Aristote Et Platon:: Arts Libéraux (Maths, Chiffres Et Lettres,... )

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INTRODUCTION :

Les di érentes personnes regardent une oeuvre d’art de di érentes manières. Leur regard va
dépendre du contexte géographique, esthétique, historique,... de l’oeuvre et de la personne. On
ne voit que ce qu’on reconnait et qui nous fait sens.

Il y a tjs une dimension collective dans une oeuvre : car les artistes sont tjs nourris de leur époque
et ce qui les entoure. En plus, au Moyen-Age les artistes ne signent pas.

Aristote et Platon :

Deux premiers philosophes à écrire sur l’art.

PLATON :

Dit des choses assez négatives : une oeuvre d’art ne serait qu’une copie imparfaite d’un modèle
parfait qu’il y a sur terre. Ces modèles parfaits ont des idées qui appartiennent à quelquchose de
supérieur et inaccessible pour nous, humains.


ARISTOTE :

Pense à la relativité humaine : il classe les activités humaines en disant que la pensée est la plus
importante (valorisation de l’esprit). Pour lui, il y a di érentes catégories de pensées :

- pensée pure

- Politique

- Pensées intellectuelles (maths, poésie, rhétorique,...)

- Fabriquer qqch (architecture, sculpture, peinture, ébenisterie,...)

-> CONSEQ. PR CONCEPTION DES ARTS PLASTIQUES :



Hiérarchie entre 2 domaines : 1 = arts libéraux (maths, chi res et lettres,...)

2 = arts mécaniques (fabrication manuelle)

On a donc déterminé des règles esthétiques à partir de tout ça et de l’art grec aussi :

7 critères esthétiques (seront là jusqu’au 18e siècle)


° Totalité et intégrité


Une oeuvre doit être achevée/complète pour être considérée comme belle.

L’inachevement devient un critère artistique depuis la n de 18e s)

° Ordre et harmonie

Ordre : les di . éléments de l’oeuvre doivent être articulés entre eux de manière harmonieuse
Harmonie : doit reposer sur les proportions calculées mathématiquement (nombre d’or, module,...)
et sur la symétrie et l’équilibre.

-> pour les grecs : CALCUL, SYMETRIE, RAISON



Cela exclus pas mal d’oeuvres où l’asymétrie/chaos donnent la beauté.

° Simplicité et unité

Simplicité : tout ce qui est super us on abandonne. On préfère la sobriété. Il peut y avoir un décor
mais il doit s’intégrer au tout.

Unité : tous les éléments doivent être relies en concordance entre eux.
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° Immobilité et sérénité

Ce qui est beau doit être serein, calme, en dehors de toute expression de mouvement.


Il y a qd meme des fois du mouvement mais doit être équilibré, statique, pas d’instantanéité

° La félicité

Expression du bonheur, ce qui est heureux est beau.

Si on montre du malheur/tragique, on montre que c’est puni par les dieux. Le malheur dans la
condition humaine doit être un faire-valoir de la félicité que connaissent les dieux.

° La clarté

On rejette ce qui est sombre, ou, ambigu. A la fois conceptuel mais aussi lié à la perception de la
lumière.

° La vérité

Ce qui est vrai est beau.


On sait que ce qui relève de la ction peut être beau aussi !

1) L’ARCHITECTURE GRECQUE

A° INTRO ART GREC :


Les grecs de antiquité vont porter à la réalité de l’être humain une attention nouvelle et +
précise (en archi, peinture et sculpture) Ils vont in uencer presque toute l’histoire de archi
européenne.
- Temple (NAOS) : construction dédiée à dieu. Les 1ers imitaient les maisons des hommes
(cabanons en bois avec porche) naos = maison à l’origine.

- L’archi. religieuse sera tjs pensée de la perception humaine, dimensions a mesure de l’homme,
pas de dimensions impressionnantes mais dimensions parfaites.

On tient compte de la mesure optique.

- Thème principal = être humain (animal super u)

- Vont transcrire le corps en se basant sur l’observation.



C’est avec art grec qu’on va connaitre un réalisme (imite réalité) nouveau par rapport au
réalisme égyptien.


- C’est avec art grec que nait le mimétisme (mimer qqch).

- ne se contentent pas de traduire les observations mais veulent aboutir à une beauté parfaite,
basée sur la raison et l’idée. Corrigent la nature pour atténuer la diversité. On parle
d’IDEALISME

repose sur conception d’une


beauté content/codi ée/idéale, à
partir du monde philosophique
« d’idées » dé nit par Platon.

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B° Points généraux de archi grecque :

Temples (Période géométrique : 9 et 8e s av. J-C)

- Ressemblent d’abord a des maisons (plan rectangulaire


en bois avec deux colonnes devant. Pas

très grand

- Une enceinte délimite un espace sacré, à l’écart de la



cité ou sur une acropole (élévation rocheuse forti ée) ou
encore dans un site naturel choisi pour sa beauté.

- Devant le temple : portique d’entrée avec toit porté par 2 murs (ANTES)

= PRONAOS : espace devant le NAOS

- Plan : 3 parties :
1) Murs et supports de structures

2) Naos (sanctuaire) : espace réservé aux dieux.On y trouve une statue du dieu auquel est
consacré le temple.

3)

- Il n’y a que les prêtres qui vont dans le temple pour faire le sacri ce, les rituels pour les dèles
se passent à l’extérieur.

(Période orientalisante : 7e s av. J-C)

-  Murs en briques crues

-  + grand car statues + grandes


-  Se distinguent des habitations :
- + grand

- + décoré

- matériaux + durables

- porche antérieur (PRONAOS) répété derrière (OPISTHODOME : réservé aux o randes pr le
dieu)

> plan prostyle = colonnade devant la porte

> plan amphiprostyle = colonnade devant deux petits cotés
- colonnade entoure le temple (PéRISTYLE)

- naos divisé par 1 ou 2 colonnades
 Colonne >< pilier (support aussi)
- souvent double colonnade et nombre pair de colonnes Colonne = section rondale !

- si temple large, peut être divisé en 3 nefs (espaces entre 2 rangées Bas reliefs >< ronde bosse
de colonnes et un mur) Ronde bosse = on tourne autour

(Période archaïque : 6e s av. J-C) 3 styles/ordres

Le tympan de temple peut être décoré (sculptures en bas reliefs =



éléments restent triturants d’un fond)

Generlament sur les 3 angles qui marquent le fronton il y a des ronde-bosses (=ACROTèRES) Un
ordre renvoie à une allure générale avec tous les éléments particuliers de cet ordre dans le temps.
Un ordre ensuit les COLONNES

Colonne engagée/pilastre = à moitié

sur le mur Support, de section rondale,
porte les éléments strcturés

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- ORDRE DORIQUE

- 6e av J-C

- assez robuste

- les + simple

- Grèce continentale

- le + ancienv

- constituée de 3 parties (le fut, la base, et le chapiteau)

- 3 ou 4 degrés (marches)

- entablement constitué de 2 parties (architrave : repose direct sur chapiteau, et frise)
Support, de section rondale, porte les éléments strcturés
- allure générale : simple et robuste

- n’a pas de base (fut repose sur 1e degré = marche)

- fut cannelé (20 cannelures = creux arrondis sculptés tout le long du mur)
> pourquoi cannelures ? E et recherché ?

Pour souligner le reporter de la colonne. Cela a rme sa verticalité et en + crée jeu d’ombres
et lumières (REGLE DE LA CLARTE)
- il y a un chapiteau lisse sans décos, constitué d’une échine arrondie , gon ée, et grande pierre
carrée au-dessus (abaque) où est mis le poids
- sur le frise : alternance de TRIGLYPHES (rainures verticales) et de METOPES (espaces lisses
mais peuvent contenir une déco)
- pour cet ordre 2 seuls éléments où il peut y avoir déco : tympan et métope !

- ORDRE IONIQUE

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- 6e av J-C

- vient d’Ionie (grecs voyagent donc styles di partout)

- + elegant

- + élancé

- colones + hautes et + minces

- + richement décorés (ionie +riche, tendance à montrer leur richesse) - proportions de colonne
di érentes :
- base moulurée

- fut cannelé (24 cannelures)
> encore + en évidence la verticalité de la colonne crée jeu de lumière supplémentaire et + n
subtile
- cannelures se terminent en arrondi - chapiteau décoré
> double volute :

Donnent élasticité au chapiteau

Entre volutes il y a motifs en reliefs (OVES)
- abaque décoré d’oves aussi

- entablement :
- architrave composée de 3 éléments en volume progressif (cannelures horizontales et
verticales)
- frise décorée de manière continue

- pas de changement fronton



- 8 colones façade et 17 sur côtés
> règle du double +1 des côtés de façade
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- ORDRE CORINTHIEN

- le + chargé

- base murée

- fut cannelé (même que ionique : 24 et arrondies) ou lisse

- chapiteau décoré de feuilles d’acanthes avec petites volutes
> feuilles pointues
> expression de la nature pr la 1e fois

- entablement :
- architrave identique (3 éléments)

- frise décorée de manière continue mais peut être + mouvementée

Premier art classique (5e et 4e av J-C)

LE PARTHENON (447-432 ACN) (classicisme grec)

- sur acropole Athènes (élévation : système de défense mais met aussi a l’écart de le vie de ts les
jours) site choisi pr sa beauté (important pr grecs)

Contexte :

Con it avec perses qui veulent conquérir proche orient et arrivent a Athènes. Les grecs ont une
armée - importante mais les évacuent qd mm grâce à leur stratégie. Cette victoire sur les perses
va conditionner état d’esprit des grecs (homme découvre importance du pouvoir de l’intelligence,
élément qui distingue homme de la création)
-> émerveillement devant capacités de l’intelligence va être celebret

-> pense tqt même qu’ils ont été aidés par les dieux donc qd mm un peu de modestie (pensent
que ces grâce à Athena qu’ils ont gagné)

-> c’est le général Péricles qui va régner sur Athènes. Veut remercier dieux et donc reconstruire
l’acropole. Refait des murs + forts où ils mettent éléments des murs détruits pour commémorer.
-> dédient le temple a athena.

-> objectif = + beau temple de l’art grec (pas forcement le + grand : point le + haut =11m)
Cherchent une régularité parfaite (sol pas droit donc font une surface plane)

- c’est un oeuvre de 2 artistes : Ictinos (architecte) et Phidias (sculpteur) (importance aux artistes,
on connait leurs noms)
- La sculpture doit magni er l’architecture et l’architecte a laissé grande place pour sculpture

- > fronton avec pente + douce pr qe le sculpteur ait plus d’aisance

- Construit entièrement en marbre blanc (1e fois)


- Blocs taillés avec grande précision et sans mortier (un peu de bronze a certains endroits pr que
ça tienne)
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- colonnes monolithiques
-  Plan :
> temple peristyle

> dorique MAIS 8 colonnes en façade (inhabituel)
-> qd meme 6 colones devant naos et pronaos

- > exceptionnel : 4 parties plutôt que 3


-> pronaos

-> naos (avec statue athena)

-> derriere : parthénon (pièce où étaient cadeaux pr
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athena)

- -> opisthdome
> intérieur naos :

-> divisé en 3 nefs (grace a double colonade et petite colonnade les relie pr encadrer statue
(inhabituel)

- statue de 12m de haut avec âme en bois et extérieur recouvert d’or et ivoire (n’en reste rien ajd)
(Visible depuis extérieur temple)

- accordance des critères de beauté MAIS malgré contraintes, les artistes ont tjs liberté. Ici, liberté
fort utilisée (éléments de l’ordre dorique et ionique, et 4 parties)
- Respectent bcp l’esprit de la règle mais donnent plutôt impression visuelle d’équilibre plutôt que
d’appliquer recettes techniques.
- Harmonie de tous les éléments entre eux et ensemble

> l’architecte a établi un module (diamètre moyen d’une colonne)

Mesure qui servira de


référence pr les autres
mesures

> inscrivent en facade dimensions qui appliquent nombre d’or (système qui établit des
rapports)
- CORRIGE VISION OPTIQUE plus attentif à garder perception optique que garder les principes :
> architecte recti e déformations
Exemples :
- lignes droites sont légèrement courbées car na paraîtraient pas droites avec la courbure
de l’oeil)
- gon e les colonnes pour donner l’impression qu’elles ne portent rien, pas d’e ort de
force, chapiteaux aussi
- incline légèrement colonnes pr qu’elles paraissent totalement verticales (avantage
technique aussi : résiste mieux en cas de tremblement de terre)
- colonnes doriques élargies au diamètre pr qu’elles paraissent + ensoleillées
- espace entre colombes d’angles + petits qui qu’elles soient ds la lumière et même taille
que les autres

> ces corrections ont permis de ne pas avoir qqch de trop rigide , impression de force et
légèreté en même temps

- + de metopes avec adoucissement de la pente fronton (92 décorées par Phidias)

- Ont convenu à 2 qu’il y a une 2e frise derrière colonnade et fait tout le tour du temple
-> frise continue donc ionique !

—> Frise intérieure = normale mais + de métopes

Frise extérieure = exceptionnelle car ionique

- Le sculpteur a aussi tenu compte de la perception humaine

EX : - dans les métopes il y a scènes de mythologie grecque, les proportions du cheval ne sont
pas bonnes : cheval + petit car humain + important (presque invisible!)

- a modi é la représentation d’un rituel pr athena pour que ça soit + beau visuellement

(Montre scene de la vie -> importance humain encore une fois)

- normalement on montre les divinités + grandes que humains mais ça crée un


déséquilibre, donc il assoit tous les dieux (disproportion ne se voit pas directement)

- sculptures tres belles et dynamiques malgré la sonorité de l'évènement montré

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ROLE DE LA PEINTURE, couleur
- avant le parthenon, temples bariolés de couleurs très vives

- Ici, + modéré

- Dominante de rouge et bleu sur l’entablement

- Degrés et colonnes laissés blancs

- Murs derrière colonnes rouges foncés pour absorber l’ombre des colonnes et qu’elles se
détachent du fond.

- Métopes : peintes sur fond blanc

- Frise ionique intérieure : peint en blanc et fond bleu (dans ombre -> foncé)

-> avec le temps on perd la couleur, les sculptures sont endommagées (guerres,
bombardements,…)

IINTERIEUR :
- une colonnade surmontée de petites colonnades pour éviter disproportion

- Plafond avec caisson (cavité dans plafond, avec décorations) -> jeu de
relief

TEMPLE ATHENA NIKE (victoire en grec)

- Petit

- Rappel victoire sur perses

- Ionique : - colonnes + minces

- chapiteaux à volutes

- frise (encore en place ici mais rongée avec pollution)

- 1e frise grecque avec intention narrative : récit historique guerre contre


perses. (Rituel n’est pas un récit !! -> souvent on montre les rituels sur
les temples, ici il montre les grecs en infériorité pour valoriser encore +
leur victoire)

Fronton en Angleterre (archéologues d’autres pays qui reprennent oeuvre en contrepartie, donc
oeuvres un peu partout. Perte du patrimoine culturel grec)

2) LA SCULPTURE GRECQUE

(Période archaïque : 6e s av. J-C)

(Avant tout était en bois)

- Maintenant en pierre

- sculptures massives et frontales

- Un seul point de vue : FRONTAL (loi de la frontalité)

- Respecte axe de symetrie

- Art encore peu réaliste mais sujet : être humain


Deux modèles de sculptures :

*KOUROS

- Represente soit dieu soit athlète

- jeune homme nu

- debout

- Jambes jointes, un pied un peu avancé

- Bras long du corps

- Visage inexpressif ou sourire ou petite expression stéréotypée (tjs pareil)

- Détails anatomiques stylisés :

- simpli cation formes mais recherche ornementale/décorative (rotule, cheveux,


pectoraux, côtes, yeux en amande, sourcils = arcs de cercles parfaits, nez droit ds
prolongement du front)

Pas un portrait car recherchent beauté parfaite et donc modi ent ce


qu’ils voient (alors que portraits égyptiens on sait qd mm reconnaitre Règle : nez-front = ligne droite !
même si très stylisé -> art du portrait)

*KORE

- statues feminines

- Meme position que homme

- Vêtues de peplos (long vêtement va de la tête aux pieds)

> les plis donnent grande stylisation, motifs ornementaux

- Visage inexpressif ou stéréotypé

- Naissance de la coi ure

Période classique (5e av J-C)

Classique désigne un ensemble de codes qui vont devenir des références et sont liés à l’art,
musique, style vestimentaire,…

Mais classicisme designer aussi une période où les questions techniques sont résolues.

Art grec = référence surtout a la période classique.

- idee d’équilibre

- Refus de l’éxcès

SCULPTURE

2 matériaux : - marbre

> très dur mais très homogène, en le lissant on peut avoir une matière très lisse,

douce, sensuelle.

- bronze (apparait après époque archaïque)

> d’abord sculpture en terre pour un max de détails, puis on en fait un moule et

puis on coule le bronze en fusion dans le moule (pas toujours coulées en 1

morceau !)

-> moins lourd que marbre car creux !

(d’autres matériaux aussi mais très peu)

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Pq ces matériaux ?

> résistent bien ds le temps et permettent un beau réalisme

Romains reprennent ces 2 matériaux, puis moyen-âge = bois, renaissance = 2 mat. grecs jusque
n 19e s.

ZEUS (OU POSSEIDON) début classicisme, 560 av. JC

- montre évolution vers certain réalisme

> modelé de corps + précis/souple

> details anatomiques + précis/soutenus

> mouvement (une loi du classicisme !)

> de face mais légère torsion

> plus de symétrie

> certaine expression ds le visage


Yeux
rapportés = trous ds lesquels
Même avec l’absence des

on met pierres pr donner +


pierres il y a une expression : il est
de présence (volonté de + de
+ sévère

> expression du visage apparait mais

bridé, pas d’excès dans art grec classique, mais on ne porte pas non plus une impassibilité

> s’il y a un mouvement, il doit être mesuré, équilibré, pas de mouvement accidentel !

Ici, position peu probable mais elle parait naturelle (correction de la nature)

> anatomie + précise mais sans trop de détails (pas de veines, tendons,…) on reste dans

l’essentiel.

DISCOBOLE, MYRON, 1e classicisme, 5e s av. JC

On connait souvent nom des artistes à cette époque

Myron, specialiste dans sculptures d’athlètes en mouvement (ont


demande de faire des copies des chefs d’oeuvres à cette époque).

- statue originale = bronze et ici marbre, donc il y a des di érences.

- Bcp de recti cations par rapport a la réalité

> geste lancement de disque pas comme ça à l’antiquité ni a aucun

moment, normalement disque parallèle au sol

> a synthétisé 2 moments : exion des jambes et mouvement du bras

Pour avoir un équilibre, stabilité dub mouvement, pas d’accident de

gestes

Change le mouvement pr équilibré entre sphère du disque et volume

de la tête

> son visage ne traduit pas d’e ort -> idéalisation du visage aussi !

- idealisme

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DIADUMENE, POLYCLETE, 1e classicisme, 5e s av. JC

A de nit LES CANONS DU CORPS HUMAINS (vont changer avec temps)

LES CANONS GRECS

= proportions codi ées mathématiquement (ex : tête contenue 7x

dans le corps)

Les proportions ne respectent as critères de beauté ce sont des

règles mathématiques

Représente athlètes au repos après la victoire.

- statue pas complètement statique, impression de souplesse : 1 pied


légèrement soulevé et l’autre posé -> crée un déhanchement et donc
oblique du bassin contrebalancé par oblique des épaules

> mouvement opposé à un autre pr donner souplesse et vie a une

attitude au repos !

- Position = CONTRAPOSTO (fort repris après)

- On voit des petites « bequilles » qui sont là pr soutenir statues. Pas là de base, car bronze à
l’origine.

- Visage détendu mais pas impassible

HERMES ET DIONYSOS, PRAXITELE, 2e classicisme, n 5e s av. JC

- ici sculpture originale

- Il y a une béquille (pour soutenir)

- Reprend idée des canons de Polyclète mais veut élancer pour plus de
souplesse et d’élégance

> + de souplesse et accentue contraposto

> accentue sentiments/dialogue entre personnages

- Chez lui, tête 8x dans le corps

- Contraposto, forme de S dans le corps +accentuée (encore équilibré mais


limite)

- Desequilibre non apparent car bébé, branche, drapé,… mais quand même
besoin de béquille

- Apparition de sentiments n 5e s

> ici : tendresse, relation et dialogue entre bebe et adulte

(Avant jamais représenté d’enfant ou personne âgée!)

VENUS, PRAXITELE, 2e classicisme, n 5e s av. JC

- 1e corps féminin nu

- + de souplesse er élégance

- Recherche nouvelle de geste

> tête tournée, léger mouvement, bras

- jeu de proportions calculées maths.

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Période hellénistique (2e av J-C)

Beaucoup de mouvement (caractéristique)

Dernière période d’art grec avant romains

Periode + troublée, marquée par volonté d’expansion, période de guerre -> nouveaux thèmes de
sculptures : guerriers, thèmes liés à la sou rance et mort avec beaucoup de théâtralité

LAOCOON, période hellénistique, 2e s av JC

- restaurée par Michelange

- Theatralistaion

- Histoire de Laocoon et ses enfants : se fait mordre par un serpent et


les 3 meurent. Ici moment ou il se fait mordre

> cri de douleur

> regard des ls qui ont compris leur destin tragique

- loin de loi de frontalité

- Pas de point de vue privilégié

- Corps se tordent dans tous les sens (pr forcer spectateur à tourner autour)

> sensation de mouvement + développé que Praxitèle (lui souplesse)

Donnée aussi par tension/torsion des muscles

- développement anatomie : corps hypertrophiés, donne + de sensation d’e ort

- Réalisme tjs balancé par l’idéalisme avec proportions bien calculées

> enfant on dirait corps d’adulte mais de petite taille

- mise en évidence des connaissances anatomiques du sculpteur

3) L’ANTIQUITE ROMAINE

- rome fondée 8e s av JC

- 1e periode de l’art romain = art des étrusques (on ne voit pas)

- On est dans une monarchie et on doit établir république au 5e s

> uni cation territoires du Latium (région de Rome)

- le territoire s’agrandît et prend toute la péninsule italique

- Developpement politique
- Conquissent tjs plus et vont créer énorme empire avec totalité des zones autour de la
mediterannée (toute Europe du sud : belgique, suisse, Italie,… +pays du proche orient + pays
du Maghreb)

- Empire gouverné avec administration stricte et forte et grande armée (service militaire = 20 ans
-> important)

- Quand un pays est conquis ils imposent leur culture : langue (latin), architecture, arts, religion
polythéiste (+ de dieux que les grecs) mais sans interdire ou éradiquer les religions déjà mises
en place

- Di cile a gérer : 3e s av JC, division empire romain en 4 parties

- Constantin réuni é l’empire ensuite mais change de capitale, va à l’est à Byzamptium (Turquie
ajd) où il donne le nom de CONSTANTINOPLE et rend prestigieuse

- 476 : barbares s’installent partie ouest de l’empire -> chute de l’empire romain d’occident
(ouest) ( n 5e s)

- Region Est avec Constantinople pas a ectée par tout ça

- La culture évolue et Constantin rend l’empire chrétien

- À l’est, nouvel empire : empire Byzantin

> repose sur bases romaines mais développent nouvelle culture

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ARCHITECTURE

- art 1e chez romains avec urbanisme (vont y exceller)

- Toute l’architecture repose sur l’art romain

*Aspects techniques (on retrouve partout jusqu’à aujourd’hui)

- Arc en plein cintre (arc en forme de demi-cercle)

> on construit d’abord structure en bois de forme demi

circulaire sur 2 colonnes, ensuite on pose des pierres sur la

structure en montant. On vient nalement placer le CLAVEAU

(dernière pierre) qui vient assurer que tout tienne bien même

sans mortier. On peut alors retirer structure en bois.

-> assez couteux et long mais révolutionnaire

-> permet de construire très hauts et la succcession d’arcades permet de faire des murs épaisarc

- Voûtes

> systeme de couverture de l’édi ce généralement en pierre (des

fois bois) basé sur le principe de l’arc

Voute = système de couverture

Arc = élément dans une couverture

A) voûte en berceau plein cintre

- forme d’1/2 cylindre

- Meme système de construction que arc en plein cintre

- Si on doit recouvrir grands édi ce : en pierres (sinon briques)

- Succession de voutes

- Avec matériaux traditionnels on peut recouvrir grands espace


(révolutionnaire)

- Forces di usées partout

B) voûte d’arêtes

- croisement à angle droit de 2 berceaux

- Meme principe de construction

- Charges reposent sur 4 points

- Systeme massif, peut porter du poids

- Il faut murs costauds pr supporter

- Cher, long, lourd

- Coupoles ou demi coupoles/en cul de four

> demi sphères ou en cul de four = 1/4 de sphères

Permet de construire un espace circulaire ou semi circulaire

On construit tjs une structure en bois puis on place les pierres au dessus. Le dernier = CLE

DE VOUTE

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- matériaux : - pierre

- brique cuite

- melange de mortier et bricaillons qu’on coule comme béton

> + léger que pierre

+ économique

- solide que beton (beton = 19e s)

Utilisé + rarement

- consideration esthétique poussée (archi et urbanisme)

> jouent avec couleurs de pierres di érentes

> utilisent di érentes briques pr rendre façade interessante

> sur murs en briques mettent plaques de marbre pour recouvrir

- ordres :

Reprennent ordres grecs mais avec modifs.

N’utilisent pas ordre dorique, utilisent le toscan

- ORDRE TOSCAN

Dérivé du dorique mais avec di érences

> chapiteau lisse mais bombé en dessous

> fut lisse et non cannelé

> colonne a une base

> + simple

- ORDRES IONIQUES ET CORINTHIENS

Repris tels quels

- ORDRE COMPOSITE

Inventent nouvel ordre

> chapiteau tres décoré

> combine volutes ioniques et feuilles d’acanthes corinthiens

- typologies architecturales :

Di édi ces qui répondent à des besoins. Chaque édi ce = fonction


déterminée, chaque fonction = forme précise.

A) Egoûts

> très utile, villes propres, évacué eaux usées, diminue épidémies

> utilisent technique de la voûte en berceau

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B) Ponts

« pont milvius » Rome

> systeme d’arcades qu’ils multiplient si le euve est large

C) Aqueducs

« pont du gard »

> structures permettent d’acheminer l’eau (ne sert pas a traverser,

pas un pont)

> canalisations d’eau au sommet

> purement utilitaire (même là il y a une esthétique : jeu de

proportions fait que c’est beau)

> preserver l’au (en hauteur pr ne pas la toucher ni la contaminer)

> construction haute car légère, arcs en plein cintre

> 3 hauteurs d’arcs

D) Arcs de Triomphe

« arc de triomphe de constantin » 4e s av JC

> placé sur le forum romain

> arcades avec bas reliefs


Où sont ts les bâtiments
Avec inscriptions
publics, personne n’y
> une des rares constructions
habite (peut y avoir
romaines qui n’a pas de
plusieurs forums ds
fonction précise
grandes villes comme
Fct symbolique uniquement :
rome)
c’est sous arc de triomphe

que l’armée passe après une victoire. (Marque le passage de la vie militaire à vie civile)

> bas reliefs racontent victoires

> espèce de collage/assemblage dans bas reliefs

> construction spéci quement romaine (disparait après romains, sauf 19e s où il y a un

engouement pr le passé)

E) Amphitéâtres

> où se déroulent combats de gladiateurs (rien à voir avec

théâtre)

> structure ovale avec arène au centre et gradins autour pour

public

> gradins au dessus de galeries voutées (pr se déplacer)

> tout s’appuie contre très haut mur construit avec arcades

> peut accueillir + de 100 000 personnes

> sous arène = coulisses (vestiaires, cages de fauves,…)

> vélarium/vélum qui pouvait être déployé au dessus pr

soleil (conditions confortables pr public)

> superposition des ordres :

- rdc : colones toscanes

- 1e etage : ioniques

-2e etage : corinthiennes

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F) Théâtres

> reprennent 3 parties du theatre grec :

- gradins, orchestra, scène

mais ajoutent un mur de scène (décor et

acoustique : haut vent au dessus du mur

pr réverbération son, et pour que ça soit

fermé car en pleine ville) grecs decor

nature

> décor = colonnes et statues

> bcp de marbre

G) Maisons

« domus » = maison en latin

> maison en ville = destinée à classe aisée, avec

jardin

> peut être simple ou double

Simple :

- à l’avant : locaux réservé à la profession

- puis cour centrale (ATRIUM) : partiellement

couverte car au centre bassin pr récolter eau de

pluie (eau à usage domestique)

- qd atrium + vaste il est entouré de colonnes

- tout autour : pièces de la maison

- derriere : jardin

Double :

- 1e partie : professionnel avec atrium au centre

- 2e partie : pieces de la mansion avec cour péristyle qui sert

de jardin

> ceux qui n’ont pas les moyens ont un appartement = INSULA
Atrium d’une domus pompei
(immeuble)

> gens vivent aussi à la campagne : VILLAS

- usages agricoles ou secondes résidences

« atrium d’une dodus pompei »

- colonnes = ombres ou quand il pleut

« villa hadrianna » Tivoli, 2e s ap JC

- maison de compagne de l’architecte Hadrien

- assemblage d’architectures qu’il aimait (petit musée)

- a une bibliothèque rectangulaire avec espace semi circulaire

Cour péristyle
(ABSIDE) couverte d’une voûte en cul de four

Espace semi circulaire qui vient


se gre er à un espace
rectangulaire ou carré (important
ds archi chrétienne)

(a utilisé mortier de bricaillons pr recouvrir abside)

Villa Hadrianna
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H) Termes

> endroits publics de bains

I) Latrines publiques

> toilettes publiques, il n’y en a pas dans maisons, tout part dans égouts direct

Architecture religieuse :

J) Temples

> peuvent avoir 2 types de plans : - rectangulaire

- circulaire

> rectangulaire :

- s’inspire de grecs mais di érences

- construit sur un socle assez élevé

- constitué de 2 parties : pronaos et naos

- pas péristyle, mais il y a des colonnes engagées


et des murs

dé nissent pièces

- il y a fronton comme grece

> circulaire :

« Panthéon », 2e s ap JC (temple de tous les


dieux) par Agripa

(reconstruction sous Hadrien

après, mentionne le nom de l’architecte original)

- référence

- une des consœur les + époustou antes pt de vue technique et

esthétique

Fresques à pompei

Colone trajane

Bataille d’igosse 2e s av JC
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ART 1ER DES CHRETIENS

= manifestation architecturale et artistiques des 1e romains qui ont adopté


religion chrétienne en 476, avant édit de 1000 ans de constantin (rend ça légal)

Les chrétiens sont persécutés (arrêtés et martyrisés) par les romains donc ne se
montrent pas et se rassemblent dans des cimetières ou catacombes pour se voir et
faire le culte (endroits + décorés ds catacombes), en cachette.

Les chrétiens préfèrent être inhumés dans catacombes que cimetière car moins de
chance que la tombe soit profanée.

- l’image est très importante pour eux.

> pourquoi ?`
Bcp de gens n’ont pas accès aux textes car ne savent pas lire ni écrire

-> ils communiquent moments les + fondamentaux de la vie de jésus


- conçoivent des images lisibles par tous, hautement symboliques, des idées claires qui
représentent des moments + importants de leur religion (pas encore de récit)

- Ces images sont comprises que si on est initié à la religion chrétienne, espèrent que les
romains ne comprennent pas pour ne pas détruire.

- Mettent en place des thèmes/codes iconographique (ex : jésus avec cheveux longs et barbe)

- Simpli cation volontaire (couleurs, perspective, volumes)

Motifs chrétiens :

* Adam et Eve au moment du péché originel :

- très important pr eux car cause de la venue de jésus sur terre

- Peinture très simpli ée par rapport aux romains

> SIMPLIFICATION VOLONTAIRE

-> veulent se distancer/di érencier de l’art des païens (romains avec

religion polythéiste) + lisibilité (on oublie pas que fait dans des catacombes, donc pas

confort, sombre,…)

(Autre représentation d’Adam et Ève)

- signe de croix entouré de 2 paons

> détournement d’un motif romain en liant ça a l’idée de resurrection

(vigne aussi, renvoie à eucharistie)

* Repas, dernière Cène :

- catacombe de Priscilla

- Aussi reprise d’un motif romain et détournent

- Mais on doit y compter 13 personnes (jésus + 12 apôtres) et là ils ne


sont pas 13 !

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* Le bon pasteur (berger) :

- catacombe de Priscilla, 250-300

- Represente christ qui protège ses dèles (comme berger et ses


brebis)

> encore symbole !

- image pas encore totalement xée, car image de jésus pas encore
totalement xée, mais déjà cheveux longs et barbes (codes iconographiques)

- On sent la volonté de simpli cation car on sent que le peintre maitrise la peinture

* Jonas jeté à la mer :

- symbole de résurrection : Jonas jeté à la mer et avalé par une baleine mais
ressort intact

- Ne savent pas a quoi ressemble baleine donc elle ressemble à un dragon

Daniel dans la fosse aux lions –


Catacombes Saints Pierre et Marcellin,
Rome


Sculpture :

- reprennent aussi héritage romain mais modi ent tjs


(moins)

> tous les perso au même plan alors que romains = 2

ou 3 plans

- sarcophages en marbre

- Memes themes

Architecture :

- persécution jusqu’en 313 -> pas de constructions


- « basilique
Trajan » rome
- « basilique Trajan » rome

- 1e église, construite en l’honneur de st Pierre apparemment

sur sa tombe

- on appelle plus « temple » car pas de confusion avec

romains ! Les mots

églises et basiliques arrivent rapidement

- s’inspirent des romains mais pas des temples, ils

prennent comme exemple un ancien édi ce romain

mais qui avait une fonction civile, et le transforment

avec une symbolique

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- plan :

> espace rectangulaire

> 2 absides sur cotés

> espace rectangulaire entouré de 2 colonnades

- « basilique de Maxence », rome

- reprennent la voute

- il y a des caissons (rôle esthétique)

- « 1e basilique st pierre » rome, 4e s

- PLAN BASILICAL / LONGITUDINAL

= plan rectangle repris à la basilique romaine

- changements :

> suppression d’une abside sur petit coté

> suppression d’une colonnade sur un coté : pour mettre l’entrée

sur le coté ou on a retiré abside pour entrer face à l’abside

restante (abside = lieu divin, le chrétien entre et va vers lieu divin


Première basilique Saint Pierre,
donc dieu, cheminement d’un chrétien dans sa vie, il va vers
Rome, 4ème s.
dieu)

> tjs divisé en nefs

> cour entourée de colonnes à l’entrée = ATRIUM, sert d’accueil et même signi cation que

NARTHEX : espace de transition entre vie profane et espace sacré, religieux

> TRANSEPT, pour donner forme de croix

> élévation :

- divisé en 5 nefs

- renoncent aux voutes en pierres pr avoir construction + légère et - matérielle

-> SYMBOLIQUE : l’important est dans l’esprit pas dans le matériel !

- edi ces tres simples à l’exterieur et décoré intérieur (importance de l’image pr eux)

-> SYMBOLLIQUE : seule richesse intérieure compte !

- « eglise Ste sabine », rome, 5e s

- plan basilical : abside demi circulaire, nefs

- europe ouest on privilégie plan basilical, à Byzance on privilégie plan

CENTRAL

Plan qui nous permet, qd on est au centre, d’etre


à égale distance de tte extrémité de l’église
(croix grecque ou latine

-> souvent couvert d’une voute (symbolique :


voute céleste)
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- « mausolée de Ste constance » rome, 4e s

- mausolée = chapelle qui habite un sarcophage de qqn


important

- un narthex

- un espace circulaire

- plan central ?

- mosaïque (inventé par romains) ds le déhenbulatoire

- surmonté d’une coupole

- exterieur + simple et intérieur

décore (chapiteaux encore


Espace autour de la
corinthiens)
rangée de colonnes
- europe de l’ouest : on reprend

plan central pour mausolées et

baptisères

- « baptistère du latran » 4e - 5e s

- une seule fonction : baptiser

- baptème = entrée de qqn ds église chrétienne, symbolisé par un rituel

de passage dans l’eau

- intérieur : - bassin pour baptiser (forme hexagonal)

> apres par soucis économique, on a que un fond baptistère,

et ajd que qqes gouttes d’eau sur la tête

- construit sur plan central hexagonal

- ext simple et + décoré intérieur

EN OCCIDENT

Pendant tout le moyen âge :


Églises = plan longitudinal ou basilical

Mausolées et baptistères = plan central

Orientation de l’eglise symbollique :

Entrée édi ce face à abside -> curé tournait le dos à l’abside (lieu saint -> impensable !) abside
tournée vers ouest et entrée à l’est (curé regarde vers Jerusalem)

Apres 4e s, changement : abside orientée vers est (orient) et tt le monde regarde vers Jerusalem
-> curé tourne dos aux dèles

Au 5e s, on xe les choses et toutes les églises sont orientées

Avt 4e s, les images iconographiques ne sont pas gées et donc idées non plus !

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4) EMPIRE BYZANTIN (orient -> est) entre 4e et 15e s

(Correspond ajd à Turquie, Albanie,…)

En 313, Constantin déplace la capitale à Byzance et fait appeler Constantinople

- civilisation riche et brillante

> économie prospère (endroit stratégique, entre europe et Asie, sur route commerciale

importante)

> plein essor géographique à cause de cette prospérité (suscite des envies : turcs veulent s’y

installer et y arrivent en 1453 -> devient istanbul)

- développement intellectuel très important

> présentent savoir antique (en occident on a oublié volontairement les textes etc antiques

avec la christianisation, à Byzance non)

> développement arts et archi exceptionnel

> créations originales : sensibilité orientale et apports chrétiens

Architecture :

* Edi ces civils

= tout ce qui n’est pas religieux

-> reprennent ce qui existe chez romains

* Edi ces religieux

-> veulent démarquer

(Au départ même religion que occident mais après orthodoxe)

- « basilique Ste sophie », Constantinople, sous justinien (empereur)

- justinien veut reconstruire empire romain mais ne reprend que région de

Venise (nord-est Italie) et Sicile -> enclave byzantine là-bas

il crée ville importante au sud de Venise : RAVENE et la rend prestigieuse

avec pleins d’édi ce importants (2e ville de l’empire) mais édi ces

importants à Constantinople aussi

- d’abord église chrétienne et puis turcs la transforment en mosquée : y

ajoutent 4 tours (MINARETS -> à cote de la mosquée pr appel à la prière,

nbre de minarets dépend de l’importance e la mosquée : la + importante = 7

minarets)

Minarets ne font pas partie de l’archi byzantine !

2 seules - à l’intérieur, ils ne détruisent pas les mosaïques mais les recouvrent de

motifs de plâtre (fresques chrétiennes en dessous très bien conservées)

l’intérieur - construisent île merhab dans abside mais en décalé pour qu’il soit en

direction de la Mecque

- turcs s’inspirent de Ste sophie pr leurs mosquées mais perdent les choses
symboliques des chrétiens auxquelles ils sont forcement insensibles

- impressionnant par sa taille

- Simple car que l’apparence extérieure qui compte -> somptueux intérieur

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- Di érences avec églises rome :

- à Byzance preference pr plan central (car voute -> voute céleste)

- décore intérieur mais pas extérieur (richesse intérieure qui compte) comme à rome

- mosaïques sur fond doré (chrétiens) + dessin musulmans (temps ou c’était musée)

- marbre partie inférieure et mosaïque en partie supérieure

- pour art byzantin, caractéristique principale = DéMATéRIALISATION DE

L’ESPACE (avec lumières, etc) -> renvoie à immatérialité de divinité

(caractéristique visuelle mais avec symbolique)

> très chargé intérieur mais rien ne semble être lourd, toutes les parois

semblent otter, la réalité matérielle de l’édi ce ne se fait pas sentir

- construisent coupole sur plan carré et romains sur plan circulaire

- utilisent le procédé du « PENDENTIF »

Espèce de cônes qui


permettent de soutenir la
coupole

- traitement des chapiteaux : abandonnent ordres antiques et

utilisent DOUBLES CHAPITEAUX = CHAPITEAUX A 1 POSTE

> partie sup : décoré de motifs

Partie inférieure : décoré de motifs végétaux, grande nesse,

creusé profond dans pierre

-> se détache du fond qui aurait que ombre (on ne voit plus

bloc de pierre), impression dentelle de pierre qui ne portent

rien

-> DEMATERIALISATION

- plan :

- pas vrm plan central ni longitudinal, il y a une coupole en + (ds plan

central normalement)

> on essaie de combiner les 2 plans

-> plan central car il faut une coupole car édi ce important pr chrétiens

MAIS

* Il y a des bas côtés + 3 nefs

> crée e et ombres et lumières (bcp de fenêtres dans parties hautes : coupole,… alors que

bas côtés sont ds ombre

Murs tlm baignés de lumières qu’on a l’impression que ça otte (immatérialité,

dématérialisation espace)

* 2 narthex devant édi ce

> un à l’intérieur :

Totalement sombre -> encore dématérialisation espace + qd on passe de narthex à

église on passe d’ombre à la lumière

+ un à l’extérieur

* on abandonne l’atrium à Byzance

* orientation symbolique aussi

* on veut privilégier lumière (lumière donne impression de sacralité) -> grande coupole

(33m de diamètre)

Murs épais et bcp de fenêtres, lumière ds édi ce, + pour donner impression que coupole

otte, anneau de lumière -> dieu est un pur esprit

* décors en mosaïque (caract. art byzantin, repris des romains) : toutes les tesselles de

mosaïque sont dorées (fond doré), - lisse que paroi en plâtre, les petits décalages et

couleur doré viennent capter la lumière et la réverbèrent dans tout l’édi ce.

* partie basse en couleurs

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- « église ste vital » à Ravelle

- la + importante

- plan central octogonal

- coupole masquée sous toit de tuiles

- exterieur tjs très sobre, briques, pas de décors

- plan :

- déhembulatoire

- plan central orienté

- narthex avec 2 tours DECALEES, pas dans axe de abside

> passage ombre à lumiere, décalage pr créer e et de surprise quand le dèle

entre, on surprend pr donner impression de sacralité

- maniere de construire espace central et arcades tt autour :

> 2 supports principaux + 2 supports secondaires

-> crée arcade concave (comme étirée à l’arrière) -> empli cation de

l’espace, on « gon e » l’espace central

Contraste :

Trés éclairé >< déhembulatoire

-> fait perdre repères spatiaux


(narthex aussi)

- intérieur :

- comme ste sophie (marbre partie inférieure et mosaïque en partie


supérieure)

- mosaïques en partie principale (abside) :

> christ (imberbe -> codes pas encore bien dé nis) assis sur globe du

monde (maitre du monde) entouré d’anges et de 2 ecclésiastiques

-> symbolique : on o re l’église au christ

> persos se detachent du fond doré (+lumière)

> le fond doré permet aussi de surprimer tout paysage (ne veulent pas situer

christ/dieu dans une époque, un lieu précis,… dieu = universel et

intemporel)

(Ce refus de situer divinité au Moyen âge aussi en occident (fonds rouges

et bleus))

-> on abandonne le paysage mais aussi tte sensation d’espace/

profondeur/ Perspective des romains

+ persos plats sans reliefs (ou peu)

Refus de situer divinité dans espace : moyen âge = fonds


monochromes

Byzance = fonds dorés avec mosaïques

> refus de tt e et de réalisme (volontaire)

> ici sol avec eurs mais décoratif

> meme si on représente dieu, on le di érencie (+expressif,…)

> mosaïque correspond bien à ces recherches car cote + rigide, aspect

décoratif, technique s’adapte bien aux courbes architecture, fond doré

accroche lumière, et tehcnique durable (tesselles en pierre ou verre

coloré,…)

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- programme iconographique byzantin (tjs ds ste vital) :

- stricte

- 2 endroits sacrés : coupole édi ce + coupole en cul de four au


dessus abside

(Si on a pas d’argent, on ne met mosaïque que à ces 2 endroits)

- à côté abside, on représente apôtres car importants (+ on se


rapproche de l’abside + ce

qu’on montre est sacré

- 2 grandes mosaïques devant abside : justinien lui-même et en

face sa femme theodora

> se considere en relation avec dieu, presque sacré (se met

auréole, femme aussi)

> entouré de principaux généraux empire (ministres, prêtres,

généraux,…)

> on dirait qu’ils ottent (pas d’ombre - juste vêtements -, plats,

tous même expression : yeux ouverts, cernés, ne regardent rien,

regard vers intérieur)

-> IMPRESSION HIERATIQUE = sévérité/rigidité/solarité

> pourtour mosaïque riche et coloré

> pour theodora : qqes decors mais réduits et pas réalistes (juste

pr signi e qu’elle est à l’interieur)

Les tesselles de sa tiare et ce quelle porte ne sont plus carrées

mais rondes et sont en nacre (re ets di érents et encore e et

de dématérialisation)

> visibilité de loi : réalisme des couleurs + tesselles minuscules

pour visage

- « mausolée de galla placidia » ravenne

- mausolée = funéraire

- plan central (mausolée = d’o ce plan central)

Ici croix grecque

- exterieur simple (briques)

- arcades aveugles (qqes briques en relief)

- interieur somptueux

> parties hautes décorées de mosaïques

> lumiere particuliere car ouvertures avec plaque d’albâtre (pierre semi

précieuse translucide jaunâtre ou blanchâtre) -> sacralité + ça colore

- sur parties importantes : scènes religieuses

- pr souligner arcades/ lignes de force/ parties secondaires : choses

décoratives (motifs ou végétaux), très ra nées, complexité motifs,

précision,

bandes rouges (ici) = motifs de rubans qui s’enroule, e et 3D (mis en

évidence par lumière) -> montre bien qu’ils gèrent, mais simpli cation

volontaire

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pour chrétiens : image importante (pédagogique, pr illettrés)

Pour byzantins : pose problème car on doit tout garder

divinité pour qu’on évite d’idolâtrer + les images que les

dieux, et on ne représente pas divinité en humain

-> certains sont mitigés, bien pour pédagogie mais…

——> compromis : ok, mais sans réalisme !

Ceux qui défendent la représentation = ICONODULES

Ceux qui sont contre = ICONOCLASTES

Au 8e siècle, iconoclastes + nombreux et détruisent oeuvres

- voute principale du mausolée :

- presque iconoclaste

- croix dorée qui se détache de fond bleu étoilé (voute céleste)

- sur pendentifs (angles) on a 4 anges, renvoie aux 4 apôtres mais

symbolique

- stylisé : simpli é mais avec recherche ornementale

- theme du bon pasteur :

- tres stylisé

- motifs autour = espèces de eurs

- elements abstraits

- 2 colombes qui s’abreuvent : symbolique

- « Église ste apolinaire »

- plan longitudinal

- tour clocher est construite à côté église

(propre à Italie pas byzantins,

comme tour de pise par exemple)

- mosaïque coupole de l’abside :

> de nouveau compromis : croix, tête du

christ, thème bon pasteur (12 brebis, a

assimiler aux apôtres)

> tjs bcp de doré

- « Église ste apolinaire » 2e

- plan longitudinal

- 3 nefs, abside semi circulaire

- plafond plat bois

- technique de voutes pr coupoles

- charpentes décorées

- décors :

> longue procession de martyrs (tiennent

une palme) qui se déplacent ds église et vont vers dieu (symbolique plan longitudinal)

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- « église monreale »

- exterieur + décoré

- plan longitudinal (3 nefs, abside)

- bcp de mosaïques, pièce dorée, même dans

marbre il y a éclat dorés

- charpente décorée de couleurs

- coupoles :

> representation christ qui se codi e (cheveux et

barbe, attitude très stereotypee il tient d’une main

textes sacrés et de l’autre il bénit + air sévère : faire peur

aux dèles pr s’ils respectent parole de dieu) = CHRIST

PENTOCRATOR

> autour de lui anges, etv + loin bonne samaritaine

(chameau s’abreuve)

- « chapelle palatine » Palerme, Sicile

- coupole de l’abside :

> christ pentocrator mais + realiste (- schématique ds

vêtements etc)

-> byzantins tjs un peu attachés à orme (réalisme) mais

attention : di erent art chrétien !!!

Retour aux valeurs antiques : perso + souples,

vêtements + réalistes,… renaissance

(avec petit r)

- plafon bois peint

- creation d’eve : anatomie simpli ée mais - stylisme

malgré tout

- eglise sicilienne

- encore christ pentocrator

- eglise de venir, ile de tortiello, ile deidee à vierge

- abside : vierge seule hyper hiératique qui se détache de fond doré,

apôtres en dessous

- « eglise st marco »

- exterieur : bcp + de coupoles, décors dorés même extérieur etc

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5) LE MOYEN-AGE (HAUT MOYEN-AGE)

476 chute empire romain occident, début invasions barbares (jusqu’au 10e s), veulent se
sédentariser

D’abord période de troubles abbé invasions mais les peuples nordiques vont s’assimiler à la
population locale

Pdt une période : activités artistiques limitées donc une pt héritage romain oublié (1e siècle M-A)

Barbares viennent avec culture di érente et sans connaissances architecture car nomades

-> domaine ou le savoir diminue

1e s M-A se caractérise aussi par :

- intense activité de christianisation (totalité europe chrétienne)

- donc besoin d’églises : 1e moitié M-A, architecture = construire églises seulement (population

vit dans cabanes)

=> HAUT MOYEN-AGE

= - periode merovingienne (6e-8 e s, stabilité règne de clovis)

- periode carolingienne ( 3 premiers quarts 9e s, reine charlemagne couronné 800 rome)

A) PERIODE MEROVINGIENNE :

* Eglises :

- « San Pedro de la Nave » ca. 700 (nord Espagne)

- héritage :

> plan : 3 nefs, transept, abside

> en pierre taillée (savoir se perpétue) -> pas in ammable (refuge si


invasions)

> pas fenêtres mais meurtrières

Tres petites fentes pr à


> arc en plein cintre
peine éclairer mais
> plafond en bois
surtout pour archers, rôle
> au M-A on abandonne les
défensif
ordres antiques ! On utilise des

CHAPITEAUX « HISORIQUES »

= avec bas reliefs qui racontent histoires religieuses

-> * abaque : éléments abstraits sans signi cation

* caractère schématique des gures humaines

* horreur du vide, on le comble avec di choses

(caract M-A)

* represente sacri ce d’isaac (scene religieuse recurrente)

* on evite aussi le décor pour ne pas situer (comme Byzance)

* Domaine de l’orfevrerie :

- populations nomades avaient culture et art à eux : petits objets (car nomades)

-> orfèvrerie :

Fibules, bijoux, couronnes, manches de poignard, émail cloisonnés,…

Petites cavités dans cuivre ds


lesquelles on met pugments qui
après hautes températures
deviennent brillantes

Fibule émail
cloisonné
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Objets liturgiques en orfèvrerie aussi, reliquaires, reliquaires sous forme de petite
architecture = CHASSE

Conservent des reliques (os, bout de


- « Châsse de Mumma » 7e s, nord croix du christ,… leur forme est en fct de
Italie
ce qu’ils contiennent (si c’est bout d’os
de pied, forme de pied)
- 12 apôtres

- forme humaine très simpli ée

- stèles en pierre

- expressions humaines très simples mais on

comprend qd mm motifs (Adam et Ève)

-> transmission motifs iconographiques

Mais

- grande maitrise motifs abstraits

=> mélange savoirs barbares et savoirs romains


pdt tt un temps mais gout de l’orfèvrerie va se conserver tt le M-A, surtout pr objets religieux ( n
M-A, pour production laïque)

* Peinture :

- « Livre de Kells » ca. 800

- manuscrit (= écrit à la main) -> transmission limitée

- 1e siecle M-A di use encore écrits antiques, mais bientôt que textes religieux
(bible, écrits théologiens chrétiens,…)

- moines seules personnes lettrées, activité de copiste = moins, dans

monastères

Écrits religieux très importants et précieux pr eux, donc veulent manifester

cette « richesse » avec la beauté du livre :

> beauté de l’écriture

> beauté de mise en page

> beauté illustrations : collab avec peintres qui font

- enluminures = orner les lettres elles-mêmes

- monogrammes = association en 1 gure de plusieurs lettres

- miniatures = petite peinture sur 1 page ou 1/2 page

> beauté du livre et couvertures (peuvent comporter ivoire et orfèvrerie)

- ici, monogramme livre de kells :

> compo ra née

> choses gurées : tête qui nit une lettre, chats qui regardent rats,…

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B) PERIODE CAROLINGIENNE (Charlemagne) :

Periode stable politique

Charlemagne veut reconstituer empire romain , n’y arrive pas mais gd empire (france, be, suisse,
pt ouest Allemagne)

Bien organisé car modèles administratifs romains

Se fait couronner empereur à rome (choix, car veut reconstruire empire romain)

Se souvient du parthenon qd il fait construire son palais à Aix-La-Chapelle (= centre empire, près
liege) avec chapelle palatine

Epoque de développement intellectuel, artistique, économique -> grande avancée

- « chapelle palatine » aix-la-chapelle

- plan central, alors que pas mausolée ni baptistère (chapelle centre

empire, seule exception de tout M-A)

- in uence soit parthenon soit Byzance (ou les 2 combinés)

- vocabulaire architecture romaine :

plan circulaire, dehembulatoire, abside, porche d’entrée avec 2 tours

(orientation malgré plan central), arcades

- tribunes au 2e niveau (souvent ds chapelles reliées à

un palais

> fonction liée à nature impériale : espace réservé à

empereur et sa famille

> fonction technique : soutient en partie la coupole

> colonnes intermédiaires entre tribunes pr

renforcer structure

- chapiteaux corinthiens (on revient ordres antiques

avec charlemagne), a récupéré chapiteaux de rome

antique pour mettre là -> donne cachet antiquisant

édi ce

- importance des couleurs : bichromie couleur sur colombes

(ainsi byzantine ou rom aussi)

- dans coupole : mosaïque fond doré avec perso assez

hiératiques (hindi byzantine : technique, style, décors)

?=> art corinthien combien art byzantin, romain, orfèvrerie barbare

- ventaux de la porte (= 2 battants de la porte) en bronze

(héritage romain portes en bronze) :

> peuvent être simples ou décorés (ici décorés, tête de lion)

- tête de lion car avant croyances animistes : ours très vénéré et donc veulent
éradiquer ours en imposant un autre animal : lion

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SCULPTURE :

- statue equestre de charlemagne :

- seules statue équestre du M-A

- rappel art romain :

> rappel statue equestre marc oreille

> positionnement membres

> empereur veut d’une toge

> rapport de tailles : cheval + petit que chevalier : empereur + puissant

- témoigne aussi perte du savoir antique :

> anatomie simpli ée (plus de veines, muscles,…)

> petite taille 23cm (alors que antiquité taille réelle et donc di cile pr repartir le poids car

cheval avec une patte levée pr donner impression de marche) -> plus aucun sculpteur du M

A capable de faire en taille réelle

- oerfevreire :

- determinant dans carolingien

- email CHAMPLEVE = plaque de cuivre + épaisse, + solide, demande bcp de


patience et

ra nement (chaque couleur = une cavité

- « autel de st ambroise » milan

- en laiton (alliage métaux qui produit metal couleur un

peu comme cuivre, mais quand il est astiqué brille

comme or (-cher))

- travaillé au repassé (on pousse derrière pr faire ressortir

metal)

- volonté de renouer avec antique (proportions, volumes,

drapés,…)

= RENAISSANCE CAROLINGIENNE

- incrustation de pierres précieuses (précieux) -> savoir perdu aussi :

pierres polies = CABOCHONS, plus taillées

- « ste foy de concques » 10e s (entre époque charlemagne et


époque romane)

- statue reliquaire (contient relique de ste foy

- ame statue en bosi et recouvert de métaux et cabochons

(matériaux font sa beauté et valeur

> aussi pierres taillées ici, en formant un visage de pro l =

CAMéE (vient de antiquité car eux ne savent plus faire,

montre a quel point antiquité vénérée

-> vient sacraliser reliquere chrétien)

- statue aussi riche -> ste foy était très appréciée

- « psautier de charles-le-chauve » av 869

- peaussier = livre de psaumes

- couverture en orfèvrerie et ivoire + cabochons

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- « peintures dans évangéliaire d’ebbon » av 823

- miniatures pleine page

- témoigne retour antique

> certains réalisme : visage expressif, vêtement souple et

dynamique, attitude pro plutôt bien observée, soucis de

profondeur (même si peu de perspective), perso intégré

au paysage (assez simpli é)

- subjectivité du peintre : traits, touche picturale déliée et

rapide, audace couleurs, e ets ombres et lumières)

=> periode brillante

Mort de charlemagne

Ses 3 ls se partagent l’empire (reine encore bien)

Fin du regne invasion viking (chaos, 10e s perturbé) -> calme


retrouvé an 1000

Nouveau millénaire commence avec période calme et prospère -> nouvelle ouverture dans HDA

6) L’ART ROMAN

Designe réalisations artistiques ds tte europe entre an 1000 et 1200

Appellée comme ça car on remarque que in uence romaine + marquée (surtout en


archi : M-A archi = construction églises et peinture et sculpture (orfèvrerie) sont là
pr décorer)

An 1000 : calme retrouvé et période prospère (économie + conditions de vie + arts)

Foyers artistiques = monastères : sur tte europe souvent ds nature -> faut des
édi ces

Dans monastères tjs une église (souvent on ne garde que ça ajd)

Heritage romain :

- retour aux édi ces voûtés : on veut bâtiments + grands, + solides -> voutement
en pierres, plus de plafond plat bois

- Reprennent voutement romain + 1 nouveau : voute en berceau brisé

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Mise en place d’un plan social : LA FEODALITE

= systeme qui établit des devoirs entre personnes/groupes sociaux

Seigneurs dominent un territoire et promettent sécurité à cette population, en

échange, la population doit payer taxe et rendre services aux seigneurs

(ex : couper bois) -> myst qui peut être équitable mais peut aussi donner lieu à

abus de pouvoir des seigneurs

Systeme de taxe = la taille

Services = corvées

Seigneurs ont d’autres obligations avec autres seigneurs etc -> liens, système

hiérarchique

Permet aussi de mieux circuler les infos sur restau de communication dans tte

europe

=> art roman se repend sur tte europe (avec des di érences en fct des régions)

ARCHITECTURE :

Essentiellement structures religieuses (églises, monastères) + châteaux forts et bâtiments publics

Architecture religieuse :

- Plan type église romane

- se développe pr répondre aux besoins liturgiques

- développement : on part de se qu’on connait (3 nefs,

transept, narthex, abside : choeur = espace intérieur et

chevet = espace extérieur)

- pèlerinages : pr rendre hommages à saints ou aller

aux endroits chrétiens principaux (rome, palestine)

- croisades : reconquérir lieux saints -> hostilités

chrétiens/musulmans (musulmans brillants en science

et chrétiens ignorent)

- développement (surtout ds abside) :

> dehembulatoire autour du choeur (partie la + sacrée) qui mène aux CHAPELLES
RAYONNANTES (=ABSIDIUM) : dédiées à un saint, gre ées sur chœur ou transept ou bas côtés

> sous croisée du transept en sous-terrain : CRYPTE (chapelle funéraire sous-terrain où sont
gardées des reliques et où on fait rites et prières)

> devant ou à la place narthex : peut y avoir porche surmonté d’une tour, ou alors tours aux
extrémités narthex ou croisée transept -> TOURS CLOCHERS (peut y en avoir 3)

> TRAVéES = espace transversal compris entre colonnes qui séparent nefs

> églises orientées vers Jerusalem

- « st severin-en-condroz » 12e s

- vue sur chevet

- transept

- ici abside rectangulaire

- 3 chapelles rayonnantes

- 1 tour clocher croisée transept

- exterieur reste simple pr églises romanes (sauf portail + décoré)

- en pierre, voutes en pierres (bâtiments + robustes)

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- Élévation :

> syst voutes en pierres (couvre + de grands espaces) (repris aux

romains)

> soit : - voute en berceau plein cintre

- voute d’arrete

- soit coupole cul de four au-dessus abside

- soit coupole ou demi-coupole

=> on revient aux choses romaines mais avec moyens connus !

> nouveauté (seule) : VOUTE EN BERCEAU BRISE (+ rare de le

voir)

= 2 segments de pierres qui viennent se contrebuter à é,

succession arc brisé

Permet d’élever un petit peu + haut

Voutes = systèmes lourds donc il faut des bâtiments

costauds pr porter !

Ces nouveautés vont amener à changer structure

édi ce car il faut porter ce poids

-> structures renforcées dans églises romanes :

- voutes exercent 2 pression : tangentielles et

verticales

- construisent gros piliers sur lesquels les poussées

verticales reposeront

- les poussées tangentielles reposent sur des murs

extérieurs des bas-côtés,

ces murs sont épais avec ouvertures réduites ! On y

ajoute des CONTREFORTS :

= massif de massonerie pour solidi er les murs, placés

chaque travée

- intérieur des travées = arc DOUBLOT (double épaisseur,

système de colonne qui vient mettre poids sur gros piliers)

et extérieur = contrefort

- pas de couverture, c’est la voute qui couvre espace !

- arc = structure de forme de demi-cercle au-dessus de 2

supports

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- « st-savin-sur-gartempe » 11e-12e s

- reception forces tangentielles sur gros murs

- 3 autres systèmes :

1) élever bas côtés jusqu’à naissance de la voûte (poids repose

direct sur bas côté) -> 1 NIVEAU

Fenêtres : que dans bas côté -> éclairage indirect de la nef

2) bas côtés - hauts + tribunes au dessus -> 2 NIVEAUX

Éclairage tjs indirect

3) arcades (=bas côtés) séparent nefs de bas côté

+ tribunes ouvertes (« à claire voix ») ou aveugles (pas

ouvertes)

+ fenêtres au-dessus tribunes -> 3 NIVEAUX

st-savin-sur-gartempe

1 -> comme st-savin-sur-gartempe

2 -> comme ste-foy-de-conques

3 -> comme paray-le-monial

1) ste-foy-de-conques
paray-le-monial

2) 3)

- « eglise de fontenay » 12e s

- couvert de berceau brisé

- élévation à 1 niveau

- contreforts en façade

- edi ces romans plutôt sobres en général

- lumière importante religieusement mais pas trop en

amener car déstabiliserait trop structure avec fenêtres

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Monastère : - réfectoire

- église

- cellules

- scriptorium

- cloitre (jardin souvent carré, entouré de colonnes

et arcades qui soutiennent couloir

qui entoure jardin -> reprend forme atrium romain)

Il arrive qu’on ne garde que cloitre et/ou église du monastère

- « Eglise de la Madeleine à Vézelay » 12ème siècle

- 3 niveaux

- voute d’arrete

- choeur (lumière di que nef) déjà gothique, 2


styles di car longtemps a se construire -> choses
changent

- lumière importante (symbole divin) :

> tombe sur chaque pilier

> solstice d’été : lumière tombe sur tout le chamin ds église, vers dieu

- autre eglise 

- tripe portail : gothique

- « pieuré de st-jean-de-bourg » charente

- le de coupoles (= CARIATION)

- « st philibert » tournus

- voutement en berceaux transversaux sur nef

Certaines églises belgique ont seulement 1 tour en façade et pas de narthex

-> pas de moyens à l’époque donc juste tour au cas où invasion et construit d’abord en bois puis

pierre si moyens

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- « collegiale ste gertrude » nivelles

- 2 transepts

- 2 absides

- garde plan de départ des carolingiens

- cloitre (montre que avant c’était monastère)

- intérieur couvert d’un plafond en bois (très rare art

roman)

-> grand vestige carolingien, mais roman quand

même

- « cathédrale notre dame de tournai »

- 5 tours (1 entree et 4 chaque coté transept)

- 4 niveaux (grandes arcades, fenêtres hautes,

tribunes ouvertes)

- un élément exceptionnel pr art roman :

TRIFORIUM = succession d’arcades aveugles qui

viennent décorer arcades -> élever l’église, pas

de rôle technique

- « cathédrale de pise »

- caractéristiques stylistiques un peu di érentes en Italie (+ d’insti antiquité)

- tour clocher à côté

- coupole à croisée du transept (in uence antique -> référence au panthéon -

rome)

- colones sur façade (in uence antique)

- tour (in uence antique)

- « san miniato »

- + antiquisant aussi

- fronton

- colones avec chapiteaux antiques

- « st trophisme » arles

- décrochement : portail évoque arc de triomphe romain

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ARCHITECTURE CIVILE ROMANE :

- que château forts :

- pour seigneur et se famille + protéger population locale si invasion

- pièces habitations souvent dans donjon

- protégé par murailles terminées en créneaux (ouvertures pr archers)

- chemin de garde à l’intérieur

- souvent construit sur colline (+ di cile à prendre) et sinon, entouré de douves (=fossé d’eau)

- irrégularités des proportions au M-A car pas de système métrique encore, ils mesuraient au

pied ou autre -> donne souplesse qui participe à esthétique art roman !

- dans tte europe + orient (car croisades)

SCULPTURE :

- Mission 1e = décorer édi ce -> dépendante architecture (sauf orfèvrerie)

- Dans endroits précis de l’édi ce : extérieur = sur portail, intérieur =


chapiteaux -> chapiteaux HISTORIES (racontent histoire religieuse)

- Trés rempli

- Occupe toutes parties du portail :

- TYMPAN = partie demi-cercle

- LINTEAU = porte le teympan (horizontal)

- PILIER CENTRAL = TRUMAU

Portent le linteau
- PIEDS DROITS = PILIERS LATERAUX

- VENTAUX = portes

- VOUSSURES = arcades en relief autour du tympan

- modèles iconographiques = scènes religieuses :

- christ pentocrator entouré de st personnages (christ et diablotins


sévères, pour faire peur aux dèles)

- jugement dernier (souvent)

> moment apocalypse où âmes sont pesées par anges

> jesus centre, en-dessous anges qui pèsent

> ceux qui vont en enfer près de diablotins (chaos)

> ceux qui vont au paradis bien rangés à droite de jésus

- cadre stricte mais bcp de créativité

- Humour aussi dans art roman

- fonction : instruire dèles qui ne savent pas lire ou pas écrire ou instruire ce qui va se passer si
on ne respecte pas église (jugement dernier)

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- Caractéristiques stylistiques :

- formes stylisées (pas schématiques comme période avt) : pas de


réalisme (volonté), gures

plates, allongées, pas de proportions, geste gé, drap és pas naturels,


motifs de spirale

(hanches-genoux-epaules), visages sans trop d’expression

- pas de préoccupation spatiale, ni profondeur, ni perspective, ni paysage

- loi du cadre : soit suivre la forme de l’architecture (entrer dans tympan par

exemple), perso faits pr entrer dans forme de l’archi -> crée du

mouvement, bcp de créativité qd mm, perso se tordent pr rentrer + ont

di érentes tailles pour rentrer aussi

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=> pas de préoccupation spatiale au niveau profondeur mais une niveau loi du cadre !

- sculptures peintes : gout pr la couleur + apporte lisibilité

- fait de montrer scènes de bible = ramène à reproduction gures humaines (perdu au début
M-A) mais tjs monstres, animaux,…

- « autun »

- massacre des innocents (roi érode tue petits garçons)

-> fuite d’Égypte (grand thème) : jésus bébé sur âne avec marie et josef

- éléments de paysage

- loi du cadre

- « ste foy de conques »

- jugement dernier sur tympan

- vestiges de la couleur

- « petits curieux » : visage qui nous regarde sur voussures

Italie et sud de la France : + de souplesse car antiquisant !

St trophime

* Orfèvrerie :

- « trésor d’Hugo d’oignies »

Evangéliaire de Notger

Autel portatif de
Stavelot
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- « fonds baptismaux de st barthélémy » liège, 1100

- baptème du christ

- laiton

- exceptionnel ici :

> + de réalisme

> gures ont + de modelé

> attitudes + souples

> + d’attention aux gestes (celui qui bénit christ)

> + grande attention réalité

> montre + anatomie (on voit epaule, jambe)

> persos prennent appui sur ligne sol -> ne ottent plus

> motifs sous christ = motif byzantin qui signi e rivière

> arbres pr séparer scènes

PEINTURE ROMANE :

- liée à Deco archi essentiellement

- Intérieur des églises mais pas endroits précis, peut recouvrir entièreté des murs

- « berzé-la-ville » début 12e s

- christ pentocrator

- fonction didactique

- programme iconographique peut être - stricte qu’à Byzance

- caract. stylistiques :

Vues avec « tahull » catalogne

(- christ pentocrator )

- espace : - pas de préoccupation réaliste

- fonds colorés

- pas de paysage

-> renvoie temporalité et immortalité dieu

- loi du cadre

- persos sans proportions, plats, allongés, stylisés (tendance à la

géométrisation : bas de la main presque demi cercle, sourcils arc

de cercle,…)

- persos inexpressifs ou air sévère

- hierarchie morale (persos + importants = + grands) aussi pour soucis de lisibilité

- couleurs vives posées en aplat (recouvrement régulier d’une seule couleur au niv geste et

e ets)

- pas d’e et ombre/lumière (peut être petit peu vêtements cris c’est tout)

- aplats cernés de noir (traits délimitent formes) -> soucis lisibilité

- motifs végétaux, monstres, évangélistes,…

- inscription souvent histoire ou perso

=> tout ça = choix : refus de réalisme pr situer scènes religieuses dans espace indé ni car on ne

connaît pas

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7) L’ART GOTHIQUE

- grand développement artistique (notamment archi), contexte favorable

- Apparait en ile-de-france vers 1140-1150 (milieu 12e s)

- Né dans grande spiritualité et performance technique (christianisme partout, on ne remet pas


dieu en question) on dit que cathédrale gothique = dernier ouvrage collectif de l’occident :
édi ce construits grâce au « concours collectif » (= dons des dèles) + construit par corps de
métiers variés (archi, mâcon, sculpteurs, maitres verviers, … -> tous appelés ouvriers
(travaillent de leurs mains = ouvriers, pas d’artistes et sont à égalité)

- Edi ce met du temps à être construit (des fois 150 ans, des fois une génération etc

- Se reperd ds tte europe 13e s (periode prospere : construction 1e universités, 1e oeuvres


littérature fr, chantiers grandes cathédrales,…)

- Jusqu’au 15e s (mais dépend régions : italiens trop éloignés abandonnent début 15e,
Angleterre jusqu’au 16e, ce n’est qu’au 15e qu’on va commencer a construire bâtiments
belgique)

-> COURANT INTERNATIONAL MAIS PARTICULARITES EN FCT REGIONS

- art gothique = architecture en priorité (archi religieuse d’abord mais aussi édi ces civils car
d’argent : hôtel de ville, halles, maisons,…)

Maitre vervier = crée vitraux -> à Marchés couverts


base de tigettes de plomb et de
verre coloré qu’on agence pr créer
soit scènes ou motifs abstraits

ARCHITECTURE RELIGIEUSE :

- utilisation exclusive ARC BRISE (on abandonne arc en plein cintre roman)

- Révolutionnaire ds le gothique :

- à pt de l’arc brisé, inventent VOUTE D’OGIVES (va révolutionner façon de

construire, et donc structure des bâtiments)

> = croisement à angle droit de 2 berceaux brisés, 6 arcs qui reposent en 4

points précis

On construit d’abord voûte en pierre (on utilise plus de structures en bois

en dessous, directement en pierre) : 4 arc extérieurs qui délimitent espace

carré ou rectangle puis 2 arcs diagonaux croisés au milieu

-> structure forte et + légère

-> permet d’élever l’ édi ce + haut considérablement

-> localise les forces à des point bcp + précis

=> arcs : - ogives = 2 arcs diagonaux qui se croisent + clé de voute = point où

ça se croise + arc formeret = arcs latéraux

- les architectes di érencient fonction PORTANTE et fonction CLOTURANTE (aucun rôle porteur,
sert à fermer avec matériaux légers)

- On construit d’abord squelette de pierre face points portants, puis on vient couvrir/remplir avec
choses qui ne soutiennent pas de poids/ sert à couvrir

- La hauteur renvoie vers dieu (cathédrale gothique = lien entre ciel et terre), hauteur prend
tournure symbolique nouvelle

Concurrence entre les villes pr cathédrale + haute (montre puissance économique + lien vers

dieu)

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- lumière devient symbole majeur, principes rendent
églises + lumineuses car on remplace murs qui n’ont
plus de rôle porteur par fenêtres)

On utilise VITRAUX : scènes religieuses représentées

(- de fresques) -> fait passer couleur à travers, colore

église intérieur, + souvent rouge et bleu (+ grand

impact de projection)

- 2e invention + tardive (1/2 siècle + tard, +- 1200) = ARC BOUTANT


(complète le processus archi)

= demi arc qui permet de transférer poussée de la

voûte sur un contrefort à l’extérieur de l’édi ce

-> libère parois de l’église

-> combinaison arc boutant et voûte d’ogives va mettre

poussées verticales sur colonnes (intérieur) et

poussées tangentielles sur contrefort (extérieur) via la

voûte

Colonnes plus besoin d’être massives vu la légèreté du

système !

- élévation :

- église dédiée à dieu, spectateur principal -> éléments qu’on ne peut pas
Arc boutant
voir du sol sont sculptés avec même précision : lien entre dieu et

humain avec images visibles par les 2 et d’autres choses visibles que

par dieu

(Sur document solution romane et gothique, on sent la legerté gothique)

On peut encore avoir des édi ces romans et gothiques pdt


tout le début gothique !

1e âge gothique (2e moitié 12e s) :

- « Laon » nord-est Paris

- 1e edi ce gothique fr

- couvertures avec voutes d’ogives

> voute d’ogives constituée d’ARCS DOUBLEAUX + ARC

FORMERET (2 plutôt qu’un)

-> VOUTE SEXPARTITE (que ds 1e âge gothique)

= 6 arc se croisent pour renforcer car pas encore d’arc

boutant ! Encore besoin de tribunes aussi !

- edi ce à 4 niveaux : grandes arcades, tribunes, triforium,

fenêtres hautes

- 50 ans + tard, on supprime tribunes et on invente arc

boutant -> VOUTE QUADRIPARTITE

- évolution structure gothique sur 3 facteurs :

> hauteur (de + en + haut)

> lumiere (de + en + lumineux)

> décor (de + en + décoré) -> sculpture va envahir édi ce dans ttes les

parties même celles qu’on ne voit pas (pour dieu, lui voit)

- laon encore peu élevé, clé de voute 24m (cette hauteur va doubler)

- fenêtres pas encore grandes au dessus triforium mais lumineux car ROSACE

(= fenêtre circulaire en vitre avec dentelle de metal) ici en façade mais peut être

sur cotés aussi)

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- relativement sobre

- chapiteaux : on abandonne les chapiteaux historiés pour chapiteaux avec motifs végétaux

(intérêt pr le monde qui entoure et humains)

- cathédrales en ville (alors que romanes en village, nature)

- facade : - rosace

- 2 tours clocher

! aucune cathédrale gothique nie, ici pas de èches sur les 2 tours clochers (pr

encore + accentuer lien avec ciel)

- sculptures principalement portail mais aussi ailleurs (gargouilles) (pas comme

roman)

- « sens » sud-est paris

- plan : reprend parties mises en place époque romane

> narthex

> transept

> 4 ou 5 nefs

> choeur avec dehembulatoire

> chapelle rayonnante

Di érences :

> choeur enorme (église dépend d’un évêché, donc bcp de gens à o ce

qui prennent place ds le choeur pr se di érencier dèles -> faut

espace)

> plus forcement de crypte

Cathédrale gothique met temps à se construire donc peut y


avoir choses de di érents âges gothiques sur même église

(Ici, intérieur : 1e âge car voutes sexpartites et tribunes)

2e âge gothique : gothique classique (13e s) :

On maitrise tous aspects techniques

- « chartres » ouest paris

- sur colline, domine tout

- arc boutant + voute quadripartite

- conservé tous ses vitraux d’origine

- facade :

- + élevé que Laon (fenêtres avant rosace)

- 1 seule èche (gauche) faite à époque gothique, autre 19e s

- 3 facades (face, et 2 sur côtés) : triple portail et rosace sur

chaque façade

- utilisation arc boutant (+ haut et + dégagé) et voutes

quadripartites

- interieur :

- systeme de nervures pour pousser poids sur colonnes

- fenêtres + grandes

=> + élevé, + lumineux, + décoré !

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- « notre dame de paris » commence début 13e s

- 2e cathédrale classique (1 voute sexpartite + autres

quadripartites)

- reconstruction = identique

- eche du centre 19e s (retrouve intérêt M-A et gothique au

19e s, terminer bâtiments inachevés)

- motif nouveau qui sera fréquent : galerie des rois (entre

portail et rosace)

- nes colonnettes pour élever encore +

- arcs boutants + ambitieux que Chartres

- rosace de + en + découpée

- structures en pierre de + en + nes pr décorer

- « notre dame de reims »

- de + en + haut

- pinacles (contribuent à donner impression élévation)

- maitrise parfaite

- « sainte-chapelle » paris

- conservé tous ses vitraux

- 1 suele nef car + petit

- murs remplacés par vitraux

- ossature en pierre

- « cathédrale d’Amiens »

- facade :

- rosace se complexi e

- 2 tours

- colonnades

- 47m de haut, encore équilibré

- « cathédrale de Beauvais »

- 48m

- commence par énorme choeur, puis tt s’e ondre, recommencent un peu

après mais mieux pensé

- arcs boutants à double voute

- plan particulier : choeur, transept, pas de nef (car qd ils ont

construit ça plus à la mode donc ont arrêté)

- impressionnant, énorme

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3e âge gothique : gothique rayonnant :

- + décoré

- On ne veut plus aller + haut mais donner l’impression d’élévation

- « strasbourg »

- rapport longueur et sauter -> donne impression élan vers le

ciel

- travail sculpté de la pierre, colonnettes avec grande nesse

(impression élévation)

- intérieur nervures très nes (impression élévation)

- « milan »

- italiens - sensibles à art gothique (trop éloignés, +

antiquisant)

- gothique car voutes d’ogives (totalement gothique)

- rapport hauteur largeur di erent : cherchent qqch

d’encré au sol !

- qd mm impression elevation avec pinacles

- arcs boutants très ouvragés (on ne voit pas oeil nu -> pour dieu)

4e âge gothique : gothique amboyant (14e s) :

- devient + libre

- De + en + chargé

- « eglise st jacques » liège

- voute décorée

- facade de renaissance (témoigne impact renaissance italienne) -> 2 époques

di érentes

- « st rombaut » malines

- tour 100m

-> richesse + religiosité

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- « sienne »

- Italie -> di erent

- - haut

- arcs brisés mais à peine + élève que roman

- bichromie

- interieur complètent byzantin

- fond doré

- qd mm choses gothiques

=> art italien : Melange byzantin, antique, gothique et roman

- « hotels de ville »

sienne

-derive des chateaux forts avec créneaux mais plus de rôle défensif !

Florence

Bruxelles

Halle aux draps et be roi d’ypres

Chartres

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SCULPTURE GOTHIQUE :

- essentiellement déponente archi sauf orfèvrerie (comme ep romane)

- Mais gagne peu à peu tt édi ce (surtout portail -> entrée : important !)

- « portail royal de chartres »

- ouest

- statues ornent les pieds droits = STATUES COLONNES

- con gurées pr s’adapter précisément ai rôle colonne :

> corps allongé, presque cylindrique

> sans mouvement

> plis encore tendance à stylisation

> visages très peu expressifs

- 1e élément d’évolution : loi du cadre respectée mais peu à peu émancipation

de cette loi ( n à la Renaissance)

- 2e element d’evolution : tendance de + en + a rmée pour réalisme

- realisme du corps

> formes

> mouvements du corps exprimé

> certains détails anatomiques

- peu à peu visages expressifs et émotions

- n M-A même tendance aux portraits

- « st Etienne » sens

- sur trumeau

- loi du cadre mais pas si parfait que Chartres

- pas très expressif mais + naturel

- attitude de recueillement

- « annonciation » Reims (période classique)

- theme important : ange Gabriel annonce à maire qu’elle va porter ls de dieu


(immaculée conception)

- evolution :

- communication entre persos (tournés l’uns vers l’autre, mains)

- ange avec petit sourire (stéréotypé)

- marie petit sourire manifeste acceptation, pudeur (baisse yeux)

- épaule se détache un peu du cadre

- corps peu a rmé mais certains volumes

- proportions + justes

- plis + souples (encore plis CASSéS = forment angles)

- drapé + d’épaisseur, + naturel mais plis cassés encore

- sculptures étaient peintes !

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- « ange au sourire » Reims

- meme sourire que ange Gabriel (-> stéréotypé)

- communication (bras, tête, corps,… se détachent)

- portrait très individualisé

- expression subtile sur visage

- « cathédrale st pierre de bamberg » Allemagne n 13e s

- expression visages et corps + marquées

- évolution : tendance à EXPRESSIONISME

En hda :

Exagération dans expression


sentiments ou émotions

Exagération par déformation


volontaire des visages pr exprimer
sou rance/tristesse/mort

(Laocoon : legere tendance


expressionnisme)

Particulièrement présent Allemagne


au M-A

- « chevalier » même église

- pas statue équestre car pas indépendante du pilier -> pas prob
technique

- statue equestre renvoie à antiquité

- valorise chevalier en mettant à cheval

- « cathédrale de Strasbourg, mort de la vierge »

- evolution : themes se variant de + en +

- meme tendance expressionnisme (correspond bien au thème :

apôtres manifestent leur peine)

- plis de + en + naturels, nombreux, marqués

- detail important : dessus crâne certains perso depasse

legermeemt cadre -> change pas compo mais montre tendance

à s’a rmer

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- « vierges folles » Strasbourg

- jeunes femmes séduites par sain (pomme -> symbole péché)

- débordement cadre (vêtements, datant, tûtes penchées)

- persos sourient

- bras se détachent corps

- vêtements couvre tjs totalité du corps mais on voit volumes seins, taille

-> plus de négation du corps

- « vierges sages »

- reçoivent bénédiction

- débordement

- déhanchement

- coté naturel à allure générale, un pied soulevé

CLAUS SLUTER, artiste important, pays-bas sud 14e s, travaille à Dijon

- « chartreuse de champol » Dijon

- portail inhabituel M-A : sculptures sur 3 parties et pas tout

(6) -> sur trumeau central et 2 pied droits (simplicité déjà

recherche de réalisme ?)

- persos sur socle et protégés par DAIS ( = protection en

pierre sculptée au-dessus perso, très fréquent ep gothique)

- support central = vierge et enfant

Pieds droits = donateurs + saint protecteur (personnes qui

nancent l’oeuvre (à caractère public) représentes souvent

agenouillés en position prière, ici :Philippe le hardis et sa

femme marie)

- la vierge et l’enfant :

- evolution : impression générale d’animation

> déhanché vierge très naturel (qd on porte enfant on se

déhanche)

> on ne voit pas ses jambes mais on les imagine bien

> vrai s’écartent

> drapé donne animation (élément essentiel dynamisme) :

uidité jamais vue, plis nombreux et profonds, dopasse

réalisme, a mis bcp trop de tissus pr donner mouvement ->

exagération, tendance expressionnisme dans drapé

> dépassement cadre, déborde de partout

> relation de tendresse entre mère et enfant (plus juste une

madone) -> réalisme émotion ! : mère regard de tendresse et

enfant distrait comme peut l’être un enfant, loin entre les 2

> on sent pois enfant (main se resserre + déhanché

-> ca s’humanise ! + de réalisme et de dynamisme + s’a ranchit

au niv loi du cadre

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- donateurs :

- nouveau : véritables portraits , pas embelli, on reconnait ->

volonté de portrait, réalisme !

- peut être + statique dans position

- drapé : mouvement + e et ombres lumière

-> recherchent dynamisme et ressemblance (réalisme) !

- « puits de moise » dijon

- énorme pilier forme pentagonale (5 cotes)

- chaque cote = 1 prophète sur socle, entre eux = colonnette

avec vegetaux, au-dessus = ange, en-dessous prêtes =

plaque avec leur nom

- persos de la bible mais les traite de manière très individuelle

(comme si on les connaissait)

- imposants :

> dépassent du cadre de partout

> volume puissant (on ne voit pas leur corps mais on le sent)

> recherche d’attitude (se détachent, s’appuie sur un pied,…)

> drapés bouillonnent, dépassent réalisme -> tendance

expressionnisme

> visages, pas de déformation mais traits poussés

Ex : moïse : orbites creusées, rides, expressions visages,

veines sur le front, ossature visage, peau tirée,… (tt ça

= réalité) + a des cornes (erreur de traduction de texte

avant, mais mtn devenu élément conventionnel (on

reconnait moise avec les cornes)

- individualité mais expression d’une certaine sou rance (anges

pleurent, chacun des prophètes expression douloureuse ->

âge, ou rien choix artiste ?)

- « sarcophages de Philippe le hardi et son epouse »

- GISANTS : sarcophages où le mort est représenté en pierre au-dessus

(identi able)

- plis travaillés mais manque de réalisme là : il ne doit pas y avoir de plis

car perso couché, sûrement volontaire car si-‘il avait été réaliste on aurait

vu formes du corps (pas correct pour église !)

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- « moines qui pleurent le mort »

- ne voit pas corps ni visage ni mains (si on voit visages, on

voit signe tristesse) mais présence physique incroyable !

- chacun à sa façon exprime tristesse (recroquevillé,…)

- chacune sculptée indépendamment, on peut les enlever

- orfervrerie tjs tres importante !

Nicolas de Verdun, Châsse de


Notre-Dame, Tournai, début
13ème s

PEINTURE GOTHIQUE (14e s) :

- en grande partie liée à archi

- Existe sur :

- vitraux : on vient faire détails visages et vêtements sur verre coloré

- fresques (essentiel)

- manuscrits

- nouveau : peinture de chevalet = tableau sur bois qu’on déplace -> peinture prend son

indépendance (+ vite que sculpture)

- « triomphe de la mort » Palerme ?

- fresque

- mort = squelette sur cheval sème mort sur son passage

- stylisation : reduction choses à l’essentiel mais sens des vides/pleins

- pas de perspective mais profondeur

- realisme dans visages et couleurs

- geometrisaion (couronnes)

- couleurs vives (surtout rouge et bleu)

- « chroniques de la vie de st louis » 13e s

- nouveau : on parle de la vie de qqn qui a vécu

- peinture inscrite ds QUADRILOBE = forme avec coins arrondis

- « vierge »

- vierge + grande (hierarchie morale)

- scene religieuse traitée comme garden party

-> rapproche scènes religieuses à expériences de la vie de tous

les jours (avec activités, avec détails : eurs, animaus-x qu’on

identi e,…)

-> attention nouvelle à la nature

-> attention nouvelle pr gestion du perso dans espace : pas encore de

perspective mais petit profondeur, tendance à ETAGEMENT, pour

pouvoir bien tout voir

- nouveau : STYLE COURTOIS INTERNATIONAL (peinture et

sculpture)

> apparition vie profane, art de cour, représentation vie de la cour, entourage des seigneurs

> attitudes : mièvre, gnangnan, on en fait trop

> 14e et 15e s

> paysage, pas perspective, réalisme détails, formes pas très réalistes (perso étirés et plats)

mais recherche expressivité ds attitudes (souvent mièvrerie), couleurs vives (dominance

rouge et bleu)

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- « les tres riches heures du livre de Berry »

- livre d’heures =

Espèce d’almanach, textes en lien avec saisons

et scènes/activités saisonnières, carte du ciel

(haut), 12 images qui représentent chaque mois

année (bas)

Scènes de cour, vie des puissants (guerres,

banquets, scènes galantes : amoureux) ou ce

que paysans font pr la cour

- ex : janvier :

- banquet et arrière-plan bataille

- persos plats et étirés

- pas de realisme spatial mais bcp de détails (mets sur

table, chien et homme devant communiquent,…)

-> soucis du détail manifeste grand réalisme !

Février :

- sent qu’il fait froid (ciel sombre)

- volonté de tout montrer

> barrière mais petite pr montrer le reste, maison mais on retire façade pr voir ce qu’il s’y

passe

- realisme ds details (bergerie qu’il faut refaire, un qui court pcq froid,…)

Mars

- activités de paysans mais chateau domine (féodalité)

- froid mais soleil apparait car ombres portées (exceptionnel)

- anatomie boeuf très précise outils aussi

- pas de perspective seulement profondeur, on étage pour tout voir

ITALIE :

- tendance + marquée pr réalise avec modèles antiques (sculpté et


peinture)

Sculptures :

- « chaire » Nicolas Pisano, 1260

- chaire = structure surélevée où curé monte, balcon décoré de bas

reliefs sur colonnes

- 1panneau de cette chaire :

- nouveau : 3 scènes en une, elles ne se passent pas

en même temps mais on les regroupe en une

représentation -> idée de RECIT(ici : Annonciation,

nativité, bain de l’enfant)

- occupe tt espace mais loi du cadre

- corps + a rmé, + de volumes (seins, jambes, sous

vêtements,…) -> in uence antique (di des oeuvres

europe 13e s)

- giovani pisano ( ls) 1290-1300

- seuls point communs avec père = tjs 3 scènes (memes) +


inscrit dans cadre

- sinon, - de realisme et volumes mais + d’attitudes

- représentant style courtois international sculpture

ffi
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fl
ff
- Andrea pisano (neveux) 1330

- porte en bronze baptistère Florence : bas reliefs dans

quadrilobes (artistes s’imposent cadre)

- inscription spatiale (sol et drapé derrière perso = 1

plan supplémentaire + une fabrique -> renvoie à

archi)

- « baptème du christ » : + de réalisme ds perso

(recherche anatomique, torse

dénudé jésus)

Inscription spatiale (pied sur

rocher)

Comme « coupé » dans rivière,

plus cloche d’eau comme

Byzance -> qqch de +

conventionnel

Peintures :

- Sienne 1328 hotel de ville, Simone martini, Guidoriccio


da Fagliano

- fresque

-cadre peint et inscrit date

- nouveau : conscience historique (date)

- sujet de cour (chevalier parcourt paysage)

- paysage pas réaliste niveau spatial mais ds détails oui

- fond = bleu monochrome

- chevalier pas intégré, plat sans volume (style courtois international)

- sujet vie quotidienne

- « annonciation » 1333

- peinture de chevalet

- communication (attitudes vierge et ange) -> réaliste

- fond doré

- qd mm courtois intern

> persos plats étirés

> qd mm sol

> visage expressif

> predominance rouge et bleu

> fond doré (donne caractère scaré) (in uence Byzance marquée à sienne)

- support bois de manière gothique (pinacles, rappel orfèvrerie et techniques artisanales M-A)

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- « Allégorie et e ets du bon et du mauvais gouvernement » Ambrogio Lorenzetti,
Sienne, 1338 et sv.

- ensembe de fresques

- veut montrer comment on gouverne bien ville

- allégore = représentation sous forme de morale (ex : sablier =

allégorie patience, balance = allégorie justice)

- montre vertus que dirigeants doivent avoir par allégories

- e ets du bon gouvernement :

On reconnait bâtiments ville de sienne -> introduit histoire avec bâtiments qu’on reconnaît

Espace et perso y sont intégrés -> certaine spatialité

Details qui en apprennent bcp sur la vie de l’époque -> inspi de réalité !

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