2019 Escuyer Bousquet Planète SVT Seconde
2019 Escuyer Bousquet Planète SVT Seconde
2019 Escuyer Bousquet Planète SVT Seconde
et de la Terre
de
N
2 POGRAME 2019
E
M
I
C
E
ET ÈN A LP
P
S
L
IA
ÉC
SP
19 GRATUIT POUR L’ENSEIGNANT :
20
ÉE
LYC
E
O RM
R ÉF
)s o d
Fiches de différenciation
ue
l numériq
Manue
riov(
le papier
avec
et de la Terre
de
N
2 POGRAME 2019
E
SOUS LA DIRECTION DE
Caroline Escuyer
M
Académie de Strasbourg
Annie Bousquet
Académie de Toulouse
I
Florence Bolognesi
Bruno Bozon
Stephan Camillo
E
Jean-Luc Gomez
Emmanuelle Guerra
Catherine Gueth
Anne-Sophie Hodot
P
Catherine Lamy
Anne-Cécile Martin
Delphine Père
Emmanuelle Pruni
S
Benoit Thiébaut
Thomas Waag
Charlotte Causse
Yann Krauss
CONSEILLERS SCIENTIFIQUES
RESSOURCES NUMÉRIQUES
QUESTIONNEMENT DIFFÉRENCIÉ
de spiruline au Togo
VERSION
d’eau
INTERACTIVE
ET CORRIGÉE
accessibles sur le site collection accessibles par les QR Codes ou sur le site
collection
N
Nous remercions Stéphane Bonnel et Aurore Duhamel pour leurs précieux conseils et suggestions,
ainsi que tous les enseignants qui ont bien voulu contribuer à la conception de cet ouvrage.
Nous remercions le lycée Jean-Rostand à Strasbourg de nous avoir accueillis pour la réalisation
E
de photographies d’expériences, ainsi que Benoît Jacob pour son aide précieuse.
M
Maquette de couverture : Guylaine Moi
Illustrations : Beata Gierasimczyk, Thomas Haessig, Jean-Luc Maniouloux, Lionel Buchet, Amandine Wanert
C
www.hachette-education.com
P
00 g éq. CO
2
ISBN : 978-2-01-395473-0
S
L’usage de la photocopie des ouvrages scolaires est encadré par la loi www.cfcopies.com
Enseignants, dans quel cadre pouvez-vous réaliser des COPIES DE MANUELS SCOLAIRES pour vos élèves ?
Grâce aux diérents accords signés entre le CFC, votre établissement et le ministère de l’Éducation nationale :
• vous pouvez diuser des copies numériques d’extraits de manuels dans le cadre d’une projection en classe (au moyen d’un vidéopro-
jecteur, d’un TBI-TNI…) ou d’une mise en ligne sur l’intranet de votre établissement, tel que l’ent (maximum 4 pages consécutives
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L. 122-4 et L. 122-5, d’une part, que les « copies ou reproduc-
tions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que « les analyses
et les courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite
sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français de l’ex-
ploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins – 75006 Paris), constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les
ME
THÈ
C h a p i t re
L’organisation fonctionnelle
N
L’organisme pluricellulaire 11
du vivant
1
L’organisme pluricellulaire,
un ensemble de cellules
spécialisées
E
d’un organisme 16
Bilan et exercices 18
M
C h a p i t re
le métabolisme 30
Bilan et exercices 36
C h a p i t re
de l’évolution
3
au cours du temps 47
Les échelles de la biodiversité 1. Recenser les espèces présentes dans un milieu de vie 48
50
du temps
3. La biodiversité au cours des temps géologiques 52
Bilan et exercices 56
S
C h a p i t re
L’évolution de la biodiversité
Communication intraspécifique
3. La dérive génétique à l’origine d’une évolution de la
et sélection sexuelle
biodiversité 72
exemples actuels 74
Bilan et exercices 76
3
Sommaire
ME
THÈ
C h a p i t re
Géosciences et dynamique
Altération, érosion :
des paysages
5
processus et conséquences 93
N
L’érosion, processus 1. Altération et érosion des reliefs émergés 94
et conséquences
2. De multiples facteurs interviennent dans l’altération
E
4. Influence de l’Homme sur l’érosion 100
M
C h a p i t re
Sédimentation et milieux
de sédimentation
6
C h a p i t re
Agrosystèmes et
Structure, fonctionnement et
développement durable
7
gestion durable des agrosystèmes 129
E
des agrosystèmes
2. Des choix agricoles guidés par le milieu 132
des agrosystèmes
P
C h a p i t re
et production de biomasse
8
des agrosystèmes et production de biomasse 149
4
ME
THÈ
C h a p i t re
Procréation et sexualité
N
Corps humain : de la fécondation
reproducteurs 176
à la puberté
E
Bilan et exercices 182
C h a p i t re
M
Hormones et procréation
humaine
10
C h a p i t re
Microorganismes et santé
Agents pathogènes et maladies vectorielles 211
11
vectorielles
C h a p i t re
12
Lexique 248
Corrigés 253
5
ME
THÈ
La Terre, la vie
et l’organisation
N
du vivant
E
Rappels
................................................................................................. 9
M
3 La biodiversité et ses modifications
.............................................. 87
C
E
P
S
(1,5 mm de long)
6
7
N
E
M
I
C
E
P
S
La Terre, la vie et l’organisation du vivant 6
ME
1
THÈ
Les rappels du collège 9
L’organisme pluricellulaire 11
i t re
Chap
L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Tâche complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
N
Science today / Parcours avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
i t re
Chap
E
2 2. Équipement cellulaire et métabolismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
M
Exercices Tester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Tâche complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
i t re
Chap
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Tâche complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
i t re
Chap
4
2. Communication intraspécifique et sélection sexuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Tâche complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
p els
Rap
et l’organisation du vivant
i t re
Chap
EN LIGNE
POUR REVOIR
DU CYCLE 4
ou non un noyau. Elles sont délimitées par une membrane
N
l’action de l’environnement.
E
diérentes versions, appelées allèles. Si les
M
binaison unique d’allèles (son génotype).
d’êtres vivants.
E
i t re
Chap
EN LIGNE
P
POUR REVOIR
et les transferts d’énergie
2 LES NOTIONS
DU CYCLE 4
9
La Terre, la vie et l’organisation du vivant
p els
Rap
i t re
Chap
lèle. Elle subit naturellement des modifications au cours des temps géologiques : des
N
E
M
DES RESSOURCES
EN LIGNE
POUR REVOIR
LES NOTIONS
DU CYCLE 4
I
C
i t re
Chap
Les mécanismes
E
de l’évolution
DES RESSOURCES
EN LIGNE
POUR REVOIR
LES NOTIONS
DU CYCLE 4
L’organisme
pluricellulaire
N
E
M
I
C
E
P
S
s’organisent et assurent-ils
du chapitre accessibles ici :
lycee.hachette-education.
Activité 1
des êtres vivants
Tous les êtres vivants réalisent des fonctions vitales : se développer, percevoir RESSOURCES NUMÉRIQUES
son milieu, réaliser des échanges, etc. Il existe des êtres vivants unicellulaires
QUESTIONNEMENT DIFFÉENIÉ
ne sont pas visiles à l’œil nu. eur taille variant entre et µm ( m),
« Les icroscoes »
La paroi des cellules végétales et des champignons et le tissu conjonctif des cellules animales sont des
matrices extracellulaires
N
E
une cellule
une cellule
M
une cellule
50 μm 30 μm
50 μm
du anada
I
Les chloroplastes, les mitochondries, la vacuole, le noyau, etc. sont des organites cellulaires.
chloroplaste
mitochondrie
E
noau
noissimsnart
noissimsnart
ctoplasme
vacuole
lame asale
P
(matrice
extracellulaire)
mitochondrie
à
à
euqinortcelé
euqinortcelé
noau
S
ctoplasme
eipocsorciM
eipocsorciM
memrane memrane
plasmique plasmique
(matrice extracellulaire)
selucélom
protéines virus organites bactéries la plupar t des la plupar t des la plupar t des organes longueur de être humain
diamètre de
eucar yotes humain (musculaires,
l’ADN
ner veuses)
chromosome
Tous les êtres vivants possèdent des structures qui permettent la réalisation de certaines fonctions.
Être vivant
Fonction
Division de la cellule
(scissiparité)
+ fécondation + fécondation
Respiration : entrée Diusion des gaz à travers Diusion des gaz à travers les
N
des gaz respiratoires la membrane plasmique cellules alvéolaires (poumons) /
E
cellule organe
M
Organisme : Organe : Tissus :
3
est un organe impliqué dans la digestion. Sa paroi
2
I
couche musculaire
de l’estomac humain
E
euqinortcelé
euqinortcelé
euqinortcelé
P
noissimsnart
noissimsnart
noissimsnart
eipocsorciM
eipocsorciM
eipocsorciM
S
5 μm 10 μm 40 μm
à
muqueuse spécialisée dans la couche musculaire spécialisée dans spécialisée dans la communication ()
Consigne
E
I
L
U
O
Questionneent diérencié
Activité 2
et cellules sécialisées
Toutes les cellules de l’organisme pluricellulaire proviennent d’une unique RESSOURCES NUMÉRIQUES
QUESTIONNEMENT DIFFÉENIÉ
OTOOLE T EN TELIES
réalisations de réarations
Les organes des végétaux présentent diverses formes et couleurs (fruits, tubercules, racines, feuilles) en relation
avec leur fonction. L’organisation des cellules de ces organes peut expliquer la relation entre structure et fonction.
N
25 μm 25 μm
E
euqitpo
euqitpo
M
eipocsorciM
eipocsorciM
a hromoplastes des cellules du poivron mloplastes des cellules de la pomme de terre
I
a couleur du poivron (fruit) attire les consommateurs, après coloration à l’eau iodée
ce qui facilite indirectement la dissémination des graines. a pomme de terre est un tuercule, organe de réserve
C
des organes végétaux colorés de aune à rouge. s’est spécialisé dans le stocage de l’amidon
E
P
euqitpo
euqitpo
eipocsorciM
eipocsorciM
S
0,5 mm 30 μm 50 μm
itués à la surface des racines, ces poils sont des expansions es cellules chlorophlliennes contiennent des chloroplastes,
rotocole T en ateliers
selucélom
protéines virus organites bactéries la plupar t des la plupar t des la plupar t des organes longueur de être humain
diamètre de
eucar yotes humain (musculaires,
l’ADN
ner veuses)
chromosome
Chez les animaux, les cellules de divers tissus produisent des molécules spéciques
de la sécrétion hormonale)
Type cellulaire Cellules ner veuses (synapse) Cellules musculaires Cellules des îlots de Langerhans
ner veux
cellule
ctoplasme
Structure
N
des cellules
noau
au microscope
électronique
memrane
à transmission
cellule plasmique
E
fire contractile
d’actine et de mosine
fente snaptique
M
Neurotransmetteur : molécule
de la cellule musculaire
appelées locus. Dans une espèce donnée, un même gène aura toujours
des végétaux.
CAT*
S
Consigne
Actine
Extraire et organiser
de connaissance
Expliquer un raisonnement
Myosine
Glucagon
sous l’action de la choline les diérentes fonctions
acétyltransférase (CAT )
de cellules.
2 xpliquer comment
spécialisées.
Questionneent diérencié
Activité 3
coune à toutes les cellules
d’un organise
QUESTIONNEMENT DIFFÉENIÉ
ceva
que l’information génétique est identique dans toutes les cellules
N
de l’organisme.
e u q i t po
euqitpo
euqitpo
noitasirolocer
e p o c s o r c iM
E
epocsorciM
epocsorciM
10 μm
40 μm 100 μm
M
elluleœuf d’un emron élanoctes, cellules épidermiques une celluleœuf, un mélanocte ou toute
-9
m).
cytosine – guanine.
E
chromosome
P
nucléotide
lo Mi
phosphate
sucre
lei cigo l
S
nucléotide
double
A
nucléotide à uanine
T
hélice
à dénine
G
el
déroulée C
ceva
A
ruetanidro
base
azotée
nucléotide
à Thmine
rap
n o i t a s i l é d oM
1 nm
2 a molécule d’D
0,5 mm
présentes.
N
5 mm
E
0,5 mm
M
Des cellules spécialisées chez les poissons zères
per met tent la réalisat ion de caractères. Ces séquences on peut v isual iser les séquences des ver sions du gène
de plu sieu r s m i l l ier s de nuc lé ot ide s sont app elé e s slc24 a5 chez les deu x va r iétés de poissons zèbres. Le
I
C hez le p oi s son zèbr e, le g ène slc 24 a 5, sit ué su r le pou r les deu x séquences compa rées.
Tutoriel énieen
P
e gène responsale de l’intensité de la coloration des raures chez les poissons zères
et ficiers ournis
Consigne
S
ellule soatiue :
Questionneent diérencié
selucélom
protéines virus organites bactéries la plupar t des la plupar t des la plupar t des organes longueur de être humain
diamètre de
eucar yotes humain (musculaires,
l’ADN
ner veuses)
chromosome
’organisme pluricellulaire
les êtres vivants pluricellulaires, des organes assurent des fonctions précises et
comme les tissus nerveux et musculaire che les animaux ou le tissu conducteur
N
de sève che les végétaux.
E
Activité 2 nformation génétique et cellules spécialisées
– ne structure singulière qui dépend des tissus : cellules neuronales du tissu
M
ants au niveau des racines des végétaux dont la forme est liée à leur fonction.
cette information est identique dans toutes ses cellules. ’est donc l’expression
d’un organisme
es cellules des organismes pluricellulaires sont toutes issues de multiples divi
P
he tous les êtres vivants, l’information génétique est inscrite dans la molécule
hélice
S
MOTSLÉS
Lexique p. 248 spécialisation cellulaire
cellule
organe complémentarité
tissu matrice extra cellulaire organite
séquence
doule hélice
gène information génétique
nucléotides
À É
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… SDS
M DS
PLURICELLULAIRE UNICELLULAIRE
Cytoplasme
Organisme
embryonnaire
Noyau
Membrane
plasmique
N
assurées par
de l’information
la seule cellule
génétique
Organes
Cellule
E
Cer veau
Estomac
Tissus Tissus
M
Cellule digestive
Cellule nerveuse
Fonction 1 : digestion
(synthèse de neurotransmetteurs)
I
Expression
Matrice liant
les cellules
3
enè
E
G
2
enè G
Gène 1
A
G G
P
A T
G
A
A
A
A
T
C
C
G
C G
G
T A T A T
e g a mi
A
Adénine
T A Séquences A T
ADN
C G diérentes C G
S
T Thymine
C G T A
ne
G Guanine
Gènes
A T G
diérents
G C A T
C Cytosine
…
C G G C
es diverses fonctions des organismes pluricellulaires sont assurées par des cellules spécialisées
etxet
regroupées par une matrice extracellulaire en diérents tissus au sein des organes.
Toutes les cellules d’un même organisme possèdent la même information génétique organisée en
eule une partie de l’information génétique est exprimée dans les cellules spécialisées assurant
…
leur fonction.
S
É
QCU
indiquer la proposition eacte
etrouver le terme scientifique défini
déterminées.
entre elles.
N
la molécule d’D
E
chaînes de nucléotides.
génétique – nucléotide
M
nucléotide
pluricellulaire
brin d’ADN
A
I
T
C
C
es cellules d’un organisme pluricellulaire ont
a la même fonction.
G
des fonctions diérentes en fonction
E
de leur carotpe.
1 nm
c n’ont pas de fonction précise.
hrase à reconstruire
rmations à corriger
Écrire une phrase qui contient les mots
S
suivants
Modifier ces fausses armations pour
a
d’assurer sa fonction.
c
génétique.
d cellules spécialisées
par l’existence d’une matrice extracellulaire.
être vivant
Chez une plante, Arabidopsis thaliana, le gène rlk7 est une caractéristique facilement visible. Ce gène rap-
impliqué dans la vitesse de germination, étape essen- porteur est inséré dans le génôme, associé au même
tielle du développement. Les scientiques souhaitent promoteur que le gène dont on souhaite connaître l’ex-
savoir dans quelle partie du végétal s’exprime ce gène. pression. Le promoteur est une séquence d’ADN située
Le produit d’un gène est souvent difcile à détecter en amont du gène et qui déclenche l’expression du
au sein d’un organisme. En laboratoire, nous pouvons gène rapporteur, comme s’il s’agissait du gène étudié.
N
Identifier Isoler Transférer
un gène rappor teur chez et multiplier le gène le gène rappor teur chez
E
Fragments d’ADN dans
Cellule
lesquels le gène gus est
M
du gène rlk7
transformées
I
thaliana transgénique
e gène gus code pour une
es scientifiques eectuent une transgénèse pour transférer le gène il est actif. our localiser le produit
rapporteur au sein de la celluleœuf d’un organisme. Toutes les cellules du gène rlk7, des chercheurs ont
E
de l’organisme transgénique posséderont alors cette modification intégré le gène rapporteur gus
génétique, c’estàdire ce gène rapporteur. ependant, ce gène ne sera sous le contrôle du promoteur
exprimé que dans les cellules où le promoteur du gène est actif. du gène rlk7 che A. thaliana
P
Solution
M ét h o d e
Analyse du Doc. 1 : Le gène rappor teur est inséré dans le génome sous la dépendance du
Rechercher l’intérêt
promoteur du gène rlk7 dont on désire connaître l’expression. Si le promoteur du gène étu-
du gène rappor teur
S
dié est actif, alors l’expression du gène rappor teur se fera de manière visible.
dans une transgénèse
Le couple promoteur/gène rappor teur est intégré par transgénèse à la cellule -œuf d’un or-
(Doc. 1)
ganisme. Toutes les cellules spécialisées de cet organisme possèderont ce gène rappor teur.
Nous aurons donc un organisme dont toutes les cellules possèdent un gène dont on va
de l’expérience de
transgénèse avec
Analyse du Doc. 2 : Lorsque le gène gus s’exprime, une molécule à l’origine d’une couleur
l’intégration du gène
bleu visible est produite. Chez A. thaliana transgénique, on constate que toute la feuille
n’est pas colorée en bleu, mais uniquement les vaisseaux de celle -ci. Le promoteur rlk7 n’est
Conclure : Mettre
Conclusion : Suite à la transgénèse, l’ensemble des cellules d’A. thaliana possèdent le gène
en relation les
rappor teur gus associé au promoteur de rlk7. La coloration des seuls vaisseaux de sève des
informations fournies
feuilles par le produit de l’expression du gène gus nous permet d’armer que l’expression
du gène rlk7 ne se fait pas dans l’ensemble des cellules mais uniquement dans cer taines.
Nous pouvons donc armer que si toutes les cellules d’un même organisme possèdent des
-6
-9
N
eésirolocer
E
egam
M
0,5 μm 7 μm
Les classer par taille décroissante et les associer à un des mots suivants : organite, organe, cellule, tissu.
C
Questionneent diérencié
Les chats appelés écailles de tortue possèdent un pelage somes X de la cellule. Les gènes de ce chromosome ne
composé d’une mosaïque de taches rousses et noires peuvent plus s’exprimer et seuls les gènes portés par
formant un motif unique. Or, tous ces chats sont ex- l’autre chromosome X sont actifs dans la cellule. Cette
clusivement des femelles. Chez les chats, le gène de la inactivation se déroule de manière aléatoire pour l’un ou
P
couleur du pelage se situe sur le chromosome X. l’autre des chromosomes X pendant les phases précoces
En 1949, le Dr. Murray Barr, biologiste canadien, découvre de l’embryogenèse. Le chromosome X inactivé d’une
que le noyau de certaines cellules des mammifères fe- cellule sera le même pour toutes ces descendantes au
melles contient un amas d’ADN qu’il baptise « corpuscule cours des divisions cellulaires.
S
populations de cellules
Pelage
Chromosome X
X actif
roux
Allèle du
a ustifier
pelage roux
Mitose et
X inactif
cellules spécialisées à l’origine de la couleur
inactivation
d’un
du pelage n’expriment qu’une partie de
Pelage
X inactif
chromosome X
noir
l’information génétique.
pelage noir
chromosome , rooser une explication
X actif
au fait que les chats écailles de tortue sont
-1 ustifier un raisonnement
Composition du lait (g.L ) Chèvre normale Chèvre transgénique
N
Eau 900 900
Protéines :
initiale.
E
Albumine 6 6
Sels minéraux 8 8
génétique.
M
omposition du lait d’une chèvre normale et d’une chèvre transgénique
cission. La chute des feuilles anticipe les mauvaises conditions hivernales. Tout
C
d’abord, la plupart des substances composant les cellules des feuilles migrent vers
les organes persistants (branches, racines, etc.). Ensuite, les cellules des feuilles
produisent de l’éthylène, qui diffuse jusqu’à la base du pétiole, alors appelée zone
d’abscission. L’éthylène à haute dose active des réactions chimiques qui dissolvent
les parois cellulaires en détruisant les molécules qui les constituent. N’étant plus
E
tenues entre elles, les cellules se dissocient et la feuille tombe. ne forêt à l’automne
ourgeon
migration de
substances
Cellules de la feuille qui tombe
P
bourgeon
feuille
S
migration
euqitpo
Cellules Zone
de sustance
feuille
de la base d’abscission
tige
pétiole
du pétiole (éthylène)
eipocsorciM
one
Cellule de la tige
d’ascission
Zone
0,6 mm d’abscission
a éaliser un scéa fonctionnel qui illustre le mécanisme de la chute des feuilles en automne.
Questionneent diérencié
Multiplier
Chez cer t ains végét au x , une t ige cou p é e et mis e en ter re p eu t dévelop p er de nou velles
c a p a ci té de se d é d i é r e n ci e r puis de se d i é r e n ci e r à n o u ve a u en ce l l u l e s d ’a u t r e s
N
de cul t i ver d es cellules p ou r réalis er des cul t u res in vitro. L es cellules s ont p la cé es da ns
leu r a p p or te tous les élém ent s in disp ens a b les à leu r dévelop p em ent : minér au x , su cre ,
E
1 Quelques intérêts d’une culture in vitro
M
Culture de durée très courte et sur une faible sur face (comparée à une culture en plein champ).
identiques por tant ce caractère : couleur, taille, résistance à des insectes, etc.
Multiplication des plantes qui se reproduisent pas (ou peu) avec des graines.
C
Multiplication et conser vation des plantes en voie de disparition ou des variétés rares.
E
Cals en cours de
un traitement qui permet la
différenciation
nombreuses
cals
plus de p a ro i c e l l u l a i re : racine
Récupération
sont alors mises en culture
de fragments
Digestion
tions, peuvent redonner des
des parois
plants de carottes.
Hormones
cellulaires
Plantules en culture
sur gélose
Plants de carottes
N
Élevée Faible
Formation
mentalement l’effet de la
de racines
E
mones sur la différenciation
Maintien
du cal
cellulaire. Cette différencia-
Formation
de tiges
M
indifférenciées provenant
Faible Élevée
2,5 mm
de la mu l t i p l i c a t i o n des
d’hormones.
(plante carnivore)
Lors de la c u l t u re de
Sélection du
« maturation
ralentie »
t ra n s g e n è s e : un g ène
Transfer t du gène d’intérêt
se multipliant, donnera
S
transgénique produisant
le gène d’intérêt
Variété élite à maturation
Variété élite
ralentie (organisme
(organisme
génétiquement modifié)
receveur)
ource : gnis
Consigne
ritères de réussite
i ét é
soc trois
pare
nts !
A DN
n’e s
t pa s
u n i qu
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L’ s it ué
dan s
le no y au
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lu l e
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d r ie s.
de l’A DN
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Consigne u deu x
en f a
nt s à cau s
e
de c et t e
m a l ad
ie, un c oup
le a eu
r e c ou
hoisir un suet et réaliser une rs en 2016
à u ne
tech
n iqu
e
i n no
v a nt
recherche documentaire sur nternet e, ma i s
t rès
c ont
r o v er
-
sé e : la « fé con
ou au D afin de rassemler dat ion
N
in vit ro
ave c
r empl
ac em
ent m it o
davantage d’informations pour c hon
dr ia
l ».
La mè r e
e st p or t
eu s e
s a i ne
pouvoir organiser un déat de la
m a l ad
ie : un qu a r
t de ses m it o
argumenté en classe -
c hon
d r ie s
s ont
mu t é
e s. L or s
de
Dégager les intérêts du suet présenté
e docteu
la r epr
o duc r hang,
t ion , et le
E
t out éé
es le s à
m it o
-
et préciser ensuite les risques « trois
parent
chond s » qu’il
r ie s a contri
pro v
ien nen ué
t de l’ov u
le à faire
naître
ou les questions soulevées
de la mè re.
La st r até
g ie con si
ste à
t ran
sfé r er
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C et
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M
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DÉ « es rhinogrades de s m it o s a nc
c hon e a eu
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intervie au M » g r âc
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cel l é qu
u le s ip e
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S « Dinosaures ma is
l’A DN au Me x
de s iqu e.
pa r ent Les «
s bé-
da n s
le no y au
à plume » en anglais
bés à t roi s
par ent
et l’A DN s » sont
d’u ne aut or
aut re isé s
fem me
DÉ « e camouflage da n s
dep u
is 201 5
le s en Gr a nde
m it o -Br et
c hon ag ne,
des dinosaures » en anglais d r ie s
!
ma i s
toujou
rs i nte rd
it s en F r a nce
.
I
C
de la t r a n sg é n è s e, un g ène d’u n e
au t r e p l a nt e (m a ï s) a ét é i nt é g r é
P
dans l’A DN du r iz s au v ag e. Ce r iz
si, ce r iz e x i st e depu i s 20 0 5, ma i s
ap r è s l’O M S , la ca r enc e en Aujou rd’hu i, un des moyens de lut te de Greenp eace (ONG) af r ment que
D’ v it a m i ne A (C VA) r epr é s ent e cont re la C VA est la supplémentat ion : le r iz doré pour ra it fac ilement conta-
un problème de santé publ ique dans chaque année des capsules contenant m iner le r iz sauvage par mélange des
20 0 m i l l ion s d’en fa nt s de 0 à 5 ans s ont d i s t r i b ué e s dans le s p ay s en ou la dist r ibut ion, ou même durant la
et 20 m i l l ions de fem mes encei ntes quest ion. Pou r t ant , en Inde, plus de phase de pol l i n i sat ion. Ils est i ment
ou a l l a it a nt e s . Les c o n s é qu e n c e s 50 % des enfant s ne reçoivent pas ce ég a lement que cer t a i nes p er sonnes
d’une C VA sont nombreuses : céc ité, complément a l i ment a i re. pou r r a ient développ er des a l lerg ies
e ?
ecin
la m éd
de
enir
l’av
placer
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but
e a pour
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rég én
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pro-
Pour
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N
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E
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ction
M
la produ
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hent sée. les
penc trover cellu
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ge. Ma
clona s
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I
C
e Blob,
de s on nom
s c ient
i qu e Physar
um polyce-
L phalum
, e st un êt r e v iv a nt
u n ic el
lu l a i r
e que le s
scient
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ont du mal à clas ser
. Ce n’est ni un anim
al,
ni un vég ét
a l, ni un cha mpi
g non…
La mémor
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P
et l’apprent
i ssag e
sont hab it uel
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ant un cer vea
u et un s y stèm
e
ner veu
x. Dép ou
r vu des deu x
org ane
s, le blob est pou r-
t ant cap able
d’app
rend re. D es che rche
urs en biolog
ie
du CNRS
de l’un iver
sité
S
Pau l Sab at
ier de Tou lous
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cel lu le
g éante,
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c u la r
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x. Cet te
éton nan
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capable
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laby r int
he,
d’év iter
des pièg es,
d’at tei
nd re sa nou r r
it u re…
On sa it
que des êt re s
v iv a nt
s u n icel
lu la i res
ont des fac u lté
s
d’ada
pt at ion,
ma i s
est- ce
de l’apprent
i ssag e
?
L es che rche
ur s lu i ont appr i
s à pas ser
out re
des sub s-
t a nce
s r épu l
sive s,
mêm e
i nof fen
sive s
(caf é,
qu i n i
ne
ou sel), pou r at tei nd
re leu r nou r r
it u re.
Aujou
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i, i ls
mont
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blob,
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t a nce
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de t r a n sme
t t re son app rent
i ssag e
à un aut re
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esp èce
« si mpl
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» en
f usionna
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F i na l
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, un p eu c om m
Un e dans
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le s s o c ié
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…
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a
To d
as “turning
be viewed
s. This can
program
genomic
the cell’s
enti ated or
an undiffer
re-enter
the cells
clock” as
back the
clock
cellular m these
back the can reprogra
Turning e. Nex t, researchers
lised stat
unspecia
ogram
able to repr
ers have been dis-
s, research repair, drug
or ten year for tissue
and use them
2
e in vitro
cells mad
1
ipotent
cells are plur
cells . Stem
F mature cells
into stem
transplant
of ar tificial
organs.
even for
cover y or
hod
y. The met
in the bod do not
any cell type stem cells
develop into these in vitro
they can rsy is that
of controve
A source
g
lly modifyin
genetica
consists of . Prof
d by researchers etica lly modified
employe r yos, but are gen
from emb
originate
by resetting
factors here
ng external method
by introduci used ano
ther
mature cells of research
ers
nkar’s team
Shivasha
N
ned
simply confi
lab. They
cells in the
m mature
to reprogra
th of
c of the grow
Schemati
ple,
For exam
for growth.
defined area
stem cell cells to a
spherical
cluster of the mature
4
of cells (see
3
rical clusters
to form sphe
t cells grew
fibroblas
after six
lly analysed
e genetica
e cells wer
E
When thes
picture).
ally
r DNA norm
cs of thei
characteristi
th, specific
days of grow
ts were lost.
ure fibroblas
d with mat
associate
2018
10 juillet
ceda ily.com,
D’après scien
M
souches
: cellules
1. stem cells
ées
différenci
nt : non
2. pluripote
nctif
du tissu conjo
: cellule
3. fibrobast
: groupes
4. clusters
I
C
1 sing this data eplain h e can assert that a specialised cell possesses the total of
D
S
P
u
o r
s
c MÉ
r
a
P
av e n i r echnicienne de la police
S
technique et scientifique
Missions
Foration
et les transferts
2 d’énergie
N
E
M
I
C
E
P
S
pourraient permettre
de construire des
Des coccolithophoridés,
bâtiments respectueux
algues unicellulaires
de l’environnement.
planctoniques et calcifiantes
trouvent-ils l’énergie
nécessaire à leur
du chapitre accessibles ici :
lycee.hachette-education.
fonctionnement ? com/planete-svt/2de
Des transformations biochimiques
Activité 1
dans les cellules : le métabolisme
Les euglènes sont des organismes unicellulaires chlorophylliens particuliers. RESSOURCES NUMÉRIQUES
Elles sont capables de se déplacer grâce à un flagelle et vivent dans les eaux
QUESTIONNEMENT DIÉENIÉ
OTOOE T : ultures
échanes aeu
Des euglènes sont mises en culture dans différents matière et énergie : le nombre d’euglènes reète donc
N
Au bout de quelques jours, on évalue la concentration on note la couleur des euglènes, qui dépend de leur
membrane cytoplasme
euqitpo
plasmique
E
noyau
epocsorciM
chloroplastes
M
15 μm
b ilieu de culture en oncentration
Éléments du milieu
quelques jours
I
Conditions
d’éclairement
Origine Origine Couleur
Croissance
C
A 0 lumière ver t
case à 10 euglènes
-1
B 0 obscurité incolore
case à 10 euglènes
-1
case à 7 euglènes
-1
euqitpo
tir de matière minérale, sont dites
eipocsorciM
colore en violet en présence
à partir de la m a t i è re o rg a n i q u e
N
Milieu A Milieu C Milieu D
Temps
en culture de 20 minutes en culture de 20 minutes en culture de 20 minutes
E
M
b Évolution de la teneur en glucose dans les milieux environnant les euglènes
Deux milieux de culture contenant des euglènes vivantes ou mortes et un milieu de culture sans euglène sont
placés dans trois enceintes hermétiques éclairées. Les concentrations en dioxygène (O ) et dioxyde de carbone
C
(CO ) sont mesurées dans les milieux. Sans euglène, les concentrations restent stables.
2
–1 –1
15
E
10
sonde à
dioxygène
10
5
P
sonde
à dioxyde
de carbone
0
5 10 15 20 t (min)
courbes confondues
E
I Consigne
U
O
scientifiquement approprié
permettant d’absorber l’énergie de
Questionnement diérencié
Activité 2
et métabolismes
RESSOURCES NUMÉRIQUES
ous les organismes n’adoptent pas le même métabolisme. insi che les
du rôle de la lactase
uels équipements cellulaires déterminent
libmol ou rasto
N
eucaryotes. Comme les cellules animales, elles sont sévère de neuropathie (NARP) possèdent des mito-
hétérotrophes. Leur multiplication nécessite de la ma- chondries mutées présentant une anomalie.
tière organique, source à la fois de matière et d’énergie. Pour comprendre la maladie, deux souches de levures
La levure de bière ou de boulanger, Saccharomyces cere- sont modiées an de présenter des mitochondries dont
visiae, est un organisme modèle eucaryote très utilisé. l’anomalie est équivalente à celle de patients NARP.
E
Il sert notamment à l’étude des mitochondries, dont Elles sont alors mises en culture et leur capacité de
le dysfonctionnement peut causer certaines maladies respiration est testée en quantiant l’énergie produite.
M
ouche mutée n°
de levures testées
olonies de levures
de la respiration
ouche sauvage
Souche mutée n° 1 49 %
I
et anormales
oxygéné
1
E
Des euglènes sont mises en culture dans un milieu chloroplastes. Le tube B contient des euglènes sans
contenant de l’eau et des sels minéraux en présence chloroplastes (obtenues dans des conditions particu-
de lumière. Le tube A contient des euglènes avec lières après plusieurs générations).
P
–1
Tube A
Concentration (mg.L )
20 O
2
18
16
S
14
25 CO
2
20
15
0 t (sec.)
20 40 60 80
–1
Concentration (mg.L )
Tube B
20
O
18 2
16
minéraux minéraux
25
CO
2
cellules avec cellules sans
20
chloroplastes chloroplastes
15
lumière lumière
0
t (sec.)
20 40 60 80
a ilieux de culture des euglènes b Évolution de la concentration en et en dans les deux tubes
mifères. Il est dégradé dans l’intestin grêle pour le suc digestif, produite par la couche de cellules qui
libérer les nutriments, qui pourront passer la barrière tapissent la muqueuse intestinale.
intestinale.
G AL AC TO S E G LUCO S E
N
Chez certaines personnes, le lactose n’est pas digéré.
a mmunolocalisation de la lactase points noirs dans
E
2 4 2
M
Résultats des
–1
à Temps = 0 minute
Patient testé
à Temps = 10 minutes
3
Sujet sain
2,5
1 Solution de lactose Abscence de glucose
I
2
Solution de lactose
2 Présence de glucose
1,5 + lactase
C
1
3 Lactase Abscence de glucose
0,5
0
30 60 90 120 150 180 210 Temps (min)
b ise en évidence du rôle de la lactase
E
rotocole T :
du rôle de la lactase
au lactose de la lactase
P
Substrat
Produits
le ou les produits.
E
I Consigne
U
O
molécule en l’associant à un
Questionnement diérencié
Activité 3
dans le monde iant
Les cellules végétales grandissent et se spécialisent selon leur localisation dans RESSOURCES NUMÉRIQUES
QUESTIONNEMENT
Au début du printemps, les producteurs de sirop La sève brute est composée d’eau et de sels minéraux en
d’érable collectent l’eau d’érable par une entaille été. Au printemps, elle comporte également du saccharose.
N
dans le tronc. Cette substance contient 2 à 3 % de La s èv e é l ab o ré e commence à ê t re p ro d u i t e av e c
saccharose qui donnera au sirop une fois concentré l’apparition des feuilles. Elle est composée d’eau et de
lumière
E
bourgeon
CO
2
M
fruit
(stockage de fructose)
feuille
(stockage de glucose)
I
élaborée brute
C
air
organe
racine sol
de réser ve
(stockage
E
eau
d’amidon)
1
ce l’érable
S
Saccharose
synthase
Enzyme
G
G G G G G
Fructose
Amidon
G
G
Glucose
G
Les animaux sont incapables de synthétiser eux-mêmes végétale contient un mélange d’acides gras essentiels
certains lipides de leur organisme : les acides gras in- qui lui est propre. Ainsi, un indice correspondant au
dispensables, abusivement appelés essentiels, comme rapport entre la quantité de deux acides gras (oméga 7
les oméga 3 ou oméga 6. Ces molécules sont produites et acide palmitique) permet par exemple de distinguer
par les bactéries et par les végétaux. Chaque espèce deux espèces de phytoplancton.
par par
iatomée inophycée
N
Indice d'acide gras des morues
0,45
Plancton 1
0,40
E
– Plancton 1 : diatomées possédant un indice de 0,43.
0,35
0,30
0,25
0,20 Plancton 2
M
tissus gras des morues. Les morues suivies au cours de
0,15
l’expérience possédaient au départ un indice de 0,22 lié
0 2
4 6 8 10 12 14 16 18 t ( jours)
reptile (lézard)
de l’énergie produite est perdue sous forme de chaleur.
20
La consommation d’aliments et de dioxygène diffère
10
Mammifère Reptile
P
(rat) (lézard)
0
20 40
Consommation de dioxygène
780 109
-1
(µL.h )
34,1 °C
b elation entre
la température interne
Consommation de dioxygène
S
de l’animal et
la température externe
-1 -1
25
Nombre de mitochondries
chmidtielsen
1000-2000 250-500
20
19,1 °C
’après Biochemical Journal un mammière souris
Consigne
ontrer que les flux de matière et d’énergie orment des voies métaboliques
Questionnement diérencié
le métabolisme
N
i la matière première prélevée par une cellule pour sa croissance et son ac tivité
E
i la matière première prélevée par une cellule est organique le métabolisme est
M
Activité 2 Équipement cellulaire et métabolismes
piration cellulaire.
C
MOTSÉS
Lexique p. 248
voie métabolique
enyme
hétérotrophe
métabolisme
organites autotrophe
B À ÉC
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… S-CS
M S
Euglène
mangé
par
N
Arbre
ex : cellule de racine
E
ex : cellule de feuille
Substrat
(amidon)
ELULLEC
M
Amidon
Produit
(glucose)
I
Énergie lumineuse
C
ELUCÉLOM
CO O O CO
2 2 2 2
Transfer t
pirati
es o
+ osynth + + R n +
ot è
s
h e
P
E
matière
H O glucose glucose H O
2 2
et énergie
Énergie
AUTOTROPHE HÉTÉROTROPHE
e g a mi
Transfer t de matière
Enz yme Molécule
S
et d’énergie
Chloroplaste Énergie
ne
Organite
Réaction
Mitochondrie
enz ymatique
…
Les cellules tirent leur énergie et leur matière organique de réactions biochimiques interconnectées
en voies métaboliques. ellesci dépendent des organites et des enymes contenus dans les
ne
cellules. Les voies métaboliques sont interconnectées entre les cellules entraînant des échanges
…
de matière et d’énergie au sein d’un même organisme avec son milieu et avec d’autres organismes.
S
C
QCU
indiquer la proposition eacte résenter oralement le scéma
enyme
produit
des réactions
substrat
réaction
chimique
synthèse
les cellules
N
a libèrent du dioxygène.
b absorbent du dioxygène.
c libèrent du dihydrogène.
E
les enmes
métabolique.
M
transorment les substrats en produits.
rmations à corriger
b est ingérée par tous les animaux Modifier ces fausses armations pour
c est la base des chaînes alimentaires. a Les cellules autotrophes utilisent de la matière
d est stocée sous orme de ruit pour organique extérieure pour abriquer leur matière
à la photosynthèse.
des autres.
a rganisme capable de produire sa propre
minérale.
rai fau
intestinales uniquement.
la photosynthèse.
de carbone.
Glucose (u.a)
–1
O , éthanol, CO (mg.L )
Montrer à l’aide de l’eploitation du
2 2
40
CO
2
Glucose
N
O , CO et éthanol sont utilisées pour
2 2
Éthanol
10
suivre leurs variations dans l’enceinte.
O
2
0
dioxygène : 100 300 500 t (sec.) 700
E
glucose ➝ éthanol + CO
2
M
Solution
M ét h o d e
Analyse du doc. 1 L’axe des ordonnées (ver tical) est le paramètre mesuré : ici, les concen-
Présenter le graphique
–1
trations en CO et O ainsi que l’éthanol en mg.L . Un deuxième axe des ordonnées permet
2 2
I
de suivre l’évolution du glucose en unités arbitraires (UA). L’axe des abscisses (horizontal)
Décrire la variation
est le paramètre que l’on fait varier : ici, le temps en seconde.
C
de la concentration
il est donc consommé par les levures et serait le substrat de leur hétérotrophie.
Décrire la variation de
Décrire la variation de
Analyse du doc. 1 La concentration en CO augmente pendant toute la durée de l’expé -
2
–1 –1
la concentration en CO
2 rimentation de 3 mg.L jusqu’à 45 mg.L . Les levures ont donc libéré du CO dans leur
2
milieu.
P
Décrire la variation
–1 –1
en éthanol de 200 s jusqu’à la n de l’expérience. Les levures ont donc libéré de l’éthanol dans leur
milieu.
S
Comparaison
On peut distinguer deux périodes dans le graphique : d’abord, quand l’O est présent, il n’y
2
a pas d’éthanol produit. Puis, on peut repérer sur le graphique que la libération d’éthanol
Utilisation
On sait qu’en présence d’O , les cellules hétérotrophes réalisent la respiration cellulaire qui
2
des connaissances mises
On nous informe aussi qu’en absence d’O , les levures peuvent réaliser la fermentation
les informations fournies
2
Conclure Conclusion : Pendant les 200 premières secondes, les levures ont pu respirer en utilisant
l’O et le glucose du milieu puis, lorsque tout le diox ygène a été épuisé, elles ont fermenté,
2
libérant alors éthanol et CO . Le métabolisme des levures a donc changé en fonc tion des
2
Ainsi, lorsque les conditions du milieu ont changé (passage d’un milieu ox ygéné à un mi-
lieu sans diox ygène), le métabolisme des levures a changé : d’abord la respiration puis la
fermentation alcoolique.
et concevoir un protocole
Des élèves reviennent d’une sortie pour étudier la biodiversité de leur région.
a Indiquer le type de
Ils ont prélevé un peu d’eau dans un lac d’eau douce et l’ont oublié dans
réponse.
b Élaborer un protocole
des êtres vivants unicellulaires et déterminent que ce sont des chlorelles
votre hypothèse.
Ils décident de réaliser des tests pour identier le métabolisme de ces
N
Matériel mis à disposition
euqitpo
– Eau stérile
– Sels minéraux
E
eipocsorciM
– Glucides
– Tubes à essai
10 μm
– Papier aluminium
M
1 bservation de l’écantillon prélevé
Les lichens sont des organismes très Les algues sont entremêlées dans les laments de champignon,
I
communs. On en trouve sur différents qui conservent l’humidité. Ainsi protégées, elles peuvent vivre et se
C
supports : troncs d’arbres, rochers, vieux reproduire dans des environnements tout à fait inhospitaliers pour
et un champignon microscopique.
E
du lichen.
P
milieux de culture
Algues +
Algues Champignons
champignons
S
Eau distillée 0 0 0
1 cm
Eau distillée
+++ 0 +++
1 icen sur un rocer
+ ions minéraux
Eau distillée
+ ions minéraux
+++ +++ +++
+ glucose (C H O )
6 12 6
algue
colorée
euqitpo
ésultats epérimentau
en rose
filament de
en bleu
Questionnement diérencié
Malgré des mesures d’hygiène importantes dans les consommable. Dès son arrivée à la laiterie et avant
lieux de traite, le lait de vache devient un liquide sa commercialisation, le lait est donc stérilisé.
non stérile : il contient des bactéries qui proviennent Dans l’expérience ci-dessous, du lait stérilisé ou non
des pis des vaches et de l’air ambiant. Du lait cru, a été placé dans un incubateur à 37 °C pendant trois
laissé environ 24 heures à température ambiante, jours. Chaque jour, les quantités de glucides, acide
se transforme de manière irréversible et n’est plus lactique et bactéries ont été déterminées.
24 h +++ + ++ ++++ – –
N
72 h + +++ ++++ ++++ – –
uantité très importante importante moyenne aible – quasi nulle.
E
ratiquer une démarche scientifique
a Décrire l’évolution de la quantité de glucides et d’acide lactique dans le lait non stérilisé.
b près avoir comparé à ceux du témoin les résultats obtenus avec le lait stérilisé
M
ustifier l’importance de cette étape de stérilisation.
-1 -1
µL h g d’inorescence
35
1,2
S
2
40 000
30
1,0
30 000
0,8
25
0,6
20 000
20
0,4
10 000
15
0,2
t (heure)
1 3
t (heure)
0
10
0 12 24 36 0 12 24 36 t (heure)
0 12 24 36
Interpréter
et les relier à
et de consommation d’
ses connaissances
b Eliquer alors comment et grâce à quel métabolisme la chaleur peut être
Questionnement diérencié
ne espèce
d’algues cultivées
pluvialis
10 µm
des bâtiments
Les biofaçades consistent à cultiver des micro -algues à la sur face même
N
des mur s , au sein de doubles ou t r iples v i t rages renfer mant une lame
E
mulant l ’énergie solaire. Ouver te et ventilée l ’été, elle fait de l ’ombre à la
M
5 % de l ’énergie solaire ét ant consommés par les algues , le res te peu t
O
2
cultures de
O
2
micro-algues
E
UV
P
maintien en température
de la culture
S
CO
2
ajout de
régulation thermique
minéraux
de la culture
CO
2
+
cuves d‘assemblage
screening inoculation
air
mise en culture
micro-algues de culture
extraction de la matière
organique
i
c
r
p
Projet de biofaçade
u
e
N
E
I
U
O
E
de carbone présent dans
M
organique présente dans un
écosytème ou un agrosyshème.
I
à une te m p é r a t u r e de ° est
E
et CO
2 2
réalisée dans un photobioréacteur
3,5
é q u i v a l e n t du double v i t r a g e
3
éclairé sur les deux côtés à l’aide
de lampes fl u o r e s c e n te s . eux
2,5
P
la culture
1,5
– tout d’abord de l’air ambiant qui
contient notamment de 1
S
diaote de dioxygène
0,5
0 5 10 15 20 25 30
de et de
Consigne
Exploiter des informations à partir de documents et communiquer sur ses résultats en argumentant
Eliquer comment les micro-algues peuvent croître au sein des biofaçades puis discuter
de l’intérêt du dispositif selon le lieu et la saison en tenant compte des besoins énergétiques
et vos connaissances
ritères de réussite
Intolé
rance
au lactos
e :
fau
Consigne t-il
boir
e du
lait
en vieil
liss
Nous ant
ne
som ?
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Coisir un suet et réaliser une pas
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suiv le lait
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recerce documentaire sur nternet les
ethn
ies.
N
prin
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L
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davantage d’informations pour ne al, des
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pouvoir organiser un débat lable oryg
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s nets,
argumenté en classe me des
des dia
cellu rrh
les ées.
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l’épit La capa
hé lium cité
intes à dig
tinal. érer
égager les intérêts du suet présenté ce sucre
ré-
Certa sulte
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E
n’o ne
nt qu mut
’un at ion
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et préciser ensuite les risques titud venu
e trè e
s
fai ble récem
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ou les questions soulevées ils l’hu-
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M
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tase. De s
méditerranéen lutte contre
Ch ez indu
les stries
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I
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se no n pro-
persi pose
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man du lai
C « ’éclairage ifesta t ad
tions ition
né
d’int de
lac ta
oléra se,
C
malades.
groupe.
nécessité médicale
Pour les spécialistes, le régime sans
ou effet de mode ?
de mode dang ereux. Les médecins
e gluten est un mélang e de pro- vrais intolérants sont atteints de la alertent sur les risques nu t r i t i o n -
L téines que l’on t ro u ve dans les maladie cœliaque, une maladie au- nels liés à la consommation unique
pâtes ou le pain issus de farine de t o - i m mu n e qui détruit la p a ro i de de produits sans gluten, plus sucrés
blé. L’intolérance au gluten serait res- l’intestin grêle. Seuls des examens et moins riches en protéines.
ponsable de désagréments intestinaux, poussés et des tests sanguins précis Suivre un régime sans gluten
fatigues et baisses de moral. Il existe ont permis de d i ag n o s t i q u e r cette améliorerait-il notre bien-
trois pathologies liées au gluten. Les maladie. Seulement 1 % de la popu- être quotidien ?
vivre
plus
long
temp
s ?
égime
s crétois
ou japona
is, jeû
ne…
sés nou
s app
orter
bien-ê
tre et
longé
vité,
ma is
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étude
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E
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M
seulem
ent 1 500-
1 800 kcal
par jour.
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jusqu’ ué
à quel une
point limi
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inutio vie
n de ? D’au
étude la t re s
de 2010 durée étud
sur de vie es,
des souris de
a ces
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ifères. chez
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raissen
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I
C
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plants that
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To d 150 billion
sis, about
photosynthe
, through
A produce,
each year
biomass.
energy-rich
tonnes of
potential
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al process that
ral biologic
sis is a natu
Photosynthe
ially created.
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ming if it could
global war
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It
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it has neve
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of its soph
, because
However
mechanism.
complex
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ecules, inclu
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involves mul
)
ide (CO
carbon diox
sis is to use 2
photosynthe
of ar tificial
The objective
nol
lene, etha
such as ethy
of interest
molecules
N
to produce
and sunlight
1
w’s cars.
fuels for tomorro
ds, clean
l. In other wor
or propano
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tosynthe
natural pho
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must be profi
The system
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Berkeley
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E
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laborator
National
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30 %.
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Photosynthe
M
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rgy technolo
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e advocate
a long-tim
Bill Gates,
2
warming
levels of
dangerous
to avoid
we want
d.”
: carburants at high spee
1. Fuels approach
Reuters
e Wallace,
from Bruc
Adapted
:
warming
2. Global
I
climatique
récha uffement
C
C
u
r
S
o
s
c
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P
a
C MÉ
P
av e n i r ecnicienne biologiste
S
Missions
et analyses physicochimiques.
biologie moléculaire.
ormations
eux ans d’études après le ac par exemple dans les domaines suivants
3 au cours du temps
N
E
M
I
C
E
P
S
aux Galápagos.
Le dauphin du Yang-Tse
industrialisation de la Chine.
lycee.hachette-education.
Activité 1
dans un milieu de vie
RESSOURCES NUMÉRIQUES
QUESTIONNEMENT IÉRENIÉ
TUTORIE T Mutualisatin
des êtres vivants d’un environnement proche ?
des résultats
N
a. Ces chiens très diérents les uns
E
à la même espèce : ils peuvent
M
I
C
diérentes
E
1
P
sont issus de la
S
reproduction d’êtres
vivants appartenant à
en milieu naturel
N
d’espèces d’espèces d’espèces
ource : INPN
E
M
I
C
E
P
S
Consigne
E
IR
Élaborer puis mettre en œuvre un protocole d’inventaire de la diversité
U
O
avoir de descendance.
Questinnement diérencié
Activité 2
de bidiversité
l existe actuellement dans le monde une rande variété de milieux ui héberent
RESSOURCES NUMÉRIQUES
une multitude d’êtres vivants interaissant entre eux et avec leur milieu de vie.
Ces êtres vivants sont de toutes ormes et de toutes tailles avec, au sein de QUESTIONNEMENT IÉRENIÉ
urnis
N
l’état quasi-sauvage, atteignant par endroits
E
îles végétalisées se formaient. Les digues
avant en
érig ée s pou r pro tég er la plain e ét aien t
1840 2005
M
à la canalisation d’une grande partie du
Rhin
Grand Canal
d’Alsace
Graviers
du tracé du
mais contrôlé par des digues, limitant les
hin upérieur
Rhin au cours
risques de crue, et le Grand Canal d’Alsace
avant et après
corrigé par
Un écosystème désigne un milieu de vie, l’ensemble des êtres vivants qui l’occupent et les
La berge naturelle est végétalisée par une grande Les plaques de béton qui délimitent le canal permettent
diversité d’espèces qui assurent une transition pro- d’avoir une berge très stable, mais c’est un habitat qui
gressive entre le milieu aquatique et le milieu ter- coupe le euve du milieu terrestre et qui n’est colonisé
restre. Les racines d’arbres offrent une protection que par des algues. Quasiment aucun invertébré n’y
aux animaux et aux jeunes poissons, et stabilisent la survit en hiver. L’écoulement de l’eau y est monotone,
berge en limitant l’érosion provoquée par le courant. permettant la navigation et la production d’électricité
Les plantes de la berge consomment des matières par des usines hydroélectriques.
Notre bouche abrite divers milieux de vie (gencive, aux dents dans lequel elles s’organisent en un véri-
langue, dents) occupés par des espèces microbiennes table écosystème : c’est ce que l’on appelle la plaque
variées. Quelques minutes après un brossage de dents dentaire. Le microbiote de la plaque dentaire est très
minutieux, des bactéries adhèrent à la surface dentaire. org anisé : chaque espèce bactérienne occupe une
En quatre heures, le dépôt atteint 250 000 à 630 000 position particulière, et les bactéries sont en relation
-2
bactéries.mm . Elles sécrètent un substrat très adhérent entre elles et avec leur milieu de vie.
s e
Corynebacterium
r i
Streptococcus
a t
1 2 3 Haemophilus
n e m i l a
srueluoc
Neisseriaceae
Capnocytophaga
N
Leptotrichia
sessuaf
s i r
Dent
Actinomyces
b é
Environnement de
–
d
euinortcelé
la plaque dentaire
t e
E
e
Zone de fixation de
1
n
la plaque dentaire
è
g
à la dent
y
eipocsorci
x
Milieu sans O
o
2
M
2
i
(consommé par les
D
bactéries du milieu 1)
Gencive
3 Milieu avec O
2
m a m m i f è re s . Sa p ro d u c t i o n d ép e n d no-
a. a souris
E
sudest américain
b. Comparaison
g én éra tion s . L’al lèle mc1r( c) déter m in e le
de deux allèles
pour un rament
dunes loiciel
les deux séquences.
naène
IR
E Consigne
U
O
donné.
éntpe : ensemble
d’un individu.
Questinnement diérencié
Activité 3
des temps géologiques
L’étude des fossiles (traces ou restes d’êtres vivants) conservés dans RESSOURCES NUMÉRIQUES
UEIOEE IFFÉRECIÉ
)seénna'd snoillim(
ÈRE PÉRIODE ÉVÈNEMENT
EUQÏOZONÉC
5 Apparition 0 100 200 300 400 500 600 700
)eriait ret(
Néogène
N
de l'Homme
Paléogène
66
Développement
Crétacé
E
des plantes à fleurs
4
EUQÏOZOSÉM
)eriadnoces(
145
Premiers
M
Jurassique oiseaux
200
Premiers
Trias
mammifères
250
3
I
Permien
C
300
Premiers
Carbonifère
reptiles
E
360
EUQÏOZOÉLAP
)eriamirp(
Dévonien
terrestres
415
Premières plantes
P
Silurien
terrestres
445
Premiers
Ordovicien
poissons
S
500
1
Cambrien
540 Diversification
N EI R B M A C É R P
des formes
marines
Vendien
600
1
1 Évolution de la biodiversité et
E
IR
U LA
écosystèmes anciens associés
C AB
VO
très utilisé pour l’étude des fossiles pour lesquels la notion d’espèce
Les ro ch e s sédimentaires,
Époque (Ma)
formées suite au d ép ô t et à
d’ammonites de mammifères
la compaction de particules
247,5 0 0
243,1 2 0
190,8 16 4
155,9 10 6
118,2 20 8
104,5 34 11
On y trouve le nombre et l’âge
69,5 11 18
des fossiles de différents groupes biologiques qui
62,8 0 22
ont encore, pour certains, des représentants actuels.
N
familles d’ammonites et de mammifères au cours
0 (actuel) 0 122
E
au cours du temps à partir de l’étude du reistre fossile
La g énér a l i s at ion de l’ét ude r é su mé e su r le do c. 2 v ivant. Deu x causes, qui ont profondément modié les
M
sc ient iques est iment que la cr ise Crét acé-Paléocène un impact météor it ique for mant un cratère de 20 0 km
espèces mar ines, ainsi que de très nombreuses espèces épi sode volca n ique i nten se en Inde (à l’or ig i ne des
ter rest res, ont dispar u. Cer taines espèces, notamment Tr apps du Deccan). L es sc ient i ques ont découpé les
prédat r ices, se sont éteintes, libérant ainsi des milieu x pér iodes géolog iques de façon arbit raire, en se fondant
I
de v ie où d’aut res espèces ont pu prospérer. Cet te cr ise not amment sur les c r ises biolog iques.
C
ud tubéD
Temps
eriait reT
Serpents
(en Ma)
– 66
Ptérosaures crise
er iadnoce S
– 145
P
Jurassique
– 200
Trias
GROUPES
DISPARUS
Ptérosaures
Consigne
ontrer u’à l’échelle des temps éoloiues, la biodiversité a beaucoup varié et a été maruée
par plusieurs crises bioloiues. résenter en particulier la crise Crétacéaléocène : ses causes
et conséuences.
Questinnement diérencié
Activité 4
évlue aussi
a biodiversité a connu d’importantes variations au cours des temps éoloiues, RESSOURCES NUMÉRIQUES
notamment lors des cin crises bioloiues ui ont aecté le monde vivant.
QUESTIONNEMENT IÉRENIÉ
N
se reproduit en été dans le sud de
du
en hiver vers l’Espagne. Depuis les
Nord
E
UNI
ALLEMAGNE
M
Océan
fournie par les populations locales. Du
Fribourg
fait de la différence de distance migratoire, un
Séville
signicatives étaient apparues sur une échelle
Mer
les deux groupes pourrait s’accentuer et aboutir 0 200 km les années 1960
Méditerranée
E
à l’avenir deux espèces distinctes. a. raets miratoires de deux roupes de auvettes à tête noire
a b
4
S
1 5 10 50 500 5 000
échelle loarithmiue. lus l’aile est ronde, plus la auvette peut parcourir de lonues distances.
Martha, d e r n i è re rep ré s e n t a n t e
HISTOIRE
DES SCIENCES
N
d’aboutir à son extinction.
ource : National Mueum o Natural itory
E
L’île de Bornéo, en Asie du Sud-Est, est dotée d’une biodiversité unique. Elle abrite une forêt tropicale
pygmées et de rhinocéros. Aujourd’hui, les animaux cités sont tous menacés d’extinction.
M
I
C
E
Consigne
ressou rces ; 25 % des esp èces y sont classées com me ét ant à haut
Comprendre les responsabilités
en matière de préservation
En A f r ique, les sc ient i ques est i ment à 50 % la per te d’ef fec t ifs de
de la biodiversité
umaines contemporaines
de la biodiversité
En Asie et dans le Pacique, la biod iver sité est l’une des plus impor-
crise bioloiue.
Questinnement diérencié
au cours du temps
ecenser les diérentes espèces présentes dans un milieu de vie, c’est évaluer
N
Activité 2 iérentes échelles de biodiversité
E
M
Activité 3 La biodiversité au cours des temps éoloiues
’étude des ossiles nous permet de connaître une petite partie des êtres vivants
I
est une étape de cette évolution, et ses espèces ne représentent u’une très
E
aible proportion des ormes de vie ui ont existé et ui existeront sur erre.
dans les populations, suite à des modifications de leur mode de vie ou de leur
MOTSÉS
Lexique p. 248
llèles iodiversité
Diversité spécifiue
Diversité des écosstèmes
Diversité énétiue
Diversification
iosphère
spèce
utation
xtinction massive
ariabilité
L À É
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… L-
Différentes versions
Traquet
du même gène
motteux
Allèle 1
G G C C G C
N
Allèle 2
Oyat
A T G C C T C A C C A A A A A C C G C A A
Allèle 3
E
Souris
G C C G C
des dunes
M
Les modifications de la biodiversité au cours du temps
actuelle
secèpse’d erbmoN
Extinction
= étape de l’évolution
I
Diversification
Groupe 1
Groupe 3
C
L’évolution
Groupe 2 se
poursuit
Groupe 4
E
Groupe 5
Temps
Crises biologiques
Volcanisme Activité humaine
P
e g a mi
Chute de météorite
Glaciations
ne
S
…
Évènements aléatoires
a biodiversité peut se définir à plusieurs échelles : celle des écosstèmes, celle des espèces et celle
lle évolue en permanence et, à l’échelle des temps éoloiues, plusieurs crises bioloiues ont
marué l’évolution du vivant. Ces crises provouent des extinctions massives d’espèces, suivies
ne
de périodes de diversification. a biodiversité actuelle est une étape de l’histoire du vivant. on
évolution est observable sur de courtes échelles de temps et se poursuit sous l’eet de nombreux
…
QCU
indiuer la proposition eacte résenter oralement le schéma
Secondaire
du Ter tiare
2 n écosstème désine
ui vivent.
N
b. un milieu de vie et l’ensemble des véétaux Ptéridospermales
ui l’occupent.
sem r e p s o n m y G
E
d. l’ensemble des êtres vivants ui occupent
un milieu.
Ginkgoales
dans
M
a. des diérences de séuences nucléotidiues
Conifères
chromosomes.
L’évolution de la biodiversité
Angiospermes
rai fau
une descendance viable et ertile.
b. erturbation importante des écosstèmes, Indiuer si les armations suivantes sont eactes
êtres vivants de diverses espèces, suivie a. Des individus ui se ressemblent et peuvent
d. Disparition brutale à l’échelle des temps aux échelles de l’écosstème ou des espèces.
les êtres vivants ui le peuplent et les relations par l’étude d’êtres vivants ossiles.
existant entre ces êtres vivants, et entre eux e. es modifications de la biodiversité peuvent
N
uvial dense, à l’origine d’une pollution très importante et une
croissante.
1 n dauphin du an-se
E
Eectif (en milliard)
Eectif
29,5
400
24,6
M
19,7
300
14,8
200
9,9
I
100
C
0,1
9 1 6 0 6 6
7 8 8 9 9 0
9 9 9 9 9 0
0
4
1 1 1 1 1 2
– – – –
0
1
9 5 7 1
0
0
7 8 8 9
9 9 9 9
2
2
1 1 1 1
E
Solution
M ét h o d e
Étudier l’évolution de la Analyse du Doc. 2 : On remarque qu’entre 1979 et 2006 la population de dau-
S
Analyse du Doc. 3 : Depuis l’an 2000, les populations d’alevins dans le euve
Décrire l’évolution du nombre
accusent une for te diminution, passant de 29,5 milliards environ, en 2000 à 5 mil-
d’alevins dans le fleuve (Doc. 3)
La surpêche, ainsi que le trac uvial intense sur le Yang-Tse, à l’origine d’une pol-
diminution du peuplement du
fleuve (introduction)
Conclusion :
Conclure : Mettre l’ensemble La pollution du euve a pu directement par ticiper à l’augmentation de la mor ta-
l’espèce
Les ressources en nourriture du dauphin se sont donc raréées. Cette baisse des
a. À partir de l’exploitation
ation, les motifs et la longueur de leur pelage. Cette dernière est déterminée
connaissances, epliuer
la diérence de lonueur
et européen.
de la biodiversité illustrée
N
a. Chat norvéien ourrure b. Chat persan ourrure c. Chat européen
E
2
raments du ène fgf
persan et européen
M
chat de référence
naène
I
3
Quantité de phytoplancton (en mg m )
La dreissene, ou moule zébrée, est
40 explosion démographique
de la moule zébrée
30
d ’ E u ro p e. Elle a commencé à
20
notamment de phytoplancton
0
(êtres vivants microscopiques en
P
1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996
Questinnement diérencié
Mexique qui peut rester toute sa vie et se reproduire avec un corps à l’état Rappeler les critères
larvaire, mais qui peut aussi se métamorphoser de larve en adulte à l’aspect d’appartenance à une même
classique de salamandre. L’axolotl sans métamorphose vit exclusivement espèce, puis ustifier ue
dans l’eau, où il peut prélever de l’oxygène grâce à des branchies externes. le reroupement de l’axolotl
Les axolotls au corps adulte sont, eux, des animaux presque exclusivement et de cette salamandre
terrestres. Initialement, ces deux formes avaient été décrites de manière dans l’espèce Amytoma
séparée et considérées comme des espèces distinctes. En 1865, un labo- meicanum puisse paraître
rantin, Auguste Duméril, négligea les axolotls qu’il étudiait et l’aquarium surprenant.
N
E
M
1 olotl de l’espèce mbstoma mexicanum 2 alamandre de l’espèce mbstoma mexicanum
Ammonites
35
17,5
Temps
(en Ma)
0
P
590 540 500 445 415 360 300 250 200 145 66
erèfinobraC
neicivodrO
enègoélaP
euqissaruJ
neirbmaC
neinovéD
enègoéN
neimreP
neidneV
neiruliS
écatérC
sairT
S
Cénozoïque
b. Mntrer râce à deux autres exemples ue le découpae des temps éoloiues
au sein de l’ère primaire se ustifie par une évolution du nombre d’espèces de trilobites.
Questinnement diérencié
Un ce r t a i n nombre d ’ i ns e c t e s co p r o p ha g e s (c ’e s t- à - d i r e
N
E
es scatpaes du umier diptères sont
M
d’autres insectes présentes dans les bouses.
e nite d’lérie
E
mllusue est un
e petit mars caneant lépidptère
escarot méditerranéen
se nourrit de carcasses ou de déections
de déections bovines.
P
Australie : ils ont rétabli l’équilibre écologique et sauvé arrivent sur les bouses un peu après les mouches
–
de bouse sèche
N
traitement traitement insectes ui se reproduisent dans
Diptère : Brachycera 85 48
Insectes adultes
E
–1
3
de vache (mg kg de bouse sèche)
Autres 67 37
2,5
Diptère : Nematocera 317 41
2
Diptère : Brachycera 523 62
M
Coléoptères 127 106
1,5
Autres 25 4
1
0,5
0
I
Acariens : Actinedida 28 6 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Acariens : Acaridita 24 6
C
Autres acariens 14 3
de l’environnement d’llemane,
Araignées 5 6
ource : Paraitology Reearc dans les bouses de vaches au cours du temps
E
P
S
Consigne
ustifier et expliquer
un raisonnement
un écosstème, ustifier
de l’importance du bousier
Faut-il privilégier
Consigne
Les rh
le poi inogra
sson des,
sauva
hoisir un suet et réaliser une
ge
ou le poiss
ou au afin de rassembler
on d’éleva
N
ge ?
davantae d’informations pour
u cours
des années
90, le
sec-
pouvoir oraniser un débat de tout le poisson
A teur de la pêche
consom
mé par
à la ligne tra-
arumenté en classe l’espèce
humaine
(60 millions
ditionne de
lle du
bar sauv
age a
connu
tonne
s par
éaer les intérêts du suet présenté an) p rov i
ent d’éle-
une crise importa
nte, du
E
fait de la
vages.
Cet essor
et préciser ensuite les risues de l’aquac
ulture
concurr
ence avec le bar d’élevag
e,
assure
une prod
uction
ou les uestions soulevées en qua
produit ntité
en masse
et vendu
à un
suf san
te, amé liore
la sécu rité
prix très bas . Les pêcheu
rs ont
alimenta
ire et crée des emplois
alors déci .
dé de
faire con
naître
aux
L’aquacu
L « oisson, pêche,
lture reste cependa
M
nt lar-
consom
mateurs
la qualité
auaculture… et biodiversité » de leur
gem ent
critiqué
e : des pois son
poisson s
sauvage
: mise
en valeur
L « spèces menacées
sauvages
sont utili
sés pou
r nourrir
du tra
les scientifiues en alerte » vail du
pêcheur
, engagem
ent
les poisson
s d’élevag
e carnivor
sur es,
de obert
un temps
réduit
entre
pêche
les excréme
nts des
arbault, écoloue poisson
s pol-
et vente,
gestion
respons
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luen t
les bass ins
É « our et contre d’él evag
e, des
la ress ourc
e en interrom
pant
I
la
des oos » en anlais antibiot
iques
ou pesticid
es sont
pêche
durant
la période
de repro-
util isés
pou r
limi ter
les risq ues
duction
… Mais la pêche
C
tradition
- de propagat
ion de maladie
s dans
nelle atte
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limites
de prod
uc-
les élevages
, polluan
t égaleme
tion. Aujo nt
urd’hui,
près de
la moi
tié
le milieu.
zoos
Des
E
pour protéger
?
la biodiversité
qui attirent
monde,
P
dans le
de 2 000 zoos
l existe plus
peut y ob-
visiteur s. On
en voie de
dont certaines
espèces,
server de nombreuses
t
dans un environnemen
sont alors connées
qui
disparition,
la perte de
de
des braconniers,
elles sont protégées
sûr, où
S
projets de
Des
et des prédateurs.
de la famine
leur habitat,
certains zoos,
menés par
sont également
réintroduction
par un échec.
se sont soldés
sont ceux qui
mais nombreux
projets de
ailleurs des
nancent par
Les parcs zoologiques
monde. Mais,
dans le
la nature partout
de
conservation
la nature, les
? Dans
de son bien-être
Qu’en est-il
dédié.
de kilomètres,
des centaines
peuvent parcourir
animaux
jouer et
petits, explorer,
élever leurs
leurs proies,
chasser
et
Le connement
sociales complexes.
avoir des relations
à un com-
souvent
conduisent
de stimulation
le manque
sous le nom
r, connu
et autodestructeu
anormal
portement
en rond, se
exemple tourner
», comme par
de « stéréotypies
ailleurs montré
étude a par
. Une
s’automutiler
balancer, ou
dans la nature.
de leurs congénères
moitié à celle
de
la biodiversité :
N
epuis 1989, un programme de rendant les paysag es plus homo- lement les effectifs : la polyculture,
D suivi et de recensement des oi- gènes, et l’usage massif de pesticides, ainsi qu’un traitement phytosanitaire
seaux communs (STOC) est mené décimant les populations d’insectes moins intensif, permettaient l’accès
sur l’ensemble du territoire français, dont se nourrissent les oiseaux, sont à des ressources en nourriture va-
E
dans divers types d’écosystèmes. pointés du doigt. riées. La pratique du bocage offrait
Les dernières données sont catas- D’autres scientiques relativisent des habitats nombreux et diversiés.
trophiques : les oiseaux communs cette situation : pour parler de baisse La disparition de ces pratiques en-
des zones agricoles ont perdu 33 % de la biodiversité, il faut savoir quelle traîne log iquement une réduction
M
de leurs effectifs depuis 2001, perte est la situation antérieure à laquelle des effectifs, mais peut-on alors par-
allant jusqu’à 90 % pour des espèces on se réfère. L’abondance des oiseaux ler d’érosion, quand la situation de
telle que l’alouette des champs ou la des champs était liée à des pratiques richesse biologique antérieure était
perdrix grise ! L’agriculture intensive, agricoles qui ont « goné » articiel- elle-même articielle ?
I
Préserver la biodiversité,
C
ou lutter
contr
e les nuisib
les ?
es guêpes
son t très util es
E
dan s
L la natu re,
et aus si
très util es
à
l’Homm
e : elles constitu
ent de très
efc aces
arm es
anti -ins
ecte s
don t
elles nous
débarra
ssent
en quantit
é
P
considé
rable.
En effet,
si les insectes
sont indispen
sables
au bon équilibr
e
de la nature,
leur proliféra
tion serait
au contrair
e une catastro
phe à bien
des points
de vue. Les guêpes
S
sont
des régulate
urs nécessa
ires et très
efcaces
car elles nourriss
ent leurs
larves
avec des proies.
De plus,
les
guêpes
adu ltes
buti nen
t cert aine
s
eurs
pour consom
mer leur nectar
.
pollinis
ation.
Enn,
certains
oiseaux
,
comme
le guêpier
, se nourriss
ent de
ces insectes
.
piquées
une prem
ière fois,
Cepend peuven
ant, t
les piqûres
de guêpes
et
présente
r une réaction
brutale
des autres (choc
hyméno
ptères
(abeilles
,
ana phy
lact ique
). D’au tres
frelons, peu ven
bourdon t
s…) sont à l’origine
aussi
souffrir
d’une
réaction
de 200 toxique
morts
par an
en Euro
pe à cau
se
(ou envenim
atio n)
suit e
d’une à un
réaction très
allergiq
ue. En effe t,
grand
nombre
de piqûres
certaine (entre
50 et
s personn
es, aprè
s avoir
été
100) après
avoir
dérangé
un nid.
i
c
S
NC TION
SS E X TI
S I X T H MA
ND E RS TO OD
TH E MI SU
600
in the past
y
nctions
mass exti
been five
there have
agree that
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a
the sixth
suffering
Ear th is now
agree that
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S million year
s. Some of
To d Mass exti
nctions are
cons equences.
about its
disagree
nction, but they
mass exti
time.
ly shor t geological
in a relative
of species
the majority
the loss of
defined as
1
s
sixth mas
about the
concern
reason for
there is no
ntists argue that
Some scie
of the
consequence
inevitable
simply an
is normal,
extinction
because
extinction
, the
issues. First
e critical
ignores som
nde rstanding
This misu
evolution.
process of
rate”
the “normal
s that of
100 time
much as
2
is now as
extinction
rate of species 3
the current
s extinctions,
past mas
nd, like the
time. Seco
geological
throughout
is
ution. Rather, it
ess of evol
of the proc
itable consequence
N
not an inev
episode is
s
y organism
kly that man
ent so quic
the environm
t changing
of a rare even
the result
eed as long
could proc
n on Ear th
, evolutio
In theor y
onse to it.
ve in resp
cannot evol
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has been the
se. That
d its cour
hampere
on events
s extincti
as no mas
ron-
sual envi
rs with unu
E
al encounte
een occasion
cal time betw
of geologi
stretches
univer-
and nearly
4
suddenly
, but not
ons did occur
mstance s. Extincti
mental circu
well-being,
as human
th, as well
life on Ear
future of
now. The
happening
sally, as is
ions and
nction of populat
ce the exti
take to redu
ns that we
M
on the actio
e depends
inquiétud
1. concern:
des.
two deca
the next
2. rate: vites
se species in
cema g.org
from Scien
actuel Adapted
3. current:
se produire
4. occur:
I
2 ive an arument iven b scientists aainst the eistence of a sith mass etinction
L
L
u
o r
s
c
r
a
ÉLÉ
P
av e n i r ntervie
cours d’eau.
Les mécanismes
de l’évolution
N
E
M
I
C
E
P
S
Geospiza fortis
à grand bec :
évolutifs à l’origine
des modifications
du chapitre accessibles ici :
lycee.hachette-education.
de la biodiversité ? com/planete-svt/2de
La sélection naturelle,
Activité 1
un moteur de l’évolution
er
Le 1 juillet 1858, Charles Darwin et Alfred Wallace présentent leur théorie de RESSOURCES NUMÉRIQUES
QUESTIONNEMENT DIÉENIÉ
ilieu de ie ont de eilleures chances de surie et ont donc une descendance
OTOOLE T Modélisation de
N
pérature proche de - 1,8 °C mais reste liquide du fait
E
exemple en raison d’une mutation, va geler et mourir, et
oisson
par une pression exercée par leur environnement. Les
Chionodraco
M
allèles codant le phénotype « protéines antigel » sont
hamatus
ne èle pas
ource Census of Antartic Marine Life
1 Vivre en Antarctique sans geler : l’exemple du poisson des glaces Chionodraco hamatus
I
C
E
a Geospiza fortis à petit ec Geospiza fortis à rand ec c Geospiza magnirostris
P
0,5
Inter valle de
de la théorie de l’évolution.
S
0 conance des
–0,5
–1
On choisit
Élément du modèle Correspondance avec la réalité
de raisonner
Une urne remplie de 30 billes Une population de 30 individus possédant trois types d’allèles :
avec un gène
présentant
individus possédant une paire d’allèles à eet neutre (ne leur appor tant
trois
billes bleues
combinaisons
possibles de
individus possédant une paire d’allèles leur apportant un avantage dans leur
billes rouges
N
Dans la population, les individus qui accèdent à la reproduction
E
irae d’une ille erte, lancer de dé
de l’individu qui formeront la population suivante. Les règles
la énération suiante.
M
le cas de la paire d’allèles rouge. Ceci illustre le mécanisme dans la énération suiante pour les autres
r r
ce ce
n n
la la
s s
é é
d d
e e
d d
population 2 génération 2 population 2 génération 2
r r
ce ce
n n
la la
s s
é é
d d
e e
d d
r r
ce ce
n n
la la
s s
é é
d d
e e
d d
population 4 population 4 génération 4
génération 4
S
a iulation 1 iulation
rotocole T Modélisation
Consigne
Pratiquer des démarches scientifiques : Interpréter des résultats et en tirer des conclusions
ou d’une copétition entre êtres iants pour une ressource liitée, puis eploiter les résultats
Questionnement diérencié
Activité 2
et sélection sexuelle
QUESTIONNEMENT DIÉENCIÉ
OTOCOE T Communication
N
Les fourmis sont des insectes vivant en société. Elles sont de la même espèce : on parle donc de communi-
communiquent entre elles par différents moyens : le cation intraspécique. En particulier, au cours de leurs
son, le toucher, la vue, et surtout la communication déplacements, les fourmis déposent des phéromones
chimique par les phéromones. Les phéromones sont de piste, attirant leurs congénères, ici vers une source
des molécules odorantes qui informent les congénères de nourriture. Plus la piste sera imprégnée de phéro-
E
dans des contextes variés (défense, reproduction, re- mones, plus les congénères seront attirées.
connaissance, …). L’
M
one de départ
I
ource de nourriture
C
rotocole T Communication
1
ce les ourmis
E
centrale et équatoriale.
constituant le chant
sélection sexuelle est donc souvent réalisée par les femelles. Cette
N
Les lets possédés par les hirondelles sont des plumes formant des
25
ce caractère dans les
E
mâles dont mâles témoins mâles dont
ource Sexual selection and the barn sallo øller A, 1
20
les filets ont aux filets les filets ont
des bouts
mâles dont
M
premier lot
été coupés
101-104 mm 5
105-120 mm 0
a Durée d’attente aant accoupleent des hirondelles Durée d’attente aant accoupleent
C
le trait horiontal correspond à l’incertitude de esure odifications eectuées sur leurs filets
E
I
L
U
E
O
Megaloceros giganteus a
Le dimorphisme sexuel
la êe espèce.
P
de l’espèce était t rè s
Consigne
mâle atteignaient une
fossiles indiquent sa
scientifiquement approprié
seuelle et la counication
vers des espèces moins riches en minéraux, provoquant des
es caractères sexuels secondaires du Megaloceros mâle : diorphise seuel dans certains cas.
un avantage
Questionnement diérencié
Activité 3
d’une évolution de la iodiversité
Au sein d’une êe espèce, les indiidus présentent des ariations iportantes RESSOURCES NUMÉRIQUES
QUESTIONNEMENT DIÉENIÉ
OTOOLE T Modélisation de la
des générations
DES SCIENCES
N
Les éléphants de mer ont été activement chassés à à partir des bases génétiques très réduites des vingt
e e
partir du siècle, notamment pour leur graisse, survivants du début du siècle.
entraînant une très forte diminution de la population. Des biologistes ont comparé certains allèles neutres
Il restait seulement vingt individus dans le Pacique d’individus actuels et de représentants du siècle
E
nord au début du siècle, lorsque des mesures de par prélèvements d’ADN dans des crânes. L’évolution de
ont augmenté jusqu’à atteindre 30 000 individus de nos goulot d’étranglement suivie d’une dérive génétique.
jours. La population actuelle a donc été reconstituée ource ournal of Evolutionary iology , 15
M
Alaska
(É.-U.)
CANADA
I
ÉTATS-UNIS
C
MEXIQUE
E
P
S
E
I
L
U
O
Les allèles étudiés n’apportant ni avantage, ni désavantage à l’individu qui les possède, on peut sup-
hasard
ni désavantage à l’individu
N
Deux individus mâle et femelle choisis au hasard
Choix au hasard d’une couleur de la boule et d’une couleur Chaque individu transmet à la génération suivante un des deux
du cube pour former les couleurs du nouvel élément allèles du gène qu’il possède choisi au hasard
E
Chaque élément peut être choisi plusieurs fois Chaque individu peut se reproduire plusieurs fois
M
2 ne modélisation pour comprendre la réalité
Les graphiques représentent l’évolution de la fréquence de cinq allèles au cours des générations.
A1 2 10 % –
A2 3 15 % –
A3 0 0 % 7
A4 15 75 % –
A5 0 0 % 9
E
A1 64 32 % –
A2 44 22 % –
A3 53 26,5 % –
S
A4 26 13 % –
A5 13 6,5 % –
odélisation aec une population de départ à eectif plus éleé 1 indiidus
Consigne
Pratiquer des démarches scientifiques : Modéliser - Interpréter des résultats et en tirer une conclusion
ontrer l’action de la dérie énétiue sur une population au cours des énérations successies.
Questionnement diérencié
Activité 4
de la téorie au eemles actuels
RESSOURCES NUMÉRIQUES
e
de oustiue apparue au XX siècle, ui se serait adaptée au ilieu chauds des
espaces souterrains des étros des illes du nord de l’urope. L’éolution est donc
QUESTIONNEMENT DIÉENIÉ
un phénoène actuel, ui a été eplicité dans une théorie forulée au XIX siècle. DOUMENT La construction
de la téorie de l’évolution
HISTOIRE
E DES SCIENCES
I
U L
N
O
Le père incopris
E
et possède une capacité prédictie ui lui peret Charlesell
M
enoît de aillet
1 15
I
de la théorie de l’évolution
La communication
Mâle Yponomeuta
intraspécique entre
cagnagella
evonymella
notamment émises
irrorella
par les femelles pour
rorrella
vue de la reproduction.
plumbella
Les individus de
a
a
a
a
a
a
u
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
e
e
e
e
e
l
e
r
g
b
d
différentes espèces
o
r
n
a
m
o
y
r
i
n
s
r
r
l
u
a
i
g
l
m
a
p
v
du genre Yponomeuta
c
Femelle Yponomeuta
conservent la possibilité
en milieu naturel.
a Deu espèces de papillons le diaètre est proportionnel à la itesse de réponse.
t rè s va r i é e s que l’on t ro u ve
Lupinus lepidus
é l ev é ch e z les populations
Océan
N
Pacifique sélection naturelle ont alors agi
Lupinus prestabilis
E
façon aléatoire dans l’un ou
g é n é ra t i o n s , les d i f f é re n c e s
M
entre les deux groupes sont
lupins d’Amérique
de lupin
a ones de répartition des diérentes espèces espèces distinctes.
Centrale
Altitude (en m)
5 000
la Colombie
E
4 000
altitude
3 000
3 000 m
2 000
P
1 000
0 Distance
0 250 500 750 1 000 1 250 1 500 1 750 2 000 2 141 (en km)
S
rofil actuel d’altitude de la cordillère des Andes otenu râce au loiciel oole arth
Consigne
Moiliser des méthodes pour apprendre : etraire organiser et eploiter des inormations à partir de documents
Pratiquer des démarches scientifiques : interpréter des résultats et en tirer des conclusions
préciser les aancées apportées par chaue personnae dans la construction de la théorie
Questionnement diérencié
lui apportant un aantae dans son ilieu de ie, ou isàis d’autres êtres
énérations successies.
N
Activité 2 Communication intraspécifique et sélection sexuelle
E
téoinant de leur ualité, auront la préférence des feelles et donc l’accès à la
M
reproduction cette sélection seuelle participe à la sélection naturelle.
L’éolution de la fréuence des allèles dans une population coprend une part
I
C
ent reproducteur d’un roupe d’indiidus. Cet isoleent peut être d’oriine
au rapprocheent entre indiidus n’est plus perçu. Les deu roupes dierent
S
oent où, trop diérents, ils ne peuent plus se reproduire entre eu ils
MOTSLÉS
Lexique p. 248
Dérie énétiue
Counication Coporteent
essources liitées
aintien des fores aptes à se reproduire opulation écepteur
A À ÉC
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… ACA
A
Isolement génétique
Isolement génétique
N
Une nouvelle
SPÉCIATION
SPÉCIATION
espèce
E
Un individu
M
Un croisement
Une espèce
I
ÉVOLUTION
C
ÉVOLUTION
Pression de sélection
E
Climat
Compétition pour
ne
Temps
S
Les odifications de la iodiersité sont contrôlées par des forces éoluties utations, à
l’oriine d’une ariation des indiidus, dérie énétiue et sélection naturelle, faorisant la
âles choisis par les feelles accèdent à la reproduction. C’est la sélection seuelle, ui est un
population epêche ses eres de se reproduire aec ceu de la population d’oriine une
…
V
ACV
QCU
indiquer la proposition exacte outer les légendes sur
le schéma suivant
1 a dérive génétique :
N
2 a sélection naturelle :
indiidus.
E
c dépend des conditions Individu por tant Individu por tant Survie et ............
enironneentales.
alléliue de la population.
M
a sélection naturelle
’apparition d’une nouvelle espèce :
hrases à construire
a
nouelles espèces
a communication intraspécifique :
coporteent
c
sonore ou isuelle.
ntraînement à l’oral
éfinitions inversées
eectif.
espèce.
Recenser etraire
en comparant la réquence des attaques selon le phénotpe des souris et le milieu de vie
N
varie suivant les individus.
prédateurs.
Evolution , 8
sous-espèces
E
1 a variailité de la couleur du pelage des souris des dunes
Plage Campagne
M
Individus attaqués (en %) Individus attaqués (en %)
100 100
50 50
I
C
0 0
2 réquence des attaques par un prédateur réquence des attaques par un prédateur
Solution
M ét h o d e
S
Analyse du doc. 2 : On remarque que sur une plage de sable clair, ce sont les souris
proies.
Analyse du doc. 3 : Sur un sol sombre, ce sont les souris à pelage clair qui représentent
sur un sol sombre en fonction de
Conclusion : Sur une plage de sable clair, les souris sombres constituent des proies
Conclure
visibles et donc plus facilement repérées par les prédateurs. Dans cet environnement,
les souris sombres par viendront donc moins fréquemment jusqu’à l’âge de se repro-
duire, et transmettront donc moins souvent leur caractère à leur descendance. La si-
tuation est identique pour des souris claires sur sol sombre. Il s’agit donc bien d’un cas
qui sont impliquées dans leur sélection sexuelle par les femelles : les lets. scientifiques : Interpréter
des conclusions
Pour cela, des hirondelles aux lets plus ou moins raccourcis ont été libérées
Décrire l’éolution de la
ource ehavioral Ecology , 1 1
Temps de parcours
de la lonueur du filet, puis
2,00
hypothèses epliuant
l’apparente contradiction
N
1,80
hirondelles âles.
1,60
t
Questionnement diérencié
e
l
E
u
d s
e
e l
l
â
a
i
t m
i
s
n
i e
l
1,40 r l
u e
e d
u n
g o
r
n i
o h
L
s
M
e
d
1,20
des filets de à
I
C
en se nourrissant du sang des oiseaux, affaiblissent les organismes, et plus scientifiques : ormuler
avec rigueur
acariens, des chercheurs ont infecté des nids avec ces parasites. Les nids ont
été choisis en fonction de la longueur des lets du père génétique des jeunes.
100
se résue à l’apparence.
50
10
D’après sciencetonnante.wordpress.co
N
Allèles possédés par le mâle Présence de cornes Avantages / désavantages
+ / – Oui
E
été éliiné par la sélection
Accès impossible
– / – Non
naturelle.
aux femelles
Questionnement diérencié
M
présentant deu allèles et . Chaue indiidu possède deu allèles du
nourrissent de la tige de végétaux. Cette espèce présente deux popula- Pratiquer des démarches
naturel, mais des expériences de reproduction en captivité ont été menées omarer le pourcentae
dont les résultats sont consignés dans le document 2. d’œufs pondus par les
à cette oseration.
espèces distinctes.
Couples de pyrales
feelle
de pyrales
âle
Coup de chaud
N
ment climatique qui a not amment pour conséquence des migrations de
des répercussions sur les communautés vivant dans les grot tes sous-marines.
E
M
I
C
E
dans le graphique.
CROATIE
Île de Krk
FRANCE
Bergeggi Îles de Premuda
Hemimysis speluncola
Marseille
La Ciotat
Hemimysis speluncola
Golfe de Naples
Minorque
Hemimysis margalefi
Sardaigne
s
e
a
é
l
a
B
M E R M É D I T E R R A N É E
Sicile
N
N
TUNISIE
ALGÉRIE Malte
0 100 200 km
E
Évolution de la taille des populations
M
Taille estimée de la population basée
Anomalie thermique
Été 1997
I
H. speluncola
Anomalie thermique
C
Été 1999
E
H. margalefi
Année
juillet 1999
P
Consigne
100
rgumenter et communiquer
75 et de société
H. speluncola
H. margalefi
n vous asant sur l’exemple
50
d’Hemimsis montre que les
un changement environnemental
0
15 18 21 24 27 30 33
rumente la responsailité de
29,6 32,6
ritères de réussite
un chihu
ahua
, résult
ats
de la dome
i ét é
sticat
ion
soc du loup
par l’Hom
me.
La dom
estic
ation
Consigne du loup
au chih
uahu
a !
U
recherche documentaire sur nternet es caract
éristiqu
l’agricu es, de
lture taille,
a contrib
ué à la
de couleu
r du
ou au C afin de rassemler t ra n
pelage
, d’endu
N
sform rance
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du g éno
me du
ou de choix
purem
davantage d’inormations pour chien ent esthét
! Des ana ique.
lyses
d’ADN
extrait
Cela
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pouvoir organiser un déat tes arc de chien
héolog
iques
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bie n
loin
qu’il du lou p,
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argumenté en classe 000 ans,
les chiens
do-
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mestiq ent un
ués anc êtr
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égager les intérêts du suet présenté aptes
à dig ére
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mu n,
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E
l’am mo rph
ido n olo g
ont iqu e-
été privilé
et préciser ensuite les risques g iés ,
en
ment
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ce dan s
ou les questions soulevées leu r
por tem
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surviv
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codant
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se
ment
nature
l. On
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l’am ainsi
ylase, citer
enzym
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M
ttant
le chihua
AC : « ’où vient le chien » hua qui, pou
la dig est r mettre
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l’am
idon.
En effet,
nécess
AC : « he ancestral floer ite souven
avec t une
l’ém césarie
erg enc nne,
e de l’agricu
o angrosperms » en anglais lture,
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l ’H om de son
me bassin
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i-
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chiens di-
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com des petits.
p ag n
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I
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en répons
e à ce
D’aprè
s le journa
change l du
ment. CNRS,
Cette
dom
estica
tion
Frantz
et al., juin
C
s’est 2016
poursu
ivie par la sélectio
n de
La perche du Nil
E
du lac Victoria :
r ?
à nuance
mar
un cauche
P
le lac Victoria à titre d’expérience sci- sont parfois trompeuses. Des tonnes
200 espèces de poissons peuplant le lac carcasses de perche, sont bien produits
écologique est née une industrie fruc- à ce que suggère le lm, ils ne sont pas
perche est exportée avec succès dans mais à celle des poulets et des porcs.
Darwin est un documentaire de 2005 qui loin, sont bien destinés aux hommes.
aborde notamment ce sujet et a ren- Ces morceaux plus que modestes, qui
contré un grand succès dans nombre de trouvent preneur dans toute la Tanza-
Les exportations de
festivals de lms en Europe. Le réalisa- nie, sont quant à eux soigneusement
Victoria dépassent
borgne qui témoigne de toute la misère
séchage des carcasses, prélevant les Jean-Philippe Rémy, mars 2006 par jour.
du forçage génétique
l’expérience
aludisme, èvre jaune, dengue, Chi- plus lors de piqûres. Cette technique
dies. Pour lutter contre la transmission rayer la propagation d’une maladie. Est-
Paludisme, èvre jaune,
du paludisme par les moustiques, les elle plus sûre pour autant ? Des doutes
occidental, Chikungunya,
sistants à cette maladie par l’emploi d’une population par une population
de dangereux vecteurs
génétique. Il s’agit d’insérer dans les bien connaître les gènes-cibles dans
N
de maladies.
gène codant pour un anticorps anti- sérer, an de ne pas causer de dommages se propagerait dans l’ensemble de la
plasmodium, le parasite responsable du collatéraux dans le génome. En effet, si population en la fragilisant. À ce stade,
paludisme. Ce gène est alors transmis à le gène inséré devait toucher un gène il serait impossible de contrôler la
la descendance, qui devient résistante important pour la survie du moustique, diffusion de ces insectes modi-
E
à la maladie, et ne la transmet donc cette modication serait dénitive, et és, encore moins de l’enrayer.
M
Darwin
et son « abom
inable
mystè
re » :
l’évolu
tio n, un phénom
ène toujou
rs lent ?
I
arwin
s’est longtem
ps interrog
é sur l’origine
et la
D
rapide
diversi-
cation
des plantes
C
à eurs,
les qualia
nt d’« abomin
able mys-
tère ». En effet,
selon
la théorie
de l’évolutio
n, la eur,
avec ses pétales,
sépales,
étamines
et ova
ires dev
rait déc
ouler
de lent
es et grad
uelles
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mations
sélectio
nnées
au cou
rs des
temps
géologiq
ues, men
à ant
une complex
ication
progress
ive de sa structur
e. Les prem
ières
ang iosp
ermes
E
auraient
donc
dû avoi
r des eu
rs sim
ples et
primitive
L’analyse s.
de donnée
s molécu
laires,
et notamm
ent du génome
des
ang iosp
ermes,
a perm
is de date
r l’appari
tion de
la eu
r à l’ère
secon-
daire
(- 252
à - 66
Ma). Or
, parm
i les foss
iles trou
vés dan
s des
roches
sédimen
taires
datées
- 125 Ma,
on ne
trouve
pas ces
P
eurs
primitive
mais plut s,
ôt des
eurs
déjà très
proches
des actu
elles.
Des poll
ens très
proches
de ceux
des ang iosp
ermes
moderne
s ont été trouvés
dans
des roch
es ayan
t 230
Ma. Les
plantes
à eu
rs con
stituent-
elles pou
autant r
une exce
ption
à la théo econ
rie de structio
l’évolutio n en
n prop D d’un
osée par odèle
Darwin
?
S
hypothét
iue de fleur ancestra
le
1 μ
ollens rains
d’anios de
peres pollen
fossilisé d’anios
s dans peres
des roches
sédien
taires
l’ère seconda de actuelles
ire Louterid
im donnell
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Variations
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of which
aria , 90%
from mal
people died
rly 400,000
n 2016, nea
fur ther
a, while a
living in Afric
age of five
I were child
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far
s would be
casualtie
number of
cted. Maybe the
were infe
198 million
r DNA
allele in thei
als possess an
y individu
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. This expl
tant to malaria
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ren develop
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to malaria
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is constant
N
yone
where ever
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aria and
severe mal 3
2
cell , and this
gous for sickle
are heterozy
to malaria
ren resistant
The child
high
re there are
isme
ria : palud
1. Mala
hica l areas whe
mon in geograp
h more com
èdent deux allele is muc
gous : poss
2. Heterozy
e –
an advantag
e gives them
E
du gène of the allel
allèles diffé
rents One copy
the disease.
levels of
par es of the
le déformée but two copi
3. Sickle
cell : cellu
malaria –
to sur vive
er chance
a much bett
forme de they have
ytose (en
la drépanoc 4
where
emia . In regions
e cell ana
faucille) tage : sickl
: sickle = disadvan
faucille ies a deep
allele carr
occurs at
cell allele
ytose
: drépanoc
4. Sickle
cell anaemia
, the sickle
cted by malaria
ion is less affe
M
the populat
enc y :
at low frequ
5. Occurs
5
fréquent cy
est peu low frequen
a.com
Faulkes, quor
from Zen
Adapted
in, sicled
al heolo
Anor
in
heolo
and noral
shaped,
I
1 xplain h having to dierent alleles o the sicle cell anaemia gene ma give a selective
C
C
AGA
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o r
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c
r
V
a
ÉGAÉ
P
av e n i r Garde du littoral
ormations
S
de la natu r e n a s siile s o u e nt n ot r e
du lit toral » recoure
plusieur s étier s
r ô le s s o nt ult ip le s . Le a r d e du l i t to r a l
ardeaniateur,
ardeestionnaire,
en e térieur.
de ualifications très
les saisons.
du littoral en retane.
C h a p i t re C h a p i t re C h a p i t re
Biodiversité
2 1 3
Crises biologiques
C h a p i t re
Dérive
4
génétique
N
Sélection
CELLULE naturelle
E
ESPÈCES
Sélection sexuelle
Biomasse
M
Microorganismes
I
C
LE VIVANT
E
P
C h a p i t re
CELLULE HSE
3
HUMANE
S
C h a p i t re
Patrimoine
ariation
1
génétiue
C h a p i t re
ransmission
C h a p i t re C h a p i t re
2
Spécialisation
4 5
re
87
ME
THÈ
N
Les enjeux
E
contemporains
de la planète
M
Rappels
................................................................................................... 91
5 Altération, érosion :
I
7 Structure, fonctionnement
88
89
N
E
M
I
C
E
P
S
Les enjeux contemporains de la planète 88
ME
2
THÈ
es rappels du collège 91
i t re
Chap
N
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
i t re
Chap
E
Actiité 1 iersité et origine des roces sédimentaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
6
2 a diagenèse : des sédiments à la roce sédimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
M
ercices Tester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
i t re
Chap
7
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 es pratiques pour courir les besoins nutritifs des populations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
i t re
Chap
ourrir l’umanité en limitant ou compensant les impacts sur les sols. . . . . . . . . . . 156
p els
Rap
de la planète
i t re
Chap
Altération, érosion :
processus et conséquences
es précipitations.
N
n rise por les poplations.
s’épisent proressivement.
E
S RSSRS
M
R RR
S S
I
C
i t re
Chap
6 S S
E
rentes composantes
es rivières
P
tions inrastrctres...
S
• L’ i s to i r e e la Te r r e s’inscrit ans n
atre.
liés.
91
Les enjeux contemporains de la planète
p els
Rap
i t re
Chap
7 S S
des agrosystèmes
N
Les anima consomment es vééta o
matière et se évelopper.
E
sont principalement isss es cltres et
M
es ressorces natrelles i ne sont pas
ce patrimoine natrel.
I
C
i t re
Chap
• Le sol est ne fine pellicle à la srace e la croûte terrestre. pport ntriti es vééta
le sol ler apporte es ions minéra et l’ea isse ccle e l’ea. Les sols sont sensiles
P
a rises natrels. ar eemple le sol pet être emporté après e ortes plies.
• Le sol éere es oranismes vivants variés et très nomre i assrent le recclae e
la matière es oranismes vivants tomée a sol après ler mort litière.
S
S RSSRS
R RR
S S
processus et
5 conséquences
N
E
M
I
C
E
P
S
Les paysages
apparaissent immuables
d’Homme, pourtant
Un paysage de montagne
ils disparaissent
inexorablement sous
de Chamonix, France)
l’eet de l’altération
et de l’érosion.
géologiques et
humains, à l’œuvre
lycee.hachette-education.
Activité 1
des reliefs émergés
RESSOURCES NUMÉRIQUES
Leur observation peut nous renseigner sur les conditions de leur mise en place
fornis
On trouve en France différents massifs montagneux qui se sont mis en place à différentes époques. Les Pyrénées
On note des ruptures de pente, points de passage d’une pente faible (rouge) à une pente plus forte (bleue).
N
E
M
I
a Un paysage pyrénéen (point culminant : 3 404 m) Un paysage du assi central (point culminant : m)
C
Les pentes représentent l’inclinaison d’un relief, c’est permet de prévenir les risques liés aux éboulements et
à dire l’angle que fait la surface du terrain avec l’hori- aux avalanches. Dans des régions moins exposées, la
E
zontale. Une cartographie des pentes a été réalisée dans cartographie des pentes est utilisée pour l’agriculture.
des buts différents. En montagne, cette cartographie Ces cartes peuvent-être visualisées sur le site Géoportail.
2 000 700
P
600
1 500
500
1 000
S
400
500 500
1,8 3,5 5,3 7,1 8,9 10,7 12,4 14,1 1,7 3,4 5,5 6,8 8,5 10,2 11,9 13,6
nance de g els et de
N
ceaux anguleux, ici un
granite.
E
M
aspect en boules caractéristique des paysages du Sidobre.
suspension
de particules
d’argiles
I
C
ranite sain ranite altéré u granite sain et du granite altéré dans de l’eau
E
argileuses de quar tz
Quar tz
P
Feldspath
Mica
Altération Argile
S
Consigne
devenir autre).
Qestionnement diérenié
Activité 2
dans l’altération des roches
L’eau est le principal facteur d’altération et d’érosion des reliefs. Ses actions
RESSOURCES NUMÉRIQUES
fournis
uels sont les facteurs ui peuvent odifier l’action
OTOOE T omportement
Calcaire
N
un éboulement d’un pan surface, sous le sol et la végétation. Les
Marne
C’est probablement le
E
connu de l’histoire eu-
ropéenne.
M
I
C
pentes
Échelle : 1 / 50 000
ruptures de pente
Tutoriel éoportail
2+
CaCO + CO + H O ➔ Ca + 2 HCO
3 2 2 3
Calcaire Marne grise
eau gaeuse
calcaire
riche en dioyde
transparente, lancâtre
le calcaire a été
dissous
eau eau
Zones Calcaire
N
Les ra c i n e s des a r b re s , en
E
roche et l’eau du sol sont ainsi
M
Cette acidication favorise la
ticules.
C
a aie d’long (ietnam) : climat subtropical humide arrigue en rovence (rance) : climat tempéré et sec
Consigne
ustifier à partir des documents l’eistence de plusieurs acteurs intervenant dans l’altération.
Qestionnement diérenié
Activité 3
des rodits de l’érosion
Les éléments solides ou dissous dans l’eau issus de l’altération ne restent pas
RESSOURCES NUMÉRIQUES
sur place : ils sont transportés par l’eau et le vent ou déplacés par la gravité.
ls se déposent souvent à plusieurs centaines de ilomètres de leur lieu de ormation. QUESTIONNEMENT DIFFÉRENIÉ
et fiiers fornis
Quelles sont les caractéristiques de ces transports
Les agents de l’érosion (vent, pluie, gel) arrachent des détritiques. L’eau liquide des torrents, des rivières et
particules plus ou moins nes, parfois des fragments des euves est le principal ag ent de transport. Elle
N
entiers de roche. Ces éléments, une fois détachés, sont transporte également en solution des ions issus de
Co
uran
t
E
Argile et limon
Argile
Roulement et limon
M
3
Glissement
Sable
1 2
Charge déplacée principalement en suspension
Gravier
2
Charge déplacée par glissement et roulement
I
1
Le transport des éléments par l’eau
Les particules peuvent être transportées par suspen- Dans un cours d’eau, torrent, rivière ou euve, l’activité
E
sion (au gré du courant sans se déposer), saltation d’une particule transportée dépend à la fois de sa taille
(rebonds sur le fond) et charriage (roulement et et de la vitesse du courant. D’une manière générale, plus
glissement sur le fond). Certaines substances issues les sédiments sont grossiers, plus la vitesse du courant
de l’altération peuvent être transportées en solution. doit être forte pour les éroder et les transporter.
P
–1
Vitesse du courant (cm.s )
1 000
100
10
0,1
diagramme de ülstrom
45
40
35
30
Orléans
N
25
Puy en Velay
15 pend essentiellement
10
de la pente et du débit,
E
2
8
1
Taille des l’aval de la rivière.
-
-
-
1
4
5
2
,
éléments (mm)
0
M
rotoole T Utiliser n taler fiiers fornis
Consigne
réciser ce ue deviennent les éléments arrachés au relies et indiuer comment ils peuvent modifier
les paysages.
Qestionnement diérenié
Activité 4
sr l’érosion
RESSOURCES NUMÉRIQUES
et perturbe les processus d’altération et d’érosion. eci peut générer des risues
Quels sont les eneux de l’utilisation par l’omme des produits de l’érosion ?
N
ZOO (litières)
1 logement céramique
l’air et l’eau. On le retrouve dans plus de 200 utilisations
100 à 300 t.
Filtration
d’usages quotidiens très divers.
de l’eau
Panneaux
solaires
a illage du sable
E
sur une plage de
aar (énégal).
ette érosion
Trains
à l’origine de risues
M
système
3
populations locales.
20 000 à 40 000 t 1m
de béton
2 t.
G R A N U L AT
et exploitations assimilées occupant une surface totale
I
de 50 000 ha.
Silice
C
téléphone,
1 km
Verre 75 %
1 km
de voie
d’autoroute
ferrée
Jeans effet
30 000 t.
traction 10 000 t.
délavé
de granulats en
E
Aujourd’hui, il reste très peu de territoires boisés en Haïti est plus fortement touché que la République
Haïti. La principale cause est la déforestation, qui per- dominicaine par les conséquences des pluies
met à la population de se fournir en bois de chauffage. diluviennes qui s’abattent sur les Antilles : glissement
Sur la même île, le gouvernement du pays voisin, la de terrains et coulées de boues meurtriers.
S
épubliue
dominicaine
Érosion annuelle
Ruissellement
–1
(en t.ha )
annuel moyen
aïti
(en %)
Extrême Moyenne
100 mètres
a uantité de sol érodé et pourcentage de ruissellement sur diérents sols et la épubliue dominicaine
Depuis 1878, le Rhône a été aménagé pour limiter les crues, per-
SUISSE
19 barrages
Lac Léman
14 écluses
e
n
production d’énergie grâce à des barrages hydroélectriques. ô Genève
h
19 centrales hydroélectriques R
Chaurtagne
mulent en amont et arrivent en quantité moindre à l’embouchure
Lyon
Belley
Pierre-Bénite Brégnier-Cordon
Vaugris Sault-Brénaz
Péage-de-Roussillon
S
an dans les années 1990.
Saint-Vallier
E
Les courants marins déplacent les sédiments le long des côtes
en
Bourg-les-Valences
P
ôh
qu’ils érodent ou engraissent selon leur puissance et la charge
Beauchastel
L
sédimentaire disponible.
Baix-Le Logis Neuf
A
Montélimar
N
Donzère-
ontpellier
Mondragon
Canderousse
t
e
P r
o v e n c e
Avignon
Vallabrègues
E
Palier d’Arles
R
h
ô
n
e
Fos
ive
ér
panache de sédiments à D
Port
orale
tt
M
Maries-de-la-Mer mer Mediterranée
Devant le recul des plages, faute d’apports sédimentaires, et pour limiter l’érosion du littoral, l’Homme a pris
I
Ces photos aériennes prises en 1950 et 2017 montrent les aménagements de la plage de ce village et l’évolution
C
du littoral. Les points indiqués sur ces photos possèdent la même géolocalisation. À partir de 1997, des épis,
formés de gros blocs rocheux, ont été construits perpendiculairement à la plage pour limiter l’érosion.
E
P
Consigne
sur l’environnement
– panneaux pédagogiques ;
omprendre les
responsailités collectives
humaines impactentelles
à la surveillance du littoral.
Qestionnement diérenié
ltération érosion :
processus et conséquences
de l’eau induit une altération physiue des roches (désagrégation) par infiltration
N
et or mation de fissures. lle induit également une altér ation chimiue des
roches par réac tion avec les minér au constituti s de celleci. nfin cet te eau
E
Activité 2 e multiples facteurs interiennent dans l’altération des roces
M
climat ui l’aecte. La végétation accentue l’altération mais limite l’érosion.
Une partie des produits de l’érosion est déplacée grâce à l’eau. Les sédiments
I
entretiennent la morphologie.
E
L’omme e ploite les sé diment s p our ses besoins uotidiens. l e tr ait par
MOTSÉS
Lexique p. 248
érosion
aménagement
eau
sédimentation
risue transport
altération
L À ÉC
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… LC
Climat
Végétation
Altération
Physique/Chimique
N
Granite Calcaire
Nature
des roches
E
=
Paysages différents
M
Utilisations
des sédiments
I
par l’homme
C
Modification
du paysage
E
Exploitation
Protection
des sédiments
contre l’érosion
e g a mi
P
ne
de boue
Océan
S
L’eau est le acteur essentiel de l’altération chimiue et physiue des roches ainsi ue de l’ab
et du climat ui l’aecte. Les produits de l’érosion sont transportés et sédimentent plus loin
L’omme eploite les produits de l’érosion en générant des risues pour les populations. es
ne
aménagements permettent de limiter les conséuences des perturbations liées au activités
…
humaines.
C
CÉ
ntraînement à l’oral
Pour caque question
QCM
indiquer la proposition exacte
résenter oralement la poto
racture
de l’altération.
l’altération.
N
du courant :
importante.
E
est aible et plus l’érosion est importante.
important.
M
a de la nature de cellesci de la végétation
et du climat.
Prases à construire
uniuement de la nature des roches.
uniuement de la végétation.
Érire une prase qui contient les mots suiants
d uniuement du climat.
I
a activités humaines
de l’érosion :
pour l’environnement.
populations.
E
altération
d’érosion.
végétation
P
d
éfinitions inersées
rmations à corriger
épôt laissé par les eau et les autres agents a L’érosion aecte seulement une partie des relies
diérentes roches sous l’eet de l’eau. La végétation accentue l’érosion des sols.
À partir de l’étude de
au climat
N
lieu dépend du climat (conditions
de températures et de précipi-
tations).
L’ h u m i d i t é et la t e m p é ra t u re
inuencent le développement
E
des végétaux : plus il fait chaud
M
Taux annuel moyen de sédiments érodés Océan Glacial Arctique
N
–1
(t.ha )
I
e
n
i
s
I
s
8 e
i
Brousailles
O
V
b
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semi-arides
l
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C
D
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b
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6
Grandes
H
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T
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Prairies
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Plaines Océan
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e
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e
Pacifique
4
g
e
la végétation naturelle
E
moyennes annuelles
C
no
e
Amazon
(en mm)
og
2
Forêts Océan
Moins de 250
Indien
Kalahari
Désert
250-500
500-1 000
0 Grand déser t
20 40 60 80 100 120 140
P
Victoria
Pluviométrie annuelle (cm) 1 000-2 000
3 000 km
Plus de 2 000 Océan Glacial Antarctique
d’érosion
Solution
M ét h o d e
diminution de l’érosion de ceux- ci. Plus les précipitations sont élevées et plus
le lien entre précipitations
montre que les zones les plus érodées se situent globalement dans les régions
précipitations et
les plus pluvieuses. Cependant, dans cer taines régions à pluviométrie très élevée
érosion (Doc. 2 et 3)
(ex. Amazonie, Indonésie), cer tains sols sont très peu érodés.
Conclure L’érosion des sols est liée à l’eau et donc dépendante de la pluviométrie. Cepen-
dant, lorsque les précipitations sont impor tantes, la végétation devient plus
dense et protège davantage les sols qui sont donc moins érodés.
-1
-1
Précipitations (m.an )
Érosion, altération (μm.an )
500-1 000
1 000 5
50-200 Érosion
800 4
600 3
ilieu tropical
100-500 200-500
(La éunion )
400 2
100-300 100-300
50-200
200 1
N
ilieu aride
0 0 0
(aricutin eiue)
E
aisonner avec rigueur
Eloiter le graphiue pour préciser dans uel paysage parmi les deu observés l’altération l’érosion
Qestionnement diérenié
M
11 arrages et flux de sédiments
aquatique en question.
–1
Flux des sédiments (Mt.an )
300
S
200
100
Dépôts
grossiers
0
Dépôts
1910 1920 1930 1940 1950 1960
fins (boue)
Temps (an)
6
Mt = mégatonne = 10 Kg
Elier uelles sont les conséuences sur l’évolution du lit du olorado en aval du barrage.
Qestionnement diérenié
Oberschaeffolsheim
e
h
d’archives et de photographies aériennes, Achenheim
c
u
Emoslsheim-sur-
r
B
le tracé des berges a pu être reconstitué à
a
Bruche
h
L
c
u
r
Hangenbieten
d
Commune
B
plusieurs dates.
a
la
L
Dachstein
n
Avolsheim urbaine de
a
C
Holtzheim Strasbourg
i
t
Molsheim
L
Localisation
Entzheim
Sens de l’écoulement
du méandre
orf
Le traitement MNT (Modèle Numérique de s d Alt étudié
bra
Le Duppigheim
N
E
M
racés de
berges :
00
4
I
2 mage satellitale otenue après traitement et reconstitution des erges à l’écelle d’un méandre
C
a Montrer à l’aide des documents u’un cours d’eau peut modifier les paysages.
E
ustifier un raisonnement
approprié
ces structures.
structures.
Activités humaines,
érosion et conséquences
N
maines. Suite aux inondations et aux
re connues en ét at de c at as t ro p he
E
naturelle.
M
1 Évolution de la fréquence des coulées
Années
500
1 000
E
1 500
2 000
P
2 500
Nombre de coulées
S
Sans haie
Un labour parallèle à la pente = accélération
Avec haies
risque d’éboulements
terre et d’intrants
Le flux
gagne le cours
de l‘eau est
d’eau
perpendiculaires
à la pente
L‘eau peut
s’infiltrer en
profondeur
Coulée de oue
Nappe phréatique
dans le illage
de ondo canton
en août
40
30
20
2
10
0 0
N
Sol nu Enherbement Sol nu Enherbement
Intensité de la pluie : 8,2 mm/h - sol humide Intensité de la pluie : 8,2 mm/h - sol humide
E
Ruissellement et perméabilité des sols
M
des sols et donc le ruissellement de l’eau en surface.
Évapotranspiration 40 % 35 % 30 %
I
Ruissellement 10 % 25 % 55 %
C
25 % 20 % 5 %
Infiltration en profondeur
Consigne
Les for tes précipitations sont
du mouvement.
Moiliser des connaissances,
des coulées de boue.
ustifier et expliquer
À partir de l’ensemle
ritères de réssite
Le sable :
e sable
Coisir un suet et réaliser une est issu
de l’altéra
tion
être
L
emplo
yé ave
c pré
des caution
roches car il
. Con
recerce documentaire sur nternet stitué
de miné-
ne doi
t pas
être
raux utilisé
très directe
résista ment
nts,
il est
ou au C afin de rassemler utilisé
N
dans
des structu
dans res à
de armatu
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daantage d’informations pour fa-
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verre,
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etc.
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argumenté en classe stabili
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E
pour
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et préciser ensuite les risques fabriq é du
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du béton, pil-
200 tonnes
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M
senten néf ast
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milliar
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sur une disparition » si, marin
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Comment s’y préparer ? » trop
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Seul loitant
du myte de l’épuisement le sable s, qui
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I
à la réalité de la pénurie »
ou de sablièr
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L’extrac
CL : « ontagne tion
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trop
forte.
Les
C
le :
n littora
Érosio
La loi littorale et le
P
sécurité ou tourisme ?
S
place pour ralentir la fuite du sable et l’érosion de la dune d’assurer la défense des biens littoraux des particuliers.
sur laquelle l’immeuble était construit : des épis, placés Le recul du trait de côte pose un dé pour l’homme mo-
perpendiculairement au littoral, censés capter le sable de derne : passer d’une logique de conquête de l’espace littoral
la dérive littorale pour le xer. Mais ceux-ci ne sont pas à celle de « exibilité environnementale ». Des lois sont
efcaces contre une érosion aussi importante et coûtent votées et parfois contournées pour des raisons touristiques :
cher à la commune, qui n’est juridiquement pas oblig ée il en résulte parfois des problèmes de sécurité publique.
n a t u re l l e s s e m bl e n t i n ép u i s abl e s ,
Les terres
log iques, accède rég u l i è re m e n t à
N
de nouvelles ressources entraînant
E
es terres rares sont des éléments leur permettent d’être utilisés dans naturelles, présentes en quantités
roches sédimentaires qui, contraire- les nouvelles technologies : ordina- une difculté de taille : le res-
ment à leur nom, sont assez répandus teurs, t é l ép h o n i e, lampes u o re s - pect de l’environnement et
dans la croûte terrestre. Ces compo- centes, écrans de télévision, aimants des contraintes sociétales
M
sés ont des propriétés uniques qui permanents, lasers, etc. I associées.
Dévasta
tio n de la forêt guyana
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S
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Gorge sugg
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3
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River may
Colorado
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4
2008
, Nature,
el Cour tland
from Rach
etching out Adapted
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: tronçon
1. Chunk
out : taillé
2. Car ved
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4. Etching
I
C
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P
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P
av e n i r éotecnicien
S
Missions
décide de la construction).
Formation
et milieu de
6 sédimentation
N
E
M
I
C
E
P
S
L’érosion génère de
détritiques.
et comment permettent-ils
lycee.hachette-education.
Activité 1
des roches sédimentaires
Les reliefs émergés sont constitués de roches de natures diérentes, qui sont
RESSOURCES NUMÉRIQUES
QUESTIONNEMENT DIFFÉRENCIÉ
sédimentaires détritiques
N
On peut parfois observer des roches à la surface du sol : nature des grains que ces roches contiennent. Toutes
il s’agit d’afeurements. Ceux-ci permettent d’observer ces roches sédimentaires sont de faible densité, et le
des roches sédimentaires qui peuvent être classées plus souvent organisées en strates. Certaines peuvent
E
Roche Conglomérat Grès Pélite / Argilite
M
1 cm
Échantillon
I
C
1 cm 1 cm
1 cm
E
Aspect Éléments visibles à l’œil nu à la loupe, roche granuleuse Grains non visibles à l’œil nu
au toucher
P
Lame mince
1 mm 0,2 mm
1 mm
Les sédiments sont transportés le plus souvent par se déposent le long d’un cours d’eau. Après un certain
l’eau depuis le massif d’origine, d’où ils sont érodés, temps, ils s’accumulent et sont enfouis. Ils peuvent
vers l’aval de la rivière. Ces sédiments (grains) s’éro- ensuite subir des transformations à l’origine d’une
1,70 m
m
c
0
1
2 cm
N
Grossier
E
Moyen
Fin
D i s t a n c e d e t r a n s p o r t
Cour te
M
Nature des grains des roches et
– la matrice, qui se dépose en même temps que les sédiments (boues, grains plus petits, etc.) ;
– le ciment, qui résulte d’une précipitation minérale après leur dépôt : les éléments chimiques dissous
Les éléments sont liés entre eux par une matrice Les éléments ns qui les constituent sont ici liés
5 mm
2 mm
Consigne
Qestionnement diérencié
Activité 2
à a roche sédimentaire
RESSOURCES NUMÉRIQUES
la composition de ces roches peuvent nous renseigner sur les conditions de QUESTIONNEMENT DIFFÉRENCIÉ
ROTOCOE T Modéisation
leur formation et donc sur l’environnement dans lequel elles se sont formées,
de a comaction
appelé paléoenvironnement.
ROTOCOE T a cimentation
un paléo-environnement ?
N
Les sédiments, après dépôt, sont progressivement recouverts par d’autres dont le poids induit une pression
à leur sommet ; celle-ci et est à l’origine de leur enfouissement. On peut modéliser ce processus.
COMPACTION
E
Sor tie d’eau
iveau de sale
pilon
Grain
eau
sale sec u
a
e
+
M
r
i
A
sale
mouillé
1 grain environ 1 mm
1 odélisation de la compaction
C
Le ciment va provoquer la cohésion durable des grains y cristallisent. Ces éléments chimiques peuvent, entre
après leur dépôt à l’origine de la roche. L’eau intervient autres, provenir de la dissolution des grains.
dans la formation de ce ciment en amenant des élé- La compaction, liée à l’enfouissement, intervient aussi
E
ments chimiques qui se déposent entre les grains et dans les phénomènes de dissolution/recristallisation.
P rot o c o l e
c i m e nt at i o n des gra i n s de
S
Validité du modèle
dissoutes
le principal facteur de cimentation des
n
les grains
i C
chématisation du processus
1 grain environ 1 mm
de cimentation de grains
c a ra c t é r i s t i q u e s de certains dépôts
s é d i m e n t a i re s . L’ é t u d e de ro ch e s du
N
actuels qui leur ressemblent. Ci-contre,
courant impor tant courant
sédimentaires détritiques.
E
es marqueurs de l’environnement de dépôt
S e n s d u c o u r a n t
M
sein d’une roche sédimentaire, comme les
Lamines obliques
restent visibles dans les roches sédimen-
C
Figures sédimentaires dans des grès Schématisation des milieux de dépôt Environnements actuels
E
Rides
Courants lents
à crêtes
rectilignes :
rides
30 cm
« 2D »
P
Litage oblique
Courants rapides
Rides
S
rides
30 cm
« 3D »
Litage oblique
Consigne
Savoir distinguer, dans la complexité apparente des phénomènes observables, des éléments et des principes
fondamentaux
Qestionnement diérencié
édimentation
et milieu de sédimentation
N
n distingue trois tpes de roches en fonction de la nature des grains. ar ordre
des grès grains entre mm et µm et des argiles grains inférieurs à µm.
E
la distance parcourue et du mode de transport des particules. lus les grains
sont transportés loin, plus ils s’érodent et plus ils sont de petite taille.
M
Activité 2 La diagenèse des sédiments à la roche sédimentaire
I
environnement
C
un environnement de dépôt dans un cours d’eau avec un déit impor tant, proche
du lieu d’érosion. es grès témoignent d’une one de dépôt dans le lit d’une
rivière aant un déit moindre et les argiles d’un milieu de dépôt lagunaire,
ne fois déposés, les sédiments suissent une transformation en roche sédi
Les grains s’accumulent parfois dans une oue argileuse, formant un sédiment
ais même sans oue, les grains peuvent se cimenter la perte d’eau ou la
la précipitation d’un ciment cristallin autour des grains. ans les deux cas, ce
S
MOTSCÉS
Lexique p. 248
liant
diagenèse
LN À ÉCOU
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… FL-C
FO
Glacier
Torrent
Source
Lac
Embouchure
Océan/Mer
N
Méandre
E
Dépôt des grains
Moyen
Fin
M
Nature des grains
Nature de la matrice
et du ciment
Débris Ciment
Roche
P
sédimentaire
e g a mi
Matrice Matrice
S
…
Diagénèse
Les roches sédimentaires détritiques sont de tpes variés. n les classe selon la nature de leurs
éléments constitutifs et du liant qui les consolide on distingue conglomérats, grès et pélites.
etxet
La nature des roches dépend du milieu de sédimentation, qui est diérent d’amont en aval des
Les roches sédimentaires sont formées par compaction et cimentation des grains lors d’un
…
enfouissement en profondeur.
ON
NC
COÉ
ntraînement à l’oral
our chaque question
QCU
indiquer la proposition eacte
résenter oraement la photo en utilisant
sédimentation
pour origine
ou végétale.
c des végétaux.
N
ans une roche sédimentaire détritique
d’érosion.
E
une roche originelle de nature granitique.
d’érosion.
M
La diagenèse est un processus qui
correspond
en roche sédimentaire.
d’eau.
c enfouissement
grès, pélites, conglomérats.
compaction
d grains
postdépôt
S
éfinitions inversées
le dépôt sédimentaire.
à mm.
L’ondulation visible peut- être la marque de l’agitation de l’eau dans une mer
peu profonde.
N
rossa, dans les Pyrénées, on
E
Un climat chaud et humide
M
des oxydes de fer (hématite)
300 Ma 225 Ma
argileux et qui donnent la cou-
océan
leur rouge à ces grès.
peu profond
1
Caractéristiques
L a u r a s i a
I
P a n g é e
Paléotéthys profond
C
q
i
position
în
des futures
Pyrénées
Néotéthys
E
Équateur Équateur
position
de la future
France.
G o n d w a n a
Solution
M ét h o d e
S
Analyse du doc.1 : La couleur rouge par ticulière de ces grès traduit une formation sous un
Rechercher dans le doc. 1
Analyse du doc. 2 : Actuellement, des rides se forment sur le sable en bord de mer. Les grès,
cirque de Barossa
composés de sables à grains ns, montrent des rides identiques à leur surface et permettent
d’attester, grâce au principe d’actualisme, d’une sédimentation dans une mer peu profonde.
le paléo-environnement
Analyse du doc. 3 : Au Trias, les Pyrénées n’existaient pas, mais au sud du continent, appelé
en utilisant le principe
Laurasia, se trouvait un océan peu profond : la Néotéthys.
d’actualisme
La couleur rouge des roches témoigne d’un climat chaud et humide s’expliquant par la
la position géographique
des futures Pyrénées au position équatoriale de la France au Trias. Les rides visibles sur ces grès témoignent à cette
Trias (environ – 250 Ma) époque de la présence au sud d’une mer peu profonde. Dans celle -ci, des sédiments issus
de l’érosion de la chaîne varisque se déposent et sont à l’origine de ces grès rouges visibles
Les sédiments déposés au niveau d’un talus continental également nommé courant de turbidité. Lorsque la pente
peuvent glisser en bas de ce talus, notamment lors d’un diminue, les sédiments se déposent ; les plus grossiers
tremblement de terre ou d’une tempête. Ce glissement sédimentent rapidement, et les plus ns lentement.
Courant de turbidité
Ligne
du rivage
Niveau de la mer
Canyon
sous-marin
N
E
1
urbidite roche
sous-marine
Lobe sous-marin
M
avalanche sous-marine
a ourquoi diton que ces sédiments sont granoclassés, c’estàdire classés suivant leur taille de grains
C
par an, entraînés par leur propre poids ; au fur et à mesure de leur
ecul
amas appelés moraines. Lors de la fonte des glaciers qui fait suite
d’un glacier
D é p l a c e m e n t d u g l a c i e r
Fragments de roches
Recul du
glacier
Roche
sous-jacente
ets de l’avancée du glacier
Les moraines sontelles des roches sédimentaires détritiques stifier votre réponse.
Paris
Les grès, parfois présents au sommet
Mer il y a 35 Ma
N
provenant des reliefs
Carte du bassin sédimentaire actuellement région de aris
il a
E
Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant
1 sale et grès.
Un pasage
M
Qestionnement diérencié
de Fontainebleau
R O YA U M U
I
a
u Pl y mo ut h
o
sont effectuées régulièrement. n
C
-1
Vitesse maximale
E
pôts sédimentaires.
des courants
Che rb o u rg
en nœud
Cote nti n
plus de 4
Îles Anglo-Normandes
de 3 à 4
1
de 2,5 à 3
P
No r m a n d i e de 2 à 2,5
de 1,5 à 2
RA
des courants dans la anche
de 1 à 1,5
B ret a g n e moins de 1
S
R O YA U M U
s
e
a
u Pl y mo ut h
o
n
Répartition
Raz Blanchard
des dépôts
sédimentaires
Che rb o u rg Graviers
Cote nti n
Cailloutis
et en tirer des conclusions
Îles Anglo-Normandes
Sables
No r m a n d i e
RAC
Sables
cartes pour expliquer
d’affinement
Qestionnement diérencié
Reconstitution
d’un paléo-environnement
cons titués de grès et de conglomérat s datés du Trias inférieur (environ – 250 Ma).
N
1 Trois aeurements du château de Haut-Barr
L’ é t u d e de t ro i s a f e u re -
Nord-Est
ments situés au niveau du
E
château de Haut-Barr a per-
M
sont datés du Trias inférieur
1
l’orientation dépend du sens
2
Parking
et de la vitesse du courant.
I
Sud-Est
superposés.
es
u Éperons rocheux
liq
b
o
es
in
m
La
Paléo-courant
E
1
Affleurements
P
et du conglomérat principal
S
3 Principe de superposition
conglomérat principal
Pente
Débit de l ’e a u
Granulomètrie
N
Graviers
E
M
I
C
galets d’argile.
Consigne
Critères de réssite
Consigne
Terres
inonda
Choisir un suet et réaliser une
bles :
N
a un prix !
davantage d’informations pour
leuves,
rivières
et torrents
pouvoir organiser un débat sont densité
d’occup
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F composé
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des bords
de
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argumenté en classe cours
d’eau
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té : des habi-
où coule
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et celle où l’eau
dé- tations
égager les intérêts du suet présenté ont été constru
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E
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et préciser ensuite les risques et des terrains
agricole
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venir
ance Une vaste opération fertilisa
tion des sols. Ceci perm
et aussi
prévenir
pour désenvaser le fleuve » les adminis
trés sur
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agricole
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d’amé-
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I
d’eau.
fabrication du ciment nageme
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d’eau.
Depuis
participe-t-elle au la naissan
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l- Un dif cile
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réchauement climatique ? » is doit être
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C
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ter sur les bord s
des riviè res.
La les risques
encouru
s.
E
à risque
P
et réchauffement climatique
e ciment est un matériau minéral tées au sein de four à des tempéra- En 2017, en France, l’ensemble de la
L que l’on peut trouver sous forme tures moyennes de 1 400°C avec des lière béton représentait douze mil-
de po udre. Avec de l ’eau, il form e ammes pouvant atteindre 2 000°C. liards d’euros avec 65 000 emplois
une pâte qui durcit. Il permet de lier Cette combustion est possible grâce à directs. La production s’élevait alors
des substances appelées agrégats ou des énergies fossiles : essence, diesel à environ 18 millions de tonnes.
granulats, notamment pour former ou kérosène, g énérant une grande Construire des bâtiments et des in-
La matière première utilisée pour sa est rejetée dans l’atmosphère. Ce rejet emplois mais également limiter le
fabrication provient de carrières de contribue ainsi à l’effet de serre qui rejet des gaz à effet de serre, voici un
N
roches calcaires, de craie, de schistes est responsable du réchauffement dé à relever pour l’avenir.
E
M
I
C
Sables
mouva
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E
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2
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for Energy Rese
M
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I
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P
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éducateurtrice environnement
S
Missions
Formation
général ou technologique.
fonctionnement
7 et gestion durable
des agrosystèmes
N
E
M
I
C
E
P
S
permet de diminuer
la consommation
d’eau et d’engrais.
La spiruline :
de l’aliment ancestral
lceehachetteeducation
Activité 1
un agrosystème
QUESTEET ÉEÉ
de spiruline au Togo
TLE T ulture
avorable pour cultiver une espèce qu’il a choisie ? TUTEL esurim et ficiers
fournis
N
sant la photosynthèse. C’est un aliment traditionnel
E
aliment est en effet très riche en protéines.
euqitpo
M
eipocsorci
200 µm
Pourcentage de protéines
80
70
60
50
E
40
30
20
P
10
b La erme de spiruline d’gou yogo au ogo dans la masse sèche de diérents aliments
S
La culture se fait dans des bassins en béton, avec une (dont magnésium, calcium, nitrate, phosphate), ils
hauteur d’eau de 30 cm pour éviter les variations trop permettent la croissance de la spiruline.
importantes de température. La spiruline vit en milieu Le CO nécessaire à la photosynthèse est apporté par
2
basique et saumâtre : le pH est maintenu entre 8 et 10 l’atmosphère. Le milieu de culture est agité pour fa-
–1
–1
Eau 3 800 L
CO 2 kg
2
4 2 4
N
Les lentilles d’eau ( Lemna minor) sont des plantes
P rot o c o l e
E
très différents des spirulines : ce sont des eu-
sans intrants ;
M
nutritifs sont donc proches.
Milieu A
E
Milieu B
S
Consigne
E
L
U
un protocole et raisonner
Système ensemle ormé de divers
Questionnement diérencié
Activité 2
par le milieu
RESSOURCES NUMÉRIQUES
QUESTEET ÉEÉ
TE de la répartition de
à La éunion
N
Un élevage
O E
bovin
Piton des
S
Neiges
E
M
Piton de
Zones non mobilisables
la Fournaise
pour l’agriculture
en raison du relief
en raison de
élevage
l’urbanisation
I
fruits, légumes
sommet
Un champ vignoble
C
escarpement
d’ananas de Cilaos
rivière
ville
La Réunion est une île volcanique caractérisée par des reliefs importants (le Piton des Neiges et le
P
Piton de la Fournaise), et un climat tropical humide avec une grande variabilité selon l’altitude et
la géographie (la côte est est exposée aux vents alors que la côte ouest est protégée).
N N
4 < pluie < 6 m /an 19 - 26 °C
0 5 10 km 0 5 10 km
a La pluviométrie moyenne mesurée sur l’île b Les températures moyennes mesurées sur l’île
N
Le rendement agricole peut être calculé en divisant la production d’un élevage ou d’une culture par la surface
E
principalement à la consommation locale. Ces productions sont très peu mécanisées.
M
Modèle agricole Agriculture intensive Agriculture vivrière Elevage extensif
E Consigne
L
U
Questionnement diérencié
Activité 3
besoins nutritifs des populations
RESSOURCES NUMÉRIQUES
la période 11 est réputée pour avoir permis d’éviter des amines.
La ration uotidienne disponile par personne est passée de 3 cal en 1 QUESTEET ÉEÉ
–1
en Sarte
N
Pacé est une commune française de 11 500
de la Bretagne.
E
Un adulte ayant une activité modé-
M
épi fournit 360 kJ (86 kcal), 100 g de bœuf
space entre
cm
47 g
C : viande
R : pertes par
consommable
A : matière assimilée
respiration (CO )
I : maïs ingéré 2
(fourrage)
63 g
P : biomasse produite 16 g 6 g
100 g
NA : matière non
assimilée
Rendement écologique
37 g
0 44 13 0
parcelle de blé).
30 48 9 9
45 56 136 14
75 70 346 23
105 79 449 31
135 86 509 38
N
165 88 462 45
195 89 438 48
225 89 303 58
b est d’un des paramètres (engrais aoté ) les deu autres (potassium
E
1
M
er
er
ma r s 2015, le Cent re i nter nat iona l de
1 janvier 2019, la mise sur le marché, l’utilisation et la détention
et des produits autorisés en agriculture biologique. herbic ide le plus ut i l isé du monde, in-
produ it.
a
comptoir ou
Consigne
E
L
U
Extraire et organiser des informations pour en tirer des conclusions
Questionnement diérencié
Activité 4
des agrosystèmes
RESSOURCES NUMÉRIQUES
provoué des inégalités criantes entre les pays riches et les pays pauvres et
des dégâts environnementau considérales. L’agriculture moderne est l’une QUESTEET ÉEÉ
ÉS griculture et
des principales causes d’épuisement des eau d’appauvrissement des sols
en retagne
N
grosstème et biodiversité
E
les HVN. Une HVN se caractérise par la présence
M
d’insectes écrasés. Aujourd’hui, on salit beaucoup
ouge ueue
I
rchidée
hauve souris
surfaces bien plus importantes.
S
associées
1 2
naturelle
65 65
sont diversiés.
50 50
ets du pourcentage
45 45
Contrôle de Contrôle de
de la culture :
tifs pour pouvoir se développer.
température,
Substrat de nature variée :
de coco, etc.
20 % d’engrais en moins qu’une
additionnée d’engrais,
Pompe
ource nvironnement et énergie 1
délivrée au goutte à
permettant
Sa composition est
de la solution
et régulièrement ajustée,
circuit fermé.
a rincipe de l’hydroponie
N
Pompe d’oxygénation de la solution nutritive à la plante.
nécessaire.
E
rejetée ou recyclée.
Arrosages
du substrat.
M
pathogènes à l’ensemble de la culture en
du sol
Diffusion latérale Diffusion latérale mine C et d’antioxydants inférieurs dans les
exploitable
au plein champ).
–1 –1
Consigne
E
L
U
Questionnement diérencié
tructure, onctionnement et
N
pesticides et hericides avorisent l’espèce cultivée ou élevée en la protégeant
E
Activité 2 es choix agricoles guidés par le milieu
M
le type de culture ou d’élevage.
assure un ort rendement sur une aile surace eploitée à l’inverse d’une
Activité 3 es pratiques pour couvrir les besoins nutritis des populations
ourrir les haitants d’une ville nécessite des suraces cultivées d’autant plus
importantes ue l’alimentation humaine est ondée sur des produits d’origine
intrants utilisés sont nécessaires pour limiter leur impact sur l’environnement
tien de milieu seminaturels cultures hors sol etc.) allient des rendements
TSLÉS
Lexique p. 248
agriculture etensive engrais
produits phytosanitaires
agriculture intensive iomasse
L À ÉT
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… L
T
Vivrière
Extensive
N
Relief Intensive
E
H O
AGROSYSTÈME
AGROSYSTÈME
Production de biomasse
M
Expor tation
Intrants
de biomasse
I
Enrichissement
Produits
C
Favoriser
phytosanitaires
Énergie
animal de l’Homme
Production / exploitation
E
Aliments
Produits
pharmaceutiques
e g a mi
Conséquences environnementales
P
Entrées
de l’agrosystème
Les agrosystèmes sont gérés par l’omme pour produire la iomasse nécessaire à ses esoins.
Le choi du mode de culture est guidé par des acteurs naturels. Le rendement agricole est diérent
Les agrosystèmes peuvent avoir des conséuences sur l’environnement variales selon les systèmes
…
TT
T É
ntraînement à l’oral
our chaque question,
QCU
indiquer la proposition exacte
résenter oralement le onctionnement
minérale.
MILIEU DE VIE
Matière minérale
Intrants
N
un écosstème nécessite :
Production
par les intrants.
E
par les intrants.
Expor tation
Biomasse
M
l aut limiter les doses d’intrants apportées
des végétau.
ces intrants.
surace cultivée
c permettre le développement d’espèces
C
parasites.
b décomposition
d permettre une onne irrigation des sols.
matière minérale
L’agriculture :
c apport
de la iodiversité.
b induit systématiuement
éfinitions inversées
l’omme n’intervient pas.
a uantité de produit agricole récolté sur b Le choi du type de production agricole est
b griculture associée à un aile rendement c pporter plus d’engrais à une culture n’a ue
d griculture ondée sur des rendements humaines en particulier des activités agricoles.
au moyens humains matériels et suraces animale impliue des suraces cultivées plus
Estimer le pourcentage de la surace de la orêt de Tronçais soumise à des coupes et le volume de bois
pour la qualité de ses chênes. Gérée en fûtaie depuis 1835, elle abrite
naturelle de la parcelle.
N
est coupé.
ût eploitale
pour menuiserie
intérieure et
E
construction. rre
pour eploitation.
M
I
2
ois de la orêt, arrivé à
C
Solution
M ét h o d e
transparent (repor t sur le papier de chaque zone, équivaut à 26 km soit 2 600 hectares de zones de coupe pro-
hectare coupé.
le diamètre du fût de l’arbre à couper. Calculer le
2
2
Volume du fût = 4,5 m (4,5 roues de tracteur) × π × 0,25 m
nombre d’arbres par hectare (1 ha = 10 000 m ,
soit une parcelle de 50 m sur 200 m). En déduire le (1/4 roue de tracteur) = 0,88 m , donc comme il y a 10 arbres
nombre d’arbres coupés par hectare. coupés par hectare, cela donne 8,8 m . Et comme il y a 2 600 ha
3
Calculer le volume du fût à couper (volume d’un
de zones de coupe progressive, 8,8 × 2 600 = 22 880 m de bois.
hectare dans une zone de coupe progressive de té pour les besoins humains (menuiserie, construction, etc.).
régénération, puis pour l’ensemble de ces zones. Moins d’un quar t de la forêt est concerné par des coupes
chaque année. Sur ces sur faces seul un arbre sur 60 est coupé,
Les escargots géants Archachatina marginata constituent une viande très prisée
menacés : des élevages ont été mis en place pour limiter le prélèvement des
Des expériences ont été réalisées pour augmenter le rendement de ces élevages :
longueur de la coquille = 10 cm
des substrats contenant de la poudre de coquille d’huîtres (de composition
proche de la coquille des escargots) à différentes concentrations ont été testés. L’escargot géant aricain
N
dans le sol
dans le sol grâce à leur pied. En excès, il entraîne un
durcissement précoce de la coquille, ce qui bloque Gain de masse total (g) 31,6 46
leur croissance.
Gain de masse
10,6 21
de la coquille (g)
E
La masse totale d’un escargot est la somme de la
Masse des escargots (g)
250
partie consommée.
200
30 %
M
20 %
les escargots élevés sur diérents substrats
150
10 %
40 %
100
Témoin
(pas de
a éterminer la concentration optimale
poudre
0
b ontrer ue l’augmentation de la croissance
0 4 8 12 16 20 24 28 32
t (semaine)
substrat
Questionnement diérencié
En 5800 avant J.-C., le blé barbu arriva en France avec les migrants venus d’Italie par ba-
teau. Les Phocéens débarquant à Marseille 600 ans avant J.-C. apportèrent d’Asie Mineure
la vigne en Gaule. L’abricot originaire du Tibet est venu par la route de la soie. Christophe
S
Colomb, dès 1492, ramena d’Amérique les pommes de terre, le maïs, l’arachide, le tournesol,
a permis à ces plantes de circuler d’est en ouest et inversement. Le riz domestiqué dans
la région de Canton en Chine il y a 10 000 ans, puis hybridé en Inde, migra en occident
lors des expéditions d’Alexandre le Grand (326 avant J.-C.) ; la canne à sucre venue en
Inde depuis la Nouvelle Guinée, puis en Perse et en Égypte vers le siècle a progressé
avec les Croisés (1095) jusqu’en Europe. Les agrumes du sud-est de la Chine ont pénétré
dans l’Ancien Monde au gré des conquêtes d’Alexandre. Les plantes africaines, palmiers
à huile, pastèques, caféiers, ont aussi migré aux alentours de 1600, introduits par les
marchands vénitiens.
onstruire une rise chronologiue sur lauelle vous reportere les principau événements cités puis
indiuer sur une carte du monde la provenance des espèces végétales cultivées en urope et en rance.
L’agriculture HVN est une forme de mise L’agriculture à HVN est une agriculture extensive n’utilisant
en valeur agricole du milieu qui permet pas d’engrais chimiques et peu d’antiparasitaires. Alors qu’en
la présence dans l’écosystème exploité monoculture intensive (BVN), les sols sont fertilisés avec des
d’habitats naturels abritant un grand engrais chimiques et les cultures traitées avec des produits
nombre d’espèces sauvages en coexis- phytosanitaires pour obtenir des rendements élevés. La fauche
tence avec les espèces domestiques. des prairies y est précoce (mai) pour le séchage en grange,
En France, les HVN correspondent ac- alors que dans les HVN la fauche est tardive (juillet) pour
N
et les lisières et alpages sont abandonnés (peu propices à la
E
2 ratiques culturales dans les ones dites à aute aleur
M
HVN en 1970, HVN en 2000
Pas d’HVN en 1970, HVN en 2000 et . esurim peut être utilisé.
1 Évolution des ones agricoles ce ui est avorale ou déavorale à la présence
et
Questionnement diérencié
L’apport d’intrants est nécessaire dans la plupart des agrosystèmes. Cependant, leur utilisation
E
ource https.storyoardthat.comr
onception d’une ande dessinée à l’aide d’un site de création en ligne
a ecercer des arguments présentant les intérêts des intrants et les risues associés à leur utilisation.
b onceoir le scénario d’un déat sur l’utilisation des intrants en aisant intervenir les trois
c résenter oralement ce déat en aisant intervenir les trois personnages ou construire ce déat sous
Le vin de Sauternes,
un vin de terroir
produc tion nécessite des conditions par ticulières qui sont réunies dans
N
quatre communes au sud de Bordeaux , de par t et d ’autre de la rivière Ciron. Localisation du vignoble
de ordeaux
E
1 La pourriture noble
M
Cette moisissure rend la peau du grain de raisin ne et
ourriture nole sur un brouillard s’installe donc sur le vignoble. L’après-midi, la hausse
Sauternes
AOC Graves
E
Illats
L
U
e
n
aro n
vigne cultivée. G
a
L
Le Tu n
r sa
ppellation d’origine
Vallée
(production et transormation)
F
O N
Ê
T
Les p ra t i q u e s c u l t u ra l e s
production du Sauternes.
Le développement
feuilles. Seuls les grains
N
es vignes de sémillon
favorisent le développement des moisissures,
E
expérience est réalisée avec une tranche de pain
M
La géologie du vignoble de Sauternes
plusieurs semaines dans le sachet.
Le pain après
sables et de graviers.
semaines
à gauche le pain
C
humidifié
à droite le pain
resté sec.
E
à la culture de la vigne
P
u calcaire à astéries
ou retenir l’eau.
Grenache Galets
L’agri
cu lture
bio,
N
cultu
- contien
nent
ral es moins
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d’é lev mium,
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davantage d’inormations pour sou
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pouvoir organiser un débat na tur
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C ep
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exclut l t u re
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argumenté en classe gique
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égager les intérêts du suet présenté s de ma tiè
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et lim ite ell es)
E
l’e mp et
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on retrouv
et préciser ensuite les risques e des
trants traces
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lteurs
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ou les questions soulevées parfois
de plu s issus
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et 2016.
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E
P
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possibi l ités pour aug menter les revenus des ag r ic u lteur s sera it
g ag nant et les col lec t iv ités lo ca les dép ensent moi ns d’a rgent à
le glyphosate
N
fets du glyphosate. Comme pour toutes
alables d’évaluation des risques pour CIRC, une agence de l’OMS, classe le l’autorisation de mise sur le marché
E
l’environnement, pour l’applicateur et glyphosate dans la catégorie 2A des évaluent, elles, les risques, et édictent
pour le consommateur. En France, c’est cancérogènes probables. Toutefois, le éventuellement des règles pour que
l’ANSES (Agence nationale de sécuri- CIRC évalue le danger, en l’occurrence l’usage des produits n’expose pas à
té sanitaire alimentation environne- les propriétés cancérogènes de la mo- un risque inacceptable. La divergence
M
ment travail) qui évalue ces risques et lécule, mais n’évalue pas le niveau d’analyse des différentes agences per-
délivre l’autorisation, en accord avec d’exposition qui présenterait un risque. met-elle de trancher sur une interdic-
des agences européennes. En 2015, le Les agences sanitaires qui ont délivré tion éventuelle du glyphosate ?
I
C
ts
robo
Des
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plac
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P
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S
E
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1
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cultivation
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clides
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N
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together
E
used
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hold the
terraces to
water and
collect rain
basins to
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soil erosion
operation,
3
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uction.
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plantatio
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half and
reduced in
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ember 2017
Agenc y (Dec
M
ic Energy
nal Atom
Internatio
e Jawer th,
from Nicol
Adapted
de grêle
: tempête
1. Hail storm
)
ents radioactifs
nuclé ides (élém
lides: radio
2. Radionuc
plante
n d’une autre
re (plantatio
re intercalai
ping: cultu
3. Intercrop
de caféiers)
rangées ici
entre deux
I
C
1 xplain h the plantation’s soil stopped producing a sucient coee harvest
hat measures ere taen to limit the soil’s erosion ? h ere the useul ?
E
LT TT
u
r
L
o
s
P
c
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a
T
P
TÉLTÉ
av e n i r onseiller agricole
S
issions
Les emplois se situent dans les chamres d’agriculture les centres d’études
coopératives etc.
ormation
8 des agrosystèmes
et production de
biomasse
N
E
M
I
C
E
P
S
Un robot assure
une pulvérisation
avant le semis
de haute précision.
Comment la connaissance
lycee.hachette-education.
Le sol est la couche superficielle de la Terre. Meuble il abrite des êtres vivants
RESSOURCES NUMÉRIQUES
de sol (arileu sableu etc.). Leur épaisseur varie de c à uelues ètres. QUESEE ÉECÉ
ournis
Une étude sur le terrain permet de voir la structure L’altération d’une roche produit des particules solides
N
en couches homogènes et parallèles à la surface : les et des ions en solution. Ces constituants minéraux
horizons. Ceux-ci reposent sur la roche mère sont présents dans les sols : on peut les mettre en
échantillon de sol.
est coposée de débris
E
issus des oranises
véétau déections et
cadavres d’aniau).
M
ituée uste sous
la surace l’horion
provient de la déradation
de la litière et est
P rot o c o l e
constituée d’huus.
débris
Mettre du sol dans
oraniues
remplir l’éprouvette
eau trouble
inérau issus de la
contenant
déradation chiiue de à moitié avec de
C
des particules
la roche ère.
et laisser décanter
eau arileuse
quinze minutes.
et huus
E
particules solides
de tailles diverses
d’altération de la roche
étant au ond de
ère.
l’éprouvette
P
1 e sol, des unités superposées ise en évidence des constituants d’un sol
S
en décomposition. L’humus et
négativement
humus chargé
le complexe argilo-humique.
air
2+ 2+ + +
(Ca , Mg , H O , K etc.)
3
Les rankosols se forment sur roche-mère silicatée (gneiss, granite ou grès). Ils sont acides : leur pH est compris
entre 3,7 et 5. Les calcosols sont des sols formés sur roche-mère calcaire. Ils sont basiques : leur pH est de 8.
Litière
Litière
orion riche en
orion contenant
orion de
aible proondeur
l’altération du calcaire
(1 à 4 c)
(a et )
riche en huus
orion one
d’altération du calcaire
N
ocheère
silicatée ocheère
calcaire
E
iérents types de sols observés sur la Côte d’ur
CE
fuge (qui ne supporte pas la présence de calcaire dans le sol). Il
M
préfère les sols acides. Il peut vivre sur des sols très pauvres en
rès
le sol. Il est résistant
I
UL
ariles
à la sécheresse mais
Pinède à
pin d’Alep
mer
Toulon
E
Mediterranée
égétation potentielle
0 50 km
E
L
U
C
de la ôte d’ur
sol argileux contient par exemple plus d’eau qu’un sol sableux.
plantes.
CE
Consigne
scientifique
UL
1
1 .
Questionnement diérencié
Chapitre 8 Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse 151
rigine de la ertilité des sols
Activité 2
le recyclage de la biomasse
haue année à l’autone 5 tonnes de euilles ortes tobent au sol sur
RESSOURCES NUMÉRIQUES
et les arbres coencent à en produire des nouvelles. ette production QUESEE ÉECÉ
de la aune du sol
iants du sol
N
mann permettent de recueillir
E
c niau
du sol
la éthode
tombent dans un bécher. Cette 1
de erlèse
M
a ppareil de erlèse
mésofaune du sol).
néatode
tube caoutchouté.
C
du sol
de aerann
d’une clé de détermination.
b ppareil de aerann
E
Les êtres vivants du sol sont liés entre eux par des larves d’insectes) consomment les débris végétaux et
P
chaînes alimentaires ; l’ensemble de ces chaînes forme animaux ; les coprophages (collemboles) consomment
limace taupe
iule clopor te
S
50 mm 150 mm
60 mm 12 mm
nématode
Litière Filaments de
0,8 mm
champignons
gloméris
15 mm
lithobie
40 mm
pseudoscorpion
lombric
3 mm
collembole
100 mm
éseau
4 mm
Débris
trombidion
oribate
trophiue
végétaux bactéries
1 mm
0,5 mm
est mangé par dans un sol
0,001 mm
orestier
ilaents céliens
chargée en matière organique sur deux colonnes rem-
N
HISTOIRE
DES SCIENCES
d’égout d’égout
E
contenue dans le sol et l’utilisent comme source
normale chauffée
à 100 °C
M
en rejetant du CO , la forme minérale du carbone : un
pendant
2
2 h
P rot o c o l e
a Montae
onde
100 g de terre de jardin brute utilisé par
I
à
chloesin
ou stérilisée (préalablement
et Munt
C
Présence de NH Présence de NO
4 3
2 20 2 20
E
a ispositi epériental
Terre de jardin
+++ – – ++
brute
CO (%)
2
Terre de jardin
+++ + – –
chauffée à 100 °C
P
2,5
E
L
U
C
1,5
0,5
Consigne
0
16 48
32 64 80 96 112
enceinte contenant de la terre de ardin stérilisée ou non dentifier les décoposeurs présents dans
Chapitre 8 Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse 153
ertilité des sols en agriculture
Activité 3
e RESSOURCES NUMÉRIQUES
ue les plantes produisent leur atière oraniue à partir d’éléents inérau cimique en agriculture
puisés dans l’air ( ) et dans le sol (phosphore potassiu aote). insi l’aote CLE bseration
est un éléent vital pour la plante car il peret la oration des protéines
de radis en germination
ue la biomasse produite est en grande partie eportée ? Les marées ertes en retagne
N
Mise en culture
avec la solution
de chapinons
Mise en culture
E
en sol stérile
4
M
bservation
des racines
au icroscope
optiue
a bservation de poils absorbants
(raine de radis erée) b lants de éraniu obtenus après trois ois de culture
I
Le géranium est une plante facile à bouturer, les tiges Une association entre la racine et un champignon, telle
sectionnées sont capables de développer de nouvelles qu’elle est observée ici avec le géranium, est présente
C
racines et de produire un nouveau plant. Une bouture chez près de 95 % des végétaux. Nommée mycorhize,
est réalisée dans un sol stérile alors qu’une autre est cette association permet à la plante d’augmenter sa
mise en culture avec une solution de champignons surface d’absorption dans le sol : le lament du cham-
microscopiques du sol. Au bout de trois mois, les deux pignon prolonge le rayon de prospection des racines
plants obtenus sont comparés et leurs racines sont et puise des éléments nutritifs variés dans un grand
E
rotocole bseration
de radis en germination
Caractéristiques
Engrais NPK (MgO, SO ) 12.8.16 (3, 25) rectement assimilables par les plantes,
(ion charé (ion charé
3
Composition
et 7 % d’azote ammoniacal.
bleu de
16 % d’oxyde de potassium (K O) soluble dans l’eau. car ils sont xés sur les particules du sol.
éosine 2
éthlène
forme d’ions NH , NO et NO
a ispositi epériental chiiue
4 3 2
Appor t d’engrais de
Pluies
été, l’évapotranspiration élevée du sol et des
Lessivage
Percolation
Rivière
cumulent pour former un reliquat qui pourra (argiles et humus)
N
recharge des nappes par les pluies drainantes.
E
L
U
C
E
Les marées vertes (développement massif et rapide d’algues à la belle saison)
affectent depuis les années 1960 de nombreuses plages de Bretagne. Ce phé- oils absorbants située au
du sol et l’intérieur de la
M
de mettre en place un ramassage et un traitement coûteux et nuisent aux acti-
plante.
ycories association
(sbiose) souterraine
vertes restent courts et irréguliers, ils modient l’aspect visuel du littoral, à quoi
entre les racines d’une
Situations augmentant
Choisir des cultures valorisant ecacement l’azote For te quantité d’azote résiduel du sol par les eau de
Fractionner les appor ts d’azote minéral pour ajuster Sol peu profond, sol sableux Concyliculture élevae
P
l’azote disponible aux besoins de la culture et très ltrant (à faible réser ve des couillaes tels les
inondés, détrempés ou
les distances par rappor t aux cours d’eau
enneigés
S
d’absorption de la plante
le ruissellement
pliuer pouruoi
Cultures à faible
Limiter et raisonner les appor ts d’engrais organiques
plupart des pays. Mais compte tenu du temps de réponse des grands aquifères,
les plantes et néaste
la diminution des teneurs en nitrates est souvent jugée trop lente. Des efforts
pour l’environneent
néastes.
Questionnement diérencié
Chapitre 8 Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse 155
ourrir l’umanité en limitant ou
Activité 4
compensant les impacts sur les sols
RESSOURCES NUMÉRIQUES
d’irriation al contrôlée près d’un uart des terres cultivables dans le onde QUESEE ÉECÉ
CLE bseration
sont déà déradées. t on deandera bientôt au terres arables de lutter
de nodosités
É griculture de
conseration intercultures
la biodiversité. »
un simulateur de pluie
de açon ciblée
N
L’intérêt des légumineuses est connu
E
fumier. Une culture de lupin engraisse
M
élevé, elles tiennent un rôle important
et les volailles.
euitpo
eipocsorci
5
P
de éthlène
sans
avec
Rhibozium sur la croissance des légumi-
avec nodosités nodosité
nodosités
sans
Sur un sol tassé par des engins agricoles lourds et un labour ré-
–1 –1
est voisine de 2,4 t.ha .an sur un sol tassé et labouré de façon
–1 –1
N
retenant l’eau (les feuilles freinent les gouttes
E
une couche d’air immobile proche du sol. De
cuvettes ; le jet d’eau est dirigé vers le bas de la cuvette.
M
I
C
a andes enherbées entre des ranées de vine b Modélisation analoiue de l’érosion sur sol nu ou enherbé
E
L
U
C
odosités développeent
repère les adventices, an de
t rè s localisée d’herbicide à
de l’enseencer ou de planter.
entre 1 et 3 hectare(s) par jour,
use tuau.
n robot pour désherber
Consigne
Pratiquer une démarche scientifique pour envisager des solutions réalistes à une problématique
À l’aide des docuents ournis ustifier les trois rands principes de estion des arosstèes de
l’ariculture de conservation () (1) perturbation iniale du sol () aintien d’une couverture
Questionnement diérencié
Chapitre 8 Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse 157
Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan
et production de biomasse
N
n surace se trouve la litière orée des débris aniau et véétau la atière
E
Activité 2 rigine de la ertilité des sols : le recyclage de la biomasse
M
en inérau ce ui assure sa ertilité.
I
des racines est avorisée par les corhies. Les sols peuvent retenir et stocer
les plantes peuvent être lessivés. Leur présence dans les eau souterraines ou
tion d’enrais naturels oraniues. i l’érosion du sol provouée par les ortes
pluies peut être aravée par certaines pratiues aricoles (enins lourds la
bour répété) le aintien d’un couvert véétal peranent peut la liiter. es
SCLÉS
Lexique p. 248
À ÉCT
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… -C
T
Décomposeurs
Végétation
Sol
en formation
Litière
Horizon A (constitué
d’humus et issu de
la dégradation de la litière)
N
Roche -mère
Altération
Horizon C
de la roche -mère
E
Roche -mère
M
Désherbage
Mycorhizes Rotation Engrais
Pulvérisation Semis Couver t
mécanique Bandes
préser vées et association naturels
ciblée sans labour végétal
et cultures enherbées
intermédiaires
I
Labours répétés
préser vées
Sol nu…
Eaux polluées
par nitrates
Compaction et érosion
e g a mi
et pesticides
accrue du sol
P
Ruissellement
Eaux souterraines
…
Un sol résulte d’interactions entre les roches et la biosphère. Les décoposeurs du sol recclent
ertains inérau apportés dans le sol par les enrais ainsi ue les pesticides sont lessivés et
peuvent avoir des conséuences néatives sur l’environneent. L’érosion du sol provouée par la
ne
pluie peut être aravée par un travail inadéuat du sol pour l’ariculture. es pratiues aricoles
…
Chapitre 8 Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse 159
c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s
TCT
T CÉ
hoto à commenter
our chaue uestion,
QCU
indiuer la proposition eacte.
résenter oralement la photo en utilisant les mots
clés suivants :
à la ertilisation du sol.
les sols.
N
de nourriture au plantes.
E
c un apport contrôlé d’enrais.
3 es décomposeurs :
M
oraniue.
hrases à construire
a
icrooranises
b
c pollution
rapide.
d
E
pollution
rmations à corriger
éfinitions inversées
la atière en décoposition.
en décoposition.
( ).
4
température du sol = 15 °C
80
température du sol = 25 °C
60
bon matériel scientifiue pour
déterminer la capacité
40
20
Temps ( jour)
N
0 20 40 60 80 100 120 140
E
Pourcentage de
décomposition
M
Tourbière néerlandaise ou mangrove (Floride) 1 %
comme support.
Solution
M ét h o d e
et sont donc biodégradables. Peu chers et présents par tout, ils sont un matériel expé -
l’utilisation des sachets
P
(Doc. 1)
Analyse du Doc. 2 : On note une diminution de masse des sachets en deux phases.
Une phase rapide de 20 jours, où les sachets perdent entre 50 et 70 % de leur masse,
Lire et interpréter
le graphique en regardant
dégrade rapidement.
courbes (Doc. 2)
Analyse du Doc. 2 : Selon la température, la per te de masse n’est pas la même : de
Lire et interpréter augmente donc la vitesse et l’intensité de la dégradation des sachets de thé.
le graphique en comparant
en fonction des conditions climatiques (ici température), qui sont diérentes selon les
Conclusion : Peu chers et faciles à trouver, les sachets de thé permettent de déter-
milieux naturels et interpréter
miner l’état de santé d’un sol en mesurant sa capacité à dégrader la matière qui s’y
les résultats (Doc. 3)
trouve. Si on répète ces mesures dans le temps, on peut obser ver d’éventuelles va-
riations qui pourront permettre de donner une indication sur la capacité des sols à
Conclure
décomposer la matière vivante.
Chapitre 8 Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse 161
c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s
mg
160
Des graines d’ivraie (plante herbacée) sont mises en culture dans trois pots 140
120
contenants un sol identique. Le pot T (témoin) est arrosé avec de l’eau déminéral-
100
isée, le pot U est arrosé avec de l’urine et le pot S est arrosé avec une solution
80
60
contenant uniquement de l’azote minéral. Après 21 jours, les plants sont coupés
40
et la biomasse sèche de leurs par ties aériennes (tiges et feuilles) est mesurée.
20
T U S
N
les diérentes cultures
2,5
E
2
0,5
nterpréter des résultats et en tirer des conclusions, formuler une hpothèse
M
0
T U S
a ontrer l’eet de l’arrosae à l’urine sur la ertilité du sol.
produite en 2 ours
I
en ADN microbien.
E
0 2 4 6 8 10 12 14
par les êtres vivants du sol (comme les bactéries), qui dégradent
P
forêts de feuillus
9,5
complexe argilo-humique.
grandes cultures
9
30 mL 30 mL 30 mL 30 mL
forêts de conifères
8
pelouses naturelles
8
monocultures
7
vergers
6
de l’usage du sol
des conclusions
À partir de l’enseble
Eau Eau
trouble trouble
des docuents proposer
Questionnement diérencié
An de préparer le sol à un semis et d’enfouir les résidus de culture qui restent en sur face, les agriculteurs retournent
régulièrement leurs terres : c’est le labour. Diérentes études ont permis d’évaluer les conséquences du labour sur les sols.
Terre empor tée (tonne de terre par hectare) Longueur du ruissellement d’eau (mètre) 153
147
Nombre d’organismes
6 12
2
par m
–2
Biomasse (g m ) 11,1
5 10
3
Rejets de vers de
ellecrap
4 8 –2 –1
ellecrap
terre (kg m an )
1
ellecrap
3 6
b
d
a
3
c
1
2 4
ellecrap
ellecrap
ellecrap
ellecrap
ellecrap
ellecrap
ellecrap
25
1 2 18
1,4
N
0 0
avec labour sans labour avec labour sans labour avec labour sans labour
1 uantité de terre érodée et longueur du ruissellement ets du labour sur les êtres
E
ource thèse . rand () ource suparo.r
râce au trois historaes ournis déterminer les conséuences du labour sur les sols.
M
Questionnement diérencié
Sol expérimental
issu du recyclage
de déchets
organiques
fréquente car difcile à transporter, est appréciée
S
urbains
pour son goût et vendue en circuit court, garantissant
Terreau
enrichi de
les toits ne sont pas accessibles, ni assez étanches,
jardinerie
ni avec une pente adaptée, ni sécurisés. En 2020,
éterminer en le ustifiant si l’ariculture sur les toits urbains vous seble intéressante à développer.
Questionnement diérencié
Chapitre 8 Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse 163
c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe
Les ver s de terre représentent la biomasse animale continent ale la plus abondante. Il en exis te
10 000 espèces dans le monde, dont 150 en France métropolit aine. Dans les champs cultivés,
ils améliorent les carac téris tiques physiques du sol et par ticipent à la nutrition des cultures.
N
1 Les vers de terre dans un sol cultivé
E
Espèces épigées
décomposition ;
0
elbara
M
Galeries des vers sous terre :
Espèces endogées
ehcuoC
20 Galeries verticales
partiellement remplies de déjections
en profondeur grâce aux galeries verticales
I
qu’ils creusent.
25
C
30
Anciennes
galeries
400
Profondeur (cm)
leurs galeries.
E
P
●
Délimiter au sol une parcelle carrée de 50 cm de côté (0,25 m²).
S
Terre cultivable
●
Préparer une solution de 150 g de moutarde forte dans un arrosoir de 10 L d’eau.
Turricules
0 – 20 cm
●
en sur face Arroser la parcelle : l’arrosage aura pour conséquence de provoquer une
de profondeur
irritation des vers et de les conduire à une réaction de fuite hors du sol.
5,2 3,32
●
Répéter l’arrosage lorsque les vers sont sor tis.
organique (%)
●
Peser les vers récoltés : cette masse représente la biomasse de vers sur 0,25 m².
-1
●
Estimer la biomasse de vers sur 1 m² puis sur la super cie totale du champ.
3– -1
-1
-1
-1
du uébec 5
Une étude menée par l’INRA a montré les consé- La porosité du sol a été étudiée sur des carottes de
quences de la compaction du sol sur les vers de 4 cm de profondeur et 16 cm de diamètre grâce aux
terre. Un sol a été compacté par deux passag es rayons X, qui permettent d’observer les galeries de
successifs d’un tracteur alourdi par une remorque. vers de terre. Les galeries apparaissent sur la re-
40 % des vers de terre sont écrasés ou fuient la zone constitution en trois dimensions (en jaune : galeries
compactée. Après 3 mois, leur densité revient au au premier plan ; en bleu : galeries à l’arrière-plan).
N
E
État des aleries un ois après la copaction État des aleries 4 ois après copaction (à auche
(à auche sol téoin à droite sol copacté) sol téoin à droite sol copacté)
M
Eet des pesticides sur les vers de terre
I
30
25
L. terrestris
20
E
15
10
P
et par an.
0
1 2 3 4 5 6 7
S
es aleries de
un profil de sol
E
U
L Consigne
C
du sol.
lenvironnement, comprendre quun eet peut avoir
dans le sol.
Critères de réussite
Chapitre 8 Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse 165
i ét é
soc
et t e qu e s t
ion est mot iv
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C p a r l a r e c h e
r c h e
d’u n e
mei l leu
re ef ca
rgumenter et communiquer sur des c ité économ
ique
de s e x plo
questions scientifiques et de société it at io
n s et d’u ne
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isat ion
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d iver s
déb at
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Consigne ct s
su r le sol, qua l it
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env i r
on n e m e nt
, é c ono
Choisir un suet et réaliser une m ie de
l’ex ploi
t at ion,
temps
de t r ava
recherche documentaire sur nternet i l).
Le labo
ur est
une tech
nique
cult u-
ou au C afin de rassembler
N
rale de
travail
du sol
qui con
sist e à
davantage d’inormations pour
l’ouv r
ir à une
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ondeur
,
pouvoir organiser un débat
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r ner,
av a nt
de l’en s e
-
argumenté en classe.
men c
er. En mél a ng
ea nt le s ré-
E
et préciser ensuite les risues il ac c élèr
e la m i nér
a l i s at
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assu re
ou les uestions soulevées. un désh
erbage
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ue,
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rables.
Mai s c’est une
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Chantie
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M
r at ion
É « e semis direct sous des ter res
ava nt
se-
et semis
couvert : une solution contre
m is
de blé
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nte en énerg
ie foss i le,
l’appauvrissement des sols »
susc ept
ible de dég r ade
r les sol s,
TC « nvironnement
acc roît
re l’éro sion
et agriculture les chires , p er t u
r b er la sols. En
France,
l’implan
tat ion
des
clés – Édition 2 » biod iver
sité, accé lére
r le dés to
c- c u lt u
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TC « Techniues k ag e
du ca r b one
et le le s siv
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loi d’he
I
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c er-
tég rée
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impact
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s et repr ésen
t ant plu s du t ier s
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res.
E
P
S
ue ?
ent climatiq
le changem
lutter contre
pour
L’ ac t ion s p ou r ac c r o î t r e de 0,4 % Des r e c her c he s c onc er nent le s i nt e - répondant au x object ifs de l’Accord de
pa r an la c ap t u r e du c a r b one dans ract ions ent re bactér ies et rac ines des Pa r i s su r le c l i mat . L’i nt r icat ion d’en-
l’aug ment at ion de la c onc ent r at ion ca r b one da n s le sol. Ma i s mod i er les déb ouc he souvent su r la que st ion de
at mo s ph é r i qu e en CO su r l’a n n é e pr at ique s ag r ic ole s à g r a nde é c hel le l’i nt e r v ent ion du p ol it iqu e. 4 p10 0 0
2
à c omp e n s e r la h au s s e c o nt i nu e (c l i m at , c u lt u r e, et c.) de s t er r it oi r e s en e s p ér a nt p or t er s on me s s ag e au
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I
Une décharge
à ciel ouvert
C
des hydrocarbures…
des éco-quartiers !
connés ?
une bonne
Sur l’île d’Oléron (Charente-Maritime), ciel ouvert, fermée depuis 2010, a pollué les déchets sur des couches de protec-
une décharge créée dans un trou d’obus la nappe phréatique et des morceaux tion alvéolées, traiter les eaux inltrées
datant de la Seconde Guerre mondiale de plastique sont encore retrouvés dans sous la décharge, etc.
est aujourd’hui abandonnée. Elle a été les cours d’eau alentours. La connaissance de la nature du sol, de
recouverte de terre, mais chaque an- Les déchets stockés jusqu’en 1950-1960 sa nappe phréatique et le caractère im-
née, des déchets refont surface à cause posent peu de soucis, car ils contiennent perméable de la roche est un prérequis
de l’érosion du littoral. À Entressen peu de polluants dang ereux (ni pile, indispensable pour choisir une zone de
(Bouches du Rhône), une décharg e à ni électronique). Après cette époque stockage de déchets.
Chapitre 8 Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse 167
ce
n
e
i
c
S
S EU M
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y
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Museum
a
World Soil
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1
80 pro-
the world.
from all over
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0 soil profi
world.
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2
field , and
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prepared
4
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and structur
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N
5
onto the
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ted lacquer
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impregnatio
through
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M
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5. To dig
ver
le : préle
2. To samp
le :
1. Soil profi : laque
6. Lacquer
p
un cham
3. Field :
de sol
un profil
tion
: superposi
4. Layering
I
C
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P
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P
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S
issions
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Risques Exploitation
C h a p i t re
Érosion
C h a p i t re
5 C h a p i t re
Agrosystèmes Sédimentation
7 6
N
SOL
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E
M
LA TERRE I
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C
C h a p i t re
E
C h a p i t re
Services 6
11
ONT
P
ÉCOSSTÈS
LA LITHOSHÈ
Gestion Exploitation
raisonnée
S
C h a p i t re C h a p i t re
obilité
10 des écosystèmes
7
oriontale
naturelles
C h a p i t re C h a p i t re
8 9
re
169
N
E
M
I
C
E
P
S
170
N
E
M
ME
I
THÈ
C
3
E
P
Corps humain
et santé
S
Rappels
................................................................................................... 173
171
Corps humain et santé 17
ME
3
THÈ
es rappels du collège 17
i t re
Chap
N
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
i t re
Chap
E
Actiité 1 écanismes ormonau et procréation ce l’omme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
10
cles féminins et procréation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
L’essentiel à mémoriser
M
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
i t re
Chap
11
Épidémie et endémie des risues de santé publiue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
i t re
Chap
12
Le microbiote un allié pour l’ôte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
i t re
Chap
Du sexe génétique
à l’adulte sexué
N
mettent l’apparition des caractères seuels
E
des ommes commencent à produire des
possible.
M
D RR
R RR
D
I
C
i t re
Chap
R RR
D
dans l’utérus où des écanes de substances d’aider des couples stériles à démarrer une
entre la mère et le fœtus peuent s’établir rossesse malré tout. La contraception est
173
Corps humain et santé
p els
Rap
i t re
Chap
Agents pathogènes
et maladies ectorielles
11
N
La accination permet de conserer en
E
éalement par des métodes préenties
septiues ou antibiotiues.
M
D RR
R RR
D
I
C
i t re
Chap
icroiote humain
E
et santé
12
D RR
R RR
D
Du sexe génétique
à l’adulte sexué
N
E
M
I
C
E
P
S
est déterminé.
Comment se construit-on
lycee.hachette-education.
ou femme ? com/planete-svt/2de
De la fécondation à la diérenciation
Activité 1
des appareils reproducteurs
RESSOURCES NUMÉRIQUES
grossesse, lorsque l’appareil reproducteur est dierencié. En eet, au début QUESTIONNEENT DIÉENIÉ
du pénotpe seuel
indiérenciées
des speratooïdes
dès la fécondation ?
iérenciation
appareil génital
N
féminin
sauf les gamètes (ovules et spermatozoïdes).
génital
litoris randes
E
ovules ;
lèvres
les spermatozoïdes.
15 µm
Phénotype sexuel
M
Pénis crotum sexuels usuel
iérenciation
Masculin avec
appareil génital
I
XYY Disomie Y
masculin
testicules
arotpe masculin
C
X0
réduits de Turner
et la femme
sexuels anormaux en fonction du carotpe
1
E
Certains hommes ont parfois les mêmes chromosomes somes X d’un homme « XX » alors qu’elle ne se xe
sexuels que ceux d’une femme. Pour comprendre ce sur aucun chromosome d’une cellule de femme : la
P
marque plusieurs gènes sur les chromosomes sexuels On pense que le gène repéré peut être à l’origine de la
d’individus an de les comparer. Les résultats obtenus mise en place des testicules. Pour vérier cette hypo-
montrent qu’une sonde se xe sur l’un des chromo- thèse, une expérience de transgenèse peut être réalisée.
S
d’ADN où le gène sr y
gène 4
contenant le sr y va
sr y
gène sr y s’intégrer
Souris au
1 2 3
car yotype XX
Souris Prélèvement Cellule Isolement Transfer t Cellule -œuf femelle Développement avec des
mâle (XY) de cellule de souris du gène sr y du gène sr y de souris des embr yons testicules
té plusieurs g ènes. Par exemple, la différenciation vers la voie masculine. Des recherches sont en cours
des gonades en ovaires fait intervenir de nombreux pour comprendre le rôle de chaque gène plus préci-
e
HISTOIRE
Au début du siècle, Frank Rattray Lillie a participé
DES SCIENCES
chéma des
communications
vasculaires entre
atrophiés et certains organes masculins (vésicules
un fœtus mâle et
un fœtus femelle
N
La théorie hormonale de la diérenciation du sexe en
Alfred Jost a consacré des recherches à l’endocrino- Lors de la différenciation, les go-
HISTOIRE
DES SCIENCES
E
du développement des voies génitales de l’appareil des ovaires ou des testicules. On constate également
reproducteur chez l’embryon de lapin. Il a comparé que certaines structures se maintiennent ou dispa-
M
Au stade indifférencié Mise en place du sexe phénotypique
Gonades
Ovaires Testicules
indifférenciées
Trompes
Canal
Rein
de Wolff
Canal
I
de Müller
Canal
Canal
Vessie Vessie
de Müller
Uretère
de Wolff
C
(qui formera
Utérus
Vagin
Femelle Mâle
a. rganisation des voies génitales internes avant et après diérenciation che un lapin
E
Embr yon castré à un stade Gree d’un testicule d’embr yon Introduction d’un cristal de
Traitement subi
sexe chromosomique (XX ou XY ) embr yon XX (non castré) d’un embr yon XX (non castré)
Les apports des travaux de ost en sur la diérenciation hormonale du sexe
Consigne
E
I
U
O
de sexe féminin.
astrer retirer les gonades.
Questionneent diérencié
Activité 2
de l’appareil reproducteur
et construction de l’identité
À la naissance, l’appareil reproducteur est déà diérencié mais il n’est pas encore
RESSOURCES NUMÉRIQUES
les diérences phsiques entre les individus des deux sexes vont s’accentuer.
QUESTIONNEENT DIÉENIÉ
tubes séminifères
euqitpo
euqitpo
N
spermatooïdes
capillaire
eipocsorci
eipocsorci
capillaires sanguins
cellules interstitielles
E
50 µm 50 µm
M
eipocsorci
follicules
euqitpo
folliculaires
futur ovule
I
eipocsorci
50 µm
C
100 µm
À la puberté, des modications anatomiques, phy- Parfois, les signes de la puberté (poussée de croissance,
futurs gamètes ainsi que des cellules spécialisées qui se déclenchent pas chez un
-1 -1
8 10 traces
permettent de déclen-
12 30 10 cher la puberté.
14 75 220
16 65 480
18 65 520
de l’âge
… « la mention du sexe demeure, dans notre droit, un au regard de l’intérêt général (puisqu’il permet une
élément essentiel de l’identication des personnes identication simple et sûre d’autrui) et au regard
et [...] l’état civil revêt une forte importance symbo- du sujet lui-même. »
des personnes a en effet un rôle essentiel, à la fois onsultative des droits de l’omme
D’un point de vue purement chromosomique, Hayley Haynes est un homme car ses
chromosomes sexuels sont XY. Mais elle s’est toujours perçue comme une femme et a
été élevée comme telle. Sans poils ni règles en n d’adolescence, elle n’a découvert sa
particularité qu’à 19 ans. Extérieurement, elle a les caractéristiques d’une lle ; elle a
N
des testicules mais non visibles car non descendus, n’a pas d’ovaires et un vagin peu
développé. Les femmes dans son cas sont dites intersexuées. Elles sont insensibles aux
androgènes, les hormones mâles, comme la testostérone. Celle-ci est bien présente,
E
Une ablation des testicules, un traitement hormonal, un don d’ovocyte et une féconda-
tion in vitro ont été nécessaires pour lui permettre d’être enceinte.
M
Jusqu’à la n de la Première
line, MJ Rodriguez se présente
tions p ra t i q u e s jusqu’à
dans la catégorie « meilleure
I
époques.
féminise son corps.
du sexe biologique
Selon vous, cer tains spor ts conviennent-ils mieux aux filles qu’aux garçons ?
Selon vous, pour quelle raison principale les filles sont moins nombreuses que les garçons dans la compétition spor tive ?
S
d. Enquête de cononcture auprès des ménages Plateforme pinions sur la place des hommes et des femmes dans
la société septembre ménages contactés de manière aléatoire par téléphone. EE
Consigne
Relier changements hormonaux et puberté. Présenter votre travail sous forme d’un schéma fonctionnel.
Montrer que la construction de l’identité féminine et masculine est un processus qui dépend
de plusieurs facteurs.
Questionnement diérencié
RESSOURCES NUMÉRIQUES
du sexe, des identités, des rôles sociaux, de l’orientation sexuelle, de l’érotisme, QUESTIONNEENT DIÉENIÉ
fournis
N
qui permet de mettre en évidence l’activité
E
impliquée dans des situations suscitant
du plaisir.
M
individu dans différentes conditions.
a. Localisation
des plans
I
de coupe
C
Au début des années 1950, J. Olds et P. Milner, de l’univer- avoir localisé des structures associées à la récompense,
sité McGill au Canada, ont effectué des recherches sur comme le noyau accumbens ou le cortex cingulaire :
les aires cérébrales des rats. Pour cela, ils ont implanté
P
des électrodes à différents endroits du cerveau an de De nos jours, les données sont plus nombreuses et
pouvoir les stimuler grâce à un courant électrique. Après on distingue des zones impliquées dans le désir et
plusieurs essais, ils ont observé que la stimulation de la motivation en plus des zones impliquées dans la
Des tests permettant une autostimulation de ces zones l’interaction de ces différentes zones et qu’il s’ag it
à l’aide d’un levier ont été réalisés : les rats pouvaient d’un ressenti complexe lié à la fois à l’anticipation, la
presser le levier jusqu’à 1 000 fois par heure pour dé- motivation
Levier
A exploration du milieu
par le rat
B stimulation dans
la zone d'intérêt
Rat
C stimulation hors de
HISTOIRE
an où elle accepte l’accouplement, même s’il n’a pas toujours limitée à certaines périodes et on n’observe
Pour savoir si les hormones sexuelles ont un rôle dans l’œstrus, sexualité n’est pas nécessairement associée
on réalise des injections d’œstrogènes sur des brebis castrées. à un comportement reproducteur.
Pourcentage de femelles
en œstrus
0,1 0
0,25 25
0,35 43,7
sant car d’autres facteurs que les hormones
0,5 100
interviennent.
N
ormones et comportement sexuel
E
nos comportements et les intègre dans un contexte
instinctif comme les autres. Ce n’est pas un besoin individuel où ils prennent du sens. Les hormones
impératif… On peut rester des années sans sexualité peuvent y participer, mais elles n’ont pas un rôle
M
de même que l’on peut choisir de ne pas avoir d’en- prépondérant. Cela explique que les manifestations
fants. Si nous échappons au diktat des hormones, de la sexualité ne sont pas universelles, mais varient
c’est grâce au développement exceptionnel du cortex selon les cultures, les règles sociales et religieuses. »
cérébral. C’est lui qui supervise l’organisation de Cerveau sexe et pouvoir , atherine idal elin,
I
En 1999, le PACS ( pacte c iv il de sol idar ité) est voté. Il per met à deu x
êt re re sp e c t é e et el le e st proté -
L’orientation sexuelle
Consigne
ontrer que le sstème de la récompense intervient dans la sexualité, mais qu’il peut être activé
dans d’autres situations. dentifier diérents facteurs qui interviennent dans la sexualité humaine.
Questionneent diérencié
gonades en testicules.
N
responsable de la masculinisation de l’appareil reproducteur.
E
et construction de l’identité
M
cellules interstitielles
motivationnels et culturels
envers des individus d’un sexe etou de l’autre. Elle est distincte de l’identité
S
OTSÉS
Lexique p. 248
gène sry testostérone
plaisir
tubes séminifères
hormones sexuelles
cellules interstitielles
sstème de récompense
puberté
sexualité identité sexuelle orientation sexuelle
BILAN À ÉCOE
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… LASHCADS
OMA DS
22 + X 22 + X 22 + X 22 + Y
Embryon
Gonades
Gonades sry
et appareils reproducteurs
et appareils reproducteurs
sry
XY
indifférenciés
XX indifférenciés
Chromosome Y
N
Ovaires Testicules
Ovaires Testicules
Appareils
Appareils
reproducteurs
reproducteurs
E
Œstrogènes Testostérone
différenciés
différenciés
Naissance
ecnafnE
M
Puber té
Augmentation de la production
ecnecselodA
des hormones sexuelles
etluda egÂ
I
Émotions
Sexualité
P
ne
Biologie
…
Société Stéréotypes
Connaissances
S
L’identité sexuée est définie par des critères biologiques : le sexe chromosomique et génétique,
Le sstème nerveux est impliqué dans la sexualité. Le plaisir repose notamment sur des mé
outefois, les facteurs aectifs, cognitifs et le contexte culturel ont une influence maeure sur
…
C
CÉ
rai faux
QCU
indiquer la proposition exacte
sexuelle.
b. par le gène sry
au plaisir.
d. par le chromosome .
2 La testostérone
N
b. est produite par des organes cibles.
des testicules.
ntraînement à l’oral
E
La puerté en utilisant les mots-clés suivants
M
diérencient.
de l’appareil reproducteur.
Le comportement sexuel
diérents facteurs.
arquage
hrases à construire
du gène sry
a. chromosome
S
Définitions inversées
b.
etrouer le terme scientifique défini
en testicules.
d. hormones sexuelles
d. Œstrogènes et testostérone.
quantités
Pratiquer des démarches scientifiques : interpréter des résultats et en tirer des conclusions
Testostérone (ng.mL )
N
5
8 12 16 20 24 4 8 Heures
E
a. ariations de la testostérone plasmatique che l’homme
–1
Testostérone (ng.mL )
M
4
Témoin
Cr yptorchide
2
I
1
C
23 35 49 84 Âge ( jours)
1 a 2
Coupes transversales de testicule normal Dosages de testostérone
et cryptorchide b
P
Solution
M ét h o d e
S
Analyse du doc. 1 : Au niveau d’une coupe de testicule, dans les tubes séminifères d’un
(Doc. 1) Identifier les
de testicule d’un individu non cr yptorchide. Les spermatozoïdes sont les cellules repro-
(Doc.1 et 2) Montrer
que la production Analyse du doc. 1 et 2 : Chez l’homme, il existe une production de testostérone. Chez les
d’hormone sexuelle
rats, les individus cr yptorchides ou non produisent de la testostérone et son évolution est
D’autre par t, on peut obser ver sur la coupe qu’ils possèdent tous les deux des cellules
cr yptorchides
interstitielles au niveau de leurs testicules. On sait que ces cellules sont des cellules pro-
ductrices de testostérone.
Conclure Conclusion : Puisque les individus cr yptorchides ne possèdent pas de spermatozoïdes, ils
sont stériles.
Ils possèdent des cellules interstitielles, capables de produire de la testostérone. Or, cette
100 Castration
60
en mesurant le pourcentage d’animaux éjaculant
40
Injection de
après castration).
testostérone
20
des informations
0
N
2 7 12 17 22 27 32
E
11 uerté précoce et perturateurs endocriniens ?
M
a. ésultats d’une étude de b. ésultats d’une étude de
Une étude menée à l’université de Berkeley en Selon l’équipe de Mary Wolff, de l’École de médecine du
Californie vient grossir la liste de publications sur mont Sinai, à New York, les phtalates ont chez l’animal
les perturbateurs endocriniens. Elle s’intéresse des effets proches des œstrogènes.
I
assez réduites.
Modélisation de la structure
Modélisation
de la structure
Questionneent diérencié
L’ILGA, Association internationale des lesbiennes, gays, « L’homophobie d’état » publié par l’ILGA le 15 mai
bisexuels, trans et intersexes, a un statut consultatif 2017. Elle illustre une partie de la législation qui affecte
auprès de l’ONU. les personnes selon leur orientation sexuelle (ici, les
N
Océan
Océan
E
Pacifique Océan
Atlantique
Pacifique
Reconnaissance
M
par tenariat (ex : PACS)
Océan
ou mariage
Indien
Protection
face à l'emploi
absence de
I
discrimination
Absence de
C
reconnaissance
et de protection face
Océan
à l'emploi
3 000 km
Austral
E
Utiliser des outils et mobiliser des méthodes pour apprendre : recenser extraire oraniser et exploiter des
informations à partir de documents en citant ses sources à des fins de connaissances et pas seulement d’information
ontrer que l’orientation sexuelle, bien que relevant de l’intimité des individus,
P
n’est pas forcément envisagée de la même manière que dans notre pas.
Questionneent diérencié
S
Déteriner le sexe
fluorescente
votre réponse.
X Y X X X X Y
Questionneent diérencié
Des femmes XY
interdites
N
de stade ?
E
au Meeting de Paris le 30 juin 2018 à l ’épreuve du 800 m
er
M
internationale des fédérations d ’athlétisme) qui impose
à 5 nmol par litre de sang. Pour cer tains, la tes tos térone
simplifiée du chromosome Y
chromosome X.
-1
Gène sry
Femmes Hommes
Âge
-1
N
De 11 à 15 ans 0,3 à 2,8 0,7 à 10,4
E
De 60 à 75 ans 0,5 à 1,7 7 à 24,2
Consigne
remise en question
réparer un aruentaire à l’aide des documents
ritères de réussite
Consigne
Des
règle
recherche documentaire sur nternet
s à resp
ecter
?
ou au CD afin de rassemler
N
partir
de la
davantage d’informations pour pubert
é, toutes
d’être
À
systém
atique.
Un exe
les femme mple
s vivent
pouvoir organiser un déat une
pé-
à suivre
? Le débat
riode s’insta
de règ lle et
les ou
menst
ruation
argumenté en classe s gagne
les aut
res pa
lors ys eur
de opéens
chaque .
cycle.
Pour
cer-
Dégager les intérêts du suet présenté Une
mesur
e favor
tain es, able
et ada
c’e st ptée
une
E
pér iod
e dif -
ou une
et préciser ensuite les risques mesur
e dis
cile crim
car inatoir
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dou leu
rs peu ven
t
Les a
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ou les questions soulevées t par
tagés.
appa En Fra
ra î t re. nce,
En mars
2017
, un
la discus
sion
s’ouvr
projet e mais
de loi au-
visant
à instau
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lég isla
tion
n’est
un congé prévue
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CL « n congé les femme
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ce suj et
M
pou r
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menstruel ? » frant nt.
de dys Les
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rhée
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pays
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CL « Des métiers durant encore
les peu
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té
nom
maoritairement féminins ? breux
dans
le monde
en Italie et es-
; une
premiè
Des métiers maoritairement re en Eu-
sentiel
lement
en Asie
rope. : chaque
masculins ? » Au Japon,
ce congé
existe
pays
a une
législa
dep uis tion
et des
194 7 mo-
DÉ « résentation du métier ! En revanc
he, on
dalités
de mise
d’assistante sociale »
en œuvre
note
que son utilisa
tion
I
est loin
différe
ntes.
CL « Éduquons nos adolescents
au consentement »
C
son enfant ? »
ent
ntem
conse
E
té et
ali
Sexu
L particulièrement pour les jeunes qui font leur entrée dans la vie
E.
H
C sexuelle et affective. Les données du Baromètre santé 2016 révèlent
U
O
B
LA que l’âge médian d’entrée dans la sexualité s’est stabilisé ces dix
T R
S LE
’E PA
R
C
R
U K. dernières années. Il est de 17,6 ans pour les lles et 17,0 ans pour
PO
S
O
E ST
I
U
Q
CE les garçons. Ces rapports sont protégés dans plus de 85 % des cas
E
D
K.
O
S par l’utilisation d’un préservatif. Si la grande majorité des jeunes
PA
U
O
déclare avoir souhaité leur premier rapport, le Baromètre indique
malgré tout que 10,7 % des femmes et 6,9 % des hommes ont cédé
« Droits & Sexes ». Elle sera relayée par les radios et plateformes
à écouter sur
social doit :
– être autonome
N
Pourcentage Pourcentage
d’hommes de femmes
agriculteur / agricultrice 73 27
E
assistant / assistante de ser vice social 5 95
coieur / coieuse 16 84
gendarme 82 18
M
inrmier / inrmière 13 87
lle
une
avoir
pour
des
es métho
sur In-
t
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L ou un garçon
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… Régime
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la sol uti
P
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ment
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qui désire
un couple
hy-
lier. Une
particu
sexe
d’un
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en fon cti
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femme
n.
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pointe
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À ceu
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de n’utilis
la métho
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et qu’il
ls, in-
nature est
outils ion
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tra ns :
d’optim e de ent
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simple d’u n Les avis
cas .
le en France
pas terdite
s’agit sexe,
: il ne au
haits liée
ses sou itaire choisir
le
liser héréd
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de malad ir la possib
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géné-
ulation e un
manip effectu
n ni de On y avoir
sélectio philie. pourra
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me l’hémo ? Il
com son enfant
de
ue. sexe
à l’éthiq em-
ires des e
contra toire éti qu
qui sont planta ion
g én
tique stic pré-im sél ect
diagno es de
dé riv
pour de s
ques qu’un
scienti ionner
ents
fondem sélect ion
Quels de ne sélect
an à une
bryons raient
qui condui
er
expliqu
ment les sper-
com
? Et ionne
métho
des sélect es
bien
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sexe, s sexes,
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sujet
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ad. If you
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choose this
boys and
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you can use
How
little girl.
bir th to a
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1
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eggs are extracte
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does it wor
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by the fath
is supplied
and sperm
the mother
in vitro,
the eggs
N
fer tilized
sperm has
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e
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embryos
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level.
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2
and implant
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Healthy
3
E
n and
, gestatio
her’s uterus. Then
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itional em-
al. Any add
place as norm
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use. The
for future
be cr yo-frozen
br yos may
4
se baby ’s
is to choo
M
e
on availabl
newest opti
…
eye colour
ovules
1. Eggs:
n,
conversatio
Olver, The
from Ian
santé Adapted
en bonne
2. Healthy:
August 2015
: grossesse
3. Gestation
: disponible
4. Available
I
C
LC D
L
u
o r
s
c
r
P
a
ÉLÉ
P
infirmière scolaire
S
Le matin, l’essentiel de mon travail consiste à accueillir les élèves qui en font la
Les relations avec les élèves et les diérents interlocuteurs, mais aussi la
oration élection sur dossier après le ac, puis formation de trois ans
Hormones
et procréation
10
N
E
M
I
C
E
P
S
(timre commémorati
contraception orale en
dans la maîtrise de la
procréation.
Comment la connaissance
permet-elle de maîtriser
du chapitre accessiles ici
lceehachette-education
la procréation ? complanete-st2de
Mécanismes hormonaux
Activité 1
et procréation chez l’homme
RESSOURCES NUMÉRIQUES
dans les tues séminières des testicules. ls sont liérés lors d’une éaculation.
QUESTIEMET IÉEIÉ
100 μm
ellules
rone interstitielles
euitpo
productrices de
testostérone
N
La cause peut être un dysfonctionnement de l’hypo-
eipocsorci
thalamus ou de l’hypophyse. Un traitement reposant
séminières
sur des injections d’hormones masculines dans le
de ormation des
E
Neurone
oupe transersale de testicule che un homme adulte
eriasyhpopyh-omalahtopyh
Hypothalamus
-1
Testostérone (n.mL )
M
-1
GnRH (pg.mL )
-1
LH (ng.mL )
2
20
1
I
10
e x el p mo C
0
C
0
Cellules
0 4 8 12 16
Circulation sanguine
sécrétrices
la production de testostérone.
– l’injection d’extraits hypophysaires rétablit un fonc-
Manipulations Résultats
Stimulation électrique de ces mêmes amas de neurones Libération brutale de LH et FSH par l’hypophyse
hypothalamus et hypophyse
4 rotocole d’étude du lien entre hpothalamus et hpophse et résultats expérimentaux che le rat
Certains cas d’infertilité peuvent être dus à un manque tout. Une sélection des spermatozoïdes suivie d’une
de spermatozoïdes, à des spermatozoïdes peu ou pas insémination articielle peut être proposée. D’autres
cales existent pour permettre la procréation malgré un donneur peut aussi être envisagé.
euitpo
eipocsorci
N
15 μm
permatooïdes anormau
100 μm
E
euitpo
eipocsorci
M
c esticule
crptochide
oir p. 1
I
nection
C
d’un spermatooïde
dans un oule
techniue :
Intra Cytoplasmin
térone, qui ne peut pas être prise par voie orale comme virus. Les t r av a u x
mensuel est indispensable pour vérier l’efcacité du breux. Pourtant, en France, en 2012, 61 % des hommes
traitement. De plus, son efcacité varie selon les sujets. interrogés afrmaient être prêts à utiliser une pilule
La contraception au masculin
Consigne
Questionnement iérencié
he la emme, dès la puerté, les ccles oariens et utérins déutent : ils sont
RESSOURCES NUMÉRIQUES
ccle, la paroi interne de l’utérus est éliminée en partie : ce sont les règles ou QUESTIEMET IÉEIÉ
ersailles
Comme chez l’homme, l’activité de l’hypophyse est contrôlée par la GnRH, une neurohormone sécrétée et libérée
N
dans le sang par l’hypothalamus. L’hypophyse sécrète la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone
lutéinisante).
Ovariectomie et
Hypophysectomie +
hypophysectomie +
E
de l’hypophyse) hypophysaires (LH et FSH) en
concentrations adaptées
concentrations adaptées
M
Hypophyse
utérine (endomètre)
C
rotocoles et résultats d’epériences che des souris emelles dont le ccle oarien est très court
Hormones hypophysaires
hormones produites par des cellules spécia-
le développement et la différenciation de
P h a s e l u t é a l e
P
0 5 10 14 15 20 25 28
S
1 mm 2 mm
400 μm
euitpo
200 μm 1 cm
spects du ollicule oarien orps aune
Progestérone
Hormones ovariennes
eipocsorci
Œstrogènes
Saignements lors
du délitement
de l’endomètre
Le logiciel PMA permet de découvrir des techniques des hormones hypophysaires a été réalisé durant
prendre comment s’effectue le choix d’une technique sang suft). Dans un cas comme le sien, les médecins
en fonction du prol d’un couple. Ce choix nécessite peuvent proposer des injections d’hormones hypophy-
de connaître l’origine du trouble. Ainsi, Madame X, saires an de stimuler le développement folliculaire
une femme dont l’utérus et les trompes étaient sans au niveau ovarien. Si un prélèvement d’ovocytes est
anomalie, a été suivie lors d’un protocole de recherche nécessaire, ce traitement pourra être couplé à une
car elle ne présentait pas d’ovulation et ses follicules FIVETE (Fécondation in Vitro et transfert d’embryon).
–1 –1 –1 –1
20 40 20 40
N
euitpo
15 15
eipocsorci
10 20 10 20
E
5 5
400 μm
a oupe d’oaire de
0 14 28 0 14 28
M
ollicules peu déeloppés osage hormonal sur ours che adame gauche et une emme ertile droite
Chaque année, 3 500 nouveaux couples souffrent d’une En 2018, en France, la Procréation médicalement
I
infertilité médicale et s’inscrivent pour bénécier d’un don assistée (PMA) est réservée aux couples hétéro-
de gamètes. En France, le don de gamètes est anonyme sexuels (mariés, pacsés ou en concubinage depuis
C
et gratuit. Les donneuses doivent avoir entre 18 et 37 ans au moins deux ans) en âge de procréer, présentant
L E S P L U S B E A U X C A D E A U X
L E S P L U S B E A U X C A D E A U X
E
N E S O N T P A S F O R C É M E N T L E S P L U S G R O S
N E S O N T P A S F O R C É M E N T L E S P L U S G R O S
femmes était, en outre, l’un des neuf thèmes à
en rance
S
E
I
Offr i r d es s perm atozo ï d e s
Offr i r d es ovocyte s
U
à un co up le qu i ne p e ut p as avoir d ’e nfa nts ,
à un co up le qu i ne p e ut p as avoir d ’e nfa nts ,
Agence r e l ev a n t du m i n i st è r e de la santé
naturellement un enant.
Consigne
éaliser un schéma onctionnel ui montre ue le onctionnement de l’appareil reproducteur éminin
est contrôlé par une série d’actions hormonales. ontrer ue les choi de procréation médicalement
Questionnement iérencié
Activité 3
et procréation
RESSOURCES NUMÉRIQUES
N
Depuis la loi Neuwirth en 1967 et son décret –1 –1
Progestérone : ng.mL ) Oestradiol : pg.mL )
Progestérone
E
100
sont aujourd’hui disponibles. Il s’agit d’une
Oestradiol
10
–1
FSH, LH : mUI.mL
M
Il existe aussi des méthodes non hormo-
60
40
FSH
0 Jours
Ovulation
C
6
au récepteur de
2 3
Découvert au début des années 80, le VIH (Virus de l’immunodécience humaine) est
par voie sanguine et sexuelle. Présent partout sur la planète, il n’existe pas encore
de moyen pour en guérir de manière dénitive, bien que des traitements permettent
aujourd’hui de vivre avec plus longtemps pour de nombreux malades, mais avec de
toute contamination car il est une barrière physique qui bloque le passage des mi-
L’hépatite B est causée par le virus de l’hépatite B Il y a un bénéce individuel pour le patient lui-même,
(VHB), qui se transmet par le sang et les autres liquides mais également pour ses proches, ses partenaires
N
biologiques (salive, sperme, sécrétions vaginales). C’est sexuels et la collectivité dans son ensemble : seule
une infection sexuellement transmissible. Après conta- une couverture vaccinale élevée limite efcacement
E
se compliquer dans environ un tiers des cas par une
Nombre de cas
50
1982 : recommandation de se faire vacciner
souvent la transplantation.
M
30
20
déclarations obligatoires d’hépatite B aiguë entre 2003
4
Années
I
8
0
9
0
1
2
La vaccination contre l’hépatite B est recommandée
C
épatite et accination
E
Vaccin contre : Naissance 2 mois 4 mois 5 mois 11 mois 12 mois 16-18 mois 6 ans 11-13 ans
SELA RÉNÉG
MnC MnC
MnC)
S
dTcaP
Consigne
E
I Adopter un comportement éthique et responsable vis-à-vis de sa santé
U
I : nterruption
olontaire de grossesse,
Questionnement iérencié
ormones et procréation
, la
rone
N
a contraception hormonale masculine est marginale. e moen le plus pratiue
E
omme che l’homme, le complee hpothalamohpophsaire de la emme
M
de ers le milieu du ccle permet la liération de l’oocte du ollicule. l se
armi les autres modes de contraception, seul le préserati permet une pro
S
uourd’hui, il eiste des accins ui protègent contre certaines . ’utilisation
des moens de protection contre les constitue une préention à la ois in
MTSÉS
Lexique p. 248
hpothalamus hpophse
LN À ÉC
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… L-C
contraception et contragestion
Hypothalamus Hypothalamus
Molécules
GnRH
GnRH
exogènes
Hypophyse Hypophyse
LH, FSH
FSH, LH Pic LH
Contraception hormonale
elucitseT
eriav O
eriav O
Blocage de l’activité des gonades
Follicule
Corps
N
Cellules Tubes
jaune
interstitielles séminifères Molécules exogènes
Ovocyte
noitaluv O
Contragestion hormonale
Œstrogènes Progestérone
Testostérone
E
secondaires de la paroi utérine de la paroi utérine
Éjaculation
Ovocyte
Spermatozoïdes
Prélèvement
M
Transit dans trompe
de gamètes
Vaccination
I
Protection
Utérus
Individuelle
Embryon
C
Collective
Préservatif
noitanimésnI
noitatnalpmI
Autres contraceptifs
E
mécaniques
Vagin
e g a mi
Contraception mécanique
P
ne
point de molécules de snthèse eogènes ui leurrent ce sstème et permettent une maîtrise
de la procréation.
etxet
N
NC
CÉ
hrases à construire
our chaue uestion
QCU
indiuer la proposition exacte
les testicules.
c l’hpophse.
le oie.
testicules
c leurre
est permis par
N
a la testostérone.
production de gamètes
la pilule contraceptie.
leurres
la pilule contragestie.
E
3 La peut permettre à des couples
ntraînement à l’oral
c inertiles d’aoir un enant.
M
ertiles d’aoir un enant. résenter oralement les imaes en utilisant
a la pilule.
c le préserati.
C
le dispositi intrautérin.
chéma à léender
E
80 µm
HYPOTHALAMUS
Complexe
hypothalamo-
hypophysaire
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
S
1 cm
Tubes
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . rmations à corrier
séminifères
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
les transormer en phrases ustes
hormonal régulier.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TESTOSTÉRONE
la testostérone.
euitpo
La contraception d’urgence ne doit être utilisée qu’oc-
N
casionnellement et ne doit pas remplacer une mé-
eipocsorci
– elle ne permet pas d’éviter une grossesse dans
E
5μm 5μm
a
M
Taux plasmatique de LH en unités arbitraires
3 000
2 500
2 000
I
1 500
C
1 000
a rogestérone
500
0
n
9
2
1
o
+
–
+
i
t
J
J
a
J
l
E
u
v
O
éonorgestrel
Solution
M ét h o d e
S
un leurre.
de la progestérone
du col de l’utérus. Elle entraîne la formation d’un maillage serré qui limite le passage des
limite le passage
spermatozoïdes.
des spermatozoïdes
au niveau du col de
Analyse du doc. 3 : La prise de la contraception d’urgence 48h avant l’ovulation empêche
l’utérus (Doc. 2)
l’apparition du pic de LH et bloque ainsi l’ovulation.
qui agit comme un leurre, se xe sur les récepteurs à la progestérone et mime ses eets. Ainsi,
la contraception
la glaire cer vicale forme un maillage serré au niveau du col de l’utérus qui limite le passage
d’urgence bloque
l’ovulation (Doc. 3)
des spermatozoïdes. D’autre par t, la contraception d’urgence, prise avant l’ovulation, bloque
cette dernière en empêchant le pic de LH. Ces actions limitent for tement la rencontre d’un
1 Choisir sa contraception
des informations.
Âges : 22 et 23 ans
N
Pilule contraceptive : elle contient une hormone (pilule
horaires variables et imprévisibles. par un-e inrmier-e, un-e pharmacien-ne pour six mois.
E
L’homme, cuisinier avec des horaires Dispositif intra-utérin (DIU), aussi appelé stérilet : prescrit
M
Pas d’antécédents médicaux connus.
Patch contraceptif : à coller soi-même sur la peau une fois
situation.
11 ndométriose et procréation
Antagoniste de la GnRH
FSH
Hypothalamus
gration de tissus de l’endomètre (mu-
GnRH
LH
Récepteurs hypophysaires
cause de stérilité.
de la GnRH
An de traiter cette pathologie, on
ment de ces tissus. Il s’ag it d’une ecenser, etraire, organiser et eploiter des informations
grossesse.
N
vaccinale atteint maintenant 80 % des Aus-
E
Si suffisamment d’ enfants sont vaccinés. Que va-t-il se passer ? Il n’y a pas d’épidémie.
ne sont quasiment plus infectées.
M
couverture vaccinale reste l’un des plus bas
Montrer ue la accination apporte à la ois un énéfice indiiduel et collecti dans une population.
Questionnement iérencié
E
13 L’hpoonadisme
a –1
Testostérone plasmatique : 17 nmol.L
20
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Le médecin diagnostique un hypogo -
Temps (heure)
–1
LH (UI.L )
nadisme hypogonadotrope congénital b
–1
Testostérone plasmatique : 0,1 nmol.L
10
avant traitement
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Temps (heure)
–1
LH (UI.L )
c
–1
Testostérone plasmatique : 15 nmol.L
Temps (heure)
par le médecin.
Du désir d’enfant
à la grossesse
Roméo et Juliet te vivent séparés la semaine car ils travaillent loin mais se
et ils aimeraient bien avoir un enfant . Cela fait 6 mois qu ’ils essaient , mais
N
1 Résultats de la visite médicale
E
Juliette voit son médecin ce matin pour se renseigner.
M
quiéter. Avant d’envisager une infer tilité de son couple,
il lui conseille :
– un peu de patience ;
moment.
I
26 ans
:
homme
Âge
27 ans
:
femme
Âge
ment
Seule
ls : Oui.
rts sexue
Rappo
et les
-end
le week
2 ours
ous les
.
lières
s : Régu Valeurs de référence
Règle
2 ours
er de Femme : phase folliculaire : 3,5 à 12,5 ; pic pré-ovulatoire : 4,7 à 21,5
réguli
le
me
de prolè Phase lutéale : 1,7 à 7,7 ; grossesse : < 0,3 ;
as
s : Oui.
lation
Éau
S
nt.
le patie
par
repéré
Homme (13 à 70 ans) : 1,5 à 12,4
on nu.
n
rs : uu
ulie
parti
mes
rolè
LH 7,9 UI/L
Valeurs de référence
es résultats
d’analses de uliette
1 M 1 J 1 D 1 M 1 M 1 S
2 M 2 V 2 L 2 J 2 J 2 D
3 J 3 S 3 M 3 V 3 V 3 L
4 V 4 D 4 M 4 S 4 S 4 M
5 S 5 L 5 J 5 D 5 D 5 M
6 D 6 M 6 V 6 L 6 L 6 J
7 L 7 M 7 S 7 M 7 M 7 V
8 M 8 J 8 D 8 M 8 M 8 S
9 M 9 V 9 L 9 J 9 J 9 D
10 J 10 S 10 M 10 V 10 V 10 L
11 V 11 D 11 M 11 S 11 S 11 M
12 S 12 L 12 J 12 D 12 D 12 M
13 D 13 M 13 V 13 L 13 L 13 J
14 L 14 M 14 S 14 M 14 M 14 V
15 M 15 J 15 D 15 M 15 M 15 S
16 M 16 V 16 L 16 J 16 J 16 D
17 J 17 S 17 M 17 V 17 V 17 L
18 V 18 D 18 M 18 S 18 S 18 M
19 S 19 L 19 J 19 D 19 D 19 M
20 D 20 M 20 V 20 L 20 L 20 J
21 L 21 M 21 S 21 M 21 M 21 V
N
22 M 22 J 22 D 22 M 22 M 22 S
23 M 23 V 23 L 23 J 23 J 23 D
24 J 24 S 24 M 24 V 24 V 24 L
25 V 25 D 25 M 25 S 25 S 25 M
26 S 26 L 26 J 26 D 26 D 26 M
27 D 27 M 27 V 27 L 27 L 27 J
28 L 28 M 28 S 28 M 28 M 28 V
29 M 29 J 29 D 29 M 29 S
E
Re trouvailles
30 M 30 V 30 L 30 J 30 D
31 S 31 M 31 V
M
3 Quelques informations sur les gamètes
Une femme libère un seul ovocyte par cycle lors de l’ovulation. Il est
4 Le cycle de Juliette
1
E
5
P
10
S
11
12
13
14 Ovulation
es spermatooïdes
15
autour d’un oocte
16
17
18
19
Consigne
20
23
Utiliser les documents proposés pour expliuer
24
25
26
28 ritères e réussite
Consigne
N
pour
la pilule
daantae d’inormations pour ?
E
i nut
que ion
le s de l’ut i
p i lu l i sat
présenté et préciser ensuite les le s ion
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E
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tors of society
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ily, justice syst
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iety in 2017
civil soc
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lion]
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Develop – 36.9 mil
Nations
N
the United
Women,
in 2017.
with HIV
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4 million
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in 2017.
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3 million
E
–1.
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HIV-relate
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M
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2. Scale
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Rights,
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P
et amilial
Missions
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our être conseiller conugal, il aut être titulaire d’une attestation de ualification de conseil
conugal et amilial. a ormation dure deu ans eniron et inclut un stage. es diplômes
suiants peuent être intéressants pour une approche de la onction : ac techno
sciences et technologies de la santé et du social nieau ac : EF – économie sociale
et maladies
11 vectorielles
N
E
M
I
C
E
P
S
La propagation des
agents pathogènes
devient mondiale.
Camp de soin
lors de l’épidémie
du virus Ebola
Comment la connaissance
du chapitre
lycee.hachette-
education.com/
des épidémies ?
planete-svt/2de
Les agents pathogènes,
Activité 1
des microorganismes
transmissibles
RESSOURCES NUMÉRIQUES
N
d’infecter l’être humain. De virulence variable, ils microorganismes parasites qui se multiplient sur ou
Organe infecté
chez l’hôte
E
Escherichia coli
M
Au dernier stade de l’infection, sida (syndrome de
Cellules immunitaires
de type lymphocyte T
Protozoaire Hématies (globules Paludisme (for tes èvres, maux de tête, tremblements avec
Plasmodium
(unicellulaire rouges), hépatocytes sueurs, anémie). Souvent fatal chez l’enfant en l’absence de
C
falciparum
ciblant le système ner veux respiratoire. Mor telle dans 50 % des cas.
E
gloules rouges I
LA
CA
VO
Virulence intensité
du pouvoir pathogène
euinortcelé
d’un microorganisme
euitpo
plasmodium
virus
organisme
eipocsorciM
eipocsorciM
Immunodéficience
memrane plasmique du
aailissement
des mécanismes de
200 nm 7 μm
défense de l’organisme
pour se développer
2 Observation de certains agents infectieux
Dans le cas du virus Ebola par exemple, tous les li- Agent pathogène Réser voirs
VIH
sont contaminants, alors qu’uniquement les selles
singes
et de la forêt
Transmission
mère -enfant
N
Bactérie Borrélie
espèces d’oiseaux
Bactérie Légionnella
ou hétérosexuels ou allaitement contaminées
Eau douce
E
pneumophila
de pathogènes
M
a Plasmodium
Vecteur :
Stockage des
anophèle, lui-même infecté après avoir piqué un être
Reproduction
parasites prêts
du parasite
à être inoculés
p e a u
présenter de symptômes apparents.
Hôte :
Les virus de la dengue, du Chikungunya ou Zika
Multiplication
changement
de genres différents (moustique tigre par exemple).
de forme
E
infecté
œil composé
P
labre
antennes
canal d’aspiration
du sang
S
peau
4 stylets
tube souple
rigides
en gouttière
per forants
trompe vaisseau
sanguin
trompe
(par transparence
Consigne
uestionnement diérencié
Activité 2
des risues de santé publiue
RESSOURCES NUMÉRIQUES
son tour ’infection se répand ainsi au fil du temps par contagion ’impact socio-
économique des maladies infectieuses est considérale n rance, la grippe IO IÉCIÉ
OC ormulaire de
est responsale d’un asentéisme évalué de usqu’à millions de ours de
notiication médicale
travail selon les hivers ependant, ne pas s’asenter du travail peut parfois avoir
obligatoire
N
Les ag ences de santé publique (Santé Publique en maladies infectieuses, dites à déclaration obligatoire
France, OMS à l’échelle mondiale) ont des activités de (exemples : paludisme, légionellose, infection par le
surveillance de la plupart des pathologies infectieuses. VIH). Les données permettent d’analyser la distri-
La réglementation française impose par exemple aux bution de la maladie dans le temps et dans l’espace,
E
médecins de transmettre aux agences régionales de et de calculer son incidence et sa prévalence. Cette
santé les informations médicales du patient anonymé surveillance permet la mise en place la plus rapide
lorsqu’ils diagnostiquent un cas lié à une liste de 32 possible de mesures d’alerte et des réponses adaptées.
M
a ncidence de syndromes grippau en
600
2016-2017
500
C
2017-2018
Nombre de cas
400 2018-2019
pour 100 000 hab.
300
250
170
200
120
80
100
E
50
25
0 0
40 42 44 46 48 50 52 02 04 06 08 10 12 14 16 18Semaine
1981
Le VIH a circulé pendant dix ans aux États-Unis
le VIH a augmenté très rapidement
Premiers cas diagnostiqués
sans être repéré, avant les cas déclarés en 1981
aux États-Unis
à partir des premiers cas diagnosti-
1986
augmentation rapide de l’incidence
une pandémie.
Années 2000
78 millions de personnes
37 millions de personnes atteintes dans le monde : voie de transmission sont mortes depuis
ource naidsorg
66 % 91%
élevée mais relativement stable
des victimes sont des mor ts
2 1 4 m i l l i o ns
N
Le paludisme a été autrefois répandu dans la grande majorité
E
plusieurs causes : sous-alimentation, absence de médicaments,
agricoles qui ne sont plus drainées et deviennent insalubres. Découverte de la momie de outânhamon
M
e paludisme une endémie limitée géographiuement
pement des larves aquatiques des moustiques est optimisé aux tempéra-
C
une zone à forte prévalence) de dengue ont ainsi été observés en France
arves aquatiques de moustique
Consigne
Épidémie de connaissances
diphtérie dans
engladesh (
faciliter la propagation d’une maladie
uestionnement diérencié
Activité 3
pour limiter les épidémies
RESSOURCES NUMÉRIQUES
morts haitants par an auourd’hui eci est le résultat d’une lutte IO IÉCIÉ
OC Éolution de
OC ableau
le risue épidémiue ?
des accinations obligatoires
en rance
De nets progrès dans la lutte contre le paludisme ont été réalisés ces dernières
N
menace ces progrès.
E
M
a Élimination des points d’eau stagnante b tilisation de moustiquaires c tilisation d’insecticides
I
de nombreux agents pathogènes et de limiter la trans- dant, des épidémies de rougeole réapparaissent du
E
mission de la maladie. La vaccination a ainsi permis fait d’une couverture vaccinale insufsante (79 %).
l’éradication de la variole en 1977. Entre 2008 et 2017, vingt personnes en sont décédées.
Dans le cas du VIH ou du plasmodium, plusieurs essais Au moins huit de ces personnes avaient des défenses
Avant 1987, il y avait en France plus de 600 000 cas de couverture vaccinale de 95 % de la population aurait
grâce à une campagne vaccinale généralisée et une ource accination info service
S
90 %
500 000
80 %
70 %
400 000
60 %
300 000
50 %
40 %
200 000
30 %
20 %
100 000
10 %
0 0 %
5
5
6
3
4
4
8
0
8
0
9
0
9
0
9
0
9
ncidence de la rougeole
1
1
1
2
1
et couverture vaccinale
en rance
avage des mains et des surfaces au savon ou solutions n éternuement produit environ gouttelettes,
hydroalcooliques (pour les infections intestinales ou cutanées le fait de tousser , et cinq minutes de parole
N
b utte contre les contaminations par voie sanguine c utte par l’isolement et le soin des organismes
infectés
E
peut être pratiqué pour éviter leur contact
avec la population.
de préservatifs
M
organismes hôtes. Dans le cas d’une zoonose,
seuels
tilisation de
seringues à usage
soins ou usage
de toicomanie
E
Éviter la contagion
I
LA
CA
VO
P
ou politique. Les méthodes et traitements prophylactiques ou curatifs d’une maladie, avant même que les
Consigne
« Aucune autre épidémie au monde n’a été aussi complexe que celle Comprendre les responsabilités
individuelles et collectives
(maladie à virus Ebola) que nous vivons actuellement. Depuis leur
en matière de santé
arrivée dans la région, les équipes […] ont dû faire face à des menaces,
individuelles et collectives
permettant d’éviter
(novemre
ou le Plasmodium
uestionnement diérencié
gents pathogènes
et maladies vectorielles
eucaryotes ou virau qui provoquent des symptômes d’infection chez les or-
N
(contamination interhumaine ou entre humain et autre animal vertéré ne
E
Activité 2 Épidémie et endémie des risues de santé publiue
M
soudainement dans une population et le nomre de cas progresse rapidement
lle peut parfois se propager à l’échelle mondiale (par eemple le Dans le
ou l’etension d’épidémies
E
a lutte contre un agent pathogène est plus complee dans les pays en diculté
OCLÉ
Lexique p. 248
prophylaie
porteur sain
cycle évolutif
endémie
épidémie
réservoir hôte
pathogène vecteur vaccin
À ÉO
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… D
OM D
Soins
Guérison
curatifs
Dépistage
Malade
Femme
vaccinée
N
Femme Femme Por teur sain
infectée
E
Contamination directe
Agents pathogènes
M
facteurs
I
C
naturelles favorable
Pays à difficultés Conflits
économiques armés
E
Regroupement de population
Couverture vaccinale insuffisante
e g a mi
es agents pathogènes sont à l’origine de maladies ls se transmettent entre organismes, soit
a contamination peut se propager plus ou moins rapidement et conduire à une épidémie lle peut
etxet
également persister de manière stale dans une zone géographique dans le cas d’une endémie
permettent d’éviter et de limiter la propagation de ces maladies es méthodes de lutte indi-
ne
viduelles et collectives sont plus complees à mettre en place dans certains pays en diculté
…
O
OÉ
ntraînement à l’oral
our chaue uestion
QCU
indiuer la proposition exacte
Présenter oralement l’image
agent infectieu
des maladies
N
2 a transmission des agents pathogènes
l’agent pathogène
E
le sang d’une personne contaminée
M
hrases à construire
réservoir
I
la conservation ou la multiplication
C
b infection
de l’agent pathogène
eistants
c
a lutte contre la transmission des agents
E
b un dépistage systématique
P
d
c des mesures individuelles et collectives
de onne conduite
propagation
uniquement
S
rmations à corriger
Définitions inversées
odifier ces fausses armations pour
invertéré, chez lequel l’agent pathogène d ne prévalence faile dans une zone
HISTOIRE
DES SCIENCES
euitpo
Dans les Hautes-Alpes, une épidémie de èvre charbon-
eipocsorciM
2018. Surnommée la « maladie des champs maudits », elle
N
bonne santé en quelques heures. Les êtres humains peuvent
conséquences que chez les animaux et se soigne facilement 1 Bacillus anthracis des bactéries
E
1
M
au microscope
Mouton malade
comme des bactéries Bacillus anthratis
I
2 2’
C
de mouton infecté
en concentration élevée
E
Solution
M ét h o d e
ère
anthracis d’après la 1 expérience. Bacillus pourrait être sans lien, la cause ou la conséquence de la maladie.
anthracis en concentration élevée des Bacillus anthracis en concentration élevée montre qu’ils se sont multi-
Conclure Cette expérience a pu démontrer que la èvre charbonneuse est due à des
et le langage mathématique
déterminer au préalale
Population (millions)
Sensibles
pour pouvoir réaliser
Infectés
6
Guéris
5 paramètres, préciser
4
par des comportements
N
de luttes individuelle
et collective et si oui,
uestionnement diérencié
E
0
–1
0 5 10 15 20
M
Jours
11 a borréliose de me
I
plaque rouge inammatoire autour du point de piqûre. Les tiques sont sensibles aux répulsifs contenant du
Cette plaque qui apparaît dans les 3 à 30 jours après la DEET et à certains insecticides cutanés. La maladie ne
piqûre s’étend ensuite progressivement. Le traitement se transmet pas par contact direct avec un animal ou
de l’activité
b Lister, à l’aide du document, les pratiques à employer pour éviter les morsures de tiques et
uestionnement diérencié
dans les jardins ont eu lieu autour des cas de dengue signalés. En complément,
des opérations de démoustication de nuit ont eu lieu dans les zones de l’île
présentant la plus forte incidence de dengue. Elles ont été menées grâce à des
Tous les habitants des zones concernées ont été informés avant le passage du
traitement par un avis de démoustication distribué dans leur boîte aux lettres.
N
Comprendre les responsabilités
individuelles et collectives
E
en matière de santé
pliuer les
recommandations
M
à la population et
pourquoi l’opération
de démoustication
de dengue
C
1 a maladie d’ues
E
La maladie virale d’Aujeszky a été détectée début décembre 2018 sur trois
et une forte èvre. Il n’y a pas de traitement pour cette maladie mais un
les porcs et sangliers, pour lesquels le taux de mortalité varie de 100 % chez
à l’être humain.
Le virus est généralement fatal pour les bovins, les chiens et chats, ainsi que
les chevaux, mais ces animaux ne sont pas à même de transmettre la maladie
a Proposer des méthodes d’éradication (arrêt total de l’épidémie une fois qu’elle a déuté, à court
et à long terme
b Indiuer quelles seraient les précautions à prendre pour éviter les risques d’une contamination
si vous résidez dans une zone dans laquelle des cas de virus responsales de la maladie d’ueszy
uestionnement diérencié
vecteurs de propagation
I
LA
des épidémies ?
CA
VO
Pandémie épidémie
qui se développe
N
très vite des pandémies. Le rôle des transpor t s aériens dans la propagation spèces naties
espèces normalement
des infec tions à l ’échelle mondiale semble majeur.
présentes en rance
1 Le trafic aérien
E
Nombre de voyageurs (milliards)
4,0
3,5
M
3,0
2,5
2,0
1,5
I
1,0
C
Le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) est une maladie virale. Apparue
en 2002 en Chine avant de passer à Hong Kong en mars 2003, elle touchait les
P
cinq continents en juillet 2003, après avoir infecté plus de 8 400 personnes et
État de présence
provoqué la mort de 813 d’entre elles. Les principales voies d’entrée sur les
de diérents vecteurs
de maladies vectorielles
en France métropolitaine
S
en 2010
Maladie Vecteur
Toronto
Hong Kong
Océan
Virus du West Nile
Océan
Moustiques Culex
Pacifique
Souches virulentes
Pacifique
Singapour
Océan
Océan
Ross River Virus Aedes albopictus
Atlantique
Indien
Encéphalites
Aedes albopictus
N
Filarioses Aedes albopictus
Pays d’origine en 2002
Moustiques
0 5 000 km
Principaux foyers Paludisme
Anopheles
Échelle à l’équateur Voies d’entrée sur les continents
ource
Peste Puces
continentaux.
N
Siège
leur forme (fraîche, séchée, sous vide, conser ve, etc.).
E
Couloir
C
Les marchandises interdites seront saisies, détruites
M
A ource inistère de l’agriculture et de l’alimentation,
0 5 10 15 20 25 Rangée
Source
Consigne
Critères de réussite
Un biplan
est en train
de pulvé
riser
de l’insec
ticide
DDT
pend
ant des opéra
Consigne tions
de lutte
contre
le
palud
isme
dans
la région
de Sava
nn ah, Géorg
ie
hoisir un suet et réaliser une (États
-Unis
), avant
son interd
iction
N
davantage d’informations pour
Choisir entre paludisme
argumenté en classe
et écoto
xicit
Dégager les intérêts du suet présenté
é ?
E
our éradiq
et préciser ensuite les risues uer les moust
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P
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M
s. Le
l’interdiction des insecticides DDT
(di-
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yltr ich
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Faut
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I
entre
les nappes paludi
sme
de l’nses sur la bilhariose phréat et
iqu es sont
pol-
écotox
icité
ou est-il
urogénitale luées possib
par ces le d’uti-
moléc
ules
toxiqu
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les
C
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plus
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d’eau ennemis.
S
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D t iqu e
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N
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E
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M
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co nt dim
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r ac cour nc e
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s ur i tou
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i
c
S
1
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llpox virus was
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18
uring the
ple
400 000 peo
a
More than
D astating wor
ld-wide.
To d
rs had
t sur vivo
and mos
in Europe
annually
died of it
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disfiguring
less
but much
3
smallpox
similar to
, a disease
Cowpox
4
to humans.
ad from a cow
can be spre
virulent,
ed
er inoculat
doctor Jenn
medicine
the English
In 1796 ,
5
ers on the
cowpox blist
pus from
boy with
a young
6
child had
later, the
id . A few days
a dair yma
hands of
ed
er inoculat
r-on, Jenn
disease. Late
no severe
fever but
N
smallpox
pus from
time with
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disease. Jenn
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ely
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it is poss
onst rated that
fore dem
a less
inoc ulating
disease by
a serious
E
protect from
of it.
virulent form
mett re
ad : se trans
4. To spre
: variole
1. Smallpox
ampoule
: pustule,
5. Blister
cicatrice
2. Scar :
M
use
id : traye
6. Dair yma
: vaccine
3. Cowpox
I
1 o can the protection against smallpox be built b a prior inculation of copox?
C
2 hat ould be the ris in inoculating smallpox ithout a prior inoculation of the copox virus?
h did the experience lead enner to be called ‘‘the father of immunolog ’’?
D
P
u MÉ
o r
s
c
r
a
P
issions
e médecin de santé pulique ne s’occupe pas d’un patient, mais d’une po-
ormation
nternat de médecine puis D de anté ulique (aster puis aster
Microbiote
humain et santé
12
N
E
M
I
C
E
P
S
aectent le microbiote
des astronautes,
Un probiotique constitué
des conséquences
de levures et de lactobacilles
sur leur santé.
(microscopie électronique à
microorganismes hébergés
du chapitre accessibles ici
lyceehachetteeducation
Activité 1
et son microbiote,
Les microorganismes occupent tous les milieux de vie (air, sol, eau et ont partie
RESSOURCES NUMÉRIQUES
des écosystèmes. Le corps humain, comme celui de tous les animaux, héberge
QUESTEMET ÉEÉ
N
Des microorganismes, essentiellement des bactéries et quelques levures, sont
tube digestif, mais aussi dans des liquides biologiques, comme la salive ou La peau, qui peut atteindre une
l’urine. L’estimation du nombre de bactéries peut être réalisée en multipliant surface de 2 m , présente à sa
E
les concentrations bactériennes par la surface ou le volume de l’organe. surface de nombreuses bactéries.
13
euqinortcelé
Il faut également s’assurer que les bactéries identiées soient hébergées de
M
apportées par le contact avec le milieu extérieur. Pour y parvenir, les études
eipocsorci
déterminer la fréquence à laquelle les bactéries d’un genre particulier sont
2 μm
environ 10 espèces microbiennes sont contenues dans 1 gramme de sol. n échantillon de peau humaine
-1
Par ties du corps Concentration bactérienne (nombre.mL ) Volume (mL) Ordre de grandeur du nombre de bactéries
E
11 14
11 12
9 11
3 4 6 7
8 11
3 4 7
n rottis de plaque
techniques sont utilisées pour en évaluer la
dentaire (coloration
diversité
de ram
bactéries
membranes.
10 μm
bactéries
ram
Bacteroidetes 153
Actinobacteria 133
Spirochaetes 73
Fusobacteria 42
Synergistetes 18
a. n rottis de
Saccharibactéries 18
plaque dentaire
des sondes
Groupes dont la majorité des espèces
spécifiques
d’un gène
Protéobactéries 237
N
équence
les bactéries
Diérents groupes 6
équence
5 μm Total 1 175
spécifique des
E
Évaluer la diversité des microorganismes de la bouche par leur
M
L’écosystème auquel appartient le microbiote humain a. icrobiote intestinal de adultes étatsuniens
Verrucomicrobia
Fusobactéries
différentes analyses.
Firmicutes
Bacteroidetes
Actinobactéries
E
Individus
des proportions des différents groupes en fonction de leur
Firmicutes
evitaler
Actinobacteria
Bacteroidetes
Proteobacteria
ecnadnob
Fusobacteria
S
Tenericutes
Spirochaetes
Cyanobacteria
Verrucomicrobia
TM7
rrière
des oreilles
E
L
U
Consigne
Écosstème ensemble
Questionnement iérencié
RESSOURCES NUMÉRIQUES
l’utérus maternel. l est possible d’obtenir par des techniques d’élevage en milieu QUESTEMET ÉEÉ
la santé
aulte
hôte ?
a. es analyses de microbiote che les mères et les nouveaunés b. aissance par césarienne et voie basse
N
An de déterminer l’origine du microbiote initial et de sa construction, la
Césarienne
Incision
E
au niveau
Cette étude a été effectuée pour différentes conditions de naissance
de l’utérus
(par voie basse ou par césarienne). Il est ainsi possible d’avoir une
M
Pourcentage de séquences d’ADN
Autres
100
Streptococcus
Staphylococcus
Voie basse
80
Sneathia
Propionibacterineae
I
Prevotella
60
Pasteurellaceae
Neisseria
C
40
Micrococcineae
Lactobacillus
20
Haemophilus
Coriobacterineae
Cor ynebacterineae
0
Bacillales
E
Bacteroidetes Firmicutes
Verrucomicrobia
Actinobactéries Protéobactéries
Transfer t
intestinales
Souris axénique
E. rectale
C. aerofaciens
microbiote propre, obtenues expérimentalement.
D. piger B. intestinihominis
Jours
On leur transfère des espèces appartenant aux
E. coli HS B. caccae
R. intestinalis B. ovatus
M. formatexigens B. thetaiotaomicron
Mise en culture
Incubation de différentes
Pour déterminer si ces acides gras ont un
4
concentrations de
propionate 3
N
2
0
Le gros intestin sécrète une hormone de
E
réguler notre prise alimentaire.
M
b. Les eets protecteurs du butyrate sur le gros intestin
1 cm 1 cm 1 cm
ment, les douleurs ont cessé. ource The New England Journal of Medicine, (
E
les fèces ont été réalisées. des glucides réalisée par des bactéries intestinales.
–1
Acides gras à cour te chaîne (mmol.g de fèces)
4,0
molécules à l’aide d’anticorps de synthèse.
Régime enrichi
2,5
2,0
2,0
1,5
0,5
0 Consigne
Butyrate Propionate
en onction du régime
ndiquer l’origine du microbiote et les acteurs
Activité 3
et ses érèglements
RESSOURCES NUMÉRIQUES
QUESTEMET ÉEÉ
et la
pour l’organisme ?
É Le microbiote ace
ch ro n i q u e s de l’intestin re -
et la rectocolite hémorragique.
N
Elles se caractérisent par une in-
20 μm 20 μm 20 μm
du tube digestif.
E
ain aladie de rohn ectocolite hémorragique
(détails de la surace de
M
possible :
muqueuse
des individus sains et malades.
I
10 μm 10 μm
au microscope en fonction de
leur régime.
Couche
Mucus
S
intestinale
pourvues de microbiote intes-
Bactérie
Interprétation possible
Fibre
leur nutrition ont été estimées.
végétale
Mucines
La dermatite atopique est une maladie inammatoire de la peau fréquente chez les enfants,
qui se manifeste par des lésions cutanées ainsi qu’une abondance élevée de staphylocoques
sur les équilibres de la ore au niveau de la peau, c’est pourquoi des expériences de mise
Inoculation Résultats
1 Prélèvement sur la peau
Inoculation 1 cm
Lésion
d’une culture de
Staphylocoques
2
Culture séléctive des CoNS puis
dorés
staphylocoques dorés
Inoculation
N
d’une culture
3
Résultat des cultures
d’une souche
de CoNS
Staphylocoques
0,2 cm
Inoculation d’une culture
dorés
E
de Staphylocoques dorés
Disques compor tant
Auréole d’inhibition
0,1 cm
Inoculation d’une culture
de Staphylocoques dorés
M
Pourcentage d’auréoles d’inhibition
77 % 20 %
sains ayant une dermatite
b.
Inoculation de Application ou
dorés souche
CoNS
E
Application
Frottis pour
la solution
4
l’analyse
alcoolique
R é s u l t a t s d e s f r o t t i s
des microorganismes des plaies, doit être raisonnée. […] traitées une solution une solution alcoolique
4 5 4
environ 10 environ 10 environ 10
[…] En l’absence de preuve clinique de leur efcacité,
Consigne
E
L
U
– d’alimentation
Questionnement iérencié
organismes qui le composent sont trois ois plus nombreux que la totalité des
N
l y a malgré tout des points communs entre les microbiotes de chacun, comme
E
Activité 2 e microbiote, un allié pour l’hôte
microbiote
M
et immunitaires. ette diversité des onctions du microbiote permet de définir
le microbiote.
I
C
tinal, des bactéries normalement bénignes peuvent être à l’origine d’un état
des pathologies.
P
aectant le microbiote doivent être utilisés de açon raisonnée car ils peuvent
avoir des eets sur ces relations de compétition. es pistes de traitement par
S
certains médicaments.
MTSLÉS
Lexique p. 248
évolution du microbiote
microbiote
symbiose
À ÉU
L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r…
Diversité DU MICROBIOTE
des espèces
a Activité anti-inflammatoire
Individu malade
Diversité
N
Vaisseau
des espèces
sanguin
en fibre
Globule
E
Habitudes alimentaires
blanc
Diversité
Déséquilibre
M
des espèces
Régime enrichi
alcoolique
en fibre
L’UNICITÉ, À CHACUN
Alternative
SON MICROBIOTE
I
C
Un choix raisonné
des pratiques
Naissance Naissance par
E
d’hygiène
voie basse césarienne
et production de métabolites
dans l’intestin
e g a mi
du vagin de la peau
S
Les microbiotes humains sont propres à chaque individu. Le microbiote maternel contribue
dès la naissance à son établissement ainsi qu’à son unicité. Les habitudes alimentaires et les
etxet
choix dans les pratiques d’hygiène participent à son évolution. Les pratiques d’hygiène peuvent
perturber les relations de compétition entre microorganismes et doivent donc être raisonnées.
ne
Le microbiote humain, caractérisé par une grande diversité de microorganismes, arbore aussi
…
É
ntraînement à l’oral
our chaque question,
QCU
indiquer la proposition eacte
résenter oralement le schéma en utilisant
et ses microorganismes.
et internes du corps.
. la microflore de la peau.
N
Sain Asthmatique
2 n peut considérer l’association entre
E
b. le microbiote se développe dans et sur
l’organisme.
M
d’hôte bénéfique.
Pneumopathie chronique Mucoviscidose
concurrence.
’usage d’antiseptiques
Bacteroidetes Firmicutes (Streptococcus)
cutané.
hrases à construire
sur le microbiote. Écrire une phrase qui contient les mots suivants
E
onctions digestives
c. stimuler les déenses immunitaires.
c. maladies
. unicité
S
éfinitions inversées
rai fau
etrouer le terme scientifique défini
dans chacune des propositions suivantes niuer si les armations suivantes sont eactes
au niveau des suraces externes et internes a. L’interaction hôtemicrobiote est une symbiose.
par l’hôte et la multitude de leurs onctions. c. Le microbiote d’un humain dépend totalement
comme Streptococcus sanguinis au niveau de mutacines dont les eets ont été testés sur une des autres espèces
la plaque dentaire.
bactériennes de la bouche.
N
tées. Des colonies bactériennes sont cultivées
E
ont été
des espèces bactériennes différentes.
détruits
Ajout de
mutacine
diluée 4 fois
M
2 Une epérience pour tester une des substances
6 S. pneumoniae
7
S. cristatus
8 S. parasanguinis
9
S. sanguinis par diérents streptocoques sur des bactéries (dont S. sanguinis)
1 es interactions de S mutans avec es epériences pour déterminer les conditions
la bouche
S
Solution
M ét h o d e
Analyse des doc. 1 et 2 : Lorsque S. mutans est inoculé à côté d’autres espèces bac-
Identifier une compétition
tériennes, beaucoup d’entre elles n’arrivent pas à se multiplier et à occuper tout l’es-
entre bactéries (Doc. 1 et 2)
pace disponible. La mutacine produite par S. mutans élimine des bactéries de l’espèce
Analyse doc.3 : Les caries sont associées à une surabondance de S. mutans. L’ordre de
modier l’équilibre entre cette bactérie et les autres, et favoriser les caries.
Abondance relative
60 %
résultats sont donnés en fonction des conditions de
40 %
0 %
N
Interpréter des résultats et en tirer des conclusions Semaines
Groupe
E
L’évolution des proportions des groupes de bactéries
Questionnement iérencié
des conditions de naissance
M
11 ’ecacité des probiotiques pour lutter contre les maladies provoquant des diarrhées
traitement de diarrhées à travers deux études distinctes. sont dues à des bactéries Escheri-
Les cellules d’une paroi intestinale Bactérie les toxines endommagent les
C
Lumière
saine constituent une b a r r i è re cellules intestinales. Les bactéries
intestinale
Occludine
Cer taines formes de diarrhées sont lus rhamnosum) est alors étudié
L’étude por te sur l’eet potentiel E. coli EHEC qui ont été internali-
des probiotiques sur l’état de parois sées dans les cellules de la paroi
P
Cellule épithéliale
80
tnecseroufl egauqra
60
40
20
enidulcco’l
10 μm 10 μm 10 μm
+ probiotiques + probiotiques
ed
vivants tués
les bactéries probiotiques
odéliser
onstruire un schéma expliquant le mode d’action des probiotiques au niveau de l’intestin dans le cadre
Questionnement iérencié
12 icrobiote et immunité
DES SCIENCES
Souris axéniques
Souris normales
700
500
de défense élevé).
ource Journal of erontology , (
N
Masse de l’organe chez
souris axéniques ont des capacités de mémori-
Rat
E
Thymus 0,8
Poulet
M
que le rôle du microbiote semblait
Questionnement iérencié
ource Annals of the New or Acadey of Sciences , (
I
10
4
Un essai clinique chez l’humain a été réalisé pour tester les effets
0
{
{
de bactéries (Prevotella et Bacteroidetes) qui semblent intervenir dans
Groupe 1 Groupe 2
1 et du régime
du nombre de bactéries
revotella acteroidetes
dans le microbiote
Concentration en glucose dans le sang (mM)
Une étude parallèle a été conduite sur
intestinal de suets
Administration
Souris diabétiques
bactéries Prevotella et Bacteroidetes.
+ microbiote du groupe 1
Fonder ses choix de comportement
20
5
Souris non malades
appelée intolérance au glucose. Après
études pour argumenter
Souris diabétiques
–30 0 30 60 90 120
Temps (min)
sur le microbiote ?
De nombreuses études ont démontré que les voyages dans l ’espace aec tent le système immuni-
N
taire des as tronautes. Le microbiote jouant un rôle essentiel dans la santé, il es t donc impor t ant
de connaî tre les eet s de long s séjour s dans l ’espace sur l ’association hôte-microbiote.
E
M
I
C
E
les astronautes
ource S
être déterminée par séquençage de l’ADN des fèces des séjours dans l’espace
35
chaque zone représente une association précise de Probiotique
30
microorganismes, dénis selon des critères notés 1 et 2. Placébo
25
ource NASA Technical
Indice de dissemblance 1
eorts Serer ,
20
2
erètirc
15
0,4
10
el
sèrpa’d
5
0,2
N
Un des effets des longs séjours dans l’espace
Avant
Pendant
Après
E
à l’origine de la dermatite. On a testé l’im-
–0,2
0
des symptômes de dermatite atopique chez
M
–0,4 –0,2 0,0 0,2 0,4
38 patients atteints.
Indice de dissemblance 2
Système
E
immunitaire Détoxification
Régulation
Activité
hormonale
Radiations anti-inflammatoire
cosmiques
etoiborcim ud
P
erbiliuqéséD
Microgravité
Hôte
+ Probiotiques
Manque Microbiote
de sommeil
S
Troubles
Stress
Diarrhées
psychologiques
Maladies chroniques
Infection
Association hôte-
Cancer
microbiote altérée
Consigne
Mettre en relation les informations des diérents documents pour epliquer les eets des voyages
dans l’espace sur l’interaction hôtemicrobiote et pour epliquer la solution actuellement proposée,
les probiotiques
ritères e réussite
i ét é
soc
L’acn
é,
Consigne
l’affa
ire d’un
hoisir un suet et réaliser une
e bacté
rie ?
recherche documentaire sur nternet
utibacte
rium
acnes
est une
bac-
laquel
ou au afin de rassembler
C le l’acné
aurait
N
térie une
qui a orig ine
été consid
érée
de-
bactér
ienne.
davantage d’informations pour pu is Toutefo
plu s is, des
d’u n études
siè cle
com
me
un récent
es metten
ag en t en
pouvoir organiser un débat t patho éviden
gène ce des
respo
ns ab
le de modi
cation
l’acné. s de l’équili
argumenté en classe Pourta bre
nt, cet entre
te bactér
ie est
différ
entes
associ sou
ée ches
durabl de Cutib
égager les intérêts du suet em ent acte-
à la peau
et
rium
acnes
E
et Sta
perme phyoco
t de préven ccus epid
ir ermi-
présenté et préciser ensuite les la coloni
sation
dis qui jouera
et it un
l’invas rôle
ion dans
d’autr l’acné.
es bactér
risques ou les questions soulevées ies pa-
Le niveau
de preuve
thogèn
es. En atteint
effet, n’est
elle décom
pose
cep
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des graisse en co
s du re su fs
sébum an t
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t
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« Que serions décrire
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acide e cer
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M
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de microbiote fécal idit
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. La -on pas
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cit é
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s au s aux
sujet trai-
des produi
ts cos-
tement
s ant
« ntibiotiques métiqu ibiotiqu
es es con
en lien tre l’ac
avec né
l’acné
et les
et obésité » qui visent
actuel
antibio lement
I
tiques à élim
prescr iner
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les bactér
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renfor celles
cent appor
l’opinio -
n selon
tant
des bénéc
C
es à leur
hôte
?
?
efcace
une solution
L infusion de selles d’un donneur sain dans le tube digestif d’un patient
effet sur ces maladies. Les recherches récentes visent à cultiver des
une alternative
aux antibiotiques
maladies inammatoires
chroniques de l’intestin ?
ut i l i sat ion d’a nt i biot ique s p ou r i ntest i na l condu isant à des ma lad ies can ismes d’act ion des probiot iques ni
N
L’ t r a it e r le s c r oi s s a nc e s b ac t é - inammatoi res de l’i ntest i n. L es mé- les combina isons d’espèces à préférer
r iennes excessives potent iel lement à decins pensent en général que l’usage pour amél iorer les ef fet s. L es ant ibio -
l’or ig ine des maladies inammatoires de probiot iques est une a lter nat ive à t ique s et le s probiot ique s semblent
ch ron iques de l’i ntest i n est soum i se d’aut res t r a itement s et 90 % d’ent re sa n s da ng er v i s-à-v i s de ce s pat ho -
E
à des quest ionnement s. En ef fet , les eu x le s c on s e i l lent dan s leu r s pr a- log ie s. C ep end a nt , le s ef fet s à long
tests per met tant de détecter ces désé- t iques quot idiennes. Cer taines ét udes t er me de t r a it ement s r ép ét é s av e c
qu i l ibres manquent de abi l ité. ont per m is de mont rer un ef fet posit if de s probiot ique s sont ac t uel lement
De nombreuses ét udes sc ient i ques des probiot iques sur les douleurs asso- i nconnus.
ex plorent les mécan i smes à l’or ig i ne c iées à ces ma lad ies i n ammatoi res,
M
de s dé s é qu i l i b r e s du m ic r obiot e sans comprend re la tot a l ité des mé-
s
I
ot ique
Les antibi
C
biote,
le micro
et
des effets
E
e
term
à long
ils
sont-
P
dre ?
à crain
même
nue
ma i nte
e s’est
nché
dé cle
S
s. Plu-
icat ion
s pub l n’a
ent e t ique
d i f fér
nt da n s ent ant ibio
les rév èle t ra item
act uel si auc un
iques ont
st at ist iques
es iolo g
s épidém re ce
-
ét ude is
sieu r
s
le s sou r
, qu i i c hez
l’en f
a nt su iv
c hez été p ou r
r
L
s it é m ine
l’o b é dét er
que de
s a n
menée s s ont
été iqu e
- a i nsi a nt i b
iot
d’obé le s
le r isque e s. O r,
ent r v eu s
for tem avoi
nte ient
aug me pou va
t iques de la
les ant ibio mome
nt
si au
auquel i sés
un dé s pré con
est pa r foi
adu lte ice de
à l’âg e su r l’i nd
sité
adu lte
l’âg e év iter
ef fet
à pou r
s un
exe mple
s s ion pa r
le s p r ofe ses se,
f ac e l- g ros
ent fa i re Les r é su
doi v ).
( I MC
or el le mè re
et
se cor p de la
té mas c t ion
et l’ob ési es d’i nfe
ds r i squ
le su r poi for t
les
. Si
d ica
les a s s ez
mé n l ien
nt qu’u ure
r é v èle r upt
t at s d’u ne
lor s
ante u-n é
compos du nou vea
s ont une ier s
enfa nt si x prem
chez les ant les
.
r a it p end
de s eau x
la ex i ste la p o c he
pa s ée de
pl iqu e at u r
n’e x pr ém
i r e, cec i
hér é d it a mécanis
mes
e si les ant i-
v ie, mêm ent re
moi s de l ien
br e de d’u n
nom hès e
ion du Si l’hy pot
nt at pas
aug me le n’ont
for t e pos sib
ce l ien
iqu ant mée, il
ex pl
était con r
i c a- obé sité
Les mo d et
. biot ique
le mo nde
da n s iences
ca s ex pér
ce. Des r ir des
en év iden déc ouv
été mis de
pa r- sag er
et plu s
r a it env i
de v ie, is faud
mo de de sou r
du
t ion s m ic rob
iote
fer t de é v it er,
de t r ans ces p ou r
et le ef ca
ion es
nt at n at iv
l’a l i me - a lt er
iè r em
ent a nt i bio
t ic u l t r a item
ent
à un
m i se
s ble s
sou de p o s si
,
vent sa nce
e, peu la na i s
phy siqu dè s
ité iote
d’act iv m ic rob
manque is sa n s
de s sou r
à
t iqu e
i ble té.
poss d’ob ési
l ien es
e .Un r i squ
c au s de
êt r e
la nt at ion
en aug me
u ne
a î né
ont ent r
nt at ion
l’a l i me
iot e, i
m ic rob a ins
le s it é
ent r
e
et l’o b é
s e,
se g ras
la mas
nc e
en é v ide
ét é mis
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s it é
et l’o b é
i
c
S
S
T B R A I N A XI
TH E GU
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digestive
that the
he idea
s
, it take
’s stomach
s in one
butter flie
a
example
ions (for
T ever yda
y express
To d
, gutsy).
, gutted
instinct
hing, gut
gut-wrenc
1
ings,
guts , gut feel
to
h which
ed tools wit
develop
y recently
have onl
rosc ientists
less, neu
Never the
brain.
and the
wee n the gut
links bet
reveal the
on
activati
s, immune
ormone
, neuroh
projections
by neural
age is allowed
The link
of these
affects all
potentially
microbiota
ability. Gut
al perme
red intestin
and alte
n
2
link bet wee
trates a
mice demons
m-free
, work using ger
ys. Indeed
pathwa
tion from
tran spla nta
Fec al mic rob iota
r.
-like beh avio
and anx iety
mic rob iota
urs.
behavio
iety-like
eased anx
ed rats incr
-deplet
ans to microbiota
ed hum
depress
N
iveness.
ss respons
ur, and stre
behavio
on mood,
impacts
or which
ther fact
Diet is ano
nal states in
ate emotio
to modul
n repor ted
has bee
rich in fat
of foods
Ingestion
al models.
and anim
humans
mental
ly impact
to positive
in order
bac teria
that use
E
therapies
ics are new
Psychobiot
ly
positive
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tions wh
inter ven
robiota -targeted
Some mic
comes.
health out
ed or
nts for stress-relat
tive treatme
e alterna
y becom
health ma
mental
modify
rde rs.
iatric diso
neuropsych
M
brai n axis:
& the gut-
, “Stress
A. Foster
from Jane
Adapted
r 2017
, Decembe
obiome”
intestin by the micr
1. Gut : Reg ulation
obiote
sans micr
e : souris
-free mic
2. Germ
I
U U
ou
c r
r
s
a
P
ÉÉ
av e n i r ecrétaire médical(e)
Missions
S
ormation
l n’existe pas de diplôme d’État spécifique à la proession, mais certains établissements proposent des titres et
certificats accessibles après le ac ou bien après plusieurs années d’expérience. ne année après un revet ou
un (ormation dispensée par la roixouge ou une année après le ac (ormation dispensée par exemple
par le , certains lycées publics ou privés ou deux années après le ac (ormation d’école spécialisée.
C h a p i t re C h a p i t re C h a p i t re C h a p i t re
9 10 11 12
N
HUMAIN
E
M
LE VIVANT
I
C
C h a p i t re
Maladies génétiques,
12
C h a p i t re
E
14
Résistance
SANTÉ
P
Pathologies bactérienne
HUMAIN
aux antibiotiques
S
C h a p i t re
13
Préserver
son immunité
C h a p i t re C h a p i t re C h a p i t re
re
247
A C
Actualisme (principe) Principe stipulant que les lois phy- aractères sexuels secondairesnsemle des caracté-
siques qui régissaient les phénomènes passés sont les ristiques visiles qui n’eercent qu’un rôle indirect dans la
178
15
vivant. 15
N
et variétés locales, généralement sur de grands espaces,
176
E
traitements sanitaires, des variétés sélectionnées, et cer- hromosomessemlage d’une molécule d’ avec
taines pratiques culturales et d’élevage. 133 des protéines conduisant à une structure stale plus ou
moins condensée. 15
M
d’un être vivant. 16
133
de microorganismes. 235
pour organiser les activités humaines, les équipements et spects non strictement iologiques en lien, entre autres,
B
importante des écosystèmes. 53
153
iomasseuantité de matière organique présente dans
248 Lexique
ytoplasmeontenu d’une cellule, à l’eclusion de la mbryontade d’un organisme en développement, qui
memrane plasmique et du noyau s’il eiste. 12 déute dès le stade deu cellules et se poursuit usqu’à la
176
D
Émetteurndividu à l’origine d’un signal de communication
minérale. 153
N
eet est plus marqué dans des populations à faile eectif. ngraisProduits fertilisants, sustances organiques ou
nutritifs. 135
ritairement de déris provenant de roches prée istantes nymeMolécule activant une réaction chimique au sein
E
DiagénèseProcessus de transformation physico-chimique ÉpidémiePropagation rapide d’une maladie qui touche
des dépôts sédimentaires conduisant à la formation de par contagion un grand nomre de personnes dans une
M
Dimorphisme sexuelPhénotype diérent, plus ou moins ÉrosionProcessus de dégradation par des phénomènes
marqué, entre le mâle et la femelle d’une même espèce. eternes, autres que tectoniques, qui enlèvent tout ou
94
et fertile. 48
C
etou passées. 49
espèces. 53
176
geldégel. 94
Écosystèmensemle comprenant un milieu de vie, les des voies génitales féminines. 195
entre ces êtres vivants, entre eu et avec leur milieu de vie.
50
249
I
ollicules ovariensnsemle de cellules de l’ovaire dont
individu. 179
réquence alléliqueProportion d’un allèle d’un gène dans
une population. 72
N
ou un caractère héréditaire. 17
héréditaires. 15
E
onades diérenciéesrgane produisant les gamètes ame basalessemlage de molécules formant la matrice
M
roche. 115
M
176
I
environnement. 12
232
S
114
16
51
250 Lexique
N
laisirÉmotion agréale ressentie suite à certaines sti-
16
105
N
désigner la reproduction. 194
E
seuels secondaires féminins et sur le cycle féminin. 196 roduit phytosanitaireustance chimique utilisée pour
130
M
corps aune, dont l’action est de préparer et permettre la
gestation. 196
216
178
vaireonade femelle. 176
P
écepteurndividu qui perçoit le signal de communication
P
a l é o e nv i r o n n e m e n t a r a c té r i s t i q u e s p hy s i q u e s ,
nuisiles. 135
sanguin. 51
de la matière organique. 32
l’humanité. 100
251
T
essources limitéesichesse naturelle dont le prélève-
alimentaire. 133
N
même fonction. emple tissu nerveu, tissu musculaire,
édimentation Processus lors duquel des particules en
etc. 12
E
élection naturelle Processus de tri par lequel certains
M
68
molécule d’. 17
U
C
cêtres communs. 74
V
176
180
252 Lexique
c i ce s
E xe r Corrigés
C h a p i t re
d d d
1 a es deu rins de la molécule d’ sont constitués d’un enchaînement de nucléotides et sont
enroulés en doule hélice. b es êtres vivants pluricellulaires réalisent l’ensemle des fonctions assurés
par les êtres-vivants unicellulaires. c ans les cellules, l’information génétique est identique à celle de la
cellule-œuf. d es êtres-vivants sont constitués d’un ensemle d’organes, eu-mêmes formés de cellules
a Pistil de outon d’or longueur , cm cellule uccale diamètre ≈ µm coupe transversale
d’un utérus de lapine mm mitochondrie , nm cellule sanguine µm. b Pistil de outon d’or
coupe transversale d’un utérus de lapine cellule uccale cellule sanguine Mitochondrie c oupe
transversale d’un utérus de lapine loupe pistil de outon d’or œil nu cellule uccale microscope
C h a p i t re
c
N
2 a. es cellules autotrophes utilisent de la matière minérale pour fariquer leur matière organique. b
a mitochondrie est l’organite indispensale à la respiration. c ne enyme est une molécule qui active
des réactions chimiques. d es voies métaoliques au sein d’un organisme sont interconnectées.
a n heures dans le lait non stérilisé à ° , la quantité de glucides a diminué. ans le même
temps, la quantité d’acide lactique a augmenté et les actéries se sont multipliées. b ans le lait stérilisé,
E
la quantité de glucides reste élevée, alors que celle d’acide lactique reste quasi nulle, et aucune actérie
ne s’est multipliée. a stérilisation provoque la mort des microorganismes comme les actéries. insi,
l’apparition d’acide lactique dans le lait non stérilisé semle liée à la présence de actéries et à la dimi-
nution des glucides, proalement utilisés pour leur métaolisme. c ransformation chimique réalisée
M
par les actéries glucides ➝ acide lactique.
C h a p i t re
d c a d
3 a. au es individus qui se ressemlent qui peuvent se reproduire entre eu et dont les descendants
sont fertiles appartiennent à la même espèce. b au a iodiversité peut se définir à l’échelle de l’éco-
système, des espèces et des allèles. c rai. d au ’évolution est aussi un phénomène actuel. e rai.
I
a es trois races de chats ont des longueurs de poils diérentes long pour le chat norvégien, mi-
long pour le chat persan et court pour le chat européen. n constate des diérences dans la séquence
C
en nucléotides du gène fgf5 che les trois races par rapport au chat européen de référence, le gène du
chat norvégien présente une mutation en position le nucléotide remplace le . e gène du chat
persan, lui, présente une mutation en position le nucléotide remplace le . r, ce gène dirige la
synthèse d’un facteur de croissance par les cellules de la racine du poil il contrôle donc la longueur du
poil. es mutations vont entraîner la synthèse d’un facteur de croissance diérent che les trois espèces
E
de chats, ce qui eplique les longueurs de poils diérentes. b ’est la diversité génétique qui est ici mise
en évidence.
C h a p i t re
d c
P
n remarque que plus la longueur des filets des pères est longue, moins les eunes sont touchés par
les acariens. n peut donc supposer que les femelles qui sont attirées par les mâles au filets plus longs
auront une descendance plus résistante au acariens. ans ce cas, la sélection seuelle ne se résume donc
C h a p i t re
c a
’altération et l’érosion sont les plus importantes sous les climats tempéré humide, sutropical et
-
tropical et µm.an . es précipitations sont les plus élevées sous ces climats. n peut donc
-
supposer que l’aondance des précipitations à mm.an peut-être à l’origine d’une altération et
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d c d
6 a e ciment se dépose après les grains constitutifs des roches sédimentaires. b es conglomérats
sont des roches sédimentaires détritiques formées de grains de taille supérieure à deu mm. c ’enfouis-
sement et la compaction des sédiments permettent une déshydratation de ceu-ci. d Plus le milieu de
sédimentation est loin de la source et plus les grains constitutifs de la roche seront fins.
a. n voit que dans une couche, les sédiments les plus gros sont situés à la ase de la couche et les
plus fins au sommet. b ors d’un courant de turidité, les éléments les plus gros se déposent en premier
se déposent en dernier les éléments les plus fins car ils restent en suspension un peu plus longtemps.
253
c i ce s
E xe r Corrigés
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QCU : 1d ; 2b ; 3b ; 4c
7 7. a. Une agriculture intensive vise un fort rendement agricole sur une faible surface cultivée. b. L’expor-
matière minérale. c. L’augmentation des rendements dans certains modèles agricoles nécessite un apport
d’intrants plus important ; ils ont un impact sur l’environnement. d. ertains sstèmes agricoles comme
10. a. La concentration optimale est de 3 de poudre d’uîtres dans le substrat la croissance est alors
de 1 g en 32 semaines et donc supérieure à toutes les autres concentrations. b. La masse de cair
des escargots témoin a augmenté de 31 – 1 21 g. our les escargots élevés sur poudre d’uîtres
l’augmentation est de 4 – 21 2 g la masse de cair comestible produite est donc supérieure au témoin.
c. À partir d’une certaine concentration de poudre d’uîtres comprise entre 3 et 4 le calcium ainsi
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biomasse. b. L’umus est formé par la décomposition de débris animaux et végétaux. c. Le sol est formé
de plusieurs orions superposés et ui reposent sur la roce-mère. d. uand il pleut l’eau emporte plus
E
-1
12. L’érosion du sol est plus importante sur une terre labourée entre et t.a ue sur une terre non
-1
labourée inférieure à t.a . Le ruissellement est plus important avec labour supérieur à m ue
sans labour inférieur à m. Le labour a aussi des conséuences sur les êtres vivants moins de biomasse
M
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QCU 1b ; 2c ; 3d ; 4c
9 5. a. La présence du gène sry sur le cromosome participe à la diérenciation des gonades indiérenciées
en testicules. b. La mise en place de l’appareil reproducteur est déterminée dès la fécondation et son
fonctionnement sera déclencé à la puberté. c. e l’omme la sexualité est liée au plaisir et influencée
par diérents facteurs ui impliuent le sstème de la récompense mais aussi d’autres composantes
I
comme la culture. d. À la puberté l’augmentation des uantités d’ormones sexuelles permet de rendre
13. n a utilisé une sonde fluorescente maruant le gène sry ui participe à la diérenciation des gonades
de sonde fluorescente et donc pas de présence du gène sry on peut supposer u’il est de sexe féminin.
L’individu 2 a deux cromosomes dont un ui présente une sonde fluorescente c’est-à-dire ue le gène
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sry est présent on peut donc supposer u’il est de sexe masculin. L’individu 3 a deux cromosomes et
un cromosome marué par une sonde fluorescente ui indiue la présence du gène sry on peut donc
C h a p i t re
QCU 1c ; 2c ; 3c ; 4c
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10 6. a. ans des cas d’infertilité des tecniues de procréation médicalement assistée comme la
stimule l’popse ; celle-ci produit et sécrète de la et de la L ui permettent le fonctionnement
des ovaires et des testicules. c. La pilule est un moen de contraception ui agit comme un leurre et
S
fabrication de molécules de sntèse ui en agissant comme des leurres permettent la contraception.
10. a. L’antagoniste de la n empêce la fixation de la n sur ses récepteurs. La n ne permet
donc plus la stimulation de l’popse ui ne sécrétera plus de ni de L. L’ovaire ne sera plus sti-
pourra pas se développer. b. L’popse ne sécrétant plus de L il n’ aura pas d’ovulation possible
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pas de guérir les personnes infectées. b. Un vecteur est un organisme généralement invertébré ex
moustiue ui propage un agent patogène en se contaminant sur un ôte infecté et le transmettant
ensuite à un autre ôte. c. Le réservoir de patogènes est constitué par les ôtes umains ou animaux
malades ou non. d. Une prévalence forte dans une one géograpiue est caractéristiue d’une endémie.
10. a. aramètres à déterminer pour réaliser la modélisation taille de la population nombre de per-
sonnes infectées au départ nombre moen de personnes contaminées par une seule personne infectée
du fait de l’infection, nature immunisante ou non de l’infection « attrapale » une seule fois ou plusieurs
fois, durée d’incuation, durée de la période de contagiosité. enir compte du fait que tous les memres
du réservoir ne sont pas en contact les uns avec tous les autres, et de la présence ou non d’un vecteur
nomre moyen de personnes infectées au départ peut être diminué par une lutte contre les vecteurs
nomre moyen de personnes contaminées par une seule personne infectée peut être diminué par des
comportements adaptés à l’agent infectieu mesures d’hygiène ou de protection avec des préservatifs,
évitement du contact avec la population notamment les plus fragiles, quarantaine, vaccination préventive
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12 a rai. b au n déséquilire du microiote peut être à l’origine d’une infection. c au Par eemple,
l’alimentation peut avoir un eet sur l’évolution du microiote. d au l y a une diversité des microiotes
entre individus. es individus malades ont par eemple des microiotes diérents des individus sains.
e microiote des nouveau-nés après une semaine est très diérent selon le type de naissance. Par
E
césarienne, il présente une maorité de Firmicutes plus de et peu de Bacteroidetes, alors que par
voie asse, ce sont les actinoactéries et les Bacteroidetes presque qui dominent. Par voie
asse, les enfants sont au contact du microiote vaginal de la mère, alors que la césarienne les epose
au microiote cutané. e microiote maternel pourrait donc contriuer à la mise en place de celui du
M
nouveau-né au moment de la naissance. ’évolution au cours des semaines montre une certaine stailité
de la composition du microiote intestinal des enfants nés par voie asse. Par contre, le microiote des
enfants nés par césarienne évolue vers une composition très proche de celle de l’autre groupe. es
enfants de l’étude ont tous été allaités, donc au contact avec la peau des seins maternels, et nourris avec
un lait proche. e microiote initial pourrait donc être lié au microiote maternel et au mode de naissance,
mais les diérences s’estompent avec le temps sous l’eet de l’alimentation et de l’environnement.
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