Rapport Sur L'analyse Du Mécanisme Des Embrayages
Rapport Sur L'analyse Du Mécanisme Des Embrayages
Rapport Sur L'analyse Du Mécanisme Des Embrayages
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SOMMAIRE ................................................................................................................. 2
REMERCIEMENTS : ...................................................................................................... 7
QUI SUIS-JE ?
Le Cameroun est un pays dont le PIB (produit intérieur brut) dépend en particulier de ses
ressources minières, du pétrole, des ressources alimentaires ; le café le cacao et bien d’autres
[1]. Ainsi, ses produits sont en grande partie exportés pour être transformés et reviennent en
produits finis. Ces échanges commerciaux s’effectuent en grande partie par la voie maritime à
travers des infrastructures portuaires telles que le Port Autonome de Douala et le Port Autonome
de Kribi et influencent grandement le PIB de la sous-région. Le Port Autonome de Kribi,
importante infrastructure visant le développement économique de toute la sous-région bien
qu’en phase de construction est déjà en exploitation avec un trafic relativement faible. Le bon
fonctionnement de cette infrastructure nécessite déjà une utilisation d’engins motorisés
notamment ceux nécessaires pour le déplacement de marchandises comme les engins terrestres
par exemples. En tant que stagiaire au Service des Engins Terrestres et Nautiques, service
responsable de la maintenance des engins du PAK notamment des voitures il sera question pour
nous d’étudier le mécanisme des embrayages des voitures du PAK en particulier celui du pick-
up Toyota Hilux.
● 2005 : Réalisation d’une étude de faisabilité pour l’aménagement d’un port en eau
profonde au Sud de Kribi
● 2008 : Décision du gouvernement camerounais de réaliser le projet de construction
d’un port en eau profonde à Mboro
● 2011 : Signature de la convention de financement pour la construction du Port,
démarrage des travaux
● 2014 : Accueil des premiers navires au Port en Eau profonde de Kribi et livraison de la
première phase du Port général
● 2016 : Création de l’organisme de gestion du Port de Kribi.
● 22 juin 2017 : Accueil du Medi Lisbon, premier navire commercial accostant au Port
de Mboro
9°51’41"E
Logo
E-mail contact@pak.cm
● Un Port Général sur le site de Mboro, en eau profonde dans lequel on trouve un
bâtiment administratif, une cantine, une station de lutte incendie, une station de
traitement d’eau potable, une station de traitement d’eaux usées, une station de
service, un atelier (workshop), deux postes d’approvisionnement en énergie électrique
(SS1 et SS2), et un entrepôt (Warehouse) ;
● Un terminal à conteneurs qui offre les services et équipements tels qu’un linéaire de
Quai de 394 mètres, deux portiques de quai post-panamax (STS), cinq portiques de
parc (RTG), une aire d’entreposage des conteneurs d’une superficie de 14 Ha et quatre
stations de pesage aux guérites d’accès terrestre de l’enceinte portuaire ;
● Un terminal polyvalent aménagé d’un linéaire de quai de 265 m, des entrepôts de plus
de 4 000 m² et de deux grues de quai pour la manutention des colis lourds de capacités
de levage respectives de 25 et 40 tonnes ;
● Un terminal hydrocarbure ;(En construction)
● Un terminal aluminium ;
● Un port minéralier sur le site de Lolabé avec appontement ;
● Un port de plaisance sur le site de Grand Batangas ;
● Une desserte routière et Ferroviaire.
1.7 Infrastructures
● Le terminal à conteneurs
Grâce à ses infrastructures de premier ordre, dont notamment des quais fondés à 16 mètres de
profondeur, le grand port de Mboro est capable d’accueillir des navires d’une envergure inédite
en Afrique occidentale et centrale, pouvant atteindre 400 mètres et emporter quelques 100 000
- Quatre (4) stations de pesage aux guérites d’accès terrestre de l’enceinte portuaire
● Le terminal polyvalent
Le terminal polyvalent, dont le destin est d’accueillir des marchandises transportées sans
conteneurs à une capacité nominale d’hébergement de 1,2 millions de tonnes de produits par
Rapport de fin de stage
PERIODE : du 12 juin au 12 aout 2023 14
Les deux terminaux disposent d’équipements aménagés pour le stockage et l’entreposage des
marchandises reparties ainsi qu’il suit :
- Deux grues à flèche pour la manutention des colis lourds de capacités de levage
respectives de 25 et 40 tonnes ;
1.8 Organigramme
Pour analyser notre mécanisme, il existe différentes méthodes d’analyse parmi lesquelles
l’analyse fonctionnelle que nous allons présenter ci- dessous.
L’analyse fonctionnelle est une démarche qui « consiste à rechercher et à caractériser les
fonctions offertes par un produit pour satisfaire les besoins de son utilisateur. »
• L'objet visé par la démarche peut être un objet, un matériel, un processus matériel ou
vivant, une organisation, un logiciel ou un mécanisme, etc.
• Les besoins sont de toute nature et sont exprimés de façon individuelle ou collective,
objective ou subjective, avec des degrés de justification disparates.
• La ou les fonctions étudiées sont également diverses : fonctions de service, fonctions
d'évaluation, fonctions de traitement.
• Le cadre de l'étude doit être aussi pris en compte : contraintes ou variables déduites de
l'environnement, la réglementation, des usages, etc.
On distingue l’analyse fonctionnelle interne et l’analyse fonctionnelle externe :
a) Le diagramme FAST
Pour rechercher le maximum de solutions : Il est nécessaire de procéder à une recherche
progressive et descendante des fonctions techniques à partir de chacune des fonctions de
Le modèle F.A.S.T. se présente sous forme d'un arbre fonctionnel établi à partir de la fonction
globale ou d'une fonction de service, en s’appuyant sur la technique interrogative suivante :
•
Figure 8 : Système d'analyse de la méthode FAST
•
Figure 9 : Système d'analyse de la méthode SADT
L'embrayage est nécessaire sur les véhicules automobiles à moteurs à combustion interne qui
doivent continuer à tourner même si le véhicule est à l'arrêt. Le désaccouplement facilite aussi
le changement de rapport de vitesses. L'embrayage trouve donc sa place sur la chaîne de
transmission, entre le moteur et la boîte de vitesses, où, de plus, le couple à transmettre est le
moins élevé. Il est souvent fixé sur le volant moteur sur les voitures ou camions où le grand
diamètre disponible permet d'utiliser un système monodisque ou bidisque. Il est plutôt en bout
de vilebrequin sur les motos ou cyclos, en version multi-disque à bain d'huile (boîte manuelle)
ou centrifuge à tambour (transmission automatique).
On opposera les embrayages aux systèmes à crabotage qui assurent un accouplement par
obstacle (crabots) et qui n'autorisent donc pas une mise en charge progressive, dans les moyeux
de vélo par exemple.
✓ Disques, le contact étant effectif suivant une couronne par face de disque,
✓ Tambour (dans le cas de certains embrayages centrifuges),
✓ Conique (abandonné aujourd'hui sauf quelques applications à faible puissance).
Son intérêt réside dans le fait qu'il est autobloquant : l'assemblage conique reste
coincé en l'absence d'effort presseur. Il faut agir pour débrayer ;
2.2.2.2 Selon le nombre de disques (quand il s'agit de disques) :
✓ Monodisque,
✓ Bidisque à sec à commande unique ou à commande séparée (double),
✓ Multidisque humide ou à sec.
On appelle « disque » ou « friction », l’élément généralement associé à l'arbre de sortie et
pincé par deux éléments liés à l'arbre moteur. Il porte les garnitures de friction, et constitue
de ce fait une pièce d'usure. Le nombre de surfaces de contact est toujours pair ; ainsi les
efforts presseurs n'induisent pas de contraintes dans la liaison entre le bâti et le système
d'embrayage, et sont en fait repris par la cloche d'embrayage.
Le nombre de disques annoncé dans un embrayage est donc le nombre de disques pincés
munis de garnitures. Des plateaux intermédiaires peuvent s'insérer entre les disques sur les
modèles multidisques.
✓ Mécanique ;
✓ Hydraulique ;
✓ Électrique asservie électroniquement ;
Figure 10 : Embrayage a commande
mécanique
Ils comportent un seul disque de friction et leur fonctionnement est limite par le fait qu’un
seul disque se surchaufferait trop vite pour une puissance transmise trop élevée.
• Le volant moteur 2, solidaire de l'arbre moteur 1 peut porter l'ensemble et constituer une
des faces de friction du disque ;
• Le disque d'embrayage 3 qui est solidarisé en rotation à l'arbre d'entrée (primaire) de la
boîte de vitesses 6 par des cannelures ;
• Le plateau de pression du mécanisme 4, assure l'adhérence du disque d'embrayage sur
le volant moteur en position embrayée ;
• Les ressorts du mécanisme (à diaphragme dans notre cas), 5 appuient sur le plateau de
pression et peuvent être comprimés par la butée d'embrayage 7.
Lorsque la commande (hydraulique ou à câble) de débrayage est actionnée :
Les embrayages multidisques fonctionnent selon le même principe, sauf qu'on utilise un
empilement de disques et de plateaux. Les disques ou disques garnis sont crantés (rainurés)
sur leur pourtour, et liés en rotation à la cloche d'embrayage, les plateaux aussi appelés
disques lisses sont cannelés à l'intérieur, et liés à la noix d'embrayage. Cet empilement est
maintenu en pression par des ressorts. La poussée est donc, en théorie et aux frottements
près, la même pour chaque disque et les plateaux intermédiaires permettent de répartir la
transmission du couple sur de plus grandes surfaces. Les versions bidisques ou multidisques
pour camions peuvent s'en passer, la multiplication des disques visant alors à répartir l'usure
et prolonger la durée de vie du système.
Les progrès récents dans l'électrorhéologie permettent de penser à une nouvelle génération
d'embrayage, se basant sur la capacité de changement entre l'état solide et l'état liquide
d'un fluide électrorhéologique. Ce type d'embrayage permet de connecter ou isoler le couple
d'entrée et celui de sortie très facilement et rapidement.
Ce type d'embrayage a été fabriqué et testé en laboratoire. Pourtant, les limites actuelles
des fluides électrorhéologiques (contrainte seuil encore faible et stabilité non assurée)
empêchent toujours sa commercialisation.
Dans ces dispositifs, l'embrayage est commandé par la vitesse de rotation de l'arbre moteur :
lorsque celui-ci atteint une certaine vitesse, sous l'effet de la force centrifuge, des éléments
(billes, ailettes) ont tendance à s'éloigner de l'axe de rotation et à frotter sur le disque
secondaire, ce qui assure l'embrayement.
Utilisé sur les compresseurs de climatisation, les lames de tondeuses, ventilateurs ou divers
dispositifs d'asservissement en mécanique générale (machines-outils, imprimantes),
l'embrayage électromagnétique utilise une bobine généralement concentrique à l'axe pour
mettre en contact les surfaces de frottement. La commande en « tout ou rien » ne le destine
généralement pas aux démarrages progressifs mais l'actionneur est intégré, et le dispositif
compact est peu coûteux.
Il sera question pour nous dans cette partie d’utiliser la méthodologie de l’analyse
fonctionnelle pour, premièrement décomposer les éléments du mécanisme de l’embrayage
du véhicule étudié (Pick up Toyota HILUX), ensuite étudier succinctement chaque élément
issu de la décomposition, afin de ressortir sa fonction et ses contraintes fonctionnelles.
Sur quoi agit-il ? : Sur la liaison mécanique entre le moteur et l’arbre de transmission.
Quel est son but ? accouplement temporaire du moteur et l’arbre de transmission (arbre de
sortie liée a la boite de vitesse).