Ahm 3 Clic 396
Ahm 3 Clic 396
Ahm 3 Clic 396
V-1-Description du projet…………………………………………………………………….81
V-1-1-Situation géographique.............................................................................................81
V-1-2-Présentation……………………………………………………………………………81
V-2-Bilan de puissance……………………………………………………………………….83
V-3-Coté MT……………………………………………………………………………….. 85
V-3-2-Calcul de la section……………………………………………………………………86
V-4-Coté BT………………………………………………………………………………….88
Une centrale (production d’énergie) est un site industriel destiné à la production d’électricité. Les
centrales électrique transforment différentes sources d’énergie naturelle en énergie électrique afin
d’alimenter en électricité les consommateurs, depuis la centrale de génération jusqu’aux maisons de
compagne les plus éloignées.
Les centrales électriques ont pour objectif la production d’une grande quantité d’énergie
électrique à partir d’autres formes d’énergie. D’après la forme d’énergie transformée on distingue : Les
centrales hydrauliques, centrales thermiques, centrales nucléaires, centrales solaires et centrales
éoliennes.
a-Les centrales de haute chute: Ont des hauteurs de chute supérieures à 300m, elles utilisent des
turbines Pelton .
b-Les centrales de moyenne chute: Ont des hauteurs de chute comprise entre 30m et 300m, elles
utilisent des turbines Francis.
c-Les centrales de basse chute: Ont des hauteurs de chute inférieurs à 30m, elles utilisent des
turbines Kaplan.
La chaleur produite dans la chaudière par la combition du charbon, gaz ou autre, vaporise de
l’eau. Cette vapeur d’eau est alors transportée sous haute température vers une turbine. Sous la
pression les pales de la turbine se mettent à tourner. L’énergie thermique est donc transformée en
énergie mécanique ; celle-ci sera, par la suite, transformée à son tour en énergie électrique via un
alternateur. A la sortie de la turbine, la vapeur est transformée en eau (condensation) au contact de
parois froides pour être renvoyée dans la chaudière où le cycle recommence. La plus part de ces
centrales ont une capacité comprise entrre 200MW et 2000MW afin de réaliser les économies d’une
grosse instalation. On les trouvent souvant prés d’une rivière ou d’un lac, car d’énorme quantités d’eau
sont requise pour refroidir et condenser la vapeur sortant des turbines (FigureI-2).
Les centrales nucléaires produisent l’électricité à partir de la chaleur libérée par une réaction
nucléaire. Ce phénomène est provoqué par la division du noyau d’un atome, procédé qu’on appelle
fission nucléaire. Remarquons qu’une réaction chimique telle que la combustion du charbon produit un
simple regroupement des atomes sans que leurs noyaux soient affectés, une centrale nucléaire est
identique à une centrale thermique, sauf que la chaudière brulant le combustible fossile est remplacée
par un réacteur contenant le combustible nucléaire en fission. Une telle centrale comprend donc une
turbine à vapeur, un alternateur un condenseur… etc. Comme dans une centrale thermique
conventionnelle, le rendement global est semblable (entre 30% et 40%) et l’on doit encore prévoir un
système de refroidissement important, ce qui nécessite un emplacement prés d’un cours d’eau ou la
construction d’une tour de refroidissement (Figure I-3).
On distingue les centrales électriques solaires photovoltaïques et des centrales solaires thermiques.
Ce mode de production d’électricité avec l’énergie solaire utilise les rayonnements lumineux du
soleil, qui sont directement transformés en un courant électrique par des cellules à base de silicium ou
autre matériau ayant des propriétés de conversion lumière/électricité. Chaque cellule délivrant une
faible tension, les cellules sont assemblées en panneaux (Figure I-4-a). Ce système, bien que de
rendement faible, est très simple à mettre en œuvre et particulièrement léger. Inventé par les besoins
des satellites artificiels militaires, il est aujourd’hui très utilisé pour une production locale ou
embarquée d’électricité.
Une centrale solaire thermique (Figure I-4-b) capte un maximum d’énergie thermique solaire en
utilisant plusieurs rangées de miroirs disposés en arc de cercle face à la course du soleil, qui renvoient
les rayons solaire en un seul point(le foyer). Pour que le foyer ne change pas de position en
permanence, les miroirs sont orientables et pilotés par un système centralisé. A ce foyer, une chaudière
contenant un liquide sert de capteur d’énergie.
L’énergie éolienne est produite par l’utilisation du vent sous une forme mécanique. Des
installations intéressantes furent mises au point, répondant à des besoins ponctuels. On couple la roue à
pâles à un générateur d’électricité. En général l’énergie obtenue est accumulée sous forme électrique
dans des batteries qui peuvent assurer d’une à deux semaines de consommation par absence du vent,
car l’un des ennuis gravant l’énergie éolienne et quelle est très irrégulière. D’une part le vent ne souffle
jamais en continu, ses flux se produisent le plus souvent par rafles, d’autre part, les obstacles gênent
son écoulement au niveau du sol (relief, arbre, maisons,...etc.) le rendent fréquemment turbileur. Cette
anarchie physique fatigue les éoliennes et abiment rapidement leur systèmes mécanique permettant la
giration des pales dans le sens verticale ainsi que leur orientation dans le sens horizontale (Figure I-5).
Les réseaux de transport sont à très haute tension (de 150 kV à 800 kV) (en cas de l’Algérie
220kV prochainement elle sera 400kV) ont comme but d’acheminer l’énergie des centrales de
production jusqu’aux abords des grands centres de consommation, il permet de réaliser à chaque
instant l’égalité de la production et de la consommation sur l’ensemble du territoire en respectant des
contraintes fortes sur le maintien de la tension et de transporter des quantités élevées d’énergie dans
des conditions économique favorables. Il est constitué de lignes à très haute tension de manière à
minimiser les pertes joule et les chutes de tension sur ces grandes distances. Les interconnexions sont
également réalisées à travers ces réseaux. Pour remplir correctement sa mission et faire face aux
évènements imprévus, le réseau de transport aura une structure fortement maillé (Figure I-6) qui
garantisse une très bonne sécurité d'alimentation, car la perte de n'importe quel élément (ligne
électrique, transformateur ou groupe de production) n'entraîne aucune coupure d'électricité si
l'exploitant du réseau de transport respecte la règle dite du "N-1" (possibilité de perdre n'importe quel
élément du réseau sans conséquences inacceptables pour les consommateurs).
Les réseaux de répartition sont à haute tension (de l'ordre de 30 à 150 kV) et ont pour but d'assurer
à l'échelle régionale la fourniture d'électricité. L'énergie y est injectée essentiellement par le réseau de
transport via des transformateurs, mais également par des centrales électriques de moyennes
puissances (inférieures à environ 100 MW). Les réseaux de répartition sont distribués de manière assez
homogène sur le territoire d'une région. Ils ont une structure à la fois maillée et bouclée (Figure I-7)
suivant les régions considérées. Contrairement au réseau de transport qui sont toujours bouclés (afin de
pouvoir assurer un secours immédiat en N-1), les réseaux de répartition peuvent être exploités bouclés
ou débouclés selon les transits sur le réseau (débouclé signifie qu'un disjoncteur est ouvert sur l'artère,
limitant ainsi les capacités de secours en N-1). Les problèmes de report de charge se posent également
pour le réseau de répartition, sa conduite est donc assurée en coordination avec celle du réseau de
transport et nécessite également des moyens de simulation en temps réel
Figure I-7 : structure bouclé.
Les réseaux de distribution sont généralement basés sur une structure arborescente (Figure I-8): à
partir d'un poste source, l'énergie parcourt l'artère ainsi que ses dérivations avant d'arriver aux postes
de transformation MT/BT.
Les réseaux de distribution ont pour but d'alimenter l'ensemble des consommateurs. Il existe deux sous
niveaux de tension :
-Les réseaux à basse tension (de 110 à 600 V), sur lesquels sont raccordés les utilisateurs domestiques.
Contrairement aux réseaux de transport et de répartition, les réseaux de distribution présentent une
grande diversité de solutions techniques à la fois selon les pays concernés, ainsi que selon la densité de
population.
Les réseaux à moyenne tension (MT) ont de façon très majoritaire une structure arborescente, qui
autorise des protections simples et peu coûteuses : à partir d'un poste source (lui même alimenté par le
réseau de répartition), l'électricité parcourt une artère sur laquelle est reliée directement des branches
de dérivation au bout desquelles se trouvent les postes MT/BT de distribution publique, qui alimentent
les réseaux basse tension (BT) sur lesquels sont raccordés les plus petits consommateurs. La structure
arborescente de ces réseaux implique qu'un défaut sur une ligne électrique MT entrainera forcément la
coupure des clients alimentés par cette ligne, même si des possibilités de secours plus ou moins rapides
existent.
Les réseaux BT résultent de la structure des réseaux MT. La structure arborescente est là aussi de loin
la plus répandue, car elle est à la fois simple, bon marché, et permet une exploitation facile.
Figure I-8 : structure arborescente.
Elles servent au transport sur les longues distances de l’électricité produite par les diverses
centrales électrique, ainsi qu’à l’interconnexion des postes électriques.
Leur rôle est de maintenir les câbles à une distance minimale de sécurité (définie par l'arrêté
technique du 17 mai 2001 qui fixe les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les
distributions d'énergie électriques) du sol et des obstacles environnants, afin d'assurer la sécurité des
personnes et des installations situées au voisinage des lignes.
Le choix des pylônes se fait en fonction des lignes à réaliser, de leur environnement et des contraintes
mécaniques liées au terrain et aux conditions climatiques de la zone : généralement, les lignes sont soit
simples (un circuit électrique par file de pylônes), soit doubles. Leur silhouette est caractérisée par la
disposition des câbles conducteurs.
Ils sont réalisés sous forme de câbles qui peuvent être soit :
-Des câbles en aluminium renforcés par une âme en acier qui assure leur rigidité mécanique. La
conduction n’est pas affectée par l’âme en acier car à cause de l’effet de peau la quasi-totalité du
courant circule dans la couronne en aluminium.
-Des câbles dans un alliage spécial en aluminium, magnésium, silicium appelé Almélec qui a des
propriétés intéressantes de conductivité et de rigidité mécanique.
-Ils peuvent également se présenter sous la forme de câbles creux renforcés où lorsque la tension
devient très élevée, être divisés et organisés en faisceaux afin de diminuer l’intensité du champ
électrique extérieur.
-Isolateur:(Figure I-10)
Ils assurent l'isolation entre les conducteurs et les pylônes, ceux-ci sont réalisés en verre ou
céramique, ou en matériau synthétique. Les isolateurs en verre ou céramique ont en général la forme
d’une assiette, on les associe entre eux pour former des chaines d’isolateurs. Plus la tension de la ligne
est élevée, plus le nombre d’isolateurs dans la chaine est important.
. -Câble de garde:
Il existe aussi des câbles qui ne transportent pas de courant, ce sont les "câbles de
garde". Ils sont disposés au-dessus des câbles conducteurs et les protègent contre la foudre.
Certains permettent aussi de transiter des signaux de télécommunications nécessaires à
l'exploitation du réseau public de transport d'électricité
b-Dimensionnement des lignes: [4]
-Augmentation de la distance entre phase: C’est ainsi que pour une tension
donnée, si on fixe la section du conducteur, on peut en réduire la distance minimale entre
deux phases. Dans la pratique, on limite l’écartement à une dizaine de mètres, mais au lieu
d’utiliser un seul câble par phase, on dispose deux câbles cote à cote à quelques décimètres
l’un de l’autre.
Par ailleurs, lorsque la tension augmente, les chaines d’isolateurs et les bras d’armement
s’allongent, c’est bien que la portée optimale augmente, elle atteint 150m en 63kV, 300m en
225kV, 550m en 400kV.
c- Types de lignes:
-puissance à transporter.
-distance de transport.
- le cout.
Lignes de distribution BT: Ce sont des lignes installées à l’intérieur des édifices,
usines et maisons. Les lignes sont habituellement des câbles ou des barres
fonctionnant à des tensions inférieures à 600V.
Lignes de distribution MT: Ce sont des lignes qui relient les clients aux postes de
transformation principaux de la compagnie de l’électricité. Leur tension est comprise
entre 2,4kV et 69kV.
Lignes de transport HT: Ce sont des lignes qui relient les postes de transformation
principaux aux centrales de génération, fonctionnant généralement à des tensions
inférieures à 230kV.
Lignes de transport THT: Ce sont les lignes reliant les centrales éloignées aux
centrales de consommation ou d’utilisation. Ces lignes peuvent atteindre des
longueurs allant jusqu’à 1000km et elles fonctionnent à des tensions allant jusqu’à
750kV.
I-3-2-Les lignes souterraines:
Le passage de ces canalisations s’impose, en particulier, dans les villes, à proximité des
aérodromes et surtout chaque fois que pour des raisons de sécurité ou d’esthétique, il n’est
pas possible d’installer d’autres types de canalisations.
-Mode de construction: Alors que le câble souterraine est le plus souvent tripolaire (aux
BT et MT), il est le plus souvent unipolaire (aux HT et THT).
L’âme est constituée d’un grand nombre de fils de cuivre électrolytique recuit ou de fils
d’aluminium.
Quand on branche un alternateur à l’une des extrémités d’un câble, l’autre extrémité étant
ouverte (pas de récepteur). La tension augmentera le long du câble, pour atteindre sa valeur
maximale à l’extrémité libre du câble.
Ce phénomène est d’autant plus géant que la longueur du câble est plus élevée, c’est
pourquoi, leur longueur est limitée à une dizaine de kilomètres.
.
I-3-3-Propriétés des lignes de transport:
Le rôle fondamental d’une ligne est de transporter une puissance active, si elle doit également
transporter une puissance réactive, celle-ci doit être faible par rapport à la puissance active.
En plus de ces exigences, une ligne de transport doit posséder les caractéristiques de base
suivantes :
La tension doit demeurer constante sur toute la longueur de la ligne et pour toutes les
charges comprises entre zéro et la charge nominale.
Les pertes doivent être faibles afin que la ligne possède un bon rendement.
Les pertes joules ne doivent pas surchauffer les conducteurs.
I-4-Conclusion:
Ce premier chapitre est consacré à des généralités sur les réseaux électriques, nous avons
étudié la structure de réseaux, on allant de la production jusqu'à la distribution.
Description d’un poste de transformation
II-1-Introduction:
Un poste électrique est la "partie d'un réseau électrique, située en un même lieu, comprenant
principalement les extrémités des lignes de transport ou de distribution, de l'appareillage électrique,
des bâtiments, et éventuellement des transformateurs". Un poste électrique est donc un élément du
réseau électrique servant à la fois à la transmission et à la distribution d'électricité. Il permet d'élever la
tension électrique pour sa transmission, puis de la redescendre en vue de sa consommation par les
utilisateurs (particuliers ou industriels). Les postes électriques se trouvent donc aux extrémités des
lignes de transmission ou de distribution.
II-2-Nature et déférent types des postes: [5]
II-2-1-Nature des postes:
II-2-1-1-Poste extérieur:
Installation électrique non protégée contre les intempéries (cas des installations HT et THT).
II-2-1-2-Poste intérieur:
Installation électrique réalisée à l’intérieur d’un bâtiment qui la protège contre les intempéries (cas
des installations MT).
II-2-1-3-Poste blindé:
La particularité d’une installation électrique de ce type réside dans le fait que les différents appareils
(jeux de barres, sectionneurs, disjoncteurs et réducteur de mesure) nécessaire à sa construction sont
enformés dans une enceinte métallique étanche mise à la terre.
II-2-2-Mode d’exploitation des postes:
Pour satisfaire à tout instant la demande dans les meilleures conditions de cout et de qualité de
service, il est nécessaire que des centres de conduite reçoivent des informations en permanence des
réseaux et des groupes de production, les traitent pour concevoir les actions à engager et émettent les
ordres correspondants.
En fonction du niveau de tension et de type d’exploitation ; on distingue :
-Les postes gardiennés, comportant du personnel d’exploitation présent durant les heures
ouvrables et logé sur place ;
-Les postes télécommandés, exploités soit à partir d’un autre poste gardienné, soit à partir d’un
bureau de conduite centralisé et qui n’ont donc pas de personnel sur place, sauf pour des interventions
particulières ;
-Les postes télé-alarmés, qui, dans le cas où la reprise automatique de service ne s’effectue pas,
font parvenir une signalisation en un lieu où séjournes du personnel d’intervention.
Ces derniers postes ne comportent généralement que des installations modestes nécessitant un nombre
de manœuvres réduit, les postes importants étant, suivant les conditions locales, soit gardiennés, soit
télécommandés.
II-2-3-Types de postes:
II-2-3-1-Poste d’interconnexion:
Les postes à fonction d’interconnexion, qui comprennent à cet effet un ou plusieurs points
communs triphasés appelés jeu de barres, sur lesquels différents départ (ligne ; transformateurs, etc.)
de même tension peuvent être aiguillés.
II-2-3-2-Poste mixte:
Les postes mixtes, les plus fréquents, qui assurent une fonction dans le réseau d’interconnexion et
qui comportent en outre un ou plusieurs étages de transformation.
II-2-3-3-Poste de transformation:
Le poste HT/MT: [6]
En phase initiale, ce type de poste (figure II-1) est constitué d’un transformateur (T1) alimenté par
une ligne HT (HT1). Avec l’augmentation des charges à desservir, on peut y adjoindre un deuxième
(T2), puis, en stade final, un troisième transformateur (T3) (parfois plus) généralement en double
attache. En même temps que le deuxième transformateur, on raccorde généralement une deuxième
arrivée HT (HT2), dite garantie ligne, opérant en cas de défaut sur la première.
Les transformateurs débitent sur un tableau MT qui forme un jeu de barres composé de rames. Chaque
rame est un ensemble d’une dizaine de cellules environ, organisée en deux demi-rames reliées entre
elles par un organe de couplage, en sectionnement de barre.
La demi-rame élémentaire comprend :
-Une arrivée de transformateur ;
- Plusieurs départs MT ;
- Une cellule de condensateurs (compensation de l’énergie réactive) ;
-Eventuellement, un disjoncteur shunt.
Au fur et à mesure de l’évolution de la charge à desservir et de l’augmentation du nombre de départs
MT que l’on veut créer à partir du poste, on est amené à multiplier le nombre de rames.
Figure II-1: poste HT/MT
Les postes MT/BT assurent l’alimentation et la protection du réseau BT. On rencontre deux types
principaux :
-Les postes MT/BT sur réseaux aériens sont très majoritairement représentés par les transformateurs
sur poteau sans appareil de coupure sur la MT (Figure II-2).
-Les postes MT/BT sur réseaux souterrains sont majoritairement représentés par les postes en cabine
avec deux interrupteurs-sectionneurs MT pour manœuvrer sur l’artère et un interrupteur-fusible en
protection du transformateur (Figure II-3).
MT BT
MT BT
100<Puissance≤160kVA
MT BT
-Jeux de barres dits posés, consistant en des tubes reposant sur des isolateurs ;
-Jeux de barres dits tendus, consistant en des conducteurs flexibles suspendus par des chaînes
d'isolateurs à des structures métalliques dites portiques.
En MT on utilise des barres rectangulaires. Soit les appareillages sont connectés directement
sur les barres soit les appareillages sont raccordés au moyen de conducteurs électriques (câble
ou fil isolé). Pour effectuer le raccordement à l'appareillage ou au câble, les barres sont munies
de dispositifs de connexion (trou, borne, etc.).
Sectionneur
ouvert
sectionneur
fermé
Figure II-5:
sectionneur
II-3- 3-
Disjoncteurs:
Appareil mécanique de connexion capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants
dans les conditions normales du circuit et dans les conditions anormales spécifiées du circuit telles que
du court-circuit.
Les disjoncteurs les plus répondus sont :
Les disjoncteurs à l’huile.
Les disjoncteurs à air comprimé
Les disjoncteurs au SF6.
Les disjoncteurs à vide.
II-3-3-1- Disjoncteurs à l’huile: (Figure II-6)
Se composent essentiellement d’une cuve contenant de l’huile isolant, de bornes d’entrée en
porcelaine à l’extrémité desquelles se trouvent les contacts fixes, et d’un contact mobile actionné par
déplacement d’une tige isolante. Le courant d’une phase pénètre par l’une des bornes d’entrée, traverse
le premier contact fixe, le contact mobile, le second contact fixe et sort par la deuxième borne, ces
bornes s’appellent traversées.
Figure II-6: disjoncteur à l’huile
II-3-4-Les transformateurs:
Ce transformateur est l'un des moyens pour mesurer des tensions alternatives élevées. Il s'agit d'un
transformateur qui a la particularité d'avoir un rapport de transformation étalonné avec précision, mais
prévu pour ne délivrer qu'une très faible charge au secondaire, correspondant à un voltmètre. Le
rapport de transformation permet de mesurer des tensions primaires s'exprimant en kilovolts (kV). On
le rencontre en MT et HT.
Schéma Application
Avantages Inconvénients
principale
-Risque de perte
Simple jeu de barres totale de
l'installation ne cas
Simple et de défaut sur le jeu Postes industriels,
de barres.
économique. postes sources.
-Coupure du jeu de
barre obligatoire en
cas de maintenance.
-Peu de flexibilité
en exploitation.
-Flexibilité,
continuité de services
Double jeu de barre en cas de défaut sur Postes
un jeu de barres ou Cout d'acquisition d'interconnexion,
d'intervention de élevé. postes de sortie de
maintenance. centrale.
-Possibilité d'utiliser
le disjoncteur de
couplage comme
secours.
-Continuité de -Risque de
Un jeu de barre et demi services (toutes les défaillance sur
travées sont défaut plus élevé (il
alimentées par les faut deux Postes où la
deux jeux de barre) disjoncteurs pour continuité de
-Flexibilité en couper une arrivée service est le
ou un départ). critère prioritaire
exploitation
-Cout d'acquisition (peu courant en
Europe, très utilisé
élevé.
en Amérique).
II-5-Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons étudiés les différents postes électriques (types et nature) puis la
description globale d’un poste de transformation avec leur appareillage. A la fin, on a résumé dans un
tableau l’architecture et schéma de poste citant les avantages, inconvénients et leurs applications
principales.
Etude des défauts électriques
III-1-Introduction:
Les réseaux de distribution d’énergie électrique peuvent être le siège d’un certain nombre
d’incidents qui sont dus, en général, à l’apparition de défauts. Ces défauts donnent lieu à
l’établissement de courant de court-circuit, soit entre conducteurs, soit entre un ou plusieurs
conducteurs et le sol.
III-2-Défauts électriques:
Un défaut électrique est une anomalie électrique qui peut apparaitre sur une phase (défaut
monophasé) ou sur plusieurs phases (défaut polyphasé) d’une ligne (départs, arrivées, liaisons) ou d’un
demi-jeu de barres.
Un défaut électrique est spécifié par: une modification de la valeur du courant (sur une ligne) et/ou
de la tension (entre le demi-jeu de barre et le neutre) par rapport à une valeur nominale (dépassement
d’un seuil).
Les causes aptes à déclencher des défauts dans les réseaux sont nombreuses et peuvent avoir pour
origines:
III-2-2-1-Origine externe:
Des événements indépendants du réseau, par exemple, l’origine mécanique qui est le cas de la
rupture d’un support, d’un conducteur ou d’un isolateur sur une ligne aérienne et l’amorçage dû aux
contacts de branches, de brindilles ou même d’oiseaux avec les conducteurs; ainsi que l’origine
atmosphérique qui est le cas de la foudre qui s’abat sur une ligne aérienne ou sur un poste, aussi les
amorçages qui résultent des dépôts conducteurs accumulateurs sur les isolateurs et les travaux de
terrassement, ou glissements de terrains qui entrainent systématiquement des défauts permanents sur
les câbles souterrains.
III-2-2-2-Origine interne:
Des phénomènes propres au réseau, car ils prennent naissance dans les réseaux eux-mêmes sans
être justifiés par aucune cause extérieure. Les isolants subissent des dégradations conduisant à des
défauts d’isolement qui se traduisent par des courts-circuits, aussi des surtensions dues à des
phénomènes de résonance, perforation d’une isolation interne de transformateur d’un poste par fatigue
diélectrique.
III-2-3-Types de défauts:
III-2-3-1-Surtensions:
Surtensions internes:
Elles peuvent être très importantes, notamment dans le cas de coupure à vide de lignes longues
(capacité importante) ; ou de transformateurs à vide (induction importante); la surtension peut alors
atteindre exceptionnellement 106 V en 1µs.
III-2-3-2-Surintensité:
III-2-3-2-1-Surcharges:
Surcharge normales:
Elles se produisent en particulier lors de la mise sous tension des moteurs, transformateurs et
appareils divers, la surintensité étant due à la valeur plus faible des résistances et à la valeur réduite des
forces contre électromotrice. La pointe de courant qui en résulte peut être égale à plusieurs fois
l’intensité nominale; mais elle est de courte durée et n’est généralement pas dangereuse.
Surcharge anormales:
Elles se produisent lorsque les appareils installés sont très puissants pour la ligne
III-2-3-2-2-Courts-circuits:
Ils sont dus, soit à un contact accidentel entre phases ou entre phase et terre, soit à un défaut
d’isolement, soit encore à une fausse manœuvre. L’augmentation d’intensité est alors très rapide et
l’intensité maximale peut être très élevée, d’où risques d’accidents.
En général; la présence d’un défaut sur un réseau provoque des surintensités, des chutes de
tensions et des déséquilibres des tensions et des courants des phases.
Ces phénomènes, dont l’importance dépend de la constitution du réseau, de la nature du défaut
(entre phases ou entre phase et terre) et de l’emplacement de celui-ci, entrainement toute une série de
conséquences que nous passerons en revue:
Echauffement :
Les échauffements dus au courant de court-circuit sont particulièrement à craindre pour les câbles
souterrains, pour lesquels les échanges calorifiques avec l’extérieur sont assez limités. Une densité de
100A/mm2 provoque un accroissement d’environs 100°C/s.
Lors du claquage d’un câble souterrain, les arcs électriques provoqués peuvent entrainer sa fusion
sur des longueurs de plusieurs décimètres, si le défaut n’est pas éliminé rapidement.
Explosion de disjoncteur:
La valeur importante atteinte par les courants de court-circuit peut provoquer l’explosion de
disjoncteur, particulièrement ceux du type ancien placé sur des réseaux MT alimentés par les
transformateurs HT/MT de grande puissance.
Effets électrodynamiques:
A chaque passage d’un courant très intense dans les conducteurs, ceux-ci s’attirent ou se
repoussent avec une force proportionnelle au carré du courant et inversement proportionnelle à leur
distance (F=KI2/d) ; ces efforts provoquent la déformation des jeux de barres et des connexions; par
des ruptures de supports isolateurs et même parfois des avaries considérables survenant aux
enroulements des bobines de réactance et des transformateurs, si ceux-ci n’ont pas la rigidité
suffisante.
Les défauts qui se produisent sur les réseaux électriques peuvent être momentanés ou permanents.
III-2-5-1-Défauts momentanés:
Ce sont ceux qui disparaissent d’eux même au bout d’un temps variable mais relativement
restreint. Si leur disparition se produit sans mise hors tension du réseau, ils sont dits ″auto-
extincteurs″, c’est le cas des amorçages. Si leur disparition nécessite la mise hors tension du réseau, ils
sont dits fugitifs ou ″semi-permanent″, c’est dans le cas des contacts de branches, d’oiseau avec les
conducteurs.
III-2-5-2-Défauts permanents:
Ce sont ceux qui nécessitent pour disparaitre, l’intervention du personnel d’exploitation car, ils
exigent une réparation du réseau, c’est le cas de la rupture d’un support, d’un conducteur ou d’un
isolateur sur une ligne aérienne ou bien la détérioration d’un câble souterrain.
L’intensité I d'un courant de court-circuit dans un réseau monophasé se définit simplement par
𝑉
application de la loi d’Ohm │I│=
𝑍
L’intensité I d’un courant de court-circuit dans un réseau triphasé se définie toujours par phase à
partir de la tension simple du réseau et de l’impédance correspondante par phase.
III-3-2-Calcul des impédances:
Le calcul des courants de défaut passe par la détermination des impédances directe, inverse et
homopolaire équivalentes vues du point de défaut. Elles sont obtenues par la réduction du schéma
global d’impédance de tous les matériels constituant le circuit électrique.
Le calcul de différentes impédances existant entre le départ 220 kV et le point de défaut qui se
trouve sur le départ MT (30 kV) s’effectue comme suit :
Départ MT
XHT
jBHT XT jBMT
𝑈2𝑛
XHT= Un (kV) Scc (MVA)
𝑆𝑐𝑐
Pour les gros transformateurs, la résistance est négligeable devant la réactance. Donc l’impédance
est égale à la réactance.
𝑈𝑐𝑐 % 𝑈 2 𝑛𝑡 (kV )
XT= ×
100 Sn(MVA )
Avec:
20
30 12.5
220/30 40 YN/Yn0 220/31.5
60 15.3
de la nature du conducteur.
25 1.200 1.345 78
35 0.868 0.973 95
50 0.641 0.918 114
70 0.443 0.497 142
Aluminium 95 0.320 0.359 172
120 0.253 0.284 198
150 0.206 0.231 225
185 0.164 0.184 245
240 0.125 0.140 305
Les lignes et les câbles utilisés dans les réseaux de distribution possèdent une résistance souvent
non négligeable devant leur réactance.
Ces éléments sont passifs, présentent au passage d’un courant équilibré une impédance dont la
valeur est indépendante de l’ordre de succession des phases.
En conséquence les impédances directe et inverse de ces éléments sont identiques (𝑍d= 𝑍i).
Pour une ligne triphasée, la mesure de cette impédance 𝑍d ou 𝑍i s’effectue comme suit :
-On court-circuite les extrémités de la ligne.
-On applique successivement une tension composée entre phases prises deux à deux.
-On mesure les courants Ix correspondant à chacun des trois circuits. Soit I la moyenne des Ix.
𝑉0
L’impédance directe ou inverse à pour valeur: Zd= c’est le montage de la figure III-1 qui permet
2𝐼
la mesure de Zd.
1
A W
E~ 1
2
Zd est de dénominateur égal à 2I car le circuit sur lequel on effectue les mesures représente deux
fois la longueur d’un conducteur de phase.
P
-Sa résistance : R=
2I 2
-Sa réactance : L𝜔 = 𝑍𝑑 2 − 𝑅 2
𝐷
Zd=Zi=R+j𝜔 (0.5+4.6 log 𝑟 )10–4 (H/km)
ω: Pulsation (rd/s) 1 3
Impédance homopolaire:
𝑉
L’impédance Z0= d’une ligne triphasée se mesure en réalisant le montage de la figure III-2
𝐼0
I0 V
~
Figure III-2-
Cette impédance par phase peut être déterminée par la formule de CARSON
𝜋𝜔 𝑑"
Z0=R+3 2 +j4.6𝜔 log ′ 2 10–4 (Ω/km)
𝑟 𝐷
r’=0.779 r
d″=0.522 σ. ω (cm)
Impédance homopolaire:
L’impédance homopolaire d’un câble se mesure comme celle d’une ligne aérienne. Elle est très
compliquée à déterminer car il n’existe pas de formules simples qui permettent, connaissant
l’impédance directe d’un câble, d’en déduire son impédance homopolaire. Sa valeur dépend de cas
d’espèces:
Pour un câble à armure non magnétique, son impédance homopolaire se calcul par la formule
suivante :
𝑟𝑚
Lcp= 4.6log 3 10-4 (H/km)
𝑟 ′ D2
𝑅𝑝 ′
K=
𝑅 " 𝑝 +𝑗 𝐿′ 𝜔
R p’=Rp+RT1+RT2
R p” =Rp+RS
Donc: R p” =R’p+RS=Rp+RT1+RT2+RS
Rp’ 1
K=
3 𝑅 " +𝑗 𝐿′ 𝜔
Rp’
R p” = + RS
3
3.3
L’= 4.6log 3 10–4 (H/km)
𝛾𝛼 𝑟𝑚 𝐷 2
Le calcul des courants de court-circuit nécessite le recours aux composantes symétrique, sauf pour
le cas d’un défaut triphasé symétrique, qui n’introduit aucun déséquilibre entre les phases du réseau.
𝑰3
120° 120°
𝑰1
𝑰2 120°
a-Système direct :
I1=I 2 cos 𝜔𝑡
𝑰3
2π
I2=I 2 cos(𝜔t+ 3 ) 120° 120°
4𝜋
I3= I 2 cos(𝜔𝑡+ 3 ) 𝑰2 120 ° 𝑰1
b-Système inverse
I1=I 2 cos 𝜔𝑡 𝑰3
2π
I2=I 2 cos(𝜔t − )
3
4𝜋
I3= I 2 cos(𝜔𝑡 – ) 120° 120°
3
I1=I 2 cos 𝜔𝑡
I1
±2𝐾𝜋 ●
I2
III-3-3-2-Définition et propriétés de l’opérateur «a»:
Pour simplifier cette opération, on fait appel à un nouvel opérateur appelé «a»
. a𝑰
240° 120°
𝐚𝟐 𝑰 120° 𝑰
Un déphasage avant (ou arrière) de 360° fait coïncider le vecteur a3I avec le vecteur I, ce qui permet
d’écrire: a3𝐼=𝐼 ou a3=1.
III-3-3-3-Décomposition d’un système triphasé quelconque formé de trois vecteurs 𝑰1, 𝑰2 et 𝑰3 :
Par définition, le vecteur de chaque phase est la somme de trois vecteurs appartenant chacun à l’un
des systèmes direct, inverse et homopolaire.
On écrit:
1
𝐼 d=3 (𝐼 1+a𝐼 2+a2𝐼 3)
1
𝐼 i = 3 (𝐼1+a2𝐼 2+a𝐼 3)
- Triphasé
- Biphasé
- Monophasé
Chacun de ces trois défauts est caractérisé par:
- Un système d’équations qui met en jeu les tensions entre chaque phase et la terre.
Un système d’équation faisant intervenir les courants de chaque phase.
𝑉 3= a𝑉 d+a2𝑉 i+𝑉 0
𝐼 3= a𝐼 d+a2𝐼 i+𝐼 0
𝑍i 𝐼 i+𝑉 i=0
𝑍0 𝐼 0+𝑉 0=0
On aura : V1=V2=V3=0
𝐼 i=0
𝐼 0=0
𝐸d 1.1𝑈n
𝐼 cct=𝐼 d= =
𝑍d 3 𝑍eq
Un=Tension composée.
(1) 𝐽1
(2) 𝑉1 𝐽2
(3) 𝑉2 𝐽3
(N) 𝑉3
Au point de défaut :
𝐼 1=0
𝑉 d=𝑉 i
𝐼 d+𝐼 i=0
𝐼 0=0
=𝑍d𝐼 d+𝑍i𝐼 d
𝐸 1.1𝑈n
Donc: 𝐼 d=𝐼 ccb= =
(𝑍d +𝑍i) (𝑍d +𝑍i)
1.1𝑈n 3 1.1𝑈n
D’où : 𝐼 ccb= =
2 𝑍eq 2 3 𝑍eq
3
𝐼 ccb= 𝐼cct
2
III-3-4-3-Calcul du courant de court-circuit monophasé:
Dans le cas ou le neutre est mis à la terre, le courant de court-circuit se referme par le circuit du
neutre.
𝐼 2=𝐼 3=0
𝐼 d=𝐼 i=𝐼 0
𝐼i
𝐼 i=𝐼 d+𝐼 i+𝐼 0= 3𝐼d⟹ 𝐼 d= 3
D’ou: 𝑉 1=3𝑍n 𝐼 d
=𝐼 d (3𝑍n+𝑍d+𝑍 i+𝑍0)
𝐸d
⟹ 𝐼 d=
(𝑍d +𝑍i+𝑍0 +3𝑍n)
1.1𝑈n
𝐼 1=𝐼 ccm=3𝐼 d=3
3 (𝑍d +𝑍i+𝑍0 +3𝑍n)
1.1𝑈n
D’ou: 𝐼 ccm= 3
(𝑍d +𝑍i+𝑍0 +3𝑍n)
III-3-5-Utilisation de la méthode des valeurs réduites pour le calcul des courants de court-
circuit:
Pour ne pas entrainer des valeurs importantes dans le calcul des grandeurs électrique (courant,
tension, impédance…), on est amené à introduire les valeurs des unités réduites.
III-3-5-1-Définition:
La valeur réduite d’une grandeur physique donnée est le rapport de cette dernière sur une autre
grandeur physique de même nature, choisie arbitrairement comme référence, appelée « grandeurs de
base » de la tension en kV et la puissance en MVA. Elles sont généralement choisies égales aux
tensions nominales des transformateurs afin d’avoir les valeurs en unités réduites ou égale à un.
𝑆 𝑈
S* = U*=
𝑆𝑏 𝑈𝑏
𝑆𝑏 (kVA ou MVA ) 𝑉2
Ib [A] = Zb [Ω]= Sb: en monophasé (1∅)
𝑉𝑏 (kV ) 𝑆𝑏
III-3-5-2-Changement de base:
Quelque fois l’impédance réduite d’un élément du système se trouve exprimée dans une autre base
que celle choisie. Comme toutes les impédances doivent s’exprimer par rapport à une même
impédance de base, il est nécessaire de trouver un moyen de passer d’un système de base à un autre.
𝑈𝑏 1 2 𝑆𝑏 2
Z*2= Z*1 . Par unité (PU)
𝑈𝑏 2 𝑆𝑏 1
Lignes:
𝑋𝐿 𝑈2𝑏
Z*L= X*L= Avec: Zb=
𝑍𝑏 𝑆𝑛
𝑈2𝑛
ZT= Ucc%.
𝑆𝑛
𝑈2𝑛 𝑆𝑏
Donc : Z*T=Ucc%.
𝑆𝑛 𝑈2𝑏
1
𝑋*1= 2 (𝑋*12+𝑋*13–𝑋*23)
1
𝑋*2= 2 (𝑋*12+𝑋*23–𝑋*13)
1
𝑋*3= 2 (𝑋*13+𝑋*23–𝑋*12)
𝑋*13= 𝑋*1+𝑋*3
𝑋*23= 𝑋*2+𝑋*3
Dans un réseau, le régime du neutre joue un rôle très important, ainsi, lors d’un défaut d’isolement
ou de mise accidentelle d’une phase à la terre, les valeurs prises par ces courants de défauts les
tensions de contact et les surtensions sont étroitement liées au mode de raccordement du neutre dans
lequel on a introduit une impédance pour en limiter l’intensité du courant traversant ce dernier.
-Niveau de tension, car le matériel doit avoir un niveau d’isolement compatible avec les surtensions
engendrées lors des défauts monophasés.
-Coordination des isolements, les courants de défauts à la terre devant induire, compte tenu de
la politique des mises à la terre des ouvrages, des montées en tensions locales compatibles avec les
isolements des matériels à basse et moyenne tension.
-Limitation du courant de défaut franc à la terre pour diminuer les contraintes électrodynamiques sur
les matériels et réduire les phénomènes d’induction sur les lignes de télécommunication et les
surtensions sur le matériel BT.
Il existe trois régimes du neutre qui différent par: la situation du neutre par rapport à la terre, la
situation des masses par rapport à la terre ou au neutre,
Chacun des trois régimes est caractérisé par l’association de deux lettres.
III-4-2-1-Régime TT:
Le neutre de l’installation est directement relié à la terre. Les masses de l’installation sont aussi
reliées à la terre.
Aussitôt qu’un défaut d’isolement survient, il doit y avoir coupure : C’est la coupure au premier
défaut.
Ce schéma est conçu de telle sorte que la boucle de défaut soit partiellement constituée par la terre, et
que l’impédance de cette terre limite la valeur du courant de défaut, le schéma est représentée par la
figure III-3.
Type d’installation dans lesquelles un point de la source d’alimentation, généralement le neutre, est
relié à la terre et dans la quelles les masses sont reliées directement à ce point de telle manière que tout
courant de défaut entre un conducteur de phase et la masse soit un courant de court-circuit. Il se divise
en:
Schéma TN-C:
Le conducteur neutre et de protection (PE) sont confondus en un seul conducteur appelé (PEN).
Les masses de l’installation sont reliées à ce conducteur commun. Le point neutre est relié à une prise
de terre. Ce schéma est interdit pour les sections inférieures à 10 mm2 cuivre ou 16 mm2 aluminium,
ainsi que pour les canalisations mobiles. Il est également interdit en aval d’un schéma T.N.S.
Schéma TN-S:
Le conducteur neutre et le conducteur de protection sont distincts. Les masses sont reliées au
conducteur de protection (PE) toujours en liaison directe avec la prise de terre du neutre. Ce schéma
est obligatoire pour les sections inférieures à 10 mm2 cuivre ou 16 mm2 aluminium, ainsi que pour les
canalisations mobiles. Il est également interdit en amont d’un schéma T.N.C, le schéma est représenté
sur la figure III-4.
Schéma TN-CS:
Schéma TN mixte comportant généralement à l'origine de l'installation, un réseau TN-C, suivi pour
les installations terminales, par des réseaux TN-S.
Après le changement du schéma (TN-C puis TN-S), il est interdit de revenir au schéma TN-C.
Le neutre est isolé ou relié à la terre par une assez forte impédance figure III-5.
Le premier défaut ne présente pas de danger. Le courant phase masse est très faible et aucune tension
dangereuse n’est à craindre. Mais il doit être signalé et recherché pour être éliminé. La coupure est
obligatoire au deuxième défaut.
Schéma TT TN IT
Plusieurs
Importance du Quelques dizaines Quelques dizaines de
kiloampères (courant
courant de défaut d’ampères milliampères
de court-circuit)
III-5-Conclusion:
D’après ce chapitre, nous concluons que l’analyse mathématique des courants de court-circuit est
très importante car elle nous renseigne sur l’ordre de grandeur des courants des différents types de
court-circuit, ce qui permet de bien dimensionner les protections.
En effet, les courants de court-circuit sont des incidents qu’il faut éliminer dans un laps de temps
pour limiter les conséquences et les effets néfastes sur le fonctionnement des réseaux, la tenue du
matériel et surtout la sécurité des personnes.
Etude de la protection
IV-1-Introduction:
Il convient de rappeler qu’un équipement de protection est un système de mesure qui surveille en
permanence les paramètres importants du réseau (tension, courant ou combinaison de ces paramètres).
Les protections doivent être conçues pour protéger non seulement les ouvrages mais aussi tout le
système électrique.
De nouvelles protections numériques, qui convertissent les signaux analogiques issus des
transformateurs de mesure en grandeur numérique pour traiter ensuite le signal par un processus
numérique au moyen de microprocesseurs rapides, sont maintenant disponibles. Elles font l’objet de
larges expérimentations en réseau dans tous les pays ayant des réseaux de transport importants.
L’utilisation des techniques numériques permet le développement de nouveaux algorithmes
performants de protection.
Notre étude sera spécifiée sur l’Unité de commande et de protection REF 542plus.
IV-2-Définition: [3]
Le REF542plus est une unité de protection et de contrôle principalement destinée au montage dans
les installations moyenne tension. Cet appareil est le successeur de l’unité multifonction REF542 et
assure, comme son prédécesseur, les fonctions suivantes :
· Protection
· Mesure
· Contrôle
· Supervision
Toutes les fonctions mentionnées ci-dessus ainsi que des fonctions spécifiques pour la qualité de
l’énergie sont intégrées dans un environnement programmable. Grâce à la flexibilité et à l’évolutivité
exceptionnelles de cette nouvelle génération d’appareils, il est possible d’intégrer toutes les fonctions
secondaires dans une seule unité. Cela conduit à une solution intelligente et claire là où l’approche
traditionnelle se révélerait chère et inefficace.
Les figures (IV-1, IV-2) suivantes illustrent quelques exemples d’installation de l’unité REF542plus
dans plusieurs types de tableaux de moyenne tension.
Figure IV-1-REF542plus installée dans des tableaux isolés au gaz
L’unité REF542plus est basée sur un système à microprocesseur à temps réel. Les fonctions de
mesure et de protection sont exécutées par un processeur de traitement de signaux DSP (Digital Signal
Processor) alors que les fonctions de contrôle sont confiées à un microcontrôleur (MC). Grâce à cette
séparation des tâches, toute modification du schéma de contrôle n’a pas d’influence sur le réglage des
fonctions de protection programmées. Un Processeur de Communication (PC) assure l’intégration de
l’unité dans un système de conduite des stations. La figure IV-3 représente le schéma fonctionnel du
REF542plus.
Comme l’illustre la figure IV- 3, l’unité est formée de deux parties: une unité centrale et une interface
homme-machine (IHM). L’unité centrale comprend l’alimentation, les processeurs, les modules
analogiques et binaires d’entrée/sortie (E/S), ainsi que les modules optionnels pour les fonctions
supplémentaires.
L’unité de contrôle IHM est indépendante et dotée d’une alimentation autonome. Elle peut être
installée sur la porte du compartiment basse tension de la cellule ou dans un endroit dédié à proximité
de l’unité centrale. L’interface IHM est normalement utilisée pour la configuration des paramètres de
protection et la commande locale des appareils de manœuvre du tableau. L’unité de contrôle IHM est
raccordée à l’unité centrale par un câble bifilaire à paire torsadée blindé et isolé en conformité avec
l’interface RS485. La Figure IV-4 montre l’installation de l’unité centrale et de l’interface IHM dans le
compartiment basse tension d’un tableau moyenne tension.
Figure IV-4-Montage de l’unité centrale dans le compartiment BT de l’IHM sur la porte
Comme montré à la figure IV-5, l’interface IHM a un afficheur à cristaux liquides (LCD)
rétroéclairé, huit touches, des indicateurs de type LED et une interface à clé électronique. La langue de
l’afficheur peut être sélectionnée via le logiciel de configuration utilisé aussi pour définir le
programme de contrôle et de protection.
La moitié gauche de l’afficheur LCD est réservée au schéma électrique unifilaire de la cellule, la
partie droite étant utilisée pour afficher le menu ou les sous-menus sélectionnés par l’utilisateur. Deux
clés électroniques sont disponibles, fournissant des droits différents. Chaque clé est programmée afin
de permettre:
· Le paramétrage des fonctions de protection
· La sélection des fonctions de contrôle
La façade de l’interface IHM dispose de trois barres à LED librement programmables.
Chaque barre est formée de dix LEDs vertes et deux LEDs rouges et peut être configurée par
l’utilisateur pour l’affichage des valeurs de mesure demandées. Les LEDs rouges indiquent un niveau
supérieur à la valeur assignée.
Les fonctions de l’unité REF542plus peuvent être adaptées aux exigences du système à l’aide de la
configuration chargée par l’utilisateur pendant la mise en service. Un ordinateur de type PC (notebook)
avec système d’exploitation Windows NT est connecté dans ce but à l’interface optique en façade
avant de l’unité de contrôle IHM.
L’interface entre l’unité multifonctions REF542plus et l’appareillage de moyenne tension (MT) en
tant que système primaire se compose de :
· Entrées analogiques pour la mesure des signaux de courant et de tension provenant de
transformateurs de mesure ou de capteurs de mesure de courant et de tension non-conventionnels.
· Entrées binaires avec optocoupleurs pour la séparation galvanique des signaux externes.
· Sorties binaires avec relais mécaniques ou sorties statiques pour le contrôle des dispositifs de
manœuvre.
· En option, sorties analogiques à quatre canaux de 0 à 20mA ou de 4 à 20 mA.
· En option, connexion à un système de conduite des stations ABB ou d’une entreprise tierce.
Les produits Industriels peuvent être aisément combinés ensemble pour former des systèmes à
grande valeur ajoutée à la manière de brancher et de produire.
La certification selon le “Niveau 0: Information” assure que toute la documentation du produit – y
compris le manuel d’utilisation, instructions d’installation et de maintenance, dessins électriques et
mécaniques, rapports de test et informations spécifiques pour la commande – sont disponibles en ligne
en format électronique, accessibles via des produits logiciel et systèmes basés sur la plate-forme
intégrée ABB.
De cette manière, l’utilisateur final bénéficie d’un grand avantage au moment de l’installation,
configuration, opération et la maintenance du produit dans la station.
IV-3-Fonctions: [16]
L’unité de protection et de contrôle REF542plus regroupe toutes les fonctions secondaires dans un
seul appareil qui comprend aussi une fonction d’auto-surveillance. Toutes les fonctions sont conçues
sous forme de modules logiciels librement configurables pour répondre à une large gamme
d’exigences dans le cadre des stations MT. Grâce à la flexibilité du logiciel, l’unité REF542plus peut
être utilisée sur des tableaux de tout type, indépendamment de l’application spécifique requise.
IV-3-1-Configuration:
Les diverses applications de protection et de contrôle peuvent être facilement réalisées grâce à
des modules de fonctions logiciels permettant de définir librement les caractéristiques et les fonctions
suivantes d’un système secondaire:
· LEDs pour signalisation locale (descriptif et couleurs).
· Schéma électrique unifilaire avec indication d’état des dispositifs de manœuvre.
· Schémas de protection demandés.
· Schémas de contrôle nécessaires.
· Schémas de verrouillage.
· Séquences d’automatisation.
Avec le REF542plus l’utilisateur dispose d’un système secondaire entièrement intégré dans un
véritable contrôleur programmable à temps réel. Cette flexibilité est très avantageuse dans la définition
des fonctions de contrôle pour les séquences d’automation qui peuvent comprendre entre autres, le
verrouillage des dispositifs de manœuvre, le blocage des fonctions de protection spécifiques ou le
démarrage des séquences de manœuvre.
La nouvelle unité multifonctions REF542plus fournit une large gamme de fonctions logiques afin
de permettre la configuration de n’importe quel programme de contrôle demandé. La gamme de
fonctions logiques comprend :
· Portes logiques ET (AND).
· Portes logiques NON ET (NAND).
· Portes logiques OU (OR).
· Portes logiques NON OU (NOR).
· Portes logiques OU exclusif (XOR).
· Bascules monostables et bistables.
· Compteurs.
· Temporisateurs.
· Générateurs d’impulsions.
· Mémoires.
Les paramètres du programme de protection peuvent être modifiés via l’unité de contrôle IHM sans
utilisation d’un micro-ordinateur. Toutefois, les utilisateurs peuvent exécuter des opérations
particulières également sur place, au moyen d’un PC portable raccordé à l’interface optique de l’IHM
et du logiciel de configuration fourni. Ces opérations comprennent:
· Paramétrage du schéma de protection.
· Lecture des valeurs de mesure.
· Lecture de l’état des E/S binaires.
· Lecture de l’enregistreur des défauts.
· Affichage de l’état logique des E/S du FUPLA.
IV-3-2-Fonctionnement:
L’afficheur à cristaux liquides rétro-éclairé de l’unité IHM fournit une représentation graphique
des dispositifs de manœuvre dans le tableau contrôlé par l’unité REF542plus, avec possibilité de régler
au choix l’intensité et la durée de l’éclairage. Le schéma électrique unifilaire signale l’état actuel des
dispositifs de manœuvre. La moitié droite de l’afficheur à cristaux liquides est réservé au seul texte, tel
que valeurs de mesure, descriptions du menu principal et des sous-menus, signaux de protection et
événements mémorisés. L’afficheur à cristaux liquides permet de visualiser:
L’état de l’unité REF542plus est signalée par quatre LED de système décrit dans les étapes
suivantes.
Etat de fonctionnement:
Sur le panneau frontal de l’unité IHM, l’état opérationnel est définie “Ready” (Prêt) et il est
visualisé par une LED verte. L’appareil n’est pas opérationnel si cette LED est éteinte. Cela est
possible, par exemple, pendant le chargement du logiciel de configuration ou quand un défaut est
détecté dans l’unité centrale.
L’état de la communication:
Sur le panneau frontal de l’unité IHM, l’état de la communication est défini “Network
Communication” (Communication avec le réseau). Si le REF542plus doit être connecté à un système
de conduite des stations, l’extension avec une carte de communication appropriée est nécessaire. Une
LED verte est utilisée pour l’indication de l’état de fonctionnement normal de la carte de
communication. La couleur de la LED devient rouge s’il y a un problème dans la communication.
Signalisation d’alarme:
Plusieurs conditions d’alarme peuvent être définies et configurées par l’utilisateur. Lorsque l’une
des conditions préétablies se produit, la LED rouge s’allume.
Etat des verrouillages:
La LED est verte tant qu’aucune condition de verrouillage n’a été transgressée. En cas de
manœuvre violant les conditions de verrouillage, telle que la manœuvre d’un sectionneur avec le
disjoncteur en position fermé, la couleur de la LED va changer temporairement au rouge.
IV-2-2-3-Indicateur à LED:
Huit LEDs à trois couleurs librement programmables sont prévues pour une signalisation locale. Le
nombre des options de visualisation par LED peut être quadruplé à travers la structure du menu. Au
total, 32 indications sont disponibles pour afficher l’état des fonctions de protection, de contrôle et de
surveillance.
IV-2-2-4-Barres à LED:
Trois barres à LEDs librement programmables sont prévues pour la visualisation des valeurs de
mesure demandées. Chaque barre est formée de dix LEDs vertes et deux rouges. Les valeurs assignées
aux grandeurs mesurées correspondant aux dix LEDs vertes sont définies dans le logiciel de
configuration. Si les valeurs de mesure sont supérieures aux valeurs assignées, les LEDs rouges
s’allument pour signaler un dépassement.
IV-2-2-5-Touches de commande:
Les touches s’utilisent pour l’action des dispositifs de manœuvre dans le contrôle local. Au total
huit touches sont disponibles, quatre pour la commande des appareils primaires et quatre pour
parcourir le contenu des menus. Une touche d’urgence peut être configurée dans le logiciel de
configuration FUPLA pour ouvrir immédiatement le disjoncteur quand elle est pressée simultanément
avec la touche normale d’ouverture.
IV-2-2-6-Clé électronique:
Deux clés électroniques différentes sont disponibles. Une sert pour le paramétrage des fonctions
de protection, l’autre pour la sélection des modes de contrôle : local, à distance ou local/à distance.
L’utilisation de ces deux clés permet de séparer les fonctions de protection et de contrôle. Si
nécessaire, une clé générale, permettant l’accès aux deux modes, est disponible. Le capteur de
reconnaissance de la clé électronique est situé sur le panneau frontal de l’unité de contrôle IHM.
IV-3-3 Mesure:
L’unité de protection et de commande REF542plus est dotée de maximum huit entrées analogiques
pour la mesure des signaux de courant et de tension. Ces entrées sont subdivisées en trois groupes. Les
groupes un et deux doivent être homogènes, ils peuvent mesurer trois courants ou trois tensions. Par
exemple, la mesure de un courant et de deux tensions n’est pas permise. Le groupe trois peut recevoir
tout type de signal : deux courants, deux tensions, un courant et une tension, etc. L’entrée huit dans la
configuration actuelle peut être utilisée seulement pour la mesure et pas pour la protection. Les entrées
analogiques sont très flexibles, cette flexibilité étant requise par toutes les fonctions de protection de
l’unité REF542plus.
La configuration de mesure la plus courante utilise trois entrées de courant, trois entrées de tension
ainsi qu’une entrée pour le courant de défaut à la terre. Toutes les valeurs sont visualisées sur
l’afficheur LCD comme valeurs primaires. Le système sauvegarde en permanence toutes les valeurs
calculées dans une période de temps établie, par exemple l’énergie, le nombre de manœuvres du
disjoncteur et les valeurs minimales et maximales de mesure. Ces données restent disponibles même
en cas de coupure de l’alimentation. Quand on utilise la configuration courante, les valeurs suivantes
sont visualisées sur l’afficheur LCD.
IV-3-3-1-Valeurs mesurées directement:
L’unité REF542plus offre une vaste gamme de fonctions de protection. Comme mentionné
précédemment, il est possible de réaliser de nombreux programmes de protection pour divers
composants du système. Les fonctions de protection disponibles peuvent être associées pour former le
programme de protection requis.
La Figure IV-7 illustre un exemple de programme de protection.
Figure IV-7- Programme de protection dans le FUPLA.
IV-3-5-Contrôle:
Les trente derniers événements mémorisés peuvent être affichés localement sur l’afficheur LCD de
l’unité de contrôle IHM. Les événements sont associés aux fonctions de protection. Outre le nom de
l’événement, sont visualisées des informations supplémentaires comme l’heure, la date et la valeur
efficace du courant de court-circuit coupé par le disjoncteur. Chaque événement est enregistré avec la
date et l’heure correspondantes. L’heure est fournie par l’horloge interne de l’unité REF542plus, qui
peut être synchronisé avec le système de conduite de la station. La figure IV-9 indique une liste
d’événements mémorisés.
L’unité REF542plus est équipée avec une horloge interne en temps réel utilisé pour l’horodatage
des événements. L’horloge interne est alimentée par une batterie de condensateur. En cas de coupure
de l’alimentation auxiliaire, le condensateur fourni l’énergie nécessaire pour le fonctionnement continu
de l’horloge interne pendant au moins deux heures. La date et l’heure de l’horloge peuvent être
programmés au moyen de l’unité de contrôle IHM.
L’horloge de l’unité REF542plus peut être synchronisée avec une horloge externe par différents
moyens.
En cas de connexion à un système de conduite des stations, la synchronisation de l’horloge interne du
REF542plus peut être faite à travers le bus de communication en utilisant le protocole de
communication. Si une meilleure précision est requise, la synchronisation de l’horloge interne peut
être faite en utilisant une entrée dédiée au port optique IRIG-B et une horloge maître GPS.
IV-3-8-Interface de procès:
Pour réaliser les fonctions de protection, mesure et contrôle, une interface avec le procès primaire
doit être disponible. L’interface de procès sera décrite dans les paragraphes qui suivent.
IV-3-8-1-Entrées analogiques:
L’unité de protection et de contrôle REF542plus est conçue pour le raccordement aux capteurs
non-conventionnels de courant ou de tension et aux transformateurs de mesure conventionnels. Grâce à
leur caractéristique de linéarité, les capteurs modernes de courant et de tension assurent une plus
grande précision et une fiabilité plus élevée dans la mesure des signaux. Par rapport aux
transformateurs de mesure conventionnels, les nouveaux capteurs offrent les avantages suivants:
· Grande précision.
· Dimensions réduites.
· Large gamme dynamique.
· Intégration facile dans les tableaux.
Le capteur de courant est constitué d’une bobine de Rogowski avec un seul enroulement dans l’air.
La bobine étant privée de noyau ferromagnétique, elle n’est pas sujette à la saturation typique des
transformateurs de courant traditionnels. Raison pour laquelle les capteurs de courant sont l’idéal pour
la protection de distance et la protection différentielle.
Le capteur effectue la mesure de la valeur de courant à travers un signal de tension proportionnel à
la dérivée du courant primaire à mesurer. Le DSP de l’unité REF542plus effectue l’intégration
numérique du signal. Les capteurs de courant couvrent la plage allant de 0,5 à 2,0 fois le courant
assigné (par exemple, le capteur de mesure de 80 A est particulièrement adapté pour des applications
de 40 A à 160A).
IV-3-8-2-Entrées et sorties binaires:
Les dispositifs de manœuvre primaires sont surveillés par l’intermédiaire des contacts auxiliaires
ou par le biais des capteurs associés qui fournissent les informations d’état relatives à tous les
compartiments de manœuvre du tableau. Outre ces dispositifs, sont également surveillés les signaux
qui proviennent des composants auxiliaires. Avec l’aide de cette interface, on réalise les fonctions
suivantes:
· Contrôle et verrouillage des dispositifs de manœuvre du tableau ;
· Contrôle de disjoncteurs, sectionneurs, sectionneurs de terre ;
· Supervision de l’état des ressorts, continuité de la bobine d’ouverture du disjoncteur, état du
dispositif de manœuvre ;
· Emission de signaux de sortie à impulsions pour compteurs d’énergie externes ;
· Contrôle de moteurs de commande pour sectionneurs ;
· Informations sur des défauts internes (contrôle “ chien de garde ”).
Les entrées binaires sont isolées par un opto-coupleur. Dans la plupart des cas, les sorties binaires
sont réalisées avec des relais mécaniques.
IV-4-Diagnostic et surveillance:
IV-5-Sorties analogiques:
Le système permet d’utiliser une carte de sortie analogique optionnelle avec quatre sorties
configurables. Les signaux de sortie de la carte peuvent être configurés dans la plage de 0 à 20 mA ou
de 4 à 20 mA. Chaque canal peut être activé de manière autonome et paramétré au moyen du logiciel
de configuration. Pour les sorties analogiques, on peut sélectionner les grandeurs suivantes:
· Toutes les grandeurs de tension, directement des entrées analogiques.
· Toutes les grandeurs de courant, directement des entrées analogiques.
· Courant de terre calculé.
· Tension résiduelle calculée.
· Puissance apparente, active et réactive calculée.
· Facteur de puissance calculé.
IV-6-Communication:
Une carte optionnelle assure la communication avec le système de conduite des stations qui peut
être constitué d’un système d’automation ABB ou par un système tier. Quand on utilise un système
d’automation ABB, on peut accéder à toutes les informations fournies par l’unité REF542plus et
réaliser ainsi les fonctions centralisées à distance suivantes:
· Surveillance à distance.
· Contrôle à distance.
· Paramétrage à distance des fonctions de protection.
· Mesure à distance.
· Mémorisation d’événements.
· Surveillance de tous les dispositifs de manœuvre.
· Analyse des données de l’enregistreur de défauts.
Pour la connexion au système d’automation ABB, les protocoles suivants sont disponibles:
· SPA-bus.
· LON-bus selon ABB Lon Application Guide (LAG) 1.4.
Si le système de conduite ABB utilise le protocole LON - LAG 1.4 et le serveur MicroScada, une
librairie LIB 542 est disponible pour le REF542plus. La figure IV-12 montre un exemple de connexion
de l’unité REF542plus dans un système de conduite ABB avec protocole de communication LON.
- X10: Alimentation
1: L+
2: L-
- X20: RS 485 vers l'unité centrale
V-10-Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons exposé principe d’une protection numérique (constitution et
fonctionnement) utilisant l’unité REF542plus.
Application
V-1-Description du projet:
Le présent projet consiste à installer une cellule MT au niveau du poste de livraison 60/10 kV
utilisé au complexe de Miliana. Cette cellule servira à l’alimentation de la nouvelle sous station
(MT/BT) par un câble souterrain, elle contient:
-Une cellule DM2: Disjoncteur double sectionnement avec un transformateur de courant (TC) à double
secondaires pour la mesure et la protection.
Compresseur
/ 12,000 0,300 20,620
du Bat 01 TT
Compresseur
/ 110,000 0,020 189,030
du Bat 03 TT
Compresseur
/ 7,000 0,240 12,020
du Bat 09 TT
Eclairage
/* 25,000 3,000 36,080
routes TT
Tableau V-1
V-2-Bilan de puissance:
Le bilan de puissance sert à déterminer les caractéristiques du transformateur qui peut alimenter
notre installation, ainsi que le groupe électrogène qui va secourir certain départs et équipements qui
sont précisés dans le tableau (V-1) *.
On a : S= 3 U I
On prend en considération l’extension future en besoins d’énergie électrique, on majore les puissances
apparente du 20%
Le tableau (V-2) nous donne le bilan de puissance des différents départs de la sous station:
Tableau V-2
STT=201,42 kVA
On utilise le groupe électrogène de marque GESAN type DPS (fixe avec capon).
Remarque:
Le dimensionnement des transformateurs est fait on considérant que l’ensemble des récepteurs
fonctionnent en même temps (exigence faite par le client).
V-3-Coté MT:
On a: ICC=SCC/ 3Un
Pour les différentes tensions, les puissances de court-circuit sont données par le tableau suivant:
Avec : Un=10kV
A .N: ICC=11,54kA
Donc on choisira un disjoncteur de la gamme SM6 de calibre 630A, qui a un pouvoir de coupeur de
12,5kA
V-3-2-Calcul de la section:
Le câble utilisé pour le raccordement MT est le câble moyenne tension unipolaire étanchéité
longitudinale N2XS(F) Y.
Description:
-Isolation: P.R.C.
-Bande: hygroscopique.
-Nombre de conducteurs: 1.
∆U
En MT on a: %=6% (en sous terrain).
U
∆U
%=10% (en aérienne).
U
∆U
U
= a=(102.P.L /U2) (r+x tan 𝜑)
U=10 kV.
x=0,1 Ω/km
tan 𝜑=0,75
𝜌 = 36 Ωmm2/km
On a: S= 3UnI ⟹ S=10,91MVA.
Donc: P=8,729MW.
A.N:
r=0,688 Ω/km
Remarque
Pour le raccordement BT, on utilisera le câble unipolaire normalisé de l’ENICAB (Entreprise des
industries du câble de BISKRA) : câble basse tension industriel, N2XY (U-1000R2V).
Description:
-Ame: en cuivre, classe 1ou 2.
-Isolation: P.R.C.
-Gamme de section (1,5 à 240) mm2 pour 1, 2, 3, 4 conducteurs (16 à 120) mm2 pour demi conducteur.
caractéristique: [17]
Diamètre Intensité
Section extérieur Masse Résistance
nominale approx. approximative linéique
(mm2) (mm) (kg/km) (Ω/km) Enterré à l'aire libre
Mono conducteur
1x1,5 6,100 49,000 12,100 34,000 25,000
1x2,5 6,500 61,000 7,410 47,000 34,000
1x4 7,000 77,000 4,610 62,000 44,000
1x6 7,900 106,000 3,080 79,000 57,000
1x10 8,900 152,000 1,830 80,000 77,000
1x16 9,900 214,000 1,150 106,000 102,000
1x25 11,400 306,000 0,727 138,000 139,000
1x35 12,300 401,000 0,524 169,000 170,000
1x50 13,500 527,000 0,387 200,000 208,000
1x70 15,400 735,000 0,268 255,000 265,000
1x95 17,400 995,000 0,193 305,000 322,000
1x120 19,000 1 231,000 0,153 355,000 381,000
1x150 21,400 1 575,000 0,124 405,000 438,000
1x185 23,200 1 869,000 0,099 460,000 507,000
1x240 26,000 2 437,000 0,075 535,000 480,000
1-Section économique:
Se=I/Je
On a:
IZ=I/(Kt.Kr.Kn)
Kt : facteur de correction qui tient compte de la température T=20°C dans la canalisation enterrée
(Tableau V-4) [18]
On déduit:
STNC-S=1215,71 kV ⟹ I=1754,72 A
Alors: IZ=I=1754,72 A ⟹ SjN=4x(240) mm2
∆U
On a: =5%=a
U
Avec: x=0,1Ω/km
𝜌=22,5Ω.mm2/km
tan 𝜑=0,75
U=400 V
P=1000kW
Connaissant les valeurs de r, on peut calculer les sections SZ telle que : SZ= 𝜌/r
AN : SZN=70 mm2
P=320 kW
Connaissant les valeurs de r, on peut calculer les sections SZ telle que : SZ= 𝜌/r
1-Section économique:
Se=I/Je
IZ=I/(Kt.Kr.Kn)
STNC-S=320,64 kV ⟹ I=462,8 A
Alors: IZ=I=462,8 A ⟹ SjN=2x95 mm2
STT=201,42kVA ⟹ I=290,72A
Alors: IZ=I=290,72 A ⟹ SjN=150 mm2
Avec: x=0,1Ω/km
𝜌=22,5Ω.mm2/km
tan 𝜑=0,75
U=400 V
L=0,01 km
Connaissant les valeurs de r, on peut calculer les sections SZ telle que : SZ= 𝜌/r
AN : SZN=150 mm2
Connaissant les valeurs de r, on peut calculer les sections SZ telle que : SZ= 𝜌/r
𝜌=22,5Ω.mm2/km
tan 𝜑=0,75
U=400 V
L=0,08 km
Connaissant les valeurs de r, on peut calculer les sections SZ telle que : SZ= 𝜌/r
AN : SZN=120 mm2
Connaissant les valeurs de r, on peut calculer les sections SZ telle que : SZ= 𝜌/r
1-Section économique:
N°
N° de Armoire de Intensité d'heures Je Se Sen
bâtiment distribution (A) par jour (A) (mm2) (mm2)
1 AL 8,845 8,00 3,50 2,53 4,00
1 AP 111,860 8,00 3,50 31,96 35,00
Bat 01 2 AP 173,200 8,00 3,50 49,49 50,00
3 AP 173,200 8,00 3,50 49,49 50,00
4 AP 77,580 8,00 3,50 22,17 25,00
Bat 02 1 AL 1,470 8,00 3,50 0,42 2,50
1 AL 20,490 8,00 3,50 5,85 6,00
Bat 03
1 AP 199,720 8,00 3,50 57,06 70,00
2 AP 106,450 8,00 3,50 30,41 35,00
3 AP 160,570 8,00 3,50 45,88 50,00
4 AP 74,240 8,00 3,50 21,21 25,00
1 AL 3,190 8,00 3,50 0,91 2,50
Bat 04
1 AP 27,650 8,00 3,50 7,90 10,00
1 AL 6,030 8,00 3,50 1,72 2,50
Bat 05 2 AP 42,960 8,00 3,50 12,27 16,00
3 AP 63,580 8,00 3,50 18,17 25,00
Bat 06 1 AL 0,540 8,00 3,50 0,15 2,50
1 AL 2,310 8,00 3,50 0,66 2,50
Bat 07
1 AP 13,740 8,00 3,50 3,93 4,00
1 AL 5,420 8,00 3,50 1,55 2,50
Bat 08 1 AP 17,870 8,00 3,50 5,11 6,00
2 AP 71,490 8,00 3,50 20,43 25,00
1 AL 3,690 8,00 3,50 1,05 2,50
Bat 09 1 AP 30,930 8,00 3,50 8,84 10,00
2 AP 65,300 8,00 3,50 18,66 25,00
Chaufferie / 206,210 8,00 3,50 58,92 70,00
Compresseur
/ 20,620 8,00 3,50 5,89 6,00
du Bat 01
Compresseur
/ 189,030 8,00 3,50 54,01 70,00
du Bat 03
Compresseur
/ 12,020 8,00 3,50 3,43 4,00
du Bat 09
Eclairage
/ 36,080 8,00 3,50 10,31 16,00
routes
Tableau V-5
IZ=I/(Kt.Kr.Kn)
Kt , Kr et Kn sont déduit respectivement à partir du tableau (V-4), figure (V-1) et figure (V-2).
Après calculs de IZ on déduits les sections Sj, les résultats sont donnés dans le tableau suivant (V-
6).
Tableau V-6
Avec: x=0,1Ω/km
𝜌=22,5Ω.mm2/km
Besoins
réels en ∆𝑈 r
% tg𝜑
N° de Boite de Electricité Distance Intensité 𝑈 (Ω/km)
bâtiment distribution (kW) (km) (A)
1 AL 6,128 0,300 8,845 5,000 0 4,352
1 AP 62,000 0,300 111,860 5,000 0,750 0,355
Bat 01 2 AP 96,000 0,300 173,200 5,000 0,750 0,203
3 AP 96,000 0,300 173,200 5,000 0,750 0,203
4 AP 43,000 0,300 77,580 5,000 0,750 0,545
Bat 02 1 AL 1,020 0,150 1,470 5,000 0 52,288
1 AL 14,200 0,035 20,490 5,000 0 16,097
1 AP 110,700 0,030 199,720 5,000 0,750 2,334
Bat 03 2 AP 59,000 0,030 106,450 5,000 0,750 4,445
3 AP 89,000 0,030 160,570 5,000 0,750 2,921
4 AP 41,150 0,080 74,240 5,000 0,750 2,355
1 AL 2,210 0,130 3,190 5,000 - 27,845
Bat 04
1 AP 15,330 0,130 27,650 5,000 0,750 3,939
1 AL 4,180 0,140 6,030 5,000 - 13,671
Bat 05 2 AP 25,000 0,140 42,960 5,000 0,750 2,211
3 AP 37,000 0,140 63,580 5,000 0,750 1,469
Bat 06 1 AL 0,380 0,240 0,540 5,000 - 87,719
1 AL 1,600 0,150 2,310 5,000 - 33,333
Bat 07
1 AP 8,000 0,150 13,740 5,000 0,750 6,592
1 AL 3,700 0,350 5,420 5,000 - 6,178
Bat 08 1 AP 10,400 0,350 17,870 5,000 0,750 2,123
2 AP 41,600 0,290 71,490 5,000 0,750 0,588
1 AL 2,560 0,240 3,690 5,000 - 13,021
Bat 09 1 AP 18,000 0,240 30,930 5,000 0,750 1,777
2 AP 38,000 0,240 65,300 5,000 0,750 0,802
Chaufferie / 120,00 0,300 206,210 5,000 0,750 0,147
Compresseur
/ 12,000 0,300 20,620 5,000 0,750 2,147
du Bat 01
Compresseur
/ 110,000 0,020 189,030 5,000 0,750 3,561
du Bat 03
Compresseur
/ 7,000 0,240 12,020 5,000 0,750 4,687
du Bat 09
Eclairage
/ 25,000 3,000 36,080 5,000 - 0,107
routes
Tableau V-7
Connaissant les valeurs de r, on peut calculer les sections SZ telle que : SZ= 𝜌/r
Après le calcul de SZ on déduit les résistances linéiques et les chutes de tension réelles.
SZN r réelle
SZ (mm ) 2 a réelle (%)
N° de Armoires de 2 (Ω/km)
r (Ω/km) (mm )
bâtiment distribution
4,352 6 3,75 4,309
1 AL 5,17
4-Section utilisée:
La section choisie sera la plus grande parmi les sections calculées, elles sont données dans le
tableau (V-9).
S Choisis
Boite de 2 SjN 2
SeN (mm ) SZN (mm2) (mm )
N° de bâtiment distribution (mm2)
4 6 6
1 AL 2,5
35 70 70
1 AP 50
50 120 120
Bat 01 2 AP 95
50 120 120
3 AP 95
25 50 50
4 AP 25
2,5 2,5 2,5
Bat 02 1 AL 2,5
6 2,5 6
1 AL 2,5
70 10 150
1 AP 150
35 6 50
Bat 03 2 AP 50
50 10 95
3 AP 95
25 10 25
4 AP 25
2,5 2,5 2,5
Bat 04 1 AL 2,5
10 6 10
1 AP 2,5
2,5 2,5 2,5
1 AL 2,5
16 16 16
Bat 05 1 AP 10
25 16 25
2 AP 16
2,5 2,5 2,5
Bat 06 1 AL 2,5
2,5 2,5 2,5
1 AL 2,5
Bat 07
4 4 4
1 AP 2,5
2,5 4 4
1 AL 2,5
6 16 16
Bat 08 1 AP 2,5
25 50 50
2 AP 16
2,5 2,5 2,5
1 AL 2,5
10 16 16
Bat 09 1 AP 4
25 35 35
2 AP 16
70 185 185
/ 70
Chaufferie
Compresseur du Bat 6 16
/ 1,5 16
01
Compresseur du Bat 70 70
/ 70 10
03
Compresseur du Bat 4 6
/ 2,5 6
09
/ 16 240 240
4
Eclairage routes
Tableau V-9
Régime TNC-S:
STNC-S=1250kVA
PCharge=16400W
UCC%=6
In=1804,2A
L=20m
Un=400V
rL=1,07.10-4 Ω/km
xL=0,025 Ω/km
On a: ICC=1,1Un/ 3Zeq
On a: PCharge=3RtrIn2
⟹Rtr=PCharge/3In2
AN: Rtr=1,67 mΩ
Ztr=UCC/ 3In
AN: Ztr=7,87 mΩ
AN: Xtr=7,69 mΩ
Donc: Zeq=8,35 mΩ
Alors:
ICC=30,39 kA
Régime TT:
STT=400kVA
PCharge=6000W
UCC%=4
In=577,35A
L=23m
rL=3,77.10-2 Ω/km
xL=0,05 Ω/km
On trouve: Rtr=6 mΩ
Ztr=16,4 mΩ
Xtr= 15,26 mΩ
Zeq=17,18 mΩ
Alors:
ICC=14,28kA.
Rtr=1,67 mΩ
Xtr=7,69 mΩ
rL=1,07.10-4 Ω/km
xL=0,025 Ω/km
r1=0,187 Ω/km
x1=0,1 Ω/km
On a: ICC=1,1Un/ 3Zeq
AN : Zeq=69,37 mΩ
On aura:
ICC=3,66kA.
Tableau V-10
Un Icc Icu
N° de Boite de Intensité Zeq (V) (kA) (kA) Disjoncteurs
bâtiment distribution (A) (mΩ)
1 AL 400 0,23 36 NS100N, I=16
8,845 1127,32
1 AP 400 2,42 36 NS160N, I=125
111,860 104,93
2 AP 173,200 400 3,67 36 NS250N, I=200
Bat 01 69,26
3 AP 173,200 400 3,67 36 NS250N, I=200
69,26
4 AP 77,580 400 1,79 36 NS100N, I=80
141,95
Bat 02 1 AL 1,470 400 0,11 36 NS100N, I=16
2251,79
1 AL 20,490 400 1,91 36 NS100N, I=25
133,20
1 AP 199,720 400 19,64 36 NS250N, I=200
12,93
Bat 03 2 AP 106,450 400 13,40 36 NS160N, I=125
18,95
3 AP 160,570 400 17,77 36 NS250N, I=200
14,29
4 AP 74,240 400 3,37 36 NS100N, I=80
75,46
1 AL 3,190 400 0,13 36 NS100N, I=16
1951,78
Bat 04
1 AP 400 0,86 36 NS100N, I=40
27,650 294,44
1 AL 400 0,20 36 NS100N, I=16
6,030 1261,87
Bat 05 2 AP 42,960 400 1,28 36 NS100N, I=63
198,93
3 AP 63,580 400 1,96 36 NS100N, I=80
129,61
Bat 06 1 AL 0,540 400 0,07 36 NS100N, I=16
3601,81
1 AL 2,310 400 0,11 36 NS100N, I=16
2251,79
Bat 07
1 AP 13,740 400 0,30 36 NS100N, I=16
844,99
1 AL 5,420 400 0,13 36 NS100N, I=16
1970,14
Bat 08 1 AP 17,870 400 0,51 36 NS100N, I=25
495,57
2 AP 71,490 400 1,86 36 NS100N, I=80
136,87
1 AL 3,690 400 0,12 36 NS100N, I=16
2161,91
Bat 09 1 AP 30,930 400 0,75 36 NS100N, I=40
340,21
2 AP 65,300 400 1,60 36 NS100N, I=80
159,00
/ 206,210 400 4,72 36 NS250N, I=250
Chaufferie 53,77
Compresseur 400 0,60 36 NS100N, I=25
/ 20,620
du Bat 01 424,41
Compresseur 400 19,69 36 NS250N, I=200
/ 189,030
du Bat 03 12,89
Compresseur 400 0,28 36 NS100N, I=16
/ 12,020
du Bat 09 902,25
Eclairage 400 0,61 36 NS100N, I=40
/ 36,080
routes 418,32
Tableau V-11
Les familles d’unités de protection et de mesures Sepam série 20 sont destinées à l’exploitation
des machines et des réseaux de distribution électrique des installations industrielles et des sous-stations
des distributeurs d’énergie pour tous les niveaux de tension.
Elles se composent de solutions complètes, simples et fiables, adaptées aux applications suivantes :
-protection des sous-stations (arrivées et départs)
-protection des transformateurs
-protection des moteurs
-protection des générateurs
-protection des jeux de barres.
LA NOUVELLE SOUS-STATION MT/BT : SCHEMA UNIFILAIRE
TRANSFO - 400KVA
10 000 / 230-400V
Sn= 3[2x(1x95mm²)]
TGBT - 630A : Régime du NeutreTT
In=630A
Sn =2x150mm²-(80)ml Sn=2x150mm²-(10)ml
G
Armoire Inverseur
Groupe électrogène
de source In=630A
275KVA
Sn=2x150mm²-(80)ml
In=400A
In=250A
In=40A
Sn=4x240mm²
3000ml
Sn=2x185mm²
300ml
TRANSFO - 1250KVA
10 000 / 230-400V
Sn= 4[4x(1x240mm²)]
TGBT - 2000A : Régime du Neutre TNC-S
In=2000A
In=125A In=200A In=80A In=630A In=200A In=125A In=80A In=40A In=63A In=80A In=16A In=25A In=80A In=40A In=80A
Sn=4x70mm² Sn=2x(4x120)mm² Sn=4x50mm² Sn=4x150mm² Sn= 50mm² Sn=4x95mm² Sn=4x10mm² Sn=4x16mm² Sn=4x25mm² Sn=4x4mm² Sn=4x16mm² Sn=4x50mm² Sn=4x16mm² Sn=4x35mm²
300ml 300ml 300ml 30ml 30ml 80ml 130ml 140ml 140ml 150ml 350ml 290ml 240ml 240ml
Bt-1 Bt1 Bt-1 Bt-3 Bt-3 Bt-3 Bt-4 Bt-5 Bt-5 Bt-7 Bt-8 Bt-8 Bt-9 Bt-9
1AP 3AP 4AP 1-1AP 1-2AP 3-1AP AP 1AP 2AP AP 1AP 2AP 1AP 2AP
Sn=2(2x95)mm²-80ml Sn=2(2x95)mm²-10ml
G
Armoire Inverseur
Groupe électrogène
de source In=630A
400KVA
Sn=2(2x95)mm²-80ml
TGBT SECOURUE - 630A- : Régime du Neutre TNC-S
In=630A
In= 16A In= 200A In=16A In=25A In=200A In=16A In=16A In=16A In=16A In=16A In=16A
Sn=4x6mm² Sn=2x(4x120mm²) Sn=4x2.5mm² Sn=4x6mm² Sn=4x95mm² Sn=4x2.5mm² Sn=4x2.5mm² Sn=4x2.5mm² Sn=4x2.5mm² Sn=4x4mm² Sn=4x2.5mm²
300ml 300ml 150ml 35ml 30ml 130ml 140ml 240ml 150ml 350ml 240ml
Bt-1 Bt-1 Bt-2 Bt-3 Bt-3 Bt-4 Bt-5 Bt-6 Bt-7 Bt-8 Bt-9
1AL 2AP AL 2AL 2-1AP AL AL AL AL AL AL
1-Les valeurs mesurées:
ICC=1,1Un/ 3Zeq
On a: XT=3,95Ω.
XL=0,09 Ω
Avec: UCC=12%
Un=10kV
Sn=30MVA
On aura: ZT=4 Ω.
-Image thermique:
In(TNC-S)=72,16A
In(TT)=23,09A
ICC=1,1Un/ 3Zeq
Zeq=4,19 Ω ⟹ ICC=1,52kA
Alors: ICC=1,52kA/120ms
ICC=1,1Un/ 3Zeq
Zeq=ZT=4Ω ⟹ICC=1,58kA
Alors: ICC=1,58kA/150ms
-Composante inverse:
TC1
TC2
TC3
TC0
-Pour le TT le courant nominal du coté MT est: In=23,09A, donc on choisit un TC Torre 30-80/1A.
-Pour le compartiment MT le courant nominal est: In=104,16A, donc on choisit un TC Torre 150-
350/1A.
In=630A In=630A
12KV 12KV
12.5KA/1S 12.5KA/1S
SEPAM T20 SEPAM T20
In=630A
12KV TC 150-300/1A
12.5KA/1S
5P20
SEPAM S20 15VA
16KA/1S TC 30-80/1A TC 30-80/1A
5P20 5P20
Arrivée du TP TT 7.5VA
16KA/1S
7.5VA
16KA/1S
poste livraison
Départ
réserve
Départ vers
poste livraison TR 1250 KVA TR 400 KVA
TC 150-300/1A
5P20
15VA
16KA/1S
In=630A
12KV
12.5KA/1S
SEPAM S20
LEGENDE
Notre objectif principal est de dimensionner une sous-station MT/BT à partir d’un poste HT/MT
existant, qui consiste à déterminer les paramètres de cette sous-station (bilan de puissance, section des
conducteurs, etc.).
Le projet fait aussi l’objet d’étude des courants de défauts qui sont caractérisés par des
phénomènes non conformes au fonctionnement normal du réseau, nous avons donné des exemples de
calculs des courants de court-circuit, qui sont basés sur des réalités et des normes pratiques en utilisant
le schéma électrique équivalent de la sous-station. Nous avons dimensionné le disjoncteur général ainsi
les disjoncteurs de différents départs. Pour éviter les conséquences des différents défauts, il faut mettre
hors service la partie détériorée à l’aide de d’une protection, cette dernière consiste à définir la nature
des défauts contre lesquels on doit protéger, puis à choisir l’appareil capable de détecter ces défauts et
d’opérer leur suppression. Les fonctions de protection sont complétées par des fonctions de :
commande, surveillance de bon fonctionnement, exploitation, signalisation, mesure, diagnostic et
communication. Pour permettre une meilleure maîtrise du système électrique. Toutes ces fonctions
peuvent être assurées par une seule et même unité numérique de protection.
Enfin, nous espérons que ce travail apportera un plus a l’entreprise E.R.O.E et aux étudiants des
promotions à venir.
Bibliographie
[7] Cahier technique n°155 « Les réseaux de distribution publique MT dans le monde », Edition 1991.
[11] N.BERGE « modélisation au moyen des réseaux de pétri temporisés stochastiques d’une
application de contrôle-commande de poste de transformation d’énergie électrique répartie sur le
réseau de terrain Fip », université PAUL SABATIER de TOULOUSE, 1996.
[15] D.ALLEK, N.KIRECHE « Réglage des protection des départs issus du poste AMIROUTE 60/10
kV », mémoire d’ingénieur UMMTO, 1999.
[16] ABB
[19] « Distribution électrique automatisme industriels », catalogue Algérie 2006, Schneider électrique.
[20] « Cellules modulaires SM6 Merlin Gerin 3 à 36 kV », Catalogue 2005, Schneider électrique.
[21] « Protection des réseaux électrique Sepam série 20 », Catalogue 2004, Schneider électrique.
Annexe
Fonctions de protection:
Gammes de réglages de la Sepam:
Schémas de raccordement Sepam série 20 :
SOUS-STATION MT/BT
Terre du radié
Tube galvanis
Ø20/27
Tube galvanis
Ø20/27
fond de fouille
ACCES SONELGAZ
ACCES CLIENT
Si la mesure de la mise à la terre est mauvaise , Pour une bonne équipotentiellité le serpentin
il ya lieu de l'améliorer par des piquets de terre doit être distancé chaque 40cm
SOUS-STATION MT/BT
VUE EN PLAN AVEC EQUIPEMENT
TRANSFO - 1250KVA
IM IM TM CM DM2 DM1-A DM1-A 10 000V / 230-400V
Régime Neutre TNC-S TRANSFO - 400KVA
10 000V / 230-400V
Régime Neutre TT
cellule
Arrivée Départ MT/BT Comptage
réserve Protection Protection Protection
auxiliaire
générale Transformateur Transformateur
1250 KVA 400 KVA
ACCES SONELGAZ
mm
Ø 100
ACCES CLIENT
buse