Cours SCBH Entier Novembre 2013
Cours SCBH Entier Novembre 2013
Cours SCBH Entier Novembre 2013
B/EC5
Cours destiné aux étudiants du BTS SCBH du Lycée Haroun Tazieff – Saint Paul lès Dax, de la licence pro
Construction Bois de l’IUT de Génie Civil de Talence.
EQUILIBRE STATIQUE
Une structure doit être statique, c’est à dire conserver sa position et sa forme malgré des actions extérieures (chargements)
qui tendent à la déplacer et la déformer. Il doit donc y avoir équilibre statique entre ces actions extérieures et la résistance
intérieure de la structure.
La statique concerne toutes les actions extérieures à la structure (actions extérieures sur la structure ou la partie de la
structure qui est isolée). La résistance des matériaux étudiera le comportement intérieur de la structure (sollicitations,
contraintes et déformations).
Le cours ci-dessous ne traitera que des problèmes situés dans le « plan ».
Une force est une grandeur vectorielle qui possède une direction, un sens, une norme. (ex : la force F,
qu’il faut exercer pour soutenir la charge P de la fig 1).
Fig 2
On distinguera :
Les forces appliquées peuvent être des forces ponctuelles,des charges linéiques, des charges
surfaciques, des moments de forces.
Règle : Pour transformer une charge surfacique en charge linéique on multiplie la charge surfacique par la largeur
de chargement (ou entraxe).
L’appui simple transmet une force, le pivot transmet deux forces, l’encastrement transmet deux forces et un
moment.
2. Equilibre statique.
Pour qu’un système matériel soit statique, il faut qu’il n’y ait aucun mouvement de translation et de rotation.
ISOSTATIQUE - HYPERSTATIQUE
nb 3 nb
3
Exemples :
REGLES :
La statique n’est pas simplement un calcul mécanique, c’est surtout un art de bien poser un pb,
de bien le comprendre, de le simplifier grâce à des observations élémentaires et ainsi d’effectuer
un calcul le plus léger possible.
∑
forces.extérieure s / axe.OY = 0
∑
moments .des.forces.extérieure s / axe.OZ = 0
Principe des actions mutuelles Un système soumis à deux forces est en équilibre si ces deux forces
sont de même direction, de même norme mais de sens opposé.
Principe de superposition Lorsque plusieurs forces agissent sur un système, cette action équivaut à la
somme des effets provoqués par chaque force prise séparément.
A A
B
F
F
A
A C B
C D
Fy F
Une liaison pivot est définie par une force caractérisée par ses projections sur
les deux axes du plan, ce qui signifie deux inconnues. Mais lorsque la
direction de cette force est connue, nous possédons une équation
α supplémentaire qui nous permettra de définir complètement la liaison.
Fx
Tangente α = Fy/Fx
Utilisation de la symétrie
En isolant 1, on met en évidence les 4 inconnues.
Pour qu’il y ait équilibre il faut que l’action au point B
de 1/2 soit égale à l’action au même point de 2/1. la
structure est symétrique en forme et en chargement
par rapport à y, donc la composante verticale au
point B est égale à 0.
Nous sommes maintenant en présence d’un pb à 3
forces non // que nous savons résoudre rapidement.
Méthode Ritter
Cette méthode consiste à pratiquer une coupure ne rencontrant que trois barres et séparant l’ouvrage en deux parties. Pour
trouver l’effort dans l’une de ces barres, on écrira l’équilibre de rotation d’une des barres autour du point d’intersection des
deux autres barres.
Exemples :
- Une charge surfacique de 45 daN/m² = 450 N/m² = 0,4 5 kN/m²
- Un poids volumique de 340 daN/m3 = 3400 N/m3 = 3,4 kN/m3
- Une charge répartie de 320 daN/m = 3200 N/m = 3,2 kN/m
- Une charge répartie de 4,5 kN/m = 4500 N/m = 4,5 N/mm
6
- Un moment de 2,8 kN.m = 2800 N.m =2,800 10 N.mm
- Un moment de 14 daN.m = 140 N.m = 140000 N.mm
- Le poids est donné en poids volumique, on multiplie le poids volumique par l’ép du matériau
pv × ep
exemple : Panneau PP de 19 mm sur un plancher,
Poids volumique du PP, 700 daN/m3
Charge surfacique = 700 daN/m3 x 0,019 m = 13,3 daN/m²
On pourra également écrire 0,133 kN/m²
b × h × pv
On effectue la transformation suivante en faisant attention aux unités
e
exemple : liteaux de 30 x 40 ( mm) tous les 30 cm
Poids volumique du bois , 500 daN/m3
(on prendra 500 daN/m3 si l’on ne connaît pas la catégorie de résistance du bois)
►On vérifie une barre isolée soumise à de la flexion qui ne fait pas partie d’une structure assemblée :
ex : panne, chevrons, solives, poutres …
►On vérifie une barre isolée soumise à de compression ou traction qui ne fait pas partie d’une
structure assemblée : ex : poteau, barre de contreventement …
On négligera le poids propre
F égale 1,2 kN tous les 1,50 m, donc p = 1,2 kN /1,50 m = 0,80 kN/m
Si des chevrons sont écartés de 40 cm, leur bande de chargement = 40 cm. Chaque chevron reprend 20 cm de chargement
de chaque côté de son axe.
Si des solives sont réparties tous les 50 cm, leur bande de chargement = 50 cm. Chaque solive reprend 25 cm de
chargement de chaque côté de son axe.
Si des pannes sont réparties tous les 1,80 m, leur bande de chargement = 1,80 m. Chaque panne reprend 0,90 m de
chargement de chaque côte de son axe.
Démonstration :
Un solivage reçoit une charge surfacique q en
kN/m².
Les solives sont espacées d’un entraxe e
Exemple ci contre :
Les pannes courantes sont espacées de l’entraxe a, leur bande
de chargement = a/2 + a/2 soit a
La panne faitière reçoit un chargement sur une bande de
chargement a/2 d’un côté et a/2 de l’autre côté, sa bande de
chargement = a/2 + a/2
Exemple ci contre :
Les poutres porteuses soutiennent des solives, la portée = a.
Chaque poutre porteuse reçoit une bande de chargement a/2.
Remarque : Lorsque le chargement est transmis par des pièces continues de rigidité importante cette méthode
n’est pas tout à fait juste.
Régle : Lrsque le chargement est transmis par une pièce continue de grande rigidité, on considérera cette
pièce sur trois appuis. La descente de charge sur l’appui central égalera
F = 1,25 × qch arg e.surfacique × a entraxe.des. sup ports
21. Contrainte
F
Contrainte de compression, de traction, cisaillement σ=
S
σ, contrainte en N/mm²
F, effort exercé en N
S, surface d’application en mm²)
Mf
σ =
Contrainte de flexion
σ, contrainte en N/mm²
Mf, moment de flexion en N.mm I Gz
4
IGz, moment quadratique en mm
v, ordonnée de la fibre neutre en mm v
22. Déformation
23. Comportement du bois en fonction de l’application des efforts extérieurs par rapport aux fibres
Du fait de son anisotropie le bois ne se comporte pas de la même manière selon le sens des fibres.
3
1 Traxion axiale
2 Compression axiale
3 Cisaillement (tranchant)
4 Compression transversale
5 Traction transversale
6 Flexion
4
1 2
6
5
exemple de modélisation :
Z X G Z
L, portée 5,00 m
X Entraxe 0,50 m
A B
portée, l en m 100 x 200 (mm)
BM C22, H%=15%
Section h x b
La figure 1 (fig1) montre une pièce sur 2 appuis qui travaille en flexion. Pour pouvoir franchir une portée plus
importante on peut appuyer deux pièces l’une contre l’autre (fig 2), cette configuration génère des poussées
horizontales au niveau des appuis que le gros œuvre devra reprendre. Pour éviter cette poussée, on peut lier
ces deux pièces en partie hautes par un encastrement (fig3), effectivement on peut éliminer les poussées
horizontales mais l’on charge fortement la pièce à la clef par un moment de flexion. On revient donc au
problème initial.
Si l’on souhaite éviter la flexion à la clef et ne pas avoir de poussée horizontale, on dispose une pièce
horizontale (entrait) qui travaillera en traction (fig4). Ne pas s’affoler, on vient de découvrir l’eau chaude !, cela
fait plusieurs milliers d’année que la ferme existe !
Cet entrait peut être gênant (passage) ou trop présent dans le volume (esthétique). Il est tentant de le déplacer
vers le haut, il devient entrait retroussé (fig 5). Attention à ce qui peut devenir une fausse bonne idée, si
l’arbalétrier est libre sur les appuis, il travaille à nouveau en flexion. Il sera nécessaire de bloquer les appuis, ce
qui entraînera une poussée horizontale (fig 6).
En poussant la logique de suppression de la flexion, on arrive à l’arc (fig 7). Tel qu’il est représenté sur la figure
7, il génère des poussées horizontales assez coûteuses à reprendre par des massifs en BA. Une solution
intéressante est d’associer un tirant qui reprendra la poussée (fig 8). Il est à noter qu’avec des arcs on peut
atteindre des portées de plus de 100 m.
Dès que la distance à franchir (portée est conséquente) la flexion est très pénalisante (fig 1). Un appui
supplémentaire serait le bienvenu. (fig 2). Evidemment dans le cas du franchissement il est difficile à mettre en
œuvre (piles d’un pont), et dans le cas d’un bâtiment, cela suppose un poteau ennuyeux ! Le recours à un appui
suspendu (fig 3) est ingénieux. L’appui (barre verticale) sera maintenu par deux tirants (diagonales) qui
transformeront l’effort de traction qu’ils portent en effort de compression dans la poutre horizontale. La poutre
devient sous tendue. On peut faire varier cette technique en fonction des distances en augmentant le nb
d’appuis (fig 4). La figure 5 (fig 5) traduit une solution très élégante de franchissement en créant des appuis
supplémentaires d’une manière différente de ci-dessus mais encore très efficace.
La ferme triangulaire permet le franchissement de portées conséquentes. Afin de diminuer la flexion des
arbalétriers, d’équilibrer les efforts à l’intérieur des fermes, et de rendre la ferme auto stable au regard des
forces verticales et horizontales on a recours à des barres intérieures (contrefiches ou fiches) qui triangulent
intérieurement la ferme. Deux exemples ci-dessus en sont d’excellentes illustrations (une ferme latine et une
ferme W).
Cependant on peut parfois constater que même si l’allure générale est triangulaire des ignorances lors de la
conception vont créer des anomalies. Voir ci-dessous.
Si des pannes transportent des charges à mi
rampant, où se trouve la contrefiche qui
soutiendra ce point très sollicité (fig1).
Plus fréquent, cette ferme qui transmet l’effort
des pannes directement sur l’entrait (fig 2), est
rencontrée assez souvent surtout dans le
département 40. La performance de cette
ferme est réduite à la capacité en flexion de
l’entrait !
Les contrefiches soutiennent les pannes, à
condition qu’il y ait des pannes, ce qui n’est
pas le cas de la fig 3. Dans cette ferme, les
contrefiches ne servent à rien.
Pour la fig 4 les contrefiches ne soutiennent
pas directement la panne, cela engendre de la
flexion préjudiciable à la structure.
Attention aux contrefiches trop horizontales (fig
5) qui créent des efforts de compression
considérables. Dans la cas, où ces efforts sont
trop importants, on préférera une ferme qui fait
travailler deux barres une verticale en
compression et une diagonale en traction (fig
6).
SERIE 5 : Structures sur poteaux, portiques Les portiques sont des solutions qui permettent
de franchir des portées significatives de 20 à 35
m assez couramment. La fig 1 montre un
portique à trois articulations dont la difficulté
majeure est la reprise de la flexion en tête de
poteau par deux encastrements. La solution
usuelle est la couronne de boulons à condition
que son diamètre soit < à 80 cm.
Pour réduire le moment de flexion en tête de
poteau, on peut fabriquer un cadre
(encastrement en clef de portique +
encastrement en tête de poteau) fig 2, on répartit
la flexion mais la difficulté du transport oblige à
une reconstitution de coupures (joint de
transport) très coûteuse.
Si l’architecture le permet, la fig 3 ou la fig 4 par
un système de jambe de force permettent de
renoncer aux encastrements.
En charpente traditionnelle, les fermes sur poteaux sont courantes, mais se sont certainement des structures
qui représentent une certaine complexité de conception tant sur la circulation des efforts que sur les techniques
des assemblages. Sans vraiment entrer dans ce domaine, il faut faire attention aux liens (fig 5) qui créent de la
flexion dans l’entrait et dans les poteaux. La fig 6 présente un bel exemple où la jambe de force participe au
soutien de la panne et à la reprise des efforts horizontaux.
PANNES A L’APLOMB
PANNES DEVERSEES
On distinguera 2 possibilités :
- la panne est suffisamment rigide, sa déformation parallèle au rampant est faible, il n’y a pas lieu
de prendre des dispositions particulières.
- La panne n’est pas assez rigide, sa déformation peut entraîner les chevrons, il est nécessaire de
prendre des dispositions pour empêcher ce déplacement, on distinguera trois méthodes :
. blocage des chevrons sur le faîtière (fig1)
. blocage des chevrons sur la sablière (fig2)
. appui supplémentaire (fig3)
FIG 1
FIG 2
FIG 3
Pannes posées déversées : (lorsque les pannes ne sont pas assez rigides pour soutenir la
déformation perpendiculaire).
Cas 3 : Blocage du chevron sur faîtière
Cas 4 : Blocage du chevron sur sablière
Cas 5 : Blocage des pannes par des étrésillons
Nota : Pour chaque cas, nous trouverons une explication rapide du problème, les modélisations usuelles de la
panne et du chevron et les vérifications particulières.
F = 1,25(*) x q x m
F en kN/m
q, en kN/m²
m, entraxe en m des pannes
(*) voir ci-dessus pour la panne la plus sollicitée
F = 1,25 (*) q . m
F en kN/m
q, en kN/m²
m, entraxe en m des pannes
(*) Voir ci-dessus pour la panne la plus sollicitée
Les calculs de contrainte et de déformation seront effectués selon les modalités que nous avons vues dans les
cours CH11, CH32 et CH34
F = 1,25(*) q. m
F en kN/m ; q, en kN/m² ; m : entraxe des pannes en mètre. (*) Voir ci-dessus pour la panne la plus sollicitée
La panne sera vérifiée avec le chargement P en contrainte et en déformation selon le modèle ci-dessous
à gauche.
IMPORTANT !
Le blocage sur la faîtière fait qu’elle reçoit tous
les chargements dans le plan perpendiculaire
des pannes courantes. La faîtière reçoit de chaque
versant un effort (q sin a x l) (voir ci contre)
en plus de son propre chargement.
Au final, le chargement sur faîtière sera calculé
Comme sur le schéma ci-dessous :
Nota : le chargement sur la faîtière peut ainsi être très conséquent, une attention toute particulière est
à apporter à ce point
F = 1,25(*) q. m
F en kN/m ; q, en kN/m² ; m : entraxe des pannes en
mètre.
(*) Voir ci-dessus pour la panne la plus sollicitée
IMPORTANT !
Le blocage sur la sablière fait qu’elle reçoit tous
les chargements dans le plan perpendiculaire
des pannes courantes. La sablière reçoit
un effort (q sin a x l) (voir ci contre)
en plus de son propre chargement. q sin a x l q sin a x l
Au final, le chargement sur la sablière sera calculé
comme sur le schéma ci-dessous :
Nota : la poussée horizontale peut être conséquente, il faut s’assurer de la résistance de la fixation sablière
support ou de la rigidité de la sablière et bien sûr de la résistance du support (mur, par exemple) à cette
poussée horizontale.
CAS 4 : Panne de rigidité transversale insuffisante avec blocage par étrésillon central
F = 1,25(*) q . m
F en kN/m ; q, en kN/m² ; m : entraxe des pannes en mètre.
(*) Voir ci-dessus pour la panne la plus sollicitée
Dans le cas des charpentes industrialisées, Les charges d’exploitation seront considérées comme des charges d’entretien
appliquées sur des toitures non accessibles (catégorie H).
Nous prendrons 0.75 kN appliqué sur les arbalétriers en milieu de portée, ou bien sur les entraits en milieu de portée, si
hauteur libre > 1,20 m.
On prendra Kmod = 1,1 et gamma M = 1,3
3. Matériaux
31. Classes de résistance des bois
Essences : Sapin, épicéa, pin sylvestre, pin maritime, pin laricio, douglas, peuplier
Humidité < à 20 % (classe de service 2)
Généralement C24
- Pour que l’appui soit confondu avec la rencontre des lignes d’épure des barres, on devra respecter la
condition suivante a2, voir ci-dessous.
a1
3
a 2 ≤ max
100
- Lorsque l’appui ne peut pas être confondu avec la ligne d’épure, on modélisera des éléments de
poutres fictifs
(Voir 6 ci-dessus). (Voir schéma ci-dessous)
Les barres sont soumises à des efforts internes (N,T et Mf) qui produisent des contraintes. On vérifiera selon
les régles de vérifications usuelles (voir chapitre sur la vérification des sections)
. perpendiculaire au plan
- anti-flambage type A, B, C LF = c x e c = 0,9 pour ferme < à 9 m
c = 1,1 pour ferme > à 11 m
c = portée / 10 entre 9 et 11 m
e = entraxe des fermes
- couvertures en panneaux LF = 1,1 d d = distance des pointes
c) Pour les ouvrages courants, l'anti-flambement de type A est suffisant si une ferme est solidarisée à chaque
pignon ou refend. Pour cela l'ouvrage doit réunir les caractéristiques suivantes :
. distance entre pignon < à 15 m
. effort max de compression dans un arba < à 1500 daN
. pignons porteurs et rigides
. écartement des fermes < à 1 m
. écartement des supports de couvertures aux fermes< à 60 cm
74. Justification des entretoises ou lisses filantes (DTU, cours sur mise en oeuvre)
22. Combinaisons des chargements et nature des justifications Voir cours S2CH24
3. Matériaux
31. Classes de résistance des bois
Voir tableau des résistances GL
- pour les poutres droites IC supportant une charge répartie et sur deux appuis la FIBC donne le coef
() 2
Kv=1+0.96× E × h , qui peut se réduire à Kv=1+14.4 h
G l l
()
2
- pour les autres cas il est recommandé d’intégrer la prise en compte la déformation due à l’effort
tranchant par le logiciel de calcul.
Méthodes de calcul :
⇒ Méthode approchée :
« Théorie de la stabilité élastique » par
Timoshenko ;
« Flambage et stabilité » par Robert L’Hermite.
⇒ Norme Allemande DIN 4114
Méthode approchée :
h0
⇒ 0,80 ≤ ≤1,00 → h z = 0,50 . (h 1 + h 0 )
h1
h0
⇒ < 0,80 → on prendra la plus petite des deux valeurs suivantes :
h1
hz situé au 1/3 la distance à la plus petite section ;
h0
hz situé à la distance l z =l . .
h1
Norme DIN 4114 :
N N
526b. Effort d’anti déversement (extrait SIA 265).
M f
Pour la stabilisation de la partie comprimée des poutres fléchies (stabilisation au déversement), la valeur Nk à reprendre
N
=
1
-
kc r i t
×
h
( )
k
Moment de flexion
Moment de flexion
Compression Traction
Compression
Traction
⇒ l : portée ;
⇒ h : hauteur ;
⇒ k= i x l
I h
Lf : Longueur de flambage
TYPE DE PORTIQUE
AB BC CD
B C 2.h. 1+0,80.k l h
A D
B C 2.h. 1+0,40.k l
2.h. 1+0,40.k
A D
h. 7,5+8.k
B C l h
7,5+2.k
A D
h. 7,5+4.k h. 7,5+4.k
B C l
7,5+k 7,5+k
A D
Remarque :
On peut utiliser ces formules pour des traverses ayant une pente ≤ à 10 %
Les relations sont données pour des arcs de section constante. Dans le cas des sections variables
utiliser une section « fictive ».
2. s i
c= x
h I
i : moment quadratique du poteau ;I : moment quadratique de l’arbalétrier.
⇒ Pour γ >15° :
Avant propos : La lecture du cours « CH18 Contreventement » est nécessaire à la compréhension de cours ci-dessous
La construction à ossature bois doit être capable de reprendre les efforts verticaux V (G,Q,S) et les efforts
horizontaux H (W).
G,S,Q
⊥
W⊥
On exprimera les chargements en une force ponctuelle F (issue de G,S et Q) et en une force répartie h (issue
de W)
G,S,Q
VR
Type 1 Type 2
On vérifiera le linteau comme une poutre sur deux appuis et ensuite le montant de rive avec la méthode
proposée ci- dessus en prenant en compte la largeur chargée (voir flèche ci-dessus).
23. Conclusion
Remarque : Avec les dimensions commerciales actuelles (120x45 et 145x45) les vérifications des
montants sont rarement pénalisantes (pour des constructions ≤ à R2)
On portera par contre une attention particulière aux linteaux des grandes ouvertures et à leur
montant de rive.
N2/2 + T
T
N1/2 + N2 + T
N2
W
N1
Surface pour murs étage Surface pour murs rez de chaussée
N/2 + T
T
W
N
VENT LONG PAN.
T
W
N
vent
vent
Les murs à ossatures bois sont très fragile dans leur plan ┴, il sera nécessaire de prévoir leur stabilisation pour
éviter des déformations trop importantes.
S1 S2 S3 S4
S1 On dispose de murs de refends, capables de reprendre des efforts horizontaux. On fera en sorte que la
distance libre entre deux refends soit < à 5.00 à 6.00 m. Les murs reprendront les efforts du vent
proportionnellement à leur bande de chargement.
S2 Pour des constructions de faibles surfaces (< par exemple à 7 x 7 m) on pourra disposer en sous face
de charpente (sous entrait) de barres qui réaliseront un appui supplémentaire qui transmet les
efforts du vent sur murs périphériques.
S3 On réalise un élément de rigidification qui ne fléchira pas et transportera les efforts du vent sur les murs
périphériques.
On pourra distinguer :
- S31, treillis disposé sous entrait sous la charpente (plénum d’isolation)
- S32, poutre au vent en rampant pour plafond cathédrale, réalisée par un treillis entre ferme,
ou bien par un voile travaillant de panneaux cloués sur le rampant.
S41, dans le cas de solivage (planchers), le diaphragme formé par le plancher est un élément de
rigidification qui transportera les efforts du vent sur les murs inférieurs proportionnellement à leur
raideur (voir ci- dessous).
S42, dans le cas d’une toiture avec un panneau cloué en sous toiture, on pourra considérer que ce
panneau constitue un élément de rigidification.
S41 S42
S1 M1 M1
M7
M4
b
M6
W M2 M2
M8
M5
a
M3 M3
Les murs M1, M2 et M3 participent à la reprise des efforts du vent proportionnellement à leur bande de
chargement.
Dans notre exemple : M1 reprend 1.5W x hauteur chargée x b/2
M2 reprend 1.5W x hauteur chargée x (b/2 + a/2)
M3 reprend 1.5W x hauteur chargée x a/2
S2 M1 M1
M3
c
M4
M2 M2
Les murs M1, M2 participent à la reprise des efforts du vent proportionnellement à leur bande de chargement.
Dans notre exemple : M1 comme M2 reprennent 1.5W x hauteur chargée x c/2
S3 M1 M1
c
W
M2 M2
Les murs M1, M2 participent à la reprise des efforts du vent proportionnellement à leur bande de chargement.
Dans notre exemple et dans le sens du vent indiqué sur le schéma, M1 comme M2 reprennent 1.5W x hauteur
chargée x c/2.
ATTENTION ! Il est impératif que les treillis transmettent réellement les efforts aux murs. Un soin particulier
sera apporté à la liaison des treillis avec les murs ainsi qu’à la liaison des treillis entre eux dans le cas d’un
treillis longitudinal et d’un treillis transversal.
S4 M1
M7
M4
M6
W M2
M8
M5
M3
M1
M6
a b
M2
ex : M1, a+b
M3
Chaque mur ┴ au vent participe proportionnellement à sa « raideur », dans notre exemple, on aura donc M1,
M2, M3 et M4. La raideur correspond globalement aux parties pleines du mur, par exemple pour le mur M1, on
a déduit de la longueur totale les parties ouvertes (menuiseries) et les parties pleines trop petites (< à h/4 m), il
reste donc a+b. L’effort total du vent sera donc repris proportionnellement à la raideur de chaque panneau.
REMARQUE IMPORTANTE :
1 1
F
(kN)
a b c d e 2 2
3 3
On distingue les parties qui assurent une reprise de l’effort du vent F (effort pondéré x 1.5) , à savoir :
bi
Fi Effort de soulèvement Ri = ( Fi ,v × h) − ( Pi × )
2
Ri Ri
Fi × h
bi Effort sur couture verticale Fi,t =
bi
bi signifie partie efficace, soit b1,b2,b3 ….
on vérifiera que Fi,v ≤ Fi,v,rd résistance des assembleurs (pointes,agrafes) le long de la couture b1
Calcul de la résistance de la couture, Fi,v,rd
2m ²
(*)
a
F1, v ,Rd = n × (Fassembleur ,Rd × ) + (Fassembleur ,Rd × h )
s s
Résistance des plaques Résistance des plaques qui ne sont pas entières,
entières, n nb de plaques m solde, soit bi – n x b0
bi b, largeur plaque de base (dans les cas usuels 1200 ou 1250 mm)
si b > h/2 a =b
si b < h/2 a = 2b²/h
Nota 1 : COEF (1, 2, 1.75) voile travaillant de même ep de chaque côté, la résistance est x 2
voile travaillant d’ep différente de chaque côté, la résistance est x 1,75
on vérifiera que Fi,t ≤ Fi,t,rd résistance des assembleurs (pointes, agrafes) le long de la couture h
Calcul de la résistance de la couture, Fi,v,rd
h
F1, t,Rd = Fassembleur ,Rd ×
s
h
334. Vérification des fixations avec la lisse basse (mode 2) et avec la dalle ou le plancher (mode3)
On vérifie la résistance de la liaison panneau / lisse ou bien panneau + lisse / dalle
Pi
Pi résultante des chargements verticaux sur bi
Fi
bi
h Mbi = (Fi × h) − (Pi × )
Mbi 2
bi
Calcul du moment résistant des attaches : Analyse :
ATTENTION
Recommandé par les
bureaux de contrôle Il est par sécurité, recommandé de renforcer chaque partie de panneau retenu (bi) par des équerres (de
type Simpson) afin de renforcer l’attache panneau avec dalle. Avec une résistance Rd de 10.2 kN par
équerre ,le moment résistant sera de 10.2 kN x b1.
Exemples de fixation
La méthode exposée dans le cours pour vérifier les murs aux efforts horizontaux a été
systématisée par une feuille de calcul. L’utilisation relativement simple permettra de
rapidement vérifier un projet, toutefois son utilisation ne dispensera jamais l’étudiant du
BTS SCBH de connaître, comprendre et expliquer les modèles de calcul mise en œuvre
dans cette feuille.
4. RESTRICTIONS DU COURS
Les modèles de calcul mis en place dans ce cours ne permettent pas de traiter :
- les parois très fortement ouvertes
- les constructions dont la poussée du vent est largement décalée par rapport au barycentre
des murs.
1) Technologie
b) les assemblages considérés comme des articulations mais dont le point d’application des
efforts (N et V) est décalé du centre de gravité de l’assemblage. Ce décalage fait supporter
à l’assemblage des sollicitations (N, V et Mf), croquis D.
I
G = ∑ n
i =1
2
ir
- Notation : n, nb d’organes d’assemblage
ri, distance d’un assembleur au centre de gravité de l’assemblage
On calculera :
MG
Le module d’effort λ =
IG
− Fy Fx
xO = yO =
La position du centre de rotation
λ. n λ. n
Vérification au cisaillement
Vu,d ,
FV,d = VM − avec :
2
- FV,d effort tranchant résultant dans l’assemblage
- VM effort tranchant provoqué par les éléments d‘assemblage
- Vu,d effort tranchant au centre de gravité de l’assemblage
M Vu,d
Simple couronne : Fv,d = −
πr 2
M n1r1 + n2r2 Vu,d
Double couronne : Fv,d = × −
π n1r12 + n2r22 2
• La poutre complète, sans coupure, travaille selon les hypothèses de calcul d’un encastrement : (N, T, Mf)
• Le joint qui assure la continuité travaillera selon les caractéristiques suivantes : (N,T,Mj) avec Mf ≤ Mj
Nota 1: r, moment résistant, moment maximum que peut reprendre la section pour une
I
contrainte égale à la résistance de calcul. Mr = fm,d × Gz , pour une section b× h
v
Nota 2: Si une structure possède 2 joints, majorer Mj de 25% et majorer les déformations
de 10%.
N, compression 50% de N transmis bois sur bois, donc F2=N/4 sur chaque
ferrure
PRINCIPE :
Méthode 1 (simplifiée)
- On considère que la plaque est extrêmement rigide et on négligera la contrainte exercée sur le
béton en considérant que sous l’action de l’effort la platine a un axe de rotation confondu avec
l’arête basse horizontale de son embase (axe O).
- On déterminera les efforts de traction et de cisaillement exercés sur les ancrages.
Méthode 2 (complète)
- On considère que la plaque exerce une contrainte de compression sur le béton (rotation autour
d’un axe O’). On déterminera la position de cet axe en écrivant que le moment statique de la
partie comprimée est égale au moment statique de la partie tendue.
- On déterminera la contrainte sur le béton et la traction sur les chevilles.
Calcul
Notation Schéma
⇒
Décomposition de Fi selon les axes x , y
f ix = λ. ri cos(α i + π
2 ) f ix = −λ. ri sin α i
fi = fi =
f iy = λ. ri sin(α i + π
2 ) f iy = λ. ri cos α i
y − yo
tg. α i = i
xi − xo
1) /Ox Fx − ∑ λ. ( y
n
1 i − yo ) = 0
+ ∑ λ. ( x
n
2) /Oy Fy 1 i − xo ) = 0
3) /Oz ( − x o Fy ) + ( − y o Fx ) + ∑ n
1
f i . ri + M G = 0
⇒ Interprétations
Fy Fx
de 1) et 2) xo = , yo = −
λ. n λ. n
De plus , (
f i . ri = λ. ( x i − x o )2 + ( y i − y o ) 2 )
de , x o Fy = λ. n. x o2
yo Fy = λ. n. yo2
de 3) ∑ λ. n( ( x
n
1 i − xo )2 + ( yi − y o )2 ) − λ. n( x 2
o + yo2 ) + M G = 0
λ. IG − 0 + M G = 0
MG
λ. = −
IG
1- STRATEGIES DE CONTREVENTEMENT
SELON V ET H1
SELON H2
2- EXEMPLES DE CONTREVENTEMENT
Eurocode 1: Actions sur les structures - Partie 1-1: Actions générales - Poids volumiques, poids
propres, charges d'exploitation bâtiments.
NF EN 1991-1-1 (P06-111-1) et annexe nationale
1. CHARGES PERMANENTES G
Les charges permanentes concernent le poids propre total des éléments structuraux et des
éléments non structuraux y compris les équipements techniques.
Les charges dues aux cloisons mobiles doivent être traitées comme des charges d'exploitation.
2. CHARGES D’ EXPLOITATION
Les charges d’exploitation sont les charges provoquées par l’occupation des locaux. Les valeurs
tiennent en compte :
de l'usage normal que les personnes font des locaux ;
des meubles et objets mobiles (cloisons mobiles, rangements, marchandises des conteneurs, par
exemple) ;
des véhicules ;
des événements rares prévus tels que concentrations de personnes ou de mobilier, ou déplacement
ou empilage d'objets susceptibles de se produire à l'occasion d'une réorganisation ou d'un
changement de décoration.
Les charges d'exploitation spécifiées dans cette partie sont modélisées par des charges
uniformément réparties, par des charges linéiques ou des charges concentrées ou encore par des
combinaisons de ces charges.
Cette charge uniformément répartie dépend du poids propre des cloisons de la manière suivante :
cloisons mobiles de poids propre ≤ 1,0 kN/m linéaire de mur : qk = 0,5 kN/m2 ;
cloisons mobiles de poids propre ≤ 2,0 kN/m linéaire de mur : qk = 0,8 kN/m2 ;
cloisons mobiles de poids propre ≤ 3,0 kN/m linéaire de mur : qk = 1,2 kN/m2.
Pour les cloisons plus lourdes, il convient de tenir compte, dans le calcul leur emplacement et de
leur orientation.
En France, ont peut appliquer un coefficient de réduction αA aux valeurs qk pour les catégories
d’usage A, B, C3, D1, et F.
s = µi.Ce.Ct.sk + s1
⇒ sk : valeur de la charge de neige, en kN/m²
⇒ µi : coefficient de forme ;
⇒ Ce : coefficient d’exposition, qui prend en général la
et valeur 1,0 ;
⇒ Ct : coefficient thermique, qui prend en général la
s = µi.Ce.Ct.sAd + s1 valeur 1,0 ;
⇒ sAd : action de neige accidentelle ;
⇒ s1 : majoration pour faibles pentes.
Note : la charge doit être supposée s’exercer verticalement et s’appliquer sur la projection
horizontale de la surface de toiture.
Notes :
⇒ Ce et Ct sont pris égaux à 1,0, des valeurs inférieures pourront être utilisées que si elles sont
justifiées par une étude spécifique acceptée par le Maître d’Ouvrage.
⇒ Ce :
Topographie Ce
Site balayée par les vents : zone plate, sans obstacles et exposée de tous côtés, pas 0,8
ou peu protégée par le terrain, par des constructions plus élevées ou par des arbres.
Site normal : zone où il n’y a pas de balayage important de la neige par le vent, à 1,0
cause de la configuration du terrain, de la présence d’autres constructions ou
d’arbres.
Site protégé : zone où la construction est beaucoup plus basse que le terrain 1,2
environnant, ou entourée de grands arbres ou encore de constructions plus élevées.
⇒ Il convient d’utiliser une valeur inférieure à 1,0 pour le coefficient Ct lorsqu’il y a réduction des
charges de neige sur les toitures, notamment certaines toitures vitrées, dotées d’une
transmittance thermique élevée (k> 1 W/m²) en raison de la fonte de la neige sous l’effet de la
chaleur. Pour tous autres cas : Ct = 1,0.
Valeurs des charges de base : valeur au sol rapportée à la projection horizontale de la surface
toiture pour une Altitude ≤ 200 m
A1 A2 B1 B2 C1 C2 D E
Zone
sk
0,45 0,45 0,55 0,55 0,65 0,65 0,90 1,40
sAd (charge accidentelle)
- 1,00 1,00 1,35 1,35 1,40
kN/m²h
Remarques :
⇒ SAd tient compte du cas où la pluie tombe immédiatement après la neige, mais non de
l’accumulation d’eau dans les zones de toiture de très faible pente. Cette charge accidentelle
n’est pas majorée en fonction de l’altitude et s’applique aux cas :
(I) des toitures simples à 1 versant plan ;
(I) et (III) des toitures à deux versants plans ;
(I) des toitures courbes cylindriques ;
toitures à versants multiples.
Définition des zones, en départements et cantons : (voir annexe A)
Remarques :
⇒ les Documents Particuliers du Marché peuvent parfois majorer sk, pour tenir compte de
conditions locales défavorables, sans toutefois dépasser en principe 50 %.
⇒ Au delà de 2000 m, le marché doit préciser la charge de neige à prendre en compte.
⇒ Par simplification, on admet que les actions du vent sur la toiture enneigée sont les mêmes que
sur une toiture sans neige.
Le calcul des parties de toiture en débord des murs de façade doit tenir compte de la neige suspendue en rive,
en plus de la charge appliquée à cette partie toiture. Les charges suspendues sont supposées être appliquées
au bord de la toiture et se déterminent comme suit :
Notes :
⇒ Sauf dispositifs de retenue ou justifications particulières, k au maximum = à 3. Cette charge de
neige suspendue est appliquée au-dessus de 800 m d’altitude.
⇒ Cette charge de neige suspendue n’est pas appliquée avec sAd.
La neige est supposée pouvoir tomber librement de la toiture. Si une rive se termine par un garde-
corps, des barrières à neige ou tout obstacle, le coefficient de forme de ce côté de la toiture ne doit
pas être réduit à une valeur inférieure à 0,8.
⇒ Il convient d’étudier attentivement les coefficients de forme appliqués au calcul des toitures à
versants multiples lorsque l’un ou les deux versants de la noue présentent une pente supérieure
à 60°. Les règles françaises d’actions de la neige sur les constructions donnent des indications
sur les toitures à redans.
⇒ b : portée ; h : flèche
Longueur de congère ls :
Ls = 2.h avec la limitation 5 m ≤ ls ≤ 15 m
Note : si b2 < ls le coefficient en rive de la toiture
inférieure se détermine par interpolation entre µ1 et µ2 et
l’extrémité de la charge de la charge de neige est tronquée
à la longueur de la partie la plus basse de la toiture b2.
⇒ µ1 = 0,8 ;
⇒ µ2 = γ.h/sk
avec la limitation : 0,8 ≤ µ2 ≤ 2 ;
γ : poids volumique de la neige, qui, dans ce calcul,
peut être pris égal à 2 kN/m3.
⇒ Longueur de congère ls :
Ls = 2.h avec la limitation 5 m ≤ ls ≤ 15 m.
ANNEXE B (NORMATIVE)
Coefficients de forme pour accumulations exceptionnelles
B.3 Toitures attenantes à des constructions plus élevées ou proches d’elles (-de 1,5m)
0. AVANT PROPOS
Afin de rendre opérationnel, l’utilisation du vent EC1 1-4 en BTS SCBH, nous retenons deux stratégies :
Méthode complète : Calcul des pressions sur les parois par moyens informatiques (feuilles
excel ou logiciel spécifique).
Méthode simplifiée : Calcul des pressions sur les parois par l’utilisation d’abaques. L’objectif est
d’être très rapidement autonome et opérationnel pour le calcul des
pressions du vent sur les différentes parois.
Remarque : la méthode simplifiée est une interprétation personnelle de la réglementation EC1 dans le cadre de
l’enseignement de la construction bois en BTS SCBH. Le technicien SCBH n’est pas un spécialiste du vent mais
un constructeur bois. (Vincent Tastet)
1. DEFINITIONS
Surfaces au vent (surface éclairée par une source lumineuse dont le faisceau a pour direction celle du vent)
Surfaces sous le vent (surface dans l'ombre, selon la définition ci dessus).
Valeurs de vb,0 en fonction des zones de vent, par simplification vitesse moyenne du vent
Consulter les annexes dernières pages pour les départements à double zone
Critère 3 : Hauteur au dessus du sol pour laquelle on calcule la pression, c’est généralement la hauteur du bâtiment
31. Cpe pour mur verticaux (VOIR ABAQUE : Cpe PAROIS VERTICALES)
Exemple :
32. Cpe Toiture à deux versants (VOIR ABAQUES : Cpe TOITURE 2 VERSANTS – VERSANTS H ET I
a
h
D H I E
W 0°
b
On distinguera 8 cas :
H I H I
Cpe max Cpe max Cpe max Cpe min
D E D E
Cpe Cas 1 Cpi +0.2 Cpe Cas 2 Cpi +0.2
H I H I
Cpe min Cpe max Cpe min Cpe min
D E D E
Cas 3 Cpi +0.2 Cas 4 Cpi +0.2
H I H I
Cpe max Cpe max Cpe max Cpe min
D E D E
Cpe Cas 5 Cpi -0.3 Cpe Cas 6 Cpi -0.3
H I H I
Cpe min Cpe max Cpe min Cpe min
D E D E
Cas 7 Cpi -0.3 Cas 8 Cpi -0.3
En prenant en compte les CPE des murs verticaux , pour calculer Cpe-Cpi on examinera donc 8 cas :
Lors du calcul pour ne pas retenir tous ces cas on recherchera les 3 cas suivants :
. Le cas max qui entraîne l’effort horizontal le plus important
. Le cas max qui entraîne l’effort vertical ascendant le plus important
. Le cas max qui entraîne l’effort vertical descendant le plus important
Exemple 3 : Ajouter à l’exemple 2, une avancée de toiture de 2 m sur le versant gauche et en indiquer les cas à
vérifier
D E
H
b
H I Type de toiture G H I
Rives arêtes vives -1.2 -0.7 -0.2
Avec hp/h = 0.025 -1.1 -0.7 -0.2
E
h
G H I
b
e/10
e/2 e = plus petite valeur d ou 2h
37. Acrotère
Cp net
Exemple 4 : Pression de vent sur l’acrotère suivant : l = 10m, h = 1m, pas de retour d’angle
Nota : Pour les bâtiments fermés, on applique les règles vues ci-dessus
Pour les bâtiments partiellement ouverts on applique les règles du paragraphe 39.
Pour les bâtiments ouverts et les toitures isolées, on applique les règles des paragraphes 3.10 et 3.11
W ϕ=0 W ϕ=0
ϕ=1 ϕ=1
φ correspond à une obstruction réalisée par un stockage ou une paroi. Si l’obstruction est totale, on prend φ = 1, si
elle est partielle on fait une interpolation entre φ = 0 et φ = 1
d d
d/4 d/4
Cf max Cf max
W W
Cf min Cf min
W W
W ϕ=0
ϕ=1
φ correspond à une obstruction réalisée par un stockage ou une paroi. Si l’obstruction est totale, on prend φ = 1, si
elle est partielle on fait une interpolation entre φ = 0 et φ = 1
D
W
3.13 - Pression sur les surfaces qui sont dans le sens du vent : versants de la
toiture et les parois verticales (ces surfaces sont // au sens du vent)
Murs verticaux // au sens du vent
PAR SIMPLIFICATION ON RETIENDRA :
Fermes et pièces de rive CPE = -1.2
Fermes et pièces centrales CPE = -0.8
Nota 1 : par pièces de rive, on entend : poteaux, lisses, pannes, chevrons …
Nota 2 : on considérera que la rive correspond à e/10 avec e = la plus petite valeur entre 2h et b (h hauteur du
bâtiment ou de l’arase et b dimension horizontale ┴ au vent.
D E
W
On négligera l’effet du vent sur les versants. On recherche la pression sur les surfaces au vent D et H et les
surfaces sous le vent E et I.
On calcule les Cpe des surfaces D et E comme pour les parois verticales (paragraphe 31).
(VOIR ABAQUE : Cpe PAROIS VERTICALES)
Cpe D Cpe E
0.80
0.50
0.40
0.30
0.20
CPE
0.10
0.00
-0.10
-0.20
-0.30
CPE paroi E
-0.40 sous le vent
-0.50
-0.60
-0.70
-0.80
5.00
4.75
4.50
4.25
4.00
3.75
3.50
3.25
3.00
2.75
2.50
2.25
2.00
1.75
1.50
1.25
1.00
0.75
0.50
0.25
RAPPORT h/d
0.80
0.75
0.70
0.65
0.60 Valeur 1
0.55 Cpe max
0.50
0.45
0.40
0.35
0.30
0.25
0.20
0.15
0.10
CPE
Valeur 2
0.05
Cpe min
0.00
-0.05
-0.10
-0.15
-0.20
-0.25
-0.30
-0.35
-0.40
-0.45
-0.50
-0.55
-0.60
-0.65
-0.70
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
ANGLE TOITURE H
0.10
0.05
0.00
-0.05 Valeur 1
Cpe max
-0.10
-0.15
-0.20
-0.25 Valeur 2
CPE
Cpe min
-0.30
-0.35
-0.40
-0.45
-0.50
-0.55
-0.60
-0.65
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
ANGLE TOITURE I
-0.10
-0.15
-0.20
-0.25
-0.30
-0.35
-0.40
-0.45
-0.50
-0.55
Vent 180° valeur CPE
-0.60
-0.65
-0.70
-0.75
-0.80
-0.85
-0.90
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
ANGLE TOITURE H
2.60
2.40
2.20
2.00 CP net max
1.80
1.60
1.40
1.20
1.00
0.80
0.60
0.40
0.20
0.00
CP net
-0.20
-0.40
-0.60 CP net min ϕ=0
-0.80
-1.00 CP net min ϕ=1
-1.20
-1.40
-1.60
-1.80
-2.00
-2.20
-2.40
-2.60
-2.80
-3.00
-3.20
-3.40
0
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
ANGLE TOITURE ISOLEE
1.40
1.20 Cf max
1.00
0.80
0.60
0.40
0.20
0.00
-0.20
Cf
3
4
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
ANGLE TOITURE ISOLEE
1.60
1.40
CP net max
1.20
1.00
0.80
0.60
0.40
0.20
Cp net
0.00
-0.20
-0.40
-0.60
-0.80
CP net min ϕ=0
-1.00
-1.20
-1.40
-1.60
CP net min ϕ=1
-1.80
-20
-19
-18
-17
-16
-15
-14
-13
-12
-11
-10
-9
-8
-7
-6
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
ANGLE TOITURE ISOLEE
1.20
1.00
Cf max
0.80
0.60
0.40
0.20
0.00
Cf
-0.20
-0.40 Cf min ϕ=0
-0.60
-0.80
-1.00
Cf min ϕ=1
-1.20
-1.40
-1.60
-20
-19
-18
-17
-16
-15
-14
-13
-12
-11
-10
-9
-8
-7
-6
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
ANGLE TOITURE ISOLEE
0.80
0.60
0.40
0.20
Cpe
0.00
Cpe min Surface H
-0.20
-0.40
Cpe Surface I
-0.60
-0.80
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
ANGLE TOITURE ISOLEE
Dans l’attente de l’application intégrale de l’ Eurocode 1, qui concerne les différentes charges
appliquées aux structures, l’ Eurocode 5 distinguera les trois types d’actions suivantes :
2) Pratique des combinaisons pour les situations les plus fréquentes …dans le cadre du
BTS SCBH
Afin de faciliter l’établissement des combinaisons de vérification, on pourra dans le cadre de ce
cours se référer aux situations décrites ci-dessous.
Pour les projets du BTS SCBH, vous pouvez utilisez les feuilles de calcul automatique de
recherche des combinaisons (COACH CHARGEMENTS) :
- Barres isolées
- Structures symétriques
- Structures dissymétriques
- Toitures accessibles
H Toîts 0.0 0
Altitude H > 1000 m 0.7 0.2 Altitude H > 1000 m NF EN 1990 de Mars 2003
Neige
Altitude H = 1000 m 0.5 0.0 Altitude H = 1000 m NF P 06-100-2 de Juin 2004
Charges dues au vent 0.6 0.0
Barre isolée G et S
1.35 G (*1)
ELU STR 1.35 G + 1.5 Si (*4)
1 G + 1 Sa
ELS NET,FIN 1+k def G + 1+k def Ψ 2 Si (*2) Ψ 2 voir tableau
Barre isolée G et W
1.35 G
ELU STR 1 G + 1.5 W-
1.35 G + 1.5 W+
INST 1 W
ELS
NET,FIN 1+k def G + 1 W+
Barre isolée G, S et W
1.35 G (*1)
1.35 G + 1.5 Si
1 G + 1 Sa (*5)
ELU STR
1.35 G + 1.5 W+
1 G + 1.5 W-
1.35 G + 1.5 S + 1.5xΨ0 W+ (*3)
INST 1 W
1+k def G + 1+k def Ψ 2 Si
NET,FIN
1+k def G + 1 W+ (*2)
W+ agit dans le sens de G, W- agit dans le sens contraire de G
(STRUCTURE BAT) G, S et W
1.35 G (*1)
1.35 G + 1.5 Si
1 G + 1 Sa
ELU STR 1.35 G + 1.5 W (*6)
1 G + 1.5 W (*6)
1.35 G + 1.5 S + 1.5xΨ0 W (*3) (*6)
1 G + 1.5 W + 1.5xΨ0 S (*3) (*6)
INST W
ELS 1+k def G + 1+k def Ψ 2 Si (*2)
NET,FIN
1+k def G + 1 W
(*1) Si S1<0.45G (classe risque 1 et 2, neige court terme) alors 1.35G + défavorable que 1.35G+1.5S
Si S1<0.36G (classe risque 3, neige court terme) alors 1.35G + défavorable que 1.35G+1.5S1
Si S1<0.30G (classe risque 1 et 2, neige moyen terme) alors 1.35G + défavorable que 1.35G+1.5S
Si S1<0.27G (classe risque 3, neige moyen terme) alors 1.35G + défavorable que 1.35G+1.5S
(*2) Ψ 2 voir tableau
(*3) Pour W, 1,5 x Ψ 0 soit 0,9 = 1,5 x Ψ 0 (Ψ 0 = 0,6)
(*4) Si, neige cas i
(*5) Sa est rarement défavorable
(*6) Par W, on entend W1 max en effort horizontal, W2 max en soulèvement vertical, W3 max en écrasement vertical
γ GG + γ Q Q + ψ 0 γ QQ
Coefficient partiel de
l’action variable
Coefficient partiel de Coefficient partiel de Facteur « statistique »
l’action permanente l’action variable
Action variable
1 Action variable 2 actions variables Action permanente D’accompagnement
Q Q + ψ 0Q k def .G k def .ψ 2Q
Facteur « statistique » Facteur « statistique »
ELS INST ELS DIFF
Le bois est un matériau qui présente de grandes variations de propriétés mécaniques (résistance
et élasticité) selon les essences mais également à l’intérieur d’un même arbre. Il est fréquent de
constater pour une même essence des variations de propriétés entre la résistance mini et la
résistance maxi allant de 1 à 10.
Nb d'essais
Il est donc nécessaire de classer le bois
en catégories de résistance définies
parfaitement, de manière à :
Les bois sont classés en catégories de résistance par un classement visuel (EN 518, NFB 52001)
ou par un classement machine (EN 519). Actuellement le classement le plus utilisé est le
classement visuel, toutefois il sera certainement remplacé par le classement mécanique qui est
plus objectif mais pour le moment plus coûteux.
Nb d'essais
On retiendra pour chaque catégorie issue du
classement la valeur caractéristique. Elle
représente par catégorie de bois une limite
inférieure assurant que 95% des bois auront une
contrainte de rupture en flexion ≥ à la valeur de
la classe. On nomme également cette valeur
caractéristique « résistance au fractile de 5% ».
5%
Par exemple dans la classe de résineux C22, 95% 95%
Résistance en
des bois de cette catégorie ont une résistance à la flexion
rupture en flexion ≥ à 22MPA.
Résistance
caractéristique
L’EC5 utilise une notation spécifique pour laquelle nous retiendrons pour l’instant les particularités
suivantes :
f : résistance du matériau + des indices : m : flexion
c : compression
t : traction
v : cisaillement
0, 90 : angle direction d’effort / fil du bois
k : valeur caractéristique sans coef de
sécurité
d : valeur de calcul avec coef de sécurité
Dossier Compression transversale fc,90,k 4.3 4.6 4.8 5.1 5.3 5.6 5.7
technique) Cisaillement fv,k 1.7 1.8 2 2.4 2.5 2.8 3
Propriétés de rigidité en kN/mm²
Module moyen d'élasticité axial E0,moy 7 8 9 10 11 12 12
Module d'élasticité axial au fractile 5% E0,0.5 4.7 5.4 6 6.7 7.4 8 8
Module moyen d'élasticité transversal E90,moy 0.23 0.27 0.3 0.33 0.37 0.4 0.4
G
Rappel : les modes de sollicitations usuels du bois sont :
3
1 Traxion axiale
2 Compression axiale
3 Cisaillement (tranchant)
4 Compression transversale
5 Traction transversale
6 Flexion
4
1 2
6
5
Pour une charge inclinée d’un angle α par rapport au bois, on appliquera les formules suivantes :
fc,0,k ft,0,k
fc,α,k = ft,α,k =
fc,0,k ft,0,k
sin ²α + cos ²α sin ²α + cos ²α
fc,90,k ft,90,k
EWP
BM
Résistance
caractéristique au fractile %
6) L’approche probabilistique.
On écrira que les effets des actions doivent rester inférieures aux résistances de calcul.
ANNEXE
K
Ed < R d avec R d = fk mod x coef spécifiques
γM
ANNEXE ANNEXE
« Forme commune à toutes les vérifications »
coef spécifiques, coefficients spécifiques propres au type de vérification.
K mod
Nota : on nommera la forme commune fd = fk , c'est-à-dire valeur de résistance de calcul
γM
sans les coefficients spécifiques
- Winst : flèche instantanée, provoquée par l’ensemble des charges (charges permanentes
incluses) sans tenir compte de l’influence de la durée de la charge et de l’humidité du bois sur
la flèche.
- Wcreep : flèche différée provoquée par la durée de la charge et l’humidité du bois
- (Wc)*: contre-flèche fabriquée, inexistante dans cet exemple.
Winst
Wnet,fin
Wcreep
Il faut vérifier que la flèche provoquée par les actions appliquées à la structure reste inférieure ou
égale à la flèche limite w verticale ou horizontal e limite (DT-Tab 4.1 ET 4.2).
Exemple : G et Q - On calcule :
winst,G
winst,Q
wcreep,G = Kdef .winst,G
wcreep,Q = Kdef .ψ2.winst,Q
wnet,fin,G = winst,G + wcreep,G = (1+kdef).winst,G
wnet,fin,Q = winst,Q + wcreep,Q = (1+kdef. ψ2).winst,Q
On vérifie :
winst,Q ≤ Wlimite, inst
wnet,fin, G + Wnet,fin,Q ≤ Wlimite, net finale
Exemple : G et S - On calcule :
winst,G
winst,Q
wcreep,G = Kdef .winst,G
wcreep,S = Kdef .ψ2.winst,S
wnet,fin,G = winst,G + wcreep,G = (1+kdef).winst,G
wnet,fin,Q = winst,S + wcreep,S = (1+kdef. ψ2).winst,S
On vérifie :
winst,Q ≤ Wlimite, inst
wnet,fin, G + Wnet,fin,S ≤ Wlimite, net finale
La flexion produit une contrainte normale dans la section d’une poutre. Cette contrainte normale
peut être illustrée par les schémas suivants :
My
σ=
I/ v
M moment de flexion
I moment quadratique
y distance à la fibre neutre
σ contrainte normale
12) Vérification des poutres sollicitées en flexion selon un axe principal de la poutre
On vérifie donc :
fm,d = résistance de flexion (valeur de calcul)
k Kmod = DT Tableau 1.5
σm,d ≤ fm,k . mod .k h .k ls .k crit fm,k = résistance caractéristique en flexion
γM γM = DT Tableau 1.6
Le coefficient Kh est l’inverse d’un coef de sécurité, il majore les résistances. L’EC5 dit que plus la
section est petite, moins il y a de chances de rencontrer un défaut dans la structure du bois.
h est la hauteur de la pièce (pour la flexion).
Kh BM si h ≥ 150 mm Kh = 1
si h ≤ 150 mm Kh = min (1,3 ;(150/h)0.2)
Kh LC si h ≥ 600 mm Kh = 1
si h ≤ 600 mm Kh = min (1,1 ;(600/h)0.1)
Coefficient Kls
Lorsque plusieurs éléments porteurs de même nature et de même fonction (solives, fermes) sont
sollicités par un même type de chargement réparti uniformément , la résistance de l’ensemble est
supérieure à la résistance d’un seul élément pris isolément, c’est l’ effet système. Nous limiterons
son application aux solives et fermes assemblées par connecteurs.
L’EC5 prévoit l’application du coef 1,1.
lf
(élancement mécanique) λ=
i
lf, longueur de flambement
I
i, rayon de giration i= I, inertie minimum et S, section
S
k mod
σc,90,d ≤ fc,90,k .k c,90
γM
σc,αα,k fc,0,k
fc,α,k =
fc,0,k
sin ²α + cos ²α
fc,90,k
k mod
σc,α,d ≤ fc,α,k .
On vérifiera que
γM
24) Traction axiale
k mod
σ ≤ ft,0,k . kh
On vérifiera que t,0,d
γM
Le coefficient Kh , effet de dimension, est l’inverse d’un coef de sécurité, il majore les résistances.
L’EC5 dit que plus la section est petite, moins il y a de chances de rencontrer un défaut dans la
structure du bois. Il est basé pour la plus grande dimension de la pièce.
Kh BM si b ≥ 150 mm Kb = 1
si b ≤ 150 mm Kb = min (1,3 ;(150/h)0.2)
Kh LC si b ≥ 600 mm Kb = 1
si b ≤ 600 mm Kb = min (1,1 ;(600/h)0.1)
k mod
On vérifiera que σt,90,d ≤ ft,90,k . .k h
γM
Nota 1 : la traction transversale se combine avec du cisaillement. Les affaiblissement de section par
entaillage seront vérifiés avec le cisaillement et les affaiblissements par la mise en place des assembleurs
(boulons, broches …) seront pris en compte par les conditions de positionnement de ces mêmes assembleurs
et une vérification spécifique au fendage,(voir cisaillement).
Nota 2 : (En l’absence de précision, La section qui permettra le calcul de la contrainte de traction
transversale sera la largeur au carré, soit b²)
Nota 3 : le coef de hauteur sera pris selon la largeur de la pièce
Pour les structures courantes et afin de déterminer les longueurs effectives de flambement nous
utiliserons la démarche simplifiée proposée par le « STEP IV-7 ».(voir également cours LC,
S1CH15)
Les arcs à deux ou trois articulations de section constante avec un rapport h/l compris
entre 0.15 L et 0.5 L, la longueur effective de flambement sera de 1,25 s
lef = 1,25s
Les portiques à deux ou trois articulations, avec une inclinaison des poteaux < à 15°.
Is EI
lef = h 4 + 3,2 + 10
I0h hK r
La longueur effective de flambement des arbalétriers sera :
Is EI I0N
lef = h 4 + 3,2 + 10
I0h hK r IN0
avec N effort normal dans le poteau
N0 effort normal dans l’arlalétrier
I moment quadratique du poteau à 0,65h
I0 moment quadratique de l’arbalétrier à 0,65s
Kr, rigidité rotationnelle
n
Kr = ∑ K uri2
i=1
Ku, module de glissement d’un organe d’assemblage = 2/3 Kser (Tab 5.1)
r, rayon entre le centre de gravité de l’assemblage et un assembleur i.
V TASTET 117/171 V 09/2013
R.O.B/EC5 CHAPITRE 34/ ELS VERIFICATIONS DES DEFORMATIONS
NOTA 1 :
λef calculé ainsi remplace λ dans la
procédure de calcul de Kc,z.
NOTA 2 :
Pour les poteaux à Inertie Variable,
on calculera h (hauteur de la section)
selon la méthode approchée donnée
en CH15, 524, page 42.
3- LE CISAILLEMENT
Le cisaillement (vérification à l’effort tranchant) – Effet des entailles
31) Cisaillement
k mod
τd ≤ fv,k . .k v
γM kv = coef d’entaillage (si entaillage de la poutre)
Procédure à suivre :
1,5.V
Calcul de τd :
τd =
kcr b.he
he, correspond à la hauteur réelle exposée au cisaillement, voir schéma ci-après.
L’EC5 permet de prendre en compte l’influence des réservations de type perçage en
considérant he comme la distance entre le bord chargé et le perçage le plus éloigné
(STEP V14).
kcr b, (pour les poutres soumises à de la flexion) correspond à la largeur efficace, soit
Kv = 1
k mod
FV,d ≤ F90,Rk . Fv,d Effort tranchant max au niveau de l’assemblage
γM
F90,Rk Résistance caractéristique de fendage
NOTA :
Ne pas oublier de calculer dans les deux sens de sollicitations si l’effort est alterné.
Si l’effort est alterné et provient de charges de longue durée ou de moyenne durée, voir le
règlement page 73. Toutefois, dans nos études, cette situation me semble extrêmement rare.
V TASTET 120/171 V 09/2013
R.O.B/EC5 CHAPITRE 34/ ELS VERIFICATIONS DES DEFORMATIONS
Petit rappel de RDM… Soit une poutre bxh déversée d’un angle â et sollicitée en
flexion par une charge p,
k mod.fm,k
fm,y,d.ou⋅ fm,z,d =
γM
Nota : Les coef spécifiques kls et Kcrit ne sont pas pertinents pour la flexion oblique
Les critères relatifs à la flexion oblique fm,y,d ,fm,z,d ,σm,y,d ,σm,z,d et km seront calculés
comme expliqué ci-dessus .
σt,0,d correspond à l’effort normal de traction sur la section tendue
V TASTET 121/171 V 09/2013
R.O.B/EC5 CHAPITRE 34/ ELS VERIFICATIONS DES DEFORMATIONS
σ m, z , d σ c ,0, d
+ ≤1
f .k f
m, z , d h c ,0, d
σ c , 0,d σ m , y ,d σ m , z ,d
+ + k ≤1
k .f f .k
m
f .k
c , z c , 0 ,d m , y , d h m , z , d h
Les critères relatifs à la flexion oblique fm,y,d ,fm,z,d ,σm,y,d ,σm,z,d et km seront calculés
comme expliqué ci-avant dans le cours.
σc,0,d correspond à l’effort normal de compression sur la section comprimée
kc,y se calculera comme convenu dans le chapitre 5.
σ m , z ,d σ c , 0,d
+ ≤1
f
m , z ,d .k h .k crit k . f
c , z c , 0 ,d
VERIFICATIONS ZONES STABLES
Vérif sans prise en
compte des instabilités
σ m , z , d σ c , 0, d
+ ≤1
f . k f
m, z ,d h c ,0, d
Rappel
k mod .f k
fd =
γM
ANALYSE SIMPLIFIEE :
- Le plancher se comporte sous l’effet du vent comme une poutre en flexion, si la portée
l est comprise entre 2b et 6b (voir schéma ci-dessous)
- Les panneaux sont disposés en quinconce
- La condition critique est la limite ultime de rupture d’un assembleur (pointes ou vis)
- Les espacements des pointes ou des vis sur les coutures des panneaux sont ≤ à 150
mm en périphérie et à ≤ à 300 mm en partie courante.
- Les poutres de rive (1) reprennent la totalité des efforts de traction Ft et de
compression Fc.
- Les liaisons des rives de panneaux (2) reprennent les efforts de cisaillement Vd.
ON VERIFIERA : (STEP2-II-3-3)
Ft = Fc = Mmax / b
Ft .ou.Fc
= σ t,0,d .ou.σ c,0,d
aire.lisse
EffortELUsur.une.fixation ≤ R dde.la.fixation
Rd, résistance de calcul de la fixation = Vd (effort tranchant) / nb de fixations
Nota : Il est indispensable de regarder « l’écoulement » des efforts de cisaillement le long des
panneaux, notamment si le diaphragme de plancher comporte de grandes ouvertures.
Rappel :
Dans les poutres courbes ou à inertie variable les fibres extrêmes sont de longueurs différentes.
La flexion entraîne un déplacement de la fibre neutre σi > σ0 et une distribution non linéaire des
contraintes (fig 1). De plus dans les zones courbes la flexion crée une contrainte supplémentaire
de compression transversale ou de traction transversale (fig.2).
La vérification doit prendre en compte ces particularités.
Fig 1
Fig 2
On vérifiera que :
σm,0,d
Dans les zones ou les fibres sont // aux rives que ≤1
fm,0,d
σm,α,d
Dans les zones de décroissance que :
≤1
k m,α .fm,0,d
- face inclinée tendue
1
k m, α =
2 2
f f
1 + m,0, d tan α + m,0, d tan ² α
0,75 f v, d f t,90, d
- face inclinée comprimée
1
k m,α =
2 2
f f
1 + m,0,d tan α + m,0,d tan ² α
1,5 f v,d fc,90,d
σm,d rin
Pour la zone de faîtage, ≤1 1,…………………… pour. t ≥ 240
k r .fm,d kr =
r r
0,76 + 0.001. in ,…… pour. in < 240
t t
avec Kr, réduction de résistance due à la courbure et σm,d calculée comme suit :
6Map,d 2 3
σm,d = k l. hap
k l = k1 + k 2
h h
+ k 3 ap + k 4 ap
bhap ² r r r
k1 = 1 + 1,4.tgα + 5,4.tg²α
k 2 = 0,35 − 8.tgα
k 3 = 0,6 + 8,3.tgα − 7,8.tg²α
k 4 = 6.tg²α
r = rin + 0,5 hap
Map,d = Moment au faîtage
τd σ t,90,d
+ 0,2
<1
fv,d V
k dis . o .ft,90,d
V
V TASTET 128/171 V 09/2013
R.O.B/EC5 CHAPITRE 34/ ELS VERIFICATIONS DES DEFORMATIONS
Calculer la résistance caractéristique par tige et par plan de cisaillement Rk. Cette
résistance caractéristique dépend de :
o La portance locale du bois fh,k
o Du moment plastique de la tige My,k
o Du mode de rupture
Mode 1 : rupture du bois
Mode 2 : rupture mixte
Mode 3 : rupture de l’acier
Calculer Rd, résistance de calcul
k mod .Rk
Rd = × nb.de. plans.cisaillés. par.tige × nb.efficace
γM
o Kmod, DT tableau 1.5
o γM = 1,3 pour les assemblages
o Nombre de plans cisaillés par tige
o Nombre efficace de tiges dans l’assemblage
L’ EC5 prévoit 3 modes de rupture (voir ci-dessus) classés en deux familles (simple cisaillement
et double cisaillement).
L’EC5 donne une série d’équations (voir ci-dessous) qui correspondent aux résistances
caractéristiques pour 1 plan de cisaillement et pour 1 organe d’assemblage
Les calculs fastidieux seront évités par l’utilisation des feuilles de calcul automatiques du fichier
excel « COACH-EC5 »
BOIS / BOIS
fh,1t1d
2 2
β + 2 β2 1 + t 2 + t 2 + β3 t 2 − β1 + t 2
(c) rupture de t1 et de t2
1+ β t1 t1 t
1
t1
fh,1t1d 4β(2 + β)M y Fax,rk
2β(1 + β ) +
(d) rupture mixte t1 et tige (6.2.1e)
1,05 − β +
2 + β fh,1t 12 d 4
f t d 4β(1 + 2β)M y Fax,rk
1,05 h,1 2 2β²(1 + β ) +
(e) rupture mixte t2 et tige
− β +
2 + β fh,1t 22 d 4
(f) 2β F
1,15 2M y fh,1d + ax,Rk rupture tige
1+ β 4
(g) fh,1t1d rupture de t1
Avec :
t1, t2 épaisseur piéces latérales et t2 épaisseur pièce centrale
fh,1,k et fh,2,k résistance caractéristique en portance locale en t1 et t2
β, rapport ( f / )
h,2,k fh,1,k
d, diamétre de la tige
My,k moment plastique caractéristique de la tige
Fax,Rk effet de corde, à prendre en compte s’il est connu, sinon prendre 0. Les
feuilles de calcul en annexe négligent l’effet de corde.
BOIS / METAL
1. Simple cisaillement - Plaque métallique mince, t ≤ 0,5d, prendre le mini des deux équations
(a) Fax,Rk
0,4 fh,1t 1d (b)
1.15 2 M y fh,1d +
4
2.Simple cisaillement - Plaque métallique épaisse, t > d, prendre le mini des trois équations
Fax,Rk
(c)
fh,1t1d 2 +
4My
− 1
(d) 2,3 2 M y fh,1d +
2
fh,1t1 d 4
(e) fh,1t1d
3.Double cisaillement - Plaque métallique centrale, prendre le mini des trois équations
Fax,Rk
(j) 0.5 fh,2 t 2d (k) 1.15 2 My fh,2 d +
4
5.Double cisaillement - Plaques métalliques latérales épaisses, prendre le mini des deux
équations
Fax,Rk
(l) 0.5 fh,2 t 2d (m) 2,3 M y fh,2 d +
4
Pour 0,5d < t < d, effectuer une interpolation linéaire
Avec :
t1, t2 épaisseur piéces latérales et t2 épaisseur pièce centrale
f et f résistance caractéristique en portance locale en t1 et t2
h,1,k h,2,k
d, diamétre de la tige
My,k moment plastique caractéristique de la tige
Fax,Rk effet de corde, à prendre en compte s’il est connu, sinon prendre 0
(step V-2.10)
Excentricités dues aux assemblages
(a) et aux éléments (b). Supprimer
ces excentricités (c) et (d)
(step V-2.11)
Pour un groupe d’organes
d’assemblage, la rupture en bloc par
traction ou bien par cisaillement est en
jeu. Il conviendra de vérifier les
surfaces en jeu en traction et en
cisaillement.
he w pl 0.35
F90,Rk = 14bw avec
max 100
Pour Plaques métalliques
he w=
1 −
1
h 1 Pour autres assemblages
Cas n°1 : LES BOULONS (OU BROCHES) SONT CHARGES AVEC LA MEME INTENSITE,
ON VERIFIE L’ASSEMBLAGE DANS SON ENSEMBLE
Procédure :
fh,α,k =
fh,0,k α, angle effort / fil du bois
k 90 sin ²α + cos ² α
k mod .Rk
Calculer Rd, résistance de calcul de l’assemblage Rd = .nef .npc
γM
o Kmod, DT tableau 1.5
o γM = 1,3
o nef, nb de boulons efficace dans l’assemblage
o npc, nb de plans cisaillés par tige
o
- lorsque un effort agit sur une file de plusieurs boulons // aux fibres du bois, on calcule
le nef, nb efficace de boulons // au fil du bois,
// au fil du bois
n avec n = nb de boulons dans une file // au fil
n ef = min 0,9 4 a1
n
13d
┴ au fil du bois, nef = n
Pour les efforts compris entre 0° et 90° on effectuera une interpolation linéaire.
Exemple ci contre :
4 .4 8
Disposer les boulons ou les broches par rapport au métal des ferrures (Acier
sur bois) En l’absence de spécification particulière, nous prendrons 2.5d par rapport
au bord.
Cas n°2 : LES BOULONS (OU BROCHES) NE SONT CHARGES AVEC LA MEME INTENSITE,
ON VERIFIE LE BOULON (ou LA BROCHE) LE PLUS SOLLICITE
(exemple : couronne de boulons)
CONDITIONS
pointes ø < 8 mm
7d
t = max σk
(13d − 30)
400
14d
t = max σ k
et pour les bois sensibles à la fissuration,on aura en plus a4>14ø (13d − 30)
200
Un avant trou est également nécessaire si :
- ø pointe > 6mm
- ρk > 500 kg/m3
si (t2-l) > 4d, les pointes enfoncées sans avant trous peuvent se
chevaucher dans la partie centrale.
BOIS MASSIF avec avant trou (0.7 d), obligatoire si ρk > à 500kg/m3
fh,k = 0,082 .(1 − 0,01d)ρk N/mm², d en mm, ρ en kg/m3
CONTREPLAQUE
fh,k = 0,11ρk d− 0.3 N/mm², d en mm, ρ en kg/m3
PANNEAUX OSB
fh,k = 65d − 0.7 t 0.1 N/mm², d en mm, t ep panneau en mm
k mod .R k
Calculer Rd, résistance de calcul Rd = .Σn ef .npc
γM
o Kmod, DT tableau 1.5
o γM = 1,3 DT tableau 1.6
d<5mm
(5+5|cosα|)d
a1 (7 + 8 |cos α|) d (4 + |cos α|) d
d≥5mm
(5+7|cosα|)d
a2 5d 7d (3+|sinα|)d
a3,t (10+5|cosα|)d (15+5|cosα|)d (7+5|cosα|)d
a3,c 10d 15d 7d
a4,c 5d 7d 3d
d<5mm d<5mm d<5mm
(5+2|sinα|)d (7+2|sinα|)d (3+2|sinα|)d
a4,t
d≥5mm d≥5mm d≥5mm
(5+5|sinα|)d (7+5|sinα|)d (3+4|sinα|)d
Pointes lisses
La pénétration du côte de la pointe (l, selon schéma ci-dessus) doit être ≥ à 8ø. Pour les
pénétrations < à 12ø, on multipliera la capacité f1,k par (l/4d-2).
Pointes crantées
La pénétration du côte de la pointe (l, selon schéma ci-dessus) doit être ≥ à 6ø. Pour les
pénétrations < à 8ø, on multipliera la capacité f1,k par (l/2d-3).
Effort.axial Effort.cisaillement
+ ≤1 . pointes lisses
Rd(axial) Rd(cisaillement )
2 2
Effort.axial Effort.cisaillement . pointes torsadées ou crantées
+ ≤1
Rd(axial) Rd(cisaillement )
exemple de GAMME COMMERCIALE.
L 60 70 80 90 100 110 125 140 160 180 200
∅ lisse 2,7 3 3,4 3,9 4,4 4,9 5,4 5,9 6,4 6,4 7
∅ torsa. 2,8 3,1 3,1 3,7 4,1 4,5 4,5 5,1
∅ cranté. 2.7 3 3 3.4
n 0.9 . f ax , k .d .l ef .k d
Fax , k , Rk = f ax ,k = 0.52d −0.5lef
−0.1
ρk
0 .8
1,2. cos ² α + sin ²α avec
en N
d /8
k d = min
1
lef = longueur efficace de la partie filetée dans la partie où elle est fixée
d = diamètre extérieur sur partie filetée
n = nb de tire fonds sollicités axialement dans un assemblage
α ≥ 30° par rapport au fil du bois
k mod .R k
Effort ELU ≤ R d Rd =
Calcul de Rd, puis vérification
γM
Vis, tire-fonds sollicités à l’arrachement et en cisaillement
2 2
Effort.axial Effort.cisaillement
+ ≤ 1 . vis, tire-fonds
Rd(axial) Rd(cisaillement )
6 0.020 0.024 0.027 0.031 0.035 0.038 0.042 0.046 0.049 0.053
7 0.035 0.037 0.039 0.041 0.043 0.045 0.047 0.050
8 0.040 0.043 0.045 0.048 0.051 0.054 0.056 0.059 0.062 0.064 0.067 0.070
10 0.070 0.093 0.116 0.139 0.162 0.185 0.208 0.231 0.254 0.277 0.300
12 0.150 0.175 0.200 0.225 0.250 0.275 0.300 0.325 0.350 0.375 0.400
14 0.400 0.463 0.525 0.588 0.650
a) Technologie
B 95 30 2.50 €
C 131 45 4.75 €
D 129 30 3.15 €
F 160 45 8.60 €
IM 80 22 2.75 €
IIM 98 26 4.70 €
TYPE B
On distinguera 3 modes de rupture selon l’angle de sollicitation du fil du bois (voir ci-dessus).
30°≤a≤30° Traction T , rupture par cisaillement
150°≤a≤210° Compression C, rupture par écrasement et fendage
autres angles rupture par fendage
Le mode le plus pénalisant est la traction, et le moins pénalisant la compression.
Pour un assemblage Bois/Bois avec plusieurs pièces, la valeur de la résistance sera donnée par le
mode de rupture le plus pénalisant.
k 1 .k 2 .k 3 .k 4 .(35.d1.5 )
R c, 0,k = min
k
1 3 e.k .h .(31 ,5 .d )
- d, diamètre de l’anneau
- la première condition ne s’applique pas si assemblage chargé en compression
t t
k1 = min 1, 1 , 2
3he 5he
he, pénétration anneau
a
k 2 = min 1, 3 t
2dc
- K2, s’applique si l’assemblage est chargé en traction (-30°<α<30°)
ρ
k 3 = min 1.75, k
350
R c,0,k
Pour un angle α, R c,α,k = avec K90 =1.3 + 0.001 d
k 90 . sin ²α + cos ²α
d. Positionnement
a2 1,2d
a3,t 1,5d
a4,c 0,6d
• Lorsque les anneaux sont en quinconce, il convient que les espacements minimum soient
(ka1)² + (ka2)² ≥ 1 avec ka1 et ka2 compris entre 0 et 1.
• a1 peut être encore réduit par un facteur ks,red avec 0.5≤ks,red≤1 à condition que la
capacité résistante soit multipliée par le facteur kR,red soit 0,2 + 0,8 ks,red
a) Technologie
b) Gamme commerciale
C1
t t
k1 = min 1, 1 , 2
3he 5he
he, pénétration du crampon.
Type C1 à C9 :
a
k 2 = min 1, 3 t avec a3,t ≥ max (1.1danneau, 7dboulon, 80mm)
1,5d
ρ
k 3 = min 1.5, k
350
d. Positionnement
Tableau 5.7 Positionnement des crampons C1 à C9 Tableau 5.8 Positionnement des crampons C10 à C11
6 - ASSEMBLAGES TRADITIONNELS
ASSEMBLAGES PAR EMBREVEMENT
a) Technologie
Un assemblage par embrèvement transfère des efforts de compression par contact sur la surface
frontale de l’assemblage. On distinguera l’embrèvement : avant, arrière et double. La vérification
à pour objectif de valider la profondeur de l’embrèvement tv et la longueur du talon lv.
Généralement, en charpente traditionnelle l’embrèvement est mis en position par un tenon,
toutefois il peut être remplacé par des vis, des boulons.
b) Vérification de l’embrèvement
Nota : lv talon,
tv profondeur embrèvement,
b et h largeur de la pièce , et hauteur de la pièce,
β, angle de l’assemblage
α, angle de l’entaille de l’embrèvement (cas de l’embrévement avant) α = Π − β ,
2
(c’est l’angle de contact entre les fibres du bois et la coupe de l’embrèvement)
β
F cos ²
σ c,α,d = 2
Contrainte sur surface de l’embrèvement avant
b.t v
F cos β
Contrainte sur surface de l’embrèvement arrière σ c,α,d ≥
b.t v
L’effort F est réparti proportionnellement aux surfaces de l’embrèvement avant et de l’embrèvement arrière.
F sur embrèvement avant = F / (surface embrèvement avant / surface totale des embrèvements)
F sur embrèvement arrière = F / (surface embrèvement arrière / surface totale des embrèvements)
Les profondeurs d’embrèvement doivent respecter la règle ci-dessous :
t − 10mm
t v1 ≤ v 2
0,8t v 2
F cos β
τd =
b.l v
σ c ,α ,d k mod .f c,α,k
σ c,α,d ≤ f c,α,d ≤1 f c,α,d =
On vérifiera que ou
fc,α,d
avec
γM
τd
τ d ≤ f v,d .k v ≤1 k mod .fv,k
On vérifiera que f v,d avec f v ,d =
γM
uQinst
u DTU
u fluage uGinst
u net.fin
uQinst
u DTU
u fluage
La vérification spécifique de Wtot2, c'est-à-dire Wfin – WG,inst, qui peut être imposée par
les DTU ou avis technique
Exemple : G et Q - On calcule :
winst,G
winst,Q
wcreep,G = Kdef .winst,G
wcreep,Q = Kdef .ψ2.winst,Q
wnet,fin,G = winst,G + wcreep,G soit (1+kdef).winst,G
wnet,fin,Q = winst,Q + wcreep,Q soit (1+kdef. ψ2).winst,Q
On vérifie :
winst,Q ≤ Wlimite, inst
wnet,fin, G + Wnet,fin,Q ≤ Wlimite, net finale
Exemple : G et S - On calcule :
winst,G
winst,Q
wcreep,G = Kdef .winst,G
wcreep,S = Kdef .winst,S + Kdef .ψ2.winst,S
wnet,fin,G = winst,G + wcreep,S soit (1+kdef).winst,S
wnet,fin,S = winst,S + wcreep,S soit (1+kdef. ψ2).winst,S
On vérifie :
winst,S ≤ Wlimite, inst
wnet,fin, G + Wnet,fin,S ≤ Wlimite, net finale
Consoles et porte à faux : La valeur limite sera doublée. Si la valeur limite calculée est < à 5 mm on
pourra prendre 5 mm comme valeur limite de vérification
NOTA : La contreflèche sera limitée à 1/333 de la portée, c’est la différence entre Wfin et Wnet,fin
soit 1/125 – 1/200 , c'est-à-dire 1/333.
Ψ2
CHARGES D'EXPLOITATION BATIMENTS
Catégorie A Habitations, résidentiels 0.3
Catégorie B Bureaux 0.3
Catégorie C Lieux de réunion 0.6
Catégorie D Commerce 0.6
Catégorie E Stockage 0.8
Catégorie G Circulation véhicules < 30kN 0.6
Catégorie F Circulation véhicules > à 30kN et > à 160kN 0.3
Catégorie H Toîts 0
CHARGES DE NEIGE < 1000 m 0
CHARGES DE NEIGE > 1000 m 0.2
Exemple 1 :
Une solive BM soumise à un chargement G et Q (Stockage cat E), classe de service 1.
Le calcul des déformations se fera de la manière suivante :
21) Rappels des régles de vérifications des déformations dans les structures
assemblées..
On vérifiera que :
La déformation peut s’accroître avec le temps à cause du fluage, on parlera alors de unet,fin. On
calculera unet,fin de la manière suivante unet,fin = (1 + Kdef ) u,inst . Le coefficient Kdef traduit les
effets du fluage et de l’humidité sur les déformations.
(Voir tableau 4.3)
Le calcul des structures considère soit des encastrements soit des articulations pour la
modélisation des liaisons. Toutefois, on constate des glissements significatifs dans les
assemblages, créés par les déformations du bois en portance locale, notamment dans les
assemblages encastrés. L’ EC5 permet de prendre en compte, dans les modèles de calcul, la
rigidité des liaisons.
On peut écrire que le glissement de l’assemblage est proportionnel à la force exercée. Le tableau
ci-dessous (Assemblages dans la construction bois – CTBA) donne le comportement de certains
assemblages.
Kser
Ku
EFFORT
Déplacement
l’assemblage sera caractérisé par deux modules
de glissement instantané :
Kser pour le calcul des déformations aux ELS,
Ku pour le calcul de rigidité aux ELU des
composants bois. On prend Ku = 2/3 Kser.
BROCHES
VIS
ρ 1m, 5 . d / 23
POINTES AVEC AVANT TROU
Pour le calcul des déformations globales dans une structure, on prendra en compte le coef de
rigidité rotationnelle suivant :
n
K r,ser ,d = ∑ K ser ,i.ri ² K r ,ser ,d en N.mm / radian
1
n
avec ∑ ri ² , inertie polaire de l’assemblage, ri
étant la distance d’un assembleur i au centre de
1
gravité de l’assemblage et Kser,i, glissement de chaque assembleur.
Nota : Cette rigidité rotationnelle sera introduite pour le calcul des déformations des structures
aux ELS dans les logiciels de calcul.
Plan :
1. LES CLASSEMENTS DE COMPORTEMENT AU FEU
Distinguer Réaction au feu et Résistance au feu, le classement M et le classement en Euroclasses
2. DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
Donner les classements des bâtiments par rapport au feu et les attentes réglementaires en matière de réaction et de
résistance au feu.
21. BATIMENTS D’HABITATION
22. ERP (établissements recevant du public)
Petite synthèse pour réaliser une vérification feu dans une section
a) Rechercher la tenue au feu requise ex : SF30 min ou R30 CH1 et CH2
b) Rechercher la section résiduelle CH3 (32)
c) Rechercher l’effet des actions lors de la situation accidentelle de feu CH3 (31)
d) Rechercher la résistance de la section lors de la situation accidentelle CH3 (33)
e) Vérifier que l’effet des actions est < à la résistance
BIBILOGRAPHIE
- Eurocode 5: Conception et calcul des structures en bois –1-2: Généralités - Calcul des structures au feu
12/2003
- Guide Véritas 2005
Le bois et les matériaux à base de bois possèdent des réactions au feu particulières en fonction de leur épaisseur.
Des procédés d’ignifugation permettent d’obtenir des classements M2 ou M1 pour les panneaux dérivés.
A1
Niveaux élevés incombustible
A2
B
Niveaux moyens C
D Combustibilité croissante
Niveau faible E
Sans classement F
Critère 2 : Emission de fumée
Emission faible s1
Emission moyenne s2
Emission forte s3
guide véritas
Exemple de classement : D-s1 d0, ou bien Cfl-s1 d0
Les éléments de bâtiment sont classés en fontion de ces critères ci-dessus et des durées conventionnelles (1/4h à
6h)
doc IRABOIS
Pour les autres exigences, voir doc IRABOIS, serveur DOC ETUDIANTS
2. DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
21. BATIMENTS D’HABITATION
Exigences réglementaires
Etablissement
Etablissement occupant Catégorie de
occupant entièrement Résistance au feu.
partiellement le bâtiment. l'établissement.
le bâtiment.
Structure SF de degré 1/2
- Simple rez-de- - Etablissement à un seul h.
Toutes catégories. Plancher CF de degré 1/2
chaussée. niveau.
h.
Structure SF de degré 1/2
2e catégorie.
h.
- Plancher bas du - Différence de hauteur 3e catégorie. Plancher CF de degré 1/2
niveau le plus haut entre les niveaux extrêmes 4e catégorie. h.
situé à moins de 8 de l'établissement inférieure Structure SF de degré 1
mètre du sol. ou égale à 8 mètres. h.
1re catégorie. Plancher CF de degré 1
h.
- Plancher bas du Structure SF de degré 1
- Différence de hauteur 2e catégorie.
niveau le plus haut h.
entre les niveaux extrêmes 3e catégorie. Plancher CF de degré 1
situé à plus de 8 4e catégorie. h.
de l'établissement
mètres et jusqu'à 28
supérieure à 8 mètres. Structure SF de degré 1h1/2.
mètres y compris. 1re catégorie. Plancher CF de degré 1h1/2.
Matériau β 0 (mm/min)
Bois résineux massif avec ρ k ≥ 290 kg/m 3 et a ≥ 35 mm 0,8
Bois résineux lamellé collé avec ρ k ≥ 290 kg/m 3 0,7
Panneaux de bois avec ρ k = 450 kg/m 3 et t P = 20 mm 0,9
Bois feuillu massif avec ρ k ≥ 450 kg/m 3 0,5
Bois feuillu lamellé collé avec ρ k ≥ 450 kg/m 3 0,5
Chêne
Bois feuillu massif avec ρk ≥ 290 kg/m 3 0,7
Bois feuillu lamellé collé avec ρk ≥ 290 kg/m 3 0,7
Contreplaqué avec ρk = 450 kg/m 3 et t P = 20 mm 1,0
Panneaux à base de bois avec ρk = 450 kg/m 3 et t P = 20 mm 0,9
Remarques sur les tenues au feu des parements, on calculera la tenue au feu :
- des panneaux en bois de la manière suivante : épaisseur du panneau (mm) / 0,7 mm/min
- des plaques de plâtre : épaisseur du plâtre (mm) / 0,8 mm/min
Exemple :
Calcul de la section résiduelle et du moment quadratique après 60 minutes d’exposition au feu
d’une poutre en bois lamellé collé (ρ k ≥ 290 kg/m 3 ) de 200 x 600 mm
⇒ β 0 = 0,7 mm/min ;
⇒ Epaisseur carbonisée d char = 60 x 0,7 = 42 mm ;
⇒ K 0 = 1, la tenue au feu requise est > à 20 min
⇒ Epaisseur carbonisée additionnelle = K 0 x 7 = 7 mm
⇒ Epaisseur carbonisée totale, d ef = 42 + 7 = 49 mm
γM,Fi = 1
fk = résistance caractéristique
fk
Résistance en situation de feu fd, fi = k mod, fi .k fi .
γ M, fi
Kmod,fi = 1
Kfi = 1,15
fd,fi = 24,28 Mpa
3411. Résistances au feu pour les assemblages non protégés avec des éléments latéraux en bois
Pour des assemblages réalisés par broches, pointes ou tire-fonds avec des têtes non sortantes, des périodes
de résistance au feu td,fi, supérieures à celles données dans le Tableau 6.1, mais restant inférieures à 30
minutes peuvent être obtenues en augmentant les dimensions suivantes d'une valeur afi :
⇒ l'épaisseur des éléments
⇒ la largeur des éléments latéraux,
⇒ la distance de bout et de rive vis à vis des organes d'assemblage
afi = β0 kflux (treq – td,fi)
β0 vitesse de combustion, on pourra prendre 0,7 mm / min
kflux coefficient d'augmentation du flux de chaleur au travers de l'organe d'assemblage soit 1,5
treq temps exigé de résistance au feu standard
td,fi temps de résistance au feu de l'assemblage non protégé donné dans le ci dessus
3412. Résistances au feu pour les assemblages non protégés avec plaques métalliques extérieures
Par simplification, on considérera une SF de 30 min (R30) si les deux conditions ci-dessous sont réunies :
- épaisseur mini ≥ 6 mm
- taux de travail de la plaque en situation normale ≤ 45 %
3413. Résistances au feu pour les assemblages non protégés avec plaques métalliques intérieures
Pour les assemblages dont l'élément central est une plaque métallique d'ép ≥ à 2 mm, et qui ne dépasse
pas la surface du bois, il convient que !es largeurs bst des plaques métalliques respectent les conditions
données dans le tableau ci-contre.
bst
Rives non protégées en général R 30 ≥ 200 mm
R 60 ≥ 280 mm
Rives non protégées sur un ou deux côtés R 30 ≥ 120 mm
R 60 ≥ 280 mm
Murs séparatifs entre logements, La réalisation de deux murs distincts pour répondre aux exigences acoustiques permet
de satisfaire l'exigence SF1/4h.
Planchers séparatifs, La satisfaction des exigences acoustiques permet de se situer au delà du CF réglementaire.
Isolants Préférer les isolants L de verre ou L de roche aux isolants de synthèse (polystyrène, polyuréthanne ...).
Installations électriques
Les appareils électriques qui produisent de la chaleur d’une
température > à 80°C seront éloignés des parties en bois.
Conduits de fumée
Dans les constructions bois, on utilise des conduits de fumée métalliques
à double paroi suspendus.
Rappel de la garde au feu 16cm (intérieur conduit – bois)
Coupe horizontale