Etude Des Dispositifs de Protection Contre La Foudre
Etude Des Dispositifs de Protection Contre La Foudre
Etude Des Dispositifs de Protection Contre La Foudre
Thème Etude
des
dispositifs de protection contre la foudre
Présenté Par :
1) KHOUALED RAIHANA 2)
HOUADFIA HAYAT
Devant les jurys composés de :
Dr. ZELMAT.S C.U.B.B (Ain Temouchent) Président
Dr. AISSOU.M C.U.B.B (Ain Temouchent) Encadrant
Remerciements
En préambule à ce mémoire nous remercions ALLAH
qui nous aide et nous donne la patience et le courage durant
ces longues années d’études.
Nous souhaitons adresser nos remerciements les plus
sincères tout d’abord au corps professoral et administratif de
la faculté des sciences et de la technologie pour la richesse et la
qualité de leurs
enseignements et qui déploient de grands efforts
pour assurer à leurs étudiants une formation
actualisée ainsi
qu’aux personnes qui nous ont apporté leur aide et ont
contribué à l’élaboration de ce mémoire et qu’à la réussite de
cette formidable année universitaire
Nous tenons à remercier sincèrement "Monsieur
M.AISSOU" qui, en tant que encadreur de mémoire,
s’est toujours
montré à l’écoute et très disponible tout au long de la
réalisation de ce mémoire, ainsi pour l’inspiration,
l’aide et
le temps qu’il a bien voulu nous consacrer et sans lui ce
mémoire n’aurait jamais vu le jour.
Nous expirons notre gratitude à Dr ZELMAT.S,
Mr BERRACHED.J d’avoir honoré notre jury
de soutenance.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
A mes très chers parents
Mon très cher père pour sa patience et tous ses efforts
A ma mère pour m’avoir épaulé, encouragé à reprendre les
études et motivé dans les moments les plus difficiles
A Mon frère: MOHAMED CHAMS EDDIN pour tous leur
encouragements.
A Ma sœur : AZHAR
A mon futur marie BENAOUDA NASSER pour son
soutien, sa compréhension et ces encouragements
A toute ma famille : KHOUALED, BENAOUDA, GARAA
mon encadreur Monsieur M .AISSOU pour
l'excellence de son accompagnement et la confiance qu'il nous a
accordé.
A mon binôme HAYAT avec qui j’ai partagé de belles années
d’études et avec qui j’ai eu l’honneur de les finir.
A tous mes professeurs ainsi que tous les étudiants de la
promotionRETHT 2016, qui nous ont accueillis si généreusement et
aidés tout au long années universitaire
Et toute personne que je connais et qui me sont chers et tous ceux
qui m'aiment.
KHOUALED RAIHANA
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
A ma mère pour m’avoir épaulé, encouragé à reprendre les
études et motivé dans les moments les plus difficiles
A Mon frère
A Mes très chères sœurs
pour sa
HOUADFIA HAYAT
Liste des Figures
Figure II.9: Tensions appliquées à l’isolation d’un transformateur protégé par un parafoudre après
Figure II.14: détermination d’une zone protégée par la méthode de la «sphère fictive»………………40
Figue II.15: Schéma d’installation d’une prise de terre………………………………………………...41
Figure III.6: Le bloc schématique de SIMULINK d’une ligne de transmission protégé par un
Parafoudre…………………………………………………………………………………..……………57
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………………….1
I.1 Introduction……………………………………………………………………………………………2
I.2 La foudre………………………………………………………………………………………………2
I.2.1 Définition…………………………………………………………………………………………2
I.4.1 Le traceur……………………………………………………………………………………....…3
I.5Point d’impact…………………………………………………………………………………………6
I.9 Surtensions
directes…………………………………………………………………………………....8
….12
électromagnétiques…………………………………………………………………13
foudre………………………………………………………………...15 I.14.1Differontes
types de foudroiement……………………………………………………………..15
I.15 Conclusion…………………………………………………………………………………
………..17
éclateurs…………………………………………………………………………………………19
II.3.3 Fonctionnement………………………………………………………………………………....21
II.4 Parafoudres………………………………………………………………………………………......23
II.4.1 Parafoudre à carbure de Silicium(SiC)………………………………………………………...24
II.4.1.1 Constitution………………………………………………………………………………….24
II.4.2.1 Constitution…………………………………………………………………………………27
II.6.4 Influence des paratonnerres des coups de foudre directe ou proche de la structure…………..39
II.7Prise de terre………………………………………………………………………………………...41
terrain…………………………………………………………………………...42
II.8 Conclusion…………………………………………………………………………………………..45
III.9.1 La ligne entre béni Saf (ATE) et aintemouchent (poste THT) ………………………………54
III.12 Conclusion………………………………………………………………………………………..60
CONCLUSION GENERALE…………………………………………………………………………..61
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………...62
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
Toutes installions électriques, lignes de transmission aérienne ou appareillages sont soumis aux
phénomènes perturbateurs naturels. Parmi ces phénomènes on précise la foudre. Cette dernière influe
directement sur les réseaux électriques par l'impact direct sur les lignes ou indirectement par un
rayonnement électromagnétiques [1].
Le réseau électrique a été d’abord protégé par les éclateurs ; puis par des parafoudres associant des
éclateurs et des parafoudres à carbure de silicium (SiC), mais maintenant les parafoudres à oxydes de
zinc (ZnO) ont remplacé avantageusement les éléments antérieurs.
Ce dernier apparus au début des années soixante-dix, est devenu très séduisant, dans un premier
temps, en haute tension, puis assez rapidement en moyenne tension, sauf très rares exceptions le
marché des parafoudres n’est aujourd’hui plus constitué que les parafoudres à oxyde de zinc.
Le présent travail est consacré à l’étude du phénomène de la foudre et l’analyse des différents
moyens de protection contre ce phénomène ; qui reste toujours très mystérieux pour la plupart des
personnes depuis des décennies, la foudre terrifie de nombreux humains par ses manifestations qui
frappent l’imagination, sa lumière aveuglante, sa rapidité et le grondement du tonnerre qui
l’accompagne, elle apporte avec elle ; la destruction, la mort et le malheur.
Dans le premier chapitre nous présentons une généralité sur la foudre, la formation des orages et les
catégories des coups de foudre ainsi que ses effets.
Le deuxième chapitre est consacré à la présentation des principaux moyens de protection contre la foudre
comme (l’éclateur, le paratonnerre, le parafoudre…….etc.)
Le dernier chapitre est réservé pour le choix des moyens de protection contre les surtensions et
une petite simulation faites par le logiciel MATLAB illustre la réglementation d’un défaut sur une
ligne de transmission d’énergie électrique par un parafoudre.
1
Chapitre I Généralités sur la foudre
I.1 Introduction:
Depuis l'aube de l'humanité, l'homme est fasciné par la foudre. C'est à partir du XXème siècle que
l'étude de la foudre est devenue une science. On découvre alors que les orages sont indispensables à la
vie, qu'ils assurent le maintien du champ électrique de notre planète.
Ce premier chapitre a pour but la connaissance de l’origine de la décharge naturelle, d’où en tenant
compte de leurs causes et conséquences.
La foudre constitue une source de perturbation majeure pour le bon fonctionnement des réseaux. En
effet, on distingue deux types d’agressions de la décharge orageuse : l’éclair touche directement
l’ouvrage où tombe à proximité.
I.2 La foudre:
I.2.1 Définition:
La foudre est un phénomène naturel de décharge électrostatique disruptive qui se produit lorsque
l’électricité statique s’accumule entre un nuage et la terre. La différence de potentiel électrique entre les
deux points peut aller jusqu’à 100 millions de volts et produit un plasma lors de la décharge, causant une
expansion explosive de l’air par dégagement de chaleur. En se dissipant, ce plasma crée à la fois un
éclair de lumière (la foudre) et un son (le tonnerre).[2]
2
Chapitre I Généralités sur la foudre
L’activité orageuse d’une région peut être quantifiée par un niveau Kéraunique. Le niveau
Kéraunique est défini comme étant le nombre moyen de jours par an au cours desquels le tonnerre est
entendu. En Algérie, ce nombre varie de 5 à 25 selon les régions avec une moyenne se situant autour de
15. [13]
Le traceur est une décharge préliminaire peu lumineuse qui produit entre la terre et le nuage, réparant
le chemin au canal de la foudre.
Les coups de foudre sont classés selon : [3]
3
Chapitre I Généralités sur la foudre
Les aspérités du sol ou des structures créent un " effet de pointe " qui amplifie de façon très importante
le champ électrique local.
Cette augmentation du champ électrique au sol se traduit par une ionisation locale de l’air (effet
"Corona"). Ce phénomène est observé depuis longtemps et est ainsi connu sousl’appellation « feu de
Saint-Elme ». Un canal d’air ionisé reliant le nuage au sol est alorssusceptible de se créer et de
permettre l’écoulement d’un courant de foudre de forte intensité.
On distingue quatre types caractéristiques de coups de foudre, selon qu’ils sont négatifs oupositifs et
descendants ou ascendants.[14]
Le bas du nuage est chargé négativement. Les décharges sont multiples et variées : à une première
décharge partielle de durée de front de 10 à 15 µs succèdent des décharges d’attaque plus raides et de
descentes plus douces.
Le bas du nuage est chargé positivement. Une seule décharge apparaît durant de 0,1 s à
0,2 s. La durée d’attaque varie entre 20 µs et 50 µs et l’amplitude du courant des "coups positifs" est
généralement supérieure à celle des "coups négatifs".
Caractérisé par son arborescence ouverte vers le bas, c’est le plus fréquent. Il comporte une phase
initiale où une pré-décharge se propage par bonds successifs du nuage vers le sol (traceur).
A l’extrémité de ce traceur, le champ électrique est extrêmement élevé, ce qui augmente localement le
champ au sol.
Dès que la pointe du traceur approche du sol, des pré-décharges ascendantes vont se développer à
partir du sol. Lorsque ces deux canaux se rejoignent, un pont conducteur entre nuage et sol s’établit et
permet ainsi le passage d’un courant de forte intensité.
4
Chapitre I Généralités sur la foudre
Il est caractérisé par une arborescence ouverte vers le haut. Dans le cas de pylônes de grande hauteur
ou de tours, l’effet couronne peut créer une décharge (partant donc du sol) qui va se développer
suffisamment loin pour atteindre le nuage. Dès qu’un canal conducteur est créé, les charges accumulées
dans le nuage vont s’écouler au sol. Le coup de foudre ascendant est très fréquent en zone de montagne.
Remarque:
Dans les régions à climat tempéré, il a été observé que 80 à 90 % des coups de foudre sont de type
négatif descendant, mais les plus énergétiques sont les positifs. En montagne ou en présence d’une
proéminence, des coups négatifs ascendants peuvent se développer. Dans les pays plats, les coups de
foudre les plus fréquents sont les descendants négatifs. Pour qu’il y ait un coup de foudre ascendant, il
faut la présence d’une proéminence importante, telle qu’une tour élevée. [3]
I.5 Points d’impact:
5
Chapitre I Généralités sur la foudre
La foudre peut tomber directement sur le sol, les structures ou les lignes. Dans tous ces cas les
conséquences peuvent être néfastes du fait de la propagation par conducteur ou par rayonnement.
Le (ou les) point d’impact du coup de foudre ne semble se déterminer que dans la partie inférieure de la
trajectoire (aux environs de 300 md'altitude). De nombreux facteurs locauxpeuvent avoir une action sur
la localisation de l’impact. (Arbres, bâtiments, cheminées,nature du sol, cours d'eau, etc...).[14]
La propagation de l’onde de foudre est un concept auquel l’électrotechnicien a peu à faire dans ses
travaux quotidiens.
Toute modification de l’état électrique d’un conducteur en l’un de ses points se propage à grande
vitesse, de 150 000 à 300 000 km/s selon le diélectrique entourant le conducteur, soit à la fréquence
industrielle de 50 Hz une distance parcourue de 3 000 à 6 000 km en une période. Dans le domaine
industriel, cette distance est, sauf cas particulier, sans commune mesure avec la longueur des
conducteurs concernés. Il est alors légitime de simplifier en considérant que latransmission d’onde est
instantanée en tout point de l’installation. Dans le cas de la foudre, il s’agit de phénomènes à «haute
fréquence» : de quelques dizaines de kHz à plusieurs MHz, à comparer avec la «basse fréquence»
Le spectre de l’onde de foudre est beaucoup plus large (fréquences très élevées), que celui de l’onde
de manœuvre. Un coup de foudre comporte plusieurs décharges (4 en moyenne) et chaque décharge est
précédée par des milliers de précurseurs ou traceurs, créant des milliers de surtensions, chacune pouvant
être décomposée en série de Fourrier pour former le spectre. La configuration du réseau produit des
effets encore plus aléatoires sur ces milliers d’ondes générées par la foudre. En laboratoire, on se borne
à simuler la foudre par des ondes biexpentionnelles, mais cela ne correspond pas à la réalité du spectre
observé sur un site donné et résultant d’une multitude de couplages. [7]
6
Chapitre I Généralités sur la foudre
Note: rappelons qu’une onde 8/20 est une onde dont le temps de montée à la valeur maximale est 8 ms
et la durée jusqu’à la valeur minimale en retombée est 20 ms.[7] I.8Les paramètres électriques
de la foudre:
Un coup de foudre est composé en général de plusieurs décharges partielles s’écoulant par le même
canal ionisé de l’arc en retour qui est responsable de la majorité des dégâts causés par la foudre, les
principales caractéristiques de la foudre sont généralement les suivantes :[9] I.8.1 Valeur de crête du
courant:
La valeur maximale atteinte par l’intensité d’une impulsion de courant. Cette valeur est variable d’un
coup de foudre à l’autre, pour traiter des problèmes de surtensions et des problèmes d’efforts
mécaniques engendrés par les chocs de foudre.[12]
7
Chapitre I Généralités sur la foudre
Durée entre l’instant du début de l’impulsion de courant atteint sa valeur maximale.[12] I.8.3
Durée entre l’origine conventionnelle et l’instant où la valeur de l’onde est retombée à 50% de la
valeur de crête. Il est lié aux efforts mécaniques, et sert à déterminer la durée d’application de la force
électromagnétique.[12]
Elle s’exprime en kilo ampères par microseconde.la raideur maximale à toujours lieu à la cours du
front de monté.[12]
I.8.5Charge totale :
𝑞 = 𝐼. 𝑡 (I.1)
On distingue deux modes de surtensions engendrées par les coups de foudre : I.9
Surtensions directes:
L’impact direct sur une ligne électrique ou téléphonique, génère une onde de tension qui se propage.
Cette onde, qui est amortie par l’effet couronne et la longueur de la ligne, est coupée soit par l’isolateur à
cornes soit par les moyens de protection au poste.
Comme le courant de la foudre est rarement inférieur à 10kA, et que l’impédance caractéristique d’une
ligne aérienne est environ 300Ω, l’onde de tension atteindra 1500 kV. [3]
8
Chapitre I Généralités sur la foudre
Dans le cas où la décharge frappe un fil de garde ou un support. Il se produit alors un amorçage en
retour dans le cas de réseaux MT et BT (Figure I.6). Quand le coup de foudre frappe le sol au voisinage
d’une ligne, il apparaît une surtension par couplage électrostatique (150 à 500kV) et électromagnétique
jusqu’à 100kV.
Il en résulte une élévation du potentiel de la tête du pylône dont la valeur dépend de l’inductance
propre L du pylône et de la résistance R de la prise de terre :
(I.2)
9
Chapitre I Généralités sur la foudre
Le coup de foudre est équivalent à un générateur de courant. Le courant est en fait constitué par les
charges superficielles du sol qui remontent le canal ionisé du traceur : on observe alors un fait fortement
lumineux qui progresse du sol en direction du nuage, avec une vitesse estimée à 108 m/s. c’est « l’arc
en retour »
10
Chapitre I Généralités sur la foudre
Un coup de foudre est en général constitué de plusieurs décharges partielles s’écoulant par le même
canal ionisé (voir Figure I.7). Lorsque la décharge principale est terminée, après une durée environ de
100 ms apparaît une ou plusieurs décharges secondaires [3]
On s’intéresse ici au cas du coup de foudre indirect qui génère un champ électromagnétique
perturbateur. Ce champ va induire par couplage une tension sur les lignes du réseau de distribution
11
Chapitre I Généralités sur la foudre
d’énergie et sur les lignes de transmission du système de contrôle commande. L’estimation des effets
indirects des coups de foudre est nécessaire pour déterminer une coordination correcte des protections.
[11]
La foudre est une courante électrique haute fréquence qui entraîne les mêmes effets que tout autre
courant circulant dans un conducteur électrique :[9] I.13.1 Les effets électriques:
Dans le chemin varies et complexe empruntés par la foudre pour s’écouler dans le sol apparaissent
des différences de potentiel importantes sur de faible distances provoquant des claquages locaux qui
endommagent les conducteur présents dans le sol. Ces tensions présentent un grave danger pour les êtres
vivants en surface (tension de pas).[10] I.13.2 Les effets thermique:
Les effets thermiques associés au phénomène de foudre peuvent être de plusieurs sortes :[13]
De manière générale, un courant électrique s’écoulant dans un corps conducteur entraîne son
échauffement. Ce phénomène, qualifié d’effet Joule, peut être à l’origine, dans le cas de la
foudre, de la fusion des conducteurs dont le volume n’est pas suffisant pour évacuer la quantité
de chaleur générée par les courants de foudre.
Lors de coups de foudre, un contact de mauvaise qualité entre deux conducteurs peut être le
siège d’un échauffement important conduisant à la fusion des pièces en contact. Cette fusion
pouvant s’accompagner également de la formation d’un arc de retour et de projection de métal
porté à haute température, peut constituer un facteur incendiaire important.
Dans les cas particuliers où les courants de foudre s’écoulent dans un mauvais conducteur (bois
béton), l’échauffement généré est susceptible d’entraîner une vaporisation de l’eau contenue
dans le matériau et en conséquence, l’éclatement de ce dernier.
Aux points de jonction entre un conducteur (surface métallique) et un arc de retour, une grande
quantité de charges électriques doit être écoulée dans un temps très bref. Ce phénomène
entraîne un échauffement local important du métal, qui, s’il s’avère généralement sans
Enfin, lorsque l’arc de retour traverse des substances inflammables, il est capable de déclencher
un incendie directement par conduction de la chaleur ou par simple rayonnement thermique.
12
Chapitre I Généralités sur la foudre
L’amorçage (l'étincelage) se produit lorsque la tension électrique entre deux points dépasse un seuil
qui dépend du milieu isolant et de l'éloignement entre ces deux points. Ce phénomène transitoire se
produit dans l'air lorsque le champ électrique est de l'ordre de 30 KV/cm. [13]
électromagnétiques:
Le canal de foudre ainsi que les éléments écoulant le courant de foudre à la terre génèrent un champ
électromagnétique. Des courants et tensions induits vont alors apparaître dans les conducteurs proches.
A titre d’illustration, signalons qu’à 100 m du point d’impact, un éclair peut induire une tension de 80 V
dans une boucle d'un mètre carré formée par un conducteur.
Les différences de potentiels en résultant peuvent à leur tour entraîner des claquages dans les
éléments électriques ou électroniques reliés à ces conducteurs. Ces claquages peuvent être également de
forte intensité et créer un risque d’inflammation ou de destruction du même type que celui créé par le
coup direct. Par ailleurs, certains équipements sensibles aux perturbations électromagnétiques peuvent
être perturbés ou détruits par le champ créé par un éclair proche.
Les surtensions induites par un champ électromagnétique sont généralement de courte durée et leur
amplitude dépend notamment de la vitesse de variation du courant induit dans le composant considéré.
Cette vitesse de variation est à relier à la raideur du coup de foudre et donc au profil de l’onde magnétique
générée.
Ainsi, les temps de montée, de valeur de crête et le temps de descente ont chacun des effets
destructeurs ou perturbateurs :[14]
le temps de montée : certains composants discrets (triacs, thyristors par exemple) sont déclenchés
ou détruits par des impulsions de bas niveau, mais à front très raide (dU/dt et dI/dt importants) ;
la valeur de crête : les surtensions de crête supérieures à la valeur admissible de certains éléments
entraînent leur destruction par claquage ; c’est le cas pour les condensateurs, les diodes et en
général les couches d’arrêt des semi-conducteurs ;
13
Chapitre I Généralités sur la foudre
le temps de descente : les impulsions de longue durée endommagent la plupart des composants
du fait de l’énergie qu’elles véhiculent.
Sans aller jusqu’à la destruction d’un composant ou d’un circuit, les perturbations du réseau peuvent
aussi entraîner des erreurs de fonctionnement d’équipements électroniques par suite de l’action d’une
impulsion, même faible, sur un microprocesseur, une mémoire ou une logique câblée (bascule,...). Les
effets seront par exemple :
Des effets électrodynamiques peuvent être générés dès lors qu’un courant fort circule dans un
conducteur se trouvant par ailleurs dans un champ magnétique généré par des courants voisins. Par
analogie, on peut se référer aux phénomènes apparaissant sur des jeux de barres de poste de puissance
en cas de court-circuit.
Ces effets peuvent être soit attractifs, soit répulsifs suivant la disposition des conducteurs les uns par
rapport aux autres. Ces efforts peuvent atteindre de plusieurs centaines à plusieurs milliers de newtons
pour des coups de foudre violents et conduisent à des déformations mécaniques pouvant entraîner des
ruptures ou des arrachages de support.[13] I.13.6 Les effets électrochimiques:
Ces effets sont généralement négligeables sur les installations au sol, les quantités de matière pouvant
se décomposer par électrolyse restant faibles, même pour des quantités de charge transférées
importantes. Une surveillance des prises de terre reste cependant nécessaire (risque de corrosion,...).[13]
Les effets sur les installations sont limités aux équipements optiques (cellules, caméra,...). En ce qui
concerne l’homme, des lésions oculaires peuvent toutefois apparaître.[13] I.13.8 Les effets
acoustiques:
14
Chapitre I Généralités sur la foudre
Le tonnerre est une onde de choc violente qui génère des pressions importantesà courte distance (des
centaines des d’atmosphère dans le plasma du canal de foudre) qui peuvent provoquer des bris de vitres
a quelque mètres du point d’impact. La perception des tonner ne dépasse guère 10 km dans les régions
tempérées a grande densité de population ; elle atteint 30 à 40 km dans les régions tropicales naturelles.
[10]
L’objet de ce document est de présenter le risque foudre relativement aux Installations Classées pour
la Protection de l’Environnement. Cependant, il paraît instructif de simplement citer les risques pour
l’homme associés au phénomène de foudre, à titre indicatif, d’une part, et pour la protection éventuelle
des opérateurs sur site d’autre part.
Les accidents corporels dus à la foudre ne sont pas très fréquents, mais leurs conséquences, souvent
très graves, doivent être connues, ainsi que les règles élémentaires à respecter pour se protéger. [13]
En ce qui concerne l’atteinte d’une personne par un coup de foudre, il convient de distinguer :
Le coup de foudre "direct" : le courant de foudre "entre" par la partie supérieure d’une personne
et s’écoule au sol en passant par les membres inférieurs ; ƒ
Le foudroiement par éclair "latéral" : le courant de foudre "descend" par un élément faiblement
conducteur avant de choisir un chemin de moindre résistance qui peut être une personne se
situant à proximité ; ƒ
Le foudroiement par "tension de pas" : lorsque la foudre frappe un point au sol, on a alors une
différence de potentiel suffisante pour générer un courant passant par les membres inférieurs
d’un individu ;
Le foudroiement par "tension de toucher" : la tension de toucher intervient comme mécanisme de
foudroiement lorsqu’une personne touche un objet conducteur lui-même parcouru par un courant
de foudre ; ƒ
Le foudroiement par "courant induit" : foudroiement par captage capacitif d’une des
ramifications d’un coup de foudre descendant ; ƒ
15
Chapitre I Généralités sur la foudre
Le foudroiement par "différence d’impédance", avec le milieu ambiant. Par exemple une
personne dans une piscine présente une impédance de plus faible valeur que le milieu ambiant et
sera ainsi parcourue par un courant plus fort. I.14.2 Les pathologies de la foudre :
Le risque majeur des foudroiements est l’arrêt cardio-respiratoire. Comme dans le cas des
électrisations par courant de fréquence industrielle, seule la réanimation cardiaque et respiratoire
immédiate peut sauver la victime.
Cependant, le diagnostic de foudroiement peut poser des difficultés, la pathologie de la foudre n’étant
pas toujours bien identifiée. Une erreur de diagnostic peut avoir de lourdes conséquences, le
foudroiement s’accompagnant généralement de complications lourdes. Dans tous les cas, un examen
approfondi par un spécialiste s’impose.
lésions neurologiques,
lésions cardio-vasculaires,
brûlures des tissus et des chairs,
lésions traumatiques, auditives ou oculaires.
Les personnes voulant se protéger peuvent notamment prendre les précautions suivantes :
chercher un abri bas dans un endroit ayant un toit relié électriquement à la terre ou un abri
métallique (voiture,...),
lorsqu’il n’y a pas d’abri à proximité, il faut à la fois réduire sa hauteur (s’accroupir) et réduire sa
surface au sol (joindre les deux pieds),
éviter de courir, de s’allonger et de faire de grands pas,
éviter les abris naturels (grottes, bas de falaise, cascade,...),
éviter de faire de la bicyclette, de monter à cheval, de rester dans un véhicule à toit ouvert,
éviter de marcher dans l’eau ou de nager,
16
Chapitre I Généralités sur la foudre
se tenir à l’écart des endroits élevés, des arbres de grande taille ou isolés. Si la proximité d’un
arbre ne peut être évitée, prendre position au-delà de la limite du feuillage,
éviter le contact ou la proximité des structures métalliques et descentes de paratonnerres,
ne pas porter sur soi des objets métalliques,
éviter ou limiter l’utilisation du téléphone (traditionnel).
Eviter le contact avec tout objet métallique, appareils électriques, encadrement de fenêtre, radio,
télévision.
I.15Conclusion:
Dans cette partie, on a étudié la phénoménologie de la foudre, qui démontre que ce phénomène est trop
dangereux surtout pour les lignes de transport d’énergie électrique.
Ce phénomène (la foudre) provoque une onde de choc très importante, ce qui engendre l’augmentation
du champ électrique des lignes de transport d’électricité.
Les foudres peuvent causer des dégâts très importants au niveau des installations électriques ce qui
exige obligatoirement une protection propice et efficace qu’est l’objet de la deuxième partie dans ce
travail.
17
II.1 Introduction:
Depuis l’invention du paratonnerre par Benjamin Franklin (États-Unis d’Amérique) et Jacques de
Romas (France) en 1753, différents dispositifs de capture de la foudre ont vu le jour et la protection
contre la foudre n’a cessé d’évoluer pour améliorer son efficacité.
On distingue aujourd’hui deux systèmes de protection, qui sont complémentaires l’un à l’autre :
Chapitre II Protection contre la foudre
• Les systèmes de protection extérieure ont pour fonction de capter les coups de foudre qui, en leur
absence, auraient frappé le bâtiment ou la structure, puis d’écouler les courants de foudre vers la
terre, sans que ceux-ci puissent causer des dégâts ou pénétrer à l’intérieur du volume à protéger.
• Les systèmes de protection intérieure ont pour fonction de protéger les installations et équipements
électriques intérieurs, ainsi que les personnes, contre les surtensions conduites ou induites et les
montées en potentiel (nous verrons par la suite ce qu’il faut entendre par ces termes).
La protection des installations et des personnes contre les surtensions est d’autant meilleurs qu’un
écoulement des surtensions vers la terre est assuré.
On distingue trois niveaux de protections contre les surtensions : [15]
L’objectif est l’éviter l’impact direct les ouvrages en captant la foudre et en l’orientant vers des lieux
d’écoulement privilégiés, au moyen de :
• Paratonnerres, dont le principe est basé sur la distance d’amorçage ; une tige placée en haut
de la structure à protéger capte la foudre et l’écoule à travers le réseau de terre.
• Cage de Faraday.
• Câble de garde.
Son but d’assurer que le niveau d’isolement au choc des éléments du poste n’est pas dépassé.
Il est réalisé en HT au moyen d’éléments assurant de l’onde de foudre à la terre tels que :
• Eclateurs.
• Parafoudres HT.
18
Chapitre II Protection contre la foudre
Il existe deux types d’éclateurs : les éclateurs à gaz et les éclateurs à air:
L’éclateur à gaz est constitué d’une enceinte hermétique, généralement en verre ou en céramique,
remplie d’un mélange de gaz de niveau de pureté bien défini et munie de plusieurs électrodes (en
général 2 ou 3). Monté entre la ligne à protéger et la terre, il a pour effet d’écouler le courant de foudre
dès que la surtension apparaissant sur la ligne est suffisante pour amorcer le gaz entre les électrodes.
Après le passage de la surtension, l’éclateur reprend son état de repos, isolant à nouveau la ligne de la
terre, si cette ligne est alimentée par une source d’énergie de forte impédance (cas d’une ligne
téléphonique, par exemple), permettant ainsi de réduire le courant de suite.[16]
19
Chapitre II Protection contre la foudre
L’éclateur à aira une tension d’amorçage qui croît à peu près linéairement avec le produit de la
pression par la distance inter-électrodes, c’est-à-dire que le gradient d’amorçage dépend de la pression.
Il existe deux catégories d’éclateurs à air : les éclateurs ouverts et les éclateurs encapsulés : [16]
La difficulté d’avoir un éclateur à air capable de couper naturellement le courant de suite sur un
réseau d’énergie, et cela dans des conditions de surtension de foudre importante, limitait auparavant leur
utilisation. De nouvelles technologies d’éclateurs sont apparues récemment. La forme des électrodes et
les matériaux utilisés permettent d’améliorer la capacité d’extinction du courant de suite et ces éclateurs
20
Chapitre II Protection contre la foudre
sont désormais réputés auto-extinguibles. Les éclateurs à air sont actuellement capables de couper des
courants de50 kA-50 Hz suite à un choc de foudre de 50 kA de forme 10/350alors que les éclateurs
encapsulés sont capables de supporter les mêmes contraintes de foudre mais coupent des courants 50 Hz
plus faibles. Les valeurs de courant 50 Hz qu’un éclateur encapsulé peut couper, qui étaient typiquement
de l’ordre de 6 kA il y a un an ou deux, sont désormais passées à 25 kA, ce qui couvre une large
majorité de cas d’application. [16]
Figure II.2: Photo d’un éclateur à air. Figure II.3: Schéma d’un éclateur à air.
II.3.3 Fonctionnement:
A l’endroit où il est installé dans le réseau, l’éclateur représente un point faible pour l’écoulement des
surtensions à la terre et protéger ainsi le matériel.
La tension d’amorçage de l’éclateur est réglée en agissant sur la distance dans l’air entre les
électrodes, de façon à obtenir une marge entre la tenue au choc du matériel à protéger et la tension
d’amorçage au choc de l’éclateur, (Figure II.4).
21
Chapitre II Protection contre la foudre
II.3.4:Les avantages:
22
Chapitre II Protection contre la foudre
II.3.5:Les inconvénients:
II.4 Parafoudres:
Le parafoudre est un semi-conducteur à résistance non linéaire (de plusieurs MΩ à quelques Ω), en
général à l’oxyde de zinc (ZnO), dont les caractéristiques sont bien maîtrisées. Il est connecté entre
phases et terre.[8]
son fonctionnement est similaire à celui de l’éclateur, mais il contrôle mieux la tension :
- peu de dispersion de sa tension résiduelle caractéristique U = f(I) ou «Residual
voltage»,
- retard à la conduction quasiment nulle,
- retour naturel à l’état initial (isolant) donc sans établissement d’un courant de Suite.
principaux critères de dimensionnement d’un parafoudre :
- sa tension maximale permanente, ou Maximum Continuos Operating Voltage» MCOV
23
Chapitre II Protection contre la foudre
doit être supérieure à la tension maximale d’exploitation du réseau, avec une marge de
sécurité de 5 %.
Le parafoudre se distingue de l’éclateur, dans son fonctionnement, par les faits suivants :[13]
Ce parafoudre est constitué d’une ou plusieurs varistances (résistances non linéaires), au carbure de
silicium (SiC), associées en série avec un ou plusieurs éclateurs (Figure II.5), l’ensemble est placé dans
une enveloppe isolante étanche remplie d’un gaz sec (air ou azote).[6]
24
Chapitre II Protection contre la foudre
En fonctionnement normal, les éclateurs ne sont conducteurs .lorsque une surtension supérieure au
niveau d’amorçage, les éclateurs s’amorcent et provoquent l’écoulement du courant de décharge au
travers des résistances dont la valeur est d’autant plus faible que la tension est élevée (caractéristique
non linéaire), ce qui permet de limiter la surtension.
Après le passage du courant de décharge, le parafoudre reste conducteur, mais la tension à ses bornes
diminue et la non-linéarité des résistances entraine une décroissance plus rapide du courant qui peut
alors être facilement interrompu par les éclateurs à son premier passage par zéro. Ainsi, la saturation est
25
Chapitre II Protection contre la foudre
écrêtée sans provoquer ni de défaut artificiel, ni d’onde coupée, puisque la présence des résistances en
série avec les éclateurs évite l’effondrement de la tension après l’amorçage.
Moins de dispersion de la tension d'amorçage, surtout pour des surtensions à front raide;
L’élimination du défaut par une extinction spontanée de l'arc (pas de courant de suite au-delà d'une
demi-période);
Une tension aux bornes du parafoudre, dite tension résiduelle, non nulle après amorçage, évitant
ainsi la transmission d'une onde coupée (onde à front raide);
Les contraintes atmosphériques sont supprimées, car l'ensemble est placé dans une enveloppe de
porcelaine étanche.
C’est au cours des années soixante que des varistances constituées d’une céramique à base d’oxyde de
zinc sont apparues sur le marché pour la protection des circuits électroniques.
Dès 1970, des constructeurs se sont lancés dans la mise au point de parafoudres utilisant ces céramiques.
Pour l’électrotechnique, ces composants présentent deux avantages essentiels :
Un coefficient de non-linéarité si important que l’on peut en faire des parafoudres sans éclateurs,
dont la partie active reste sous tensions en permanence.
26
Chapitre II Protection contre la foudre
Leur capacité d’absorption de l’énergie est élevée et on peut les utiliser sur tous les réseaux, de
l’électronique jusqu'à transport d’énergie à très haute tension (225ou 400KV).
Le temps de réponse des varistances ZnO est tés court (quelques dizaines à quelque centaines de
nanosecondes au maximum). [6]
II.4.2.1 Constitution:
Le parafoudre ZnO est composé essentiellement d’un assemblage en série de varistances à base
d’oxyde de zinc dont le nombre détermine la tension de fonctionnement. Le tout est encapsulé sous une
enveloppe en porcelaine ou en polymère (Figure II.6). Pour augmenter leur d’absorption d’énergie,
plusieurs colonnes de varistances sont raccordées en parallèle afin de répartir le courant de décharge.
La fabrication des varistances ZnO avec des caractéristiques remarquables a permis le changement de
la constitution des parafoudres. En effet leurs forte non linéarité et leur grande résistivité à l’état bloqué
(1012 Ω.cm) ont permis de supprimer l’utilisation deséclateurs, qui constituait un point faible pour les
parafoudres SiC, et ce avec un courant defuite à l’état normale de l’ordre de milliampère, sans l’éclateur
le parafoudre ZnO est plus léger et plus facile à fabriquer.
27
Chapitre II Protection contre la foudre
28
Chapitre II Protection contre la foudre
La figure II.7 montre que : La résistance passe de 1.5MΩ à la tension de service (ce qui correspond à un
courant de fuite inferieur à 10mA) à 15Ω pendant le décharge. [6]
Après le passage du courant de décharge, la tension aux bornes du parafoudre devient égale à la
tension du réseau. Le courant qui traverse le parafoudre est très faible et se stabilise autour de la valeur
du courant de fuite à la terre.
Le fort non linéarité du parafoudre ZnO fait qu’une forte variation de courant provoque une faible
variation de tension (Figue II.7).
SiC: parafoudre à distance variable avec éclateur constitué varistance à carbure de silicium.
29
Chapitre II Protection contre la foudre
Depuis le début des années quatre-vingt, un nouveau palier technologique a été franchi avec l’émergence
des parafoudres à oxyde de zinc à enveloppe synthétique (Figure II.8).
L’enveloppe de porcelaine a été remplacé par une enveloppe synthétique, soit directement moulée sur la
colonne de varistance, soit ménageant une couche d’air entre l’enveloppe et la colonne de varistance.
30
Chapitre II Protection contre la foudre
Les avantages principaux du parafoudre à enveloppe synthétique par rapport aux parafoudres enveloppe
de porcelaine sont :
L’enveloppe en matériau synthétique est plus sujette au vieillissement sous l’action combiné des courants
de fuite, de la pollution et du rayonnement solaire.
C’est la tension par laquelle le parafoudre est désigné, elle est évidemment supérieure :
à la plus grande surtension temporaire pouvant affecter le réseau.
à la somme des tensions de seuil des varistances empilées en série dans le parafoudre.
Valeur spécifie admissible de la tension efficace à fréquence industrielle qui peut être appliquée de façon
continue entre les bornes du parafoudre sans affecter son fonctionnement.
Valeur crête du courant de décharge de forme d’onde T1/T2 = 8/20 µs utilisé pour désigner un
31
Chapitre II Protection contre la foudre
En régime normal, et sous la tension de service la varistance laisse un faible courant. Ce courant de
l’ordre du micromètre (10−6𝐴/𝑐𝑚2), représente le flux d’électrons qui arrivent à travers les barrières de
potentiel par effet thermoïonique. Il est par conséquent tributaire de la température de la varistance
.d’autre part, l’état degré de la varistance se manifeste essentiellement par une augmentation du courant de
fuite et une diminution de la tension de seuil.[19]
Le courant de fuite possède deux composantes : une résistive, représentant la conduction linéaire et
les pertes, et l’autre capacitive représentant l’effet de la fréquence. Plus ces composantes sont élevées,
plus le courant de fuite devient important.
La tension assignée:
C’est la tension que doit pouvoir supporter sans dommages le parafoudre pendant 10 s, après avoir
subi deux chocs non consécutifs de 65 kA en onde bi-exponentielle 4/10µs. La tension assignée est
évidemment supérieure à la plus grande surtension temporaire pouvant affecter le réseau. Elle est en
général supérieure à la somme des tensions de seuil des varistances empilées en série dans le parafoudre.
[18]
Champ de seuil:
1mA/𝑐𝑚2 par convention. Le champ de seuil définit la valeur du champ à partir de laquelle on peut
considérer que la varistance est en conduction.
La valeur du champ de seuil dépond de plusieurs facteurs : la taille des grains, les dimensions de la
varistance et les barrières de potentiel formées aux joints de grains .Ces facteurs impliquent
implicitement la formulation chimique et le traitement thermique.
La valeur du champ de seuil peut être contrôlée essentiellement par dopage avec l’oxyde d’antimoine.
[20-21]
32
Chapitre II Protection contre la foudre
Tension résiduelle:
La tension résiduelle du parafoudre dépend bien entendu du courant de décharge qui traverse le
parafoudre et de l’impédance des varistances qui le composent (principalement la résistance des grains
de ZnO). A cela s’ajoutent les chutes de tension dues aux résistances des contacts entre les varistances.
Néanmoins, la tension réelle appliquée à l’élément à protéger, après écrêtage de la surtension est la
somme de la tension résiduelle du parafoudre et celles générées par les impédances des liaisons du
parafoudre à la terre et avec le réseau (Figure II.9)
Valeur crête de la tension la plus élevé admissible aux bornes du parafoudre soumis dans des
conditions spécifiées, respectivement soit à des chocs de manœuvre, soit à des chocs de foudre de
formes normalisées et de valeurs nominales. Elle caractérise les performances de protection du
parafoudre. Elle doit être supérieure ou égale à la tension résiduelle maximale au courant nominale de
décharge.
33
Chapitre II Protection contre la foudre
Figure II.9: Tensions appliquées à l’isolation d’un transformateur protégé par un parafoudre après écrêtage
d’une surtension.
La vitesse d’augmentation du courant par rapport à la tension est exprimée par le coefficient de
nonlinéarité α qui distingue la varistance ZnO des autres résistances non linéaire. Il est définit par la
pente de la courbe I(V) (région de non linéarité).
34
Chapitre II Protection contre la foudre
Le coefficient de non linéarité est l’un des principaux indices de qualité de la varistance, puisqu‘il
traduit l’effet varistance dû à la non linéarité. Pour la varistance ZnO, α est compris entre 30 et 100 selon
la formulation et le processus de fabrication, mais contrairement pour les anciennes varistances
SiC où le coefficient de non-linéarité α compris entre 6 et 10.
La caractéristique non linéarité de la varistance est la résultante des contributions des barrières de
potentiel aux joints de grains. L’oxyde de cobalt et de manganèse avec l’oxyde de bismuth permettent
l’augmentation de 10 jusqu'à 30. [22]
Le coefficient de non linéarité représente la pente de la caractéristique I(V).
(II.1)
(II.2)
(II.3)
Les valeurs qui sont utilisées pour la détermination de α sont : I 1=1 mA et I2=10 mA généralement. Où
(I1, V1) et (I2, V2) coordonnées de deux points correspondent à I1 et I2.
On remplace par les deux valeurs I1 et I2 dans l’équation on trouve :
(II.4)
(II.5)
D’où :
Les paratonnerres à tige simple constitués d’une pointe simple, de deux descentes et de deux prises de
terre, ces paratonnerres assurent la protection de zones plus réduites.[23]
Le schéma d’un paratonnerre à tige simple est illustré dans (Figure II.10):
36
Chapitre II Protection contre la foudre
La cage maillée est constituée d’un réseau conducteur disposé à l’extérieur du bâtiment à protéger.
Un maillage réalisé en toiture, est muni de petites pointes captrices (0.30 à0.50 m) ; il est ensuite relié
en sol par plusieurs descentes. Toutes ces descentes aboutissent à des prises de terre individuelles,
reliées entre elles par une ceinture enterrée.
37
Chapitre II Protection contre la foudre
Ce système de protection est parfois envisagé pour des sites à configuration particulière. Il consiste à
tendre au-dessus de la zone à protéger, un réseau de fils conducteurs (Figure II.12).
38
Chapitre II Protection contre la foudre
II.6.4 Influence des paratonnerres et des coups de foudre directs ou proches de la structure:
Quand la foudre frappe le sol en A à proximité de la structure (Figure II.13), le potentiel local de la
terre augmente et, par couplage avec la terre de la structure, on peut générer une élévation de potentiel
de celle-ci qui peut conduire à un amorçage en retour de l’installation électrique de cette structure.
Enfin, quand le choc de foudre frappe le paratonnerre ou la structure (point B de la Figure II.13), la
terre de la structure monte en potentiel et conduit à son tour à un amorçage en retour sur le réseau BT ou
au fonctionnement du parafoudre s’il est présent (ce qui est maintenant obligatoire dès que l’on installe
un paratonnerre).
39
Chapitre II Protection contre la foudre
Dans les deux cas (paratonnerres à tige simple et cages maillées), le modèle électro-géométrique
permet de déterminer la zone protégée par la méthode de la «sphère fictive» : le point d’impact de la
foudre est déterminé par l’objet au sol le plus proche de la distance d’amorçage d du traceur. Tout se
passe comme si le traceur était entouré d’une sphère fictive de rayon d se déplaçant avec lui.[8]
Pour une bonne protection il faut que la sphère fictive roulant sur le sol, atteigne un dispositif de
protection sans toucher les objets à protéger (Figure II.14).
Ainsi pour une protection contre un courant de foudre très faible, 2 kA environ (probabilité cumulée
100 %), la distance d’amorçage critique est de 15 m. Si une probabilité de 97 % est acceptable, le courant de
foudrecorrespondant est alors de 5 kA et ladistance critique de 27 m.
40
Chapitre II Protection contre la foudre
La prise de terre est une pièce conductrice enterrée ou ensemble de pièces conductrices voisines et
interconnectées permettant d’établir une liaison électrique directe avec le sol.
La prise de terre dans les réseaux de distribution a pour but d’éviter l’apparition localement ou à distance,
de différences de potentiel dangereuses pour les êtres vivants et les installations électriques.
Pour qu’une prise de terre joue son rôle, il est nécessaire que sa résistance soit suffisamment faible. [24]
41
Chapitre II Protection contre la foudre
Forme de l’électrode.
Dimension de l’électrode.
Nature du terrain et de sol étant (hygrométrie >20%).
La résistivité des sols varie entre 1 à3000Ω.m ; et la résistivité des couches superficielles du terrain est
influencée par le gel, la sècheresse et l’humidité jusqu’à 1 à 2m de profondeur :
Argile 40 à 60
Schistes 50 à 300
Calcaire tendre 100 à 300
42
Chapitre II Protection contre la foudre
La nature Détermination
Conducteur enfoui
R=
Piquet vertical
R=𝜌
𝐿
0.366𝜌
Cylindre métallique
R= 3𝐿
𝑑 𝐿 𝑙𝑜𝑔
43
Chapitre II Protection contre la foudre
II.8Conclusion:
44
Chapitre II Protection contre la foudre
Dans ce chapitre on a étudié les niveaux de protection contre les risques de foudres.
Les deux premiers niveaux de protections sont constitués des moyens suivants :
Paratonnerres ;
Cages maillées ;
Fils tendus ;
Eclateurs ;
Parafoudres.
Le troisième niveau de protection est dessiné pour les basses tensions. Après une étude comparative
entre ces différents moyens de protection contre les effets de foudre, on a conclu que la protection fiable
et efficace des réseaux électriques à haute et très haute tension consiste à utiliser les parafoudres à oxyde
de zinc et sans éclateurs.
45
III.1 Introduction:
En cas de choc de foudre, du fait des phénomènes de propagation, deux points d’un même
conducteur peuvent ne pas être au même potentiel. Il est donc illusoire d’imaginer une protection
globale d’un réseau électrique, en installant quelques dispositifs anti-foudres tel que parafoudres,
éclateurs, câbles de garde et paratonnerres ainsi que les cages maillés en certains nœuds du réseau.
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
La protection offerte par ces anti-foudres est très locale. Ainsi, il ne suffit pas de connaître les
paramètres de ces dispositifs pour connaître la surtension effectivement appliquée au matériel à
protéger.
La tension maximum en service continu (Maximum Continuos Operating Voltage : MCOV) fournie
par le constructeur assure que la puissance est maintenue dans les limites de conception et qu’il n’y a
pas d’emballement thermique entraînant des dommages permanents au parafoudre.
La MCOV d’un parafoudre doit être supérieure (ou égale) à la tension de service du réseau considéré.
Elle peut être nettement supérieure tant que le niveau de tension de protection fourni reste acceptable
pour l’installation. Le choix d’un parafoudre doit être fait en considérant la tension entre les conducteurs
et la terre (tension phase-neutre), alors qu’en général la tension de service du réseau est exprimée en
tension composée (phase-phase).
L’efficacité de la protection d’un parafoudre est mesurée par la tension résiduelle, aux bornes du
parafoudre, pendant qu’un courant donné le parcourt. Typiquement, le niveau de protection est défini
par un couple de valeurs (par exemple 80 kV/10 kA).
La valeur de la tension qui peut être atteinte durant un coup de foudre doit être suffisamment faible
pour conserver une marge de sécurité par rapport à la tension de tenue du matériel. La marge doit être
d’au moins 20 % et doit tenir compte du mode d’installation et de câblage des parafoudres.
Un câblage inefficace peut entraîner des tensions notablement plus élevées aux bornes du matériel
que la seule tension résiduelle du parafoudre, du fait des chutes de tension dans les impédances
parasites.
46
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
Un compromis doit être trouvé entre une MCOV plus haute et un niveau de protection néanmoins
satisfaisant.
Elle vise à garantir la non-destruction du parafoudre en cas de choc long (supérieur au choc d’essai
normalisé). Cette performance sera exprimée par une tenue à un choc de courant.
III.2.4 Exemple de 3 caractéristiques nécessaires aux choix d’un parafoudre (extrait d’une
spécification de distributeur d’énergie):
47
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
Les régimes de neutre expriment la position du conducteur de protection par rapport au fil de Neutre.
Les appareils installés doivent garantir la protection despersonnes et celle des biens.
48
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
TT Neutre reliée à la Masses reliées à Les masses des appareils sont reliées à la
terre une terre. Il n'y a pas de conducteur entre la
prise de terre terre locale et le neutre du transformateur
également relié à la terre.
prise de terre
49
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
50
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
Les parafoudres de type 1 sont utilisés lorsque le bâtiment est équipé d'un paratonnerre. Situé en tête
d'installation, il permet d'absorber une quantité d'énergie très importante. Pour une protection plus
efficace des récepteurs, il doit être associé à un parafoudre de type 2 pour absorber les surtensions
résiduelles.
Les parafoudres de type 3 assurent la protection "fi ne" des équipements les plus sensibles au plus près
des récepteurs.[26]
51
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
Le courant de foudre s’écoule à la terre par le circuit du parafoudre. La tension aux bornes de la
charge est la somme des tensions de connexion et de la tension du parafoudre.[28]
1. réduire au maximum les tensions de connexion en réduisant le chemin que va suivre la foudre.
52
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
Le parafoudre doit être installé au voisinage immédiat des points critiques du réseau :
Du fait de la vitesse du phénomène, le parafoudre doit être au plus près de la zone à protéger. En
moyenne tension, la distance maximale est de l’ordre de 25 mètres.
Le nombre de jours orageux par année, où on entend le tonnerre au Nord d’ALGÉRIE est égal à 20.
Alors pour la région de Ain Temouchent NK = 20 (jours orageux/année). [4]
53
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
( coups / année.km).
C’est la valeur spécifiée admissible de la tension efficace à fréquence industrielle qui peut être
appliqué de façon continue entre les bornes du parafoudre sans affecte son fonctionnement. La valeur de
est fonction du régime de neutre du réseau.
Alors :
54
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
C’est la valeur maximale du courant de court-circuit externe admissible définie par le constructeur, qui
peut traverser le parafoudre lors d’un défaut sur la charge entre les bornes d’entrée et de sortie.[27]
Le parafoudre et son dispositif de protection contre les courts circuits doivent choisis de telle façon
que le courant de court-circuit admissible 𝐼𝑐𝑐 soit supérieur au courant de défaut 50Hz au droit du
parafoudre.
Pour un réseau de 220 𝐾𝑉; 𝐼𝑐𝑐 = 25000𝐾𝐴, pour le réseau de 400 𝐾𝑉; Icc on a 𝐼𝑐𝑐 = 32000 𝐾𝐴.
Le niveau de protection Up est la tension aux bornes du parafoudre lors du passage du courant
maximal Imax. Le niveau de protection Up est un paramètre qui caractérise les performances de
protection du parafoudre[27].
Alors on prend Up pour un réseau de 𝟐𝟐𝟎 𝑲𝑽; la valeur 𝑼𝒑 = 𝟒𝟕𝟓 𝑲𝑽et pour un réseau de
𝟒𝟎𝟎 𝑲𝑽; 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑼𝒑 = 𝟖𝟓𝟎 𝑲𝑽.
La tension de la ligne :
La Figure III.6 illustre un système de transmission équivalent alimenté à 735 une charge à travers
une ligne de transmission de . La ligne est compensée en série au début et en shunt compensé à
son extrémité de réception. Un défaut est appliqué aux bornes de charge. Le défaut est inhibé par
55
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
l'ouverture du disjoncteur de charge. Pour des raisons de simplification, une seule phase du système de
transmission est modélisée.
Le niveau du système de transmission court-circuit triphasé est 15000 MVA. La ligne est en série de
40% compensée par un condensateur (26,2 F à 60 Hz) et de shunt compensée par une inducteur de 330
MVAR (110 MVAR / en phase), à la fin de la charge.
Le condensateur série et l’inductance shunt sont tous protégés par varistances à oxyde métallique
(MOV). La varistance MOV1 de condensateur de série se compose de 30 colonnes protégeant le
condensateur à 2,5 fois sa tension nominale (tension nominale est obtenue pour une ligne 2000 kA
courant nominal). La tension de protection correspondant (défini à 15 KA = 500 A par colonne) est de
2,5 * 26,2 * 2kA * .
L'inducteur shunt est protégé par deux colonne (MOV2), à de la tension nominale phase-sol
(424,4 . La tension de protection correspondant (défini à 1 kA ou 500A / colonne) est de
56
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
Figure III.6: Le bloc schématique de SIMULINK d’une ligne de transmission protégé par un
parafoudre.
Les résultats de simulation du bloc SIMULINK sont montrés sur la Figure III.6.a et Figure III.6.b, pour
une tension 𝑈 = 735𝐾𝑉.
57
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
Dans les conditions normales de service la résistance de plusieurs méga-ohm et le courant reste faible
(de l’ordre du 𝑚𝐴) limite la puissance dissipée.
Dans des conditions de surtension, la résistance chute de manière importante (jusqu’à environ 5 ou
10 ohms), limitant ainsi la tension aux bornes du parafoudre et donc de l’équipement pendant la durée
d’écoulement du courant de foudre vers la terre.
Les résultats de simulation du bloc SIMULINK sont montrés sur (Figure III.7) et (Figure III.8), pour une
tension U=220𝐾𝑉 et une ligne de 90𝐾𝑚.
59
Chapitre III Choix des moyens de protection contre la foudre
III.12 Conclusion:
Le choix du parafoudre doit se faire en fonction de l’installation monophasée ou triphasée mais aussi de
la surtension et l’intensité maximale de décharge estimée.
Un parafoudre doit pouvoir absorber une surtension de plusieurs dizaines de volts, et un surcroît
d’intensité de 10KA au minimum.
La plupart des parafoudres standards du marché respectent ce minimum de performance, mais il vaut
mieux choisir un parafoudre ayant des performances plus élevées par défaut.
60
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
De nos jours, la plus grande disponibilité de l'énergie électrique est demandée pour
différents raisons, soit purement économiques (recherche de productivité maximale), soit pour
des impératifs de sécurité, ou plus simplement de confort dans les utilisations domestiques.
Il est donc bien évident que dans ce contexte savoir supprimer, ou tout au moins réduire
très fortement, les risques et donc les conséquences des surtensions, devient une référence
professionnelle.
Cette référence passe par la maîtrise de la coordination de l'isolement et tout d'abord par
l'application d'une méthode simple d'investigations conduisant à des associations et choix des
appareils de protection et des parafoudres. Ces derniers (les parafoudres) devant limiter les
surtensions prévisibles sur le réseau à un niveau acceptable par les premiers (appareils de
protection).
61
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
[1] M.ATAOUA, O. MEHAMMDIA : «Comparaison des Modèles d'Arc en Retour d'un Coup de
Foudre en Présence d'une Tour », Mémoire Master, Beskra Juin 2010.
[3] J.BERRACHED :«La foudre, Technique de la Haute Tension», polycopie de cours, Avril 2015.
[6] F.MACIELA : «Parafoudres à moyenne tension HTA et à haute tension HTB», Technique de
[8] M.GERIN: «La foudre et les installations électriques HT», Cahier Technique N°168, Juillet 1993.
[13] M.DIB : «L’impact de la foudre sur les réseaux électriques», Thèse de doctorat, Annaba 2007.
N°179.
[16] A.ROUSSEAU : « Parafoudres basse tension- Composants réseau basse tension», Technique de
62
L’ingénieur D4840 ,10 Aout 2003.
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Surtensions par les parafoudres à varistances ZnO», Mémoire Magister, Annaba 2007. [18]
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Advances in ceramics V7, Additives and interfaces in electronic ceramics, AM.CERM.SOC, edited by
[20] M.HOUABES, C.TALHI :«Effet de l’oxyde d’antimoine sur les varistances ZnO utilisées dans les
Parafoudres HT», deuxième conférence nationale sur la Haute Tension, Tizi ouzou Novembre
1997.
[21] L.WU, C.Y.SHEN, and Y.C. CHEN: « The microstructure of ZnO varistor doped with antimony
[22] M.ELFWING: « Nanos cale characterization of barriers to electron conduction in ZnO varistor
63
64
RÉSUMÉ :
Les surtensions transitoires dues aux manœuvres ou à la foudre sont à l’origine de perturbation
aussi bien pour le matériel que pour le consommateur donc à la qualité de l’énergie. Ceci a conduit à
l’utilisation des appareils de protection de plus en plus performants et à l’amélioration de leurs
caractéristiques.
La protection des installations électriques contre les surtensions produites par la foudre sur les
conducteurs des liaisons électriques est réalisée par l'utilisation de composants parasurtenseurs
(parafoudres, éclateurs à gaz, paratonnerre…) qui ont pour but de court-circuiter les impulsions
parasites cheminant sur les liaisons électriques en dérivant la majeure partie de l'énergie de
l'impulsion directement vers la terre.
Le bon câblage de ces composants est essentiel à leur efficacité ainsi que la longueur et la
position des câbles, qui jouent en effet un rôle primordial.
L’objectif de ce mémoire est consacré à l’étude de la foudre et l’analyse des différents moyens de
protection contre ce phénomène et on a conclu que le parafoudre est le meilleur moyen de protection
contre les surtensions atmosphérique (la foudre).
ABSTRACT:
The transients surges due to maneuvers or lightning are causing disruption for both the hardware
and the consumer thus the quality of energy. This has led the utilization of protective devices more
efficient and to improve their characteristics.
The correct wiring of these components is critical to their effectiveness as well as the length and
position of the cables, which play an important role.
The objective of this memoir is devoted to the study of lightning and analysis of different means
of protection against this phenomenon and it was concluded that the surge arrester is the best means
of protection against atmospheric overvoltage (lightning).
ملخص:
يسبب فوق التوتر العابر بسبب العامل اليدويـ أو البرق اضطراباتـ لكل من األجهزة والمستهلك وبالتاليـ
نوعية الطاقة وقد أدى ذلك إلى استخدامـ وسائل وقائية أكثر كفاءة.
ان الهدف من حماية المنشآت الكهربائية ضد العواصفـ التي يولدها البرق على التوصيالت الكهربائية
باستخدامـ مكونات الحماية ضد الصاعقة )مانع الصواعق ،االنبوب الغازي (...هو تقصير دارة النبض المنقول
على شبكة التوصيالت الكهربائية مما يؤدي الى تحويل الجزء األكبر من طاقة النبض مباشرة نحو األرض.
إن ربط األسالك الصحيح لهذه المكونات لضمان فعاليتها ,طول استخدامهاـ و وضعية االسالك تلعب
دورا اوليا هاما.
إن الهدف من هذه المذكرة هو دراسة البرق وتحليل مختلف وسائل الحماية ضد هذه الظاهرة ،واستنتجنا أن
مانع الصواعق هو أفضل وسيلة للحماية ضد التوتر الزائد في الغالف الجوي )البرق(.