TOUTAOUI - Fethi - OULD SETTI - Ayyoub
TOUTAOUI - Fethi - OULD SETTI - Ayyoub
TOUTAOUI - Fethi - OULD SETTI - Ayyoub
Thème
Mise en place d’un système de mesure et
d’amélioration de la performance
Application : Plateforme logistique de Bel Algérie
Composition du Jury :
ENP 2016
République Algérienne Démocratique et Populaire
Thème
Mise en place d’un système de mesure et
d’amélioration de la performance
Application : Plateforme logistique de Bel Algérie
Composition du Jury :
ENP 2016
Katsumoto:
Algren:
Aux inconnus
de la terre, connus au ciel
A Fethi .. A Ayyoub …
ﻗﻤﻨﺎ ﺑﻌﻤﻠﯿﺔ، ﻓﻲ ھﺬا اﻟﺴﯿﺎق. ﺗﮭﺘﻢ ﺑﺎل اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﺑﺘﺤﺴﯿﻦ أداء ﻗﺎﻋﺪﺗﮭﺎ ﻟﻺﻣﺪاد،ﻓﻲ إطﺎر إدارة اﻟﻤﺴﺘﻮدﻋﺎت
ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ ﻗﻤﻨﺎ.ﺗﺸﺨﯿﺺ ﻟﻠﻨﺸﺎطﺎت ﻓﻲ ﻗﺎﻋﺪة اﻹﻣﺪاد ﻣﻦ أﺟﻞ إﺣﺼﺎء ﻣﻮاطﻦ اﻟﻀﻌﻒ وإﻣﻜﺎﻧﯿﺎت اﻟﺘﺤﺴﯿﻦ
وﻓﻲ اﻷﺧﯿﺮ. ﺑﻐﯿﺔ ﺗﺤﺴﯿﻦ اﻷداء اﻟﻌﻤﻠﻲABC " ﺣﺴﺐ اﻟﻄﺮﯾﻘﺔM6 " ﺑﺎﻗﺘﺮاح ﺧﻄﺔ ﺗﺨﺰﯾﻦ ﺟﺪﯾﺪة ﻟﻠﻤﺴﺘﻮدع
. واﻟﻤﻌﯿﺎر، اﻟﺘﻜﻠﻔﺔ، اﻟﻤﺪة، اﻟﺠﻮدة، اﻵﻟﺔ، اﻟﺴﻼﻣﺔ:ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺈﻧﺸﺎء ﻧﻈﺎم ﻟﻘﯿﺎس اﻷداء ﺣﺴﺐ أھﺪاﻓﮫ اﻟﺴﺘﺔ
Abstract:
For that purpose, we proceeded with a diagnosis for the activities in the
logistic platform in order to reveal the dysfunctions and the ways of improvement.
Then we have proposed a new stocking plan for the warehouse “M6” with the ABC
method in order to improve the operational performance. We finished with the
realisation of a performance measurement system according to its six objectives
SMQDCS.
Résumé :
Dans ce contexte, nous avons procédé par un diagnostic des activités au sein
la plateforme logistique pour recenser les dysfonctionnements et les voies
d’amélioration. Puis nous avons proposé un nouveau plan de stockage du magasin
M6 par la méthode ABC afin d’améliorer la performance opérationnelle. Et nous
avons fini par réaliser un système de mesure de performance selon ses six objectifs
SMQDCS.
Introduction .......................................................................................... 19
3. Bâtiments ....................................................................................... 22
4. Personnels ...................................................................................... 27
5. Matériels ........................................................................................ 28
Conclusion ........................................................................................... 41
Introduction .......................................................................................... 43
Conclusion : ......................................................................................... 70
Introduction .............................................................................................. 72
Conclusion ............................................................................................... 75
Introduction .......................................................................................... 78
Conclusion ............................................................................................... 98
1.3. Analyse des écarts entre l’existant et les propositions ............ 122
Glossaire……...…………………………………………………………..147
EMB: Emballage
Fact: Facture.
Maltodex: Maltodéxtrine
Plt: Palette
Qté: Quantité
TR : Taux de Remplissage
TS : Taux de Service
Introduction générale
Les systèmes socio-économiques existent pour une raison principale : la
création de la valeur. De différentes manières et dans des différents domaines, mais
une chose est commune pour tout système socio-économique : c’est qu’ils recherchent
de satisfaire leurs clients afin de créer de la valeur. A cet effet, les entreprises essaient
toujours d’être plus performantes en termes de qualité, de coûts, et de délais.
Une bonne gestion des entrepôts permet à l’entreprise de mieux répondre aux
exigences de la performance. Elle permet d’optimiser les coûts de stockage et de
transport, et aussi de réduire grandement le risque de rupture qui engendre des charges
supplémentaires pour les commandes, des pénalités, ou encore la perte de clientèle.
Une bonne gestion d’entrepôt permet aussi de gagner en termes de délais, ce qui
pourrait fidéliser les clients et offrir un avantage concurrentiel sur le marché.
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Introduction générale
Partie I :
Cette partie est consacrée à l’étude de la gestion des entrepôts de point de vue
de l’existant, puis du point purement théorique. Nous précisons ensuite notre
problématique de la confrontation de ces deux points de vue. Cette partie est donc
constituée du Chapitre I, qui aborde l’étude de l’existant en présentant brièvement
l’entreprise d’accueil et en exposant l’étude préliminaire. Et du Chapitre II qui est
dédié à l’état de l’art et traite du concept de performance Opérationnelle et de la
gestion d’entrepôt, et présente quelques outils utiles durant la démarche.
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Introduction générale
Partie II :
Cette partie concerne notre apport à l’entreprise pour bien mener l’étude et
avoir une contribution et une valeur ajoutée positive. Cette partie est donc constituée
du Chapitre III qui contient l’analyse critique de la situation actuelle, aussi au pose
du problème et proposer les voies d’amélioration. Et du chapitre VI qui est consacré
à la description détaillée de la démarche suivie durant la résolution de l’ensemble des
problèmes, aussi les solutions proposés et vers la fin une comparaison entre les deux
situations.
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Partie I :
Analyse des processus et la performance de la
plateforme
CHAPITRE I: L’étude de l’existant
Chapitre I : Etude de l’existant
Introduction
Cette partie a pour vocation de dégager une problématique pertinente pour l’entreprise
à travers la confrontation de l’état des lieux décrivant l’infrastructure de l’entreprise et ses
processus (chapitre 1) et l’état de l’art présentant un panorama large de solutions relatives à la
gestion des entrepôts. Nous décrirons donc en détails la situation de Bel Algérie par rapport à
notre thème d’étude. C’est-à-dire on va juste s’intéresser aux volets qui affectent la gestion
des entrepôts dans la plateforme logistique.
1. Présentation de l’entreprise :
L’entreprise française internationale Bel a vu le jour dans le jura où Jules Bel a installé
dans l’année 1865son commerce d’affinage et de négoce de comté. En 1921, Léon Bel a
fondé la société anonyme des fromageries Bel et la marque « La vache qui rit » fût déposée.
En 2013, Bel a produit plus de 400 000 tonnes de fromages dont 16 milliards de
portions dans les différents coins du monde. Ces portions représentent 57% du chiffre
d’affaire du groupe. Ses produits sont distribués dans plus de 120 pays, avec environs 400
millions de consommateurs. Le groupe Bel est implanté dans 33 pays avec 27 sites de
productions, et 10 830 collaborateurs de 49 nationalités.
En 2015, Bel a connu une croissance de ses ventes de 5,9% en commercialisant plus
de 18 milliards de portions. L’entreprise fait travailler 12 000 collaborateurs. Bel a réalisé en
2013 un chiffre d’affaire de 2,7 milliard d’euros, en enregistrant une progression de 2,7% par
rapport à 2012. Son résultat net était alors de 126 millions d’euro. Il s’agit d’une firme
internationale dont 80% du chiffre d’affaire est réalisé hors de France, pays d’origine du
groupe.
Bel est classée 3ème producteur mondial de fromage de marque, après Lactalis et
KraftFoods. Le groupe possède 5 marques de cœur et plus de 25 marques locales et
internationales, elle tient la position de leader dans 25 pays, et 4 de ses marques sont parmi les
12 premières marques mondiales.
Bel a toujours été en conquête de nouveaux marchés. Elle s’installe partout dans le
monde où elle sent un potentiel de clientèle important comme par exemple les pays du
Maghreb : le Maroc et l’Algérie. En 2001, Bel s’est installée en Algérie qui constitue un
marché sans véritables concurrence, l’économie du pays étant plutôt centrée sur le secteur de
pétrochimie. Bel a donc pu très vite s’imposer et dominer ce marché. Cela explique le fait que
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Chapitre I : Etude de l’existant
le marché algérien est devenu maintenant le premier marché dans le monde en volume de la
marque La vache qui rit.
Depuis qu’elle s’est installée en Algérie, Bel est devenue l’un des leaders du marché
de fromage. Elle commercialise maintenant plusieurs produits en Algérie à travers 3
marques :
- La vache qui rit en boite ronde en 8, 16, et 24 portions triangulaires, la vache qui rit Chef
en boites de 4 et 8 barres, et les petites boites de Pik & Croq.
- Picon en boite ronde en 8, 16, et 24 portions, et Picon en boites de 4 barres.
- Kiri en portions carrés, et Kiri Délice en barquettes.
Notons que les produits La vache qui rit et Picon sont produits en Algérie, alors que Kiri est
importé.
Bel mène une politique d’encouragement de l’innovation. On trouve de ce fait souvent
des produits de Bel spécifique au pays producteur. En Algérie, La Vache qui rit est une
marque familiale au taux de pénétration très élevé. En lançant La Vache qui rit Koul Youm,
les équipes marketing de Bel Algérie ont souhaité conquérir un nouveau marché : celui des
usages en bord d’assiette, c'est-à-dire des condiments. « Selon nos études, beaucoup
d’Algériens consomment des condiments, notamment de la mayonnaise, avec de nombreux
aliments comme les frites » explique Isabelle Siaud, chef de groupe La Vache qui rit. Le
marché des condiments permet ainsi à la marque de développer son chiffre d’affaires en
augmentant la part d‘achat de La Vache qui rit dans le panier des consommateurs. La marque
souhaite à terme devenir leader du fromage sur ce nouvel usage.
Au sujet de « La Vache qui rit Koul Youm » Isabelle Siaud explique que « Nous
n’avions pas de produits adaptés pour le marché des condiments. Nos produits étaient trop
doux en goût. Et il est difficile de tremper une frite dans une portion. Nous avons donc
développé La Vache qui rit Koul Youm. C’est le premier produit de la marque à avoir été
lancé sous le format barquette Calypso, avec une consistance plus onctueuse et un goût plus
fort, plus fromager que la portion triangulaire ».
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Chapitre I : Etude de l’existant
Bel est présente en Algérie avec son siège social à Alger, son site de production à
Kolea, et sa base logistique à Blida. Son site de production possède 22 lignes de production
d’une capacité totale de production de plus de 100 tonnes/jour. Le site possède aussi un
espace de stockage de matières premières et d’emballages pour un stock tampon.
La plateforme logistique de Bel Algérie est située dans la zone industrielle de Ben
Boulaid à Blida. Bel s’est installée dans cette plateforme en 2013. Cette dernière permet un
avantage stratégique important à l’entreprise, grâce à sa position par rapport à l’autoroute Est-
Ouest avec une distance d’environ 5 minutes. Avec l’augmentation de l’activité et les
déplacements logistiques, elle permet de gagner grandement en termes de coûts et de délais.
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Chapitre I : Etude de l’existant
3. Bâtiments
La plateforme logistique du Blida est constituée d’un ensemble des magasins dédiés au
stockage des produits finis venant du site de production au Kolea, ou du port pour certains
produits, et d’un magasin dédié au le stockage des matières premières et des emballages. On y
trouve aussi un bloc administratif en dessus des magasins des produits finis. Le schéma
suivant montre l’infrastructure de la plateforme :
Lorsque Bel s’est installée à Blida en 2013, l’entreprise n’avait qu’un seul magasin
disposant d’une chambre froide de capacité de stockage de 1809 palettes, divisé en trois
modules. En 2014, Bel a construit un 4ème module froid de capacité de 950, relié aux 3 autres
modules. Les quatre modules sont consacrés au stockage du produit fini, avec un mode de
stockage en racks. Ces racks permettent de stocker les palettes en trois étages, et chaque rack
peut contenir deux palettes.
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Chapitre I : Etude de l’existant
La zone de préparation est une surface de transit. Elle est liée directement aux quais du
magasin et elle sert comme intermédiaire entre le camion et les emplacements de stockage
dans le magasin lors de la réception ou le transfert des articles. Cette zone peut contenir
jusqu’à 11 rangées de 13 palettes, avec un stockage au sol. Son utilité se dévoile lorsque le
magasinier a besoin de vérifier une commande reçue avant de la mettre dans les
emplacements de stockage, aussi quand il a besoin de vérifier une commande à transférer au
client avant de la charger au camion. Elle sert aussi à optimiser les délais, car elle permet aux
équipes de préparer une commande même avant que son camion arrive, le chargement de la
commande commence donc dès son arrivée et il va être plus rapide vu que la commande sera
prête auprès du quai.
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Chapitre I : Etude de l’existant
Les quatre modules sont réservés au stockage du produit fini, on y trouve les 3
marques avec toutes leurs gammes :
v La vache qui rit : avec la boite ronde en portions de 8, 16, et 24. Chef 4 et 8 barres. La
barquette de Koul Youm. Et la boite de Pik & Croq.
v Picon : avec la boite ronde en portions de 8, 16, et 24. Et le Picon de 4 barres.
v Kiri : avec les boites de portions carrées de 6. Et la barquette de Kiri Délice.
En Mars 2016, Bel a ajouté à sa collection un nouveau module froid, avec un stockage
en racks d’une capacité de 3000. Ce module, le M5, n’est pas encore utilisé entièrement. On
l’utilise surtout pour la matière première froide, telle que le beurre et l’emmental, et aussi
pour le produit fini quand il y a une surcharge sur les autres modules.
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Chapitre I : Etude de l’existant
Le rayonnage de ce module son plus grands que celui des autres modules, il contient
quatre étages de racks, et chaque rack contient trois emplacements. Son système d’adressage
est le même que les autres modules.
Codification :
Les emplacements sont codifiés par un système d’adressage assez simple. L’adresse
contient cinq parties :
v La première partie indique l’allée dans laquelle l’emplacement figure. Elle commence
par la lettre A (Allée) suivie du numéro de l’allée, sachant que le numéro de l’allée est
constitué de 2 chiffre, le premier le module, et le deuxième indique le numéro de
l’allée. Exemple: A21 pour dire que l’emplacement se trouve à l’allée 1 du module 2.
v La deuxième partie contient une seule lettre. « P » pour dire que l’emplacement se
trouve au côté pair de l’allée, et le « I » pour le côté impair.
v La troisième partie contient le numéro du rack dans l’allée.
v La quatrième partie contient une lettre. « A » pour dire que c’est le premier
emplacement du rack, « B » pour le deuxième.
v La dernière partie indique l’étage de l’emplacement. 0 pour l’emplacement du sol, 1
pour le premier étage, et 2 pour le deuxième étage.
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Chapitre I : Etude de l’existant
Chaque emplacement dans le magasin est doté d’une étiquette portant son adresse.
Cette étiquette porte aussi un code de vérification, qui doit être scanné avec l’appareil du RF
(radio fréquence) par le cariste lors du stockage d’une palette, pour éviter de mettre une
palette dans un autre emplacement que celui indiqué dans l’appareil du radio fréquence par le
système WMS. Et les modules de cette plateforme sont identifiés par la lettre M suivie du
numéro du module.
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Chapitre I : Etude de l’existant
Dans le module M6, on peut trouver plus d’une centaine d’articles différents. Il est très
difficile de faire une étude ou une analyse avec un nombre d’articles si grand. C’est pour cela que
nous avons pensé à regrouper ces articles dans des familles, selon la fonction de l’article. On s’est
retrouvé avec 17 familles d’articles, appartenant à deux catégories de familles : matière première
et emballage. Les familles des emballages sont ensuite classées dans trois niveaux : niveau
primaire pour les articles ayant un contact direct avec le fromage, secondaire pour les articles
ayant un intermédiaire entre eux et le fromage, et tertiaire pour ceux qui ont deux niveaux
d’intermédiation pour atteindre le fromage.
4. Personnels
Les 4 modules M1, M2, M3, et M4 sont gérés par quatre équipes qui travaillent par
shifts de huit heures. Un shift étant le période pour laquelle une équipe s’occupe d’un travail.
Il y a donc chaque jour trois équipes qui couvrent les trois shifts, et une équipe en repos.
Chaque équipe est constituée d’un chef magasin, d’un magasinier, de deux caristes, et d’un
aide polyvalent.
Le magasin M6 est géré par 3 équipes qui travaillent sur les deux premiers shifts du
jour (6h-14h et 14h-22h). Chaque équipe est constituée d’un magasinier, un cariste, et 2 aides
polyvalents.
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Chapitre I : Etude de l’existant
Les aides polyvalents s’occupent généralement des petits déplacements des palettes à
l’aide des transpalettes, ils s’occupent aussi de petites taches telles que le rangement des
cartons ou des palettes par exemple. Quant aux caristes, ils s’occupent des longs
déplacements des palettes, à l’aide du chariot élévateur. Et aussi la récupération ou la mise des
palettes dans des endroits élevés. Le magasinier s’occupe des taches un peu plus délicates,
telles que la vérification des commandes, la mise à jour de l’inventaire, la manipulation sur le
système d’information, …etc. Le chef magasin prend la responsabilité du magasin lors de sa
shift, il parle au nom de son équipe, il communique avec les autres départements et
responsables dans l’entreprise, et il s’occupe de la concordance et de la performance dans son
équipe.
Le travail semble bien divisé entre les membres de l’équipe, mais il arrive souvent que
quelqu’un couvre le travail d’un autre, qu’un magasinier ou un chef magasin conduise le
chariot élévateur pour emporter une palette quelque part, qu’un chef magasin fasse la
vérification d’une commande, ou qu’un cariste prenne la transpalette pour charger une palette
au camion. Ils travaillent en harmonie, l’un soutient l’autre, pour réaliser les objectifs de
l’équipe.
5. Matériels
Les équipes utilisent différents matériels chaque jour afin d’accomplir les activités
requises. On en cite les plus utilisés, tels que les clarks, les transpalettes électriques et
manuels, les quais, et les banderoleuses.
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Chapitre I : Etude de l’existant
Les transpalettes sont utilisés pour transporter les palettes sur des petites distances,
généralement utilisés pour le chargement ou le déchargement des palettes dans les camions.
Les caristes emmènent les palettes à la zone de préparation, et les aides polyvalents
s’occupent de les mettre dans le camion, vu leur petite taille, et leur facilité de manouvre, elles
peuvent être facilement manipulées dans le camion, même dans les petits vans.
Il est très rare d’utiliser les transpalettes manuelles après l’arrivée des transpalettes
électriques, on les utilise généralement que lorsque les transpalettes électriques sont en panne,
ou non disponibles, ou bien lorsqu’il y a une charge dans l’activité et qu’on a besoin de plus
de transpalettes.
Le Clark (chariot élévateur) est un chariot ayant des fourches permettant de soulever et
transporter les palettes. Utilisé généralement pour mettre ou récupérer les palettes des hauts
emplacements, ou bien pour transporter les palettes sur des longues distances.
La banderoleuse est un appareil utilisé pour enrouler les palettes avec le film en
plastique. Ce film sert à protéger la palette, tenir sa forme, et empêcher les articles de tomber
ou de l’échapper. Il y a deux banderoleuses dans la plateforme logistique, une pour le magasin
du produit fini, elle est actuellement en panne, les palettes sont donc stocké sans être filmés,
mais ceci ne pose pas de problème car les cartons du produit fini ont une forme carré et rigide,
ils ne présentent pas donc un risque à la stabilité de la palette. L’autre banderoleuse est dédiée
au magasin de matière première et emballage, celle-ci est presque indispensable dans ce
magasin, parce que certain articles de matière première sont reçu en vrac, tels que la poudre
de lait, le fournisseur envoie un container plein de sacs de poudre de lait en vrac, et c’est à
l’équipe du magasin de les mettre dans des palettes, et les enrouler avec du film en plastique,
pour tenir leur forme et les protéger.
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Chapitre I : Etude de l’existant
Les quais sont des dispositifs mis au bord de stationnement, utiles pour faciliter le
déplacement entre le sol du magasin et le camion. Lorsque le camion stationne sur le quai,
une plaque métallique sort du quai et s’attache au camion, créant un chemin continu entre le
sol du magasin et le sol du camion, ce qui permet aux transpalettes et aux clarks de se
déplacer à l’aise entre le magasin et le camion.
Dans cette partie, nous décrirons d’une manière simple et pragmatique les processus
clés de la plateforme logistique (Stockage, réception, et livraison d’une commande). Pour
avoir une vision plus claire du déroulement des activités.
6.1.1 : Planification
Le processus commence par le lancement des commandes par les clients. Les
commandes sont ensuite traitées et un planning de commandes de la semaine élaboré par le
service clients. Une planification journalière des commandes est établie par le responsable du
déploiement (voir Annexe 1). Le facturier vérifie ensuite chaque jour la disponibilité et l’état
des chauffeurs pour répartir les commandes sur les chauffeurs, il fait en sorte de prendre en
considération les derniers voyages effectués par le chauffeur, pour équilibrer les part des
primes entre les chauffeurs. Le facturier essaye aussi de varier les destinations pour chaque
chauffeur afin d’éviter l’ennui et la fatigue.
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Chapitre I : Etude de l’existant
Figure I.18: Cartographie du processus de planification de livraison d’une commande de produit fini
Le bon de livraison est un document qui contient des informations sur la commande
(la date, le client, la marchandise transportée, …) ainsi qu’un espace de remarques pour le
client. Quand ce dernier reçoit un commande, il reçoit aussi le bon de livraison, et si la
commande est conforme à ce qu’il y a dans le bon de livraison, il l’accuse, et il le retourne au
chauffeur pour qu’il le remette au service du déploiement dans la plateforme logistique, où il
va être gardé comme preuve de livraison de cette commande. (Voir Annexe 3)
En cas de réclamation, le client doit retourner les produits réclamés, ou bien des
échantillons de ce produit, pour qu’ils puissent être examinés. Mais ces produits doivent être
dans des bonnes conditions lors de leur transport, pour qu’ils ne subissent pas de
transformation davantage. Le fromage est très sensible à la température, il se conserve dans
un milieu assez froid, et il est très couteux de garder le frigo du camion allumé tout au long du
voyage qui pourra durer jusqu’à 20 heures, juste pour quelques kilogrammes de produit. C’est
pour cela que Bel a donné deux glacières à chaque client, pour qu’il y met l’échantillon du
produit réclamé dedans. Cela permet de garder l’échantillon dans le froid, et optimiser le coût
du frigo.
Lors d’une réclamation, le client envoie des échantillons des produits réclamés dans la
glacière, avec un document appelé fiche de réclamation (voir Annexe 4). Cette fiche contient
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Chapitre I : Etude de l’existant
les types des produits réclamés, leurs quantités, et la raison de réclamation. Ces produits sont
ensuite transférés à l’usine pour la vérification avec l’équipe de production ou des tests de
qualité, et on va décider par la suite si on va leur rembourser ou non et comment.
Le chef magasin vérifie d’abord le nombre et l’état des palettes par rapport au bon de
livraison. On affecte ensuite les palettes non conformes au produit fini vers le magasin de la
matière première et de l’emballage, il utilise celles qui sont dans un état acceptable pour des
articles légers, tel que la boite ronde, et le reste sont à recycler ou à jeter. Les palettes
conformes transmises vers la zone des palettes.
Le chef magasin imprime enfin la commande, avec le type, les quantités, et les
emplacements des produits finis. On l’appelle la picking liste (voir Annexe 5), cette liste
diffère de l’ordre de transfert par l’information supplémentaire des emplacements des articles,
elle fournit aux caristes les quantités, les types, et les emplacements desquels ils vont
récupérer les palettes du produit fini pour préparer la commande.
Il est important de mentionner que parfois on trouve des palettes de produit fini qui
existent physiquement dans le magasin, mais qui sont bloquées dans le système WMS, c’est-
à-dire qu’elles ne sont pas destinées pour des livraisons. Ceci peut arriver pour plusieurs
raisons, par exemple si on juge que cette palette est non conforme, et donc elle sera bloqué
jusqu’à sa destruction, ou bien si cette palette fait partie d’une promotion qui ne doit pas être
livré en ce moment, une promotion de Ramadan par exemple qui ne doit pas être livrée avant
Ramadan.
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Chapitre I : Etude de l’existant
Figure I.20: Cartographie du processus de préparation et de chargement d’une commande de produit finis
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Chapitre I : Etude de l’existant
chauffeur donne le bon de commande au magasiner qui choisit les emplacements de stockage
du produit fini arrivé par l’outil WMS.
Figure I.21: Cartographie du processus d’initiation de la réception d’une commande de produit fini
Figure I.22: Cartographie du processus de déchargement et de stockage d’une commande de produit fini
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Chapitre I : Etude de l’existant
Figure I.23: Les flux physiques et d’informations du cycle d’un produit fin Page | 35
Chapitre I : Etude de l’existant
Figure I.24: Cartographie du processus d’initiation du transfert d’une commande de matière première
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Chapitre I : Etude de l’existant
Figure I.25: Cartographie du processus de préparation et de chargement d’une commande de matière première
Parfois le magasinier remarque que le stock d’un certain article est faible, il annonce
donc lui-même au responsable d’approvisionnement la situation pour qu’il lance une
commande afin de réalimenter le stock.
Figure I.26: Cartographie du processus d’initiation de la réception d’une commande de matière première
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Chapitre I : Etude de l’existant
vert à l’équipe pour commencer à déplacer les articles de la commande vers leurs
emplacements de stockage.
v Les articles reçus sont déjà palettisés: dans ce cas, les palettes sont prêtes à être
stockées.
v Les articles reçus ne sont pas palettisés : c’est-à-dire il s’agit d’une réception en vrac,
dans ce cas, les articles doivent être rangés sur des palettes. Puis, s’il s’agit de cartons,
on n’a pas besoin de les enrouler par un film, elles sont déjà prêtes à être stockées.
Sinon, si ceux sont des sacs de matière première (poudre de lait, caséine,
maltodextrine, …), dans ce cas les palettes doivent passer par la banderoleuse avant
d’être stockées.
Lorsqu’on va stocker les articles, le magasinier fait le choix des emplacements de telle
sorte qu’il laisse la priorité aux anciens articles de sortir en premier, pour respecter la
politique FEFO. Il doit aussi faire en sorte de ne pas mélanger des articles de deux lots
différents dans la même rangée par respect des bonnes pratiques de stockage. Un lot est un
ensemble d’articles du même type, qui ont été fabriqués en même temps et qui tendent d’avoir
les mêmes caractéristiques (par exemple, si un cinquième d’un lot n’est pas conforme à la
qualité, il est très probable que tout le lot soit pareil. C’est pour cela que lorsqu’on fait les
tests de qualité, et qu’on trouve un cinquième du lot qui n’est pas conforme, on le généralise
sur tout le lot)
Figure I.27: Cartographie du processus de déchargement et de stockage d’une commande de matière première
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Chapitre I : Etude de l’existant
Figure I.28: Les flux physiques et d’informations du cycle de la matière première et l’emballage
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Chapitre I : Etude de l’existant
La propreté des magasins est aussi importante pour la qualité des articles. Si
on ignore le nettoyage, on risque d’avoir une véloce conquête de la poussière sur les
articles. Le nettoyage continu des magasins est indispensable.
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Chapitre I : Etude de l’existant
L’inventaire est une activité nécessaire pour le stockage des articles. Elle
consiste à donner une description détaillée des articles qui existent dans le magasin
avec leurs quantités exactes, en faisant le comptage physique des articles dans le
magasin.
Les articles doivent aussi être gardés en sécurité, la plupart d’eux ont une
valeur monétaire importante et donc présentent une cible pour les voleurs et les
malhonnêtes. Pour cela, il y a des équipes de sécurité qui travaillent en permanence
pour surveiller les magasins.
Conclusion
Après avoir étudié l’ensemble des composantes de la plateforme logistique de
Bel Algérie, ainsi que le mode de déroulement des activités et la circulation des flux,
nous avons une vision plus claire concernant cette plateforme. Nous allons par la suite
proposer un modèle théorique qui traite les moyens et les activités d’entreposage
selon plusieurs auteurs dans le domaine logistique. C’est ce qui va constituer le
chapitre suivant.
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CHAPITRE II: L’Etat de l’art
Chapitre II : L’Etat de l’art
Introduction
Le processus de production apparait le plus essentiel dans le domaine
industriel, mais il a des limites qui ne relèvent pas seulement de ses entrées mais
également de ses sorties. Dit autrement, la fonction logistique tient le contrôle de la
production qui répond aux besoins de production en termes de matières premières et
en même temps aux attentes des clients en termes de satisfaction des commandes. Ce
qui implique donc que cette fonction est le cœur d’activité de l’entreprise. Cela
nécessite une meilleure gestion et une meilleure prise de décision concernant ce
maillon important de la chaine logistique.
procure (Roux, 2008). Selon Gavriel (2001), l’entrepôt, par définition, est l’endroit
physique où s’accomplit l’ensemble des activités de réception, d’entreposage, de
picking et d’expédition des marchandises (matières premières, produit finis ou semi-
finis) qui proviennent d’une ou plusieurs sources internes et/ou externes, et dont
l’objectif est de répondre aux besoins des clients en produit, au bon moment.
Alors que la plateforme logistique selon Roux (2008), est l’endroit où l’on reçoit du
produit que l’on réexpédie dans un délai très court (quelques heures à quelques jours)
à son destinataire, contrairement à l’entrepôt qui tolère des délais plus ou moins longs.
Cependant, cette distinction entre entrepôt et plateforme n’est pas aussi tranchée que
le suggèrent ces définitions. En effet, les spécialistes en logistique utilisent les deux
termes indifféremment.
Il faut savoir aussi que les types d’entrepôts sont définis par le type de flux, et
que l’on peut avoir plusieurs flux dans un même entrepôt. Parmi les flux que l’on peut
distinguer :
1
Flux de la préparation (ou le picking) puis le flux d’expédition.
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Chapitre II : L’Etat de l’art
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Chapitre II : L’Etat de l’art
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Chapitre II : L’Etat de l’art
Son intérêt :
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Chapitre II : L’Etat de l’art
En effet, cette complexité de l’entrepôt peut être définie sur les trois niveaux :
stratégique, tactique et opérationnel, et leurs impacts évalués à long, moyen et à court
terme (Amodeo et Yalaoui, 2005)
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Chapitre II : L’Etat de l’art
Le schéma ci- après (cf. Figure II.5) met en avant quelques problèmes de conception
au niveau stratégique, en fonction de la décomposition de l’entrepôt en processus.
Le schéma ci- après (cf. Figure II.6) donne une répartition des différentes décisions
liées au niveau tactique.
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Chapitre II : L’Etat de l’art
D’après les types des flux physiques existants au niveau de l’entrepôt mais
également selon leurs structures l’organisation interne de l’entrepôt se détermine à
travers plusieurs types de zones fonctionnelles (Carrera, 2010). Les zones se
distinguent selon les fonctions qui s’accomplissent, et parmi ces zones les plus
connues et utilisées sont la zones dédiée à la réception, la zone de stockage, la zone de
préparation des commandes (picking) ou d’expédition (Heragu et al, 2005).
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Chapitre II : L’Etat de l’art
Dans le cas de Bel Algérie, on peut considérer les lignes de production comme
des fournisseurs externes car le site de production se trouve loin de la base logistique.
Ainsi, la démarche de réception se résume selon les étapes suivantes:
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Chapitre II : L’Etat de l’art
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Chapitre II : L’Etat de l’art
Ce type de stockage qui utilise ces trois modes d’affectation impose un système
informatique qui permet de connaître en permanence la situation de tous les produits et
d’optimiser les emplacements, (Ghiani & al.2013). Le stockage mixte est le type de
stockage le plus utilisé. Il consiste à utiliser les deux systèmes suivant la nature et la
rotation des produits : on préférera utiliser le « stockage affecté », par exemple, pour
des articles ou matières dont le prélèvement est manuel et le « stockage banalisé »
pour des produits dont le taux de rotation est important, (Javel, 2010).
Ce qui semble important, c’est que chaque entrepôt doit s’astreindre à gérer de
manière la plus rigoureuse sa gestion de stock qui devra être bien définie au départ
(Amodeo & Yalaoui, 2005).
dans des zones à part dites de quarantaines, mais ils sont bloqués informatiquement.
On parle alors de quarantaine informatique ou de quarantaine administrative (Roux,
2008). Même s’ils sont physiquement présents, ils sont déclarés indisponibles et
«gelés » jusqu’à leurs libération si les résultats des contrôles sont positifs.
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Chapitre II : L’Etat de l’art
2.3.2 Continus
Ce sont des dispositifs qui permettent le déplacement d’objets toujours dans le
même sens et suivant un circuit prédéfini. Dans cette catégorie, nous trouvons des
transporteurs à bande en caoutchouc, à rouleaux, aériens… Ce type de moyen,
dérivé des moyens employés dans les lignes transfert, impose une certaine rigidité qui
en limite l’utilisation à la fabrication de produits relativement stables.
2.3.3 Discontinus
Ce sont des dispositifs qui permettent le déplacement d’objets à la demande
entre différents points de l’atelier. Dans cette catégorie, nous trouvons des palans, des
ponts roulants et des chariots automoteurs. Ce type de moyens a l’avantage de
permettre une meilleure flexibilité dans les manutentions.
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Chapitre II : L’Etat de l’art
En pratique, les ERP sont des outils de gestion des différentes composantes de
l’entreprise y compris l’entreposage. Ils permettent de faire de la gestion financière,
de la gestion des ressources humaines, de la planification et de la gestion des stocks.
Ils peuvent également gérer la planification des entreposages, l’ordonnancement, et le
flux des entrés et des sorties, (Amodeo &Yalaoui, 2005). Tandis que, le WMS est un
système d'information de gestion d'entrepôt dont la fonction consiste au pilotage et à
l’optimisation des systèmes de stockage internes à l’entreprise. Il s’agit d’un progiciel
qui gère les flux physiques et les flux d'information à l'entrée et à la sortie de
l'entrepôt. Il permet également de contrôler toutes les opérations internes nécessaires à
la gestion des flux.
2
Comme ils utilisent les codes- barres, seulement que les étiquettes n’ont pas besoin d’être
vues pour être lues.
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Chapitre II : L’Etat de l’art
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Chapitre II : L’Etat de l’art
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Chapitre II : L’Etat de l’art
La démarche de ce classement ABC selon Javel (2010) repose sur six étapes à
respecter:
Ø Identifier le problème à résoudre et la classification désirée;
Ø Recherché le critère d’analyse correspondant à la classification désirée. Puis
voir si le critère a des valeurs connues (Prix, Poids…etc.), ou qu’il faut le
calculé à partir ses valeurs (achats, …etc.);
Ø Classification des articles par valeur décroissante du critère d’analyse ;
Ø Calcul des pourcentages cumulés du critère d’analyse;
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Chapitre II : L’Etat de l’art
Les bornes de définition des classes des éléments sont fixées de manière
arbitraire. Généralement, chaque tranche est un multiple de 10 et la somme est égale à
100. Les tranches de détermination des classes sont des triplets qui correspondent
chacune à une zone définie par un faisceau de courbes et suivant la valeur du ratio de
discrimination, on détermine le triplet de classification. (Javel, 2010)
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Chapitre II : L’Etat de l’art
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Chapitre II : L’Etat de l’art
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Chapitre II : L’Etat de l’art
On peut lister quelques problèmes les plus récurrents au niveau des entreprises
dans le domaine industriels :
Le progrès permanent n’est pas lié à une conjoncture particulière, c’est une
posture que l’on adopte sans discontinuité et qui permet d’élaborer des solutions
robustes dans les situations sereines pour répondre rapidement aux situations de crise.
(HOHMANN. C, 2009)
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Chapitre II : L’Etat de l’art
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Chapitre II : L’Etat de l’art
Dans notre cas on va s’arrêter à la première phase car l’étude est très vaste et
le temps insuffisant pour pouvoir s’imprégner de la démarche. Par ailleurs, notre
objectif était d’établir un système qui permet dans un premier temps de la mesurer
d’une manière continue et de la simplifier.
L’AIC a pour objectif d’améliorer la réactivité face à tous les aléas et ceci
proportionnellement aux risques que chacun représente. Par conséquent, le suivi de la
production se déroule sur trois tempos :
v Le suivi horaire :
Il permet à tous d’être informés et plus réactifs face aux difficultés
rencontrées. Il met en œuvre :
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Chapitre II : L’Etat de l’art
v Le suivi journalier :
Il permet à tous de suivre chaque jour, les performances globales de l’atelier
(ou de l’îlot) et de connaitre les priorités des plans d’actions de moyen terme. Il met
en œuvre :
Ainsi, pour chaque atelier (ou îlot), il y’a un tableau tournant de suivi des
performances journalières SMQDCS (Sécurité, Machine, Qualité, Délais, Coût et
Standard). A partir de ce tableau, le responsable îlot anime chaque jour une réunion de
5 mn.
Les performances liées à ces six domaines essentiellement basés sur les
composantes du TRS sont suivies sur chaque pan des tableaux journaliers et
mensuels :
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Chapitre II : L’Etat de l’art
v Le suivi mensuel :
Il permet à tous de suivre chaque mois les performances globales de l’atelier et
de connaitre la priorité des plans d’actions de long terme. Il met en œuvre :
adoptées de façon consensuelle et leurs gains sont sous contrôle grâce au suivi des
indicateurs en place.
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons montré d’une part, le rôle que joue l’entrepôt
ainsi que la nécessité de la gestion de l’entrepôt. Nous pouvons constater que, ce
maillon est un élément stratégique pour tout système de production (fabrication,
service et distribution,…). Quel que soit la nature ou bien le type des produits
entreposés, afin d’avoir un système performant et plus d’efficace tout en optimisant
les coûts, les règles doivent être rigoureusement respectées à tous les niveaux de
fonctionnement de l’entrepôt que ce soit en terme de processus ou en terme de
gestion. Vers la fin de cette partie on va utiliser ce modèle théorique pour sortir avec
une problématique claire et pertinente. Et Cet objectif fera l’objet du chapitre suivant.
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Mise en évidence des dysfonctionnements dans la
gestion des entrepôts
Mise en évidence des dysfonctionnements dans la gestion des entrepôts
Introduction
A la fin de la première partie, nous avons fait une confrontation de tous les
processus existants, et de la gestion des entrepôts existant au niveau de la plateforme
de Blida, avec ceux proposés par les théories et les modèles de gestion des entrepôts
disponibles dans la littérature. Les résultats de cette confrontation est bien la détection
des anomalies au niveau des magasins, qui nous permettra de construire par la suite
une problématique pertinente.
Etude préliminaire :
Nous allons avant tout récapituler toutes les remarques et les commentaires
concernant les anomalies et les problèmes constatés au niveau de l’entrepôt des
matières premières et de celui des produits finis sous forme d’un tableau (cf. Tableau
II. 1). Nous critiquerons chaque processus et chaque zone à part en nous basant sur le
modèle SMQDCS que le groupe Bel Algérie souhaite adopté. Cependant, nous
essayerons d’associer des indicateurs de performance pour l’ensemble de ces
problèmes, Ils feront l’objet de l’étude du chapitre suivant où nous essayerons de
contribuer à leurs résolutions en proposant quelques solutions afin d’atteindre les
objectifs soulignés.
Zone et / ou
Volet L’entrepôt Commentaires et remarques constatés
processus
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Mise en évidence des dysfonctionnements dans la gestion des entrepôts
préparation
- L’état de matériel est dégradé (transpalettes; chariot…)
MP - La fréquence de panne des quais et les rideaux.
- La Banderoleuse en panne.
Machine
- L’état de sol est trop dégradé peut provoquer la dégradation de
PF l’état du matériels ;
- Fréquence d’utilisation et de panne des quais ;
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Mise en évidence des dysfonctionnements dans la gestion des entrepôts
PDL)
- L’état des racks endommagés ;
PF
- L’utilisation de l’ascenseur non sécurisé
Zone de
- Le déplacement de la banderoleuse.
MP
stockage ou la
- Le nombre d’heures de travail et de chargement des engins.
gestion
- Le nombre d’heures de travail et de chargement des engins.
d’entrepôt Machine
PF - Modification forcée de WMS pour l’affectation des
emplacements.
- La dégradation du béton influence la qualité des articles;
- La mauvaise qualité de l’emballage venant de la cartonnerie et
de l’usine (le retour usine à 80% non conforme).
MP
- Le taux de couverture de la boite dépasse la durée de vie de la
boite.
- L’absence de rapport sur l’ensemble des activités.
Qualité - L’absence d’une politique pour contrôler l’affectation des
PF emplacements ;
- L’absence de rapport sur l’ensemble d’activité.
- L’analyse de la qualité prend beaucoup de temps et provoque
le blocage des lots.
MP
- Le non-respect des plannings des livraisons des fournisseurs
locaux (il n’y a pas de planning dans le cas de la cartonnerie).
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Mise en évidence des dysfonctionnements dans la gestion des entrepôts
on peut dire que le régime de travail 3*8 est un facteur clé pour la performance, mais à la
condition que l’effectif est suffisant de manière à ce que chaque travailleur puisse effectuer ses taches
Les conditions sans avoir une charge de travail telle qu’elle engendrera la démotivation de personnel et affectera sa
de travail mobilisation pour l’amélioration de la performance. D’après les constats que nous avons faits, il
s’agit d’un point à revoir.
Conclusion
À partir de cette analyse en interne de l’entrepôt de matières premières et de
produits finis, nous pouvons conclure que la situation actuelle de ces derniers
nécessite une intervention sur les deux niveaux, tactique et opérationnel. Etant donné
que certains des problèmes constatés sont dus à l’ensemble de décisions prises sur ces
deux mêmes niveaux, nous proposons de remédier à quelques problèmes sur le plan
opérationnel. Nous allons établir dans le chapitre qui suit un modèle de gestion et de
pilotage de flux pour optimiser la gestion de l’entrepôt et augmenter son efficacité en
termes d’affectation des stocks, d’occupation des espaces et de management de la
performance.
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Partie II :
Elaboration d’un système de gestion d’entrepôt et
de suivi de performance
CHAPITRE III:
Diagnostic & Pose du Problème
Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
Introduction
L’objectif de l’étude précédente est d’être capable de porter un avis éclairé et
argumenté sur la gestion de l’entrepôt de Bel et sur le management continu de sa
performance. Cette étude a permis, suite à un constat, de mettre en lumière de
nombreux dysfonctionnements et insatisfactions dans l’organisation actuelle de cette
plateforme.
Nous essaierons dans ce chapitre de traduire tous les types des constatations
citées au chapitre II en indicateurs qui soient à la fois représentatifs et mesurables.
Nous n’allons cependant pas tous les traiter. Nous ne traiterons que celles ayant un
impact majeur sur la performance actuelle des entrepôts.
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
Dans cette partie on va présenter notre diagnostic en se basant sur les résultats
des observations continues menées sur deux équipes distinctes durant des journées
représentatives d’un fonctionnement quotidien. Il se base également sur des entretiens
avec les membres de ces équipes pour ce qui concerne les articles et leur ordre en
termes de rotation et leur valeur stratégique dans l’entrepôt.
1.1. Indicateurs
1.2. Performance
Cet entrepôt étant en exploitation depuis moins d’une année, sa gestion était
assurée par les chefs magasins et l’affectation des emplacements se faisait sans passer
par l’étude des options et des opportunités. En effet, il était indispensable de prendre
cette décision à cause des conditions et de l’échéancier très restreint de
l’aménagement.
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
300
250
200
150
100
50
0 Mois
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Espace alloué Max du stock Min du stock
En voyant la courbe, nous pouvons remarquer que l’espace alloué est toujours
supérieur à la quantité stockée sauf pour quelques semaines. Cet écart représentant la
perte d’espaces (figure III. 2, Annexe 9) est très important. Cela impose donc
d’analyser le taux d’occupation d’espace et de chercher les causes qui sont à la racine
de ce problème.
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
350
300
250
200
600
400
200
0
-200 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Mois
Max du stock Min du stock Espace alloué
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
600
400
200
Qté en pallettes
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
-200 Mois
-400
-600
-800
Max de Perte Min de Perte
Dans le cas de la caisse, nous remarquons que l’on exploite rarement tout
l’espace alloué (figure III.5, Annexe 12) et qu’il y a toujours des pertes d’espace quel
que soit le niveau de stock atteint (figure III.6, Annexe 13).
300
250
200
150
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Mois
Max du stock Min du stock Espace alloué
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
350
300
250
Qté en palettes
200
150
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Mois
-50
Max de Perte Min de Perte
La 1ère zone : la longueur d’une rangée y est égale à 11 palettes sa hauteur est
de deux palettes. Chaque rangée peut donc contenir jusqu’à vingt-deux palettes.
La 2ème zone : Elle est située au milieu de l’entrepôt. La longueur d’une rangée
y est égale à 15 palettes de type A et 24 palettes de type B (voir l’Annexe 14). Sa
hauteur varie entre deux à trois palettes en fonction de l’article en question, de la
fragilité des palettes et de leurs poids.
La taille de rangée est en relation direct avec son taux de rotation. Donc nous
pouvons calculer la rotation de stock à travers le taux de rotation de chaque rangée.
On s’intéresse donc au taux de rotation d’une rangée afin de voir son impact sur le
taux d’occupation de l’espace.
Page | 83
Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
Afin de mesurer cet indicateur, nous devons d’abord mesurer les flux sortant
des articles et ensuite calculer une moyenne pondérée des flux pour en déduire la
valeur de taux de rotation d’une rangée.
D’après nos entretiens avec les magasiniers, les articles les plus consommés
quotidiennement au niveau de l’entrepôt des MP sont par ordre d’importance les
articles de la famille des boites, la poudre de lait, et la caisse :
Les résultats confirment les dires des magasiniers affirmant que la boite est
l’article qui se consomme le plus dans l’entrepôt de MP avec taux à peu près stable
durant toute l’année, à l’exception de quelques mois. Sa consommation tourne autour
15 palettes/jour suscitant ainsi le plus grand taux de rotation.
Nous remarquons que la poudre de lait vient juste après la boite 16P au niveau
de consommation quotidienne. Elle a néanmoins un taux plus stable que celle de la
boite durant toute l’année qui tourne autour de 12 palettes/jour. Elle a donc également
un taux de rotation important.
Page | 84
Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
Les résultats des calculs des taux de rotation des articles mentionnés
précédemment se résument dans le tableau III.4. L’unité de mesure est nombre de
rangée par jour.
Il est clair que les deux indicateurs sont dépendant l’un de l’autre car à chaque
fois la taille de rangée augmente le taux de rotation diminue proportionnellement.
Ainsi nous remarquons que la boite a le taux de rotation le plus grand parmi les
articles entreposées. Vient ensuite la poudre de lait avec un taux de rotation important
mais trop faible, contrairement la caisse.
1.3. Analyse :
Les principes de stockage dans cet entrepôt est le « FEFO », First Expiry First
Out, et le stockage par les références des lots. Ces principes aident à définir la taille
des rangées en tenant compte de la contrainte d’emplacement. En effet, on ne peut pas
ranger deux lots différents dans la même rangée. Ce principe est appliqué pour le
Page | 85
Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
rangement de la poudre de lait. Par ailleurs, on ne peut pas ranger ensemble des
articles de même nature ayant des dates d’expirations très écartés. Ce principe est
appliqué au rangement des boites. En ce concerne la caisse, elle ne respecte pas ses
deux principes car elle n’a pas une date d’expiration. La taille de la rangée de caisse
ne dépend donc que de l’emplacement où elle est posée.
Dans le cas de poudre de lait, pour analyser les causes de pertes d’espace, nous
devons savoir que la taille d’un lot est en moyenne de 30 palettes et que la taille de la
rangée est de 22 palettes. Chaque lot va donc occuper partiellement deux rangées (une
rangée de 22 palettes et environ le tiers d’une rangée avec 8 palettes). Il s’agit d’une
cause majeure de pertes d’espace. Par ailleurs, le taux de rotation d’une rangée est
égal à 0.54 par jour, ce qui est très important. Chaque deux jour se libérera donc une
rangée vide non utilisable sous contrainte de référence de lot. L’espace n’étant jamais
utilisée dans sa totalité, nous pouvons donc affirmer que l’espace était mal alloué et
que la façon avec laquelle la poudre de lait est stockée était mal gérée qui peut
provoquer des problèmes de stockages pour les autres articles.
Concernant la caisse on peut expliquer les pertes d’espace tout simplement par
son taux de rotation qui est trop faible (0.125 rangée/jour). Il est donc possible de
stocker la caisse de telle sorte à compléter les rangées. Cela est faisable grâce à
l’absence d’une date d’expiration et le système des lots mais n’est pas tout le temps,
Cependant, le problème est plus difficile pour la boite. Son espace de stockage
était insuffisant dans les cas où son stock atteint son niveau maximal. La racine de ce
problème est le taux de couverture qui dépasse les 8 jours (durée de conformité de la
boite utilisée). Par ailleurs, l’espace ne suffit pas pour le stockage de la boite.
Donc on peut conclure que la cause majeure des pertes d’espace est le
dimensionnement et le choix d’emplacement pour ces familles d’articles.
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
Toute décision est basée sur la disponibilité des informations et leurs fiabilités.
Cependant, au niveau de la plateforme logistique, il y a un gap qui ne permet pas le
partage des informations. Pour être plus précis, l’information remonte d’une façon qui
ne reflète pas la réalité de tout ce qui se passe à l’intérieur des entrepôts. Elle n’a donc
aucune valeur pour le manager du fait de la forme, du contenu, et de la remise du
rapport :
a- La forme du rapport :
Le type de document n’est pas standardisé. Chaque chef de magasin fait à sa
façon. Par ailleurs, sa charge de travail influence la qualité des informations
transmises. Alors, le rapport transmis à plusieurs formes, nous le trouverons sous
forme Word, ou sous forme d’un e-mail. Ainsi la forme de son contenu varie entre des
tables faites par le chef magasin et d’autre sont copier à partir du système WMS
directement (voir Annexe 15). Il arrive même qu’il n’y ait pas de document du tout,
juste un message dans la boite email. Cette absence de standardisation du rapport rend
impossible toute historisation des informations et donc tout suivi de l’activité et de la
performance opérationnelle en générale.
b- Le contenu du rapport :
Au-delà de la forme du rapport, le contenu est lui-même non standardisé et
mal formulé en un ensemble de point. Le contenu se focalise sur la non performance
(le tri des palettes, le nettoyage du magasin,…etc.) et n’offre pas de détails sur des
activités essentielles comme la réception, le chargement, ou sur le nombre des
emplacements vides, occupés (voir Annexe 15).
c- La remise du rapport:
Cependant, la remise des rapports d’activité n’est pas fixée par le temps. La
plupart du temps ces rapports ne sont même pas transmis. C’est le cas par exemple de
l’entrepôt de stockage de la MP sèche.
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
Dans cette partie nous allons nous intéresser aux problèmes liés aux activités
des entrepôts qui sont cités dans le chapitre II de l’étude préliminaire. Nous les
associerons ensuite à des indicateurs de performance KPI afin d’aider au pilotage des
activités. Ces indicateurs seront classés selon les six volets de SMQDCS.
2.1. Sécurité
2.1.1 Indicateur
Pour le volet « sécurité », il est d’autant plus nécessaire de mesurer le nombre
des accidents que le nombre d’exposition au danger durant l’activité quotidienne est
important.
2.1.2 Performance
Le nombre des accidents au niveau de la plateforme Bel de Blida après
l’exploitation totale de sa capacité en 2015 était d’un seul accident au niveau du
magasin de MP. Cette personne n’avait pas respecté les consignes de sécurité le port
de chausseurs de sécurité. Mais l’état des palettes utilisées pour la Boite est également
en partie responsable de cet accident.
2.1.3 Analyse
En analysant l’activité des entrepôts, la présence des risques d’accident de
travail est liée à plusieurs facteurs. Parmi ces facteurs nous pouvons citer le blocage
des allées du fait de la saturation du magasin ou la superposition des taches qui
provoquera une forte circulation dans des petites surfaces (le cariste,
manutentionné…etc.). Nous pouvons citer également le problème d’éclairage à
l’intérieur des camions et des modules de stockages. Lors du déplacement des palettes
à partir de leurs emplacements. On peut également ajouter la non sécurisation du
chargement (le camion reste en marche pendant son chargement) et la forme des
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
palettes qui représente un grand danger lors son déplacement et même durant sa
période de stockage.
Figure III.8: la forme des palettes de PDL Figure III.7: la forme des palettes de Caisse
2.2. Machine
2.2.1 Indicateur
Il s’agit de mesurer la performance en termes de disponibilité des machines.
L’indicateur approprié est donc la fréquence de panne des machines utilisées.
2.2.2 Performance
Durant notre stage au sein de la plateforme, nous avons remarqué que
quelques machines tombent en panne avec une fréquence importante par rapport à son
besoin de l’utilisation. Parmi ces machines nous pouvons citer le Clark qui est tombé
en panne plus de 2 fois au cours des 3 mois et les rideaux dont la fréquence des
pannes est plus grande puisqu’ils sont tombés en panne 4 fois durant ces 3 mois.
Page | 89
Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
2.2.3 Analyse
Après avoir passé plus de temps au niveau des entrepôts, nous avons constaté
beaucoup de mauvaises pratiques concernant l’utilisation des engins. Parmi ces
mauvaises pratiques la plus importante est le non-respect des heures de
fonctionnement des engins. En effet, la charge (volume horaire) est trop grande pour
son autonomie : l’énergie électrique emmagasiné et qui risque d’être consommer
complètement. Nous pouvons citer également le non-respect des horaires de
chargement des engins. Généralement, les engins sont laissés sous tension pendant
toute la nuit risquant ainsi de réduire la durée de vie de la batterie. Citons également
l’absence d’une politique de maintenance préventive. Cependant, les normes
d’utilisation sont bien mentionnées sur le catalogue des engins (au moyen après
chaque 8h de travail il faut 2h de chargement).
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
2.3. Qualité
2.3.1 Indicateur
Ce volet est le plus représentatif car il touche aux relations clients, une partie
prenante avec laquelle vise chaque entreprise de renforcer ses relations. Donc il s’agit
de mesurer leurs taux de satisfaction. On utilisera donc le taux de réclamation des
clients.
2.3.2 Performance
Afin de préserver la confidentialité de ces informations, nous avons choisi de
réaliser un suivi de réclamation au niveau d’un seul dépôt (petit échantillon de
capacité de stockage égal à 193 Palettes) afin de pouvoir montrer le taux de
réclamations sur l’ensemble des produits existants :
2.3.3 Analyse
Le système de travail par shift est censé être le plus productif, mais nous
avons remarqué que le travail est très déséquilibré : le 1er shift est plus productif que
les deux autre. En effet, plus de 30% de la réception totale de la journée des produits
finis (65% des transferts du MP vers l’usine pour le magasin des MP) se fait par le 1er
shift, ainsi 80% des expéditions. De ce fait la répartition équilibrée des plannings sur
les 3 shifts est donc plus que nécessaire. Par ailleurs, la charge de travail peut
provoquer une superposition des taches (car la réception est prioritaire que
l’expédition) et qui va provoquer par la suite une dégradation de la performance lors
du déplacement des palettes, le chargement dans les camions, confirmation sur
WMS…etc. Le tableau III. 5, montre les anomalies liées aux activités logistiques :
Tableau III.5: Les anomalies logistiques
Code Anomalie
20 Caisse affaissée
21 Caisse écrasée
22 Caisse mouillée
23 Caisse abimée (coup de fourche)
24 Hauteur palette
25 Palette cassée
34 Erreur de point de livraison
35 Ecart sur quantité livrée / facture
36 Absence de documents logistiques
100% 100%
100%
90% 83,33%
80%
70% 60%
60%
50%
40% 33,33%
30%
20%
10%
0%
100% 100%
100%
90%
80%
70%
60% 50%
50% 42,86%
40% 30% 33,33%
30%
20%
10%
0%
Parmi les principaux défauts constatés sur le dépôt X nous avons choisi ceux
constatés sur les produits triangulaires à cause de la contribution majeure dans le
chiffre d’affaire; avec une illustration pour chaque anomalie
100% 100%
100%
90%
80%
70%
60%
50%
50% 42,86%
40% 33,33%
30%
30%
20%
10%
0%
Page | 93
Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
35%
30%
30%
25%
20% 16,67%
14,29%
15%
10%
5%
0%
En global, le taux de réclamation sur ces principaux anomalies est trop élevé,
donc la performance de toutes les équipes nécessite une sensibilisation afin de
d’améliorer la performance opérationnelle.
2.4.1 Indicateur
Afin de mesurer les tendances des fournisseurs et leur respect des plannings,
nous avons choisi de mesurer la fiabilité des fournisseurs par les retards tolérés par
rapport aux délais fixés. Ainsi pour la mesure de la productivité, nous nous
intéressons à la mesure des productivités de chaque équipe et de chaque shift qui
représentent la qualité de travail.
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
2.4.2 Performance
Afin de mesurer la productivité des équipes et les performances actuelles au
niveau chaque entrepôt, on a réalisé des visites pour suivre l’activité (chronométrage)
pendant un intervalle de temps restreint entre différents shifts. Les résultats sont
présentés dans les tableaux ci-dessous :
Magasin MP :
Nous avons choisi d’étudier les trois principales activités au niveau des deux
entrepôts : la réception, la préparation, et le chargement. Pour ces deux derniers nous
avons voulu les séparer car ils ne sont pas forcément successifs. En effet, il peut avoir
des cas où la préparation est faite par un shift et le chargement est fait par l’autre shift.
Cependant, il n’est pas important de connaitre les articles transférés (chaque
rotation/transfert contient l’ensemble des articles destinés à la consommation).
09:15 09:56 20
Préparation
Transfert Palettisé / 10:00 10:23 18
Lors d’une réception des emballages en vrac, nous avons remarqué une grande
différence de 10 min entre les temps réalisé par deux différents shifts. La même
remarque est valable pour la réception des MP en vrac (caséine, PDL…etc.) pour
laquelle la différence est de 30 min. Les mêmes écarts peuvent être constatés pour les
transferts.
Magasin PF :
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Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
07:57 09:05 26
16:05 16:19 26
08:30 08:40 2
12:05 12:56 26
Préparation
14:11 14:57 23
14:52 15:56 10
07:36 07:53 26
09:32 09:38 9
15:15 15:36 26
D’après les résultats de ce suivi, nous pouvons remarquer des différences entre
les temps écoulés pour chaque réception ou transfert des différents shifts.
2.4.1 Analyse
En analysant l’activité de chaque shift, nous avons mis en évidence que la
cause majeure des écarts entre les performances des équipes est bien due à l’absence
d’un flux d’informations maitrisé. En effet, il n’y a pas de planning des ventes fixe sur
une période déterminée (absence de diffusion de la part de service de déploiement par
exemple), ou alors ces plannings restent non visibles. Il peut donc découler comme
Page | 96
Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
Il faut savoir que le facteur majeur qui influence le respect des délais est le
pouvoir de négociation des fournisseurs par rapport à celui de l’entreprise. Par
exemple, les fournisseurs des matières premières (PDL; caséine …etc.) ont un
pouvoir de négociation supérieur que celui de l’entreprise car ils sont plus concentrés
que le marché qu’ils approvisionnent. Il serait pourtant souhaitable pour l’entreprise
que ses fournisseurs ajustent leurs calendriers avec une marge acceptable de retard.
Cependant, pour les fournisseurs de la boite, l’entreprise a un pouvoir de négociation
supérieur à celui des fournisseurs car leurs débouchés sont limités. L’entreprise peut
donc leur imposer de s’aligner sur son calendrier. Afin d’améliorer la performance
des réceptions (plannings, les achats…etc.), Il est donc indispensable de mesurer la
fiabilité des fournisseurs ayant un certain pouvoir de négociation d’une part, et les
retards de livraison des fournisseurs qui n’ont pas ce pouvoir de négociation d’autre
part.
2.5. Cout
2.5.1 Indicateur
En ce qui concerne le coût, nous proposons de suivre le taux de couverture de
stock et le taux de remplissage du magasin comme indicateur pertinent permettant de
mesurer les capacités de stockage des magasins. Nous pourrons ainsi mesurer
l’ensemble des dépenses de stockage en termes des pertes et capacité de stockage
2.5.2 Performance
L’évaluation de l’indicateur de performance du taux de remplissage a déjà été
menée afin de montrer la nécessité du réaménagement de l’entrepôt de MP. Les
résultats ont montré donc qu’il y avait des pertes en termes d’espace. Aussi
concernant le taux de couverture qui dépasse les délais programmés pour quelque
familles (ex : la boite).
2.5.3 Analyse
Cet indicateur a deux utilités. Dans notre cas, la première est de voir le taux
d’occupation des espaces pour pouvoir juger de la bonne gestion de ces espaces. La
deuxième est de mesurer la capacité de stockage en temps réel, c’est-à-dire de pouvoir
Page | 97
Chapitre III : Diagnostic & Pose du Problème
2.6. Standards
Le choix des indicateurs qui peuvent figurer dans le système dépend des
qualités nécessaires. Il nous a été difficile de traduire les standards en indicateurs de
performance. Et l’ensemble des indicateurs proposés ne rependent pas à leurs attentes.
Conclusion
Dans ce chapitre, afin de juger la pertinence de notre étude, nous avons essayé
de traduire toutes les anomalies citées dans la partie précédente en termes
d’indicateurs représentatifs et mesurables.
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CHAPITRE IV:
Amélioration & suivi de la performance
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Introduction
A partir l’analyse de l’état de lieux et après avoir justifié la pertinence de
l’étude dans les chapitres précédents vis-à-vis les problèmes constatés, nous allons
présenter dans ce chapitre les étapes suivies durant la résolution de l’ensemble des
problèmes, mais également les solutions proposées pour répondre à la problématique
initiale. Pour remédier à ces problèmes, nous avons envisagé deux démarches de
résolution qui feront l’objet des deux sous-chapitres différents.
1. Réaménagement d’entrepôt de MP
Dans cette première démarche, nous allons nous concentrer sur les familles
ayant le plus de valeur et le plus d’impact sur le processus de production, qui est le
plus sensible. L’objectif des étapes qui vont être détaillées par la suite est de faciliter
les tâches quotidiennes au sein de l’entrepôt, mais aussi les aligner avec objectifs de
production. Afin de réussir l’étude nous allons procéder de la manière suivant :
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Ø Critère N°1: le flux entrant des articles pour pouvoir faciliter la réception et
par la suite l’entreposage.
Ø Critère N°2: le flux sortant des articles pour pouvoir faciliter le transfert vers
l’usine et par la suite optimiser la chaine de production.
Après avoir fait la classification des références dans les familles suggérées, il
faut regrouper4 tous les différentes transactions existantes au niveau du stock par
famille d’articles (pour pouvoir remplacer les articles par leurs familles qui les
correspondent). Le tableau IV.1 montre quelques mouvements de stock de l’année
2015.
3
SAP est un progiciel de gestion d’entreprise qui appartient à la famille des ERP.
4
Il existe une fonction « Recherchev » sur Excel
Page | 101
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Date Qté en
Famille Référence Désignation article Mvt Mois
comptage UQS
Caséine 24008434 CASEINE PRESURE SACS 311 31/01/2015 -800 1
Bande Adhésive 76012706 BDE ADH TRANSP LZ 50MM/ 1000ML 311 27/01/2015 -12000 1
Bande Adhésive 76012706 BDE ADH TRANSP LZ 50MM/ 1000ML 311 26/01/2015 -330000 1
Bande Adhésive 76012706 BDE ADH TRANSP LZ 50MM/ 1000ML 311 06/01/2015 -303000 1
Bobine 76020040 BOB CAR EMBOUT 405G LZ 484MM 311 18/01/2015 -1860 1
Bobine 76017106 COL BOB 420GR LZ 350MM 8P, 16P, 24P 311 19/02/2015 -4175 2
Caisse 76013000 CSE PCN 8P 110Gx48 MGV AMIDON 311 23/02/2015 -1100 2
Boite 76022522 BTE LVQR CHEF 4B NAT 320G 311 05/03/2015 -28800 3
Boite 76022522 BTE LVQR CHEF 4B NAT 320G 311 05/03/2015 -33600 3
Boite 76022522 BTE LVQR CHEF 4B NAT 320G 311 04/03/2015 -33600 3
Alu 74000920 ALU COQ 12µ ARG LZE 145mm 9000ML 311 10/11/2015 -26100 11
Alu 74000920 ALU COQ 12µ ARG LZE 145mm 9000ML 261 10/11/2015 -11578.91 11
Ce tableau contient une petite partie des mouvements de stock parce qu’il est
quasi impossible de les présenter tous vis-à-vis l’intervalle de l’étude qui est très
vaste, et aussi la forte rotation de quelques articles de façon quotidienne. Mais de plus
vis-à-vis les types de transactions ou des mouvements, nous nous intéressons qu’aux
transactions de réception et de transfert.
Page | 102
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
famille. Ce qui est le cas dans notre démarche pour avoir moins d’incertitude qu’on
l’utilise la moyenne de palettisation.
que ces familles doivent avoir un flux sortant aussi important par rapport aux autres
familles. Donc le tableau IV .3 montre le flux sortant de ces familles.
Tableau IV.3: les flux sortant des familles 2015
On analysant les résultats de ce tableau, on déduit que les familles qui peuvent
construire la catégorie A sont bien la boite, la caisse, Alu, la PDL, et que la catégorie
va contenir plusieurs familles d’articles. Il ne reste qu’à confirmer ces résultats dans
les étapes suivantes.
Flux$sortant$total$darticle$x$ × 100
!"#$%&'()*($+ =
Total$des$flux$sortant$
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Il faut classer les pourcentages des flux en ordre descendant puis les sommer
pour avoir le cumul annuel des flux sortants. Le tableau IV.4 montre les résultats de
calcul des pourcentages des flux sortants de chaque famille des articles durant toute
l’année 2015.
Tableau IV.4: pourcentages des flux sortants des MP en 2015
On peut dire que les résultats de l’étape précédente sont confirmés, la boite
possède la plus grande contribution dans le flux sortant chaque jour, puis la PDL vient
dans la deuxième place ; en troisième place on trouve les deux familles : la caisse et
l’Alu. Ensuite les autres familles ont à peu près des contributions similaires.
Page | 105
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
L’affectation des familles d’article aux classes A, B et C se fait donc comme suit :
Pourcentage des flux X < 72% 72% < X < 93% 93% < X
Classe A B C
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Nous allons nous intéresser aux deux premières familles en donnant leurs
articles et leurs références5
Le tableau IV.6 illustre les articles de la classe A, leurs références et leurs types:
Tableau IV.6: les références des articles de la classe A
Il faut savoir que chaque article peut avoir plusieurs références. On a donc
choisi quelques-unes afin de faciliter la compréhension de l’enchaînement des étapes
qui suivent. Nous proposons d’inclure dans notre analyse la classe B (cf. Tableau IV.
8), car on s’intéresse la 80% de la valeur crée par ces familles.
5
D’une façon générale car il est confidentiel de les lister tous.
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
v Diagnostic interne
Le but de ce diagnostic est de faire le point sur les points forts et faibles de la
gestion actuelle de l’entrepôt. Afin de mieux comprendre, nous avons essayé de
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
schématiser l’entrepôt dans l’état actuel en faisant projeter la lumière sur les
emplacements alloués aux familles des deux classes A et B :
Familles de classe C
Familles de classe B
Familles de classe A
Il parait évident que ce plan a des points forts et des points faibles. Prenons par
exemple l’emplacement de la famille de la boite et celle de la PDL qui sont proches
des quais de transfert et réception. Ainsi la séparation entre la MP (tous les articles
utilisés pour la production des fromages : PDL, caséine…etc.) et les emballages pour
éviter tout type de confusion entre les deux. Ainsi que les deux zones, celle du
contrôle et celle des palettes. La première facilite la réception des articles en vrac, et
la deuxième facilite le prélèvement des échantillons pour le contrôle de la qualité des
articles.
Page | 109
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
On peut aussi mentionner le fait que la zone de palettisation est trop éloignée
de la zone de stockage de la PDL. Celle-ci est généralement réceptionnée en vrac.
Cela suscite le déplacement de la banderoleuse, alors que le risque de la faire tomber
signifie l’arrêt de réception des MP non palettisées, ce qui pouvant représente 40%
du totale réceptionné. Par ailleurs, la quantité réceptionnée peut bloquer le chemin
pour le déplacement du cariste.
v Diagnostic externe
Le but de ce diagnostic est de déterminer l’environnement dans lequel la firme
évolue en essayant de connaitre ses opportunités, mais également ses menaces.
D’après les deux diagnostics qui précèdent, tous les types d’anomalies saisies
peuvent nous donner des pistes d’opportunités. Si on les classe dans un ordre de
priorité, on trouve que les familles de la classe A doivent être les plus accessible dans
un temps plus court à la fois pour la préparation ou pour le stockage lors d’une
réception.
Cependant, la taille des rangées des articles à forte rotation doit être plus
flexible. Il faut autrement dit qu’elle aide à remplir la rangée dans un temps plus court
au lieu de les affecter dans des endroits temporaires, créant ainsi des espaces utiles
pour le stockage des autres articles.
Malgré toutes ses opportunités, il existe cependant des menaces qui nous
obligent à l’amélioration des délais. En effet, avec l’arrangement actuel des familles,
nous aurons vite une saturation de stock sans avoir occupé totalement la superficie de
l’entrepôt. Par ailleurs, la saturation oblige l’utilisation des allées comme des zones
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
v La matrice SWOT
La matrice SWOT permet de présenter d’une façon synthétique les résultats
des deux diagnostics :
Strengths Weaknesses
v Identification du goulot
Afin de proposer une solution pertinente, il faut tout d’abord identifier le levier
d’amélioration qui porte le plus de valeur dans la gestion de l’entrepôt. La contrainte
qui parait la plus importante à traiter est bien le taux d’occupation d’espace, car elle
tient compte à la fois du taux de rotation d’une rangée, de l’emplacement et de la
taille de rangées. Nous cherchons en effet à minimiser les pertes d’espace, mais aussi
les rendre utiles pour stockage des autres familles.
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
v Exploitation du goulot
Pour exploiter les espaces d’une manière plus efficace, il faut calculer le stock
moyen de chaque mois, pour chaque familles des deux classes A et B (cf : tableau
IV.8 fichier stock%). Ce calcul est fait à travers la formule suivante :
Une fois ces détails obtenus, nous pouvons déterminer le niveau minimal
d’occupation d’espace. Dans ce cas nous nous intéressons juste à l’espace alloué
actuellement au stockage des familles de classe A. Celle de la classe B va être une
résultante du choix d’emplacement en cas de changement.
famille Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc moy
Boite 70.25 60.25 44.50 80.50 84.00 48.75 64.75 76.50 49.75 44.75 146.75 186.50 79.77
Caisse 75.25 55.39 55.64 55.39 40.93 40.69 63.73 77.21 81.37 89.22 85.54 75.00 66.28
PDL 64.17 71.12 52.94 37.70 52.14 70.32 93.58 96.26 58.29 71.39 77.27 50.53 66.31
Afin d’établir les besoins en espace de stockage pour les familles des classe A
et B, nous aurons besoin du nombre moyen de jours de réceptions, de transferts, et des
quantités de chaque mois (c.f : tableau IV.9). Vous allez trouver plus de détails sur la
classe A en Annexe 16.
Tableau IV.9: Détails de classe A
Famille Type Qté moyenne réceptionnée Qté moyenne transférer Flux net
01 170 300 -130
Boite 02 244 180 424
03 219 160 379
01 102 80 182
Caisse 02 60 60 120
03 46 40 6
PDL / 281 240 41
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Contrairement aux flux nets des familles de la classe A, ceux des familles de la
classe B sont généralement négatifs mais trop faibles, c’est à dire que vers la fin du
mois on se retrouve avec un stock plus au moins inchangé. Nous pouvons donc dire
que le taux de couverture de ces familles vaut 1 mois (tout en respectant les règles de
stockage : la conformité, FEFO…etc.). Ceci nous donne l’opportunité de
redimensionner l’espace alloué à ces familles de telle sorte qu’il contienne une
quantité couvrant un mois. Cela nécessitera le respect des délais par les fournisseurs
que nous nous proposons de mesurer (sujet traiter dans le modèle MQP).
Page | 113
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
a- La Boîte.
En ce qui concerne l’emplacement de la boite, le problème est à la fois le manque
d’espace, la saturation de stock, l’exigence de quelques fournisseurs qui forcent la
consommation des quantités produites (Push flux), la séparation qui existe entre
les articles de la même famille (les étuis font partie de la famille de la boite mais
ils sont placés à part). Nous proposons donc de les regrouper dans l’emplacement
actuel et d’augmenter la capacité allouée au stockage de la boite. Il faut
cependant savoir que ces propositions sont anticipées à l’aide des chefs magasins,
de l’historique de l’année passée et en se basant sur des calculs simples :
1- Le stock actuel peut contenir jusqu’à 400 Palettes. Cet espace sera occupé par
la boite ronde, car :
!"#$%&'"(%)!*"+!",-".%/$! = 320"1-,!$$!#;
-"&%45!6$46!"(-7/(-,!"+4".$!"8*+ = 9":%46#" × 32"1-,$#"<flux"sortant>jour?"
Il faut savoir que le stock moyen de certain articles représente une couverture
d’une semaine au maximum (la Boite Ronde a une durée de vie ne dépassant pas 8
jours). La boite ronde représente 80% du stock moyen du totale de la boite. Donc il
faut que la proposition compte tenus des contraintes de stockages qui existent : la
séparation entre les articles (16P, 24P.. et VQR, Picon), donc on aura plus d’espace
pour stocké la boite ronde d’une manière qui respect ses principes. Les pertes
d’espace vont être forcément présentes. Maintenant, pour le calcul d’espace il suffit
de calculer :
-"&%45!6$46!"(-7/(-,!"+4".$!"8*+
@A6"+!"6-*Bé!#"à"-,,%4er" =
,-"$-/,,!"+!"6-*Bé!
= "CD"6-*Bé!#
Après avoir pris en considération les contraintes de stockage que nous avons
mentionné auparavant, nous aurons besoin d’ajouter au moins 6 autres rangées dans le
cas où l’une des rangées soit partiellement occupée par un article (ex : 16P Picon).
0(&1,()232é&"!4%))%&',&+!2&&&& = &56&7(+2.;
0%&.2!89&"!4%)&'%&+(&7:0& = <>?&7(+2.;
!"#$%&"!4%)&'%.&+!2.&&&&& = @&+!2/
!"#$%&'%.&$()*é%.&(&(++!,é = AA&$()*é%./&
c- La Caisse :
En ce qui concerne l’emplacement de la Caisse, le problème est également la
faible occupation d’espace alloué. Cela est dû à la faible consommation en termes
Page | 115
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
palettes et non pas en termes de quantités car la taille de la palette est trop grande
provoquant ainsi des pertes d’espace. Le temps pour les déplacements est
également une partie du problème. Afin de régler ces problèmes, il faudrait :
1- Minimiser la distance parcourue chaque jour pour déplacer une caisse vers la
zone de préparation. Nous avons donc proposé de placer les caisses au milieu
de magasin, dans la même ligne que la boite et la poudre de lait, de telle sorte
à avoir toutes les familles de la classe A près des quais et que l’emplacement
serve à minimiser également les pertes d’espace.
!""#!$ %"&%"'!()é% = *+",! %##%-;
2- Allouer un espace d’une capacité de stockage égale à 350 Palettes car :
%"-#./0"1.2%("&%" !"3!$--% = 45+",! %##%-;
La conception de l’espace alloué au stockage du PDL doit être faite de telle sorte que :
v On peut préparer une commande dans la zone dédiée au stockage (l’espace
vide dans chaque rangée peut contenir la moitié d’une commande), c’est à dire
qu’il faudrait compléter le reste du lot consommé avec celui qui est destiné
prochainement à la consommation.
v On peut utiliser l’espace libre comme une zone temporaire pour la réception,
la palettisation…etc.
Les résultats de cette étude peuvent être présentés sous forme d’un plan de
stockage. Cependant, comptes tenus de l’ensemble des problèmes mis en lumière lors
de l’étude nous avons opté pour deux plans de stockage afin de mieux répondre à tous
ces problèmes.
Dans les deux plans proposés, afin de réduire les déplacements au maximum
(respectivement les distances et le temps), nous avons placé les familles de la classe A
auprès des quais, ensuite celles de la classe B, puis celles de la classe C. Les figures
IV. 4 et IV. 5 illustrent les plans proposés :
a- zone de contrôle:
Cette zone est dédiée au dépôt des échantillons. Ceux-ci sont destinés à être
contrôlés par le service qualité après chaque réception d’articles. Il faut donc que cette
zone soit proche de la zone de préparation afin d’éviter les déplacements inutiles.
Cependant, l’équipe de contrôle ne peut se présenter qu’après avoir faire une demande
Page | 117
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
de contrôle. Les résultats des analyses ne peuvent être remis que dans un délai variant
entre trois et sept jours.
Décision :
- Il s’agit de choisir un endroit qui soit proche des quais lors la réception, mais
qui soit en même temps un peu isolé des autres zone actifs.
b- zone de palettisation :
Il faut savoir que le processus le plus durant c’est la palettisation car il prend au
moyen 3h par lot, et qu’ils fraient la réception au moyen de 2 lots du MP en vrac (ils
perdent au moyen 6h), ceci est dû à la superposition des taches (la réception,
préparation…etc.) vis-à-vis les priorités au niveau d’entrepôts. Donc il faut que cette
zone soit auprès à la fois de la zone de réception et à l’emplacement final de la MP.
Décision :
- Un espace alloué proche quais et de l’emplacement de stockage peut contenir
jusqu’à 60 palettes.
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Page | 119
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
a- zone de contrôle:
La nature même de l’activité de contrôle dépend de la réception et de la
demande passée par le GDS6. Donc l’existence de la zone de contrôle est limitée par
la réception des nouveaux articles.
Décision :
- Un espace alloué peut contenir 30 palettes proche des quais, ce qui pour
facilite le prélèvement des échantillons.
b- zone de palettisation:
Dans la première solution, nous avons cherché à augmenter la performance en
favorisant la superposition des taches par la création des zones temporaires. Dans le
cas présent, nous nous intéressons à l’élimination des facteurs provoquant cette
superposition des taches. Il est utile de noter que le temps pour disposer les sacs sur la
palette est de 2 min en moyenne et que le temps pour la filmer est de 1 min au
maximum (possibilité de filmer 1 palette avant la préparation de la suivante).
Décision :
- Exploiter une petite partie de la zone de préparation pour la palettisation
(temporaire) Il suffit d’un espace permettant de déposer 10 palettes.
6
GDS : le gestionnaire de stock.
Page | 120
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Après avoir proposé ces deux solutions, nous nous proposons de faire
l’inventaire des points forts et des points faibles afin de pouvoir les améliorer par la
suite :
Les Avantages :
v Offrir une organisation standard qui répond aux besoins de gestion d’entrepôt.
v Permettre le regroupement des articles de la même famille.
v Assurer l’efficacité lors du picking. permet en plus de faciliter l’accès aux
articles et de faciliter le rangement des articles selon leurs ordres de priorité.
v Exploiter toute la surface en maximisant le taux d’occupation d’espace en
éliminant les espaces morts (non accessible).
v Minimiser les distances et la durée de préparation des commandes.
v Diminuer le risque d’avoir une surcharge de stock.
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Les Inconvénients :
v La présence des pertes d’espace ;
v Le risque d’insuffisance d’espace pour les familles de la classe C;
v Diminuer la visibilité de quelque zone de stockage vis-à-vis le volume des
palettes de la caisse.
Dans cette partie nous allons mesurer les écarts entre la situation existante et
celle dont la mise en œuvre est souhaitée (qui ont le plus de valeur). Cela nous permet
de voir si ces changements apportent un plus ou pas. Ces écarts sont présentés dans le
tableau IV.12 suivant:
Page | 122
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Une fois que l’on atteint un niveau de performance important, le plus difficile
est de le maintenir. Dans cet esprit, notre objectif est de permettre le management au
quotidien de la performance. Notre contribution vient donc plus en aval : non pas le
MQP en lui-même. La démarche suivie est donc la suivante :
a- La liste de personnel:
Ce type d’information est indispensable car la mesure de la performance
nécessite de savoir si le personnel est apte à accomplir les missions définies par le
cadre managérial ou pas (la responsabilisation des personnel). Dans notre cas nous
visons à mesurer la performance opérationnelle. Nous avons donc besoin de la liste du
personnel travaillant au niveau des magasins. Il faudrait que cette liste contienne
l’ensemble des informations suivantes :
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
MP Sèche 1 2 2 2
MP Froide 1 4 4 1
PF 2 5 5 2
a- Source d’information :
Ce type d’acteurs fournit les informations sous forme simple, compréhensible,
et utile pour faire la mesure de la performance selon les indicateurs indiqués. Dans
notre cas, ces acteurs sont :
- Le service Client : les informations fournis par ce service sont les réclamations
clients liées aux anomalies logistiques.
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Après avoir identifié l’ensemble des acteurs et récolté toutes les informations
nécessaires pour la conception du modèle de MQP, les phases de la conception sont
les suivantes :
a- Rapport d’activité
Il faut que cette base de données contienne toutes les informations sur
l’activité quotidienne de l’entrepôt. Mais nous nous focaliserons sur les informations
les plus importantes qui ont une relation avec les flux de matière (sortant et entrant).
On cherche donc à connaitre les détails des activités au niveau de chaque entrepôt.
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Ces détails vont prendre la forme d’un tableau Excel qui contiendra les informations
suivantes :
b- Destinations/prévenances
Cette base de données doit contenir les informations nécessaires sur les
fournisseurs/ clients qui vont permettre la mesure de leurs performances. Ces
informations sont les suivantes :
c- Plannings de réception
Cette base de données est consacrée aux détails des commandes déclenchées
par le service d’approvisionnement afin de pouvoir mesurer la performance des
fournisseurs. Elle reprend les informations suivantes:
d- Anomalies logistiques
C’est la base de données la plus simple. Elle doit contenir l’ensemble des
informations sur les causes du non qualité du produit fini (PF) livré au client. Elle
reprend deux types d’informations :
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
e- Réclamations clients
Les informations qui peuvent être liées aux réclamations des clients pour
pouvoir mesurer le taux du non qualité de chaque shift/équipe. Ces informations sont
les suivantes :
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Nous intéressons aux activités au niveau des différents magasins et qui sont les
mouvements des produits, La figure ci-dessous montre ses relations :
Page | 129
Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
Alors les relations existantes entre les mouvements et les autres entités (client,
fournisseur…) sont :
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
a- Page d’accueil
C’est une page qui donne une présentation simple du modèle avec les
relations qui existent entre ses composantes. Elle permet un accès direct à n’importe
quelle composante du système :
b- Organisation
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
c- Anomalies logistique
Cette base de données est fournie que dans le modèle destiné au responsable
de la performance. Elle permet d’ajouter et de supprimer les anomalies et alimente la
base des réclamations par les types d’anomalies et leurs codes.
d- Clients/fournisseurs
Les informations fournies par cette base de données alimentent la base
commune (rapport d’activité) par les noms des destinations/ provenances et par le
type. Il est possible d’ajouter également les régions en cas de besoin.
Remarque : chaque magasin a son propre client/ fournisseurs. Nous avons donc
proposé les listes des clients et des fournisseurs pour les deux modèles.
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
e- Plannings de Réception
Le service d’approvisionnement est à la fois le utilisateur et en même temps le
fournisseur des informations de cette base de données. Elle pourra avoir également
des informations à partir de la base consacrée au rapport d’activité, concernant les
dates de réception à travers leurs numéros de commande.
f- Réclamations clients
Cette base de données est destinée au service client, afin de suivre les
réclamations des clients. Elle est alimentée par la base des anomalies. Les options de
saisie sont limitées par les nombres des anomalies. L’utilisateur de cette base a besoin
d’introduire le numéro de la commande pour avoir toutes les informations ce qui la
concerne, ainsi il choisit parmi la listes des anomalies proposés au niveau cette base
de données.
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Chapitre IV : Amélioration & suivi de la performance
g- Rapport d’activité
Cette base de données est la plus importante car elle fait le reporting de
l’activité en détails. Elle remplace tous les différents types de « reporting » utilisés
auparavant. Elle est alimentée par toutes les autres bases de données et alimente aussi
les autres bases de données à travers le numéro de la commande ce qui facilite la
saisie. Tout ce qu’a besoin l’utilisateur est d’entrer le numéro du BL (commande) puis
de choisir le type de mouvement avec l’origine, le shift, et les personnes impliquées.
Les options de saisie sont aussi limitées pour éliminer tous type d’erreur. Il entre
ensuite les quantités, le début et la fin de l’activité. Le reste des champs va être
automatiquement remplis à partir les autres bases de données.
Remarque : chaque magasin a son rapport d’activité. Les options de saisie sont
donc limitées par chaque base de données associée à ce rapport.
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Chapitre IV : L’amélioration de la performance & du suivi
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Chapitre IV : L’amélioration de la performance & du suivi
h- Rapport SMQDCS
Cette base de données est la suite du rapport d’activité qui fournit les
informations sur l’état de magasin à chaque fin de shift.
2.4. Le suivi
Les trois niveaux de détails proposés sont aussi dédiés au groupe sont :
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Chapitre IV : L’amélioration de la performance & du suivi
Chef Type de
Shift Magasin Equipe Commande Destination/provenance Type Qté Début fin Durée
magasin mouvement
KHEIDRI DISTRIBUTION
6h-14h PF A XXXXXX 545123 Expédition Distributeur 26 06:07 6:30 00:23
(Djelfa)
SAMH CONGLOMERAT
6h-14h PF A XXXXXX 5124336 Expédition SAMH 26 08:00 08:40 00:40
(Medea)
KADIS DISTRIBUTION
6h-14h PF A XXXXXX 5221326 Expédition Distributeur 20 10:00 10:21 00:21
(BOUIRA)
6h-14h PF A XXXXXX 232156 Réception Usine Producteur 24 12:00 12:20 00:20
Bensalem Ayoub (El
6h-14h PF A XXXXXX 2225515 Expédition Distributeur 25 13:00 13:15 00:15
Bayadh)
On peut remarquer que pour ce mode de suivi les informations les plus
importantes sont bien le shift, la quantité et les durées de chaque mouvement. Il
fournit donc le maximum de détail sur l’activité (plus les membres, la date …etc.).
Chef Type de
Shift Magasin Equipe Commande Destination/provenance Type Qté Début fin Durée
magasin mouvement
KHEIDRI DISTRIBUTION
6h-14h PF A ZZZZZ 545123 Expédition Distributeur 26 06:07 6:30 00:23
(Djelfa)
SAMH CONGLOMERAT
6h-14h PF A ZZZZZ 5124336 Expédition SAMH 26 08:00 08:40 00:40
(Medea)
KADIS DISTRIBUTION
6h-14h PF A ZZZZZ 5221326 Expédition Distributeur 20 10:00 10:21 00:21
(BOUIRA)
6h-14h PF A ZZZZZ 232156 Réception Usine Producteur 24 12:00 12:20 00:20
Bensalem Ayoub (El
6h-14h PF A ZZZZZ 2225515 Expédition Distributeur 25 13:00 13:15 00:15
Bayadh)
Transfert des
14h-22h PF C XXXXX 55555555 Usine Producteur 23 15:31 15:57 00:26
Palettes
KHEIDRI DISTRIBUTION
14h-22h PF C XXXXX 4674977 Expédition Distributeur 26 16:33 16:53 00:20
(Djelfa)
14h-22h PF C XXXXX 1112345 Expédition TOTAL AGRO (TIZI-OUZOU) Distributeur 30 18:31 18:52 00:21
14h-22h PF C XXXXX 1122456 Réception Usine Producteur 22 20:21 20:34 00:13
KADIS DISTRIBUTION
22h-6h PF B AAAAA 1134567 Préparation Distributeur 13 22:50 22:59 00:09
(BOUMERDES)
KADIS DISTRIBUTION
22h-6h PF B AAAAA 1145678 Expédition Distributeur 23 23:21 23:43 00:22
(BOUMERDES)
SAMH CONGLOMERAT
22h-6h PF B AAAAA 2566678 Préparation SAMH 26 02:15 02:51 00:36
(Medea)
22h-6h PF B AAAAA 1456677 Réception Usine Producteur 26 04:34 04:42 00:08
Les détails qui nous intéressent ici sont le nombre de chaque type de
mouvements avec les quantités, les destinations pour pouvoir mesurer la
consommation de chaque client et le taux de satisfaction de ses commandes.
Afin d’illustrer la forme des résultats fournit par le système nous avons choisi
les trois premiers volets : sécurité, machine, et qualité.
1) Sécurité :
Nombre d’accidents au niveau des magasins en identifiant l’équipe et dans
quel shift ayant le nombre d’accidents le plus important afin de revoir les causes et les
conditions de travail et les éliminer. Cet indicateur est mesuré à chaque fin de mois et
comparée à la performance actuelle des personnes.
Page | 138
Chapitre IV : L’amélioration de la performance & du suivi
Ces résultats ne sont pas réels. Il s’agit juste de faire les tests sur le système
pour pouvoir en sortir les dysfonctionnements. On a choisi de présenter le nombre des
accidents par responsable de magasin (qui est également le reporteur), par shift et
pendant un mois, durant toute l’année. Il existe la possibilité de filtrer tous ses champs
pour avoir plus de détails.
2) Machine
L’objectif est de mesurer le nombre des pannes pour les machines critiques,
mais aussi la fréquence des pannes de chaque machine par rapport sa catégorie.
Pour les machines, nous avons choisi d’en suivre quatre types. Nous aurons
donc quatre tableaux nous indiquant le nombre total des machines en panne et leur
identification. Et enfin, nous avons choisi de suivre graphiquement l’évolution du
nombre de chaque machine en panne par mois.
Page | 139
Chapitre IV : L’amélioration de la performance & du suivi
3) Qualité
Pour le volet de qualité, nous avons choisi de suivre les quantités réclamées de
chaque client, par date et par commande, pour le magasin de PF.
Page | 140
Chapitre IV : L’amélioration de la performance & du suivi
Nous pouvons dire que le système élaboré est pratique et qu’il repend aux
attentes exprimé par le responsable de la performance. Mais le système est n’est pas
complet, car il mesure que la performance opérationnelle, et il ne prend pas en charge
la performance décisionnelle en termes de planification et partages d’information
entre les services décisionnels. Cependant, ce défaut peut constituer un projet futur
pour atteindre l’excellence.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons essayé de présenter les différentes démarches
suivies lors de la résolution des problèmes que nous avons mis en lumière. Nous
avons dans un second temps proposé des solutions en les comparants avec la situation
actuel. Ces solutions touchent le domaine de la gestion des entrepôts ainsi suivi et de
la mesure de la performance de la plateforme logistique du groupe Bel au Blida.
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Conclusion générale
Conclusion général
Notre travail nous a permis d’étudier la plateforme d’une façon générale, et
l’entrepôt en particulier en intégrant le concept de l’innovation dans la démarche
suivie. Nous avons donc commencé par une analyse de l’état des lieux des entrepôts
afin de spécifier les différents problèmes et anomalies perçues sur les différentes
opérations et activités logistiques effectuées au niveau de la plateforme. Notre
tâche a consisté ensuite à proposer des solutions pour améliorer et préserver sa
performance aux niveaux opérationnel et décisionnel.
Dans le cadre de ce projet, nous avons entamé une étude pour résoudre deux
problèmes pertinents sur ces deux niveaux. Il s’agit du problème de l’allocation des
espaces (ou problème dimensionnement des espaces) au niveau de l’entrepôt de
stockage des matières premières, et du problème de communication au sein de
l’entrepôt (circulation de flux d’information). Nous avons choisi de traiter ces deux
problèmes car ils sont interdépendant l’un de l’autre. Par ailleurs, ils font partie
d’un projet au cours de réalisation dont nous avons la charge.
En effet, nous sommes également, intervenus sur le problème de l’allocation
des espaces au niveau de l’entrepôt de stockage des matières première où nous
avons procédé par un diagnostic ciblé sur l’évolution de stock pour les articles à
forte rotation. Nous avons ainsi calculé l’ensemble des indicateurs liés à la gestion
des entrepôts. Nous avons également procédé à un autre diagnostic sur l’ensemble
des activités et opérations logistiques afin d’identifier les activités que nous
devions les suivre rigoureusement en utilisant quelques outils comme le
chronométrage et l’analyse SMQDCS. Par la suite, nous avons proposé quelques
solutions et quelques recommandations après avoir faire des analyses ABC, SWOT
ainsi des contraintes, et après avoir effectué plusieurs séances de travails avec
l’ensemble des acteurs concernés, employés et responsables.
Pour résoudre le problème de dimensionnement au niveau de l’entrepôt des
matières premières, nous avons opté pour la conception d’un nouveau mode de gestion
des espaces. Pour ce faire, nous avons suivi deux démarches, l’étude ABC et le
management par les contraintes.
Pour la première démarche, le principe est de catégoriser les familles des articles
selon 3 classes, puis nous avons analysé le mode de gestion actuel via l’analyse
Page | 142
Conclusion générale
SWOT afin de ressortir avec des solutions et des opportunités pour pouvoir
continuer cette étude.
La deuxième démarche a consisté à construire un mode de gestion et
management des contraintes d’entreposage à travers un plan de stockage des
familles des articles au niveau de l’entrepôt des matières premières où nous avons
expliqué les différentes étapes à suivre.
Pour répondre au deuxième problème, concernant l’absence communication ou
le « reporting », nous avons opté pour la conception d’un système permettant le
reporting de l’ensemble des activités au niveau de la plateforme et facilitant en
même temps de management au quotidien de la performance. Pour ce faire, nous
avons suivi une démarche qui consiste à déterminer les activités critiques et leurs
détails, puis identifier les besoins en termes informations sur ses activités, ainsi en
terme les indicateurs à mesurer. A la fin, nous avons construit un ensemble des
bases de données afin d’assurer la traçabilité et nous avons les liées à travers le
modèle conceptuel proposée.
Nous avons intégré dans notre travail deux outils de management des flux, mais
aussi des outils de créativités afin de donner une empreinte d’innovation pour notre
étude et suivre un cadre logique dans notre analyse qui nous a permis d’introduire
des nouvelles idées et des nouvelles solutions pour améliorer et suivi la
performance de l’entrepôt.
A travers les choix de l’entreprise par rapport à cet axe stratégique, et l’ensemble
des solutions et des recommandations que nous avons proposées, ce travail nous a
permis de découvrir les différents enjeux de la logistique d’une manière générale et
de la gestion de l’entrepôt en particulier.
Pour terminer, notre projet peut contribuer à l’amélioration de la performance de
l’entrepôt de stockage des matières premières sur le plan tactique et opérationnel, tout
en respectant les contraintes posées auparavant. Il peut aussi contribuer à mettre en
œuvre un système assurant la bonne circulation des flux information afin de
renforcer la performance de l’entrepôt sur le plan décisionnel. En outre, nous avons
envisagé d’autres perspectives de recommandation pour de futurs projets que le
manque de temps nous a empêchés de développer durant notre stage. Ces
perspectives se focalisent essentiellement sur l’amélioration des deux modèles que
nous avons développés (de gestion et de suivi) dans ce présent projet, mais en
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Conclusion générale
adoptant une vision qui intègre également certaines contraintes d’entreposages pour
créer un mode de gestion plus flexible pour pouvoir rependre toujours aux
exigences pour le problème de gestion. En ce qui concerne le problème de la
remontée des informations, nous pouvons intégrer aussi la performance
décisionnelle en terme planification. Afin de permettre de satisfaire les commandes
dans les meilleurs délais et avec les meilleurs pratiques possibles par le biais du
partage et de maitrise de l’information échangée entre ces différents acteurs.
Page | 144
Bibliographie
Bibliographie
Amodeo, L., & Yalaoui, F. (2005). "Logistique interne : Entreposage et manutention"
(éd. 1er édition). Paris: Ellipses.
Blondel, F. (2006). " Aide-mémoire: Gestion Industriel" (éd. 2ème édition). Paris:
L'usine nouvelle- DUNOD.
Philippe, V. (2006). "Logistique: modèles et méthodes du pilotage des flux" (éd. 4ème
édition). Paris: Economic.
Page | 145
Bibliographie
S.S. Heragu, L. R. (2005). "Mathematical model for warehouse design and product
allocation ". International Journal of Production, 327,328.
T.Liu, & Roux, M. (2010). "Optimiser votre plateforme logistique" (éd. 4ème édition).
Paris: EYROLLES.
Sitographie:
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Glossaire
Mots Définition
Support d'entreposage, habituellement en métal. Certains peuvent atteindre plusieurs
Rack mètres de hauteur et respecter des dimensions normalisées, afin de faciliter la dépose
et la reprise de palettes via des chariots élévateurs (transpalettes).
Lisse Partie horizontale du palettier qui supporte les charges (palettes, colis, etc.)
Entretoises Elément destiné à maintenir un écartement constant entre deux pièces.
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Annexes
Annexes :
Page | 148
Annexes
Page | 149
Annexes
Page | 150
Annexes
Page | 151
Annexes
Annexe 6: La facture
Page | 152
Annexes
Page | 153
Annexes
450
400
350
Qté en palettes
300
250
200
150
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 49 50 51 52 53 Semaine
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Annexes
300
250
200
Qté en palettes
150
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 49 50 51 52 53 Semaine
-50
-100
Max de Perte Min de Perte
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Annexes
1000
800
Qté en palettes
600
400
200
0
Semaine
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53
-200
Page | 156
Annexes
Annexe 11: l’évolution des pertes d’espace de stockage de la boite par semaine
400
200
Qté en palettes
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 Semaine
-200
-400
-600
-800
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Annexes
450
400
350
Qté en palettes
300
250
200
150
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 Semaine
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Annexes
Annexe 13: l’évolution des pertes d’espace de stockage de la caisse par semaine
300
250
Qté en palettes
200
150
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 Semaine
-50
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Annexes
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Annexes
MP Détail Jan Fév mars avril mai juin juil aout Sept Oct Nov Déc Moy
Nbre de jours de reception 11 7 3 5 8 6 7 2 5 8 2 4 6
PDL
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Annexes
MP Détails jan fev mars avr mai juin juil aout sept oct nov dec Moy
nbre de jours de réception 1 3 3 2 3 2 4 1 2 4 3 4 3
Caséine
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