Gestion Du Risque
Gestion Du Risque
Gestion Du Risque
1. Introduction
Plusieurs pays à travers le monde ont mis en place des politiques et programmes de prévision,
protection et prévention des risques naturels. La gestion des risques répond à une logique de
prévention pour empêcher l’aléa ou réduire les effets d’un possible événement sur les
personnes et les biens. Cette logique s’inscrit tout naturellement dans une démarche de
développement durable puisque la prévention s’efforce de réduire les conséquences
économiques, sociales et environnementales d’un développement imprudent de la société, à la
différence de la réparation qui, nécessairement, suit une crise.
Il y a une autre logique d’intervention au moment où survient l’événement dommageable.
Les deux logiques sont complémentaires car si la prévention n’est pas suffisamment mise en
œuvre, la société doit se résoudre à engager des dépenses importantes pour assurer la gestion,
puis la réparation de dégâts, parfois très importants, voire déplorer des pertes en vies
humaines.
2. Prévention
La prévention d'un risque est l'ensemble des mesures visant à anticiper aléas et impacts par
divers moyens afin de diminuer le risque global. L’homme peut prévenir le risque. Pour y
parvenir, il y a 3 points non exhaustives à observer. Il s’agira de :
s’informer sur les risques
éviter les risques
résister aux risques
Résister aux risques d’inondation, nécessite la mise en place de batardeaux pour empêcher
l’eau d’entrer. Cela nécessite aussi, l’aménagement d'espaces refuges, et la mise hors d'eau
des équipements les plus vulnérables...Résister aux inondations passe aussi par la construction
d’habitats résilients. La résilience est la capacité de tout système urbain et de ses habitants à
affronter les crises et leurs conséquences, tout en s’adaptant positivement. Comme habitats
résilients on peut citer :
les maisons flottantes
les maisons sous pilotis
et les maisons utilisant des matériaux adaptés : c'est-à-dire des matériaux qui facilitent
le retour à la normale après une inondation. Il faut aussi utiliser des matériaux
facilement réparables
Retenez toutefois, que dans les zones particulièrement exposées, il peut être nécessaire de
recourir à la délocalisation des bâtis et activités les plus menacés.
La prévision est l'étude de l'aléa (nature, fréquence, localisation, intensité, voire date des
événements majeurs) permettant un calcul plus précis du risque. Elle s’appuie à la fois sur le
réseau d’observation et de surveillance, par analyse des données en temps réel (réseau de
surveillance des crues, par exemple), et sur un travail plus en amont qui vise à comprendre les
mécanismes, et à les intégrer dans un modèle numérique permettant de simuler l’évolution des
phénomènes à moyen et court termes. C’est ce vaste champ que l’on désigne par le terme de
modélisation numérique.
3. L'acceptabilité
L'acceptabilité est le seuil de tolérance (la capacité à supporter les conséquences) d'une
personne, d'un groupe ou d'une société face à un risque. Ce seuil dépend des enjeux touchés,
des dégâts potentiels, des informations disponibles (permettant d'estimer au mieux le risque)
mais aussi de considérations personnelles, culturelles ou économiques (pour les risques
"purement" financiers). L'acceptabilité peut donc être différente selon le niveau envisagé
(personnel, groupe, état), le lieu (culture, informations disponibles) et le temps (évolutions
culturelles et sociétales, éducation...).
Par exemple, étudier l'intensité maximale attendue des séismes en un lieu donner est de la
prévision qui permettra des actions de protection, de type limitation (on ne construira pas de
nouveau barrage si de gros séismes sont prévisibles) et/ou adaptation (on construira selon des
normes parasismiques adaptées), et des actions de prévention en formant la population aux
bons réflexes en cas de séisme.
4. Intervention
Le traitement des catastrophes relève de l'alerte, puis, lors du déroulement de l'événement, il
s'agit de faire face à la crise par le biais de plan d'urgence par exemple. Il est ensuite
nécessaire de traiter l'après-crise, de reconstruire, d'envisager la perception de la catastrophe
et ses conséquences comme « moteur » éventuel d'un nouvel état. La crise apparaît parfois
comme le point de départ d'une évolution, d'un nouvel aménagement.
ANNEXE :