Adama Zongo
Adama Zongo
Adama Zongo
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Adama ZONGO
Promotion [2011-2012]
DEDICACES
A mon très cher et regretté papa, Moussa ZONGO et à ma mère Mariam KABORE, je dédie
ce mémoire.
A mon épouse Awa Justine KIEMDE pour son esprit d’écoute et d’attention durant cette
formation, et à mon enfant P. Abdallah ZONGO ;
A tous mes frères, sœurs, et cousin(e)s en particulier Boukary ZONGO qui a fait de mes
études et mon avenir sa préoccupation majeure.
REMERCIEMENTS
J’aurais sans doute des difficultés majeures pour la réussite de cette formation, sans le
concours et l’assistance de près ou de loin, des personnes bienveillantes ; qu’elles trouvent ici
l’expression de ma profonde gratitude à leur égard. Je tiens particulièrement à remercie :
Le Professeur Yézouma COULIBALY, l’ex Chef d’UTER GEI pour ses conseils ;
Monsieur Paul GINIES, le Directeur Général de la Fondation 2iE pour son soutien
inestimable, qui a considéré de la formation continue du personnel de 2iE comme gage
du développement de son Institut ;
RESUME
Le développement des infrastructures pour un meilleur accès aux services énergétiques
durables constitue un élément clé à la réduction de la pauvreté dans le monde, notamment
l’Afrique subsaharienne, et contribue de manière significative à l’attente des objectifs de
développement du Millénaire.
Ce projet dénommé Solar CUP, réalisé avec un coût global de près de 66147801 F CFA
permet d’injecter une énergie de 36 MWh par an sur le réseau électrique interne de 2iE, avec
un retour possible sur l’investissement pendant sa durée de vie. L’énergie produite par cette
centrale PV permet d’éviter le rejet de près de 27 tonnes de CO2 par an et contribue ainsi à
préserver l’environnement.
Mots clés :
1- Photovoltaïque
2- Energie solaire
3- Puissance crête
4- Système PV
5- Centrale PV connectée au réseau
ABSTRACT
The development of infrastructures for a better access to sustainable energy services is a key
of the reduction of poverty in the world, in particular sub-Saharan Africa, and contributes
significantly to the achievement of the Millennium development goals.
The Solar Energy and Energy Saving Laboratory of 2iE has initiated a project aiming to
install a photovoltaic system with a peak power of 20 kW, connected to 2iE’s internal grid.
Indeed, one of its goals is to expand the scope of research on photovoltaic solar energies. Our
work consisted in preparing the implementation file and conducting installation of this plant,
made up by four PV subfields of different technologies.
This project called Solar CUP, implemented with a total cost of about 66147801 F CFA will
provide 2iE’s internal grid with 36 MWh per year, with a possible return on investment
during its lifetime. The energy produced by this PV power plant avoids the rejection of nearly
27 tons of CO2 a year and contributes to preserve the environment.
Key words :
1- Photovoltaic
2- Solar Energy
3- Peak Power
4- PV system
5- PV plant connected to the grid
Tableau A3- a : Résumé des calculs des courants de court-circuit pour les appareillages AC............. 53
Tableau A8- a : Description de la zone de raccordement des onduleurs vue de face ........................... 74
Tableau A8- b : Description de la zone de raccordement des onduleurs vue de dessous ..................... 75
Tableau A8- c : Instructions de raccordement des onduleurs ............................................................... 76
SOMMAIRE
DEDICACES ........................................................................................................ i
REMERCIEMENTS ........................................................................................... ii
RESUME ............................................................................................................. iii
ABSTRACT ........................................................................................................ iv
LISTE DES FIGURES........................................................................................ v
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................. vi
LISTE DES ABREVIATIONS ....................................................................... viii
I- INTRODUCTION ..................................................................................... 1
I.1- Contexte .........................................................................................................1
I.2- La ressource solaire, une énergie renouvelable .........................................1
I.3- Objectifs du projet........................................................................................2
I.4- Présentation du LESEE ...............................................................................2
I.5- Méthodologie de l’étude ...............................................................................3
II- SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ....................................................... 4
II.1- La production de l’énergie solaire PV ........................................................4
II.2- Les systèmes PV ............................................................................................4
II.3- Les différentes technologies des cellules PV ..............................................5
II.3.1- Les cellules au silicium monocristallin.............................................6
II.3.2- Les cellules au silicium poly-cristallin .............................................6
II.3.3- Les cellules au silicium amorphe ......................................................6
II.3.4- Les cellules HIT ................................................................................6
II.3.5- Les cellules en composite monocristallin .........................................7
II.3.6- Les cellules en composite poly cristallin ..........................................7
II.4- Caractéristiques électriques d’une cellule/module PV .............................7
II.4.1- Schéma équivalent d’une cellule PV ................................................7
II.4.2- Caractéristiques courant-tension d’un module PV ...........................7
II.4.3- Influence de l’ensoleillement et de la température ...........................8
II.5- Les avantages et les inconvénients des modules PV ..................................9
II.6- Les onduleurs pour systèmes PV ................................................................9
II.6.1- Caractéristiques des onduleurs pour systèmes PV..........................10
II.6.2- Technologie des onduleurs couplés au réseau ................................11
I- INTRODUCTION
I.1- Contexte
L'énergie est nécessaire à toute activité humaine. Elle est indispensable à la satisfaction des
besoins sociaux de base comme l’eau, la nourriture, la santé, l’éducation, etc. La croissance
économique et sociale durable passe donc inéluctablement par la disponibilité de services
énergétiques modernes, fiables et efficaces. Pourtant, sur le plan mondial, le niveau d’accès de
l’Afrique subsaharienne aux services énergétiques modernes est très faible. On estime à 1,4
milliards, le nombre de personnes dans le monde n’ayant pas accès à l’électricité dont la
grande majorité en Afrique subsaharienne où le taux d’électrification ne dépasse pas 30% en
moyenne, 12% dans les zones rurales [1]. Malheureusement, l’exploitation des ressources
fossiles qui représentent plus de 80% de l’énergie consommée dans le monde [2] a vite
montré ses limites. En effet, la raréfaction de ces ressources de même que l’impact négatif
avéré de l’utilisation des énergies d’origine fossile sur l’environnement suscitent des
préoccupations majeures, alors que les statistiques prévoient une croissance de la demande
mondiale en énergie de 1,6% par an, soit près de 40% d’ici 2030 [3]. Cette problématique a
amené tous les acteurs du développement à se tourner vers d’autres formes d’énergies, celles
dites renouvelables comme le solaire PV/thermique, l’éolienne, la géothermie,
l’hydroélectricité, la biomasse.
L’énergie que nous recevons du soleil fait partie des énergies renouvelables car elle est
inépuisable à l’échelle humaine et son utilisation ne provoque pas d’émissions de gaz à effet
de serre. L’Afrique fait partie des régions les plus ensoleillées au monde car se trouvant dans
la ceinture solaire, les régions où l’ensoleillement normal direct excède 2000 kWh/m² par an.
Figure 1 : Carte d’irradiation solaire moyenne annuelle dans le monde -source [4].
Le Burkina Faso possède une irradiation globale moyenne d’environ 5,5 kWh/m²/jour [5], et
bénéficie donc d’un ensoleillement favorable à l’implantation de projets de production
d’énergie solaire.
Ce projet d’installation des 20 kWc, financé par la Banque Mondiale a pour objectifs de faire
des études de caractérisation sur les différentes technologies de modules qui seront installés
en zone tropicale au sud du Sahara (Burkina Faso). Cette installation à travers sa flexibilité
servira de support pédagogique « grandeur nature » pour la formation des étudiants du 2iE
ainsi que des professionnels dans le domaine du solaire photovoltaïque.
La première partie de notre étude est consacrée aux généralités sur les systèmes PV. Nous
évoquerons ici les règles de l’art des installations PV en général et particulièrement les
systèmes PV connectés au réseau.
La seconde partie porte sur l’élaboration du dossier d’exécution. Dans cette partie, nous
ferons le dimensionnement et le choix du matériel utilisé pour l’exécution des travaux
d’installation.
La troisième partie porte sur l’installation et les différentes procédures pour la mise en
service.
Les diverses composantes pouvant constituer chaque type de système PV peuvent être
représentées symboliquement sur la figure ci-dessous ; notons que ce schéma n’est qu’une
variante parmi tant d’autres.
Il existe plusieurs technologies qui sont actuellement développées pour la réalisation des
cellules photovoltaïques. Les principales technologies actuellement industrialisées sont les
cellules au silicium mono ou poly-cristallin (plus de 80% de la production mondiale) [6], et
les cellules au silicium amorphe. D’autres technologies utilisent d’autres matériaux comme le
composite. Les degrés de maturité, de performance et de durée de vie sont très différents selon
la technologie. Les différentes caractéristiques pour les différentes technologies sont données
dans les conditions standard STC (Standard Test Conditions), c’est-à-dire une irradiance de
1kW/m², spectre AM 1,5 et une température de 25°C.
Les modules PV amorphes ont un coût de production plus bas que celui des mono et poly-
cristallins mais un rendement modeste (6 à 8% et 13% en laboratoire). Ces modules
fonctionnent par faible éclairement (temps couvert, intérieur d'un bâtiment, emplacement
ombragé) ; ils peuvent aussi fonctionner sous la lumière fluorescente. Outre leur rendement
dérisoire, leurs performances diminuent sensiblement avec le temps mais peut avoir en 25ans
de durée de vie, 90% de leur performance au départ [6, 7].
Une photopile comporte en réalité une résistance série Rs et une résistance parallèle ou shunt
Rp qui ont une influence sur la caractéristique courant-tension de celle-ci.
- La résistance série est la résistance interne de la cellule ; elle dépend principalement de
la résistance du semi-conducteur utilisé, de la résistance de contact des grilles
collectrices et de la résistance de ces grilles. Elle modélise les pertes ohmiques du
matériau utilisé.
- La résistance shunt est due à une petite fuite de courant au niveau de la jonction.
modélise les courants parasites qui traversent la cellule.
La diode modélise le comportement de la cellule dans l'obscurité, tandis que le générateur
modélise le courant I ph généré par un éclairement.
A
Courant (A) Point de puissance maximale
ISC
IMPP W
V
0
UMP UOC
- La tension à vide du circuit (Uoc) correspondant à la tension qui apparait aux bornes
de la cellule quand le courant débité est nul.
Entre ces deux valeurs, il existe un point optimum donnant la plus grande puissance ou
puissance crête (Pc) caractérisant la performance de la cellule.
L’énergie électrique produite par une cellule PV dépend de l’éclairement qu’elle reçoit sur sa
surface et de la température de l’air ambiant (figure 6).
Figure 6
Le graphe de la figure 6-b montre que la tension d’une cellule baisse fortement avec la
température. Plus la température augmente et moins la cellule est performante. En revanche,
le courant augmente légèrement mais cette augmentation reste néanmoins négligeable au
point de puissance maximale. Le comportement global de la cellule en température est une
perte d’énergie de 0,4 à 0,5% par °C ; cela a donc des conséquences pour la conception des
panneaux et des systèmes photovoltaïques [9].
L’utilisation du photovoltaïque présente des avantages mais connaît également des contraintes
majeures dues à son coût exorbitant et son faible rendement. Nous pouvons résumer quelques
avantages et inconvénients des systèmes PV dans le tableau suivant :
Tableau 1: Avantages et inconvénients du photovoltaïque
Avantages Inconvénients
- Haute fiabilité : l’installation ne - Coût d’investissement très élevé ;
comporte pas de pièce mobile, ce qui la - Faible rendement, en général inférieur à
rend appropriée aux régions isolées ; 12% [10];
- Coût d’exploitation faible ; - Les systèmes PV sont tributaires des
- Les panneaux solaires ont une durée de conditions météorologiques (fluctuation
vie de 20 à plus de 30 ans et sont de l’énergie au cours de la journée);
presque intégralement recyclables [11] ; - Fonctionnement de nuit impossible ;
- Impacts environnementaux moindres - Difficulté d’ajouter des charges
(sans émissions de CO2) ; supplémentaires non prévues.
- Expansion facile (rajout d’autres - Stockage de l’énergie électrique posant
panneaux) ; encore de nombreux problèmes ;
- Disponibilité locale de la ressource - Occupation de grands espaces (un projet
solaire (pas besoin de transporter la de 550 MW couvre environ une
ressource) ; superficie de 25 km²) [11].
- Absence de nuisances sonores.
Les onduleurs pour systèmes sont différents des onduleurs classiques mais leur objectif de
conversion continu/alternatif est le même.
L’une des fonctions importes des onduleurs PV est la recherche du meilleur point de
fonctionnement du système suivant la caractéristique courant-tension du générateur PV
(confère figure 5), c’est-à-dire l’adaptation permanente de l’impédance d’entrée afin
d’optimiser à chaque instant, le produit P=UI de la caractéristique du champ PV. Pour un
éclairement et une température donnés, la tension en circuit ouvert ou à forte charge est
presque constante, pouvant être assimilée à une source de tension, tandis qu’en court-circuit
ou à faible charge, le courant est pratiquement constant.
- Une parfaite synchronisation avec le réseau (soit pilotés par le réseau, soit à référence
sinusoïdale interne) ;
- Déclenchement automatique en cas de coupure du réseau ;
- Limitation de la tension de sortie à la valeur maximale admissible pour le réseau ;
- Ne pas occasionner de déphasage important ;
- Faibles taux de fréquences harmoniques ;
- Faibles perturbations électromagnétiques ;
- Insensibilité aux signaux de commande du réseau.
Les onduleurs modulaires sont connectés en parallèle, chaque module ayant un onduleur
propre à lui et monté à proximité du module solaire correspondant.
Ils sont utilisés pour un montage en série des modules et sont généralement utilisés pour des
installations dont la puissance ne dépasse pas 3 kW [12]. Pour une puissance plus élevée, on
peut connecter plusieurs onduleurs String en parallèle coté AC. L’intérêt est qu’en cas de
défaillance d’un onduleur, seule la production de la rangée concernée s’arrête.
Un seul onduleur gère toute l’installation. Toutes les chaînes, constituées de modules reliés en
série, sont réunies dans un raccordement en parallèle. Cette solution permet des
investissements économiques limités, une grande simplicité de l’installation et des coûts
d’entretien réduits. Cette typologie est en revanche particulièrement sensible aux ombrages
partiels qui limitent l’exploitation optimale de chaque chaîne. Il est adapté à des champs
solaires uniformes de par leur orientation, inclinaison et conditions d’ombrage.
plusieurs pays mais en dépit des avancées technologiques ces dernières années, le rendement
global des systèmes PV est d’environ 12% [10].
Les différents rendements de la chaîne conversion d’un système PV sont les suivants [9;13] :
PMAX _ STC [W ]
η PV = (1)
G[W / m² ].S eff [m² ]
PMAX est la puissance maximale mesurée dans les conditions STC du générateur PV, PPV la
puissance délivrée par le générateur et POUT la puissance à la sortie des convertisseurs. G est
l’éclairement incident reçu sur la surface du champ et Seff la surface utile du champ PV.
Le rendement global de la chaîne de conversion du système peut être défini comme le produit
des trois rendements : η GLOBAL = η PV .η MPPT .η CONV (4)
G
P (G , TMOD ) = PSTC . .η REL (G ' , T ' ) (5)
G STC
Où PSTC est la puissance dans les conditions standard (STC) de GSTC = 1000W/m² et TMOD-STC de 25°C.
η REL est l’efficacité relative instantanée donnée par :
η REL (G ' , T ' ) = 1 + k1 ln G '+ k 2 (ln G ' )² + T ' [k 3 + k 4 ln G '+ k 5 (ln G ' )²] + k 6 T '² (6)
Dans les systèmes PV connectés au réseau électrique, le champ PV est directement couplé au
réseau à l’aide d’un onduleur ou un étage de convertisseurs continu-continu/continu-alternatif.
Il y a un certain nombre de contraintes technologiques qui sont associées à cette liaison, en
particulier la qualité du signal électrique 220V réinjecté sur le réseau. Pour des raisons de
sécurité, l’onduleur couplé au réseau doit constamment surveiller toute éventuelle
perturbation pouvant subvenir sur le réseau et interrompre immédiatement l’injection en cas
de défaillance ou de coupure.
= =
~ ~
Réseau
Réseau Compteur
Générateur PV Générateur PV d’énergie
consommée C3
a b
Consommation Consommation
(Charges) (Charges)
En fonction des applications, les systèmes PV connectés au réseau peuvent être avec ou sans
stockage. Un bus intermédiaire peut souvent être placé entre l’onduleur et le générateur PV.
Les figures 9.a-9.c montrent les différentes architectures des systèmes PV connectés au
réseau.
Onduleur
Bus AC
= =
~ ~
~ Réseau
Réseau
=
Générateur PV Générateur PV
c : avec stockage
par Bus DC
Batteries Consommation
(Charges)
Ce sont des centrales dont la puissance est comprise entre 1 et 10 kW pour les applications
sur les toitures des maisons individuelles ou d’institutions publiques comme les écoles, etc.
Elles se connectent au réseau basse tension.
Elles ont une puissance comprise entre 10 et 100kW. Installées et souvent intégrées sur les
édifices, les toitures et façades, elles peuvent être connectées à la basse ou moyenne tension
du réseau de distribution.
Le projet Solar CUP est un projet d’installation d’une centrale photovoltaïque de près de 20
kWc et est implanté sur le site du 2iE à Kamboinsé, à 15 km de la capitale du Burkina Faso
(Ouagadougou), de coordonnées géographiques 12°27’ Nord comme latitude et 1°33’ Ouest
comme longitude. Destinée à renforcer le champ de recherche du LESEE et pour la formation
des étudiants et des professionnels dans le domaine solaire, l’installation est constituée de
quatre champs de modules de technologies différentes à savoir :
L’énergie produite par les différents champs sera directement injectée sur le réseau électrique
interne de 2iE.
Pour dimensionner correctement notre installation, il faut avoir une vue globale des
différentes composantes. Notre système fait une injection directe sur le réseau sans stockage.
Nous aurons donc l’architecture suivante :
Nous aurons à dimensionner et choisir tous les équipements, des modules jusqu’aux coffrets
AC, ainsi que tous les accessoires nécessaires à la réalisation des travaux.
Tout système PV doit être protégé contre les effets des intempéries telles que la pluie, le vent,
la foudre, etc. D’autre part, il doit présenter toutes les conditions de sécurité nécessaires pour
les personnes susceptibles de se déplacer à proximité, ainsi que pour des biens.
Sa conception doit prendre en compte cet impératif tout en tenant en compte les besoins en
matière de consommation énergétique.
Le dimensionnement et le choix du matériel doivent se faire au respect des règles de l’art des
installations photovoltaïques.
Notre centrale étant un champ expérimental, le choix de la technologie des modules s’est
porté sur quatre technologies différentes (monocristalline, poly-cristalline, amorphe, HIT). La
puissance crête totale est déjà connue. Elle est de 20 kWc et on l’a répartie de façon plus ou
moins équitable, soit environ 5 kWc par chaque type de sous-champ. Il en est de même par
rapport à la puissance unitaire des différents modules, sauf que leur nombre exact ainsi que
leur agencement série-parallèle dépendent de leurs caractéristiques et celles des onduleurs
retenus. Ci-dessous, les puissances et les marques retenues.
Pour les onduleurs, la puissance unitaire de chaque sous-champ doit être au moins supérieur à
5 kW. Le choix s’est porté sur un onduleur de 5380 W de marque Fronius (IG 60 HV) pour la
technologie amorphe. Quant aux autres technologies, le choix s’est porté sur un onduleur de 8
kW de marque SUNNY (Sunny Tripower 8000TL) pour des raisons d’éventuelles extensions
dans le futur.
U MPPT _ MIN
N S − MIN = (7)
0,85.U MPP
U MPPT _ MAX
N S − MAX = (8)
1,15.U MPP
I MAX _ ond
N P − MAX = (9)
1,25.I CC _ mod
Avec UMPPT la tension de l’onduleur et UMPP la tension du module. IMAX_ond et ICC_mod sont
respectivement les courants de l’onduleur et du module.
Le coefficient 1,25 est un coefficient de sécurité imposé par le guide UTE C15-712.
Les différents calculs relatifs à la détermination du nombre total de modules de chaque type
ainsi que leur agencement série-parallèle, sont faits suivant les équations (7) à (9). Les
résultats sont résumés dans le tableau ci-dessous avec les principales caractéristiques des
modules et des onduleurs.
Onduleurs
Type UMPPT_MIN (V) UMPPT_MAX (V) IMAX/entrée A (A) IMAX/entrée B (A)
Sunny Tripower 8000TL 320 800 22 11
Fronius IG 60 HV 150 530 35,8
Modules
Technologie Type UMPP (V) ICC (A) NS-MIN NS-MAX NP-MAX/A NP-MAX/B
Monocristallin SW240 mono 30,6 8,22 12 22 2 1
Poly-cristallin REC230PE 29,4 8,3 12 23 2 1
HIT HIT-N235SE10 43 5,84 8 16 3 1
Amorphe NA-F128(G5 45,4 3,45 3 7 8
De ces résultats, on ne peut que retenir 2 strings de 12 modules pour les modules
monocristallins et les polycristallins. Si on uniformise le nombre des HIT avec les deux
premiers, nous prendrons prendre 2 strings de 12 modules également. Pour les amorphes, vu
le nombre maximal de strings en parallèle, 5 séries de 8 conviendrait mieux.
En récapitulatif, nous avons 40 modules pour le champ amorphes qui seront câblés avec
l’onduleur Fronius et 24 modules pour chacun des trois autres champs, à monter avec un
onduleur identique Sunny tripower du fabricant SMA.
Les conducteurs sont choisis de sorte à observer une chute de tension inférieur à 1% que ce
soit du côté AC ou DC [15;16]. Le dimensionnement concerne uniquement les trois champs
monocristallins, polycristallins et les HIT. Les amorphes ne seront pas installés pour le
moment. En effet, la technologie amorphe exige l’utilisation d’onduleurs avec transformateur
d’isolement intégré comme le l’onduleur Fronius. Ce type d’onduleur n’étant pas encore
acquis, les amorphes ne seront pas installés pour l’instant ; ils pourront l’être avec l’exécution
du projet PHEGEK de 40kWc.
a- Les conducteurs DC
Les câbles DC sont de type solaire de base à isolation PR avec une température admissible
sur l’âme d’au moins 90°C. Ils seront dimensionnés en fonction du courant admissible et la
chute de tension, avec une température ambiante de 70°C pour les câbles de chaînes
cheminant derrière les modules ou soumis au rayonnement direct et 45°C pour les autres
câbles [15;16]. Comme il y a plusieurs tronçons, la chute de tension sera déterminée par la
somme des chutes de tension de chacun des tronçons.
Pour les liaisons modules-coffret DC, le courant admissible choisi Iz est donné par la relation
suivante :
K=K1xK2xK3 (12)
- I’Z : courant maximum admissible du câble en tenant compte des conditions de pose ;
Pour faciliter les calculs il faut récapituler les courants et les tensions des modules PV et
groupes PV dans le tableau suivant :
Le choix des différentes sections est fait suivant les facteurs de correction et la contrainte
thermique de l’annexe 1 et 2. Notons que la lettre de sélection est E (champs PV - coffrets
DC) et B (coffrets DC – onduleurs). Les équations (10) à (12) ont permis de calculer et de
résumer les résultats et le choix des sections dans les tableaux ci-dessous.
A l’aide de l’équation (13), résumons les différentes chutes de tension dans les tableaux ci-
après et vérifiions si elles respectent les normes.
Tableau 6: Chutes de tension entre les champs PV et les coffrets DC
Les différentes chutes de tensions calculées respectent les prescriptions car elles sont
inférieures à 1% pour la liaison totale. Les sections de 4mm² et 6mm² seront maintenues
respectivement pour les liaisons Champs PV aux coffrets DC et des coffrets DC aux
onduleurs.
b- Les conducteurs AC
Les sections de la liaison onduleurs coffrets DC seront déterminées suivant leur puissance
nominale, en considérant la distance maximale qui est de 7,5m (distance de l’onduleur du
champ monocristallin au coffret AC).
Suivant le mode de pose choisi, le courant admissible est fonction des facteurs K et de la
contrainte thermique (voir Annexe 1 et 2), extraits de la norme NF C 15-100.
La vérification de la chute de tension sera faite après avoir sommé les chutes de tension des
tronçons.
Iz=In/K (14)
K=K1xK2xK3xKn (15)
Les facteurs K1, K2, K3 sont les mêmes vus dans la partie continue. Kn s’applique
uniquement pour les conducteurs AC.
Après le choix de la section du câble suivant la contrainte thermique et les différents facteurs
de correction des annexes 1 et 2, on procède également à la vérification de la chute de tension
avant confirmation du choix. Notons que la section du câble principal doit être d’au moins
10mm² [16].
ρ
∆U (%) = 100 3I B L( cos ϕ + X sin ϕ ) / U (16)
S
Récapitulons de nouveau dans le tableau suivant, les grandeurs entrant dans les calculs. Ce
tableau servira aussi pour le choix des dispositifs de protection.
Les relations (14) et (15) ont permis de calculer et de résumer les résultats et le choix des
sections dans les tableaux ci-dessous.
La section maximale pour les conducteurs DC étant 6mm², nous prendrons 6mm² comme
section de conducteur de protection. Pour le côté AC, on retiendra également 6mm² pour les
liaisons « onduleurs-coffret AC » dont la section maximale est de 4mm² et 10mm² pour les
liaisons « coffret AC-TGBT ».
Toute installation PV doit être protégée contre les effets de surintensité, de surcharge. Elle
doit pouvoir être sectionnée en cas de besoin d’intervention et aussi en cas d’urgence. Tous
ces dispositifs sont des fusibles, des disjoncteurs, des sectionneurs, etc.
• Côté DC
Tableau 13: Courants admissibles des câbles de chaînes PV et choix des dispositifs de protection
Dans notre cas, le nombre maximal de chaîne est limité à 3, donc nous ne sommes pas dans
l’obligation d’utiliser des fusibles ou des disjoncteurs ; par contre il est très utile de disposer
d’un interrupteur-sectionneur pouvant supporter les courants et les tensions spécifiés plus
haut. Nous choisissons un coffret DC avec un interrupteur-sectionneur intégré de principales
caractéristiques 1000V-63A, ce qui dépasse largement les différents seuils.
• Côté AC
Pour une puissance de branchement inférieure ou égale à 36 kVA, les disjoncteurs individuels
des onduleurs doivent être différentiels de sensibilité inférieur ou égale à 30mA et 500mA
pour le disjoncteur de branchement [15].
I CC 3 = U 0 / 3 RT2 + X T2 (17)
R=ρL/S ; X=0,08mΩ/m pour le câble en cas d’absence de précision ;
ρ = 22,5 mΩ.mm²/m pour le cuivre ;
L : longueur du câble en m ;
S : section du conducteur en mm² ;
R (RT=ΣR) et X (XT=ΣX) en mΩ, ICC3 en kA et U0 en V
Le plus petit pouvoir de coupure calculé est de 3 kA ; tous les appareillages AC devront donc
avoir un pouvoir de coupure d’au moins 3 kA.
Pour renforcer la sécurité des installations PV, la mise en place des dispositifs de protection
contre les surtensions d’origine atmosphérique ou dues à des manœuvres est recommandée.
Cette protection est assurée par un paratonnerre et des parafoudres.
Le tableau A4-a (l’annexe 4) détermine le choix d’une protection ainsi que son type (type 1
ou type 2). Le parafoudre de type 1 est à utiliser pour le coté AC dans le cas d’une présence
de paratonnerre, avec un courant de décharge impulsionnel minimal (Iimp) de 12,5 kA, et le
type 2 peut être utilisé tant pour le côté AC que le DC.
La détermination du courant nominal de décharge (côté AC ou DC) peut être optimisée par
estimation du niveau d’exposition aux surtensions FPV donné par la relation suivante :
FPV = Nk (1 + ϕ + δ ) (18)
Le niveau de protection Up doit être au moins inférieur à 2,5kV (Up≤2,5kV) pour le côté
AC ; pour le côté DC, il est au moins inférieur aux valeurs de tenue de choc données sur
le tableau A4-
A4-c.
• Le choix du paratonnerre
Pour apporter plus de sécurité aux installations PV, on peut envisager, en plus de la mise en
œuvre des parafoudres, l’installation de paratonnerre. Les principaux paratonnerres sont ceux
à Tige Simple (PTS) et à Dispositif d’Amorçage (PDA). Une étude a déjà montré que les
PDA réagissent plus rapidement que les PTS [18].
Le principe du choix des paratonnerres est le rayon de protection en fonction des niveaux de
protection. Le rayon de protection est donné par la formule :
E=1-Nc/Nd (20)
Ae est donnée par la relation (voir figure A4-c pour illustration de calcul de Ae) :
Ae = Ll+6H(L+l)+9ߨH2 (22)
Dans notre cas, nous avons les dimensions suivantes du bâtiment en m : L=59,02 ; l=20,76 ;
H=5,55 ; (voir figure A4-d), ce qui donne Ae=4753m². En utilisant la formule (21) et en
=0,056.
prenant Ngmax=4,7 (Cf. partie niveau kéraunique du Burkina), on trouve Nd=
où les coefficients structurels C2 à C5 sont donnés dans le tableau A4-g de l’annexe 4. Nous
trouvons C2=C3=C4=C5=1 d’où Nc=0,0055 dans notre cas.
Nd étant supérieure à Nc, la protection par paratonnerre est obligatoire pour notre installation.
Calculons maintenant la valeur de E pour la détermination du niveau de protection à l’aide de
la formule (20). En utilisant cette formule, on trouve E=0,018.
La valeur de E étant inférieur à 0,80 (voir tableau A4-d), le niveau de protection pour notre
système par paratonnerre est le niveau IV.
Les accessoires ont été choisis pour faciliter les différents travaux. Parmi ces accessoires on
peut citer entre autres : les chemins de câbles et les goulottes, les colliers, les cosses Alu-
Cuivre, les chevilles et leurs vis, les boulots d’assemblage.
III.3.2- La structure
La conception de la structure devant supporter les modules est d’une importance capitale. Elle
doit tenir compte de toutes les questions de sécurité qui y sont attachées. La structure doit
pouvoir supporter tout le poids des modules sans faille pendant toute la durée de vie de
l’installation.
La structure de la toiture du bâtiment abritant le LESEE a été renforcée, en tenant compte des
éventuelles extensions. Les travaux de renforcement de la charpente, le montage des supports
des modules et certains travaux de réhabilitation ont fait l’objet d’un appel d’offre au respect
des spécifications des schémas de l’annexe 5. L’orientation des modules est d’azimut -20°, à
une inclinaison de 15° vers le Sud.
Les matériels choisis ainsi que les différentes caractéristiques sont listés et résumés dans le
tableau ci-dessous. Pour plus de détails sur le matériel affecté d’un astérisque dans la colonne
«Observations», se reporter à l’annexe 6.
Le câblage des trois autres champs de modules sera réalisé en tenant compte des extensions
futures. Pour la configuration du câblage des différents modules, les résultats des calculs
résumés dans le tableau 2, ont permis de déterminer l’agencement série-parallèle des modules
des différents champs PV (voir tableau récapitulatif suivant).
• Métré côté DC
- liaison PV mono au coffret1 DC: 27m et 31m de prolongement avec extension du
câble «-» jusqu'à la limite du câble (+) ; 20m de prolongement sans l’extension ;
- liaison PV HIT au cofferet2 + DC: 23m avec 19m de prolongement pour le câble (-)
- liaison PV poly au coffret3 DC: 20m et 34,5m prolongement du câble (-) jusqu'à la
limite du câble (+) ; 21m de prolongement sans l’extension.
- liaison coffret1 DC - onduleur1: 4m
- liaison coffret2 DC - onduleur2: 5m
• Métré partie AC
- liaison onduleur1- coffret AC : 7,5m
- liaison onduleur2- coffret AC : 6,5m
- liaison onduleur3- coffret AC : 5m
- liaison coffret AC coffret AC général : 29m
La figure ci-dessous montre les détails de la configuration ; elle est identique pour les trois
champs.
Les installations PV présentent un certain nombre risques sur les travaux de réalisation. On
peut distinguer les risques de chocs électriques, de chutes pour le personnel travaillant en
hauteur, de chutes d’objets, des risques de casse de modules photovoltaïques. Pour garantir le
maximum de sécurité pour le personnel, les consignes de sécurité tant physiques
qu’électriques doivent être respectées.
Tous les travaux sont à réaliser par du personnel qualifié. Ils seront supervisés par un
ingénieur énergéticien et deux techniciens supérieurs. Les soins nécessaires doivent être
apportés pendant la manutention et la pose des modules sur la toiture afin d’éviter la casse.
Pour les travaux de manutention et de pose des modules sur la toiture, dix ouvriers qualifiés
doivent être mobilisées. Il s’agit d’une stratégie à la chaîne : quatre personnes à terre, deux
autres personnes sur l’échelle et quatre personnes sur le toit.
• Raccordement coté AC
tout en les sécurisant contre toute remise en marche involontaire. Le raccordement pourra
donc se faire comme indique la figure A8-e en annexe, après démontage du couvercle
inférieur. Après raccordement et fermeture du couvercle, les disjoncteurs miniatures resteront
ouverts tant que le générateur PV n’est pas raccordé.
• Raccordement coté DC
Les jonctions au niveau des champs PV et à l’entrée des onduleurs se feront à l’aide des
connecteurs MC4 (voir l’annexe 9 pour les détails d’utilisation des connecteurs).
Une fois les paramétrages terminés, on procède à la mise en service selon les étapes de
l’annexe 11.
IV.1- Installation
Les travaux d’installation ont été réalisés par toute l’équipe du LESEE en respectant toutes les
consignes de sécurité.
Les modules PV entreposés dans le local froid, sont acheminés sur le toit du bâtiment LESEE
en suivant les instructions déjà énoncées. La pose qui a pratiquement pris presqu’une journée
a débuté par les modules monocristallins, ensuite les HIT puis les poly cristallins et enfin les
amorphes. Le câblage ne concernant pas les amorphes, les autres modules sont posés sur la
structure et leurs carcasses solidairement fixés contre la charpente métallique à l’aide des
boulons de fixation. Cet assemblage empêche qu’un éventuel vent violent les emporte et
permet également de réaliser la liaison électrique équipotentielle entre les modules. Les vues
suivantes montrent les modules déjà posés sur la toiture.
Mono HIT
cristallins
Les trois onduleurs sont transportés avec soin dans le local technique et sont fixés contre le
mur en respectant les illustrations de la figure a et b de l’annexe 8. Montés de façon à de
garantir une dissipation adéquate de la chaleur et avoir un espace suffisant pour toute
intervention, ils sont fixés verticalement, la zone de raccordement pointant vers le bas, à
hauteur de regard afin de pouvoir effectuer un démontage facile en cas de maintenance en
raison du poids élevé.
Les coffrets DC et AC sont également fixés dans le local technique contre le mur, à la même
hauteur que celle des onduleurs afin de faciliter le câblage et les interventions; les chemins de
câbles et les goulottes dans un minimum d’esthétique et afin de faciliter également le câblage
et les raccordements.
IV.1.3-Installation du paratonnerre
Le paratonnerre est monté avec les accessoires du tableau A6-g, suivant les détails de la
notice de montage. La prise de terre a été réalisée par piquets en triangle en respectant les
dimensions de la figure A6-a, ce après la réalisation du puits de terre. Les vues ci-dessous
montrent le paratonnerre installé.
IV.1.4-Câblage
Le câblage s’est fait conformément au schéma de câblage de la figure 12, le raccordement des
onduleurs et les modules effectué en respectant les étapes énoncées dans le paragraphe
III.6.3. Les carcasses métalliques des modules, les masses des onduleurs et coffrets sont
reliées entre elles par les conducteurs de protection PE et relié à une prise de terre unique
obtenue en interconnectant les différentes prises de terre des bâtiments. Le câblage est réalisé
de sorte à réduire au maximum possible les boucles induites en utilisant des colrings et tous
les câbles DC acheminent solidairement les chemins de câbles. Les vues suivantes montrent
les différents câblages faits.
La mise en service s’est déroulée après avoir terminé les travaux d’installation. Le réglage de
la norme du pays et la langue d’affichage d’est effectué avant la mise en service par réglage
manuel. Nous avons opté la position « C » pour l’interrupteur A et « 2 » pour l’interrupteur
B, qui correspondent respectivement à la norme « client » et à la langue d’affichage
« français », en gardant l’interrupteur C en position « 1 » pour la communication via
Bluetooth.
La mise en service s’est déroulée successivement sur tous les trois onduleurs, et ce avec
succès en suivant le protocole en annexe 11, qui est le résumé des instructions de mise en
service des paragraphes III.6.3 et III.6.4.
V- DISCUSSIONS ET ANALYSES
Cette partie nous permettra d’avoir une idée sur le comportement de notre système et de tirer
des conclusions.
Nous allons analyser notre système par les résultats de la simulation et les données recueillies
sur terrain.
Les allures ci-dessous sont celles courbes de puissance des trois champs de la journée du 04
juin 2012, tracées à partir du tableau b de l’annexe 12.
Figure 20: Allures générales des courbes de puissances journalières des champs PV
De ces allures, nous constatons que la puissance produite par le champ PV2 (HIT) dépasse
celle du champ PV1 dont la puissance crête installée est 5,76 kWc contre 5,64 kWc pour le
champ HIT. Cela se remarque également à travers les résultats de la simulation résumés sur le
tableau 15. Cela dénote le rendement énergétique optimisé de de la technologie HIT qui peut
atteindre 21%.
Des relevés ont été faits après la mise en service, à une irradiance voisine de 1000W/m² à la
température ambiante à l’aide du solarimètre et le thermocouple. Cela a consisté à positionner
le capteur solaire sur le plan incliné à 15° d’azimut -20 et à capturer les valeurs instantanées
indiquées par les onduleurs. Ces relevés ont été effectués le 30 juin entre 10 heures et 14
heures, les valeurs maximales de l’éclairement enregistrées au tour de 12 heures 45min sous
une température au soleil de 42 à 44°C. Ces valeurs sont dressées dans le tableau ci-après en
calculant les différents rendements par les formules (1) à (3) :
Tableau 18: Relevés de valeurs instantanées du système/bilan des puissances
Champ G Seff_T PMAX PPV POUT ߟPV ߟMPPT ߟCONV ߟ sur ߟ global du
PV P_installée système
(W/m²) (m²) (Wc) (W) (W) (%)
Champ1 1002 34,32 5760 4651 4488 16,72 80,75 96,50 77,92 13,02
Champ2 997 26,64 5616 4974 4860 21,23 88,57 97,71 86,54 18,37
Champ3 999 35,04 5520 4599 4284 15,80 83,32 93,15 77,61 12,26
Total - 96 16896 14224 13632 17,63 84,19 95,84 80,68 14,22
Les résultats du tableau ci-dessus montrent que nous n’atteignons que près de 80% de la
puissance crête totale installée. Ces puissances enregistrées à une la température ambiante de
plus de 25°C malgré l’ensoleillement de près de 1000W/m² correspondent à une performance
des modules de l’ordre de 84%. L’équation (6) montre l’importance des faibles
ensoleillements et des températures élevées sur la performance des modules PV.
Le rendement maximal des onduleurs STP 8000 TL est de 98,1% et se situe au tour de 60%
de la charge nominale. La figure ci-dessous donne les courbes de rendements en fonction de
la charge et la plage de tension d’entrée des onduleurs installés.
Les puissances PPV des différents champs représentent près de 60% de la charge nominale des
onduleurs. Leurs rendements obtenus sont respectivement 96,5%, 97,71% et 93,15% pour
les champs n°1, 2 et 3, avec des tensions d’entrée UMPP_T respectives de 367V, 516V et
352,8V. L’onduleur du champ n°2 (HIT) qui a une tension d’entrée UMPP_T de 516V proche
de 600V s’approche bien du rendement optimum. Les autres tensions UMPP_T de 367V et
353V respectivement pour le champ 1 et 3 expliquent les rendements respectifs de 96,5% et
93,15% car elles sont bien dans la fourchette de rendements indiqués dans le graphique.
Le rendement global obtenu du système de l’ordre de 14%. L’expérience a déjà montré que le
rendement global des systèmes PV dépasse rarement 12% [10]. L’on peut donc conclure que
le rendement global obtenu de 14,22% est satisfaisant.
La qualité d’un réseau de distribution est liée à la stabilité des différentes grandeurs
électriques notamment la tension et la fréquence. Les variations de tension d’un réseau
électrique dépendent des caractéristiques de ce réseau ainsi que le nombre des installations
électriques raccordés à ce réseau. Les installations injectant de l’énergie auront tendance à
générer des hausses de tensions tandis que celles qui en soutirent auront tendance à provoquer
des baisses de tension.
Les principaux impacts générés par les installations PV sont entre autres : des élévations
locales de niveau de tension, des variations rapides de puissance, des apparitions
d’harmoniques de courant, etc. Les variations de tension ne doivent pas dépasser ±10% pour
la tension d’alimentation et 8% pour le taux de distorsion harmonique global [20].
Après la mise en service de notre installation, nous avons essayé d’analyser le réseau avec et
sans PV pour observer le comportement général des installations, surtout aux heures de très
faible consommation sur le site. Rappelons que la puissance injectée par le PV est
pratiquement inférieure à la puissance minimale du site pendant la journée (constat de la
figure 22).
Figure 22: Comparaison des puissances instantanées consommées& puissances injectées (24/06/12)
Les valeurs enregistrées montrent bien des variations importantes de la tension du réseau tant
avec la présence du PV que sans le PV, avec des harmoniques dont le taux ne dépasse pas 5%.
Voyons ces variations au niveau de la tension sur la figure ci-dessous.
Nous remarquons que les variations sont fréquentes, variant de 219V à 242V et sont
observées aussi bien avec l’injection que sans injection.
Ces résultats ne nous permettent pas d’attribuer l’instabilité au champ PV. Il faudra une étude
plus poussées pour tirer des conclusions.
L’étude économique se penchera sur le coût total de réalisation, sa durée de vie et le retour sur
son investissement.
Le volet environnemental nous permettra d’avoir une idée sur les avantages du projet pour
l’environnement.
L’analyse économique de tout projet revêt une grande importance car elle permet de prendre
des décisions d'investissement en toute connaissance de cause, pour pouvoir comparer les
prévisions et la réalité des projets et programmes, pour pouvoir quantifier la rentabilité des
service rendus et afin de pouvoir motiver les décideurs et les utilisateurs potentiels.
Dans le cadre de notre travail, une étude sur la rentabilité du projet ne s’impose plus car ce
projet servira de support pédagogique pour la formation et la recherche au LESEE et sa
réalisation s’avère indispensable aux yeux des responsables du projet.
Nous nous sommes donc intéressés aux coûts de réalisation et par là, l’étude de la possibilité
de retour sur son investissement pendant la durée de vie.
La production de notre centrale est directement injectée sur le réseau interne du 2iE. Elle
contribuerait donc à réduire le montant de la facture d’électricité par l’équivalent du kWh
injecté. Les énergies mensuelle et annuelle injectées par les 15kWc dans le réseau interne,
obtenues par extrapolation des relevés et des résultats de la simulation sont dressées sur le
tableau suivant :
Tableau 20: Tableau récapitulatif des énergies injectées par les 16920 Wc
L’énergie produite par les systèmes PV connaît une dépréciation de l’ordre de 0,8% par an ;
pour le tarif d’électricité, il faut tenir compte d’une indexation annuelle d’environ 1% [23].
La durée de vie des projets photovoltaïques est supérieure à 20 ans ; les dépenses annuelles
d’exploitation et de maintenance (y compris les provisions pour changement des onduleurs)
sont faibles, de l’ordre de 1% du coût d’investissement sur sa durée de vie, en comptant
quatre visites de contrôles, trois incidents nécessitant une intervention, un défaut module et
deux pannes d’onduleur [23; 24].
Le prix moyen du kWh du site K1, de la période de janvier 2007 à avril 2010 s’élève à 113,92 F CFA.
Année Estimation de Investisse- Dépenses Somme d’argent Flux d'argent Flux d’argent
l’énergie ment d’exploitation épargnée de la facture (F CFA) cumulé
injectée (kWh) (F CFA) (F CFA) d’électricité (F CFA) (F CFA)
N P I D= 0,01*I E=[113,92*(1,01)(n-1)]*P F=E-(I+D) CF
0 50 781 342 -50 781 342 -50 781 342
1 27 821 507 813 3 169 388 2 661 574 -48 119 768
2 27 599 507 813 3 175 473 2 667 660 -45 452 108
3 27 378 507 813 3 181 570 2 673 757 -42 778 352
4 27 159 507 813 3 187 679 2 679 865 -40 098 487
5 26 942 507 813 3 193 799 2 685 985 -37 412 501
6 26 726 507 813 3 199 931 2 692 118 -34 720 384
7 26 512 507 813 3 206 075 2 698 261 -32 022 122
8 26 300 507 813 3 212 231 2 704 417 -29 317 705
9 26 090 507 813 3 218 398 2 710 585 -26 607 120
10 25 881 507 813 3 224 577 2 716 764 -23 890 356
11 25 674 507 813 3 230 769 2 722 955 -21 167 401
12 25 469 507 813 3 236 972 2 729 158 -18 438 243
13 25 265 507 813 3 243 187 2 735 373 -15 702 870
14 25 063 507 813 3 249 414 2 741 600 -12 961 270
15 24 862 507 813 3 255 652 2 747 839 -10 213 431
16 24 663 507 813 3 261 903 2 754 090 -7 459 341
17 24 466 507 813 3 268 166 2 760 353 -4 698 988
18 24 270 507 813 3 274 441 2 766 628 -1 932 361
19 24 076 507 813 3 280 728 2 772 914 840 554
20 23 883 507 813 3 287 027 2 779 213 3 619 767
Nous constatons que le cumul des flux devient positif au bout de la 19ème année. De même, les
20 kWc injecteront près de 36 MWh (36441 kWh [extrapolation] et 36846 kWh [simulation]).
Le temps de retour sur l’investissement du projet Solar CUP est de 19 ans.
La production de l’énergie par notre centrale photovoltaïque contribuera donc à réduire les
émissions de CO2 par l’équivalent de l’énergie produite.
Au Burkina Faso, le kWh produit par la SONABEL émet environ 750g de CO2 dans la nature
[26]. C’est dire que l’énergie de près de 36 MWh produite par notre centrale l’an, permet
d’éviter le rejet de 27 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère.
VI- CONCLUSION
Ce projet, réalisé avec un coût global de près de 66147801 F CFA et permettant d’injecter
une énergie de 36 MWh par an sur le réseau interne de 2iE, a un retour possible sur
l’investissement pendant sa durée de vie. Avec une éviction de rejet de près de 27 tonnes de
CO2 par an, ce système contribuera à préserver l’environnement, quoique non éligible au
Mécanisme pour le développement propre.
Les limites du photovoltaïque demeurent toujours les coûts de réalisation exorbitants qui
constituent un frein à sa vulgarisation aux populations des zones où l’accès aux services
énergétiques reste précaire, bien que l’évolution actuelle des coûts du Wc promet des baisses
significatives, près de 8% par an [27]. Ce projet qui s’inscrit dans le cadre des recherches du
Laboratoire Energie Solaire et Economie d’Energie parmi tant d’autres, contribuera à trouver
des solutions liées aux problèmes énergétiques, principale cause du sous-développement en
Afrique subsaharienne.
La problématique des services énergétiques aujourd’hui pourra donc trouver une issue
heureuse dans la conjugaison des efforts de recherche d’amélioration de la qualité des moyens
de production des énergies renouvelables pour la garantie d’un développement durable.
La conduite des travaux d’installation de ce projet qui sont en grande partie exécutés par toute
l’équipe du LESEE, fut l’occasion pour nous de vivre en temps réel les difficultés des
chantiers photovoltaïques tout en les surmontant, de découvrir les méthodes techniques de
travaux et d’acquérir un certain nombre d’expériences qui nous seront très utiles dans le futur
en matière de conduite de projets d’installations des systèmes PV.
- Le coffret DC du champ n°1 et ses équipements ont une tension limite de 500V alors
que les éventuelles extensions prévoient des tensions supérieures à 500V. Ce coffret,
pour tenir compte des extensions doit donc être remplacé par un coffret de même type
que celui du champ n°3 (ou équivalent) avant d’envisager l’extension.
- La mise à la terre des masses des modules de champ n°1 n’a pas pu se faire compte
tenu des trous non débouchant et non taraudés de leurs carcasses. Cela s’est soldé par
l’impossibilité de les immobiliser contre la structure par vis ou boulons et le risque
d’avoir des arcs électriques en cas de défaut. C’est pourquoi nous avons soudé des
cornières avec la structure pour empêcher le vent de les emporter. On pourra donc
envisager, pour l’acquisition du même type de modules, des carcasses avec des trous
débouchant ou taraudés pour les travaux de l’extension.
En somme, les projets Solar CUP et PHEGEK étant inséparables, une étude d’optimisation
combinant ces deux projets, avant la réalisation du projet PHEGEK serait la bienvenue. Cette
étude d’optimisation pourrait proposer l’installation de tout le matériel nécessaire aux études
de caractérisation, notamment des solarimètres installés directement sur la toiture, des
thermocouples, également installés sur la toiture pour prendre la température de l’air ambiant
et celle du fonctionnement des modules.
L’étude sur les interactions des réseaux méritant des données sur plusieurs jours et le fait de
n’avoir pas pu dégager une conclusion claire du comportement de la centrale sur le réseau
d’injection, une étude constituant un thème dans ce sens pourrait également être envisagée.
VIII- BIBLIOGRAPHIE
[1]. http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Initiative_climat_Paris-Nairobi
[3]. http://www.agenceecofin.com/hydrocarbures/2401-3070-le-secteur-energetique-mondial-en-2030-
selon-bp.
[4]. Ozalp, N. Kogan, A. Epstein, M. Solar decomposition of fossil fuels as an option for
sustainability, International Journal of Hydrogen Energy ; 2009.
[5]. Ministère de l'énergie, des mines, et des carrières du Burkina/www.mines.gov.bf. (En ligne)
[10]. Judicaël ZONGO. Etude et analyse expérimentale d’une centrale hybride PV/groupe
électrogène (diesel ou biocarburant) sans stockage ; 2010.
[11]. http://connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/solaire-photovoltaique
[12]. Lyes ABBASSEN. Etude de la connexion au réseau électrique d’une centrale photovoltaïque ;
mai 2011.
[15]. Gérard MOINE. Guide pratique à l’usage des installateurs, des bureaux d’étude et de porteurs
de projets ; Janvier 2012.
[16]. UTE C 15-712-1. Guide Pratique- Installations photovoltaïques raccordées au réseau public de
distribution ; Juillet 2010.
[17]. UTE C15-443. Guide pratique-Choix et installation des parafoudres ; Juin 2004.
[21]. Alliance Soleil. Eléments de résumé de l’Etude du potentiel vendéen et des applications
possibles de l’énergie solaire thermique et photovoltaïque ; février 2007
[22]. Fédération des EPL. Guide de recommandations « les EPL et le photovoltaïque : modalités
d’intervention des collectivités territoriales » ; 2009
[23]. Info Energie en Bourgogne. Analyse économique d’un générateur solaire photovoltaïque
raccordé au réseau dans l’habitat ; février 2010.
IX- ANNEXES
ANNEXE 1: Contraintes thermiques des canalisations ........................................................................ 50
ANNEXE 2: Différents facteurs de correction pour le choix des canalisations .................................... 51
ANNEXE 3: Détermination du pouvoir de coupure ............................................................................. 53
ANNEXE 4: Choix et mise en œuvre des parafoudres ......................................................................... 54
ANNEXE 5: Détails des modifications sur la structure ........................................................................ 57
ANNEXE 6 : Caractéristiques techniques du matériel.......................................................................... 63
ANNEXE 7: Schéma électrique de câblage détaillé ............................................................................. 72
ANNEXE 8 : Instruction de montage et de raccordement des onduleurs ............................................. 73
ANNEXE 9 : Utilisation des connecteurs MC4 .................................................................................... 77
ANNEXE 10 : Instructions de mise en service ..................................................................................... 79
ANNEXE 11 : Les étapes de mise en service de l’onduleur ................................................................. 80
ANNEXE 12 : Résultats de la simulation ............................................................................................. 82
Tableau A1- b : Contrainte thermique AC (sections de conducteurs AC en fonction des courants admissibles)
Tableau A3- a : Résumé des calculs des courants de court-circuit pour les appareillages AC
Tableau A4- b : Valeurs de ߮, δ et In(kA) et l’estimation de F pour le choix des parafoudres de type2
PV
Mât de rallonge en acier galvanisé 1 Jeu de 2 mâts ; hauteur totale 3,75m ; 8kg ; extrémité M20
Pattes de déport en acier galvanisé 1 Jeu de 3 pattes ; Entraxe 240mm ; 3,6kg
Attaches plates 30mm « support » 1 Jeu d’attaches
Raccord plat 1 Raccord de croisement plat/plat en laiton ; 0,6kg
Conducteur plat 1 Ruban en cuivre étamé ; 15m ; 0,494kg/m ; 27x2mm
Lot de visserie 1 Accessoires pour le montage du kit
Eclateur de mât d’antenne 1 Utilisé en cas de présence d’antenne ; In 25kA /U 10kV ; 0,2kg
Kit terre-borne de coupure 1 Joint de contrôle en laiton ; 0,1m ; 0,5kg
Fourreau en acier galvanisé 1 Foureau de protection pour conducteur plat ; collier 30mm
Piquet épointé de cuivre 3 Piquet de 1,5m
Collier de raccordement 3 Collier pour raccordement conducteur
Conducteur méplat 10 Conducteur cuivre étamé 30x20m
3 4 5
1 2
1 2 3 4
5 6 7
Événement Mesure
L'écran n'affiche aucun message Le Sunny Tripower est défectueux.
après 30 secondes et le Sunny • Il faut contacter le Service en Ligne de SMA
Tripower n'émet aucun signal
sonore bien que la tension d'entrée
DC est supérieure à 188 V.
Le Sunny Tripower commence à Le Sunny Tripower court-circuite le générateur photovoltaïque.
émettre un signal sonore. • Ne retirez en aucun cas l'Electronic Solar Switch et les
connecteurs à fiche DC. Attendez jusqu'à ce que le Sunny
Tripower arrête d'émettre un signal sonore (dans l'obscurité).
Le retrait des connecteurs à fiche DC peut générer un arc
électrique étant donné que le Sunny Tripower court-circuite le
générateur photovoltaïque afin d'éviter les courants de retour
circulant par les différents strings. En fonction du niveau de
rayonnement, des courants élevés peuvent circuler lors de cette
procédure. Le générateur photovoltaïque et le Sunny Tripower se
trouvent néanmoins dans un état sécurisé.
• Avant de quitter le Sunny Tripower, installez des protections
contre les contacts (des barrières par exemple) et des protections
contre l'humidité (une bâche par exemple).
• Débranchez l'Electronic Solar Switch et tous les connecteurs à
fiche DC uniquement dans l'obscurité et remédiez aux défauts
(string mal raccordé ou défectueux).
L'écran affiche le message • Suivez les instructions affichées à l'écran.
d’erreurs 40, 64 ou 82.
Pour connecter les câbles au niveau des modules et les onduleurs, il faut suivre les étapes
suivantes :
ETAPE 1 : Vérifier que les onduleurs et les coffrets sont correctement fixés au mur
ETAPE 2 : Ouvrir l’interrupteur sectionneur DC au niveau du coffret DC
ETAPE 3 : Couper le disjoncteur AC à la sortie de l’onduleur
ETAPE 4 : S’assurer que les câbles sont bien raccordés au niveau des coffrets AC et DC