CH3-Eq Maxwell

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Propagation des ondes électromagnétiques

Mohammed JORIO
Professeur
FST Fès
Chapitre 3:
Equations de Maxwell
et
équations aux potentiels

Mohammed JORIO Les phénomènes électromagnétiques existent partout autour de nous


Qu’est ce qu’une onde ?
Professeur Les équations de Maxwell
FST Fès Equations aux potentiels
Potentiel retardé
On présente sur cette figure
un exemple de transmission.
2 types existent:

Propagation guidée Propagation en espace libre. Propagation guidée


Se fait sur un Sans support
support physique

Pour les deux types le traitement n’est pas le même.

 Propagation avec support, on utilise des équations en courant et en tension (équation des télégraphistes)

 Propagation libre, il ne peut exister de courant et on se base alors sur les équations de Maxwell pour
décrire le comportement des champs
Les phénomènes électromagnétiques existent partout autour de nous
Champ électrique 𝐸 Champ magnétique 𝐵

Rappel Les charges « sources » ( ) créent des champs.

Champ électrique 𝐸 Champ magnétique 𝐵

Les champs agissent sur d’autres charges

• Loi de Coulomb: Force électrostatique.

• Force de Lorentz: 𝐹Ԧ 1Τ2(𝑀2 ) = 𝑞2 (𝐸1 (𝑀2 )+𝑣Ԧ2 ∧ 𝐵1 (𝑀2 ))


Qu’est ce qu’une onde ?
• Ondes électromagnétiques (lumière, les ondes radio,
Une onde est une perturbation ….)
qui se propage • Ondes mécaniques (vagues, tremblement de terre,…)
• Ondes sonores (la parole, le bruit…..)

Pour les ondes électromagnétiques (OEM) :


• Une perturbation du champ EM
Aucune matière n’est transportée
• Transport d’énergie (dans le vide comme dans un milieu
par une onde. matériel)
• Transporte de l’information (Communication)

Une onde électromagnétique est une catégorie d’ondes qui peut se déplacer dans un milieu de
propagation, avec une vitesse avoisinant celle de la lumière, soit près de 300 000 kilomètres par
seconde dans le vide ou dans l’air. Ces ondes sont par exemple produites par des charges électriques
en mouvement. Elles correspondent aux oscillations couplées d’un champ électrique et d’un champ
magnétique, dont les amplitudes varient de façon sinusoïdale au cours du temps.

C’est le physicien allemand, Heinrich


Hertz, qui découvre l’existence des
ondes électromagnétiques à la fin du
19ème siècle.
La lumière est une onde électromagnétique qui se déplace.
Elle peut être absorbée, déviée, réfléchie, atténuée…
​Catégorie d'onde
​Longueur d’onde
Fréquence (Hertz) électromagnétique
(mètre)

​< 10 picomètres (ie 1 ​Les rayons gamma,


000 milliards de fois ​30 x 1018 Hz produits par des
plus petit qu’un mètre) transitions nucléaires

Les ondes électromagnétiques sont classées en fonction ​10 picomètres – 10


nanomètres (ie 1 000
​Les rayons X, qui
permettent de faire
de leur fréquence dans ce que l’on appelle le « spectre millions de fois plus
​30 x 1018 – 30x1015 Hz
des radiographies du
petit qu’un mètre) corps humain
électromagnétique ».
​Les rayons ultra-violet
(UV), qui proviennent
majoritairement du
​10 nanomètres – 400
​30x1015 - 750x1012 Hz Soleil et sont
nanomètres
responsables par
exemple du bronzage
ou des coups de soleil.
​La lumière visible avec
​400 – 800 nanomètres ​750x1012 – 375x1012 Hz toutes les couleurs de
l’arc-en-ciel.
​Les rayons infrarouges,
​800 nanomètres – 0,1 qui captent la chaleur
​375x1012 – 3x1012 Hz
millimètre des objets, de
l’environnement.
​Les ondes radio,
responsables des
moyens de
télécommunications
​1 millimètre - ​300x109Hz - 10Hz qu’on connaît
30 kilomètres aujourd’hui : les radars
et satellites, le réseau
Wi-Fi, le téléphone
portable, la télévision
hertzienne et la radio.
Les équations de Maxwell
Un champ est une grandeur physique qui prend une valeur différente en tout point de
l’espace
Exemples: * La température, la pression ou le potentiel sont des champs scalaires
* Champs électriques et magnétiques sont des champs vectorielles

à une onde électromagnétique on associe un champ électromagnétique


Un champ électromagnétique = Champ électrique 𝐸 + Champ magnétique 𝐵
𝐸(x,y,z,t) et 𝐵(x,y,z,t) (dans un système de coordonnées cartésiens)

En régime variable, champs 𝐸 et 𝐵 ne peuvent exister


indépendamment l’un de l’autre. Les équations de Maxwell
relient ces deux grandeurs

James Clerk Maxwell (13 juin 1831 à Édimbourg


en Écosse - 5 novembre 1879 à Cambridge en
Angleterre) est un physicien et mathématicien
écossais. Il est principalement connu pour avoir
unifié en un seul ensemble d'équations, les
équations de Maxwell, l'électricité, le
magnétisme et l'induction, en incluant une
importante modification du théorème d'Ampère
Les équations de Maxwell font le lien entre champs électrique et magnétique et proposent une
modification des équations locales en régime statique, auxquelles il a ajouté l’équation de Faraday ,
où les champs varient rapidement au cours du temps, pour obtenir une formulation générale de
l’électromagnétisme. Dans ces équations sont tenus en compte les phénomènes de propagation.
Elles constituent les postulats de base de l’électromagnétisme
Couplage entre champs 𝐸 et
Equations de Maxwell sous forme locale 𝐵 (onde électromagnétique)
qui n’existe plus en régime
𝜕
𝑟𝑜𝑡 𝐸 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = − 𝐵(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡). (Maxwell-Faraday) stationnaire
𝜕𝑡
𝜕
𝑟𝑜𝑡 𝐻 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = 𝑗Ԧ 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 + 𝐷 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 (Maxwell-Ampère)
𝜕𝑡

𝑑𝑖𝑣 𝐷 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = 𝜌 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 . (Maxwell-Gauss)

𝑑𝑖𝑣 𝐵 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = 0 (Maxwell-flux magnétique)

Il est commode d’exprimer


les densités libres dans les
équations de Maxwell
Association des équations de Maxwell
𝜕
𝑑𝑖𝑣 (𝑟𝑜𝑡 𝐻 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 + 𝑑𝑖𝑣𝐷 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 Équation de conservation de la charge,
𝜕𝑡 connue expérimentalement avant la théorie
𝝏
𝟎 = 𝒅𝒊𝒗Ԧ𝒋 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 + 𝝆 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 de l’EM et peut être obtenue à partir de
𝝏𝒕 l’association des équations de Maxwell

𝜌 𝑑𝜏
ඵ 𝐸 . 𝑑 𝑆Ԧ = ම
𝜀0

Equations de Maxwell
ඵ 𝐵 . 𝑑 𝑆Ԧ = 0 sous forme intégrale
𝜕
ඵ 𝑟𝑜𝑡 𝐸 𝑑𝑆Ԧ = − ඵ 𝐵. 𝑑 𝑆Ԧ
𝜕𝑡
𝜕
‫𝑆 𝑑 𝐻 𝑡𝑜𝑟 ׭‬Ԧ = ‫𝑗 ׭‬Ԧ + 𝜕𝑡 𝐷 𝑑𝑆Ԧ

Les distributions de charges 𝝆 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 et de courant 𝒋Ԧ 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 sont à


l’origine du champ EM !!!!!!!!!!!!!!!
En électrostatique, le champ électrique est dû à la présence de charges électriques : sans charges électriques, pas de
champ électrique. En magnétostatique le champ magnétique est dû à la présence de courants électriques: sans
courant électrique, pas de champ magnétique.
Lorsque l’on étudie des situations dynamiques où les différentes grandeurs dépendent du
temps, on peut écrire Maxwell Faraday. 𝜕𝐵
𝑟𝑜𝑡 𝐸 = −
Si le champ magnétique dépend du temps on peut avoir un champ électrique même avec 𝜕𝑡
une densité de charges électriques ρ nulle. Il suffit qu’il y ait un courant électrique.
𝑗Ԧ dépend de t → 𝐵 dépend de t → 𝐸 dépend de t .

On peut encore avoir plus et imaginer l’existence d’un champ électrique et d’un champ magnétique en l’absence de
charges et de courants. Maxwell Faraday dit que: 𝐵 qui dépend du temps crée 𝐸 (qui dépend donc aussi du temps) et
Maxwell Ampère dit que 𝐸 qui dépend du temps crée 𝐵 . Le champ électromagnétique acquiert une existence
autonome par rapport aux charges.

Il est bien sûr nécessaire d’avoir initialement des


charges et des courants pour créer une onde 𝑗Ԧ ≠ 0
électromagnétique, mais dès que celle ci est émise, son 𝜌≠0
existence ne dépend plus de ces charges et courants.

𝑗Ԧ = 0 𝜌 = 0
Relations constitutives

𝑫 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 = 𝜀 𝑬 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 𝑫 vecteur induction électrique ou vecteur déplacement électrique. (C.m-2)

𝑩 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 = 𝜇 𝑯 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 𝑯 Vecteur induction électrique ou vecteur excitation magnétique. (A.m-1)

𝒋Ԧ 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 = 𝜎 𝑬 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 𝑫 = 𝜀0 𝑬 + 𝑷 𝑩 = 𝜇0 (𝑯 + 𝑴 )
Vecteur polarisation Vecteur aimantation

1 𝜀 = 𝜀0 . 𝜀𝑟
𝜀 permittivité du milieu (F.m-1) 𝜀0 permittivité du vide.; 𝜀0 = 𝐹. 𝑚−1
36 𝜋 109
𝜀𝑟 permittivité relative du milieu
𝜇 perméabilité du milieu (H.m-1) 𝜇0 permittivité du vide.;𝜇0 = 4 𝜋 10−7 𝐻. 𝑚−1 μ = 𝜇0 . μ𝑟
𝜇𝑟 perméabilité relative du milieu
𝜎 conductivité du milieu (S.m-1) Diélectrique parfait 𝜎=0 Conducteur parfait 𝜎 → ∞
1
𝑐= = 3. 108 𝑚. 𝑠 −1. Célérité de la lumière dans le vide
𝜇 0 𝜀0
𝝏
Revenons à l’équation de Maxwell Ampère 𝒓𝒐𝒕 𝑯 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 = 𝒋Ԧ 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕 + 𝑫 𝒙, 𝒚, 𝒛, 𝒕
𝝏𝒕

Théorème d’Ampère ර 𝐵 . 𝑑𝑙 = 𝜇0 𝐼𝑖𝑛𝑡 Théorème de Stokes ‫ 𝐵 ׯ‬. 𝑑𝑙 = ‫ 𝐵𝑡𝑜𝑟 ׭‬. 𝑑 𝑆Ԧ

ර 𝐵 . 𝑑𝑙 = 𝜇0 𝐼𝑖𝑛𝑡 = 𝜇0 ඵ 𝑗Ԧ . 𝑑 𝑆Ԧ = ඵ 𝑟𝑜𝑡𝐵 . 𝑑 𝑆Ԧ Soit 𝑟𝑜𝑡𝐵 = 𝜇0 𝑗Ԧ Pas Valable en régime variable ????

𝑑𝑖𝑣 𝑟𝑜𝑡𝐵 = 0 = 𝜇0 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 = 0

En régime variable 𝑗Ԧ n’est pas conservatif 𝜕𝜌 𝑀, 𝑡


(Forme locale de l’équation de conservation de la 𝑑𝑖𝑣 𝑗Ԧ + =0
charge voir annexe 2) 𝜕𝑡

𝜕𝐷 𝑗Ԧ = σ𝐸 vecteur densité des courants de conduction


On définit alors le vecteur densité total. 𝑗Ԧ𝑡 = 𝑗Ԧ + 𝜕𝑡 𝜕𝐷
vecteur densité des courants de déplacement qui
𝜕𝑡
Ainsi 𝑟𝑜𝑡𝐵 = 𝜇0 𝑗Ԧ𝑡 équation de Maxwell Ampère traduit les phénomènes transitoires et variables dans
le temps. Il est à l’origine du ryt EM dans une
antenne.
Σ1
𝑖

𝑖
C
𝑖
Σ2 ~

Σ1 Σ Σ2
3

• Le courant de déplacement assure la


continuité du courant dans l’isolant.

• C’est le courant de déplacement qui est à


l’origine du rayonnement
électromagnétique d’une antenne.
Les trois régimes en électromagnétisme
𝑑𝜌
Régime permanent Electrostatique (pas de déplacement de charges = 0)
𝑑𝑡
Magnétostatique (courants invariables dans le temps. ∇. 𝑗Ԧ = 0)

𝜌 ∇ ⋀ 𝐵 = 𝜇0 𝑗Ԧ
∇. 𝐸 = ∇. 𝐵 = 0 ∇⋀𝐸 =0
𝜀0

Quasistatique (variations très lentes dans le temps

𝜌 𝝏𝑩
∇. 𝐸 = ∇. 𝐵 = 0 ∇⋀𝐸 =− ∇ ⋀ 𝐵 = 𝜇0 𝑗Ԧ
𝜀0 𝝏𝒕

Régime complet (Equations de maxwell)

𝜌 𝜕𝐵 ∇ ⋀ 𝐵 = 𝜇0 𝑗Ԧ + 𝝁𝟎 𝜺𝟎
𝝏𝑬
∇. 𝐸 = ∇. 𝐵 = 0 ∇⋀𝐸 =− 𝝏𝒕
𝜀0 𝜕𝑡

Remarque: Si on est loin des sources de courant et de tension, 𝜌 et 𝑗Ԧ sont pris nuls
Les équations de Maxwell dans un milieu (LHI), présentant des propriétés diélectriques et
magnétiques, doivent tenir compte des charges libres et de polarisation, des courants libres et
d’aimantation. Ces équations s’écrivent alors:
Densité des courants de polarisation
𝜕
𝑟𝑜𝑡 𝐸 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = − 𝐵(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡). (Maxwell-Faraday)
𝜕𝑡
𝜕𝐸 𝜕𝑃
𝑟𝑜𝑡 𝐵 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 − 𝜀0 𝜇0 = 𝜇0 (Ԧ𝑗𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 + 𝑟𝑜𝑡 𝑀 + )(Maxwell-Ampère)
𝜕𝑡 𝜕𝑡

𝑑𝑖𝑣 𝐷 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = 𝜌𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 . (Maxwell-Gauss)

𝑑𝑖𝑣 𝐵 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 = 0 Densité des courants d’aimantation (Maxwell-flux magnétique)

𝑩 = 𝜇0 𝑯 + 𝑴 = 𝜇𝑯 𝜌𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒
𝑑𝑖𝑣 𝐸 =
Vecteur aimantation 𝜀
𝑑𝑖𝑣 𝐵 = 0
𝜕
𝑫 = 𝜀0 𝑬 + 𝑷 = 𝜺𝑬 𝑟𝑜𝑡 𝐸 = − 𝐵
𝜕𝑡
𝜕𝐸
Vecteur polarisation 𝑟𝑜𝑡 𝐵 = 𝜇(Ԧ𝑗𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 + 𝜀 )
𝜕𝑡
Equations aux potentiels
En électrostatique 𝑟𝑜𝑡 𝐸 = 0, 𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑠𝑐𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑉, 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝐸 = −𝑔𝑟𝑎𝑑𝑉
En magnétostatique 𝑑𝑖𝑣 𝐵 = 0, Ԧ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝐵 = 𝑟𝑜𝑡 𝐴Ԧ
𝑖𝑙 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑣𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝐴,

𝜕𝐵 𝜕𝑟𝑜𝑡 𝐴Ԧ 𝜕𝐴Ԧ 𝜕 𝐴Ԧ
𝑟𝑜𝑡 𝐸 = − =− → 𝑟𝑜𝑡(𝐸 + ) = 0 𝑑′ 𝑜𝑢 𝐸+ = −𝑔𝑟𝑎𝑑𝑉
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝝏𝑨 Ԧ 𝑉)
soit 𝑬 = −𝒈𝒓𝒂𝒅𝑽 − On a ainsi une correspondance (𝐸, 𝐵) ↔ (𝐴,
𝝏𝒕

Indétermination sur les potentiels

𝐵 = 𝑟𝑜𝑡 𝐴Ԧ = 𝑟𝑜𝑡 𝐴Ԧ′ 𝐴Ԧ′ = 𝐴Ԧ + 𝑔𝑟𝑎𝑑𝜑


avec
𝜕 𝐴Ԧ 𝜕 Ԧ′
𝐴
On a donc 𝐸 = −𝑔𝑟𝑎𝑑𝑉 − = −𝑔𝑟𝑎𝑑𝑉 ′ − Ԧ 𝑉)
Non unicité du couple des potentiels (𝐴,
𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝜕𝐴Ԧ 𝜕 𝐴Ԧ′ 𝜕𝜑 𝜕𝜑
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑉′ −𝑉 = − = − 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑑′ 𝑜𝑢. 𝑉 ′ − 𝑉 = −
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡

Ԧ 𝑉) 𝑛𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑖𝑓𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝐸 𝑒𝑡 𝐵. 𝑰𝒍 𝒅𝒐𝒊𝒕 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑱𝒂𝒖𝒈𝒆 𝑳𝒐𝒓𝒆𝒏𝒕𝒛 (𝑱𝑳)


Le choix d’𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 (𝐴,
𝝏𝑽
𝒅𝒊𝒗 𝑨 + 𝝁𝟎 𝜺𝟎 =𝟎
𝝏𝒕
𝜌 𝜕 𝐴Ԧ 𝜕∇.𝐴Ԧ Avec la condition de JL, on a:
Equation de Maxwell Gauss ∇. 𝐸 = = ∇. −∇𝑉 − = −∆𝑉 −
𝜀0 𝜕𝑡 𝜕𝑡

𝜕2𝑉 𝜌 𝜌 ☐ Opérateur d’Alembertien


∆𝑉 − 𝜇0 𝜀0 2 = − ☐𝑉 = −
𝜀0 𝜕2
𝜕𝑡 𝜀0 ☐ =∆− 𝜇0 𝜀0 2
𝜕𝑡

Le Laplacien, agit sur un scalaire 𝝏𝟐 𝝏𝟐 𝝏𝟐


comme sur un vecteur. En ∆= 𝟐 + 𝟐 + 𝟐
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
coordonnées cartésiennes

𝜕 𝜌
En régime statique = 0, on aura donc ∆𝑉 + 𝜀 = 0 (Équation de poisson qui relie le potentiel à ses sources)
𝜕𝑡 0

𝜕 𝜕 𝜕𝐴Ԧ
Equation de Maxwell Ampère ∇ ⋀ 𝐵 = 𝜇0 𝑗Ԧ + 𝜇0 𝜀0 𝐸 ↔ ∇ ⋀(∇ ⋀ 𝐴) = 𝜇0 𝑗Ԧ + 𝜇0 𝜀0 −∇𝑉 −
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡

𝜕𝑉 𝜕 2 𝐴Ԧ
∇ ∇. 𝐴Ԧ + 𝜇0 𝜀0 − ∆𝐴Ԧ = 𝜇0 𝑗Ԧ − 𝜇0 𝜀0 2
𝜕𝑡 𝜕𝑡

𝜕 2 𝐴Ԧ ☐ 𝐴Ԧ = −𝜇0 𝑗Ԧ
condition de JL ∆𝐴Ԧ − 𝜇0 𝜀0 2 = −𝜇0 𝑗Ԧ
𝜕𝑡
Potentiel retardé
Les effets ne sont pas immédiats. Il existe un temps de propagation entre l’instant de l’effet et la cause.

Potentiels au point M à l’instant 𝑡 ???? Ils sont la conséquence


du comportement des charges au point P à l’instant 𝑷 𝑟Ԧ = 𝑃𝑀
𝑟 𝑟
𝑡 − , où 𝑐 est la vitesse de la propagation et le temps
𝑐 𝑐
nécessaire à la propagation


→ 𝜇𝑜 𝑗 (𝑃, 𝑡 − 𝑟Τ𝑐 ቁ 1 𝜌(P, 𝑡 − 𝑟Τ𝑐 )
𝐴 (M, 𝑡) = ම 𝑑𝑉 𝑉(M, 𝑡) = ම 𝑑𝑉
4𝜋 𝑟 4𝜋𝜀𝑜 𝑟

𝑟
Remarque: Dans l’A.R.Q.P, ≪ 𝑇 𝑃é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙 .
𝑐

→ 𝜇𝑜 𝑗 (𝑃 ቁ
𝐴 (M) = ම 𝑑𝑉
4𝜋 𝑟

1 𝜌(P)
𝑉(M) = ම 𝑑𝑉
4𝜋𝜀𝑜 𝑟
Annexe 1
Opérateurs dans les équations de Maxwell et dont on aura besoin pour la suite
Opérateur nabla

∆= 𝛻. 𝛻 Le Laplacien. (agit sur un vecteur et un scalaire)

Quelques opérations avec l’opérateur nabla Opération à utiliser pour établir les équations de propagation
Annexe 2
Equation de conservation de la charge
Soit un volume 𝜏 délimité par une surface S. La charge 𝑄 (t) à l’intérieur de S varie dans le temps, et on suppose que
cette variation ne peut être attribuée qu'à des échanges de charges avec l'extérieur, c'est-à-dire qu'il n'y a aucun centre
de production ou de disparition de charges en différents points de 𝜏. 𝜌(𝑀, 𝑡) la densité volumique de charge à
𝜏. En raison du principe de conservation de la charge, comme il n'y a ni production ni disparition de
l'intérieur de
charges dans 𝜏 durant un intervalle de temps 𝑑𝑡, la variation dQ(t) intérieure à S est telle que 𝑑𝑄 =- 𝑑𝑄𝑚 (𝑑𝑄𝑚 désigne
la charge qui a traversé S pendant 𝑑𝑡.
𝑑𝑄𝑚 𝑑𝑄 𝜕𝜌 𝑀, 𝑡
𝐼= = ඾ 𝐽Ԧ . 𝑑𝑆 = − Avec 𝑄 𝑡 = ම 𝜌 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏 D’ou ඾ 𝐽Ԧ . 𝑑𝑆 = ම 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 . 𝑑𝜏 = − ම 𝑑𝜏
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜕𝑡

𝜕𝜌 𝑀, 𝑡
On a ainsi 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 + =0 Forme locale de l’équation de conservation de la charge
𝜕𝑡
En régime permanent cette équation devient 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 = 0

Conséquence: En régime permanent, l’intensité du courant est la même à travers toute section du tube car 𝐽Ԧ est à flux
conservatif

඾ 𝐽Ԧ . 𝑑𝑆 = ම 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 . 𝑑𝜏 = 0 = ඵ 𝐽.Ԧ 𝑑𝑆 + ඵ 𝐽.Ԧ 𝑑𝑆 = −𝐼1 + 𝐼2 ⇒ 𝐼1 = 𝐼2


𝑆1 𝑆2
Annexe 3
Spectre électromagnétique

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