كتاب النفيس العلوم شعبة العلوم

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République Islamique de Mauritanie ‫ﺍﻟﺠﻤﻬﻮﺭﻳﺔ ﺍﻹﺳﻼﻣﻴﺔ ﺍﻟﻤﻮﺭﻳﺘﺎﻧﻴﺔ‬

Honneur - Fraternité - Justice ‫ ﻋﺪﻝ‬- ‫ ﺇﺧﺎء‬- ‫ﺷﺮﻑ‬


Ministère de l’Education Nationale ‫ﻭﺯﺍﺭﺓ ﺍﻟﺘﻬﺬﻳﺐ ﺍﻟﻮﻁﻨﻲ‬
Direction de l’Enseignement Secondaire ‫ﺇﺩﺍﺭﺓ ﺍﻟﺘﻌﻠﻴﻢ ﺍﻟﺜﺎﻧﻮﻱ‬
Projet d’Autonomisation des Femmes et ‫ﻣﺸﺮﻭﻉ ﺗﻤﻜﻴﻦ ﺍﻟﻤﺮﺃﺓ ﻭﺍﻟﻌﺎﺋﺪ‬
Dividende Démographique au ‫ﺍﻟﺪﻳﻤﻮﻏﺮﺍﻓﻲ‬

l
Sahel(SWEDD) (‫ﺱ‬.‫ﺩ‬.‫ﻉ‬.‫ﻡ‬.‫ﺕ‬.‫ﻓﻲ ﺍﻟﺴﺎﺣﻞ )ﻡ‬

na
io
at
N
Enneviss en iq
ue
Sciences Naturelles
og
ag

7D
éd
tP
itu

Réalisépar:
- Isselmou Ould Demine, Professeur de Sciences Naturelles
- Aïchétou Mint Ahmed Miské ,Professeur Sciences Naturelles
st
In

Sous la supervision de:


- Alioune OULD MED AHMED, Inspecteur de Sciences Naturelles
- Mohamedou OULD ABDERAHMANE, Inspecteur de Sciences Naturelles
- Mariem Vall Mint LEKHLIFA , Inspectrice de Sciences Naturelles

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 1


l
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N
ue
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og
ag
éd
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itu
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In

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Table de matières
Avant-propos : ………………………………………………………………………………. 5

l
Remerciements : …………………………………………………………………………….. 7

na
Première Partie :

io
Reproduction et Génétique :

at
A - Résumé de cours…………………………………………………………………….....11-19

N
B - Exercices :………………………………………………………………………..……20-36

C - Solution des Exercices de la première partie………………………………..………37-64

ue
Deuxième partie : iq
Système nerveux - Activité musculaire- Activité cardiaque :

A - Résumé de cours……………………………………………………………………….65-74
og

B – Exercices de la deuxième partie :………........................................................................75-86


ag

C - Correction des exercices de la deuxième partie………………………………….……87-102

Troisième partie :
éd

Immunité – glycémie :
tP

A - Résumé de cours…………………………………………………………...………105-109

B - Exercices……………………………………………………..……………………..110-116
itu

Correction des exercices de la troisième partie ………………………………...….…..117-122

Quatrième partie :
st

Exercices de synthèse……………………………………………………………...…..125-140
In

Correction des exercices de la quatrième partie …………………………...……….…141-158

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AVANT- PROPOS

Le Ministère de l’Education Nationale en collaboration avec le projet


SWEDD a le plaisir de mettre à la disposition des filles des classes de 7éme D des
Wilayas ciblées par le projet SWEDD un recueil d’Exercices avec rappel de

l
cours de sciences naturelles. Ce recueil est conforme aux nouveaux programmes

na
de la réforme de 1999 ;

io
La méthodologie adoptée pour l’élaboration du recueil est la suivante :

at
- Rappel de cours

N
- Exercices corrigés

- Sujets de synthèse

ue
Nous espérons que ce recueil permettra aux filles en classe d’examen dans
iq
les wilayas ciblées de bien préparer le Brevet.
og
Nous remercions le projet SWEDD et en particulier le coordinateur du
projet Mr Med Melainine O Eyih et l’ensemble du personnel de l’UGP pour
ag

leur entière collaboration dans la réalisation de ce recueil.

Nos remerciements vont également à Madame Ba Fatimata, membre du


éd

comité du pilotage et de Mr Mohamed O Bréye point focal du projet de leur


étroite collaboration au cours de la réalisation du présent recueil.
tP

Nous remercions également tous les inspecteurs et auteurs qui ont


participé à son élaboration.
itu

Issa OULD BEIBATT


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REMERCIEMENTS
Afin d’améliorer les conditions socioéconomiques de la femme, la Mauritanie, à l’instar
des cinq autres pays du Sahel (Burkina-Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Niger et Tchad), a entamé en
2013, en collaboration avec la Banque Mondiale et l’UNFPA, le processus de mise en place du
projet « Autonomisation des Femmes et du Dividende Démographique » (SWEDD) sur la base

l
d’indicateurs démographique, d’éducation et de santé. La Mauritanie a décidé d’orienter

na
l’intervention de ce projet sur 4 wilayas (le Hodh El Chargui, le Hodh El Gharbi, l’Assaba et le
Guidimagha).

io
Dans ce cadre et en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale, la
composante du projet SWEDD dénommée : « Amélioration de l’Accès et de la Rétention des

at
Filles au Secondaire » a prévu une activité dénommée « Supports Pédagogiques » relative à
l’élaboration, la reprographie et la distribution de 7 brochures dans les disciplines suivantes :
Mathématiques, Physique - Chimie , Sciences Naturelles , Arabe et Français (4 pour la 4ème AS

N
et 3 pour la 7ème D).

ue
La présente brochure concerne la discipline de Sciences Naturelles en 7D.

Elle comprend 4 parties :les 3 premières parties couvrent l’ensemble du programme ; chaque
iq
partie renferme un résumé de cours accompagné d’une banque d’exercices corrigés ; la
quatrième partie représente une série d’exercices de synthèse avec leurs corrections .
og
Au terme de ce travail, et bien qu’il soit difficile d’apprécier, à leur juste valeur, les
contributions que les uns et les autres ont apportées à la production de l’ouvrage, nous tenons à
remercier la Direction de l’Enseignement Secondaire, en particulier Messieurs :
ag

ISSA OULD BEIBATT et MED OULD LEVDAL.


éd

Nos remerciements vont également à Messieurs : SIDINA OULD HENOUNE (IGEN),


CHEICK AHMEDOU (D.I.P.N.) et TANDIA DAHABA (IGES) pour leurs conseils et leur
participation active. Nos remerciements vont aussi aux inspecteurs qui ont veillé au suivi et à
tP

la validation de ce document.

Enfin, que les producteurs trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude pour les
efforts louables qu’ils ont déployés pour l’élaboration de ce fascicule.
itu

Qu’il nous soit permis ici d’adresser nos vifs remerciements à la Banque Mondiale,
l’UNFPA et les autres partenaires du SWEDD pour leurs appréciables appuis Techniques et
st

Financiers.
In

MED OULD BREYE


Point focal du SWEDD-MEN

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og
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l
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N
PREMIERE PARTIE :
ue
iq
- REPRODUCTION
og

- GENETIQUE
ag
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In

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A- Résumé de cours
I Reproduction
1- Notion de gamétogenèse (Spermatogenèse et ovogenèse)

l
Phases Spermatogenèse Ovogenèse

na
- Permet l’augmentation du - Permet l’augmentation du
nombre de spermatogonies nombre d’ovogonies par des
Multiplication par des mitoses mitoses successives

io
successives - Nombre limité
- Nombre illimité - Commence et s’achève avant la

at
- Commence à la puberté et naissance
se poursuit jusqu'à la mort

N
-accumulation de peu de - accumulation de beaucoup de
réserves réserves
Accroissement - Commence à la puberté - Commence avant la naissance et

ue
se poursuit à partir de la puberté
Chaque spermatocyte I Chaque ovocyte 1 donne deux
donne deux cellules de cellules très inégales
iq
Maturation •DR même taille appelées • Un ovocyte II de grande
Spermatocytes II taille.
og
• Un 1er globule de très
petite taille
Chaque spermatocyte 11 Chaque ovocyte II donne deux
ag

donne deux cellules de cellules très inégales :


même taille • Un ovotide de grande taille
• DE appelées spennatides • Un 2ème globule polaire de
très petite taille
éd

differentiation Différenciation importante différenciation très réduite ou


appelée aussi spermiogénèse absente.
tP

: les spermatides subissent


de profondes modifications
et se transforment en
itu

spermatozoïdes
l’achèvement de la - Ne dépend pas de la - Son achèvement dépend de la
gamétogenèse fécondation fécondation
st

lieu de Se déroule entièrement dans commence dans les gonades


déroulement les gonades (testicules au (ovaires au niveau des follicules)
niveau des tubes et se poursuit dans la trompe de
In

séminifères) Fallope s’il y a fécondation


• DR : Division Réductionnelle
• DE : Division Equationnelle

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 11


2- La Fécondation
2-1 Définition :
C’est la fusion des gamètes mâle et femelle aboutissant à la formation d’une cellule
diploïde appelée œuf ou zygote.

l
na
2-2 Conditions de la fécondation
- Sperme normal (volume – nombre- mobilité)

io
- Spermatozoïdes capables de féconder

at
- Présence des spermatozoïdes dans les voies génitales femelles pendant la période
ovulatoire

N
- Présence d’un ovocyte II bloqué en métaphase II dans les voies génitales femelles

2-3 Les étapes de la fécondation


Les principales étapes :
ue
iq
- Attraction des gamètes mâles par le gamète femelle
- Pénétration d’un spermatozoïde
og
- Rapprochement des pronucléi
- Fusion des pronucléus (caryogamie)
ag

3- Les hormones sexuelles = (hormones stéroïdiennes)


éd

3-1 les hormones testiculaires


tP

Hormones Origines Rôles Organes ou Cellules Cibles


testostérone Cellules -développement Tractus génital
itu

de Leydig des organes Cellules germinales


génitaux Cellules du complexe
-Achèvement de la hypotalamo-hypophysaire
st

spermatogenèse (CHH)
Rétrocontrôle
In

négatif sur le CHH


inhibine Cellules de Rétro contrôle Cellules antéhypophysaires
Sertoli négatif sur FSH sécrétrices de FSH

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3-2 Les hormones ovariennes

Origine Organes ou cellules


Hormone Phase Phase Rôles cibles
folliculaire lutéale

l
na
Œstradiol Cellules Thèque - développement des - Organes de
folliculaires interne du organes génitaux l’appareil génital
Ou corps Début de

io
femelle
(granulosa) et jaune développement de
thèque interne l’endomètre - Cellules utérines

at
du follicule - début de formation - Cellules du CHH
des glandes en tube

N
- contraction du
myomètre
- légère diminution de

ue
la température
corporelle
- synthèse des
iq
récepteurs de la
progestérone sur
og
l’utérus.
- un rétrocontrôle
ag

négatif et positif sur


FSH et LH
Progestérone Cellules - formation de la -Cellules utérines
éd

lutéales dentelle utérine - Cellules du CHH


du corps - calme ou silence
jaune utérin
tP

- sécrétion du mucus et
de glycogène
- légère augmentation
itu

de la température
corporelle
- un sur FSH et LH
st

NB : les hormones ovariennes sont éliminées dans les urines sous forme
In

de Phenolstroide pour l’œstradiol et prégnandiol pour la Progestérone.


CHH : Complexe hypothalamus –hypophysaire

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 13


4- le cycle sexuel
Définition : c’est l'ensemble de modifications cycliques que subissent tous les organes
génitaux d’une femelle au cours d’une période déterminée.

Exemple: 28 jours chez la femme et 5 jours chez la ratte.

l
na
Le cycle sexuel comprend:
- Le cycle ovarien

io
- Le cycle utérin

at
- Le cycle de la glaire cervicale
- Le cycle des hormones ovariennes

N
- Le cycle de la température
- Le cycle des hormones hypophysaires
5- Régulation de l'activité sexuelle

ue
5.1 Régulation de l'activité sexuelle mâle
iq
og

RC-
ag

RC-
éd

RC-
tP
itu
st
In

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5.2- Régulation de l'activité sexuelle femelle

l
na
io
at
N
ue
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
In

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6- les hormones de la gestation
Hormones Origines Rôles

œstradiol et Corps jaune puis Maintien de la grossesse


progestérone placenta

l
na
H- C- G Trophoblaste Maintenir le corps jaune gestatif et le stimuler à
secréter l'œstradiol et la progestérone

io
Développement des glandes mammaires en
HPL Placenta synergie avec l’œstradiol et la progestérone

at
N
7- L'allaitement ou lactation :

ue
A sa naissance le petit suce le mamelon de sa mère d'où la naissance
d'un message nerveux qui est à l'origine de la sécrétion de la prolactine et l'ocytocine.
La prolactine stimule la production du lait, l’ocytocine provoque l'éjection du lait d’où
iq
la sécrétion lactée qui est donc un phénomène neuro-hormonal (voir schéma explicatif)
og
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 16


8- Maitrise de la reproduction
- Les méthodes contraceptives empêchent l'ovulation et donc la fécondation :
Exemple : pilule combinée
- Les méthodes contra gestatives empêchent la nidation
Exemple : Ru486 qui se fixe sur les récepteurs de la progestérone sans jouer son rôle.

l
II- Génétique

na
1-Génétique formelle :

io
Pour résoudre un exercice de génétique il faut répondre à 5 questions

at
- Nombre de gènes (mono ou di hybridisme)

N
- Localisation du ou des gènes (autosomal ou gonosomal)
- Pureté des parents (parents purs ou hybrides)

ue
- Relation entre les allèles du gène (indépendants ou liés)
Mono hybridisme : Croisement de 2 individus de la même espèce différents par un
iq
seul caractère (gène)
og
3 1 1 1
Gène autosomal avec dominance : F2 :4 + 4
Test-cross 2 + 2
1 2 1 1 1
Gène autosomal avec codominance : F2 :4 + 4 +4 Test-cross2 + 2
ag

Di hybridisme : Croisement de 2individus de la même espèce différents par2 caractères


éd

NB1: Le di hybridisme indépendant est le produit de 2 mono hybridismes


3 1 3 1
. Double dominance:(4+4) (4+4) =9;3;3;1
tP

2 1
Double dominance avec un gène létal: (3/4 + 1/4) ( 3 + 3) = 6;3;2;1
itu

Double dominance avec 2 gènes létaux: (2/3 + 1/3) (2/3 + 1/3)=4;2;2;1


Dominance + codominance: (3/4 + 1/4 )(1/4+2/4+1/4)=3;6;3;1;2;1
st

Double codominance: (1/4+2/4+1/4) (1/4+2/4+1/4)=1;2;1;2;4;2;1;2;11


In

F2XF’2 (3/4 +1/4] (1/2+1/2)=3;3;1;1


NB 2: 2 gènes indépendants, l’un à transmission autosomique et l’autre à transmission
𝑋𝑋𝑋𝑋 𝐵𝐵 𝑋𝑋𝑋𝑋 𝑏𝑏
gonosomique (𝑋𝑋𝑋𝑋 𝐵𝐵
) ; ( 𝑌𝑌 𝑏𝑏 )

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 17


l
na
io
at
N
ue
2-Génétique humaine
Elle repose sur le pedigree ou l’arbre généalogique. Elle se résume en 4 règles et 16
iq
génotypes
og

2-1 Les règles


ag

Règle 1 Règle 2
éd

2 parents sains ayant un enfant Si l’allèle de la maladie est récessif :un père
malade l’allèle de la maladie sain ayant une fille malade ou une mère malade
tP

est récessif ayant un fils sain la maladie est autosomale


itu

Règle 4
st

Règle 3
In

2 parents malades ayant un enfant sain Si l’allèle de la maladie est dominant un père malade
l’allèle de la maladie est dominant ayant une fille saine ou une mère saine ayant un fils
malade la maladie est autosomale

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 18


NB1 A chaque fois que le gène autosomal n’est pas confirmé par une règle, le gène
gonosomal porté par X est plus probable.

NB2 Un gène gonosomal porté par Y est rejeté par :


Une femelle malade
Un père et son fils ayant 2 phénotypes différents

l
na
2-2 Les génotypes possibles

io
6 Génotypes possibles dans le cas de gène autosomal

at
- 3 Si la maladie est dominante (2 sûrs et 1 probable)

N
- 3 Si la maladie est récessive (2 sûrs et 1 probable )

Exemples

ue
a A
( )( )
2 sûrs 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 a ; a iq et 1 probable exemple ( A ou A ) : cas de maladie
A a
récessive
og
10 Génotypes possibles dans le cas de gène gonosomique porté par X
- 5 si la maladie est dominante (4 sûrs et 1 probable)
- 5 si la maladie est récessive (4sûrs et 1 probable )
ag

Exemples

4 génotypes sûrs( ) ( ) ( )( )
XA Xa Xa XA
éd

; ; ;
Y Y Xa Xa Cas de maladie récessive
tP

XA XA
et un probable ou
XA Xa
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 19


B- Exercices
I - Exercices de reproduction
Exercice : 1

l
A- Le document 1 représente une coupe partielle schématique du testicule de

na
mammifère.
1/a- Annotez ce document

io
b- Faites deux schémas soignés des cellules 4 et 5 en considérant que dans la cellule 7
il y a 4 chromosomes.

at
2-a- Dégagez à partir de l’analyse de ce document les 2 fonctions des testicules.
b- Proposez deux expériences qui confirment ces 2 fonctions.

N
Document 1
ue
iq
og

B- Pour comprendre la relation entre l’hypophyse


antérieure et le testicule, on réalise les deux expériences illustrées par les documents 2
ag

et 3.
Dégagez de l’interprétation de ces expériences les relations entre l’hypophyse et le
éd

testicule.
tP
itu
st
In

C- En utilisant vos connaissances et en vous aidant des informations apportées par les
questions précédentes, présentez un schéma bilan qui illustre la régulation de la
sécrétion de la testostérone chez l’homme.
Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 20
Exercice 2
Pour étudier les relations fonctionnelles entre l’hypophyse et les testicules, on réalise une
série d’expériences sur des rats mâles désignés par les lettres A et B.

Étape de Nature de l'intervention ou de Résultats enregistrés

l
l'expérience l'injection réalisée

na
io
Chez le rat A Chez le rat B Chez le rat A Chez le rat B
1 Ablation de Arrêt de la spermatogenèse

at
l'hypophyse spermatogenès normale
2 castration Hypertrophie de

N
l’hypophyse
3 Mise en Mise en Testicules de laé sécrétion
éi d
de FSH

ue
circulation circulation croisée nouveau actifs et de LH est
croisée (parabiose) avec corrigée
(parabiose) le rat A
avec le rat B
iq
4 Circulation Diminution de la
og
croisée supprimée sécrétion de LH et
puis injection FSH
d’extraits
ag

testiculaires

1. Analysez ces résultats.


éd

2. En utilisant les résultats du tableau et vos connaissances, établissez un schéma de


synthèse montrant le contrôle hormonal de la spermatogenèse.
tP

Exercice 3:
Pour préciser les relations entre l'hypothalamus, l'hypophyse et le testicule, on réalise
itu

la série d'expériences suivantes:


Expérience 1 : aucune opération ni traitement (Courbe 1)
Expérience 2 : après hypophysectomie. (Courbe 2)
st

Expérience 3 : après lésion de l'hypothalamus, hypophyse intacte. (Courbe 3)


In

Expérience 4 : après une hypophysectomie et greffe d'une hypophyse au contact de la


tige pituitaire. (Courbe 4)
Expérience 5 : après hypophysectomie et greffe d'une hypophyse dans la chambre
antérieure de l’œil (courbe 5)
Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 21
l
na
io
at
N
ue
iq
og

1. Analysez les résultats apportés par les documents 1 et 2 afin d’établir le


ag

déterminisme hormonal de la sécrétion de LH .


2. Construisez un schéma fonctionnel récapitulant les conclusions apportées par
ces documents.
éd

Exercice 4
tP

On se propose d’étudier quelques


aspects de l’activité sexuelle féminine.
Le document ci- contre est un schéma
itu

d’interprétation d’une coupe d’un


ovaire à différents moments de la vie
st

de la femme.
1. Précisez, en justifiant votre réponse,
In

si l’organe considéré est prélevé avant ou après la puberté.


2. Identifiez les structures désignées par des lettres (a, b, c, d, e, f, g et h) et les détails
de la structure e.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 22


3. Nommez et définissez l’évènement Z et précisez son déterminisme hormonal.
4. a) Faites un schéma d’interprétation bien légendé de l’élément X. Vous montrerez
aussi dans ce schéma les chromosomes de cet élément en prenant 2n = 8.
b) Précisez les particularités cytologiques de cet élément.
c) Quels peuvent être les devenirs de cet élément ?
5. Décrivez les modifications chromosomiques que subit l’élément X entre le I3ème et

l
na
le 14ème jour, pour un cycle de 28 jours.
6. Identifiez les périodes A, B et C.

io
7. Au cours de la période C, il y a évolution de la structure g en h. expliquez les
conséquences de cette évolution sur :

at
a) L’état de l’endomètre.
b) Le complexe hypothalamo- hypophysaire.

N
c) Le cycle sexuel.
8. Peut-on observer dans un ovaire actif :

ue
a) simultanément des structures de type b et c. Justifier votre réponse.
b) simultanément plusieurs structures de type e et f. Justifier votre réponse.
iq
9. Sachant que la quantité d’ADN dans la cellule folliculaire est égale à 7,3pg,
Identifiez la quantité d’ADN dans :
og
a) Le gamète X.
b) Le gamète Y.
ag

10. a/ Précisez le nombre et l’aspect des chromosomes du gamète Y.


b/ Cette cellule est-elle un gamète achevé ? Si non comment l’évolution de cette cellule
s’achève-t-elle?
éd

11. Dressez un tableau comparatif de l’ovogenèse et de la spermatogenèse.


tP

Exercice 5:
Le document 1 représente des schémas de trois structures ovariennes observées au
cours d’un cycle sexuel.
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 23


1. Préciser le nom de chacune de ces structures.
2. Indiquer les légendes de 1 à11.
3. Classer ces trois structures selon l’ordre chronologique d’un cycle ovarien.
4. Préciser à quelles phases du cycle utérin correspondent les structures. A, B et C.
5. Quelle sera l'évolution de la structure C :
a) lors d’un cycle sexuel normal?

l
na
b) lors d’une grossesse?
6. Préciser les rôles physiologiques des éléments 5, 8, 10 et 11.

io
7. Identifier le nombre et l’état chromosomique des cellules 5, 6, 8, 10 et 11
8. Dans certaines structures du document, il y a reprise d’une division, appartenant à

at
l’ovogenèse, qui est bloquée au cours de la vie fœtale.
a) Préciser le nom de la cellule concernée

N
b) Préciser le type de division et l’étape de l’ovogenèse correspondants.
c) Préciser le résultat de cette reprise.

ue
9. Le document suivant montre l’évolution du
taux de deux hormones H1 et H2, l’une secrétée
iq
par les structures du document 1 et l’autre
d’origine hypophysaire.
og
a) Identifier les hormones H1 et H2.
Justifier votre réponse.
ag

b) Expliquer, en utilisant ce document et vos


connaissances, les interactions fonctionnelles entre la structure du document 1 et le
complexe hypothalamo- hypophysaire entre le 11ème jour et le 14ème jour.
éd
tP

Exercice 6
Partie A
itu

Au cours de la vie
génitale de la femme, les
st

structures A, B et C du Document-
1
In

document 1 peuvent être


observées à différents
niveaux de l'appareil
reproducteur suite à des phénomènes physiologiques particuliers.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 24


1-Identifiez les structures A,
B et C.
2-Précisez le nombre de
chromosomes des cellules
C1 C2 et C3.
3-Classez les structures A,

l
na
B et C dans l'ordre
chronologique de leur

io
apparition au niveau de
Document-2
l'appareil génital de la

at
femme,
4-Indiquez, pour chaque structure, le phénomène physiologique à l’origine de sa

N
formation.
Le document 2 représente deux coupes réalisées au niveau de l'utérus à deux moments

ue
différents du cycle sexuel chez la femme.
5-Complétez la légende de ce document
iq
6- Faites correspondre chacune de ces deux coupes (a) et (b) à l'une des phases du cycle
utérin.
og
Décrivez les transformations subies par la muqueuse utérine au cours du cycle sexuel.
7- Indiquez les hormones ovariennes contrôlant ces transformations.
ag

Partie B
On se propose d’étudier les cycles ovarien et utérin, par expérimentation sur des
éd

guenons (femelle du singe) dont le cycle sexuel est semblable à celui de la femme.
Pour cela on réalise les expériences suivantes :
tP

Expérience 1 : l’ablation de l’utérus d’une guenon n’est suivie d’aucune variation des
fonctions ovariennes.
itu

Expérience 2: l’ablation des deux ovaires entraîne l’atrophie de l’utérus, la disparition


des menstruations et la régression des caractères sexuels secondaires.
st

Expérience 3 : l’ablation de l’hypophyse entraîne l’arrêt des cycles, l’atrophie des


In

ovaires et de l’utérus, alors que la greffe d’une hypophyse à cette même femelle la
ramène à un état normal.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 25


Expérience 4 : chez une guenon hypophysectomisée, l’injection d’extraits
hypophysaires corrige les effets de l’hypophysectomie. Ces mêmes extraits n’ont aucun
effet chez une guenon adulte ovariectomisée.
Expérience 5 : la destruction de l’hypothalamus bloque l’ovulation. L’injection
pulsatile d’extrait hypothalamique corrige cette perturbation ; ces mêmes extraits n’ont
aucun effet chez une femelle hypophysectomisée.

l
na
1. Tirez une ou plusieurs conclusions de chaque expérience (présentez votre résultats
sous forme d’un tableau : N° de l’expérience + conclusion(s)).

io
Expérience 6 : une guenon ovariectomisée reçoit pendant 4 périodes de 15 jours
chacune, des injections d’hormones ovariennes selon des dosages et compositions

at
différentes.
Pour chaque période le taux moyen de FSH et de LH est mesuré. Le tableau suivant

N
représente les résultats obtenus :
2. Analysez les résultats expérimentaux de l’expérience 6 afin de tirer des

ue
conclusions.
iq
Hormones injectées Hormones Dosées en
ng.l-1
og
Période Injections Taux FSH LH
N° plasmatique en
ag

pg.ml-1
1 Œstrogènes 0 > 15 > 50
éd

Progestérone 0
2 Œstrogènes 70 6 4
tP

Progestérone 0
3 Œstrogènes 300 12 40
itu

Progestérone 0
4 Œstrogènes 300 <4 <3
st

Progestérone 4
In

3. Résumez les principales idées abordées dans l’étude ci-dessus


(questions 7 + 8) sous forme d’un schéma de synthèse simplifié.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 26


Partie C
Le document ci-dessous montre quelques étapes de la fécondation dans l’espèce
humaine.

l
na
io
at
1. Légendez ces figures en reproduisant sur votre copie les chiffres.

N
2. Donnez un titre à chacune des figures.
3. Donnez l’ordre chronologique de ces figures.

Exercice 7
ue
iq
On se propose d’étudier la succession des mécanismes hormonaux à l’origine de
og
l’absence des règles lors de la grossesse.
A- Chez des femelles de primates (singes) ayant un cycle sexuel analogue à celui de la
ag

femme, on mesure la concentration de progestérone au cours de la phase lutéale :


 Graphe A au cours d’un cycle normal.
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 27


 Graphe B
Lors d’un autre cycle auquel on inhibe la sécrétion de progestérone au milieu de la
phase lutéale.

l
na
io
at
N
ue
iq
Faites une analyse comparative des deux graphiques A et B. Qu’en déduisez- vous ?
og

B- Le document suivant représente les résultats du dosage des hormones ovariennes dans
l’urine d’une femme X durant 73jours.
ag

On signale que dans l’urine la progestérone est éliminée sous forme de prégnandiol et les
œstrogènes sous forme de Phenolstroide.
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 28


A partir de l’analyse de ce document, donnez une explication de l’absence des règles lors
de la grossesse.
C- Le document ci-contre
indique la concentration de HCG
(gonadostimuline chorionique hormone)
produite par certaines cellules de l’embryon de

l
na
la femme X, à partir du 21 octobre.
-Un événement s’est produit le 21 octobre.

io
1- Identifiez-le
2-Pour préciser l’action de HCG, on réalise les

at
expériences suivantes :

N
Exp 1 : l’injection de HCG à une guenon non gestante en fin de la phase lutéale provoque
une augmentation transitoire de la production des substances dosées en B.

ue
Exp 2 : l’injection de HCG à une guenon ovariéctomisée n’a pas d’effet sur
l’endomètre.
iq
A partir de l’exploitation de ces résultats, tirez le rôle et le mode d’action de l’hormone
HCG.
og
ag

Exercice 8
La contraception
éd

désigne toute méthode


visant à éviter une
fécondation. Parmi
tP

ces méthodes, la
contraception
itu

chimique :
l’utilisation de la
pilule contraceptive
st

qui existe sous


In

différentes formes.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 29


On se propose d’en étudier deux : une première, dite combinée, contenant une association
d’un œstrogène et d’un progestatif de synthèse, et une seconde dite micro dosée,
contenant seulement un progestatif de synthèse à faible dose. Les documents ne
présentent que les effets principaux recherchés de ces deux pilules.
A partir des documents proposés et de vos connaissances, indiquez le mode d’action de

l
ces deux types de pilules contraceptives.

na
Doc 1 : Variation des concentrations plasmatiques en hormones ovariennes et
hypophysaires au cours d'un cycle avec et sans pilule combinée.

io
at
N
ue
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 30


II- Exercices de génétique
EXERCICE 1
On dispose de 3 plantes A, B et C à tiges longues et fleurs rouges d’une espèce
végétale donnée. On croise chacune de ces plantes avec une plante D à tiges naines et

l
fleurs blanches de la même espèce. Le tableau suivant donne les résultats de ces

na
croisements.

io
Croisement AxD BxD CxD
Résultats 100% tiges 50% tiges naines et 25% tiges longues et fleurs

at
longues et fleurs rouges 50% rouges. 25% tiges naines et
fleurs rouges tiges longues et fleurs fleurs rouges. 25% tiges

N
rouges longues et fleurs blanches
25% tiges naines et fleurs
blanches

ue
A partir de l’analyse des résultats obtenus, précisez tout en justifiant
iq
a- La relation de dominance entre les phénotypes des caractères étudiés.
b- La relation d’indépendance ou de liaison entre les gènes contrôlant les caractères
og
étudiés.
2) Déterminez les génotypes des parents A, B et C en précisant votre démarche.
ag

3) Prévoyez la composition phénotypique et génotypique de la descendance du


croisement des plantes B et C entre eux, et ceci, pour un effectif global de 1000
individus.
éd

EXERCICE 2
tP

On réalise les croisements suivants à partir de races pures de drosophiles :


1er croisement : un mâle à corps noir et aux yeux blancs avec une femelle à corps gris et
aux yeux rouges. La F1 obtenue est entièrement à corps gris et aux yeux rouges.
itu

2ème croisement : un mâle à corps gris et aux yeux rouges avec une femelle à corps
noir et aux yeux blancs. La F1 obtenue est entièrement à corps gris mais les mâles ont
st

les yeux blancs et les femelles ont les yeux rouges.


In

1 .Interprétez ces résultats en précisant les génotypes des parents et de la F1 pour


chacun des croisements
2. Réalisez des échiquiers de croisement pour montrer les génotypes et les phénotypes
en F2 pour chacun des croisements.
Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 31
EXERCICE 3
On croise deux drosophiles sauvages mâles à ailes longues et yeux rouges de race pure
avec des drosophiles femelles aux ailes atrophiés (vestigial :vg ) et aux yeux bruns.
Les descendants de la première génération (Fl) sont tous de types sauvages.
Si on croise des mâles de la Fl avec des femelles aux ailes vestigiales et aux yeux bruns,

l
na
on obtient deux sortes de mouches :
495 drosophiles de type sauvage,
508 drosophiles aux ailes vestigiales et aux yeux bruns.

io
Si on croise des femelles de la F1 avec des mâles aux ailes vestigiales et aux yeux bruns

at
on obtient 4 sortes de mouches :
712 drosophiles de type sauvage.

N
298 drosophiles aux ailes normales et aux yeux bruns.
300 drosophiles aux ailes vestigiales et aux yeux normaux.

ue
699 drosophiles aux ailes vestigiales et aux yeux bruns.
1-Interpréter ces résultats. Quelle est la localisation relative des gènes étudiés.
2-Expliquer, en faisant des schémas, les phénomènes qui ont permis l'obtention de
iq
drosophiles de types minoritaires.
og
3-Indiquer quelle serait la composition de la descendance obtenue en croisant les
individus de la Fl entre eux.
4-Etablir la carte factorielle.
ag

Exercice 4
éd

On dispose de trois lignées de drosophiles :


- Une lignée à ailes longues et yeux bruns.
tP

- Une lignée à ailes vestigiales et yeux rouges.


- Une lignée à ailes vestigiales et yeux bruns.
Premier Drosophile à ailes vestigiales X Drosophile à ailes longues
itu

croisement : Et aux yeux rouges et aux yeux bruns


Résultat : F1 : 100% Drosophile à ailes longues et yeux rouges
st
In

1- Quelles conclusions peut-on tirer de ce résultat ?


2- En se limitant à ce résultat, écrivez les génotypes possibles des parents et des
individus de la FI

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 32


Deuxième croisement : mâle de FI X femelle de FI
Résultat : 800 Drosophiles à ailes longues et yeux rouges
400 Drosophiles à ailes longues et yeux bruns
400 Drosophiles à ailes vestigiales et yeux rouges

l
3- En exploitant les résultats du deuxième croisement, précisez si les gènes contrôlant

na
les caractères étudiés sont indépendants ou liés.

io
Troisième femelle de FI X mâle à ailes vestigiales et yeux bruns
croisement :

at
Résultat : 35%de drosophiles à ailes longues et yeux bruns

N
4- En se basant sur le résultat obtenu du troisième croisement discutez les deux
hypothèses suivantes:

ue
Hypothèse 1 : les deux couples d’allèles sont liés et la liaison est partielle.
Hypothèse 2 : les deux couples d’allèles sont liés et la liaison est absolue.
5 a. Etablissez le tableau de rencontre au hasard des gamètes produits par les individus
iq
de la F1 pour expliquer la répartition phénotypique de la descendance du deuxième
og
croisement.
b. prévoyez la composition phénotypique de la descendance issue du troisième
ag

croisement en travaillant sur un effectif total de 1000 individus.


Exercice5
éd

A- On se propose d’étudier le mode de transmission d’une anomalie génétique.


Le document 1 ci-dessous présente l’arbre généalogique d’une famille dont certains
individus sont atteints de cette anomalie.
tP

La femme II5 présente une grossesse gémellaire (jumeaux).


itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 33


Grâce aux techniques de la biologie moléculaire, on peut distinguer l’ADN normal de
l’ADN anormal. L’analyse de l’ADN effectuée chez certains sujets donne les résultats
du tableau du document2 ci-contre.
Individus I1 I2 II4 Fœtus A B
1) A partir des données et en le justifiant,
indiquez : ADN normal + + - ++
a- Si l’allèle responsable de l’anomalie est

l
na
récessif ou dominant ? ADN anormal - + + - -
b- Si le gène est porté par un autosome ou un

io
chromosome sexuel. Discutezchaque éventualité.
2) Déterminez les génotypes d’II3, Il5, II6 et des fœtus.

at
3) On réalise les caryotypes des fœtus A et B.

N
ue
iq
og
ag
éd

a- Quelles informations et précisions peut-on déduire de l’analyse des deux


caryotypes des fœtus A et B.
tP

b- Le document 4 représente le caryotype d’un gamète qui est à l’origine du fœtus B.


En justifiant, schématisez les anaphases de la méiose à
l’origine du deuxième gamète.
itu

NB : vous ne considérez que les chromosomes concernés


st

par les informations.


B- Un couple a eu trois enfants :deux garçons et une fille (E3)
In

atteinte d’une maladie héréditaire. Comme elle est enceinte,


la mère se demande si son futur bébé ne serait pas atteint de
cette maladie.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 34


Grâce aux techniques de biologie moléculaire, on peut distinguer l’ADN muté
responsable de cette maladie de l’ADN normal.
Le document suivant visualise le résultat obtenu pour chaque individu de la famille
ainsi que celui du fœtus.
A1 et A2 sont deux fragments d'ADN correspondant aux allèles du gène étudié.

l
na
io
at
1. A partir d’une analyse de ce document :

N
a) Associer les fragments A1 et A2 aux différents allèles du gène
b) Préciser la localisation chromosomique du gène en question.

ue
c) Attribuer à chaque parent l’électrophorèse qui lui appartient en précisant son
génotype.
iq
d) Le médecin a rassuré la mère que son futur enfant sera sain. L’allèle de la maladie
est-il dominant ou récessif ? Justifiez votre réponse.
og
e) Préciser le génotype de chaque enfant (E l, E2 et E3).
2. Dresser l’arbre généalogique de cette famille.
ag

Exercice 6
L’arbre généalogique ci-dessous est celui d’une famille dont certains individus sont
éd

atteints par une maladie héréditaire


tP
itu
st
In

Discuter les hypothèses suivantes concernant le mode de transmission de l’allèle


responsable de la maladie.
a) Hypothèse 1 : allèle dominant autosomal.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 35


b) Hypothèse 2 : allèle dominant porté par X
c) Hypothèse 3 : allèle récessif. portée par X
d) Hypothèse 4: allèle récessif autosomal
Par une technique de biologie moléculaire, on peut isoler le gène responsable de cette
maladie et l’analyser.
Le document 1 montre les résultats de l’analyse des fragments d’ADN correspondant au

l
na
gène en question, chez certains individus de cette famille

io
at
N
Doc 1

ue
Quelle est l’hypothèse confirmée par ces données ?
3. En vous basant toujours sur l’analyse de l’arbre généalogique et sur le document l,
iq
justifier si le fœtus III2 est :
a) Une fille ou un garçon.
og

b) Normal (e) ou malade.


ag

Eexercice 7:
Ce document représente le pedigree d’une famille concernant les phénotypes du groupe
éd

sanguin de chaque individu.

Génération I
tP

Génération II
Génération III
itu

Génération IV
st

Grâce à vos connaissances sur la transmission des caractères héréditaires, montrez s’il
In

1)
s’agit d’un cas de dominance absolue ou intermédiaire.
2) Préciser ensuite le génotype de chaque individu appartenant aux générations I, II, III et
IV. Justifier.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 36


I- Solution des exercices de reproduction

Exercice 1
A/ 1 spermatogonie en mitose 2- spermatogonie 3- spermatocyte I

l
na
4- spermatocyte I en division réductionnelle (anaphase I)
5- spermatocyte II en division équationnelle (anaphase II)
6- spermatocyte II 7- spermatide 8- cellule de Sertoli 9- spermatozoïde

io
10- cellule de Leydig (ou interstitielle) 11- capillaire sanguin

at
b- La cellule 7 (spermatide) est une cellule haploïde.
Si on considère que dans la cellule 7 il y a 4 chromosomes, on trouve dans le

N
spermatocyte I, 2n = 8 chromosomes.
Schémas des cellules 4 et 5 :

ue
Membrane cytoplasmique
n chromosomes fissurées

n chromosomes simples
l
iq i
og
ag
éd

a- Le contact direct des cellules de Leydig avec les capillaires sanguins, indique leur
fonction endocrine.
tP

- Dans la paroi du tube séminifère, on observe divers aspects cellulaires traduisant une
spermatogénèse orientée dans un sens centripète vers la lumière du tube, ce qui indique
la fonction exocrine de la paroi du tube séminifère.
itu

b - La castration d’un rat adulte provoque la stérilité et la régression des caractères


sexuels.
st

Des injections régulières d’extraits de cellules de Leydig, à cet animal castré, entraînent
un rétablissement des caractères sexuels.
In

—► Conclusion : les cellules de Leydig assurent le maintien des caractères sexuels par
voie hormonale (testostérone).

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 37


Expérience 2 : la ligature des canaux déférents (spérmiductes) chez un autre rat
adulte entraîne seulement la stérilité avec une atrophie des tubes séminifères.
Conclusion: la fertilité est assurée par la fonction exocrine et les tubes séminifères
représentent le support cellulaire de cette 2ème fonction.
B/

l
Le document 2 montre que :

na
-1
- Avant la castration le taux de LH est maintenu constant à 1 ng.ml et le taux de
-1
testostérone est maintenu constant à 1 ng.ml .

io
-Après la castration le taux de testostérone chute progressivement de 11 à 1 ng.ml-1 en
8 jours. Parallèlement, on note une augmentation progressive du taux de LH à 21

at
ng.ml-1.

N
Conclusion: le testicule freine, par rétrocontrôle négatif, la sécrétion hypophysaire de
LH.
Le document 3 montre que

ue
L’injection de testostérone chez un homme normal entraîne une chute provisoire du taux
de LH.
iq
Conclusion: la testostérone est une hormone qui freine la sécrétion hypophysaire de
LH.
og

• En mettant en relation les résultats des deux documents, on déduit que le testicule
inhibe la sécrétion hypophysaire de LH par l’intermédiaire de la testostérone.
ag

C/
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 38


Exercice 2
Expérience 1: L’ablation de l’hypophyse provoque le blocage de spermatogenèse.
Donc l’hypophyse est responsable du déroulement de la spermatogenèse.
Expérience 2 : La castration entraîne une élévation du taux plasmatique des
hormones FSH et LH. Donc les testicules exercent un effet modérateur sur

l
na
l’hypophyse ; ce mécanisme est désigné sous le nom de feed-back négatif ou
rétrocontrôle négatif.
Expérience 3: La parabiose provoque la restauration du fonctionnement

io
testiculaire et hypophysaire, donc les testicules agissent sur l’hypophyse, par

at
l’intermédiaire d’hormone transportée par le sang, de même l’hypophyse contrôle
les testicules par la voie sanguine.

N
Expérience 4: L‘élimination de la parabiose et l’injection d’extraits testiculaires
provoquent la diminution de la sécrétion de FSH et LH. Donc les testicules exercent

ue
un rétrocontrôle négatif sur l’hypophyse.
2-
iq
og
ag
éd
tP

Exercice 3
Analyse du document 1 : Les graphes présentent l'évolution de la concentration de LH
après différentes expériences réalisées chez des rats adultes .
itu

- Expérience 1 : le rat ne subit aucun traitement, ni opération -* Le taux de LH est


constant et égale environ 3 ng/ml * cette expérience est une expérience témoin.
st

- Expérience 2: le rat subit une ablation de l'hypophyse (hypophysectomie) -*Le


In

taux de LH chute de 2.9 ng/ml à 0.26ng/ml en 20j après l'ablation -» l'hypophyse est
responsable de la sécrétion de la LH .
-

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 39


- Expérience 3: le rat subit une lésion de l'hypothalamus mais l'hypophyse est intact
- on obtient presque les mêmes résultats que l'expérience 2 avec une chute du taux de
LH
à 0,33ng /ml au 20èmé jour - donc une sécrétion normale de LH nécessite l'intégrité de
l'hypothalamus.

l
Expérience 4: le rat subit une ablation de l'hypophyse, puis une greffe d'une

na
-

hypophyse au contact de la tige pituitaire- : ce qui a entrainé une légère chute du taux
de LH de 2.9ng/ml à 2.33ng/ml jusqu'au 5imc jour, puis on note un retour au taux initial

io
vers le 10ème jour suite à la greffe qui est au contact de la tige pituitaire.

at
-

- Expérience 5 : le rat subit une ablation de l'hypophyse, puis une greffe d'une

N
hypophyse dans un endroit différent de son emplacement d'origine - On constate une
chute du taux de LH comme dans l'expérience 2.
- La greffe de l'hypophyse dans la chambre antérieure de l'œil ne permet pas le retour au

ue
taux initial de LH.
Donc l'hypothalamus agit sur l'hypophyse par voie neuro hormonale (la GnRH secrétée
iq
par des neurones hypothalamiques stimule la sécrétion de la LH).
og

Analyse du document 2 :
- Pour les rats témoins : on observe un pulse de LH toutes les 3 heures avec des pics de
ag

pulses à environ 8ng/ml ,donc la sécrétion est pulsatile.


- Pour les rats castrés (ablation des testicules), on observe une augmentation de la
éd

fréquence des pulses par rapport aux rats témoins : un pulse par heure, on note aussi
l'augmentation de la sécrétion de LH avec des variations d'environ 20 à 45 ng/ml. Les
testicules diminuent donc le taux de LH plasmatique et la fréquence des pulses.
tP

- Pour les rats castrés puis perfusés par de la testostérone, on observe que le taux de la

sécrétion de LH et la fréquence des pulses sont identiques à ceux des rats témoins la
itu

testostérone exerce donc un rétrocontrôle négatif sur LH


-

Conclusion :
st

la LH est une hormone secrétée par l'hypophyse de façon pulsatile sous le contrôle d'une
In

substance libérée par l'hypothalamus (GnRH) dans la circulation sanguine de la tige


pituitaire.
La testostérone sécrétée par les testicules exerce un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion
de la LH.
Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 40
2/ Bilan

l
na
io
at
Exercice 4

N
1. Ce document montre un ovaire d’une femme après la puberté car on observe
l’expulsion de l’élément X (ovulation).

ue
2. l’identification des structures suivantes :
a = follicules primordiaux ; b= follicules primaires ; c = follicules secondaires ; d=
iq
follicules tertiaires on cavitaires ; e = follicule mûr ou de De Graaf ; f = follicule
rompu; g= corps jaune ; h= corps blanc
og

Les détails de la structure e : 1= thèque externe ; 2= cavité folliculaire remplie de


liquide folliculaire (antrum) 3= thèque interne ;4= Granulosa
ag

3-l’événement Z est l’ovulation : Expulsion d’un ovocyte II bloqué en métaphase II


accompagné d’un 1er globule polaire
éd

Déterminisme hormonale de l’ovulation : forte dose d’œstradiol qui exerce un


rétrocontrôle positif sur FSH et LH d’où un pic de LH à l’origine de l’ovulation.
4 a) 1 : zone pellucide
tP

2 : Cytoplasme
3 : Espace péri-ovocytaire
itu

4 : Membrane cytoplasmique
5 : Granules corticaux
6 : Cellules folliculaires
st

(Corona radiata)
In

7 : 1er globule polaire (GP1)


8 : Noyau de l’ovocyte II en M II
Ovocyte II bloqué en métaphase II

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 41


b) Le gamète femelle est une cellule immobile, sphérique, volumineuse et son
cytoplasme est riche en substances de réserves.
c) Dans le cas de la fécondation ; le gamète femelle achève sa division équationnelle,
mais dans le cas où il n’y a pas fécondation, le gamète femelle dégénère.
5. L’élément X est un ovocyte II bloqué en métaphase II. Les chromosomes sont

l
na
dupliqués et places au milieu du fuseau achromatique
6. Les périodes sont : A= 3 à 4 mois avant le début du cycle ; B.= phase pré-ovulatoire

io
C = phase post - ovulatoire ou phase lutéale.
7. a) Au cours de la phase C, l’épaisseur de l’endomètre a augmenté considérablement

at
(g) puis à la fin elle diminue (h).

N
b) Les ovaires agissent par un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-
hypophysaire en bloquant la sécrétion de GnRh ,FSH et LH.

ue
c) Conséquence sur le cycle sexuel : menstruation.
8. Dans un ovaire actif
iq
a) On peut observer simultanément des structures de types b et c.
og
Justification : les ovaires sont le lieu de stockage des follicules dans la partie
Périphérique appelée cortex ovarien.
ag

b) on ne peut pas observer simultanément des structures de types (e) et (f) car la
structure(f) provient de l’éclatement du follicule mûr (e).
éd

9. La cellule folliculaire renferme 2n chromosomes simples contenant 7,3 pg d’ADN,


donc 2.n chromosomes entiers contenant 7.3 X 2 = 14,6 pg d’ADN. Par contre n
chromosomes simples contenant 7,3 / 2 = 3,65 pg d’ADN ; donc n chromosomes
tP

entiers contenant 3,65 X 2 =7,3 pg d’ADN.


a) Le gamète X = ovocyte II bloque en M II donc ce gamète renferme n chromosomes
itu

entiers contenant 7,3 pg d’ADN.


b) L’élément Y = ovocyte I ; donc cette cellule renferme 2n chromosomes entiers
st

contenant 14,6 pg d’ADN.


10. a) L’élément Y est une cellule diploïde à 2n chromosomes dupliqués donc la
In

quantité d’ADN est 14,6 p g 2 n = 46 chromosomes dupliqués.


b) Non. Y est un ovocyte I qui est en division réductionnelle, sa division s’achève s’il y
ait fécondation.
Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 42
11)

l
na
io
Exercice 5

at
1. Structure A = follicule cavitaire ou tertiaire ; Structure B = follicule mûr ; Structure

N
c = corps jaune
2. légendes : 1 = Cavite folliculaire ; 2= zone de pellucide ; 3 =cumulus oophorus ;

ue
4 = thèque externe ; 5 = thèque interne ; 6= ovocyte II ; 7 = Antrum ; 8= granulosa ;
iq
9 = thèque externe ; 10= thèque interne ; 11= cellules lutéiniques
3. Structure A - Structure B - Structure C
og
4. Les structures A et B correspondent à la phase Post menstruelle et la Structure C
correspond à la phase pré menstruelle
ag

5. a) la structure C se transforme en corps blanc


b) la structure C se transforme en corps jaune gestatif
éd

6 Eléments Rôle physiologique


5+ 8 +10 Secrétions des Hormones ovariennes : œstrogènes
tP

11 Sécrétion de la progestérone

7.
itu

Eléments Nombre de chromosomes Etat de chromosomes


5 2n Simple
st

6 2n Dupliqué
In

8 2n Simple
10 2n Simple
11 2n Simple

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 43


8. a) C’est l’ovocyte I.
b) La division réductionnelle pendant la maturation (bloquée en prophase I ).
c) Le résultat de cette reprise : l’ovocyte II bloque en métaphase II.
9. a) L’hormone H2 est LH qui présente un pic juste avant l’ovulation et l’hormone H1
est l’œstradiol qui présente un pic entre le 11émeet le 12ème jour du cycle.
b) Entre le 11èmeet le 14ème jour du cycle, la structure B (follicule mûr) secrète un taux

l
na
élevé d’œstradiol qui, par un rétrocontrôle positif sur le complexe hypothalamus-
hypophysaire, engendre un pic de FSH et surtout de LH qui détermine l’ovulation.

io
Exercice 6

at
Partie A

N
1-Nom des Structures
Structure A = ovocyte II bloqué en métaphase II

ue
Structure B = Zygote
Structure C = Follicule tertiaire ou cavitaire
iq
2. Nombre de chromosomes
C1 = n chromosome
og
C2 = 2n chromosome.
C3 = 2n chromosome
ag

3- l'ordre chronologique
C3 C1 C2
éd

4- Le phénomène physiologique à l'origine de la formation des structures :


Structure A: Ovulation
tP

Structure B: Fécondation
Structure C: Folliculogenése
1-Glande en tube
itu

2-Capillaire sanguin
3-Endomètre
st

4-Glande en tube sinueuse (tortueuse)


In

6- Correspondance :
Coupe a correspond à la phase post-menstruelle
Coupe b correspond à la phase prémenstruelle

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 44


Les transformations subies par la muqueuse utérine au cours du cycle sexuel sont :
- Au cours de la phase folliculaire :
• début du développement de l'endomètre
• début de la formation des glandes en tubes
- Au cours de la phase lutéale :

l
- important développement de l'endomètre : d’où la formation d'une dentelle utérine

na
(Spiralisation).
7. L'œstradiol et la progestérone sont à l’origine de ces modifications.

io
Partie B

at
1-

N
Experience Conclusion

ue
1 L’utérus n’a pas d’effet sur le fonctionnement des ovaires
2 Les ovaires agissent sur l’utérus et les caractères sexuels
secondaires.
iq
3 L’hypophyse contrôle la fonction de reproduction par voie
og
hormonale.
4 L’hypophyse agit sur l’ovaire par voie hormonale.
ag

5 L’hypothalamus agit indirectement sur l’ovulation par des


sécrétions pulsatiles sur l’hypophyse.
2-
éd

Période 1 : chez une guenon ovariectomisée on constate une augmentation du taux


sanguin de la FSH et LH.
tP

Conclusion :
Les ovaires diminuent la sécrétion de FSH et LH.
itu

Période 2 : l’injection d’une guenon ovariectomisée par une faible dose de l’œstradiol
seul entraine une diminution de la sécrétion de FSH et LH.
st

Conclusion :
L’œstradiol seul, à faible dose, exerce un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de FSH
In

et LH.
Période 3 : l’injection d’une forte dose de l’œstradiol seul chez une guenon
ovariectomisée entraine une augmentation de la sécrétion de FSH et LH.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 45


Conclusion :
L’œstradiol, à forte dose, exerce un rétrocontrôle positif sur la sécrétion de FSH et LH.
Période 4 : l’injection de l’œstradiol et de la progestérone chez une guenon
ovariectomisée provoque une diminution de la sécrétion de la FSH et de la LH.
Conclusion : La progestérone exerce un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de la

l
na
FSH et LH.

1- schéma de

io
synthèse

at
N
ue
iq
og
ag
éd

Partie C
1) Légendes
tP

1 : cytoplasme du zygote
2 : zone pellucide
itu

3 : Spermatozoïdes
4 : noyau de l’ovocyte II bloqué en MII
st

5 : cellules folliculaires
6 : pronucléus mâle
In

7 : pronucléus femelle
8 et 9 : globules polaires
10 : cytoplasme de l’ovocyte II

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 46


2) Titre des figures
Fig. : A : caryogamie
Fig. : B : attraction des gamètes
Fig. : C : rapprochement des pronuclei
Fig. : D : pénétration du Spermatozoïde
3) L’ordre chronologique

l
na
B D C A
Exercice 7

io
A- La comparaison du graphique A et B .
Le graphique A (cycle normal) montre qu’il existe une corrélation entre l’arrêt de la

at
sécrétion de progestérone et l’apparition des règles.
Le graphique B montre que lorsqu’on inhibe artificiellement les mécanismes assurant

N
la sécrétion de la progestérone les règles apparaissent prématurément et ont lieu
5jours avant leur délai normal (sans aucun traitement).

ue
Conclusion: La sécrétion de progestérone assure le maintien fonctionnel de la
muqueuse utérine, l’arrêt de sa sécrétion déclenche l’apparition des règles.
iq
La chute du taux sanguin de progestérone entraîne la menstruation.
B- Chez cette femme et durant 73 jours on distingue deux types de cycles sexuels.
og

1er cycle (entre 2 sep - 30 sep) c’est un cycle sans fécondation caractérisé par deux
phases :
ag

La phase folliculaire (2 sep - 17sep) qui est marquée par l’absence de prégnandiol
dans les urines ; ce qui reflète l’absence de sécrétion de progestérone et la présence
éd

de taux élevé de phénol stéroïdes dans les urines (un pic vers le 16 sep) reflète
l’augmentation de la sécrétion importante de l’œstradiol.
La phase lutéale (18 sep - 30sep) qui est marquée par un pic important de prégnandiol
tP

et un autre pic moins important de phénol stéroïdes dans les urines ; ce qui reflète
l’augmentation de la sécrétion de l’œstradiol et surtout la sécrétion de progestérone.
itu

Cette sécrétion augmente avec l’évolution du corps jaune.


2eme cycle (à partir du 1er octobre) c’est un cycle fécondant caractérisé par une phase
folliculaire similaire au 1er cycle mais la phase lutéinique est marquée par une
st

modification de la sécrétion des hormones ovariennes :


In

La concentration de prégnandiol (donc de progestérone) se maintient à un niveau


élevé (5mg/l) puis commence à augmenter.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 47


La concentration de phénol stéroïdes (donc de l’œstradiol) après le pic pré- ovulatoire
se maintien élevé (55 /l) puis commence à augmenter.
Le maintien d’un taux élevé de prégnandiol et de phénol stéroïdes dans les urines au
début de la grossesse reflète le maintien d’un taux élevé des hormones ovariennes.
D’où le maintien de la muqueuse utérine ce qui explique la disparition de la
menstruation.

l
na
C:
1-Le 21 octobre appartient au cycle fécond pendant la phase lutéale, avant 7 jours

io
c'est-à-dire le 14 octobre correspond au jour de l’ovulation puis fécondation donc
l’événement qui s’est produit 7 jours après la fécondation est la nidation :

at
l’implantation d’un embryon dans l’endomètre de la femme.

N
2-D’après l’expérience 1 : on conclut que l’hormone HCG assure le maintien du
corps jaune. D’où l’augmentation de la production d’œstradiol et de progestérone par

ue
ce dernier et donc maintien de l’endomètre très développé ce qui indique que la HCG
a le même rôle que la LH.
iq
D’après l’expérience 2 : si la guenon est castrée, l’injection de l’hormone HCG n’a
og
pas d’effet, donc l’endomètre n’est pas un organe cible de cette hormone.
Conclusion : l’hormone HCG agit au niveau de l’ovaire où elle assure le maintien du
ag

corps jaune, ce dernier se développe et donne un corps jaune gestatif qui sécrète un
taux élevé d’œstradiol et de progestérone ; ce qui empêche la destruction de la
dentelle utérine ; d’où l’absence des règles.
éd

Exercice 8
tP

II existe plusieurs méthodes de contraception et notamment plusieurs types de


contraception chimique. L'étude des documents 1 et 2 va permettre de préciser le
mode d'action de deux pilules couramment prescrites.
itu

La pilule combinée
st

Elle contient deux molécules : un œstrogène de synthèse et un progestatif de


synthèse.
In

Le document présente les variations des quantités d'hormones au cours de deux


cycles. L'un sans prise de pilule, l'autre avec prise de pilule
Lorsque la femme ne prend pas de pilule, le taux d'œstradiol augmente jusqu'à un

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 48


pic vers le 13e jour après le début des règles, correspondant à la maturité du follicule
en croissance. Par rétroaction positive sur l'hypophyse, la forte dose d'œstradiol
déclenche une sécrétion massive de LH, ou pic de LH, au 14e jour. Ce pic de LH
déclenche l'ovulation.

En seconde partie du cycle, œstrogènes et progestérone exercent une inhibition par

l
na
rétroaction négative sur la sécrétion d'hormones FSH et LH par l'hypophyse.
Lorsque la femme prend la pilule, on observe une faible sécrétion d'œstradiol et une

io
absence de sécrétion de progestérone, quelle que soit la phase du cycle. De même, le
taux de sécrétion des hormones hypophysaires reste faible et constant.

at
Les molécules contenues dans la pilule, ayant les mêmes effets que l'œstradiol et la

N
progestérone, exercent une inhibition constante sur la sécrétion des hormones
hypophysaires. Le faible taux de FSH et LH ne permet pas de stimuler la croissance

ue
folliculaire, ni la sélection d'un follicule dominant. Ce follicule ne peut donc pas
secréter d’œstrogènes. Le pic de LH ne peut donc pas avoir lieu. L'ovulation devient
iq
impossible. La contraception est ainsi assurée.
og
La pilule micro-dosée
Cette pilule ne contient qu'un progestatif de synthèse et à faible dose.
ag

On observe que sous l'action de cette pilule, la glaire cervicale ne présente pas de
variations de volume, ni de nature. Son volume reste constant et elle est
constamment dense. Ceci est confirmé par les photographies qui montrent que la
éd

glaire cervicale garde des mailles nombreuses et serrées aux alentours de l'ovulation,
tandis que lors d'un cycle sans pilule, ses mailles se relâchent au voisinage de
tP

l'ovulation.

On sait que pour aller à la rencontre du gamète femelle les spermatozoïdes doivent
itu

franchir cette glaire. Si celle-ci reste dense, ils ne pourront pas la traverser et la
rencontre devient impossible.
st

En parallèle, on observe que la muqueuse utérine, après ovulation, ne présente pas


In

un aspect aussi «préparé » lors d'un cycle avec prise de pilule par rapport à un cycle
sans prise de pilule. Notamment, les glandes en tube sont moins développées. On
peut ainsi penser que ce développement anormal de la muqueuse utérine ne serait

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 49


pas favorable à une éventuelle nidation. Ceci renforce l'effet sur la glaire cervicale et
donc l'efficacité de la contraception.

Cependant, on peut penser que le faible dosage de cette pilule n'est pas suffisant
pour exercer une inhibition de la sécrétion des hormones hypophysaires, et
n'empêche pas l'ovulation de se produire. Cette pilule présente donc une action tout

l
na
à fait différente de la première.

io
De même, il est probable que la pilule combinée empêche la préparation de la
muqueuse utérine en maintenant un taux constant d'œstradiol et de progestérone en

at
continu sur pratiquement tout le cycle. Mais cet effet n'est pas le principal recherché
car de toute façon il ne peut y avoir de fécondation, et donc pas de nidation.

N
Ces deux pilules agissent donc à différents niveaux. La première agit principalement
sur l'hypophyse en maintenant une inhibition des sécrétions de FSH et LH, et ainsi

ue
empêche l'ovulation (contraception)
iq
La seconde empêche la rencontre des gamètes en bloquant les spermatozoïdes au
niveau du col de l'utérus, et au cas où cela ne serait pas suffisant, rend impropre la
og
muqueuse utérine à la nidation (contra gestation)
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 50


II- Solution des exercices de génétique

Eexercice 1 :
Les plantes croisées différentes par deux caractères : la taille de la tige (longue ou

l
naine) et la couleur de la fleur (blanche ou rouge) ;

na
Il s’agit d’un cas de di hybridisme où chaque caractère est contrôlé par un gène
(couple d’allèles).

io
Le premier croisement A x D donne une descendance homogène à tiges longues et à

at
fleurs rouges correspondant au phénotype de l’un des deux parents —> Il s’agit d’un

N
cas de dominance absolue pour les deux caractères.
Soit les deux couples d’allèles (R, b) et (L, n) avec :
L : allèle dominant qui contrôle la taille longue. L domine n

ue
n : allèle récessif qui contrôle la taille naine
R : allèle dominant qui contrôle la couleur rouge R domine b
iq
b : allèle récessif qui contrôle la couleur blanche
og

b- La localisation chromosomique des deux gènes : les résultats du croisement C x D


𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏
montrent quatre phénotypes équiprobables 〈𝟒𝟒 , 𝟒𝟒 , 𝟒𝟒 , 𝟒𝟒〉.
ag

Ce sont les résultats d’un test cross d’un di hybridisme à 2 gènes


indépendants.
éd

2) Détermination des génotypes des différents plantes.


Le croisement AxD donne 100% [LR] alors A est de lignée pure de LR génotype L R
L R
tP

D est birécessif.
• Le croisement B x D donne 50% [nR] et 50% [LR].
Ce résultat montre que B est hétérozygote seulement pour la taille de la tige. Son
itu

génotype est donc L R


n R
st

• Le croisement C x D donne 25% [LR], 25% [Lb], 25% [nR] et 25% [nb],
L R
In

Ce résultat montre que C est double hétérozygote de génotype


n b
4) composition phénotypique et génotypique de la descendance issue du
croisement

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 51


BxC

l
na
io
at
N
ue
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 52


Exercice 2
Il s’agit de l’étude de la transmission de 2 caractères chez la drosophile (di hybridisme)
taille des ailes et couleur des yeux.
Pour le caractère : couleur du corps : le sens du croisement ne modifie pas les

l
résultats ; donc le gène est autosomal.

na
Pour le caractère : couleur des yeux, le sens du croisement modifie les résultats ; donc

io
le gène est gonosomal.
Les gènes sont indépendants car l’un est autosomal, l’autre est gonosomal.

at
Les parents sont purs d’après l’énonce.

N
Double dominance Gris (G) domine noir (n) rouge (R) domine blanc (b)

ue
1er croisement

Parents: mâle ( )
n Xb
n Y
iq femelle
G XR
( )
G XR
Gamètes: nxb ny GXR
og
G XR G XR
( )
n Xb ( )
n Y
ag

1 1
[GR] [GR]
2 2
éd

100% [GR]
tP

2e croisement :
G XR n Xb
Parents: mâle femelle
G Y n Xb
itu

Gamètes: GXR Gy nXb


G XR G Xb
st

F1
n Xb n Y
In

1 1
2 [GR] 2 [Gb]

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 53


2e F2 du 1er croisement : F1 x F1 :

G XR
mâle G R
X
Femelle n Xb n Y

l
na
Les gènes sont indépendants la 3e loi de Mendel s’applique (Brassage inter
chromosomique) chaque di hybride fournit 4 types de gamètes de proportions égales
1 1 1 1
.4 .4.4

io
4

at
Mâle
GXR Gy nXR ny [GR]

N
Femelle
6
[GR]
GXR G XR G XR G XR GX 16

ue
3
R

Y [GR] [GR] [GR] 12 3


G XR [GR] G G XR [GR] G Y 16
3 = [G]
[Gb] 16 4
G XR
iq G XR 16
GX G Xb
GXb 2
b

[GR] [Gb] n Xb[GR] n Y [Gb] [nR]


G Xb GY 16
og
1 4 1
nXR G XR [nR] = 4[n]
n XR n X R 16 16
G XR n Y [GR] [nR] n Y [nR] 1
n XR [nb]16
n XR [GR]
ag

1
nXb G Xb n XR n Xb 2
mâle
G XR
n Xb [nR ] 1
n Xb[GR] n Y [Gb] n Y [nb] femelle
éd

2
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 54


F2 du 2e croisement : F2= F1xF1

G XR G Xb
n Xb n Y
1 1 1 1
Chaque di hybride fournit 4 types de gamètes de proportions égales 4 . 4 . 4 . 4

l
na
Mâle
GXb Gy nXb ny
Femelle

io
3
[GR]16
GXR G XR G XR GX G XR

at
R

G Xb [GR] G Y [GR] n X [GR] n Y [GR] [GR]16


3
b
12 3
= [G]

N
[Gb]16
3 16 4
G Xb GX b
G Xb G Xb
G Xb [Gb] G Y [Gb] n Xb[Gb] n Y [Gb]
GXb [Gb]16
3

nXR
G XR G XR
ue n XR n XR
[nR]16
1 4
16
1
= 4[n]
iq
n Y [GR] n Xb[nR] n Y [nR] 1
n Xb [GR] [nR]16
og

1
nXb G Xb G Xb n Xb n Xb [nb]16
1 mâle
2
n Xb [Gb] n Y [Gb] n Xb[nb] n Y [nb]
ag

1 1
[nb]
16
femelle
2
éd

Exercice 3
tP

1- Les parents diffèrents par deux caractères qui sont la forme des ailes et la couleur des
yeux : c'est un di hybridisme.
itu

- La Fl est homogène, les parents sont donc de races pures.


En Fl, il y a apparition des phénotypes longs et rouges de l'un des deux parents ; il s'agit
d'un cas de dominance absolue pour les deux caractères.
st

Soit le premier couple d'allèle (L, vg) avec L : l'allèle contrôlant les ailes longues, vg :
In

l'allèle qui contrôle les ailes vestigiales, avec L domine vg.


Soit le deuxième couple d'allèle (R,b) avec R : l'allèle contrôlant la couleur rouge, b
contrôlant la couleur blanche, avec R domine b.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 55


Si les deux gènes sont indépendants, le test cross donne la répartition 1/4,1/4,1/4,1/4.Or ce
n'est pas le cas dans ce croisement qui donne les proportions de 1/2,1/2 avec présence
seulement des phénotypes parentaux. Les deux gènes ne sont pas indépendants, ils sont
donc liés.
- Vérification:

l
na
Premier Croisement:

io
Parents de races pures : PI X P2

at
Génotypes LR vgb
LR vgb

N
Gamètes LR vgb

( )
ue
LR
Fl vgb
Phénotype : [LR] 100% double hétérozygote
iq
Deuxième croisement : c'est un test cross
og

Mâle double hybride de F1 X femelle double homozygote


LR X Vgb
ag

vgb Vgb

Gamètes : × Vgb
éd

LR Vgb
tP

( ) LR
vgb ( )
vgb
vgb
itu

1 1 [vgb]
[LR]
2 2
st

3ème croisement :
In

Femelle de F1 : LR × mâle [vgb] Vgb


vgb Vgb

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 56


Gamètes LR vgb Lb vgR vgb
1−p 1−p p p
1
2 2 2 2
Gamètes 𝟏𝟏−𝑷𝑷 𝟏𝟏−𝑷𝑷 𝑷𝑷 𝑷𝑷
LR vgb [Lb] [vg R]
𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐

1−p 1−p p p

l
Gamète

na
2 2 2 2
LR vgb Lb vgR
vgb 1 vgb vgb vgb vgb

io
p
1−p
[ LR ]
1−p
[ vbb]
p
[ Lb] [ vgR ]
2

at
2 2 2

N
2- L’apparition de ces 4 phénotypes s'explique par un brassage intra chromosomique ou
crossing-over qui a lieu au cours de la prophase I de la méiose d'où la formation de 4

ue
types de gamètes de proportions inégales chez la femelle 1−p 1−p p p
2 2 2 2
iq
og
double hétérozygote qui est responsable de ce phénomène alors que le mâle double
homozygote ne donne qu'un seul type de gamète.
Le schéma ci- dessous illustre le phénomène de crossing-over chez une femelle de F1
ag

aboutissant ainsi à la formation de 4 types de gamètes de proportions inégales : deux


majoritaires de phénotypes parentaux et deux minoritaires de phénotypes recombinés
éd
tP
itu
st
In

3-Femelle dihybride de F1 X Mâle di hybride de F1


LR LR
vgb vgb

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 57


• Génotypes

1−p 1−p p p 1 1
2 2 2 2 2 2

l
Gamètes : LR ; vgb ; Lb ; vgR ; + LR ; vgb

na
Gamètes femelles

io
𝟏𝟏−𝑷𝑷 𝟏𝟏−𝑷𝑷 𝑷𝑷 𝑷𝑷
LR vgb [Lb] [vg R]
𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐
Gamète mâle

at
LR LR LR Lb
LR

N
Lb VgR
1
LR 1−p
vgb
1−p p
2 [ LR ] [ LR ] [ LR ] p
[ LR ]
4 4 4 4

ue
1 LR vgb LR
2
vgb vgR
vgb vgb vgb vgR
1−p
iq
[ LR ] 1−p p p
[ vgR ]
4 [ vgb] [ Lb] 4
4 4
og

1−p +1−p + p +1−p 3−p 1−p p p


[ LR ]; [ vgb]; [ Lb]; [ vgR ] .
ag

=
4 4 4 4 4
67,5% 17,5% 7,5% 7,5%
éd
tP
itu

Exercice 4
st

1
In

- 2 gènes autosomaux
- Double dominance L > v R > b L : longue v : vestigiale
- F1homogène donc les parents sont purs R : Rouge b : blanc

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 58


2)- Cas de gènes indépendants :
L B v R
Génotypes des parents L B v R
Gamètes des parents LB vR

l
L R

na
Génotypes de F1 : v b 100% [LR]

io
Cas de gènes liés
Lb vR

at
Génotypes des parents
Lb vR

N
Gamètes des parents Lb vR

ue
Lb
Génotypes F1
vR
iq
2- Les résultats de F2 sont différents de 9-3-3-1 ; donc les gènes ne sont pas
og

indépendants.
ag

Ce qui confirme qu’ils sont liés.


4- Discussion des hypothèses :
éd

Hypothèse1 : les 2 couples d’allèles sont liés et la liaison est partielle : cette hypothèse
est confirmée car l’un des phénotypes parentaux a une proportion de 35 . D’où 65
tP

de phénotypes parentaux et 35 % de phénotypes recombinés.


Hypothèse 2 : Rejetée
itu

5-a) Tableau de rencontre de gamètes de F1× 𝐹𝐹1 :


st

Les gènes sont liés .


Il s’agit de deux gènes liés partiellement ; le mâle fournit deux types de gamètes de
In

11
proportions égales 2 2.
1−𝑃𝑃 1−𝑃𝑃 𝑃𝑃 𝑃𝑃
La femelle fournit 4 types de gamètes de proportions inégales 2
, 2
, 2
,2

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 59


1er croisement :

Parents Lb vR
Lb vR
Gamètes Lb vR

l
na
Génotypes F1 Lb
100%[LR]
vR

io
F1 X F1

at
Gamètes

N
1−𝑃𝑃 1−𝑃𝑃 𝑃𝑃 𝑃𝑃
Gamètes Lb 2
vR 2
LR 2
Vb 2

ue
Lb
1
LB Lb
2 Lb Lb
1− p vR 1− p LR p [ LR ] vb p [ Lb]
Lb [ LB ] [ LR ]
iq 4
4 4 4
og
Lb vR VR vR
1 vR 1− p vR 1− p LR p [ LR ] vb p [ vR ]
vR
2
[ LR ] [ vR ] 4
4 4 4
ag
éd

1 2 1
[Lb] = 400 [LR] = 800 [vR] = 400
4 4 4

b- Composition phénotypique de la descendance issue du troisième croisement sur un


tP

effectif de 1000 individus :


Il s’agit d’un test-cross femelle de F1 x mâle double récessif
itu

1−𝑃𝑃 1000 ×35


[Lb] 2
= 35% = 100
= 350
st

1−𝑃𝑃 1000×35
[vR] 2
= 35% = 100
= 350
In

𝑃𝑃 1000 ×15
[LR] 2 = 15% = 100
= 150
𝑃𝑃 1000 ×15
[vb]2 = 15% = 100
= 150

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 60


Exercice 5
1) a-Le document 1 montre que la mère I2 est malade. Le document 2 montre la présence
de l’ADN normal et de l’ADN muté chez cette mère I2.Donc l’allèle responsable de
l’anomalie est dominant.
b-localisation des gènes :

l
na
-hypothèse 1 : le gène est gonosomal porté par Y : rejetée car il ya des femmes malades.
-hypothèse 2 : Le gène est gonosomal porté par X : possible (à retenir) car le pedigree ne
montre pas de père malade ayant une fille saine ni de mère saine ayant un garçon malade.

io
-hypothèse 3 :II4 est malade selon le pedigree et homozygote selon le tableau d’ADN, son
père est sain selon le pedigree donc homozygote ce qui n’est pas compatible ;

at
Donchypothèse à rejeter.

N
L’hypothèse 2est retenue
(gène gonosomal porté par X ) M = malade ; m = sain.

ue
2) Génotypes de II3, II5, II6 et des fœtus :
X X
II = m ; II = M ; II = m (D’après le document1)
X
3 5
Xm Xm Y
iq
Pour les fœtus les génotypes sont déterminés d’après le document 2 : chacun d’eux peut
être de génotype Xm ou Xm vu la présence de l’ADN normal uniquement.
og
Xm Y

le ler caryotype (du fœtus A) montre la présence de 46 chromosomes fissurés et


2) a-
ag

rangés par paires et par ordre décroissant de taille.


éd

* Conclusions :
- Il s’agit d’un caryotype femelle de formule chromosomique 22 paires d’autosomes +
XX.
tP

Xm
- Elle serait de génotype
ème
Xm donc saine.
* Le 2 caryotype (du fœtus B) montre la présence de 47 chromosomes fissurés dont 42
itu

sont rangés par paires et par ordre décroissant de taille. Cependant on note la présence du
chromosome 21 en trois exemplaires et deux chromosomes de taille inégale (paire de
st

chromosomes sexuels XY).


In

* Conclusions :
- Il s’agit d’un caryotype présentant une aberration chromosomique de type trisomie 21
de formule chromosomique 2n + l = 45 autosomes +XY.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 61


Xm
- Il serait de génotype
donc ne présentant pas une anomalie génique mais présentant
Y
une anomalie chromosomique.
- Les fœtus A et B sont des faux jumeaux.
b) Le document 4 montre n = 23 chromosomes fissurés dont 22 autosomes et un
chromosome sexuel X. Il s’agit donc d’un caryotype normal correspondant à un ovocyte

l
na
II.
La trisomie 21 chez le fœtus B résulte alors d’un accident survenu au cours de la méiose

io
chez le père II6.
1er cas : non séparation des deux chromosomes 21 au cours de l’anaphase1 et la paire 21

at
passe avec le chromosome sexuel Y dans un même pôle à l’origine du 2ème gamète.
2emecas : non séparation des deux chromatides 21 au cours de l’anaphase2 et les deux

N
chromatides sœurs 21 passent avec la chromatide sexuel Y dans un même pôle à l’origine
du 2ème gamète.

ue
n chromosomes fissurés n chromosomes simples
Membrane
iq
Fuseaux achromatiques
og

Aster
ag
éd

Anaphase I Anaphase II
tP

B/ 1. a) D’après le document, la fille E3 montre une seule bande foncée en A1, de plus
cette fille est malade, donc, le fragment Al correspond à l’allèle de la maladie et le
itu

fragment A2 correspond à l’allèle sain.


b) Les deux garçons montrent, chacun, un seul allèle (allèle malade pour E1 et allèle
st

sain pour
In

E2). La maladie est liée au sexe portée par X car si la maladie est autosomale chaque
individu doit porter obligatoirement deux allèles identiques ou différents.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 62


On a une fille malade E3 donc la maladie ne peut pas être portée par le chromosome Y
c) PI renferme un seul allèle malade donc c’est un père malade, P2 renferme deux allèles
XA2
différents, c’est une mère hybride. Le père XA1 ou la mère
Y XA1

d) Le fœtus renferme deux allèles différents (allèle sain et allèle malade) et le médecin a

l
na
rassuré la mère que son futur enfant sera sain, donc l’allèle sain est exprimé. Alors
l’allèle de la maladie est récessif.

io
e) Soit le couple d’allèle (N, m) avec N = allèle sain et m = allèle malade :

X.m

at
E1= Xm , E2 = XN et E3 =
Y Y Xm

N
2. L’arbre généalogique de cette famille

ue
Exercice 6
1)
iq
- Hypothèse 1 : allèle dominant autosomal
s
og
Dans ce cas le garçon II-2 sain serait de génotype s , donc il a hérité s de son père qui
est sain et il doit hériter s de sa mère qui doit être hétérozygote, donc cette hypothèse est
ag

possible
- Hypothèse 2 : allèle dominant porté par X
éd

X
Le garçon II-2, sain, serait de génotype s donc il a hérité Xs de sa mère I2 qui doit être
Y
hétérozygote (ce qui est possible) et il doit hériter Y de son père, donc cette hypothèse
tP

est possible.
Hypothèse 3 : allèle récessif porté par X
Le garçon II-2, sain, serait de génotype Xs donc il a hérité X de sa mère qui doit être
itu

Y
hétérozygote (ce qui n’est pas possible car sa mère 12 est malade donc elle est de
génotype obligatoirement
st

donc cette hypothèse est rejetée.


In

- Hypothèse 4 : allèle récessif autosomal


Dans ce cas le garçon II3malade serait de génotype m//m, donc il a hérité m de sa mère
qui est saine et il doit hériter m de son père qui doit être hétérozygote : ce qui est
possible
Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 63
2. D’après l’électrophorèse I2 possède deux fragments d’ADN différents (Al) et (A2)
(allèle malade et allèle sain).
D’après l’arbre généalogique I2 est sain donc l’allèle sain ne s’exprime pas
Conclusion : l’allèle malade est dominant.
D’après l’électrophorèse II-3 possède un seul fragment (A2). D’après l’arbre

l
généalogique II-3 est malade, donc le fragment d’ADN (A2) correspond à l’allèle

na
malade.
Si la maladie est autosomale, II-3 serait de génotype M//M, donc il doit hériter

io
obligatoirement M de son père qui doit être malade, ce qui n’est pas le cas.
Conclusion : l’allèle de la maladie est dominant gonosomal, porté par X.

at
3) a- Le fœtus III-2 possède 2 allèles différents (allèle malade et allèle sain) portés

N
par 2 exemplaires de chromosomes sexués X , donc le fœtus III-2 est une Fille.
b- Le fœtus III-2 possède 2 allèles différents ( allèle malade et allèle sain ) et la

ue
maladie est dominante donc le fœtus est malade
Exercice 7 iq
1-l’apparition d’une fille III1 de phénotype intermédiaire [AB] issue de deux parents de
phénotypes [A] et [B], montre qu’il s’agit d’un cas de codominance entre les deux allèles
og

A et B (A = B).
- La présence d’un père I2, également de phénotype [AB], montre une localisation
ag

autosomale du gène.
- L’apparition d’un individu (III6) de phénotype [O] à partir d’une mère [B] et d’un père
éd

[A], montre que l’allèle O est récessif devant l’allèle A et l’allèle B (A > O et B > O).
2- Pour les sujets de groupe [O] et qui sont I1, II6, III3 , III4, III6, III8, IV1 et IV2, le
génotype est car OO O est récessif,
tP

- Pour les sujets de groupe [AB] et qui sont I2 et III1 , le génotype est,
A ou B
B A
- Pour les sujets de groupe [A] provenant d’un parent [O], ou donnant un enfant [O] et qui
itu

A
sont II2, II4 et II7. Le génotype est O
Pour le sujet III2 de groupe [A], le génotype est A et non A car son père est [B].
st

O A
-Pour les sujets de groupe [B] provenant d’un parent [O], ou donnant un enfant [O] et qui
sont II1, II3, II5 et II7. Le génotype est B
In

O
B
Pour le sujet III5 de groupe [B], le génotype est et non Bcar son père II4 est de
O B
génotype : A
O

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 64


l
na
io
at
N
DEUXIEME PARTIE :
ue
- SYSTEME NERVEUX
iq
og

- ACTIVITE MUSCULAIRE
ag

- ACTIVITE CARDIAQUE
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 65


l
na
io
at
N
ue
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 66


A : Résumé de cours
I- Système nerveux
1-Le neurone :

l
na
1-2 Définition : C’est l’unité structurale et fonctionnelle du système
nerveux-

io
1-2 Structure d’un neurone (voir schéma ci-contre)

at
N
ue
iq
og
ag

Chaque neurone est composé:


éd

- d'un corps cellulaire ou péricaryon comportant le noyau ;


- de très nombreuses ramifications de type dendritiques et d'un axone
tP

2-Notion de potentiel de repos et potentiel d’action


2-1 Potentiel de repos :
mv
itu

C’est la différence de potentiel entre les 2 faces de


la membrane plasmique en absence de toute 1 2
0
st

excitation.la surface est chargée positivement,


In

l’intérieur est chargée négativement. Sa valeur est de


-
l’ordre de -70mv
P
Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 67
2-2 Potentiel d’action
C’est un signal électrique de la fibre nerveuse excitée dû à un changement de
perméabilité membranaire lié à l’ouverture de canaux voltage dépendant CVD fermés
au repos.
Il existe deux types de potentiel d’action :

l
 Potentiel d’action monophasique (simple et complexe)

na
• PA monophasique précédé par un potentiel de repos et suivi
par une hyper polarisation

io
at
N
a : potentiel de repos
b : Artefact de stimulation

ue
bc : temps de latence
cd : dépolarisation
de : repolarisation
iq
ef : hyperpolarisation
g : retour au potentiel de repos
og
ag

• PA précédé par un potentiel nul


éd

a : Artefact de stimulation
ab : temps de latence
tP

bc :dépolarisation
cd :repolarisation
itu
st

Potentiel d’action monophasique


(Complexe) : excitation d’un nerf
In

La dépolarisation est due à la renfermant deux groupe de fibre A et


rentrée de Na+ et la repolarisation B à vitesse différente
est due à la sortie de K+
 Potentiel d’action diphasique

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 68


1-Artéfact de stimulation

2-Temps de latence

l
na
3 -Dépolarisation en R1

4-Répolarisation en R1

io
at
5-Dépolarisation en R2

N
6-Répolarisation en

ue
Une fibre nerveuse excitée par plusieurs excitations d’intensités croissantes

I1< I2< I3< I4< I5< I6


iq
og

La fibre nerveuse
ag

obéit à la loi de
tout ou rien
éd

Un nerf excité par plusieurs excitations d’intensités croissantes


tP

I1< I2< I3< I4< I5< I6


itu

Le nerf obéit à la
st

loi de sommation
ou de recrutement
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 69


3 -Notion de synapse:
3.1 Définition
C’est la zone de jonction entre un neurone et un autre neurone (synapse neuro-
neuronique) ou une autre cellule excitable.

l
na
3-2 Synapses neuro-neuronique
3-2-1 Types de synapses neuro-neuronique

io
Synapse axo -somatique ; Synapse axo–dendritique ; Synapse axo- axonique

at
N
Synapse

ue Synapse
iq
Synapse
og
Elément post
ag

Elément pré
éd

Elément post

3.-2-2 Rôles des synapses neuro-neuronique


tP

Synapse excitatrice : Si le neurotransmetteur est l’acétylcholine ou substance


voisine
itu

Synapse inhibitrice : Si le neurotransmetteur est le GABA ou substance voisine.


st

4- Reflexe
Exemple reflexe myotatique
In

4-1 Définition : c’est la contraction du muscle à son propre étirement


4-2 Les caractéristiques
Inné - Automatique - Involontaire - Prévisible - Stéréotypé
Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 70
4-3- les structures intervenant au cours d’un réflexe myotatique sont :
- Les récepteurs sensoriels (fuseau neuromusculaire)
- Fibres sensitives (message nerveux afférent)
- Centre nerveux (moelle épinière)
-

l
Fibres motrices (message nerveux efférent)

na
- Muscle (organe effecteur)

io
at
N
ue
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
Trajet
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 71


II- Activité musculaire:

1- Réponses
musculaires

l
na
1-1 Réponse à une seule
excitation efficace :

io
Secousse musculaire

at
isolée :

N
1.1- Réponse à 2 ou plusieurs stimulations efficaces

ue Trois secousses musculaires en réponse à


iq
trois stimulations successives
og

Deux secousses musculaires


incomplètement fusionnées :
ag

La 2e stimulation intervient pendant la


phase de relâchement
éd

Deux secousses musculaires complètement


fusionnées
tP

La 2e stimulation intervient pendant la


phase de contraction
SM Tétanos imparfait Tétanos parfait Tétanos imparfait :des excitations
itu

rapprochées qui suivent la première


interviennent au cours de la phase de
relâchement
st

Tétanos parfait : des excitations


In

très rapprochées qui suivent la


première interviennent au cours
de la phase de contraction

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 72


III Activité cardiaque

1- Notion d’automatisme cardiaque :


C’est la propriété que présente le cœur de se contracter rythmiquement en l'absence de toute

l
stimulation. Le tissu nodal est le siège de cet automatisme cardiaque (voir schéma ci-

na
dessous)

io
at
N
ue
iq
og
ag

2- Etude d’une révolution cardiaque


éd
tP

AB : systole auriculaire
itu

BC : diastole auriculaire
CD : systole ventriculaire
st

DE : diastole général
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 73


3- Régulation de la pression artérielle

l
na
io
at
N
ue
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 74


B- Exercices de la deuxième partie
EXERCICE 1.
I- On enregistre sur l’écran d’un oscilloscope, la différence de potentiel
transmembranaire d’un axone géant de calmar au repos. On obtient le tracé suivant.

l
na
io
at
a- Nommez le phénomène observé et dégagez ses caractéristiques

N
b- Que peut-on conclure sur l’état de l’axone au repos ?
c- Représentez sur le schéma de l’axone (ci-dessus), la position des électrodes

ue
réceptrices permettant d’obtenir cet enregistrement.
Les résultats de mesures des concentrations ioniques, effectuées sur le calmar, sont
donnés par le tableau suivant :
iq
og
Ions Dans l’ax-oplasme Dans le sang (en millimoles L'1)
)
(en millimolesL -1
ag

Na+ 50 460
K+ 400 10
éd

D’autre part, les constatations suivantes ont pu être faite


a- Lorsque le sodium radioactif *Na+ est introduit dans le sang du calmar, très vite de
tP

la radioactivité apparaît dans l’axoplasme.


b- Lorsque du potassium radioactif*K+ est injecté dans l’axoplasme, au bout de
itu

quelques instants seulement, de la radioactivité est décelée dans le sang


c)L’introduction du cyanure, substance qui bloque le fonctionnement des mitochondries
st

dans l’axone, entraîne la disparition des différences de concentration précédemment


constatées.
In

Utilisez ces données pour expliquer, l’origine du phénomène enregistré par


l’oscilloscope.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 75


II- Sur une fibre nerveuse, on réalise l’expérience suivante :
On stimule l’axone avec des intensités croissantes en S1S2.

Pour chaque stimulation, on enregistre en O1 et en 0 2 des variations de différence de


potentiel entre une électrode de référence et la microélectrode M1 (placée juste au-

l
dessous de S2) ou M2 (placée à distance de S2).Le document II (suivant) représente les

na
phénomènes électriques enregistrés au niveau de la membrane de l’axone de la fibre
nerveuse dans ces conditions expérimentales. (voir doc 1).

io
at
N
ue
iq
og
ag

1) Identifiez les tracés a b c


éd

2) A partir de la
comparaison des
tP

enregistrements obtenus
en O1 et O2, dégagez les
itu

caractéristiques de ces
st

différents phénomènes
électriques (a, b et c)
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 76


Exercice 2 Document 1
On se propose d’étudier les mécanismes
de la naissance et de la transmission du
message nerveux. Pour cela, on utilise le

l
dispositif expérimental; représenté par le

na
document 1.

io
at
On réalise des expériences de stimulations sur les fibres nerveuses des neurones A, B et

N
C du document 1 puis on enregistre leurs réponses à l’aide des oscilloscopes O1, 02, et 03.

ue
Les expériences réalisées et les enregistrements obtenus sont représentés dans le tableau
du document 2.
iq
1-A Partir des informations de l’expérience1 et du tracé A1, dégagez une propriété de la
og
fibre nerveuse.
2-Analysez les résultats des expériences 1 et 2 en vue de déduire :
ag

- une deuxième propriété de la fibre nerveuse


- la nature de la synapse S1
éd

3- Analysez les tracés C1, C2 et C3 en vue de déduire la nature de la synapse S2-


tP

4- Expliquez l’obtention du tracé D2 en vue de :


- déduire la fonction du neurone C
itu

- la nature de la synapse S3.


5. A partir de vos connaissances et des informations tirées des expériences précédentes,
st

expliquez l’obtention du tracé D3.


In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 77


l
na
io
at
N
ue
iq
og

Exercice 3
ag

On se propose d’étudier le fonctionnement du circuit nerveux du réflexe de flexion du


pied chez la grenouille, le document 1 représente le montage expérimental utilisé.
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 78


On applique en S plusieurs stimulations efficaces très rapprochées; les oscilloscopes
O1, O2, O3, O4 et O5 permettent de détecter les phénomènes électriques déclenchés ; le
document 2 montre les tracés obtenus

l
na
io
at
1- faites correspondre chacun des tracés a, b, c, d et e aux oscilloscopes O1, O2, O3, O4
et 05. Justifiez votre réponse.

N
2. En exploitant les données précédentes (document 1 et 2), expliquez la
coordination de l’activité des deux muscles antagonistes M1et M2 lors de ce

ue
réflexe de flexion.
Exercice 4
iq
A - Chez l’homme, la percussion du tendon du muscle antérieur de la cuisse au-
og
dessous de la rotule entraîne toujours l’extension de la jambe (voir document 1).
Dans les muscles squelettiques, il existe des récepteurs sensoriels appelés fuseaux
ag

neuromusculaires (doc.2)
éd
tP
itu
st

1- Identifiez la réaction obtenue suite à une percussion du tendon et justifiez votre


réponse.
In

2- faites un schéma simple de l’arc réflexe, montrant les éléments mis en jeu dans
cette réaction.
3- Quels sont les rôles respectifs des muscles M1 et M2 ?

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 79


B- Le dispositif représenté par le document 3 permet d’enregistrer les variations
d’activité d’une fibre nerveuseN1, issue d’un fuseau neuromusculaire, lorsqu’on étire
expérimentalement le muscle M1 d’un chat par les poids P1, P2 et P3, de masse m1, m2,
m3 telles que m1<m2<m3

l
na
io
at
4° Analyser les enregistrements présentés par le document 4.
5° Le doc.5 est obtenu lorsqu’on enregistre l’activité de la fibre N1 pendant les phases de

N
repos, d’étirement et de raccourcissement du muscle M1 :

ue
iq
og
ag

Analysez les résultats de cette expérience. Comment l’information est-elle codée dans la
fibre nerveuse ?
6°- A partir des résultats des expériences décrites en 4e et 5° de B, indiquez quel est1e
éd

stimulus physiologique des fuseaux neuromusculaires dans l’organisme.


C- On réalise les sections S1, S2 et S3 des racines du nerf rachidien contenant, entre
tP

autres, les fibres N1 N2 et N3 (document 3). Pour chacune de ces sections correspond une
dégénérescence des fibres nerveuses dans les zones hachurées du document 6.
itu

7° Expliquez ces résultats obtenus sur des chats différents.


st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 80


8° En tenant compte de l’ensemble des résultats précédents et en utilisant vos
connaissances, faites un schéma soigné représentant les structures nerveuses impliquées
dans la contraction du muscleM1 ;
9° La structure représentée dans le document 7
intervient dans la transmission des messages

l
na
nerveux.
Identifiez cette structure.

io
10° Donnez une légende à cette structure en
utilisant les chiffres indiqués.

at
D- On stimule électriquement la fibre N1 et on enregistre l’activité électrique des corps
cellulaires des fibres N2 et N3 à l’aide de microélectrodes intracellulaires (voir le

N
montage représenté sur le document 8). Les résultats obtenus sont présentés dans le
document 9.

ue
. iq
og
ag

11° Analysez les enregistrements du document 9 et dites comment l’information venue


de N1 se traduit au niveau des corps cellulaires N2 et N3.
éd

12° Quel rapport pouvez-vous établir entre les phénomènes électriques enregistrés en N2
ou N3 et l'activité des muscles M1 et M2 au cours du mouvement d’extension de la
tP

jambe?
13°-En vous appuyant sur le document 8, précisez comment sont les circuits neuroniques
qui parviennent à N2 et à N3.
itu

14° Quelle(s) hypothèse(s) pouvez-vous formuler pour expliquer les réponses différentes
en N2 et N3 suite à la stimulation en N1 ?
st

15° Représentez sur un schéma de synthèse fonctionnel l’ensemble des structures


étudiées dans cet exercice et qui interviennent dans la réaction d’extension de la jambe,
In

avec innervation réciproque.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 81


Exercice 5

Les expériences suivantes sont réalisées sur le muscle gastrocnémien d’une grenouille,
préparé pour un enregistrement myographique:
1. On envoie deux stimulations S1 et S2 sur le nerf sciatique qui innerve ce muscle et on

l
obtient le mécanomyogramme « a ».

na
io
at
N
ue
a) Analysez les enregistrements obtenus en précisant:
- les modifications observées au niveau de la réponse du muscle.
iq
- les renseignements que vous pouvez recueillir sur ces documents concernant les

conditions expérimentales des deux séries, à partir de certaines caractéristiques des


og
enregistrements.
ag

b) Quelle(s) hypothèse(s) pouvez-vous proposer pour interpréter les modifications de la


réponse du muscle en « b » ?
2. On refait cette même série d’expériences avec les mêmes modifications de conditions
éd

expérimentales mais on ajoute, en outre, deux électrodes réceptrices R1 et R2, l’une à la


surface du muscle et l’autre comme électrode de référence. On enregistre en même
tP

temps que les deux mécano myogrammes a et b, les deux électromyogrammes


correspondants a’ et b’ en réponse aux deux séries de stimulations.
a) Comment se situeront les électromyogrammes du muscle par rapport aux deux
itu

mécanomyogrammes?
b) Donnez la forme théorique de l’un de ces électromyogrammes et justifiez- la.
st

3. On stimule ce muscle avec du courant domestique alternatif, à 50 périodes par


𝟏𝟏
In

seconde, pendant une durée de 𝟏𝟏𝟏𝟏


𝒔𝒔.
Schématisez les types d’enregistrements qu’on obtiendra pour le mécano myogramme
d’une part, et pour l’électromyogramme d’autre part.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 82


Exercice 6 :
La figure ci- dessous représente deux électronographies a et b, à la même échelle,
d'une portion de tissu musculaire à deux
instants différents.
1. Faire deux schémas légendés d'interprétation

l
na
de la zone X, l'un correspondant à l'état (a),
l'autre à l'état (b).

io
2. Indiquer pourquoi les structures représentées
sont dites striées.

at
3. La cellule musculaire est un véritable «
moteur mécano-chimique».

N
Expliquer ce qui autorise cette expression, en indiquant dans quelles conditions et
comment l'énergie chimique est utilisée pour permettre le passage de l'état (a) à

ue
l'état (b). Illustrer votre réponse par un schéma.
iq
Exercice 7 Document1
og
Le document 1 représente l’ultrastructure de la
zone de contact de deux éléments À et B
ag

intervenant dans la contraction musculaire.


1. Nommez cette ultrastructure et légendez- la.
2. Quelles particularités structurales et
éd

fonctionnelles cette jonction a-t-elle par


rapport à la jonction neuronique?
tP

3. le document 2 illustre différents tracés, Document 2


enregistrés lors de l’activité musculaire
itu

a -Identifiez les tracés 1-2-3 et 4.


b -En se basant sur les différents tracés de ce
st

document et sur vos connaissances, faites un


bilan détaillé de ces différentes activités
In

pendant les phases I et II (-schémas non exigés).

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 83


Exercice 8
Joël de Rosnay a écrit dans le « macroscope » en 1975 :
« Tout ce qui vit utilise une molécule véhiculant une réserve d’énergie et jouant le rôle
d’une sorte de batterie portative, partout où la cellule a besoin de fournir un travail
chimique, mécanique ou électrique. Cette molécule s’appelle l’ATP ».

l
na
1-Expliquez ce qui autorise l’expression :
«Molécule véhiculant une réserve d’énergie et jouant le rôle de batterie».
2-Précisez les voies de recharge de cette batterie dans la cellule.

io
3-Précisez les différents niveaux où peut intervenir cette molécule.

at
Exercice 9

N
L’étude histologique du cœur de mammifère montre
qu’il est constitué de deux sortes d’éléments :

ue
-Les fibres myocardiques, riches en myofibrilles qui
constituent l’essentiel du tissu cardiaque;
-Des cellules pauvres en myofibrilles groupées en
iq
amas : c’est le tissu nodal (doc.1)
og
Afin de préciser le rôle du tissu nodal, les expériences
suivantes sont réalisées sur un cœur isolé de chien,
maintenu en survie par perfusion. Ce cœur bat alors au
ag

rythme de 120 battements/minute ;


Expériences résultats
éd

1) destruction du nœud sinusal a) ralentissement du rythme cardiaque ;


b) les oreillettes et les ventricules se contractent
tP

en même temps.
2) la destruction des nœuds sinusal a) arrêt des contractions auriculaires;
et septal b) les ventricules continuent à battre, mais à un
itu

rythme plus lent.


3) la section du faisceau de His a) le rythme auriculaire n’est pas modifié ;
st

près de son origine ; nœuds b) ralentissement des contractions des


sinusal et septal intacts. ventricules.
In

Interprétez ces expériences et précisez le rôle respectif des différentes parties du tissu
nodal dans les conditions physiologiques normales.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 84


Exercice 10:
A)
1 Un sujet est attaché sur une table basculante qui permet de passer de la position
horizontale (0°) à une position inclinée la tête vers le haut (+ 60° par rapport à

l
l’horizontale) ou à une position inclinée la tête vers le bas (- 60° par rapport à

na
l’horizontale).
On enregistre pendant toutes ces variations de position la fréquence cardiaque du sujet.

io
Les résultats ont donné le graphique du document 1.

at
N
ue
iq
og
ag

Quelles informations pouvez-vous dégager de l’étude de ce document ?


2) Dans l’objectif de comprendre le mécanisme nerveux mis en jeu dans cette réaction
éd

adaptative du cœur, on a réalisé les expériences suivantes.


EXPERIENCE 1.
tP

On fait varier la pression artérielle entre 0 et


300 mm de mercure dans le sinus carotidien
en comprimant plus ou moins la carotide en :
itu

a(voir document2).
Avec des électrodes réceptrices placées sur le
st

nerf de Herring.
In

On enregistre en même temps les potentiels


d’action. Les résultats sont exprimés dans le
document 3.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 85


Expérience 2. On excite électriquement le nerf de Herring. Les variations de pression
artérielle générale sont indiquées dans le document 4.

a) Faites la légende selon les


numéros indiqués.
b) Analysez les résultats des

l
na
expériences 1 et 2.
Quelles conclusions tirez-vous
quant au mécanisme de

io
régulation de la pression

at
artérielle et quant aux rôles du nerf de Herring.
Expérience 3. La section et les excitations faites sur le nerf X d’un chat ont donné les

N
résultats exprimés dans le tableau suivant.

ue
iq
c- Que peut-on déduire de l’analyse de cette expérience ? Document 5
og
3-En utilisant les données des expériences précédentes complétées par vos connaissances,
expliquez comment la variation de la pression artérielle fait la régulation de la pression
ag

artérielle.
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 86


C. Correction des exercices de la
deuxième partie
Exercice 1

l
na
1 : a) Le phénomène enregistré : potentiel de repos (ou transmembranaire)
Caractéristiques:

io
- négatif (: -70mv)
- constant

at
b) Au repos la membrane de l’axone est polarisée négativement à l’intérieur par rapport à
l’extérieur.

N
ue
iq
og

2 : Analyse du tableau :
ag

On constate une répartition inégale des ions Na+K+ de part et d’autre de la membrane
: c’est une répartition contre les lois physiques.
[Na+]e> [Na+ ]i [K+]I >[K+]e
éd

-Analyse des expériences:


tP

Expérience a: la présence de Na+ radioactif dans l’axoplasme montre qu’il y a entrée


de Na+ selon leur gradient de concentration : diffusion passive de Na+.
Expérience b: La présence de K+ radioactif dans le sang du calmar montre aussi qu’il y
itu

a une sortie de K+ selon leur gradient de concentration : diffusion passive de K+.


A l’état de repos, la fibre nerveuse est donc soumise à un transport passif des ions Na+,
st

K+ selon leur gradient de concentration qui tend à rétablir l’isotonie.


Expérience c: le blocage de la respiration cellulaire (synthèse de l’ATP) entraîne la
In

disparition des différences de concentrations des ions Na+ et K+ et par suite entraîne
l’isotonie et donc annulation du potentiel de repos.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 87


Conclusion : le déséquilibre ionique des ions Na+ et K+ de part et d’autre de l’axone est
donc entretenu par un transport actif qui consomme de l’énergie provenant de
l’hydrolyse de l’ATP : ce transport se fait contre le gradient de concentration.
Bilan : le potentiel de repos : (-70mv) tire son origine :
*du gradient de concentration en ions Na+ et K+ maintenu de part de d’autre de la
membrane plasmique grâce à un transport actif de ces ions (assuré par des protéines

l
na
pompe Na+/ K+).
* de la plus grande perméabilité aux ions K+ qu’aux ions Na+ (liée à l’existence des
protéines canaux : canaux de fuite plus efficaces et plus denses pour les ions K+).

io
at
II)
1 ) Identification des tracés :

N
a : potentiel de repos
b : potentiel local

ue
c : potentiel d’action
2) Comparaison des enregistrements:iq
a : potentiel de repos de valeur -70 mv et qui est enregistré sans excitation : fibre à l’état
de repos,
og

b : potentiel local.
-La membrane réagit même pour des faibles stimulations : le potentiel local ne nécessite
ag

pas un seuil de stimulation.


- Aux intensités croissantes de stimulation (I1 I2, I3), la membrane ne réagit pas par une
éd

réponse de type « tout ou rien » mais sa réponse présente une amplitude graduable avec
l’intensité de la stimulation.
tP

-Entre O1 et O2, on remarque que l’amplitude des réponses aux stimulations I1 , I2 et I3,
diminue avec la distance jusqu’à être nulle en O 2.
c : potentiel d’action.
itu

- Les trois potentiels d’action enregistrés en O1 et O2 sont déclenchés par 3 stimulations


d’intensité croissantes (I4, I5 et I6 ). Dans les 3 cas ces potentiels n’apparaissent que
st

lorsque la membrane est assez dépolarisée c’est à dire à partir d’un seuil : -50 mv.
In

-Dans les trois cas, l’amplitude est indépendante de l’intensité de stimulation : la réponse
est de type « tout ou rien ».

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 88


Entre O1 et O2, l’amplitude ne diminue pas avec la distance mais reste constante

Potentiel de repos Potentiel local Potentiel d’action


négatif= -70mv -pas de seuil de stimulation. - à partir d’un seuil de stimulation
-constant -amplitude croissante qui déclenche un seuil de potentiel -50
-n’exige pas une proportionnelle à mv.

l
na
stimulation l’intensité de stimulation : - réponse de type « tout ou rien
-non propageable ».propageable.

io
Exercice 2

at
1° La stimulation du neurone A entraîné une dépolarisation de 15mv

N
Propriété : La fibre nerveuse répond à une stimulation, elle est excitable.
2°/ Analyse

ue
Exp.l La stimulation d’intensité I1 portée sur le neurone A permet l’enregistrement :
■ d’une dépolarisation en O1 n’atteignant pas le seuil de -50 mv.
iq
■ d’un potentiel de repos en 02 et un potentiel de repos en 03.
Exp.2 : La stimulation d'intensité I2> I1 portée en A permet d’enregistrer :
og
- une dépolarisation en O1 qui atteint le seuil de -50 mv et déclenche un potentiel
d'action.
ag

- une dépolarisation postsynaptique en O2 (un PPSE).


- Un potentiel de repos en O3
éd

Déductions
- Propriété de la fibre nerveuse : Elle a un seuil de potentiel nécessaire pour le
déclenchement d'un potentiel d'action.
tP

- La synapse S1 est excitatrice car en O2, on observe un PPSE.


3°/ Analyse des résultats de l’expérience 3 :
itu

- Les 2 stimulations d’intensité I2 très rapprochées en A. sont à l’origine de 2


potentiels d'actions enregistrés en O1
En O2, on enregistre un PPSE global qui atteint le seuil et qui résulte de la
st

-
sommation temporelle des 2 PPSE successifs ; ce PPSE est à l’origine du
In

potentiel d'action.
- Le tracé C3 obtenu en O3 représente un PPSE d’amplitude 13 mv environ.
Déduction : La synapse S2 est excitatrice.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 89


4°/ Explication des résultats de l’expérience 4
Le tracé D2 enregistré en 02 suite à 2 stimulations simultanées de A et B d’intensité
I2 est un PPSE global d'amplitude 5mv: cette diminution d'amplitude s'explique par
la sommation spatiale d’un PPSE et d'un PPSI.
Déductions :
 Le neurone C : est un neurone intégrateur.

l
na
 La synapse S3 est inhibitrice,
5°/ Dans les conditions expérimentales (expérience 4 les messages nerveux se propage

io
dans les deux sens d’où l'obtention du tracé D3.
Exercice 3

at
1)

N
Tracé
Oscilloscope Justification
Obtenu

ue
Plusieurs excitations efficaces rapprochées en déclenchent un
O1 d
train de PA propageables qui seraient enregistrés en O1.
iq
Les PA atteignant l’interneurone inhibiteur I2 sont à
l’origine de PPSI successifs qui s’additionnent et
og
O2 b engendrent au niveau du cône axonique du motoneurone
du muscle extenseur M2 un PPSI global qui éloigne le
potentiel membranaire du seuil.
ag

Les PA atteignant l’interneurone excitateur I1 sont à


l’origine de PPSE successifs qui s’additionnent et
O3 e engendrent au niveau du cône axonique du motoneurone
éd

du muscle fléchisseur M1 un PPSE global qui atteint le


seuil suivi d’un PA.
tP

Le PA prenant naissance au niveau du cône axonique du


O4 c motoneurone innervant le muscle M1 se propage ; il est
alors enregistré au niveau de l’axone moteur.
itu

Le PPSI global déclenché au niveau du cône axonique du


O5 a motoneurone innervant le muscle M2 ne déclenche pas un
PA d’où le PR enregistré au niveau de l’axone moteur.
st
In

2) Le message nerveux sensitif (déclenché en S) a une double action :


- il active le motoneurone du muscle fléchisseur M1 (tracé c) par l’intermédiaire de

l’interneurone excitateur I1 et entraine alors sa contraction.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 90


-il inhibe le motoneurone du muscle M2 (tracé a) par l’intermédiaire de l'interneurone
inhibiteur l2 (tracé b) et entraine alors le relâchement de ce muscle.
La contraction du muscle fléchisseur M1 est accompagnée du relâchement du muscle
antagoniste (le muscle extenseur M2) ; cette coordination de l’activité de ces deux
muscles antagonistes s’explique par l’innervation réciproque.

l
na
Exercice 4
A- 1° La percussion du tendon du muscle antérieur de la jambe entraîne l’extension de

io
celle-ci.

at
Comme cette réaction est innée, involontaire et stéréotypée, il s’agit donc- d’un réflexe
nommé réflexe rotulien,(réflexe myotatique).

N
Ce réflexe nécessite l’intégrité des nerfs sensoriel et moteur ainsi que celle de la moelle :
c’est un réflexe médullaire.

ue
2° Comme tout réflexe, il repose sur l’organisation fonctionnelle suivante :
iq
og
ag
éd

3° le muscle M1 est un muscle extenseur puisque sa contraction entraîne l’extension de


tP

la jambe. Le muscle M2 est un muscle fléchisseur puisque sa contraction entraîne la


flexion de la jambe. M1 et M2 sont des muscles antagonistes car, lorsque l’extenseur se
contracte, le fléchisseur se relâche et inversement.
itu

B-
4° Les figures du document 4 montrent que les potentiels d’action enregistrés sur la fibre
st

sensorielle N1 issue du fuseau neuromusculaire ont une fréquence proportionnelle à la


masse appliquée et donc à l’étirement. Le fuseau neuromusculaire est un
In

mécanorécepteur ayant la propriété de traduire l’intensité de l’étirement en fréquence de


potentiels d’action.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 91


5° Les enregistrements du document 5 montrent ceci :
-Lorsque le muscle est au repos, la fibre N1 présente une activité permanente et
spontanée (PA);
-L’étirement du muscle entraîne une fréquence très élevée de PA enregistrés sur N1.
-Le raccourcissement du muscle provoque une diminution notable de l’émission de PA.
L’information codée ici semble être la longueur du muscle plutôt que son étirement; la

l
na
longueur est traduite en fréquence de PA. Cette fréquence augmente avec l’étirement et
diminue avec le raccourcissement.(le message nerveux est codé en modulation de

io
fréquence )

at
6° Lorsque la longueur du muscle varie, cela provoque une modification de l’activité du
fuseau neuromusculaire. Le stimulus physique du fuseau neuromusculaire est donc la

N
variation naturelle ou artificielle de la longueur du muscle; quant au stimulus
physiologique du fuseau neuromusculaire, c’est tout ce qui déclenche naturellement la

ue
variation de la longueur du muscle.
iq
Ainsi, pour un muscle squelettique donné M1,
*sa contraction, en provoquant son propre raccourcissement, peut être un stimulus de son
og
fuseau neuromusculaire.
* la contraction du muscle antagoniste M2 provoque son étirement, lequel étirement est
ag

considéré comme stimulus de son fuseau neuromusculaire.

C-
éd

7° Après section d’une racine rachidienne, il y a dégénérescence des zones du neurone


séparées de leur corps cellulaire :
tP

-Pour les fibres afférentes de la racine dorsale, les sections 1 et 2 entraînent


simultanément la dégénérescence des fibres en provenance des récepteurs et des fibres se
rendant à la moelle.
itu

Cela veut dire que les corps cellulaires des neurones sensitifs (ou neurones en T) existent
dans le ganglion spinal de la racine dorsale.
st

-Pour les fibres efférentes, la section 3 entraîne la dégénérescence de l’axone se rendant


In

aux effecteurs. Cela veut dire que les corps cellulaires des neurones se trouvent dans la
moelle épinière (il s’agit des motoneurones ou neurones multipolaires de la corne
antérieure de la substance grise).

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 92


8° Circuit anatomique impliqué dans la contraction de M1 :

l
na
io
at
N
9° Le document 7 présente une synapse neuro- neuronique ou zone de connexion
entre 2 neurones voisins.

ue
10° 1. Cytoplasme du neurone présynaptique 2. Vésicule synaptique
3. vésicule synaptique en exocytose (■) 4. Membrane présynaptique
iq
5. membrane postsynaptique 6- espace synaptique
og
D-
11° La stimulation électrique de la fibre N1 entraîne 2 effets différents :
ag

-une dépolarisation transitoire au niveau de N2 ; il s’agit d’un potentiel membranaire


appelé potentiel postsynaptique excitateur ou PPSE (courbe N2), de faible amplitude (2
éd

mv) et de durée courte (3 ms).


-une hyperpolarisation transitoire au niveau de N3 : il s’agit d’un potentiel
tP

membranaire appelé un potentiel postsynaptique inhibiteur ou PPSI (courbe N3),


d’amplitude faible (2 mV), et d’une durée identique à celle de la dépolarisation.
NB: Notons que l'hyperpolarisation présente un léger retard (0,15 ms) par rapport à la
itu

dépolarisation, C’est le temps que met le potentiel d’action pour franchir la synapse i-
N3.
st

12° L’extension de la jambe ne se réalise que lorsque le muscle extenseur M1 se


In

contracte et que le muscle fléchisseur M2 se relâche en même temps. Dans notre exemple
du réflexe rotulien, l’activation de la fibre N1, en réponse à l’excitation provoquée, a
également un double effet :

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 93


- une action stimulatrice de N2 (elle permet la contraction de l’extenseur Ml).
-une action inhibitrice de N3 (elle interdit la contraction du muscle fléchisseur M2 qui se
relâche).
Ainsi, les effets opposés de l’activation de N1 sur les muscles antagonistes créent les
conditions nécessaires à la réaction attendue, c’est à dire à la flexion de la jambe.

l
na
13° Le document 8 montre que la fibre N1
-établit un contact direct avec le neurone N2; la chaîne neuronique est donc

io
monosynaptique.

at
- n’établit pas de contact direct avec le neurone N3 mais fait plutôt une synapse avec un
interneurone qui, à son tour, fait une autre synapse avec N3. La chaîne neuronique est

N
ici bisynaptique.
14°. On peut donc supposer que la fibre N1 libère un médiateur excitateur du type

ue
acétylcholine qui détermine l’apparition de PPSE dans les neurones postsynaptiques (N2
ou/et l’inter- neurone i), ce qui explique la courbe N2 du document 9.
iq
Quant à l’interneurone i, lorsqu’il est activité, il libère un neuromédiateur inhibiteur du
type GABA qui détermine l’apparition d’un PPSI dans le neurone postsynaptique (N3),
og
ce qui explique la courbe N3 du document 9.
15°.
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 94


Exercice 5
1- a- Analyse des enregistrements :
- en a, deux secousses incomplètement fusionnées avec augmentation d’amplitude
pour la deuxième.

l
na
- en b, deux secousses complètement fusionnées avec la même augmentation
d’amplitude pour la deuxième secousse.
- le délai séparant les stimulations est plus petit en b qu’en a, S2 tombant pendant la

io
phase de relâchement en a et pendant la phase de contraction en b.

at
b- L’augmentation d’amplitude peut s’expliquer soit par :
- le phénomène de recrutement de nouvelles fibres musculaires si l’intensité de S2 est

N
supérieur à celle de S1.
- le phénomène de sommation si S1 et S2 ont des intensités inferieures à l’intensité

ue
maximale.
2.a) Chaque électromyogramme se situera avant le mécanomyogramme provoqué
par chacune des stimulations.(le phénomène électrique se situe dans le temps de latence
iq
du phénomène mécanique)
og
b) Chaque électromyogrammeaura une forme classique d’un potentiel d’action (doc.
A), puisque l’une des électrodes est placée à l’extérieur du muscle et plus précisément à
sa surface, alors que la 2ème est une électrode de référence.
ag
éd
tP
itu

3-.Ce muscle subira l’action au courant alternatif pendant donc pendant 5


périodes, ce qui provoquera 10
st

stimulations, puisque chaque inversion du


courant correspond à une stimulation.
In

L’intervalle entre deux stimulations étant de


(10 stimulations pendant chaque nouvelle
stimulation tombera pendant la phase de

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 95


contraction de la réponse précédente : il y aura un tétanos parfait (fusion des réponses
mécaniques), mais on obtiendra 10 PA sur l’électromyogramme (doc B).
Exercice 6:

l
na
1-

io
at
2 - Le muscle possède 2 striations

N
-Une striation longitudinale due au fait que les myofibrilles sont disposées
parallèlement.

ue
- Une striation transversale due à l'alternance des disques clairs et des disques
sombres le long des myofibrilles.
iq
3-
og
- Arrivée du potentiel
d'action.
ag

- Libération des
ions Ca2+ à partir
des citernes
éd

- Le Ca2+-
démasque les sites
tP

de fixation de la Relâchement
myosine situés sur
l'actine ce qui permet la formation du complexe acto-myosine d’où
itu

L'hydrolyse de l'ATP portée par les têtes de myosine qui libère l'énergie permettant le
pivotement des têtes de myosine, d'où le glissement des filaments d'actine et le
st

raccourcissement des sarcomères.


In

Exercice 7
1-Titre et légendes
Titre : plaque motrice (synapse neuromusculaire)

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 96


Légendes :
A : terminaison axonique (fibre nerveuse motrice a).
B : fibre musculaire
- Légende
1: vésicule synaptique
2: repli de la membrane post synaptique (appareil sous neural)

l
na
3: mitochondrie
4: sarcomère

io
2- Particularités structurales de la plaque motrice :
- présence des replis (appareil sous neural) dans la membrane postsynaptique.

at
- présence des canaux ioniques voltages dépendants dans la membrane postsynaptique.
Particularités fonctionnelles :

N
-Nature de la synapse : toujours excitatrice
-Nature du neurotransmetteur : 1 seul neurotransmetteur excitateur = l’acétylcholine.

ue
3- a) légendes
1 : myogramme d’une secousse musculaire isolée
iq
2 : signal de stimulation
3 : électromyogramme (potentiel d’action musculaire)
og
4 : courbe thermique (de chaleur)
b) *Pendant la phase I :
ag

La stimulation efficace engendre un potentiel d’action musculaire( tracé 1) qui se propage


le long du sarcolemme puis sur les tubules transverses.
Il y a alors libération de Ca2+ dans le sarcoplasme à partir des citernes du réticulum
éd

endoplasmique.
Formation d’un complexe ATP-myosine-Actine ; d’où l’augmentation de l’activité ATP
tP

asique de la myosine.
ATPase
ATP + H2O ADP + P + énergie.
itu

- Une partie de cette énergie est dissipée sous forme de chaleur initiale de contraction
(première variation du tracé 4).
st

- La partie la plus importante est convertie en énergie mécanique (pivotement des têtes
des molécules de myosine) qui assure le glissement des filaments d’actine : c’est la
In

contraction (phase ascendante du tracé 1).


*Pendant la phase II
Seulement le tracé 4 qui montre une variation qui correspond à la chaleur retardée qui se

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 97


dégage lentement après la secousse.
Origine de cette chaleur retardée
Glycogène → glucose-P
Glucose-P 2 acides pyruviques+ 2ATP
- En présence de dioxygène, l’acide pyruvique est dégradé totalement dans les
mitochondries pour former beaucoup d’ATP avec libération de CO2, de H20 et

l
na
dégagement de chaleur retardée (phase II du tracé 4) :
- C’est la respiration cellulaire qui se déroule selon la réaction :

io
2 acides pyruviques +02 H20 +C02 +ATP + chaleur.
3

at
Exercice 8

N
1- Cette molécule d’ATP possède une énergie potentielle au niveau de ses liaisons
phosphatées et la rupture de ces liaisons par hydrolyse fournit l’énergie utilisée par la
cellule pour réaliser les phénomènes vitaux.

ue
2- La recharge de la batterie correspond à la régénération d’ATP
• Les voies de la régénération d’ATP
iq
- Les voies rapides
og
Enzyme
Phosphocréatine+ADP ATP+créatine+chaleur initiale
Myokinase
ag

ADP+ADP ATP+AMP
- Les voies lentes : Glycogène +P Glucose-P
éd

• Cas de travail modéré : le muscle trouve suffisamment d’oxygène et il fait la


glycolyse aérobie : voie respiratoire cellulaire.
Glucose- P 2Acides pyruviques +2 ATP
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 98


Cas de travail intense : le muscle est en manque d’oxygène, l’ATP qui provient de la
respiration devient insuffisante et elle est complétée par la voie anaérobie:
fermentation lactique, l’acide pyruvique est réduit en acide lactique.
3- Les différents niveaux d’intervention d’ATP
-L’ATP est utilisée dans le transport actif de Na+ et K+ pour la réalisation du potentiel
de repos membranaire.

l
na
-L’ATP est utilisée pour la réabsorption des ions Ca2+ dans les citernes
endoplasmiques de la fibre musculaire pour permettre le relâchement musculaire.

io
-L’ATP est utilisée au cours de la contraction musculaire dont une partie de l’énergie
libérée de son hydrolyse est convertie en énergie mécanique (glissement des filaments

at
d’actine).
Exercice 9 :

N
Le myocarde à l’état embryonnaire, est formé de cellules se contractant

ue
spontanément et rythmiquement. Il en est de même du 'tissu nodal qui est constitué
de fibres cardiaques ayant conservé leur structure et leur caractère embryonnaire ;
elles sont douées d'automatisme. Ainsi, le cœur des mammifères peut battre en
iq
dehors de toute innervation. Son automatisme est dû au tissu nodal. On peut penser
og
que ce sont les potentiels d’action nés dans le tissu nodal qui, en se propageant dans
l’ensemble du myocarde, déterminent la contraction de celui-ci.
1er expérience; Lorsque le nœud-sinusal est détruit, le nœud septal prend sa relève et
ag

impose au cœur un rythme plus lent. Le nœud septal étant situé au contact du
myocarde auriculaire et relié au myocarde ventriculaire par le faisceau de His (trajet
éd

court, conduction rapide) les contractions des oreillettes et des ventricules sont
pratiquement simultanées.
tP

2ème expérience : La destruction du nœud sinusal et du nœud septal supprime tout tissu
nodal au niveau des oreillettes. Celles-ci cessent donc de se contracter, tandis que les
ventricules, commandés par les faisceaux de His, se contractent à un rythme plus lent
itu

caractéristique de ce dernier.
3èmeexpérience : La section du faisceau de His près de son origine supprime toute
st

communication entre myocarde auriculaire et myocarde ventriculaire. Les oreillettes


In

se contractent normalement au rythme sinusal tandis que les ventricules se laissent


entraîner au rythme lent du faisceau de His.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 99


On distingue donc trois centres doués d’automatisme qui sont, dans un ordre de
rythme décroissant, le nœud sinusal, le nœud septal et le faisceau de His . Il semble
qu’il y a une certaine hiérarchie dans ces structures. Cette hiérarchie s’explique par
l’inégale durée de contraction des fibres du tissu nodal : En effet, dans les conditions
normales, le nœud sinusal est Le plus rapide et c’est lui qui impose son rythme à
l’ensemble. On dit qu’il est le «pacemaker» du cœur, nom également donné au

l
na
stimulateur électrique chargé de le remplacer en cas de déficience.
Ainsi le nœud septal ne peut se manifester que si le nœud sinusal est écarté.

io
Exercice 10:

at
A 1) Le document 1 montre que la fréquence cardiaque est en moyenne de 54
battements par minute lorsque le sujet est en position horizontale.

N
Lorsque le sujet est basculé à +60°, on constate une augmentation de la fréquence
cardiaque qui passe environ à 75 battements par minute. Inversement un basculement à -

ue
60° induit une baisse de la fréquence cardiaque à environ 40 battements /mn.
Conclusions : Les variations de la fréquence cardiaque semblent être liées aux variations
de pression artérielle dans le sinus carotidien provoquées par les changements de
iq
position : lorsque la pression artérielle augmente (position -60°), la fréquence cardiaque
og
diminue pour corriger cette hypertension.
- lorsque la pression artérielle diminue (position +60°), la fréquence cardiaque
augmente pour corriger cette hypotension.
ag

2) a- légendes
1 : nerf de Herring 2 : sinus carotidien 3 : artère carotide
éd

4 : nerf pneumogastrique (X) 5 : bulbe rachidien 6 : moelle épinière


b- *Expérience 1 : le document 3 montre que la fréquence des potentielsd’action
tP

afférents transmis par le nerf de Herring augmente avec la pression intra- sinusale de
50/s lorsque la pression est égale à 50 mm de mercure, la fréquence des potentiels
d’action atteint environ 280/s pour une pression de 250 mm de mercure.
itu

Conclusions :
- Il y a donc au niveau du sinus carotidien des récepteurs qui captent les variations de
st

la pression artérielle et qui réalisent la transduction sensorielle : conversion de


l’énergie mécanique en énergie électrique (ce sont des barorécepteurs).
In

- Le message nerveux émis par le barorécepteur est codé en modulation de fréquence


des potentiels d’action.
- Ces messages informent donc les centres nerveux bulbaires de la pression dans le

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 100


carotide.
- Le nerf de Herring est sensitif.
* Expérience 2. (Document 4)
- Avant l’excitation du nerf de Herring, on constate que la pression artérielle se

l
maintient constante entre deux valeurs : valeur minimale 100 mm de Hg et valeur

na
maximale 130 mm de Hg. NB : Hg = mercure
- Lorsqu’on excite électriquement le nerf de Herring, on constate une baisse rapide de

io
la pression artérielle (hypotension) jusqu’à 50 mm de Hg, mais on constate que cette
pression revient rapidement à sa valeur initiale (au bout de 10 mn) malgré que les

at
excitations se poursuivent.

N
Conclusions :
- Le nerf de Herring est donc dépresseur.

ue
Il y a présence d’un mécanisme réflexe qui corrige rapidement l’hypotension créée par
l’excitation du nerf de Herring.
iq
Expérience 3.(document 5)
La section des nerfs pneumogastriques provoque une augmentation de la pression
og
artérielle. La stimulation du bout périphérique entraîne une diminution de la pression
artérielle alors que la stimulation du bout centrale n’a aucun effet.
ag

Conclusion :
Les nerfs pneumogastriques sont donc efférents et dépresseurs.
éd

3) Bilan
Une boucle réflexe nerveuse permet d’amortir les variations brusques de la pression
artérielle induites par les brusques changements de position de la tête.
tP

* Une augmentation de la pression au niveau des sinus carotidiens (tête basculée vers le
bas : -60°) donne naissance à des messages nerveux qui parcourent les nerfs de Herring
itu

et dont les potentiels ont une fréquence d’autant plus grande que la pression est élevée.
Ces messages provoquent une baisse de la pression artérielle d’autant plus importante
que la pression est forte. Cette baisse est due à la stimulation de plus en plus forte des
st

fibres des nerfs pneumogastriques et une inhibition de plus en plus forte des fibres
In

orthosympathiques cardiaques et vasculaires. Il en résulte une diminution de la


fréquence cardiaque et une vasodilatation d’où la baisse de la pression artérielle.
* Une diminution de la pression artérielle au niveau des sinus carotidiens (tête basculée
vers le haut : +60°) est détectée par les barorécepteurs qui entraîne une diminution de la
Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 101
fréquence des potentiels d’action des messages nerveux qui parcourent les nerfs de
Herring.
Ces messages provoquent une augmentation de la pression artérielle résultant de
l’inhibition des nerfs pneumogastriques et la stimulation des fibres orthosympathique
cardiaques et vasculaires.

l
na
Il en résulte une augmentation de la fréquence des battements cardiaques et une
vasoconstriction d’où l’augmentation de la pression artérielle. Ainsi l’autorégulation est
le mécanisme prépondérant qui permet de maintenir la pression artérielle constante au

io
niveau du cerveau et par suite d’adapter la circulation cérébrale à ses besoins.

at
N
ue
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 102


l
na
io
at
N
TROISIEME PARTIE :
ue - IMMUNITE
iq
og

- GLYCEMIE
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 103


l
na
io
at
N
ue
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 104


A- Résumé de cours
I- Régulation de la glycémie
1-Définitions :

l
na
− Glycémie : C’est le taux de glucose dans le sang
La glycémie à jeûn normale est comprise entre 0.70 et 1.10g /litre
− Glucoserie : taux de glucose dans les urines

io
la glucoserie normale est égale à 0g/litre

at
2- Rôle du foie dans la régulation de la glycémie

N
a) Glycogénogenèse

ue
En cas d’hyperglycémie le foie stocke le glucose sous forme de glycogène : c’est la
glycogénogenèse iq
b) Glycogénolyse
En cas d’hypoglycémie le foie libère du glucose : c’est la glycogénolyse
og
c) Néoglucogenèse
ag

Lorsque les sources et les réserves s’épuisent ; le foie est capable de synthétiser du
glucose à partir de composés non glucidiques et protéger ainsi l’organisme et surtout le
système nerveux central contre les effets de l’hypoglycémie.
éd

Ces composés sont : le glycérol, les acides aminés et l’acide lactique en provenance des
muscles.
tP

Ainsi toute hyperglycémie oriente vers une glycogénogénèse et toute hypoglycémie


oriente la néoglucogenèse
NB : En cas d’hyperglycémie le tissu adipeux stocke le glucose sous forme de lipides :
itu

c’est la lipogenèse
st

- En cas d’hyperglycémie le muscle est capable de mettre en réserve le glucose sous


forme de glycogène mais la dégradation musculaire n’aboutit pas directement au
In

glucose

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 105


3-Structure du pancréas :

La coupe du pancréas montre deux


structures distinctes :
− Les acini qui sécrètent des enzymes
digestives (fonction exocrine)

l
na
− Les ilots de Langerhans qui
renferment deux types de cellules
sécrétrices d’hormones

io
pancréatiques (fonction endocrine)
• Cellules α à la périphérie

at
• Cellules β au centre

N
Les hormones pancréatiques:
- Insuline : hormone hypoglycémiante secrétée par les cellules β

ue
- Glucagon : hormone hyperglycémiante secrétée par les cellules α
iq
og
4-Régulation de la glycémie
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 106


II- Immunité
1- Définition :
- Immunité : Ensemble de moyens et de mécanismes de défense de l’organisme
contre les corps étrangers

l
- Immunologie : science qui s’intéresse à l’étude de l’immunité

na
2 -Notions fondamentales

io
at
- Antigène : tout corps étranger qui peut déclencher une réaction immunitaire
- complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) : ce sont les glycoprotéines, situes sur

N
la membrane plasmique de toutes les cellules sauf les hématies
On distingue deux sortes de CMH : CMHI et CMHII :

ue
• CMHI : se situe sur la membrane de toutes les cellules nucléées.
• CMHII : se situe sur la membrane de quelques cellules immunitaire (leucocytes)
iq
- Les anticorps : sont des protéines appelées immunoglobulines (Ig) sécrétées par les
plasmocytes.
og
Rôles de l’anticorps :
• La neutralisation de l’antigène par la formation du complexe immun : Ag-Ac
• Active le complément
ag

• Aide à la phagocytose
éd

3- Les organes et cellules immunitaires


tP

Les organes immunitaires sont :


• Les organes centraux : moelle osseuse et thymus
itu

• Les organes périphériques : la rate et les ganglions lymphatiques


- Les principales cellules immunitaires sont les macrophages, les lymphocytes B
st

(LB) et les lymphocytes T (LT)


In

La moelle osseuse est le lieu de naissance de toutes les cellules immunitaires ; elle est
aussi le lieu de maturation de macrophages et LB.
Le thymus est le lieu de maturation de LT.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 107


4- Role des cellules immunitaires:
• Les macrophages assurent la phagocytose et la présentation de l’antigène
• Les LB se différencient en plasmocytes qui produisent les anticorps effecteurs
de la RIMH et en LBm. (qui mémorisent l’antigène)
• Les LT se différencient en LT4 et LT8.Les LT4activent la différenciation de LB

l
na
et LT8
Les LT8 se différencient en LTm (qui mémorisent l’antigène) et LTc qui produisent

io
les substances toxiques (perforine) effecteurs de la RIMC

at
5-Les réponses immunitaires
On distique deux types de réponses immunitaires :

N
Une réponse immunitaire non spécifique et une réponse immunitaire spécifique

ue
5-1 Réponse immunitaire non
spécifique
iq
• Elle est dirigée contre n’importe quel
og
antigène
• se répété de la même manière vis-à-
vis de tous les corps étrangers
ag

• elle se fait par un ensemble de


barrières et de moyens
éd

Le schéma du document1montre un
exemple de réponse immunitaire non spécifique (la phagocytose)
tP

5-2 La réponse immunitaire spécifique :


itu

C’est une réponse immunitaire dirigée contre un antigène bien déterminé.


On distingue deux types de réponses immunitaires spécifiques qui sont :
st

RIMH et RIMC
RIMH : Réponse immunitaire à médiation humorale
In

RIMC : Réponse immunitaire à médiation cellulaire

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 108


Les caractéristiques de la RIMH
- Acquise
- Spécifique
- Transférable à l’aide
du sérum
-

l
na
Les caractéristiques de la RIMC
- Acquise

io
- Spécifique
- Transférable à l’aide de cellules

at
Dysfonctionnement du système immunitaire

N
ue
SIDA : (syndrome d’immunodéficience Acquise)
Maladie infectieuse due à un virus appelé VIH.
Le VIH est un retro virus (qui possède l’ARN seulement)
iq
Les cellules cibles du VIH sont : les LT4 essentiellement
og
Mode de transmission : le VIH se transmet par :
- voie sanguine ;
- voie sexuelle
ag

- de la mère à son fœtus


éd

Prévention :
- Utiliser des objets tranchant à usage unique.
tP

- Contrôler le sang avant sa transfusion.


- Fidélité conjugale
- Les femmes séropositives doivent éviter les grossesses
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 109


B- Exercices de la 3ème partie
Exercice 1
Le dispositif ci-contre est constitué de
deux chambres séparées par une

l
na
membrane semi- perméable (perméable
aux molécules mais non aux cellules).

io
Le tableau ci-après résume les
expériences pratiquées dans ce dispositif

at
et l’existence ou non d’une réponse
immunitaire (production d’anticorps).

N
N° expériences Nature des lymphocytes sensibilisés à l'antigène Ag Production

ue
et placés simultanément d'anticorps
Dans la chambre Dans la chambre
iq
inférieure supérieure
1 - T+B +++
og

2 - B -
ag

3 T B +++
Interprétez les résultats de ces expériences.
éd

Exercice 2
tP

Une blessure peu profonde et mal soignée peut s'infecter rapidement. Du pus suinte de
la plaie : il contient des bactéries telles que des streptocoques et des staphylocoques. La
blessure non soignée évolue. L'organisme est alors envahi par les streptocoques, comme
itu

le montre la mise en culture d'un prélèvement sanguin du malade sur un milieu


approprié Pour connaître la réponse de l'organisme à un envahissement par des
st

streptocoques, deux séries d'expériences vous sont proposées.


A. Première série d'expériences.
In

Deux boîtes de Pétri a et b contenant de la gélose enrichie de sang stérile sont


ensemencées avec le filtrat d'une culture de streptocoques. Le filtrat ne contient pas de
bactéries. Les expériences et les résultats sont décrits dans le document1 ci-après .

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 110


La décoloration
observée est due
à la destruction
des hématies.

1. Expliquez les

l
na
résultats de
chacune des
expériences de ce

io
document.
2. Quelles

at
informations vous
apportent-ils sur

N
le pouvoir
pathogène du

ue
filtrat de ces bactéries et sur la nature de la substance A ?

B. Deuxième
iq
série
d'expériences
og

La même
technique
ag

expérimentale
est utilisée,
mais cette fois
éd

on fait
intervenir du
tP

filtrat de culture
d'une autre
bactérie
itu

Le
staphylocoque
Les expériences
st

sont décrites
In

dans le
document 2 ci-
contre.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 111


3. Expliquez les résultats de chacune des trois expériences de ce document.

Quelle information vous apportent-ils au sujet des propriétés des substances A et B ?


4. Quel type de réaction manifeste l'organisme quand il produit des substances de type A ou B?
Le document ci-après présente une cellule productrice des substances de type A ou B en pleine
activité.

l
na
5. Identifiez et légendez cette cellule.

io
6. Relevez les différentes preuves
observables sur ce document vous

at
permettant de confirmer la pleine

N
activité de cette cellule. Précisez
succinctement le rôle des structures

ue
mise en évidence.
iq
Exercice 3
og
Afin d’étudier les caractéristiques de la réponse immunitaire, on réalise plusieurs
expériences sur des souris de même souche :
ag

1er expérience : à des souris A, on injecte à 2 reprises des doses convenables


d’un même antigène « X » ; cela provoque à chaque fois l’apparition, dans le
éd

sérum de A, de molécules d’anticorps capables de neutraliser et d’agglutiner cet


antigène. Les molécules d’anticorps apparues après la première et la deuxième
tP

injection de l’antigène sont dosées en fonction du temps (courbes 1 et 2 du doc.l).

2ieme expérience : à des souris B, on fait les injections suivantes :


itu

-première injection : même dose de l’antigène «X» que celle utilisée pour les
souris A. Les résultats obtenus ont les mêmes caractéristiques que ceux observés
st

dans la 1 ere expérience (courbe 1 du doc.l).


- deuxième injection : une dose équivalente d’un antigène « Y » différent de
In

l’antigène «X». La production d'anticorps est représentée par la courbe 3 du


document1.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 112


Document 1

l
na
io
at
N
ue
iq
3eme expérietnce : deux semaines après la deuxième injection d’antigène, on prélève
og

du sérum chez les souris A et E, et on observe la capacité qu’ont leurs sérums de


provoquer l’agglutination soit de l’antigène X .soit de l'antigène «Y ». Les résultats
ag

sont consignés dans le tableau suivant (doc.2)

sérums antigènes injectés


éd

antigène « X » antigène « Y »
sérum des souris du lot A agglutination pas d’agglutination
tP

sérum des souris du lot B pas d’agglutination agglutination


itu

1) Analysez les résultats des expériences. En déduire les caractéristiques de la réponse


st

immunitaire.
2) Quelle autre conclusion pouvez-vous dégager des résultats proposés par le
In

tableau (doc.2)?

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 113


Exercice 4

l
na
io
at
N
1) Rappelez ce qu’est un plasmocyte

ue
2) Dans quelles conditions les plasmocytes sont-ils produits ?
3) Dégagez les mécanismes de coopération entre les différentes cellules immunitaires.
iq
og
Exercice 5 :
Le VIH est un virus responsable, chez les séropositifs, d'une maladie mortelle : le sida.
ag

1- Quelles sont les particularités structurales de ce virus ?


2- Que veut dire un individu séropositif ?
3- Représenter à l'aide d'un schéma clair et bien annoté le mode d'action du VIH, depuis
éd

l'infection de la cellule cible jusqu'à la production de nouvelles particules virales.


4- En déduire l'effet du VIH sur le système immunitaire.
tP

5- Citer les moyens de la transmission du VIH, et en déduire pour chaque cas, les moyens
permettant d’éviter la contamination par ce virus.
itu

Exercice 6
st

1° Vous utilisez les éléments du document 1, et d’autres si nécessaires, afin de montrer


la vascularisation du foie et de l’intestin grêle.
In

Vous nommez les vaisseaux impliqués et vous indiquez le sens de circulation du sang
par des flèches, en utilisant les couleurs conventionnelles.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 114


l
na
io
2° On pratique l’ablation du foie chez un chien normal et on fait le dosage de la

at
glycémie en fonction du temps. Les résultats des mesures sont traduits en une courbe
document 2.

N
Analyser
cette

ue
courbe ;
en
iq
déduire
le rôle du
og
foie dans
la
ag
éd

régulation de la glycémie
3° On recherche le glucose dans différents vaisseaux sanguins de chiens normaux ayant
tP

reçu des repas différents.


Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
itu

type de repas teneur en glucose du sang en phase post prandiale dans


La veine porte La veine sus – La veine cave inférieure
st

hépatique
In

Repas riche englucides ++ + +

Repas sans glucides + + +

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 115


Document 2b
A partir de ces résultats et en utilisant vos connaissances, vous préciser le rôle du foie
dans la régulation de la glycémie.
4° Rappeler brièvement l’expérience du foie lavé ainsi que ses résultats et son
importance.
5) On réalise les expériences suivantes chez un chien normal

l
na
Expériences résultats
1- ablation du pancréas * hyperglycémie, glycosurie et polyurie

io
2- injection intraveineuse * glycémie normale

at
d’extraits pancréatiques à un *disparition de la glycosurie et de la polyurie

N
chien pancréatectomies

ue
Déduire de ces expériences le mode d’action du pancréas sur la glycémie.
6° Citer les deux hormones antagonistes sécrétées par le pancréas. Quel est le rôle de
chacune d’entre elles dans la régulation de la glycémie.
iq
Exercice 7
og

On fait ingérer un repas glucidique de 100 g à un individu en bonne santé et à jeun. On


relève ensuite les taux du glucose sanguin et des 2 hormones pancréatiques, l’insuline
ag

et de glucagon. L’évolution conjointe de ces 3 variables est représentée par les courbes
du document suivant :
éd

1) Sachant que le volume du milieu


intérieur d’une personne est en
moyenne de 20 litres (5 litres de
tP

plasma et 15 litres de lymphe),


démontrez qu’il existe une véritable
itu

régulation de la glycémie.
2) Comparez l’évolution conjointe
de la glycémie, de l’insuline et du
st

glucagon, suite à l’ingestion du


In

repas glucidique.
En vous aidant de cette étude comparative et de vos connaissances, donnez un aperçu
général du mode d’action des deux hormones pancréatiques

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 116


Correction des exercices de la 3ème
partie
Exercice 1

l
na
*Expérience 1 : la présence simultanée de lymphocytes B et T permet la production
d’anticorps.
*Expérience 2 : la présence des lymphocytes B seuls ne permet pas la production

io
d’anticorps, même si les lymphocytes B sont les seuls à produire ces substances. Une

at
coopération cellulaire (entre les LB et les LT) est donc nécessaire.
*Expérience 3 : La séparation des lymphocytes B et T par une membrane perméable

N
aux molécules ne gêne en rien la production d’anticorps. La coopération cellulaire se
réalise non pas par contact direct entre les LB et les LT mais par un (des) médiateur(s)

ue
chimique(s).
Exercice 2 iq
A1
La destruction des hématies matérialisée par l’auréole décolorée s’explique par le fait
og

que les streptocoques ont libéré dans le milieu une toxine à l’origine de la destruction
des hématies.
ag

Boite b
La substance A extraite du sérum d’un malade atteint par les mêmes streptocoques a
éd

neutralisé l’action de la toxine d’où l’absence d’auréole.


A2
Le filtrat de ces bactéries a une action antigénique. La substance A est un anticorps
tP

antitoxique.
B3
itu

Boite c
La destruction des hématies matérialisée par l’auréole décolorée s’explique également
par la libération par les staphylocoques dans le milieu de culture d’une toxine
st

hémolytique.
In

Boite d
La substance A ne peut pas neutraliser la toxine sécrétée par les staphylocoques d’où la
présence de l’auréole décolorée.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 117


Boite e
La substance B extraite du sérum d’un malade atteint par des staphylocoques neutralise
la toxine sécrétée par les staphylocoques.
Les substances A et B sont spécifiques d’un antigène.
B.4.Il s’agit d’une réaction immunitaire à médiation humorale.
B.5.La cellule présentée est un plasmocyte.

l
na
Légende de la cellule : 1 = mitochondrie ; 2 = dictyosome ; 3 = REG* ; 4 = noyau.
B.6Plusieurs éléments observables sur le schéma peuvent confirmer la pleine activité

io
de cette cellule. Il s’agit de l’abondance des mitochondries, des REG, et des ribosomes.
Citons le rôle de ces structures :

at
- les mitochondries sont le siège de la respiration cellulaire donc de la production
d’énergie ;

N
- les ribosomes sont le siège de la synthèse des protéines :
- les REG assurent la maturation des protéines synthétisées, leur stockage et leur

ue
transport
Exercice 3
iq
1° Expérience 1 : Suite à la 1iere injection de l’antigène «X », il y’a une réponse
og
immunitaire, c’est à dire la production d’anticorps anti- X ne commence qu’au bout
d’une semaine (temps de latence).
Après 4 semaines, la quantité d’anticorps atteint un maximum (plus de 100 g par ml
ag

de sérum) puis diminue et s’annule au bout de 7 semaines. C’est la réponse primaire.


Quant à la réponse à la 2e injection, elle est immédiate et plus rapide : le maximum est
éd

atteint une semaine après l’injection et il est plus durable puisque 7 semaines après, on
dose encore plus de 500 g d’anticorps par ml de sérum : c’est la réponse secondaire.
tP

Ainsi, la 2ieme injection d’un même antigène « X » entraîne une réponse immunitaire
plus rapide et plus importante. Cela permet de dire que la 2ème réponse immunitaire est
due à une mémoire immunitaire
itu

Expérience 2 : elle montre que l’injection d’un antigène «Y» différent du premier
antigène «X» provoque une réponse immunitaire qui a les caractéristiques d’une
st

réponse primaire : délai d’une semaine, amplitude et durée limitées (courbe 3). Le
phénomène de mémoire ne se manifeste donc pas ici.
In

2° Expérience 3 : le tableau du document 2 montre les capacités d’agglutination, que


possèdent les anticorps présents dans le sérum des souris A et B, deux semaines après

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 118


la «seconde injection», c’est-à-dire au moment où les 2 animaux présentent des
anticorps. On déduit de ces résultats que :
- le sérum de la souris A contient uniquement des anticorps anti-X, puisqu’il n’y a

agglutination qu’avec des antigènes «X».


REG* : Retuculum endolsmique granuleux
- le sérum de la souris B contient uniquement des anticorps anti-Y, puisqu’il n’y a

l
na
agglutination qu’avec des antigènes « Y ».
Les anticorps présents dans le sérum sont donc bien spécifiques de l’antigène injecté (et

io
non du nombre d’injections). De même, la réponse immunitaire n’est dite «secondaire »
que si la 2ieme injection introduit dans l’organisme le même antigène que la 1iere

at
injection: la mémoire immunitaire est elle-même spécifique.
Exercice 4

N
1- Les plasmocytes sont des cellules sécrétrices d’anticorps issues de la différenciation

ue
des LB.
2) Le tableau montre qu’il n’y a production de plasmocytes qu’en présence dans le
milieu de LB, LT et de macrophages issus de l’individu infecté.
iq
3) La coopération se fait par contact direct et/ou par l’intermédiaire de cytokine.
og

Exercice 5 :
l- Les particularités structurales du VIH :
ag

- virus dont le matériel génétique est 1'ARN et non l'ADN

- présence de deux molécules de transcriptase reverse.


éd

- des protéines virales à sa surface.


2- Un individu séropositif est un individu qui possède dans son sérum des anticorps anti-
tP

VIH.
3- Schéma :
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 119


4- Le VIH détruit les LT4. Les réactions immunitaires à médiation humorale et cellulaire
ne seront plus alors stimulées, ce qui favorise le développement des maladies
opportunistes chez les sidéens.
5- Le VIH se transmet par :es rapports sexuels avec un porteur
- le sang.

- de la mère porteuse à son fœtus.

l
na
- Les moyens de prevention :

- Utiliser des préservatifs pour les gens, à partenaire sexuel multiple.

io
- Contrôler le sang à transfuser et éviter l'échange de seringues entre toxicomanes
- Eviter les grossesses pour les femmes séropositives.

at
Exercice 6

N
1° Vascularisation du foie

ue
et de l’intestin :
2° L’hépatectomie d’un
animal entraîne des
iq
troubles très graves, liés à
og
la chute brutale de la
glycémie ( en 10 heures, sa
valeur chute de moitié, ce
ag

qui est incompatible avec la vie.). Cette observation montre que le foie est le seul
organe générateur de glucose et que les autres organes du corps sont incapables de
éd

maintenir la glycémie à son niveau normal.


On déduit de ces résultats que le foie intervient dans la régulation de la glycémie et
qu’il est indispensable à la lutte contre l’hypoglycémie,
tP

3° Les résultats présentés dans le tableau du document 2 montrent que :


• dans le sang de la veine porte, c’est à dire qui relie l’intestin au foie, la teneur en
itu

glucose varie avec le type de repas ingéré et qu’elle est relativement élevée
après un repas riche en glucides (++).
st

• dans le sang de la veine sus-hépatique, c’est à dire qui quitte le foie en direction de la

veine cave inférieure (puis vers le cœur), la teneur en glucose est constante quel
In

que soit le type de repas ingéré. Ces résultats indiquent que le foie intervient aussi
dans la lutte contre l'hyperglycémie postprandiale : il stocke le glucose
excédentaire qu’il reçoit par la veine porte, après l’ingestion d’un repas riche en

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 120


glucides, et maintient ainsi une glycémie normale dans la circulation générale.
4° Expérience du foie lavé : Un chien reçoit une alimentation sans sucre. Son intestin
et sa veine porte ne contiennent pas de sucre, par contre sa veine sus-hépatique en
contient. Partant de cette observation, Bernard (1850) recherche l’origine de ce
glucose sanguin : - il prélève le foie d’un chien sain et introduit par la veine porte
un courant d’eau. Il constate que le liquide qui sort par la veine sus-hépatique

l
na
contient du glucose. Il poursuit la perfusion jusqu’à ce que le liquide sortant du foie
n’en contienne plus. Le foie est ainsi «lavé». Après 24 heures de repos à.
Température ambiante, il recommence la perfusion sur le même foie et constate, à

io
sa grande surprise, que l’eau qui traverse le foie est de nouveau chargée de glucose. Il

at
conclut qu’il existe dans le foie une substance génératrice de glucose, incorporée dans
les cellules hépatiques et qu’il appelle glycogène. Ainsi, l’expérience célèbre du

N
foie lavé montre que le foie renferme une substance de réserve, le glycogène,
capable de se transformer graduellement en glucose, selon les besoins de

ue
l’organisme. La libération de glucose est appelée fonction glycogénique du
foie. Le processus de libération exige des conditions particulières (température,
délai..).
iq
Notons que l’expérience du foie lavé fut une découverte extrêmement prodigieuse qui
og
a ouvert les portes à la recherche médicale sur les causes des maladies métaboliques
(diabète en particulier...).
ag

5° -La pancréatectomie est fatalement suivie de troubles graves, liés tous à


l’hyperglycémie (glycosurie, polyurie...). Cela prouve que le pancréas a une action
hypoglycémiante et qu’il est par conséquent indispensable à la régulation de la
éd

glycémie.
-La correction des troubles mentionnés se fait grâce à l’injection intraveineuse
tP

d’extraits pancréatiques. Cela montre que l’action du pancréas s’exerce par voie
sanguine, par l’intermédiaire de substance hormonale.
Conclusion : le pancréas est une glande endocrine ; il sécrète une hormone
itu

hypoglycémiante.
6° Le pancréas sécrète deux hormones antagonistes intervenant dans la régulation de
st

la glycémie l’insuline :
- L’insuline, unique hormone hypoglycémiante de l’organisme,
In

- le glucagon, l’une des hormones hyperglycémiantes de l’organisme.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 121


Exercice 7
1° Chez un sujet à jeun, l’absorption intestinale est très efficace (elle est environ de
100%). Ainsi, les 100 grammes de glucose ingérés auraient dû donner une glycémie de
100
: 20 =5 g/l,
à laquelle il faudra ajouter le glucose déjà dans le corps soit 5 + 1 = 6g/l or, la courbe

l
de l’évolution de la glycémie montre que cette dernière ne dépasse guère

na
l, 40g/l, Cette valeur réelle n’est pas en adéquation avec la valeur théorique de 6 g/l.
Cela fait penser qu'il existe chez les sujets sains un mécanisme régulateur
empêchant la glycémie de dépasser une certaine valeur limite.

io
2° Evolution simultanée des 3 paramètres, à la suite de l’ingestion d’un repas

at
glucidique, et en fonction du temps :
■ Au cours de la première heure, l’insuline connaît une hausse sensible, parallèle

à une augmentation rapide de la glycémie (qui atteint un maximum de 1,38

N
g/l). En même temps, la teneur en glucagon chute (passant de 125 pg/ml à 95 pg/ml
environ).

ue
■ Après une heure, le taux d’insuline décroît ; il en est de même de la teneur en glucose

sanguin.
L’hyperglycémie agit directement sur les cellules des îlots de
iq
Langerhans et stimule la fabrication d’insuline par les cellules 𝛽𝛽tout en inhibant
la production de glucagon par les cellules a, d’où la chute de la concentration
og

de cette hormone pendant la première heure


:
■ Au bout de 4 heures, on atteint des valeurs voisines de celles du départ (insulinémie
ag

de 15 moles/1 et glycémie de 0,9 g/l). Quant à l’augmentation de la concentration en


glucagon, elle est irrégulière, et la teneur de cette hormone ne remonte pas au-
éd

dessus de 105 pg/ml.


3° Evolution des 2 hormones pancréatiques : Les taux plasmatiques de
l’insuline et du glucagon évoluent d’une façon opposée. Par rétrocontrôle, la
tP

production d’insuline diminue alors que la synthèse, de glucagon est stimulée. Les
effets sur les organes cibles et par conséquent dans la régulation de la glycémie sont
itu

également opposés. Ce sont des hormones antagonistes.


• L’insuline agit sur le foie en stimulant la formation du glycogène hépatique à

partir du glucose plasmatique, ce qui permet la baisse de la glycémie.


st

• Le glucagon agit en sens inverse et contribue à la hausse du taux de glucose


In

circulant.
NB: L’augmentation plus lente du glucagon confirme l'action prédominante
de l’insuline dans la régulation de la glycémie.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 122


l
na
io
at
N
QUATRIEME PARTIE :
ue
- EXERCICES DE SYNTHESE
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 123


l
na
io
at
N
ue
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 124


Exercices de synthèses
Exercice 1 :
I- Les documents 1 et 2 sont des spermogrammes l'un de Monsieur X et l'autre de

l
na
Monsieur Y.

io
Document 1 - Spermogramme de Document 2- Spermogramme de
Monsieur X : Monsieur Y

at
VOLUME d'un éjaculat : 4,2 ml pH VOLUME d'un éjaculat : 0,8 ml pH
: 7,8 VISCOSITE : normale 7,6 VISCOSITE : normale

N
NUMERATION: Spermatozoïdes après 1 après 4
NUMERATION: Spermatozoïdes après 1 après 4
2.10 6 /ml MOBILITE heure heures

ue
53.10 6 /ml MOBILITE heure heures
% à mobilité normale 1 0
% à mobilité normale 55 45
% à mobilité diminuée 6 0
% à mobilité diminuée 5 5
iq
% de formes immobiles 93 100
% de formes immobiles 40 50
og

1/A partir de la comparaison détaillée et rigoureuse des deux spermogrammes,


ag

indiquer lequel des deux hommes est stérile ?


2/Le deuxième homme ne peut pas avoir d’enfants avec sa femme. Formuler au moins
deux hypothèses quant aux causes possibles de la stérilité de ce couple.
éd

3/Afin de vérifier les hypothèses émises, on vous propose les études suivantes :
Des protéines sont extraites de la zone pellucide d'ovocytes des souris fertiles et sont
tP

marquées par un isotope radioactif, puis mises en présence de spermatozoïdes de


souris fertiles. On constate que la radioactivité apparaît au niveau de la face externe de
la membrane plasmique de la tête des spermatozoïdes.
itu

-On place ces spermatozoïdes marqués en présence d'ovocytes matures de souris


fertiles. Il n'y a pas de fécondation.
st

-Des spermatozoïdes qui n'ont pas été mis en contact avec


les protéines précédentes sont fécondants.
In

Après analyse de ces données, proposer une explication de


la stérilité de ce couple.
Une jeune fille de 16 ans présente les symptômes suivants

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 125


- Pas de développement des seins
- Absence de menstruations
On cherche à expliquer l'origine de ces symptômes. On donne pour cela les données
suivantes:
Document 1 : données anatomiques et histologiques
L’échographie révèle deux ovaires de taille normale.

l
na
L’observation microscopique des ovaires ne montre que les structures ci-contre :
1/ Identifiez les éléments désignés par les numéros.

io
Document 2 : dosage hormonaux durant 28 jours

at
Dans le sang de Dans le sang d'une femme normale
la patiente

N
FSH en UI/L < 0,5 Phase folliculaire : 2-17 Phase ovulatoire :
9- 26 Phase lutéale : 2 - 8

ue
Œstrogènes en 24 -26 Phase folliculaire : 30-90 Phase ovulatoire :
pg/ml 90- 400 Phase lutéale : 20- 50
iq
og
2-Analyser sommairement le tableau que peut- on déduire
3-/Mettre en relation les données fournies par les documents 1 et 2 pour proposer une
ag

explication à l'origine des symptômes constatés chez cette jeune fille.


Document 3: Mesures effectuées lors d'un test
hormonal de stimulation pratiqué sur la patiente:
éd

une injection de 100microgrammes de GnRH.


Analyser le document 3. Que peut-on déduire ?
tP

4-Proposer deux hypothèses permettant


d'expliquer ce résultat.
Document 3
itu

Exercice 2
Différentes expériences sont réalisées chez la rate en vue de rechercher l'un des facteurs
st

déterminant le pic de LH.


In

A - Expérimentation in vivo
Chaque jour du cycle, à 16 heures, on injecte à des rates une même dose de
gonadolibérine d'origine hypothalamique (encore appelée Gonadotrophine Releasing
Hormone = GnRH).
Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 126
On mesure la concentration plasmatique de LH immédiatement avant, puis dix minutes
après l'injection de GnRH. Les résultats obtenus sont reportés sur le tableau de la figure
-1.

B -Experimentation in vitro
Figure- Concentration de LH dans le plasma
On effectue différentes incubations

l
1 Avant Après injection de in vitro d'un même nombre de

na
injection de GnRH cellules hypophysaires sécrétrices de
LH, prélevées sur des rates le matin

io
GnRH
de J-1. Les incubations se déroulent
J-2 2,1 4,2

at
en deux phases successives. Les
J-1 2,0 4,2 cellules sont d'abord incubées

N
J 21,2 110,2 pendant 36 heures dans un milieu A
contenant ou non de I’ œstradiol.
J+1 2,0 5,8

ue
Après élimination du milieu A, les
cellules sont ensuite incubées durant
5 heures dans un milieu B contenant ou non du GnRH (0,2 ng.ml-1).
iq
A la fin de l'incubation, on
og
mesure la quantité de LH
contenue dans le milieu B.
Le schéma du protocole
ag

expérimental ainsi que les


résultats obtenus sont
éd

présentés sur le tableau de


la figure2
tP

1° Quelles informations
sur la « sensibilité » de
l'hypophyse au GnRH
itu

pouvez-vous tirer des résultats de l'expérimentation in vivo ?


2° Par une analyse méthodique des résultats des expériences réalisées in vitro,
st

déterminez quelles sont les « conditions » du déclenchement du pic de LH qui sont ici
mises en évidence !?
In

3-On mesure la quantité d'ARN messager codant pour la caséine (une protéine
essentielle du lait) dans des cellules acineuses de glande mammaire de rate mises en
culture :

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 127


• les lots A et B sont incubés
avec des extraits plasmatiques
issus de femelles gestantes
pour le lot A et de femelles
post-parturientes pour le lot
B;

l
na
• les lots C et D sont incubés avec des extraits hypophysaires de femelles post-

io
parturientes antéhypophysectomisées pour le lot C et neurohypophysectomisées pour
le lot D ;

at
• les lots E et F sont incubés avec des extraits hypophysaires de femelles post-
parturientes allaitantes pour le lot E et privées de leurs petits pour le lot F.

N
Analysez ces données. Que pouvez-vous en conclure ?

ue
Exercice 3
Les quatre parties sont dépendantes :
iq
Première partie :
og

Une population homogène de 100 drosophiles répartie comme suit :


− 50 drosophiles males aux yeux rouges ayant des ailes longues.
ag

− 50 drosophiles femelles aux yeux rouges ayant des ailes longues.


On croise entre eux les males avec les femelles, on obtient une génération nommée G1
éd

comportant les phénotypes suivants :


Phénotype 1: drosophiles aux yeux rouges ayant des ailes longues.
tP

Phénotype 2 : drosophiles aux yeux marron ayant des ailes longues.


Phénotype 3 : drosophiles aux yeux rouges ayant des ailes courts.
Phénotype 4 : drosophiles aux yeux marron ayant des ailes courts.
itu

1) A partir des données fournis par ce croisement, tirez cinq conclusions qui vous
paraissent logiques et qui méritent d’être mentionnées.
st

2)
a. Proposez deux hypothèses quant à la localisation des gènes en question.
In

b. Déduire la (ou les) valeur(s) de « p » (p = pourcentage de recombinaison).


3) Donnez les génotypes possibles des deux parents. Envisager tous les cas compatibles
avec chaque hypothèse.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 128


Deuxième partie :
Le dénombrement des individus de G1permet d’obtenir les valeurs ci-dessous :

Phenotypes 1 2 3 4
Effectifs 900 300 300 100

l
na
1) Analysez et interprétez ces résultats.
2) Quelle hypothèse retenez-vous parmi celles proposez dans la question 2/a ? (première

io
partie).

at
a-Déduire la valeur de « p ».
b-Déduire les génotypes des parents.

N
3) Faire une interprétation génotypique du croisement afin de retrouver ces
résultats.

Troisième partie :
ue
iq
Sachant que lors de la gamétogenèse, les allèles d’un même gène se séparent lors de
l’anaphase II de la méiose.
og

1)
a- Définir la méiose. Donner deux conséquences majeures.
ag

b- En quoi diffère l’anaphase I de l’anaphase II ?


éd

c- Déduire alors la différence fondamentale entre la division réductionnelle et la division


équationnelle.
tP

2) De quelle gamétogenèse s’agit-il ? Justifiez votre choix.


3)
itu

a. Ces résultats sont-elles en accord avec celles de la deuxième partie ?


Justifiez votre réponse.
st

b. Déduire alors le nouveau mode de transmission des gènes en question.


In

c. Déduire alors l’intervalle dont appartient réellement « p ».

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 129


Quatrième partie :
1) Le document ci-dessous représente le pourcentage (%) des recombinaisons alléliques
des gamètes fournis par les mâles :

Doc 2 Allèles du gène contrôlant la couleur des yeux

l
Rouge Marron

na
Allèle du gène contrôlant la Longue >0 0
taille des ailes Court 0 >0

io
a- Quel renseignement fournis ces résultats ?

at
b- Quelle hypothèse retenez-vous quant au génotype des males ?

N
2)
a. Exprimer la répartition phénotypique de G1 en fonction de « p ». Envisager et

ue
expliquer chaque cas.
b. Déduire alors le génotype des femelles.
iq
c. Faire une interprétation génotypique et chromosomique du croisement étudié.
og
Dresser, en justifiant votre démarche, la carte factorielle des deux gènes en question
ag

Exercice 4
On croise deux lignées de Drosophiles, l’une à ailes longues (vg+) et corps noir (b),
éd

l’autre à ailes vestigiales (vg) et cors gris (b+).Tous les individus de la F1 ont les ailes
tP

longues et le corps gris. Quant à la F1, obtenue par croisement F1x F1, elle comprend :
1160 Drosophiles à ailes longues et corps gris, 578 Drosophiles à ailes longues et corps
itu

noir, 592 Drosophiles à ailes vestigiales et corps gris.


1-Interpréter ces résultats.
st

2-On croise entre eux 2 individus de la F2 : un mâle A à ailes longues et corps noir et
In

une femelle B à ailes vestigiales et corps gris. On obtient :


25% à ailes longues et corps gris,
25% à ailes vestigiales et corps gris,

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 130


25% à ailes longues et corps noir,
25% à ailes vestigiales et corps noirs.
Quels sont les génotypes de A et B ?et quel phénomène permet-il de les expliquer ?
Justifiez votre réponse.

l
na
Exercice 5
A- Des souris à pelage long sont croisées entre elles. On obtient 75%de souris à pelage

io
long et 25% de souris à pelage court. Interprétez ce résultat

at
B- Des souris jaunes à pelage long sont croisées entre elles. La descendance obtenue est

N
composée de :
18 souris jaunes à pelage long 9 souris noires à pelage long

ue
6 souris jaunes à pelage court 3 souris noires à pelage court
Interprétez ces résultats en donnant les génotypes des parents et de la descendance.
iq
og

Exercice 6 :
Les deux systèmes de groupes sanguins les plus importants pour les transfusions
ag

sanguines sont le système ABO et le système Rhésus.


éd

Pour le. Système ABO on connait trois allèles A, B et 0 d’un même gène situé sur le
chromosome N° 9. Quant au système Rhésus on connait deux, allèles Rh+// Rh- (notés
tP

simplement +, -) d’un même gène situé sur le chromosome n°1.


Dans une famille X le père est de phénotype À+, la mère est de phénotype B+. La
itu

descendance de ce couple comprend deux garçons l’un de phénotype AB+, l’autre de


phénotype A−et deux filles l’une de phénotype 0+, l’autre de phénotype B-
st

La fille de phénotype B −a épousé un homme de phénotype A+. Elle a eu deux garçons


In

de phénotype A+ qui sont arrivés à terme.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 131


1) Construisez l’arbre généalogique de cette famille (on représentera le sexe
masculin par un carré et le sexe féminin par un cercle).
2) Déterminez le type de dominance pour les deux systèmes de groupes sanguins en
fondant votre réponse sur un raisonnement logique.

l
3) Indiquez le (ou les) génotype(s) possible (s) du père, de la mère et de leurs

na
quatre enfants (1ère génération), localisez schématiquement les allèles sur les
chromosomes des parents.

io
4) En suivant le comportement des allèles portes par les deux paires de

at
chromosomes1et 9 vous montrerez :

N
- la diversité génétique des gamètes produits par le père et la mère (schéma à
l’appui).

ue
- la formation de génotypes nouveaux au cours de la fécondation (échiquier de
croisement à l’appui).
iq
En fait, la fille 𝐵𝐵 − de la famille X) mariée à l’homme A+ a eu lors de grossesses
og

rapprochées, plusieurs enfants Rhésus positif. Le premier enfant est né normal, le


second est né anémié les suivants ne sont pas arrivés à terme (c’est la maladie
ag

hémolytique du nouveau-né). L’analyse du sang de la mère dès la première


grossesse a montré la présence d’anticorps anti-Rhésus.
éd

5- Comment explique-t-on l'apparition de ces anticorps ?


tP

6-Que s’est-il passé pour le deuxième enfant et les suivants ? Quelle(s) propriété(s)
du système immunitaire est (ou sont) ainsi mise(s) en évidence ?
itu

7- Il est possible, actuellement de prévenir la maladie hémolytique du nouveau-


né en injectant à la mère 𝑅𝑅ℎ−au cours de chaque grossesse une substance extraite
st

du sang d’une mère Rhésus négatif ayant été sensibilisée par des hématies
In

Rhésus positif.
Expliquez l'intérêt de ce traitement en indiquant pourquoi les hématies de l'enfant
Rhésus positif ne seront pas détruites par la mère Rhésus négatif.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 132


Exercice 7 :
I. Définir le plus précisément possible les termes suivants (on donnera pour chaque
terme une notion ou une caractéristique importante)
*Axone :

l
*Cône axonique :

na
*Influx nerveux = message nerveux :

io
*Myéline :
*Potentiel d'action :

at
*Potentiel de repos :

N
*Synapse :
II. Dans le cadre de l’étude des propriétés d’une fibre nerveuse, on place un axone géant

ue
de calmar dans une cuve contenant l’eau de mer (Voir document 1).
iq
og
ag
éd
tP
itu

Au début de l’expérience, la microélectrode R1 et R2 sont posées à la surface de


st

l’axone ; sur l’écran de l’oscillographe O1 on observe la partie AB du tracé n°1 et sur


In

l’écran de l’oscillographe O2 on observe la partie A’B ’ du trace n°2.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 133


l
na
io
at
N
ue
iq
og
Au temps t1on fait pénétrer Les microélectrodes R1 et R2 à l’intérieur de l’axone et on
enregistre la portion CD sur l’écran de l’oscillographe O1 et C’D’ sur l’écran de
ag

l’oscillographe O2. (Voir document n°2)


Au temps𝑡𝑡2 ,𝑡𝑡3 ,𝑡𝑡4 on porte trois stimulations électriques séparées et dont l’intensité est
éd

respectivement S1 S2 S3. Sur l’écran de l’oscillographe O1 on observe l’enregistrement a


tP

du trace n°l avec la stimulation S1 et sur l’écran l’oscillographe O2 on observe


l’enregistrement b’ etc’ du trace n°2 avec les stimulations S2 et S3.
itu

1. Annoter le document le t nommez les enregistrements a, b ’et le point O.


2. Analysez le tracé 1 de t0 à t2
st

3. Comparez entre les deux enregistrements a et b ’


In

4. Analyser 1’ enregistrera en b
5. Le tableau suivant représente le nombre de certains types de canaux ioniques ouverts
en point d'une fibre nerveuse en fonction des différentes phases de l'enregistrement b'

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 134


a) Etablir la relation entre l’état des deux types de canaux et les phases de

l
na
l’enregistrement b’.
b) En utilisant vos connaissances, déduire la nature des deux types de canaux et la
conséquence de leur ouverture sur l’état ionique du milieu intracellulaire.

io
Représentez convenablement et à l’échelle, les enregistrements b et c du trace n°l

at
obtenus avec les stimulations S2 et S3.
7. Comparez ces deux enregistrements b et b ’ et expliquer (la ou les) cause (s) des

N
différences.
8. Précisez les propriétés de la fibre nerveuse que peuvent fournir les enregistrements a,

ue
b et c et la partie CD.
9. Expliquer le principe de calcul de la vitesse de propagation du phénomène électrique
b’ enregistre dans les deux oscilloscopes.
iq
10. On a place un 3eme oscilloscope O3 éloigne de 20mm du 2ème oscilloscope O2, sur
og
l’écran l’oscillographe O3 on a observé l’enregistrement b ” et c ” du trace n°3 avec les
stimulations S2 et S3 (Voir tracé).
ag
éd
tP
itu
st
In

Calculez la vitesse de la propagation du phénomène électrique b’ au niveau de cette


fibre

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 135


11. Calculez la distance entre R1 et R2 sachant que ∆t entre b et b ’ est égale à 0,5ms
12. Expliquez, schéma (s) à l’appui, le mécanisme et le mode de propagation du
phénomène électrique en question.

l
Exercice 8

na
La contraction des cellules musculaires est une activité qui consomme de I'ATP. L’ATP

io
n'étant pas stocké dans les cellules, il doit être régénéré en permanence.

at
Exploitez les informations apportées par l'étude des documents pour montrer quelles
sont les voies métaboliques utilisées et quel est l'effet de l'entraînement dans la

N
production d'ATP par la cellule musculaire.

ue
Document I : Les mitochondries des cellules musculaires
Electronographie d'une coupe transversale partielle d'une fibre musculaire (x 16000)
iq
og
ag
éd
tP
itu

Informations complémentaires
st

Le volume total de mitochondries est égal à 5% du volume du cytoplasme de la cellule


musculaire chez un individu non entraîné contre 11% chez un individu entraîné. De
In

plus, l’activité des enzymes mitochondriales est plus importante chez un individu
entraîné que chez un individu non entraîné.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 136


Document 2 : Modification des paramètres sanguins de part et d'autre d’un muscle
Le tableau suivant donne la concentration de dioxygène, de dioxyde de carbone, de
glucose et d'acide lactique dans le sang artériel arrivant au muscle et dans e sang
veineux partant du muscle pendant un exercice physique.

l
na
io
at
L'acide lactique est un produit de la fermentation lactique dont l'équation bilan est la

N
suivante.

ue
iq
og

R' composé oxydé


RH2 composé réduit
ag

Document 3 : Production d'acide lactique et consommation de dioxygène chez un


individu non entraîné et chez un individu entraîné pour un exercice de puissance
éd

donnée.: N.B. : On NB : On considère que les changements constatés à l'échelle de


l'organisme sont dus principalement à l'activité des muscles pendant l'exercice.
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 137


Exercice 9
I- Chez un chien anesthésié, on réalise les expériences 1 et 2 représentées par les
schémas A et B.

- Expérience 1 : On réalise 3 ligatures au niveau d’un sinus carotidien, de telle façon

l
na
qu’on isole celui-ci du reste du vaisseau (schéma. A), puis on injecte un certain volume
d’une solution isotonique de sérum physiologique. On observe un ralentissement
cardiaque.

io
- Expérience 2: On pince les deux carotides primitives comme le montre le schéma B.

at
Une accélération cardiaque se produit dans ce cas.

N
ue
iq
og
ag

1- Quelle perturbation a-t-on créé dans chacune des expériences précitées?


éd

2- Donner, pour chacune de ces situations, la succession des différents événements qui se
sont produits et qui ont abouti aux réponses observées.
tP

II- Les tracés 1, 2 et 3 sont obtenus par excitations prolongées du nerf cardiaque* d’une
grenouille anesthésiée.
itu

* chez la grenouille, le nerf cardiaque contient à la fois des fibres parasympathiques


st

et des fibres orthosympathiques. On peut bloquer le fonctionnement des unes ou des


autres de ces fibres par des procédés appropriés.
In

Analysez succinctement les traces 1, 2 et 3 et tout en exploitant vos connaissances,


expliquez l’action des fibres végétatives sur l’activité cardiaque.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 138


l
na
io
at
Exercice 10

N
Chez l’Homme, il existe plusieurs

ue
maladies affectant le système immunitaire.
Quand on dose la quantité
iq
d’immunoglobulines G (anticorps de
og
type gamma) présentes dans le sang d’un
fœtus et d’un nouveau-né, on obtient le
ag

résultat du document ci-dessous.


éd
tP

Sachant que pendant la vie fœtale il n'y a pas de


fabrication d'IgG, analysez et interprétez le
itu

graphe du document 1 en précisant l’origine des


st

IgG chez les fœtus puis chez le nouveau-né.


In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 139


1) Certains nourrissons ont une très grande sensibilité aux infections
bactériennes à partir du 3' mois. Le dosage des IgG de ces enfants montre les
résultats représentés par le document ci-dessous.

Que se passe-t-il chez cet enfant ?

l
na
Une analyse précise montre que le taux de cellules immunitaires est déprimé.
Quelle(s) catégorie(s) de lymphocytes est-il possible de mettre en cause ?

io
at
N
ue
iq
og
ag
éd
tP
itu
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 140


Correction des exercices de la quatrième
partie

l
na
Exercice 1 :
1° En comparant les spermogrammes on constate que chez Y :

io
- le nombre de spermatozoïdes est beaucoup moins important que chez X.

at
- le % de mobilité normale est très faible voir nul / à X

N
- le % de formes immobiles est plus élevé que chez X.
De ce qui précède on déduit que c’est Monsieur Y qui est stérile.

ue
2° causes possible
- causes cliniques (hormonales – problèmes d’attraction : (ZP3-récepteur).
iq
- Causes mécaniques (obstruction des voies génitales).
og
3° On déduit de ces expériences que sur la face externe de la membrane plasmique de la
tête des spermatozoïdes se trouvent des récepteurs de protéines se trouvant sur la zone
ag

pellucide des ovocytes (ZP3). C’est pourquoi, il n’y a pas eu Fécondation dans le 1er cas
car les récepteurs ZP3 sont occupés, alors que dans le 2° cas les récepteurs n’étaient pas
éd

occupés
I-
tP

1- Identification des éléments ;


1 : follicule primordial ;
itu

2 : follicule primaire
st

3 : Follicule secondaire
4 : Zone corticale
In

5 : Zone modulaire

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 141


2-Le tableau montre que la jeune fille secrète une très faible quantité de F.S.H et
d’œstradiol par rapport à une femme normale.
On déduit alors que ces symptômes sont liés à une origine hormonale.
3-Le tableau montre une faible quantité de FSH (doc 1) ce qui indique qu’il n’ ya pas

l
d’évolution des follicules (doc 2) d’où une faible quantité d’œstradiol (doc 1).

na
On déduit alors que ces symptômes sont dû à une insuffisance au niveau de la sécrétion
de F.S.H.

io
4-Le document 3 montre qu’avant l’injection de GnRH la quantité de FSH secrétée est

at
très faible.

N
A partir de l’injection de GnRH, FSH commence à augmenter dans le sang.
On déduit alors que la faible quantité de FSH est due à une absence de stimulation par

ue
GnRH
2 hypotheses proposées
iq
- Absence de GnRH (quantité)
og
- GnRH inactive (mute) (qualité)

Exercice 2
ag

La figure (1) montre que l’injection du GnRH est suivie toujours d’une sécrétion de LH,
mais la quantité de LH varie d’un jour à l’autre, donc la sensibilité de l’hypophyse à
éd

GnRH est variable (maximale le J 2.


La figure (2) montre que l’œstradiol ne stimule pas la sécrétion de LH, mais elle
tP

augmente la sensibilité de l’hypophyse au GnRH d’où le Pic ovulatoire (FB+).


• De C et D on déduit que la synthèse de caséine est stimulée par une substance
itu

circulante dans le sang et qui est bloquée pendant la grossesse.


st

• De E et F on déduit que la synthèse de la caséine est stimulée par la présence de


In

petits (tété).
Donc la synthèse de la caséine est un phénomène neuro-hormonal :

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 142


La succion du mamelon par le petit déclenche un message nerveux qui inhibe les
neurones bloquant la sécrétion de la prolactine d’où la synthèse de l’ARNm codant pour
la caséine.

Exercice 3

l
na
1
* di hybridisme (gènes étudiés)

io
* Transmission autosomique

at
* Parents doubles hybrides
* L’allèle rouge domine Marion et l’allèle long domine l’allèle court

N
* L’un des parents au moins a formé 4 types de gamètes différents

ue
2° a) Les 2 gènes peuvent être indépendants ou liés
6
Si les gènes sont indépendants P = (50%) pour les gamètes
iq 16
Si les gènes sont liés P < 50%
og

3° si les gènes sont indépendants les génotypes seraient L mR pour les deux parents.
C
Si les gènes sont liés les génotypes seraient : LR pour les deux parents ou cL m pour les
ag

Cm R
LR Lm
deux parents ou pour l’un cR et pour l’autre.
Cm
éd

PARTIE 2 :
tP

1° Les résultats montrent une répartition 9 ; 3 ; 3 ; 1 relative à une ségrégation


indépendante des caractères.
itu

2° on retient alors l’hypophyse de gènes indépendants


6
st

a) P sera
(50%) de gamètes
16
In

b) Genotypes L R L R
c R c m

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 143



Proportions et
LR Lm cR cm
phénotypes

L R [LR] L R [LR] L R [LR] L R [LR] 9


LR [𝑐𝑐𝑐𝑐] = 900

l
L R L m c R c m 16

na
L R [LR] L m [Lm] L R [LR] L m [Lm] 3
[𝐿𝐿𝐿𝐿] = 300

io
Lm L m L m c m c m 16

at
cR L R [LR] L R [LR] c R [ cR] c R [ cR] 3
[𝑐𝑐𝑐𝑐] = 300
c R c m c R c m 16

N
cR L R [LR] L m [Lm] c R [ cR] c R [ cR] 1
[cm=] 100 → résultats conformes

ue
c m c m c R c m 16
iq
PARTIE 3 :
og

1° a) Méiose : c’est un processus cellulaire de deux divisions successives : une division


réductionnelle et une division équationnelle qui aboutit à la formation de quatre cellules
ag

à n chromosomes simples
b) L’anaphase I sépare les chromosomes homologues de chaque paire tandis que
éd

l’anaphase II sépare les chromatides sœurs d’un même chromosome.


c) la division réductionnelle réduit le nombre de chromosomes de l’état diploïde à
tP

l’état haploïde alors que la DE conserve le nombre de chromosomes


2° il s’agit de l’ovogénèse car le crossing- over caractérise les femelles de drosophile
donc pas de crossing- over chez les males de drosophiles.
itu

3° a) les résultats du crossing over ne sont pas compatibles avec la ségrégation


indépendante car le brassage intra-chromosomique est une caractéristique des gènes
st

liés.
b) On déduit que les gènes ne sont pas indépendants, donc liés
In

c- L’intervalle de P est. ]0 − 50%[ .

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 144


PARTIE 4 :
1 1
a) Le document 2 montre que le ♂ a fourni 2 types de gamètes dont ( LR ) et (cm)
2 2
b) le génotype du ♂ est donc LR
Cm

l
2° a) répartition phénotypique

na
3− p 1− p p p
Femelle
Lm
male
LR → [ LR ] + [Cm ] + [ Lm ] + [CR ]
4 4 4 4
cR cm

io
Si la femelle : Lm LR 2+p 1− p 1− p p
male → [ LR ] + [ Lm ] + [CR ] + [Cm ]
cR cm 4 4 4 4

at
c) les femelles sont alors de génotypes Lm et le male a pour génotype LR

N
cR cm
♀ (1 − P)
( Lm)
(1 − P )
(cR)
P
( LR )
P
(cm)

ue
2 2 2 2


iq
1 LR 1 − p LR 1 − p LR p [ LR ] LR p
[ LR ]
[ LR ]
Lm 4 [ ]
( LR ) LR LR 4 cm 4
og
2 cR 4
1
(cm)
Lm 1− p 1− p LR p cm p
[cm ]
cR [ LR ]
ag

2 [ Lm ] [CR ] cm 4 cm 4
cm 4 cm 4
éd

(1 − P) (1 − P) P P P (2 + P)
[𝑳𝑳𝑳𝑳] = + + + + = = 900
4 4 4 4 4 4
tP

(1 − P)
[𝑳𝑳𝑳𝑳] = = 300
4
(1 − P)
itu

[𝒄𝒄𝒄𝒄] = = 300
4
st

P
[𝒄𝒄𝒄𝒄] = = 100
4
In

100
[𝒄𝒄𝒄𝒄] = = 1/16 = 6,25% donc P/4 = 6,25% donc P = 25%
1600

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 145


1% = 1 centimorgan donc la distance entre les deux gènes étudies égale 25 centimorgan d’où la
carte factorielle 25 centimorgan
L/c R/m

Exercice 4

l
na
1- Il s’agit de la transmission de 2 gènes autosomaux chez la drosophile (taille des ailes
et couleur du corps)
- Double dominance Vg+ = long>Vg=vestigiale ; b+=gris>b= noir.

io
- La descendance est homogène ce qui indique que les parents sont purs

at
21 1
- Les proportions de F2 montrent donc les gênes sont liés.
44 4

N
+
Vg+b Vgb
Parents : +
Vg b Vgb
+

ue
Gamètes iq Vg+b Vgb+
og
+
F1 Vg b
+
Vgb
100% [Vg+b+]
ag

2- F2 = F1 x F1
Chez la drosophile le ♂ di hybride fournit 2 types de gamètes de proportions égales :
1 1

éd

2 2
La femelle di hybride responsable du phénomène de crossing-over fournit 4 types de
tP

gamètes de proportions inégales : 1 − P ; 1 − P ; P ; P .


2 2 2 2
Gametes 1− P 1− P P P
itu

Vg+b Vgb+ Vg+b+ Vgb


2 2 2 2
+ +
Vg+b
1 vg b 1− p vg+b 1− p vg b p  Vg + b+  vg+b p  Vg + b 
 Vg + b + 
st

 Vg + b 
2 +
vg b 4  vgb+ 4  vgb+ 4  
vgb 4
 
In

+ + +
Vgb+
1 vgb 1 − p  + +

vgb+ 1 − p Vgb +

vgb vgb p [ Vgb]
2  vg b 4  + + p
vg b  Vg + b+  vgb 4
vg+b 4 vgb+ 4

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 146


[Vg b]
+
=
1
4
= 25% ;Vg+b+=
1
4
=25% ;Vgb+ =
1
4
=25% ;Vgb=
1
4
=25%

Exercice 5

l
A : Il s’agit de l’étude d’un seul gène chez la sourie (aspect du pelage)

na
- autosomal
- avec dominance car l’apparition du pelage court dans la descendance de deux souris

io
à pelage long
- parents hybrides car descendance hétérogène.

at
(L): long domine court (c)

N
Parents L L
c c

ue
gametes
L C
iq
L L
L 3
[L]25%
og
c [L] c [L] 4
L c
C 1
[C ]25%
ag

c [L] c 4
éd

B: Dans ce cas, il s’agit d’un di hybridisme autosomal à double dominance (J>n)


tP

L’apparition de [noir court] dans la descendance indique que :


Les 2 parents sont hybrides
itu

Les proportions sont de types 6-3-2-1 (sur 12) donc les gènes sont indépendants. Parents
L J L J
st

c n c n
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 147



LJ Ln cJ cn

L J L J L J L J 9
LJ L J [LJ] n [LJ] c J [LJ] c n [LJ] [𝐿𝐿𝐿𝐿]
L 16
L J L n L J L n

l
3

na
n [Ln] [𝐿𝐿𝐿𝐿]
Ln L n [LJ] L c n [LR] c n [Ln] 16
cJ L J L J c J c J 3
c J [LJ] c n [LJ] c [𝑐𝑐𝑐𝑐]

io
J [cJ] c n [cJ]
16

cn L J L n c J c n 1

at
c n [LJ] c n [cJ] c n [𝑐𝑐𝑐𝑐]
c n [Ln] [cn] 16

N
Les résultats ne peuvent s’expliquer que si on considère que le gène couleur du corps est

ue
6 3 3 1
létal à l’état homozygote dominant d’où [L J] [L n] [c J] [c n]
12 12 12 12
iq
og
Exercice 6
ag

1- Arbre généalogique de la famille


éd
tP
itu

2- Déterminisme génétique des 2 systèmes sanguins


st

Dans l'analyse de cet arbre généalogique des systèmes ABO et Rhésus des groupes
sanguins, on considérera séparément les gènes des systèmes ABO et Rhésus
In

puisqu’ils sont indépendants, portés par 2 autosomes différents.


Système ABO
-

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 148


- Le père (1) et la mère (2) respectivement de phénotype [A] et [B], ont eu une fille
de phénotype [0]. Ils possèdent donc nécessairement l'allèle 0 transmis à leur fille
mais il ne s'exprime pas chez eux ; l’allèle 0 est récessif par rapport aux allèles A et
B, tel que A > 0 e t B > 0 ( > = domine), les parents sont tous 2 hétérozygotes.
- Chez leur fils de phénotype [AB], les 2 allèles A et B, hérités, se sont exprimés ;
ils sont donc codominants, tel que A= B.

l
na
• Système Rhésus
Les parents 1 et 2 de phénotype [Rh+] ont eu des enfants de phénotype [Rh-] ; ils

io
ont nécessairement transmis l’allèle Rh-.
Chez eux l'allèle Rh- est présent mais non exprimé, il est récessif : Rh+ > Rh-

at
N
ue
iq
og
ag

4- Lors de la formation des gamètes, au cours de la première division de méiose


affectant spermatocytes I et ovocytes I, il y a brassage indépendant des chromosomes
non homologues,
éd

notamment ceux
portant les gènes
tP

étudiés.
Ce brassage inter
chromosomique est à
itu

l’origine de la
diversité génétique
st

des gamètes,
représentée par la
In

figure suivante chez


le père.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 149


Le père est ainsi susceptible de produire 4 types de gamètes de type : A Rh+, A
Rh-,
0 Rh+, ORh- en proportions égales.
La mère pourra de même produire des gamètes de type B Rh+, B Rh-, 0 Rh+, 0
Rh-,
Fécondation et augmentation de la diversité génétique au cours de fécondation, la

l
na
rencontre des gamètes se fait au hasard : chacun des 4 types de spermatozoïdes peut
s'unir de façon aléatoire à l'un des 4 types d'ovocytes possibles, c’est ce que traduit

io
l'échiquier suivant :
5-

at
Les hématies du fœtus peuvent passer accidentellement dans l’organisme maternel
au moment de l’accouchement, lors de l’expulsion du placenta ou, au plus tôt, à la

N
fin de la grossesse.

ue
Une mère de
phénotype [Rh-]
développera ainsi,
iq
au contact des
og
hématies d’un
premier fœtus
ag

incompatible
[Rh+], une réponse
immunitaire à
éd

médiation
humorale : il y aura
tP

reconnaissance de
l’antigène Rhésus
par les
itu

lymphocytes B spécifiques activés ; certains d’entre eux se transforment en


plasmocytes sécréteurs d’anticorps anti-Rh+, pendant que d'autres constituent des
st

lymphocytes B mémoire.
Remarque: cette réponse primaire est tardive et peu importante. La naissance a lieu
In

avant que la quantité d'anticorps maternels soit suffisante pour provoquer des
troubles importants, ce qui explique pourquoi ce premier enfant n’est pratiquement
jamais atteint.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 150


6-
Les anticorps formés à la suite de la primo-immunisation chez la mère persistent
dans son plasma et sont disponibles pour la deuxième grossesse incompatible. En
outre, à la fin de cette deuxième grossesse, les lymphocytes B mémoire maternels,
apparus suite au premier contact avec l’Ag Rh, vont réagir à un 2ème contact par
une réponse de type secondaire, rapide et intense (du fait de la mémoire

l
na
immunitaire), avec une production d’anticorps anti-Rh plus abondante. Grâce à leur
capacité de traverser le placenta, ces anticorps vont se fixer sur les hématies

io
fœtales, provoquant leur lyse et, en fonction du nombre d’hématies détruites,
déterminer des désordres métaboliques divers, soit pendant la grossesse, soit

at
immédiatement après la naissance.
On comprend que les troubles occasionnés soient d’autant plus graves pour un

N
troisième enfant [Rh-] et les suivants.
7-

ue
La substance, extraite du sang d’une mère Rhésus négatif sensibilisée (immunisée)
par des hématies Rhésus positif, est l’anticorps anti-Rh.
iq
L’injection de cet anticorps, à toute femme [Rh-] non immunisée, dans les 72
heures qui suivent la naissance d’un premier enfant [Rh+] (et non pas au cours de la
og
grossesse, comme il est dit dans le sujet, ce qui déterminerait inéluctablement la
maladie chez le fœtus I), constitue une sérothérapie préventive qui permettra à cette
ag

femme d’avoir un second enfant [Rh+] sans risque d'accident hémolytique pour lui.
En effet, les IgG anti-Rh injectées vont se fixer sur les hématies fœtales, présentes
éventuellement dans l'organisme maternel à la suite de l'accouchement, ce qui
éd

supprime leur pouvoir antigénique et induit leur destruction immédiate.


Cette sérothérapie cherche, ainsi, à éliminer tout risque de réponse immunitaire
tP

primaire avec sécrétion d’anticorps anti-Rh et, en particulier, à empêcher la


constitution d’un clone mémoire.
Le traitement doit être renouvelé après chaque grossesse, lorsque le fœtus est
itu

[Rh+], pour éviter l'immunisation de la mère.


Exercice 7
st

I. *Axone : Prolongement du neurone qui conduit l'information depuis le corps


In

cellulaire vers l'extrémité du neurone (ses terminaisons synaptiques.)


*Cône axonique : c'est la base de l'axone, en contact avec le corps cellulaire. Dans
un motoneurone, c'est cette zone qui fait la synthèse des dépolarisations et des

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 151


hyperpolarisations élémentaires liées au fonctionnement des diverses synapses
situées en amonts. Le message sera transmis si un certain seuil de dépolarisation est
atteint.
*Influx nerveux = message nerveux : Message circulant le long de la fibre
nerveuse. Il correspond à la succession des potentiels d'action. Chaque potentiel
d’action est une petite dépolarisation d’amplitude proche de 100mV. Le codage de

l
na
l’influx nerveux se fait par la fréquence avec laquelle les potentiels d’action
parcourent la fibre.

io
*Myéline : gaine de lipides formée par des empilements de membrane plasmique
(enroulement de cellules de Schwann) enveloppant la plupart des fibres nerveuses.

at
Cette gaine assure un isolement électrique et permet une conduction plus rapide de
l'influx qui peut ainsi atteindre chez l’homme 120m/sec. Elle s’interrompt

N
régulièrement au niveau des étranglements de Ranvier. La conduction saltatoire de
l’influx permet une plus grande vitesse.

ue
*Potentiel d'action : Signal de nature électrique, il correspond à un changement de
polarisation au niveau de la membrane de l'axone. Très transitoirement, l'intérieur
iq
du neurone devient positif par rapport à l'extérieur du neurone. L'amplitude des
potentiels d'action est constante de l'ordre de 100mV. L'intensité de la stimulation
og
est codée en fréquence des potentiels d'action.
*Potentiel de repos : C’est la différence de potentiel entre les 2 faces de la membrane
ag

plasmique en absence de toute excitation.la surface est chargée positivement,


l’intérieur est chargée négativement. Sa valeur est de l’ordre de -70mv.
*Synapse : Zone de contact entre l'extrémité de l'axone d'un neurone présynaptique
éd

et une deuxième cellule postsynaptique (neurone ou musculaire ou sécrétrice). Au


milieu se trouve un espace : la fente synaptique. Le message nerveux ne peut la
tP

franchir que dans un seul sens. Pour la franchir, il doit changer de nature, le signal
électrique devient message chimique (libération du neurotransmetteur) et peut
redevenir électrique dans la cellule postsynaptique. Selon la nature du
itu

neurotransmetteur libéré et l'effet dépolarisant ou hyperpolarisant, la synapse est


excitatrice ou inhibitrice.
st

II. Légende : 1 = axone 2 = gaine de myéline ; 3 = étranglement de Ranvier.


In

1. L’enregistrement a= potentiel local (PL) ; l’enregistrement b ’ = potentiel d’action


(PA) et le point O correspond à un artefact de stimulation.
Analyse du tracé 1 :

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 152


-De t0 à t1 : la microélectrode R1 est à la surface de la fibre, on enregistre la partie AB
qui représente une ddp nulle : La surface de la fibre est iso potentielle.
-Au temps t1 : on introduit la microélectrode R1à l’intérieur de la fibre, on enregistre la
partie BC
-Au temps t2 : on enregistre une ddp= -70mv donc La membrane plasmique de la fibre
au repos est polarisée ■=>C’est le potentiel de repos

l
na
io
3- Comparaison entre le potentiel local (PL) et le (PA)

at
N
ue
La ressemblance entre un potentiel d’action et un potentiel local : La variation de la
différence de potentiel membranaire.
iq
4. Analyse de l’enregistrement b ’ = potentiel d’action,
 70mv à +30mv : c’est la phase de dépolarisation (phase ascendante)
og

 +30mv a -70mv : c’est la phase de repolarisation (phase descendante)


 ddp inferieur a -70mv : c’est la phase de l’hyperpolarisation.
ag

5. a)
- Les canaux de type 1 s’ouvrent quand la ddp atteint la valeur -50mv ; le nombre de ces
canaux augmente et atteint un maximum à ddp = +30mv. Donc le fonctionnement de
éd

ces canaux caractérise la phase de dépolarisation


- Les canaux de type 2 s’ouvrent quand la ddp atteint la valeur +30mv ; le nombre de
ces canaux augmente et atteint un maximum à ddp = -50mv, puis il diminue et se ferme
tP

totalement à -70mv donc le fonctionnement de ces canaux caractérise la phase de


repolarisation
b) Le fonctionnement des canaux de type 1 et 2 dépendent de la valeur de la ddp
itu

transmembranaire donc : Ce sont des canaux de voltages dépendants CVD


- L’ouverture des CVD de type 1 entraine une diminution de la négativité interneil
st

s’agit de CVD à Na+.Dès que la ddp atteint le seuil (-50mv), les CVD à Na+ s’ouvrent
L’entrée massive et passive des ions Na+ : c’est La phase de dépolarisation.
In

- L’ouverture des CVD de type 2 entraine une augmentation de la négativité interne


donc
Il s’agit de CVD K + Dès que la ddp atteint +30mv, les CVD a K+ s’ouvrent donc la
sortie massive et passive des ions K+ ■=> La phase de repolarisation.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 153


6.

l
na
7.

io
L’enregistrement b correspond à un potentiel local qui atteint le seuil (-50mv) et un
potentiel d’action d’amplitude l00mv, par contre l’enregistrement b ’ correspond à un

at
potentiel d’action d’amplitude l00mv. Cette différence est expliquée par la propagation

N
d’un PA à longue distance d’où leur enregistrement par les deux oscilloscopes ; mais le
potentiel local est non propageable donc il ne peut être enregistré que près des

ue
électrodes réceptrices c’est pour cela il est enregistré seulement par l’oscilloscope O1
8. La partie CD : en absence de toute stimulation la ddp de la fibre = -70mv ■=>. La
iq
fibre nerveuse est polarisée.
L’enregistrement a : lorsque la fibre est excitée par une stimulation de faible intensité,
og

elle répond par une faible dépolarisation (absence de PA) donc La fibre nerveuse obéit à
la loi de seuil.
ag

L’enregistrement b et c : lorsque la fibre est excitée par des stimulations d’intensités


croissantes, elle répond par un PA de même amplitude toujours donc la fibre nerveuse
éd

obéi𝑡𝑡 à la loi de tout ou rein, excitable et conductrice


∆𝑑𝑑
9. Vitesse de propagation de PA sur une fibre nerveuse : V =
tP

∆𝑡𝑡

Prenons, par exemple la distance qui sépare les deux microélectrodes R1R2 et le temps
qui sépare la naissance des deux potentiels d'actions b et b ’ ou c et c ’
itu

10 ∆𝑑𝑑. = 20mm et ∆𝑡𝑡 = lms donc V = 20m/s


st

11. d= 10mm
12. Dans le cas d’une fibre myélinisée, la gaine de myéline est un isolant électrique, ce
In

qui impose la conduction saltatoire des charges d’un nœud de Ranvier à un autre (seul
lieu où sont localisés les canaux ioniques voltages dépendants).

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 154


l
na
io
Exercice 8

at
Informations extraites du document Exploitation

Doc1 : Les cellules musculaires ont des Les mitochondries servent à réaliser la respiration

N
mitochondries. qui permet la synthèse d'ATP.
Chez un sujet entraîné, les mitochondries Les cellules musculaires utilisent donc la

ue
sont plus abondantes et plus actives que respiration pour régénérer leur ATP et
chez un sujet non entraîné. iq l'entraînement augmente les capacités
respiratoires des cellules musculaires
Doc2 : Les muscles consomment de l’o2 et La respiration consomme du glucose et de l’ 02 et
og
du glucose et libèrent du CO2 et de l'acide produit du CO2. Les cellules musculaires réalisent
lactique. donc la respiration.
ag

L'acide lactique provient de la fermentation


éd

lactique qui permet de produire de I'ATP. Les


cellules musculaires réalisent donc une
tP

fermentation.
itu

Doc3 : Un individu entraîné produit moins Les cellules de l'individu entraîné respirent plus et
d'acide lactique et consomme plus de O2 fermentent moins.
st

qu'un individu non entraîné.


In

Pendant un exercice physique, les cellules musculaires utilisent la respiration et la


fermentation pour renouveler leur ATP.
L'entraînement de l'individu oriente le métabolisme des cellules musculaires vers la
respiration au détriment de la fermentation.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 155


Exercice 9
I. 1* En A. l’introduction du liquide physiologique dans le sinus carotidien ligaturé et
isolé, provoque une augmentation locale et artificielle de la pression sanguine.
* En B. l’arrêt momentané de la circulation, au niveau des deux pinces, va entraîner une
baisse de la pression artérielle au niveau des sinus carotidiens.

l
na
2.* En A. il y a les phénomènes suivants :
- une augmentation de la pression sanguine stimule les barorécepteurs existant au niveau

io
des sinus carotidiens, ce qui augmente la fréquence des potentiels d’actionémis par ces
barorécepteurs et conduits par les nerfs de Herring jusqu’au centre bulbaire.

at
- une stimulation importante des neurones parasympathiques situés dans le noyau moteur

N
du nerf pneumogastrique.
- une action renforcée du nerf parasympathique (ou nerf vague ou nerf X) sur le tissu

ue
nodal il y a ralentissement cardiaque.
iq
- une stimulation plus importante des neurones inhibiteurs bulbaires et une inhibition
accentuée des neurones orthosympathiques provoquent une diminution de la force des
og

contractions cardiaques et de la résistance vasculaire. Ces deux actions concourent à faire


ag

baisser la pression artérielle, en réponse à l’élévation enregistrée par les barorécepteurs.


* En B, il y a les phénomènes suivants :
éd

- la baisse de la pression fait que les barorécepteurs sont moins excités et émettent moins
de potentiels d’action (étapes 1 et 2 du schéma).
tP

- le parasympathique est moins stimulé (étapes 3 et 4 du schéma) ;


- l’orthosympathique est moins inhibé (étapes 2;5,6 et 7 du schéma).
itu

- Les effecteurs répondent : de la fréquence cardiaque + vasoconstruction pression


artérielle.
st
In

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 156


l
na
io
at
II- Analyse des cardiogrammes A et B et mode d’action des nerfs cardiaques :

N
*Les tracés (1) et (2) : des stimulations rapprochées du parasympathique avec une
intensité moyenne provoquent un ralentissement du cœur. Des excitations répétées avec

ue
une fréquence élevée (tracé 2) un arrêt du cœur en diastole, malgré la persistance du
stimulus, il y a reprise des battements, d’abord faibles et espacés puis normaux : c’est le
iq
phénomène d’échappement. Le cœur échappe à l’action modératrice du
og
parasympathique.
Le parasympathique a donc un effet cardiomodérateur. Il agit en diminuant la fréquence
ag

et l’énergie des contractions cardiaques


*Le tracé (3) représente la stimulation des fibres orthosympathiques : on observe un effet
éd

que si l’intensité de l’excitant est forte et répétée à une fréquence élevée la fréquence
tP

cardiaque augmente.
Après un certain temps de latence on observe une accélération du rythme cardiaque et
itu

une augmentation de l’amplitude des contractions. Quand on cesse les excitations, le


rythme et l’amplitude des contractions restent élevés pendant un certain temps; ils ne
st

reviennent que progressivement à leur valeur initiale.


In

Le système orthosympathique a un effet cardio-accélérateur : il augmente la fréquence et


l’énergie des contractions cardiaques ; il a donc une action antagoniste de celle du
système parasympathique.

Sciences Naturelles 7D SWEDD-Mauritanie 157


En conséquence, le cœur, dans l’organisme est soumis constamment aux deux actions
opposées des nerfs para et orthosympathiques.

Exercice 10

l
1. Les anticorps du fœtus et du nouveau-né : Document 1

na
• Le fœtus, incapable de synthétiser les anticorps, en possède pourtant une dose à
la naissance : ces IgG ne peuvent provenir que de la mère ; en effet ces anticorps

io
ont une taille suffisamment petite pour traverser la barrière du placenta.
Ainsi la mère immunise, involontairement, le fœtus qu'elle porte grâce à ses

at
propres anticorps ; à noter que cette immunité n’est valable que pour les antigènes
(maladies, vaccinations) qu’elle a pu rencontrés.

N
Cette immunité passive acquise par le fœtus régresse rapidement après la
naissance.

ue
Au-delà de 3 mois, le taux d’IgG remonte lentement : le nourrisson commence à
fabriquer ses propres anticorps en réponse à la rencontre de divers antigènes
iq
(infections ou vaccinations obligatoires).
2. Document 2 :
og
*Le début du graphe est identique à celui du document 1 : il y a transfert
d’anticorps à travers le placenta.
ag

*En revanche, à partir de l'âge de 3 mois, une fois les anticorps maternels disparus,
l'enfant ne peut guère se défendre contre diverses agressions microbiennes
puisqu'il ne fabrique pas ses propres anticorps : il est atteint
éd

d’agammaglobulinémie.
On peut supposer que cette grave déficience est due à une carence en lymphocytes
tP

B (mais on pourrait aussi supposer une carence des lymphocytes régulateurs


comme les lymphocytes T.
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