Corrsujet 03
Corrsujet 03
Corrsujet 03
MPSI 4 – Mathématiques
A. Troesch
Problème no 3 : Réels
Partie I – Convexité
Ainsi, tout réel de la forme λx + (1 − λ)y, pour λ ∈]0, 1[, est dans ]x, y[ .
2. Pour écrire la somme sous la forme décrite dans l’énoncé, il suffit de sortir le terme λn xn de la somme. On a
alors :
Xn n−1
X
λk xk = λn xn + λk xk = λn xn + (1 − λn )yn ,
k=1 k=1
où
n−1
X λk
yn = xk .
1 − λn
k=1
Pour pouvoir continuer la majoration, il faudrait donc utiliser la propriété de convexité généralisée (l’inégalité
qu’on est en train de montrer) pour une somme de n − 1 termes. Cela nous incite donc à construire une
récurrence.
Procédons donc par récurrence sur n > 2 pour montrer que pour tout (x1 , . . . , xn ) ∈ I n et tout (λ1 , . . . , λn ) ∈
Xn
]0, 1[n tels que λi = 1, on a
k=1 !
Xn Xn
f λk xk 6 λk f (xk ).
k=1 k=1
• Pour n = 2, il s’agit de l’inégalité de convexité, vérifiée par hypothèse, f étant supposée convexe.
1
• Soit n > 3, et supposons que la propriété est vraie pour une somme de n − 1 termes. Soit alors (x1 , . . . , xn )
n
une famille de réels, et (λ1 , . . . , λn ) ∈]0, 1[n tels que
P
λk = 1. On a alors, d’après le calcul ci-dessus :
k=1
n
! n−1
!
X X λk
f λk xk 6 λn f (xn ) + (1 − λn )f xk .
1 − λk
k=1 k=1
λk
Soit pour tout k ∈ [[0, 1]], λ′k = . Pour pouvoir utiliser la propriété au rang n − 1, il est indispensable
1 − λk
de vérifier que la famille (λ1 , . . . , λn−1 ) vérifie les propriétés requises. N’oubliez pas de le faire !
On a :
n−1 n−1
X 1 X
λ′k = λk .
1 − λn
k=1 k=1
n
X n−1
X
Comme λk = 1, on obtient λk = 1 − λn , donc
k=1 k=1
n−1
X
λ′k = 1.
k=1
Par ailleurs, 1 − λn > 0, donc pour tout k ∈ [[1, n − 1]], λ′k > 0. Enfin, puisque n > 3, et puisque
n−1
X
1 − λn = λk ,
k=1
on a aussi, pour tout k ∈ [[1, n − 1]], λk < (1 − λn ) (car il y a plusieurs termes strictement positifs dans cette
somme, donc chacun est strictement plus petit que la somme totale), donc λ′k < 1.
Ces vérifications étant faites, on peut appliquer l’hypothèse de récurrence, qui amène :
n
! n−1 n−1 n
X X X X
f λk xk 6 λn f (xn ) + (1 − λn ) λ′k f (xk ) = λn f (xn ) + λk f (xk ) = λk f (xk ).
k=1 k=1 k=1 k=1
n
! n
X X
f λk xk 6 λk f (xk ).
k=1 k=1
3. (a) Soit f et g deux fonctions convexes sur un intervalle I. Soit (x, y) ∈ I 2 , et λ ∈]0, 1[. On a alors :
(f + g)(λx + (1 − λ)y) = f (λx(1 − λ)y) + g(λx + (1 − λ)y) 6 λf (x) + (1 − λ)f (y) + λg(x) + (1 − λ)g(y),
g(f (λx + (1 − λ)y) 6 g(λf (x) + (1 − λ)f (y)) 6 λg(f (x)) + (1 − λ)g(f (y)),
2
2 x+y
4. Soit f une fonction continue sur un intervalle I, à valeurs dans R, telle que pour tout (x, y) ∈ I , f 6
2
1
(f (x) + f (y)).
2
(a) Pour n = 1, il s’agit de la propriété satisfaite par f par hypothèse.
n
Soit n > 1, tel que pour tout (y1 , . . . , y2n ) ∈ I 2 , on ait :
2n 2n
!
1 X 1 X
f xk 6 n f (xk ).
2n 2
k=1 k=1
n+1
Considérons une famille (x1 , . . . , x2n+1 ) ∈ I 2 . On a alors, en groupant les termes en deux paquets de
cardinal 2n pour utiliser la propriété satisfaite par f , puis en appliquant l’hypothèse de récurrence à chaque
terme obtenu :
n+1
2X 2n n+1
2X
1 1 1 X 1
f n+1 xk = f n xk + n xk
2 2 2 2 n
k=1 k=1 k=2 +1
n
2 2n
! !!
1 1 X 1 X
6 f xk + f xk+2n
2 2n 2n
k=1 k=1
2n 2n
!
1 1 X 1 X
6 f (xk ) + n f (xk+2n )
2 2n 2
k=1 k=1
n+1
2X
1
= f (xk )
2n+1
k=1
(b) Soit (x, y) ∈ I 2 et (p, n) ∈ (N∗ )2 tel que p − 2n . On pose x1 = · · · = xp = x et xp+1 = · · · = x2n . On a alors
n n
2
X 2
X
n
xk = px + (2 − p)y et f (xk ) = pf (x) + (2n − p)f (y).
k=1 k=1
px + (2n − p)y 2n − p
p
f 6 f (x) + f (y) .
2n 2n 2n
(c) Soit x < y dans ]0, 1[. Soit n tel que 2−n < y − x. La propriété d’Archimède nous assure de l’existence d’un
entier q ∈ N∗ tel que q2−n > x. La propriété fondamentale de N nous permet de considérer p, le plus petit
entier pour lequel cette propriété est vérifiée. On a alors p2−n > x, et (p − 1)2−n 6 x, donc
3
En passant à la limite dans cette inégalité, et d’après la propriété admise pour la fonction continue f , il
vient :
f (λx + (1 − λ)y) 6 λf (x) + (1 − λ)f (y).
1. Il s’agit donc de montrer que les deux inégalités sont satisfaites, autrement dit qu’on a ici l’égalité. Or, pour
tout (x, y) ∈ R et λ ∈]0, 1[,
f (λx + (1 − λ)y) = a(λx + (1 − λ))x + b = λ(ax + b)(1 − λ)(ax + b) = λf (x) + (1 − λ)f (y).
Or, si n est impair, p2 = p2 + 1, et les sommes se recollent bien. En revanche si p est pair, p2 = p2 , et
p 1X p p
= soit: = 2p−1 ;
k 2 k k
k=0 k=0 k=0
• Si p est pair :
⌊X
2⌋
p
p ! ⌊X
2⌋
p
p 1 X p p p 1 p
= + p , soit: = 2p−1 + .
k 2 k 2 k 2 p2
k=0 k=0 k=0
xp + y p − (xk y p−k + xp−k y k ) = xk (xp−k − y p−k ) + y k (y p−k − xp−k ) = (xk − y k )(xp−k − y p−k ).
Comme x 7→ xk et x 7→ xp−k sont toutes deux croissantes sur R∗+ , les deux termes de ce produit sont de
même signe, d’où :
xp + y p > xk y p−k + xp−k y k
Regroupons les termes deux par deux en utilisant la symétrie des coefficients binomiaux. Cela nécessite
comme ci-dessus une discussion sur la parité de p, pour gérer l’éventuel terme isolé lorsque p est pair.
4
• Si p est pair,
p
2 −1
p
X p p p p
(x + y) = (xk y n−k + xn−k y k ) + p x 2 y 2
k 2
k=0
p
2 −1
p p
X p 1 p p p p p
6 (x + y ) + (x 2 y 2 + x 2 y 2 )
k 2 p2
k=0
p
2 −1
X p
p p 1 p p p
6 (x + y ) + (x + y )
k 2 p2
k=0
2⌋
⌊X
p
p 1 p
= (xp + y p ) −
k 2 p2
k=0
1 p 1 p
= (xp + y p ) 2p−1 + − = 2p−1 (xp + y p ).
2 p2 2 p2
• Si p est impair, les calculs sont plus directs, puisqu’il n’y a pas de terme isolé :
⌊X
2⌋
p
p p
(x + y) = (xk y n−k + xn−k y k )
k
k=0
2⌋
⌊X
p
p p p
6 (x + y ) = 2p−1 (xP + y p ),
k
k=0
D’après la question I-4, fp étant de plus continue, on en déduit que fp est convexe .
3. On fixe x et y deux réels strictement positifs tels que x < y. On considère la fonction f de la variable t définie
pour tout t ∈ [0, 1] par :
f (t) = ln(tx + (1 − t)y) − t ln(x) − (1 − t) ln(y).
(a) La fonction f est dérivable sur [0, 1] de la variable t, et, en utilisant la règle de dérivation d’une composée
(ici, composée par une fonction affine), on obtient
x−y (x − y) − y(ln(x) − ln(y)) + t(y − x)(ln(x) − ln(y))
∀t ∈ [0, 1], f ′ (t) = − (ln(x) − ln(y)) = .
tx + (1 − t)y tx + (1 − t)y
Le dénominateur est toujours strictement positif (car d’après la question I-1, il est toujours dans [x, y]), et
le numérateur est une fonction affine de coefficient directeur non nul (car x 6= y), donc s’annule exactement
une fois sur R, donc au plus une fois sur [0, 1]. Ainsi, f ′ s’annule au plus une fois sur [0, 1] .
(b) Si f ′ ne s’annule pas sur [0, 1], alors f ′ étant continue, elle garde un signe constant strict, donc f serait
strictement monotone, ce qui contredit f (0) = f (1) = 0. Donc f ′ s’annule exactement une fois sur [0, 1], en
un t0 qu’on peut expliciter, mais c’est sans intérêt.
Le coefficient dominant de la fonction affine égal au numérateur de f ′ ci-dessus étant négatif (car y − x et
ln(x) − ln(y) sont de signe opposé, par croissance de ln), on en déduit le signe de f ′ puis les variations de f :
x 0 t0 1
f ′ (x) + 0 −
f (t0 )
f (x)
0 0
5
Ainsi, les variations de f montrent que pour tout t ∈ [0, 1], f (t) > 0, donc
n n
! n1
1X Y
∀(x1 , . . . , xn ) ∈ (R∗+ )n , xk > xk .
n
k=1 k=1
1 1
(b) En appliquant l’inégalité précédente à (x1 , . . . , xn ) = y1 , . . . , yn , pour tout (y1 , . . . , yn ) ∈ (R∗+ )n :
n
! n1 n n
! n1
Y 1 1X 1 Y n
0< 6 donc: yk > n .
yk n yk X 1
k=1 k=1 k=1
yk
k=1
Comme à gauche, on veut récupérer la somme des xi yi , il faudrait que les λi aient un facteur yi2 . Cela permet
aussi de faire partir le terme yi2 du terme de droite. On ne peut par prendre pour λi directement la famille
des yi2 , car il n’y a pas de raison que cette famille vérifie les hypothèses requises. En revanche, on peut la
normaliser, en divisant par la somme. On définit donc :
yk2
∀k ∈ [[1, n]], λk = P
n .
2
yi
i=1
Cette famille vérifie clairement λk ∈]0, 1[ (car les yi ont été supposés strictement positifs, et quye la somme
Xn
comprend au moins deux termes, puisque n > 2), et la normalisation effectuée nous assure que λk = 1.
k=1
Ainsi, l’inégalité obtenue ci-dessus devient :
2
n n
X xk yk X x2k
n
6
n .
yi2 yi2
P P
k=1 k=1
i=1 i=1
6
n
2
yi2
P
On peut alors multiplier par :
i=1
n
!2 n
! n
!
X X X
xk yk 6 x2k yk2 .
k=1 k=1 k=1
(b) Si certains xi ou yi sont nuls, on enlève tous les indices tels que xi yi = 0. Plus précisément, soit I ⊂ [[1, n]]
le sous-ensemble des indices i tels que xi yi 6= 0 (les xi et yi étant toujours supposés positifs ou nuls dans
un premier temps). On applique alors l’inégalité en se restreignant à une sommation sur I (l’inégalité
reste valable pour une sommation sur un ensemble fini quelconque, il suffit pour le prouver de faire une
numérotation des éléments de I). On a alors :
v v
Xn X sX sX u n u n
uX uX
xk yk = xk yk 6 x2k yk2 6 t x2k t yk2 ,
k=1 k∈I k∈I k∈I k=1 k=1
p
n n
X
6 1
xk yk X q xpk
n n y k p(q−1)
.
yi k=1 yk
P q P q
k=1 yi
i=1 i=1
n
!p
X
En mutlipliant par yiq , il vient :
i=1
n
!p n
! n
!p−1
X X X
xk yk 6 xpk ykq .
k=1 k=1 k=1
n n
! p1 n
!1− p1 n n
! p1 n
! 1q
X X X X X X
xk yk 6 xpk ykq soit: xk yk 6 xpk ykq .
k=1 k=1 k=1 k=1 k=1 k=1
7
n
X
(d) Soit (x1 , . . . , xn ) ∈ (R∗+ )n et (y1 , . . . , yn ) ∈ (R∗+ )n . On applique l’inégalité de Hölder à la somme xk (xk +
k=1
yk )p−1 :
n n
! p1 n
! 1q n
! p1 n
! 1q
X X X X X
xk (xk + yk ) p−1
6 xpk (xk + yk ) q(p−1)
= xpk p
(xk + yk )
k=1 k=1 k=1 k=1 k=1
De même, on obtient :
n n
! p1 n
! p1
X X X
yk (xk + yk ) p−1
6 ykp (xk + yk ) p
.
k=1 k=1 k=1
n n
! 1q n !1 n
! p1
X X X p p X
p
(xk + yk ) 6 (xk + yk )p xk + ykp .
k=1 k=1 k=1 k=1
n
! q1
X
Il ne reste plus qu’à diviser par (xk + yk )p , et à arranger l’exposant du terme de gauche, en remar-
k=1
1
quant que 1 − q = p1 . Il vient donc :
n
! p1 n
! p1 n
! p1
X X X
(xk + yk ) p
6 xpk + ykp
k=1 k=1 k=1
(b) On procède par récurrence sur n ∈ N∗ . Le cas n = 1 est trivial, et le cas n = 2 est la question précédente.
Cela fournit l’initialisation.
Soit n ∈ N, et supposons la propriété vérifiée pour des sommes de n termes. Soit (x1 , . . . , xn+1 ) ∈ (R∗+ )n+1
et (y1 , . . . , yn+1 ) ∈ (R∗+ )n+1 . On a alors, d’après la question précédente :
n+1 n+1
! n n
!
X X X X
f xk , yk 6f xk , yk + f (xn+1 , yn+1 ).
k=1 k=1 k=1 k=1
8
Ainsi, la propriété est héréditaire, et d’après le principe de récurrence, on peut conclure que pour tout n > 1,
tout (x1 , . . . , xn ) ∈ (R∗+ )n , et tout (y1 , . . . , yn ) ∈ (R∗+ )n ,
n n n
!
X X X
f (xk , yk ) 6 f xk , yk .
k=1 k=1 k=1
2. On remarque au passage que la concavité de la racine peut s’obtenir de la convexité de sa fonction récirproque
x 7→ x2 sur R+ . On a en effet, pour tout x et tout y dans R∗+ , et tout λ ∈]0, 1[ :
√ √ √ √
(λ x + (1 − λ) y)2 6 λ( x)2 + (1 − λ)( y)2 .
Ainsi, ces quantités étant toutes positives, en simplifiant les écritures et en prenant la racine, il vient :
√ √ p
λ x + (1 − λ) y 6 λx + (1 − λ)y.
√
ceci prouve bien la concavité de x 7→ x.
On peut donc appliquer la question précédente : pour tout (x′1 , . . . , x′n ) ∈ (R∗+ )n et (y1′ , . . . , yn′ ) ∈ (R∗+ )n :
v
u n x′
uP
s !
n n k
x′k
X X u
yk′ yk′ u k=0 ,
u
6 n
yk′
yk′
tP
k=0 k=0
k=0
d’où v
n q u n ! n !
X u X X
′ ′
xk yk 6 t ′
xk ′
yk
k=0 k=0 k=0
Soit alors (x1 , . . . , xn ) ∈ (R∗+ )n et (y1 , . . . , yn ) ∈ (R∗+ )n . En posant pour tout k ∈ [[1, n]], x′k = x2k et yk′ = yk2 , il
vient alors :
v !v !
n
X
u n
u X
u n
u X
xk yk 6 t x2k t yk2 .
k=0 k=0 k=0
soit :
n
n
! p1 n
! p1 p
X 1 1
p X X
x′i + yk′
p p
6 x′k + yk′ ,
k=1 k=1 k=1
Pour (x′1 , . . . , x′n ) ∈ (R∗+ )n et (y1′ , . . . , yn′ ) ∈ (R∗+ )n , en posant x′i = xpi et yi′ = yip , et en élevant cette expression
à la puissance 1p , il vient alors :
n
! p1 n
! p1 n
! p1
X p
X X
(xk + yk ) 6 xpk + ykp .
k=1 k=1 k=1
9
1. Soit (ai,j )(i,j)∈[[1,n]]×[[1,m]] une famille de réels positifs. D’après l’inégalité de Cauchy-Schwarz, on a :
v v 2
u
n X
m u n n m
X uX u X X
12 t
u
ai,j 6t ai,j .
i=1 j=1 i=1 i=1 j=1
Or,
2 !
Xm Xm m
X m X
X m
ai,j = ai,j ai,k = ai,j ai,k .
j=1 j=1 k=1 j=1 k=1
Ainsi,
v
n X
m u n X
m X
m
X √ uX
ai,j 6 n t ai,j ai,k .
i=1 j=1 i=1 j=1 k=1
2. (a) La quantité 1Mi ∈Dj 1Mi ∈Dk vaut 0 ou 1, et ne vaut 1 que si Mi est à la fois dans Dj et dans Dk , donc si
Mi est le point d’intersection de Dj et Dk . Comme les Mi sont distincts, et j et k fixé, puisque deux droites
distinctes admettent au plus un point d’intersection, l’égalité 1Mi ∈Dj 1Mi ∈Dk = 1 est vérifiée pour au plus
un indice i, et 1Mi ∈Dj 1Mi ∈Dk = 0 pour les autres indices. Ainsi,
n
X
1Mi ∈Dj 1Mi ∈Dk 6 1
i=1
n
X
1Mi ∈Dj 1Mi ∈Dk 6 1
i=1
On utilise la question 1 :
v
u n X
m X
m
u X
I 6 tn 1Mi ∈Dj 1Mi ∈Dk
i=1 j=1 k=1
v
u m X
m X
n
u X
= tn 1Mi ∈Dj 1Mi ∈Dk .
j=1 k=1 i=1
v
u
u m n m X
n
u X X X X
= un 1Mi ∈Dj 1Mi ∈Dk + .
1Mi ∈Dj 1Mi ∈Dk
u
t
j=1 (j,k)∈[[1,m]]2 i=1 j=1 i=1
j6=k
√
On a bien obtenu : I 6 nm2 + mn2 .
10