AirOps Français
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001 — 1
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Modifié par:
Journal officiel
no page date
►M1 Règlement (UE) no 800/2013 de la Commission du 14 août 2013 L 227 1 24.8.2013
►M2 Règlement (UE) no 71/2014 de la Commission du 27 janvier 2014 L 23 27 28.1.2014
►M3 Règlement (UE) no 83/2014 de la Commission du 29 janvier 2014 L 28 17 31.1.2014
►M4 Règlement (UE) no 379/2014 de la Commission du 7 avril 2014 L 123 1 24.4.2014
►M5 Règlement (UE) 2015/140 de la Commission du 29 janvier 2015 L 24 5 30.1.2015
►M6 Règlement (UE) 2015/640 de la Commission du 23 avril 2015 L 106 18 24.4.2015
►M7 Règlement (UE) 2015/1329 de la Commission du 31 juillet 2015 L 206 21 1.8.2015
►M8 Règlement (UE) 2015/2338 de la Commission du 11 décembre 2015 L 330 1 16.12.2015
►M9 Règlement (UE) 2016/1199 de la Commission du 22 juillet 2016 L 198 13 23.7.2016
►M10 Règlement (UE) 2017/363 de la Commission du 1er mars 2017 L 55 1 2.3.2017
►M11 Règlement (UE) 2018/394 de la Commission du 13 mars 2018 L 71 1 14.3.2018
►M12 Règlement (UE) 2018/1042 de la Commission du 23 juillet 2018 L 188 3 25.7.2018
►M13 Règlement d'exécution (UE) 2018/1975 de la Commission du 14 décembre L 326 53 20.12.2018
2018
►M14 Règlement d'exécution (UE) 2019/1384 de la Commission du 24 juillet L 228 106 4.9.2019
2019
►M15 Règlement d'exécution (UE) 2019/1387 de la Commission du 1er août L 229 1 5.9.2019
2019
►M16 Règlement d’exécution (UE) 2020/2036 de la Commission du L 416 24 11.12.2020
9 décembre 2020
Rectifié par:
▼B
RÈGLEMENT (UE) No 965/2012 DE LA COMMISSION
du 5 octobre 2012
déterminant les exigences techniques et les procédures
administratives applicables aux opérations aériennes
conformément au règlement (CE) no 216/2008 du Parlement
européen et du Conseil
▼M4
Article premier
Objet et champ d’application
▼M13
1. Le présent règlement établit des règles détaillées concernant les
opérations aériennes effectuées avec des avions et des hélicoptères,
notamment les inspections au sol des aéronefs d'exploitants dont la
surveillance en matière de sécurité est assurée par un autre État,
lorsque ces aéronefs ont atterri sur des aérodromes situés sur le territoire
soumis aux dispositions des traités.
▼M4
4. Le présent règlement établit également des règles détaillées rela
tives aux conditions dans lesquelles certaines exploitations spécialisées
commerciales à haut risque sont soumises à autorisation par souci de
sécurité, et aux conditions de délivrance, de maintien, de modification,
de limitation, de suspension ou de retrait des autorisations.
▼M11
6. Le présent règlement ne s'applique pas aux opérations aériennes
effectuées avec des dirigeables.
▼M13
7. Le présent règlement ne s'applique pas aux opérations aériennes
effectuées avec des ballons et des planeurs. Toutefois, ces opérations
aériennes effectuées avec des ballons, autres que des ballons à gaz
captifs, et avec des planeurs sont soumises aux exigences en matière
de surveillance prévues à l'article 3.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 3
▼B
Article 2
Définitions
▼M13
1) «avion», un aéronef motopropulsé à voilure fixe et plus lourd que
l'air, sustenté en vol par des réactions aérodynamiques sur la
voilure;
1b) «ballon», un aéronef non motorisé plus léger que l'air, avec équi
page, et capable de voler grâce à l'utilisation soit d'un gaz plus
léger que l'air, soit d'un brûleur embarqué, y compris les ballons à
gaz, les ballons à air chaud, les ballons mixtes et, bien qu'ils soient
motorisés, les dirigeables à air chaud;
1c) «planeur», un aéronef plus lourd que l'air sustenté en vol par des
réactions aérodynamiques sur sa voilure et dont le vol libre ne
dépend d'aucun moteur;
1e) «ballon à gaz captif», un ballon à gaz muni d'un système d'ancrage
continu à un point fixe pendant l'exploitation;
▼B
2) ►C1 «avion de classe de performances B», un avion à hélices
ayant une configuration maximale opérationnelle en sièges
passagers (MOPSC) inférieure ou égale à 9 et une masse maxi
male au décollage inférieure ou égale à 5 700 kg; ◄
▼M1
5) «navigation fondée sur les performances» (PBN), navigation de
surface fondée sur les exigences en matière de performances appli
cables aux aéronefs exploités sur une route ATS, conformément à
une procédure d’approche aux instruments ou dans un espace
aérien désigné ;
▼M3
6) «service de taxi aérien», aux fins de l’établissement des limitations
du temps de vol et du temps de service, une exploitation à des fins
de transport aérien commercial non régulière et à la demande,
effectuée au moyen d’un avion disposant d’une configuration
opérationnelle maximale en sièges passagers (MOPSC) inférieure
ou égale à 19;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 4
▼M14
7) «exploitation spécialisée», toute exploitation autre qu'une exploi
tation à des fins de transport aérien commercial, consistant à
utiliser un aéronef pour des activités spécialisées telles que l'agri
culture, la construction, la photographie, les levés topographiques,
l'observation, les patrouilles, la publicité aérienne et les vols de
contrôle de maintenance;
▼M4
8) «exploitation spécialisée commerciale à haut risque», toute exploi
tation spécialisée commerciale effectuée au-dessus d’une zone où
la sécurité des tiers au sol est susceptible d’être compromise en cas
d’urgence ou, selon les critères de l’autorité compétente du lieu où
l’exploitation est effectuée, toute exploitation spécialisée commer
ciale qui, en raison de sa nature particulière et de l’environnement
local dans lequel elle a lieu, fait courir un risque important, en
particulier aux tiers au sol;
▼M13
9) «vol de découverte», toute opération effectuée contre rémunération
ou à tout autre titre onéreux, consistant en un voyage aérien de
courte durée visant à attirer de nouveaux stagiaires ou de
nouveaux membres et proposé par un organisme de formation
visé à l'article 10 bis du règlement (UE) no 1178/2011 de la
Commission (1) ou un organisme créé afin de promouvoir l'avia
tion sportive et de loisir;
▼M4
10) «vol de compétition», toute activité de navigation aérienne consis
tant à utiliser un aéronef pour des courses ou des concours, ainsi
que pour s’y exercer et pour rallier ou quitter un lieu de courses
ou de concours;
▼C3
11) «vol effectué lors d'une manifestation aérienne», toute activité de
navigation aérienne consistant expressément à faire une démons
tration ou donner un spectacle lors d'une manifestation ouverte au
public, ainsi qu'à utiliser un aéronef pour s'y exercer et pour rallier
ou quitter le lieu de la manifestation.
▼B
Des définitions supplémentaires sont établies à l’annexe I aux fins des
annexes II à ►M4 VIII ◄.
Article 3
Capacités de surveillance
▼M11
Les systèmes d'administration et de gestion des autorités compétentes
des États membres et de l'Agence respectent les exigences de l'annexe II.
▼B
2. Si un État membre désigne plus d’une entité comme autorité
compétente:
b) une coordination est assurée entre lesdites entités pour assurer l’ef
ficacité de la surveillance de tous les organismes et de toutes les
personnes visés par le règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités
d’exécution, dans le cadre de leur mandat respectif.
a) examiner les dossiers, les données, les procédures et tout autre docu
ment utile pour l’exécution de la mission de certification et/ou de
surveillance;
Article 4
Inspections au sol
▼B
Article 5
Opérations aériennes
▼M13
1. Les exploitants n'exploitent un avion ou un hélicoptère à des fins
de transport aérien commercial (ci-après «CAT») qu'en se conformant
aux exigences des annexes III et IV.
▼M4
1 bis. Les exploitants effectuant des opérations de CAT au départ et
à destination du même aérodrome ou site d’exploitation avec des avions
de classe de performances B ou des hélicoptères à motorisation non
complexe doivent respecter les dispositions applicables des annexes
III et IV.
▼B
2. Les exploitants ►M1 __________ ◄ se conforment aux dispo
sitions pertinentes de l’annexe V lorsqu’ils exploitent:
▼M13
b) des avions et hélicoptères utilisés pour le transport de marchandises
dangereuses (DG);
▼B
c) des avions bimoteurs utilisés pour des opérations long-courrier
(ETOPS) à des fins de transport aérien commercial;
▼M9
g) des hélicoptères utilisés à des fins d'exploitation en mer (HOFO).
▼M4
3. Les exploitants d’avions et hélicoptères à motorisation complexe
utilisés à des fins non commerciales déclarent qu’ils ont les capacités et
les moyens d’assumer les responsabilités liées à l’exploitation de tels
aéronefs et exploitent ces aéronefs conformément aux dispositions des
annexes III et VI. En cas d’exploitation spécialisée non commerciale, ils
exploitent les aéronefs conformément aux dispositions des annexes III et
VIII.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 7
▼M13
4. Les exploitants d'avions et hélicoptères motorisés autres que
complexes utilisés à des fins non commerciales, y compris à des fins
non commerciales spécialisées, exploitent ces aéronefs en se conformant
aux dispositions énoncées dans l'annexe VII.
▼M4
7. Les vols ayant lieu immédiatement avant, pendant ou immédiate
ment après des exploitations spécialisées et qui sont directement liés à
ces exploitations, sont effectués conformément aux paragraphes 3, 4 et
6, selon le cas. ►M5 En dehors des membres de l'équipage, les
personnes autres que celles indispensables à l'exécution de la mission
ne sont pas transportées à bord. ◄
▼B
Article 6
Dérogations
▼M4
__________
▼B
2. ►M5 Dans le cas des avions, par dérogation à l'article 5, para
graphe 1, les aéronefs visés à l'article 4, paragraphe 5, du règlement (CE)
no 216/2008, lorsqu'ils sont exploités à des fins de CAT, ne peuvent
l'être que dans les conditions établies dans la décision C(2009) 7633 de
la Commission du 14 octobre 2009. ◄ Toute modification apportée à
l’exploitation qui a une incidence sur les conditions établies dans ladite
décision est notifiée à la Commission et à l’Agence européenne de la
sécurité aérienne (ci-après l’«Agence») avant que ladite modification ne
soit exécutée.
▼M13
3. Par dérogation à l'article 5 du présent règlement et sans préjudice
de l'article 18, paragraphe 2, point b), du règlement (UE) 2018/1139 et
de l'annexe I, sous-partie P, du règlement (UE) no 748/2012 de la
Commission (1) concernant l'autorisation de vol, les vols suivants conti
nuent d'être exploités selon les conditions établies dans la législation
nationale de l'État membre dans lequel l'exploitant a son principal
établissement ou, si l'exploitant ne possède pas d'établissement principal,
du lieu dans lequel il est établi ou réside:
▼M14
b) vols ne transportant pas de passagers ni de marchandises effectués
pour convoyer un avion ou un hélicoptère à des fins de remise en
état, de réparation, d'inspections, de livraison, d'exportation, ou à des
fins similaires, sous réserve que l'aéronef ne figure pas sur une
déclaration ou sur un certificat de transporteur aérien.
▼M9
4. Nonobstant l'article 5, dans le cas de l'exploitation en mer d'héli
coptères à des fins de CAT, les États membres peuvent, jusqu'au 30 juin
2018, continuer à exiger un agrément spécifique et à imposer des
exigences supplémentaires en matière de procédures opérationnelles,
d'équipements, de qualification et de formation de l'équipage conformé
ment à leur législation nationale. Les États membres notifient à la
Commission et à l'Agence les exigences supplémentaires qu'ils appli
quent à ces agréments spécifiques. Ces exigences ne sont pas moins
restrictives que celles des annexes III et IV.
▼M13
4 bis Par dérogation à l'article 5, paragraphes 1 et 6, les exploitations
suivantes d'avions et hélicoptères motorisés autres que complexes
peuvent être effectuées conformément à l'annexe VII:
▼M4
a) vols à frais partagés effectués par des particuliers, à condition que le
coût direct soit réparti entre tous les occupants de l’appareil, y
compris le pilote, et que le nombre de personnes supportant le
coût direct ne dépasse pas six;
▼C3
b) vols effectués lors d'une manifestation aérienne ou vols de compéti
tion, à condition que la rémunération ou toute autre rétribution
donnée pour ces vols soit limitée à la couverture des coûts directs
et à une contribution proportionnée aux coûts annuels, ainsi qu'à des
prix n'excédant pas un montant précisé par l'autorité compétente;
▼M13
c) des vols de découverte, de largage de parachutistes, de remorquage
de planeurs ou vols acrobatiques effectués soit par un organisme de
formation dont le principal établissement se trouve dans un État
membre et visé à l'article 10 bis du règlement (UE) no 1178/2011,
soit par un organisme créé afin de promouvoir l'aviation sportive et
de loisir, à condition que cet organisme exploite l'aéronef en
propriété ou dans le cadre d'un contrat de location coque nue, que
le vol ne produise pas de bénéfices distribués à l'extérieur de l'orga
nisme et que les vols concernant des personnes non membres de
l'organisme ne représentent qu'une activité marginale de celui-ci.
▼M10
5. Jusqu'au 2 septembre 2017, les dérogations accordées avant le
22 mars 2017 conformément à l'article 8, paragraphe 2, du règle
ment (CEE) no 3922/91, telles que prévues à l'article 6, paragraphe 5,
du règlement (UE) no 965/2012 dans sa version applicable avant le
22 mars 2017, sont réputées constituer des agréments visés au point
CAT.POL.A.300 a) de l'annexe IV (partie CAT). Après le 2 septembre
2017, ces dérogations ne sont plus valables pour l'exploitation d'avions
monomoteurs.
▼B
6. L’exploitation d’hélicoptères à destination/au départ d’un site d’in
térêt public (PIS) peut être effectuée en dérogeant au point
CAT.POL.H.225 de l’annexe IV lorsque la dimension du PIS, les
obstacles présents ou l’hélicoptère ne permettent pas de respecter les
exigences d’une exploitation en classe de performances 1. Cette exploi
tation est effectuée dans les conditions déterminées par les États
membres. Les États membres notifient à la Commission et à l’Agence
les conditions applicables.
▼M9
__________
▼B
Article 7
Certificats de transporteur aérien
▼B
2. Les CTA délivrés à des exploitants d’hélicoptères à des fins de
CAT par un État membre avant l’entrée en application du présent
règlement sont convertis en CTA conformes au présent règlement en
vertu d’un rapport de conversion établi par l’État membre qui a délivré
le CTA, en concertation avec l’Agence.
▼M11
Article 8
Limitations du temps de vol
▼M2
Article 9
Listes minimales d’équipements
▼M2
Après l’entrée en vigueur du présent règlement, toute modification
apportée à la LME visée au premier alinéa, pour laquelle une liste
minimale d’équipements de référence (LMER) est dressée au titre des
données d’adéquation opérationnelle conformément au règlement (UE)
no 748/2012 de la Commission (1), s’effectue en application de la
section 2, point ORO.MLR.105, de l’annexe III du présent règlement
dans les meilleurs délais et au plus tard le 18 décembre 2017 ou deux
ans après l’approbation des données d’adéquation opérationnelle, au
dernier des termes échus.
Article 9 bis
Formation de l’équipage de conduite et de l’équipage de cabine
▼M15
Article 9 ter
Exigences en matière d'équipage de conduite pour les vols de
contrôle de maintenance
▼M12
Article 9 ter
Révision
▼M12
Cet examen, auquel sont associés des experts scientifiques, se fonde sur
des données opérationnelles collectées sur le long terme, avec l'aide des
États membres, après la date d'application du présent règlement.
L'examen évalue l'incidence des éléments suivants au moins, sur la
vigilance du personnel navigant:
a) services d'une durée supérieure à 13 heures, aux horaires les plus
favorables de la journée;
b) services d'une durée supérieure à 10 heures, aux horaires les moins
favorables de la journée;
c) services d'une durée supérieure à 11 heures pour les membres d'équi
page dont l'état d'acclimatation est inconnu;
d) services comportant un nombre élevé d'étapes (supérieur à 6);
e) services de garde, tels que réserve ou disponibilité, suivis de services
de vols; et
f) horaires perturbateurs.
2. L'Agence effectue un examen continu de l'efficacité des disposi
tions concernant les programmes de soutien, l'évaluation psychologique
des membres d'équipage et la conduite de tests systématiques et aléa
toires de dépistage de substances psychotropes pour s'assurer de l'apti
tude médicale des membres de l'équipage de conduite et de l'équipage
de cabine figurant aux annexes II et IV. L'Agence présente un premier
rapport sur les résultats de cet examen au plus tard le 14 août 2022.
Cet examen suppose des compétences spécifiques et s'appuie sur des
données recueillies avec l'assistance des États membres et de l'Agence,
sur le long terme.
▼M9
Article 10
Entrée en vigueur
__________
▼B
Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directe
ment applicable dans tout État membre.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 13
▼B
ANNEXE I
▼M4
Définitions des termes utilisés dans les annexes II à VIII
▼B
Aux fins du présent règlement, les définitions suivantes s’appliquent:
▼M13
__________
▼B
7) un «vol avec système d’imagerie nocturne (NVIS)» signifie, dans
le cas d’opérations NVIS, qu’une partie d’un vol effectué selon
les règles de navigation à vue (VFR) est exécutée de nuit et que
l’un des membres d’équipage utilise des jumelles de vision
nocturne (JVN);
▼M8
8 bis) le «suivi de l'aéronef» est un processus au sol qui maintient et
actualise, à des intervalles normalisés, un enregistrement de la
position en quatre dimensions d'un aéronef donné en vol;
▼B
9) les «moyens de conformité alternatifs» constituent une alternative
à des AMC existants ou proposent de nouveaux moyens d’établir
la conformité avec le règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités
d’exécution pour lesquelles aucun AMC associé n’a été adopté par
l’Agence;
▼M1
11) une «procédure d’approche avec guidage vertical (APV)» désigne
une approche aux instruments qui utilise le guidage latéral et
vertical, mais ne répond pas aux critères établis pour les opéra
tions d’approche et d’atterrissage de précision, avec une hauteur
de décision (DH) de 250 ft minimum et une portée visuelle de
piste (RVR) d’au moins 600 m;
▼M13
__________
▼B
►M1 12) ◄ un «membre d’équipage de cabine» désigne un membre
d’équipage disposant de qualifications appropriées, autres
que celles de membre d’équipage de conduite ou d’équipage
technique, à qui un exploitant confie des tâches liées à la
sécurité des passagers et du vol pendant l’exploitation;
▼M14
17) une «catégorie A en ce qui concerne les hélicoptères» désigne un
hélicoptère multimoteur disposant de caractéristiques d'isolation
des moteurs et des systèmes spécifiées dans la spécification de
certification applicable et pouvant être exploité sur la base des
données de décollage et d'atterrissage fondées sur un concept de
panne du moteur le plus défavorable, propre à assurer un atterris
sage en sécurité sur une surface appropriée ou un niveau adéquat
de performances permettant la poursuite du vol en sécurité ou
l'interruption du décollage à la suite de la panne d'un moteur;
▼B
►M1 18) ◄ une «catégorie B en ce qui concerne les hélicoptères» désigne
un hélicoptère monomoteur ou multimoteur qui ne satisfait pas
aux normes de la catégorie A. Les hélicoptères de catégorie B
ne présentent aucune garantie quant à la poursuite d’un vol en
toute sécurité dans le cas d’une panne moteur et l’hypothèse
d’un atterrissage non prévu;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 15
▼B
►M1 19) ◄ les «spécifications de certification» (CS) sont des normes tech
niques adoptées par l’Agence qui indiquent des moyens de
démontrer la conformité au règlement (CE) no 216/2008 et
ses modalités d’exécution et qui peuvent être utilisées par
un organisme à des fins de certification;
►M1 22) ◄ la «base des nuages» est la hauteur de la base des nuages les
plus bas observés ou prévus à proximité d’un aérodrome ou
d’un site d’exploitation ou dans une zone d’exploitation spéci
fiée, qui est habituellement mesurée par rapport à l’altitude de
l’aérodrome ou, dans le cas d’opérations en mer, par rapport
au niveau moyen de la mer;
▼M15
22 bis) un «enregistreur de conversations du poste de pilotage (CVR)» est
un enregistreur de vol à l'épreuve des accidents doté d'une combi
naison de microphones et d'autres entrées audio et numériques
pour recueillir et enregistrer l'environnement sonore du comparti
ment de l'équipage de conduite ainsi que les communications à
destination et en provenance des membres de l'équipage de
conduite et entre ces derniers;
▼B
►M1 23) ◄ un «partage de code» désigne des dispositions prises par un
exploitant pour placer son code d’identification sur un vol
effectué par un autre exploitant, et vendre et émettre des
titres de transport pour ledit vol;
▼M16
23 bis) la «compétence» désigne une dimension des performances
humaines qui sert à prévoir de manière fiable de bonnes perfor
mances en cours d’emploi et qui se manifeste et est observée au
moyen de comportements qui mobilisent les connaissances, les
habiletés et les attitudes nécessaires pour mener à bien des acti
vités ou des tâches dans des conditions déterminées;
▼B
►M1 24) ◄ une «zone habitée» désigne, par rapport à une agglomération, une
ville ou des habitations, toute zone utilisée dans une large mesure
à des fins résidentielles, commerciales ou récréatives;
▼M15
25) une «piste contaminée» est une piste dont une partie significative
de la surface (que ce soit par fractions ou non) délimitée par la
longueur et la largeur requises utilisées, est recouverte par une ou
plusieurs des substances énumérées sous les descripteurs des
conditions de surface de la piste;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 16
▼B
►M1 26) ◄ la «réserve de route» désigne la quantité de carburant requise
pour compenser des facteurs imprévus qui pourraient avoir
une incidence sur la consommation de carburant jusqu’à l’aé
rodrome de destination;
►M1 27) ◄ une «approche finale en descente continue (CDFA)» est une
technique, compatible avec les procédures d’approche stabili
sée, consistant à effectuer le segment d’approche finale d’une
procédure d’approche classique aux instruments en descente
continue, sans palier, depuis une altitude/hauteur égale ou
supérieure à l’altitude/hauteur du point d’approche finale
jusqu’à un point situé à environ 15 m (50 ft) au-dessus du
seuil de la piste d’atterrissage ou jusqu’au point où la
manœuvre d’arrondi devrait commencer pour le type d’aéronef
utilisé;
►M1 28) ◄ la «visibilité météo convertie (CMV)» est une valeur, équiva
lente à une RVR, dérivée de la visibilité météo rapportée;
►M1 29) ◄ un «membre d’équipage» est une personne qui se voit attri
buer par un exploitant des tâches à exécuter à bord d’un
aéronef;
►M1 30) ◄ les «phases critiques de vol», dans le cas d’avions, désignent
le roulement au décollage, la trajectoire de décollage, l’ap
proche finale, l’approche interrompue, l’atterrissage, y
compris le roulage à l’atterrissage, et toute autre phase du
vol que le pilote/commandant de bord désigne;
►M1 31) ◄ les «phases critiques de vol», dans le cas d’hélicoptères, dési
gnent la circulation au sol, le vol stationnaire, le décollage,
l’approche finale, l’approche interrompue, l’atterrissage, et
toute autre phase du vol que le pilote/commandant de bord
désigne.
▼M15
__________
▼B
►M1 33) ◄ le terme «marchandises dangereuses (DG)» désigne des arti
cles ou des substances de nature à présenter un danger pour la
santé, la sécurité, les biens ou l’environnement et qui figurent
sur la liste des marchandises dangereuses des instructions
techniques ou qui sont classés conformément à ces instruc
tions;
▼B
►M1 37) ◄ ►C1 le «point défini après le décollage (PDAD)» désigne le
point, dans la phase de décollage et de montée initiale, avant
lequel la capacité de l'hélicoptère de poursuivre le vol en
sécurité, avec le moteur critique en panne, n'est pas assurée,
ce qui peut nécessiter un atterrissage forcé; ◄
▼M4
40) un «contrat de location coque nue» est un contrat conclu entre
entreprises aux termes duquel l’aéronef est exploité sur le certi
ficat de transporteur aérien (CTA) du preneur ou, en cas d’ex
ploitations commerciales à des fins autres que le CAT, sous la
responsabilité du preneur;
▼B
►M1 41) ◄ la «masse à vide en ordre d’exploitation» désigne la masse
totale de l’aéronef, à l’exclusion de tout carburant utilisable et
de toute charge marchande, prêt pour un type spécifique d’ex
ploitation;
▼M15
42) une «piste sèche» est une piste dont la surface est sèche est
exempte d'humidité visible et non contaminée dans la zone
destinée à être utilisée;
▼M13
42 a) une «application EFB» est une application logicielle installée sur
une plateforme d'accueil EFB qui fournit une ou plusieurs fonc
tions opérationnelles spécifiques en appui aux opérations de vol;
▼M16
42 quinquies) le «module EBT» désigne une combinaison de sessions dans un
simulateur d’entraînement au vol qualifié dans le cadre de la
période de 3 ans d’évaluation périodique et de formation de main
tien des compétences;
▼M1
43) un «aéronef ELA1» désigne un aéronef léger européen habité et
renvoie aux aéronefs suivants:
▼M1
44) un «aéronef ELA2» désigne un aéronef léger européen habité et
renvoie aux aéronefs suivants:
c) un ballon;
▼M13
44 a) «sacoche de vol électronique (EFB)», un système d'information
électronique constitué d'équipement et d'applications destiné à
l'équipage de conduite, qui permet de stocker, d'actualiser, d'affi
cher et de traiter des fonctions EFB à l'appui de l'exécution des
vols ou de tâches liées au vol;
▼B
►M1 45) ◄ une «aire d’approche finale et de décollage en terrasse (ou
FATO en terrasse)» désigne une FATO qui se trouve au
moins à 3 m au-dessus de la surface environnante;
▼M14
45 bis) une «issue de secours» désigne un point d'évacuation de l'aéronef
de type issue installé qui permet une évacuation maximale de la
cabine et du compartiment de l'équipage de conduite dans un délai
approprié et qui comprend une porte de plain-pied, une sortie par
fenêtre ou tout autre type d'issue, par exemple une trappe dans le
compartiment de l'équipage de conduite ou une sortie dans le cône
arrière;
▼B
►M1 46) ◄ un «aérodrome de dégagement en route (ERA)» est un aéro
drome adéquat sur la route pouvant être demandé au stade de
la préparation du plan de vol;
▼M16
47 bis) l’«inscription» désigne l’action administrative effectuée par l’ex
ploitant lorsqu’un pilote participe au programme EBT de l’exploi
tant;
▼M16
47 septies) la «formation basée sur des données probantes (EBT)» désigne
l’évaluation et la formation fondées sur des données opération
nelles, qui se caractérise par le développement et l’évaluation de
la capacité globale d’un pilote dans toute une série de compé
tences (cadre de compétences) plutôt que par la mesure des
performances lors d’événements ou de manœuvres donnés;
▼B
►M1 48) ◄ «l’aire d’approche finale et de décollage (FATO)» désigne une
aire définie pour l’exploitation des hélicoptères, au-dessus de
laquelle se déroule la phase finale de la manœuvre d’approche
jusqu’au vol stationnaire ou jusqu’à l’atterrissage et à partir de
laquelle commence la manœuvre de décollage. Dans le cas des
hélicoptères de classe de performances 1, l’aire définie inclut
l’aire utilisable de décollage interrompu;
▼M14
48 bis) un «membre d'équipage de conduite» désigne un membre d'équi
page titulaire d'une licence chargé de tâches essentielles au fonc
tionnement d'un aéronef pendant un temps de service de vol;
▼B
►M1 49) ◄ l’«analyse des données de vol (FDM)» désigne l’utilisation
proactive des données de vol numériques découlant des opéra
tions de routine en vue d’améliorer la sécurité aérienne. Elle
ne peut déboucher sur des sanctions;
▼M14
49 bis) un «contrôleur d'exploitation aérienne» ou «régulateur de vol»
désigne une personne qui est chargée par l'exploitant d'assurer
le contrôle et la supervision des opérations aériennes, qui
possède les qualifications requises et qui aide, informe et/ou
accompagne le pilote commandant de bord dans la conduite du
vol en toute sécurité;
▼M15
49 ter) un «enregistreur de paramètres de vol» est un enregistreur de vol
à l'épreuve des accidents doté d'une combinaison de sources de
données pour recueillir et enregistrer les paramètres qui reflètent
l'état et la performance de l'aéronef;
49 quater un) «enregistreur de vol» désigne tout type d'enregistreur qui est
installé à bord d'un aéronef dans le but de faciliter les enquêtes
de sécurité sur les accidents ou les incidents;
▼B
►M1 50) ◄ un «entraîneur synthétique de vol (FSTD)» désigne un dispo
sitif d’entraînement qui:
▼B
►M1 52) ◄ le «système d’atterrissage par GBAS (GLS)» est un système
d’approche et d’atterrissage à l’aide d’informations de GNSS
complétées par des informations provenant de stations au sol
pour assurer le guidage de l’aéronef sur la base de sa position
GNSS latérale et verticale. La référence d’altitude géométrique
est utilisée pour sa pente d’approche finale;
►M1 53) ◄ le «personnel des services de secours au sol» désigne tout
personnel des services de secours au sol (tels que policiers,
pompiers, etc.) participant au service médical d’urgence par
hélicoptère (SMUH) et dont les tâches sont, de quelque
manière que ce soit, en rapport avec des opérations en héli
coptère;
►M1 54) ◄ une «immobilisation au sol» désigne l’interdiction formelle
pour un aéronef de décoller et le fait de prendre les mesures
requises pour l’en empêcher;
►M1 55) ◄ un «collimateur de pilotage tête haute (HUD)» est un système
d’affichage présentant les informations de vol dans le champ
de vision extérieur à l’avant du pilote sans réduire de manière
significative la vision extérieure;
►M1 56) ◄ un «système d’atterrissage par guidage tête haute (HUDLS)»
désigne l’ensemble du système embarqué assurant le guidage
tête haute du pilote durant l’approche et l’atterrissage et/ou la
procédure d’approche interrompue. Il comprend l’ensemble
des capteurs, ordinateurs, sources d’alimentation, indications
et commandes;
▼M13
__________
▼B
►M1 58) ◄ un «membre d’équipage chargé des opérations d’hélitreuillage
(HHO)» est un membre d’équipage technique à qui l’on a
attribué des tâches liées à l’utilisation d’un treuil;
►M1 59) ◄ le terme «héli-plateforme» désigne une FATO située sur une
structure flottante ou fixe, en mer;
►M1 60) ◄ un «membre d’équipage du SMUH» désigne un membre
d’équipage technique qui est embarqué dans un vol SMUH
aux fins de porter secours à toute personne ayant besoin d’une
assistance médicale transportée à bord de l’hélicoptère et qui
assiste le pilote pendant la mission;
►M1 61) ◄ un «vol de service médical d’urgence par hélicoptère
(SMUH)» est un vol effectué par un hélicoptère exploité
sous agrément SMUH, dont le but est de faciliter l’assistance
médicale d’urgence, lorsqu’un transport immédiat et rapide est
essentiel, en transportant:
a) du personnel médical;
b) des fournitures médicales (équipement, sang, organes,
médicaments); ou
c) des personnes malades ou blessées et d’autres personnes
directement concernées;
►M1 62) ◄ une «base opérationnelle SMUH» désigne un aérodrome sur
lequel les membres d’équipage du SMUH et l’hélicoptère
SMUH peuvent être mis en alerte pour des opérations SMUH;
►M1 63) ◄ un «site d’exploitation SMUH» est un site sélectionné par le
commandant de bord lors d’un vol SMUH pour les opérations
d’hélitreuillage, l’atterrissage et le décollage;
►M1 64) ◄ un «vol HHO» est un vol effectué par un hélicoptère exploité
sous agrément HHO, dont le but est de faciliter le transfert de
personnes et/ou de marchandises par hélitreuillage;
►M1 65) ◄ un «vol HHO en mer» est un vol effectué par un hélicoptère
exploité sous agrément HHO, dont le but est de faciliter le
transfert de personnes et/ou de marchandises par hélitreuillage
depuis ou vers un navire ou une structure en zone maritime ou
vers la mer elle-même;
►M1 66) ◄ un «passager HHO» désigne une personne qui doit être trans
férée par hélitreuillage;
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▼B
►M1 67) ◄ un «site HHO» désigne une aire spécifique sur laquelle un
hélicoptère effectue un transfert par treuil;
►M1 68) ◄ la «durée d’efficacité (HoT)» désigne la durée estimée pendant
laquelle le liquide d’antigivrage empêchera la formation de
glace et de givre et l’accumulation de neige sur les surfaces
protégées (traitées) d’un avion;
69) ►M9 un «environnement hostile» désigne:
a) un environnement dans lequel:
i) un atterrissage forcé en sécurité ne peut pas être accompli
parce que la surface n'est pas adéquate; ou
ii) les occupants de l'hélicoptère ne peuvent être protégés de
manière adéquate contre les éléments naturels; ou
iii) le temps de réponse ou la capacité de recherche et sauve
tage ne sont pas appropriés au temps d'exposition prévu;
ou
iv) il y a mise en danger inacceptable des personnes ou des
biens au sol;
b) dans tous les cas, les zones suivantes:
i) pour le survol de l'eau, la zone maritime ouverte située au
nord du parallèle 45N et au sud du parallèle 45S, sauf si
une partie de cette zone est désignée comme non hostile par
l'autorité responsable de l'État membre dans lequel les
opérations ont lieu; et
ii) les parties d'une zone habitée dépourvues d'aires d'atterris
sage forcé en sécurité; ◄
▼M13
69 a) «interface homme–machine (HMI)» désigne un élément de
certains dispositifs qui est capable de gérer des interactions
homme-machine. L'interface se compose de matériels et de logi
ciels qui permettent l'interprétation et le traitement des données de
l'utilisateur par des machines ou des systèmes qui, à leur tour,
fournissent les résultats requis à l'utilisateur;
▼M16
69 ter) l’«instruction en siège» désigne une technique utilisée lors de la
phase de formation aux manœuvres ou de la phase de formation
fondée sur des scénarios, dans laquelle les instructeurs peuvent:
(a) donner des instructions simples à un pilote; ou
(b) effectuer des exercices prédéterminés agissant, alors qu’ils
occupent un siège de pilote, en tant que pilote aux
commandes ou pilote surveillant pour:
1) faire la démonstration de techniques; et/ou
2) susciter une intervention ou une interaction de la part de
l’autre pilote;
69 quater) la «concordance des instructeurs» désigne la cohérence ou la
stabilité des notes entre différents instructeurs EBT et consiste à
attribuer un score (ou des scores) correspondant à la mesure dans
laquelle les notes données par les instructeurs (notateurs) sont
homogènes ou forment un consensus;
▼B
►M1 70) ◄ le «point de décision à l’atterrissage (PDA)» désigne le point
utilisé pour la détermination des performances à l’atterrissage
et à partir duquel, en cas de défaillance d’un moteur reconnue
à ce point, l’atterrissage peut être poursuivi en sécurité ou
interrompu;
▼M15
70 bis) la «distance d'atterrissage à l'heure d'arrivée (LDTA)» est une
distance d'atterrissage qu'il est possible d'atteindre dans des condi
tions normales d'exploitation sur la base des données de perfor
mances à l'atterrissage et des procédures associées déterminées en
fonction des conditions prévalant au moment de l'atterrissage;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 22
▼B
►M1 71) ◄ la «distance d’atterrissage utilisable (LDA)» désigne la
longueur de piste déclarée utilisable par l’État dans lequel se
trouve l’aérodrome et adaptée au roulage au sol d’un avion
lors de l’atterrissage;
►M1 72) ◄ un «avion terrestre» désigne un aéronef à voilure fixe conçu
pour décoller et atterrir sur la terre ferme, ce qui inclut les
avions amphibies exploités comme des avions terrestres;
▼M16
72 bis) le «scénario de vol “orienté-ligne”» désigne l’évaluation et la
formation impliquant une mission de simulation réaliste, «en
temps réel» et complète de scénarios représentatifs des opérations
en ligne;
▼B
►M1 73) ◄ ►C1 une «exploitation locale d'hélicoptère» désigne une
exploitation à des fins de transport aérien commercial d'héli
coptères ayant une masse maximale certifiée au
décollage (MCTOM) supérieure à 3 175 kg et une configura
tion maximale opérationnelle en sièges passagers (MOPSC)
permettant d'accueillir un maximum de 9 personnes, effectuée
de jour, sur des routes navigables par repérage visuel au sol,
dans une zone géographique locale définie, spécifiée dans le
manuel d'exploitation; ◄
►M1 74) ◄ les «procédures d’exploitation par faible visibilité (LVP)»
désignent des procédures appliquées à un aérodrome en vue
d’assurer la sécurité des opérations lors des approches de
catégorie I inférieures aux normes, de catégorie II hors
normes, de catégories II et III et des décollages par faible
visibilité;
►M1 75) ◄ un «décollage par faible visibilité (LVTO)» est un décollage
sur une piste où la RVR est inférieure à 400 m mais au moins
égale à 75 m;
►M1 76) ◄ une «opération de catégorie I inférieure aux normes (LTS
CAT I)» désigne une opération d’approche et d’atterrissage
aux instruments de catégorie I à l’aide d’une DH de catégorie
I, avec une valeur de RVR inférieure à celle qui serait norma
lement associée à la DH applicable, mais qui n’est pas infé
rieure à 400 m;
▼M14
76 bis) un «vol de contrôle de maintenance» («MCF», maintenance check
flight) désigne un vol d'un aéronef disposant d'un certificat de
navigabilité ou d'une autorisation de vol qui est effectué pour
rechercher une panne ou pour vérifier le fonctionnement d'un ou
plusieurs systèmes, pièces ou équipements après maintenance, si
le fonctionnement des systèmes, pièces ou équipements ne peut
être établi lors des contrôles au sol, et qui est effectué dans l'une
des situations suivantes:
a) comme requis par le manuel de maintenance de l'aéronef
(«AMM», aircraft maintenance manual) ou toute autre
donnée de maintenance publiée par un titulaire d'agrément de
conception responsable du maintien de la navigabilité de l'aé
ronef;
b) après l'entretien, comme requis par l'exploitant ou proposé par
l'organisme responsable du maintien de la navigabilité de l'aé
ronef;
c) à la demande de l'organisme d'entretien, pour vérifier qu'un
défaut a été corrigé;
d) pour aider à rechercher ou à identifier une panne;
▼M16
76 ter) la «phase de formation aux manœuvres» désigne une phase d’un
module EBT au cours de laquelle, selon la génération d’aéronefs,
les équipages ont le temps de pratiquer et d’améliorer leurs perfor
mances dans le cadre d’exercices essentiellement fondés sur des
compétences psychomotrices en atteignant une trajectoire de vol
prescrite ou en effectuant un événement prescrit jusqu’à un
résultat prescrit;
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▼M16
76 quater) un «programme mixte EBT» désigne un programme de l’exploi
tant en matière de formation de maintien des compétences et de
contrôle conformément au point ORO.FC.230, dont une partie est
consacrée à la mise en œuvre de l’EBT, mais qui ne remplace pas
les contrôles de compétences prévus à l’appendice 9 de l’annexe I
(partie FCL) du règlement (UE) no 1178/2011;
▼B
►M1 77) ◄ la ►C1 «configuration maximale opérationnelle en sièges
passagers (MOPSC)» désigne ◄ la capacité maximale en sièges
passagers d’un aéronef particulier, à l’exclusion des sièges des
membres d’équipage, établie à des fins d’exploitation et spécifiée
dans le manuel d’exploitation. Reposant sur la configuration maxi
male en sièges passagers établie lors du processus de certification
mené pour le certificat de type (TC), le certificat de type
supplémentaire (STC), ou une modification apportée au TC ou
STC en fonction de l’aéronef particulier, la MOPSC peut
compter un nombre égal ou inférieur de sièges en fonction des
contraintes d’exploitation;
▼M13
78 a) «condition de défaillance mineure» désigne une condition de
défaillance qui ne réduirait pas manière significative la sécurité
de l'aéronef et qui suppose des actions de l'équipage de conduite
qui correspondent parfaitement à ses capacités;
▼B
►M1 79) ◄ la «nuit» désigne la période située entre la fin du crépuscule
civil du soir et le début de l’aube civile ou toute autre période
similaire entre le coucher et le lever du soleil tel que prescrit
par l’autorité compétente, définie par l’État membre;
Dans tous les cas, les parties de zone habitée pourvues d’aires
d’atterrissage forcé en sécurité sont considérées comme non
hostiles;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 24
▼B
►M1 83) ◄ une «opération d’approche classique (NPA)» désigne une
approche aux instruments avec une hauteur minimale de
descente (MDH), ou une DH dans le cas d’un vol selon la
technique CDFA, qui n’est pas inférieure à 250 ft et une
RVR/CMV d’au moins 750 m pour les avions et 600 m
pour les hélicoptères;
▼M9
86) une «opération en mer» est une opération d'hélicoptère dont une
partie importante du vol est effectuée au-dessus de zones mari
times ouvertes, au départ ou à destination de lieux situés en mer;
▼B
►M1 87) ◄ un «site d’exploitation» est un site, autre qu’un aérodrome,
choisi par l’exploitant ou le pilote/commandant de bord, en
vue d’opérations d’atterrissage, de décollage et/ou de charge
ment externe;
►M1 92) ◄ une «opération de catégorie II hors normes (OTS CAT II)»
désigne une opération d’approche et d’atterrissage de précision
aux instruments à l’aide d’ILS ou de MLS sur une piste
dépourvue de tout ou partie des éléments du système d’éclai
rage prévus pour les approches de précision de catégorie II, et
avec:
▼B
►M1 94) ◄ les «avions de classe de performances B» sont des avions à
turbopropulseurs disposant d’une MOPSC de neuf au
maximum et d’une masse maximale au décollage de 5 700 kg
ou moins;
►M1 95) ◄ les «avions de classe de performances C» sont des avions dotés
de moteurs à pistons, disposant d’une MOPSC supérieure à
neuf ou d’une masse maximale au décollage supérieure à 5 700
kg;
▼M14
95 bis) un «système de dispositifs de transport de personnel» («PCDS»,
personnel-carrying device system) désigne un système composé
d'un ou plusieurs dispositifs, qui est soit attaché à un équipement
d'hélitreuillage ou un crochet de chargement, soit monté sur la
cellule de l'aéronef à voilure tournante lors d'opérations de trans
port externe de charge humaine («HEC») ou d'hélitreuillage
(«HHO»). Les dispositifs ont la capacité structurelle et les carac
téristiques nécessaires pour transporter des occupants à l'extérieur
de l'hélicoptère, par exemple un harnais de sécurité avec ou sans
dégagement rapide et sangle avec anneau connecteur, un panier
rigide ou une cage;
c) n'est pas une structure rigide telle qu'une cage, une plate-forme
ou un panier;
▼B
►M1 96) ◄ le «pilote commandant de bord» fait référence au pilote
désigné pour le commandement et chargé de conduire le vol
en toute sécurité. Dans le cas des exploitations à des fins de
transport aérien commercial, le «pilote commandant de bord»
est appelé «commandant de bord»;
▼M13
96 a) «EFB portatif» désigne une plateforme d'accueil EFB portative,
utilisée au poste de pilotage, qui ne fait pas partie de la configu
ration des aéronefs certifiés;
▼B
►M1 97) ◄ le «principal établissement» désigne le siège social ou le siège
principal d’un organisme au sein duquel sont exercées les
principales fonctions financières, ainsi que le contrôle opéra
tionnel des activités visées par le présent règlement;
(1) Règlement (UE) 2016/425 du Parlement européen et du Conseil du 9 mars 2016 relatif
aux équipements de protection individuelle et abrogeant la directive 89/686/CEE du
Conseil (JO L 81 du 31.3.2016, p. 51).
(2) Directive 2006/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2006 relative aux
machines et modifiant la directive 95/16/CE (JO L 157 du 9.6.2006, p. 24).
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 26
▼B
►M1 98) ◄ la «hiérarchisation des inspections au sol» désigne le fait d’ac
corder une attention particulière à une proportion appropriée
du nombre total des inspections au sol effectuées par une
autorité compétente ou en son nom sur une base annuelle,
conformément aux dispositions de la partie ARO;
▼M16
98 bis) «compétent» signifie avoir démontré les connaissances, habiletés
et attitudes nécessaires pour exécuter toutes les tâches définies
conformément à la norme prescrite;
▼B
►M1 99) ◄ un «site d’intérêt public (PIS)» désigne un site utilisé exclu
sivement pour des opérations effectuées dans l’intérêt public;
▼M9
103 bis) la «spécification des performances de navigation requises (RNP)»
est une spécification de navigation pour les opérations PBN qui
comprend une exigence de surveillance et d'alerte à bord des
performances de navigation;
▼M14
103 ter) les «règles de l'air» désignent les règles établies dans le règlement
d'exécution (UE) no 923/2012 de la Commission (1);
▼M15
103 quater) un «compte rendu d'état de la piste (RCR)» est un compte rendu
normalisé complet relatif aux conditions de surface de la piste et
leur effet sur les performances d'atterrissage et de décollage,
décrites au moyen d'un code de conditions de la piste;
▼B
►M1 104) ◄ la «portée visuelle de piste (RVR)» est la distance jusqu’à
laquelle le pilote d’un aéronef placé sur l’axe de piste peut
voir les marques ou les feux qui délimitent la piste ou qui
balisent son axe;
▼M16
105 ter) la «phase de formation fondée sur des scénarios» désigne une
phase d’un module EBT axée sur le développement des compé
tences, lors de laquelle le pilote est formé pour atténuer les risques
les plus critiques recensés pour la génération d’aéronefs. Elle
devrait inclure la gestion des menaces et des erreurs propres à
l’exploitant en question dans un environnement en temps réel
«orienté ligne»;
▼B
►M1 106) ◄ un «hydravion» désigne un aéronef à voilure fixe conçu pour
décoller et atterrir sur l’eau, ce qui inclut les avions amphibies
exploités comme des hydravions;
►M1 107) ◄ des «pistes distinctes» désignent des pistes du même aéro
drome formant des terrains d’atterrissage séparés. Ces pistes
peuvent se confondre ou se croiser de manière que, si l’une
des pistes est bloquée, ce blocage n’empêche pas les opéra
tions planifiées sur l’autre piste. Chaque piste possède une
procédure d’approche séparée fondée sur une aide à la navi
gation distincte;
▼M15
107 bis) une «piste en hiver spécialement préparée» est une piste avec une
surface sèche gelée de neige compacte ou de glace qui a été traitée
avec du sable ou du gravier ou qui a subi un traitement mécanique
pour améliorer le frottement sur la piste;
▼B
►M1 108) ◄ un «vol VFR spécial» est un vol VFR autorisé par le contrôle
de la circulation aérienne à l’intérieur d’une zone de contrôle
dans des conditions météorologiques inférieures aux condi
tions VMC;
►M1 109) ◄ une «approche stabilisée (SAp)» est une approche effectuée
d’une manière contrôlée et appropriée en termes de configu
ration, d’énergie et de maîtrise de la trajectoire de vol depuis
un point ou une altitude/hauteur prédéterminés jusqu’à un
point situé à 50 ft au-dessus du seuil ou, s’il est situé plus
haut, jusqu’au point où la manœuvre d’arrondi est lancée;
▼M5
109 bis) «compartiment stérile de l'équipage de conduite» désigne toute
période pendant laquelle les membres de l'équipage de conduite
ne doivent pas être perturbés ou distraits, sauf pour des raisons
critiques liées à l'exploitation en toute sécurité de l'aéronef ou à la
sécurité des occupants;
▼B
►M1 110) ◄ un «aérodrome de dégagement au décollage» est un aéro
drome de dégagement où un aéronef peut atterrir si cela
devient nécessaire peu après le décollage et qu’il n’est pas
possible d’utiliser l’aérodrome de départ;
▼B
►M1 112) ◄ la «distance utilisable au décollage (TODA)», dans le cas des
avions, désigne la longueur de roulement au décollage utilisa
ble, à laquelle s’ajoute le prolongement dégagé éventuel;
▼M4
117 bis) un «spécialiste affecté à une tâche particulière» est une personne
désignée par l’exploitant ou par un tiers, ou agissant en qualité
d’entreprise, qui exécute des tâches au sol directement liées à une
tâche spécialisée ou qui exécute des tâches spécialisées à bord ou
depuis l’aéronef;
▼B
►M1 118) ◄ un «membre d’équipage technique» désigne un membre
d’équipage participant à des opérations de transport aérien
commercial de type SMUH, HHO ou NVIS, qui n’est pas
un membre d’équipage de conduite ou de cabine, auquel l’ex
ploitant attribue des tâches dans l’aéronef ou au sol en vue
d’assister le pilote pendant les opérations SMUH, HHO ou
NVIS, lesquelles peuvent demander d’utiliser des équipements
embarqués spécialisés;
▼M11
120) la «charge marchande» désigne la masse totale des passagers, des
bagages, du fret et des équipements spécialisés embarqués, lest
compris;
▼M13
120 a) «application EFB de type A» désigne une application EFB dont le
dysfonctionnement ou la mauvaise utilisation n'a aucune incidence
sur la sécurité;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 29
▼M13
120 b) «application EFB de type B» désigne une application EFB:
►M1 122) ◄ une «entreprise» est toute personne physique ou morale, pour
suivant ou non un but lucratif, ou bien tout organisme officiel
doté ou non de la personnalité juridique;
▼M4
127) un «contrat de location avec équipage» est un contrat conclu:
▼B
ANNEXE II
SOUS-PARTIE GEN
EXIGENCES GÉNÉRALES
SECTION I
Généralités
ARO.GEN.115 Documentation de surveillance
L’autorité compétente fournit l’ensemble des actes législatifs, des normes, des
règles, des publications techniques et des documents associés au personnel
correspondant aux fins de lui permettre de s’acquitter de ses tâches et d’exercer
ses responsabilités.
▼M13
d) L'autorité compétente évalue tous les moyens de conformité alternatifs
proposés par un organisme conformément:
▼M14
__________
▼M13
en analysant la documentation fournie et, si elle le juge nécessaire, en effec
tuant une inspection de l'organisme.
(1) Règlement (UE) 2018/395 de la Commission du 13 mars 2018 déterminant les règles
détaillées applicables à l'exploitation de ballons conformément au règlement (CE)
no 216/2008 du Parlement européen et du Conseil (JO L 71 du 14.3.2018, p. 10).
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 31
▼M13
Lorsque l'autorité compétente constate que les autres moyens de mise en
conformité correspondent aux modalités d'exécution, elle doit sans délai:
3. informer les autres États membres des autres moyens de mise en confor
mité qui ont été acceptés.
▼B
e) Lorsque l’autorité compétente elle-même utilise des moyens de conformité
alternatifs pour satisfaire aux exigences du règlement (CE) no 216/2008 et
de ses modalités d’exécution, elle:
▼B
b) L’Agence met en œuvre un système visant à analyser correctement toute
information reçue relative à la sécurité et à fournir sans délai aux États
membres et à la Commission toute information, notamment des recomman
dations ou des actions correctives à mettre en œuvre, qui serait requise pour
leur permettre de réagir de manière opportune à un problème de sécurité
impliquant des produits, des pièces, des équipements, des personnes ou des
organismes soumis au règlement (CE) no 216/2008 et à ses modalités d’exé
cution.
c) Dès la réception des informations auxquelles il est fait référence aux points a)
et b), l’autorité compétente prend les mesures appropriées pour traiter le
problème lié à la sécurité.
▼B
SECTION II
Gestion
ARO.GEN.200 Système de gestion
a) L’autorité compétente établit et maintient un système de gestion, comportant
au moins:
3) des installations adéquates et des bureaux pour effectuer les tâches attri
buées;
d) Une copie des procédures liées au système de gestion, ainsi que de leurs
mises à jour, est mise à la disposition de l’Agence en vue d’une
normalisation.
▼B
2) qu’elle a établi un accord documenté avec l’entité qualifiée, approuvé par
le niveau approprié d’encadrement des deux parties, qui définit clairement:
c) L’autorité compétente notifie à l’Agence les modifications qui ont une inci
dence sur sa capacité à s’acquitter de ses tâches et à exercer ses responsabi
lités au sens du règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution.
ARO.GEN.220 Archivage
a) L’autorité compétente établit un système d’archivage assurant un stockage et
une accessibilité adéquats, ainsi qu’une traçabilité fiable, des éléments
suivants:
▼M4
4 bis) la procédure d’autorisation d’une exploitation spécialisée commerciale
à haut risque et la surveillance continue du titulaire de l’autorisation;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 34
▼M1
5) les procédures de déclaration et la surveillance continue des orga
nismes déclarés;
▼B
►M1 6) ◄ les détails relatifs aux cours de formation dispensés par les
organismes certifiés et, le cas échéant, les dossiers relatifs aux
FSTD (entraîneurs synthétiques de vol) utilisés pour ce type
de formation;
▼M4
7) la surveillance des personnes et des organismes qui exercent des activités
sur le territoire de l’État membre, mais qui sont surveillés, certifiés ou
autorisés par l’autorité compétente d’un autre État membre ou par
l’Agence, en vertu d’un accord entre lesdites autorités;
▼M5
8) la surveillance de l'exploitation d'aéronefs autres que les aéronefs moto
risés complexes par des exploitants de transport aérien non commercial;
▼B
►M1 9) ◄ l’évaluation et la notification à l’Agence de moyens de confor
mité alternatifs proposés par des organismes soumis à certifi
cation ►M4 ou autorisation ◄, ainsi que l’évaluation des
moyens de conformité alternatifs utilisés par l’autorité compé
tente elle-même;
▼M4
b) L’autorité compétente conserve la liste de tous les certificats d’organisme et
autorisations d’exploitation spécialisée qu’elle a délivrés ainsi que des décla
rations qu’elle a reçues.
▼B
c) Tous les dossiers sont conservés pour la durée minimale spécifiée dans le
présent règlement. En l’absence d’une telle indication, les dossiers sont
conservés pendant une durée minimale de cinq ans, dans le respect du droit
applicable à la protection des données.
SECTION III
Surveillance, certification et mise en application
ARO.GEN.300 Surveillance
▼M1
a) L’autorité compétente vérifie:
▼M4
1) la conformité aux exigences applicables aux organismes ou types d’ex
ploitation avant la délivrance d’un certificat, d’un agrément ou d’une
autorisation, selon le cas;
▼M14
2) le maintien de la conformité aux exigences applicables des organismes
qu'elle a certifiés, des exploitations spécialisées qu'elle a autorisées et des
organismes dont elle a reçu une déclaration;
▼M5
3) le maintien de la conformité des exploitants d'aéronefs autres que les
aéronefs motorisés complexes à des fins non commerciales avec les
exigences applicables; et
▼M1
4) la mise en œuvre des mesures de sécurité appropriées prescrites par
l’autorité compétente, telles que prévues au point ARO.GEN.135 c)
et d).
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 35
▼B
b) Cette vérification:
3) repose sur des audits et des inspections, y compris des inspections au sol
et des inspections inopinées; et
▼B
Le cycle de planification de la surveillance peut être réduit s’il est prouvé
que le niveau de performance de l’organisme en matière de sécurité a
diminué.
4) toutes les actions correctives ont été mises en œuvre dans le laps de
temps imparti ou prolongé par l’autorité compétente, tel qu’établi au
point ARO.GEN.350 d) 2).
▼M4
d) En ce qui concerne les organismes qui déclarent leur activité à l’autorité
compétente, le programme de surveillance est établi en fonction de la nature
spécifique de l’organisme, de la complexité de ses activités et des données
fournies par les activités de surveillance antérieures et l’évaluation des
risques liés au type d’activité exercée. Il comprend des audits et des inspec
tions, y compris des inspections au sol et des inspections inopinées, le cas
échéant.
▼B
►M1 e) ◄ Pour les personnes titulaires d’une licence, d’une attestation,
d’une qualification ou d’une autorisation délivrée par l’autorité
compétente, le programme de surveillance inclut des inspections,
notamment des inspections inopinées, si nécessaire.
▼B
c) Pour permettre à un organisme de mettre en œuvre des changements sans
l’approbation préalable de l’autorité compétente conformément au point
ORO.GEN.130, l’autorité compétente approuve la procédure soumise par
l’organisme, qui définit la portée de tels changements et la manière dont ils
seront gérés et notifiés.
▼M1
ARO.GEN.345 Déclaration – organismes
▼M13
a) Dès la réception d'une déclaration émanant d'un organisme exerçant ou ayant
l'intention d'exercer des activités pour lesquelles une déclaration est requise,
l'autorité compétente s'assure que ladite déclaration contient toutes les infor
mations requises:
▼M1
b) Si la déclaration ne contient pas les informations requises ou contient des
informations révélant un défaut de conformité aux exigences applicables,
l’autorité compétente notifie le défaut de conformité à l’organisme et
demande un complément d’information. Si elle l’estime nécessaire, l’autorité
compétente procède à une inspection de l’organisme. Si le défaut de confor
mité est confirmé, l’autorité compétente prend les mesures visées au point
ARO.GEN.350.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 38
▼B
ARO.GEN.350 Constatations et actions correctives – organismes
a) L’autorité compétente responsable de la surveillance conformément au point
ARO.GEN.300 a) dispose d’un système destiné à analyser les constatations
pour déterminer leur importance du point de vue de la sécurité.
▼M4
b) Une constatation de niveau 1 est émise par l’autorité compétente lorsqu’une
non-conformité significative est détectée par rapport aux exigences applicables
du règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution, par rapport
aux procédures et manuels de l’organisme, par rapport aux conditions de
l’agrément, du certificat, de l’autorisation d’exploitation spécialisée ou par
rapport au contenu d’une déclaration qui réduit la sécurité ou met gravement
en danger la sécurité du vol.
▼B
Les constatations de niveau 1 comprennent:
▼M11
1) le fait de ne pas avoir permis à l'autorité compétente d'accéder aux
installations de l'organisme, comme prévu au point ORO.GEN.140 de
l'annexe III (partie ORO) du présent règlement ou, dans le cas des
exploitants de ballons, aux points BOP.ADD.015 et BOP.ADD.035 de
l'annexe II (partie BOP) du règlement (UE) 2018/395, pendant les heures
d'ouverture normales et après deux demandes écrites;
▼B
2) l’obtention ou le maintien de la validité d’un certificat d’organisme
►M4 ou d’une autorisation d’exploitation spécialisée ◄ par falsification
des preuves documentaires présentées;
▼M4
▼C3
c) Une constatation de niveau 2 est émise par l'autorité compétente lorsqu'une
non-conformité est détectée par rapport aux exigences applicables du
règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d'exécution, par rapport
aux procédures et manuels de l'organisme, par rapport aux conditions de
l'agrément, du certificat, de l'autorisation d'exploitation spécialisée ou par
rapport au contenu d'une déclaration qui pourrait réduire la sécurité ou
mettre en danger la sécurité du vol.
▼B
d) Lorsqu’une constatation est faite au cours de la surveillance ou par tout autre
moyen, l’autorité compétente, sans préjudice de toute action additionnelle
exigée par le règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités d’exécution,
communique par écrit la constatation à l’organisme et demande la mise en
œuvre d’une action corrective pour traiter la ou les non-conformités identi
fiée(s). Le cas échéant, l’autorité compétente informe l’État membre dans
lequel l’aéronef est immatriculé.
▼B
2) Dans le cas de constatations de niveau 2, l’autorité compétente:
▼M14
4) L'autorité compétente enregistre toutes les constatations dont elle est à
l'origine ou qui lui ont été communiquées conformément au point e) et,
le cas échéant, les mesures de mise en application qu'elle a exécutées, ainsi
que les actions correctives et la date de clôture de l'action relative aux
constatations.
▼B
e) Sans préjudice de mesures additionnelles de mise en application, lorsque
l’autorité d’un État membre agissant en vertu des dispositions du point
ARO.GEN.300 d), identifie une non-conformité aux exigences applicables
du règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution au sein
d’un organisme certifié ►M4 ou autorisé ◄ par l’autorité compétente d’un
autre État membre ou par l’Agence ►M1 ou déclarant son activité à l’auto
rité compétente d’un autre État membre ou à l’Agence ◄, elle en informe
ladite autorité compétente et indique le niveau de la constatation.
b) Si, dans le cadre de la surveillance ou par tout autre moyen, la preuve est
établie d’une non-conformité par rapport aux exigences applicables de la part
d’une personne soumise aux exigences établies au règlement (CE) no 216/2008
et ses modalités d’exécution et que la personne n’est pas titulaire d’une
licence, d’une attestation, d’une qualification ou d’une autorisation délivrée
conformément audit règlement et à ses modalités d’exécution, l’autorité
compétente qui a identifié la non-conformité prend toutes les mesures néces
saires de mise en application afin d’éviter que la non-conformité ne perdure.
▼M4
ARO.GEN.360 Constatations et mesures d’application – tous exploitants
Si, dans le cadre de la surveillance ou par tout autre moyen, la preuve est
apportée qu’un exploitant soumis aux exigences posées dans le règlement (CE)
no 216/2008 et ses règles de mise en œuvre ne satisfait pas aux exigences
applicables, l’autorité compétente qui a établi la non-conformité prend toutes
les mesures d’application nécessaires pour éviter que la non-conformité ne
perdure.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 40
▼B
SOUS-PARTIE OPS
OPÉRATIONS AÉRIENNES
SECTION I
Certification d’exploitants de transport aérien commercial
ARO.OPS.100 Délivrance du certificat de transporteur aérien
a) L’autorité compétente délivre un certificat de transporteur aérien (CTA)
lorsqu’elle a la certitude que l’exploitant a démontré qu’il est en conformité
avec les éléments exigés au point ORO.AOC.100.
▼M4
c) L’autorité compétente peut définir des restrictions opérationnelles spécifiques.
Ces restrictions sont documentées dans les spécifications techniques (OPS
PECS).
▼B
ARO.OPS.105 Dispositions relatives au partage du code d’identification
Lors de l’examen, sous l’angle de la sécurité, d’un accord relatif au partage d’un
code d’identification qui implique un exploitant d’un pays tiers, l’autorité compé
tente:
▼M11
ARO.OPS.110 Contrats de location pour les avions et les hélicoptères
▼B
a) L’autorité compétente autorise un contrat de location lorsqu’elle a la certitude
que l’exploitant certifié conformément avec l’annexe III (partie ORO) satis
fait:
▼M14
3) au point ORO.AOC.110 e), pour la mise en location coque nue d'un
aéronef à n'importe quel exploitant, excepté dans les cas visés au point
ORO.GEN.310 de l'annexe III;
▼B
4) aux exigences pertinentes en matière de maintien de la navigabilité et
d’opérations aériennes, pour la prise en location coque nue d’un aéronef
immatriculé dans l’Union et la prise en location avec équipage d’un
aéronef d’un exploitant de l’Union européenne.
▼M14
2) le loueur fait l'objet d'une interdiction d'exploitation en vertu du
règlement (CE) no 2111/2005 du Parlement européen et du Conseil (1);
▼M14
3) l'autorisation délivrée conformément au règlement (UE) no 452/2014 de la
Commission (1) a été suspendue, retirée ou restituée.
▼M7
c) L'approbation d'un contrat de prise en location coque nue est suspendue ou
retirée lorsque:
2) l'aéronef figure sur la liste des exploitants soumis à des restrictions d'ex
ploitation ou est immatriculé dans un État dont tous les exploitants soumis
à sa surveillance font l'objet d'une interdiction d'exploitation conformément
au règlement (CE) no 2111/2005.
▼B
d) Lorsqu’elle reçoit une demande préalable d’autorisation d’un contrat de mise
en location coque nue conformément au point ORO.AOC.110 e), l’autorité
compétente s’assure:
▼M14
1) de la bonne coordination avec l'autorité compétente responsable de la
surveillance continue de l'aéronef, conformément au règlement (UE)
no 1321/2014 de la Commission (2), ou responsable de l'exploitation de
l'aéronef s'il ne s'agit pas de la même autorité;
2) que l'aéronef soit retiré en temps voulu du CTA de l'exploitant, sauf dans
les cas spécifiés au point ORO.GEN.310 de l'annexe III.
▼M7
e) Lorsqu'elle reçoit une demande d'approbation préalable d'un contrat de prise
en location coque nue conformément au point ORO.AOC.110 d), l'autorité
compétente s'assure de la bonne coordination avec l'État d'immatriculation de
l'aéronef, le cas échéant, pour exercer ses responsabilités en matière de
surveillance de l'aéronef.
▼M4
SECTION I bis
Autorisation d’exploitation spécialisée commerciale à haut risque
ARO.OPS.150 Autorisation d’exploitation spécialisée commerciale à haut
risque
a) Lorsqu’elle reçoit une demande d’autorisation d’exploitation spécialisée
commerciale à haut risque d’un exploitant, l’autorité compétente examine le
dossier d’évaluation des risques et les procédures d’exploitation
standard (SOP) de l’exploitant, en ce qui concerne une ou plusieurs exploi
tations prévues et mises au point conformément aux exigences applicables de
l’annexe VIII (partie SPO).
▼M14
b) Si l'évaluation des risques et les SOP sont satisfaisantes, l'autorité compétente
délivre à l'exploitant l'autorisation établie à l'appendice IV. L'autorisation peut
être délivrée pour une durée limitée ou illimitée. Les conditions auxquelles un
exploitant est autorisé à effectuer une ou plusieurs exploitations spécialisées
commerciales à haut risque sont spécifiées dans l'autorisation.
▼M4
c) Lorsqu’elle reçoit une demande de modification d’autorisation d’un exploi
tant, l’autorité compétente se conforme aux points a) et b). Elle établit les
conditions auxquelles l’exploitant peut exploiter pendant l’instruction de la
demande de modification, sauf si elle décide que l’autorisation doit être
suspendue.
▼B
SECTION II
Agréments
ARO.OPS.200 Procédure d’agrément spécifique
a) Dès la réception d’une demande d’octroi d’agrément spécifique ou de modi
fication d’un tel agrément, l’autorité compétente évalue la demande confor
mément aux exigences applicables de l’annexe V (partie SPA) et effectue,
selon le cas, un contrôle approprié de l’exploitant.
▼M1
b) Une fois qu’elle a la certitude que l’exploitant se conforme aux exigences
applicables, l’autorité compétente délivre ou modifie l’agrément. L’agrément
est détaillé dans:
▼M14
2) la liste des agréments spécifiques établie à l'appendice III en ce qui
concerne les exploitations à des fins non commerciales et les exploitations
spécialisées.
▼B
ARO.OPS.205 Approbation de la liste minimale d’équipements
a) Lorsqu’elle reçoit de la part d’un exploitant une demande relative à l’appro
bation initiale d’une liste minimale d’équipements (LME) ou à la modification
d’une telle liste, l’autorité compétente évalue chaque élément concerné en vue
de vérifier la conformité avec les exigences applicables, avant de donner
l’approbation.
▼B
c) L’autorité compétente approuve au cas par cas l’exploitation d’un aéronef ne
respectant pas les contraintes imposées par la LME mais respectant les
contraintes d’une liste minimale d’équipements de référence (LMER) si les
conditions définies au point ORO.MLR.105 sont démontrées par l’exploitant
et vérifiées par l’autorité compétente.
▼M4
ARO.OPS.210 Détermination d’une distance ou d’une zone locale
L’autorité compétente peut déterminer une distance ou une zone locale destinée
aux exploitations.
▼B
ARO.OPS.215 Agrément pour l’exploitation d’hélicoptères au-dessus d’un
environnement hostile se trouvant en dehors d’une zone habitée
a) L’État membre désigne des zones dans lesquelles des opérations en hélicop
tère peuvent être exécutées sans que soit assurée la possibilité d’effectuer un
atterrissage forcé en sécurité, comme décrit au point CAT.POL.H.420.
▼M16
ARO.OPS.226 Approbation et supervision de programmes de formation
basée sur des données probantes
(a) Lorsqu’une autorité compétente approuve des programmes EBT, les inspec
teurs doivent recevoir une qualification et une formation en ce qui concerne
les principes, les procédures de demande et d’agrément et la supervision
continue de l’EBT.
(b) L’autorité compétente évalue et supervise le programme EBT, ainsi que les
processus qui soutiennent la mise en œuvre du programme et son efficacité.
(c) Lorsqu’elle reçoit une demande d’approbation d’un programme EBT, l’au
torité compétente:
(1) veille à la correction des constatations de niveau 1 dans les domaines qui
étaieront la demande relative au programme EBT;
▼M16
(ii) l’adéquation du programme EBT de l’exploitant — le programme
EBT doit correspondre à la taille de l’exploitant, ainsi qu’à la nature
et à la complexité de ses activités, compte tenu des dangers et des
risques associés inhérents à ces activités;
▼M3
ARO.OPS.230 Détermination des horaires perturbateurs
Aux fins des limitations du temps de vol, l’autorité compétente détermine,
conformément aux définitions des horaires perturbateurs de «type matinal» et
de «type tardif» visées au point ORO.FTL.105 de l’annexe III, celui de ces
deux types d’horaires perturbateurs qui s’applique à tous les exploitants de trans
port aérien commercial placés sous sa surveillance.
d) Les écarts ou dérogations acceptés sont soumis, après avoir été appliqués, à
une évaluation visant à déterminer s’il convient de les maintenir ou de les
modifier. L’autorité compétente et l’Agence effectuent une évaluation indé
pendante, sur la base des informations communiquées par l’exploitant. L’éva
luation doit être proportionnée, transparente et fondée sur des principes et
connaissances scientifiques.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 45
▼M9
ARO.OPS.240 Agrément spécifique pour les opérations RNP AR APCH
a) Lorsque le demandeur a démontré la conformité aux exigences du point
SPA.PBN.105, l'autorité compétente accorde un agrément spécifique géné
rique ou un agrément par procédure pour les opérations RNP AR APCH.
1) établit, dans l'agrément PBN, la liste des procédures d'approche aux instru
ments agréées dans les aérodromes concernés;
2) met en place une coordination avec les autorités compétentes pour ces
aérodromes, le cas échéant; et
▼M4
SECTION III
Surveillance de l’exploitation
▼C3
ARO.OPS.300 Vols de découverte
L'autorité compétente peut poser des conditions supplémentaires pour les vols de
découverte effectués conformément à la partie NCO sur le territoire d'un État
membre. Ces conditions garantissent la sécurité d'exploitation et sont proportion
nées.
▼B
SOUS-PARTIE RAMP
INSPECTIONS AU SOL D’AÉRONEFS APPARTENANT À DES
EXPLOITANTS SOUMIS À LA SURVEILLANCE RÉGLEMENTAIRE
D’UN AUTRE ÉTAT
ARO.RAMP.005 Champ d’application
La présente sous-partie établit les exigences que doivent respecter l’autorité
compétente ou l’Agence lorsqu’elles exercent leurs tâches et responsabilités en
ce qui concerne l’exécution d’inspections au sol d’aéronefs utilisés par des
exploitants de pays tiers ou par des exploitants soumis à la surveillance régle
mentaire d’un autre État membre, lorsque les aéronefs atterrissent sur des aéro
dromes situés sur le territoire soumis aux dispositions du traité.
ARO.RAMP.100 Généralités
a) Tant l’aéronef que son équipage font l’objet d’une inspection en vertu des
exigences applicables.
1) est fondé sur une méthode de calcul qui prend en compte les données
historiques relatives au nombre et à la nature des exploitants et au nombre
d’atterrissages qu’ils ont effectués sur les aérodromes qui sont de son
ressort, ainsi que les risques en matière de sécurité; et
▼B
2) d’inspections de normalisation d’un État membre; ou
3) les aéronefs exploités sur le territoire soumis aux dispositions du traité par
les exploitants figurant à l’annexe B de la liste des exploitants faisant
l’objet d’une interdiction d’exploitation en vertu du règlement (CE)
no 2111/2005;
4) les aéronefs exploités par les exploitants certifiés dans un État qui exerce
une surveillance réglementaire sur les exploitants figurant sur la liste
mentionnée au point 3);
▼M14
5) les aéronefs utilisés par un exploitant d'un pays tiers qui exerce ses acti
vités pour la première fois au départ ou à destination du territoire soumis
aux dispositions du traité ou sur ce territoire, et dont l'autorisation délivrée
conformément au règlement (UE) no 452/2014 est limitée ou rétablie à la
suite d'une suspension ou un retrait.
▼B
c) La liste est établie conformément aux procédures définies par l’Agence, après
chaque mise à jour de la liste communautaire des exploitants faisant l’objet
d’une interdiction d’exploitation en vertu du règlement (CE) no 2111/2005, et
dans tous les cas au moins une fois tous les quatre mois.
▼B
b) Les inspecteurs au sol:
A) poste de pilotage;
B) sécurité de la cabine;
C) état de l’aéronef;
D) soute;
ii) une formation sur le tas appropriée, dispensée par un inspecteur au sol
expérimenté, désigné par l’autorité compétente ou par l’Agence;
▼M14
3) maintiennent la validité de leur qualification en suivant des formations de
maintien des compétences et en exécutant au moins 12 inspections au
cours d'une année civile.
▼B
c) La formation mentionnée au point b) 2) i) est dispensée par l’autorité compé
tente ou par un organisme de formation agréé conformément au point
ARO.RAMP.120 a).
3) dispense des formations qui suivent les plans établis par l’Agence confor
mément au point ARO.RAMP.115 d);
▼B
c) L’organisme de formation est agréé pour dispenser une ou plusieurs forma
tions des types suivants:
▼B
b) Lors de l’exécution d’une inspection au sol, les inspecteurs font tout ce qui est
possible pour éviter tout retard excessif de l’aéronef inspecté.
▼M14
c) Au terme de l'inspection au sol, le pilote commandant de bord ou, en son
absence, un autre membre de l'équipage de conduite, voire un représentant de
l'exploitant, est informé des résultats de l'inspection.
▼B
ARO.RAMP.130 Classement des constatations
Pour chaque élément soumis à inspection, trois niveaux possibles de constata
tions sont définis pour les non-conformités par rapport aux exigences applicables.
Ces constatations sont classées comme suit:
▼B
c) Lorsque l’Agence a fait état d’une constatation de catégorie 3, elle demande à
l’autorité compétente de l’État sur le territoire duquel l’avion a atterri de
prendre les mesures qui s’imposent conformément au point b).
▼M14
2) qu'il a obtenu une autorisation de vol conformément au règlement (UE)
no 748/2012, pour un aéronef immatriculé dans un État membre;
▼B
3) qu’il a obtenu une autorisation de vol ou un document équivalent établi
par l’État d’immatriculation ou l’État dont relève l’exploitant dans le cas
d’un aéronef immatriculé dans un pays tiers et exploité par un transporteur
de l’Union européenne ou d’un pays tiers; et
4) qu’il a obtenu une permission des pays tiers qui seront survolés, le cas
échéant.
d) Lorsque des informations relatives à des déficiences d’un aéronef sont trans
mises par une personne à l’autorité compétente, les informations visées aux
points ARO.RAMP.110 et ARO.RAMP.125 a), sont rendues anonymes en ce
qui concerne leur source.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 50
▼B
ARO.RAMP.150 Tâches de coordination de l’Agence
a) L’Agence gère et utilise les outils et les procédures nécessaires pour le
stockage et l’échange:
▼M14
1) les informations visées au point ARO.RAMP.145.
▼B
2) les informations fournies par des pays tiers ou des organismes internatio
naux qui ont conclu des accords appropriés avec l’Union européenne, ou
des organismes avec lesquels l’Agence a pris des dispositions appropriées
conformément à l’article 27, paragraphe 2, du règlement (CE)
no 216/2008.
1) stocker les données provenant des États membres qui concernent des
informations de sécurité relatives aux aéronefs qui atterrissent sur des
aérodromes situés sur le territoire soumis aux dispositions du traité;
f) les annexes contenant les listes des inspections classées en fonction de l’État
de l’exploitant aérien, du type d’aéronef, de l’exploitant et du pourcentage de
constatations par rapport au nombre d’inspections.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 51
▼B
ARO.RAMP.160 Information du public et protection des informations
a) Les États membres n’utilisent les informations qu’ils reçoivent en application
des points ARO.RAMP.105 et ARO.RAMP.145 qu’aux fins du règlement
(CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution et les protègent en consé
quence.
b) L’Agence publie annuellement un compte rendu d’informations complet qui
est mis à la disposition du public et contient l’analyse des informations reçues
conformément au point ARO.RAMP.145. Ce compte rendu est simple et
facile à comprendre, et les sources des informations sont rendues anonymes.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 52
▼M14
Appendice I
Le présent certificat atteste que _________________ (13) est habilité à effectuer des opérations aériennes à des fins
commerciales, comme défini dans les spécifications techniques en pièce jointe, conformément au manuel d'exploi
tation, à l'annexe V du règlement (UE) 2018/1139 et à ses actes délégués et actes d'exécution.
▼M15
Appendice II
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES
(soumises aux conditions approuvées dans le manuel d'exploitation)
Spécifications techniques #:
Marchandises dangereuses □ □
Opérations par faible visibilité CAT (11) _______
Opérations d'hélitreuillage □
Opérations de services médicaux d'urgence par □ □
hélicoptère
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 54
▼M15
Autres (23)
(1) Coordonnées téléphoniques et de télécopie de la personne de contact au sein de l'autorité compétente, indicatif national compris.
Adresse courriel à indiquer si disponible.
(2) Indiquer le numéro associé de certificat de transporteur aérien (CTA).
(3) Indiquer le nom déposé de l'exploitant, ainsi que son nom commercial s'il diffère. Indiquer «agissant sous la dénomination de»
avant le nom commercial.
(4) Date de publication des spécifications techniques (jj-mm-aaaa) et signature du représentant de l'autorité compétente.
(5) Indiquer la dénomination OACI de la marque, du modèle et de la série de l'aéronef, ou de la série de référence, si une série a été
désignée (par exemple, Boeing-737-3K2 ou Boeing-777-232).
(6) Les marques d'immatriculation figurent soit dans les spécifications techniques, soit dans le manuel d'exploitation. Dans ce dernier
cas, les spécifications techniques associées doivent faire référence à la page correspondante du manuel d'exploitation. Si tous les
agréments spécifiques ne s'appliquent pas au modèle d'aéronef, les marques d'immatriculation de l'aéronef peuvent être indiquées
dans la colonne «Remarques» de l'agrément spécifique associé.
(7) Autre type de transport à préciser (par exemple, services médicaux d'urgence).
(8) Liste des zones géographiques où l'exploitation est autorisée (par coordonnées géographiques ou routes spécifiques, régions
d'informations de vol ou limites nationales ou régionales).
(9) Liste des restrictions particulières applicables (p. ex., VFR uniquement, jour uniquement, etc.).
(10) Indiquer dans cette colonne les critères les moins contraignants pour chaque agrément ou type d'agrément (avec les critères
appropriés).
(11) Indiquer la catégorie d'approche de précision applicable: LTS CAT I, CAT II, OTS CAT II, CAT IIIA, CAT IIIB ou CAT IIIC.
Indiquer la portée visuelle de piste (RVR) minimale en mètres et la hauteur de décision (DH) en pieds (ft). Utiliser une ligne par
catégorie d'approche indiquée.
(12) Indiquer la RVR minimale approuvée pour le décollage en mètres. Une ligne peut être utilisée pour chaque agrément si différents
agréments sont octroyés.
(13) La case «Sans objet» (S.O.) ne peut être cochée que si le plafond maximal de l'aéronef est inférieur au FL290.
(14) L'exploitation long-courrier (ETOPS) ne s'applique actuellement qu'aux aéronefs bimoteurs. Par conséquent, la case «Sans objet»
peut être cochée si le modèle d'aéronef dispose de moins ou de plus de deux moteurs.
(15) La distance de seuil peut également être indiquée (en NM), tout comme le type de moteur.
(16) Navigation fondée sur les performances (PBN): une ligne est utilisée pour chaque agrément spécifique portant sur des opérations
PBN complexes (par exemple, RNP AR APCH), avec les limites appropriées figurant dans les colonnes «Spécifications» et/ou
«Remarques». Les agréments spécifiques par procédure pour les opérations RNP AR APCH peuvent figurer soit dans les
spécifications techniques, soit dans le manuel d'exploitation. Dans ce dernier cas, les spécifications techniques associées
doivent comporter une référence à la page correspondante du manuel d'exploitation.
(17) Préciser si l'agrément spécifique est limité à certaines extrémités de piste et/ou à certains aérodromes.
(18) Indiquer la combinaison spécifique cellule ou moteur.
(19) Agrément pour dispenser le cours de formation et faire passer l'examen aux postulants d'un certificat de membre d'équipage de
cabine, comme défini à l'annexe V (partie CC) du règlement (UE) no 1178/2011.
(20) Agrément pour délivrer des certificats de membre d'équipage de cabine, comme défini à l'annexe V (partie CC) du
règlement (UE) no 1178/2011.
(21) Insertion de la liste des applications EFB de type B accompagnée de la référence du matériel EFB (pour les EFB portatifs). Cette
liste figure soit dans les spécifications techniques, soit dans le manuel d'exploitation. Dans ce dernier cas, les spécifications
techniques associées doivent faire référence à la page correspondante du manuel d'exploitation.
(22) Le nom de la personne ou de l'organisme chargé d'assurer le maintien de la navigabilité de l'aéronef, ainsi qu'une référence au
règlement qui impose le travail, c'est-à-dire la sous-partie G de l'annexe I (partie M) du règlement (UE) no 1321/2014.
(23) D'autres agréments ou données peuvent être indiqués à cet endroit, en utilisant une ligne (ou un bloc multilignes) par autorisation
(par exemple, opérations avec atterrissage court, opérations d'approche à forte pente, distance d'atterrissage requise réduite,
exploitation d'hélicoptère à destination ou au départ d'un site d'intérêt public, exploitation d'hélicoptère au-dessus d'un environ
nement hostile situé à l'extérieur d'une zone habitée, exploitation d'hélicoptère sans capacité d'atterrissage forcé en sécurité,
opérations avec angle d'inclinaison latérale accru, distance maximale par rapport à un aérodrome adéquat pour des avions
bimoteurs sans agrément ETOPS).
▼M14
Appendice III
Liste des agréments spécifiques
Exploitation non commerciale
Exploitation spécialisée
(soumise aux conditions définies dans l'agrément et reproduite dans le manuel d'exploitation ou le manuel du pilote)
▼M14
Appendice IV
Le présent document certifie que _________________ est autorisé(e) à effectuer des exploitations spécialisées
commerciales à haut risque conformément à la présente autorisation, aux procédures d'exploitation standard de
l'exploitant, à l'annexe V contre du règlement (UE) 2018/1139 et à ses actes délégués et actes d'exécution.
indiquer si disponible.
(6) Inscription de la dénomination de l'équipe pour la sécurité de l'aviation commerciale (CAST)/OACI de la marque, du modèle et
de la série de l'aéronef, ou de la série de référence, si une série a été désignée (par exemple, Boeing-737-3K2 ou Boeing-777-
232). La taxinomie CAST/OACI est disponible à l'adresse suivante: http://www.intlaviationstandards.org. Les marques d'imma
triculation doivent figurer soit sur la liste des agréments spécifiques, soit dans le manuel d'exploitation. Dans ce dernier cas, la
liste des agréments spécifiques doit faire référence à la page correspondante du manuel d'exploitation.
( ) Indiquer le type d'exploitation (par exemple, agriculture, construction, photographie, levés topographiques, observation et
7
▼B
ANNEXE III
▼B
SOUS-PARTIE GEN
EXIGENCES GÉNÉRALES
SECTION I
Généralités
ORO.GEN.105 Autorité compétente
Aux fins de la présente annexe, l’autorité compétente qui exerce une surveillance
sur les exploitants soumis à une obligation de certification ►M1 ou de
déclaration ◄ ►M4 ou d’autorisation d’exploitation spécialisée ◄ est, dans le
cas d’exploitants dont le principal établissement se trouve dans un État membre,
l’autorité désignée par ledit État membre.
▼B
b) Chaque vol est exécuté conformément aux dispositions du manuel d’exploi
tation.
d) L’exploitant veille à ce que ses aéronefs soient dotés des équipements requis
pour la zone et le type d’exploitation, et que ses équipages soient qualifiés en
conséquence.
e) L’exploitant veille à ce que tous les membres du personnel désignés pour des
opérations au sol et en vol, ou qui y participent directement, soient correcte
ment formés, aient démontré leurs aptitudes à effectuer les tâches qui leur
incombent plus particulièrement et soient conscients de leurs responsabilités
ainsi que des implications desdites tâches sur l’exploitation dans son
ensemble.
▼M5
f) L'exploitant établit des procédures et des consignes en vue d'exploiter chaque
type d'aéronef en toute sécurité, définissant les tâches et responsabilités des
membres d'équipage et du personnel au sol, pour tous les types d'opérations
au sol et en vol. Ces procédures et consignes n'imposent pas aux membres
d'équipage d'effectuer, pendant les phases critiques de vol, des activités autres
que celles nécessaires à l'exploitation en toute sécurité de l'aéronef. Des
procédures et consignes doivent également être prévues concernant le
concept de compartiment stérile de l'équipage de conduite.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 58
▼B
g) ►C1 L'exploitant veille à ce que tous les membres du personnel sachent
qu'ils ont l'obligation de se conformer aux lois, règlements et procédures des
États dans lesquels sont effectuées les opérations et qui concernent l'exercice
de leurs tâches. ◄
▼M14
h) L'exploitant établit une liste de vérification pour chaque type d'aéronef dans
lequel doivent voler les membres d'équipage, pour toutes les phases du vol, en
conditions normales, anormales et d'urgence, en vue de s'assurer que les
procédures opérationnelles du manuel d'exploitation sont respectées. La
conception et l'utilisation des listes de vérification suivent les principes des
facteurs humains et prennent en compte la documentation applicable la plus
récente publiée par le titulaire de l'agrément de conception.
▼B
i) L’exploitant spécifie les procédures de planification du vol en vue d’une
conduite du vol en toute sécurité en fonction des performances de l’aéronef,
d’autres restrictions opérationnelles ainsi que des conditions pertinentes atten
dues sur la route à suivre ainsi que sur les aérodromes ou sites d’exploitation
concernés. Lesdites procédures figurent au manuel d’exploitation.
▼M10
j) L'exploitant établit et maintient des programmes de formation destinés au
personnel sur les marchandises dangereuses comme exigé par les instructions
techniques. Ces programmes de formation sont proportionnés aux responsa
bilités du personnel. Les programmes de formation de l'exploitant qui effectue
des opérations de CAT, qu'il transporte ou non des marchandises dangereuses,
et ceux de l'exploitant qui effectue des exploitations autres que le CAT visées
aux points b), c) et d) du point ORO.GEN.005 et qui transporte des marchan
dises dangereuses sont soumis à l'examen et à l'approbation de l'autorité
compétente.
▼M13
k) Nonobstant le point j), l'exploitant qui effectue des opérations commerciales
avec l'un ou l'autre des aéronefs suivants veille à ce que l'équipage de
conduite ait reçu une formation ou une information appropriée pour lui
permettre de reconnaître des marchandises dangereuses non déclarées intro
duites à bord par des passagers ou dans la soute:
▼B
ORO.GEN.115 ►M4 Demande de CTA ◄
a) La demande d’un certificat ►M4 de transporteur aérien ◄ ou de modifica
tion d’un certificat existant est introduite selon la forme et la manière établies
par l’autorité compétente, en prenant en compte les exigences applicables du
règlement (CE) no 216/2008 et de ses modalités d’exécution.
▼B
ORO.GEN.120 Moyens de conformité
a) Des moyens de conformité alternatifs à ceux adoptés par l’Agence peuvent
être utilisés par un exploitant pour assurer la conformité avec le
règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités d’exécution.
▼M1
c) Un exploitant tenu de déclarer son activité notifie à l’autorité compétente la
liste des moyens de conformité alternatifs qu’il utilise pour établir la confor
mité avec le règlement (CE) no 216/2008 et ses modalités d’exécution.
▼M4
d) Lorsqu’un exploitant soumis à autorisation SPO souhaite utiliser un autre
moyen de conformité, il se conforme au point b) si le moyen de conformité
concerne les procédures d’exploitation standard qui font partie de l’autorisa
tion, et au point c) pour la partie de son organisation et de son exploitation
ayant fait l’objet d’une déclaration.
▼B
ORO.GEN.125 ►M4 Conditions d’agrément et privilèges d’un titulaire de
CTA ◄
Un exploitant certifié se conforme au champ d’application et aux privilèges
définis dans les spécifications techniques jointes au certificat de l’exploitant.
▼B
Le changement n’est mis en œuvre qu’à la réception d’une approbation offi
cielle de la part de l’autorité compétente conformément au point
ARO.GEN.330.
L’exploitant exerce son activité dans les conditions établies par l’autorité
compétente à l’occasion de tels changements, selon le cas.
c) Tous les changements qui n’exigent pas d’approbation préalable sont gérés et
notifiés à l’autorité compétente comme défini dans la procédure approuvée par
l’autorité compétente conformément au point ARO.GEN.310 c).
▼B
b) En cas de retrait ou de restitution, le certificat doit être renvoyé sans délai à
l’autorité compétente.
ORO.GEN.140 Accès
▼M14
a) Aux fins de déterminer la conformité avec les exigences applicables du
règlement (UE) 2018/1139 et de ses actes délégués et actes d'exécution,
l'exploitant autorise à tout moment l'accès à toutes les installations, aéronefs,
documents, dossiers, données, procédures ou tout autre matériel liés à son
activité soumise à certification, à autorisation SPO ou à déclaration, qu'elle
soit sous-traitée ou pas, à toute personne habilitée par l'une des autorités
suivantes:
▼B
b) L’accès aux aéronefs mentionné au point a) ►M4 , en cas de CAT, ◄ inclut
la possibilité d’y pénétrer et d’y rester lors des opérations de vol, sauf déci
sion contraire du commandant de bord prise conformément au point
CAT.GEN.MPA.135 en ce qui concerne le compartiment de l’équipage de
conduite, dans l’intérêt de la sécurité.
ORO.GEN.150 Constatations
Dès la réception d’une notification relative à des constatations, l’exploitant:
▼B
ORO.GEN.155 Réaction immédiate à un problème de sécurité
L’exploitant met en œuvre:
▼M2
b) Sans préjudice des dispositions du point a), l’exploitant rapporte à l’autorité
compétente et à l’organisme responsable de la conception de l’aéronef tout
incident, défaillance, défaut technique, dépassement des limitations techniques
ou événement qui mettrait en évidence des informations imprécises, incor
rectes ou ambiguës contenues dans les données d’adéquation opérationnelle
établies conformément au règlement (UE) no 748/2012 ou toute autre circons
tance anormale qui a ou pourrait avoir mis en danger l’exploitation en toute
sécurité de l’aéronef, mais qui n’a pas débouché sur un accident ou un
incident grave.
▼M14
c) Sans préjudice des dispositions du règlement (UE) no 996/2010 et du règle
ment (UE) no 376/2014, les comptes rendus visés aux points a) et b) sont
établis selon la forme et la manière définies par l'autorité compétente et
contiennent toutes les informations pertinentes relatives aux circonstances
connues de l'exploitant.
▼B
d) Des comptes rendus sont établis dès que possible, mais dans tous les cas dans
les 72 heures qui suivent l’identification par l’exploitant des circonstances
auxquelles il est fait référence dans le compte rendu, sauf si des événements
exceptionnels l’en empêchent.
SECTION 2
Gestion
ORO.GEN.200 Système de gestion
a) L’exploitant établit, met en œuvre et maintient un système de gestion qui
comprend:
▼B
3) l’identification des dangers pour la sécurité aéronautique qui découlent des
activités de l’exploitant, leur évaluation et la gestion des risques associés,
y compris les mesures prises aux fins d’atténuer le risque et de vérifier leur
efficacité;
▼M4
ORO.GEN.205 Activités sous-traitées
▼M14
a) Lors de la sous-traitance ou de l'achat de tout service ou produit dans le cadre
de ses activités, l'exploitant veille à ce que:
▼M4
b) Lorsque l’exploitant certifié ou le titulaire d’une autorisation SPO sous-traite
une partie de son activité à un organisme qui n’est pas lui-même certifié ou
autorisé conformément à la présente partie pour mener à bien une telle acti
vité, l’organisme sous-traitant travaille sous l’agrément de l’exploitant. L’or
ganisme donneur d’ordre veille à ce que l’autorité compétente ait accès à
l’organisme sous-traitant afin de déterminer le maintien de la conformité
aux exigences applicables.
▼B
ORO.GEN.210 Exigences en termes de personnel
a) L’exploitant désigne un cadre responsable, qui a autorité pour veiller à ce que
toutes les activités soient financées et exécutées conformément aux exigences
applicables. Le cadre responsable est chargé d’établir et de maintenir un
système de gestion efficace.
c) L’exploitant dispose d’un personnel qualifié suffisant pour que les tâches et
les activités planifiées soient exécutées conformément aux exigences
applicables.
▼B
ORO.GEN.215 Exigences en termes d’installations
L’exploitant dispose d’installations permettant l’exécution et la gestion de toutes
les tâches et activités planifiées conformément aux exigences applicables.
ORO.GEN.220 Archivage
a) L’exploitant établit un système d’archivage permettant un stockage adéquat et
une traçabilité fiable de toutes les activités menées, couvrant plus particuliè
rement tous les éléments mentionnés au point ORO.GEN.200.
▼M14
SECTION 3
Exigences organisationnelles supplémentaires
ORO.GEN.310 Utilisation d'un aéronef figurant sur un CTA pour des
opérations non commerciales et des opérations spécialisées
a) Un aéronef figurant sur le CTA d'un exploitant peut rester sur ce CTA s'il est
utilisé dans l'une des situations suivantes:
▼M14
e) Le titulaire du CTA qui fournit l'aéronef conformément au point a):
1) chaque vol effectué sous son contrôle opérationnel soit consigné dans le
système de compte rendu matériel de l'aéronef;
▼M15
3) tout défaut ou mauvais fonctionnement technique survenant pendant que
l'aéronef est sous son contrôle opérationnel soit signalé à l'organisme visé
au point d);
▼M14
4) le titulaire du CTA reçoive une copie de tout rapport d'incident relatif aux
vols effectués avec l'aéronef, établi conformément au règlement (UE)
no 376/2014 et au règlement d'exécution (UE) 2015/1018 de la Commis
sion (1).
▼B
SOUS-PARTIE AOC
CERTIFICATION DE TRANSPORTEUR AÉRIEN
ORO.AOC.100 Introduction d’une demande de certificat de transporteur
aérien
a) Sans préjudice du règlement (CE) no 1008/2008 du Parlement européen et du
Conseil (2), avant de commencer l’exploitation d’aéronefs à des fins ►M4 de
transport aérien commercial ◄, l’exploitant introduit une demande et obtient
un certificat de transporteur aérien (CTA) délivré par l’autorité compétente.
▼M4
b) L’exploitant fournit les informations suivantes à l’autorité compétente:
▼M4
6) un exemplaire du manuel d’exploitation prévu au point ORO.MLR.100;
▼M6
1) qu'ils satisfont à toutes les exigences de l'annexe IV du règlement (CE)
no 216/2008, de la présente annexe (partie ORO), de l'annexe IV (partie
CAT) et de l'annexe V (partie SPA) du présent règlement ainsi que de
l'annexe I (partie 26) du règlement (UE) 2015/640 (1);
▼M7
2) que tous les aéronefs exploités disposent d'un certificat de navigabilité
(CDN) conformément au règlement (UE) no 748/2012 ou sont pris en
location coque nue conformément au point ORO.AOC.110 d); et
▼M4
3) que leur organisation et leur gestion sont adéquates et adaptées à leur taille
et à leur domaine d’activité.
▼B
ORO.AOC.105 Spécifications techniques et privilèges d’un titulaire de CTA
Les privilèges de l’exploitant, y compris ceux octroyés conformément à
l’annexe V (partie SPA) sont indiqués dans les spécifications techniques du
certificat.
▼M7
b) L'exploitant certifié conformément à la présente partie ne prend pas d'aéronefs
en location coque nue figurant sur la liste des exploitants soumis à des
restrictions d'exploitation, immatriculés dans un État dont tous les exploitants
soumis à sa surveillance font l'objet d'une interdiction d'exploitation, ni d'un
exploitant qui fait l'objet d'une interdiction d'exploitation conformément au
règlement (CE) no 2111/2005.
▼M14
Prise en location avec équipage
c) Le postulant à l'approbation de la prise en location d'un aéronef avec équipage
auprès d'un exploitant d'un pays tiers démontre à l'autorité compétente:
1) que l'exploitant du pays tiers est titulaire d'un CTA délivré conformément
à l'annexe 6 de la convention relative à l'aviation civile internationale;
(1) Règlement (UE) 2015/640 de la Commission du 23 avril 2015 concernant des spécifi
cations de navigabilité supplémentaires pour un type donné d'exploitation et modifiant le
règlement (UE) no 965/2012 (JO L 106 du 24.4.2015, p. 18.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 66
▼M7
Prise en location coque nue
d) Le postulant à l'approbation de prise en location coque nue d'un aéronef
immatriculé dans un pays tiers démontre à l'autorité compétente:
1) qu'il a été établi qu'un besoin opérationnel ne pouvait être satisfait par la
prise en location d'un aéronef immatriculé dans l'Union européenne;
2) que la durée de la prise en location coque nue ne dépasse pas sept mois
sur toute période de 12 mois consécutifs;
▼B
Mise en location coque nue
e) L’exploitant certifié conformément à la présente partie qui a l’intention de
mettre en location coque nue l’un de ses aéronefs introduit une demande
préalable d’approbation auprès de l’autorité compétente. La demande est
accompagnée de copies du contrat de location prévu ou d’une description
des dispositions du contrat (à l’exception des détails financiers) ainsi que de
toute autre documentation pertinente.
1) avoir vérifié que l’exploitant du pays tiers satisfait aux normes applicables
de l’OACI; et
▼B
3) le/les nom(s) et adresse(s) du/des lieu(x) de formation où doit être tenue la
formation;
ii) que le personnel qui fait passer les examens est correctement qualifié et
libre de tout conflit d’intérêts; et
c) Les agréments visés aux points a) et b) sont définis dans les spécifications
techniques.
▼M14
ORO.AOC.125 Exploitation à des fins non commerciales par le titulaire
d'un CTA avec des aéronefs figurant sur son CTA
a) Le titulaire d'un CTA peut exploiter à des fins non commerciales, conformé
ment à l'annexe VI (partie NCC) ou à l'annexe VII (partie NCO) des aéronefs
figurant dans les spécifications techniques de son CTA ou dans son manuel
d'exploitation, pour autant que le titulaire du CTA décrive cette exploitation
en détail dans le manuel d'exploitation, ce qui implique notamment:
c) Les titulaires d'un CTA effectuant des exploitations visées aux points a) et b)
ne sont pas tenus de soumettre une déclaration conformément à la présente
annexe.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 68
▼M14
d) Le titulaire d'un CTA précise le type de vol, tel qu'il figure dans son manuel
d'exploitation, dans les documents relatifs au vol (plan de vol opérationnel,
état de charge et autres documents équivalents).
▼M7
ORO.AOC.130 Analyse des données de vol — avions
a) L'exploitant établit et maintient un programme d'analyse des données de vol,
intégré à son système de gestion, pour les avions dont la masse maximale
certifiée au décollage est supérieure à 27 000 kg.
b) Le programme d'analyse des données de vol ne peut être utilisé à des fins de
sanction et est assorti des garanties adéquates pour protéger la ou les sources
des données.
▼B
ORO.AOC.135 Exigences en matière de personnel
▼M14
a) Conformément au point ORO.GEN.210 b), l'exploitant nomme des personnes
chargées de la gestion et de la supervision des domaines suivants:
1) opérations de vol;
3) opérations au sol;
▼B
b) Adéquation et compétences du personnel
1) L’exploitant emploie un personnel suffisant pour les opérations au sol et
les opérations de vol prévues.
ii) démontre son aptitude à exécuter les tâches qui lui ont été attribuées;
et
iii) est conscient de ses responsabilités et de la relation qui existe entre les
tâches dont il s’acquitte et l’exploitation dans son ensemble.
c) Supervision du personnel
1) L’exploitant nomme un nombre suffisant de superviseurs du personnel, en
tenant compte de la structure de son organisation et du nombre de
personnes employées.
▼B
c) veille à ce que l’espace de travail disponible sur chaque base d’exploitation
suffise au personnel dont les actions peuvent avoir une incidence sur la
sécurité de l’exploitation. Sont pris en compte les besoins de l’équipe au
sol, du personnel chargé du contrôle opérationnel, du rangement et de l’affi
chage des dossiers essentiels et de la préparation des vols par les équipages.
▼M1
SOUS-PARTIE DEC
DECLARATION
ORO.DEC.100 Déclaration
▼M4
Les exploitants d’aéronefs à motorisation complexe à des fins non commerciales,
y compris pour des exploitations spécialisées, et les exploitants commerciaux
spécialisés:
▼M1
a) fournissent à l’autorité compétente toutes les informations pertinentes avant de
commencer l’exploitation des aéronefs, en utilisant à cette fin le formulaire
figurant à l’appendice I de la présente annexe;
▼M4
SOUS-PARTIE SPO
EXPLOITATIONS SPÉCIALISÉES COMMERCIALES
ORO.SPO.100 Exigences communes pour les exploitants commerciaux
spécialisés
a) Tout exploitant commercial spécialisé doit satisfaire aux exigences des points
ORO.AOC.135, ORO.AOC.140 et ORO.AOC.150 en plus de celles du point
ORO.DEC.100.
▼M14
c) Tout exploitant commercial spécialisé doit obtenir l'autorisation préalable de
l'autorité compétente et veiller à ce que les conditions suivantes soient
remplies:
▼M14
ii) l'aéronef de l'exploitant du pays tiers dispose d'un CDN standard
délivré conformément à l'annexe 8 de la convention relative à l'avia
tion civile internationale;
2) pour la prise en location coque nue d'un aéronef immatriculé dans un pays
tiers:
ii) la durée de la prise en location coque nue ne dépasse pas sept mois sur
une période de 12 mois consécutifs;
▼M4
1) qui est effectuée au-dessus d’une zone où la sécurité des tiers au sol est
susceptible d’être compromise en cas d’urgence; ou
ORO.SPO.115 Changements
a) Tout changement modifiant le champ d’application de l’autorisation ou des
exploitations autorisées exige l’approbation préalable de l’autorité compétente.
Tout changement non couvert par l’évaluation des risques initiale exige la
présentation d’une évaluation des risques et de SOP modifiées à l’autorité
compétente.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 71
▼M4
b) La demande d’approbation du changement est introduite avant que ledit chan
gement ne soit apporté afin de permettre à l’autorité compétente de déterminer
le maintien de la conformité au règlement (CE) no 216/2008 et à ses règles de
mise en œuvre et de modifier si nécessaire l’autorisation. L’exploitant fournit
à l’autorité compétente toute documentation pertinente.
d) L’exploitant exerce son activité dans les conditions établies par l’autorité
compétente à l’occasion de tels changements, selon le cas.
▼B
SOUS-PARTIE MLR
MANUELS, REGISTRES ET RELEVÉS
ORO.MLR.100 Manuel d’exploitation – généralités
a) L’exploitant établit un manuel d’exploitation tel que défini au point 8.b. de
l’annexe IV du règlement (CE) no 216/2008.
▼M4
b) Le contenu du manuel d’exploitation correspond aux exigences établies
dans la présente annexe, l’annexe IV (partie CAT), l’annexe V (partie
SPA), l’annexe VI (partie NCC) et l’annexe VIII (partie SPO), selon le
cas, et ne contrevient pas aux conditions contenues dans les spécifications
techniques du certificat de transporteur aérien (CTA), l’autorisation SPO ou
la déclaration et la liste d’agréments spécifiques, selon le cas.
▼B
c) Le manuel d’exploitation peut être publié en plusieurs parties séparées.
▼B
g) Pour les titulaires d’un CTA:
▼M4
g1) Pour les titulaires d’une autorisation SPO, en cas de modification liée aux
procédures d’exploitation standard, l’approbation préalable doit être obtenue
avant que la modification n’entre en vigueur.
▼B
h) Nonobstant les dispositions du point g) ►M4 et du point g1) ◄ lorsque
des modifications ou des révisions immédiates sont requises dans l’intérêt
de la sécurité, elles peuvent être publiées et appliquées immédiatement, pour
autant que toute approbation requise ait fait l’objet d’une demande.
▼B
a) Partie A: généralités/fondements, comprenant toutes les politiques, consignes
et procédures d’exploitation qui ne sont pas liées à un type d’aéronef;
▼B
ORO.MLR.105 Liste minimale d’équipements
▼M5
a) Une liste minimale d'équipements (LME) est établie conformément au point
8.a.3 de l'annexe IV du règlement (CE) no 216/2008, reposant sur la liste
minimale d'équipements de référence (LMER) pertinente, telle que définie
dans les données établies conformément au règlement (UE) no 748/2012. Si
aucune LMER n'a été établie dans le cadre des données d'adéquation opéra
tionnelle, la LME peut reposer sur la LMER pertinente acceptée par l'État de
l'exploitant ou l'État d'immatriculation, selon le cas.
▼B
b) La LME et toute modification qui y est apportée sont approuvées par l’auto
rité compétente.
c) L’exploitant modifie la LME dans un délai acceptable après toute modifica
tion applicable à la LMER.
d) Outre la liste des éléments, la LME contient:
1) un préambule, comprenant notamment des conseils et des définitions à
l’attention des équipages de conduite et du personnel de maintenance
qui utilisent la LME;
2) le statut de révision de la LMER sur laquelle repose la LME, ainsi que le
statut de révision de la LME, et
3) le champ d’application, l’étendue et le but de la LME.
e) L’exploitant:
1) établit des intervalles de rectification pour chaque instrument, équipement
ou fonction en panne figurant dans la LME. L’intervalle de rectification de
la LME n’est pas moins restrictif que l’intervalle correspondant de la
LMER;
2) établit un programme de rectification efficace;
3) n’exploite l’aéronef au terme de l’intervalle de rectification défini dans la
LME que lorsque:
i) le défaut a été réparé; ou
ii) l’intervalle de rectification a été prolongé conformément au point f).
f) Sous réserve d’approbation par l’autorité compétente, l’exploitant peut faire
usage d’une procédure en vue de prolonger une fois des intervalles de recti
fication applicables aux catégories B, C et D, pour autant que:
1) la prolongation des intervalles de rectification reste dans le champ d’ap
plication de la LMER pour le type d’aéronef;
2) la prolongation de l’intervalle de rectification soit, au maximum, de la
même durée que l’intervalle de rectification défini dans la LME;
3) la prolongation de l’intervalle de rectification ne soit pas utilisée comme
un moyen normal d’effectuer des rectifications d’éléments de la LME et ne
soit utilisée que lorsque des événements indépendants de la volonté de
l’exploitant ont empêché d’exécuter la rectification;
4) une description des tâches et des responsabilités spécifiques de contrôle
des prolongations soit établie par l’exploitant;
5) l’autorité compétente soit informée de toute prolongation de l’intervalle de
rectification applicable; et
6) un plan soit établi pour l’exécution de la rectification dès que l’occasion se
présente.
g) L’exploitant établit les procédures opérationnelles et d’entretien auxquelles il
est fait référence dans la LME, en prenant en compte les procédures opéra
tionnelles et d’entretien auxquelles il est fait référence dans la LMER.
Lesdites procédures sont incluses dans les manuels de l’exploitant ou la LME.
h) L’exploitant modifie les procédures opérationnelles et d’entretien auxquelles il
est fait référence dans la LME à la suite de toute modification applicable aux
procédures opérationnelles et d’entretien auxquelles il est fait référence dans
la LMER.
i) Sauf indication contraire dans la LME, l’exploitant accomplit:
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 74
▼B
1) les procédures opérationnelles auxquelles il est fait référence dans la LME
lorsqu’il prévoit d’exploiter et/ou exploite l’aéronef alors que l’élément
figurant sur la liste est en panne; et
j) Sous réserve d’une approbation spécifique au cas par cas par l’autorité
compétente, l’exploitant peut exploiter un aéronef dont certains instruments,
équipements ou fonctions sont en panne en ne respectant pas les contraintes
de la LME mais en respectant celle de la LMER, pour autant que:
▼M2
1) les instruments, équipements ou fonctions concernés entrent dans le champ
d’application de la LMER comme défini au point a);
ORO.MLR.115 Archivage
▼M4
a) Les dossiers suivants sont conservés pendant au moins 5 ans:
1) pour les exploitants à des fins de CAT, les dossiers concernant les activités
visées au point ORO.GEN.200;
3) pour les titulaires d’autorisation SPO, en plus des exigences du point a) 2),
les dossiers concernant l’évaluation des risques réalisée conformément au
point SPO.OP.230 et les procédures d’exploitation standard correspon
dantes.
▼B
b) Les informations suivantes utilisées pour la préparation et l’exécution d’un
vol, ainsi que les comptes rendus y associés, sont conservés pendant 3 mois:
▼B
c) Les dossiers du personnel sont conservés pour les durées indiquées
ci-dessous:
d) L’exploitant:
SOUS-PARTIE SEC
SÛRETÉ
▼M15
ORO.SEC.100 Sûreté du compartiment de l'équipage de conduite — avions
a) Dans un avion équipé d'une porte d'accès sécurisée au compartiment de
l'équipage de conduite, cette porte est verrouillable et l'équipage de cabine
dispose de moyens pour prévenir l'équipage de conduite en cas d'activités
suspectes ou d'atteintes à la sûreté dans la cabine.
▼M15
3) les avions dont la MOPSC est supérieure à 60.
c) Dans tous les avions équipés d'une porte d'accès sécurisée au compartiment
de l'équipage de conduite conformément au point b):
1) cette porte doit être fermée avant la mise en route des moteurs en vue du
décollage et être verrouillée lorsque l'exigent les procédures de sûreté ou le
pilote commandant de bord, et ce jusqu'à l'arrêt des moteurs après l'atter
rissage, sauf lorsque l'entrée ou la sortie de personnes habilitées est jugée
nécessaire, conformément aux programmes nationaux de sûreté de l'avia
tion civile;
2) des moyens doivent être prévus aux fins de surveiller depuis chacun des
sièges pilotes l'intégralité de la zone à l'extérieur du compartiment de
l'équipage de conduite de manière à pouvoir identifier les personnes
demandant à y accéder et de détecter tout comportement suspect ou
toute menace éventuelle.
▼M4
ORO.SEC.105 Sûreté du compartiment de l’équipage de conduite – hélicop
tères
▼B
Si une telle porte est installée, la porte d’accès au compartiment de l’équipage de
conduite d’un hélicoptère exploité à des fins de transport de passagers doit être
verrouillable depuis l’intérieur du compartiment de l’équipage de conduite, afin
d’empêcher tout accès non autorisé.
SOUS-PARTIE FC
ÉQUIPAGE DE CONDUITE
▼M4
ORO.FC.005 Champ d’application
La présente sous-partie établit les exigences auxquelles doit satisfaire l’exploitant
en ce qui concerne la formation, l’expérience et la qualification de l’équipage de
conduite et comprend:
a) une SECTION 1 qui définit les exigences communes applicables tant à l’ex
ploitation d’aéronefs à motorisation complexe à des fins non commerciales
qu’à toute exploitation à des fins commerciales;
▼M13
b) une SECTION 2 qui définit des exigences supplémentaires applicables aux
opérations de transport aérien commercial à l'exception des opérations de
transport aérien commercial de passagers effectuées selon les règles VFR
de jour, au départ et à destination du même aérodrome ou site d'exploitation
et dans une zone locale définie par l'autorité compétente, avec
▼M4
c) une SECTION 3 qui définit des exigences supplémentaires applicables aux
exploitations spécialisées commerciales et à celles visées au point b) 1) et 2).
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 77
▼M1
SECTION 1
Exigences communes
▼B
ORO.FC.100 Composition de l’équipage de conduite
a) La composition de l’équipage de conduite et le nombre de membres d’équi
page de conduite aux postes d’équipage prévus ne sont pas inférieurs au
minimum spécifié dans le manuel de vol de l’aéronef ou aux limites d’utili
sation recommandées pour l’aéronef.
▼B
c) ►M4 En cas d’exploitation d’aéronefs et d’hélicoptères à des fins
commerciales, ◄ le pilote/commandant de bord ou le pilote auquel la
conduite du vol peut être déléguée a accompli une formation initiale de
familiarisation avec la route ou la zone utilisée pendant les vols, ainsi
qu’avec les aérodromes, installations et procédures à utiliser. Cette connais
sance des routes/zones et des aérodromes est maintenue en exerçant au moins
une fois ses activités sur cette route ou dans cette zone ou sur l’aérodrome au
cours d’une période de 12 mois.
▼M4
d) Le point c) ne s’applique pas dans les cas suivants:
▼M5
2) opérations de transport aérien commercial de passagers effectuées en VFR
de jour, au départ et à destination du même aérodrome ou site d'exploita
tion ou dans une zone locale définie par l'autorité compétente, avec des
hélicoptères motorisés autres que complexes, monomoteurs, ayant une
MOPSC de 5.
▼B
ORO.FC.110 Mécanicien navigant
Lorsqu’un poste séparé de mécanicien navigant est intégré à l’agencement d’un
avion, l’équipage de conduite de vol inclut un membre d’équipage qui dispose
des qualifications adéquates conformément aux règles nationales applicables.
▼B
ORO.FC.130 Formation de maintien des compétences et contrôle
a) ►C1 Chaque membre de l'équipage de conduite accomplit une formation
annuelle de maintien des compétences ◄ en vol et au sol applicable au type
ou à la variante d’aéronefs sur lequel il exerce ses fonctions, notamment une
formation relative à l’emplacement et l’utilisation de tous les équipements de
sécurité-sauvetage se trouvant à bord.
ORO.FC.135 Qualification pilote pour exercer sur les deux sièges pilotes
Les membres d’équipage de conduite qui peuvent se voir attribuer des tâches sur
l’un ou l’autre des sièges pilotes se soumettent à une formation et à un contrôle
appropriés, comme spécifié dans le manuel d’exploitation.
▼B
b) Des procédures et/ou des restrictions d’exploitation appropriées sont spécifiées
dans le manuel d’exploitation pour tout exercice des activités sur plusieurs
types ou variantes.
▼M16
ORO.FC.145 Formation, contrôle et évaluation
(a) Les formations, contrôles et évaluations requis dans la présente sous-partie
sont tous effectués conformément aux programmes et plans de formation
établis par l’exploitant dans le manuel d’exploitation;
(b) Lorsqu’il établit les programmes et plans de formation, l’exploitant inclut les
éléments appropriés définis dans la partie obligatoire des données d’adéqua
tion opérationnelle établies conformément au règlement (UE) no 748/2012.
(d) Dans la mesure du possible, le FSTD est une réplique de l’aéronef utilisé par
l’exploitant. Les différences entre le FSTD et l’aéronef sont décrites et
présentées lors d’une séance d’information ou d’une formation, selon le cas.
▼M16
1) est titulaire d’un certificat d’instructeur ou d’examinateur tel que prévu à
l’annexe I (partie FCL);
▼M1
SECTION 2
Exigences supplémentaires applicables à l’exploitation d’aéronefs à des fins de
transport aérien commercial
▼B
ORO.FC.200 Composition de l’équipage de conduite
a) Tout équipage de conduite ne peut comporter plus d’un membre inexpéri
menté.
c) Exigences propres à l’exploitation des avions selon les règles de vol aux
instruments (IFR) ou de nuit.
1) ►C1 L'équipage de conduite de vol est constitué d'au moins deux pilotes
pour tous les avions à turbopropulseurs dont la configuration maximale
opérationnelle en sièges passagers (MOPSC) est supérieure à neuf, ainsi
que pour tous les avions à turboréacteurs. ◄
2) Les avions autres que ceux couverts par le point c) 1) sont exploités par
un équipage de conduite constitué d’au moins deux pilotes, sauf si les
exigences du point ORO.FC.202 sont satisfaites, auquel cas ils peuvent
être exploités par un seul pilote.
2) Toute exploitation non couverte par le point d) 1) peut être effectuée par
un seul pilote en vol IFR ou de nuit, pour autant que les exigences du
point ORO.FC.202 soient satisfaites.
i) une ATPL;
▼B
iii) toutes les formations de maintien de compétences et les contrôles
conformément aux points ORO.FC.230 et ORO.FC.240;
▼B
1) a au moins 50 heures de temps de vol en IFR à son actif sur le type ou la
classe d’avion concerné, dont 10 heures en tant que commandant de bord;
et
1) a au moins 15 heures de temps de vol de nuit à son actif, qui peuvent être
incluses dans les 50 heures de temps de vol en IFR visées au point c) 1);
et
▼B
ii) 10 heures, avec au moins 10 secteurs de vol, dans le cas d’hélicoptères;
2) effectue le contrôle en ligne après avoir terminé les vols de ligne sous
supervision. Dans le cas d’avions de classe de performances B, le LIFUS
peut être effectué sur tout avion appartenant à la classe applicable.
▼M2
e) Dans le cas d’avions, les pilotes qui se sont vu délivrer une qualification de
type reposant sur une formation à temps de vol zéro (ZFTT):
▼M2
2) effectuent six décollages et atterrissages dans un FSTD au plus tard 21
jours après avoir accompli l’examen pratique sous la supervision d’un
instructeur de qualification de type pour les avions [«TRI(A)»] occupant
l’autre siège de pilote. Le nombre de décollages et d’atterrissages peut être
réduit lorsque des crédits sont définis dans la partie obligatoire des
données d’adéquation opérationnelle établies conformément au
règlement (UE) no 748/2012. Si lesdits décollages et atterrissages n’ont
pas été effectués dans les 21 jours, l’exploitant prévoit un stage de remise
à niveau dont le contenu est décrit dans le manuel d’exploitation;
▼B
ORO.FC.230 Formation de maintien des compétences et contrôle
a) Chaque membre d’équipage de conduite effectue une formation de maintien
des compétences et un contrôle en rapport avec le type ou la variante d’aé
ronef sur lequel il exerce ses fonctions.
▼M5
4) Le membre d'équipage participant à une exploitation de jour et sur des
routes exploitées par repérage visuel au sol dans un hélicoptère motorisé
autre que complexe peut accomplir le contrôle hors ligne de l'exploitant
dans un seul des types utilisés pour lesquels il possède une qualification.
Le contrôle hors ligne de l'exploitant est effectué systématiquement sur le
type d'aéronef utilisé le moins récemment pour le contrôle hors ligne. Les
types d'hélicoptères concernés qui peuvent être regroupés aux fins du
contrôle hors ligne de l'exploitant sont mentionnés dans le manuel d'ex
ploitation.
▼B
c) Contrôle en ligne
1) Chaque membre d’équipage de conduite accomplit un contrôle en ligne sur
l’aéronef aux fins de démontrer son aptitude à mener à bien les opérations
normales en ligne décrites dans le manuel d’exploitation. La durée de
validité du contrôle en ligne est de 12 mois civils.
e) Formation CRM
1) Des rubriques de la formation CRM sont intégrées à toutes les phases
correspondantes de la formation de maintien des compétences.
▼M16
ORO.FC.231 Formation basée sur des données probantes
a) PROGRAMME EBT
▼M16
(iv) inclut au moins six modules EBT répartis au sein d’un programme
de 3 ans; chaque module EBT comprend une phase d’évaluation et
une phase de formation. La durée de validité d’un module EBT est
de 12 mois.
b) CADRE DE COMPÉTENCES
▼M16
(2) prévoit des comportements observables nécessaires à la sécurité, à l’effi
cacité et à l’efficience des opérations;
d) SYSTÈME DE CLASSEMENT
1) Chaque module EBT est réalisé dans un FSTD avec un niveau de quali
fication suffisant pour garantir la bonne exécution des thèmes d’évaluation
et de formation.
▼M16
(2) Les défaillances du système de bord qui font peser une contrainte impor
tante sur un équipage compétent sont organisées en fonction des carac
téristiques suivantes:
(i) l’immédiateté;
(ii) la complexité:
(3) Chaque pilote est confronté à au moins une défaillance pour chaque
caractéristique à la fréquence déterminée par le tableau des thèmes d’éva
luation et de formation.
(1) L’exploitant veille à ce que chaque pilote reçoive une formation régulière
sur l’exécution des types d’approche et des méthodes d’approche perti
nents pour les opérations.
(2) Cette formation porte sur des approches qui imposent une contrainte
supplémentaire à un équipage compétent.
(3) Cette formation comprend les approches qui nécessitent une approbation
spécifique conformément à l’annexe V (partie SPA) du présent règlement.
ii) soit à 3 ans, sous réserve d’un processus de retour d’information pour
le contrôle des opérations en ligne qui recense les menaces pesant sur
les opérations, minimise les risques de telles menaces et met en œuvre
des mesures de gestion des erreurs humaines dans les opérations.
i) FORMATION AU SOL
▼M16
2) L’exploitant peut, avec l’accord de l’autorité compétente et sous réserve
d’une évaluation des risques, porter à 24 mois la période d’évaluation et
de formation relative à l’emplacement et à l’utilisation de tous les équi
pements d’urgence et de sécurité transportés à bord de l’aéronef.
(2) sont répartis sur une période de 3 ans selon une fréquence définie;
ORO.FC.235 Qualification du pilote pour exercer ses activités sur les deux
sièges pilotes
a) Les commandants de bord dont les fonctions leur demandent d’exercer leurs
activités sur l’un ou l’autre des sièges pilotes et de remplir les fonctions de
copilote, ou les commandants de bord chargés de dispenser une formation ou
d’effectuer des activités de contrôle, accomplissent une formation et un
contrôle supplémentaires, comme défini dans le manuel d’exploitation. Le
contrôle peut être effectué en même temps que le contrôle de compétences
de l’exploitant prévu au point ORO.FC.230 b) ou dans le programme EBT
prévu au point ORO.FC.231.
▼B
b) La formation et le contrôle supplémentaires comportent au moins les éléments
suivants:
f) ►C1 Le pilote relevant le commandant de bord doit avoir démontré, lors des
contrôles hors ligne de l'exploitant spécifiés au point ORO.FC.230 b), sa
maîtrise des exercices et des procédures ne relevant normalement pas de sa
responsabilité. ◄ Lorsque les différences entre le siège de gauche et le siège
de droite ne sont pas significatives, la pratique peut être effectuée indifférem
ment depuis l’un ou l’autre siège.
▼B
ORO.FC.240 Exercice sur plus d’un type ou variante
a) Les procédures ou restrictions opérationnelles pour l’exploitation de plusieurs
types ou variantes, établies dans le manuel d’exploitation et agréées par
l’autorité compétente couvrent:
b) Lorsqu’un membre d’équipage de conduite exerce ses fonctions tant sur des
hélicoptères que sur des avions, ledit membre d’équipage est limité à exercer
exclusivement sur un type d’avion et un type d’hélicoptère.
4) formation au commandement;
e) Après deux ans d’exploitation avec un ATQP agréé, l’exploitant peut, sur
approbation de l’autorité compétente, prolonger les périodes de validité des
contrôles relevant du point ORO.FC.230 comme suit:
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 91
▼B
1. Contrôle hors ligne de l’exploitant jusqu’à 12 mois civils. La durée de
validité est comptée à partir de la fin du mois durant lequel le contrôle a
été réalisé. Lorsque le contrôle est entrepris dans les trois derniers mois de
la période de validité, la nouvelle période de validité est comptée à partir
de la date d’expiration initiale.
▼B
b) Dans le cas d’exploitation en VFR de jour d’avions de classe de performances
B, le point a) 1) n’est pas applicable.
▼B
ii) a 300 heures de temps de vol sur hélicoptère à son actif, dont 100
heures en tant que pilote commandant de bord et 10 heures en tant que
pilote volant de nuit.
▼M4
SECTION 3
Exigences supplémentaires applicables aux exploitations spécialisées
commerciales et aux opérations de CAT visées au point ORO.FC.005 b) 1)
et 2)
ORO.FC.330 Formation de maintien des compétences et contrôle – contrôle
hors ligne de l’exploitant
a) Chaque membre de l’équipage de conduite se soumet au contrôle hors ligne
de l’exploitant afin de démontrer sa compétence dans l’exécution de procé
dures normales, inhabituelles et d’urgence, sous les aspects liés aux tâches
spécialisées décrites dans le manuel d’exploitation.
▼B
SOUS-PARTIE CC
ÉQUIPAGE DE CABINE
ORO.CC.005 Champ d’application
▼M1
La présente sous-partie établit les exigences auxquelles doit satisfaire l’exploitant
lorsqu’il exploite un aéronef avec équipage de cabine et comprend:
▼B
SECTION 1
▼M1
Exigences communes
▼M14
ORO.CC.100 Nombre de membres et composition de l'équipage de cabine
a) Au moins un membre d'équipage de cabine est affecté à l'exploitation d'aé
ronefs dont la MOPSC est supérieure à 19 lorsqu'au moins un passager est
transporté.
▼M14
3) un membre d'équipage de cabine par groupe de 50 sièges passagers,
complet ou incomplet, installés sur le même pont de l'aéronef exploité.
d) Par dérogation au point a), l'exploitation à des fins non commerciales d'aé
ronefs dont la MOPSC est supérieure à 19 peut être effectuée sans membre
d'équipage de cabine en fonction, sous réserve de l'approbation préalable de
l'autorité compétente. Aux fins d'obtenir ladite approbation, l'exploitant s'as
sure que les conditions suivantes sont respectées:
▼B
ORO.CC.110 Conditions pour l’affectation à des tâches
a) Les membres d’équipage de cabine ne se voient affectés à des tâches dans un
aéronef que si:
3) ils ont accompli avec succès toutes les formations et subi les contrôles
applicables exigés par la présente sous-partie et disposent des compétences
pour s’acquitter des tâches qui leur sont attribuées conformément aux
procédures définies dans le manuel d’exploitation.
c) Les membres d’équipage de cabine en fonction, ainsi que leur rôle en ce qui
concerne la sécurité des passagers et du vol, doivent être clairement identifia
bles par les passagers.
2) est dispensé par du personnel dûment qualifié pour les matières à couvrir.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 94
▼B
d) Pendant toute formation exigée par la présente sous-partie ou à l’issue de
celle-ci, chaque membre d’équipage de cabine passe un examen couvrant
toutes les matières composant le programme de formation concerné, à l’ex
ception de la formation relative à la gestion des ressources
d’équipage (CRM). Les examens sont conduits par du personnel dûment
qualifié aux fins de vérifier que le membre d’équipage de cabine a atteint
et/ou maintient le niveau de compétence requis.
e) Les cours de formation CRM, et les modules CRM le cas échéant, sont
dispensés par un instructeur de CRM pour les équipages de cabine.
Lorsque des rubriques CRM sont intégrées à d’autres formations, un instruc
teur de CRM pour les équipages de cabine est chargé de définir et de mettre
en œuvre le programme de cours.
▼M2
b) Lorsqu’il établit les programmes et plans de formation relatifs à la formation
propre au type d’aéronef et au stage d’adaptation de l’exploitant, l’exploitant
inclut, s’ils sont disponibles, les éléments appropriés définis dans la partie
obligatoire des données d’adéquation opérationnelle établies conformément au
règlement (UE) no 748/2012.
▼B
c) Le programme de la formation propre au type d’aéronef:
▼B
iv) la démonstration de l’utilisation des autres issues, dont les fenêtres du
compartiment de l’équipage de conduite;
▼B
iii) dans les procédures normales et d’urgence.
▼M2
c) Lorsqu’il établit les programmes et les plans de la formation aux différences
concernant une variante d’un type d’aéronef en cours d’exploitation, l’exploi
tant inclut, s’ils sont disponibles, les éléments appropriés définis dans la partie
obligatoire des données d’adéquation opérationnelle établies conformément au
règlement (UE) no 748/2012.
▼B
ORO.CC.135 Familiarisation
Au terme de l’exécution d’une formation propre au type d’aéronef et du stage
d’adaptation de l’exploitant sur un type d’aéronef, chaque membre d’équipage de
cabine accomplit, sous supervision, une familiarisation adéquate sur le type
d’aéronef avant d’exercer ses fonctions de membre d’un équipage de cabine
comportant le nombre de membres minimum requis conformément au point
ORO.CC.100.
▼B
d) Matières de la formation propre à l’exploitant:
e) Durées de validité:
3) Pour les matières de la formation à effectuer tous les trois ans spécifiées au
point c) 2) et au point d) 2), la période de validité est de 36 mois civils
comptabilisés à partir de la fin du mois au cours duquel les contrôles ont
été réalisés.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 98
▼B
ORO.CC.145 Stage de remise à niveau
a) ►C1 Lorsqu'un membre d'équipage de cabine, pendant les six mois qui
précèdent, dans les limites de la période de validité de la dernière formation
de maintien des compétences et du contrôle associé: ◄
2) n’a exercé aucune tâche en vol sur un type particulier d’aéronef, il accom
plit sur ledit type d’aéronef, avant de se voir à nouveau attribuer l’exécu
tion de tâches:
SECTION 2
Exigences additionnelles pour l’exploitation à des fins de transport aérien
commercial
ORO.CC.200 Chef de cabine
a) Lorsque plusieurs membres d’équipage de cabine sont nécessaires, la compo
sition de l’équipage de cabine inclut un chef de cabine désigné par l’exploi
tant.
▼B
c) Le cours de chef de cabine couvre toutes les tâches et les responsabilités d’un
chef de cabine et doit inclure au moins les éléments suivants:
▼M14
ORO.CC.205 Réduction du nombre de membres d'équipage de cabine
pendant les opérations au sol et dans des circonstances imprévues
a) Lorsque des passagers se trouvent à bord d'un aéronef, le nombre minimum
de membres d'équipage de cabine requis en vertu du point ORO.CC.100 est
présent dans la cabine et prêt à intervenir.
4) dans le cas d'opérations normales au sol avec des aéronefs qui nécessitent
plus d'un membre d'équipage de cabine, le nombre déterminé conformé
ment au point 3) est augmenté pour inclure un membre d'équipage de
cabine par paire d'issues de secours de plain-pied.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 100
▼M14
d) Aux fins du point b) 3), l'exploitant:
2) définit les mesures à prendre pour atténuer les effets d'un nombre moins
élevé de membres d'équipage de cabine présents et prêts à intervenir
pendant la phase de croisière;
▼B
ORO.CC.210 Conditions supplémentaires pour l’affectation à des tâches
Les membres d’équipage de cabine ne se voient attribuer des tâches et n’exercent
leurs activités sur un type ou une variante d’aéronef que si:
2) lui fournit une liste indiquant les périodes de validité actualisées, applica
bles aux types d’aéronefs et aux variantes sur lesquels le membre d’équi
page de cabine est qualifié pour exercer ses fonctions.
▼B
b) Aux fins du point a) et en ce qui concerne la formation et la qualification des
membres d’équipage de cabine, l’exploitant considère:
▼M2
1) chaque aéronef comme un type ou une variante, compte tenu, lorsqu’ils
sont disponibles, des éléments appropriés définis dans la partie obligatoire
des données d’adéquation opérationnelle établies conformément au
règlement (UE) no 748/2012 en ce qui concerne le type ou la variante
d’aéronef en question; et
▼B
2) les variantes d’un type d’aéronef comme des types différents si elles ne
sont pas semblables dans les domaines suivants:
1) accompli une formation comme exigé au point c), en plus des autres
formations et contrôles applicables exigées par la présente sous-partie;
4) documentation;
▼B
SOUS-PARTIE TC
ÉQUIPAGE TECHNIQUE DANS LE CADRE D’OPÉRATIONS SMUH,
HHO OU NVIS
ORO.TC.100 Champ d’application
La présente sous-partie établit les exigences que doit satisfaire l’exploitant
lorsqu’il exploite un aéronef à des fins de transport aérien commercial avec
des membres d’équipage technique dans le cadre de services médicaux d’urgence
par hélicoptère (SMUH), d’opérations avec système d’imagerie nocturne (NVIS)
ou d’opérations d’hélitreuillage (HHO).
4) ont subi une évaluation qui démontre leur aptitude à s’acquitter de toutes
les tâches qui leur sont attribuées conformément aux procédures spécifiées
dans le manuel d’exploitation.
▼B
ORO.TC.120 Stage d’adaptation de l’exploitant
Chaque membre d’équipage technique accomplit:
b) Le membre d’équipage technique qui n’a pas exercé de tâches en vol sur un
type ou une classe spécifique d’aéronef au cours des six mois précédents
accomplit, avant de se voir affecter à une fonction sur le type ou la classe
d’aéronef:
▼M3
SOUS-PARTIE FTL
LIMITATIONS DES TEMPS DE VOL ET DE SERVICE ET EXIGENCES
EN MATIÈRE DE REPOS
SECTION 1
Généralités
ORO.FTL.100 Champ d’application
La présente sous-partie établit les exigences qui doivent être respectées par tout
exploitant et ses membres d’équipage en ce qui concerne les limitations des
temps de vol et de service et les exigences en matière de repos pour les
membres d’équipage.
ORO.FTL.105 Définitions
Aux fins de la présente sous-partie, on entend par:
Tableau 1
< 4 B D D D D
≤ 6 B X D D D
≤ 9 B X X D D
≤ 12 B X X X D
▼M3
5) «équipage de conduite renforcé», un équipage de conduite dont le nombre de
membres est supérieur au nombre minimal requis pour l’exploitation de
l’aéronef, permettant à chaque membre de l’équipage de conduite de
quitter son poste et d’être remplacé par un autre membre de l’équipage de
conduite ayant la qualification appropriée, en vue de prendre un temps de
repos en vol;
i) dans le cas d’un «service qui débute tôt», une période de service
commençant entre 5 h 00 et 5 h 59 dans le fuseau horaire auquel
le membre d’équipage est acclimaté et;
ii) dans le cas d’un «service qui se termine tard», une période de service
se terminant entre 23 h 00 et 1 h 59 dans le fuseau horaire auquel le
membre d’équipage est acclimaté;
i) dans le cas d’un «service qui débute tôt», une période de service
commençant entre 5 h 00 et 6 h 59 dans le fuseau horaire auquel
un membre d’équipage est acclimaté et;
ii) dans le cas d’un «service qui se termine tard», une période de service
se terminant entre 0 h 00 et 1 h 59 dans le fuseau horaire auquel un
membre d’équipage est acclimaté;
10) «service», toute tâche réalisée par un membre d’équipage pour le compte de
l’exploitant, y compris le service de vol, les tâches administratives, le fait de
donner ou de suivre une formation, de réaliser ou de subir un contrôle, la
mise en place et certaines périodes de réserve à préavis court;
12) «temps de service de vol» (TSV), une période qui commence lorsqu’un
membre d’équipage est tenu de se présenter pour un service, qui comprend
une étape ou une série d’étapes, et se termine à la fin de la dernière étape
pour laquelle le membre d’équipage est en service, lorsque l’aéronef est
immobilisé et que ses moteurs sont arrêtés;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 106
▼M13
13) «temps de vol», pour les avions, le temps écoulé entre le moment où l'aé
ronef quitte son emplacement de stationnement en vue de décoller jusqu'au
moment où il s'immobilise à l'emplacement de stationnement désigné, une
fois que tous les moteurs ou toutes les hélices sont arrêtés;
▼M3
14) «base d’affectation», le lieu, assigné par l’exploitant au membre d’équipage,
où celui-ci commence et termine normalement une période de service ou une
série de périodes de service et où, dans des circonstances normales, l’ex
ploitant n’est pas tenu de loger ce membre d’équipage;
15) «jour local», une période de 24 heures commençant à 0 h 00, heure locale;
18) «mise en place», le transport, d’un lieu à un autre, sur instruction de l’ex
ploitant, d’un membre d’équipage qui n’est pas en service, à l’exclusion:
19) «espace de repos», une couchette ou un siège avec support pour les jambes
et les pieds, permettant à un membre d’équipage de dormir à bord d’un
aéronef;
20) «réserve à préavis long», une période pendant laquelle l’exploitant demande
à un membre d’équipage de rester disponible pour effectuer un TSV, une
mise en place ou tout autre service, notifié au moins 10 heures à l’avance;
23) «jour isolé libre de service», à des fins de conformité avec la directive
2000/79/CE du Conseil (1), un temps libre de tout service ou de réserve
consistant en un jour et deux nuits locales, notifié à l’avance. Un temps
de repos peut être inclus dans le jour isolé libre de service;
24) «étape», la partie d’un TSV comprise entre le moment où l’aéronef quitte
son premier emplacement de stationnement en vue de décoller jusqu’au
moment où il s’immobilise à l’emplacement de stationnement désigné;
▼M3
26) «réserve à préavis court à l’aéroport», une période de réserve à préavis court
effectuée à l’aéroport;
27) «autre forme de réserve à préavis court», une période de réserve à préavis
court au domicile du membre d’équipage ou dans un hébergement approprié;
b) veille à ce que les temps de service de vol soient établis de telle sorte que les
membres d’équipage soient suffisamment reposés pour accomplir leur service
à un niveau satisfaisant de sécurité en toute circonstance;
i) planifie les services de vol de manière que ceux-ci puissent être effectués au
cours du temps de service de vol admissible, compte tenu du temps nécessaire
à la préparation du vol, de l’étape et des temps d’escale;
b) utilisent au mieux les possibilités et les espaces mis à leur disposition pour
leur repos et organisent et utilisent leurs temps de repos à bon escient.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 108
▼M3
ORO.FTL.120 Gestion des risques liés à la fatigue (GRF)
a) Lorsque la gestion des risques liés à la fatigue est exigée par la présente
sous-partie ou par des spécifications de certification applicables, l’exploitant
établit, met en œuvre et tient à jour une GRF en tant que partie intégrante de
son système de gestion. La GRF doit permettre d’assurer la conformité avec
les exigences essentielles de l’annexe IV, points 7.f, 7.g et 8.f, du
règlement (CE) no 216/2008. La GRF est décrite dans le manuel d’exploita
tion.
▼M3
d) Aux fins du point ARO.OPS.235 d), dans les deux ans à compter de la mise
en œuvre d’un écart ou d’une dérogation, l’exploitant rassemble des données
concernant l’écart ou la dérogation accordé et analyse ces données en utilisant
des principes scientifiques afin d’évaluer les effets de l’écart ou de la déro
gation sur l’état de fatigue du personnel navigant. Cette analyse est commu
niquée sous la forme d’un rapport à l’autorité compétente.
SECTION 2
Exploitants de transport aérien commercial
ORO.FTL.200 Base d’affectation
L’exploitant assigne une base d’affectation à chaque membre d’équipage.
Tableau 2
TSV quotidien maximal — membres d’équipage acclimatés
06:00–13:29 13:00 12:30 12:00 11:30 11:00 10:30 10:00 09:30 09:00
13:30-13:59 12:45 12:15 11:45 11:15 10:45 10:15 09:45 09:15 09:00
14:00–14:29 12:30 12:00 11:30 11:00 10:30 10:00 09:30 09:00 09:00
14:30-14:59 12:15 11:45 11:15 10:45 10:15 09:45 09:15 09:00 09:00
15:00-15:29 12:00 11:30 11:00 10:30 10:00 09:30 09:00 09:00 09:00
15:30-15:59 11:45 11:15 10:45 10:15 09:45 09:15 09:00 09:00 09:00
16:00-16:29 11:30 11:00 10:30 10:00 09:30 09:00 09:00 09:00 09:00
16:30-16:59 11:15 10:45 10:15 09:45 09:15 09:00 09:00 09:00 09:00
17:00-04:59 11:00 10:30 10:00 09:30 09:00 09:00 09:00 09:00 09:00
05:00-05:14 12:00 11:30 11:00 10:30 10:00 09:30 09:00 09:00 09:00
05:15-05:29 12:15 11:45 11:15 10:45 10:15 09:45 09:15 09:00 09:00
05:30-05:44 12:30 12:00 11:30 11:00 10:30 10:00 09:30 09:00 09:00
05:45-05:59 12:45 12:15 11:45 11:15 10:45 10:15 09:45 09:15 09:00
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 110
▼M3
2) Le TSV quotidien maximal, lorsque l’état d’acclimatation des membres
d’équipage est inconnu, doit être conforme au tableau suivant:
Tableau 3
Membres d’équipage dont l’état d’acclimatation est inconnu
1 à 2 étapes 3 4 5 6 7 8
Tableau 4
Membres d’équipage dont l’état d’acclimatation est inconnu en cas de
GRF
Les valeurs indiquées dans le tableau ci-dessous s’appliquent à condition
que la GRF mise en place par l’exploitant permette de suivre en continu le
maintien du niveau de sécurité requis.
1 à 2 étapes 3 4 5 6 7 8
d) TSV quotidien maximal avec prolongations sans repos en vol pour les
membres d’équipage acclimatés
2) Lorsque des prolongations sont utilisées pour des TSV consécutifs, les
repos supplémentaires accordés avant et après le vol entre les deux TSV
prolongés conformément au point 1 sont consécutifs.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 111
▼M3
3) Les prolongations sont programmées à l’avance et limitées à un maximum:
5) Les régimes de spécification de temps de vol indiquent les limites pour les
prolongations du TSV quotidien maximal de base, conformément aux
spécifications de certification applicables au type d’exploitation, en
prenant en compte:
i) le nombre d’étapes; et
Les régimes de spécification de temps de vol précisent les conditions pour les
prolongations du TSV quotidien maximal de base avec repos en vol, confor
mément aux spécifications de certification applicables au type d’exploitation,
en prenant en compte:
i) le nombre d’étapes;
ii) si, au cours de l’étape finale d’un TSV, la prolongation autorisée est
dépassée en raison de circonstances imprévues survenant après le
décollage, le vol peut être poursuivi jusqu’à la destination prévue ou
un autre aérodrome; et
iii) le temps de repos suivant le TSV peut être réduit mais ne peut jamais
être inférieur à dix heures.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 112
▼M3
2) En cas de circonstances imprévues pouvant entraîner une fatigue impor
tante, le commandant de bord réduit le TSV effectif et/ou prolonge le
temps de repos afin d’éviter toute conséquence préjudiciable à la sécurité
du vol.
b) Le total des temps de vol pour les étapes assignées à un membre d’équipage
en service ne dépasse pas:
a) la mise en place qui suit la présentation mais précède le service est incluse
dans le TSV mais n’est pas considérée comme une étape;
▼M3
ORO.FTL.220 Service fractionné
La prolongation du TSV quotidien maximal de base en raison d’un temps de
pause au sol est soumise aux conditions ci-après:
2) l’effet du temps passé en réserve à préavis court sur le TSV maximal qui
peut être assigné, en tenant compte de l’espace de repos mis à la dispo
sition du membre d’équipage et d’autres facteurs pertinents, tels que:
▼M3
4) les modalités selon lesquelles le temps consacré à la réserve à préavis
court hors de l’aéroport est comptabilisé aux fins du cumul des heures
de service.
▼M3
e) Les régimes de spécification de temps de vol indiquent des temps de repos
supplémentaires conformément aux spécifications de certification applicables
en vue de compenser:
ORO.FTL.240 Alimentation
a) Au cours d’un TSV, tout membre d’équipage a la possibilité de s’alimenter et
de se désaltérer pour éviter une baisse de ses performances, en particulier
lorsque le TSV dépasse six heures.
2) les relevés des temps de service de vol prolongés et des temps de repos
réduits.
b) Sur demande, l’exploitant fournit des copies individuelles des relevés des
temps de vol, des temps de service et de temps de repos:
▼M14
Appendice I
DÉCLARATION
soumise conformément au règlement (UE) no 965/2012 de la Commission sur les opérations aériennes
Exploitant
Nom:
Lieu où l'exploitant a son principal établissement ou, s'il n'a pas de principal établissement, lieu d'établissement ou de
résidence de l'exploitant et lieu depuis lequel s'effectue la direction des opérations:
Nom et coordonnées du dirigeant responsable:
Exploitation d'aéronefs
MSN de l'aéronef Type d'aéronef Immatriculation de Base principale Type(s) d'ex Organisme respon
l'aéronef (2) ploitation (3) sable de la gestion
du maintien de la
navigabilité (4)
Le cas échéant, détail des agréments détenus (joindre à la déclaration, le cas échéant, la liste des agréments
spécifiques, y compris agréments spécifiques délivrés par un pays tiers).
Le cas échéant, détail des autorisations d'exploitation spécialisée (joindre les autorisations le cas échéant).
Le cas échéant, liste des moyens de conformité alternatifs («AltMoC», alternative means of compliance), avec
mention des AMC associés qu'ils remplacent (joindre AltMoC).
Attestations
□ Tous les aéronefs exploités disposent d'un certificat de navigabilité en cours de validité conformément au
règlement (UE) no 748/2012 de la Commission ou satisfont aux exigences spécifiques de navigabilité applicables
aux aéronefs immatriculés dans un pays tiers et faisant l'objet d'un contrat de location.
□ Tous les membres d'équipage de conduite sont titulaires d'une licence conformément à l'annexe I du
règlement (UE) no 1178/2011 de la Commission, comme requis par le point ORO.FC.100 c) de l'annexe III du
règlement (UE) no 965/2012 et, le cas échéant, tous les membres d'équipage de cabine sont formés conformément à
la sous-partie CC de l'annexe III du règlement (UE) no 965/2012.
▼M14
□ L'exploitant notifiera à l'autorité compétente tout changement de circonstances affectant sa conformité aux
exigences essentielles énoncées à l'annexe V du règlement (UE) 2018/1139 et aux exigences du règlement (UE)
no 965/2012 telles que déclarées à l'autorité compétente par cette déclaration et tout changement aux informations et
listes d'AltMoC figurant dans cette déclaration et jointes à celle-ci, conformément aux exigences du point
ORO.GEN.120 a) de l'annexe III du règlement (UE) no 965/2012.
□ L'exploitant confirme que les informations figurant dans la présente déclaration sont correctes.
Date, nom et signature du dirigeant responsable
(1) S'il n'y a pas suffisamment de place pour inscrire les informations dans l'espace de la déclaration, les informations sont inscrites
dans une annexe séparée. L'annexe est datée et signée.
(2) Si l'aéronef est également immatriculé auprès d'un titulaire d'un CTA, indiquer le numéro de CTA du titulaire du CTA.
( ) Par «type(s) d'exploitation», on entend le type d'opérations effectuées avec cet aéronef, par exemple des opérations non
3
commerciales ou des opérations spécialisées telles que des vols de photographie aérienne, des vols de publicité aérienne, des
vols de presse, des vols de télévision et de cinéma, des vols en parachute, des sauts en parachute, des vols de contrôle de
maintenance.
(4) Les informations concernant l'organisme responsable de la gestion du maintien de la navigabilité comprennent le nom de
l'organisme, l'adresse et la référence de l'agrément.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 118
▼B
ANNEXE IV
▼M13
__________
▼B
SECTION 1
Aéronefs motorisés
CAT.GEN.MPA.100 Responsabilités de l’équipage
a) Le membre d’équipage est responsable de l’exécution correcte de ses tâches
qui sont:
b) Le membre d’équipage:
1) informe le commandant de bord, si celui-ci n’a pas encore été informé par
un autre membre d’équipage, de toute panne, défaillance, anomalie ou
défaut qui, selon lui, pourrait affecter la navigabilité ou l’exploitation en
toute sécurité de l’aéronef, y compris les systèmes d’urgence;
2) informe le commandant de bord, s’il n’a pas encore été informé par un
autre membre d’équipage, de tout incident qui a mis ou aurait pu mettre en
péril la sécurité de l’exploitation;
4) respecte toutes les limitations des temps de vol et de service (FTL), ainsi
que les exigences en matière de repos qui s’appliquent à ses activités;
ii) fournit à chaque exploitant les données nécessaires pour planifier les
activités conformément aux exigences ftL applicables.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 119
▼B
c) Le membre d’équipage n’exerce pas de fonctions à bord d’un aéronef:
4) s’il doute d’être en état d’accomplir les tâches qui lui ont été attribuées; ou
1) est responsable, dès qu’il arrive à bord et jusqu’à ce qu’il quitte l’aéronef
à la fin du vol, de la sécurité de tous les membres d’équipage, des
passagers et du fret qui se trouvent à bord;
3) a autorité pour donner tous les ordres et prendre toutes les actions qu’il
juge nécessaires pour assurer la sécurité de l’aéronef et des personnes
et/ou biens transportés à bord conformément au point 7.c. de l’annexe IV
du règlement (CE) no 216/2008;
▼B
7) s’assure que tous les passagers reçoivent des informations sur l’emplace
ment des issues de secours, ainsi que sur l’emplacement et l’utilisation du
matériel de sécurité-sauvetage pertinent;
▼M8
10) s'assure:
i) que les enregistreurs de vol ne sont pas mis hors service ou coupés
pendant le vol;
▼B
11) décide d’accepter ou non un aéronef présentant des éléments non utilisa
bles admis par la liste des déviations tolérées (CDL) ou la liste minimale
d’équipements (LME);
▼M14
12) s'assure que la visite prévol a été effectuée conformément aux exigences
de l'annexe I (partie M) du règlement (UE) no 1321/2014;
14) enregistre, à la fin du vol, les données d'utilisation et tous les défauts
connus ou présumés de l'aéronef dans le compte rendu matériel ou le
carnet de route de l'aéronef afin de garantir la continuité de la sécurité
des vols.
▼B
b) Dans une situation d’urgence exigeant une décision et une réaction immé
diates, le commandant de bord ou le pilote investi de la conduite du vol prend
toute mesure qu’il estime nécessaire dans ces circonstances conformément au
point 7.d. de l’annexe IV du règlement (CE) no 216/2008. Il peut, dans un tel
cas, s’écarter des règles, ainsi que des procédures et méthodes opérationnelles
dans l’intérêt de la sécurité.
▼B
2) Lorsqu’une collision aviaire s’est produite avec l’aéronef dont il a la
responsabilité, le commandant de bord soumet à l’autorité compétente,
après l’atterrissage, un compte rendu écrit de collision aviaire, si la colli
sion a causé des dommages significatifs à l’aéronef ou la perte ou la
défaillance de toute fonction essentielle.
▼M14
e) Le commandant de bord signale dès que possible à l'unité appropriée des
services de la circulation aérienne (ATS) toute condition météorologique ou
de vol dangereuse susceptible d'avoir une incidence sur la sécurité d'autres
aéronefs.
▼B
CAT.GEN.MPA.110 Autorité du commandant de bord
L’exploitant prend toutes les mesures raisonnables nécessaires afin de s’assurer
que toutes les personnes transportées à bord de l’aéronef obéissent à tous les
ordres licites donnés par le commandant de bord aux fins d’assurer la sécurité de
l’aéronef et des personnes ou des biens qu’il transporte.
a) ne sont pas confondus avec des membres d’équipage de cabine en service par
les passagers;
▼M5
CAT.GEN.MPA.124 Roulage des aéronefs
L'exploitant établit des procédures de roulage des aéronefs afin de garantir une
exploitation en toute sécurité et d'améliorer la sécurité sur les pistes.
▼B
CAT.GEN.MPA.125 Roulage des avions
L’exploitant s’assure qu’un avion n’effectue une opération de roulage sur l’aire
de mouvements d’un aérodrome que si la personne aux commandes:
▼B
CAT.GEN.MPA.135 Accès au compartiment de l’équipage de conduite
a) L’exploitant veille à ce qu’aucune personne, autre qu’un membre de l’équi
page de conduite affecté à un vol, ne soit admise dans le compartiment de
l’équipage de conduite, ou transportée dans celui-ci, sauf si cette personne est:
▼M13
CAT.GEN.MPA.141 Utilisation de sacoches de vol électroniques(EFB)
a) Lorsqu'un EFB est utilisé à bord d'un aéronef, l'exploitant s'assure que cela n'a
aucune incidence négative sur les performances des systèmes ou des équipe
ments de l'aéronef, ni sur l'aptitude des membres de l'équipage de conduite à
exploiter l'aéronef.
b) L'exploitant n'utilise pas d'application EFB de type B sauf si elle est agréée
conformément à la sous-partie M de l'annexe V (Partie SPA).
▼B
CAT.GEN.MPA.145 Informations relatives au matériel de secours et de
survie embarqué
L’exploitant s’assure qu’il existe en permanence des listes contenant des infor
mations sur le matériel de secours et de survie transporté à bord de tous ses
aéronefs, pouvant être communiquées immédiatement aux centres de coordination
des opérations de sauvetage (RCC).
▼M14
CAT.GEN.MPA.150 Amerrissage — avions
L'exploitant n'exploite pas un avion dont la configuration approuvée en sièges
passagers dépasse 30 passagers sur des vols au-dessus de l'eau à une distance
d'un lieu à terre permettant d'effectuer un atterrissage d'urgence supérieure à celle
correspondant à 120 minutes de vol à la vitesse de croisière ou à 400 NM, si
celle-ci est inférieure, à moins que cet avion ne soit conforme aux exigences
d'amerrissage prévues par la ou les spécifications de certification applicables.
▼B
CAT.GEN.MPA.155 Transport d’armes et de munitions de guerre
a) L’exploitant ne transporte des armes ou des munitions de guerre que s’il y a
été autorisé par tous les États dont il est prévu d’emprunter l’espace aérien
pour le vol.
1) ►C1 sont rangées dans l'aéronef dans un endroit inaccessible aux passa
gers durant le vol; et ◄
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 123
▼B
2) dans le cas d’armes à feu, qu’elles ne sont pas chargées.
1) ►C1 qu'elles sont rangées dans l'aéronef dans un endroit inaccessible aux
passagers durant le vol; et ◄
c) Les munitions des armes de sport peuvent être transportées dans les bagages
enregistrés des passagers, sous réserve de certaines limitations, conformément
aux Instructions techniques.
▼B
a) afin de prendre des mesures nécessaires à la sécurité de l’aéronef ou de toute
personne, animal ou des marchandises qui s’y trouvent; ou
▼B
CAT.GEN.MPA.180 Document, manuels et informations devant se trouver
à bord
a) Les documents, manuels et informations suivants sont transportés à bord lors
de chaque vol, sous la forme d’originaux ou de copies sauf indication
contraire:
▼M4
5) une copie certifiée conforme du certificat de transporteur aérien (CTA), y
compris sa traduction anglaise lorsque le CTA a été délivré dans une
autre langue;
▼B
7) l’original de la licence radio de l’aéronef, le cas échéant;
▼M14
10) le compte rendu matériel de l'aéronef, conformément à l'annexe I (partie
M) du règlement (UE) no 1321/2014;
▼B
11) les données détaillées du plan de vol circulation aérienne (ATS) déposé,
si applicable;
12) les cartes actualisées et appropriées pour la route suivie par le vol
proposé et toutes les routes sur lesquelles on peut raisonnablement
penser que le vol pourrait être dérouté;
13) les procédures et informations relatives aux signaux visuels à utiliser par
un aéronef d’interception et un aéronef intercepté;
16) la LME;
▼B
23) toute autre documentation pouvant être pertinente pour le vol ou qui est
exigée par les États concernés par ce vol.
▼M5
b) Nonobstant le point a), dans le cas de l'exploitation d'aéronefs autres que les
aéronefs motorisés complexes en VFR de jour, qui décollent et atterrissent sur
le même aérodrome ou site d'exploitation au cours d'une période de 24 heures,
ou restent dans une zone locale spécifiée dans le manuel d'exploitation, les
documents et informations suivants peuvent être conservés à l'aérodrome ou
au site d'exploitation:
▼B
1) le certificat acoustique;
3) les NOTAM concernant la route s’ils sont spécifiquement édités par l’ex
ploitant;
▼M15
CAT.GEN.MPA.195 Traitement des enregistrements des enregistreurs de
vol: conservation, transmission, protection et usage
a) À la suite d'un accident, d'un incident grave ou d'un événement identifié par
l'autorité chargée de l'enquête, l'exploitant d'un aéronef conserve les données
originales enregistrées des enregistreurs de vol pendant une période de
60 jours ou tout autre délai prescrit par l'autorité chargée de l'enquête.
(1) Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif
à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère
personnel et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la directive 95/46/CE
(règlement général sur la protection des données) (JO L 119 du 4.5.2016, p. 1.);
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 127
▼M15
3) Sauf pour garantir le bon fonctionnement de l'enregistreur de vol, les
images du compartiment de l'équipage de conduite obtenues avec un
enregistreur de vol ne peuvent être divulgués ou utilisés que si toutes
les conditions suivantes sont remplies:
▼B
CAT.GEN.MPA.200 Transport de marchandises dangereuses
a) Sauf autorisation en vertu de la présente annexe, le transport aérien de
marchandises dangereuses est effectué conformément à l’annexe 18 de la
Convention de Chicago dans sa dernière version et complétée par les Instruc
tions techniques pour la sécurité du transport aérien des marchandises
dangereuses (Doc 9284-AN/905 de l’OACI), y compris ses suppléments et
tout autre addendum ou correctif.
c) Un exploitant établit des procédures pour faire en sorte que toutes les mesures
raisonnables soient prises pour empêcher le transport de marchandises dange
reuses à bord par inadvertance.
▼B
2) la découverte de marchandises dangereuses non déclarées ou mal déclarées
dans le fret ou le courrier; ou
f) L’exploitant veille à ce que les passagers soient informés sur les marchandises
dangereuses conformément aux instructions techniques.
g) L’exploitant s’assure que des notes d’information sont transmises aux points
d’acceptation du fret, afin de fournir des renseignements sur le transport de
marchandises dangereuses comme exigé par les instructions techniques.
▼M8
CAT.GEN.MPA.205 Système de suivi des aéronefs — Avions
a) Au plus tard le 16 décembre 2018, l'exploitant établit et maintient, dans le
cadre du système destiné à exercer un contrôle opérationnel sur les vols, un
système de suivi des aéronefs, qui inclut les vols répondant aux conditions
visées au point b) lorsqu'ils sont effectués avec les avions suivants:
▼M14
CAT.GEN.MPA.210 Localisation d'un aéronef en détresse — Avions
Les avions suivants sont équipés de moyens automatiques fiables permettant de
déterminer avec précision, à la suite d'un accident au cours duquel l'avion est
gravement endommagé, l'emplacement du point de fin du vol:
1) tous les avions dont la MCTOM est supérieure à 27 000 kg et la MOPSC est
supérieure à 19 et dont le premier certificat individuel de navigabilité a été
délivré à partir du 1er janvier 2023;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 129
▼M14
2) tous les avions dont la MCTOM est supérieure à 45 500 kg et dont le premier
certificat de navigabilité individuel a été délivré à partir du 1er janvier 2023.
▼M13
__________
▼B
SOUS-PARTIE B
PROCÉDURES OPÉRATIONNELLES
SECTION 1
Aéronefs motorisés
CAT.OP.MPA.100 Utilisation des services de la circulation aérienne
a) L’exploitant s’assure que:
b) Nonobstant le point a), et sauf si requis par les exigences de l’espace aérien,
l’utilisation des ATS n’est pas nécessaire pour:
▼M5
1) l'exploitation d'avions motorisés autres que complexes en VFR de jour;
▼B
2) les hélicoptères disposant d’une MCTOM inférieure ou égale à 3 175 kg,
exploités de jour et sur des routes navigables par repérage visuel au sol;
ou
pour autant que les dispositions relatives aux services de recherche et sauve
tage puissent être maintenues.
▼M5
1) aux avions motorisés autres que complexes; et
▼B
2) aux hélicoptères.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 130
▼B
CAT.OP.MPA.106 Utilisation d’aérodromes isolés — avions
a) L’utilisation d’un aérodrome isolé comme aérodrome de destination pour des
avions nécessite l’autorisation préalable de l’autorité compétente.
▼B
5) les équipements disponibles à bord de l’aéronef pour assurer la navigation
et/ou le contrôle de la trajectoire de vol lors des phases de décollage,
d’approche, d’arrondi, d’atterrissage, de roulage à l’atterrissage et d’ap
proche interrompue;
b) Approches classiques
1) Toutes les approches classiques sont effectuées selon la technique des
approches finales à descente continue (CDFA).
2) Nonobstant le point 1), un autre type d’approche peut être utilisé pour une
combinaison approche/piste donnée s’il est approuvé par l’autorité compé
tente. Dans ces cas, la portée visuelle minimale de piste (RVR) applicable:
▼M9
__________
▼B
CAT.OP.MPA.125 Procédures de départ et d’approche aux instruments
a) L’exploitant s’assure de l’utilisation des procédures de départ et d’approche
aux instruments établies par l’État où se situe l’aérodrome.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 132
▼B
b) Nonobstant les dispositions du point a), un commandant de bord peut accepter
une clairance ATC s’écartant de la route de départ ou d’arrivée publiée, à
condition de respecter la marge de franchissement des obstacles et de prendre
en compte toutes les conditions d’exploitation. Dans tous les cas, l’approche
finale est effectuée à vue ou suivant les procédures d’approche aux instru
ments établies.
c) Nonobstant les dispositions du point a), l’exploitant peut utiliser des procé
dures différentes de celles prévues au point a) à condition qu’elles aient été
approuvées par l’État où se situe l’aérodrome et qu’elles soient spécifiées dans
le manuel d’exploitation.
▼M9
CAT.OP.MPA. 126 Navigation fondée sur les performances
L'exploitant s'assure que, lorsque la navigation fondée sur les performances
(PBN) est requise pour la route à parcourir ou la procédure à suivre:
▼B
CAT.OP.MPA.130 Procédures antibruit — avions
▼M5
a) À l'exception des vols en VFR d'avions motorisés autres que complexes,
l'exploitant établit des procédures de départ et d'arrivée/approche appropriées
pour chaque type d'avion en prenant en compte la nécessité de réduire au
minimum les effets du bruit produit par l'avion.
▼B
b) Les procédures:
2) sont conçues pour une utilisation simple et sûre, sans augmentation signi
ficative de la charge de travail de l’équipage lors des phases critiques de
vol.
b) Les procédures:
2) sont conçues pour une utilisation simple et sûre, sans augmentation signi
ficative de la charge de travail de l’équipage lors des phases critiques de
vol.
▼M9
1) des installations spatiales, des installations et des services au sol, y
compris des services météorologiques, appropriés pour l'exploitation
prévue, sont disponibles;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 133
▼B
2) les performances de l’aéronef permettent de se conformer aux exigences en
matière d’altitude minimale de vol;
▼M5
c) Le point a) 1) ne s'applique pas à l'exploitation d'aéronefs autres que les
aéronefs motorisés complexes en VFR de jour, au départ et à destination
du même aérodrome ou site d'exploitation.
▼M10
CAT.OP.MPA.136 Routes et zones d'exploitation — avions monomoteurs
Sauf agrément par l'autorité compétente conformément à l'annexe V (partie SPA),
sous-partie L — EXPLOITATION D'AVIONS MONOMOTEURS À TURBINE
DE NUIT OU EN CONDITIONS IMC (SET-IMC), l'exploitant veille à ce que
l'exploitation d'avions monomoteurs ne s'effectue que sur des routes ou dans des
zones disposant d'aires qui permettent l'exécution d'un atterrissage forcé en toute
sécurité.
▼B
CAT.OP.MPA.137 Routes et zones d’exploitation — hélicoptères
L’exploitant s’assure que:
▼M15
3) pour les avions de classe de performances B ou C, la moindre des deux:
▼B
b) L’exploitant détermine, pour le calcul de l’éloignement maximal par rapport à
un aérodrome adéquat pour chaque type ou variante d’avion bimoteur
exploité, une vitesse ne dépassant pas VMO (vitesse maximale d’exploitation)
et fondée sur la vitesse vraie que l’avion peut maintenir avec un moteur en
panne.
▼M15
d) Pour obtenir l'approbation mentionnée au point a) 2), l'exploitant fournit la
preuve que:
▼B
CAT.OP.MPA.145 Détermination des altitudes minimales de vol
a) L’exploitant établit, pour l’ensemble des segments de route à parcourir:
▼B
b) L’exploitant s’assure que la préparation des plans de vol est fondée au moins:
et
2) sur les conditions dans lesquelles le vol doit être effectué, notamment:
2) la consommation d’étape;
i) la réserve de route;
et
i) la réserve de route;
et
▼B
CAT.OP.MPA.151 Politique de carburant — assouplissements
a) Nonobstant le point CAT.OP.MPA.150 b) à d), pour l’exploitation d’avions
de classe de performances B, l’exploitant s’assure que, lors de la prépara
tion du vol, le calcul du carburant utilisable requis pour le vol comprend:
▼M4
▼C3
a1) Nonobstant le point CAT.OP.MPA.150 b) à d), dans le cas d'opérations en
VFR de jour avec des avions ELA2 qui décollent et atterrissent sur le même
aérodrome ou site d'exploitation, l'exploitant définit la réserve minimale
finale de carburant dans le manuel d'exploitation.
▼B
b) Nonobstant le point CAT.OP.MPA.150 b) à d), dans le cas d’hélicoptères
dont la MCTOM est inférieure ou égale à 3 175 kg, volant de jour sur des
routes navigables par repérage visuel au sol ou exploités localement, la
politique de carburant garantit qu’au terme du vol ou d’une série de vols,
la réserve finale de carburant n’est pas inférieure à une quantité suffisante
pour:
b) Les SCP sont transportées dans des conditions qui garantissent la sécurité
de l’aéronef et de ses occupants conformément aux procédures établies par
l’exploitant.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 137
▼B
c) Les SCP ne se voient pas attribuer de sièges ou n’occupent pas de sièges
qui permettent un accès direct aux issues de secours, ni là où leur présence
pourrait:
b) tous les bagages et le fret embarqués qui, s’ils étaient déplacés, pourraient
provoquer des blessures ou des dégâts, ou entraver les allées et les issues, sont
rangés de manière à empêcher leur déplacement.
▼M14
b) ont à disposition une notice de sécurité sur laquelle des pictogrammes indi
quent l'utilisation des équipements de sécurité-sauvetage, ainsi que l'emplace
ment des issues de secours qu'ils sont susceptibles d'utiliser.
▼B
CAT.OP.MPA.175 Préparation du vol
a) Un plan de vol exploitation est établi pour chaque vol prévu sur la base des
performances de l’aéronef, d’autres limitations d’exploitation et des conditions
attendues sur la route à suivre, ainsi que sur les aérodromes/sites d’exploita
tion concernés.
b) Le vol n’est pas entamé tant que le commandant de bord n’a pas la certitude
que:
▼B
5) les cartes, graphiques et documents associés, ou des données équiva
lentes, sont disponibles dans des versions actualisées pour réaliser
l’exploitation prévue de l’aéronef, y compris tout déroutement qu’il
est raisonnable d’envisager;
▼M9
6) les installations spatiales, les installations et services au sol nécessaires
pour le vol prévu sont disponibles et appropriés;
▼B
7) les dispositions du manuel d’exploitation afférentes aux exigences en
matière de carburant, d’huile et d’oxygène, aux altitudes minimales de
sécurité, aux minimums opérationnels d’aérodrome et à la disponibilité
d’aérodromes de dégagement, si nécessaire, peuvent être respectées
pour le vol prévu;
▼M9
7 bis) toutes les bases de données de navigation nécessaires pour la naviga
tion fondée sur les performances sont adéquates et actualisées; et
▼B
8) toute limitation opérationnelle additionnelle peut être respectée.
c) Nonobstant le point a), un plan de vol exploitation n’est pas exigé pour
l’exploitation en VFR:
▼M5
1) des avions motorisés autres que complexes qui décollent et atterrissent
sur le même aérodrome ou site d'exploitation; ou
▼B
2) ►C1 des hélicoptères dont la MCTOM est inférieure ou égale à 3 175
kg, exploités de jour, dans une zone locale, et sur des routes navigables
par repérage visuel au sol comme spécifié dans le manuel
d'exploitation. ◄
▼M10
3) pour les opérations agréées conformément à l'annexe V (partie SPA),
sous-partie L — EXPLOITATION D'AVIONS MONOMOTEURS À
TURBINE DE NUIT OU EN CONDITIONS IMC (SET-IMC), à 30
minutes de vol à la vitesse de croisière normale, en conditions sans
vent, en se fondant sur la masse réelle au décollage.
▼B
b) Pour tous les vols effectués selon les règles de vol aux instruments (IFR),
l’exploitant sélectionne au moins un aérodrome de dégagement à destination,
sauf si l’aérodrome de destination est isolé ou:
▼M9
CAT.OP.MPA.181 Sélection d'aérodromes et de sites d'exploitation — héli
coptères
a) Dans le cas de vols effectués en conditions météorologiques de vol aux
instruments (IMC), le commandant de bord sélectionne un aérodrome de
dégagement au décollage qui n'est pas éloigné de plus d'une heure de vol à
la vitesse de croisière normale, dans le cas où il n'est pas possible de revenir
vers le site de départ en raison des conditions météorologiques.
1) dans le cas d'un vol vers toute autre destination sur terre, la durée du vol et
les conditions météorologiques qui prévalent sont telles que, à l'heure
estimée d'arrivée au site d'atterrissage prévu, une approche et un atterris
sage sont possibles en conditions météorologiques de vol à vue (VMC); ou
▼M9
1) les observations et/ou les prévisions météorologiques pertinentes concer
nant l'aérodrome de destination indiquent que, pour la période débutant
une heure avant l'heure estimée d'arrivée et se terminant une heure après
celle-ci, les conditions météorologiques seront en dessous des minimums
applicables pour la préparation du vol; ou
▼B
CAT.OP.MPA.185 Minimums pour la préparation des vols IFR — avions
a) Minimums de préparation des vols pour un aérodrome de dégagement au
décollage
L’exploitant ne sélectionne un aérodrome comme aérodrome de dégagement
au décollage que si les observations et/ou prévisions météorologiques perti
nentes indiquent que, pour la période débutant une heure avant l’heure
estimée d’arrivée et se terminant une heure après celle-ci, les conditions
météorologiques sur cet aérodrome seront égales ou supérieures aux mini
mums d’atterrissage établis conformément au point CAT.OP.MPA.110. Le
plafond est pris en compte lorsque les seules approches possibles sont les
approches classiques (NPA) et/ou les manœuvres à vue. Toute limitation liée
à l’arrêt d’un moteur doit également être prise en compte.
ii) pour les approches classiques ou les manœuvres à vue, le plafond égal
ou supérieur à la MDH;
ou
▼B
Tableau 1
Minimums de préparation des vols
Aérodrome de dégagement à destination, aérodrome de destination isolé,
aérodrome ERA-carburant et aérodrome de dégagement en route
ii) pour les opérations d’approche classique, le plafond est égal ou supé
rieur à la MDH;
Tableau 1
Minimums de préparation des vols pour un aérodrome de dégagement
à destination
▼B
b) Pour tous les autres types de carburant, les précautions indispensables sont
prises et l’aéronef est correctement servi par du personnel qualifié prêt à
déclencher et diriger une évacuation de l’aéronef par les moyens les plus
pratiques et rapides disponibles.
2) Pendant toutes les autres phases du vol, chacun des membres de l’équi
page de conduite devant se trouver en service dans le compartiment de
l’équipage de conduite reste au poste qui lui a été assigné, à moins que
son absence ne soit justifiée par l’exercice de responsabilités liées au vol
ou la nécessité de satisfaire des besoins physiologiques, à condition qu’au
moins un pilote dûment qualifié demeure à tout moment aux commandes
de l’aéronef.
▼B
b) Membres d’équipage de cabine
Pendant les phases critiques de vol, chacun des membres d’équipage de
cabine est assis au poste qui lui a été assigné et n’effectue aucune activité
autre que celles nécessaires à l’exploitation sûre de l’aéronef.
1) au sol:
2) en vol:
et
2) Pendant toutes les autres phases du vol, chacun des membres de l’équipage
de conduite présent dans le compartiment de l’équipage de conduite garde
sa ceinture de sécurité attachée aussi longtemps qu’il occupe son poste.
b) Passagers
1) Avant le décollage et l’atterrissage, et pendant le roulage au sol, et dès
qu’il l’estime nécessaire dans l’intérêt de la sécurité, le commandant de
bord s’assure que chaque passager à bord occupe un siège ou une
couchette et a sa ceinture de sécurité ou, le cas échéant, son système de
retenue correctement attaché.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 144
▼B
2) L’exploitant prend des dispositions pour que l’occupation d’un siège
d’avion par plusieurs personnes ne soit autorisée que pour certains
sièges déterminés. Le commandant de bord s’assure que l’occupation par
plusieurs personnes ne se fasse que dans le cas d’un adulte et d’un bébé
correctement attaché par une ceinture additionnelle supplémentaire ou un
autre dispositif de retenue.
d) en dehors des zones pour fumeurs désignées, dans les couloirs et les toilettes;
e) dans les compartiments cargo et/ou dans toute autre zone où des marchandises
sont transportées sans être conditionnées dans des conteneurs résistants au feu
ou recouvertes d’une bâche résistante au feu; et
1) n’entreprend le décollage; ou
que s’il dispose d’informations indiquant qu’à l’heure d’arrivée, les conditions
météorologiques prévues à l’aérodrome de destination et/ou aux aérodromes
de dégagement requis sont égales ou supérieures aux minimums de prépara
tion du vol.
▼B
c) Lors de vols VFR, le commandant de bord n’entreprend le décollage que si
les observations et/ou prévisions météorologiques pertinentes indiquent que
les conditions météorologiques, sur la route ou la partie de route devant être
suivie en VFR, seront, le moment venu, égales ou supérieures aux limites
VFR.
que s’il dispose d’informations indiquant qu’à l’heure d’arrivée les conditions
météorologiques prévues à l’aérodrome de destination et/ou aux aérodromes de
dégagement requis seront égales ou supérieures aux minimums opérationnels
applicables de l’aérodrome.
a) Dans le cas d’un vol en VFR en hélicoptère au-dessus de l’eau sans que la
terre ferme soit visible, le commandant de bord n’entreprend le décollage que
si les observations et/ou les prévisions météorologiques indiquent que le
plafond nuageux sera au-dessus de 600 ft de jour ou de 1 200 ft de nuit.
▼M9
__________
▼B
c) Un vol en hélicoptère vers une héli-plateforme ou une FATO en terrasse n’est
exécuté que lorsque la vitesse moyenne du vent observée à l’héli-plateforme
ou à la FATO en terrasse est inférieure à 60 kt.
▼B
CAT.OP.MPA.260 Carburant et lubrifiant
Un commandant de bord n’entreprend un vol ou, dans le cas d’une replanifica
tion en vol, ne poursuit le vol qu’après avoir vérifié que l’aéronef emporte au
moins la quantité calculée de carburant et d’huile utilisable lui permettant d’ef
fectuer le vol en sécurité, compte tenu des conditions opérationnelles prévues.
▼B
i) à la somme du carburant nécessaire pour atteindre l’aérodrome de
dégagement et de la réserve finale; ou
D) de la réserve finale.
ii) Lors d’un vol selon la procédure du point prédéterminé (PDP), pour
poursuivre vers l’aérodrome de destination, le commandant de bord
s’assure que le carburant utilisable restant au PDP n’est pas inférieur
au total:
C) du carburant additionnel.
▼B
b) Le commandant de bord veille à ce que la quantité de carburant utilisable
restant en vol ne soit pas inférieure à la quantité de carburant nécessaire pour
se rendre à un aérodrome ou un site d’exploitation permettant d’effectuer un
atterrissage en sécurité, et qu’il reste une réserve finale.
▼M9
CAT.OP.MPA.295 Utilisation du système anticollision embarqué (ACAS)
Lorsqu'un ACAS est installé et en état de marche, l'exploitant met en place des
procédures d'exploitation et des programmes de formation au système afin que
l'équipage soit dûment formé pour éviter les collisions et acquière les compé
tences requises pour utiliser les équipements de l'ACAS II.
▼B
CAT.OP.MPA.300 Conditions à l’approche et à l’atterrissage
Avant d’amorcer l’approche en vue de l’atterrissage, le commandant de bord
s’assure que, compte tenu des informations dont il dispose, les conditions météo
rologiques régnant sur l’aérodrome et l’état de la piste ou de la FATO qu’il est
envisagé d’utiliser n’empêchent pas d’effectuer une approche, un atterrissage ou
une approche interrompue en sécurité, compte tenu des informations relatives aux
performances contenues dans le manuel d’exploitation.
▼B
e) L’approche peut être poursuivie en dessous de la DA/H ou de la MDA/H
jusqu’à l’atterrissage complet, pour autant que les repères visuels appropriés
pour le type d’opération d’approche et la piste prévue soient acquis à la DA/H
ou à la MDA/H et maintenus.
f) La RVR de l’aire de toucher des roues est toujours déterminante. Si elles sont
transmises et pertinentes, la RVR médiane et celle d’extrémité de piste sont
également déterminantes. La valeur minimale de RVR médiane est de 125 m
ou la valeur de RVR nécessaire pour l’aire de toucher des roues si celle-ci est
inférieure, et de 75 m pour la RVR d’extrémité de piste. Dans le cas d’aé
ronefs dotés d’un système de guidage ou de commande de maintien d’axe au
roulement, la valeur minimale de RVR médiane est de 75 m.
▼M14
CAT.OP.MPA.320 Catégories d'avions
a) Les catégories d'avions reposent sur la vitesse air indiquée au seuil (VAT), qui
équivaut à la vitesse de décrochage (VSO) multipliée par 1,3 ou la vitesse de
décrochage à 1 g (gravité) (VS1 g) multipliée par 1,23 dans la configuration
d'atterrissage à la masse maximale certifiée à l'atterrissage. Si tant la vitesse
VSO que la vitesse VS1 g sont disponibles, la VAT la plus élevée qui a été
obtenue est utilisée.
Tableau 1
Catégories d'avions correspondant aux valeurs de VAT
A Moins de 91 kt
B De 91 à 120 kt
C De 121 à 140 kt
D De 141 à 165 kt
E De 166 à 210 kt
▼M13
__________
▼B
SOUS-PARTIE C
PERFORMANCES ET LIMITATIONS OPÉRATIONNELLES DES
AÉRONEFS
SECTION 1
Avions
CHAPITRE 1
Exigences générales
CAT.POL.A.100 Classes de performances
a) L’avion est exploité conformément aux exigences applicables en matière de
classe de performances.
CAT.POL.A.105 Généralités
a) La masse de l’avion:
1) au début du décollage; ou
d) Pour le calcul des performances, une piste humide peut être considérée
comme piste sèche s’il ne s’agit pas d’une piste en herbe.
▼M15
__________
▼B
CHAPITRE 2
Classe de performances A
CAT.POL.A.200 Généralités
a) Si les données approuvées relatives aux performances figurant dans le manuel
de vol de l’aéronef sont insuffisantes, elles sont complétées, si nécessaire, par
d’autres données en ce qui concerne les points suivants:
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 151
▼B
1) prise en compte de conditions d’exploitation défavorables, raisonnable
ment prévisibles, telles qu’un décollage et un atterrissage sur des pistes
contaminées; et
CAT.POL.A.205 Décollage
a) La masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale au décollage
spécifiée dans le manuel de vol de l’aéronef, compte tenu de l’altitude-pres
sion et de la température ambiante sur l’aérodrome de départ.
b) Les exigences suivantes sont satisfaites pour définir la masse maximale auto
risée au décollage:
1) l’altitude-pression de l’aérodrome;
▼B
CAT.POL.A.210 Franchissement d’obstacles au décollage
a) La trajectoire nette de décollage est déterminée de manière que l’avion fran
chisse tous les obstacles avec une marge verticale d’au moins 35 ft ou une
marge horizontale d’au moins 90 m + 0,125 × D, D représentant la distance
horizontale que l’avion a parcourue depuis la fin de la distance de décollage
utilisable (TODA) ou depuis la fin de la distance de décollage, si un virage
est prévu avant la fin de la TODA. Dans le cas des avions dont l’envergure
est inférieure à 60 m, une marge horizontale de franchissement d’obstacles
égale à la moitié de l’envergure de l’avion plus 60 m + 0,125 × D peut être
utilisée.
6) Dans les cas où la trajectoire de vol prévue ne doit pas être modifiée avec
un angle supérieur à 15°, l’exploitant n’est pas tenu de prendre en compte
les obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
ii) 600 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
7) Dans les cas où la trajectoire de vol prévue doit être modifiée avec un
angle supérieur à 15°, l’exploitant n’est pas tenu de prendre en considé
ration les obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
▼B
ii) 900 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
▼M15
b) La pente de la trajectoire nette de vol en route doit être positive à une altitude
d'au moins 1 000 ft au-dessus du sol et de tous les obstacles situés le long de
la route, jusqu'à 9,3 km (5 NM) de part et d'autre de la route prévue.
4) l'aérodrome où l'avion est supposé atterrir après une panne de moteur doit
répondre aux critères suivants:
▼M15
CAT.POL.A.220 En route — avions à trois moteurs ou plus, dont deux
moteurs en panne
a) Un avion équipé de trois moteurs ou plus ne doit pas quitter un aérodrome où
les prescriptions du point CAT.POL.A.230 ou du point CAT.POL.A.235 a)
pour la masse prévue à l'atterrissage sont respectées en conséquence, à n'im
porte quel point le long de la route prévue pendant plus de 90 minutes, tous
les moteurs fonctionnant en puissance de croisière ou en régime de poussée,
selon le cas, à la température standard en air calme, sauf si les points b) à f)
du présent point sont respectés.
c) Les deux moteurs sont supposés tomber en panne au point le plus critique de
la partie de la route où l'avion – volant à une vitesse de croisière ou en régime
de poussée, selon le cas, tous moteurs en fonctionnement, à la température
standard et en air calme – se situe à plus de 90 minutes de l'aérodrome visé
au point a).
d) La trajectoire nette de vol doit présenter une pente positive à une hauteur de
1 500 ft au-dessus de l'aérodrome prévu pour l'atterrissage à la suite d'une
panne de deux moteurs.
e) La vidange du carburant est autorisée pour autant que l'avion puisse atteindre
l'aérodrome avec les réserves de carburant visées au point f), à condition
qu'une procédure sûre soit appliquée.
▼B
CAT.POL.A.225 Atterrissage — aérodromes de destination et de dégage
ment
a) La masse de l’avion à l’atterrissage, déterminée conformément au point
CAT.POL.A.105 a), ne dépasse pas la masse maximale à l’atterrissage spéci
fiée compte tenu de l’altitude et de la température ambiante prévue à l’heure
estimée d’atterrissage sur l’aérodrome de destination ou l’aérodrome de déga
gement.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 155
▼M15
CAT.POL.A.230 Atterrissage — pistes sèches
a) La masse de l'avion à l'atterrissage, déterminée conformément aux disposi
tions du point CAT.POL.A.105 a), pour l'heure estimée d'atterrissage à l'aé
rodrome de destination et à tout aérodrome de dégagement, permet d'effectuer
un atterrissage depuis une hauteur de 50 ft au-dessus du seuil avec arrêt
complet de l'avion:
(3) par dérogation aux points a) 1) et a) 2), pour les avions qui sont agréés
pour des procédures d'atterrissage court en vertu du point
CAT.POL.A.255, dans les 80 % de la distance d'atterrissage utilisa
ble (LDA).
(2) soit atterrit sur la piste qui sera le plus probablement attribuée compte
tenu de la direction et de la force probables du vent, de la manœuvrabilité
de l'avion au sol et d'autres conditions, telles que les aides à l'atterrissage
et le relief.
▼M15
3) une distance d'atterrissage inférieure à celle requise au point a) 2), mais
non inférieure à celle requise en vertu du point CAT.POL.A.230 a) 1) ou
a) 2), selon le cas, si la piste présente des caractéristiques d'amélioration
de la friction spécifiques et que le manuel de vol de l'aéronef contient des
informations spécifiques complémentaires concernant la distance d'atterris
sage sur ce type de piste;
4) par dérogation aux points a) 1), a) 2) et a) 3), pour les avions qui sont
agréés pour des procédures d'atterrissage court en vertu du point
CAT.POL.A.255, la distance d'atterrissage déterminée conformément au
point CAT.POL.A.255 b) 2) v) B).
d) Dans le cas des dispositions des points a) et b), les critères définis aux points
CAT.POL.A.230 b), c) et d) s'appliquent en conséquence.
2) soit atterrit sur la piste qui sera le plus probablement attribuée compte tenu
de la direction et de la force probables du vent, de la manœuvrabilité de
l'avion au sol et d'autres conditions, telles que les aides à l'atterrissage et le
relief.
▼B
CAT.POL.A.240 Approbation des angles d’inclinaison latérale élevés
a) L’utilisation d’angles d’inclinaison latérale élevés nécessite l’autorisation
préalable de l’autorité compétente.
b) Aux fins d’obtenir ladite approbation, l’exploitant fait la preuve que les
conditions suivantes sont respectées:
▼M9
4) l'équipage de conduite doit connaître suffisamment la route à parcourir,
ainsi que les procédures à utiliser conformément à la sous-partie FC de la
partie ORO.
▼B
CAT.POL.A.245 Approbation des opérations d’approche à forte pente
a) Les opérations d’approche à forte pente avec des angles de descente de 4,5°
voire plus, et des hauteurs au seuil inférieures à 60 ft mais au moins égales à
35 ft, nécessitent l’autorisation préalable de l’autorité compétente.
b) Aux fins d’obtenir ladite approbation, l’exploitant fait la preuve que les
conditions suivantes sont respectées:
▼B
CAT.POL.A.250 Approbation des opérations avec atterrissage court
a) Les opérations avec atterrissage court nécessitent l’autorisation préalable de
l’autorité compétente.
b) Aux fins d’obtenir ladite approbation, l’exploitant fait la preuve que les
conditions suivantes sont respectées:
▼M15
11 bis) les opérations sur distance d'atterrissage requise réduite conformé
ment au point CAT.POL.A.255 sont interdites;
▼B
12) des conditions supplémentaires, si elles sont spécifiées par l’autorité
compétente, compte tenu des caractéristiques du type de l’avion, des
caractéristiques orographiques de la zone d’approche, des aides à
l’approche disponibles et d’éléments liés à l’approche interrompue/
atterrissage interrompu.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 159
▼B
CHAPITRE 3
Classe de performances B
CAT.POL.A.300 Généralités
▼M10
a) Sauf agrément par l'autorité compétente conformément à l'annexe V (partie
SPA), sous-partie L — EXPLOITATION D'AVIONS MONOMOTEURS À
TURBINE DE NUIT OU EN CONDITIONS IMC (SET-IMC), l'exploitant
n'exploite pas d'avion monomoteur:
1) de nuit; ou
▼B
b) Les bimoteurs non conformes aux exigences de montée du point
CAT.POL.A.340 sont considérés par l’exploitant comme des monomoteurs.
CAT.POL.A.305 Décollage
a) La masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale au décollage
spécifiée dans le manuel de vol de l’aéronef, compte tenu de l’altitude-pres
sion et de la température ambiante sur l’aérodrome de départ.
i) la TORA;
▼B
CAT.POL.A.310 Franchissement d’obstacles au décollage — avions multi
moteur
a) Pour les avions ayant deux moteurs ou plus, la trajectoire de décollage est
déterminée de manière que l’avion franchisse tous les obstacles avec une
marge verticale d’au moins 50 ft ou une marge horizontale d’au moins 90
m + 0,125 × D, D représentant la distance horizontale que l’avion a
parcourue depuis la fin de la distance de décollage utilisable (TODA) ou
depuis la fin de la distance de décollage, si un virage est prévu avant la
fin de la TODA, sauf exceptions prévues aux points b) et c). Pour les
avions dont l’envergure est inférieure à 60 m, une marge horizontale de
franchissement d’obstacles égale à la moitié de l’envergure de l’avion plus
60 m + 0,125 × D peut être utilisée. On considère que:
2) l’avion n’est pas incliné tant qu’il n’a pas atteint une hauteur de 50 ft
au-dessus du sol, et, par la suite, l’angle d’inclinaison latérale ne dépasse
pas 15°;
b) Dans les cas où la trajectoire de vol prévue ne doit pas être modifiée avec un
angle supérieur à 15°, l’exploitant n’est pas tenu de prendre en compte les
obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
1) 300 m, si le vol est effectué dans des conditions qui permettent une
navigation à vue, ou si des aides à la navigation sont disponibles pour
permettre au pilote de maintenir la trajectoire prévue avec la même préci
sion; ou
2) 600 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
c) Dans les cas où la trajectoire de vol prévue doit être modifiée avec un angle
supérieur à 15°, l’exploitant n’est pas tenu de prendre en considération les
obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
2) 900 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
▼B
4) pas plus de 50 % de la composante de face du vent signalée, ni moins de
150 % de la composante arrière du vent signalée.
▼M4
e) Les exigences visées aux points a) 3), a) 4), a) 5), b) 2) et c) 2) ne sont pas
applicables aux exploitations en VFR de jour.
▼B
CAT.POL.A.315 En route — avions multimoteur
a) Compte tenu des conditions météorologiques prévues pour le vol et en cas de
panne d’un moteur, l’avion peut, avec les autres moteurs fonctionnant dans
les conditions spécifiées de puissance maximale continue, poursuivre son vol
à ou au-dessus des altitudes minimales de sécurité appropriées indiquées dans
le manuel d’exploitation, jusqu’à un point situé à 1 000 ft au-dessus d’un
aérodrome où les exigences en matière de performances peuvent être
satisfaites.
▼M10
CAT.POL.A.320 En route — avions monomoteurs
a) Compte tenu des conditions météorologiques prévues pour le vol, et en cas de
panne moteur, l'avion doit pouvoir atteindre un lieu permettant un atterrissage
forcé en sécurité, sauf si l'exploitant dispose d'un agrément de l'autorité
compétente conformément à l'annexe V (partie SPA), sous-partie L —
EXPLOITATION D'AVIONS MONOMOTEURS À TURBINE DE NUIT
OU EN CONDITIONS IMC (SET-IMC), et fait usage d'une période d'expo
sition.
b) Aux fins du point a), il y a lieu de considérer que, au point de panne moteur:
▼B
CAT.POL.A.325 Atterrissage — aérodromes de destination et de dégage
ment
La masse de l’avion à l’atterrissage, déterminée conformément au point
CAT.POL.A.105 a), ne dépasse pas la masse maximale à l’atterrissage spécifiée
compte tenu de l’altitude et de la température ambiante prévue à l’heure estimée
d’atterrissage sur l’aérodrome de destination ou l’aérodrome de dégagement.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 162
▼M15
CAT.POL.A.330 Atterrissage — pistes sèches
a) La masse de l'avion à l'atterrissage, déterminée conformément au point
CAT.POL.A.105 a), pour l'heure estimée d'atterrissage à l'aérodrome de
destination et à tout aérodrome de dégagement, permet d'effectuer un atter
rissage depuis une hauteur de 50 ft au-dessus du seuil dans les 70 % de la
distance d'atterrissage utilisable (LDA), avec arrêt complet de l'avion:
1) l'altitude de l'aérodrome;
2) soit atterrit sur la piste qui sera le plus probablement attribuée compte tenu
de la direction et de la force probables du vent, de la manœuvrabilité de
l'avion au sol et d'autres conditions, telles que les aides à l'atterrissage et le
relief.
(1) une distance d'atterrissage prévue dans le manuel de vol de l'aéronef pour
une utilisation sur des pistes mouillées au moment de la régulation, mais
au moins égale à celle requise en vertu du point CAT.POL.A.330;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 163
▼M15
(2) si une distance d'atterrissage n'est pas prévue dans le manuel de vol de
l'aéronef pour une utilisation sur des pistes mouillées au moment de la
régulation, au moins 115 % de la distance d'atterrissage requise confor
mément au point CAT.POL.A.330 a);
(4) par dérogation aux points a) 1), a) 2) et a) 3), pour les avions qui sont
agréés pour des procédures d'atterrissage court en vertu du point
CAT.POL.A.355, la distance d'atterrissage déterminée conformément au
point CAT.POL.A.355 b) 7) iii).
▼B
CAT.POL.A.340 Montée au décollage et en remise des gaz
L’exploitant d’un avion bimoteur satisfait aux exigences suivantes en termes de
montée au décollage et en remise des gaz.
a) Montée au décollage
1) Tous moteurs en fonctionnement
i) La pente de montée stabilisée après décollage est de 4 % au minimum
avec:
▼B
ii) La pente de montée stabilisée à 1 500 ft au-dessus de l’aire de décol
lage est au moins de 0,75 % avec:
b) Aux fins d’obtenir ladite approbation, l’exploitant fait la preuve que les
conditions suivantes sont respectées:
▼B
2) à chaque aérodrome où des opérations d’approche à forte pente doivent
être effectuées:
b) Aux fins d’obtenir ladite approbation, l’exploitant fait la preuve que les
conditions suivantes sont respectées:
▼B
9) les exigences en matière d’expérience minimale des pilotes, de formation
et de familiarisation avec les aérodromes spéciaux sont spécifiées et
satisfaites;
CHAPITRE 4
Classe de performances C
CAT.POL.A.400 Décollage
a) La masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale au décollage
spécifiée dans le manuel de vol de l’aéronef, compte tenu de l’altitude-pres
sion et de la température ambiante sur l’aérodrome de départ.
b) Pour les avions dont le manuel de vol contient des données relatives à la
longueur de piste au décollage ne tenant pas compte d’une panne moteur, la
distance, à compter du début du roulement au décollage, nécessaire à l’avion
pour atteindre une hauteur de 50 ft au-dessus du sol, tous les moteurs fonc
tionnant dans les conditions spécifiées de puissance maximale au décollage,
multipliée par un coefficient de:
c) Pour les avions dont le manuel de vol contient des données relatives à la
longueur de piste au décollage tenant compte d’une panne moteur, les
exigences ci-après sont satisfaites conformément aux spécifications du
manuel de vol:
▼B
3) l’état et le type de surface de la piste;
d) Les changements de trajectoire ne sont pas autorisés avant d’avoir atteint, sur
la trajectoire de décollage, une hauteur de 50 ft au-dessus du sol. Ensuite,
jusqu’à une hauteur de 400 ft, l’avion n’est pas supposé effectuer de virage de
plus de 15°. Au-delà de 400 ft, des virages de plus de 15° peuvent être
prévus, mais sans dépasser un angle de 25°. Il y a lieu de tenir dûment
compte de l’influence de l’angle d’inclinaison latérale sur les vitesses et la
trajectoire de vol, y compris l’augmentation de la distance résultant d’une
vitesse d’exploitation accrue.
e) Dans les cas où il ne faut pas modifier la trajectoire de vol d’un angle
supérieur à 15°, l’exploitant n’est pas tenu de prendre en considération les
obstacles situés à une distance latérale supérieure à:
2) 600 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 168
▼B
f) Dans les cas où il faut modifier la trajectoire de vol d’un angle supérieur à
15°, l’exploitant n’est pas tenu de prendre en considération les obstacles
situés à une distance latérale supérieure à:
2) 900 m, pour les vols effectués dans toutes les autres conditions.
b) La pente de la trajectoire de vol est positive à une altitude de 450 m (1 500 ft)
au-dessus de l’aérodrome où l’avion est supposé atterrir après la panne d’un
moteur.
▼M15
d) les marges latérales prévues au point a) sont portées à 18,5 km (10 NM) si la
précision de navigation ne correspond pas au minimum la spécification de
navigation RNAV 5.
▼M15
CAT.POL.A.420 En route — avions à trois moteurs ou plus, dont deux
moteurs en panne
a) Un avion équipé de trois moteurs ou plus ne doit pas quitter un aérodrome où
les prescriptions du point CAT.POL.A.430 pour la masse prévue à l'atterris
sage sont respectées, à n'importe quel point le long de la route prévue pendant
plus de 90 minutes, tous les moteurs fonctionnant en puissance de croisière
ou en régime de poussée, selon le cas, à la température standard en air calme,
sauf si les points b) à e) du présent point sont respectés.
c) Les deux moteurs sont supposés tomber en panne au point le plus critique de
la partie de la route où l'avion – volant à une vitesse de croisière ou en régime
de poussée, selon le cas, tous moteurs en fonctionnement, à la température
standard et en air calme – se situe à plus de 90 minutes de l'aérodrome visé
au point a).
f) Les marges latérales prévues au point b) sont portées à 18,5 km (10 NM) si la
précision de navigation ne correspond pas au minimum à la spécification de
navigation RNAV 5.
▼B
CAT.POL.A.425 Atterrissage — aérodromes de destination et de dégage
ment
La masse de l’avion à l’atterrissage, déterminée conformément aux dispositions
du point CAT.POL.A.105 a), ne dépasse pas la masse maximale à l’atterrissage
spécifiée dans le manuel de vol de l’aéronef, compte tenu de l’altitude, et s’il en
est tenu compte dans le manuel de vol, de la température ambiante prévue à
l’heure estimée d’atterrissage sur l’aérodrome de destination et l’aérodrome de
dégagement.
1) l’altitude de l’aérodrome;
▼M15
4) la pente de la piste dans le sens de l'atterrissage.
▼B
b) Pour effectuer la régulation de l’avion, il y a lieu de considérer que:
2) l’avion atterrira sur la piste qui sera le plus probablement attribuée compte
tenu de la direction et de la force probables du vent, de la manœuvrabilité
de l’avion au sol et d’autres conditions, telles que les aides à l’atterrissage
et le relief.
▼B
b) Lorsque les observations et/ou les prévisions météorologiques pertinentes
indiquent que la piste pourrait être contaminée à l’heure estimée d’arrivée,
la distance d’atterrissage ne dépasse pas la LDA. L’exploitant indique dans le
manuel d’exploitation les données relatives à la distance d’atterrissage qui
doivent être appliquées.
SECTION 2
Hélicoptères
CHAPITRE 1
Exigences générales
CAT.POL.H.100 Applicabilité
a) Les hélicoptères sont exploités conformément aux exigences applicables en
matière de classe de performances.
2) lorsque leur MOPSC est supérieure à 19, sauf s’ils sont exploités à
destination/au départ d’une héli-plateforme en classe de performances 2
en vertu d’une autorisation conformément au point CAT.POL.H.305.
c) Sauf disposition contraire du point b), les hélicoptères dont la MOPSC est
supérieure à 9 mais inférieure ou égale à 19 sont exploités en classe de
performances 1 ou 2.
d) Sauf disposition contraire du point b), les hélicoptères dont la MOPSC est
inférieure ou égale à 9 sont exploités en classe de performances 1, 2 ou 3.
CAT.POL.H.105 Généralités
a) La masse de l’hélicoptère:
1) au début du décollage; ou
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 171
▼B
2) dans le cas d’une replanification en vol, au point à partir duquel le plan de
vol exploitation revu est appliqué,
1) la masse de l’hélicoptère;
2) la configuration de l’hélicoptère;
i) l’altitude-pression et la température;
ii) le vent:
▼B
i) la moitié de la largeur minimale définie dans le manuel de vol – ou,
lorsque aucune largeur n’est définie, «0,75 × D», D étant la dimension
la plus grande de l’hélicoptère lorsque ses rotors tournent;
iii) plus:
3) plus:
c) Les obstacles situés au-delà des distances indiquées ci-après peuvent être
ignorés:
▼B
2) 10 × R pour des opérations de nuit, si l’on a la certitude de disposer de la
précision de navigation requise en se référant à des repères visuels appro
priés pendant la montée;
3) 300 m si une précision suffisante de navigation est fournie par des aides à
la navigation appropriées; ou
CHAPITRE 2
Classe de performances 1
CAT.POL.H.200 Généralités
Les hélicoptères exploités en classe de performances 1 sont certifiés en catégorie
A ou équivalente, telle que déterminée par l’Agence.
CAT.POL.H.205 Décollage
a) La masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale au décollage
spécifiée dans le manuel de vol pour la procédure à utiliser.
▼B
2) lorsqu’un changement de direction de plus de 15° est effectué, il y a lieu
de prendre en compte l’influence de l’angle d’inclinaison latérale sur la
capacité à respecter les exigences relatives au franchissement d’obstacles.
Ce virage ne doit être entrepris qu’une fois atteinte une hauteur de 61 m
(200 ft) au-dessus de l’aire de décollage, sauf si cela fait partie d’une
procédure approuvée incluse dans le manuel de vol.
1) Lorsqu’il est prévu que le sol ne soit plus en vue à un moment du vol, la
masse de l’hélicoptère permet un taux de montée d’au moins 50 ft/minute
avec le moteur critique en panne à une altitude d’au moins 300 m (1 000
ft) ou 600 m (2 000 ft) dans des régions montagneuses, au-dessus du sol et
de tous les obstacles situés le long de la route jusqu’à 9,3 km (5 NM) de
part et d’autre de la route prévue.
2) lorsqu’il est prévu que le vol s’effectue sans que le sol soit en vue, la
trajectoire de vol permet à l’hélicoptère de poursuivre son vol depuis
l’altitude de croisière jusqu’à une hauteur de 300 m (1 000 ft) au-dessus
d’un site d’atterrissage où un atterrissage peut être effectué conformément
au point CAT.POL.H.220. La trajectoire de vol respecte une marge verti
cale au moins égale à 300 m (1 000 ft) ou 600 m (2 000 ft) en région
montagneuse, au-dessus du sol et des obstacles situés le long de la route,
jusqu’à 9,3 km (5 NM) de part et d’autre de la route prévue. Des tech
niques de descente progressive peuvent être utilisées.
3) lorsqu’il est prévu que le vol s’effectue en VMC avec le sol en vue, la
trajectoire de vol permet à l’hélicoptère de poursuivre son vol depuis
l’altitude de croisière jusqu’à une hauteur de 300 m (1 000 ft) au-dessus
d’un site d’atterrissage où un atterrissage peut être effectué conformément
au point CAT.POL.H.220, sans qu’à aucun moment il ne vole sous l’al
titude de vol minimale applicable. Il y a lieu de prendre en compte les
obstacles se trouvant à 900 m de part et d’autre de la route.
CAT.POL.H.220 Atterrissage
a) La masse à l’atterrissage de l’hélicoptère à l’heure estimée d’atterrissage ne
dépasse pas la masse maximale spécifiée dans le manuel de vol pour la
procédure à utiliser.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 175
▼B
b) Dans le cas d’une panne du moteur critique identifiée au point de décision
d’atterrissage (PDA) ou avant ce dernier, il est possible soit d’atterrir et de
s’arrêter dans la FATO, soit d’effectuer un atterrissage interrompu et de
franchir tous les obstacles présents sur la trajectoire de vol avec une marge
verticale de 10,7 m (35 ft). Seuls les obstacles correspondant aux dispositions
du point CAT.POL.H.110 doivent être pris en compte.
▼B
CHAPITRE 3
Classe de performances 2
CAT.POL.H.300 Généralités
Les hélicoptères exploités en classe de performances 2 sont certifiés en catégorie
A ou équivalente, telle que déterminée par l’Agence.
i) le type d’hélicoptère; et
et
CAT.POL.H.310 Décollage
a) La masse au décollage ne dépasse pas la masse maximale spécifiée pour un
taux de montée de 150 ft/min à 300 m (1 000 ft) au-dessus du niveau de
l’aérodrome ou du site d’exploitation avec le moteur critique en panne et le
ou les moteurs restants fonctionnant à un niveau de puissance approprié.
▼B
ii) avec tout hélicoptère au départ d’une héli-plateforme située dans un
environnement hostile,
CAT.POL.H.325 Atterrissage
a) La masse à l’atterrissage à l’heure estimée d’atterrissage ne dépasse pas la
masse maximale spécifiée pour un taux de montée de 150 ft/min à 300 m
(1 000 ft) au-dessus du niveau de l’aérodrome ou du site d’exploitation avec
le moteur critique en panne et le ou les moteurs restants fonctionnant à un
niveau de puissance approprié.
▼B
e) La partie de l’opération d’atterrissage après laquelle il n’est plus possible de
satisfaire à l’exigence du point b) 1) est effectuée avec le sol en vue.
CHAPITRE 4
Classe de performances 3
CAT.POL.H.400 Généralités
a) Les hélicoptères exploités en classe de performances 3 sont certifiés en caté
gorie A ou équivalente, telle que déterminée par l’Agence, ou en catégorie B.
b) L’exploitation n’est effectuée que dans un environnement non hostile, sauf s’il
s’agit:
2) d’une exploitation selon les dispositions du point c), pour les phases de
décollage et d’atterrissage.
2) de nuit;
CAT.POL.H.405 Décollage
a) La masse au décollage est la plus faible des valeurs suivantes:
1) la MCTOM; ou
b) Sauf exception prévue au point CAT.POL.H.400 b), dans le cas d’une panne
moteur, l’hélicoptère est capable d’exécuter un atterrissage forcé en sécurité.
CAT.POL.H.410 En route
a) L’hélicoptère est capable, tous les moteurs fonctionnant dans les conditions
spécifiées de puissance maximale continue, de poursuivre sa route prévue ou
de se diriger vers un point de déroutement prévu sans voler à aucun moment
en dessous de l’altitude de vol minimale applicable.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 179
▼B
b) Sauf exception prévue au point CAT.POL.H.420, dans le cas d’une panne
moteur, l’hélicoptère est capable d’exécuter un atterrissage forcé en sécurité.
CAT.POL.H.415 Atterrissage
a) La masse à l’atterrissage de l’hélicoptère à l’heure estimée d’atterrissage est la
plus faible des valeurs suivantes:
b) Sauf exception prévue au point CAT.POL.H.400 b), dans le cas d’une panne
moteur, l’hélicoptère est capable d’exécuter un atterrissage forcé en sécurité.
1) n’effectue cette exploitation que dans les zones et aux conditions spéci
fiées dans l’autorisation;
SECTION 3
Masse et centrage
CHAPITRE 1
Aéronefs motorisés
CAT.POL.MAB.100 Masse et centrage, chargement
a) Durant toute phase d’exploitation, le chargement, la masse et le centre de
gravité (CG) de l’aéronef sont en conformité avec les limites spécifiées dans
le manuel de vol, ou le manuel d’exploitation si celui-ci est plus restrictif.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 180
▼B
b) L’exploitant établit la masse et le CG de tout aéronef sur la base d’une pesée
réelle préalablement à sa mise en service initiale, et ensuite tous les quatre
ans, si des masses individuelles par aéronef sont utilisées, et tous les neuf ans,
si des masses de flotte sont utilisées. Les effets cumulés des modifications et
des réparations sur la masse et le centrage sont pris en compte et dûment
renseignés. Les aéronefs font l’objet d’une nouvelle pesée si l’effet des modi
fications sur la masse et le centrage n’est pas connu avec précision.
f) Outre les masses forfaitaires pour les passagers et les bagages enregistrés,
l’exploitant peut utiliser des masses forfaitaires pour d’autres éléments de la
charge, s’il démontre à l’autorité compétente que ces éléments ont la même
masse ou que leur masse se trouve dans des tolérances définies.
▼B
3) nom du commandant de bord;
▼M13
b) Lorsque les données et les documents de masse et de centrage sont générés
par un système informatisé de masse et centrage, l'exploitant:
1. vérifie l'intégrité des données fournies pour s'assurer qu'elles respectent les
limitations prévues dans le manuel de vol; et
2. précise les consignes et procédures pour son utilisation dans son manuel
d'exploitation.
▼B
c) La personne responsable de la supervision du chargement de l’aéronef
confirme par signature manuscrite ou marque équivalente que la charge et
sa répartition sont conformes à la documentation de masse et de centrage
transmise au commandant de bord. Le commandant de bord indique son
acceptation par signature manuscrite ou marque équivalente.
▼M13
__________
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 182
▼M13
__________
▼M11
__________
▼B
SOUS-PARTIE D
INSTRUMENTS, DONNÉES ET ÉQUIPEMENTS
SECTION 1
Avions
CAT.IDE.A.100 Instruments et équipements — généralités
▼M7
a) Les instruments et équipements exigés par la présente sous-partie sont agréés
conformément aux exigences de navigabilité applicables, à l'exception des
éléments suivants:
1) fusibles de rechange;
2) torches électriques;
3) chronomètre de précision;
4) porte-carte;
7) mégaphones;
▼M14
b) Les instruments et équipements qui ne sont pas exigés au titre de la présente
annexe (partie CAT), ainsi que tout autre équipement non exigé au titre du
présent règlement, mais qui sont transportés pendant un vol, sont conformes
aux dispositions suivantes:
▼B
c) Si un équipement doit être utilisé par un membre d’équipage de conduite à
son poste pendant le vol, il doit pouvoir être facilement utilisable depuis ce
poste. Lorsqu’un même équipement doit être utilisé par plus d’un membre de
l’équipage de conduite, il doit être installé de manière à pouvoir être facile
ment utilisable depuis tout poste à partir duquel il doit être utilisé.
▼B
CAT.IDE.A.105 Équipements minimums pour le vol
Un vol ne peut être entamé lorsque tout instrument, équipement ou fonction de
l’avion nécessaires pour le vol à effectuer sont en panne ou manquants, sauf:
▼M14
b) si l'exploitant est autorisé par l'autorité compétente à exploiter l'avion en
respectant les contraintes de la liste minimale d'équipements de
référence (LMER) conformément au point ORO.MLR.105 j) de l'annexe III.
▼B
CAT.IDE.A.110 Fusibles de rechange
a) les avions sont équipés de fusibles de rechange, du calibre requis pour une
protection complète du circuit, et permettant le remplacement des fusibles
dont le remplacement en vol est autorisé.
1) de feux de navigation/position;
3) des feux prévus par le règlement international pour prévenir les abordages
en mer s’il s’agit d’un avion exploité comme hydravion.
i) le cap magnétique;
▼M14
iii) l'altitude barométrique;
▼B
iv) la vitesse air indiquée;
v) la vitesse ascensionnelle;
vii) l’assiette;
viii) le cap;
x) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont expri
mées en nombre de Mach.
▼M14
1) l'altitude barométrique;
▼B
2) la vitesse air indiquée;
3) la vitesse ascensionnelle;
4) le virage et le dérapage;
5) l’assiette; et
6) le cap.
1) le cap magnétique;
4) la vitesse ascensionnelle;
6) l’assiette;
7) le cap stabilisé;
9) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 185
▼M14
b) Deux dispositifs de mesure et d'affichage de l'altitude barométrique.
▼B
c) Un moyen d’indiquer une insuffisance de l’alimentation des instruments de
vol nécessaires.
▼M14
1) l'altitude barométrique;
▼B
2) la vitesse air indiquée;
3) la vitesse ascensionnelle;
4) le virage et le dérapage;
5) l’assiette; et
6) le cap stabilisé.
▼B
j) un porte-cartes placé de manière à permettre une lecture aisée et pouvant être
éclairé pour les vols de nuit.
c) Nonobstant le point a), les avions dont la MCTOM est inférieure ou égale à
5 700 kg et dont la MOPSC est supérieure à 9, dont le premier certificat
individuel de navigabilité a été délivré avant le 1er avril 1972 et qui étaient
déjà immatriculés dans un État membre au 1er avril 1995, sont exemptés de la
présence à bord d’un système avertisseur d’altitude.
▼M12
c) Les aéronefs à turbine dont le certificat de navigabilité individuel a été délivré
pour la première fois après le 1er janvier 2019 et dont la MCTOM est
inférieure ou égale à 5 700 kg et dont la MOPSC est comprise entre six et
neuf sont équipés d'un système d'avertissement et d'alarme d'impact (TAWS)
qui satisfait aux exigences d'un équipement de classe B, comme spécifié dans
une norme appropriée.
▼B
CAT.IDE.A.155 Système anticollision embarqué (ACAS)
Sauf disposition contraire du règlement (UE) no 1332/2011, les avions à turbine
dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg ou dont la MOPSC est supérieure à
19 sont équipés d’un système ACAS II.
▼B
b) les avions non pressurisés dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg; et
▼M8
b) Jusqu'au 31 décembre 2018, le CVR est en mesure de garder en mémoire les
données enregistrées pendant au moins:
c) Au plus tard le 1er janvier 2019, le CVR est en mesure de garder en mémoire
les données enregistrées pendant au moins:
▼M16
1) les 25 dernières heures de fonctionnement dans le cas des avions dont la
MCTOM est supérieure à 27 000 kg et dont le premier certificat de navi
gabilité individuel a été délivré à partir du 1er janvier 2022; ou
▼M8
2) les deux dernières heures de fonctionnement dans tous les autres cas.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 188
▼M8
d) Au plus tard le 1er janvier 2019, le CVR effectue l'enregistrement sur des
moyens autres qu'une bande magnétique ou un fil magnétique.
h) Si le CVR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 16 juin 2018, ce dispositif offre une durée minimale de
transmission sous l'eau de 90 jours. Si le CVR est éjectable, il est muni d'un
émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M15
i) Les avions dont la MCTOM est supérieure à 27 000 kg et dont le premier
certificat individuel de navigabilité a été délivré le ou après le 5 septembre
2022 sont équipés d'une source d'alimentation alternative, vers laquelle le
CVR et le microphone d'ambiance installé dans le poste de pilotage sont
automatiquement redirigés, en cas d'interruption de toute autre alimentation
du CVR.
▼B
CAT.IDE.A.190 Enregistreur de paramètres de vol
a) Les avions suivants sont équipés d’un enregistreur de paramètres de
vol (FDR) utilisant un mode numérique d’enregistrement et de stockage des
données, et pour lequel existe un système permettant d’extraire facilement ces
données du support de mémorisation:
▼B
2) les avions à turbine dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg et dont le
premier certificat individuel de navigabilité a été délivré avant le 1er juin
1990; et
b) Le FDR enregistre:
▼M8
e) Si le FDR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 16 juin 2018, ce dispositif offre une durée minimale de
transmission sous l'eau de 90 jours. Si le FDR est éjectable, il est muni d'un
émetteur de localisation d'urgence automatique.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 190
▼M15
CAT.IDE.A.191 Enregistreur de vol léger
a) Les avions à turbine dont la MCTOM est égale ou supérieure à 2 250 kg et
les avions dont la MOPSC est supérieure à 9 sont équipés d'un enregistreur de
vol si toutes les conditions suivantes sont remplies:
c) L'enregistreur de vol doit pouvoir conserver les données de vol et les images
enregistrées pendant au moins les cinq dernières heures de vol.
▼B
CAT.IDE.A.195 Enregistrement des liaisons de données
a) Les avions dont le premier certificat individuel de navigabilité est délivré à
partir du 8 avril 2014, qui disposent de la capacité d’utiliser des communi
cations par liaisons de données et doivent être munis d’un CVR enregistrent
sur un enregistreur, selon le cas:
▼B
c) L’enregistreur est capable de conserver les données enregistrées pendant au
moins la même durée que celle définie pour les CVR au point
CAT.IDE.A.185.
▼M8
d) Si l'enregistreur n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 16 juin 2018, ce dispositif offre une durée minimale de
transmission sous l'eau de 90 jours. Si l'enregistreur est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼B
e) Les exigences applicables à la logique de démarrage et d’arrêt de l’enregis
treur sont les mêmes que celles applicables à la logique de démarrage et
d’arrêt du CVR, figurant aux points CAT.IDE.A.185 d) et e).
1) d’un siège ou d’une couchette pour toute personne à bord âgée d’au moins
24 mois;
▼M14
3) d'une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure
du torse pour chaque siège passager et de ceintures de retenue pour chaque
couchette dans le cas d'avions dont la MCTOM est inférieure ou égale à
5 700 kg et la MOPSC est inférieure ou égale à neuf, et dont le premier
certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir du 8 avril 2015;
▼B
4) d’un dispositif de retenue enfant pour chaque personne à bord de moins de
24 mois;
i) sur chaque siège de l’équipage de conduite, ainsi que tout siège adja
cent à un siège pilote;
▼M9
b) Une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure du
torse possède:
▼M9
2) sur les sièges pour le nombre minimal requis de membres d'équipage de
cabine, deux sangles d'épaule et une ceinture de sécurité qui peuvent être
utilisées séparément; et
▼M14
3) sur les sièges des membres d'équipage de conduite et sur tout siège adja
cent à un siège pilote:
i) soit deux sangles d'épaule et une ceinture de sécurité qui peuvent être
utilisées séparément;
ii) soit un baudrier et une ceinture de sécurité qui peuvent être utilisés
séparément pour les avions suivants:
A) avions dont la MCTOM est inférieure ou égale à 5 700 kg et la
MOPSC est inférieure ou égale à neuf et qui sont conformes aux
conditions dynamiques d'atterrissage d'urgence définies dans la
spécification de certification applicable;
B) avions dont la MCTOM est inférieure ou égale à 5 700 kg et la
MOPSC est inférieure ou égale à neuf, qui ne sont pas conformes
aux conditions dynamiques d'atterrissage d'urgence définies dans la
spécification de certification applicable et dont le premier certificat
individuel de navigabilité a été délivré avant le 28 octobre 2014;
C) avions certifiés selon la CS-VLA ou une spécification équivalente
et la CS-LSA ou une spécification équivalente.
▼B
CAT.IDE.A.210 Signaux «Attachez vos ceintures» et «Défense de fumer»
Les avions dans lesquels tous les sièges des passagers ne sont pas visibles depuis
les sièges des membres d’équipage de conduite sont dotés d’un système de
signalisation informant tous les passagers et les membres de l’équipage de
cabine lorsque les ceintures doivent être attachées et lorsqu’il est interdit de
fumer.
CAT.IDE.A.215 Portes intérieures et rideaux
Les avions sont équipés:
a) dans le cas d’avions dont la MOPSC est supérieure à 19, d’une porte séparant
la cabine du compartiment de l’équipage de conduite, portant un panneau
«Réservé à l’équipage» et équipée d’un dispositif de verrouillage afin d’em
pêcher les passagers d’ouvrir cette porte sans l’autorisation d’un membre
d’équipage de conduite;
b) d’un système facilement accessible permettant d’ouvrir chaque porte séparant
un compartiment passagers d’un autre compartiment doté d’issues de secours;
c) d’un dispositif permettant de maintenir ouverts une porte ou un rideau sépa
rant la cabine d’autres zones auxquelles il faut accéder pour atteindre, d’un
quelconque siège passager, toute issue de secours requise;
d) d’une étiquette apposée sur chaque porte intérieure ou à proximité d’un rideau
donnant accès à une issue de secours destinée aux passagers, pour indiquer
que cette porte ou ce rideau doivent rester ouverts lors du décollage et de
l’atterrissage; et
e) d’un dispositif permettant à tout membre de l’équipage de déverrouiller toute
porte normalement accessible aux passagers et pouvant être verrouillée par
ceux-ci.
CAT.IDE.A.220 Trousse de premiers secours
a) Les avions sont équipés de trousses de premiers secours, conformément au
tableau 1.
Tableau 1
Nombre requis de trousses de premiers secours
0 – 100 1
101 – 200 2
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 193
▼B
Nombre requis de trousses de premiers
Nombre de sièges passagers installés
secours
201 – 300 3
301 – 400 4
401 – 500 5
501 ou plus 6
2) tenues à jour.
3) tenues à jour.
▼M15
b) La quantité d'oxygène visée au point a) doit être suffisante pour alimenter
pendant toute la durée de vol restante, après une dépressurisation de la cabine
à une altitude cabine supérieure à 8 000 ft mais ne dépassant pas 15 000 ft, au
moins 2 % des passagers transportés et, en tout état de cause, pas moins d'une
personne.
▼B
c) Les systèmes de distribution doivent être en nombre suffisant, en aucun cas
moins de deux, et permettre à l’équipage de cabine d’utiliser l’oxygène.
▼M15
d) L'équipement d'oxygène de premiers secours fourni est capable de produire un
débit pour chaque personne.
▼B
CAT.IDE.A.235 Oxygène de subsistance — avions pressurisés
a) Les avions pressurisés exploités à des altitudes-pression supérieures à 10 000
ft sont équipés d’un système de stockage et de distribution d’oxygène de
subsistance conformément au tableau 1.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 194
▼B
b) Les avions pressurisés exploités à des altitudes-pression supérieures à 25 000
ft sont équipés:
e) Nonobstant le point a), pour les avions non certifiés pour voler à des altitudes
supérieures à 25 000 ft, les exigences en matière d’alimentation en oxygène
prévues pour les membres d’équipage de cabine, les membres d’équipage
supplémentaires et les passagers peuvent être limitées à la totalité du temps
de vol à des altitudes-pression de la cabine comprises entre 10 000 ft et
13 000 ft, pour l’ensemble des membres de l’équipage de cabine requis et
pour au moins 10 % des passagers, à condition qu’en tout point de la route à
suivre l’avion puisse descendre en toute sécurité à une altitude-pression cabine
de 13 000 ft en moins de 4 minutes.
▼B
Tableau 1
Besoins minimaux en oxygène pour les avions pressurisés
(*) Le nombre de passagers figurant au tableau 1 fait référence aux passagers réel
lement transportés à bord, y compris ceux âgés de moins de 24 mois.
▼B
Tableau 1
Besoins minimaux en oxygène pour les avions non pressurisés
(*) Le nombre de passagers figurant au tableau 1 fait référence aux passagers réellement
transportés à bord, y compris ceux âgés de moins de 24 mois.
▼M14
d) Les avions sont équipés d'un équipement supplémentaire de protection
respiratoire portatif installé à proximité immédiate de l'extincteur à main
visé au point CAT.IDE.A.250, points b) et c), ou à proximité immédiate de
l'entrée du compartiment cargo, dans le cas où l'extincteur est situé à l'inté
rieur d'un compartiment cargo.
▼B
e) Lorsqu’ils sont employés, les PBE ne doivent pas empêcher l’utilisation des
dispositifs de communication visés aux points CAT.IDE.A.170,
CAT.IDE.A.175, CAT.IDE.A.270 et CAT.IDE.A.330.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 197
▼B
CAT.IDE.A.250 Extincteurs à main
a) Les avions sont équipés d’au moins un extincteur à main placé dans le
compartiment de l’équipage de conduite.
Tableau 1
Nombre d’extincteurs à main
7 – 30 1
31 – 60 2
61 – 200 3
201 – 300 4
301 – 400 5
401 – 500 6
501 – 600 7
601 ou plus 8
c) Les haches et les pieds-de-biche placés dans la cabine ne doivent pas être
visibles des passagers.
▼M4
Figure 1
▼B
CAT.IDE.A.265 Dispositifs d’évacuation d’urgence
a) Les avions dont la hauteur des seuils des issues de secours passagers est
supérieure à 1,83 m (6 ft) au-dessus du sol disposent d’équipements ou de
dispositifs disponibles à chaque issue, permettant aux passagers et à l’équi
page d’atteindre le sol en toute sécurité, en cas d’urgence.
c) Les avions dans lesquels une issue de secours distincte doit être réservée à
l’équipage de conduite et dont le point le plus bas de l’issue de secours se
situe à une hauteur de plus de 1,83 m (6 ft) au-dessus du sol sont équipés
d’un dispositif pour aider tous les membres de l’équipage de conduite à
atteindre le sol en sécurité, en cas d’urgence.
CAT.IDE.A.270 Mégaphones
Les avions dont la MOPSC est supérieure à 60 et transportant au moins un
passager sont équipés du nombre suivant de mégaphones portatifs alimentés
par des batteries, facilement accessibles pour utilisation par les membres de
l’équipage en cas d’évacuation d’urgence:
Tableau 1
Nombre de mégaphones
61 à 99 1
100 ou plus 2
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 199
▼B
b) Dans les avions à plusieurs ponts de passagers, au moins 1 mégaphone est
requis si la configuration totale en sièges passagers est supérieure à 60.
b) Dans le cas d’avions dont la MOPSC est supérieure à 19, le système d’éclai
rage de secours visé au point a) comprend:
4) dans le cas des avions dont la demande d’un certificat de type ou d’un
document équivalent a été déposée avant le 1er mai 1972, et volant de nuit,
l’éclairage extérieur de toutes les issues de secours sur les ailes, et des
issues pour lesquelles des dispositifs d’aide à l’évacuation sont exigés;
5) dans le cas des avions dont la demande d’un certificat de type ou d’un
document équivalent a été introduite avant le 30 avril 1972, et volant de
nuit, l’éclairage extérieur de toutes les issues de secours pour les passa
gers; et
6) pour les avions dont le premier certificat de type a été délivré à partir du
31 décembre 1957, un ou des systèmes de balisage de l’itinéraire d’éva
cuation d’urgence à proximité du sol dans les cabines de passagers.
▼M14
c) Pour les avions dont la MOPSC est inférieure ou égale à 19, et certifiés selon
la spécification de certification de l'Agence, le système d'éclairage de secours
visé au point a) inclut les équipements mentionnés au point b) 1) à 3).
d) Pour les avions dont la MOPSC est inférieure ou égale à 19, et qui ne sont
pas certifiés selon la spécification de certification de l'Agence, le système
d'éclairage de secours visé au point a) inclut les équipements mentionnés
au point b) 1).
▼B
e) Les avions dont la MOPSC est inférieure ou égale à 9 et exploités de nuit
sont équipés d’un système d’éclairage général de la cabine propre à faciliter
l’évacuation de l’avion.
1) de deux ELT, dont l'un est automatique, ou d'un ELT et d'un appareil de
repérage des aéronefs conforme à l'exigence fixée au point
CAT.GEN.MPA.210, dans le cas des avions dont le premier certificat
individuel de navigabilité a été délivré après le 1er juillet 2008; ou
▼M8
b) Les avions dont la MOPSC est inférieure ou égale à 19 sont au moins
équipés:
2) d'un ELT de tout type ou d'un appareil de repérage des aéronefs conforme
à l'exigence fixée au point CAT.GEN.MPA.210, dans le cas des avions
dont le premier certificat individuel de navigabilité a été délivré jusqu'au
1er juillet 2008.
▼B
c) Un ELT de tout type est capable de transmettre simultanément sur les
fréquences 121,5 MHz et 406 MHz.
▼M14
c) Les hydravions exploités au-dessus de l'eau sont équipés de ce qui suit:
▼B
d) Les avions survolant une étendue d’eau et éloignés d’un site se prêtant à un
atterrissage d’urgence d’une distance supérieure à:
▼B
1) des canots de sauvetage en nombre suffisant pour transporter toutes les
personnes à bord, rangés de manière à permettre une utilisation aisée en
cas d’urgence et d’une capacité suffisante pour permettre d’accueillir la
totalité des survivants en cas de perte d’une des embarcations ayant la plus
grande capacité nominale;
▼M8
f) Au plus tard le 1er janvier 2019, les avions dont la MCTOM est supérieure à
27 000 kg et la MOPSC est supérieure à 19 ainsi que tous les avions dont la
MCTOM est supérieure à 45 500 kg sont équipés d'un dispositif de repérage
dans l'eau solidement fixé et fonctionnant à une fréquence de 8,8 kHz
± 1 kHz, sauf si:
1) l'avion est exploité sur des routes sur lesquelles il n'est jamais éloigné de
plus de 180 NM de la côte; ou
▼B
CAT.IDE.A.305 Équipement de survie
a) Les avions exploités au-dessus de régions où les opérations de recherche et de
sauvetage seraient particulièrement difficiles sont équipés:
ii) 30 minutes de vol à la vitesse de croisière pour tous les autres avions;
CAT.IDE.A.325 Casque
a) Les avions sont équipés d’un microcasque ou d’un laryngophone ou d’un
dispositif équivalent pour chacun des membres de l’équipage de conduite à
leur poste désigné dans le compartiment de l’équipage de conduite.
b) Les avions volant en IFR ou de nuit sont pourvus, sur les commandes
manuelles de contrôle en tangage et roulis, d’un bouton d’alternat radio
pour chacun des membres d’équipage de conduite requis.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 202
▼B
CAT.IDE.A.330 Matériel de radiocommunication
a) Les avions sont équipés du matériel de radiocommunication imposé par les
exigences applicables de l’espace aérien.
CAT.IDE.A.340 Équipement radio pour les vols en VFR sur des routes
navigables par repérage visuel au sol
Les avions exploités en VFR sur des routes navigables par repérage visuel au sol
disposent de l’équipement de radiocommunication nécessaire dans des conditions
normales de propagation radio pour remplir les fonctions suivantes:
b) communiquer avec les stations ATC appropriées depuis tout point d’un espace
aérien contrôlé dans lequel des vols sont prévus; et
▼M15
CAT.IDE.A.345 Équipement de communication, de navigation et de surveil
lance pour les opérations en IFR ou en VFR sur des routes non navigables
par repérage visuel au sol
a) Les avions exploités en IFR ou en VFR sur des routes non navigables par
repérage visuel au sol sont dotés des équipements de radiocommunication, de
navigation et de surveillance qui satisfont aux exigences applicables de l'es
pace aérien.
▼B
b) L’équipement radio comprend au moins deux systèmes de radiocommunica
tion indépendants permettant, dans des conditions normales d’exploitation, de
communiquer avec une station au sol appropriée à partir de tout point de la
route, déroutements compris.
▼M14
c) Nonobstant le point b), pour les opérations sur de courtes distances dans
l'espace aérien supérieur de l'Atlantique Nord (NAT HLA), les avions sont
équipés d'au moins un système de communication à grande distance au cas où
des procédures de communication différentes sont publiées pour l'espace
aérien concerné.
▼B
d) Les avions disposent d’équipements de navigation suffisants pour assurer
qu’en cas de panne d’un équipement à tout moment du vol, les équipements
restants permettent de naviguer en toute sécurité conformément au plan de
vol.
e) Les avions effectuant des vols dont l’atterrissage est prévu en conditions
météorologiques de vol aux instruments (IMC) sont dotés d’équipements
appropriés en mesure de fournir une aide jusqu’à un point à partir duquel
un atterrissage en vol à vue peut être effectué, pour chaque aérodrome où il
est prévu d’atterrir en IMC, ainsi que pour tout aérodrome de dégagement
désigné.
▼M9
f) Pour les opérations PBN, les aéronefs doivent satisfaire aux exigences en
matière de certification de navigabilité pour la spécification de navigation
appropriée.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 203
▼B
CAT.IDE.A.350 Équipement transpondeur
Les avions sont dotés d’un transpondeur de radar secondaire (SSR) transmettant
l’altitude-pression, ainsi que de toute autre fonctionnalité du transpondeur SSR
requise pour la route à suivre.
▼M9
CAT.IDE.A.355 Gestion des bases de données aéronautiques
a) Les bases de données aéronautiques utilisées sur les applications des systèmes
de bord certifiés doivent satisfaire aux exigences en matière de qualité des
données qui correspondent à l'utilisation prévue desdites données.
▼B
SECTION 2
Hélicoptères
CAT.IDE.H.100 Instruments et équipements — généralités
▼M14
a) Les instruments et équipements exigés par la présente sous-partie sont agréés
conformément aux exigences de navigabilité applicables, à l'exception des
éléments suivants:
1) torches électriques,
2) chronomètre de précision,
3) porte-carte;
5) mégaphones;
▼B
c) Si un équipement doit être utilisé par un membre d’équipage de conduite à
son poste pendant le vol, il doit pouvoir être facilement utilisable depuis ce
poste. Lorsqu’un même équipement doit être utilisé par plus d’un membre de
l’équipage de conduite, il doit être installé de manière à pouvoir être facile
ment utilisable depuis tout poste à partir duquel il doit être utilisé.
▼M14
b) si l'exploitant est autorisé par l'autorité compétente à exploiter l'avion en
respectant les contraintes de la liste minimale d'équipements de
référence (LMER) conformément au point ORO.MLR.105 j) de l'annexe III.
▼B
CAT.IDE.H.115 Feux opérationnels
a) Les hélicoptères exploités en VFR de jour sont équipés d’un système de feux
anticollision.
b) Outre les dispositions du point a), les hélicoptères exploités de nuit ou en IFR
sont équipés:
1) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord aux fins d’assurer
un éclairage approprié de l’ensemble des instruments et des équipements
indispensables à une exploitation sûre de l’hélicoptère;
4) de feux de navigation/position;
6) des feux prévus par le règlement international pour prévenir les abordages
en mer s’il s’agit d’un hélicoptère amphibie.
▼B
i) le cap magnétique;
▼M14
iii) l'altitude barométrique;
▼B
iv) la vitesse air indiquée;
v) la vitesse ascensionnelle;
vi) le dérapage; et
▼M14
1) l'altitude barométrique;
▼B
2) la vitesse air indiquée;
3) la vitesse ascensionnelle; et
4) le dérapage.
1) l’assiette; et
2) le cap.
1) le cap magnétique;
4) la vitesse ascensionnelle;
5) le dérapage;
6) l’assiette;
7) le cap stabilisé; et
▼M14
b) Deux dispositifs de mesure et d'affichage de l'altitude barométrique. Dans le
cas d'une exploitation monopilote en VFR de nuit, un altimètre barométrique
peut être remplacé par un radio-altimètre.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 206
▼B
c) Un moyen d’indiquer une insuffisance de l’alimentation des instruments de
vol nécessaires.
▼M14
1) l'altitude barométrique;
▼B
2) la vitesse air indiquée;
3) la vitesse ascensionnelle;
4) le dérapage;
5) l’assiette; et
6) le cap stabilisé.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 207
▼B
i) Dans le cas de vols en IFR, un porte-carte placé de manière à permettre une
lecture aisée et pouvant être éclairé pour les vols de nuit.
CAT.IDE.H.145 Radioaltimètres
a) Les hélicoptères survolant des étendues d’eau sont équipés d’un radioaltimètre
capable d’émettre une alerte sonore en dessous d’une hauteur prédéterminée,
ainsi qu’une alerte visuelle à une hauteur que le pilote peut sélectionner, dans
le cas d’un vol:
3) de nuit; ou
▼B
1) l’hélicoptère ne comporte pas de cloison entre le pilote et les passagers; et
▼M8
c) Au plus tard le 1er janvier 2019, le CVR effectue l'enregistrement sur des
moyens autres qu'une bande magnétique ou un fil magnétique.
▼M8
e) Le CVR commence automatiquement à enregistrer avant que l'hélicoptère ne
se déplace par ses propres moyens et poursuit cet enregistrement jusqu'à la fin
du vol, lorsque l'hélicoptère n'est plus en mesure de se déplacer par ses
propres moyens.
f) Outre les dispositions du point e), dans le cas des hélicoptères visés au point
a) 2) pour lesquels un certificat individuel de navigabilité a été délivré à partir
du 1er août 1999:
g) Si le CVR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si le CVR est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼B
CAT.IDE.H.190 Enregistreur de paramètres de vol
a) Les hélicoptères suivants sont équipés d’un enregistreur de paramètres de
vol (FDR) utilisant un mode numérique d’enregistrement et de stockage des
données, et pour lequel existe un système permettant d’extraire facilement ces
données du support de mémorisation:
▼B
d) Le FDR commence automatiquement à enregistrer avant que l’hélicoptère ne
puisse se déplacer par ses propres moyens et arrête automatiquement cet
enregistrement une fois que l’hélicoptère n’est plus en mesure de se déplacer
par ses propres moyens.
▼M8
e) Si le FDR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si le FDR est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M15
CAT.IDE.H.191 Enregistreur de vol léger
a) Les hélicoptères à turbine dont la MCTOM est égale ou supérieure à 2 250 kg
sont équipés d'un enregistreur de vol si toutes les conditions suivantes sont
remplies:
c) L'enregistreur de vol doit pouvoir conserver les données de vol et les images
enregistrées pendant au moins les cinq dernières heures de vol.
▼B
CAT.IDE.H.195 Enregistrement des liaisons de données
a) Les hélicoptères dont le premier certificat individuel de navigabilité est
délivré à partir du 8 avril 2014, qui disposent de la capacité d’utiliser des
communications par liaisons de données et doivent être munis d’un CVR,
enregistrent sur un enregistreur, le cas échéant:
▼B
v) surveillance automatique en mode diffusion, dans la mesure du
possible compte tenu de l’architecture du système;
▼M8
d) Si l'enregistreur n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si l'enregistreur est éjectable, il est
muni d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼B
e) Les exigences applicables à la logique de démarrage et d’arrêt de l’enregis
treur sont les mêmes que celles applicables à la logique de démarrage et
d’arrêt du CVR figurant au point CAT.IDE.H.185 d) et e).
1) d’un siège ou d’une couchette pour toute personne à bord âgée d’au moins
24 mois;
▼B
3) dans le cas des hélicoptères dont le premier certificat individuel de navi
gabilité a été délivré à partir du 1er août 1999, d’une ceinture de sécurité
avec système de retenue de la partie supérieure du torse à utiliser dans
chaque siège passager par chaque passager âgé d’au moins 24 mois;
2) comporte, sur les sièges des membres d’équipage de conduite ainsi que sur
les sièges pour le nombre minimal requis de membres d’équipage de
cabine, deux sangles d’épaule et une ceinture de sécurité qui peuvent
être utilisés séparément.
2) tenues à jour.
▼B
Tableau 1
Besoins minimaux en oxygène pour les hélicoptères complexes non
pressurisés
(*) Le nombre de passagers figurant au tableau 1 fait référence aux passagers réellement
transportés à bord, y compris ceux âgés de moins de 24 mois.
Tableau 2
Besoins minimaux en oxygène pour les hélicoptères non pressurisés à
motorisation non complexe
(*) Le nombre de passagers figurant au tableau 2 fait référence aux passagers réellement
transportés à bord, y compris ceux âgés de moins de 24 mois.
▼B
b) Au moins un extincteur à main est placé, ou est facilement accessible pour
utilisation, dans chaque office ne se trouvant pas dans la cabine principale.
Tableau 1
Nombre d’extincteurs à main
7 – 30 1
31 – 60 2
61 – 200 3
Figure 1
Indication des zones de pénétration
CAT.IDE.H.270 Mégaphones
Les hélicoptères dont la MOPSC est supérieure à 19 sont équipés d’au moins un
mégaphone portatif alimenté par batteries, facilement accessible pour utilisation
par les membres de l’équipage en cas d’évacuation d’urgence.
▼B
1) d’un système d’éclairage de secours disposant d’une alimentation indépen
dante aux fins de fournir une source d’éclairage général de la cabine pour
faciliter l’évacuation de l’hélicoptère; et
b) Les hélicoptères sont dotés d’un marquage des issues de secours visible à la
lumière du jour ou dans l’obscurité lorsqu’ils sont exploités:
▼M9
__________
▼B
c) Un ELT de tout type est capable de transmettre simultanément sur les
fréquences 121,5 MHz et 406 MHz.
▼M9
CAT.IDE.H.295 Combinaisons de survie de l'équipage
Chaque membre d'équipage porte une combinaison de survie lors d'une exploi
tation en classe de performances 3 lors d'un vol au-dessus de l'eau au-delà de la
distance d'autorotation ou d'atterrissage forcé en sécurité par rapport à la terre
ferme, lorsque les bulletins ou prévisions météorologiques dont dispose le
commandant de bord indiquent que la température de la mer sera inférieure à
plus 10 °C pendant le vol.
▼B
CAT.IDE.H.300 Canots de sauvetage, ELT de survie et équipement de
survie lors de vols prolongés au-dessus de l’eau
Les hélicoptères exploités:
▼B
b) en classe de performances 3 lors d’un vol au-dessus de l’eau à une distance de
la terre ferme correspondant à plus de 3 minutes de temps de vol à une vitesse
de croisière normale, sont équipés:
3) d’au moins un ELT de survie (ELT(S)] pour chacun des canots de sauve
tage exigés; et
▼M9
__________
▼B
CAT.IDE.H.315 Hélicoptères certifiés pour une exploitation sur l’eau —
équipements divers
Les hélicoptères certifiés pour être exploités sur l’eau sont équipés:
▼M14
a) d'une ancre flottante et d'autres équipements nécessaires pour faciliter l'amar
rage, l'ancrage ou la manœuvre de l'hélicoptère sur l'eau, adaptés à sa taille,
à sa masse et à sa manœuvrabilité; et
▼B
b) d’équipements permettant d’émettre les signaux sonores prévus par le règle
ment international pour prévenir les abordages en mer, le cas échéant.
▼M14
CAT.IDE.H.320 Tous les hélicoptères en vol au-dessus de l'eau — amerris
sage
a) Les hélicoptères sont conçus pour atterrir sur l'eau ou certifiés pour amerrir
conformément à la spécification de certification applicable lorsqu'ils sont
exploités en classe de performances 1 ou 2 en vol au-dessus de l'eau dans
un environnement hostile, à une distance de la terre ferme correspondant à
plus de 10 minutes de temps de vol à une vitesse de croisière normale.
b) Les hélicoptères sont conçus pour atterrir sur l'eau ou certifiés pour amerrir
conformément à la spécification de certification applicable ou munis d'équi
pements de flottaison de secours lorsqu'ils sont exploités:
▼M14
2) en classe de performances 2, lorsqu'ils décollent ou atterrissent au-dessus
de l'eau, à l'exception du cas d'une exploitation dans le cadre d'un service
médical d'urgence par hélicoptère (SMUH) où, aux fins de réduire l'expo
sition, l'atterrissage ou le décollage depuis un site d'exploitation SMUH
situé dans un environnement habité est effectué au-dessus de l'eau;
▼B
CAT.IDE.H.325 Casque
Lorsqu’un système de radiocommunication et/ou de radionavigation est requis,
l’hélicoptère est équipé d’un microcasque ou d’un système équivalent, ainsi que
d’un bouton d’alternat radio situé sur les commandes de vol pour chacun des
pilotes et/ou des membres d’équipage requis à leur poste désigné.
CAT.IDE.H.340 Équipement radio pour les vols en VFR sur des routes
navigables par repérage visuel au sol
Les hélicoptères exploités en VFR sur des routes navigables par repérage visuel
au sol disposent de l’équipement de radiocommunication nécessaire dans des
conditions normales de propagation radio pour remplir les fonctions suivantes:
b) communiquer avec les stations ATC appropriées depuis tout point d’un espace
aérien contrôlé dans lequel des vols sont prévus; et
▼M15
CAT.IDE.H.345 Équipement de communication, de navigation et de surveil
lance pour les opérations en IFR ou en VFR sur des routes non navigables
par repérage visuel au sol
a) Les hélicoptères exploités en IFR ou en VFR sur des routes non navigables
par repérage visuel au sol sont dotés des équipements de radiocommunication,
de navigation et de surveillance qui satisfont aux exigences applicables de
l'espace aérien.
▼B
b) L’équipement radio comprend au moins deux systèmes de radiocommunica
tion indépendants permettant, dans des conditions normales d’exploitation, de
communiquer avec une station au sol appropriée à partir de tout point de la
route, déroutements compris.
▼B
d) Les hélicoptères effectuant des vols dont l’atterrissage est prévu en conditions
météorologiques de vol aux instruments (IMC) sont dotés d’équipements
appropriés en mesure de fournir une aide jusqu’à un point à partir duquel
un atterrissage en vol à vue peut être effectué, pour chaque aérodrome où il
est prévu d’atterrir en IMC, ainsi que pour tout aérodrome de dégagement
désigné.
▼M9
e) Pour les opérations PBN, les aéronefs doivent satisfaire aux exigences en
matière de certification de navigabilité pour la spécification de navigation
appropriée.
▼B
CAT.IDE.H.350 Équipement transpondeur
Les hélicoptères sont dotés d’un transpondeur de radar secondaire (SSR) trans
mettant l’altitude-pression, ainsi que de toute autre fonctionnalité du transpondeur
SSR requise pour la route à suivre.
▼M9
CAT.IDE.H.355 Gestion des bases de données aéronautiques
a) Les bases de données aéronautiques utilisées sur les applications des systèmes
de bord certifiés doivent satisfaire aux exigences en matière de qualité des
données qui correspondent à l'utilisation prévue desdites données.
▼M13
__________
▼M11
__________
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 219
▼B
ANNEXE V
AGRÉMENTS SPÉCIFIQUES
[PARTIE SPA]
SOUS-PARTIE A
EXIGENCES GÉNÉRALES
▼M14
SPA.GEN.100 Autorité compétente
a) L'autorité compétente pour délivrer un agrément spécifique est:
b) Nonobstant le point a) 2), dans le cas de l'exploitant d'aéronefs à des fins non
commerciales utilisant des aéronefs immatriculés dans un pays tiers, les
exigences applicables au titre de la présente annexe pour l'agrément des
opérations suivantes ne s'appliquent pas si lesdits agréments sont délivrés
par un État d'immatriculation tiers:
▼B
SPA.GEN.105 Demande d’agrément spécifique
a) L’exploitant qui introduit une demande d’agrément spécifique fournit à l’au
torité compétente les documents exigés dans la sous-partie applicable, ainsi
que les informations suivantes:
▼M2
2) prise en compte des éléments appropriés définis dans la partie obligatoire
des données d’adéquation opérationnelle établies conformément au
règlement (UE) no 748/2012.
▼B
c) L’exploitant conserve des archives relatives aux dispositions des points a) et
b), pour au moins la durée de l’exploitation soumise à agrément spécifique
ou, le cas échéant, conformément aux exigences de l’annexe III (partie ORO).
b) pour tous les autres exploitants, sur la liste des agréments spécifiques.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 220
▼B
SPA.GEN.115 Modifications apportées à un agrément spécifique
Lorsque les conditions d’un agrément spécifique subissent des modifications,
l’exploitant fournit les documents pertinents à l’autorité compétente et obtient
son autorisation préalable en vue de l’exploitation.
▼M2
SPA.GEN.120 Maintien de la validité d’un agrément spécifique
Les agréments spécifiques sont délivrés pour une durée illimitée et restent valides
dans la mesure où l’exploitant maintient la conformité aux exigences associées à
l’agrément spécifique et prend en compte les éléments appropriés définis dans la
partie obligatoire des données d’adéquation opérationnelle établies conformément
au règlement (UE) no 748/2012.
▼B
SOUS-PARTIE B
EXPLOITATION REPOSANT SUR UNE NAVIGATION FONDÉE SUR LES
PERFORMANCES (PBN)
▼M9
SPA.PBN.100 Exploitation PBN
a) Un agrément est requis pour chacune des spécifications PBN suivantes:
1) RNP AR APCH; et
c) Un agrément par procédure pour opérations RNP AR APCH ou RNP 0.3 est
requis pour les procédures d'approche aux instruments restreintes ou toute
procédure d'approche aux instruments publique qui ne satisfait pas aux
critères de conception de procédures applicables de l'OACI, ou lorsque la
publication d'information aéronautique (AIP) ou l'autorité compétente l'exige.
▼M9
3) les procédures standard, non standard et d'urgence; et
f) qu'un programme de gestion de la surveillance des RNP a été établi pour les
opérations RNP AR APCH, le cas échéant.
▼B
SOUS-PARTIE C
EXPLOITATION SELON LES SPÉCIFICATIONS DE PERFORMANCES
MINIMALES DE NAVIGATION (MNPS)
SPA.MNPS.100 Exploitation MNPS
Un aéronef n’est exploité dans un espace aérien désigné soumis aux spécifica
tions de performances minimales de navigation (MNPS) conformément aux
procédures supplémentaires régionales selon lesquelles les spécifications de
performances minimales de navigation sont établies, que si l’exploitant s’est vu
délivrer un agrément par l’autorité compétente aux fins de mener de telles
opérations.
SOUS-PARTIE D
OPÉRATIONS DANS UN ESPACE AÉRIEN AVEC MINIMUM DE
SÉPARATION VERTICALE RÉDUIT (RVSM)
SPA.RVSM.100 Opérations RVSM
Les aéronefs ne sont exploités dans un espace aérien désigné auquel s’applique
un minimum de séparation verticale réduit de 300 m (1 000 ft) entre le niveau de
vol (FL) 290 et le niveau FL 410 inclus que si l’exploitant s’est vu délivrer un
agrément par l’autorité compétente pour mener de telles opérations.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 222
▼B
SPA.RVSM.105 Agrément d’exploitation RVSM
Pour obtenir un agrément d’exploitation RVSM de l’autorité compétente, l’ex
ploitant fournit la preuve:
▼B
b) Des comptes rendus de ces événements sont envoyés à l’autorité compétente
dans les 72 heures. Les comptes rendus incluent une analyse initiale des
facteurs à l’origine des erreurs et des mesures prises pour éviter que ces
événements ne se répètent.
SOUS-PARTIE E
OPÉRATIONS PAR FAIBLE VISIBILITÉ (LVO)
SPA.LVO.100 Opérations par faible visibilité
L’exploitant n’effectue les opérations par faible visibilité (LVO) suivantes que
s’il est agréé par l’autorité compétente:
1) chaque aéronef concerné est certifié pour une exploitation dans le cadre
d’opérations CAT II; et
ii) à l’aide d’un système d’atterrissage par guidage tête haute (HUDLS)
jusqu’à au moins 150 ft au-dessus du seuil.
b) L’exploitant n’effectue des opérations CAT II, OTS CAT II ou CAT III que
si:
1) chaque aéronef concerné est certifié pour des opérations ayant une hauteur
de décision (DH) inférieure à 200 ft, ou aucune DH, et est équipé confor
mément aux exigences de navigabilité applicables;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 224
▼B
2) un système d’enregistrement de la réussite ou de l’échec de l’approche
et/ou de l’atterrissage automatique est établi et maintenu afin de contrôler
la sécurité globale de l’exploitation;
c) L’exploitant n’effectue des opérations d’approche à l’aide d’un EVS que si:
1) l’EVS est certifié aux fins de la présente sous-partie et combine les images
obtenues par capteurs à infrarouge et les informations de vol sur le HUD;
4) pour les procédures d’approche avec guidage vertical (APV) et les opéra
tions d’approche classique (NPA) effectuées avec la technique CDFA, la
référence visuelle naturelle aux repères de la piste est atteinte au moins à
200 ft au-dessus du seuil de l’aérodrome et les exigences suivantes sont
satisfaites:
1) si l’aérodrome a été agréé pour de telles opérations par l’État dans lequel il
se trouve; et
2) des procédures d’exploitation par faible visibilité (LVP) ont été établies.
▼B
SPA.LVO.120 Formation et qualifications de l’équipage de conduite
L’exploitant s’assure que, avant d’effectuer une LVO:
SOUS-PARTIE F
EXPLOITATION LONG-COURRIER D’AVIONS BIMOTEURS (ETOPS)
SPA.ETOPS.100 ETOPS
Dans le cadre d’une exploitation à des fins de transport aérien commercial, les
avions bimoteurs ne sont exploités au-delà d’une distance limite déterminée
conformément au point CAT.OP.MPA.140 que si l’exploitant s’est vu délivrer
un agrément d’exploitation ETOPS par l’autorité compétente.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 226
▼B
SPA.ETOPS.105 Agrément d’exploitation ETOPS
Pour obtenir un agrément d’exploitation ETOPS de l’autorité compétente, l’ex
ploitant fournit la preuve:
c) L’exploitant fait figurer au plan de vol exploitation et au plan de vol ATS tout
aérodrome de dégagement en route ETOPS requis.
Tableau 1
Minimums de préparation des vols pour un aérodrome de dégagement
en route ETOPS
▼B
SOUS-PARTIE G
TRANSPORT DE MARCHANDISES DANGEREUSES
▼M4
SPA.DG.100 Transport de marchandises dangereuses
Sauf exception prévue à l’annexe IV (partie CAT), à l’annexe VI (partie NCC), à
l’annexe VII (partie NCO) et à l’annexe VIII (partie SPO), l’exploitant ne trans
porte des marchandises dangereuses par air que s’il a été agréé par l’autorité
compétente.
▼B
SPA.DG.105 Agrément pour le transport des marchandises dangereuses
Pour obtenir l’agrément pour le transport de marchandises dangereuses, l’exploi
tant, conformément aux instructions techniques:
3) les actions prises dans le cas d’un accident ou d’un incident de l’aéronef
lorsque des marchandises dangereuses sont transportées;
▼M14
e) assure qu'une copie des informations fournies au pilote ou au commandant de
bord est conservée au sol et que ladite copie, ou les informations qu'elle
contient, sont aisément accessibles pour le contrôleur d'exploitation aérienne,
le régulateur de vol, ou le personnel au sol désigné responsable de sa part des
opérations de vol, jusqu'à la fin du vol auquel se rapportent les informations;
▼B
f) conserve la liste de vérification en vue de l’acceptation, le document de
transport et les informations transmises au pilote/commandant de bord
pendant au moins trois mois après la fin du vol;
SOUS-PARTIE H
EXPLOITATION D’HÉLICOPTÈRE ASSISTÉE PAR DES SYSTÈMES
D’IMAGERIE NOCTURNE
SPA.NVIS.100 Opérations avec systèmes d’imagerie nocturne (NVIS)
a) Les hélicoptères ne sont exploités en VFR de nuit à l’aide avec l’assistance
d’un système NVIS que si l’exploitant a obtenu l’agrément de l’autorité
compétente.
▼M14
b) Radio-altimètre. Les hélicoptères sont équipés d'un radio-altimètre capable
d'émettre une alerte sonore en dessous d'une hauteur prédéterminée, ainsi
qu'une alerte sonore et visuelle à une hauteur que le pilote peut sélectionner,
et qui sont directement identifiables pendant toutes les phases d'un vol NVIS.
▼B
c) Éclairage compatible NVIS des aéronefs. Pour compenser le champ réduit de
vision périphérique et le besoin d’augmenter la perception de la situation, les
éléments suivants sont fournis:
▼B
1) une source d’alimentation de secours ou secondaire pour les jumelles de
vision nocturne (JVN);
e) Toutes les JVN utilisées lors d’un vol NVIS sont de type, génération et
modèle identiques.
f) Maintien de la navigabilité
1) Les procédures de maintien de la navigabilité contiennent les informations
nécessaires pour effectuer l’entretien régulier et l’inspection des équipements
NVIS installés dans l’hélicoptère et couvrent au moins:
▼B
f) Formation et contrôle de l’équipage
1) La formation et les contrôles sont exécutés conformément à un plan de
cours détaillé approuvé par l’autorité compétente et figurant au manuel
d’exploitation.
2) Membres d’équipage
i) Les programmes de formation de l’équipage: améliorent la connais
sance de l’environnement de travail et des équipements NVIS; amélio
rent la coordination de l’équipage et comportent des mesures pour
réduire au minimum les risques associés à l’entrée dans des conditions
de faible visibilité, ainsi qu’aux procédures NVIS normales et d’ur
gence.
SOUS-PARTIE I
OPÉRATIONS D’HÉLITREUILLAGE
SPA.HHO.100 Opérations d’hélitreuillage (HHO)
a) Les hélicoptères ne sont exploités à des fins d’opérations d’hélitreuillage en
CAT que si l’exploitant a obtenu l’agrément de l’autorité compétente.
1) effectue des opérations de CAT et est titulaire d’un CTA CAT délivré
conformément à l’annexe III (partie ORO);
▼M14
SPA.HHO.110 Exigences en matière d'équipement pour les HHO
a) L'installation de tout équipement d'hélitreuillage, autre qu'un PCDS simple, y
compris tout équipement radio aux fins de satisfaire aux exigences du point
SPA.HHO.115, et toute modification ultérieure, sont couvertes par un agré
ment de navigabilité approprié à la fonction prévue. Les équipements acces
soires sont conçus et testés selon la norme adéquate, comme exigé par l'au
torité compétente.
▼B
SPA.HHO.115 Communication HHO
Des communications radio bidirectionnelles sont établies avec l’organisme pour
lequel les opérations HHO sont effectuées et, dans la mesure du possible, un
moyen de communiquer avec le personnel au sol est prévu au site HHO pour:
b) les opérations à terre de nuit, sauf dans le cas d’opérations d’hélitreuillage sur
un site d’exploitation de service médical d’urgence par hélicoptère (SMUH).
▼B
d) Expérience récente. Tous les pilotes et les membres d’équipage HHO qui
participent à des opérations HHO ont effectué au cours des 90 derniers jours:
f) Formation et contrôle
1) La formation et les contrôles sont exécutés conformément à un plan de
cours détaillé approuvé par l’autorité compétente et figurant au manuel
d’exploitation.
2) Membres d’équipage
i) Les programmes de formation de l’équipage: améliorent la connais
sance de l’environnement de travail et des équipements HHO; amélio
rent la coordination de l’équipage et comportent des mesures pour
réduire au minimum les risques associés aux procédures HHO
normales et d’urgence, ainsi qu’aux décharges d’électricité statique.
▼B
SOUS-PARTIE J
OPÉRATIONS DE SERVICE MÉDICAL D’URGENCE PAR
HÉLICOPTÈRE
SPA.HEMS.100 Opérations de service médical d’urgence par
hélicoptère (SMUH)
a) Les hélicoptères ne sont exploités à des fins d’opérations de SMUH que si
l’exploitant a obtenu l’agrément de l’autorité compétente.
1) effectue des opérations de CAT et est titulaire d’un CTA CAT délivré
conformément à l’annexe III (partie ORO);
SPA.HEMS.115 Communications
Outre la conformité avec les dispositions du point CAT.IDE.H, les hélicoptères
effectuant des vols SMUH disposent d’équipements de communication permet
tant les communications bidirectionnelles avec l’organisme pour lequel les opéra
tions SMUH sont effectuées et, dans la mesure du possible, de communiquer
avec le personnel des services de secours au sol.
Tableau 1
Minimums opérationnels SMUH
2 PILOTES 1 PILOTE
DE JOUR
500 ft et au-dessus Tel que défini par les mini 500 ft et au-dessus Tel que défini par les mini
mums applicables en VFR mums applicables en VFR
pour l’espace aérien pour l’espace aérien
▼B
2 PILOTES 1 PILOTE
DE NUIT
(*) Pendant la phase en route, la visibilité peut être réduite à 800 m pendant de cours instants lorsque le sol est en vue et que
l’hélicoptère est manœuvré à une vitesse permettant de voir les obstacles suffisamment tôt pour éviter la collision.
(**) Pendant la phase en route, la base des nuages peut descendre à 1 000 ft pour de courts instants.
b) Décollage et atterrissage
1) Les hélicoptères qui effectuent des opérations à destination/au départ de
l’aire d’approche finale et de décollage (FATO) d’un hôpital se trouvant
dans un environnement hostile habité et utilisé comme base opérationnelle
SMUH sont exploités en classe de performances 1.
1) soit:
▼B
ii) 1 000 heures en tant que copilote lors d’opérations SMUH, dont 500
heures en tant que pilote commandant de bord sous supervision et 100
heures en tant que pilote/commandant de bord d’hélicoptères;
3) dans le cas des pilotes effectuant des vols de nuit, 20 heures de vol en
VMC de nuit en tant que pilote/commandant de bord.
d) Expérience récente. Tous les pilotes effectuant des opérations SMUH ont à
leur actif au moins 30 minutes de vol effectué par seule référence aux instru
ments, en hélicoptère ou sur FSTD, au cours des six derniers mois.
e) Composition de l’équipage
1) Vol de jour. L’équipage minimum de jour est constitué d’un pilote et d’un
membre d’équipage technique SMUH.
ii) Dans les cas décrits au point i), les minimums opérationnels sont
définis par les exigences applicables de l’espace aérien; les minimums
opérationnels SMUH figurant au tableau 1 du point SPA.HEMS.120
ne sont pas utilisés.
i) deux pilotes; ou
▼B
B) le système de suivi du vol pour la durée de la mission SMUH;
2) Membres d’équipage
i) Les programmes de formation de l’équipage: améliorent la connais
sance de l’environnement de travail et des équipements SMUH;
améliorent la coordination de l’équipage et comportent des mesures
visant à réduire au minimum les risques associés au transit en route
en conditions de faible visibilité, à la sélection de sites d’exploitation
SMUH, ainsi qu’aux profils d’approche et de départ.
▼B
SPA.HEMS.140 Informations et documentation
a) L’exploitant veille à ce que, dans le cadre du processus d’analyse et de
gestion des risques, les risques associés à l’environnement SMUH soient
réduits au minimum en précisant dans le manuel d’exploitation: la sélection,
la composition et l’entraînement des équipages; les niveaux des équipements
et les critères d’envoi en mission; et enfin les procédures et minimums opéra
tionnels, de manière que des opérations normales et anormales plausibles
soient décrites et traitées correctement.
c) des équipements de lutte contre le feu d’une capacité suffisante sont placés de
manière à être immédiatement disponibles en cas d’incendie; et
▼M9
SOUS-PARTIE K
EXPLOITATION EN MER D'HÉLICOPTÈRES
SPA.HOFO.100 Exploitation en mer d'hélicoptères (HOFO)
Les exigences de la présente sous-partie s'appliquent:
b) aux exploitants effectuant des opérations spécialisées qui ont déclaré leur
activité conformément à la partie ORO; ou
c) aux exploitants non commerciaux qui ont déclaré leur activité conformément à
la partie ORO.
b) Pour obtenir cet agrément, l'exploitant doit adresser une demande à l'autorité
compétente, telle que spécifiée au point SPA.GEN. 105, et démontrer qu'il
satisfait aux exigences de la présente sous-partie.
c) Avant d'effectuer des opérations au départ d'un État membre autre que l'État
membre qui a délivré l'agrément visé au point a), l'exploitant doit informer les
autorités compétentes des deux États membres de l'exploitation prévue.
b) L'exploitant s'assure:
▼M9
ii) lorsque le délai estimé de l'arrivée des secours dépasse le délai
calculé de survie; ou
4) que, dans la mesure où elle a été établie, la structure des routes en mer
fournie par l'autorité ATS compétente est respectée;
9) que des procédures sont prévues pour imposer que les systèmes de flot
taison en secours soient armés pour toutes les arrivées et départs
au-dessus de l'eau, lorsque les conditions de sécurité le permettent; et
▼M9
b) Héli-plateforme de dégagement à destination en mer L'exploitant peut sélec
tionner une héli-plateforme de dégagement à destination située en mer lorsque
les critères suivants sont remplis:
1) l'hélicoptère est équipé d'un radar capable de fournir des informations sur
les obstacles présents; et
2) soit:
ii) l'altitude minimale de descente (MDA) plus une marge adéquate est
appliquée.
f) Lorsqu'une ARA est effectuée à destination d'un lieu non mobile situé en mer
(c'est-à-dire une installation fixe ou un navire amarré) et si le système de
navigation dispose d'une position GPS fiable de ce lieu, le système de navi
gation GPS/de surface est utilisé pour renforcer la sécurité de l'ARA.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 241
▼M9
SPA.HOFO.130 Conditions météorologiques
Nonobstant les points CAT.OP.MPA.247, NCC.OP.180 et SPO.OP.170, lors d'un
vol entre des lieux situés en mer dans un espace aérien de classe G dans lequel le
secteur au-dessus de l'eau est inférieur à 10 NM, les vols en VFR peuvent être
effectués lorsque les limites atteignent ou dépassent les valeurs suivantes:
Minimums pour voler entre des lieux situés en mer dans un espace aérien de
classe G
De jour De nuit
(*) La base des nuages permet d'effectuer le vol à la hauteur spécifiée en dessous et hors
des nuages.
(**) Les hélicoptères peuvent être exploités avec une visibilité en vol réduite à 800 m
dans la mesure où la structure de destination ou intermédiaire est visible en perma
nence.
(***) Les hélicoptères peuvent être exploités avec une visibilité en vol réduite à 1 500 m
dans la mesure où la structure de destination ou intermédiaire est visible en
permanence.
b) Le système FDM ne doit pas être punitif et doit être assorti de garanties
suffisantes pour protéger la ou les sources de données.
▼M9
2) tous les hélicoptères dont la configuration maximale opérationnelle en
sièges passagers (MOPSC) est supérieure à 9 et dont le premier certificat
de navigabilité individuel a été délivré avant le 1er janvier 2017;
ii) Les hélicoptères dont la MOPSC est inférieure ou égale à 9 ne sont pas
tenus d'être équipés d'un système de sonorisation si l'exploitant est en
mesure de démontrer que la voix du pilote est compréhensible depuis
tous les sièges passagers pendant le vol.
2) Radio-altimètre
b) Issues de secours
Les hélicoptères utilisés à des fins de CAT dont la masse maximale certifiée
au décollage est supérieure à 3 175 kg ou dont la MOPSC est supérieure à 9
et dont le premier certificat de navigabilité individuel a été délivré après le
31 décembre 2018 doivent être équipés d'un HTAWS qui satisfait aux
exigences d'un équipement de classe A, selon les spécifications d'une
norme acceptable.
▼M9
b) Combinaisons de survie
Tous les passagers à bord doivent porter une combinaison de survie homo
loguée:
d) Canots de sauvetage
1) Tous les canots de sauvetage transportés à bord sont installés de manière à
être utilisables dans l'état de la mer qui a servi à évaluer les caractéristiques
d'amerrissage, de flottaison et d'équilibre de l'hélicoptère dans le cadre de la
certification.
▼M9
h) Issues de secours et trappes d'évacuation
Toutes les issues de secours, y compris les issues de secours de l'équipage, et
toutes les portes, fenêtres et autres ouvertures pouvant être utilisées pour une
sortie sous l'eau sont équipées d'un dispositif permettant leur ouverture en cas
d'urgence.
i) Nonobstant les points a), b) et c) ci-dessus, l'exploitant peut, sur la base d'une
évaluation des risques, permettre aux passagers souffrant d'une incapacité
médicale sur un site en mer de porter en partie ou de ne pas porter de
gilet de sauvetage, de combinaison de survie ou de dispositif respiratoire
d'urgence sur les vols de retour ou les vols entre sites en mer.
▼M10
SOUS-PARTIE L
EXPLOITATION D'AVIONS MONOMOTEURS À TURBINE DE NUIT OU
EN CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES DE VOL AUX INSTRUMENTS
(SET-IMC)
SPA.SET-IMC.100 Opérations SET-IMC
Dans le cadre d'opérations de transport aérien commercial (CAT), les avions
monomoteurs à turbine ne sont exploités de nuit ou en conditions IMC que si
l'exploitant s'est vu délivrer un agrément SET-IMC par l'autorité compétente.
▼M15
b) des consignes et procédures de maintenance spécifiques destinées à garantir
les niveaux recherchés de maintien de la navigabilité et de fiabilité de l'avion
et de son système de propulsion ont été établies et incluses dans le
programme d'entretien d'aéronef de l'exploitant conformément au
règlement (UE) no 1321/2014, comprenant l'ensemble des éléments suivants:
▼M10
c) la composition de l'équipage de conduite et un programme de formation/de
contrôle pour les membres de l'équipage de conduite participant à ces opéra
tions ont été établis;
d) des procédures opérationnelles ont été établies, qui définissent l'ensemble des
éléments suivants:
▼M10
b) deux indicateurs d'assiette, alimentés par des sources indépendantes;
g) un radioaltimètre;
5) le phare d'atterrissage;
▼M13
SOUS-PARTIE M
SACOCHES DE VOL ÉLECTRONIQUES (EFB)
SPA.EFB.100 Utilisation de sacoches de vol électroniques (EFB)
a) Un exploitant de transport aérien commercial utilise une application EFB de
type B uniquement s'il a obtenu un agrément de l'autorité compétente pour
cette utilisation.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 247
▼M13
b) Afin d'obtenir de l'autorité compétente un agrément d'exploitation pour l'uti
lisation d'une application EFB de type B, l'exploitant fournit la preuve:
i) l'exploitation de l'EFB;
v) la sûreté de l'EFB;
▼M1
ANNEXE VI
EXPLOITATION D’AÉRONEFS À MOTORISATION COMPLEXE À
DES FINS NON COMMERCIALES
[PARTIE NCC]
SOUS-PARTIE A
EXIGENCES GÉNÉRALES
▼M14
NCC.GEN.100 Autorité compétente
L'autorité compétente est l'autorité désignée par l'État membre dans lequel l'ex
ploitant a son principal établissement, est établi ou réside.
▼M1
NCC.GEN.105 Responsabilités de l’équipage
a) Le membre d’équipage est responsable de l’exécution correcte de ses tâches
qui sont:
b) Pendant les phases critiques du vol ou chaque fois que le pilote commandant
de bord le juge nécessaire dans l’intérêt de la sécurité, le membre d’équipage
est assis au poste qui lui a été assigné et n’exerce aucune activité autre que
celles requises pour assurer une exploitation sûre de l’aéronef.
1) s’il sait qu’il est fatigué ou estime être fatigué comme mentionné au point
7.f de l’annexe IV du règlement (CE) no 216/2008, ou s’il ne se sent pas
en état, au point que le vol puisse être mis en danger; ou
f) Le membre d’équipage qui exerce des fonctions pour plus d’un exploitant:
2) fournit à chaque exploitant les données nécessaires pour planifier les acti
vités conformément aux exigences FTL applicables.
▼M14
NCC.GEN.101 Exigences supplémentaires pour les organismes de formation
au pilotage
▼M15
Les organismes de formation agréés qui sont tenus de se conformer à la présente
annexe se conforment également aux:
b) point ORO.MLR.105.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 249
▼M1
NCC.GEN.106 Responsabilités et autorité du pilote commandant de bord
a) Le pilote commandant de bord est responsable:
iv) la masse de l’aéronef et son centre de gravité sont tels que le vol peut
être exécuté dans les limites prescrites par la documentation en
matière de navigabilité;
▼M9
ix) toutes les bases de données de navigation nécessaires pour la navi
gation fondée sur les performances sont adéquates et actualisées;
▼M1
5) de ne pas entreprendre un vol si un membre de l’équipage de conduite est
dans l’incapacité d’assurer des tâches pour une raison quelconque, du fait
d’une blessure, d’une maladie, de la fatigue ou des effets de psychotropes;
▼M1
8) d’enregistrer les données d’utilisation et tous les défauts connus ou
présumés de l’aéronef à la fin du vol ou d’une série de vols dans le
compte rendu matériel ou le carnet de route de l’aéronef; et
▼M8
9) de s'assurer:
i) que les enregistreurs de vol ne sont pas mis hors service ou coupés
pendant le vol;
▼M1
b) Le pilote commandant de bord a autorité pour refuser de transporter ou
débarquer toute personne, tout bagage ou toute partie du chargement
pouvant constituer un risque potentiel pour la sécurité de l’avion ou de ses
occupants.
e) Dans une situation d’urgence exigeant une décision et une réaction immé
diates, le pilote commandant de bord prend toute mesure qu’il estime néces
saire dans ces circonstances conformément au point 7.d de l’annexe IV du
règlement (CE) no 216/2008. Il peut, dans un tel cas, s’écarter des règles,
ainsi que des procédures et méthodes opérationnelles dans l’intérêt de la
sécurité.
▼M1
NCC.GEN.115 Langue commune
L’exploitant s’assure que tous les membres d’équipage peuvent communiquer
dans une même langue.
▼M5
NCC.GEN.119 Roulage des aéronefs
L'exploitant établit des procédures de roulage afin de garantir une exploitation en
toute sécurité et d'améliorer la sécurité sur les pistes.
▼M1
NCC.GEN.120 Roulage des avions
L’exploitant s’assure qu’un avion n’effectue une opération de roulage sur l’aire
de mouvements d’un aérodrome que si la personne aux commandes:
▼M13
NCC.GEN.131 Utilisation de sacoches de vol électroniques (EFB)
a) Lorsqu'un EFB est utilisé à bord d'un aéronef, l'exploitant s'assure que cela n'a
aucune incidence négative sur les performances des systèmes ou des équipe
ments de l'aéronef, ni sur l'aptitude des membres de l'équipage de conduite à
exploiter l'aéronef.
1. effectue une évaluation des risques liés à l'utilisation de l'appareil EFB qui
accueille l'application et à l'application EFB concernée ainsi qu'à sa ou ses
fonctions associées, pour déterminer les risques associés et s'assurer qu'ils
sont correctement gérés et atténués; l'évaluation des risques porte sur les
risques associés à l'interface homme-machine de l'appareil EFB et de
l'application EFB concernée; et
▼M1
NCC.GEN.135 Informations relatives au matériel de secours et de survie
embarqué
L’exploitant s’assure qu’il existe à tout moment des listes contenant des infor
mations sur le matériel de secours et de survie transporté à bord pouvant être
communiquées immédiatement aux centres de coordination des opérations de
sauvetage (RCC).
4) le certificat acoustique;
5) la déclaration, tel qu’il est mentionné à l’annexe III (partie ORO), point
ORO.DEC.100, du règlement (UE) no 965/2012;
10) les données détaillées du plan de vol circulation aérienne (ATS) déposé,
si applicable;
11) les cartes actualisées et appropriées pour la route suivie par le vol
proposé et toutes les routes sur lesquelles on peut raisonnablement
penser que le vol pourrait être dérouté;
12) les procédures et informations relatives aux signaux visuels à utiliser par
un aéronef d’interception et un aéronef intercepté;
18) les manifestes des marchandises et/ou des passagers, le cas échéant; et
19) toute autre documentation pouvant être pertinente pour le vol ou qui est
exigée par les États concernés par ce vol.
▼M15
NCC.GEN.145 Traitement des enregistrements des enregistreurs de vol:
conservation, transmission, protection et usage
a) À la suite d'un accident, d'un incident grave ou d'un événement identifié par
l'autorité chargée de l'enquête, l'exploitant d'un aéronef conserve les données
originales enregistrées des enregistreurs de vol pendant une période de 60
jours ou tout autre délai prescrit par l'autorité chargée de l'enquête.
▼M15
ii) ils sont rendus anonymes;
▼M1
NCC.GEN.150 Transport de marchandises dangereuses
a) Le transport aérien de marchandises dangereuses est effectué conformément à
l’annexe 18 de la convention de Chicago dans sa dernière version, complétée
par les Instructions techniques pour la sécurité du transport aérien des
marchandises dangereuses (doc. 9284-AN/905 de l’OACI), y compris ses
suppléments et tout autre addendum ou correctif.
c) L’exploitant établit des procédures pour que toutes les mesures raisonnables
soient prises pour empêcher le transport malencontreux à bord de marchan
dises dangereuses.
▼M1
e) L’exploitant informe sans délai, conformément aux instructions techniques,
l’autorité compétente et l’autorité concernée de l’État en question de tout
accident ou incident concernant des matières dangereuses.
f) L’exploitant veille à ce que les passagers soient informés sur les marchandises
dangereuses conformément aux instructions techniques.
g) L’exploitant s’assure que des notes d’information sont transmises aux points
d’acceptation du fret, afin de fournir des renseignements sur le transport de
marchandises dangereuses comme exigé par les instructions techniques.
SOUS-PARTIE B
PROCÉDURES OPÉRATIONNELLES
NCC.OP.100 Utilisation d’aérodromes et de sites d’exploitation
L’exploitant utilise exclusivement des aérodromes et des sites d’exploitation qui
sont adaptés au(x) type(s) d’aéronef(s) et d’exploitation concernés.
1) ne sont pas inférieurs à ceux établis par l’État dans lequel l’aérodrome est
situé, sauf approbation expresse dudit État; et
▼M1
6) les obstacles situés dans les aires d’approche, les aires d’approche inter
rompue et les trouées d’envol nécessaires pour l’exécution des procédures
d’urgence;
b) La hauteur minimale de descente (MDH) pour une opération NPA sans tech
nique CDFA n’est pas inférieure à la plus élevée des valeurs suivantes:
3) la MDH minimale spécifiée dans le manuel de vol (AFM), s’il en est fait
état.
Tableau 1
Minima système
▼M1
Installations DH/MDH minimale (ft)
VOR/DME 250
NDB/DME 300
b) La visibilité minimale pour une manœuvre à vue avec des avions n’est pas
inférieure à la plus élevée des valeurs suivantes:
Tableau 1
MDH et visibilité minimale pour les manœuvres à vue en fonction de la
catégorie d’avion
Catégorie d’avion
A B C D
▼M1
NCC.OP.113 Minima opérationnels de l’aérodrome – manœuvres à vue avec
hélicoptères sur terre
La MDH pour une manœuvre à vue sur terre avec des hélicoptères n’est pas
inférieure à 250 ft, et la visibilité météorologique est de 800 m au minimum.
c) Dans tous les cas, l’approche finale est effectuée à vue ou suivant les procé
dures d’approche aux instruments publiées.
▼M9
NCC.OP.116 Navigation fondée sur les performances — avions et hélicop
tères
L'exploitant s'assure que, lorsque la PBN est requise pour la route à parcourir ou
la procédure à suivre:
▼M1
NCC.OP.120 Procédures antibruit
L’exploitant développe des procédures opérationnelles visant à réduire l’effet de
bruit de l’aéronef, tout en s’assurant que la sécurité l’emporte sur la réduction du
bruit.
▼M1
ii) de nuit, voler en direction de l’aérodrome d’atterrissage prévu, puis
voler pendant au moins 45 minutes à l’altitude de croisière normale;
c) Rien n’empêche la modification d’un plan de vol en vol. Le vol est alors
redirigé vers une nouvelle destination, à condition que toutes les exigences
soient satisfaites au moment où il est replanifié.
▼M1
3) procédures en cas dépressurisation ou panne d’un moteur en route, le cas
échéant; et
c) Rien n’empêche la modification d’un plan de vol en vol. Le vol est alors
redirigé vers une nouvelle destination, à condition que toutes les exigences
soient satisfaites au moment où il est replanifié.
b) tous les bagages et le fret embarqués qui, s’ils étaient déplacés, pourraient
provoquer des blessures ou des dégâts, ou entraver les allées et les issues, sont
rangés de manière à empêcher leur déplacement.
1) ceintures de sécurité;
2) issues de secours; et
4) gilets de sauvetage;
5) masques à oxygène;
6) canots de sauvetage; et
et
▼M1
b) Avant d’entamer un vol, le pilote commandant de bord dispose de toutes les
informations météorologiques disponibles concernant le vol prévu. La prépa
ration d’un vol, qui n’est pas effectué dans le voisinage du lieu de départ et
pour chaque vol en IFR, comprend:
▼M1
NCC.OP.150 Aérodrome de dégagement au décollage – avions
a) En ce qui concerne les vols en IFR, le pilote commandant de bord prévoit au
moins un aérodrome de dégagement au décollage accessible selon le temps
dans le plan de vol, si les conditions météorologiques régnant sur l’aérodrome
de départ sont égales ou inférieures aux minima opérationnels applicables de
l’aérodrome ou s’il n’est pas possible de revenir sur l’aérodrome de départ
pour d’autres raisons.
1) pour les avions équipés de deux moteurs, à une distance qui n’excède pas
la distance équivalente à un temps de vol d'une heure à la vitesse de
croisière monomoteur dans des conditions standard sans vent; et
2) pour les avions équipés de trois moteurs ou plus, à une distance qui
n’excède pas la distance équivalente à un temps de vol de deux heures
à la vitesse de croisière avec un moteur en panne, conformément à l’AFM,
dans des conditions standard sans vent.
▼M1
b) le lieu d’atterrissage prévu est isolé et:
▼M9
__________
▼M1
NCC.OP.155 Avitaillement avec des passagers en cours d’embarquement, à
bord ou en cours de débarquement
a) L’aéronef ne subit aucune opération d’avitaillement avec de l’essence
avion (AVGAS) ou un carburant volatil ou un mélange de ces types de
carburant, lorsque des passagers embarquent, sont à bord ou débarquent.
b) Pour tous les autres types de carburant, les précautions indispensables sont
prises et l’aéronef est correctement servi par du personnel qualifié prêt à
déclencher et diriger une évacuation de l’aéronef par les moyens les plus
pratiques et rapides disponibles.
1) au sol:
2) en vol:
et
▼M1
NCC.OP.165 Transport de passagers
L’exploitant établit des procédures permettant de s’assurer que:
a) les passagers sont assis là où, en cas d’évacuation d’urgence, ils peuvent au
mieux contribuer à l’évacuation de l’aéronef et ne pas l’entraver.
c) l’occupation d’un siège par plusieurs personnes est uniquement autorisée pour
certains sièges déterminés dans le cas d’un adulte et d’un bébé correctement
attaché par une ceinture supplémentaire ou un autre système de retenue.
d) en dehors des zones pour fumeurs désignées, dans les couloirs et les toilettes;
e) dans les compartiments cargo et/ou dans toute autre zone où des marchandises
sont transportées sans être conditionnées dans des conteneurs résistants au feu
ou recouvertes d’une bâche résistante au feu; et
▼M1
b) Le pilote commandant de bord n’entreprend un décollage que si les surfaces
externes sont dégagées de tout dépôt susceptible d’avoir une incidence néga
tive sur les performances ou la maniabilité de l’aéronef, sauf dans les limites
des procédures spécifiées au point a) et dans le manuel de vol de l’aéronef.
▼M13
b) Nonobstant le point a), lorsque des vols d'entraînement sont effectués par un
organisme de formation visé à l'article 10 bis du règlement (UE) no 1178/2011
de la Commission, ces situations peuvent être simulées avec des élèves-pilotes
à bord.
▼M1
NCC.OP.205 Gestion en vol du carburant
a) L’exploitant établit des procédures garantissant que des vérifications et une
gestion du carburant sont effectuées pendant le vol.
▼M1
NCC.OP.215 Détection de proximité du sol
Dès qu’un membre de l’équipage de conduite ou un dispositif avertisseur de
proximité du sol détecte une trop grande proximité du sol, le pilote aux
commandes réagit immédiatement pour rétablir des conditions de vol sûres.
▼M9
NCC.OP.220 Système anticollision embarqué (ACAS)
Lorsqu'un ACAS est installé et en état de marche, l'exploitant met en place des
procédures d'exploitation et des programmes de formation au système afin que
l'équipage soit dûment formé pour éviter les collisions et acquière les compé
tences requises pour utiliser les équipements de l'ACAS II.
▼M15
NCC.OP.225 Conditions à l'approche et à l'atterrissage — avions
Avant d'amorcer l'approche en vue de l'atterrissage, le pilote commandant de
bord s'assure que, compte tenu des informations dont il dispose, les conditions
météorologiques régnant sur l'aérodrome ou le site d'exploitation et l'état de la
piste devant être utilisée n'empêchent pas d'effectuer une approche, un atterris
sage ou une approche interrompue en sécurité.
▼M1
NCC.OP.230 Commencement et poursuite de l’approche
a) Le pilote commandant de bord peut commencer une approche aux instruments
quelle que soit la portée visuelle de piste/visibilité (RVR/VIS) transmise.
SOUS-PARTIE C
PERFORMANCES ET LIMITATIONS OPÉRATIONNELLES DES
AÉRONEFS
NCC.POL.100 Limitations opérationnelles – tous les aéronefs
a) Pendant toutes les phases des opérations, la charge, la masse et le centre de
gravité (CG) de l’aéronef sont en conformité avec les limites spécifiées dans
le manuel de vol ou le manuel d’exploitation, si celui-ci est plus restrictif.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 266
▼M1
b) Des plaques signalétiques, des listes, des marquages d’instruments ou des
combinaisons correspondantes indiquant les limitations opérationnelles préco
nisées par l’AFM en présentation visuelle sont affichés dans l’aéronef.
1) pour les passagers, celles des tableaux 1 et 2, qui incluent les bagages à
main et le poids de tout bébé porté par un adulte sur un siège passager:
Tableau 1
Masses forfaitaires pour les passagers – aéronefs avec un nombre
total de sièges passagers de vingt ou plus
20 et plus 30 et plus
Sièges passagers
Homme Femme Tous adultes
Adultes 88 kg 70 kg 84 kg
Enfants 35 kg 35 kg 35 kg
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 267
▼M1
Tableau 2
Masses forfaitaires pour les passagers – aéronefs avec un nombre
total de sièges passagers de dix-neuf ou moins
Sièges passagers de 1 à 5 de 6 à 9 de 10 à 19
Homme 104 kg 96 kg 92 kg
Femme 86 kg 78 kg 74 kg
Enfants 35 kg 35 kg 35 kg
Tableau 3
Masses forfaitaires pour les bagages – avions avec un nombre
total de sièges passagers de vingt ou plus
Intérieur 11 kg
Intercontinental 15 kg
ii) pour les hélicoptères, lorsque le nombre total de sièges passagers dispo
nibles de l’hélicoptère est de vingt ou plus, la valeur des masses
forfaitaires pour les bagages enregistrés est de 13 kg.
f) Pour les aéronefs de dix-neuf sièges passagers ou moins, la masse réelle des
bagages enregistrés est déterminée:
1) par pesée; ou
▼M1
j) L’exploitant spécifie, dans le manuel d’exploitation, les principes et les
méthodes utilisés pour le chargement et le système de masse et centrage
qui satisfont aux exigences des points a) à i). Ce système doit couvrir tous
les types d’exploitations prévues.
b) Lorsque les données et les documents de masse et centrage sont générés par
un système informatisé de masse et centrage, l’exploitant vérifie l’intégrité des
données fournies.
▼M1
NCC.POL.115 Performances – généralités
Le pilote commandant de bord exploite uniquement l’aéronef si les performances
sont adéquates pour satisfaire aux règles de l’air applicables et à toute autre
restriction applicable au vol, à l’espace aérien ou aux aérodromes ou sites d’ex
ploitation utilisés, en tenant compte de la précision des graphiques et des cartes
utilisés.
▼M4
b) Sauf pour un avion à turbopropulseurs et d’une masse maximale au décollage
de 5 700 kg ou moins, en cas de panne moteur au décollage, le pilote
commandant de bord s’assure que l’avion peut:
▼M4
2) poursuivre le décollage et franchir tous les obstacles présents sur la trajec
toire de vol par une marge suffisante jusqu’à ce qu’il soit dans une posi
tion répondant aux exigences du point NCC.POL.130.
▼M1
NCC.POL.130 En route – un moteur en panne – avions
Le pilote commandant de bord s’assure qu’en cas de panne d’un moteur à un
moment donné sur la route, un avion multimoteur peut poursuivre le vol jusqu’à
un aérodrome ou site d’exploitation approprié sans voler sous l’altitude minimale
de franchissement d’obstacles à aucun moment.
SOUS-PARTIE D
INSTRUMENTS, DONNÉES ET ÉQUIPEMENTS
SECTION 1
Avions
NCC.IDE.A.100 Instruments et équipements – généralités
a) Les instruments et équipements requis par la présente sous-partie sont
approuvés conformément aux exigences de navigabilité applicables, s’ils sont:
1) fusibles de rechange;
2) torches électriques;
3) chronomètre de précision;
4) porte-cartes;
▼M14
c) Les instruments, équipements ou accessoires non requis en vertu de la
présente annexe, ainsi que tout autre équipement non requis en vertu du
présent règlement, mais qui sont transportés pendant un vol, sont en confor
mité avec ce qui suit:
1) les informations fournies par ces instruments, équipements ou accessoires
ne sont pas utilisées par les membres d'équipage de conduite aux fins de
satisfaire aux exigences de l'annexe II du règlement (UE) 2018/1139 ou
des points NCC.IDE.A.245 et NCC.IDE.A.250 de la présente annexe;
2) les instruments et équipements n'ont pas d'incidence sur la navigabilité de
l'avion, même en cas de panne ou de défaillance.
▼M1
d) Les instruments et équipements sont facilement utilisables et accessibles
depuis le poste où le membre de l’équipage de conduite qui doit les utiliser
est assis.
e) Les instruments utilisés par un membre de l’équipage de conduite sont
disposés de manière à lui permettre de lire facilement les indications depuis
son poste, en modifiant le moins possible sa position et son axe de vision
lorsqu’il regarde normalement en avant dans le sens de la trajectoire de vol.
f) Tous les équipements de secours nécessaires doivent être facilement accessi
bles pour une utilisation immédiate.
NCC.IDE.A.105 Équipements minimaux pour le vol
▼C2
Un vol ne peut être entamé lorsque l'un quelconque des instruments, équipements
ou fonctions de l'avion nécessaires pour le vol prévu est en panne ou manquant,
sauf si:
▼M1
a) l’avion est exploité conformément à la liste minimale d’équipements (LME)
de l’exploitant;
▼M14
b) l'exploitant est autorisé par l'autorité compétente à exploiter l'avion en respec
tant les contraintes de la liste minimale d'équipements de référence (LMER)
conformément au point ORO.MLR.105 j) de l'annexe III; ou
▼M1
c) l’avion est soumis à une autorisation de vol délivrée conformément aux
exigences de navigabilité applicables.
NCC.IDE.A.110 Fusibles de rechange
Les avions sont équipés de fusibles de rechange, du calibre requis pour une
protection complète du circuit, et permettant le remplacement des fusibles dont
le remplacement en vol est autorisé.
NCC.IDE.A.115 Feux opérationnels
Les avions exploités de nuit sont équipés:
a) d’un système de feux anticollision;
b) de feux de navigation/position;
c) d’un phare d’atterrissage;
d) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord assurant un éclairage
approprié de l’ensemble des instruments et des équipements indispensables à
une exploitation sûre de l’avion;
e) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord assurant l’éclairage de
tous les compartiments occupés par des passagers;
f) d’une torche électrique destinée au poste de chaque membre d’équipage; et
g) des feux prévus par le règlement international pour prévenir les abordages en
mer s’il s’agit d’un avion exploité comme hydravion.
NCC.IDE.A.120 Exploitation en VFR – instruments de vol, de navigation et
équipements associés
a) Les avions exploités en VFR de jour sont équipés d’un dispositif destiné à
mesurer et afficher ce qui suit:
1) la direction magnétique;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 272
▼M1
2) le temps, en heures, minutes et secondes;
▼M14
3) l'altitude barométrique;
▼M1
4) la vitesse air indiquée;
5) le dérapage; et
6) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach.
i) le virage et le dérapage;
ii) l’assiette;
c) Lorsque deux pilotes sont nécessaires pour l’exploitation, les avions sont
équipés d’un dispositif supplémentaire séparé aux fins d’afficher:
▼M14
1) l'altitude barométrique;
▼M1
2) la vitesse air indiquée;
7) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach, le cas échéant.
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique;
▼M1
4) la vitesse air indiquée;
5) la vitesse ascensionnelle;
6) le virage et le dérapage;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 273
▼M1
7) l’assiette;
8) le cap stabilisé;
9) la température extérieure; et
10) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach;
▼M14
1) l'altitude barométrique;
▼M1
2) la vitesse air indiquée;
3) la vitesse ascensionnelle;
4) le virage et le dérapage;
5) l’assiette;
6) le cap stabilisé; et
7) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach, le cas échéant;
▼M14
h) d'un circuit électrique de secours, indépendant du circuit principal de généra
tion électrique, destiné à alimenter et éclairer un système d'indication de
l'assiette pendant une période minimale de 30 minutes. Le circuit électrique
de secours fonctionne automatiquement après une panne totale du circuit
principal de génération électrique. L'instrument ou la planche de bord
indique clairement que l'indicateur d'assiette est alimenté par le circuit élec
trique de secours.
▼M1
NCC.IDE.A.130 Équipements additionnels pour les vols monopilotes en IFR
Les avions exploités en vol IFR monopilote sont équipés d’un pilote automatique
pouvant maintenir au moins l’altitude et le cap.
▼M1
NCC.IDE.A.140 Système anticollision embarqué (ACAS)
Sauf dispositions contraires prévues par le règlement (UE) no 1332/2011, les
avions à turbine ayant une MCTOM supérieure à 5 700 kg ou une MOPSC
supérieure à 19 sont équipés d’un système ACAS II.
a) avions pressurisés;
iii) pour lesquels un premier certificat de type a été délivré le 1er janvier
2016 ou après cette date.
▼M8
b) Le CVR est en mesure de garder en mémoire les données enregistrées
pendant au moins:
▼M16
1) les 25 dernières heures de fonctionnement dans le cas des avions dont la
MCTOM est supérieure à 27 000 kg et dont le premier certificat de navi
gabilité individuel a été délivré à partir du 1er janvier 2022; ou
▼M8
2) les deux dernières heures de fonctionnement dans tous les autres cas.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 275
▼M1
c) Le CVR enregistre, par référence à une échelle de temps:
▼M8
f) Si le CVR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si le CVR est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M1
NCC.IDE.A.165 Enregistreur de paramètres de vol (FDR)
a) Les avions ayant une MCTOM supérieure à 5 700 kg et pour lesquels un
premier CDN individuel a été délivré le 1er janvier 2016 ou après cette date
sont équipés d’un FDR utilisant un mode numérique d’enregistrement et de
stockage des données et muni d’un système permettant d’extraire facilement
ces données du support de mémorisation.
▼M8
e) Si le FDR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si le FDR est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 276
▼M1
NCC.IDE.A.170 Enregistrement des liaisons de données
a) Les avions pour lesquels un premier certificat individuel de navigabilité est
délivré le 1er janvier 2016 ou après cette date et qui disposent de la capacité
d’utiliser des communications par liaison de données et doivent être munis
d’un CVR enregistrent sur un enregistreur, selon le cas:
▼M8
d) Si l'enregistreur n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si l'enregistreur est éjectable, il est
muni d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M1
e) Les exigences applicables à la logique de démarrage et d’arrêt de l’enregis
treur sont les mêmes que celles applicables à la logique de démarrage et
d’arrêt du CVR figurant au point NCC.IDE.A.160 d) et e).
▼M1
NCC.IDE.A.180 Sièges, ceintures de sécurité, systèmes de retenue et dispo
sitifs de retenue pour enfants
a) Les avions sont équipés:
1) d’un siège ou d’une couchette pour toute personne à bord âgée d’au moins
vingt-quatre mois;
i) sur chaque siège de l’équipage de conduite, ainsi que tout siège adja
cent à un siège pilote; et
et
▼M14
b) Une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure du
torse possède:
3) sur les sièges des membres d'équipage de conduite et sur tout siège adja
cent à un siège pilote:
ii) un baudrier et une ceinture de sécurité qui peuvent être utilisés sépa
rément pour les avions suivants:
▼M1
NCC.IDE.A.185 Signaux «Attachez vos ceintures» et «Défense de fumer»
Les avions dans lesquels tous les sièges des passagers ne sont pas visibles depuis
les sièges des membres d’équipage de conduite sont dotés d’un système de
signalisation informant tous les passagers et les membres de l’équipage de
cabine lorsque les ceintures doivent être attachées et lorsqu’il est interdit de
fumer.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 278
▼M1
NCC.IDE.A.190 Trousse de premiers secours
a) Les avions sont équipés de trousses de premiers secours, conformément au
tableau 1.
Tableau 1
Nombre requis de trousses de premiers secours
0 – 100 1
101 – 200 2
201 – 300 3
301 – 400 4
401 – 500 5
501 ou plus 6
2) tenues à jour.
▼M1
NCC.IDE.A.200 Oxygène de subsistance – avions non pressurisés
a) Les avions non pressurisés exploités à des altitudes auxquelles une alimenta
tion en oxygène est requise conformément au point b) sont équipés d’un
système de stockage et de distribution d’oxygène de subsistance.
c) Les haches et les pieds-de-biche placés dans la cabine ne doivent pas être
visibles des passagers.
Figure 1
Indication des zones de pénétration
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 280
▼M1
NCC.IDE.A.215 Émetteur de localisation d’urgence (ELT)
▼M8
a) Les avions sont équipés:
1) d'un ELT de tout type ou d'un appareil de repérage des aéronefs conforme
à l'exigence fixée au point CAT.GEN.MPA.210 de l'annexe IV (partie
CAT) du règlement (UE) no 965/2012, dans le cas où leur premier certi
ficat individuel de navigabilité a été délivré jusqu'au 1er juillet 2008;
▼M1
b) Un ELT de tout type est capable de transmettre simultanément sur 121,5 MHz
et 406 MHz.
▼M1
NCC.IDE.A.230 Équipements de survie
a) Les avions exploités au-dessus de régions où les opérations de recherche et de
sauvetage seraient particulièrement difficiles sont équipés:
ii) à 30 minutes de vol à la vitesse de croisière pour tous les autres avions;
ou
NCC.IDE.A.240 Casque
a) Les avions sont équipés d’un microcasque ou d’un dispositif équivalent pour
chacun des membres de l’équipage de conduite devant se trouver en service à
leur poste dans le compartiment de l’équipage de conduite.
b) Les avions volant en IFR ou de nuit sont pourvus, sur les commandes
manuelles de contrôle en tangage et roulis, d’un bouton d’alternat radio
pour chacun des membres d’équipage de conduite requis.
▼M1
NCC.IDE.A.250 Équipements de navigation
a) Les avions sont équipés d’équipements de navigation qui leur permettent de
poursuivre un vol conformément:
c) Les avions exploités sur des vols dont l’atterrissage est prévu en IMC sont
équipés d’équipements de guidage appropriés jusqu’à un point permettant un
atterrissage à vue. Ces équipements permettent d’assurer un tel guidage pour
chaque aérodrome où un atterrissage en IMC est prévu, ainsi que pour tout
aérodrome de dégagement désigné.
▼M9
d) Pour les opérations PBN, les aéronefs doivent satisfaire aux exigences en
matière de certification de navigabilité pour la spécification de navigation
appropriée.
▼M14
e) Les avions sont équipés d'équipements de surveillance conformément aux
exigences applicables de l'espace aérien.
▼M1
NCC.IDE.A.255 Transpondeur
Les avions sont dotés d’un transpondeur de radar secondaire (SSR) transmettant
l’altitude-pression, ainsi que de toute autre fonctionnalité du transpondeur SSR
requise pour la route à suivre.
▼M9
NCC.IDE.A.260 Gestion des bases de données aéronautiques
a) Les bases de données aéronautiques utilisées sur les applications des systèmes
de bord certifiés doivent satisfaire aux exigences en matière de qualité des
données qui correspondent à l'utilisation prévue desdites données.
▼M1
SECTION 2
Hélicoptères
NCC.IDE.H.100 Instruments et équipements – généralités
a) Les instruments et équipements requis par la présente sous-partie sont
approuvés conformément aux exigences de navigabilité applicables, s’ils sont:
▼M1
2) utilisés aux fins de satisfaire aux exigences du point NCC.IDE.H.245;
1) torche électrique;
2) chronomètre de précision;
3) porte-cartes;
4) trousse de secours;
▼M14
c) Les instruments, équipements ou accessoires non requis en vertu de la
présente annexe, ainsi que tout autre équipement non requis en vertu du
présent règlement, mais qui sont transportés pendant un vol, sont en confor
mité avec ce qui suit:
▼M1
d) Les instruments et équipements sont facilement utilisables et accessibles
depuis le poste où le membre de l’équipage de conduite qui doit les utiliser
est assis.
▼M14
b) l'exploitant est autorisé par l'autorité compétente à exploiter l'hélicoptère en
respectant les contraintes de la liste minimale d'équipements de
référence (LMER) conformément au point ORO.MLR.105 j) de l'annexe III;
ou
▼M1
c) l’hélicoptère est soumis à une autorisation de vol délivrée conformément aux
exigences de navigabilité applicables.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 284
▼M1
NCC.IDE.H.115 Feux opérationnels
Les hélicoptères exploités de nuit sont équipés:
b) de feux de navigation/position;
d) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord aux fins d’assurer un
éclairage approprié de l’ensemble des instruments et des équipements indis
pensables à une exploitation sûre de l’hélicoptère;
g) des feux prévus par le règlement international pour prévenir les abordages en
mer s’il s’agit d’un hélicoptère amphibie.
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique;
▼M1
4) la vitesse air indiquée; et
5) le dérapage.
i) l’assiette;
c) Lorsque deux pilotes sont nécessaires pour l’exploitation, les hélicoptères sont
équipés d’un dispositif supplémentaire séparé aux fins d’afficher:
▼M14
1) l'altitude barométrique
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 285
▼M1
2) la vitesse air indiquée;
3) le dérapage;
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique;
▼M1
4) la vitesse air indiquée;
5) la vitesse ascensionnelle;
6) le dérapage;
7) l’assiette;
8) le cap stabilisé; et
9) la température extérieure;
▼M14
1) l'altitude barométrique;
▼M1
2) la vitesse air indiquée;
3) la vitesse ascensionnelle;
4) le dérapage;
5) l’assiette; et
6) le cap stabilisé;
▼M1
NCC.IDE.H.130 Équipements additionnels pour les vols monopilotes en IFR
Les hélicoptères exploités en vol IFR monopilote sont équipés d’un pilote auto
matique pouvant maintenir au moins l’altitude et le cap.
▼M8
f) Si le CVR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si le CVR est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M1
NCC.IDE.H.165 Enregistreur de paramètres de vol (FDR)
a) Les hélicoptères ayant une MCTOM supérieure à 3 175 kg et pour lesquels
un premier CDN individuel a été délivré le 1er janvier 2016 ou après cette
date sont équipés d’un FDR utilisant un mode numérique d’enregistrement et
de stockage des données, et muni d’un système permettant d’extraire facile
ment ces données du support de mémorisation.
▼M8
e) Si le FDR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si le FDR est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M1
NCC.IDE.H.170 Enregistrement des liaisons de données
a) Les hélicoptères pour lesquels un premier certificat individuel de navigabilité
est délivré le 1er janvier 2016 ou après cette date et qui disposent de la
capacité d’utiliser des communications par liaison de données et doivent
être munis d’un CVR, enregistrent sur un enregistreur, selon le cas:
▼M1
3) les informations relatives à la durée et à la priorité des messages de
communication par liaison de données, compte tenu de l’architecture du
système.
▼M8
d) Si l'enregistreur n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si l'enregistreur est éjectable, il est
muni d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M1
e) Les exigences applicables à la logique de démarrage et d’arrêt de l’enregis
treur sont les mêmes que celles applicables à la logique de démarrage et
d’arrêt du CVR figurant au point NCC.IDE.H.160 d) et e).
1) d’un siège ou d’une couchette pour toute personne à bord âgée d’au moins
vingt-quatre mois;
2) comporte, sur les sièges des membres d’équipage de conduite, sur tout
siège adjacent au siège pilote ainsi que sur les sièges pour le nombre
minimal requis de membres d’équipage de cabine, deux sangles d’épaule
et une ceinture de sécurité qui peuvent être utilisées séparément.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 289
▼M1
NCC.IDE.H.185 Signaux «Attachez vos ceintures» et «Défense de fumer»
Les hélicoptères dans lesquels tous les sièges des passagers ne sont pas visibles
depuis les sièges des membres d’équipage de conduite sont dotés d’un système
de signalisation informant tous les passagers et les membres de l’équipage de
cabine lorsque les ceintures doivent être attachées et lorsqu’il est interdit de
fumer.
2) tenues à jour.
▼M1
Figure 1
Indication des zones de pénétration
▼M9
__________
▼M1
c) Un ELT de tout type est capable de transmettre simultanément sur les
fréquences 121,5 MHz et 406 MHz.
▼M9
NCC.IDE.H.226 Combinaisons de survie de l'équipage
Chaque membre d'équipage porte une combinaison de survie lorsque le pilote
commandant de bord le détermine en évaluant les risques et en tenant compte des
conditions suivantes:
▼M1
NCC.IDE.H.227 Canots de sauvetage, ELT de survie et équipements de
survie lors de vols prolongés au-dessus de l’eau
Les hélicoptères exploités:
sont équipés:
3) d’au moins un ELT de survie (ELT(S)] pour chacun des canots de sauve
tage exigés; et
▼M9
__________
▼M1
NCC.IDE.H.232 Hélicoptères certifiés pour une exploitation sur l’eau –
équipements divers
Les hélicoptères certifiés pour être exploités sur l’eau sont équipés:
▼M14
NCC.IDE.H.235 Tous les hélicoptères en vol au-dessus de l'eau — amerris
sage
Les hélicoptères sont conçus pour atterrir sur l'eau ou certifiés pour amerrir
conformément à la spécification de certification applicable ou équipés d'équipe
ments de flottaison d'urgence, lorsqu'ils sont exploités en vol au-dessus de l'eau
dans un environnement hostile, à une distance de la terre ferme correspondant à
plus de dix minutes de temps de vol à la vitesse de croisière normale.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 292
▼M1
NCC.IDE.H.240 Casque
Lorsqu’un système de radiocommunication et/ou de radionavigation est requis,
l’hélicoptère est équipé d’un microcasque ou d’un système équivalent, ainsi que
d’un bouton d’alternat radio situé sur les commandes de vol pour chacun des
pilotes et/ou des membres d’équipage requis à leur poste désigné.
c) Les hélicoptères exploités sur des vols dont l’atterrissage est prévu en IMC
sont équipés d’équipements de navigation capables de les guider jusqu’à un
point permettant un atterrissage à vue. Ces équipements permettent d’assurer
un tel guidage pour chaque aérodrome où un atterrissage en IMC est prévu,
ainsi que pour tout aérodrome de dégagement désigné.
▼M9
d) Lorsque la PBN est requise, les aéronefs doivent satisfaire aux exigences en
matière de certification de navigabilité pour la spécification de navigation
appropriée.
▼M14
e) Les hélicoptères sont équipés d'équipements de surveillance conformément
aux exigences applicables de l'espace aérien.
▼M1
NCC.IDE.H.255 Transpondeur
Les hélicoptères sont dotés d’un transpondeur de radar secondaire (SSR) trans
mettant l’altitude-pression, ainsi que de toute autre fonctionnalité du transpondeur
SSR requise pour la route à suivre.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 293
▼M9
NCC.IDE.H.260 Gestion des bases de données aéronautiques
a) Les bases de données aéronautiques utilisées sur les applications des systèmes
de bord certifiés doivent satisfaire aux exigences en matière de qualité des
données qui correspondent à l'utilisation prévue desdites données.
b) L'exploitant assure la distribution et l'insertion en temps utile de bases de
données aéronautiques actualisées et inaltérées à tous les aéronefs qui le
requièrent.
c) Sans préjudice d'autres exigences éventuelles relatives aux comptes rendus
d'événements au sens du règlement (UE) no 376/2014, l'exploitant doit
communiquer au fournisseur de bases de données les cas de données erronées,
incohérentes ou manquantes dont on peut raisonnablement supposer qu'ils
portent atteinte à la sécurité du vol.
Dans ce cas, l'opérateur doit informer l'équipage de conduite et les autres
membres du personnel concernés et s'assurer que les données concernées ne
sont pas utilisées.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 294
▼M1
ANNEXE VII
▼M5
EXPLOITATION D'AÉRONEFS AUTRES QUE LES AÉRONEFS
MOTORISÉS COMPLEXES À DES FINS NON COMMERCIALES
▼M1
[PARTIE NCO]
SOUS-PARTIE A
EXIGENCES GÉNÉRALES
NCO.GEN.100 Autorité compétente
a) L’autorité compétente est l’autorité désignée par l’État membre dans lequel
l’aéronef est immatriculé.
▼M14
b) Si l'aéronef est immatriculé dans un pays tiers, l'autorité compétente est l'au
torité désignée par l'État membre dans lequel l'exploitant a son principal
établissement, est établi ou réside.
▼M1
NCO.GEN.101 Moyens de mise en conformité
Des moyens de conformité alternatifs à ceux adoptés par l’Agence peuvent être
utilisés par un exploitant pour assurer la conformité avec le règlement (CE)
no 216/2008 et ses modalités d’exécution.
▼M13
__________
▼M4
▼C3
NCO.GEN.103 Vols de découverte
▼M9
Les vols de découverte visés à l'article 6, paragraphe 4 bis, point c), du présent
règlement, lorsqu'ils sont exécutés conformément à la présente annexe, doivent:
▼M13
a) commencer et s'achever sur le même aérodrome ou site d'exploitation;
▼M9
b) être exploités en VFR de jour;
c) être supervisés par une personne désignée pour assurer leur sécurité; et
▼M14
NCO.GEN.104 Utilisation d'aéronefs figurant sur un CTA par un exploitant
d'aéronefs à des fins non commerciales
a) Un exploitant d'aéronefs à des fins non commerciales peut utiliser un aéronef
autre qu'un aéronef motorisé complexe figurant sur le CTA d'un exploitant
pour effectuer des opérations non commerciales conformément à la présente
annexe.
▼M14
2) décrivant la procédure de transfert de l'aéronef lorsqu'il est rendu au titu
laire du CTA.
Cette procédure fait l'objet d'un contrat entre le titulaire du CTA et l'exploitant
d'aéronefs à des fins non commerciales.
1) chaque vol effectué sous son contrôle opérationnel soit consigné dans le
système de compte rendu matériel de l'aéronef;
4) le titulaire du CTA reçoive une copie de tout rapport d'incident relatif aux
vols effectués avec l'aéronef, établi conformément au règlement (UE)
no 376/2014 et au règlement d'exécution (UE) 2015/1018.
▼M1
NCO.GEN.105 Responsabilités et autorité du pilote commandant de bord
a) Le pilote commandant de bord est responsable:
▼M13
iii) les instruments et équipements requis pour l'exécution de ce vol sont
installés à bord de l'aéronef et fonctionnent correctement, sauf si des
équipements en panne sont autorisés par la liste minimale
d'équipements (LME) ou un document équivalent, le cas échéant,
aux fins de satisfaire aux exigences des points NCO.IDE.A.105 ou
NCO.IDE.H.105;
▼M11
iv) la masse de l'aéronef et son centre de gravité sont tels que le vol peut
être exécuté dans les limites prescrites par la documentation en
matière de navigabilité;
▼M1
v) tous les équipements, les bagages et le chargement sont correctement
chargés et attachés et une évacuation d’urgence reste possible;
▼M9
vii) toutes les bases de données de navigation nécessaires pour la PBN
sont adéquates et actualisées;
▼M1
5) de ne pas entreprendre un vol s’il est dans l’incapacité d’assurer des tâches
pour une raison quelconque, du fait d’une blessure, d’une maladie, de la
fatigue ou des effets de psychotropes;
e) Dans une situation d’urgence exigeant une décision et une réaction immé
diates, le pilote commandant de bord prend toute mesure qu’il estime néces
saire dans ces circonstances conformément au point 7.d de l’annexe IV du
règlement (CE) no 216/2008. Il peut, dans un tel cas, s’écarter des règles,
ainsi que des procédures et méthodes opérationnelles dans l’intérêt de la
sécurité.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 297
▼M1
f) Au cours du vol, le pilote commandant de bord:
▼M11
1) garde sa ceinture de sécurité attachée, aussi longtemps qu'il occupe son
poste; et
▼M1
2) reste aux commandes de l’aéronef en permanence, sauf si un autre pilote
prend les commandes.
▼M11
__________
▼M1
NCO.GEN.110 Conformité aux lois, règlements et procédures
a) Le pilote commandant de bord respecte les lois, règlements et procédures des
États dans lesquels des opérations sont exécutées.
▼M13
NCO.GEN.125 Appareils électroniques portatifs
Le pilote commandant de bord n'autorise personne à utiliser, à bord d'un aéronef,
un appareil électronique portatif (PED), y compris une sacoche de vol
électronique (EFB), susceptible d'avoir une incidence négative sur les perfor
mances des systèmes et équipements de l'aéronef ou sur l'aptitude des
membres de l'équipage de conduite à exploiter l'aéronef.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 298
▼M1
NCO.GEN.130 Informations relatives au matériel de secours et de survie
embarqué
À l’exception des aéronefs qui décollent et atterrissent sur le même aérodrome ou
site d’exploitation, l’exploitant s’assure qu’il existe à tout moment des listes
contenant des informations sur le matériel de secours et de survie transporté à
bord de l’avion pouvant être communiquées immédiatement aux centres de coor
dination des opérations de sauvetage (RCC).
10) les cartes actualisées et appropriées pour la route suivie ►M4 /la zone
parcourue ◄ par le vol proposé et toutes les routes sur lesquelles on peut
raisonnablement penser que le vol pourrait être dérouté;
11) les procédures et informations relatives aux signaux visuels à utiliser par
un aéronef d’interception et un aéronef intercepté;
13) toute autre documentation pouvant être pertinente pour le vol ou qui est
exigée par les États concernés par ce vol.
2) qui restent dans les limites d’une distance ou zone déterminée par l’auto
rité compétente,
▼M13
__________
▼M1
d) À la demande de l’autorité compétente, le pilote commandant de bord lui
transmet les documents devant se trouver à bord de l’aéronef dans un délai
raisonnable.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 299
▼M1
NCO.GEN.140 Transport de marchandises dangereuses
a) Le transport aérien de marchandises dangereuses est effectué conformément à
l’annexe 18 de la convention de Chicago dans sa dernière version, complétée
par les Instructions techniques pour la sécurité du transport aérien des
marchandises dangereuses (doc. 9284-AN/905 de l’OACI), y compris ses
suppléments et tout autre addendum ou correctif.
▼M9
f) Les quantités raisonnables d'articles et de substances qui seraient autrement
classées comme marchandises dangereuses et qui sont utilisées pour améliorer
la sécurité du vol lorsque leur transport à bord de l'aéronef est souhaitable
pour en garantir la disponibilité opportune à des fins opérationnelles doivent
être considérées comme autorisées en vertu du point 1;2.2.1 a) des Instruc
tions techniques et ce, que le transport de ces articles et substances soit ou
non requis ou qu'ils soient ou non destinés à un usage associé à un vol
particulier.
▼M1
NCO.GEN.145 Réaction immédiate à un problème de sécurité
L’exploitant met en œuvre:
▼M1
NCO.GEN.155 Liste minimale d’équipements
a) Une MEL peut être établie en tenant compte de ce qui suit:
2) un document est établi pour chaque aéronef, compte tenu des conditions
d’exploitation et de maintenance propres à l’exploitant; et
SOUS-PARTIE B
PROCÉDURES OPÉRATIONNELLES
NCO.OP.100 Utilisation d’aérodromes et de sites d’exploitation
Le pilote commandant de bord utilise exclusivement des aérodromes et des sites
d’exploitation qui sont adaptés au type d’aéronefs et d’exploitation concernés.
1) ne sont pas inférieurs à ceux établis par l’État dans lequel l’aérodrome est
situé, sauf approbation expresse dudit État; et
▼M1
5) les équipements disponibles à bord de l’aéronef pour assurer la navigation
et/ou le contrôle de la trajectoire de vol lors des phases de décollage,
d’approche, d’arrondi, d’atterrissage, de roulage à l’atterrissage et d’ap
proche interrompue;
6) les obstacles situés dans les aires d’approche, les aires d’approche inter
rompue et les trouées d’envol nécessaires pour l’exécution des procédures
d’urgence;
b) La hauteur minimale de descente (MDH) pour une opération NPA sans tech
nique CDFA n’est pas inférieure à la plus élevée des valeurs suivantes:
3) la MDH minimale spécifiée dans le manuel de vol (AFM), s’il en est fait
état.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 302
▼M1
Tableau 1
Minima système
GNSS/navigation 250
baro-verticale (VNAV) (LNAV/
VNAV)
VOR/DME 250
NDB/DME 300
▼M1
b) La visibilité minimale pour une manœuvre à vue avec des avions n’est pas
inférieure à la plus élevée des valeurs suivantes:
Tableau 1
MDH et visibilité minimale pour les manœuvres à vue en fonction de
la catégorie d’avion
Catégorie d’avion
A B C D
▼M9
NCO.OP.116 Navigation fondée sur les performances — avions et hélicop
tères
Le pilote commandant de bord s'assure que, lorsque la PBN est requise pour la
route à parcourir ou la procédure à suivre:
▼M13
NCO.OP.120 Procédures antibruit — avions et hélicoptères
▼M1
Le pilote commandant de bord tient compte des procédures antibruit publiées
pour réduire l’effet de bruit de l’aéronef tout en s’assurant que la sécurité l’em
porte sur la réduction du bruit.
▼M11
__________
▼M1
NCO.OP.125 Carburant et lubrifiant — avions
a) Le pilote commandant de bord commence uniquement un vol si l’avion
contient suffisamment de carburant et de lubrifiant pour ce qui suit:
c) Rien n’empêche la modification d’un plan de vol en vol. Le vol est alors
redirigé vers une nouvelle destination, à condition que toutes les exigences
soient satisfaites au moment où il est replanifié.
▼M1
1) pour les vols VFR, voler en direction de l’aérodrome/du site d’exploitation
d’atterrissage prévu, puis voler pendant au moins vingt minutes à la vitesse
de croisière économique; et
c) Rien n’empêche la modification d’un plan de vol en vol. Le vol est alors
redirigé vers une nouvelle destination, à condition que toutes les exigences
soient satisfaites au moment où il est replanifié.
▼M11
__________
▼M1
NCO.OP.130 Information des passagers
Le pilote commandant de bord s’assure qu’avant ou, le cas échéant, pendant le
vol, les passagers reçoivent un briefing concernant les équipements et procédures
d’urgence.
▼M1
b) Avant d’entamer un vol, le pilote commandant de bord dispose de toutes les
informations météorologiques disponibles concernant le vol prévu. La prépa
ration d’un vol, qui n’est pas effectué dans le voisinage du lieu de départ et
pour chaque vol en IFR, comprend:
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 306
▼M1
1) une étude des bulletins et prévisions météorologiques disponibles; et
▼M9
NCO.OP.142 Aérodromes de destination — opérations d'approche aux
instruments
Le pilote commandant de bord veille à ce que des moyens suffisants soient
disponibles pour permettre la navigation et l'atterrissage sur l'aérodrome de
destination ou tout aérodrome de dégagement à destination en cas de perte de
capacités pour l'opération d'approche et d'atterrissage prévue.
▼M1
NCO.OP.145 Avitaillement avec des passagers en cours d’embarquement, à
bord ou en cours de débarquement
a) L’aéronef ne subit aucune opération d’avitaillement avec de l’essence
avion (AVGAS) ou un carburant volatil ou un mélange de ces types de
carburant, lorsque des passagers embarquent, sont à bord ou débarquent.
b) Pour tous les autres types de carburant, l’aéronef ne subit aucune opération
d’avitaillement lorsque des passagers embarquent, sont à bord ou débarquent,
sauf en présence du pilote commandant de bord ou d’autres membres qualifiés
du personnel prêts à déclencher et à diriger une évacuation de l’aéronef par
les moyens les plus pratiques et rapides disponibles.
▼M11
NCO.OP.150 Transport de passagers
Le pilote commandant de bord s'assure, avant et pendant le roulage, le décollage
et l'atterrissage, et chaque fois qu'il le juge nécessaire dans l'intérêt de la sécurité,
que chaque passager à bord occupe un siège ou une couchette et a bien bouclé sa
ceinture de sécurité ou son dispositif de retenue.
▼M1
NCO.OP.155 Interdiction de fumer à bord — avions et hélicoptères
Le pilote commandant de bord n’autorise personne à fumer à bord:
▼M13
__________
▼M1
NCO.OP.160 Conditions météorologiques
a) Le pilote commandant de bord ne commence ou poursuit un vol VFR que si
les dernières informations météorologiques disponibles indiquent que les
conditions météorologiques le long de la route et à la destination prévue à
l’heure estimée d’arrivée sont égales ou supérieures aux minima opérationnels
VFR applicables.
▼M1
NCO.OP.170 Givre et autres contaminants — procédures en vol
a) Le pilote commandant de bord n’entame pas un vol ou ne vole pas sciemment
dans des conditions givrantes prévues ou réelles, à moins que l’aéronef ne soit
certifié et équipé pour faire face à de telles conditions au sens du point 2.a.5
de l’annexe IV du règlement (CE) no 216/2008.
▼M11
__________
▼M1
NCO.OP.180 Simulation en vol de situations occasionnelles
a) Le pilote commandant de bord, lorsqu’il transporte des passagers ou un
chargement, ne simule pas:
▼M13
b) Nonobstant le point a), lorsque des vols d'entraînement sont effectués par un
organisme de formation visé à l'article 10 bis du règlement (UE) no 1178/2011
de la Commission, ces situations peuvent être simulées avec des élèves-pilotes
à bord.
▼M11
NCO.OP.185 Gestion en vol du carburant
Le pilote commandant de bord vérifie à intervalles réguliers que la quantité de
carburant utilisable restant en vol n'est pas inférieure au carburant nécessaire pour
poursuivre le vol, le carburant de réserve prévu restant étant conforme aux points
NCO.OP.125 ou NCO.OP.126, pour atteindre un aérodrome ou site d'exploitation
accessible selon le temps.
▼M9
NCO.OP.190 Utilisation de l'oxygène de subsistance
a) Le pilote commandant de bord s'assure que, pendant l'exécution des tâches
essentielles au fonctionnement sûr d'un aéronef en vol, tous les membres de
l'équipage de conduite utilisent de manière continue l'équipement d'oxygène
de subsistance lorsqu'il considère qu'à l'altitude du vol prévu, le manque
d'oxygène risque de porter atteinte aux facultés des membres d'équipage et
il veille à ce que les passagers disposent d'oxygène de subsistance lorsque le
manque d'oxygène risque d'avoir des conséquences négatives pour eux.
b) Dans tous les autres cas, lorsque le pilote commandant de bord ne peut
déterminer les conséquences que le manque d'oxygène risque d'avoir pour
tous les occupants à bord, il s'assure que:
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 309
▼M9
1. pendant l'exécution des tâches essentielles au fonctionnement sûr d'un
aéronef en vol, tous les membres d'équipage utilisent l'oxygène de subsis
tance pendant toute période supérieure à 30 minutes au cours de laquelle
l'altitude-pression du compartiment passagers se situe entre 10 000 ft et
13 000 ft; et
▼M1
NCO.OP.195 Détection de proximité du sol
Dès que le pilote commandant de bord ou un dispositif avertisseur de proximité
du sol détecte une trop grande proximité du sol, le pilote commandant de bord
réagit immédiatement pour rétablir des conditions de vol sûres.
▼M15
NCO.OP.205 Conditions à l'approche et à l'atterrissage — avions
Avant d'amorcer l'approche en vue de l'atterrissage, le pilote commandant de
bord s'assure que, compte tenu des informations dont il dispose, les conditions
météorologiques régnant sur l'aérodrome ou le site d'exploitation et l'état de la
piste devant être utilisée n'empêchent pas d'effectuer une approche, un atterris
sage ou une approche interrompue en sécurité.
▼M1
NCO.OP.210 Commencement et poursuite de l’approche — avions et héli
coptères
a) Le pilote commandant de bord peut commencer une approche aux instruments
quelle que soit la portée visuelle de piste/visibilité (RVR/VIS) transmise.
▼M11
__________
▼M9
NCO.OP.220 Système anticollision embarqué (ACAS II)
Lorsqu'un système ACAS II est utilisé, le pilote commandant de bord doit
appliquer les procédures d'exploitation appropriées et posséder une formation
adéquate.
▼M1
SOUS-PARTIE C
PERFORMANCES ET LIMITATIONS OPÉRATIONNELLES DES
AÉRONEFS
NCO.POL.100 Limitations opérationnelles — tous les aéronefs
▼M11
a) Au cours de toute phase d'exploitation, la charge, la masse et la position du
centre de gravité (CG) de l'aéronef sont conformes aux limitations spécifiées
dans l'AFM ou un document équivalent.
▼M1
b) Des plaques signalétiques, des listes, des marquages d’instruments ou des
combinaisons correspondantes indiquant les limitations opérationnelles préco
nisées par l’AFM en présentation visuelle sont affichés dans l’aéronef.
▼M11
NCO.POL.105 Pesée
a) L'exploitant s'assure que la masse de l'aéronef et son CG ont été établis par
une pesée réelle avant la mise en service initiale de l'aéronef. Les effets
cumulés des modifications et des réparations sur la masse et le centrage
sont pris en compte et font l'objet d'une documentation appropriée. Ces
informations sont mises à la disposition du pilote commandant de bord.
Les aéronefs font l'objet d'une nouvelle pesée si l'effet des modifications
sur la masse et le centrage n'est pas connu avec précision.
▼M13
b) La pesée est accomplie par le fabricant de l'aéronef ou par un organisme de
maintenance agréé.
▼M1
NCO.POL.110 Performances — généralités
Le pilote commandant de bord exploite uniquement l’aéronef si les performances
sont adéquates pour satisfaire aux règles de l’air applicables et à toute autre
restriction applicable au vol, à l’espace aérien ou aux aérodromes ou sites d’ex
ploitation utilisés, en tenant compte de la précision des graphiques et des cartes
utilisés.
SOUS-PARTIE D
INSTRUMENTS, DONNÉES ET ÉQUIPEMENTS
SECTION 1
Avions
NCO.IDE.A.100 Instruments et équipements — généralités
a) Les instruments et équipements requis par la présente sous-partie sont
approuvés conformément aux exigences de navigabilité applicables, s’ils sont:
▼M1
2) utilisés aux fins de satisfaire aux exigences du point NCO.IDE.A.190;
▼M14
b) Les équipements suivants, lorsqu'ils sont requis par la présente sous-partie, ne
nécessitent aucun agrément:
1) fusibles de rechange;
2) torches électriques,
3) chronomètre de précision,
▼M1
d) Les instruments et équipements sont facilement utilisables et accessibles
depuis le poste où le membre de l’équipage de conduite qui doit les utiliser
est assis.
▼M1
a) si l’avion est exploité conformément à la LME, si celle-ci est établie; ou
▼M1
a) d’un système de feux anticollision;
b) de feux de navigation/position;
g) des feux prévus par le règlement international pour prévenir les abordages en
mer s’il s’agit d’un avion exploité comme hydravion.
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique;
▼M1
4) la vitesse air indiquée; et
5) le nombre de Mach, chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach.
i) le virage et le dérapage;
ii) l’assiette;
et
c) Les avions exploités dans des conditions où l’avion ne peut pas être maintenu
sur la trajectoire de vol souhaitée sans référence à un ou plusieurs instruments
supplémentaires sont, en plus des points a) et b), équipés d’un dispositif
destiné à éviter les défaillances du système anémométrique prévu au point
a) 4 en raison de la condensation ou du givre.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 313
▼M1
NCO.IDE.A.125 Exploitation en IFR — instruments de vol et de navigation
et équipements associés
Les avions exploités en IFR sont équipés:
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique;
▼M1
4) la vitesse air indiquée;
5) la vitesse ascensionnelle;
6) le virage et le dérapage;
7) l’assiette;
8) le cap stabilisé;
9) la température extérieure; et
10) le nombre de Mach, chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach.
1) d’un siège ou d’une couchette pour toute personne à bord âgée d’au moins
vingt-quatre mois;
▼M14
2) d'une ceinture de sécurité pour chaque siège et de ceintures de retenue
pour chaque couchette;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 314
▼M1
3) d’un dispositif de retenue enfant pour chaque personne à bord de moins de
vingt-quatre mois; et
▼M9
4) d'une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure
du torse sur chaque siège de l'équipage de conduite à point de détachement
unique pour les avions dont le premier certificat de navigabilité a été
délivré à partir du 25 août 2016.
▼M1
NCO.IDE.A.145 Trousse de premiers secours
a) Les avions sont équipés d’une trousse de premiers secours.
2) tenue à jour.
et
▼M9
NCO.IDE.A.155 Oxygène de subsistance — avions non pressurisés
Les avions non pressurisés exploités dans des conditions où une alimentation en
oxygène est requise conformément au point NCO.OP.190 sont équipés d'un
système de stockage et de distribution d'oxygène de subsistance.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 315
▼M1
NCO.IDE.A.160 Extincteurs à main
▼M13
a) Les avions, à l'exception des avions ELA1, sont équipés d'au moins un
extincteur à main:
▼M1
b) La nature et la quantité d’agent extincteur doivent être adaptées aux types
d’incendies susceptibles de se déclarer dans le compartiment où l’extincteur
est destiné à être utilisé, et réduire au minimum les risques de concentration
de gaz toxiques dans les compartiments occupés par des personnes.
Figure 1
Indication des zones de pénétration
1) d’un ELT de tout type, pour les avions dont le premier CDN individuel a
été délivré jusqu’au 1er juillet 2008;
2) d’un ELT automatique, pour les avions dont le premier CDN individuel a
été délivré après le 1er juillet 2008; ou
b) Des ELT de tout type et des PLB sont capables d’émettre simultanément sur
les fréquences de 121,5 MHz et 406 MHz.
▼M1
i) survolent une étendue d’eau au-dessous de la distance de plané par
rapport à la terre ferme; ou
1) d’une ancre;
▼M1
1) au plan de vol ATS, le cas échéant; et
c) Les avions exploités sur des vols dont l’atterrissage est prévu en IMC sont
équipés d’équipements de guidage appropriés jusqu’à un point permettant un
atterrissage à vue. Ces équipements permettent d’assurer un tel guidage pour
chaque aérodrome où un atterrissage en IMC est prévu, ainsi que pour tout
aérodrome de dégagement désigné.
▼M9
d) Pour les opérations PBN, les aéronefs doivent satisfaire aux exigences en
matière de certification de navigabilité pour la spécification de navigation
appropriée.
▼M14
e) Les avions sont équipés d'équipements de surveillance conformément aux
exigences applicables de l'espace aérien.
▼M1
NCO.IDE.A.200 Transpondeur
Lorsque l’espace aérien traversé l’exige, les avions sont équipés d’un transpon
deur de radar de surveillance secondaire (SSR) disposant de toutes les fonction
nalités requises.
▼M9
NCO.IDE.A.205 Gestion des bases de données aéronautiques
a) Les bases de données aéronautiques utilisées sur les applications des systèmes
de bord certifiés doivent satisfaire aux exigences en matière de qualité des
données qui correspondent à l'utilisation prévue desdites données.
Dans de tels cas, le pilote commandant de bord ne peut utiliser les données
concernées.
▼M1
SECTION 2
Hélicoptères
NCO.IDE.H.100 Instruments et équipements — généralités
a) Les instruments et équipements requis par la présente sous-partie sont
approuvés conformément aux exigences de navigabilité applicables, s’ils sont:
▼M14
b) Les équipements suivants, lorsqu'ils sont requis par la présente sous-partie, ne
nécessitent aucun agrément:
1) torches électriques,
2) chronomètre de précision,
▼M1
d) Les instruments et équipements sont facilement utilisables et accessibles
depuis le poste où le membre de l’équipage de conduite qui doit les utiliser
est assis.
b) de feux de navigation/position;
d) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord aux fins d’assurer un
éclairage approprié de l’ensemble des instruments et des équipements indis
pensables à une exploitation sûre de l’hélicoptère;
e) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord aux fins d’assurer
l’éclairage de tous les compartiments occupés par des passagers;
▼M1
g) des feux prévus par le règlement international pour prévenir les abordages en
mer s’il s’agit d’un hélicoptère amphibie.
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique;
▼M1
4) la vitesse air indiquée; et
5) le dérapage.
i) l’assiette;
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique;
▼M1
4) la vitesse air indiquée;
5) la vitesse ascensionnelle;
6) le dérapage;
7) l’assiette;
8) le cap stabilisé; et
9) la température extérieure;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 320
▼M1
b) d’un dispositif indiquant si l’alimentation électrique des instruments gyrosco
piques n’est pas adéquate;
▼M14
1) d'un siège ou d'une couchette pour toute personne à bord âgée d'au moins
vingt-quatre mois, ou d'un poste pour chaque membre d'équipage ou
spécialiste affecté à une tâche particulière à bord;
▼M1
3) d’une ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure
du torse pour chaque passager âgé d’au moins deux ans, sur les hélicop
tères pour lesquels un premier CDN individuel a été délivré après le
31 décembre 2012;
2) tenue à jour.
▼M9
NCO.IDE.H.155 Oxygène de subsistance — hélicoptères non pressurisés
Les hélicoptères non pressurisés exploités dans des conditions où une alimenta
tion en oxygène est requise conformément au point NCO.OP.190 sont équipés
d'un système de stockage et de distribution d'oxygène de subsistance.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 321
▼M1
NCO.IDE.H.160 Extincteurs à main
a) Les hélicoptères, excepté les hélicoptères ELA2, sont équipés d’au moins un
extincteur à main:
Figure 1
Indication des zones de pénétration
c) Des ELT de tout type et des PLB sont capables d’émettre simultanément sur
les fréquences de 121,5 MHz et 406 MHz.
▼M1
1) survolent une étendue d’eau au-delà de la distance d’autorotation par
rapport à la terre ferme, lorsqu’en cas de panne du ou des moteurs
critiques, l’hélicoptère ne peut pas poursuivre sa route en vol horizontal;
ou
▼M14
NCO.IDE.H.185 Tous les hélicoptères en vol au-dessus de l'eau — amerris
sage
Les hélicoptères survolant une étendue d'eau dans un environnement hostile
au-delà d'une distance de 50 NM de la terre ferme sont:
a) soit conçus pour atterrir sur l'eau conformément aux spécifications de certifi
cation correspondantes;
▼M1
NCO.IDE.H.190 Matériel de radiocommunication
a) Lorsque l’espace aérien traversé l’exige, les hélicoptères sont équipés de
moyens de communication radio capables d’assurer des communications bidi
rectionnelles avec les stations aéronautiques et sur les fréquences de cet
espace aérien.
▼M1
c) Lorsque plus d’un équipement de communication est nécessaire, ils sont
indépendants les uns des autres. Autrement dit, la défaillance de l’un
d’entre eux n’a aucune incidence sur les autres.
c) Les hélicoptères exploités sur des vols dont l’atterrissage est prévu en IMC
sont équipés d’équipements de navigation capables de les guider jusqu’à un
point permettant un atterrissage à vue. Ces équipements permettent d’assurer
un tel guidage pour chaque aérodrome où un atterrissage en IMC est prévu,
ainsi que pour tout aérodrome de dégagement désigné.
▼M9
d) Pour les opérations PBN, les aéronefs doivent satisfaire aux exigences en
matière de certification de navigabilité pour la spécification de navigation
appropriée.
▼M14
e) Les hélicoptères sont équipés d'équipements de surveillance conformément
aux exigences applicables de l'espace aérien.
▼M1
NCO.IDE.H.200 Transpondeur
Lorsque l’espace aérien traversé l’exige, les hélicoptères sont équipés d’un trans
pondeur de radar de surveillance secondaire (SSR) disposant de toutes les fonc
tionnalités requises.
▼M9
NCO.IDE.H.205 Gestion des bases de données aéronautiques
a) Les bases de données aéronautiques utilisées sur les applications des systèmes
de bord certifiés doivent satisfaire aux exigences en matière de qualité des
données qui correspondent à l'utilisation prévue desdites données.
Dans de tels cas, le pilote commandant de bord ne peut utiliser les données
concernées.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 324
▼M13
__________
▼M11
__________
▼M4
SOUS-PARTIE E
EXIGENCES PARTICULIÈRES
SECTION 1
Généralités
▼M5
NCO.SPEC.100 Champ d'application
La présente sous-partie établit les exigences particulières à suivre par les pilotes
commandants de bord effectuant des exploitations spécialisées non commerciales
d'aéronefs autres que les aéronefs motorisés complexes.
▼M4
NCO.SPEC.105 Liste de vérification
a) Avant d’entreprendre une exploitation spécialisée, le pilote commandant de
bord effectue une analyse des risques et évalue la complexité de l’activité afin
de déterminer les dangers et les risques associés inhérents à l’exploitation et
d’établir des mesures d’atténuation.
a) veille à ce que les membres d’équipage et les spécialistes affectés à une tâche
particulière respectent les dispositions des points NCO.SPEC.115 et
NCO.SPEC.120;
e) s’assure que tous les membres d’équipage et spécialistes affectés à une tâche
particulière sont capables de communiquer dans une même langue; et
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 325
▼M9
f) s'assure que les spécialistes affectés à une tâche particulière et les membres de
l'équipage utilisent de manière continue l'équipement d'oxygène de subsis
tance lorsqu'il considère qu'à l'altitude du vol prévu le manque d'oxygène
peut porter atteinte aux facultés des membres d'équipage ou risque d'avoir
des conséquences négatives pour les spécialistes affectés à une tâche particu
lière. Si le pilote commandant de bord ne peut pas déterminer les consé
quences que le manque d'oxygène risque d'avoir pour les occupants à bord,
il veille à ce que les spécialistes affectés à une tâche particulière et les
membres de l'équipage utilisent de manière continue l'équipement d'oxygène
de subsistance lorsque l'altitude cabine dépasse 10 000 ft pendant plus de 30
minutes et chaque fois que l'altitude cabine est supérieure à 13 000 ft.
▼M4
NCO.SPEC.115 Responsabilités de l’équipage
a) Le membre d’équipage est responsable de l’exercice correct de ses fonctions.
Les tâches assignées à l’équipage sont précisées sur la liste de vérification.
▼M11
b) Pendant les phases critiques du vol ou chaque fois que le pilote commandant
de bord le juge nécessaire dans l'intérêt de la sécurité, le membre d'équipage
est tenu de rester attaché au poste qui lui a été assigné, sauf indication
contraire sur la liste de contrôle.
▼M4
c) Pendant le vol, le membre de l’équipage de conduite garde sa ceinture de
sécurité attachée, lorsqu’il est à son poste.
1) s’il sait qu’il est fatigué ou estime être fatigué comme mentionné au
paragraphe 7.f de l’annexe IV du règlement (CE) no 216/2008 ou s’il ne
se sent pas en état d’exercer ses fonctions; ou
f) Le membre d’équipage qui exerce des fonctions pour plus d’un exploitant:
2) fournit à chaque exploitant les données nécessaires pour planifier les acti
vités conformément aux exigences FTL applicables.
1) toute panne, défaillance, anomalie ou défaut qui, selon lui, pourrait affecter
la navigabilité ou l’exploitation en toute sécurité de l’aéronef, y compris
les systèmes d’urgence; et
▼M4
NCO.SPEC.120 Responsabilités du spécialiste affecté à une tâche particu
lière
a) Le spécialiste affecté à une tâche particulière est responsable de l’exercice
correct de ses fonctions. Les tâches assignées aux spécialistes affectés à une
tâche particulière sont précisées sur la liste de vérification.
▼M11
b) Pendant les phases critiques du vol ou chaque fois que le pilote commandant
de bord le juge nécessaire dans l'intérêt de la sécurité, le spécialiste affecté à
une tâche particulière est tenu de rester attaché au poste qui lui a été assigné,
sauf indication contraire sur la liste de contrôle.
▼M4
c) Le spécialiste affecté à une tâche particulière est tenu de vérifier qu’il est bien
attaché par un dispositif de retenue lors de l’exécution de tâches spécialisées
avec les portes extérieures ouvertes ou retirées.
1) toute panne, défaillance, anomalie ou défaut qui, selon lui, pourrait affecter
la navigabilité ou l’exploitation en toute sécurité de l’aéronef, y compris
les systèmes d’urgence; et
▼M4
NCO.SPEC.140 Carburant et lubrifiant – hélicoptères
Nonobstant le point NCO.OP.126 a) 1), le pilote commandant de bord d’un
hélicoptère ne peut entamer un vol en VFR de jour parcourant une distance
maximale de 25 NM depuis l’aérodrome ou le site d’exploitation de départ
que si le temps de vol pouvant être assuré par le carburant de réserve n’est
pas inférieur à 10 minutes à la vitesse de croisière économique.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 327
▼M4
NCO.SPEC.145 Simulation en vol de situations occasionnelles
Sauf dans le cas où un spécialiste affecté à une tâche particulière est à bord de
l’aéronef à des fins de formation, le pilote commandant de bord, lors du transport
de spécialistes affectés à une tâche particulière, ne simule pas:
b) Le spécialiste affecté à une tâche particulière qui utilise une arme prend toutes
les mesures nécessaires pour éviter toute mise en péril de l’aéronef et des
personnes à bord ou au sol.
b) s’assure que tous les membres d’équipage et les spécialistes affectés à une
tâche particulière à bord sont informés des procédures à exécuter en cas
d’atterrissage forcé.
2) des mesures de sécurité soient mises en place pour prévenir tout risque
majeur pour les personnes ou les biens au sol.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 328
▼M4
b) Le pilote commandant de bord:
2) s’assure que tous les membres d’équipage et les spécialistes affectés à une
tâche particulière à bord sont informés des procédures à exécuter en cas
d’atterrissage forcé.
SECTION 2
Opérations de chargement externe en hélicoptère (HESLO)
NCO.SPEC.HESLO.100 Liste de vérification
La liste de vérification pour les HESLO contient:
SECTION 3
Opérations de transport externe de charge humaine (HEC)
NCO.SPEC.HEC.100 Liste de vérification
La liste de vérification pour les HEC contient:
▼M4
b) les données de performances utiles;
▼M14
b) L'installation de tout équipement d'hélitreuillage et d'un crochet de chargement
autre qu'un PCDS simple, et toute modification ultérieure, est couverte par un
agrément de navigabilité approprié à la fonction prévue.
▼M4
SECTION 4
Opérations de parachutage (PAR)
NCO.SPEC.PAR.100 Liste de vérification
La liste de vérification pour les PAR contient:
NCO.SPEC.PAR.110 Sièges
▼C3
Nonobstant les dispositions des points NCO.IDE.A.140 a) 1) et NCO.IDE.H.140
a) 1), le plancher de l'aéronef peut servir de siège pour autant que le spécialiste
affecté à une tâche particulière dispose de moyens de retenue ou d'attache.
▼M4
NCO.SPEC.PAR.115 Oxygène de subsistance
Nonobstant les dispositions du point NCO.SPEC.110 f), l’exigence d’utilisation
de l’oxygène de subsistance ne s’applique pas aux membres d’équipage autres
que le pilote commandant de bord et aux spécialistes affectés à une tâche parti
culière exécutant des fonctions essentielles à la tâche spécialisée chaque fois que
l’altitude cabine:
▼M14
NCO.SPEC.PAR.120 Transport et largage de marchandises dangereuses
Nonobstant les dispositions du point NCO.SPEC.160, les parachutistes peuvent
porter des dispositifs fumigènes et s'extraire de l'aéronef à des fins de parade en
parachute autorisée au-dessus de zones habitées d'agglomérations, de villes ou
d'habitations ou au-dessus d'un rassemblement de personnes plein air, pour autant
que ces dispositifs soient élaborés à cette fin particulière.
▼M4
SECTION 5
Vols acrobatiques (ABF)
NCO.SPEC.ABF.100 Liste de vérification
La liste de vérification pour les ABF contient:
a) les données détaillées du plan de vol circulation aérienne (ATS) déposé, le cas
échéant;
b) les cartes actualisées et appropriées pour la route/la zone parcourue par le vol
proposé et toutes les routes sur lesquelles on peut raisonnablement penser que
le vol pourrait être dérouté; et
NCO.SPEC.ABF.110 Équipements
Les exigences suivantes en matière d’équipements ne sont pas obligatoirement
applicables aux vols acrobatiques:
▼M14
SECTION 6
Vols de contrôle de maintenance (MCF)
NCO.SPEC.MCF.100 Niveaux des vols de contrôle de maintenance
Avant d'effectuer un vol de contrôle de maintenance, l'exploitant détermine le
niveau applicable du vol de contrôle de maintenance comme suit:
▼M14
b) vol de contrôle de maintenance de «niveau B»: tout vol de contrôle de
maintenance autre qu'un vol de contrôle de maintenance de «niveau A».
NCO.SPEC.MCF.105 Limites opérationnelles
a) Par dérogation au point NCO.GEN.105 a) 4) de la présente annexe, un vol de
contrôle de maintenance peut être effectué avec un aéronef qui a été mis en
service avec une maintenance incomplète conformément au point M.A.801 g)
ou au point 145.A.50 e) de l'annexe I du règlement (UE) no 1321/2014 de la
Commission.
▼M15
b) Par dérogation au point NCO.GEN.105 a) 4) de la présente annexe, un vol de
contrôle de maintenance peut être effectué avec un aéronef qui a été mis en
service avec une maintenance incomplète conformément aux points M.A.801
f) de l'annexe I (Partie M), 145.A.50 e) de l'annexe II (Partie 145) ou
ML.A.801 f) de l'annexe Vb (Partie ML) du règlement (UE) no 1321/2014
de la Commission.
▼M14
NCO.SPEC.MCF.110 Liste de vérification et informations de sécurité
a) La liste de vérification visée au point NCO.SPEC.105 est mise à jour au
besoin avant chaque vol de vérification de maintenance et tient compte des
procédures d'exploitation qu'il est prévu de suivre pendant le vol de vérifica
tion de maintenance donné.
b) Nonobstant le point NCO.SPEC.125 b), les informations de sécurité sont
communiquées au spécialiste affecté à une tâche particulière avant chaque
vol de contrôle de maintenance.
NCO.SPEC.MCF.120 Exigences relatives à l'équipage de conduite
Lorsqu'il choisit un membre d'équipage de conduite pour un vol de contrôle de
maintenance, l'exploitant tient compte de la complexité de l'aéronef et du niveau
du vol de contrôle de maintenance tel que défini au point NCO.SPEC.MCF.100.
NCO.SPEC.MCF.125 Composition de l'équipage et personnes à bord
a) Le pilote commandant de bord détermine s'il est nécessaire de recruter des
membres d'équipage et/ou des spécialistes affectés à une tâche particulière
supplémentaires avant chaque vol de contrôle de maintenance prévu, en
tenant compte de la charge de travail prévue des membres d'équipage de
conduite ou des spécialistes affectés à une tâche particulière et de l'évaluation
des risques.
b) Le commandant de bord ne laisse pas monter à bord des personnes autres que
celles requises au point a) pendant un vol de contrôle de maintenance de
«niveau A».
▼M15
NCO.SPEC.MCF.130 Procédures non standard ou d'urgence simulées en
vol
Par dérogation au point NCO.SPEC.145, un pilote commandant de bord peut
simuler des situations nécessitant l'application de procédures non standard ou
d'urgence avec un spécialiste affecté à une tâche particulière à bord si la simu
lation est nécessaire pour répondre à l'intention du vol et si elle figure dans la
liste de vérification visée au point NCO.SPEC.MCF.110 ou dans les procédures
opérationnelles.
▼M14
NCO.SPEC.MCF.140 Systèmes et équipements
Lorsqu'un vol de contrôle de maintenance est destiné à vérifier le bon fonction
nement d'un système ou d'un équipement, ce système ou équipement est identifié
comme potentiellement non fiable et des mesures d'atténuation appropriées sont
prises avant le vol afin de réduire au minimum les risques pour la sécurité du vol.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 332
▼M4
ANNEXE VIII
EXPLOITATIONS SPÉCIALISÉES
[PARTIE SPO]
SPO.GEN.005 Champ d’application
▼M14
a) La présente annexe s'applique à toute exploitation spécialisée faisant appel à
des aéronefs utilisés pour des activités spécialisées telles que l'agriculture, la
construction, la photographie, les levés topographiques, l'observation, les
patrouilles, la publicité aérienne et les vols de contrôle de maintenance.
▼M5
b) Nonobstant les dispositions du point a), les exploitations spécialisées non
commerciales d'aéronefs autres que les aéronefs motorisés complexes
doivent être conformes à l'annexe VII (partie NCO).
c) Nonobstant les dispositions du point a), les exploitations d'aéronefs autres que
les aéronefs motorisés complexes suivantes peuvent être exécutées conformé
ment à l'annexe VII (partie NCO):
▼M4
1) ►C3 vols effectués lors d'une manifestation aérienne ou vols de compé
tition, à condition que la rémunération ou toute autre rétribution donnée
pour ces vols soit limitée à la couverture des coûts directs et à une
contribution proportionnée aux coûts annuels, ainsi qu'à des prix n'excé
dant pas un montant précisé par l'autorité compétente; ◄
▼M13
2. de largage de parachutistes, de remorquage de planeurs par un avion ou
vols acrobatiques effectués soit par un organisme de formation dont le
principal établissement se trouve dans un État membre et visé à l'ar
ticle 10 bis du règlement (UE) no 1178/2011, soit par un organisme
créé afin de promouvoir l'aviation sportive et de loisir, à condition que
cet organisme exploite l'aéronef en propriété ou dans le cadre d'un contrat
de location coque nue, que le vol ne produise pas de bénéfices distribués à
l'extérieur de l'organisme et que les vols concernant des personnes non
membres de l'organisme ne représentent qu'une activité marginale de
celui-ci.
▼M4
SOUS-PARTIE A
EXIGENCES GÉNÉRALES
▼M14
SPO.GEN.100 Autorité compétente
L'autorité compétente est l'autorité désignée par l'État membre dans lequel l'ex
ploitant a son principal établissement, est établi ou réside.
▼M4
SPO.GEN.101 Moyens de mise en conformité
Des moyens de conformité autres que ceux adoptés par l’Agence peuvent être
utilisés par un exploitant pour assurer la conformité avec le règlement (CE)
no 216/2008 et ses modalités d’exécution.
▼M13
__________
▼M4
SPO.GEN.105 Responsabilités de l’équipage
a) Le membre d’équipage est responsable de l’exercice correct de ses fonctions.
Les fonctions de l’équipage sont précisées dans les procédures d’exploitation
standard (SOP) et, le cas échéant, dans le manuel d’exploitation.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 333
▼M11
b) Pendant les phases critiques du vol ou chaque fois que le pilote commandant
de bord le juge nécessaire dans l'intérêt de la sécurité, le membre d'équipage
est tenu de rester attaché au poste qui lui a été assigné, sauf indication
contraire dans les SOP.
▼M4
c) Pendant le vol, le membre de l’équipage de conduite garde sa ceinture de
sécurité attachée, lorsqu’il est à son poste.
1) s’il sait qu’il est fatigué ou estime être fatigué comme mentionné au
paragraphe 7.f de l’annexe IV du règlement (CE) no 216/2008 ou s’il ne
se sent pas en état d’exercer ses fonctions; ou
f) Le membre d’équipage qui exerce des fonctions pour plus d’un exploitant:
2) fournit à chaque exploitant les données nécessaires pour planifier les acti
vités conformément aux exigences FTL applicables.
1) toute panne, défaillance, anomalie ou défaut qui, selon lui, pourrait affecter
la navigabilité ou l’exploitation en toute sécurité de l’aéronef, y compris
les systèmes d’urgence; et
▼M11
b) Pendant les phases critiques du vol ou chaque fois que le pilote commandant
de bord le juge nécessaire dans l'intérêt de la sécurité, le spécialiste affecté à
une tâche particulière est tenu de rester attaché au poste qui lui a été assigné,
sauf indication contraire dans les SOP.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 334
▼M4
c) Le spécialiste affecté à une tâche particulière est tenu de vérifier qu’il est bien
équipé d’un dispositif de retenue lors de l’exécution de tâches spécialisées
avec les portes extérieures ouvertes ou retirées.
1) toute panne, défaillance, anomalie ou défaut qui, selon lui, pourrait affecter
la navigabilité ou l’exploitation en toute sécurité de l’aéronef, y compris
les systèmes d’urgence; et
4) n’entreprend un vol que s’il a la certitude que toutes les limitations opéra
tionnelles visées au paragraphe 2.a.3 de l’annexe IV du règlement (CE)
no 216/2008 sont respectées comme suit:
▼M13
iii) les instruments et équipements requis pour l'exécution de ce vol sont
installés à bord de l'aéronef et fonctionnent correctement, sauf si des
équipements en panne sont autorisés par la liste minimale
d'équipements (LME) ou un document équivalent, le cas échéant,
aux fins de satisfaire aux exigences des points SPO.IDE.A.105 ou
SPO.IDE.H.105;
▼M11
iv) la masse de l'aéronef et son centre de gravité sont tels que le vol peut
être exécuté dans les limites prescrites par la documentation en
matière de navigabilité;
▼M4
v) tous les équipements et bagages sont correctement chargés et arrimés;
▼M9
vii) toutes les bases de données de navigation nécessaires pour la PBN
sont adéquates et actualisées;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 335
▼M4
5) n’entreprend pas de vol s’il est lui-même, ou tout autre membre de l’équi
page ou spécialiste affecté à une tâche particulière, dans l’incapacité
d’exercer ses fonctions pour une raison quelconque, du fait d’une blessure,
d’une maladie, de la fatigue ou des effets de psychotropes;
▼M8
9) s'assure:
i) que les enregistreurs de vol ne sont pas mis hors service ou coupés
pendant le vol;
▼M4
b) Le pilote commandant de bord a autorité pour refuser de transporter ou
débarquer toute personne ou toute partie du chargement pouvant constituer
un risque potentiel pour la sécurité de l’avion ou de ses occupants.
e) Dans une situation d’urgence exigeant une décision et une réaction immé
diates, le pilote commandant de bord prend toute mesure qu’il estime néces
saire dans ces circonstances conformément au point 7.d de l’annexe IV du
règlement (CE) no 216/2008. Il peut, dans un tel cas, s’écarter des règles, ainsi
que des procédures et méthodes opérationnelles dans l’intérêt de la sécurité.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 336
▼M4
f) Le pilote commandant de bord soumet un rapport sur un acte d’intervention
illicite sans délai à l’autorité compétente et informe l’autorité locale désignée.
▼M11
__________
▼M4
SPO.GEN.110 Conformité aux lois, règlements et procédures
Le pilote commandant de bord, les membres d’équipage et les spécialistes
affectés à une tâche particulière respectent les lois, règlements et procédures
des États dans lesquels des exploitations sont exécutées.
▼M5
SPO.GEN.119 Roulage des aéronefs
L'exploitant établit des procédures de roulage des aéronefs afin de garantir une
exploitation en toute sécurité et d'améliorer la sécurité sur les pistes.
▼M4
SPO.GEN.120 Roulage des avions
L’exploitant s’assure qu’un avion n’effectue une opération de roulage sur l’aire
de mouvements d’un aérodrome que si la personne aux commandes:
▼M13
SPO.GEN.131 Utilisation de sacoches de vol électroniques (EFB)
a) Lorsqu'un EFB est utilisé à bord d'un aéronef, l'exploitant s'assure que cela n'a
aucune incidence négative sur les performances des systèmes ou des équipe
ments de l'aéronef, ni sur l'aptitude des membres de l'équipage de conduite à
exploiter l'aéronef.
1. effectue une évaluation des risques liés à l'utilisation de l'appareil EFB qui
accueille l'application, à l'application EFB concernée et à sa ou ses fonc
tions associées, pour déterminer les risques associés et s'assurer qu'ils sont
correctement atténués; l'évaluation des risques porte sur les risques asso
ciés à l'interface homme–machine de l'appareil EFB et de l'application EFB
concernée; et
▼M4
SPO.GEN.135 Informations relatives au matériel de secours et de survie
embarqué
L’exploitant s’assure qu’il existe à tout moment des listes contenant des infor
mations sur le matériel de secours et de survie transporté à bord pouvant être
communiquées immédiatement aux centres de coordination des opérations de
sauvetage (RCC).
▼M15
10) le compte rendu matériel de l'aéronef, conformément au règlement (UE)
no 1321/2014 le cas échéant;
▼M4
11) les données détaillées du plan de vol ATS déposé, le cas échéant;
12) les cartes actualisées et appropriées pour la route suivie par le vol
proposé et toutes les routes sur lesquelles on peut raisonnablement
penser que le vol pourrait être dérouté;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 338
▼M4
13) les procédures et informations relatives aux signaux visuels à utiliser par
un aéronef d’interception et un aéronef intercepté;
15) les parties du manuel d’exploitation et/ou SOP ou AFM nécessaires aux
membres d’équipage et aux spécialistes affectés à une tâche particulière
pour exercer leurs tâches, qui leur sont facilement accessibles;
20) toute autre documentation pouvant être pertinente pour le vol ou qui est
exigée par les États concernés par ce vol.
2) qui restent dans les limites d’une distance ou zone déterminée par l’auto
rité compétente conformément au point ARO.OPS.210.
▼M13
__________
▼M4
d) En cas de perte ou de vol des documents spécifiés aux points a) 2) à a) 8),
l’exploitation peut se poursuivre jusqu’à ce que le vol atteigne sa destination
ou un lieu où des documents de remplacement peuvent être fournis.
▼M15
SPO.GEN.145 Traitement des enregistrements des enregistreurs de vol:
conservation, transmission, protection et usage
a) À la suite d'un accident, d'un incident grave ou d'un événement identifié par
l'autorité chargée de l'enquête, l'exploitant d'un aéronef conserve les données
originales enregistrées des enregistreurs de vol pendant une période de 60
jours ou tout autre délai prescrit par l'autorité chargée de l'enquête.
▼M15
c) L'exploitant veille à la conservation des enregistrements des paramètres de vol
et messages de communication par liaison de données dont l'enregistrement
sur les enregistreurs de vol est requis. Toutefois, pour les besoins d'essais et
d'entretien de ces enregistreurs de vol, il est possible d'effacer jusqu'à une
heure des enregistrements les plus anciens au moment de l'essai.
▼M15
i) une procédure est en place concernant le traitement de ces enre
gistrements d'images;
▼M4
SPO.GEN.150 Transport de marchandises dangereuses
a) Le transport aérien de marchandises dangereuses est effectué conformément à
l’annexe 18 de la convention de Chicago dans sa dernière version, complétée
par les Instructions techniques pour la sécurité du transport aérien des
marchandises dangereuses (doc. 9284-AN/905 de l’OACI), y compris ses
suppléments et tout autre addendum ou correctif.
2) elles sont transportées par des spécialistes affectés à une tâche particulière
ou des membres d’équipage, ou se trouvent dans des bagages dissociés de
leurs propriétaires, conformément à la partie 8 des Instructions techniques;
4) elles sont utilisées pour améliorer la sécurité du vol lorsque leur transport
à bord de l’aéronef est acceptable pour en garantir la disponibilité oppor
tune à des fins opérationnelles, que le transport de ces articles et subs
tances soit ou non requis ou qu’ils soient ou non destinés à un usage
associé à un vol particulier.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 341
▼M4
c) L’exploitant établit des procédures pour que toutes les mesures raisonnables
soient prises pour empêcher le transport malencontreux à bord de marchan
dises dangereuses.
g) L’exploitant s’assure que des notes d’information sont transmises aux points
d’acceptation du fret, afin de fournir des renseignements sur le transport de
marchandises dangereuses comme exigé par les Instructions techniques.
b) Le spécialiste affecté à une tâche particulière qui utilise une arme prend toutes
les mesures nécessaires pour éviter toute mise en péril de l’aéronef et des
personnes à bord ou au sol.
SOUS-PARTIE B
PROCÉDURES OPÉRATIONNELLES
SPO.OP.100 Utilisation d’aérodromes et de sites d’exploitation
L’exploitant utilise exclusivement des aérodromes et des sites d’exploitation qui
sont adaptés aux types d’aéronefs et d’exploitations concernés.
▼M4
b) 90 minutes pour les avions à moteur à turbine.
1) ne sont pas inférieurs à ceux établis par l’État dans lequel l’aérodrome est
situé, sauf approbation expresse dudit État; et
6) les obstacles situés dans les aires d’approche, les aires d’approche inter
rompue et les trouées d’envol nécessaires pour l’exécution des procédures
d’urgence;
▼M4
SPO.OP.111 Minimums opérationnels de l’aérodrome — exploitations NPA,
APV, CAT I
a) La hauteur de décision (DH) à utiliser pour une approche classique (NPA)
selon la technique des approches finales à descente continue (CDFA), la
procédure d’approche à orientation verticale (APV) ou l’approche de catégorie
I (CAT I) n’est pas inférieure à la plus élevée des valeurs suivantes:
b) La hauteur minimale de descente (MDH) pour une opération NPA sans tech
nique CDFA n’est pas inférieure à la plus élevée des valeurs suivantes:
3) la MDH minimale spécifiée dans le manuel de vol (AFM), s’il en est fait
état.
Tableau 1
Minimums système
DH/MDH mini
Installations
male (ft)
VOR/DME 250
NDB/DME 300
▼M4
SPO.OP.112 Minimums opérationnels de l’aérodrome — manœuvres à vue
avec des avions
a) La MDH pour une manœuvre à vue avec des avions n’est pas inférieure à la
plus élevée des valeurs suivantes:
b) La visibilité minimale pour une manœuvre à vue avec des avions n’est pas
inférieure à la plus élevée des valeurs suivantes:
Tableau 1
MDH et visibilité minimale pour les manœuvres à vue en fonction de
la catégorie d’avion
Catégorie d’avion
A B C D
▼M9
SPO.OP.116 Navigation fondée sur les performances — avions et hélicop
tères
L'exploitant s'assure que, lorsque la PBN est requise pour la route à parcourir ou
la procédure à suivre:
▼M4
SPO.OP.120 Procédures antibruit
Le pilote commandant de bord tient compte des procédures antibruit publiées
pour réduire l’effet de bruit de l’aéronef tout en s’assurant que la sécurité l’em
porte sur la réduction du bruit.
▼M11
__________
▼M4
SPO.OP.125 Altitudes minimales de franchissement d’obstacles – vols IFR
a) L’exploitant définit une méthode pour établir des altitudes minimales de vol
en respectant la marge de franchissement requise pour tous les segments de
vol à effectuer en IFR.
▼M4
3) les procédures en cas de dépressurisation ou panne d’un moteur en route,
le cas échéant; et
c) Rien n’empêche la modification d’un plan de vol en vol. Le vol est alors
redirigé vers une nouvelle destination, à condition que toutes les exigences
soient satisfaites à partir du moment où il est replanifié.
ii) pour les vols VFR de jour, une réserve de carburant de 10 minutes à la
vitesse de croisière économique à condition qu’il/elle reste un rayon de
25 NM de l’aérodrome/du site d’exploitation de départ; et
c) Rien n’empêche la modification d’un plan de vol en vol. Le vol est alors
redirigé vers une nouvelle destination, à condition que toutes les exigences
soient satisfaites au moment où il est replanifié.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 347
▼M11
__________
▼M4
SPO.OP.135 Informations de sécurité
a) L’exploitant s’assure qu’avant le décollage, les spécialistes affectés à une
tâche particulière reçoivent toutes les informations concernant:
b) Les informations évoquées au paragraphe a), point 2), peuvent être remplacées
par un programme de formation initial et récurrent. Dans ce cas, l’exploitant
définit également des exigences d’expérience récente.
▼M4
b) Avant d’entamer un vol, le pilote commandant de bord dispose de toutes les
informations météorologiques disponibles concernant le vol prévu. La prépa
ration d’un vol, qui n’est pas effectué dans le voisinage du lieu de départ, et
pour chaque vol en IFR, comprend:
1) pour les avions équipés de deux moteurs, à une distance qui n’excède pas
la distance équivalente à un temps de vol de 1 heure à la vitesse de
croisière monomoteur dans des conditions standards sans vent; et
2) pour les avions équipés de trois moteurs ou plus, à une distance qui
n’excède pas la distance équivalente à un temps de vol de 2 heures à la
vitesse de croisière avec un moteur en panne, conformément à l’AFM,
dans des conditions standards sans vent.
▼M4
SPO.OP.150 Aérodromes de dégagement à destination — avions
En ce qui concerne les vols en IFR, le pilote commandant de bord prévoit, dans
le plan de vol, au moins un aérodrome de dégagement à destination accessible
selon les conditions météorologiques sauf si:
▼M9
__________
▼M4
SPO.OP.155 Avitaillement avec des passagers en cours d’embarquement, à
bord ou en cours de débarquement
a) L’aéronef ne subit aucune opération d’avitaillement avec de l’essence
avion (AVGAS) ou un carburant volatil ou un mélange de ces types de
carburant, lorsque des passagers embarquent, sont à bord, ou débarquent.
b) Pour tous les autres types de carburant, les précautions indispensables sont
prises et l’aéronef est correctement servi par du personnel qualifié prêt à
déclencher et diriger une évacuation de l’aéronef par les moyens les plus
pratiques et rapides disponibles.
▼M11
SPO.OP.160 Utilisation d'un casque
Chacun des membres de l'équipage de conduite devant se trouver en service dans
le compartiment de l'équipage de conduite porte un microcasque ou un dispositif
équivalent et l'utilise comme principal équipement pour communiquer avec les
services de la circulation aérienne (ATS), les autres membres de l'équipage et les
spécialistes affectés à une tâche particulière.
▼M4
SPO.OP.165 Interdiction de fumer
Le pilote commandant de bord n’autorise personne à fumer à bord ou pendant
l’avitaillement ou la reprise de carburant de l’aéronef.
▼M4
c) Dans les cas d’exploitation d’aéronefs à motorisation complexe, l’exploitant
établit des procédures pour les vols se déroulant dans des conditions givrantes
attendues ou réelles.
▼M11
__________
▼M4
SPO.OP.185 Simulation en vol de situations occasionnelles
Sauf dans le cas où un spécialiste affecté à une tâche particulière est à bord de
l’aéronef à des fins de formation, le pilote commandant de bord, lors du transport
de spécialistes affectés à une tâche particulière, ne simule pas:
4) les SOP relatives à l’exploitation concernée tiennent compte des points 1),
2) et 3);
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 351
▼M4
5) l’exploitant possède une expérience de la gestion d’opérations au-delà de
13 000 ft sans utilisation de l’oxygène de subsistance;
▼M4
b) L’ACAS II peut être désactivé pendant l’exécution de ces tâches spécialisées
qui, par nature, impliquent une exploitation de l’aéronef à une distance réci
proque inférieure à celle qui déclencherait normalement ce dispositif.
▼M15
SPO.OP.210 Conditions à l'approche et à l'atterrissage — avions
Avant d'amorcer l'approche en vue de l'atterrissage, le pilote commandant de
bord s'assure que, compte tenu des informations dont il dispose, les conditions
météorologiques régnant sur l'aérodrome ou le site d'exploitation et l'état de la
piste devant être utilisée n'empêchent pas d'effectuer une approche, un atterris
sage ou une approche interrompue en sécurité.
▼M4
SPO.OP.215 Commencement et poursuite de l’approche — avions et héli
coptères
a) Le pilote commandant de bord peut commencer une approche aux instruments
quelle que soit la portée visuelle de piste/visibilité (RVR/VIS) transmise.
▼M4
e) L’approche peut être poursuivie en dessous de la DA/H ou de la MDA/H
jusqu’à l’atterrissage complet, pour autant que les repères visuels appropriés
pour le type d’opération d’approche et la piste prévue soient acquis à la DA/H
ou à la MDA/H et maintenus.
▼M11
__________
▼M4
SPO.OP.230 Procédures d’exploitation standard
a) Avant d’entreprendre une exploitation spécialisée, l’exploitant effectue une
analyse des risques et évalue la complexité de l’activité afin de déterminer
les dangers et les risques associés inhérents à l’exploitation et d’établir des
mesures d’atténuation.
b) Sur la base de l’analyse des risques, l’exploitant établit les procédures d’ex
ploitation standard (SOP) appropriées pour l’activité spécialisée et l’aéronef
utilisé en tenant compte des exigences de la sous-partie E. Les SOP sont
incluses dans le manuel d’exploitation ou dans un document distinct. Elles
sont régulièrement réexaminées et actualisées, le cas échéant.
SOUS-PARTIE C
PERFORMANCES ET LIMITATIONS OPÉRATIONNELLES DES
AÉRONEFS
SPO.POL.100 Limitations opérationnelles – tous les aéronefs
▼M11
a) Au cours de toute phase d'exploitation, la charge, la masse et la position du
centre de gravité (CG) de l'aéronef sont conformes aux limitations spécifiées
dans le manuel approprié.
▼M4
b) Des plaques signalétiques, des listes, des marquages d’instruments ou des
combinaisons correspondantes indiquant les limitations opérationnelles préco
nisées par l’AFM en présentation visuelle sont affichés dans l’aéronef.
▼M11
SPO.POL.105 Masse et centrage
a) L'exploitant s'assure que la masse de l'aéronef et son CG ont été établis par
une pesée réelle avant la mise en service initiale de l'aéronef. Les effets
cumulés des modifications et des réparations sur la masse et le centrage
sont pris en compte et font l'objet d'une documentation appropriée. Ces
informations sont mises à la disposition du pilote commandant de bord.
Les aéronefs font l'objet d'une nouvelle pesée si l'effet des modifications
sur la masse et le centrage n'est pas connu avec précision.
▼M13
b) La pesée est accomplie par le fabricant de l'aéronef ou par un organisme de
maintenance agréé.
▼M4
SPO.POL.110 Système de masse et centrage – exploitations commerciales
d’avions et d’hélicoptères et exploitations non commerciales d’aéronefs à
motorisation complexe
▼M14
a) L'exploitant établit un système de masse et centrage afin de déterminer, pour
chaque vol ou série de vols:
▼M14
2) la masse de la charge marchande;
▼M4
b) L’équipage de conduite dispose d’un moyen de reproduire et de vérifier les
calculs de masse et de centrage à l’aide de calculs électroniques.
8) composition de la charge;
▼M4
b) Lorsque les données et les documents de masse et centrage sont générés par
un système informatisé de masse et centrage, l’exploitant vérifie l’intégrité
des données fournies.
▼M4
4) sur une piste mouillée ou contaminée, la masse au décollage n’est pas
supérieure à celle autorisée pour un décollage sur une piste sèche effectué
dans les mêmes conditions.
c) s’assure que tous les membres d’équipage et les spécialistes affectés à une
tâche particulière à bord sont informés des procédures à exécuter en cas
d’atterrissage forcé.
2) des mesures de sécurité soient mises en place pour prévenir tout risque
majeur pour les personnes ou les biens au sol, et l’exploitation ainsi que la
SOP y afférente soient autorisées.
b) L’exploitant:
3) s’assure que tous les membres d’équipage et les spécialistes affectés à une
tâche particulière à bord sont informés des procédures à exécuter en cas
d’atterrissage forcé.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 356
▼M4
c) L’exploitant s’assure que la masse de l’aéronef au décollage, à l’atterrissage
ou en vol stationnaire ne dépasse pas la masse maximale spécifiée pour:
SOUS-PARTIE D
INSTRUMENTS, DONNÉES ET ÉQUIPEMENTS
SECTION 1
Avions
SPO.IDE.A.100 Instruments et équipements — généralités
a) Les instruments et équipements requis par la présente sous-partie sont
approuvés conformément aux exigences de navigabilité applicables, s’ils sont:
▼M14
b) Les équipements suivants, lorsqu'ils sont requis par la présente sous-partie, ne
nécessitent aucun agrément:
1) fusibles de rechange;
2) torches électriques,
3) chronomètre de précision,
4) porte-carte;
▼M4
d) Les instruments et équipements sont facilement utilisables et accessibles
depuis le poste où le membre de l’équipage de conduite qui doit les utiliser
est assis.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 357
▼M4
e) Les instruments utilisés par un membre de l’équipage de conduite sont
disposés de manière à lui permettre de lire facilement les indications depuis
son poste, en devant modifier le moins possible sa position et son axe de
vision lorsqu’il regarde normalement en avant dans le sens de la trajectoire de
vol.
▼M14
SPO.IDE.A.105 Équipements minimaux pour le vol
Un vol ne peut être entamé lorsque l'un quelconque des instruments, équipements
ou fonctions de l'avion nécessaires pour le vol à effectuer est en panne ou
manquant, sauf si l'une des conditions suivantes est remplie:
b) pour les avions motorisés complexes et tous les avions utilisés dans le cadre
d'exploitations commerciales, l'exploitant est autorisé par l'autorité compétente
à exploiter l'avion en respectant les contraintes de la liste minimale d'équipe
ments de référence (LMER) conformément au point ORO.MLR.105 j) de
l'annexe III; ou
▼M4
SPO.IDE.A.110 Fusibles de rechange
Les avions sont équipés de fusibles de rechange, du calibre requis pour une
protection complète du circuit, et permettant le remplacement des fusibles dont
le remplacement en vol est autorisé.
b) de feux de navigation/position;
e) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord aux fins d’assurer
l’éclairage de tous les compartiments de cabine;
g) des feux prévus par le règlement international pour prévenir les abordages en
mer s’il s’agit d’un avion exploité comme hydravion.
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique,
▼M4
4) la vitesse air indiquée;
5) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach; et
▼M4
b) Les avions exploités en conditions météorologiques à vue (VMC) de nuit
sont, en plus du point a), équipés:
i) le virage et le dérapage;
ii) l’assiette;
d) Les avions exploités dans des conditions où l’avion ne peut pas être maintenu
sur la trajectoire de vol souhaitée sans référence à un ou plusieurs instruments
supplémentaires sont, en plus des points a) et b), équipés d’un dispositif
destiné à éviter les défaillances du système anémométrique prévu au point
a) 4) en raison de la condensation ou du givre.
e) Lorsque deux pilotes sont nécessaires pour l’exploitation, les avions sont
équipés d’un dispositif supplémentaire séparé aux fins d’afficher:
▼M14
1) l'altitude barométrique,
▼M4
2) la vitesse air indiquée;
7) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach, le cas échéant.
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique,
▼M4
4) la vitesse air indiquée;
5) la vitesse ascensionnelle;
6) le virage et le dérapage;
7) l’assiette;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 359
▼M4
8) le cap stabilisé;
10) le nombre de Mach, chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach;
▼M14
1) l'altitude barométrique,
▼M4
2) la vitesse air indiquée;
3) la vitesse ascensionnelle;
4) le virage et le dérapage;
5) l’assiette;
6) le cap stabilisé; et
7) le nombre de Mach chaque fois que les limites de vitesse sont exprimées
en nombre de Mach, le cas échéant;
e) les avions à motorisation complexe exploités en IFR sont, en plus des points
a), b), c) et d), équipés:
▼M14
4) d'un circuit électrique de secours, indépendant du circuit principal de
génération électrique, destiné à alimenter et éclairer un système d'indica
tion de l'assiette pendant une période minimale de 30 minutes. Le circuit
électrique de secours fonctionne automatiquement après une panne totale
du circuit principal de génération électrique. L'instrument ou la planche de
bord indique clairement que l'indicateur d'assiette est alimenté par le circuit
électrique de secours.
▼M4
SPO.IDE.A.126 Équipements additionnels pour les vols monopilotes en IFR
Les avions à motorisation complexe exploités en vol IFR monopilote sont
équipés d’un pilote automatique pouvant maintenir au moins l’altitude et le cap.
▼M12
SPO.IDE.A.130 Système d'avertissement et d'alarme d'impact (TAWS)
a) Les aéronefs à turbine ayant une masse maximale certifiée au
décollage (MCTOM) supérieure à 5 700 kg ou une MOPSC supérieure à
neuf sont équipés d'un système d'avertissement et d'alarme
d'impact (TAWS), qui satisfait aux exigences:
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 360
▼M12
1) d'un équipement de classe A, comme spécifié dans une norme acceptable,
pour les avions dont le certificat de navigabilité (CDN) individuel a été
délivré pour la première fois après le 1er janvier 2011; ou
b) Lorsqu'ils sont utilisés à des fins commerciales, les aéronefs à turbine dont le
CDN individuel a été délivré pour la première fois après le 1er janvier 2019,
dont la MCTOM est inférieure ou égale à 5 700 kg et dont la MOPSC est
comprise entre six et neuf sont équipés d'un système d'avertissement et
d'alarme d'impact (TAWS), qui satisfait aux exigences d'un équipement de
classe B, comme spécifié dans une norme appropriée.
▼M4
SPO.IDE.A.131 Système anticollision embarqué (ACAS II)
Sauf dispositions contraires prévues par le règlement (UE) no 1332/2011, les
avions à turbine dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg sont équipés d’un
système ACAS II.
b) les avions non pressurisés dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg.
▼M4
iii) pour lesquels un premier certificat de type a été délivré le 1er janvier
2016 ou après cette date.
▼M8
b) Le CVR est en mesure de garder en mémoire les données enregistrées
pendant au moins:
▼M16
1) les 25 dernières heures de fonctionnement dans le cas des avions dont la
MCTOM est supérieure à 27 000 kg et dont le premier certificat de navi
gabilité individuel a été délivré à partir du 1er janvier 2022; ou
▼M8
2) les deux dernières heures de fonctionnement dans tous les autres cas.
▼M4
c) Le CVR enregistre, par référence à une échelle de temps:
▼M8
f) Si le CVR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si le CVR est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M4
SPO.IDE.A.145 Enregistreur de paramètres de vol (FDR)
a) Les avions dont la MCTOM est supérieure à 5 700 kg et pour lesquels un
premier CDN individuel a été délivré le 1er janvier 2016 ou après cette date
sont équipés d’un FDR utilisant un mode numérique d’enregistrement et de
stockage des données et muni d’un système permettant d’extraire facilement
ces données du support de mémorisation.
▼M4
d) Le FDR commence automatiquement à enregistrer les données avant que
l’avion ne puisse se déplacer par ses propres moyens et arrête automatique
ment l’enregistrement lorsqu’il n’est plus en mesure de se déplacer par ses
propres moyens.
▼M8
e) Si le FDR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si le FDR est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M15
SPO.IDE.A.146 Enregistreur de vol léger
a) Les avions à turbine dont la MCTOM est égale ou supérieure à 2 250 kg et
les avions dont la MOPSC est supérieure à 9 sont équipés d'un enregistreur de
vol si toutes les conditions suivantes sont remplies:
c) L'enregistreur de vol doit pouvoir conserver les données de vol et les images
enregistrées pendant au moins les cinq dernières heures de vol.
▼M4
SPO.IDE.A.150 Enregistrement des liaisons de données
a) Les avions pour lesquels un premier certificat de navigabilité individuel est
délivré le 1er janvier 2016 ou après cette date et qui disposent de la capacité
d’utiliser des communications par liaison de données et doivent être munis
d’un CVR enregistrent sur un enregistreur, selon le cas:
▼M4
2) les informations qui permettent la corrélation avec tout enregistrement
associé aux communications par liaison de données et stocké en dehors
de l’avion; et
▼M8
d) Si l'enregistreur n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si l'enregistreur est éjectable, il est
muni d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M4
e) Les exigences applicables à la logique de démarrage et d’arrêt de l’enregis
treur sont les mêmes que celles applicables à la logique de démarrage et
d’arrêt du CVR figurant au point SPO.IDE.A.140 d) et e).
b) d’une ceinture de sécurité sur chaque siège et des dispositifs de retenue pour
chaque poste;
▼M9
c) pour les avions motorisés autres que complexes, d'une ceinture de sécurité
avec système de retenue de la partie supérieure du torse sur chaque siège de
l'équipage de conduite à point de détachement unique pour les avions dont le
premier certificat de navigabilité a été délivré à partir du 25 août 2016;
1) sur chaque siège de l'équipage de conduite, ainsi que tout siège adjacent à
un siège pilote; et
▼M14
e) La ceinture de sécurité avec système de retenue de la partie supérieure du
torse visée au point d) possède:
2) sur les sièges des membres d'équipage de conduite et sur tout siège adja
cent à un siège pilote:
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 364
▼M14
i) soit deux sangles d'épaule et une ceinture de sécurité qui peuvent être
utilisées séparément;
ii) soit un baudrier et une ceinture de sécurité qui peuvent être utilisés
séparément pour les avions suivants:
▼M4
SPO.IDE.A.165 Trousse de premiers secours
a) Les avions sont équipés d’une trousse de premiers secours.
2) tenue à jour.
4) pendant pas moins de 10 minutes, lorsque les avions sont exploités à des
altitudes-pressions supérieures à 25 000 ft ou sous cette altitude mais dans
des conditions qui ne permettent pas de descendre en toute sécurité à une
altitude-pression de 13 000 ft en l’espace de quatre minutes.
▼M4
b) Les avions non pressurisés exploités à des altitudes auxquelles l’altitude-pres
sion dans les compartiments de cabine est supérieure à 10 000 ft transportent
suffisamment d’oxygène pour alimenter:
▼M4
b) La nature et la quantité d’agent extincteur doivent être adaptées aux types
d’incendies susceptibles de se déclarer dans le compartiment où l’extincteur
est destiné à être utilisé, et réduire au minimum les risques de concentration
de gaz toxiques dans les compartiments occupés par des personnes.
Figure 1
Indication des zones de pénétration
▼M8
a) Les avions sont équipés:
1) d'un ELT de tout type ou d'un appareil de repérage des aéronefs conforme
à l'exigence fixée au point CAT.GEN.MPA.210 de l'annexe IV (partie
CAT) du règlement (UE) no 965/2012, dans le cas où leur premier certi
ficat individuel de navigabilité a été délivré jusqu'au 1er juillet 2008;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 366
▼M8
2) d'un ELT automatique ou d'un appareil de repérage des aéronefs conforme
à l'exigence fixée au point CAT.GEN.MPA.210 de l'annexe IV (partie
CAT) du règlement (UE) no 965/2012, dans le cas où leur premier certi
ficat individuel de navigabilité a été délivré après le 1er juillet 2008; ou
▼M4
b) Des ELT de tout type et des PLB sont capables d’émettre simultanément sur
les fréquences de 121,5 MHz et 406 MHz.
▼M4
3) d’équipements de survie additionnels pour l’itinéraire à suivre, en tenant
compte du nombre de personnes à bord.
ii) à 30 minutes de vol à la vitesse de croisière pour tous les autres avions;
ou
SPO.IDE.A.210 Casque
a) Les avions sont équipés d’un microcasque ou d’un dispositif équivalent pour
chacun des membres de l’équipage de conduite devant se trouver en service à
leur poste dans le compartiment de l’équipage de conduite.
b) Les avions volant en IFR ou de nuit sont pourvus, sur les commandes
manuelles de contrôle en tangage et roulis, d’un bouton d’alternat radio
pour chacun des membres d’équipage de conduite requis.
▼M4
b) Les avions disposent d’équipements de navigation suffisants pour permettre,
en cas de panne d’un équipement à tout moment du vol, aux équipements
restants de reprendre la navigation en toute sécurité conformément au point a)
ou de prendre des mesures d’urgence en toute sécurité.
c) Les avions exploités sur des vols dont l’atterrissage est prévu en IMC sont
équipés d’équipements de guidage appropriés jusqu’à un point permettant un
atterrissage à vue. Ces équipements permettent d’assurer un tel guidage pour
chaque aérodrome où un atterrissage en IMC est prévu, ainsi que pour tout
aérodrome de dégagement désigné.
▼M9
d) Pour les opérations PBN, les aéronefs doivent satisfaire aux exigences en
matière de certification de navigabilité pour la spécification de navigation
appropriée.
▼M14
e) Les avions sont équipés d'équipements de surveillance conformément aux
exigences applicables de l'espace aérien.
▼M4
SPO.IDE.A.225 Transpondeur
Lorsque l’espace aérien traversé l’exige, les avions sont équipés d’un transpon
deur de radar de surveillance secondaire (SSR) disposant de toutes les fonction
nalités requises.
▼M9
SPO.IDE.A.230 Gestion des bases de données aéronautiques
a) Les bases de données aéronautiques utilisées sur les applications des systèmes
de bord certifiés doivent satisfaire aux exigences en matière de qualité des
données qui correspondent à l'utilisation prévue desdites données.
▼M4
SECTION 2
Hélicoptères
SPO.IDE.H.100 Instruments et équipements — généralités
a) Les instruments et équipements requis par la présente sous-partie sont
approuvés conformément aux exigences de navigabilité applicables, s’ils sont:
▼M14
b) Les équipements suivants, lorsqu'ils sont requis par la présente sous-partie, ne
nécessitent aucun agrément:
1) torches électriques,
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 369
▼M14
2) chronomètre de précision,
▼M4
d) Les instruments et équipements sont facilement utilisables et accessibles
depuis le poste où le membre de l’équipage de conduite qui doit les utiliser
est assis.
▼M14
SPO.IDE.H.105 Équipements minimaux pour le vol
Un vol ne peut être entamé lorsque l'un quelconque des instruments, équipements
ou fonctions de l'hélicoptère nécessaires pour le vol à effectuer est en panne ou
manquant, sauf si l'une des conditions suivantes est remplie:
b) pour les hélicoptères motorisés complexes et tous les hélicoptères utilisés dans
le cadre d'exploitations commerciales, l'exploitant est autorisé par l'autorité
compétente à exploiter l'hélicoptère en respectant les contraintes de la liste
minimale d'équipements de référence (LMER) conformément au point
ORO.MLR.105 j) de l'annexe III;
▼M4
SPO.IDE.H.115 Feux opérationnels
Les hélicoptères exploités de nuit sont équipés:
b) de feux de navigation/position;
d) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord aux fins d’assurer un
éclairage approprié de l’ensemble des instruments et des équipements indis
pensables à une exploitation sûre de l’hélicoptère;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 370
▼M4
e) d’un éclairage alimenté par le circuit électrique de bord aux fins d’assurer
l’éclairage de tous les compartiments de cabine;
g) des feux prévus par le règlement international pour prévenir les abordages en
mer s’il s’agit d’un hélicoptère amphibie.
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique,
▼M4
4) la vitesse air indiquée; et
5) le dérapage.
i) l’assiette;
d) Lorsque deux pilotes sont nécessaires pour l’exploitation, les hélicoptères sont
équipés d’un dispositif supplémentaire séparé aux fins d’afficher:
▼M14
1) l'altitude barométrique,
▼M4
2) la vitesse air indiquée;
3) le dérapage;
▼M4
SPO.IDE.H.125 Exploitation en IFR — instruments de vol et de navigation
et équipements associés
Les hélicoptères exploités en IFR sont équipés:
1) la direction magnétique;
▼M14
3) l'altitude barométrique,
▼M4
4) la vitesse air indiquée;
5) la vitesse ascensionnelle;
6) le dérapage;
7) l’assiette;
8) le cap stabilisé; et
▼M14
1) l'altitude barométrique,
▼M4
2) la vitesse air indiquée;
3) la vitesse ascensionnelle;
4) le dérapage;
5) l’assiette; et
6) le cap stabilisé;
▼M4
SPO.IDE.H.132 Équipement radar météorologique embarqué – hélicoptères
à motorisation complexe
Les hélicoptères exploités en IFR ou de nuit sont dotés d’un équipement radar
météorologique embarqué lorsque les observations météorologiques actualisées
indiquent que des conditions météorologiques orageuses ou potentiellement
dangereuses, considérées comme détectables par un équipement radar météoro
logique embarqué, pourraient être rencontrées sur la route prévue.
▼M8
f) Si le CVR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si le CVR est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 373
▼M4
SPO.IDE.H.145 Enregistreur de paramètres de vol (FDR)
a) Les hélicoptères ayant une MCTOM supérieure à 3 175 kg et pour lesquels
un premier CDN individuel a été délivré à partir du 1er janvier 2016 sont
équipés d’un FDR utilisant un mode numérique d’enregistrement et de
stockage des données, et muni d’un système permettant d’extraire facilement
ces données du support de mémorisation.
▼M8
e) Si le FDR n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si le FDR est éjectable, il est muni
d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M15
SPO.IDE.H.146 Enregistreur de vol léger
a) Les hélicoptères à turbine dont la MCTOM est égale ou supérieure à 2 250 kg
sont équipés d'un enregistreur de vol si toutes les conditions suivantes sont
remplies:
c) L'enregistreur de vol doit pouvoir conserver les données de vol et les images
enregistrées pendant au moins les cinq dernières heures de vol.
▼M4
SPO.IDE.H.150 Enregistrement des liaisons de données
a) Les hélicoptères pour lesquels un premier certificat individuel de navigabilité
est délivré le 1er janvier 2016 ou après cette date et qui disposent de la
capacité d’utiliser des communications par liaison de données et doivent
être munis d’un CVR, enregistrent sur un enregistreur, selon le cas:
▼M4
iii) surveillance adressée;
▼M8
d) Si l'enregistreur n'est pas éjectable, il est muni d'un dispositif de repérage dans
l'eau. Au plus tard le 1er janvier 2020, ce dispositif offre une durée minimale
de transmission sous l'eau de 90 jours. Si l'enregistreur est éjectable, il est
muni d'un émetteur de localisation d'urgence automatique.
▼M4
e) Les exigences applicables à la logique de démarrage et d’arrêt de l’enregis
treur sont les mêmes que celles applicables à la logique de démarrage et
d’arrêt du CVR, reprises au point SPO.IDE.H.140 d) et e).
▼M4
SPO.IDE.H.165 Trousse de premiers secours
a) Les hélicoptères sont équipés d’une trousse de premiers secours.
2) tenue à jour.
c) Nonobstant les dispositions du point b), des excursions d’une durée spécifique
à une altitude comprise entre 13 000 ft et 16 000 ft peuvent être entreprises
sans alimentation en oxygène, conformément au point SPO.OP.195 b).
Figure 1
Indication des zones de pénétration
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 376
▼M4
SPO.IDE.H.190 Émetteur de localisation d’urgence (ELT)
a) Les hélicoptères certifiés pour une capacité maximale en sièges supérieure à 6
sont équipés:
c) Des ELT de tout type et des PLB sont capables d’émettre simultanément sur
les fréquences de 121,5 MHz et 406 MHz.
2) ils survolent une étendue d’eau à une distance de la terre ferme corres
pondant à plus de dix minutes de temps de vol à la vitesse de croisière
normale, lorsqu’en cas de panne du ou des moteurs critiques, l’hélicoptère
peut poursuivre sa route en vol horizontal; ou
▼M4
1) ils sont exploités en vol au-dessus de l’eau à une distance de la terre ferme
correspondant à plus de dix minutes de temps de vol à la vitesse de
croisière normale, lorsqu’en cas de panne du ou des moteurs critiques,
l’hélicoptère peut poursuivre sa route en vol horizontal;
▼M9
SPO.IDE.H.198 Combinaisons de survie — hélicoptères motorisés
complexes
Chaque personne se trouvant à bord porte une combinaison de survie lorsque le
pilote commandant de bord le détermine en évaluant les risques et en tenant
compte des conditions suivantes:
▼M4
SPO.IDE.H.199 Canots de sauvetage, ELT de survie et équipements de
survie lors de vols prolongés au-dessus de l’eau – hélicoptères à motorisation
complexe
Les hélicoptères exploités:
2) d’au moins un ELT de survie [ELT(S)] pour chacun des canots de sauve
tage exigés; et
▼M9
__________
▼M4
SPO.IDE.H.202 Hélicoptères certifiés pour une exploitation sur l’eau – équi
pements divers
Les hélicoptères certifiés pour être exploités sur l’eau sont équipés:
▼M4
a) conçus pour atterrir sur l’eau conformément au code de navigabilité
correspondant;
SPO.IDE.H.210 Casque
Lorsqu’un système de radiocommunication et/ou de radionavigation est requis,
l’hélicoptère est équipé d’un microcasque ou d’un système équivalent, ainsi que
d’un bouton d’alternat radio situé sur les commandes de vol pour chacun des
pilotes, des membres d’équipage et/ou des spécialistes affectés à une tâche parti
culière requis en fonction à son poste.
▼M4
c) Lorsqu’un système de radiocommunication est nécessaire, en plus du système
d’interphone de l’équipage de conduite requis en vertu des exigences du point
SPO.IDE.H.135, les hélicoptères sont équipés d’un bouton d’alternat radio
situé sur les commandes de vol pour chacun des pilotes et des membres
d’équipage requis en fonction à son poste.
c) Les hélicoptères exploités sur des vols dont l’atterrissage est prévu en IMC
sont équipés d’équipements de navigation capables de les guider jusqu’à un
point permettant un atterrissage à vue. Ces équipements permettent d’assurer
un tel guidage pour chaque aérodrome où un atterrissage en IMC est prévu,
ainsi que pour tout aérodrome de dégagement désigné.
▼M9
d) Pour les opérations PBN, les aéronefs doivent satisfaire aux exigences en
matière de certification de navigabilité pour la spécification de navigation
appropriée.
▼M14
e) Les hélicoptères sont équipés d'équipements de surveillance conformément
aux exigences applicables de l'espace aérien.
▼M4
SPO.IDE.H.225 Transpondeur
Lorsque l’espace aérien traversé l’exige, les hélicoptères sont équipés d’un trans
pondeur de radar de surveillance secondaire (SSR) disposant de toutes les fonc
tionnalités requises.
▼M9
SPO.IDE.H.230 Gestion des bases de données aéronautiques
a) Les bases de données aéronautiques utilisées sur les applications des systèmes
de bord certifiés doivent satisfaire aux exigences en matière de qualité des
données qui correspondent à l'utilisation prévue desdites données.
▼M13
__________
▼M11
__________
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 380
▼M4
SOUS-PARTIE E
EXIGENCES PARTICULIÈRES
SECTION 1
Opérations de chargement externe en hélicoptère (HESLO)
▼M14
SPO.SPEC.HESLO.100 Procédures d'exploitation standard
Les procédures d'exploitation standard pour les opérations HESLO précisent:
a) les équipements devant être emportés à bord, y compris leurs limites opéra
tionnelles et les inscriptions appropriées dans la LME, le cas échéant;
▼M4
SPO.SPEC.HESLO.105 Équipement spécifique HESLO
L’hélicoptère est équipé d’au moins:
b) d’un indicateur de charge, sauf s’il existe un autre moyen d’évaluer le poids
de la charge.
SECTION 2
Opérations externes de chargement par des personnes (HEC)
▼M14
SPO.SPEC.HEC.100 Procédures d'exploitation standard
Les procédures d'exploitation standard pour les opérations HEC précisent:
a) les équipements devant être emportés à bord, y compris leurs limites opéra
tionnelles et les inscriptions appropriées dans la LME, le cas échéant;
▼M14
c) la formation théorique et pratique requise pour permettre aux membres d'équi
page et aux spécialistes affectés à une tâche particulière d'accomplir leurs
tâches ainsi que la qualification et la désignation des personnes dispensant
cette formation aux membres d'équipage et aux spécialistes affectés à une
tâche particulière;
▼M4
SPO.SPEC.HEC.105 Équipement spécifique HEC
a) L’hélicoptère est équipé:
▼M14
b) L'installation de tout équipement d'hélitreuillage et d'un crochet de chargement
autre qu'un PCDS simple, et toute modification ultérieure, est couverte par un
agrément de navigabilité approprié à la fonction prévue.
▼M4
SECTION 3
Opérations de parachutage (PAR)
SPO.SPEC.PAR.100 Procédures d’exploitation standard
Les procédures d’exploitation standard pour les opérations PAR précisent:
a) les équipements devant être emportés à bord, y compris leurs limites opéra
tionnelles et les inscriptions appropriées dans la LME, le cas échéant;
▼M4
SPO.SPEC.PAR.110 Sièges
▼C3
Nonobstant les points SPO.IDE.A.160 a) et SPO.IDE.H.160 a) 1), le plancher
peut servir de siège pour autant que le spécialiste affecté à une tâche particulière
dispose de moyens de retenue ou d'attache.
▼M4
SPO.SPEC.PAR.115 Oxygène de subsistance
▼C3
Nonobstant le point SPO.OP.195 a), l'exigence d'utilisation de l'oxygène de
subsistance ne s'applique pas aux spécialistes affectés à une tâche particulière
exécutant des fonctions essentielles à la tâche spécialisée chaque fois que l'alti
tude cabine:
▼M4
a) dépasse 13 000 ft pendant une durée maximale de 6 minutes;
▼M11
__________
▼M14
SPO.SPEC.PAR.125 Largage de marchandises dangereuses
Nonobstant le point SPO.GEN.155, les parachutistes peuvent s'extraire de l'aé
ronef à des fins de parade en parachute autorisée au-dessus de zones habitées
d'agglomérations, de villes ou d'habitations ou au-dessus d'un rassemblement de
personnes en plein air, en portant des dispositifs fumigènes, pour autant que ces
derniers soient élaborés à cette fin particulière.
▼M4
SECTION 4
Vols acrobatiques (ABF)
SPO.SPEC.ABF.100 Procédures d’exploitation standard
Les procédures d’exploitation standard pour les opérations ABF précisent:
a) les équipements devant être emportés à bord, y compris leurs limites opéra
tionnelles et les inscriptions appropriées dans la LME, le cas échéant;
a) les données détaillées du plan de vol circulation aérienne (ATS) déposé, le cas
échéant;
02012R0965 — FR — 31.12.2020 — 017.001 — 383
▼M4
b) les cartes actualisées et appropriées pour la route/la zone parcourue par le vol
proposé et toutes les routes sur lesquelles on peut raisonnablement penser que
le vol pourrait être dérouté;
SPO.SPEC.ABF.115 Équipements
Les exigences suivantes en matière d’équipements ne sont pas obligatoirement
applicables aux vols acrobatiques:
▼M14
SECTION 5
Vols de contrôle de maintenance (MCF)
SPO.SPEC.MCF.100 Niveaux des vols de contrôle de maintenance
Avant d'effectuer un vol de contrôle de maintenance, l'exploitant détermine le
niveau applicable du vol de contrôle de maintenance comme suit:
▼M15
a) vol de contrôle de maintenance de «niveau A»: vol pour lequel l'utilisation
de procédures non standard ou d'urgence, telles que définies dans le manuel
de vol de l'aéronef, est prévue, ou vol nécessaire pour prouver le fonction
nement d'un système de secours ou d'autres dispositifs de sécurité;
▼M14
b) vol de contrôle de maintenance de «niveau B»: tout vol de contrôle de
maintenance autre qu'un vol de contrôle de maintenance de «niveau A».
▼M14
SPO.SPEC.MCF.115 Exigences en matière d'équipage de conduite pour un
vol de contrôle de maintenance de «niveau A»
a) L'exploitant sélectionne les membres d'équipage de conduite qui doivent être
présents compte tenu de la complexité de l'avion et du niveau du vol de
contrôle de maintenance. Lors de la sélection des membres d'équipage de
conduite pour un vol de contrôle de maintenance de «niveau A» avec un
aéronef motorisé complexe, l'exploitant s'assure que toutes les conditions
suivantes sont remplies:
b) Les pilotes titulaires d'une qualification pour les essais en vol conformément
au règlement (UE) no 1178/2011 bénéficient d'un crédit complet pour le cours
de formation visé au point a) 1) du présent point, à condition que les pilotes
titulaires d'une qualification pour les essais en vol aient obtenu la formation
initiale et périodique relative à la gestion des ressources d'équipage confor
mément aux points ORO.FC.115 et ORO.FC.215 de l'annexe III.
2) soit au cours d'un vol à bord d'un aéronef faisant la démonstration des
techniques de vol de contrôle de maintenance.
c) Une formation suivie sur une catégorie d'aéronefs est considérée comme
valable pour tous les types d'aéronefs de cette catégorie.
▼M14
SPO.SPEC.MCF.125 Composition de l'équipage et personnes à bord
a) L'exploitant établit des procédures pour déterminer s'il est nécessaire de
recourir à d'autres spécialistes affectés à une tâche particulière.