Le Formulaire MPSI - MP - PSI
Le Formulaire MPSI - MP - PSI
Le Formulaire MPSI - MP - PSI
Le Formulaire
MPSI - MP - PSI
Conception et création de couverture : Atelier 3+
© Dunod, 2017
11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff
www.dunod.com
ISBN 978-2-10-076978-0
Table des matières
Avant-propos 11
Mathématiques 12
1. Analyse 12
2. Algèbre générale 38
2.2 Relations 39
2.3 Calculs algébriques 40
2.4 Nombres complexes 41
2.5 Structures algébriques 42
2.6 Arithmétique 46
2.7 Polynômes 49
Informatique 77
1. Environnement informatique 77
2. Algorithmique 78
3. Programmation en Python 79
3.1 Généralités 79
3.2 Méthodes numériques 82
3.3 Algorithmique avancée 83
4. Bases de données 85
Physique 89
1. Étude du signal 89
1.1 Oscillateur harmonique non amorti (ressort horizontal) 89
1.2 Propagation du signal 90
1.3 Circuits électriques 93
2. Électronique 102
2.1 Stabilité des systèmes linéaires (PSI) 102
2.2 L’amplificateur linéaire intégré et la rétroaction (PSI) 103
2.3 L’A.L.I. et la réaction positive (PSI) 106
2.4 Les oscillateurs (PSI) 109
2.5 L’échantillonnage 111
2.6 Filtrage numérique du signal 113
2.7 Introduction à la transmission des signaux 114
3. Optique 116
3.1 Optique géométrique 116
3.2 Modèle scalaire des ondes lumineuses (MP) 118
3.3 Déphasage et chemin optique (MP) 120
3.4 Les sources lumineuses (MP) 122
3.5 Les détecteurs de lumière (MP) 123
3.6 Superpositions d’ondes lumineuses (MP) 125
3.7 Interférences(MP) 126
Table des matières 7
4. Mécanique 128
4.1 Cinématique d’un point 128
4.2 Cinématique d’un solide 131
4.3 Dynamique du point - étude énergétique 132
4.4 Dynamique de particules chargées 136
4.5 Dynamique du solide - étude énergétique 137
4.6 Mouvement dans un champ de force centrale conservative 140
4.7 Référentiels non galiléens - cinématique (MP) 143
4.8 Référentiels non galiléens - dynamique (MP) 145
4.9 Lois de Coulomb du frottement solide (MP) 147
5. Mécanique des fluides (PSI) 148
5.1 Fluides en écoulement 148
5.2 Écoulement incompressible et homogène 149
5.3 Bilans macroscopiques 151
6. Thermodynamique 153
6.1 Description d’un système à l’équilibre 153
6.2 Changement d’état d’un corps pur 154
6.3 Travail, transfert thermique et transformations 155
6.4 Premier et second principes 157
6.5 Machines thermiques 159
6.6 Systèmes ouverts 160
7. Statique des fluides 162
8. Électromagnétisme 164
8.1 Action d’un champ magnétique 164
8.2 Induction, auto-induction et couplage 166
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Chimie 225
1. Thermodynamique 225
1.1 États de la matière 225
1.2 Description d’un système physico-chimique 227
1.3 Étude thermodynamique d’une transformation 229
1.4 Diagrammes binaires (PSI) 231
1.5 Application du premier principe à la transformation chimique 233
1.6 Application du second principe à la transformation chimique 234
2. Cinétique 238
2.1 Cinétique formelle 238
2.2 Mécanismes réactionnels 241
Table des matières 9
6. Électrochimie 258
6.1 Courbes intensité - potentiel 258
6.2 Corrosion 260
6.3 Conversion et stockage d’énergie 261
Annexe A : Formulaire de trigonométrie 262
1. Angles associés 262
2. Formules d’addition 262
3. Formules de duplication 262
4. Formules de linéarisation 263
5. Transformation de sommes en produits 263
a
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Avant-propos
Ce nouveau formulaire reprend la présentation et les objectifs des anciens for-
mulaires conçus par Lionel Porcheron. Mais il a été entièrement réécrit pour
s’adapter aux nouveaux programmes, avec des auteurs nouveaux, et donc des
choix nouveaux.
Cet ouvrage s’adresse aux étudiants de MPSI, puis de MP ou PSI. Pour chaque
item, vous trouverez :
− la mention ¶ ou · qui indique si c’est une notion de première année ou de
deuxième année ;
− parfois la mention MP ou PSI pour indiquer une notion réservée à une seule
section.
Le livre est scindé en quatre parties : mathématiques, informatique, physique,
chimie. Dans chaque partie, vous trouverez l’essentiel du cours, les principaux
résultats étant mis en valeur par un support tramé.
À la fin, un index très détaillé vous permettra d’accéder très vite à la notion que
vous voulez réviser.
Des annexes font le bilan d’informations essentielles et parfois dispersées dans
votre cours.
Ne vous trompez pas dans l’offre Dunod. Vous trouverez des livres de cours et
d’exercices pour renforcer votre travail de classe.
Pour des révisions structurées, les Tout-en-fiches par classes (MPSI, MP, PSI)
de la collection J’assure comportent l’essentiel du cours et quelques exer-
cices d’entraı̂nement.
Ce livre est un outil pédagogique adapté aux révisions rapides avant un devoir.
C’est aussi un puissant remède contre l’anxiété du trou de mémoire. C’est en
quelque sorte un anxiolytique sans risque sanitaire. Mais vous risquez l’ac-
coutumance : quand vous aurez commencé à vous servir de ce livre, vous ne
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
pourrez plus vous en passer, surtout à l’approche des concours (qui portent sur
les deux années de prépa n’oubliez pas).
Un grand merci à Thomas Fredon et Roger Faure pour leur soutien technique
indispensable et à Matthieu Daniel, puis à Jean-Luc Blanc et Brice Martin,
pour la réalisation finale.
Pour cette sixième édition, nous avons éliminé les quelques erreurs de copier-
coller qui avaient échappé à notre attention. À la demande de lecteurs, nous
avons aussi rajouté deux annexes : formulaire de trigonométrie et séries de
Fourier des signaux classiques. Ce qui montre que vos commentaires et sug-
gestions sont les bienvenus.
Daniel FREDON daniel.fredon@laposte.net
Mathématiques
1. Analyse
1.1 Les nombres réels
¶ Borne supérieure
La borne supérieure de A est le plus M = sup A si :
petit élément (s’il existe) de l’ensem- ∀x ∈ A x 6 M,
ble des majorants de A.
∀ε > 0 ∃x ∈ A M − ε < x.
1.2 Continuité
¶ Continuité : définition
f est continue en a si elle est définie en a et si lim f (x) = f (a).
x→a
1.3 Dérivation
¶ Dérivée en un point
Soit f une fonction définie sur D et x0 un élément de D tel que f soit définie
au voisinage de x0 . On appelle dérivée de f au point x0 le nombre (lorsqu’il
existe) :
f (x) − f (x0 ) f (x0 + h) − f (x0 )
lim = lim = f 0 (x0 ).
x→x0 x − x0 h→0 h
¶ Dérivées usuelles
¶ Théorème de Rolle
Soit f une fonction continue sur [a, b], dérivable sur ]a, b[, et telle que
f (a) = f (b).
Alors il existe au moins un point c ∈]a, b[ tel que f 0 (c) = 0.
14 [1] Mathématiques
¶ Limite de la dérivée
Si f est continue sur [a, b], dérivable Attention, il s’agit d’une condition
sur ]a, b[, et si f 0 a une limite finie l suffisante de dérivabilité, mais elle
en a, alors f est dérivable à droite en n’est pas nécessaire. Il peut arriver
a et fd0 (a) = l. que fd0 (a) existe sans que f 0 ait une
limite en a.
· MP Fonction convexe
f est convexe sur I : x1 , . . . , xn ∈ I
n n n
X
λ1 , . . . , λn ∈ R+ avec
X X
λi = 1
f λi xi 6 λi f (xi ) .
i=1 i=1 i=1
¶ Suite convergente
La suite (un ) est convergente vers l Une suite qui n’est pas convergente
si : est dite divergente.
∀ε > 0 ∃ n0 ∈ N ∀n > n0 Lorsqu’elle existe, la limite d’une
|un − l| 6 ε. suite est unique.
¶ Théorème d’encadrement
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
¶ Suite extraite
On dit aussi que (vn ) est une sous-
La suite (vn ) est extraite de la suite suite de (un ).
(un ) s’il existe une application ϕ de N
dans N, strictement croissante, telle Si une suite possède une limite
que vn = uϕ(n) . (finie ou infinie), toute sous-suite
possède la même limite.
16 [1] Mathématiques
¶ Suites adjacentes
(un ) et (vn ) sont adjacentes si : Variante
(un ) est croissante ; Si (un ) croissante, (vn ) décroissante
(vn ) est décroissante ; et un 6 vn pour tout n, alors elles
lim (vn − un ) = 0. convergent vers l1 et l2 . Il reste à
n→+∞
Si deux suites sont adjacentes, elles montrer que l1 = l2 pour qu’elles
convergent et ont la même limite. soient adjacentes.
1.5 Intégration
¶ Valeur absolue
Z b Z b
f (x) dx 6 | f (x)| dx.
a a
¶ Intégrales et ordre
Z b Z b
• Si a < b, et si f 6 g sur [a, b], alors : f (x) dx 6 g(x) dx.
a a
• Si f est continue et positive sur [a, b], on a :
Z b
f (x) dx = 0 ⇐⇒ ∀x ∈ [a, b] f (x) = 0.
a
¶ Inégalité de la moyenne
Z b Z b
f (x)g(x) dx 6 sup | f (x)| × |g(x)| dx.
a x∈[a,b] a
1. Analyse 17
¶ Sommes de Riemann
Si f est continue sur [a; b], à valeurs
dans R, on a : Les sommes de Riemann, dont
n−1 Z 1 on considère la limite, sont des
1 X k
lim f = f (x) dx. sommes d’aires de rectangles.
n→∞ n n 0
k=0
x0
(x − x0 ) 0 (x − x0 )n (n)
où Pn (x) = f (x0 ) + f (x0 ) + · · · + f (x0 )
1! n!
est l’approximation de Taylor à l’ordre n ;
Z x
(x − t)n (n+1)
et Rn (x) = f (t) dt est le reste intégral d’ordre n.
x0 n!
· Fonction intégrable
Z x Z +∞
lim f (t) dt existe f (t) dt converge
x→+∞ a a
18 [1] Mathématiques
Z +∞
| f (t)| dt converge f intégrable sur [a, +∞[
a
Z b
| f (t)| dt converge f intégrable sur [a, b]
a
• Équivalence
Si f (x) ∼ g(x), l’intégrabilité de g sur [a, +∞[ équivaut à celle de f .
+∞
· Situations de référence
1
• Pour a > 0, intégrable sur [a, +∞[ ⇐⇒ α > 1.
xα
• Pour α > 0, e−αx intégrable sur [0, +∞[.
1
• intégrable sur ]0, a] ⇐⇒ α < 1.
xα
• ln x intégrable sur ]0, 1].
· Théorème de sommation L1
Soit ( fn ) une suite de fonctions à valeurs réelles ou
Xcomplexes, continues par
morceaux et intégrables sur I, telle que la série fn converge simplement
XZ
vers f continue par morceaux sur I et telle que la série | fn | converge.
I
=⇒ f est intégrable sur I et
∞
Z X ∞ Z
X
fn = fn .
I n=0 n=0 I
· Transformation de Laplace
+∞
f fonction causale, soit f (t) = 0
Z
L[ f ](p) = e−pt f (t) dt
0 pour t < 0
pour Re (p) > a a abscisse d’intégrabilité de f
¶ Formule de Taylor-Young
Soit f une fonction dérivable sur I jusqu’à l’ordre n. Alors la fonction ε définie
au voisinage de 0 par :
hn (n)
f (x0 + h) = f (x0 ) + h f 0 (x0 ) + · · · + f (x0 ) + hn ε(h)
n!
est telle que lim ε(h) = 0.
h→0
1. Analyse 21
3 15
x2 x3 xn+1
ln (1 + x) = x − + + · · · + (−1)n + o(xn+1 )
2 3 n+1
x3 x5 (−1) p 2p+1
arctan x = x − + + ··· + x + o(x2p+2 )
3 5 2p + 1
1 3 5
arcsin x = x + x3 + x + o(x6 )
6 40
π 1 3 5
arccos x = − x − x3 − x + o(x6 )
2 6 40
22 [1] Mathématiques
tion inconnue
y(x) = ekx z(x) est conduit à une équation en z du
où z est une nouvelle fonction incon- type précédent.
nue.
• Cas où f (x) = eαx cos βx P(x) ou f (x) = eαx sin βx P(x) avec α et β réels,
et P polynôme à coefficients réels
On cherche une solution particulière
Une solution particulière est la par-
(à valeurs complexes) obtenue
tie réelle, ou la partie imaginaire, de
pour l’équation de second membre
la solution ainsi obtenue.
e(α+iβ) x P(x).
24 [1] Mathématiques
· MP Variation de la constante
Si x1 est une solution de (2), ne s’annulant pas sur I, on peut chercher les solu-
tions de (1) sous la forme :
x(t) = u(t) x1 (t)
où u est une fonction inconnue qui vérifie l’équation différentielle linéaire du
premier ordre en u0 obtenue en reportant dans (1).
1. Analyse 25
Propriétés algébriques
e0 = In ; eαA eβA = e(α+β)A ; eA e−A = In ; det eA = etrA .
−1
Si AB = BA eA eB = eA+B ; Si P inversible, ePAP = P eA P−1 .
Dérivabilité
L’application t 7→ etA est dérivable et a pour dérivée AetA .
Utilisation
En multipliant par e−At les deux membres de X 0 (t) = AX(t) + B(t), on se ramène
d h −At i
à : e X(t) = e−At B(t).
dt