HYDRAULIQUE INDUSTRIEL (1ère Partie)

Pr.
EL HANTATI Issam Ecole Supérieure de Technologie - Casablanca
Introduction « Hydraulique industrielle »

Introduction Energie hydraulique:
« Hydraulique » a pour racine le mot grec « HUDOR » (eau) : qui est mû par l’eau, qui utilise l’eau ou
tout autre liquide quelconque pour son fonctionnement.
Différentes formes d’énergie sont utilisées en hydraulique :
- L’énergie potentielle (par gravité), comme un château d’eau.
- L’énergie cinétique (par vitesse), comme une turbine hydroélectrique.
- L’énergie par pression. C’est cette forme d’énergie qui est utilisée dans les systèmes hydrauliques
industriels et mobiles.
Dans les systèmes industriels, l’hydraulique se traduit donc par la transmission et la commande des forces
par un liquide (huile hydraulique).
Pr. EL HANTATI Issam Ecole Supérieure de Technologie - Casablanca

Introduction Domaines d’application de l’hydraulique
Machine-outil : presses à découper, presses à emboutir, presses à injecter, bridage de pièces,

commande d’avance et de transmission de mouvements, ...
Engins de travaux publics : pelleteuse, niveleuse, bulldozer, chargeuse,…
Machines agricoles : benne basculante, tracteur, moissonneuse-batteuse,…
Manutention : chariot élévateur, monte-charge, …

Introduction Avantages des systèmes hydrauliques
Les systèmes hydrauliques offrent de nombreux avantages et permettent en particulier :

 La transmission de forces et de couples élevés ;
 Une grande souplesse d’utilisation dans de nombreux domaines ;
 Une très bonne régulation de la vitesse des actionneurs, du fait de l’incompressibilité du fluide;
 Un contrôle précis des vitesses et des efforts développés ;
 La possibilité de démarrer des installations en charge ;
 Une grande durée de vie des composants, du fait de la présence de l’huile.

Introduction Inconvénients des systèmes hydrauliques
Les systèmes hydrauliques engendrent aussi des inconvénients :

 Installation plus complexe qu’en pneumatique ;
 Nécessité de réaliser un retour du fluide au réservoir ;
 Risques d’accident dus à la présence de pressions élevées (50 à 700 bars) ;
 Fuites entraînant une diminution du rendement ;
 Pertes de charge dues à la circulation du fluide dans les tuyauteries ;
 Risques d’incendie : l’huile est particulièrement inflammable ;
 Technologie coûteuse (composants chers, maintenance préventive régulière).
Principes généraux
Introduction
Les fluides Définition
Les fluides sont classés en deux groupes :

 Les liquides : Très peu compressibles ce qui explique leur utilisation en hydraulique pour des
pressions élevées.
 Les gaz : Très compressibles donc ce sont des mauvais transporteurs d’énergie.
la propriété de viscosité introduit les notions de fluide parfait et de fluide réel :
 fluide parfait: Un fluide est dit parfait ou idéal s’il ne présente aucune caractéristique de
viscosité.
 fluide réel :Un fluide est dit réel si, pendant son mouvement, les forces de contact ne sont pas
perpendiculaires aux éléments de surface sur lesquelles elles s’exercent (elles possèdent donc
des composantes tangentielles qui s’opposent au glissement des couches fluides les unes sur les
autres). Cette résistance est caractérisée par la viscosité.
Les fluides Propriétés des liquides
1. Les liquides sont pratiquement incompressibles, d’où leur déplacement est facile par poussée (au
moyen d’un piston, par exemple) et possibilité d’exercer sur eux des pressions considérables.
2. Les liquides transmettent intégralement les pressions dans tous les sens (principe de pascal) ;
3. La viscosité est variable en fonction de la température, mais souvent importante (huile par exemple).
4. Le coefficient de dilatation est beaucoup plus élevé que celui des solides, en effet toute variation de
température d’un liquide placé dans un réservoir détermine des variations de volume qu’il ne faut pas
contrarier, si non les réservoirs et les conduites subissent des efforts considérables.
Hydrostatique Définition
On définit l’hydrostatique par la branche de l’hydraulique qui étudie les propriétés des fluides au repos.
Le domaine d’application se rapporte à la transmission des pressions d’après le principe de PASCAL.
 On appelle FORCE toute action qui tend à modifier l’état d’un corps. Elle s’exprime en NEWTON
(symbole N). La force est définie par son sens, son intensité, son point d’application et sa droite
d’action.
 On appelle PRESSION une force par unité de surface. Elle s’exprime en PASCAL
(symbole Pa) : 1Pa = 1N/m² ; 1 bar = 105 Pa.
Hydrostatique Loi de L’hydrostatique
Soient deux points A et B distant d’une altitude H d’un fluide de masse volumique ρ. La différence de
pression ΔP entre ces deux points est donnée par la loi de l’hydrostatique ci contre :
P = PB - PA = ρ× g × H
Hydrostatique Loi de L’hydrostatique
Application:
La figure ci-dessous représente un réservoir ouvert et rempli avec un liquides de l'huile de masse
volumique ρ1=950 kg/m3 sur une hauteur h1=5 m et un diamètre de 1m.
- En déduire la pression P (en bar) au point B sachant que Patm= 105 Pa.
Hydrostatique Principe de PASCAL
Au cours du 17ème siècle, Blaise PASCAL a étudié les propriétés des fluides et en a dégagé une loi qui
depuis porte désormais son nom.
Principe
La pression exercée sur un liquide au repos est la même dans toutes les
directions. La pression exercée sur un liquide enfermé se transmet
intégralement dans toutes les directions et elle agit avec une force égale
sur des surfaces égales.
F1 F2
P =
S1 S2
Pression et charge :
Conclusion :
A section constante, si l’on augmente la
charge, la pression augmente. La
pression dépend donc de la force.
Pression et charge :
Conclusion : si l’on diminue la section en

gardant la même force, la pression
augmente. La pression dépend aussi
de la surface.
Fonctionnement :
La force F provoque l’enfoncement du piston A qui
augmente la pression exercée dans le cylindre A. Cette
variation de pression est transmise par l’intermédiaire du
liquide au cylindre B ce qui produit la montée du piston
B et l’écrasement de l’objet. Lors de cette opération, la
soupape A est fermée et la soupape B est ouverte. Quand
on remonte le petit piston, la soupape B se ferme, tandis
que la soupape A s’ouvre. Le liquide du réservoir monte
dans le petit cylindre. Lorsque le piston B a atteint un
niveau suffisant, on le fait redescendre en ouvrant la
vanne qui permet le retour de l’huile dans le réservoir.
La presse est de nouveau fonctionnelle. Notons que le
petit piston est généralement actionné par un levier.
Cette opération doit être menée plusieurs fois car le
volume du cylindre A est plus petit que celui du cylindre
B.
Fonctionnement :
Voici le schéma d’une presse hydraulique.
a) La force en F1 est de 100N, la surface en S1 vaut

10 dm et la surface en S2 vaut 1m .
2 2
- Que vaut la pression en B ?

- Que vaut la force F2 ?
a) Pour obtenir une force de 20 000N développée

par le grand piston d’une presse, déterminez la
force exercée sur le petit piston sachant que le
rapport des surfaces des pistons vaut 300.
Application
1) deux vase A1 et A2 de section S1=50 cm2 et S2=10cm2 dont
les base sont dans un même plan horizontal, communiquer par un
tube fin de négligeable, muni d’un robinet R initialement fermé.
On verse un litre de mercure dans A1 et 0.5 litre de mercure
dans A2. (voire figure 1)
a) calculer h1 et h2.
b) calculer les déplacements x1 et x2 des deux niveaux de
mercure lorsqu’on ouvre le robinet.
2) on verse en suite 1.5litre d’alcool dans le vase A1. Déterminer
à l’équilibre.( voire figure :2)
a) calculer la pression P2 situer dans l’interface alcool/eau.
b) déterminer h4.
Application
3) quel volume d’acide sulfurique faut-il maintenant ajouter dans la
vase A2 pour que :
a) les deux surface de mercure soient dans un même plan
horizontal ?(voire figure :3)
b) les deux surface libre soient dans un même plan horizontal ?
(voire figure :4)
On donne : masse volumique du mercure 13.6 g/cm3, de l’alcool :
0.79 g/cm3, l’acide sulfurique : 1.84 g/cm3
Hydrodynamique Equation de continuité
On définit l’hydrodynamique par la branche de l’hydraulique qui étudie les propriétés des fluides en
mouvement. Le domaine d’application se rapporte au débit et à la pression.
Pression dynamique :
V2
Pdyn : pression en Pa (Pascal) Pdynamique 
V : vitesse de l’écoulement en m/s 2
ρ : masse volumique du fluide en kg/m3
Débit volumique:
Qv : Débit volumique en m3/s
V : vitesse de l’écoulement en m/s Qv  S  V
S : la section de l’écoulement en m²
Hydrodynamique Equation de continuité
On définit l’hydrodynamique par la branche de l’hydraulique qui étudie les propriétés des fluides en
mouvement. Le domaine d’application se rapporte au débit et à la pression.
Pression dynamique :
Pdyn : pression en Pa (Pascal)
V2
V : vitesse de l’écoulement en m/s Pdynamique 
ρ : masse volumique du fluide en kg/m3 2
Débit volumique:
Qv  S  V
V : vitesse de l’écoulement en m/s
S : la section de l’écoulement en m²
Equation de continuité:
Le débit Q est constant en tout point d’un même
circuit. Ce sont les vitesses qui vont varier en
fonction des sections.
Qv  S1  V1  S2  V2
Hydrodynamique Régimes d’écoulements
On distingue 3 types d’écoulement :

1. Ecoulement laminaire. 2. Ecoulement turbulent lisse. 3. Ecoulement turbulent rugueux.
Nombre de Reynolds Re:

ν : viscosité cinématique (m²/s) et 1 m²/s =10^4 St
dV
Re  d : diamètre intérieur de la conduite (m)
v V : vitesse d'écoulement (m/s)
 : viscosité dynamique (Pa.s) et 1 Pa.s = 1 Po. « Po :Poiseuille»
v

Hydrodynamique Pertes de charge
Un fluide réel, en mouvement, subit des pertes d'énergie dues aux frottements sur les parois de la
canalisation (pertes de charge systématiques 𝐽𝐿 ) ou sur les "accidents" de parcours (pertes de charge
singulières 𝐽𝑠 ).
JT = J L + Js
1. Ecoulement laminaire. 2. Ecoulement turbulent lisse. 3. Ecoulement turbulent rugueux.

R e  2000 2000 R e 105 105  R e
Coefficient de perte   64 Coefficient de perte Coefficient de perte
de charge linéaire. Re de charge linéaire. de charge linéaire.
0.316 
   0,79 
4 R
e d
Pertes de charge systématiques
ε : hauteur moyenne des aspérités
L× V 2 d : diamètre intérieur de la conduite (m)
JL = λ V : vitesse d'écoulement (m/s)
2× d
L : longueure en (m)
Un fluide réel, en mouvement, subit des pertes d'énergie dues aux frottements sur les parois de la
canalisation (pertes de charge systématiques 𝐽𝐿 ) ou sur les "accidents" de parcours (pertes de charge
singulières 𝐽𝑠 ).
Pertes de charge singulières : coefficient de perte de charge singulière

(sans dimension). La détermination de ce
coefficient est principalement du domaine
de l'expérience
Evolution de perte de charge :

Pertes de charge exprimer sous forme d’une différence de pression (Pa) :
ΔP = ρ × J T
Pertes de charge exprimer sous forme d’une différence de hauteur (m) :

JT
ΔH =
g
De l’huile ayant une viscosité dynamique de 0,7 Pa.s et une densité d=0,896 est
pompée d’un point A vers un point L.
Elle circule dans une canalisation de diamètre d=100 mm formée des six tronçons rectilignes
suivants:
AB de longueur 6 m,
CD de longueur 12 m,
EF de longueur 5 m,
GH de longueur 4 m,
IJ de longueur 7 m,
Kl de longueur 8 m.
Le canalisation est équipée :

de deux coudes à 45 0 : BC, DE : ayant Kcoude
45=0,2, Travail demandé :
de deux coudes à 900 : FG et JK : ayant Kcoude 1. Calculer la vitesse d’écoulement V en m/s.
90=0,3, 2. Calculer le nombre de Reynolds.
d’un coude à 1800 HI: ayant Kcoude 180=0,4, 3. Il s’agit d’un écoulement laminaire ou
La pression d’entrée est PA=3 bars. turbulent ?
La conduite est supposée horizontale et 4. Déterminer le coefficient de perte de charges
transporte un débit volumique qv=2.5 l/s. linéaire l .
5. Calculer les pertes de charges linéaires DPlineaire
6. Calculer les pertes de charges singulières
DPsin guliere .
Hydrodynamique Théorème de BERNOULLI
Equation générale de Bernoulli :
 V1   V2 
2 2
P1 P2
+ gz1 +  J T ± W = + gz 2 +
ρ 2 ρ 2
W : travail de la pompe ou turbine j/kg

Ρ Hyd = W × Q m JT : Perte de charge totale j/kg
V : vitesse d'écoulement (m/s)
Ρ mec = C× ω = F× V
P𝐻𝑦𝑑 :Puissance Hydraulique en W
P𝑚𝑒𝑐 : Puissance mécanique en W
LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

Les circuits hydrauliques Les principaux composants
Une transmission de puissance consiste à véhiculer de l'énergie d'une source primaire à un récepteur, en
changeant éventuellement sa "forme" (électrique, mécanique, hydraulique...) et ses caractéristiques
(couple, vitesse, intensité...).

Définition: Exemple d’un circuits hydraulique
Un circuit d’hydraulique industriel est représenté schématiquement
par des symboles conventionnels normalisés. Le rôle d’un schéma
hydraulique est de donner un moyen pratique et simple de
représentation d’une installation hydraulique.
Les composants et leurs fonctions:
Rep. Désignation Fonction
1 filtre Empêcher les impuretés de s’infiltrer dans les organes
sensibles
2 Pompe hydraulique Générer la puissance hydraulique
3 Moteur électrique Actionner la pompe
4 Manomètre Indiquer la valeur de la pression
5 Distributeur 4/3 Distribuer la puissance hydraulique au vérin
6 Régulateur de débit Régler le débit et la vitesse du fluide
7 Vérin double effet Transformer la puissance hydraulique en puissance
mécanique
8 Limiteur de pression Protéger l’installation contre les surpressions
9 Réservoir Stocker le fluide

Les circuits hydrauliques ont en général tous la même structure. Ils se

composent souvent de 3 zone :
 1 zone :Récepteur hydraulique : transforme l’énergie

ere
hydraulique en énergie mécanique. (Vérin, moteur

hydraulique)
 2 zone :Liaison entre les deux zones précédentes.

ème
On peut trouver dans cette zone :

- Des éléments de distribution (distributeur).
- Des éléments de liaison (tuyaux).
- Des accessoires (appareils de mesure, de protection et
de régulation).
 3 zone :Source d’énergie : c’est un générateur de

ème
débit. (centrale hydraulique)


Centrale hydraulique
C’est l’ensemble assurant le conditionnement du fluide et sa mise sous pression.
Les contraintes sont : Les contrôles sont :

Le débit dans le circuit ; La pression de service ;
Le niveau d’huile dans le réservoir ; Le niveau d’huile dans le réservoir ;
La propreté de l’huile. La propreté de l’huile.

Centrale hydraulique Constitution générale:

Sur le schéma ci-après, on trouve les constituants

suivants :
T : Réservoir
1FT – 2F – 3F : Filtres
1WP : Pompes
1G : Manomètre
2G : Indicateur de niveau d’huile
1RP : soupape de sécurité
1M : Moteur électrique

Constitution générale du reservoir


Centrale hydraulique Choix de volume du réservoir
Constitution générale du reservoir

Le volume d’huile au repos doit être supérieur au volume maximal du circuit. Le volume du
réservoir est fonction du débit d’huile de la pompe et de la pression de fonctionnement de
l’installation. Pour obtenir le volume du bac d’huile, on utilise des abaques, ou peut prendre
comme valeur moyenne de la capacité du réservoir le débit maxi de la pompe pendant 2 minutes

Centrale hydraulique Accessoires :
1- Manomètre : Il Indique la pression existante en certains points du

circuit.
2- Refroidisseurs: Il faut donc installer un refroidisseur dès que le

système nécessite une puissance élevée , au-delà d’une puissance
installée de 3 kW, ou comprend des servovalves (distributeurs
proportionnels).
Refroidissement à eau : Refroidissement à air


Centrale hydraulique Accessoires :
Symbole
1- Manomètre : Il Indique la pression existante en certains points du
circuit.
2- Refroidisseurs: Il faut donc installer un refroidisseur dès que le

système nécessite une puissance élevée , au-delà d’une puissance
installée de 3 kW, ou comprend des servovalves (distributeurs
proportionnels).
3- Les réchauffeurs : Si l’huile est trop froide, il ne faut pas démarrer

l’installation avant d’avoir porté le fluide à une température d’au
moins 15°C.

Centrale hydraulique Filtration
Dans 70 à 80% des cas, les pannes survenant dans les circuits hydrauliques peuvent être être
originaire d’une mauvaise qualité du fluide.
La filtration de l’huile est obligatoire pour éviter une détérioration du matériel. En effet, les
impuretés présentes dans le fluide, engendrant une pollution de l’huile, provoquent des dégâts
comme :
Une usure anormale et rapide des éléments en mouvement ;
Un ralentissement du déplacement de certains organes (tiroir d’un distributeur) ;
Une augmentation des débits de fuite, donc des pertes de charge ;
Un encrassement des appareils de régulation et de distribution (circuit de pilotage).
La pollution peut être de plusieurs types :

La pollution solide : poussières plus ou moins fines, particules métalliques arrachées à des
composants.
La pollution liquide : présence d’eau dans l’huile due à la condensation ou à l’infiltration d’eau
de pluie ou de liquide de refroidissement.
La pollution thermique : décomposition de l’huile due à son échauffement anormal.

Filtrage à l’aspiration (avant la pompe) :

Cette disposition beaucoup utilisée est cependant déconseillée.
Avantages :
• tout le circuit est protégé, pompe comprise.
Inconvénients :
• Le filtre générant une perte de charge supplémentaire à
l’aspiration, sa filtration ne peut être que grossière (100 à
125μm), donc peu efficace car un filtrage trop fin freinerait
l’aspiration.
• De plus, ce filtre étant immergé dans le réservoir, il est facile d’en
oublier la présence lors des opérations de maintenance.

Filtrage au refoulement (juste après la pompe) :

Le filtre est installé après la pompe (ou avant une portion de circuit)
Avantages :
• la perte de charge étant trop faible, la maille du filtre peut être
très fine.
• Tout le circuit est protégé.
Inconvénients : l
• a pompe n’est pas protégée, ce qui impose une bâche confinée
(c’est le cas généralement).
• Les parois des filtres doivent supporter la pression du circuit, ce
qui donne des filtres volumineux, lourds et chers.
• Ils doivent être protégés contre le colmatage.

Filtrage sur le retour :

Le filtre est installé sur les canalisations de retour d’huile (principale
et/ou drainages).
Avantages :
• la perte de charge étant indifférente, la maille du filtre peut être
très fine.
• La pression étant faible, les filtres sont plus légers et moins chers.
• Les particules étant collectées et/ou produites dans le circuit,
elles sont arrêtées avant de polluer la bâche
• Inconvénients : la bâche doit être confinée. Ils doivent être
protégés contre le colmatage
Cette solution efficace et économique est très souvent employée. A

noter qu’il peut être intéressant de filtrer les retours de drains, car
c’est aux passages de tiges ou d’arbres que la pollution extérieure
s’introduit.

Centrale hydraulique Les pompes:
Définition :
Les pompes sont des appareils qui génèrent une différence de pression entre les tubulures D’entrée et
de sortie. Ainsi, on peut vouloir augmenter le débit ou augmenter la pression pour des fluides gazeux,
liquides, visqueux, très visqueux… .
Description de fonctionnement d’une pompe :

Centrale hydraulique Les pompes:
Types des pompes :
Les pompes volumétriques : Les pompes non volumétriques :

La pression au refoulement est plus importante. Le débit est par contre Le débit au refoulement est plus important.
généralement plus faible avec un rendement voisin de 90%. La pression est par contre généralement plus
faible avec un rendement inférieur à celui des
pompes volumiques.
Rotatives Alternatives
Pompes à engrenage
Pompes à pistons
Pompes à vis
Pompes à palettes
Pompes à pistons en ligne Pompes centrifuges
Pompes à pistons radiales
Pompes à pistons axiaux plateau
tournant
Pompes à membrane
Pompes à pistons axiaux à axe
brisé

Centrale hydraulique Les pompes : volumétriques
Définition:
Une pompe volumétrique transforme l’énergie mécanique en énergie hydraulique, elle aspire
l’huile contenu dans le réservoir puis le refoule sous pression dans les tuyauteries. Suivant le type
d'application, le but poursuivi est d'obtenir un débit avec l'accroissement de la pression.
Un volume V0 de fluide emprisonné dans un espace donné (le récipient de départ) est contraint à
se déplacer de l’entrée vers la sortie de la pompe par un système mécanique. Ce volume prélevé
dans la conduite d’aspiration engendre une dépression qui fait avancer le fluide vers la pompe par
aspiration.

Grandeurs associés aux pompes volumétriques

Bien qu'il n'y ait pas de frontières précises entre les performances des divers types de pompes
volumétriques, on peut tenir compte de plusieurs caractéristiques pour le choix d'une pompe.
Grandeur Symbole Définition Expression
C'est le volume du fluide (huile)

sortant (refoulé) ou rentrant (aspiré)
Cy correspondant à une révolution de Unités: [m3/tr], [l/tr] ou
[cm3/tr].
Cylindrée (ou Vp) l'arbre principal, en l'absence des
fuites internes.
Qvmoy.th C'est le volume du fluide, évacué en

Débit moyenne par unité de temps, en N  m3 
ou négligeant les fuites internes et la
Qvmoy.th  C y . en  
moyen 60  s 
compressibilité du fluide.
théorique Qv

C'est le volume du fluide, évacué par

unité de temps, exprimé en fonction Unités: [m3/s]ou [l/min] .
Débit
Qvinst de la position angulaire de
instantané
l'arbre d'entrainement.
C'est le volume du fluide refoulé

réellement, mesuré par unité de Qvmax  Qvmin
Débit moyen
Qvmoy.réel temps.
Qvmoy.réel 
réel 2

Qvmax  Qvmin
K (%) 
Coefficient K % Traduit l'importance de l'écart
existant entre le débit moyen
Qvm oy
d'irrégularité théorique et le débit instantané. Qvmax : Débit instantané maximal
Qvmin : Débit instantané minimal moyen
Qvm oy : Débit instantané moyen

Pm  C.
Pm  Qvmoy .th ( psth  pe)
𝒑𝒔𝒕𝒉 : pression de sortie théorique en
Puissance C'est la puissance fournie à l'arbre
[Pa ] .
d'entrainement de la pompe par le
mécanique Pm moteur. 𝒑𝒆: pression d’entrée théorique en
[Pa ]
C:Couple d'entrainement de la pompe
en [Nm]
𝝎: vitesse angulaire en [rad/s]
PHy  Qvmoy.réel .( ps  pe)

Puissance C'est la puissance fournie par le fluide ∆𝒑: pression différentielle .
hydraulique PHy à la sortie de la pompe ps: pression mesurée réellement à la
sortie en [Pa

Compte tenu des fuites internes et de

Rendement la compressibilité du fluide, le débit
volumétrique réel est toujours inferieur au débit Qvmoy.réel
v théorique.
v 
Qvmoy.th
A cause des frottements mécaniques
entre les différentes pièces et le
Rendement frottement du liquide sur les parois, le ( ps  pe)
m couple reçu par la pompe ne sera pas m 
mécanique transformé entièrement en pression. ( psth  pe)
Une chute de pression due à des effets
mécaniques et hydrauliques fait passer
𝒑𝒔𝒕𝒉 à 𝒑𝒆.
Rendement C'est le rendement total de la pompe, PHy
 en tenant compte des pertes par g 
globale frottement et des fuites internes. Pm

Couple C C'est le couple appliqué à l’arbre C y . ps  pe 

d'entrainement d'entrainement de la pompe. C en ( N .m)
2 . m

Symbole :
Il existe des pompes :
 A cylindrée fixe
 A cylindrée variable
Pompe à un sens Pompe à un sens Pompe à deux Pompe à deux Pompe à un sens Pompe à un sens
de flux à de flux à sens de flux à sens de flux à de flux à de flux à
cylindrée fixe cylindrée cylindrée fixe cylindrée cylindrée fixe cylindrée variable
variable variable avec drain avec drain

Montages et maintenance :
Le dessus du réservoir constitue souvent l’emplacement idéal.

Une autre technique consiste à ne place sur la bâche que le moteur électrique. La pompe est quant à
elle immergée (difficulté de maintenance).
Pour les pompes ayant des difficultés d’aspiration, on pourra placer le réservoir en charge.

Cavitation:
C’est un phénomène destructeur de la pompe. Elle résulte de l’implosion de bulles d’air
contenues dans l’huile, au cours de laquelle une particule de métal est arrachée. La cavitation
émet un bruit très spécifique. L’intervention de maintenance doit être effectuée très rapidement.
Les causes peuvent être :
Fréquence de rotation trop élevée ;
Huile trop visqueuse ;
Ligne d’aspiration trop longue ou de section trop faible ;
Filtre d’aspiration colmaté ;
Ligne d’aspiration bouchée.

Les pompes volumétriques rotatives: « Les pompes à engrenages extérieure »

Fonctionnement: L'huile est transportée entre les dents sur la circonférence extérieure ou intérieure.
Elle a une cylindrée fixe et fonctionne entre 10 et 170 bars. Il en existe deux types, à dentures
extérieures et à dentures intérieures.
Avantages Inconvénients
• Volume de refoulement fixe (débit régulier) • Surpressions (coups de bélier)

• Pas d'usure • Bruyante
• Pompe simple et bon marché


Fonctionnement: L'huile est transportée entre les dents sur la circonférence extérieure.

Débit moyen théorique: En première approximation en assimilant une dent à un rectangle de volume.
Formule simplifiée
 1 cos ( ) 2
Qvmoy  b..m 2 .z 1    Qvmoy  b..m 2 .z
 z 12. z 
Coefficient d’irrégularité sur le débit K: qv :Débit moyen théorique (m3 /s)

b : largeur de denture (m)
cos 2 ( ) 𝜔 : vitesse angulaire du moteur d’entraînement (rad/s)
K m : module de la denture (m)
z
z : nombre de dents d’un pignon
𝛼 : angle de pression de la denture

Les pompes volumétriques rotatives: « Les pompes à engrenages intérieure »

Fonctionnement: La pièce en forme de croissant assure la séparation entre le côté refoulement et le côté
aspiration. Sans croissant il y aurait communication entre refoulement et aspiration
Avantages Inconvénients
• Rendement uniforme
• Pompe peu bruyante, • Nombreuses pièces d’usure
• Débit régulier,
• Marche de la pompe réversible,
• Faible encombrement

Les pompes volumétriques rotatives: « Les pompes à engrenages intérieure »
Débit moyen théorique: En première approximation en assimilant une dent à un rectangle de volume.
 1 cos 2 ( ) 
Qvmoy  b..m .z 1  
2

 z 12.z 
Coefficient d’irrégularité sur le débit K:
1  1 1  2
K  .   cos ( )
2  zext zint 

Les pompes volumétriques rotatives: « Les pompes à palette»
Un rotor tourne dans un anneau excentré. Le volume compris entre ces deux éléments est
fractionné par des palettes coulissant dans le rotor. Sur un demi-tour le volume inter - palettes
augmente; c’est l’aspiration. Sur l’autre demi-tour, le volume inter - palettes diminue, c’est le
refoulement (voir figure ci-dessous).
Il en existe deux types :
• A stator cylindrique;
• A stator en forme de came.

Les pompes volumétriques rotatives: « Les pompes à palette avec un stator cylindrique»
Pour le cas des stator cylindrique, les paliers et le rotor sont chargés du coté « refoulement ».

Les pompes volumétriques rotatives: « Les pompes à palette avec un stator cylindrique»
Pour le cas des stator cylindrique, les paliers et le rotor sont chargés du coté « refoulement ».
4.n.e.R.N .i   
Qv  sin  
60 n
i : largeur des palettes (m)

N : vitesse du moteur d’entraînement
e : distance d’excentration (m)
R : rayon du stator (m) (D = 2R)
n : nombre de palettes

Les pompes volumétriques rotatives: « Les pompes à palette avec un stator en forme de came»
Pour remédier à cela, les constructeurs rendent la pompe symétrique pour équilibrer les effets de
pression sur le rotor. Les paliers de celui-ci ne supportent alors aucune action importante.
2. .N .i 2
Qv 
60
 R  R '2 
Avec i est la largeur
des palette

Les pompes volumétriques rotatives: « Pompes à palettes à cylindrée variable»
Cette pompe est également dite à annulation de débit, en effet sous une pression de refoulement
importante le ressort de compression fléchit et annule l’excentration.

Les pompes volumétriques rotatives: « Pompes à palettes à cylindrée variable»
Pour remédier à cela, les constructeurs rendent la pompe symétrique pour équilibrer les effets de
pression sur le rotor. Les paliers de celui-ci ne supportent alors aucune action importante.

Les pompes volumétriques rotatives: « Pompes à Pistons»
Ce sont des pompes de hautes performances.

De débit important (jusqu’à 500 l/mn).
Caractérisées par des pressions élevées (jusqu’à 1000 bars).
Caractérisée par un rendement excellent (0,9 à 0,95).
Tous les types de pompes à pistons reposent sur le même principe de fonctionnement mouvement
alternatif des pistons dans un alésage doté de deux orifices destinés à l’aspiration et au refoulement.
Selon la disposition des axes des pistons, plusieurs configurations de pompes peuvent exister :
Selon la position des pistons par rapport à l'arbre d'entraînement, on distingue :

• Pompes à pistons radiaux
• Pompes à pistons axiaux.

Pour une pompe à un seul piston, le cylindre ne débite que pendant la moitié du temps ce qui
donne un débit discontinu. Cette discontinuité peut être recherchée (cas d’une pompe d’injection
par exemple), mais le plus souvent il s’agit d’un inconvénient. Le débit instantané à une forme
voisine d’une sinusoïde :

Pour une pompe à un seul piston, le cylindre ne débite que pendant la moitié du temps ce qui
donne un débit discontinu. Cette discontinuité peut être recherchée (cas d’une pompe d’injection
par exemple), mais le plus souvent il s’agit d’un inconvénient. Le débit instantané à une forme
voisine d’une sinusoïde :
1 d2 i  n 1
  2   2 
Qvinst  R..tg ( )  sin    i   sin    i 
2 4 i 0   n   n 
Qv instantané : Débit instantané théorique (m 3 /s)
d : diamètre du piston (m)
R : rayon des blocs cylindres (m)
ω : vitesse angulaire des blocs cylindres (rad/s)
α : angle de brisure
θ : abscisse angulaire positionnant le piston n°1
n : nombre de pistons

 Calcul du débit moyen :

On obtient pour un cylindre unique, pour une rotation complète, et pour 5 pistons :

 Calcul du débit moyen :

En sommant pour chaque position on obtient le débit instantané
 d 2 r..tg ( )
Qvmoy.theo n
4 


 L’ irrégularité du débit:
Plus la différence entre les débits instantanés sera grande, plus le débit sera irrégulier.
Coefficient d'irrégularité K indique en pourcentage le taux d’irrégularité du débit moyen et il
est en fonction du nombre de pistons :
On constate que pour les nombres impairs de pistons, la pulsation de débit est plus faible que pour
les nombres pairs, de ce fait, la plupart des pompes possèdent un nombre impair de pistons à fin de
fournir un débit plus régulier.
   
 1  COS  2n  
K    
 2.n.sin    
   
  2n  





Les pompes volumétriques rotatives: « Pompes à Pistons axiaux à axe droit, plateau inclinable»
Pompe à pistons axiaux à axe droit, plateau inclinable et barillet non-inclinable


Les pompes volumétriques rotatives: « Pompes à Pistons à axe brisé »

»
Pompe à axe brisé, barillet inclinable


Les pompes volumétriques rotatives: « Pompes à Pistons radiaux»
On les utilise pour des pressions supérieures à 350 bars. Elles sont très silencieuses. Elles sont
utilisées dans les cas de forts débits. Elles ont un rendement d’environ 0,9.
Il en existe plusieurs types :
• A système bielle manivelle.
• A excentrique.

Pompe à pistons radiaux avec système bielle manivelle


N
Qv  n p  ncy  S  C.
60
Cy : Cylindrée en m3/tr
np : nombre de piston
S : la section du cylindre en m2
ncy : nombre de cycle effectué par le piston par
tour
C : la course du piston en m.
N : la fréquence de rotation (tr/min)
Pompe à pistons radiaux par excentrique

Les pompes volumétriques rotatives: « Pompe à pistons en lignes»
Il s’agit d’une pompe à cylindrée constante. La distribution du fluide se fait par des
clapets aménagés dans la partie supérieure des cylindres.

Les pompes volumétriques alternatives

APPLICATION
TRAVAIL DEMANDER
1. Déduire la course de piston 7 sachant que les pistons sont
réparti sur un diamètre D = 48mm et l’angle d’inclinaison
(𝛼 =11.6°).
On vous demande de calculer les paramètres suivants :
 la cylindrée de la pompe étudiée.
 le débit de la pompe réel de la pompe.
 la puissance hydraulique de la pompe.
 la puissance mécanique du moteur.
 le couple du moteur.
 On donne :
- Diamètre de piston = 12 mm
- La vitesse de rotation est (N6 =2000tr/min).
- Le rendement globale = 80%
- Le rendement mécanique= 90%
- Différence de pression de service (∆p) = 700 bar.
FONCTIONNEMENT DE LA POMPE:
Au moment où le barillet pivote, il entraine en rotation les six pistons en
décrivant une course en forme de cône. Les pistons y pénètrent en aspirant
le liquide pour ensuite l’expulser vers l’utilisation.
Les axes des pistons sont parallèles entre eux et l’axe principal de la pompe.
Les billes sont en liaison rotule avec le plateau incliné d’un angle 𝛼 (variable)
qui est à l’ origine des mouvements alternatifs des pistons.
APPLICATION
Une machine à commande hydraulique fonctionne à un débit d’huile de 3L/s et une pression de
120 bars. L’huile est aspirée d’un réservoir à une pression considérée égale à 1bar. Deux pompes
sont disponibles :
Pompe A : pompe à 3 pistons radiaux de diamètre 40 mm et de course 30 mm et ayant un
rendement volumétrique η𝑣𝑜𝑙 = 0,88 et un rendement mécanique ηméc = 0,85.
Pompe B : pompe à engrenages extérieurs avec 30 dents sur chaque pignon, de largeur b=40 mm
et un module de 3mm. Son rendement volumétrique est η𝑣𝑜𝑙 = 0,95 et son rendement mécanique
est ηméc = 0,90.
Dans le but de choisir une pompe et un moteur d’entraînement, les paramètres suivants doivent
êtres déterminés :
1. La cylindrée de chaque pompe.
2. La puissance hydraulique à fournir.
3. La puissance mécanique nécessaire pour chaque pompe.
4. La vitesse de rotation d’entraînement de chaque pompe en tr/mn.
5. Le couple nécessaire pour l’entraînement de chaque pompe.
6. Les moteurs électriques disponibles sont : M1 (44KW, 1440 tr/mn), M2 (48KW, 2500tr/mn),
M3 (45KW, 3000tr/mn). Choisir une pompe et un moteur pour cette machine hydraulique.
Justifier votre choix
APPLICATION
Une machine à commande hydraulique est équipée d’une pompe à pistons radiaux, débite
réellement 2,58 L/s pour (∆p) de 145 bar. La pompe est entraînée par un moteur électrique
asynchrone ayant une fréquence de rotation de 1440 tr/mn et une puissance mécanique de 48 KW.
Sachant que la pompe à 3 pistons ayant un diamètre de 38, 52 mm et une course de 32,4mm.
Déterminer :
a. La cylindrée de la pompe en [cm3 ].
b. b. Le débit moyen théorique en [L/mn].
c. c. La puissance de refoulement en [KW].
d. d. Le rendement global en [%].
e. e. Les rendements, volumétrique et mécaniques en [%].

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Pr.

EL HANTATI Issam Ecole Supérieure de Technologie - Casablanca

Introduction « Hydraulique industrielle »

Introduction « Hydraulique industrielle »

Machine-outil : presses à découper, presses à emboutir, presses à injecter, bridage de pièces,

Introduction « Hydraulique industrielle »

Les systèmes hydrauliques offrent de nombreux avantages et permettent en particulier :

Introduction « Hydraulique industrielle »

Les systèmes hydrauliques engendrent aussi des inconvénients :

Les fluides sont classés en deux groupes :

Conclusion : si l’on diminue la section en

a) La force en F1 est de 100N, la surface en S1 vaut

- Que vaut la pression en B ?

a) Pour obtenir une force de 20 000N développée

On distingue 3 types d’écoulement :

Nombre de Reynolds Re:

1. Ecoulement laminaire. 2. Ecoulement turbulent lisse. 3. Ecoulement turbulent rugueux.

Pertes de charge singulières : coefficient de perte de charge singulière

Evolution de perte de charge :

Pertes de charge exprimer sous forme d’une différence de hauteur (m) :

Le canalisation est équipée :

Equation générale de Bernoulli :

W : travail de la pompe ou turbine j/kg

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

Les circuits hydrauliques ont en général tous la même structure. Ils se

 1 zone :Récepteur hydraulique : transforme l’énergie

hydraulique en énergie mécanique. (Vérin, moteur

 2 zone :Liaison entre les deux zones précédentes.

On peut trouver dans cette zone :

 3 zone :Source d’énergie : c’est un générateur de

débit. (centrale hydraulique)

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

C’est l’ensemble assurant le conditionnement du fluide et sa mise sous pression.

Les contraintes sont : Les contrôles sont :

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

Sur le schéma ci-après, on trouve les constituants

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

Constitution générale du reservoir

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

Constitution générale du reservoir

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

1- Manomètre : Il Indique la pression existante en certains points du

2- Refroidisseurs: Il faut donc installer un refroidisseur dès que le

Refroidissement à eau : Refroidissement à air

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

2- Refroidisseurs: Il faut donc installer un refroidisseur dès que le

3- Les réchauffeurs : Si l’huile est trop froide, il ne faut pas démarrer

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

La pollution peut être de plusieurs types :

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

Filtrage à l’aspiration (avant la pompe) :

LECTURE ET CONCEPTION D’UN SCHEMA HYDRAULIQUE

Filtrage au refoulement (juste après la pompe) :

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Filtrage sur le retour :

Cette solution efficace et économique est très souvent employée. A