d’ordre 1, noté AR(1)
où la variable y à l’instant t, yt , est donnée par :
= +
Où t suit une loi aléatoire (en général Gaussienne) de moyenne nulle et où les propriétés
de yt dépendent de la valeur . Les processus autorégressifs sont liés de manière proche à
ceux dits de moyenne mobile, étudiés aussi par Slutsky et Yule, où, à présent, yt est
exprimé comme la somme pondérée de chocs présent et passés. Le cas non trivial le plus
simple en est la moyenne mobile d’ordre 1 (MA(1) pour « moving average ») :
= + .
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Les représentations AR et MA sont, pour ce qui est des variables stationnaires20,
les deux facettes d’une même dynamique et il est possible de passer de l’une à l’autre,
mais au prix d’une perte d’efficacité dans l’estimation. Le très fort développement des
modèles du type Slutsky-Yule doit son origine aux travaux, dans les années 1930, de H.
Wold qui montra alors que sous des hypothèses de stationnarité toutes les séries
temporelles peuvent être représentées comme modèles autorégressifs ou de moyenne
mobile. Les algorithmes de prévision, d’estimation et de représentation de ces modèles
furent développés dans les décennies 1940 et 1950, époque de forte avancée de
l’économétrie, par Wiener, Kolmogorov et Kalman21.
Les travaux de Box–Jenkins, s’ils ont focalisé essentiellement sur des modèles
univariés, ont en revanche préparé un rapprochement de l’économétrie et de l’analyse
statistique.
20
La stationnarité au sens faible de yt nécessite que l’espérance mathématique et la variance de yt soient
indépendantes de la date t.
21
Pour une présentation des modèles espaces-états et du filtre de Kalman, voir Lemoine et Pelgrin
(2003).
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2.6.2. Les types de prévision des séries temporelles
En pratique, la prévision est toujours associée avec une erreur de prévision. En fait, il
existe deux types de prévisions qui diffèrent par le traitement de l’erreur :
| |=| |
Pour bien analyser la qualité de prévision, on veut utiliser les erreurs sur plusieurs
échantillons. Dans ce cas on peut appliquer une des deux métriques :
| | | |
= =
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2- MSE (Mean Squard Error) erreur quadratique moyenne :
( ) ( )
= =
L’erreur quadratique moyenne est plus populaire, car elle donne un poids plus grand aux
erreurs plus grandes qui sont plus « dangereuses ».
Voici quelques techniques qu’on peut utiliser pour la prévision dans les séries
temporelles :
Le choix d’une technique pour la prévision dépend des caractéristiques cherchées qui
peuvent être divisées dans les catégories suivantes :
4. Coût de la prévision
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5. Précision de la prédiction.
6. Disponibilité de données.
a) Application du Corrélogramme
3) Vérification du modèle
a) Analyse du résidu
Dans le chapitre d’application sur les données des prix spot du pétrole suivant, on va
illustrer cette méthodologie en considérant seulement les types de modèles appartenant à
la famille ARIMA avec des perturbations de type GARCH Par contre, la méthodologie est
valide aussi pour des autres types de modèles.
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2.6.3. Le modèle et robustesse des prévisions
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Conclusion du deuxième chapitre
De nombreuse techniques sont utilisées pour l’analyse des séries temporelles
dans ce travail on a essayé de cercler les techniques couramment utilisées comme les
modèles uni-variés ARMA pour des séries temporelles et des modèles multi-variés
comme les modèles VAR (Vecteur Auto Régressif) et VECM (Vector Error Correction
Model) et les modèles ARCH et GARCH pour les séries financières caractérisées par
l’existence du phénomène de la volatilité, dans ce travail on cherche d’étudier la
raison de l’apparition de la volatilité du marché financier. La raison de l’existence de
la volatilité n’est pas seulement les informations anticipées existantes sur le marché
financier mais aussi les comportements des investisseurs dans ce domaine, les bulles
spéculatives sur les marchés boursiers et plusieurs autres facteurs. La modélisation de
la volatilité, ou bien les fluctuations aléatoires dans le temps observé dans de
nombreuses séries temporelles, notamment dans des séries financière comme les séries
des prix du pétrole. Bien que l'ampleur des variations du cours évolue dans le temps,
les chercheurs utilisaient généralement des méthodes statistiques basées sur
l'hypothèse d'une volatilité constante comme le cas des modèles ARMA qui supposent
une variance constante dans le temps. Cette hypothèse introduisait de nombreux biais,
notamment dans la phase de la prévision.
Pour terminer, il faut, insister sur l’intérêt des modèles ARCH du point de vue
de probabilité théorique, ceci pouvant également, à plus long terme, permettre de
résoudre ou de mieux comprendre certaines difficultés techniques rencontrées dans
l’étude de séries financières. Les modèles ARCH constituent en effet l’une des rares
classes de modèles dynamiques non linéaires qui peut être explicitement analy
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CHAPITRE III
La prévision de
volatilité des prix du
pétrole par les
méthodes ARCH et
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
Introduction
L’analyse et la prévision des séries financières, en particulier, la série des données
sur les prix du pétrole, et plus particulièrement la prévision à court et moyen terme, n’a
pas connu des études approfondie en Algérie. les études ayant été réalisé jusqu’ici ce sont
les études qui utilisent des modèles multi-variés, les modèles couramment utilisés par les
différents organismes Algériennes sont souvent des modèles VECM (Vector Error
Correction Model) par la dynamique VAR (Vecteur Auto Régressif,) ou des approches
par les modèles d’équilibre générale Algérien MEGA ou les modèle d’équilibre générale
calculable MEGC. Ce sont des modèles d’analyse qui traitent généralement l’effet des
variations des prix du pétrole sur les différents indicateurs macro-économique.
La diffusion de logiciels spécialisés met la prévision des séries temporelles à la portée de
toutes les organisations. La prévision est fondamentale dans la mesure où elle est à la base
de l'action. La prise de décision doit en effet toujours reposer sur des prévisions. C'est
ainsi qu'un organisme comme l’OPEP s'intéresse aux prévisions des Ventes futures pour
faire face à la demande mondiale, gérer sa production et ses stocks, mais aussi orienter sa
politique commerciale (prix, produits, etc.). Il s'agit ici de prévision à court terme. Il est
possible d'exposer les méthodes de prévision à plusieurs niveaux.
Les méthodes classiques de prévision fondées sur les processus ARMA supposent
des séries temporelles à volatilité constante. Cette modélisation n’est pas toujours
conforme à la réalité surtout quand il s’agit d’une série des prix du brut. Elle néglige
l’information contenue dans la partie non expliquée du processus d’évolution de notre
série des prix. Il est alors nécessaire de remettre en cause la formalisation économétrique
traditionnelle des aléas basée sur l’homoscédasticité.
Notre recherche va porter sur les le prix spot du pétrole brut. En effet, le prix spot
du pétrole brut étant un prix au jour le jour, il est beaucoup moins stable dans le temps que
le prix officiel fixé à partir de contrats à long terme. L’analyse de la série temporelle uni-
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variée des prix spot du marché pétrolier de l’O.P.E.P. montre des propriétés non
traditionnelles de l’hétéroscédasticité et de leptokurtosis.
Les résidus obtenus après estimation des paramètres du modèle ARMA générateur
de la régression finale représentent la partie purement aléatoire non expliquée de
l’évolution des prix spot du pétrole brut. Ils sont la source d’aléa non contrôlés par le
modèle, et donc de la volatilité. En présence de l’hétéroscédasticité, les modèles ARCH
(R.F.Engle, 1982) apportent une réponse au problème de changement de régime observé
sur le graphique des résidus. Ils permettent d’introduire une volatilité aléatoire.
Un Objectif commun dans l'analyse des séries temporelles, cet objectif est de
fournir des prévisions. Dans ce travail, l’objectif est de modélisé la volatilité de la série
des prix spot du pétrole brut et donné une mesure de la forte volatilité observée dans les
cours des prix du pétrole brut. Le prix du pétrole brut est une série temporelle de type
financier. Ce qui consiste à l’application d’un modèle sophistiqué fondé sur la
modélisation ARCH et (G)ARCH. Cette modélisation va nous permettre d’améliorer la
qualité en matière de la précision dans la prévision.
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3.1.1. Présentation des données des prix SPOT du pétrole brut
La notation choisie pour la série est (en retenant la lettre P pour désigné le prix du
pétrole brut et la lettre s pour le prix spot du pétrole brut, la lettre t indique le temps), on
note Pst : le prix spot du pétrole brut en $ / baril. Les donnés des prix spot du pétrole, les
graphes et les calcules sont effectués par le logiciel EViews 7.024.
Cette première étape qui précède la modélisation est très importante. Car elle
repose sur l’analyse visuelle du graphe retenu des données historique de l’évolution des
prix spot du pétrole brut, et aussi sur l’étude de la stationnarité qui est la partie la plus
important dans la phase de la modélisation de la série des prix spot du pétrole étudié.
Le graphe (figure N°09) suivant représente l’évolution des prix spot du pétrole
(Pst) pendant la période de janvier 2000 à octobre 2015.
22
Les Prix de références sont des valeurs qui remplace le prix de marché dans les calcules théoriques lorsque
l’on considère que les prix du marché ne représente pas la vraie valeur économique, on les appelle également
prix économique, prix comptable, prix réels.
23
Voir les données de l’évolution historique des prix spot du pétrole brut (ANNEXE N°01)
24
EViews est le successeur des logiciels d’économétrie TSP(Time Series Processor). C’est un logiciel qui
s’intéressra tous ceux qui ont à traiter des séries chronologiques ; ce logiciel est produit par Quantitative Micro
Softwar.
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Figure N° 09: Evolution des prix spot du pétrole brut entre janvier 2000 Octobre 2015.
PS
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120
100
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20
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00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15
La lecture visuelle du graphe ci -dessus montre une évolution des prix spot du
pétrole brut dans le temps. Et delà, on peut noter quatre phases d’évolution ou bien de
volatilité dans cette figure : De Août 2007 à Avril 2008 et de Avril 2008 à Février 2009 et
de octobre 2009 à mars 2012 et de juin 2014 à Septembre 2015. La première phase
(d’Août 2007 à Avril 2008) est marquée par une croissance régulière des prix. Au cours
de cette période, on observe un pic très remarqué en Avril 2008. Ce pic est
vraisemblablement le résultat de la forte flambée des prix observée après le début de la
crise financière en 2008. La deuxième phase (d’Avril 2008 à Février 2009), quant à elle,
est marquée par une quasi-stabilité des prix due à la reprise de l’activité économique
intervenue quelques mois après la crise. La troisième phase (octobre 2009 à mars 2012)
est marquée par une augmentation progressive des prix du pétrole cela était associée à
l’instabilité géopolitique surtout celle du conflit en Libye. La quatrième phase (juin 2014 à
septembre 2015) est marquée par une chute très semblable et régulière des prix spot du
pétrole et cela due à la faible demande mondiale et le changement significatif de la
politique de l’OPEP qui a décidé d’accroître sa production après l’expansion de l’offre de
pétrole de la part des producteurs n’appartenant pas à l’OPEP.
D’un autre coté, on observe que la série des prix spot du pétrole brut semble non
stationnaire. Selon le graphe, on remarque qu’il y’a un mouvement léger à moyen terme
de croissance ou décroissance révélant la présence d’une composante déterministe dans la
série appelée « Tendance ou trend » qui exprime donc l’évolution générale de la série.
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Bien entendu, on constate également des fluctuations plus ou moins importantes
que l’on appelle irrégulières ou mouvement résiduels « Stochastique ». Ces fluctuations
irrégulières sont dues à des facteurs exceptionnels imprévisibles comme la crise financière
(la crise de subprime 2008).
Figure N° 10: Le graphe saisonnier du prix spot du pétrole brut entre janvier 2000 et Octobre
2015.
Après avoir étudié et examiner le graphe de notre série des prix spot du pétrole brut
et déterminer les différents composantes qui gouvernent le processus générateur de nos
données, nous retenons que celle-ci ont été générer par un processus pourvue de deux
principales composantes : une tendance et fluctuations irrégulières ; le phénomène
accidentel étant intégré au terme de fluctuations irrégulières.
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Ainsi, il existe deux représentations possibles du processus générateur de nos
données :
Pour identifier la représentation qui convient le mieux à notre série des prix spot du
pétrole brut, nous effectuerons le test paramétrique celui de Bays-Ballot 25 . Le test de
Bays-Ballot est fondé sur les méthodes analytiques prenant en compte le calcul des
moyennes (les moyennes annuelles) et les écarts types pour chaque année.
Le résultat de calcul des moyennes et les écarts types de la série est réunie dans le
tableau N°02 suivant :
Tableau N° 02: Les moyennes et l’écart types de la série des prix spot du pétrole brut.
Année
2000 27,55 2,75
25
Le chimiste et météorologue Christophe Bays-Ballot, Note sur rapport de l’intensité de la direction du vent
avec les écarts stimultanés du baromètre.
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2007 69,06 11,92
Tableau N° 03 Régression de l’écart type sur les moyennes annuelles de la série des prix spot
du pétrole brut.
Dependent Variable: E
Method: Least Squares
Date: 11/04/15 Time: 14:17
Sample: 2000M01 2015M10
Included observations: 190
E=C(1)+C(2)*M
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L’estimation du modèle est donnée par l’équation suivante :
= . + .
La statistique t de student pour le paramètre b est égale à 7.56 avec une probabilité
de 0.0000. Elle est inferieur à 0.05, donc on rejette l’hypothèse nulle (disant que b est égal
à zéro), le coefficient est significativement différent de 0 d’où la représentation du modèle
est de type Multiplicatif.
Les données de notre étude constituent une série temporelle, ce qui nous amène
donc à étudier leurs caractéristiques stochastiques afin de déterminer si elles sont
stationnaires ou non. Par définition une série temporelle est stationnaire lorsque sa
moyenne et sa variance sont des constantes dans le temps et si la valeur de la covariance
entre deux périodes de temps ne dépend que de la distance ou écart entre ces deux
périodes et non pas du moment auquel la covariance est calculée. Plus précisément, il
s'agit de faire le test de racine unitaire sur cette série des prix spot du pétrole. Pour cela, on
effectuera le test amélioré de Dickey Fuller Augmenté. Ce test permet, non seulement de
détecter l'existence d'une tendance (test de racine unitaire), mais aussi de déterminer la
meilleure manière de rendre une chronique stationnaire.
Pour étudier la stationnarité de la série des prix spot du pétrole brut, nous
effectuerons dans un premier temps un examen du Corrélogramme de la série à priori que
nous éprouverons dans un second temps par le test de Dickey-Fuller Augmenté.
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a) Etude du Corrélogramme de la série des prix spot
Le Corrélogramme de la série brute des prix spot du pétrole montre des fonctions
d’autocorrélations dont les valeurs sont proche l’une de l’autre, et décroissent très
lentement vers le zéro, qui sont les signes d’une non-stationnarité en tendance.
= + + +
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Les résultats obtenus de l’estimation et l’application du test de racine unitaire de DFA
sont réunies dans le tableau (04) suivant (à l’aide de logiciel EVIWS7.0):
=0 -0.004135 -0.744393
(1) (-0.744393)(0.4576)* (0.3928)*
=0 0.385303
(5.700420) (0.0000)* -2.008161
(2) =0 (0.2832)*
1.659868
(1.870147) (0.0630)*
=0 1.508845
=0 (1.690579) (0.0926)*
(3) =0 0.016332 -2.300511
(1.357767)(0.1762)* (0.4312)*
0.408167
(5.872138)(0.0000)*
Cette phase porte sur la stationarisation de la série des prix spot du pétrole brut,
pour ce faire on doit suivre les étapes suivantes : l’élimination de la tendance par
26
Voire Annexe N°3
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l’estimation de la fonction de la tendance et étudier les résidus obtenus de cette estimation
comme une série stationnaire. Si la série des résidus n’est pas stationnaire on passe à la
deuxième étape qui consiste a appliqué le filtre de différence première et faire la
modélisation de la nouvelle série différencier.
La série des résidus d’estimation obtenue (et) 28 sont considérés comme une série
stationnaire.
27
La méthode de moindre carrée ordinaire MCO
28
Voir les résidus obtenus de l’estimation de la fonction de la tendance par la méthode des MCO dans ANNEXE
N° 02
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On procède maintenant à l’étude de cette série des résidus d’estimation obtenue (et)
selon la méthodologie de Box-Jenkins. Ceci nous permet de déterminer les ordres p et q
des parties AR et MA des résidus.
On commence dans cette étude par l’analyse graphique de la série des résidus la
figure N°11 présente l’évolution des résidus obtenus de l’estimation de la fonction de la
tendance de la série Pst
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60
40
20
-20
-40
-60
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00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15
PS Residuals
On remarque des fluctuations brute dans le graphe résiduelle ce qui confirme que
la série des prix spot du pétrole après l’élimination de la tendance ou la trend reste
toujours non stationnaire, on va confirmer cette non stationnarité avec l’analyse du
Corrélogramme A.2 des résidus de la série des prix spot du pétrole brut.
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A.2. Corrélogramme des résidus de la Série PS
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la quelle nous devrons répondre le test de racine unitaire de DFA dont les résultats29 sont
consigné dans le tableau 06 suivant :
modèle
(1) =0 -0.624618 -9.217819
(-9.217819)(0.0000)* (0.0000)*
(2) =0 -0.624822
(-9.195181) (0.0000)* -9.195181
(0.0000)*
=0 0.064123
(0.160874) (0.8724)*
(3) =0 -0.629648
(-9.216630) (0.0000)* -9.216630
=0 -0.005664 (0.0000)*
(-0.767214)(0.4439)*
=0 0.605579
(0.746946)(0.4560)*
29
Voir annexe N° 04
30
Voir annexe N°05
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3.2. Modélisation de la série des prix Spot du pétrole
Dans la section précédente nous avons stationnarisé la série des prix spot du
pétrole brut par le filtre de différence première qui nous a conduit à continuer le travail
avec la nouvelle série différencié et stationnaire notée . Pour savoir si la série sera
estimée par une représentation (G)ARCH, nous mettrons d’abord en évidence les
variances temporelles dans cette série des prix spot du pétrole brut et nous analyserons
leur distributions non conditionnelles (asymétrie et leptokurticité) puis nous estimerons
l’équation de la moyenne par la méthode classique de Box et Jenkins, pour enfin estimer
l’équation avec la présence du perturbations (G)ARCH en suivant la procédure élaborée
par Weiss (1984,1986).
Nous avons calculé les distributions des moyens annuelles pour la série des prix
Spot du pétrole brut (sur la période dont l’échantillon est issu, c’est-à-dire du 2000 jusqu’à
2015) afin de rendre compte des variations temporelles ; il ressort que les moyennes, les
variances varient substantiellement dans le temps, les résultats de ces calculs sont réunis
dans le tableau N° 07. Ci-dessous :
Années
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2003 0,08583333 1,96016446
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60
Series: DPS
Sample 2000M01 2013M12
50
Observations 167
40 Mean 0.503892
Median 0.890000
Maximum 14.23000
30 Minimum -27.69000
Std. Dev. 5.683408
20 Skewness -1.363455
Kurtosis 7.686209
10 Jarque-Bera 204.5513
Probability 0.000000
0
-30 -25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15
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Ce nombre est généralement pris de l’ordre de T1/2 (Terrence C.Mills 1990),
d’autres études de simulation suggèrent le choix : nombre de retards ln ( ) (Ruey
S.Tasy 2002). Nous prendrons pour notre cas le nombre de retards = 13 (puisque 1901/2
13). (l’alternative =5 ln(190) Nous résumerons dans le tableau N° 08 les
résultats du test d’indépendance sérielle sur la série des prix (test Ljung-Box)
D’après les résultats du tableau N° 08, cette série présente une dépendance sérielle
et ne suivent pas un processus buis blanc au seuil 5%. Donc la série est à mémoire.
3.2.3.1. L’identification
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A.3. Corrélogramme de la série des prix spot
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0.110942 6.280961 6.263809 -590.9300
MA(1)
0.033584 6.364393 6.347241 -598.8143
MA(2)
Selon les critères, on choisie le modèle AR(1) puisque il donne les valeurs les
moins faibles des deux critères SC et AIC et maximum de Log-likelihood et R2.
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Le modèle AR(1) estimé est donc le suivant : = 0.375382 +
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10
-5
-10
-15
-20
-25
00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15
DPS Residuals
31
Voir annexe N°06.
32
Bruit banc est une réalisation d’un processus aléatoire dans lequel la densité spectrale de puissance est la
même pour toutes les fréquences.
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On remarque dans le graphe N°13 que la moyenne est située dans l’intervalle de
confiance ce qui consiste a accepté l’hypothèse de nullité de la moyenne des résidus,
33
Ljung-box: c’est un test qui permet d’identifier les processus de bruit blanc (suite de variables aléatoire de
même distribution et indépendantes entre elles. Sous Eviews la statistique de Ljung-box est noté Q-stats.
102
F -X C h a n ge F -X C h a n ge
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
A.4. Corrélogramme des résidus du modèle AR(1).
L’hypothèse de normalité des résidus joue un rôle essentiel car elle va préciser la
distribution statistique des estimateurs. C’est donc grâce à cette hypothèse que l’inférence
statistique peut se réaliser. Ce test est effectué à l’aide du test Jarque et Bera qui suit une
loi de Khi-deux à deux degrés de liberté au seuil de 5%. La probabilité étant supérieure à
103
F -X C h a n ge F -X C h a n ge
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Chapitre III : La prévision de la volatilité des prix du pétrole
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
5%. Le test de Jarque-Bera (1984), fondé sur la notion de Skewness (asymétrie) et de
Kurtosis (aplatissement), permet de vérifier la normalité d’une distribution statistique.
L’histogramme B.2 suivant donner par le logiciel Eviews7.0 montre les résultats suivants :
20
Series: Residuals
Sample 2000M03 2015M10
16 Observations 188
Mean 0.064101
12 Median 0.486313
Maximum 12.84082
Minimum -21.84906
8 Std. Dev. 5.449625
Skewness -0.701767
Kurtosis 4.873170
4
Jarque-Bera 42.91625
Probability 0.000000
0
-20 -15 -10 -5 0 5 10
104
F -X C h a n ge F -X C h a n ge
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
4.2) Test de White
Les résultats du test de white sont donnés par le logiciel Eviws7.0 dans le tableau N° 11:
Cette conclusion nous conduit a utilisé une autre méthode de prévision en savoir, le
modèle ARCH. Nous allons chercher s’il y a un effet ARCH par l’utilisation du test
ARCH-LM.
Ce test est fondé soit sur un test de Ficher classique, soit sur le test du Multiplicateur de
Lagrange (LM). Ce test s’applique pour notre série de la manière suivante :
105
F -X C h a n ge F -X C h a n ge
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
Si > ( ) à p degrés de liberté lu dans la table à un seuil fixé (en général
0,05). On rejette H0 ; on considère que le processus est justifiable d’un modèle ARCH
(p).
Le logiciel EVIWS donne les résultat du test ARCH-LM dans le tableau N° 13 si-
dessus
106
F -X C h a n ge F -X C h a n ge
PD PD
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
Puisque les fonctions d’autocorrélation simple et partielle FAC et FACP sont tronquées à
partir de l’ordre 5 avec un pic au retard 2. On refait le test de ARCH.LM dans l’ordre de
retard 2 on obtient le tableau N°14 suivant :
La sélection du modèle ARCH qui convient à la série des prix spot du pétrole brut passe
par les mêmes étapes de la méthode de Box-Jenkins.
Le modèle SC AIC
107
F -X C h a n ge F -X C h a n ge
PD PD
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
Le choix entre les modèles retenus se fait par rapport aux critères AIC et SC on choisi le
modèle qui donne la valeur la plus faible des deux critères. Il apparait clairement qu’on
doit retenir pour la série des prix spot du pétrole brut le modèle AR(1) avec des
erreurs GARCH(1.1).
Modèle AR(1)
= 0.375382 +
Modèle GARCH(1,1)
~
Le Corrélogramme (A.6) des résidus standardisés = / :
108
F -X C h a n ge F -X C h a n ge
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
Toujours dans le cadre de la validation du modèle, on doit passer à l’analyse des carrés
~
des résidus standardisés . Sur ce, le Corrélogramme (A.7) des carrés des résidus
standardisés ci-dessous est réalisé.
109
F -X C h a n ge F -X C h a n ge
PD PD
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Chapitre III : La prévision de la volatilité des prix du pétrole
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
A.7. Corrélogramme des carrés des résidus standardisés
Le Corrélogramme des carrés des résidus standardisés donne une statistique de Ljung-Box
égale à ( )= . avec une probabilité p = 0.633 d’où l’adéquation du modèle de
la variance conditionnelle. Nous relevons quand même que les résidus standardisés
suivent un bruit blanc non gaussien d’après l’histogramme (B.3) qui affiche une
probabilité de la statistique Jarque-Bera égale à 0,0086 inférieure à 0,05.
32
Series: Standardized Residuals
28 Sample 2000M03 2015M10
Observations 188
24
Mean 0.048004
20
Median 0.165810
Maximum 2.471415
16
Minimum -3.046823
12 Std. Dev. 1.001622
Skewness -0.507980
8 Kurtosis 3.423591
4 Jarque-Bera 9.490901
Probability 0.008691
0
-3 -2 -1 0 1 2
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
Après la modélisation et l’estimation on peut passer à la phase la plus importante dans
l’analyse et l’étude des séries temporelles.
Un objectif commun dans l’analyse des séries temporelles, est de fournir des
prévisions , en dehors de l’échantillon, compte tenu des informations fournies à
l’instant T. en présence d’erreur ARCH, l’exactitude de prévision dépendra de l’ensemble
courant de l’information. La construction appropriée des intervalles de prévision exige
l’évaluation de l’erreur de prévision de variance conditionnelle.
( / )= ( + ) +( + )
Où , , +
Les résultats de la prévision donnée par le logiciel Eviews 7 réunis dans le tableau
N° 16 suivants :
111
F -X C h a n ge F -X C h a n ge
PD PD
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
Tableau N°16: Prévision des prix spot l’horizon de mois
Dates Prévision de la variation Prévision des prix spot
Nov-15 -1.11 45.47
Déc-15 1.52 47
Jan-16 -2.07 44.93
Fév-16 2.81 47.74
Mar-16 -3.84 43.90
Avr-16 5.32 49.22
L’analyse qui a menée sur le marché du pétrole brut au travers des travaux réalisés
en appliquant les modèles ARMA sur le prix spot du pétrole ainsi que l’utilisation du
modèle GARCH (1,1) afin de prévoir le développement de la volatilité des prix spot du
pétrole Brut à l’horizon de 6 mois (avril 2016) conduit au conclusions suivantes :
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
Figure N°12 la prévision des prix spot l’horizon de 2016.
Selon l’AIE le mouvement à la baisse des prix du pétrole est loin d’etre terminé
entre une offre « surbondante » et une croissance de la demande mondiale de 1,2 million
de baril par jour en 2016 contre 1,4 mbj en 2015, le prix du pétrole va encore reculer,
prédit l’AIE « après un bond de 2,4 mbj en 2014, la croissance de la production de pétrole
devrait ralentir à 1mbj en 2015 avant de se grimpper en 2016, sous l’effet de la baisse des
prix du pétrole et des reduction de cout » souligne-t-elle, dans rapport mensuel sur le
pétrole.
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
production américaine, même si l’on ne peut pas exclure une correction brutale en cas de
déstocage.
Le modèle prise en compte dans l’étude est un modèle univarié qui ne prend pas
en compte : les fautes de données disponibles sur une période longue, les capacités
additionnelles non mobilisées de l’ OPEC, qui se sont largement accrues depuis un an. De
même le niveau des stocks de pétrole brut, notamment aux Etats-Unis est très élevé ce qui
permettrait d’absorber sans hausse de prix le supplément de demande issu de
l’accélération de l’économie mondiale. Ansi, les modèles ARCH sont utilisés dans les
prévisions à court terme et cela peut entrainer des fautes de prévisions. Alors, il est
impossible de prédire avec une totale exactitude si un événement particulier ayant une
incidence sur le prix du pétrole brut se produira, ni le moment où il se produira. Donc,
dans une certaine mesure, les prix futurs du pétrole brut et les fluctuations de prix ne sont
pas prévisibles.
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
Figure N° 13: Profil qalitatif des prix du pétrole long terme
Source : Ce profil qualitatif est fondé sur les observations du ministère des Finances et de
Ressources Naturelles Canada.
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par les modèles ARCH et (G)ARCH
Conclusion du troisième chapitre
La modélisation du type GARCH (1,1) donne des résultats plus significatifs. Cette
dernière spécification a permis d’enlever la dynamique endogène des changements de la
variance des prix et d’améliorer la qualité de l’estimation et la précision en matière de
prévision des prix du brut.
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Conclusion générale
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Conclusion générale
Ce travail a porté sur la détection du processus de volatilité qui peut être due à
l’arrivée d’information non-anticipée observée dans le prix spot du pétrole brut de l’OPEP
basket en $ US par baril. Nous avons analysé un modèle continu couramment utilisé dans
la littérature avec un effet stochastique. Comme données, il a été considéré les fréquences
mensuelles pour les observations utilisées, et puis, il a été estimé un modèle à partir des
données des prix spot du pétrole en terme réel.
Les variations du prix spot du pétrole brut sont caractérisées par des périodes
calmes et des périodes volatiles. Elles présentent par conséquent des propriétés non
traditionnelles de leptokurtosis et d’hétéroscédasticité qui sont variables au cours du
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Bibliographie
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Français
prix du pétrole sur les marchés boursiers dans les pays du Golfe », version 1,
Laboratoire d’économie, Rue de Blois, B.P 6739, Orléans, 1 aout 2010, France.
Economica, 1979.
théorie et application.
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Bruxelles, 1990.
France.
Economica, 1989.
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Bibliographie
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Anglais
2010.
Arabe
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" " -
1992
Les Mémoires
Philippe.
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ANNEXE
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ANNEXE N°04 le test de racine unitaire DFA de la série des prix spot
du pétrole brut différencier
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CHAPITRE III : La prévision de la volatilité des prix du pétrole par les modèles ARCH et
(G)ARCH ........................................................................................................................... 81
Introduction ....................................................................................................................... 81
3.1. Modélisation de la volatilité du prix du pétrole par les modèles ARCH et (G)ARCH
……………………………………………………………………………………..82
3.1.1. Présentation des données des prix SPOT du pétrole brut ............................ 83
3.1.1.1. Etude Graphique ....................................................................................... 83
3.1.1.2. Détermination du type de la série des prix spot du pétrole ....................... 85
3.1.1.3. Etude de la stationnarité de la Série des prix spot du pétrole ................... 88
a) Etude du Corrélogramme de la série des prix spot ............................................... 89
b) Application du test Dickey-Fuller Augmenté ....................................................... 89
c) Décomposition de la série des prix spot du pétrole .............................................. 90
C.1) L’élimination de la tendance (trend) ................................................................. 91
C.2) Filtre de différence première .............................................................................. 93
3.2. Modélisation de la série des prix Spot du pétrole ...................................................... 95
3.2.1. Mise en évidence des variances temporelles .................................................... 95
3.2.2. Analyse de l’asymétrie et de la leptokurticité .................................................. 97
3.2.3. La Modélisation par la méthode ARMA .................................................................. 97
3.2.3.1. L’identification ............................................................................................. 98
3.2.3.2. L’estimation des paramètres du modèle 100
3.2.3.3. Validation du modèle 101
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