Situation D'apprentissage: Leçon 07: Le Courant Electrique
Situation D'apprentissage: Leçon 07: Le Courant Electrique
Situation D'apprentissage: Leçon 07: Le Courant Electrique
Situation d’apprentissage
Un élève en classe de 2ndeC3 au Lycée Moderne de Bonon a appris à travers un documentaire à la télévision que
certains bracelets qu’on croit en or sont en fait plaqués en or par électrolyse d’une solution contenant des ions
or. Intrigué par cette information et soucieux de comprendre cette opération, il informe ses camarades de classe.
Ensemble avec le professeur, ils cherchent à connaître la nature du courant électrique dans les électrolytes et
dans les métaux, à représenter le sens du courant électrique et expliquer la circulation du courant électrique dans
les électrolytes et dans les métaux.
Action comparée d’un aimant sur un conducteur métallique et sur un faisceau d’e-
1.1.2) Observation et Interprétation
Sous l’action d’un aimant le conducteur métallique et le faisceau d’électrons sont déviés de la même manière.
- Dans le tube de Crookes les électrons se déplacent de la cathode vers l’anode.
- Par analogie on déduit que dans le conducteur métallique des électrons sont déviés de la même façon par
l’aimant.
1.1.3) Conclusion
Dans un conducteur métallique le passage du courant électrique est assuré par un déplacement d’ensemble des
électrons libres.
1.2°) Dans un électrolyte
1.2.1 Expérience
1.2.3. Conclusion
Dans un électrolyte le passage du courant électrique est assuré par le déplacement en sens opposé d’ions
négatifs (anions) et d’ions positifs (cations)
EXERCICE 1
Complète les phrases suivantes avec les mots ou expressions qui conviennent.
Dans un métal, les porteurs de charges sont ………………….
Dans un électrolyte, les porteurs de charges sont ………………. L'intensité du courant électrique s'exprime en
ampère et se mesure à l'aide d'un …………………….
L'intensité du courant électrique est ……………………… en tout point d'un circuit série.
Dans un circuit ………………………, la somme des intensités des courants arrivant à un nœud est égale à la
somme des intensités des courants qui en repartent.
EXERCICE 2
Ton ami a schématisé le circuit électrique permettant de réaliser l'électrolyse d'une solution aqueuse de soude
(Figure 1). Cette solution contient, les ions Na+ et 0H- dispersés.
Indique sur le schéma :
1. le sens du courant électrique.
2. le sens de déplacement des porteurs de charges dans :
2.1 les fils de jonction.
2.2 l'électrolyte.
2nde C
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE
Situation d’apprentissage
Pendant l’année scolaire, un groupe d’élèves de 2 nde C décident d’occuper une maison dans un quartier précair
de Daloa. N’ayant pas d’abonnement électrique, ils se connectent sur l’installation électrique du voisin. La nui
les lampes de leur maison brillent faiblement et leur ventilateur tourne à peine. Ils en parlent alors à leurs
camarades de classe. Ensemble avec leur professeur, ils décident de définir la quantité d’électricité, l’intensité
du courant électrique puis d’appliquer les lois du courant continu.
ampère (A)
s
Activité d’application
1- Détermine le nombre d’électrons qui traversent la section d’un conducteur métallique pour
que la charge transportée par le courant soit Q = 10 C. ( 1 C = 10-6C )
2- La durée du transfert est t = 1ms. Calcule l’intensité du courant.
Charge de l’électron : - e = -1,6 .10 -19 C
SOLUTION
Q 10. 10−6
Q ¿ ne. n¿ e ¿ −19 ¿ 6,25.10
19
électrons.
1,6.10
Q 10.10−6
I¿ T ¿ −3 ¿ 10−2 mA.
10
REMARQUE :
La représentation normalisée de l’ampèremètre ou du multimètre est :
2.2.2. Résultats
Place de
Entre B et C Entre D et E Entre F et N
l’ampèremètre
Intensité mesurée 0,12 A 0,12 A 0,12A
2.2.3. Conclusion
L’intensité du courant est la même en tout point d’une branche d’un circuit.
2.3. Loi des nœuds
2.3.1. Montage expérimental
2.3.3. Conclusion
La somme des intensités des courants arrivant à un nœud est égale à la somme des intensités des
courants partant de ce nœud. C’est la loi des nœuds.
Activité d’application
Calcule l’intensité du courant inconnu dans chaque cas et indique si nécessaire son sens :
3- Situation d’évaluation 1
Au cours d’un exposé, un groupe d’élèves de seconde C d’un lycée a réalisé le montage
schématisé ci-dessous et a mesuré les intensités des courants dans les différentes branches.
Mais en rédigeant l’exposé à la maison, ils se sont rendu compte qu’ils ont oublié de mesurer
certaines valeurs. Etant de ce groupe, ils te demandent alors pour déterminer les valeurs
inconnues des intensités sans reprendre le montage.
P I5 = 8A Q I4
R
I6 I7 = 1A
I8
I1 = 10A N I2 M I3 = 4 A
Tu décides alors d’appliquer les lois des intensités du courant continu en vue de retrouver ces
valeurs.
On donne : e = 1,6.10-19 C
1- Indique les nœuds et les branches de ce montage.
2- Indique le sens du courant électrique dans chaque branche.
3- Détermine le nombre d’électrons fournis par le générateur en 5s.
4- Détermine les intensités des courants inconnues.
Situation d’évaluation 2
Votre classe de seconde C vient de découvrir avec son professeur de Physique-Chimie les lois du courant
électrique. Afin de consolider vos acquis, vous entreprenez de vérifier la loi des nœuds. Chaque groupe d'élèves
dispose de 4 ampèremètres identiques ayant les calibres : 5 A ; 1 A ; 0,1 A ; 10 mA ; 5 mA. Les graduations de
ces ampèremètres comportent 100 divisions. Il réalise le montage ci-dessous et mesure les intensités du courant
dans les trois branches.
Votre groupe trouve :
I1= 0,50 A traversant L1 et mesurée par l'ampèremètre Al ;
I2 = 0,25 A traversant L2 et mesurée par l'ampèremètre A2 ;
Pour I3, l'aiguille de l'ampèremètre A3 s'arrête sur la division n = 65 pour le
calibre 1 A.
L’intensité du courant principal, mesurée par l'ampèremètre A, est I = 1,4 A.
Tu es désigné pour exposer le travail de ton groupe.
1.1 Reproduis le schéma du montage en plaçant correctement les quatre ampèremètres.
1.2 Précise les sens du courant dans chaque branche.
2. Calcule l'intensité I3 du courant qui traverse l'ampèremètre A3.
3.
3.1 Dis si le calibre 0,1 mA utilisé pour mesurer chaque intensité est adapté.
3.2 Précise pour chaque ampèremètre le bon calibre.
4. Montre que la loi des nœuds est vérifiée.
EXERCICE
Indique les valeurs des intensités du courant qui manquent dans les schémas suivants.
2nde C
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE
Situation d’apprentissage
Au cours d’une visite d’une classe de seconde du lycée moderne de Bonon au barrage de Kossou, le technici
en charge de guider les élèves leur explique que la tension électrique qui y est produite est une tensi
alternative sinusoïdale, différente de la tension continue délivrée par les piles.
De retour en classe, pour mieux différencier ces deux tensions, les élèves et leur professeur décident de défin
la tension électrique, de déterminer la tension continue et les caractéristiques d’une tension sinusoïdale.
UAB
A B
REMARQUE
UAB = VA-VB (différence de potentiel). VA est le potentiel du point A et VB le potentiel du point B.
-
L’unité de la tension est le volt (V).
1.1- Ordre de grandeur de quelques tensions
- Eclair : 108V
- Batterie de voiture : 12V ; 24 V
-Pile électrique : 1,5V ; 4,5 V ; 9 V
-Haute tension : 540 kV
1.2- Caractère algébrique de la tension
P N
UPN V UNP V
com com
N
UPN =4,5 V UNP = -4,5 V
La masse d’un circuit est un conducteur de référence dont le potentiel (V) est nul. Son symbole est :
2.1.4- Conclusion
La tension aux bornes de dipôles en série est égale à la somme des tensions des dipôles.
UAB UBC
UAC
L R
N B D
2.2.2- Résultats
Activité d’application
On considère le montage ci-contre
On a mesuré :
UPN = 9,0 V ; UCD = 4,3 V
Calculer UEF et UAB.
3.2.2- Conclusion
La déviation verticale est proportionnelle à la tension mesurée.
La valeur absolue de la tension appliquée à l’entrée de l’oscilloscope est égale au produit de la sensibilité
verticale sv par la déviation.
|U| = sv × d.
d : déviation verticale du spot mesurée en cm ou division
sv : sensibilité verticale en V/ cm ou en V/division
- Si le spot est dévié vers le haut, la tension mesurée est positive.
- Si le spot est dévié vers le bas, la tension mesurée est négative.
En 1 : U = 6 V En 2 : U = -6 V
3.3- Mesure d’une tension variable
3.3.1- Mise en évidence expérimentale d’une tension variable
3.3.2- Définition
Une tension variable est une tension dont la valeur et le sens changent au cours du temps
Remarque :
Les tensions variables sont fournies par :
- les générateurs de basses fréquences (GBF)
- les alternateurs
- la génératrice de vélo.
SITUATION D’EVALUATION
Au cours d'une séance de TP, ton groupe réalise le montage ci-contre.
Les réglages de l'oscilloscope sont :
3. Calcule
3.1 la période de cette tension
3.2 la fréquence de cette tension.
4.
4.1 On coupe le balayage. Représente, en vraie grandeur l'aspect de l'écran de l'oscilloscope.
4.2. Représente les branchements à réaliser pour obtenir sur l'écran les deux tensions suivantes : UNP ;
URN (On fera deux schémas différents)
EXERCICE 1
EXERCICE 2
Voici un extrait de schéma d'un circuit électrique.
1. Représente les tensions électriques UAB, UBC et UCD.
2. Détermine les tensions aux bornes des dipôles R2 et R4, sachant que UAD = 7,5 V, UAB = 2,3 V et UCD = 2 V.
2nde C
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE
Situation d’apprentissage
Deux élèves en classe de 2ndeC au Lycée Moderne de Zuénoula discutent. L’un soutient que tous les dipôles se
comportent de la même façon dans un circuit électrique. L’autre n’est pas de cet avis. Pour s’accorder, ils
informent les autres élèves de la classe. Avec leur professeur de Physique-Chimie, ils décident de tracer les
caractéristiques d’un conducteur ohmique, d’une lampe à incandescence, d’une diode au silicium et d’une diod
Zener, de les exploiter puis d’appliquer la loi d’Ohm.
1- GENERALITES
1.1- Définition
Un dipôle est un composant électrique ou une association de composantes électriques possédant deux
bornes (ou pôles).
Exemples : le conducteur ohmique, la pile, la lampe…
Un dipôle passif est un dipôle dont la tension à ses bornes hors d’un circuit est nulle.
Exemples : le conducteur ohmique, la lampe, la diode…
A B
IA
B UAB
La représentation graphique de la fonction IAB = f(UAB) ou UAB = f(IAB) est la caractéristique intensité-tension o
tension-intensité du dipôle
R
6V UAB V
2.1 Résultats
UAB
{
U AB en V
U AB=R I AB avec R en Ω
I AB en A
Activité d’application 1
Un conducteur ohmique est traversé par un courant d’intensité 250 mA ; la tension aux bornes de ce dipôle est
alors égale à 24 V.
1- Détermine sa résistance R.
2- Détermine la tension à ses bornes lorsqu’il est traversé par un courant de 0,1 A.
ab c T
La valeur de la résistance est déterminée en juxtaposant les chiffres correspondant
respectivement aux anneaux a et b, le nombre obtenu multiplié par 10 exposant du chiffre
correspondant à l’anneau c, plus ou moins la tolérance.
R = [( ab) .10c T ]
Exemple :
ab c T
R = 20.102 5% Ω
R = 200 10 Ω 190 Ω ≤ R ≤ 220 Ω
-
- Activité d’application 2
Compléter en indiquant les couleurs des anneaux ou en inscrivant la valeur de la résistance R
R = 1500 Ω R = …………
……………………. Orange
……………………. Blanc
……………………. Vert
Rp
A
A
IAB
6V UAB V
3.1.2- Résultats
US
3.1.3- Exploitation de la caractéristique
La caractéristique est une courbe non symétrique. La diode est donc un dipôle non linéaire et
dissymétrique.
Sens direct (UAB> 0) :
Si UAB< US, I = 0 ; la diode se comporte comme un isolant. On dit qu’elle est bloquée.
Si UAB ≥ US I 0 ; la diode conduit le courant. On dit qu’elle est passante.
Sens inverse (UAB< 0) :
L’intensité du courant est quasiment nulle, on considère que la diode est bloquée.
Us est appelée tension seuil : c’est la valeur minimale de la tension UAB à partir de laquelle la diode devient
conductrice : Ici Us = 0,6 V.
Remarque :
Une diode parfaite est une diode telle que :
UAB< US ; IAB = 0, elle équivaut à un interrupteur ouvert. Elle est donc bloquée.
UAB = US ; IAB ≠ 0, elle équivaut à un interrupteur fermé. Elle est donc passante.
La diode idéale est une diode parfaite sans tension de seuil (US = 0).
US
3.1.3- Conclusion
Une diode est un dipôle dissymétrique qui ne conduit pratiquement le courant que dans un seul sens : sens
direct ; la tension à ses bornes reste alors quasiment égale à la tension seuil.
-UZ
0 US
Sa caractéristique est :
Sens direct (UAB>0), la diode Zener se comporte comme une diode à jonction classique.
Sens inverse (UAB>0) :
-UZ< U ≤ 0 ; I = 0 ; la diode Zener est bloquée.
U ≤ -UZ la diode Zener est passante.
La tension UZ est appelée tension Zener.
Ici UZ = 6 V
Remarque :
Les caractéristiques des diodes (à jonction et Zener) passent par l’origine du repère mais elles ne sont pas
linéaires : les diodes sont des dipôles passifs non linéaires.
Rp
3.3.2- Résultats
3.3.4- Conclusion
La lampe à incandescence est un dipôle symétrique non linéaire.
Remarque : la résistance d’un conducteur augmente avec la température.
UD
La résistance r doit être faible, de telle sorte que :
GBF Ur<< UD ; on a alors : Ur + UD≅ UD
YB
r
Ur
A IAB B IAB R2 C
R1
UAB UBC
UAC
I1
R1
I A B
UAB
I2
R1
U AB U AB U AB
I = I1 + I2⟹ = +
Re R1 R2
1 1 1
= +
R e R 1 R2
L’inverse de la résistance équivalente de l’association en dérivation de deux conducteurs ohmiques est égal à la
somme des inverses de chacun de ces conducteurs ohmiques
1 1 1 R1× R2
= + ⇒ R e=
R e R1 R2 R1 + R2
Association en série
Association en parallèle
SITUATION D’EVALUATION
En vue de proposer un candidat pour le concours d'entrée dans une école d'électricité, un établissement scolaire
d'excellence soumet ses meilleurs élèves du niveau 2nde C à un test de présélection.
Le test consiste pour chaque candidat, à identifier trois dipôles de natures différentes : dipôle 1 de bornes A et
B, dipôle 2 de bornes C et D et dipôle 3 de bornes E et F. Pour ce faire, chaque candidat dispose en plus des
trois dipôles, du matériel suivant :
- un générateur de tension continue ;
- un ampèremètre ;
- un voltmètre ;
- un potentiomètre.
Chaque candidat effectue ensuite deux expériences.
Expérience 1 : les candidats réalisent un montage qui permet de mesurer pour chaque dipôle, l'intensité I du
courant électrique qui le traverse en fonction de la tension électrique U appliquée à ses bornes ; ils obtiennent
avec chaque dipôle placé dans un sens puis dans l'autre par rapport au sens de I, les résultats suivants :
Dipôle 1
UAB(V) -0,45 -0,4 -0,35 -0,3 0 0,3 0,35 0,4 0,45 0,5 0,55 0,6 0,65
IAB(mA) 0 0 0 0 0 1,7 5 12,5 30 60 100 200 300
Dipôle 2
UAB(V) -7,5 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 7,5
IAB (mA) -350 -276 -245 -208 -166 -113 0 113 166 208 245 276 350
Dipôle 3
UAB(V) -4,5 -4,3 -4 -3,5 -3 -2 -1 0 0,4 0,5 0,7 0,8 7,5
IAB(mA) -100 -30 -10 4 0 0 0 0 1 2 4 30 350
Expérience 2 : les candidats mesurent successivement aux bornes de chaque dipôle en circuit ouvert, la tension
électrique.
Tu participes à cette présélection et tu souhaites être le candidat de ton établissement.
1. Fais le schéma du montage électrique réalisé dans l'expérience 1.
2. Dégage l'information que fournit l'expérience 2.
3. Trace la caractéristique intensité-tension ou tension-intensité de chaque dipôle étudié.
4. Déduis des tracés précédents :
4.1 la nature des dipôles ;
4.2 les valeurs des grandeurs caractéristiques des dipôles 1 et 3.
EXERCICE 1
La caractéristique d'une diode Zener est représentée ci-dessous.
1. Détermine la valeur de la tension seuil de cette diode.
2. Détermine la valeur de sa tension Zener.
EXERCICE 2
Un conducteur ohmique de 600 Ω est alimenté par une tension de 12 V.
1. Calcule l'intensité du courant qui le parcourt.
2. Ce conducteur ohmique, alimenté par la même tension, est monté en série avec un autre conducteur
ohmique de résistance 500 Ω.
Détermine :
2.1 la résistance équivalente de cette association.
2.2 l'intensité du courant qui parcourt cette association.
2nde C
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE
Situation d’apprentissage
Deux élèves en classe de 2 C au Lycée Moderne de Zuénoula discutent. L’un soutient que la pile se
nde
comporte comme un résistor dans un circuit électrique. L’autre n’est pas de cet avis. Pour s’accorder, ils
informent les autres élèves de la classe. Avec leur professeur de Physique-Chimie, ils décident de tracer la
caractéristique d’une pile, de déterminer sa force électromotrice et sa résistance interne puis de déterminer
le point de fonctionnement de son association avec un dipôle passif.
P N
I
UPN A
1. Activité d’application 1
On branche un voltmètre aux bornes d’un dipôle D débranché. Celui-ci indique 3 V.
1- D est-il un dipôle actif ou un dipôle passif ?
2- A quoi correspond l’indication du voltmètre ?
3- La tension aux bornes du dipôle D est de 2,5 V quand il débite un courant d’intensité I = 0,2 A.
Déterminer sa résistance interne r.
ICCréelle< ICCthéorique
ICCthéorique
ICCréelle ICCthéorique
2.1.1- Définition
Le point de fonctionnement d’un circuit électrique constitué par un dipôle actif et un récepteur est le
couple de valeurs (IF ; UF) de l’intensité du courant électrique dans le circuit et de la tension électrique
aux bornes du dipôle actif et du récepteur.
IF = 330 mA et
UF = 3,3 V.
NB : La détermination graphique est utilisée surtout lorsque le dipôle passif est non linéaire.
(E, r)
P N
UPN
I
UAB
A
R B
UPN = E – rI et UAB = RI or UPN = UAB E – rI = RI
E
(R + r)I = E I=
R +r
Le point de fonctionnement est tel que :
E
I F= et U F =R I F =E−r I F . (UF = UPN = UAB)
R+ r
2. Activité d’application 2
Une pile de f.é.m. E = 2 V et de résistance interne r = 0,1 Ω alimente un conducteur ohmique de résistance R =
3,9 Ω.
1. Détermine l’intensité du courant dans le circuit et la tension aux bornes du générateur.
2. Déduis-en la tension aux bornes du conducteur ohmique.
Solution
1. Intensité du courant dans le circuit et tension aux bornes du conducteur ohmique.
E 2
I= ¿ I= ¿ 0,5 A.
R +r 3,9+0,1
U R ¿ RI ¿ 1,95 V.
2. La tension aux bornes du générateur est égale à la tension aux bornes du conducteur ohmique.
U G ¿ U R ¿ 1,95 V.
I=
∑ Ei
∑ Ri +∑ r i (E1
Activité d’application 3
On considère le circuit électrique suivant :
P N
UPN
I
UAB
A B
1- Donner l’expression de l’intensité du courant qui traverse ce circuit
2- Calculer sa valeur numérique pour : E1 = 6 V, r1 = 2 Ω, E2 = 4,5 V, r2 = 1,5 Ω, R1 = 3 Ω, R2 = 5 Ω.
Solution
Expression de I et application numérique
E 1+ E 2 6+ 4,5
I= = =0,91 A
R 1+ R 2+ r 1+ r 2 3+5+ 2+ 1,5
SITUATION D’EVALUATION
Au cours d'une séance de travaux pratiques, ton groupe doit déterminer le point de fonctionnement d'un circuit
électrique comportant une pile et un conducteur ohmique. L'intensité maximale admissible par la pile est Imax =
0,8 A. Le conducteur ohmique utilisé a une résistance
R = 5 9 Ω et est caractérisé par une intensité maximale de 1 A.
Les résultats des mesures de la tension aux bornes de la pile et de l'intensité qui traverse le circuit sont
consignés dans le tableau suivant :
4,
UPN (V) 4,4 4,3 4,2
5
I (mA) 0 100 200 300
EXERCICE 1
Une pile de f.é.m. E = 4 V et de résistance interne r = 5Ω est montée en série avec un conducteur ohmique de
résistance R = 100 Ω.
Détermine :
1) l'intensité I du courant dans le circuit.
2) la tension UPN aux bornes de la pile.
EXERCICE 2
Régina effectue des mesures sur une pile de f.é.m. E et de résistance interne r inconnues.
- Il branche un voltmètre à ses bornes en circuit ouvert; la tension mesurée est de 15 V.
- Il mesure la tension à ses bornes quand l'intensité qu'elle débite a pour valeur I = 1 A ; il trouve UPN =
9,8 V.
1. Donne la valeur de la f.é.m. E de la pile.
2. Écris la loi d'Ohm aux bornes de cette pile.
Détermine la résistance interne r de la pile.
2nde C
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE
Situation d’apprentissage
Une élève de la 2nd C du Lycée Moderne de Bouaflé suit un documentaire relatif aux technologies de
l’information et de la communication sur la RTI 1. Elle apprend ceci : « Le transistor est un composant
beaucoup utilisé en électronique. Sa découverte en 1948 a permis la fabrication d’appareils
électroniques de faible encombrement pouvant fonctionner avec peu d’énergie ».
Le lendemain elle informe ses camarades de classe. Pour en savoir davantage, le professeur les met en
situation de classe pour identifier les domaines de fonctionnement du transistor et déterminer son
coefficient d’amplification.
1- LE TRANSISTOR A JONCTION
1.1- Description et symbole
Le transistor est l’élément de base de tout circuit électronique. C’est un composant électronique
comportant trois bornes : la base (B), le collecteur (C) et l’émetteur (E).
Il existe deux types de transistors à jonction :
- Le transistor NPN
- Le transistor PNP
Symboles
C
C
T T
B B
E E
1.2.5- Conclusion
En fonction des valeurs de IB, le transistor peut fonctionner :
- En commutateur (tout ou rien) ; il bascule de l’état bloqué (rien) à l’état saturé (tout),
- En amplificateur de courant ; l’intensité IB est amplifiée. IC = IB et IE IC.
Dans les deux cas, le comportement du dipôle CE est commandé par le courant de base.
Activité d’application 1
Soit une partie d'un circuit représenté ci-contre :
1. Complète le schéma avec une autre pile afin de débloquer le transistor.
2. Indique alors le sens des différents courants.
3. Nomme ces différents courants.
4. Précise le rôle du conducteur ohmique Rp.
Activité d’application 2
Le gain d'amplification de courant d'un transistor est β = 150.
En régime linéaire, on mesure IC = 400 mA.
1- Détermine l'intensité IB du courant de base.
2- Détermine l'intensité IE du courant sortant de l'émetteur.
Le microphone est comme une résistance variable qui varie en fonction des vibrations de l’air provoqué par le
son. Le son (la voix par exemple) entraine une variation de la résistance du microphone et donc une faible
variation ∆IB du courant de base. A cette variation, correspond une variation plus grande du courant du
collecteur :
∆IC = β∆IB, transformée en son par le haut-parleur.
Activité d’application 3
Dans le circuit schématisé ci-contre, on mesure UAC = 3,1 V.
1- Le transistor est-il bloqué ou passant?
2- L'intensité de saturation
ICmax = 200 mA. Calculer IC. Le transistor est-il saturé?
3- Le gain en courant du transistor est égal à 140. Calculer IB ,
UAB et UBE.
1- LA CHAINE ELECTRONIQUE
Une chaine électronique comprend :
Un capteur ; c’est un dispositif qui détecte un signal (électrique ; mécanique ; optique …) et le
transforme en signal électrique généralement faible :
Exemples de capteur
- Capteur de température CTN (sa résistance diminue lorsque sa température augmente).
- Thermistance CTP (sa résistance diminue lorsque sa température augmente).
- Capteur de lumière (LDR, photodiode, cellule photoélectrique…).
- Capteur d’humidité.
- Capteur de pression.
- Capteur de son (microphone).
- Capteur de fumée …
Un dispositif électronique et son alimentation amplifie, filtre … le signal transmis par l’entrée.
Exemple : le transistor
Pour fonctionner, il nécessite une alimentation.
Une ou plusieurs sorties vers des appareils d’utilisation : une sonnerie, un voyant lumineux, un écran
de contrôle, un afficheur numérique, un haut-parleur…
Activité d’application
1- Cite les éléments d'une chaîne électronique.
2- Illustre chaque élément par un exemple de ton environnement.
SITUATION D’EVALUATION
Après le cours sur le transistor, un groupe de trois élèves de la 2nde C désirent obtenir un système d'éclairage
automatique dès que l'obscurité s'installe. Ils réalisent pour cela le circuit schématisé ci-contre qui comprend :
- un générateur de f.é.m. E = 6 V et de résistance interne négligeable ;
- un transistor NPN, de coefficient d'amplification en courant β = 100 et
ne pouvant fonctionner qu'avec une tension UBE≥0,6 V ;
- une photorésistance X ayant une résistance valant 8 MΩ à l'obscurité et
30 Ω lorsqu'elle est éclairée. A l'obscurité, on négligera le courant dans
la branche de la photorésistance à cause de la très grande valeur de la
résistance.
- une ampoule électrique A de caractéristiques (4,5V ; 100mA) ; un
écran évite que cette ampoule, lorsqu'elle brille, n'éclaire la
photorésistance.
- un conducteur ohmique de résistance R = 5 kΩ.
A la lumière, on suppose le transistor bloqué (IC = 0).
A l'obscurité, on suppose le transistor passant (IC = 100mA) :
Tu es membre du groupe.
1. Identifie sur ce schéma les différents éléments de la chaîne électronique.
2. A la lumière :
2.1. Calcule IB, IE, I, UBE et UCE.
2.2. Dis si le transistor est effectivement bloqué.
2.3. Précise alors l'état de la lampe.
3- A l'obscurité :
3.1 Calcule IB, IE, I, UBE et UCE.
3.2 Dis si le transistor est effectivement passant.
3.3 Précise alors l'état de la lampe.
4. Déduis de ce qui précède si le projet est réussi.
EXERCICE
Recopie chaque numéro figurant dans le texte ci-dessous et écris en face le mot ou le groupe de mots qui
convient : proportionnelle ; saturé ; la base ; interrupteur fermé ; l'émetteur ; amplifie ; trois; le
collecteur.
Un transistor est un composant électronique.
Le transistor a ...(1)... bornes. Les bornes du transistor sont ...(2)..., ...(3)... et ...(4)... Le transistor ...(5)... le
courant de base. A partir d'une certaine valeur du courant de base I B, le courant du collecteur n'est plus ...(6)...
au courant de base IB. On dit que le transistor est ...(7)... . Il se comporte alors comme un ...(8)...
2nde C
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE
Situation d’apprentissage
De retour des grandes vacances, Mory, élève en classe de seconde C voyage à bord d’un mini car avec son
grand frère. Les deux sont assis juste à côté du conducteur. Mory constate que l’aiguille d’un des compteurs d
tableau de bord du véhicule se déplace quand le véhicule est en mouvement et s’arrête quand il stationne.
Curieux, il interroge son grand frère. Celui-ci lui explique que cette aiguille indique la vitesse instantanée du
véhicule.
Arrivé à l’école, Mory décide avec ses camarades, sous la conduite de leur professeur, de définir la vitesse
moyenne et la vitesse instantanée en vue de déterminer la nature d’un mouvement.
2. REFERENTIEL
Le référentiel est un solide indéformable par rapport auquel l’on décrit le mouvement d’un mobile.
Exemples de référentiels :
Le référentiel de Copernic (ou référentiel héliocentrique) : utilisé pour l’étude des mouvements des
astres du système solaire.
Le référentiel géocentrique : utilisé pour l’étude des mouvements des satellites de la terre.
Le référentiel terrestre : utilisé pour l’étude des mouvements des objets sur la terre.
3. REPERAGE D’UN POINT MOBILE
3.1. Point mobile
Tout objet en mouvement est dit objet mobile et peut, en fonction de ses dimensions, être assimilé à un point
appelé point mobile.
3.2 Repères
3.2.1 Repère d’espace
C’est un repère lié au référentiel et qui permet de définir la position du mobile par ses coordonnées. Il est en
général orthonormé.
Le vecteur⃗
OM est appelé vecteur-position du point mobile à la date t.
OM =x i⃗ + y ⃗j +¿ z ⃗k
On a : ⃗
Soit ⃗
OM 1 et ⃗
OM 2 les vecteur-positions d’un point mobile respectivement aux dates t1 et t2. On appelle vecteur
déplacement du mobile le vecteur :⃗ M 1 M 2= ⃗
OM 2 - ⃗
OM 1
Activité d’application 1
Solution
- A la date t 1: x ¿ 1 et y ¿ 4.
- A la date t 2: x ¿ 5 et y ¿ 3.
2- Vecteur-position du point mobile à chaque instant.
- A la date t 1: ⃗
OM =i⃗ + 4 ⃗j.
- A la date t 2 ⃗
OM =⃗5 i+3 ⃗j.
|
d (m)
d
V m= ∆ t (s )
∆t
V m ( m. s )
−1
Solution
d 60 000
V m. ¿ ¿ ¿ 18,18 : m . s−1.
∆ t 55× 60
On évalue (on calcule) cette vitesse comme étant la vitesse moyenne entre deux instants très proches encadrant
l’instant (ti) :
M i−1 M i +1
V (t i)=
t i +1−t i −1
M1 Sens du
M2
M0 • • mouvement
t1
• t2 M3
M4
M5
t•3 •
t0
t•4 t5
M0 M2 M3 M5
Ainsi on a : V 1= et V 4 =
t 2−t 0 t 5 −t 3
5.3. Vecteur-vitesse
V(t 1) Sens du
M1
M2 mouvement
M0 • •
t1
• t2 M3
M4
M5
t•3 •
t0 t5
t•
Remarque 4
V(t 5)
Sur un enregistrement, les différentes positions du point mobile sont indiquées à intervalles de temps réguliers
égaux à τ. On obtient alors :
⃗
M M
Vecteur vitesse : ⃗
V (t 1) ¿ i−1 i +1
2τ
M i−1 M i +1
Valeur du vecteur vitesse : V (t i)=
2τ
Activité d’application 3
Le document ci-dessous indique les différentes positions d’un point mobile P à intervalles de temps réguliers
égaux à τ ¿ 20 ms.
1- Numérote les différentes positions du mobile.
2- Détermine les valeurs des vecteurs vitesses du mobile aux dates : t1 et t3.
3- Représenter ces vecteurs vitesses à l’échelle : 1cm pour 0,5 m/s
Solution
1.
τ = 30 ms.
A 1 A 3 A 1 A 3 2,75.10−2
V2 ¿ ¿ ¿ −3 ¿ 0,46 m s
−1
t 3−t 1 2τ 60.10
A 5 A 7 A 5 A 7 2,75.10−2
V6 ¿ ¿ ¿ −3 ¿ 0,46 m s
−1
t 7−t 5 2τ 60.10
A 9 A 11 A 9 A 11 2,75.10−2
V 10 ¿ ¿ ¿ −3 ¿ 0,46 m s
−1
t 11 −t 9 2τ 60.10
Remarque :
V2 = V6 = V10
On constate que : .
Au cours d’un mouvement rectiligne et uniforme, le vecteur-vitesse est constant ; il conserve sa direction, son
sens et sa valeur.
6.3. Etude du document n° 6 (voir document en annexe)
B 1 B3 B1 B3 3.10−2
V2 ¿ ¿ ¿ ¿ 0,5 m s−1
t 3 −t 1 2τ 60.10−3
B B B B 5 .10−2
V4 ¿ 3 5 ¿ 3 5 ¿ −3 ¿ 0,83 m s
−1
t 5 −t 3 2τ 60.10
B5 B 7 B5 B7 7 .10−2
V6 ¿ ¿ ¿ −3 ¿ 1,16 m s
−1
t 7 −t 5 2τ 60.10
Remarque :
V2 < V4 < V6
La vitesse instantanée n’est pas constante : On dit que le mouvement est varié (accéléré dans le cas présent).
V 4 −¿ V 2 ¿ V 6 −¿ V 4 ¿ 0,33 m . s−1
La vitesse augmente uniformément. Le mouvement est rectiligne et uniformément varié.
Au cours d’un mouvement rectiligne uniformément varié, le vecteur-vitesse n’est pas constant. Il conserve au
cours du temps, sa direction et son sens mais sa valeur varie.
6.4. Etude du document n° 4
Document N° 04
τ= 60 ms
M0M2 M0 M2 2,65.10
−2
V1 ¿ ¿ ¿ ¿ 0,44 m s−1
t 2−t 0 2τ 60.10−3
M M M M 2,65.10
−2
V3 ¿ 2 4 ¿ 2 4 ¿ ¿ 0,44 m s−1
t 4−t 2 2τ 60.10−3
M M M M 2,65.10
−2
V5 ¿ 6 7 ¿ 6 7 ¿ ¿ 0,44 m s−1
t 7−t 6 2τ 60.10
−3
M M M M 2,65.10
−2
V7 ¿ 6 8 ¿ 6 8 ¿ ¿ 0,44 m s−1
t 8−t 6 2τ 60.10
−3
Remarque :
Au cours d’un mouvement circulaire et uniforme, le vecteur-vitesse n’est pas constant ; sa direction change.
Activité d’application 2
Associe le type de mouvement aux caractéristiques de son vecteur-vitesse en mettant une croix dans la case qui
convient.
Solution
Caractéristiques de la vitesse
Direction du Norme du
Vecteur–vitesse
Vecteur-vitesse vecteur-vitesse
constant
Mouvement constante constante
Rectiligne uniforme X X X
Rectiligne et varié X
Circulaire uniforme X X
SITUATION D’EVALUATION
Bouabré glisse sur le toboggan de son école maternelle. Aux points A, B, C et Dles valeurs de sa vitesse sont
respectivement :
VA = 0,25 m/s, VB = 0,75 m/s,
Vc = 1,25 m/s et VD = 1,50 m/s.
Représentes-en chacun des points A, B, C et D, le vecteur vitesse de
Bouabré. Echelle : 1 cm pour 0,25 m/s
EXERCICE
6 Une personne part de Treichville pour Bouaké distant de 340 km par le train. Le départ du train s'effectue à
8 h 46 min. Le train arrive à Dimbokro à 11h 50 min où il s'arrête pendant 20 min. Le train poursuit ensuite
le parcours sans arrêt et arrive à Bouaké 2h 35 min après.
Détermine en m.s-1, la vitesse moyenne du train sur ce parcours.
7 Pour le retour, la personne prend le train de nuit à 20 h 45 min. La vitesse moyenne de ce train est de 80
km.h-1.
Détermine l'heure d'arrivée à Treichville.
2nde C
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE
Situation d’apprentissage
Lors de la finale d’interclasses du Lycée Moderne de Bonon qui opposait la classe de 2nde A à
celle de la 2nde C, l’arbitre a accordé un coup franc à la 2nde C. Avant le tir, le joueur pose son
pied sur le ballon et constate que celui-ci se déforme légèrement. Il donne par la suite un coup
de pied au ballon. Le ballon heurte un joueur de la 2nde A avant de se loger au fond des filets.
Les élèves s’interrogent sur l’auteur du but. Pour cela ils décident avec le professeur,
d’identifier les actions mécaniques qui se sont exercées sur le ballon à partir de leurs effets, de
définir et de modéliser une action mécanique.
1.1. Expériences
Expériences 2
La balle est déviée sous l’action mécanique de la tête.
Solide
1.1. Conclusion
Une action mécanique est capable de mettre en mouvement un corps, de modifier le
mouvement d’un corps, de déformer un corps et de maintenir en équilibre un corps.
La force exercée par un corps A sur un corps B est notée et représentée par un vecteur
force.
On mesure l’intensité d’une force avec un dynamomètre.
Les caractéristiques de ⃗F A /S :
- le point d’application : le point I.
- la direction : c’est la direction du fil.
- le sens : orienté de S vers A.
- l’intensité : notée FA/S
I
Solide (S)
⃗
P
2.2.2. Résultats
T(N)= P 0 5 11 15 18 20
x = l – l0 (m) 0 0,1 0,22 0,3 0,36 0,4
|
T ( en N )
Intensité : T =kx avec x=l−l 0 ( en m )
k ( en N . m )
−1
Solution
Dans chaque cas : T =k x=25 × 0,05=1,25 N
intensité Longueur du représentant
⃗
T 1,25 N 2,5 cm
2. ACTION MECANIQUE REPARTIE
La réaction de la table s’exerce sur toute la surface de contact, c’est donc une force répartie en
surface. Cette force est assimilée à ue force unique ⃗R appliquée au centre de la surface de
contact et orientée du support vers le solide.
3. Catégories de forces
Il existe deux catégories de forces :
Les forces de contact : elles s’exercent entre des corps en contact
- Forces musculaires ; Ex : force exercée par un pousseur sur sa brouette.
- Forces de réaction ; Ex : réaction de la table sur le livre.
- Forces de frottement ; elles existent aux surfaces de contact rugueuses et
s’opposent toujours au déplacement.
- Forces pressantes ; forces exercées par les solides, les liquides et les gaz.
Les forces à distance : elles s’exercent à distances
- Les forces électrostatiques ; Ex : les grains de poussière capturés par l’écran
d’un PC.
- Forces électromagnétiques ; Ex : attraction d’objets en fer par un aimant.
- Forces de gravitation (Ex : entre les astres).
Activité d’application
En un point A d’un solide, sont appliquées :
- Une force ⃗
F 1 verticale, dirigée vers le bas d’intensité 3 N.
- Une force ⃗
F 2 horizontale, orientée vers la droite d’intensité 4 N.
⃗
F1 ⃗
F2 ⃗
F
Force 3N 4N 5N
Représentant 3 cm 4 cm 5 cm
Mes( ⃗F ,⃗
F 2) 37˚
Méthode algébrique
F 3
F = √ F21 + F 21=√ (3 ¿ ¿ 2+ 42 )=5 N ¿ α = arctan( F ¿= arctan( 4 ¿ = 36,8 37˚
1
A FA/B FB/A B
5.2. Interprétation
Les dynamomètres A et B exercent simultanément, l’un sur l’autre, une force : on dit qu’ils sont
en interaction.
Les deux forces ont la même direction, la même valeur et des sens opposés :
⃗
F A/B = −⃗
F B/A
5.3. Conclusion
Lorsque deux corps A et B sont en interaction (de contact ou à distance), le corps A exerce une
force ⃗
F A/B sur le corps B et en retour, le corps B exerce une force ⃗
F B/A sur le corps A telle que :
⃗
F A/B = −⃗
F B/A
5. SYSTEME MECANIQUE
6.1. Définition
Un système est le corps ou l’ensemble de corps que l’on désire étudier.
Remarque : Tout ce qui n’appartient pas au système constitue le milieu extérieur.
6.2. Système indéformable, système déformable
Un système est dit indéformable lorsque la distance entre deux de ses points
quelconques reste invariable au cours du temps. Ex : une bille, deux solides rigidement
liés.
Un système est déformable lorsque la distance entre deux ou plusieurs parties de ce
système varie au cours du temps. Ex : deux solides liés par un fil élastique, système
Terre/Objet en chute.
6.3. Inventaire de forces extérieures appliquées à un système
6.3.1. Définition
On appelle force extérieure, une force exercée par le milieu extérieur sur le système défini.
6.3.2. Inventaire de forces extérieures
Exemple :
Pour le système { solide ( S ) } les forces extérieures sont :
- Le poids ⃗P du solide (S)
- La tension ⃗T du fil.
SITUATION D’EVALUATION
Au cours d’une séance de travaux pratiques au lycée moderne de Bonon, un
groupe d’élèves de la 2nde C2 accroche différentes masses marquées à
l’extrémité libre d’un ressort comme l’indique la figure ci-contre.
Pour chacune de ces masses, ils mesurent la longueur prise par le ressort et
obtiennent les résultats suivants.
EXERCICE 1
Voici une liste de forces :
- Tension ⃗
T d'un ressort ;
- Réaction ⃗
R d'un support ;
- ⃗
Poids P d'un corps ;
- Poussée d'Archimède ⃗ Pa ;
- Force magnétique F ⃗
- Tension d'un fil ⃗
Tf
EXERCICE 2
Complète le texte ci-dessous par les mots suivants : interaction, direction, opposée, vecteur, proportionnelle,
flèche.
Une force est une action mécanique exercée sur un corps. Elle est caractérisée par sa ………….., son sens et sa
valeur. Un …………….. appelé vecteur-force, lui est associé. Il a pour direction et sens ceux de la force, et une
longueur …………. à la valeur de la force. On le représente par une ……………
Lorsque deux objets M et N agissent l'un sur l'autre, ils sont en ………..…….. et ……………….
. La force est ………………………. à
EXERCICE 3
Une boule, de centre O, maintenue par un fil en B, repose contre un mur vertical. Un élève a représenté les
forces qui s'exercent sur la boule.
⃗
P le poids de la boule.
⃗ la tension du fil ;
T
⃗
R la réaction normale du plan sur la boule.
Leçon 04 : EQUILIBRE D'UN SOLIDE MOBILE AUTOUR D'UN AXE FIXE
Situation d’apprentissage
Pour décorer leur salle de classe, les élèves de la 2nde C 2 du lycée moderne de Bonon désirent
accrocher un tableau au mur en le maintenant dans une position inclinée grâce à un fil et posé
sur un appui.
Pour s’assurer que le tableau ne tombera pas, ils décident sous la conduite de leur professeur, d
connaitre et de déterminer le moment d’une force puis de connaitre et d’appliquer les condition
d’équilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe.
F
F
Il n’y a pas de rotation Il y a rotation
1.1.2. Conclusion
Une force a un effet de rotation sur un solide mobile autour d’un axe fixe si sa droi
d’action :
- n’est pas parallèle à l’axe de rotation ;
- ne coupe pas l’axe de rotation.
1.1. Moment d’une force par rapport à un axe fixe
1.1.1. Expériences
Dispositif expérimental
M Exerçons différentes forces à différentes
distances d de l’axe (Δ), par l’intermédiaire
de masses marquées, de sortes à ramener
(Δ) O
le rayon OM à l’horizontale.
A
Ai
A O
(Δ) M
m0
m0 = m0
OA = d0 =
mi
Tableau de mesure
F (N) F0 = 6 F1 = 4,5 F2 = 6 F3 = 9
d (m) d0 = 0,15 d1 = 0,20 d2 = 0,15 d3 = 0,10
F×d 0,90 0,90 0,90 0,90
(N.m)
Exploitation des résultats
(N)
Activité d’application
Pour débloquer l'un des écrous qui fixe la roue de sa voiture, ton papa exerce sur une
manivelle, une force ⃗
F verticale d'intensité F 400 N. La manivelle fait un angle a = 45° avec
la verticale.
On t'indique que la longueur de la manivelle est 6 =20 cm.
1. Calcule le moment de la force ⃗
F.
2. Avec cette même force, indique la position de la manivelle pour laquelle le moment est le
plus grand.
3. Calcule alors ce moment.
Conséquences
Deux forces ayant le même moment par rapport à un axe auront le même effet de
rotation.
Si une force n’a aucun effet de rotation sur un solide alors son moment par rapport
à l’axe de rotation du solide est nul.
Activité d’application
Une tige homogène de longueur ℓ et de poids ⃗
P est mobile autour d'un axe
horizontal perpendiculaire à cette tige en son milieu O. Elle est soumise à des
forces comme l'indique la figure.
On donne : α = 30° ; ℓ = 10 cm ; P = 1 N ; F1 = 2 N ; F2 = 3 N
1. Calculer les moments des forces qui s'exercent sur la tige par rapport à A.
2. On considère maintenant la même tige avec les mêmes forces mais l'axe de
rotation en B. Calculer les moments des différentes forces par rapport à Δ en B.
A2
B O (Δ) A1
M N
m1 = (d1 = )
m2 = (d2 = )
m0 = 600 g(d0 = )
2.1.2. Résultats
MΔ( ) = 0 N.m.
On constate que cette somme est nulle.
2.1.3. Enoncé du théorème des moments
Lorsqu’un solide mobile autour d’un axe fixe, est en équilibre, la somme algébrique des
moments par rapport à cet axe, de toutes les forces extérieures appliquées à ce solide est
nécessairement nulle :
MΔ( ) =0.
Activité d’application
Pour ouvrir une barrière d'accès au poste de péage d'Attinguié, une tige exerce à l'extrémité de la
barrière une force ⃗
F dont le moment par rapport à l'axe de rotation (∆) est ℳ∆(⃗ F ) = 62,5 N/m
(voir schéma ci-dessous).
Le poids de la barrière est P = 50 N.
Détermine la longueur de la barrière sachant qu'elle est en équilibre dans la position décrite par le
schéma
SITUATION D’EVALUATION
Un groupe d'élèves de 2nd C qui prépare un concours d'excellence découvre le schéma suivant dans
leur livre. La pédale OA, de poids négligeable, de longueur L, est mobile autour d'un axe horizontal
passant par O.
Une force ⃗
F horizontale d'intensité F = 20 N est exercée en A.
La pédale est en équilibre quand le ressort, fixé en son milieu C, prend une direction perpendiculaire à
OA ; OA fait alors un angle α avec l'horizontale. Il désire étudier l'équilibre de la pédale.
On donne : L = 20 cm ; α = 30°.
Joins-toi à eux pour faire cette étude.
1. Fais le bilan des forces qui s'exercent sur la pédale.
2. Ecris les conditions d'équilibre de la pédale.
3. Détermine à l'équilibre :
3.1. La force exercée par le ressort sur la pédale.
3.2. La raideur k du ressort, si on veut un raccourcissement de ce dernier de 8 cm.
EXERCICE 1
Le pied de biche est un levier coudé. On appuie sur son extrémité pour arracher un clou avec une force ⃗
FB
d'intensité égale à 200N.
Le pied de biche est long de OB = 20cm. Le clou est pris dans la fourche à 2cm du point d'appui. On néglige le
poids du pied de biche.
1) Détermine l'intensité de la force ⃗
F Aexercée par le clou sur le pied debiche à la limite de l'arrachage.
2) Détermine l'intensité de la réaction de la planche en O.
FB
Pied de
biche
O Planche
FA
EXERCICE 2
Deux enfants, Akim et Mikan, utilisent une balançoire constituée d'une planche homogène de masse m = 8 kg et
de longueur ℓ =2,4 m et d'un rondin de bois. Akim et Mikan, de masses respectives mA = 42 kg et mB = 32 kg
sont assis aux extrémités A et B de la planche.
Donnée : g = 10 N/kg.
1. Représente les forces appliquées à la planche.
2. Détermine la distance x entre A et le rondin pour que la balançoire soit en équilibre en position horizontale.