CH3-Eq Maxwell
CH3-Eq Maxwell
CH3-Eq Maxwell
Mohammed JORIO
Professeur
FST Fès
Chapitre 3:
Equations de Maxwell
et
équations aux potentiels
Propagation avec support, on utilise des équations en courant et en tension (équation des télégraphistes)
Propagation libre, il ne peut exister de courant et on se base alors sur les équations de Maxwell pour
décrire le comportement des champs
Les phénomènes électromagnétiques existent partout autour de nous
Champ électrique 𝐸 Champ magnétique 𝐵
Une onde électromagnétique est une catégorie d’ondes qui peut se déplacer dans un milieu de
propagation, avec une vitesse avoisinant celle de la lumière, soit près de 300 000 kilomètres par
seconde dans le vide ou dans l’air. Ces ondes sont par exemple produites par des charges électriques
en mouvement. Elles correspondent aux oscillations couplées d’un champ électrique et d’un champ
magnétique, dont les amplitudes varient de façon sinusoïdale au cours du temps.
𝑑𝑖𝑣 𝐷 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = 𝜌 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 . (Maxwell-Gauss)
𝜌 𝑑𝜏
ඵ 𝐸 . 𝑑 𝑆Ԧ = ම
𝜀0
Equations de Maxwell
ඵ 𝐵 . 𝑑 𝑆Ԧ = 0 sous forme intégrale
𝜕
ඵ 𝑟𝑜𝑡 𝐸 𝑑𝑆Ԧ = − ඵ 𝐵. 𝑑 𝑆Ԧ
𝜕𝑡
𝜕
𝑆 𝑑 𝐻 𝑡𝑜𝑟 Ԧ = 𝑗 Ԧ + 𝜕𝑡 𝐷 𝑑𝑆Ԧ
On peut encore avoir plus et imaginer l’existence d’un champ électrique et d’un champ magnétique en l’absence de
charges et de courants. Maxwell Faraday dit que: 𝐵 qui dépend du temps crée 𝐸 (qui dépend donc aussi du temps) et
Maxwell Ampère dit que 𝐸 qui dépend du temps crée 𝐵 . Le champ électromagnétique acquiert une existence
autonome par rapport aux charges.
𝑗Ԧ = 0 𝜌 = 0
Relations constitutives
𝒋Ԧ 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 = 𝜎 𝑬 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 𝑫 = 𝜀0 𝑬 + 𝑷 𝑩 = 𝜇0 (𝑯 + 𝑴 )
Vecteur polarisation Vecteur aimantation
1 𝜀 = 𝜀0 . 𝜀𝑟
𝜀 permittivité du milieu (F.m-1) 𝜀0 permittivité du vide.; 𝜀0 = 𝐹. 𝑚−1
36 𝜋 109
𝜀𝑟 permittivité relative du milieu
𝜇 perméabilité du milieu (H.m-1) 𝜇0 permittivité du vide.;𝜇0 = 4 𝜋 10−7 𝐻. 𝑚−1 μ = 𝜇0 . μ𝑟
𝜇𝑟 perméabilité relative du milieu
𝜎 conductivité du milieu (S.m-1) Diélectrique parfait 𝜎=0 Conducteur parfait 𝜎 → ∞
1
𝑐= = 3. 108 𝑚. 𝑠 −1. Célérité de la lumière dans le vide
𝜇 0 𝜀0
𝝏
Revenons à l’équation de Maxwell Ampère 𝒓𝒐𝒕 𝑯 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 = 𝒋Ԧ 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 + 𝑫 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕
𝝏𝒕
Σ1 Σ Σ2
3
𝜌 ∇ ⋀ 𝐵 = 𝜇0 𝑗Ԧ
∇. 𝐸 = ∇. 𝐵 = 0 ∇⋀𝐸 =0
𝜀0
𝜌 𝝏𝑩
∇. 𝐸 = ∇. 𝐵 = 0 ∇⋀𝐸 =− ∇ ⋀ 𝐵 = 𝜇0 𝑗Ԧ
𝜀0 𝝏𝒕
𝜌 𝜕𝐵 ∇ ⋀ 𝐵 = 𝜇0 𝑗Ԧ + 𝝁𝟎 𝜺𝟎
𝝏𝑬
∇. 𝐸 = ∇. 𝐵 = 0 ∇⋀𝐸 =− 𝝏𝒕
𝜀0 𝜕𝑡
Remarque: Si on est loin des sources de courant et de tension, 𝜌 et 𝑗Ԧ sont pris nuls
Les équations de Maxwell dans un milieu (LHI), présentant des propriétés diélectriques et
magnétiques, doivent tenir compte des charges libres et de polarisation, des courants libres et
d’aimantation. Ces équations s’écrivent alors:
Densité des courants de polarisation
𝜕
𝑟𝑜𝑡 𝐸 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = − 𝐵(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡). (Maxwell-Faraday)
𝜕𝑡
𝜕𝐸 𝜕𝑃
𝑟𝑜𝑡 𝐵 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 − 𝜀0 𝜇0 = 𝜇0 (Ԧ𝑗𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 + 𝑟𝑜𝑡 𝑀 + )(Maxwell-Ampère)
𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝑩 = 𝜇0 𝑯 + 𝑴 = 𝜇𝑯 𝜌𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒
𝑑𝑖𝑣 𝐸 =
Vecteur aimantation 𝜀
𝑑𝑖𝑣 𝐵 = 0
𝜕
𝑫 = 𝜀0 𝑬 + 𝑷 = 𝜺𝑬 𝑟𝑜𝑡 𝐸 = − 𝐵
𝜕𝑡
𝜕𝐸
Vecteur polarisation 𝑟𝑜𝑡 𝐵 = 𝜇(Ԧ𝑗𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 + 𝜀 )
𝜕𝑡
Equations aux potentiels
En électrostatique 𝑟𝑜𝑡 𝐸 = 0, 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑠𝑐𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑉, 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝐸 = −𝑔𝑟𝑎𝑑𝑉
En magnétostatique 𝑑𝑖𝑣 𝐵 = 0, Ԧ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝐵 = 𝑟𝑜𝑡 𝐴Ԧ
𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑣𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝐴,
𝜕𝐵 𝜕𝑟𝑜𝑡 𝐴Ԧ 𝜕𝐴Ԧ 𝜕 𝐴Ԧ
𝑟𝑜𝑡 𝐸 = − =− → 𝑟𝑜𝑡(𝐸 + ) = 0 𝑑′ 𝑜𝑢 𝐸+ = −𝑔𝑟𝑎𝑑𝑉
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝝏𝑨 Ԧ 𝑉)
soit 𝑬 = −𝒈𝒓𝒂𝒅𝑽 − On a ainsi une correspondance (𝐸, 𝐵) ↔ (𝐴,
𝝏𝒕
𝜕 𝜌
En régime statique = 0, on aura donc ∆𝑉 + 𝜀 = 0 (Équation de poisson qui relie le potentiel à ses sources)
𝜕𝑡 0
𝜕 𝜕 𝜕𝐴Ԧ
Equation de Maxwell Ampère ∇ ⋀ 𝐵 = 𝜇0 𝑗Ԧ + 𝜇0 𝜀0 𝐸 ↔ ∇ ⋀(∇ ⋀ 𝐴) = 𝜇0 𝑗Ԧ + 𝜇0 𝜀0 −∇𝑉 −
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝜕𝑉 𝜕 2 𝐴Ԧ
∇ ∇. 𝐴Ԧ + 𝜇0 𝜀0 − ∆𝐴Ԧ = 𝜇0 𝑗Ԧ − 𝜇0 𝜀0 2
𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝜕 2 𝐴Ԧ ☐ 𝐴Ԧ = −𝜇0 𝑗Ԧ
condition de JL ∆𝐴Ԧ − 𝜇0 𝜀0 2 = −𝜇0 𝑗Ԧ
𝜕𝑡
Potentiel retardé
Les effets ne sont pas immédiats. Il existe un temps de propagation entre l’instant de l’effet et la cause.
→
→ 𝜇𝑜 𝑗 (𝑃, 𝑡 − 𝑟Τ𝑐 ቁ 1 𝜌(P, 𝑡 − 𝑟Τ𝑐 )
𝐴 (M, 𝑡) = ම 𝑑𝑉 𝑉(M, 𝑡) = ම 𝑑𝑉
4𝜋 𝑟 4𝜋𝜀𝑜 𝑟
𝑟
Remarque: Dans l’A.R.Q.P, ≪ 𝑇 𝑃é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙 .
𝑐
→
→ 𝜇𝑜 𝑗 (𝑃 ቁ
𝐴 (M) = ම 𝑑𝑉
4𝜋 𝑟
1 𝜌(P)
𝑉(M) = ම 𝑑𝑉
4𝜋𝜀𝑜 𝑟
Annexe 1
Opérateurs dans les équations de Maxwell et dont on aura besoin pour la suite
Opérateur nabla
Quelques opérations avec l’opérateur nabla Opération à utiliser pour établir les équations de propagation
Annexe 2
Equation de conservation de la charge
Soit un volume 𝜏 délimité par une surface S. La charge 𝑄 (t) à l’intérieur de S varie dans le temps, et on suppose que
cette variation ne peut être attribuée qu'à des échanges de charges avec l'extérieur, c'est-à-dire qu'il n'y a aucun centre
de production ou de disparition de charges en différents points de 𝜏. 𝜌(𝑀, 𝑡) la densité volumique de charge à
𝜏. En raison du principe de conservation de la charge, comme il n'y a ni production ni disparition de
l'intérieur de
charges dans 𝜏 durant un intervalle de temps 𝑑𝑡, la variation dQ(t) intérieure à S est telle que 𝑑𝑄 =- 𝑑𝑄𝑚 (𝑑𝑄𝑚 désigne
la charge qui a traversé S pendant 𝑑𝑡.
𝑑𝑄𝑚 𝑑𝑄 𝜕𝜌 𝑀, 𝑡
𝐼= = 𝐽Ԧ . 𝑑𝑆 = − Avec 𝑄 𝑡 = ම 𝜌 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏 D’ou 𝐽Ԧ . 𝑑𝑆 = ම 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 . 𝑑𝜏 = − ම 𝑑𝜏
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜕𝑡
𝜕𝜌 𝑀, 𝑡
On a ainsi 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 + =0 Forme locale de l’équation de conservation de la charge
𝜕𝑡
En régime permanent cette équation devient 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 = 0
Conséquence: En régime permanent, l’intensité du courant est la même à travers toute section du tube car 𝐽Ԧ est à flux
conservatif