CGNC
CGNC
CGNC
- LOI COMPTABLE
- PLAN COMPTABLE
- CGNC
- AUTRES TEXTES
1
Bulletin officiel n° 4023 du 6 joumada I 1410 (6 décembre 1989)
Le Premier Ministre,
Vu le dahir n° 1-59-271 du 17 chaoual 1379 (14 avril 1960) organisant le contrôle financier
de l'Etat sur les offices, établissements publics et sociétés concessionnaires ainsi que sur les
sociétés et organismes bénéficiant du concours financier de l'Etat ou de collectivités
publiques, tel que modifié par le dahir n° 1-61-402 du 27 moharrem 1382 (30 juin 1962) ;
Sur proposition conjointe du ministre des finances et du ministre délégué auprès du Premier
ministre chargé du plan ;
Après examen par le conseil des ministres réuni le 16 kaada 1409 (20 juin 1989),
Décrète :
Article 2 : Le Conseil national de la comptabilité a pour mission, en liaison avec les ministres
et organismes compétents de :
2
Article 4 : Le Conseil national de la comptabilité est présidé par le Premier ministre ou
l'autorité gouvernementale déléguée par lui à cet effet. Il comprend en outre :
3
- Un représentant du groupement professionnel des banques marocaines ;
- Deux personnalités choisies par le Premier ministre ou l'autorité gouvernementale déléguée
par lui à cet effet en raison de leur compétence en matière de comptabilité.
Les représentants des organisations professionnelles visées ci-dessus sont désignés pour une
période de quatre ans renouvelable.
Le Conseil national de la comptabilité peut faire appel à titre consultatif, à toute personne
dont la participation est jugée utile à ses travaux.
Article 5 : Le conseil national de la comptabilité tient au moins une assemblée plénière par
an.
Les trois représentants des entreprises privées qui siègent au Conseil national de la
comptabilité.
Le Conseil national de la comptabilité peut également créer en son sein toutes autres
commissions techniques spécialisés qu'il estime nécessaires à la réalisation de sa mission
4
Article 9 : Le ministre des finances et le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé
du plan sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera
publié au Bulletin officiel.
Le Premier Ministre,
Vu le dahir n° 1-59-271 du 17 chaoual 1379 (14 avril 1960) organisant le contrôle financier
de l'Etat sur les offices, établissements publics et sociétés concessionnaires ainsi que sur les
sociétés et organismes bénéficiant du concours financier de l'Etat ou de collectivités
publiques, tel que modifié par le dahir n° 1-61-402 du 27 moharrem 1382 (30 juin 1962),
notamment son article ;
Vu le dernier alinéa de l'article 2 du décret royal n° 330-66 du 10 moharrem 1387 (21 avril
1967) portant règlement général de comptabilité publique ;
Après examen par le conseil des ministres réuni le 16 kaada 1409 (20 juin 1989) ,
Décrète :
Article Premier . - Les règles applicables à la comptabilité des établissements publics sont
fixées conformément au document - annexé à l'original du présent décret - dénommé "Code
général de la normalisation comptable".
Article 2 : La date d'entrée en vigueur des dispositions du présent décret sera fixée pour
chaque établissement ou groupe d'établissements publics par arrêté conjoint du ministre des
finances et du ministre de tutelle.
5
Article 3 : Le ministre des finances est chargé de l'exécution du présent décret qui sera publié
au Bulletin officiel
Etablis dans le respect des dispositions générales indiquées dans le chapitre IV de la Norme
Générale Comptable, les "Etats de Synthèse" sont présentés selon deux modèles :
- Bilan (BL)
- Compte de Produits et Charges (CPC)
- Etat des Soldes de Gestion (ESG)
- Tableau de Financement (TF)
- Etat des Informations Complémentaires (ETIC)
- Bilan (BL)
- Compte de Produits et Charges (CPC)
- Tableau de Financement (TF)
- Etat des Informations Complémentaires (ETIC)
L’état des Soldes de Gestion et le Tableau de Financement sont construits directement à partir
des éléments figurant dans les comptes en fin d'exercice ou dans les bilans de début et de fin
d'exercice.
6
II - Modèle normal
A - Bilan (B.L)
Présenté sur deux feuillets (actif/passif), le Bilan est conçu de façon à permettre une lecture
"en tableau" par juxtaposition latérale de l’actif et du passif.
Les masses, les rubriques et les postes qui composent le Bilan sont respectivement codifiés
par un, deux ou trois chiffres dans les classes 1 à 5 du cadre comptable.
La composition de ces masses qui retient les créances et les dettes dans leur poste d'origine,
de leur naissance jusqu'à leur échéance, permet d'opérer l’analyse financière dite
"fonctionnelle" ; c'est ainsi que les créances et les dettes nées à plus d'un an et figurant
respectivement dans l’actif immobilisé et dans les dettes de financement restent dans ces
masses jusqu'à leur règlement final.
Pour les mêmes raisons d'analyse fonctionnelle de la situation de l’entreprise, les créances et
les dettes liées à l’exploitation sont et restent inscrites dans l’actif circulant et le passif
circulant quelle que soit leur échéance à l’origine, même supérieure à un an.
1 - L'Actif
- celle des "amortissements et provisions pour dépréciation" dans laquelle s'inscrivent les
cumuls desdits amortissements et provisions ; cette colonne ne peut être servie en ce qui
concerne les "écarts de conversion" ;
- celle des "montants nets". Les montants nets de l’exercice précédent apparaissent, pour
comparaison, dans la 4ème colonne.
Il est à noter qu'aucun montant brut ou net d'un poste n'est susceptible d'être négatif.
Dans les créances de l’actif circulant, les postes autres que "comptes de régularisation - actif
"incluent chacun des "comptes rattachés "correspondant soit à des modes de financement de
ces créances (effets à recevoir...), soit à des "quasi créances" sur les tiers concernés (produits à
recevoir, factures à établir).
Cependant le poste "comptes de régularisation -actif" comprend outre les "charges constatées
d'avance", les intérêts courus et non échus sur l’ensemble des créances de l’actif, qu'elles
soient immobilisées, circulantes ou sur les comptes de trésorerie.
2 - Le Passif
7
Le Passif comprend neuf rubriques regroupées en trois masses. Il est présenté avant
répartition du résultat net de l'exercice.
Les montants de l'exercice sont inscrits dans une seule colonne. Les montants nets de
l'exercice précédent apparaissent, pour comparaison, dans la deuxième colonne.
Le signe moins doit clairement apparaître soit sous forme d'un tiret, soit sous forme d'une
parenthèse.
Il est fait mention, dans la zone réservée aux intitulés des rubriques et postes, du montant du
"capital versé" (sous le poste "capital appelé").
Dans les "dettes du passif circulant" les postes autres que "comptes de régularisation -passif"
incluent des "comptes rattachés correspondant soit à des modes de financement de ces dettes
(effets à payer), soit à des "quasi-dettes" envers les tiers concernés (charges à payer...)
Le compte de produits et charges présente, en deux feuillets qui se lisent "en liste" (ou en
cascade) les produits et les charges de l’exercice, tout en dégageant cinq résultats
intermédiaires :
- Le résultat d'exploitation :
- Le résultat financier ;
- Le résultat courant (somme des deux précédents) ;
- Le résultat non-courant ;
- Le résultat avant impôts (somme des deux précédents).
8
- Ceux résultant d'opérations concernant les exercices antérieurs (colonne 2).
Certains postes ou rubriques sont susceptibles de présenter des montants négatifs ; il s'agit de :
Le signe moins doit clairement apparaître soit sous forme d'un tiret, soit sous forme d'une
parenthèse.
C'est ce montant qui figure dans les capitaux propres du bilan de fin d'exercice.
- Le tableau de formation des résultats (T.F.R) qui analyse, en cascade, les étapes successives
de la formation des résultats ;
- Marge brute sur ventes en l’état : elle est dégagée par les entreprises commerciales de
négoce et les entreprises industrielles pour leur branche "négoce" ;
- Excédent brut d'exploitation (ou insuffisance brute si ce solde est négatif) ; elle est
déterminée également par toutes les entreprises .
9
- la production de l’exercice de biens et services;
- la consommation de l’exercice de biens et services.
Après obtention du résultat d'exploitation, le T.F.R. reprend les autres résultats partiels ainsi
que les impôts sur les résultats du C.P.C pour dégager le résultat net de l’exercice.
A ce dernier :
- On ajoute toutes les dotations de l’exercice autres que celles relatives aux actifs et passifs
circulants y compris la trésorerie; il s'agit donc des dotations aux amortissements et des
dotations aux provisions sur actif immobilisé, des dotations aux provisions durables et aux
provisions réglementées ;
- On retranche toutes les reprises sur amortissements, sur provisions (autres que celles
relatives aux actifs et passifs circulants y compris la trésorerie) et sur subventions
d'investissement ;
A titre d'analyse et de contrôle, l’entreprise a avantage à calculer, par ailleurs, la C.A.F. par
méthode dite "soustractive", à partir de l’E.B.E. la démarche est la suivante :
(-) Moins charges "décaissables" (autres charges d'exploitation, charges financières, charges
non courantes et impôts sur les résultats, à l’exclusion des dotations relatives à l’actif
immobilisé et au financement permanent et de la valeur nette d'amortissements des
immobilisations cédées) ;
(+) plus produits "encaissables" (autres produits d'exploitation, transferts de charges, produits
financiers et produits non courants à l’exclusion des reprises sur amortissements, sur
subventions d'investissement, sur provisions durables et provisions réglementées et à
l’exclusion du produit de cession des immobilisations).
Le T.F. fait mention expresse des dates de début et de fin d'exercice. Il comporte deux
tableaux :
10
- Synthèse des masses du bilan ;
- Tableau des emplois et ressources.
Cette synthèse est établie directement à partir des montants nets figurant dans les bilans de
début et de fin d'exercice. La présentation "fonctionnelle" du bilan permet, par simple
différence, de calculer :
- le besoin de financement global (B) (Actif circulant hors trésorerie moins Passif circulant
hors trésorerie) ; en principe positive, cette différence peut être négative dans le cas où le
passif circulant hors trésorerie excède le total de l’actif circulant hors trésorerie. Dans ce
dernier cas, la différence révèle non "un besoin", mais une "ressource de financement" ;
- la trésorerie nette : qui est égale à la Trésorerie - Actif moins la Trésorerie - Passif.
Un contrôle "vertical" permet de vérifier que cette trésorerie nette, obtenue à partir des deux
masses actives et passives du bilan est bien égale à la différence (A) - (B), en vertu de la
formule d'équilibre financier :
Après report des montants de l’exercice et de ceux de l’exercice précédent dans les colonnes
(a) et (b), sont inscrites dans les colonnes (c) et (d), selon leur nature, les variations constatées
entre le début et la fin de l’exercice. Les différences entre les montants (a) et les montants (b)
constituent :
11
Ce tableau présente, pour l’exercice comme pour le précédent, quatre masses successives :
- les deux dernières en termes de variation nette globale : "Variation du BFG" et "Variation de
la trésorerie".
a) Les "flux" de ressources et d'emplois stables sont obtenus :
- pour les autres flux : directement à partir du grand livre (mouvements débit et mouvements
crédit des comptes relatifs aux postes concernés du T.F.).
Toutefois, dans le cas d'existence d'écarts de conversion, il convient d'annuler ces écarts dans
les comptes correspondants. De même il y a lieu de neutraliser tous les mouvements qui ne
constituent pas de flux, tels les virements de compte à compte. Une codification ou un
repérage informatique particuliers peuvent permettre à l'entreprise d'obtenir directement les
flux par voie comptable, sans "retraitements ".
b) A la différence des deux premières masses, les masses III et IV sont calculées non
pas en termes de flux, mais à partir des variations des montants nets du bilan :
Les informations d'importance non significative par rapport à l'objectif d'image fidèle ne
doivent pas être mentionnées.
Ne sont présentées ci-après que les particularités des états de synthèse du modèle simplifié ;
pour les éléments communs, il y a lieu de se reporter au modèle normal.
12
A - Bilan (BL)
L'actif et le passif sont présentés sur un seul feuillet, l'un après l'autre.
Les masses et rubriques sont celles du modèle normal à l'exception des "écarts de conversion"
qui n'apparaissent pas dans le document ; néanmoins, les entreprises qui auraient dans ce cas
ajouter la ou les rubriques correspondantes.
- stocks divers ;
- débiteurs divers ;
- réserves diverses ;
- créanciers divers ;
Il est présenté sur une seule feuille. La date de début et de clôture de l'exercice y sont
expressément indiquées.
- Les "produits courants" qui comportent les mêmes postes que les produits d'exploitation du
modèle normal, auxquels s'ajoutent les "produits financiers" ;
13
- Les "charges courantes" qui comportent les sept postes figurant dans les "charges
d'exploitation" du modèle normal, plus les "charges financières".
- le second présente la synthèse des masses du bilan et les variations de ces masses, et met en
évidence :
- la variation du besoin de financement global qui correspond à un "emploi" dans le cas d'une
augmentation et à une "ressource" dans le cas d'une diminution ;
L'égalité entre le total des variations, des "ressources" et le total des variations des "emplois"
est vérifiée en bas du tableau.
Dans le modèle simplifié sont seuls à fournir sept états numérotés S1 à S7 ; six d'entre eux
sont identiques à ceux du modèle normal (S2 à S7) ; en revanche l'état S1 est propre au
modèle simplifié, il s'agit du tableau des immobilisations et des amortissements qui, en
décrivant les mouvements de l'exercice, explique le passage du montant existant au début de
l'exercice au montant constaté en fin d'exercice.
14
TITRE II : MODALITÉS D'APPLICATION DES MÉTHODES
D'ÉVALUATION
Les principes et règles générales d’évaluation sont exposés dans le chapitre V intitulé
« Méthode d’évaluation » de la « Norme Générale Comptable » ( cf. première partie).
Le présent titre est consacré aux modalités d’application de ces principes et règles générales.
Le classement de ces modalités est effectué en fonction des masses et rubriques constitutives
du bilan.
I - Immobilisations en non-valeur
A - Valeur d'entrée
- par la somme des charges dont l'étalement sur plusieurs exercices est opéré en vertu de leur
caractère propre (frais préliminaires) et en vertu d'une décision exceptionnelle de gestion
(charges à répartir) ;
- par le montant total des primes de remboursement des obligations (différence entre le
montant futur à rembourser hors intérêts, et le montant versé par le prêteur).
B - Amortissement
L'amortissement de ces éléments constitue l'étalement par report sur plusieurs exercices (dont
le premier) d'une charge déjà subie ou consommée : tel est par exemple le cas des frais de
constitution engagés dans l'exercice, réparti exceptionnellement sur les exercices ultérieurs
pour des raisons de gestion.
Cet étalement par amortissement doit être effectué selon un plan préétabli sur un maximum de
cinq exercices, y compris celui de constatation de la charge, à l'exception des primes de
remboursement des obligations dont les modalités d'amortissement sont précisées dans le titre
III, chapitre "contenu et fonctionnement des comptes" Le plan d'amortissement doit, en vertu
du principe de prudence, comporter des amortissements annuels avec un minimum linéaire de
20% à appliquer dès la fin du premier exercice.
C - Valeur actuelle
15
La valeur actuelle d'une immobilisation en non-valeurs est, par prudence, présumée nulle,
bien qu'elle puisse dans certains cas ne pas l'être dans le cadre du principe de continuité
d'exploitation.
Ses éléments ne peuvent, en conséquence, donner lieu à constatation de "provisions pour
dépréciation".
Les postes d'immobilisation en non-valeurs figurent donc au bilan pour leur "valeur nette
d'amortissements".
- leur coût de production pour celles qui sont produites par l'entreprise pour elle-même.
a) du prix d'achat augmenté des droits de douane et autres impôts et taxes non récupérables et
diminué des réductions commerciales obtenues et des taxes légalement récupérables ;
- transports
- frais de transit
- frais de réception
- assurances - transport...
…à l'exclusion des taxes légalement récupérables.
Sont cependant à exclure des charges accessoires d'achat des immobilisations les "frais
d'acquisition d'immobilisations" qui consistent en :
Ces frais sont à inscrire en "charges à répartir sur plusieurs exercices", et à amortir sur cinq
exercices au maximum.
c) des charges d'installation qui sont nécessaires pour mettre le bien, en état d'utilisation à
l'exclusion des frais d'essais et de mise au point qui sont à classer dans les charges de
l'exercice ou, le cas échéant, susceptibles d'être répartis sur plusieurs exercices.
Les frais généraux et les charges financières engagés pour l'acquisition d'immobilisations sont
exclus du coût d'acquisition de ces immobilisations.
16
Toutefois, dans le cas exceptionnel d'un délai d'acquisition supérieur à un an, les frais
financiers spécifiques de préfinancement se rapportant à cette période peuvent être inclus dans
le coût d'acquisition de ces immobilisations avec mention expresse dans l’ETIC (A1).
- des charges directes de production tels les charges de personnel, les services extérieurs, les
amortissements ;
- des charges indirectes de production dans la mesure où elles peuvent être raisonnablement
rattachées à la production de l'immobilisation.
Toutefois, ce coût de production réel et complet ne comprend pas, sauf conditions spécifiques
de l'activité à justifier dans l'ETIC (A1) :
Mention doit être faite dans l'ETIC de cette inclusion de charges financières.
Les immobilisations sont comptabilisées à la valeur actuelle du bien cédé, présumée égale à
celle du bien acquis. Toutefois lorsque l'une de ces deux valeurs actuelles est difficilement
déterminable (exemple : valeur actuelle d'une " servitude " foncière), est retenue comme
valeur d'entrée la valeur actuelle dont l'estimation est la plus sûre.
La valeur d'entrée est égale à la valeur actuelle, " valeur estimée " à la date de l'entrée en
fonction du marché et de l'utilité économique du bien pour l'entreprise.
17
Ces immobilisations sont à enregistrer à leur coût d'acquisition ou à leur coût de production,
sans déduction de la subvention (portée au passif du bilan dans la rubrique "capitaux propres
assimilés").
5 - Paiement à terme
La valeur d'entrée des biens, fondée sur le prix convenu, est indépendante des modalités
futures de règlement en cas de paiement différé.
En cas de règlement différé avec indexation de la dette, les variations de l'indice retenu restent
sans influence sur la valeur d'entrée.
Lorsque le prix n'est pas définitivement fixé à la date d'entrée de l'immobilisation, la valeur
d'entrée est modifiée, en hausse ou en baisse, en fonction des stipulations du contrat, jusqu'à
fixation du prix définitif.
Ces biens n'entrant pas dans le patrimoine de l'entreprise ne peuvent figurer à l'actif de son
bilan aussi longtemps que n'est pas levée "l'option d'achat".
En cas de levée de cette option, le bien est inscrit en "immobilisations" pour le prix résiduel
fixé dans le contrat.
9 - Ensembles immobiliers
La valeur d'entrée d'un ensemble immobilier, tel un terrain construit ou un immeuble acheté,
doit être ventilée entre ses deux éléments constitutifs :
La valeur d'entrée de ces immobilisations est déterminée à partir de leur coût global d'achat ou
de production, proportionnellement à la valeur relative qui peut être attachée à chacune de ces
immobilisations dès qu'elles peuvent être individualisées.
1- Immobilisations amortissables
Ce sont celles dont le potentiel de services attendu s'amoindrit normalement avec le temps en
raison :
- de phénomène d'usure ou de désuétude ;
- d'inadaptation aux conditions changeantes de la technique ou de l'économie (obsolescence) ;
18
- de toute autre cause.
- soit une "durée d'utilisation" propre à l'entreprise, inférieure à la durée de vie, et choisie en
fonction de sa politique ou de sa stratégie (renouvellement systématique au bout de n
années...), ou d'autres facteurs
(exemple : limites juridiques légales ou contractuelles d'utilisation...)
3 - Plan d'amortissement
Ce plan prend la forme d'un tableau préétabli faisant apparaître le montant des amortissements
successifs, leur cumul à la fin de chaque exercice ainsi que la "valeur nette d'amortissements"
en résultant.
Dans le cas particulier où ce tableau ne peut être préétabli, du fait que l'amortissement annuel
est calculé en fonction d'un paramètre physique ou économique (exemple : nombre d'heures
d'utilisation, nombre d'unités physiques fabriquées, nombre de kilomètres parcourus...), la
règle retenue doit être clairement mentionnée dans le tableau d'amortissement (mention du
nombre d'unités préétabli correspondant au montant amortissable).
Le mode de répartition de l'amortissement sur les différents exercices doit être choisi sur la
base de considérations essentiellement économiques : il peut conduire à des amortissements
19
annuels constants (méthode de l'amortissement linéaire), dégressifs ou plus
exceptionnellement progressifs.
Lorsque le cumul des amortissements est égal à la valeur d'entrée, le calcul est arrêté, et le
bien figure au bilan pour " une valeur nette d'amortissements" nulle et y reste inscrit aussi
longtemps qu'il n'est pas cédé ou retiré du patrimoine.
5 - Amortissements "dérogatoires"
Devant être justifié exclusivement par des considérations d'ordre économique, l'amortissement
comptable ne coïncide pas nécessairement avec l'amortissement fiscalement ou
réglementairement autorisé :
- lorsque l'amortissement fiscal, supérieur à l'amortissement comptable, doit être, en vertu des
textes législatifs ou réglementaires, enregistré dans les écritures comptables ( et non
simplement déduit de façon extra comptable), il y a lieu de porter dans les "provisions
réglementées" l'excédent de l'amortissement fiscal sur l'amortissement comptable dénommé
"amortissement dérogatoire".
Cette règle n'est toutefois à appliquer que si le montant des amortissements dérogatoires est
significatif dans les états de synthèse, eu égard à l'objectif d'obtention d'une "image fidèle".
Cette immobilisation doit être normalement amortie selon un plan et sur un maximum de cinq
exercices.
A titre exceptionnel, ce délai peut être supérieur, dans la limite de la durée d'utilité de ces
actifs, mention de cette dérogation devant être faite dans l'ETIC ( A1).
20
En cas d'échec du projet de recherche développement, la valeur nette d'amortissements doit
immédiatement être ramenée à zéro.
Les méthodes d'amortissement retenues doivent être appliquées de façon constante d'un
exercice à l'autre, à moins que des circonstances nouvelles ne justifient un changement
(exemple : innovation technologique devant rendre rapidement obsolète un équipement
installé).
L'utilité du bien pour l'entreprise doit être tout particulièrement prise en considération car
l'immobilisation doit être évaluée dans l'état et le lieu où elle se trouve en fonction de son
utilisation future par l'entreprise.
Dans cette évaluation, il est normalement supposé que l'entreprise restera en continuité
d'exploitation" tout au long de la durée d'utilisation prévue du bien.
Tenant compte de ces références, la valeur actuelle de l'immobilisation peut être considéré
comme étant le prix qu'accepterait d'en donner un acquéreur éventuel de l'entreprise dans l'état
et le lieu où elle se trouve.
La valeur actuelle de l'immobilisation ne doit pas, en conséquence, être confondue avec son
prix actuel de revente éventuelle.
21
marché devient alors le prix probable de cession sous déduction des frais relatifs à cette
cession (tels que démontage, transport ...).
- la valeur actuelle dans le cas où celle-ci est notablement inférieure soit à la valeur d'entrée
soit à la valeur nette d'amortissements révélant une moins-value latente.
Les plus-values latentes n'étant pas comptabilisées en vertu du principe de prudence car non
réalisées, sont conservées comme valeur comptable nette, soit :
Les moins-values latentes sur immobilisations, si elles sont d'un montant relatif notable,
donnent lieu à constatation de "provisions, pour dépréciation", ou, dans le cas exceptionnel où
elles présenteraient un caractère définitif, "d'amortissements exceptionnels".
A - Créances immobilisées
Les dispositions régissant l'évaluation des créances de l'actif circulant s'appliquent également
aux créances immobilisées (cf. Chapitre II ci-après).
Quels que soient leur nature et leur classement comptable (titres de participation, autres titres
immobilisés ...) Les titres sont portés en comptabilité pour leur prix d'achat à l'exclusion des
frais d'acquisition, lesquels sont inscrits directement dans les charges de l'exercice.
a - Actions gratuites
L'obtention d'actions dites juridiquement "gratuites" est sans influence sur la valeur globale
d'entrée des titres correspondants détenus dont le coût unitaire moyen se trouve diminué.
22
b - Droits de souscription ou d'attribution
La cession des droits de souscription ou des droits d'attribution réduit la valeur globale
d'entrée du montant du prix de cession et réduit en conséquence le coût unitaire moyen d'achat
des titres correspondants.
Lorsque des "sorties" de titres ont été opérées (à la suite de cessions notamment), portant sur
des ensembles de titres de même nature conférant les même droits, la valeur d'entrée des titres
restants est déterminée par la méthode du "coût d'achat moyen pondéré" après chaque entrée
ou, à défaut, par la méthode du "premier entré ; premier sorti" dite F.I.F.O.( en anglais "first
in, first out")
3 - Valeur actuelle
Les titres de participation doivent être évalués moins en fonction du marché, souvent
inexistant, qu'en fonction de l'utilité que la participation présente pour l'entreprise ; dans cette
utilité, il doit notamment être tenu compte des perspectives de rentabilité des titres, de la
conjoncture économique des capitaux propres réels de la société contrôlée, des effets de
complémentarité technique, commerciale ou économique susceptibles de résulter de la
participation selon le niveau de celle-ci.
Lorsqu'une cession de titres de participation fait perdre soit le "contrôle" de la société, soit la
minorité de blocage, il doit en être tenu compte dans l'estimation de la "valeur actuelle" (cf.
ci-dessous).
Cette valeur actuelle est donc appréciée comme celle de toute immobilisation : c'est le "prix
qu'accepterait d'en donner un acquéreur éventuel de l'entreprise, compte tenu de l'utilité de la
participation pour l'entreprise".
b - Valeur actuelle des titres immobilisés autres que les titres de participation
A une date quelconque et en particulier à la date de l'inventaire, les titres ont une valeur
actuelle égale :
Cette valeur probable de négociation est à apprécier dans la perspective d'une éventuelle
cession à longue échéance (plus d'un an).
4 - Valeur au bilan
23
Les plus-values ne sont pas comptabilisées ; les moins-values doivent l'être, sous forme de
provisions pour dépréciation.
I - Stocks
Un stock n'est jamais évalué au coût de revient car celui-ci est déterminé au stade final (après
distribution).
- lorsque leur composition est élémentaire, directement à partir des documents de base
(factures, ...) pour les coûts d'acquisition notamment ;
- lorsque leur composition est complexe, à l'aide de la comptabilité analytique pour les coûts
de production notamment, ou à défaut, à partir de méthodes, et de calculs permettant une
approximation satisfaisante.
- article par article, objet par objet, unité par unité en ce qui concerne les biens identifiables et
individualisés ;
- par catégorie homogène en ce qui concerne les biens interchangeables et non individualisés
dans le système comptable.
1 - Le coût d'acquisition des biens en stock est leur coût réel d'achat formé :
24
- augmenté des droits de douane et autres impôts et taxes non récupérables ;
- diminué des taxes légalement récupérables, telle la TVA "déductible" ainsi que des
réductions commerciales obtenues (rabais, remises, ristournes) dès lors que ces réductions
commerciales peuvent être rattachées à chaque catégorie d'achat et qu'elles sont significatives.
Les réductions de caractère financier (escomptes de règlement obtenus) ne sont pas déduites
du prix d'achat, mais inscrites dans les produits financiers ;
Les frais généraux d'approvisionnement et les frais de stockage ne sont pas compris dans le
coût d'acquisition sauf conditions spécifiques de l'exploitation à indiquer dans l'ETIC (A1).
Les pertes et gaspillages accidentels ainsi que les charges financières sont exclus du coût
d'acquisition. Toutefois, dans le cas exceptionnel d'un cycle d'approvisionnement supérieur à
un an, les frais financiers spécifiques se rapportant à ce cycle peuvent être inclus dans le coût
d'acquisition avec mention expresse dans l'ETIC (A1).
En cas de sous activité notable observée au niveau de la fonction d’achat, la quote part
supplémentaire de charges fixes unitaires résultant de cette sous activité doit être exclue du
coût d'acquisition.
2 - Le coût de production des biens, ou des services en stock est formé de la somme :
- des coûts d'acquisition des matières et fournitures utilisées pour la production de l'élément ;
- des charges directes de production telles les charges de personnel, les services extérieurs,
les amortissements ...;
- des charges indirectes de production dans la mesure où il est possible de les rattacher
raisonnablement à la production de l'élément qui ont été engagés pour amener les produits à
l'endroit et dans l'état où ils se trouvent.
25
- les frais de stockage des produits ;
- les frais de recherche et développement ;
- les charges financières.
Néanmoins, les charges financières relatives à des dettes contractées pour le financement
spécifique de production dont le cycle normal d'élaboration est supérieur à douze mois
peuvent être incluses dans le coût de production.
Quant au charges de distribution, elles ne sauraient en aucun cas être portées dans les coûts de
production.
La valeur d'entrée du bien acquis est en principe égale à la valeur actuelle du bien cédé,
toutefois, si cette valeur actuelle n'est pas significativement différente de la valeur comptable
nette du bien cédé, cette dernière est retenue comme valeur d'entrée du bien acquis.
la valeur d'entrée est égale à la valeur actuelle, "valeur estimée", à la date de l'entrée, en
fonction du marché et de l'utilité économique du bien pour l'entreprise".
4 - Paiement à terme
La valeur d'entrée des biens, déterminée selon les dispositions précédentes et fondée sur le
prix convenu, est indépendante :
La valeur d'entrée de ces biens est déterminée, à partir de leur coût global d'achat ou de
production, proportionnellement à la valeur relative qui peut être attachée à chacun de ces
biens dès qu'ils peuvent être individualisés.
6 - Produits résiduels
26
Les produits résiduels, tels les déchets et rebuts, pour lesquels il n'a pu être calculé un coût de
production, sont à inscrire en stock pour leur valeur probable de réalisation (cours du marché
s'il en existe un) sous déduction des charges de distribution à engager.
7 - Cas exceptionnels
Dans les cas exceptionnels où il n'est pas possible de calculer le coût d'achat ou le coût de
production, en raison notamment de contraintes ou de dépenses excessives au niveau de
l'organisation ou du calcul des coûts, la valeur d'entrée est déterminée :
- comme égale au coût d'achat ou au coût de production dans l'entreprise de biens équivalents
constaté ou estimé à une date aussi proche que possible de la date d'entrée ;
- à défaut, comme égale au prix de vente estimé à la date du bilan sous déduction d'une marge
normale sur coût d'acquisition ou sur coût de production.
Mention doit être faite dans l'ETIC (A1) de la justification de l'emploi de cette méthode.
Pour les articles, objets ou catégorises individualisés, et identifiables, le coût d'entrée est
déterminé par article, objet ou catégorie.
En revanche, pour les articles ou objets interchangeables, et non identifiés par unité après leur
entrée en stock, le coût d'entrée du stock observé à une date quelconque, et notamment à
l'inventaire, est obtenu par calcul selon l'une des deux méthodes suivantes :
Le coût d'entrée du stock à une date considérée est égal au coût du stock au début de
l'exercice, assimilé à une entrée :
- majoré du coût d'entrée des achats ou des productions depuis le début de l'exercice ;
- diminué du coût des "sorties" (pour ventes ou consommations) depuis le début de l'exercice.
Le coût unitaire de sortie est égal au quotient des valeurs entrées par les quantités entrées.
Ce calcul est opéré à chaque nouvelle entrée ; le coût unitaire ainsi déterminé étant utilisé
pour valoriser les sorties jusqu'à l'entrée suivante.
27
Le coût unitaire d'entrée du stock final, à l'inventaire, est ainsi celui qui a été obtenu après la
dernière entrée, à l'aide des calculs précédents. Dans le cas particulier d'un stock nul observé à
la date de la dernière entrée, le coût moyen pondéré est égal au coût unitaire de cette dernière
entrée.
Le coût unitaire d'entrée du stock à la date de l'inventaire est égal à la moyenne des derniers
coûts unitaires d'entrée observée sur la " durée moyenne d'écoulement " dudit stock ; cette
moyenne des derniers coûts étant pondérée par les quantités entrées
2 - Méthode du "premier entré ; premier sorti" (FIFO) (en anglais first in first out)
Dans cette méthode, il est présumé que le premier article sorti est le premier entré ; toute
sortie est en conséquence valorisée au coût d'entrée le plus ancien ; dès lors, le stock final est
évalué aux coûts d'entrée les plus récents, les quantités étant regroupées par " lots "
homogènes quant à leur date d'entrée et à leur valeur.
3 - Autres méthodes
D'autres méthodes peuvent être retenues dans la gestion des stocks de l'entreprise :
- méthode du "dernier entré ; premier sorti "(dite LIFO) ( en anglais last in first out )
- méthode de la "valeur de remplacement", appelée parfois " NIFO " ( en anglais next in first
out )
- méthode des coûts approchés, des coûts standards...
Ces méthodes ne sont pas acceptées pour l'élaboration des états de synthèse ; leur utilisation
en gestion et en comptabilité analytique implique donc des "retraitements" pour la
valorisation des stocks devant figurer au bilan.
- article par article, objet par objet, catégorie par catégorie (homogène) pour les biens
identifiables ;
- catégorie par catégorie pour les biens interchangeables.
La valeur actuelle des biens en stock est, conformément aux méthodes d'évaluation,
déterminée à partir du marché et de l'utilité du bien pour l'entreprise :
- La référence au marché s'effectue à partir des informations les mieux adaptées à la nature du
bien (prix du marché, barèmes, mercuriales...) et en utilisant des techniques adéquates (indices
spécifiques, décotes, etc...)
- l'utilité du bien pour l'entreprise est normalement appréciée dans le cadre d'une continuité de
l'exploitation ; s'il n'en était pas ainsi pour certains biens, voire pour la totalité, il y aurait lieu
de changer de méthode d'évaluation avec mention dans l'ETIC (A2 et A3).
28
Pour les matières premières et les fournitures, la référence au marché correspond le plus
souvent au prix actuel d'achat, majoré des charges actuelles accessoires d'achat.
Pour les produits finis et les marchandises (reventes en l'état), la référence au marché
correspond généralement à leur prix de vente probable, diminué du total des charges restant à
engager pour réaliser la vente (charges de distribution y compris charges postérieures à la
vente telles celles relatives au coût des garanties...).
Pour les produits en-cours, leur prix de vente probable (à l'état de produit fini) doit être
diminué des charges de distribution mais aussi des coûts de production restant à engager (coût
d'achèvement).
Le prix de vente probable doit tenir compte, dans le respect du principe de prudence, des
perspectives de vente et notamment :
- du "prix du marché" s'il en existe un à son niveau actuel (date de l'inventaire) ou futur (en
cas d'évolution à la baisse) ;
Dans le cas de non-continuité totale ou partielle d'exploitation auquel on peut assimiler le cas
de cession anticipée ou forcée du bien, il y a lieu de retenir comme valeur actuelle le prix
probable de cession dans les conditions prévues de cette cession (liquidation plus ou moins
rapide) et sous déduction des charges à engager pour réaliser cette cession.
Il doit être fait mention dans l'ETIC (A2 et A3) de cet abandon total ou partiel de la continuité
d'exploitation.
1 - Cas général
En application du principe de prudence est retenue comme valeur comptable nette, dans le
bilan la valeur d'entrée ou si elle lui est inférieure la valeur actuelle.
Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur d'entrée, il est appliqué à cette dernière une
correction en diminution sous forme d'une " provision pour dépréciation " ; le bilan devant
toujours faire apparaître distinctement les trois éléments :
29
Lorsque le prix de vente stipulé et considéré comme sûr couvre tout à la fois les coûts déjà
engagés sous forme de produits finis, produits en cours ou matières premières, fournitures,
marchandises et ceux restant à supporter jusqu'à exécution totale du contrat, le coût d'entrée
de ces biens est conservé comme valeur au bilan sans que soit constatée une provision pour
dépréciation.
Les dispositions suivantes qui concernent les créances de l'actif circulant s'appliquent
également aux créances immobilisées, sous réserve des règles particulières relatives à celles
qui sont libellées en monnaie étrangère.
A - Valeur d'entrée
1 - Cas général
En vertu du principe du coût historique, les créances sont inscrites en comptabilité pour leur
montant nominal.
Lorsque le montant du règlement final stipulé comporte distinctement le montant du principal
et des intérêts, seul le montant principal est à inscrire en valeur d'entrée de la créance.
2 - Variation de la créance
3 - Créances indexées
Dans le cas des créances indexées, la valeur d'entrée est rectifiée dans le bilan et l'écart inscrit
dans les mêmes conditions que les créances libellées en monnaie étrangère. (chapitre IV ci-
après).
B - Valeur actuelle
La valeur actuelle d'une créance est en principe égale à sa valeur nominale, inscrite en valeur
d'entrée, si le règlement final prévu paraît certain.
La valeur au bilan des créances est égale à leur montant nominal sauf cas de dépréciation des
créances.
Lorsque le règlement futur d'une créance paraît incertain, notamment à la suite d'un litige avec
le débiteur, ou en raison de sa situation financière, une provision pour dépréciation doit être
constituée calculée sur la base de la perte probable future.
Dans des cas exceptionnels à justifier dans l'ETIC (A1), des créances importantes à long
terme stipulées sans intérêt ou à un taux d'intérêt très faible par rapport au taux normal du
30
marché, peuvent faire l'objet d'une "provision pour actualisation" destinée à ramener la valeur
au bilan à la valeur actuelle de la créance : "prix qu'accepterait de décaisser, pour obtenir cette
créance, un acquéreur de l'entreprise".
En raison du principe de prudence, cette exception n'est pas prévue pour les dettes sans intérêt
ou à très faible taux. Toutefois, si l'entreprise bénéficie d'un tel avantage, elle doit en tenir
compte dans la fixation de la dotation à la "provision pour actualisation", en limitant celle-ci à
l'excédent de la provision théorique sur le montant de l'avantage acquis au titre de la dette
sans intérêt (ou à faible taux).
A - Valeur d'entrée
La valeur d'entrée des titres de placement est déterminée dans les mêmes conditions que celles
des titres de participation.
A une date quelconque et en particulier à la date de l'inventaire, les titres de placement ont
une " valeur actuelle " égale :
Cette valeur probable de négociation est à apprécier dans la perspective d'une cession à brève
échéance (à moins d'un an).
Les plus-values ne sont pas comptabilisées ; les moins-values doivent l'être sous forme de
provisions pour dépréciation.
IV - Trésorerie
A - Valeur d'entrée
Conformément au principe du coût historique, les avoirs en espèces et en banques sont inscrits
en comptabilité pour leur montant nominal.
31
B - Valeur actuelle
La valeur actuelle de ces avoirs est en principe égale à leur valeur nominale inscrite comme
valeur d'entrée si la disponibilité de ces avoirs est certaine.
La valeur au bilan des avoirs en espèces et en banques est égale à leur montant nominal sauf
cas de dépréciation (comptes bancaires litigieux ...).
Les dispositions qui suivent concernent toutes les dettes inscrites au passif du bilan quelle que
soit leur échéance ou la masse à laquelle elles appartiennent.
A - Valeur d'entrée
1 - Cas général
En vertu du principe du coût historique, les dettes sont inscrites en comptabilité pour leur
montant nominal.
2 - Variation de dette
3 - Dettes indexées
Dans le cas de dettes indexées, la valeur d'entrée est rectifiée dans le bilan et l'écart inscrit
dans les mêmes conditions que les dettes libellées en monnaie étrangère.
B - Valeur actuelle
La valeur au bilan des dettes est égale à leur montant nominal : valeur d'entrée.
32
I - Immobilisations corporelles et incorporelles
A - Valeur d'entrée
B - Valeur au bilan
La valeur d'entrée au bilan est maintenue en écritures. Les amortissements et les provisions
pour dépréciation sont calculés sur cette valeur.
II - Titres
Les titres de participation, les autres titres immobilisés et titres de placement acquis en
monnaie étrangère sont convertis en dirhams au cours de change à la date d'entrée.
Les provisions pour dépréciation sont à calculer par rapport à cette valeur sur la base :
- du cours du titre à l'étranger converti au cours de change à la date d'inventaire pour les titres
cotés seulement à l'étranger ;
III - Stocks
Les stocks détenus à l'étranger et destinés à y être vendus et dont le coût est exprimé en
devises font l'objet d'une conversion en dirhams par catégorie de marchandises ou produits sur
la base du cours moyen de change à leur date d'achat ou d'entrée (moyenne pondérée des
cours de change pendant la période d'achat ou d'entrée) ou sur la base d'un cours estimé aussi
proche que possible de ce cours moyen. Si au jour de l'inventaire, le montant en dirhams
calculé par conversion au cours de change à la date d'inventaire de la valeur actuelle en
devises d'un stock est inférieure à la valeur d'entrée initiale, une provision pour dépréciation
est à constituer à hauteur de la différence constatée.
A - Valeur d'entrée
Les créances et les dettes contractées en monnaie étrangère sont converties et comptabilisées
en dirhams sur la base du cours de change du jour de l'opération : date de facturation en
33
général, date de l'accord des parties, ou date de paiement en ce qui concerne les avances et
acomptes reçus ou donnés.
Toutefois, les créances ou dette nées d'opérations dites de "couverture de change" sont
converties en dirhams sur la base du cours de change à terme figurant dans les contrats.
Lorsque la naissance et le règlement des créances ou des dettes s'effectuent dans le même
exercice, les écarts constatés par rapport aux valeurs d'entrée en raison de la variation des
cours de change, constituent des pertes ou des gains de change à inscrire respectivement dans
les charges financières ou les produits financiers de l'exercice.
B - Valeur au bilan
Les créances et les dettes libellées en monnaie étrangère sont converties et inscrites en
comptabilité par correction de l'enregistrement initial en dirhams sur la base du dernier cours
de change à la date d'inventaire.
1 - Cas général
Les différences entre les valeurs initialement inscrites dans les comptes (valeurs "historiques")
et celles résultant de la conversion à la date de l'inventaire majorent ou diminuent les
montants initiaux et constituent :
- des pertes latentes dans le cas de majoration des dettes ou de minoration des créances ;
- des gains latents dans le cas de majoration des créances ou de minoration des dettes.
Ces différences ou "écarts de conversion" sont inscrits en contrepartie des variations des
créances et dettes :
- à l'actif du bilan pour les pertes latentes dans les rubriques "Ecarts de conversion - Actif " de
l'actif immobilisé et de l'actif circulant ;
- au passif du bilan pour les gains latents dans les rubriques "Ecarts de conversion - Passif "
du Financement Permanent et du Passif Circulant.
- il n'est pas opéré de compensation, sauf exception prévue dans le CGNC, entre gains latents
et pertes latentes (les pertes et gains latents compensés par "couverture de charge" et figurant
dans les rubriques "Ecarts de conversion" doivent être mentionnés distinctement dans l'ETIC
(A1)).
- les gains latents ne sont donc pas inscrits dans les produits, car non encore réalisés ;
2 - Cas exceptionnels
34
a - Constitution partielle de la provision pour risques de change
Dans les cas exceptionnels visés ci-dessous (à indiquer dans l'ETIC (A1)), et afin de donner
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l'entreprise, les
pertes latentes ne sont pas provisionnées ou sont partiellement provisionnées :
Lorsque les pertes et gains latents de change concernent des créances et des dettes dont les
échéances sont suffisamment rapprochées les unes des autres pour constituer une "position
globale de change", le montant de la dotation aux provisions peut être limité à l'excédent des
pertes sur les gains ; une telle situation doit tenir compte notamment de la conjoncture
monétaire.
La perte latente constatée sur un emprunt en monnaie étrangère peut être considérée comme
couverte par la plus-value latente afférente aux immobilisations acquises au moyen de cet
emprunt et situées dans le pays ayant pour unité monétaire ladite monnaie. Néanmoins la
provision pour risques de change peut être constituée de façon étalée, en principe linéaire, sur
la durée de l'emprunt (ou sur la durée de vie de l'immobilisation si elle est plus courte). Cet
étalement ne peut être retenu que si la perte de change semble raisonnablement ne pas devoir
être récurrente.
Lorsque les pertes latentes sont attachées à une opération affectant plusieurs exercices,
l'entreprise peut dans des cas exceptionnels et sous la responsabilité expresse des dirigeants
procéder à l'étalement de ces pertes sur lesdits exercices, de façon dégressive si possible et au
moins linéaire. Cet étalement ne peut être retenu que si la perte de change semble
raisonnablement ne pas devoir être récurrente.
Dans le cas exceptionnel d'une forte perte de change latente résultant d'une grave dépréciation
de la monnaie nationale affectant des dettes relatives à l'acquisition récente de biens facturés
en monnaie étrangère et encore en possession de l'entreprise, celle-ci pour réajuster en hausse
la valeur d'entrée de ces biens de tout ou partie de la perte latente dans la limite de la "valeur
actuelle" du bien à la date du bilan.
35
Dans le cas où le règlement des créances ou des dettes intervient entre la date de clôture et la
date d'établissement des états de synthèse, et que dès lors les pertes de change définitives sont
connues à cette dernière date, le montant de la provision pour risques de change peut être
calculé en fonction de ces éléments définitifs ; mention doit en être faite dans l'ETIC (A1).
V - Disponibilités en devises
Ces disponibilités sont converties en dirhams, lors de leur acquisition, au cours de change à la
date de l'opération ; dans le bilan, elles sont converties sur la base du dernier cours de change
et les écarts constatés sont inscrits directement dans les produits et les charges de l'exercice
(gains de change et pertes de change).
36
TITRE III : CADRE COMPTABLE ET PLAN DE COMPTES
A) CONCEPTION GENERALE
Le plan de comptes est conçu de telle manière que la comptabilité de l'entreprise puisse
générer directement les états de synthèse (Bilan et compte de produits et charges).
Le plan de comptes permet de faire ressortir au niveau de la balance les masses, rubriques et
postes qui composent les états de synthèse.
Ainsi le passage de la nomenclature des comptes aux états de synthèse ne nécessite aucun
rapprochement extra - comptable.
B) CODIFICATION
.
Le mode de codification décimale caractérise le classement des comptes.
Les opérations relatives au bilan sont réparties dans les cinq classes de comptes suivants :
37
Les opérations relatives au compte de produits et charges sont réparties dans les trois classes
de comptes suivantes
1) 4 EN 2EME POSITION
Le 4 en 2eme position dans les classes de b indique soit un compte de créance soit un
compte de dette
Exemple 1410 emprunts obligataires
2411 prêts au personnel
4411 fournisseurs
2) 8 EN 2EME POSITION
3) 8 EN IEME POSI'TION
4) 8 EN 4 EME POSITION
- un compte intitulé « Autres .. » ou « Divers... » quand il est utilisé pour les classes du
bilan (1 à 5);
- un compte intitulé « ... sur exercices antérieurs » quand Il est utilisé pour les classes 6
et 7.
38
Exemple : 2828 Autres immobilisations incorporelles
2488 Créances financières diverses
6148 Autres charges externes des exercices antérieurs
7148 Immobilisations produites des exercices antérieurs.
5) 9 EN 2EME POSITION
6) 9 EN 4EME POSITION
Le 9 en 4ème position indique un compte utilisé en sens contraire d'un ou d'autres comptes de
même niveau.
7) 0 EN 3EME POSITION
Le compte comprenant un 0 en 3ème position indique que le poste dont il est issu porte le
même intitulé que sa rubrique.
8) 0 EN TERMINAISON
39
1) ECARTS DE CONVERSION : 7 en 2ème position
- Exploitation
61 charges d'exploitation
71 produits d'exploitation 1 en 2ème position signifie « Exploitation »
81 résultat d'exploitation'
- Financier :
63 charges financières
73 produits financiers 3 en 2ème position signifie « Financier »
83 résultat financier
- Non courant :
65 charges non courantes
75 produits non courants 5 en 2ème position signifie « Non courant »
85 résultat non courant
40
2) Le code 7 en 3ème position a été réservé au modèle simplifié pour permettre la création des
postes spécifiques à ce modèle tels qu'ils figurent dans les états de synthèse.
Exemple
- le poste 317 'Stocks divers' dans le modèle simplifié correspond aux postes 312 à 315 du
modèle normal.
- le poste 630 'Charges financières" clans le modèle simplifié regroupe tous les postes de la
rubrique 63 du modèle normal.
F) APPLICATION
Les entreprises doivent respecter le numérotage et les intitulés des Comptes principaux
figurant dans le plan de comptes prescrit par le C.G.N.C.
Les comptes divisionnaires figurant dans le plan de comptes du P.C.G.E, bien que laissés à
l'initiative des entreprises, sont néanmoins recommandés pour un meilleur suivi des
opérations.
SCHEMA DE LA CODIFICATION
Niveau OBJET CODE PRESCRIPTIONS DU
D’IDENTIFICATION PCGE
1 Masse ou classe 1er chiffre Les masses, postes, rubriques
2 Rubrique 2 premiers chiffres et comptes principaux sont
3 Poste 3 premiers chiffres limitativement prévus par le
4 Compte principal 4 premier chiffres PCGE et ont un caractère
obligatoire.
41
Chapitre II : Plan de comptes
42
1169 Résultats nets en instance d'affectation (solde débiteur )
43
1487 Dépôts et cautionnements reçus
1488 Dettes de financement diverses
44
211 Frais préliminaires
2111 Frais de constitution
2112 Frais préalables au démarrage
2113 Frais d'augmentation du capital
2114 Frais sur opérations de fusions, scissions et transformations
2116 Frais de prospection
2117 Frais de publicité
2118 Autres frais préliminaires
231 Terrains
2310 Terrain
2311 Terrains nus
2312 Terrains aménagés
2313 Terrains bâtis
2314 Terrains de gisement
2316 Agencements et aménagements de terrains
2318 Autres terrains
232 Constructions
2320 Constructions (valable pour le modèle simplifié seulement)
2321 Bâtiments
23211 Bâtiments industriels (A,B . . . )
23214 Bâtiments administratifs et commerciaux (A,B . . . )
45
23218 Autres bâtiments
2323 Constructions sur terrains d'autrui
2325 Ouvrages d'infrastructure
2327 Agencements et aménagements des constructions
2328 Autres constructions
46
2416 Billets de fonds
2418 Autres prêts
47
282 Amortissements des immobilisations incorporelles
2821 Amortissements de l'immobilisation en recherche et développement
2822 Amortissements des brevets, marques, droits et valeurs similaires
2823 Amortissement du fond commercial
2827 Amortissements des immobilisations incorporelles diverses (valable pour
le modèle simplifié seulement )
2828 Amortissements des autres immobilisations incorporelles
48
294/295 Provisions pour dépréciation des immobilisations financières
2940 Provisions pour dépréciation des immobilisations financières (valable
pour le modèle simplifié seulement)
2941 Provisions pour dépréciation des prêts immobilisés
2948 Provisions pour dépréciation des autres créances financières
2951 Provisions pour dépréciation des titres de participation
2958 Provisions pour dépréciation des autres titres immobilisés
49
Classe 3 : Comptes d'actif circulant (hors trésorerie)
31.STOCKS
34. CREANCES DE L’ACTIF CIRCULANT
35. TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT
37. ECARTS DE CONVERSION – ACTIF ( Eléments circulants)
39. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES COMPTES DE L’ACTIF
CIRCULANT (hors trésorerie)
31. Stocks
311 Marchandises
3111 Marchandises (groupe A)
3112 Marchandises (groupe B)
3116 Marchandises en cours de route
3118 Autres marchandises
50
31411 Produits intermédiaires (groupe A)
31412 Produits intermédiaires (groupe B)
3145 Produits résiduels (ou matières de récupération)
31451 Déchets
31452 Rebuts
31453 Matières de récupération
3148 Autres produits intermédiaires et produits résiduels
51
3458 Etat - Autres comptes débiteurs
52
391 Provisions pour dépréciation des stocks
3911 Provisions pour dépréciation des marchandises
3912 Provisions pour dépréciation des matières et fournitures
3913 Provisions pour dépréciation des produits en cours
3914 Provisions pour dépréciation des produits intermédiaires
3915 Provisions pour dépréciation des produits finis
53
443 Personnel - créditeur
4432 Rémunérations dues au personnel
4433 Dépôts du personnel créditeurs
4434 Oppositions sur salaires
4437 Charges du personnel à payer
4438 Personnel - autres créditeurs
54
4488 Divers créanciers
55
51611 Caisse Centrale
51613 Caisse (succursale ou agence A)
51614 Caisse (succursale ou agence B)
5165 Régies d'avances et accréditifs
55. Trésorerie - passif
56
61227 Achats de fournitures de bureau
6123 Achats d'emballages
61231 Achats d'emballages perdus
61232 Achats d'emballages récupérables non identifiables
61233 Achats d'emballages à usage mixte
6124 Variation des stocks de matières et fournitures
61241 Variation des stocks des matières premières
61242 Variation des stocks de matières et fournitures consommables
61243 Variation des stocks des emballages
6125 Achats non stockés de matières et de fournitures
61251 Achats de fournitures non -stockables (eau, électricité …)
61252 Achats de fournitures d'entretien
61253 Achats de petit outillage et petit équipement
61254 Achats de fournitures de bureau
6126 Achats de travaux, études et prestations de services
61261 Achats des travaux
61262 Achats des études
61263 Achats des prestations de service
6128 Achats de matières et de fournitures des exercices antérieurs
6129 Rabais Remises et Ristournes obtenus sur achats consommés de matières
et fournitures
61291 RRR obtenues sur achats de matières premières
61292 RRR obtenues sur achats de matières et fournitures
consommables
61293 RRR obtenus sur achats des emballages
61295 RRR obtenus surs achats non stockés
61296 RRR obtenus sur achats de travaux, études et prestations de
service
61298 RRR obtenus sur achats de matières et fournitures des exercices
antérieurs
613/614 Autres charges externes
6131 Locations et charges locatives
61311 Location de terrains
61312 Location de constructions
61313 Location de matériel et d'outillage
61314 Location de mobilier et matériel de bureau
61315 Location de matériel informatique
61316 Location de matériel de transport
61317 Malis sur emballages rendus
61318 Locations et charges locatives divers
6132 Redevances de crédit-bail
61321 Redevances de crédit-bail - mobilier et matériel
6133 Entretien et réparations
61331 Entretien et réparations des biens immobiliers
61332 Entretien et réparations des biens mobiliers
61335 Maintenance
6134 Primes d'assurances
61341 Assurances multirisque (vol, incendie, responsabilité civile)
61343 Assurances - Risques d'exploitation
57
61345 Assurances - matériel de transport
61348 Autres assurances
6135 Rémunérations du personnel extérieur à l'entreprise
61351 Rémunérations du personnel occasionnel
61352 Rémunérations du personnel intérimaire
61353 Rémunérations du personnel détaché ou prêté à l'entreprise
6136 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires
61361 Commissions et courtages
61365 Honoraires
61367 Frais d'actes et de contentieux
6137 Redevances pour brevets, marques, droits et valeurs similaires
61371 Redevances pour brevets
61378 Autres redevances
6141 Etudes générales, recherches et documentation
61411 Etudes générales
61413 Recherches
61415 Documentation générale
61416 Documentation technique
6142 Transports
61421 Transports du personnel
61425 Transports sur achats
61426 Transports sur ventes
61428 Autres transports
6143 Déplacements, missions et réceptions
61431 Voyages et déplacements
61433 Frais de déménagement
61435 Missions
61436 Réceptions
6144 Publicité, publications et relations publiques
61441 Annonces et insertions
61442 Echantillons, catalogues et imprimés publicitaires
61443 Foires et expositions
61444 Primes de publicité
61446 Publications
61447 Cadeaux à la clientèle
61448 Autres charges de publicité et relations publiques
6145 Frais postaux et frais de télécommunications
61451 Frais postaux
61455 Frais de téléphone
61456 Frais de télex et de télégrammes
6146 Cotisations et dons
61461 Cotisations
61462 Dons
6147 Services bancaires
61471 Frais d'achat et de vente des titres
61472 Frais sur effets de commerce
61473 Frais et commissions sur services bancaires
6148 Autres charges externes des exercices antérieurs
6149 RRR obtenus sur autres charges externes
58
616 Impôts et taxes
6161 Impôts et taxes directs
61611 Taxe urbaine et taxe d'édilité
61612 Patente
61615 Taxes locales
6165 Impôts et taxes indirects
6167 Impôts , taxes et droits assimilés
61671 Droits d'enregistrement et de timbre
61673 Taxes sur les véhicules
61678 Autres impôts, taxes et droits assimilés
6168 Impôts et taxes des exercices antérieurs
59
619 Dotations d'exploitation
6191 Dotations d'exploitation aux amortissements de l'immobilisation en non-
valeurs
61911 D E A des frais préliminaires
61912 D E A des charges à répartir
6192 Dotations d'exploitation aux amortissements des immobilisations
incorporelles
61921 D E A de l'immobilisation en recherche et développement
61922 D E A des brevets, marques, droits et valeurs similaires
61923 D E A du fonds commercial
61928 D E A des autres immobilisations incorporelles
6193 Dotations d'exploitation aux amortissements des immobilisations
corporelles
61931 D E A des terrains
61932 D E A des constructions
61933 D E A des installations techniques, matériel et outillage
61934 D E A du matériel de transport
61935 D E A des mobilier, matériel de bureau et aménagements divers
61938 D E A des autres immobilisations corporelles
6194 Dotations d'exploitation aux provisions pour dépréciation des
immobilisations
61942 D E P pour dépréciation des immobilisations incorporelles
61943 D E P pour dépréciation des immobilisations corporelles
6195 Dotations d'exploitation aux provisions pour risques et charges
61955 D E P . pour risques et charges durables
61957 D E P . pour risques et charges momentanés
6196 Dotations d'exploitation aux provisions pour dépréciation de l'actif
circulant
61961 D E P . pour dépréciation des stocks
61964 D E P . pour dépréciation des créances de l'actif circulant
6197 D.E aux provisions pour risques et charges momentanés (modèle
simplifié seulement)
6198 Dotations d'exploitation des exercices antérieurs
61981 D E aux amortissements des exercices antérieurs
61984 D E aux provisions des exercices antérieurs
60
6338 Pertes de change des exercices antérieurs
61
65912 D A E des immobilisations incorporelles
65913 D A E des immobilisations corporelles
6594 Dotations non courantes aux provisions réglementées
65941 D N C pour amortissements dérogatoires
65942 D N C pour plus-values en instance d'imposition
65944 D N C pour investissements
65945 D N C pour reconstitution de gisements
65946 D N C pour acquisition et construction de logements
6595 Dotations non courantes aux provisions pour risques et charges
65955 D N C aux provisions pour risques et charges durables
65957 D N C aux provisions pour risques et charges momentanés
6596 Dotations non courantes aux provisions pour dépréciation
65962 D N C aux amortissements pour dépréciation de l'actif
immobilisé
65963 D N C aux provisions pour dépréciation de l'actif circulant
6598 Dotations non courantes des exercices antérieurs
62
71242 Etudes
71243 Prestations de service
7125 Ventes de services produits à l'étranger
71251 Travaux
71252 Etudes
71253 Prestations de service
7126 Redevances pour brevets, marques, droits et valeurs similaires
7127 Ventes et produits accessoires
71271 Locations diverses reçues
71272 Commissions et courtages reçus
71273 Produits de services exploités dans l'intérêt du personnel
71275 Bonis sur reprises d'emballages consignés
71276 Ports et frais accessoires facturés
71278 Autres ventes et produits accessoires
7128 Ventes de biens et services produits des exercices antérieurs
7129 Rabais, Remises et Ristournes accordés par l'entreprise
71291 R R R accordés sur ventes au Maroc des biens produits
71292 R R R accordés sur ventes à l'étranger des biens produits
71294 R R R accordés sur ventes au Maroc des services produits
71295 R R R accordés sur ventes à l'étranger des services produits
71298 R R R accordés sur ventes de biens et services produits des
exercices antérieurs
713 Variations des stocks de produits
7131 Variations des stocks de produits en cours
71311 Variation des stocks de biens produits en cours
71312 Variation des stocks de produits intermédiaires en cours
71317 Variation des stocks de produits résiduels en cours
7132 Variations des stocks de biens produits
71321 Variation des stocks de produits finis
71322 Variation des stocks de produits intermédiaires
71327 Variation des stocks de produits résiduels
7134 Variations des stocks de services en cours
71341 Variation des stocks de travaux en cours
71342 Variation des stocks d'études en cours
71343 Variation des stocks de prestations en cours
63
7181 Jetons de présence reçus
7182 Revenus des immeubles non affectés à l'exploitation
7185 Profits sur opérations faites en commun
7186 Transfert de pertes sur opérations faites en commun
7188 Autres produits d'exploitation des exercices antérieurs
64
739 Reprises financières; Transferts de charges
7391 Reprises sur amortissements des primes de remboursement des
obligations
7392 Reprises sur provisions pour dépréciation des immobilisations financières
7393 Reprises sur provisions pour risques et charges financiers
7394 Reprises sur provisions pour dépréciation des titres et valeurs de
placement
7396 Reprises sur provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
7397 Transferts de charges financières
73971 Transferts - charges d'intérêts
73973 Transferts - pertes de change
73978 Transferts autres charges financières
7398 Reprises sur dotations financières des exercices antérieurs
65
75941 Reprises sur amortissements dérogatoires
75942 Reprises sur plus-values en instance d'imposition
75944 Reprises sur provisions pour investissements
75945 Reprises sur provisions pour reconstitution de gisements
75946 Reprises sur provisions pour acquisition et construction de
logements
7595 Reprises non courantes sur provisions pour risques et charges
75955 Reprises sur provisions pour risques et charges durables
75957 Reprises sur provisions pour risques et charges momentanés
7596 Reprises non courantes sur provisions pour dépréciation
75962 R N C sur provisions pour dépréciation de l'actif immobilisé
75963 R N C sur provisions pour dépréciation de l'actif circulant
7597 Transferts de charges non courantes
7598 Reprises non courantes des exercices antérieurs
66
Classe 8 : comptes de résultats
81. RESULTATS D’EXPLOITATION
83. RESULTAT FINANCIER
84. RESULTAT COURANT
85. RESULTAT NON COURANT
86. RESULTAT AVANT IMPOTS
88. RESULTAT APRESIMPMOTS
67
II - Plan des comptes : Modèle simplifié
68
140 Dettes de financement
1400 dettes de financement
231 Terrains
2310 Terrain
232 Constructions
2320 Constructions
69
240 Immobilisations financières
2400 Immobilisations financières
31. Stocks
311 Marchandises
3110 Marchandises
70
3175 Produits en cours
3176 Produits intermédiaires et produits résiduels
3158 Produits finis
3178 Autres stocks divers
71
Classe 4 : Comptes de passif circulant (hors trésorerie)
44. DETTES DU PASSIF CIRCULANT
45. AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
72
5118 Autres valeurs à encaisser
73
6128 Achats de matières et de fournitures des exercices antérieurs
6129 Rabais Remises et Ristournes obtenus sur achats consommés de matières
et fournitures
74
6196 Dotations d'exploitation aux provisions pour dépréciation de l'actif
circulant
6197 D.E aux provisions pour risques et charges momentanés (modèle
simplifié seulement)
6198 Dotations d'exploitation des exercices antérieurs
75
718 Autres produits d'exploitation
7180 Autres produits d'exploitation
76
850 Résultat non courant
8500 Résultat non courant
77
TITRE IV : CONTENU ET MODALITÉS DE FONCTIONNEMENT DES
COMPTES
Le présent titre est consacré au fonctionnement des comptes principaux du modèle normal.
Les comptes du modèle simplifié fonctionnent dans des conditions analogues à celles du
modèle normal.
Les comptes de financement permanent sont répartis entre les rubriques suivantes :
- les écarts de conversion - Passif sur créances immobilisées et sur dettes de financement
(rubrique17).
11 - CAPITAUX PROPRES
Les capitaux propres sont formés du “capital” de l’entreprise, des compléments d’apports tels
que les primes (d’émission, de fusion...), de l’écart de réévaluation le cas échéant, des
réserves et reports à nouveau ainsi que des résultats nets non affectés y compris le résultat net
de l’exercice.
Dans les sociétés, le capital représente la valeur nominale des actions ou des parts sociales.
Le compte 1111 enregistre à son crédit le montant du capital figurant dans les statuts de la
société. Il retrace l’évolution de ce capital au cours de la vie de la société suivant les décisions
des organes compétents.
78
- du montant des apports en espèces ou en nature effectués par les associés pour la partie aussi
bien appelée que non appelée;
- du montant des incorporations de réserves.
Il est débité des réductions de capital quelle qu’en soit la cause (absorption de pertes,
remboursement aux associés etc...).
Le compte 1112 est crédité du fonds de dotation initial des établissements publics ainsi que de
tout autre apport de fonds accordé à ces établissements et présentant le caractère de
dotations complémentaires.
- Les prélèvements et les retraits personnels de l’exploitant quelle qu’en soit la nature ;
Le solde du compte 1117, même débiteur en fin d’exercice, apparait au passif du bilan dans le
poste 111 “capital social ou personnel”.
79
112. PRIMES D’EMISSION, DE FUSION ET D’APPORT
Ces primes sont la représentation de la partie des apports purs et simples non comprise dans le
capital social.
La prime d’émission (compte 1121) est constituée par l’excédent du prix d’émission sur la
valeur nominale des actions ou des parts sociales attribuées à l’apporteur.
La prime de fusion (compte 1122) apparaît comme la différence entre la valeur des éléments
reçus en apport et le montant de l’augmentation de capital de la société absorbante (égal à la
valeur nominale des titres émis en rémunération de l’apport).
Le compte 1123 “Primes d’apport” est notamment utilisé pour enregistrer les primes
concernant les parts sociales créées par les sociétés autres que les sociétés anonymes.
Le compte 1130 enregistre les écarts dégagés à l’occasion d’opérations de réévaluation qui
ont le caractère de capitaux propres.
La fraction des bénéfices nets qui doit, en vertu de la loi, être affectée à un fonds de réserve
est portée au crédit du compte 1140. “réserve légale”.
Les réserves sont en principe des bénéfices nets affectés durablement à l’entreprise.
Sont portées au crédit du compte 1155 les réserves, autres que la réserve légale, constituées en
vertu de dispositions légales.
Les réserves, autres que la réserve légale, sont créditées selon le cas aux comptes 1151, 1152
ou 1155.
Ces comptes sont débités lors des prélèvements sur les réserves concernées pour incorporation
au capital, distribution aux associés, compensation de pertes.
80
116. REPORT A NOUVEAU
Le report à nouveau est le résultat net ou la partie du résultat net dont l’affectation a été
reportée par les organes compétents, qui ont statué sur les comptes de l’exercice ou des
exercices précédents.
Il est constitué par la somme des bénéfices nets et des pertes nettes des exercices antérieurs
non encore affectés.
Sont enregistrés dans ces comptes les résultats nets des exercices antérieurs non encore
affectés par les organes compétents à la date de clôture de l’exercice.
On distingue les résultats nets en instance d’affectation bénéficiaires (compte 1181) et les
résultats nets en instance d’affectation déficitaires (compte 1189).
Les comptes 1191 et 1199 sont utilisés pour solder le compte 8800 “Résultat après impôts”.
Le solde du compte 1191 qui représente un bénéfice net est utilisé si le résultat après impôts
est bénéficiaire.
Le solde du compte 1199 qui représente une perte nette est utilisé si le résultat après impôts
est déficitaire.
Les comptes 1191 et 1199 sont soldés après décision d’affectation du résultat net par les
organes compétents.
81
13. CAPITAUX PROPRES ASSIMILES
Les subventions d’investissement reçues par l’entreprise sont destinées à acquérir (ou créer)
des immobilisations ou à financer des activités à long terme.
Les comptes 1311 et 1319 sont destinés à la fois à faire apparaître au bilan le montant des
subventions d’investissement jusqu’à ce qu’elles aient rempli leur objet, et à permettre aux
entreprises subventionnées d’échelonner sur plusieurs exercices la constatation de
l’enrichissement provenant de ces subventions.
Le compte 1311 est crédité de la subvention par le débit du compte d’actif intéressé (compte
de tiers ou compte financier).
En principe, le compte 1319 est débité par le crédit du compte 7577 “reprises sur subventions
d’investissement”:
Seul figure au bilan le montant net de la subvention d’investissement non encore inscrite au
compte de produits et charges. Les comptes 1311 et 1319 sont soldés l’un par l’autre lorsque
le débit du deuxième est égal au crédit du premier.
Des dérogations à ces règles générales peuvent être admises lorsqu’une telle mesure est
justifiée par des circonstances particulières, notamment par le régime juridique des
entreprises, l’objet de leur activité, les conditions posées ou les engagements demandés par les
autorités ou organismes ayant alloué les subventions.
82
1358. Autres provisions réglementées
Les provisions réglementées ne correspondent pas à l’objet normal d’une provision. Elles sont
comptabilisées comme telles en application de dispositions légales ou réglementaires.
Les provisions réglementées sont créées suivant un mécanisme analogue à celui des
provisions proprement dites.
Le compte 7594 “Reprises sur provisions réglementées” enregistre à son crédit les reprises sur
provisions réglementées par le débit de l’un des comptes 1351, 1352, 1354, 1355, 1356 et
1358.
Les emprunts obligataires dont le remboursement est assorti de primes sont comptabilisés au
crédit du compte 1410 pour leur montant total, primes de remboursement incluses.
83
Les autres dettes de financement comprennent les dettes non liées à des opérations
d’exploitation dans le cas où ces dettes sont présumées avoir à leur naissance un délai
d’exigibilité supérieur à douze mois.
Ces dettes restent inscrites dans leur compte d’entrée de manière irréversible jusqu’à leur
extinction totale sauf évènement ou appréciation affectant les conditions de leur entrée
initiale.
Les avances remboursables consenties par l’Etat à une entreprise représentent, pour cette
entreprise, un véritable emprunt. Elles sont inscrites au crédit du compte 1482.
Le compte 1483 est réservé aux dettes à caractère financier à l’exclusion des dettes
d’exploitation (opérations commerciales courantes).
Les billets de fonds à payer par l’entreprise sont assimilés aux emprunts. Ils sont enregistrés
au crédit du compte 1484.
Les intérêts courus et non échus sont inscrits en compte de régularisation passif (poste 449).
Les provisions durables pour risques et charges sont destinées à faire face à des risques ou à
des charges dont on prévoit la réalisation dans un délai supérieur à douze mois à la date de
clôture de l’exercice.
Le compte 1514 enregistre les pertes prévues sur la liquidation des marchés à terme en cours à
la clôture de l’exercice.
84
Le compte 1551 enregistre la charge probable d’impôt rattachable à l’exercice mais différée
dans le temps et dont la prise en compte définitive dépend d’éléments futurs.
Le compte 1552 reçoit les provisions relatives aux sommes affectées obligatoirement par
l’entreprise à un fonds de retraite interne constitué en vertu d’obligations légales,
réglementaires ou contractuelles.
Le compte 1555 enregistre les provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices
correspondant à des charges prévisibles, telles que les frais de grosses réparations, qui ne
sauraient normalement être rattachées au seul exercice au cours duquel elles sont engagées.
Une provision pour couvrir des frais de grosses réparations doit répondre aux conditions
suivantes :
- être destinée à couvrir des charges importantes qui ne présentent pas un caractère annuel et
ne peuvent être assimilées à des frais courants d’entretien et de réparation ;
- faire l’objet d’une prévision en fonction de la fréquence des grosses réparations envisagées.
Lors de la constitution d’une provision pour risques et charges, le compte de provisions est
crédité par le débit :
- du compte 6195 “Dotations d’exploitation aux provisions pour risques et charges durables”,
lorsqu’elle concerne l’exploitation ;
- du compte 6393 “Dotations aux provisions pour risques et charges financiers” lorsqu’elle
affecte l’activité financière de l’entreprise ;
- du compte 6595 “Dotations non - courantes aux provisions pour risques et charges”
lorsqu’elle a un caractère non courant.
- le débit des comptes de dotations correspondants 6195, 6393 ou 6595, lorsque le montant de
la provision doit être augmenté ;
- le crédit du compte 7195 “Reprises d’exploitation sur provisions pour risques et charges”,
du compte 7393 “Reprises sur provisions pour risques et charges financiers”, ou du compte
7595 “Reprises sur provisions pour risques et charges non courants”, lorsque le montant de la
provision doit être diminué ou annulé (provision devenue, en tout ou partie, sans objet).
85
1605. Comptes de liaison des établissements
Les comptes 1601 et 1605 sont ouverts par les entreprises qui ont des succursales ou
établissements tenant des comptabilités distinctes, en vue de recevoir les écritures destinées à
assurer les liaisons indispensables entre ces comptabilités et la comptabilité centrale du siège.
Les comptes de liaison doivent être soldés en fin d’exercice. Ils ne figurent par conséquent
pas dans le bilan.
Lorsque l’application du taux de conversion à la date de l’arrêté des comptes a pour effet de
modifier les montants en dirhams comptabilisés à l’entrée, les différences de conversion sont
inscrites au crédit :
- du compte 1710 s’il s’agit d’une augmentation du montant des créances immobilisées ;
- du compte 1720 s’il s’agit d’une diminution du montant de dettes de financement.
Les comptes d’actif immobilisé sont répartis entre les rubriques suivantes :
Les immobilisations comprennent tous les biens et valeurs destinés à rester durablement dans
l’entreprise à l’exclusion de ceux faisant partie du cycle d’exploitation (stocks, clients....).
86
Les immobilisations entièrement amorties, à l’exception des non-valeurs, demeurent inscrites
au bilan tant qu’elles subsistent dans l’entreprise.
Les immobilisations sorties de l’actif, soit par cession soit par disparition ou destruction,
cessent de figurer aux comptes d’immobilisations. Les comptes d’amortissements et de
provisions de toutes natures correspondant à ces immobilisations sont simultanément retirés
de leurs comptes respectifs.
Les immobilisations reçues gratuitement par l’entreprise sont comptabilisées à leur valeur
actuelle au jour du transfert de propriété. Cette valeur est en principe portée au débit du
compte d’immobilisation intéressé par le crédit du compte 1311 “Subventions
d’investissement reçues”.
Le compte 2112 enregistre les frais antérieurs au démarrage effectif des moyens de production
de l’entreprise. Ces frais sont en principe portés d’abord au débit des comptes de charges et
repris au crédit du CPC pour les comptes de “Transferts de charges” pour être enfin débités au
compte 2112.
Le compte 2113 enregistre les frais engagés suite à des opérations d’augmentation de capital.
Le compte 2114 enregistre les frais consécutifs à des opérations de restructuration sous forme
de fusions, scissions et transformations.
Les comptes 2116 et 2117 comprennent les frais de prospection et de publicité concernant des
activités nouvelles ou des perfectionnements d’activité et qui ne sauraient normalement être
inscrits dans les comptes de charges en raison de leur importance et des conditions dans
lesquelles ils ont été engagés et qui sont susceptibles, de bénéficier à plus d’un exercice.
87
Les frais d’acquisition des immobilisations inscrits au compte 2121 comprennent
exclusivement les droits de mutation, les honoraires ou commissions et les frais d’actes.
Les frais de transport, d’installation et de montage ne sont pas inscrits au compte 2121. Ils
sont compris dans la valeur d’entrée des immobilisations concernées.
Les frais d’émission des emprunts portés au compte 2125 comprennent les frais engagés lors
de l’émission d’emprunts tels que les emprunts obligataires.
Le montant à porter au débit du compte 2130 est égal à la différence entre la valeur de
remboursement des obligations et leur prix d’émission.
Les comptes d’immobilisations incorporelles sont débités à la date d’entrée des éléments dans
le patrimoine.
Lors des cessions ou des retraits, la valeur d’entrée des immobilisations incorporelles sorties
de l’actif et les amortissements correspondants sont retirés des comptes où ils sont inscrits. Le
montant net en résultant est porté au débit du compte 6512 “Valeurs nettes d’amortissements
des immobilisations incorporelles cédées”. Simultanément, le compte 7512 “Produits des
cessions des immobilisations incorporelles” est crédité par le débit du compte 3481 “Créances
sur cessions d’immobilisations” ou d’un compte de trésorerie.
Sont portées au débit du compte 2210 les seules dépenses qui correspondent à l’activité
réalisée par l’entreprise pour son propre compte en matière de recherche appliquée et
développement. En sont exclus les frais entrant dans le coût de production des commandes
passées par des tiers.
Le compte 2210 est débité par le crédit du compte 7142 “Immobilisations incorporelles
produites par l’entreprise pour elle-même”.
88
2220. Brevets, marques, droits et valeurs similaires
Le compte 2220 est en général constitué par les éléments incorporels correspondant aux
dépenses faites pour l’obtention de l’avantage représenté par la protection accordée sous
certaines conditions à l’inventeur, à l’auteur ou au bénéficiaire du droit d’utilisation d’un
brevet, d’une marque, de modèles, dessins, ou au titulaire d’une concession.
Le fonds commercial est constitué par les éléments incorporels : clientèle, achalandage, droit
au bail, nom commercial et enseigne.
Les comptes d’immobilisations corporelles sont débités à la date d’entrée des biens dans le
patrimoine de l’entreprise soit :
- de la valeur d’apport ;
- du coût d’acquisition ;
- du coût de production du bien.
Lors des cessions ou des retraits, la valeur d’entrée des éléments sortis et les amortissements
correspondants sont retirés des comptes où ils sont inscrits. Le montant net en résultant est
porté au débit du compte 6513 “Valeurs nettes d’amortissements des immobilisations
corporelles cédées”.
Simultanément, le compte 7513 “Produits des cessions des immobilisations corporelles” est
crédité par le débit du compte 3481 “Créances sur cessions d’immobilisations”. ou d’un
compte de trésorerie.
213. TERRAINS
89
2314. Terrains de gisement
2316. Agencements et aménagements de terrains
2318. Autres terrains
Les comptes de terrains enregistrent le montant des terrains dont l’entreprise est propriétaire.
Suivant leur nature, les terrains sont enregistrés :
- au compte 2313 s’il s’agit de terrains bâtis supportant une ou plusieurs constructions ;
- au compte 2314 s’il s’agit de terrains de gisement tels que les carrières. Cette catégorie de
terrains est amortissable dans les conditions définies au compte 2831 ;
- au compte 2316 s’il s’agit de dépenses faites en vue de l’aménagement des terrains (clôtures,
mouvements de terre etc...). Ces dépenses pourraient être amorties.
232. CONSTRUCTIONS
2321. Bâtiments
2323. Constructions sur terrains d’autrui
2325. Ouvrages d’infrastructure
2327. Agencements et aménagements des constructions
2328. Autres constructions
- les bâtiments (compte 2321) qui comprennent les fondations et leurs appuis, les murs, les
planchers, les toitures ainsi que les aménagements faisant corps avec eux, à l’exclusion de
ceux qui peuvent être facilement détachés et de ceux qui, en raison de leur nature et de leur
importance, justifient une inscription distincte;
- les constructions sur terrains d’autrui (compte 2323) qui comprennent les constructions
édifiées sur le sol d’autrui ;
- les ouvrages d’infrastructure (compte 2325) qui sont destinés à assurer les communications
sur terre, sous terre, par fer et par eau ainsi que les barrages pour la retenue des eaux et les
pistes d’aérodrome;
- les agencements et aménagements de constructions (compte 2327) qui sont les travaux
destinés à mettre en état d’utilisation les constructions de l’entreprise.
90
2338. Autres installations techniques, matériel et outillage
- Les unités fixes d’usage spécialisé, pouvant comprendre constructions, matériels ou pièces
qui, même séparables par nature, sont techniquement liés pour leur fonctionnement et que
cette incorporation de caractère irréversible rend passibles du même rythme d’amortissement;
- Les installations qui, dans une profession, sont affectées à un usage spécifique et dont
l’importance justifie une gestion comptable distincte.
- Le matériel constitué par l’ensemble des équipements et machines utilisés soit pour
l’extraction, la transformation, le façonnage, le conditionnement des matières ou fournitures
soit pour les prestations de services à l’exclusion du matériel de transport et du matériel de
bureau ;
Le matériel de transport comprend tous les véhicules et appareils servant au transport par
terre, par fer, par eau ou par air, du personnel, des marchandises, matières et produits.
Le mobilier de bureau (compte 2351) comprend les meubles et objets tels que tables, chaises,
classeurs, et bureaux utilisés dans l’entreprise.
Le compte 2352 enregistre le matériel de bureau qui comprend les machines et instruments
tels que machines à écrire, machine à calculer, utilisés par les différents services.
Le compte 2355 est réservé au matériel informatique tel qu’ordinateurs, terminaux etc...
Le compte 2356 est utilisé lorsque l’entreprise n’est pas propriétaire des agencements,
installations et aménagements effectués, c’est à dire quant ils sont incorporés dans les
91
immobilisations dont elle n’est pas propriétaire ou sur lesquelles elle ne dispose d’aucun droit
réel (cas des immobilisations en location ou en crédit-bail).
Ce compte est utilisé lorsque les spécificités des immobilisations corporelles ne permettent
pas leur inscription dans les autres comptes d’immobilisations. (Exemple : cheptel...)
- les immobilisations non terminées à la clôture de l’exercice qui sont imputées selon le cas
aux comptes 2392, 2393, 2394 et 2395 ;
- les avances et acomptes versés sur des commandes d’immobilisations corporelles qui sont
imputées au compte 2397.
Les avances sont les sommes versées avant tout commencement d’exécution de commandes
ou en dépassement de la valeur des fournitures déjà faites ou des travaux déjà exécutés.
Les acomptes sont les sommes versées sur justification d’exécution partielle des commandes.
Le coût des immobilisations créées par l’entreprise est calculé soit dans les comptes
analytiques, soit à défaut, par des procédés statistiques. Le coût de ces immobilisations est
porté au débit des comptes d’immobilisations en cours concernés par le crédit du compte 7143
“Immobilisations corporelles produites par l’entreprise pour elle-même”.
Les créances immobilisées comprennent les créances non liées à des opérations
d’exploitation, qui à leur entrée dans le patrimoine, sont présumées avoir un délai de
recouvrement supérieur à douze mois.
Ces créances restent inscrites de manière irréversible dans leur compte d’entrée jusqu’à leur
extinction totale sauf événement ou appréciation affectant les conditions de leur entrée
initiale.
92
241. PRETS IMMOBILISES
Les prêts sont les fonds versés à des tiers en vertu de dispositions contractuelles par lesquelles
l’entreprise s’engage à transmettre à des personnes physiques ou morales l’usage de moyens
de paiement pendant un certain temps. Les billets de fonds sont assimilés à des prêts.
Les titres à inscrire au compte 2481 sont ceux conférant à l’entreprise des droits de créance
tels que les obligations et les bons du Trésor.
Le compte 2483 regroupe les créances nées à l’occasion de prêts octroyés à des entreprises
dans lesquelles le prêteur détient une participation.
Les dépôts et cautionnements inscrits au compte 2486 comprennent les sommes versées à des
tiers à titre de garantie ou de cautionnement et indisponibles jusqu’à la réalisation d’une
condition suspensive.
Le compte 2510 enregistre les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de
l’entreprise, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice
des titres ou d’en assurer le contrôle.
2581. Actions
2588. Titres divers
Les autres titres immobilisés inscrits au poste 258 sont les titres autres que les titres de
participation et autres que les titres immobilisés conférant des droits de créances que
l’entreprise a l’intention de conserver durablement. Ils sont représentatifs de parts de capital
ou de placements à long terme.
Les comptes 2581 et 2588 sont débités de la valeur d’entrée y compris le cas échéant la partie
non encore libérée des titres acquis par l’entreprise.
93
Les comptes 2510, 2581 et 2588 sont crédités, en cas de cession, par le débit du compte 6514
“Valeurs nettes d’amortissements des immobilisations financières” pour la valeur comptable
nette des titres cédés.
Lorsque l’application du taux de conversion à la date de l’arrêté des comptes a pour effet de
modifier les montants en dirhams précédemment comptabilisés à l’entrée , les différences de
conversion sont inscrites au débit :
- du compte 2710 s’il s’agit d’une diminution du montant des créances immobilisées ;
- du compte 2720 s’il s’agit d’une augmentation du montant des dettes de financement.
Les frais préliminaires et les charges à répartir peuvent être amortis entièrement dès le
premier exercice.
Les primes de remboursement des obligations sont, en principe, amorties au prorata des
intérêts courus.
Elles peuvent l’être également par fractions égales au prorata de la durée de l’emprunt quelle
que soit la cadence de remboursement des obligations. Mais, en aucun cas, ne peuvent être
maintenues à l’actif des primes afférentes à des obligations remboursées.
94
Les amortissements sont portés au crédit des comptes 2811, 2812 et 2813 selon le cas par le
débit des comptes suivants :
- 6191s’il s’agit de dotations d’exploitation relatives aux frais préliminaires et aux charges à
répartir ;
- 6391 s’il s’agit de dotations aux amortissements des primes de remboursement des
obligations ;
- 6591 s’il s’agit de dotations aux amortissements exceptionnels relatives aux frais
préliminaires et aux charges à répartir.
Les comptes 2811, 2812 et 2813 sont soldés par le débit des comptes d’immobilisations
correspondants dès que les non-valeurs considérées sont entièrement amorties.
Les brevets d’invention sont normalement amortissables sur la durée du privilège dont ils
bénéficient ou sur leur durée effective d’utilisation si elle est plus courte.
Les marques dont la protection n’est pas limitée dans le temps ne sont pas, en principe,
amortissables.
Les procédés industriels, modèles et dessins sont amortissables dès lors qu’ils sont
susceptibles de devenir obsolètes.
Les éléments du fonds commercial, qui ne bénéficient pas nécessairement d’une protection
juridique leur garantissant une valeur certaine, sont amortissables.
Les amortissements des immobilisations incorporelles sont enregistrés au débit des comptes
6192 ou 6591 par le crédit des comptes intéressés d’amortissements.
95
Sont portés au crédit du compte 2831 les amortissements de terrains de gisement tels que
carrières et sablières.
Seule la partie du terrain constituant le gisement dont sont extraits les matériaux est
amortissable en fonction de l’épuisement de ce gisement. Le tréfonds qui constitue le terrain
après épuisement du gisement n’est pas amortissable.
Les immobilisations corporelles sont amortissables suivant des taux fixés par l’entreprise en
fonction de l’expérience et des usages. Il est tenu compte notamment du degré d’utilisation
des éléments à amortir, des conditions d’utilisation, des changements résultant des techniques
ou de besoins nouveaux qui peuvent rendre prématurément caduques certaines
immobilisations.
Les amortissements des immobilisations corporelles sont enregistrés au débit des comptes
6193 ou 6591 par le crédit des comptes intéressés d’amortissements.
Les amoindrissements de valeur des immobilisations résultant de causes dont les effets ne
sont pas jugés irréversibles sont constatés par des provisions pour dépréciation.
96
CLASSE 3 : Comptes d’actifs circulant (hors trésorerie)
Les comptes d’actif circulant (hors trésorerie) sont répartis entre les rubriques suivantes :
Les éléments d’actif circulant sujets à dépréciation sont assortis de corrections de valeur qui
prennent la forme de provisions à inscrire aux comptes portant la racine 39.
31. STOCKS
Les stocks sont constitués par l’ensemble des biens ou services qui interviennent dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise pour être :
Il est recommandé aux entreprises d’établir une nomenclature des stocks en se référant à la
nomenclature officielle des biens et services.
Les marchandises représentent tous les biens et services que l’entreprise achète pour les
revendre en l’état (objets, matières, fournitures, etc...) sans transformation notable ni
intégration à d’autres biens et services produits.
Les comptes 3111, 3112, 3116, et 3118 sont crédités du montant du stock initial au début de
l’exercice par le débit du compte 6114 “Variation de stocks de marchandises”.
Après avoir procédé à l’inventaire physique, c’est à dire au recensement et à l’évaluation des
existants en stocks, les comptes 3111, 3112, 3116 et 3118 sont débités du montant du stock
final par le crédit du compte 6114 à la clôture de l’exercice.
97
3126. Matières et fournitures consommables en cours de route
3128. Autres matières et fournitures consommables
Les matières premières sont les objets, matières ou fournitures acquis par l’entreprise et
destinés à être incorporés aux produits fabriqués ou traités.
Les matières et fournitures consommables sont constituées par tous produits, matières,
substances ou fournitures acquis par l’entreprise, qui concourent par leur consommation au
premier usage ou rapidement d’une manière indirecte, à la fabrication, au traitement ou à
l’exploitation sans entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués.
Les emballages sont les produits ou marchandises livrés à la clientèle en même temps que leur
contenu. Par extension, ils englobent tous les objets employés dans le conditionnement de ce
qui est livré aux clients.
- d’une part, les emballages non récupérables, appelés communément emballages perdus,
destinés à être vendus en même temps que les marchandises et les produits à la clientèle ou
dont la valeur est incorporée dans le prix du contenu ;
- d’autre part, les emballages susceptibles d’être provisoirement conservés par les tiers et que
l’entreprise qui les livre s’engage à reprendre dans des conditions déterminées à condition que
ces emballages ne soient pas commodément identifiables unité par unité. Dans le cas
contraire, ces emballages constituent des immobilisations.
- crédités du montant du stock initial par le débit du compte 6124 “Variation des stocks de
matières et fournitures”;
- débités du montant du stock final par le crédit du compte 6124.
Les produits en cours sont des biens ou des services en cours de formation à travers un
processus de production.
- crédités du montant du stock initial par le débit du compte 7131 “Variation des stocks des
produits en cours” ou 7134 “Variation des stocks des services en cours” ;
98
314. PRODUITS INTERMEDIAIRES ET PRODUITS RESIDUELS
Les produits intermédiaires sont ceux qui ont atteint un stade d’achèvement mais destinés
normalement à entrer dans une nouvelle phase du cycle de production.
Les produits résiduels comprennent les déchets et rebuts de fabrication. Ils comprennent
également les produits finis et les produits intermédiaires impropres à une utilisation ou à un
écoulement normal.
- crédités du montant du stock initial par le débit du compte 7132 “Variation des stocks des
biens produits”;
- débités du montant du stock final par le crédit du compte 7132.
Les produits finis sont les biens et services qui ont atteint un stade d’achèvement définitif
dans le cycle de production.
- crédités du montant du stock initial par le débit du compte 7132 “Variation des stocks des
biens produits”;
- débités du montant du stock final par le crédit du compte 7132.
- les créances liées à des opérations d’exploitation quel que soit leur délai de recouvrement ;
- les créances non liées à des opérations d’exploitation, telles que les créances sur cessions
d’immobilisations ou les créances financières, qui à leur entrée dans le patrimoine, sont
présumées avoir un délai de recouvrement inférieur ou égal à douze mois. Ces créances
restent inscrites de manière irréversible dans leur compte d’entrée jusqu’à leur extinction
totale sauf événement ou appréciation affectant les conditions de leur entrée initiale.
Sont également regroupés dans la rubrique 34, les comptes rattachés aux tiers et destinés à
enregistrer soit des modes de financement liés aux créances (effets à recevoir), soit des
créances à venir se rapportant à l’exercice (produits à recevoir).
99
Par extension, la rubrique 34 englobe les écritures de régularisation Actif des comptes de
charges et de produits.
Le compte 3411 est débité lors du paiement par l’entreprise d’avances sur commandes passées
auprès des fournisseurs par le crédit d’un compte de trésorerie. Il est crédité par le débit du
compte 4411 “fournisseurs” après réception de la facture par l’entreprise.
Le compte 3413 est débité par le crédit du compte 4411 lors de la consignation à l’entreprise
d’emballages ou de matériel pour le montant de la consignation.
- par le débit du compte 4411 lorsque l’entreprise rend les emballages ou le matériel au prix
de la consignation ;
- par le débit du compte 6123 “Achats d’emballages” lorsque l’entreprise décide de conserver
les emballages ou le matériel consignés ;
- par le débit du compte 4411 “fournisseurs” et du compte 6131 "Locations et charges
locatives" si la reprise se fait pour un montant inférieur à celui de la consignation.
Le compte 3417 est débité à la clôture de l’exercice, du montant taxes comprises, des avoirs et
des rabais, remises et ristournes à obtenir non encore parvenus dont le montant est
suffisamment connu et évaluable par le crédit des comptes concernés des classes 4 et 7. A
l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.
Le compte 3418 est notamment utilisé pour les comptes fournisseurs anormalement débiteurs
par suite à des règlements faits à tort par exemple.
3421. Clients
3423. Clients - retenues de garantie
3424. Clients douteux ou litigieux
3425. Clients - effets à recevoir
3427. Clients - factures à établir et créances sur travaux non facturables
3428. Autres clients et comptes rattachés
100
Figurent dans le poste 342 les créances liées à la vente des biens ou services liés au cycle
d’exploitation de l’entreprise.
Le compte 3421 est débité du montant toutes taxes comprises des factures de vente de biens
ou services par le crédit :
- de l’un des comptes 7111, 7113 et 7118 relatifs aux ventes de marchandises ou l’un des
comptes 7121, 7122, 7124, 7125, 7126, 7127 et 7128 relatifs aux ventes de biens et services
produits pour le montant hors taxes ;
- du compte 4425 “Clients, dettes pour emballages et matériel consignés”;
- du compte 4455 “Etat, TVA facturée”.
Le compte 3423 est débité par le crédit du compte 3421 du montant des retenues effectuées
par les clients sur le prix convenu jusqu’à l’échéance du terme prévu.
Le compte 3424 est débité par le crédit du compte 3421 pour le montant des créances
douteuses ou litigieuses que l’entreprise possède sur ses clients.
Le compte 3425 est débité par le crédit du compte 3421 au moment de l’entrée des effets en
portefeuille.
Le compte 3425 est crédité à l’échéance de l’effet par le débit d’un compte de trésorerie.
Les effets restent maintenus au débit du compte 3425 même dans le cas où ils sont escomptés.
Le compte 3427 est débité, à la clôture de l’exercice du montant taxes comprises des créances
imputables à cet exercice et pour lesquelles les pièces justificatives n’ont pas encore été
établies, par le crédit des comptes concernés des classes 4 et 7.A l’ouverture de l’exercice
suivant, ces écritures sont contre-passées.
101
Le compte 3431 est débité du montant des avances et acomptes versés au personnel par le
crédit d’un compte de trésorerie. Il est crédité pour solde par le débit du compte intéressé de la
classe 4 ou 5.
Les opérations à inscrire dans le poste 345 sont celles qui sont faites avec l’Etat considéré en
tant que puissance publique à l’exception des opérations qui pourraient être faites avec l’Etat
en tant que client par exemple.
Le compte 3451 est débité en fin d’exercice des subventions accordées par l’Etat et non
encore perçues par l’entreprise par le crédit :
Le compte 3451 est crédité d’un compte de trésorerie lors de la réception des subventions.
Le compte 3453 est débité du montant des règlements effectués au Trésor au titre des
acomptes relatifs aux impôts sur les résultats. Il est soldé par le débit du compte 4453 “Etat,
impôts sur les résultats”.
Le compte 3455 reçoit le montant de la T.V.A. récupérable au titre des immobilisations et des
charges.
Le compte 3456 reçoit à son débit le montant du crédit éventuel de TVA par le crédit du
compte 4456 lorsque le solde de celui-ci devient débiteur.
Pour l’application des dispositions du PCGE, sont réputés associés ceux qui détiennent une
part du capital des sociétés sous toutes leurs formes, (sociétés de capitaux, sociétés en
participation, sociétés de personnes, sociétés de fait etc...).
102
Le compte 3461 est débité du montant de la promesse d’apport (en numéraire ou en nature)
faite par les associés par le crédit du compte 1111 “Capital social”. Il est crédité par le débit
des comptes retraçant les apports.
Le compte 3462 est débité par le crédit du compte 1119 “Actionnaires, capital souscrit-non
appelé” lors des appels successifs du capital ; il est crédité, lors de la réalisation de l’apport
par le débit des comptes d’actif ou de passif concernés.
Le compte 3467 reçoit à son débit les créances rattachées à des comptes d’associés (produits
à recevoir etc...)
Le compte 3481 est débité lors de la cession d’immobilisations, du prix de cession, par le
crédit :
Le compte 3482 est débité du prix de cession des éléments d’actif circulant. Concernant les
cessions de titres et valeurs de placement, le compte 3482 est débité par le crédit du compte
intéressé du poste 350 “Titres et valeurs de placement" pour le prix d’acquisition des titres.
Pour solder l’écriture :
- le compte 6385 “Charges nettes sur cessions de titres et valeurs de placement” est débité en
cas de moins-value de cession;
- le compte 7385 “Produits nets sur cessions de titres et valeurs de placement” est crédité en
cas de plus-value de cession.
Le compte 3487 reçoit les créances rattachées aux autres débiteurs (produits à recevoir etc...).
Le compte 3491 permet de rattacher à l’exercice les charges qui le concernent effectivement,
et celles-là seulement. Il est débité en fin d’exercice par le crédit des comptes de charges
intéressés. A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.
103
Le compte 3493 enregistre les intérêts courus et non échus sur les prêts et autres créances y
compris ceux de l’actif immobilisé.
Le compte 3495 enregistre les charges et les produits dont le montant peut être connu ou fixé
d’avance avec une précision suffisante et qu’on décide de répartir par fractions égales entre
les périodes comptables de l’exercice selon le système dit de l’abonnement. Le compte doit
être soldé en fin d’exercice.
Le compte 3497 enregistre les opérations qui ne peuvent être imputées de façon certaine à un
compte débiteur déterminé au moment où elles doivent être enregistrées et qui exigent
notamment une information complémentaire. Le compte 3497 ne doit être utilisé que dans des
cas exceptionnels. Il peut notamment servir pour les opérations de virements internes en cas
d’utilisation de journaux auxiliaires ou divisionnaires.
Toute opération initialement imputée au débit du compte 3497 doit être réimputée au compte
définifif dans les plus brefs délais.
Les titres et valeurs de placement sont acquis par l’entreprise en vue de la réalisation d’un
gain à brève échéance.
Le compte 3501 est débité pour la partie libérée et le compte 3502 est débité pour la partie
non libérée du montant des actions par le crédit d’un compte de tiers ou de trésorerie. En cas
de cession de ces actions, les écritures à passer sont celles indiquées au compte 3482.
Le compte 3506 reçoit à son débit le montant des bons de caisse et des bons du Trésor.
Les écritures comptables relatives aux opérations de cession des obligations et des bons de
caisse et du Trésor sont identiques à celles indiquées au compte 3482.
Les créances de l’actif circulant et les dettes du passif circulant sont converties et
comptabilisées en dirhams sur la base du dernier cours de change connu à la clôture de
l’exercice.
104
Lorsque l’application du taux de conversion à la date de l’arrêté des comptes a pour effet de
modifier les montants en dirhams précédemment comptabilisés, les différences de conversion
sont inscrites au débit :
- du compte 3701 s’il s’agit d’une diminution des créances de l’actif circulant ;
- du compte 3702 s’il s’agit d’une augmentation des dettes du passif circulant.
Les amoindrissements de valeur des éléments de l’actif circulant résultant de causes dont les
effets ne sont pas jugés irréversibles sont constatés par des provisions pour dépréciation.
- compte 6196 “Dotations d’exploitation aux provisions pour dépréciation de l’actif circulant”
si la provision liée à l’exploitation a un caractère courant ;
- compte 6596 “Dotations non courantes aux provisions pour dépréciation” si la provision a
un caractère non courant.
105
Lors de l’annulation ou de la diminution de cette provision, le compte de provision concerné
est débité par le crédit :
Lors de l’annulation ou de la diminution de cette provision, le compte 3950 est débité par le
crédit du compte 7394 “Reprises financières sur provisions pour dépréciation des titres et
valeurs de placement”.
Les comptes de passif circulant (hors trésorerie) sont répartis entre les rubriques suivantes :
La rubrique 44 comporte :
- les dettes liées à des opérations d’exploitation quel que soit leur délai d’exigibilité ;
- les dettes non liées à des opérations d’exploitation telles que les dettes pour acquisition
d’immobilisations ou les dettes financières qui, à leur entrée dans le patrimoine, sont
présumées avoir un délai d’exigibilité inférieur ou égal à douze mois. Ces dettes restent
inscrites de manière irréversible dans leur compte d’entrée jusqu’à leur extinction totale sauf
événement ou appréciation affectant les conditions de leur entrée initiale.
Sont également regroupés dans la rubrique 44, les comptes rattachés aux tiers et destinés soit
à enregistrer des modes de financement liés aux dettes (effets à payer) , soit des dettes à venir
se rapportant à l’exercice (charges à payer).
106
441. FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES
Figurent dans le poste 441 les dettes liées à l’acquisition de biens et de services afférents au
cycle d’exploitation de l’entreprise.
4411. Fournisseurs
4413. Fournisseurs - retenue de garantie
4415. Fournisseurs - effets à payer
4417. Fournisseurs - factures non parvenues
4418. Autres fournisseurs et comptes rattachés
Le compte 4411 est crédité du montant des factures d’achats de biens ou de services par le
débit :
- du compte 3455 “Etat, TVA récupérable” pour le montant des taxes récupérables.
- d’un compte de trésorerie lors des règlements effectués par l’entreprise à ses fournisseurs ;
- d’un compte de classe 6 pour le montant des factures d’avoirs reçues à l’occasion de retour
de marchandises au fournisseur ;
- du compte 4415 “fournisseurs - Effets à payer” lors de l’acceptation d’une lettre de change
ou de la remise d’un billet à ordre ;
- du compte 6119 ou 6129 “rabais, remises et ristournes obtenus” pour le montant des
réductions commerciales obtenues hors factures ;
Le compte 4413 reçoit à son crédit, par le débit du compte fournisseur intéressé , le montant
des retenues effectuées sur le prix convenu jusqu’à l’échéance du terme de garantie prévu.
Le compte 4417 est crédité à la clôture de l’exercice, du montant taxes comprises, des factures
imputables à cet exercice mais non encore parvenues, dont le montant est suffisamment connu
et évaluable. A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.
107
Le compte 4421 est crédité, lors de l’encaissement par l’entreprise d’avances et acomptes sur
commandes passées par les clients, par le crédit d’un compte de trésorerie. Il est débité par le
crédit du compte 3421 “Clients” après établissement de la facture par l’entreprise.
Le compte 4425 est crédité des sommes facturées par l’entreprise à ses clients au titre des
consignations d’emballages ou de matériel par le débit du compte 3421 “Clients”.
- des comptes intéressés de la classe 7 dans le cas où l’emballage est conservé par le client
(cessions d’immobilisations ou ventes d’emballages suivant le mode de comptabilisation
retenu pour les emballages) ;
Le compte 4427 est crédité à la clôture de l’exercice, du montant taxes comprises, des rabais,
remises et ristournes à accorder et des avoirs non encore établis dont le montant est
suffisamment connu et évaluable. A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont
contre-passées.
Le compte 4428 est notamment utilisé pour les comptes clients anormalement créditeurs par
suite de règlements effectués à tort par exemple.
443. PERSONNEL-CREDITEUR
Le compte 4432 est crédité du montant des rémunérations nettes à payer au personnel par le
débit des comptes de charges intéressés.
Notamment :
Il est débité du montant des règlements effectués au personnel par le crédit d’un compte de
trésorerie.
Le compte 4433 est crédité du montant des sommes confiées en dépôt à l’entreprise par des
membres de son personnel, par le débit d’un compte de trésorerie. Il est débité, lors du
remboursement des sommes ainsi déposées, par le crédit d’un compte de trésorerie.
Le compte 4434 est crédité du montant des sommes faisant l’objet d’oppositions obtenues par
des tiers à l’encontre des membres du personnel de l’entreprise. Il est débité du montant
108
desdites sommes, lors de leur versement aux tiers bénéficiaires de l’opposition, par le crédit
d’un compte de trésorerie.
Le compte 4437 est crédité à la clôture de l’exercice du montant des dettes de personnel
potentielles et rattachables à cet exercice, dont le montant est suffisamment connu et
évaluable, telles que indemnités pour congés payés, par le débit des comptes intéressés de la
classe 6. A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.
Les comptes composant le poste 444 sont crédités du montant total des sommes dues par
l’entreprise à la sécurité sociale ainsi qu’aux différents organismes sociaux au titre des
cotisations patronales et salariales d’assurances sociales, d’allocations familiales, d’accidents
de travail, de retraites du personnel etc. par le débit des comptes de charges ou de tiers
intéressés.
Ils sont débités des règlements effectués à ces organismes par le crédit des comptes de
trésorerie intéressés.
445. ETAT-CREDITEUR
Les opérations à inscrire dans ce poste sont celles qui sont faites avec l’Etat considéré en tant
que puissance publique à l’exception des opérations qui pourraient être faites avec l’Etat en
tant que fournisseur ou associé par exemple.
Le compte 4452 est crédité des impôts, taxes et dettes assimilées y compris les retenues
effectuées par l’entreprise pour le compte de l’Etat sur des sommes dues à des tiers par le
débit de leurs comptes (prélèvements sur les traitements et salaires, retenues à la source
etc... ).
Le compte 4453 est crédité du montant des impôts sur les résultats dus à l’Etat par le débit de
l’un des comptes formant le poste 670 “Impôts sur les résultats”.
Il est débité du montant des règlements effectués au Trésor par le crédit d’un compte de
trésorerie pour le paiement du solde et le crédit du compte 3453 pour les acomptes.
109
Le compte 4455 est crédité du montant des taxes collectées pour le compte de l’Etat par le
débit des comptes de tiers intéressés.
Le compte 4456 est débité par le crédit du compte 3455 “Etat, TVA récupérable”. Il est
crédité par le débit du compte 4455. Ces écritures sont passées au vu des déclarations de TVA
déposées auprès de l’administration fiscale par l’entreprise.
Au cas où le compte 4456 devient débiteur, son solde, correspondant à un crédit de TVA, est
viré au compte 3456 “Etat, crédit de TVA”.
Le compte 4457 est crédité à la clôture de l’exercice du montant des dettes relatives aux
impôts et taxes rattachables à cet exercice dont le montant est suffisamment connu et
évaluable, par le débit des comptes intéressés de la classe 6. A l’ouverture de l’exercice
suivant, ces écritures sont contre passées.
Sont réputés associés, ceux qui détiennent une part du capital des sociétés sous toutes leurs
formes (sociétés de capitaux, sociétés en participation, sociétés de personnes, sociétés de fait
etc..).
Le compte 4461 est crédité des sommes dues aux associés par la société à la suite de
l’opération d’amortissement ou de remboursement d’une partie du capital social.
Le compte 4462 reçoit à son crédit la contrepartie des versements effectués par les associés à
la suite d’une décision d’augmentation du capital ; il est débité à la clôture de la période
ouverte pour la réalisation de l’augmentation de capital.
Le compte 4463 enregistre à son crédit le montant des fonds mis ou laissés temporairement
par les associés à la disposition de l’entreprise.
Le compte 4465 est crédité du montant des dividendes dont la distribution a été décidée par
les organes compétents, par le débit des comptes de capitaux propres sur lesquels les
bénéfices ont été prélevés (rubrique 11).
110
4485. Obligations coupons à payer
4487. Dettes rattachées aux autres créanciers
4488. Divers créanciers
Lors de l’acquisition d’immobilisations par l’entreprise, le compte 4481 est crédité par le
débit :
- des comptes d’immobilisations concernées pour leur montant hors taxes récupérables ;
- du compte 3455 “Etat, TVA récupérable”.
Le compte 4483 enregistre à son crédit le montant des dettes relatives à l’acquisition des titres
et valeurs de placement y compris la partie non encore appelée. Le compte intéressé du poste
350 “Titres et valeurs de placement” est débité en contrepartie.
Le compte 4485 enregistre à son crédit le montant des coupons à payer au titre des obligations
émises par l’entreprise. Il est débité lors du paiement des coupons par le crédit d’un compte de
trésorerie.
Le compte 4487 enregistre à son crédit les dettes rattachées aux autres créanciers qui sont
destinées à constater soit des modes de financement soit des dettes à venir se rapportant à
l’exercice (charges à payer relatives aux autres créanciers).
Le compte 4491 permet de rattacher à l’exercice les produits qui le concernent effectivement,
et ceux-là seulement. Il est crédité en fin d’exercice par le débit des comptes de produits
intéressés. A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.
Le compte 4493 enregistre à son crédit le montant des intérêts courus et non échus à la date de
clôture sur les dettes y compris celles du financement permanent.
Le compte 4495 enregistre les produits dont le montant peut être connu ou fixé d’avance avec
une précision suffisante et qu’on décide de répartir par fractions égales entre les périodes
comptables de l’exercice selon le système dit de l’abonnement. Le compte 4495 doit être
soldé en fin d’exercice.
Le compte 4497 enregistre les opérations qui ne peuvent être imputées de façon certaine à un
compte de bilan créditeur déterminé au moment où elles doivent être enregistrées et qui
111
exigent notamment une information complémentaire. Le compte 4497 ne doit être utilisé que
dans des cas exceptionnels. Il peut notamment servir pour les opérations de virements internes
en cas d’utilisation de journaux auxiliaires ou divisionnaires. Toute opération initialement
imputée au compte 4497 doit être réimputée au compte définitif dans les plus brefs délais. Le
compte 4497 doit être soldé en fin d’exercice.
Le poste 45 comporte les provisions pour risques et charges autres que celles enregistrées au
poste 15 “Provisions durables pour risques et charges”.
Les autres provisions pour risques et charges sont destinées à faire face à des risques ou à des
charges dont on prévoit la réalisation dans un délai inférieur ou égal à douze mois à la date de
clôture de l’exercice.
Lors de la constitution d’une provision non durable pour risques et charges, le compte de
provisions intéressé est crédité par le débit :
- du compte 6393 “Dotations aux provisions pour risques et charges financiers” lorsqu’elle
affecte l’activité financière de l’entreprise (cas des provisions pour pertes de change) ;
Les comptes de provisions (poste 450) sont réajustés à la fin de chaque exercice par :
- le débit des comptes de dotations concernés 6197, 6393 ou 6595, lorsque le montant de la
provision doit être augmenté ;
- le crédit du compte intéressé de reprises sur provisions pour risques et charges (7195, 7393
ou 7595) lorsque le montant de la provision doit être diminué ou annulé.
112
Les créances de l’actif circulant (hors trésorerie) et les dettes du passif circulant (hors
trésorerie) sont converties et comptabilisées en dirhams sur la base du dernier cours de change
connu à la clôture de l’exercice.
Lorsque l’application du taux de conversion à la date de l’arrêté des comptes a pour effet de
modifier les montants précédemment comptabilisés, les différences de conversion sont
inscrites au crédit :
- du compte 4701 s’il s’agit d’une augmentation des créances de l’actif circulant ;
- du compte 4702 s’il s’agit d’une diminution des dettes du passif circulant.
Les éléments de la trésorerie sujets à dépréciation sont assortis de corrections de valeur qui
prennent la forme de provisions pour dépréciation à inscrire aux comptes portant la racine 59
“Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie”
Les comptes de trésorerie enregistrent les opérations de trésorerie dans le sens strict du
terme. Ils enregistrent notamment les mouvements de valeurs en espèces, chèques ou
virements ainsi que les opérations faites avec les banques autres que celles comptabilisées
dans les dettes de financement (rubrique 14).
Le compte 5111 enregistre à son crédit à la fois les chèques reçus des clients et non remis à
l’encaissement et les chèques remis à l’encaissement et non encore portés au crédit du compte
de l’entreprise par la banque. Le compte 5111 est crédité pour solde dès réception de l’avis du
crédit du compte de l’entreprise par la banque ; en contrepartie le compte de la banque
intéressé est débité.
Le compte 5113 est débité à la fois des effets échus acceptés par les clients et non remis à
l’encaissement et des effets remis à l’encaissement et non encore portés au crédit du compte
de l’entreprise par la banque.
Le compte 5115 est un compte de passage pour la comptabilisation des mouvements de fonds
entre les différents comptes de trésorerie. Il doit être soldé en fin d’exercice.
113
514. BANQUES, TRESORERIE GENERALE ET CHEQUES POSTAUX
DEBITEURS
Le poste 514 ne regroupe que les comptes de trésorerie dont le solde est débiteur.
Les comptes composant le poste 514 sont débités du montant des entrées et crédités des
sorties de fonds.
5161. Caisses
5165. Régies d’avances et accréditifs
Le compte 5161 est débité du montant des espèces encaissées par l’entreprise. Il est crédité du
montant des espèces décaissées. Son solde est toujours débiteur ou nul.
Le compte 5165 enregistre les mouvements des fonds gérés par les régisseurs et les accréditifs
ouverts par les banques au nom d’un tiers ou d’un agent de l’entreprise.
Le compte 5165 est débité du montant des fonds remis aux régisseurs et aux titulaires
d’accréditifs par le crédit d’un compte de trésorerie. Il est crédité :
- du montant des dépenses effectuées par les régisseurs ou par les banques pour le compte de
l’entreprise par le débit d’un compte de tiers ou de charge ;
- du montant des reversements de fonds avancés, par le débit d’un compte de trésorerie.
Ce compte enregistre à son crédit le montant nominale des effets non échus remis à
l’escompte par l’entreprise par le débit du compte de banque intéressé (postes 514 et 554) et
du compte 6311 “Intérêts des emprunts et dettes”. Le compte 5520 est débité à la date
d’échéance des effets par le crédit du compte 3425 “Clients, Effets à recevoir”.
Sont enregistrés au crédit du compte 5530 les crédits de trésorerie à court terme accordés par
les banques aux entreprises (warrants, crédits à l’exportation, facilités de caisse, etc...) autres
que les découverts bancaires.
114
5548. Autres établissements financiers et assimilés (soldes créditeurs)
Le poste 554 ne regroupe que les comptes de trésorerie dont le solde est créditeur.
Les comptes 5541 et 5548 sont débités du montant des entrées et crédités du montant des
sorties de fonds.
Les amoindrissements de valeur des éléments de la trésorerie Actif résultant de causes dont
les effets ne sont pas jugés irréversibles sont constatés par des provisions pour dépréciation.
Lors de l’annulation ou de la diminution de cette provision, le compte 5900 est débité par le
crédit du compte 7396 “Reprises sur provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie”.
Les charges sont les sommes ou valeurs versées ou à verser à des tiers soit en contrepartie de
matières, fournitures, travaux et prestations, soit exceptionnellement sans contrepartie. Sont
comprises également dans ces charges les dotations aux amortissements et aux provisions et
exceptionnellement la valeur nette d’amortissements des immobilisations cédées. Ne sont
donc pas considérées comme charges les remboursements de dettes et le montant des biens et
créances destiné à être immobilisé ou investi.
Les comptes destinés à regrouper les charges courantes et non courantes de l’exercice sont
réunis dans la classe 6. Ils sont affectés à l’enregistrement des charges réelles et des charges
calculées relatives à l’exploitation normale et habituelle de l’entreprise.
Les charges courantes qui concernent l’exploitation normale et la gestion financière sont
enregistrées respectivement sous les rubriques 61 et 63.
Figurent également dans les charges sous la rubrique 67 les impôts sur les résultats de
l’entreprise.
115
- Achats revendus de marchandises (611)
- Achats consommés de matières et fournitures (612)
- Autres charges externes (613 et 614)
- Impôts et taxes (616)
- Charges de personnel (617)
- Autres charges d’exploitation (618)
- Dotations d’exploitation (619)
Le classement des charges d’exploitation est établi de telle sorte qu’il permet de tirer de
manière successive les soldes de gestion du compte de produits et charges, à savoir :
Les comptes de la classe 6 ne doivent enregistrer que les charges se rapportant soit à
l’exploitation courante, soit à l’exploitation non courante. Ils ne comprennent pas en principe
les sommes affectées à des investissements qui trouvent leur place dans les comptes de l’actif
immobilisé. Ils ne comprennent pas non plus les titres et valeurs de placement qui sont inscrits
dans les comptes de la rubrique “Titres et valeurs de placement”.
Lorsque les biens acquis ou produits peuvent recevoir une destination polyvalente (vente,
location, utilisation par l’entreprise pour elle-même) en attendant un classement définitif
116
(stocks ou immobilisations), leurs montants sont inscrits dans les comptes de charges et ils
sont inventoriés dans les stocks.
Mais les entreprises ne sont pas toujours en mesure de faire de telles distinctions au moment
même où elles passent leurs écritures soit qu’elles ne connaissent pas, alors, le caractère des
sommes à enregistrer, soit qu’elles ignorent encore l’affectation qui sera donnée à ces
sommes.
Dans ce cas, en fin d’exercice, afin de donner une affectation convenable aux dépenses à
réimputer, ces dernières sont inscrites :
- soit au débit d’un compte de l’actif immobilisé par le crédit de l’un des comptes poste 714
“Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même” ;
- soit au débit d’un compte de bilan ou au débit d’un autre compte de charges par le crédit
d’un compte 7197 “Transferts de charges d’exploitation” ou du compte 7397, “Transferts de
charges financières” ou du compte 7597, “Transferts de charges non courantes”.
En raison de l’intérêt qu’il y a à faire apparaître dans la classe 6 toutes les charges engagées
au titre des comptes compris dans les rubriques 61, 63, 65 et 67, il convient d’enregistrer en
classe 6 les différentes charges relatives à ces comptes, même lorsqu’elles sont déjà couvertes
par des provisions.
Dans ce cas, les provisions antérieurement constituées sont annulées par les comptes compris
dans les postes “Reprises d’exploitation ; transferts de charges (719)”, Reprises financières ;
Transferts de charges (739), et “Reprises non courantes ; Transferts de charges” (759).
Les charges afférentes à des opérations concernant des exercices antérieurs sont
comptabilisées dans le compte spécifique de chacun des postes de la classe 6.
Les charges relatives à des opérations non courantes sont enregistrées dans les comptes de la
rubrique 65 “Charges non courantes”.
Pour la détermination du résultat, les charges doivent être rattachées à l’exercice au cours
duquel elles sont utilisées ou consommées et non pas à celui au cours duquel elles se
matérialisent.
Certaines charges importantes peuvent être réparties sur plusieurs exercices soit à l’avance,
sous forme de provisions, soit à partir de leur engagement.
117
Sont concernées par cette disposition les charges à étaler, charges importantes non répétitives
et que l’entreprise décide d’étaler sur plusieurs exercices.
Pour toute la classe 6, des subdivisions de comptes sont ouvertes pour permettre aux
entreprises de fournir plus facilement le détail des charges.
Les entreprises peuvent, en fonction de leurs besoins, créer au niveau de chacun des comptes,
des comptes divisionnaires ou des sous-comptes.
Les achats consommés de matières et fournitures sont ceux qui entrent dans le cycle de
fabrication des produits soit par incorporation soit par disparition à l’occasion de leur
élaboration.
Les achats de marchandises, de matières et fournitures, sont inscrits au débit des comptes ci-
dessus.
Lorsque les charges accessoires, tels que : transports, frais de transit, commissions et
courtages, frais de réception, assurance - transport, etc... peuvent être affectés avec certitude
aux achats de marchandises de matières et fournitures, les entreprises peuvent les
comptabiliser directement dans les comptes concernés du poste 612.
118
Les entreprises assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée doivent enregistrer leurs achats hors
taxes récupérables.
En revanche, les entreprises qui ne sont pas assujetties à cette taxe, doivent comptabiliser
leurs achats taxes comprises.
Le compte 6125 regroupe tous les achats non stockables (eau, électricité.....) ou non stockés
par l’entreprise tels que ceux afférents à des fournitures qui ne passent pas par un compte
d’une unité de stockage, et dont les existants, en fin d’exercice, sont inscrits en tant que
charges constatées d’avance au débit du compte 3491.
Les réductions commerciales obtenues (rabais, remises, ristournes) sont inscrites au crédit du
compte 6119 ou 6129. Toutefois, lorsque les réductions sont portées directement sur les
factures, elles ne peuvent pas faire l’objet de comptabilisation distincte des achats.
Les comptes 6114 et 6124, reçoivent à leur débit la constatation des stocks à la date
d’ouverture de l’exercice et à leur crédit le montant des stocks à la date de clôture de
l’exercice. En conséquence, le solde de chacun des comptes principaux 6114 ou 6124
représente la variation globale de la valeur du stock entre le début et la fin de l’exercice et
figure dans le compte de Produits et Charges comme compte correcteur en moins ou en plus
de l’une ou de l’autre catégorie d’achats. Cette variation est calculée compte non tenu des
provisions pour dépréciation.
- pour les marchandises par le montant des achats de l’exercice (comptes 6111, 6112 et 6118)
déduction faite des réductions commerciales (compte 6119) et corrigés de la variation de
stocks de marchandises (compte 6114),
- pour les matières premières et fournitures par les achats de l’exercice (comptes 6121, 6122,
6123, 6125, 6126 et 6128) déduction faite des réductions commerciales (compte 6129) et
corrigés de la variation de stocks de matières et fournitures (compte 6124).
Les comptes d’achat sont débités au moment de la réception des factures. Mais à la clôture de
l’exercice, l’entreprise peut :
- soit être en possession de la facture sans avoir reçu livraison des marchandises, matières ou
fournitures; dans ce cas, si les comptes d’achats ont déjà été débités par le crédit de l’un des
comptes du poste 441 “Fournisseurs et comptes rattachés” ou du poste 514 “Banques,
Trésorerie Générale et Chèques Postaux, l’entreprise devra créditer les comptes d’achats
concernés par le débit du compte 3491 “Charges constatées d’avance”,
- soit, au contraire, avoir effectivement reçu les marchandises, matières ou fournitures, mais
ne pas être en possession de la facture ; dans ce cas, les achats doivent figurer dans leurs
comptes respectifs d’achat par le crédit du compte 4417 “Fournisseurs - Factures non
parvenues”.
119
Dans l’un et l’autre cas, les écritures passées aux comptes d’achats, au compte de charges
constatées d’avance et compte de Fournisseurs - Factures non parvenues, sont contrepassées à
l’ouverture de l’exercice suivant.
Sont inscrites dans le poste 613/614 les charges externes autres que les achats directement
consommés par l’entreprise.
Sont comptabilisées dans le compte 6148 toutes les charges concernant les exercices
antérieurs touchant les comptes de ce poste.
Le compte 6149 enregistre à son crédit les rabais, remises et ristournes sur les autres charges
externes, obtenus des fournisseurs et dont le montant, non déduit des factures, n’est connu que
postérieurement à la comptabilisation de ces factures.
Le poste 616 enregistre les charges correspondant à des impôts et taxes à la charge de
l’entreprise, à l’exception :
- de ceux qui, payés par l’entreprise, doivent être récupérés sur des tiers ( T V A par
exemple) ;
- de ceux qui, tel les impôts sur les résultats, constituent un prélèvement sur les bénéfices et
sont inscrits à la rubrique 67 “Impôts sur les résultats”.
120
Sont comptabilisés dans le compte 6168 les rappels et les arriérés d’impôts et taxes de
l’entreprise. Quant aux pénalités et amendes fiscales, elles font l’objet d’une comptabilisation
dans les comptes de la rubrique 65 “Charges non courantes”.
Les impôts indirects sur la consommation, qui ne sont pas des taxes assimilées à la T V A
récupérable, sont comptabilisés au compte 6165.
Elles sont constituées également par des charges liées à ces rémunérations: cotisations
sociales, assurances sociales, avantages divers.... .
Le compte 6171 enregistre à son débit les rémunérations brutes du personnel. Les cotisations
sociales, à la charge de ce personnel sont portées au crédit des comptes du poste 444
“Organismes sociaux”. Les impôts à charge de ce personnel et prélevés par l’employeur sont
portés au crédit des comptes du poste 445 “Etat créditeur”.
Le compte 6174 enregistre à son débit les charges sociales liées à la rémunération du
personnel supportées par l’entreprise (cotisations patronales...).
Les autres charges sociales tels que l’assurance groupe, les versements aux œuvres sociales,
l’habillement et les vêtements de travail..., sont inscrits dans le compte 6176.
Les charges de personnel sur exercices antérieurs sont comptabilisées dans le compte 6178.
121
Elles comprennent les charges d’exploitation qui ne sont pas considérées comme des
consommations intermédiaires pour le calcul de la valeur ajoutée de l’entreprise.
Le débit du compte 6182 reçoit les pertes sur créances irrécouvrables qui présentent un
caractère habituel en rapport avec l’activité courante de l’entreprise.
Le compte 6185 enregistre la quote-part de pertes de l’entreprise sur des opérations faites en
commun.
Lorsque l’entreprise est gérante des opérations faites en commun, la quote-part des résultats
bénéficiaires revenant aux autres partenaires est enregistrée au débit du compte 6186.
Les comptes 6185 et 6186 ont leur contrepartie dans le compte 4464 “Associés, opérations
faites en commun”.
Les dotations de l’exercice aux amortissements et aux provisions sont portées au débit des
comptes concernés du poste 619 par le crédit des comptes intéressés des rubriques suivantes :
Sont inscrits aux comptes de ces postes les intérêts dus par l’entreprise sur ses emprunts et
dettes.
122
Figurent également dans ces postes les intérêts sur les comptes courants et dépôts créditeurs.
Ces comptes enregistrent à leur débit les pertes de changes définitives subies par l’entreprise.
Les écarts de conversion négatifs constatés en fin d’exercice sur les comptes de trésorerie en
devises sont considérés comme des pertes de change réalisées.
Le compte 6385 enregistre les moins-values résultant des cessions de titres et valeurs de
placement.
Le compte 6386 est débité même lorsqu’il s’agit d’escomptes de règlement déduits
directement des factures de ventes, l’escompte de règlement est une réduction de prix
accordée pour tenir compte d’un paiement avant l’échéance prévue par les conditions de vente
ou d’un paiement au comptant.
Les dotations financières sont portées au débit des comptes sus-indiqués lorsque la
constitution des amortissements et provisions affecte l’activité financière de l’entreprise. La
contrepartie se trouve dans les crédits des comptes des rubriques 15, 28, 29, 39, 45 et 59.
Les charges non courantes se définissent en fonction de leur nature intrinsèque et non de leur
montant. Elles sont liées à la survenance de circonstances exceptionnelles telles que les
cessions d’immobilisations ou les restructurations d’entreprises.
123
6512. V.N.A. des immobilisations incorporelles cédées
6513. V.N.A. des immobilisations corporelles cédées
6514. V.N.A. des immobilisations financières cédées (droits de propriété)
6518. V.N.A. des immobilisations cédées des exercices antérieurs
Les comptes du poste 651 enregistrent à leur débit le montant de la valeur nette
d’amortissements des éléments cédés de l’actif immobilisé. Toutefois, en ce qui concerne le
compte 6514 “Valeurs nettes d’amortissement des immobilisations financières” seules sont
portées à son débit les valeurs conférant un droit de propriété(postes 251 et 258).
Les subventions accordées sont des subventions versées à des tiers dans le propre intérêt de
l’entreprise. Elles comprennent notamment les subventions accordées à des filiales en
difficulté et les versements à divers organismes d’intérêt général.
Le compte 6581 enregistre à son débit les pénalités sur marchés et les dédits à la charge de
l’entreprise.
Sont enregistrés au débit du compte 6582 les redressements définitifs d’impôts autres que les
impôts sur les résultats.
Le compte 6585 enregistre les pertes sur créances irrécouvrables ayant un caractère non
courant.
124
Le compte 6591 est débité de la fraction d’amortissements supplémentaires lorsque les
conditions d’exploitation et les perspectives de l’entreprise justifient une telle mesure.
Lorsque des biens sont inutilisés parce qu’une fabrication a été définitivement arrêtée ou sont
inutilisables pour d’autres usages ou invendables, l’entreprise constate au débit du compte
6591 l’amortissement exceptionnel relatif à la dépréciation subie.
Le compte 6701 est débité du montant dû au titre de l’impôt sur les bénéfices de l’exercice.
Le compte 6705 enregistre à son débit l’imposition minimale annuelle prévue pour les
sociétés.
Le compte 6708 enregistre les rappels et les dégrèvements d’impôts sur les résultats résultant
d’un contrôle ou d’une réclamation.
Il est précisé que ces comptes ne doivent pas contenir les pénalités afférentes aux rappels
d’impôts sur les résultats qui sont enregistrés en charges non courantes (poste 658).
Les produits sont les sommes ou valeurs reçues ou à recevoir soit en contrepartie de
fournitures, de travaux ou prestations exécutés ou fournis par l’entreprise, soit
exceptionnellement sans contrepartie.
Les produits comprennent, par extension, les immobilisations produites par l’entreprise pour
elle-même, la variation des stocks de produits et de services, les reprises sur amortissements
et provisions, les transferts de charges et les produits des cessions d’immobilisations.
Ne sont donc pas considérées comme produits les sommes reçues en paiement des créances et
les sommes empruntées.
La classe 7 groupe les comptes destinés à enregistrer les produits par nature qui se rapportent
à l’exploitation courante et non courante de l’entreprise.
Les produits courants qui concernent l’exploitation normale et la gestion financière sont
enregistrés dans les rubriques 71 et 73.
125
Les produits non courants sont inscrits dans la rubrique 75.
Le classement des produits d’exploitation est établi en fonction de leur nature économique
selon un ordre qui suit la cascade des soldes de gestion; d’où la succession suivante des postes
de produits d’exploitation:
126
d’Exploitation
719. REPRISES D’EXPLOITATION ; TRANSFERTS DE CHARGES
Les comptes de la classe 7 ne doivent enregistrer que les produits se rapportant soit à
l’exploitation courante, soit à l’exploitation non courante.
Pour la détermination du résultat, les produits, à l’instar des charges, doivent être rattachés à
l’exercice considéré.
Un produit est acquis lorsque les prestations ont été effectuées (services) ou lorsque les
fournitures ont été livrées.
Sont donc rattachés à l’exercice tous les produits résultant de l’activité de l’exercice et eux
seuls. En conséquence, à la clôture de chaque exercice:
- lorsqu’une créance comptabilisée concerne un bien non livré ou une prestation non encore
effectuée, le produit comptabilisé d’avance est éliminé des produits d’exploitation par
l’intermédiaire du compte
4491 “Produits constatés d’avance” ou d’un compte rattaché ;
- lorsqu’un bien livré ou une prestation effectuée n’a pas encore fait l’objet d’une créance, elle
est ajoutée aux produits d’exploitation par l’intermédiaire du compte 3427 “Clients - Factures
à établir et créances sur travaux non encore facturables”.
Pour toute la classe 7, des subdivisions de comptes sont ouverts pour permettre aux
entreprises de fournir plus facilement le détail des produits.
Les entreprises peuvent, en fonction de leurs besoins, créer au niveau de chacun des comptes
principaux, des comptes divisionnaires et des sous- comptes.
Les ventes de marchandises faites au Maroc, d’une part, et à l’étranger, d’autre part,
apparaissent dans les comptes 7111 et 7113.
Le compte 7118 enregistre à son crédit les ventes de marchandises des exercices antérieurs.
Les rabais, remises et ristournes accordés par l’entreprise et rattachés à ces ventes sont portés
au débit du compte 7119.
127
Les escomptes de règlement accordés ne sont pas déduits des ventes mais débités directement
en charges financières.
Les entreprises assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée doivent enregistrer leurs ventes hors
taxes.
Les ventes des biens produits et des services produits, sont enregistrées selon leur nature, au
crédit des comptes 7121 à 7125.
Les revenus provenant des brevets, marques, droits et valeurs similaires, sont enregistrés au
crédit du compte 7126.
Le compte 7127 enregistre à son crédit les produits des activités annexes de l’entreprise.
Le compte 7128 est crédité de toutes les opérations des exercices antérieurs concernant les
ventes de biens et services produits.
Le compte 7129 enregistre à son débit les rabais, remises et ristournes sur les ventes de biens
et services produits accordés à des clients et dont le montant non déduit des factures, est
octroyé postérieurement à l’établissement des factures de ventes.
Ces comptes et leurs subdivisions reçoivent à leur débit la constatation du montant des stocks
de produits et services à la date d’ouverture de l’exercice, et à leur crédit le montant des
stocks de produits et services à la date de clôture de l’exercice.
La différence entre les deux stocks constitue la production stockée de biens ou services ou la
production déstockée de biens ou de services, selon que le solde du compte est créditeur ou
débiteur. Cette différence est calculée compte tenu des provisions pour dépréciation.
128
714. IMMOBILISATIONS PRODUITES PAR L’ENTREPRISE POUR ELLE
MEME
Ces comptes enregistrent directement à leur crédit le montant des immobilisations créées par
les moyens propres de l’entreprise pour elle-même. Leur contrepartie est donc l’un des
comptes d’immobilisations.
Sont inscrites au crédit de ces comptes les subventions acquises par l’entreprise pour lui
permettre de faire face à des charges d’exploitation ou à des insuffisances de certains produits
d’exploitation.
Ces produits ne sont pas retenus dans la production de l’exercice servant de base au calcul de
la valeur ajoutée de l’entreprise.
Les produits d’exploitation réalisés par l’intermédiaire des sociétés en participation sont
inscrits au crédit des comptes 7185 et 7186.
Le compte 7185 enregistre à son crédit la quote- part du profit résultant des opérations faites
en commun.
Le compte 7186 est crédité de la quote-part des pertes à la charge des associés lorsque
l’entreprise est gérante de la société en participation. La contrepartie de ces opérations se
trouve au compte 3464 “Associés, opérations faites en commun”.
129
719. REPRISES D’EXPLOITATION ; TRANSFERTS DE CHARGES
Les reprises d’amortissements sont portées au crédit des comptes 7191, 7192 et 7193 par
débit des comptes d’amortissements de la rubrique 28.
Si les augmentations des provisions sont débitées aux comptes du poste 619, les diminutions
de provisions devenues en tout ou en partie sans objet, sont créditées aux comptes 7194, 7195
et 7196 .
La contrepartie de ces derniers comptes se trouve dans les comptes de provisions de l’actif
immobilisé, de l’actif circulant ou dans les comptes de provisions pour risques et charges.
Pour le compte 7197, les écritures passées en crédit se justifient notamment dans le cas où
l’entreprise n’est pas en mesure au moment de l’imputation initiale, de faire la distinction
entre charges d’exploitation et charges non courantes.
Le transfert de telles charges s’effectue en fin d’exercice à un autre compte du C.P.C. par
l’intermédiaire du compte 7197. Il en est ainsi par exemple dans le cas de lois de
restructuration de l’entreprise dont le montant est transféré de l’exploitation dans le non
courant (à l’aide de comptabilité analytique ou calculs statistiques etc...).
Il convient de préciser que la technique de transferts de charges n’est pas à employer pour les
erreurs d’imputation de charges ou les opérations qui peuvent être imputées directement aux
comptes du bilan (cas de charges affectables directement aux tiers). Il est rappelé que le
transfert des charges concernant les éléments à immobiliser passe par le poste 714.
130
7331. Gains de change propres à l’exercice
7338. Gains de change des exercices antérieurs
Ces comptes sont crédités des gains de change définitifs acquis à l’entreprise. Les écarts de
conversion positifs constatés en fin d’exercice sur les comptes de trésorerie en devises sont
considérés comme des gains de change réalisés.
Le compte 7381 enregistre selon le cas, les intérêts et produits des prêts octroyés, les revenus
des créances financières et comptes rattachés et les revenus tirés des comptes en banque.
Le compte 7383 est crédité uniquement des revenus provenant des créances rattachées à des
participations.
Le compte 7385 enregistre les plus-values résultant des cessions de titres et valeurs de
placement.
Le compte 7386 est crédité même lorsqu’il s’agit d’escomptes de règlement déduits
directement des factures d’achats.
Les reprises d’amortissements sont portées au crédit du compte 7391 par le débit du compte
intéressé de la rubrique 28.
Pour les provisions, elles sont réajustées en principe à la fin de chaque exercice.
Si les augmentations de provisions sont débitées aux comptes du poste 639, les diminutions
de provisions devenues en tout ou en partie sans objet, sont créditées aux comptes 7392, 7393,
7394, et 7396. La contrepartie de ces derniers comptes se trouve aux comptes de provisions de
l’actif immobilisé, de l’actif circulant de la trésorerie ou dans les comptes de provisions pour
pertes et charges.
131
Les écritures passées au crédit du compte 7397 se justifient notamment dans le cas où
l’entreprise n’est pas en mesure au moment de l’imputation initiale de faire la distinction
entre produits financiers et produits non courants. Le transfert de telles charges s’effectue en
fin d’exercice à un autre compte du C.P.C. par l’intermédiaire du compte 7397.
Le compte 7397 peut également servir à enregistrer au débit des comptes d’immobilisations la
quote-part des charges financières comprise dans le coût de ces immobilisations dans le cas
où elle les a produites pour elle-même.
Les comptes du poste 751 enregistrent à leur crédit les produits de cession des éléments
immobilisés. Toutefois, en ce qui concerne le compte 7514 seules sont portées à son crédit les
valeurs conférant droit de propriété (postes 251et 258).
Sont inscrites au crédit de ce compte les subventions dont bénéficie l’entreprise pour
compenser, en tout ou partie, la perte globale qu’elle aurait constatée si cette subvention ne lui
avait pas été accordée. La contrepartie de ces subventions se trouve au compte 3451
“Subventions à recevoir” ou un compte de trésorerie.
Ces comptes enregistrent à leur crédit le montant des subventions d’investissement virées en
produits par le débit du compte 1319 “Subventions d’investissement inscrites aux comptes de
produits et charges”.
132
7588. Autres produits non courants des exercices antérieurs
Le compte 7581 enregistre les pénalités contractuelles et les dédits au profit de l’entreprise.
Sont enregistrés au crédit du compte 7582 les dégrèvements définitifs sur les impôts autres
que les impôts sur les résultats par le débit d’un compte du poste Etat ou d’un compte de
trésorerie.
Le compte 7585 enregistre au crédit les rentrées sur les créances déjà considérées comme
irrécouvrables et comptabilisées comme telles aux comptes 6182 et 6585.
Le fonctionnement des comptes du poste 759 est analogue à ceux des postes 719 et 739.
Les comptes de résultats sont destinés à faire apparaître les différents résultats dégagés par le
Compte Produits et Charges (C.P.C) ainsi que les principaux soldes de gestion dégagés par
l’Etat des Soldes de Gestion (E.S.G.).
Ce compte est utilisé pour solder les comptes de charges et de produits d’exploitation de
l’exercice.
L’usage de ce compte est facultatif. Le compte 8110 sert à solder les comptes faisant partie
des postes suivants:
133
- 711 “VENTES DE MARCHANDISES” ;
- 611 “ACHATS REVENDUS DE MARCHANDISES”.
L’usage de ce compte est facultatif. Le compte 8140 sert à solder les comptes faisant partie
des postes suivants :
L’usage de ce compte est facultatif. Le compte 8171 (ou 8179) sert à solder les comptes
faisant partie des postes suivants :
Le compte 8100 “Résultat d’exploitation” sert ensuite à solder le compte 8171 (ou 8179) ainsi
que les comptes faisant partie des postes suivants :
Cette comptabilisation est suivie dans le cas où l’entreprise utilise les comptes optionnels
8100, 8140 et 8171 (ou 8179).
Ce compte est utilisé pour solder les comptes de produits financiers (rubrique 73) et les
comptes de charges financières (rubrique 63).
Le solde du compte 8300 représente un bénéfice financier si les produits financiers sont
supérieurs aux charges financières. Il représente une perte financière si les charges financières
sont supérieures aux produits financiers.
134
Le compte 8400 sert à solder les comptes 8100 et 8300. Son solde exprime le résultat courant
de l’entreprise qui est égal à la somme algébrique du résultat d’exploitation et du résultat
financier.
Ce solde représente un bénéfice courant si le total des produits courants (rubriques 71 et 73)
est supérieur au total des charges courantes (rubriques 61 et 63). Il représente une perte
courante dans le cas inverse.
Ce compte est utilisé pour solder les comptes de produits non courants (rubrique 75) et les
comptes de charges non courantes (rubrique 65).
Son solde représente un bénéfice non courant si les produits non courants sont supérieurs aux
charges non courantes.
Le résultat avant impôts est obtenu après solde des comptes 8400 et 8500. Il est égal à la
somme algébrique du résultat courant et du résultat non courant.
Le solde du compte 8600 correspond à un bénéfice avant impôts si le total des produits
(rubriques 71, 73 et 75) est supérieur au total des charges exclusion faite des impôts sur les
résultats (rubriques 61, 63 et 65). Il correspond à une perte avant impôts dans le cas inverse.
Le résultat après impôts est obtenu après solde du compte 8600 et des comptes découlant du
poste 670 “Impôts sur les Résultats”.
Le solde du compte 8600 représente un bénéfice après impôts si le total des produits est
supérieur au total des charges. Il représente une perte avant impôts dans le cas inverse.
- le compte 1191 “Résultat net de l’exercice” (créditeur) en cas de résultat net bénéficiaire ;
- le compte 1199 “Résultat net de l’exercice” (débiteur) en cas de résultat net déficitaire.
135
TITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES
Le présent chapitre est consacré à certaines opérations qui, par leurs particularités, présentent
des
difficultés d’enregistrement en comptabilité.
A - Présentation générale
1) L'établissement est une division de l'entreprise disposant d'une comptabilité autonome, quel
que soit son degré d'intégration dans l'activité de l'entreprise : atelier, usine, succursale.
3) Lorsque chaque succursale (ou chaque établissement) tient une comptabilité autonome,
aucune obligation légale ne s'attache à son élaboration et à sa présentation. Mais il importe de
sauvegarder l'unicité finale de la comptabilité de l'entreprise en instaurant un lien entre les
opérations internes de gestion par l'intermédiaire d'un compte de liaison avec le siège (ou avec
les autres succursales ou établissements).
A cet effet, des comptes particuliers ont été ouverts dans la classe 1. Codifiés par les numéros
1601 et 1605 et intitulés "comptes de liaison du siège" et "comptes de liaison des
établissements", ils fonctionnent comme des comptes courants et enregistrent toutes les
opérations réalisées entre le siège et les succursales ou établissements, de telle sorte que soit
établie une réciprocité entre les montants inscrits au débit et au crédit de chacun des comptes
ouverts au nom du siège dans la comptabilité de chaque succursale ou établissement.
4) Dans le cas de cessions entre établissements d'une même entreprise, les mécanismes de
comptabilisation sont fonction de la nature des opérations à traiter :
136
a) Si les cessions correspondent à des biens ou des services qui peuvent être affectés
directement dans un compte de classe 6 ou de classe 7 (cessions de marchandises d'un
établissement A à un établissement B, par exemple), elles sont comptabilisées :
- par l'établissement qui fournit, au crédit du compte intéressé de la comptabilité générale par
le débit du compte de liaison ouvert au nom de l'établissement client ;
b) Si les cessions correspondent à des biens ou des services dont le coût de revient comprend
des éléments divers et doit être déterminé en comptabilité analytique ou, à défaut d'une telle
comptabilité, par des calculs statistiques, les établissements intéressés ouvrent les
subdivisions nécessaires au niveau du poste 160 "comptes de liaison des établissements et
succursales".
- par l'établissement qui fournit, au crédit du compte de liaison par le débit d'un autre compte
de liaison ouvert au nom de l'établissement client ;
- par l'établissement qui reçoit, au débit du compte de liaison par le crédit d'un autre compte
de liaison ouvert au nom de l'établissement fournisseur.
Les entreprises peuvent évaluer les cessions internes soit au coût du produit cédé ou du
service fourni, soit pour une valeur différente de ce coût. Mais dans ce dernier cas, les stocks
de produits fabriqués par l'établissement cessionnaire avec des éléments fournis par
l'établissement cédant sont évalués au coût de production pour l'entreprise, abstraction faite du
résultat fictif inclus dans le prix de cession de ces éléments.
c) Dans le cas où l'entreprise tient une comptabilité générale unique et comptabilise les
cessions entre établissements dans la comptabilité analytique de chacun de ses
établissements :
- la comptabilité générale n'enregistre que les opérations faites avec les tiers et ne constate pas
les cessions internes. Les comptes du poste 160 ne sont pas utilisés.
L'établissement cédant enregistre le montant de la cession au débit de son compte 9970 par le
crédit des comptes des rubriques 91, 92, 93 ou 94 selon le cas.
L'établissement cessionnaire procède de la façon inverse (crédit au compte 9960 par le débit
des comptes intéressés).
137
La somme algébrique de l'ensemble des comptes 9960 et 9970 des établissements est nulle.
Par ailleurs, les comptes de liaison présentent des soldes qui s'annulent : les sommes portées
au crédit du compte de liaison par les établissements fournisseurs et les sommes inscrites au
débit du compte de liaison par les établissements clients s'équilibrent entre eux.
Dans la comptabilité du siège, le compte de liaison de l'établissement est soldé par des
écritures faisant apparaître les totaux des comptes de l'établissement dans les comptes
analogues ouverts au siège.
Lorsque des intérêts sont alloués en vertu d'une clause légale (garantie par l’état d'un
dividende minimal) aux apports des associés, ces intérêts sont en l'absence de bénéfices
inscrits au compte 1169 "Report à nouveau". Dans ce cas, il convient d'indiquer le montant de
ces intérêts par une mention portée dans l'ETIC
Les entreprises peuvent tenir l'inventaire permanent dans les comptes de stocks
correspondants de la classe 3 (rubrique 31- stocks) suivant les modalités définies ci-après :
138
* ils sont débités des entrées consécutives aux achats par le crédit des comptes 6114 et
6124 ;
* ils sont crédités des sorties valorisées en coût par le débit de ces mêmes comptes.
- en fin d'exercice, les soldes des comptes issus des postes 611 et 612 représentent
respectivement le montant des achats revendus de marchandises (achats de l'exercice corrigés
de la variation de stocks) et le montant des achats consommés de matières et fournitures
(achats de l'exercice corrigés de la variation de stocks).
* ils sont débités des entrées valorisées en coût de production par le crédit du compte
7132 - variation des stocks de biens produits ;
* ils sont crédités des sorties, selon un coût calculé conformément aux méthodes
d'évaluation utilisées par l'entreprise, par le débit du compte 7132.
- En fin d'exercice, le solde du compte 7132 représente la variation des stocks produits au
cours de l'exercice.
En fin d'exercice, ils sont inscrits pour le montant de leur coût au débit du compte de stock
des produits en cours par le crédit des comptes - 7131 - variation des stocks de produits en
cours (et 7134 - variation des stocks de services en cours). Dans le même temps, les produits
en cours de l'exercice précédent sont crédités, pour annulation, par le débit des comptes 7131
(et 1734).
Toute différence constitue un gain ou une perte à inscrire en produit ou en charge non courant.
5 - En ce qui concerne les stocks dont l'entreprise est déjà propriétaire mais qui sont en voie
d'acheminement (non encore réceptionnés) ou en ce qui concerne les stocks mis en dépôt ou
en consignation :
les comptes du poste 380 peuvent être utilisés, dans le cadre du système de l'inventaire
permanent, pour comptabiliser les stocks jusqu'à réception dans les magasins de l'entreprise
ou dans ceux du dépositaire ou consignataire.
Dès réception, ils sont ventilés dans les comptes de stocks correspondant à leur nature.
139
Le crédit-bail, moyen de financement des immobilisations, donne à l’utilisateur du bien :
Les sommes versées par l’utilisateur du bien avant qu'il n'en devienne propriétaire sont
dénommées "redevances" ou "loyers".
Le bien ne doit pas figurer à l'actif de l'entreprise utilisatrice tant que l'utilisateur n'a pas levé
l'option d'achat.
Dans le compte de produits et charges, les sommes dues par l'utilisateur au titre de la période
de jouissance constituent des charges d'exploitation.
Les "redevances" ou "loyers" doivent être enregistrés au débit du compte 6132 "Redevances
de crédit-bail".
Le cas échéant, les "redevances" ou "loyers" qui concernent la période d'utilisation postérieure
à la date de clôture du bilan font l'objet d'un rattachement à la période à laquelle ils se
rapportent.
Lorsque l'utilisateur devient propriétaire du bien en levant l'option d'achat dont il est titulaire,
il doit inscrire cette immobilisation à l'actif de son bilan pour un montant établi conformément
aux règles applicables en matière de détermination de la valeur d'entrée.
Les entreprises commerciales qui font appel à des opérations de crédit-bail pour se procurer
des biens d'équipements donnent dans l'ETIC les informations requises dans le tableau B 10.
Ces informations tendent à la reconstitution d'une situation comparable à celle qu'aurait vue
l'entreprise si elle avait acquis en toute propriété les biens pris en crédit bail, compte tenu de
ses modalités particulières de paiement.
Exécution de contrats à terme (prise en compte d'un bénéfice à l'avancement des travaux)
1) Pour l'application des présentes règles, on entend par contrat à terme, le contrat portant sur
la réalisation d'un bien, d'un service, ou d'un ensemble de biens ou de services dont
l'exécution s'étale sur plusieurs exercices. Ne sont pas concernés par cette application, les
contrats (deux ou plus) pour lesquels les services rendus à l'arrêté des comptes peuvent être
facturés.
140
2) Conformément à la règle générale, toute perte future probable doit être provisionnée pour
sa totalité, dès lors que l'accord des parties est définitif, même si l'exécution du contrat n'a pas
commencé.
3) La prise en compte d'un produit net au cours de l'exécution d'un contrat à terme implique
qu'un bénéfice global puisse être estimé avec une sécurité suffisante; pour qu'il en soit ainsi il
faut, en règle générale, que les conditions suivantes soient remplies au moment de l'arrêté des
comptes :
- le prix de vente doit être connu avec suffisamment de certitude en tenant compte de toutes
les probabilités de baisse susceptibles d'intervenir.
- l'avancement dans la réalisation du contrat est suffisant (1) pour que des prévisions
raisonnables (2) puissent être sur la totalité des coûts qui interviendront dans le coût de revient
final (3) du produit livré ou du service rendu (4).
NB :
(1) - Pour garantir le caractère raisonnable de ces prévisions, un budget propre à chaque
contrat doit permettre d'exercer les contrôles à cet effet.
(2) - Le point à partir duquel cet avancement est considéré comme suffisant peut être
déterminé par référence à des clefs techniques particulières à chaque secteur professionnel.
(3) - Ce coût de revient final comprend à la fois les coût directs et les coûts indirects jusqu'au
stade ultime de l'exécution.
(4) - Les coûts sont calculés en tenant compte de toutes les probabilités de hausse susceptibles
d'intervenir sur les divers facteurs de production.
4) - Aucun risque ne doit exister quant à l'aptitude de l'entreprise et du client d'exécuter leurs
obligations contractuelles.
5) Dans les cas exceptionnels où des garanties accordées, soit par la puissance publique, soit
par le jeu des contrats permettent d'affirmer l'existence d'un bénéfice final quelles que soient
les circonstances, le bien-fondé de la comptabilisation d'un produit net partiel est démontré
par référence aux dispositions de ces garanties (travaux en règle, par exemple).
6) En cas de démonstration dans les conditions définies ci-dessus d'un bénéfice global, les
entreprises peuvent prendre en compte un produit net en fonction de l'exécution des
obligations contractuelles à la date de l'arrêté des comptes.
Le montant de ce produit net est déterminé par application au bénéfice global du pourcentage
d'avancement retenu, dont l'entreprise doit justifier le bien-fondé.
7) A l'arrêté des comptes, le produit net visé ci-dessus est enregistré en classe 8 (ou 7), avec
pour contrepartie, l'inscription d'un même montant à un compte de régularisation d'actif ; les
travaux en cours, correspondant à l'exécution partielle du contrat, étant inscrits dans les en-
cours.
141
Les produits nets partiels antérieurement comptabilisés sont réduits voire annulés dans le cas
où le bénéfice global prévisionnel se trouve lui-même révisé en baisse.
A la date de facturation de l'ensemble des travaux résultant du contrat, les produits nets
partiels comptabilisés antérieurement et figurant au bilan sont annulés.
8) En tout état de cause, lorsque l'entreprise utilise une méthode de comptabilisation faisant
ressortir des produits nets partiels, elle doit en faire état dans les documents comptables
qu'elle publie en donnant toutes les explications utiles.
L'option retenue pour chaque contrat engage l'entreprise jusqu'à la réalisation complète de ce
contrat.
Les opérations traitées par l'entreprise pour le compte de tiers peuvent être faites :
Les premières doivent être comptabilisées selon leur nature dans les charges et les produits de
l'entreprise ; les secondes sont retracées chez le mandataire dans le compte du mandant et
seule la rémunération du mandataire apparaît dans les comptes correspondants ouverts dans la
comptabilité.
Il appartient à l'entreprise de déterminer celle des deux catégories dans laquelle doivent être
classées les opérations de l'espèce qu'elle peut réaliser.
A/ PRESENTATION
Chaque entreprise, afin de répondre au mieux à ses besoins spécifiques d'information internes
exprimés par les responsables de la gestion, aux divers niveaux de celle-ci, peut adapter ce
cadre général.
142
- une terminologie liée à la comptabilité analytique et qui s'inscrit dans la terminologie
générale (cf chapitre V) ;
Dans le domaine de la gestion budgétaire, la comptabilité analytique permet les écarts entre
les prévisions de charges et de produits (coûts préétablis et budget) et les charges et les
produits réels.
Bien que le coût complet soit nécessaire aux évaluations de la comptabilité générale en ce qui
concerne les coûts d'acquisition et de production des stocks et des immobilisations, aucune
hiérarchie n'est proposée entre les grandes méthodes de conception et de calcul des coûts
coût "complet" incluant, a chaque niveau, toutes les charges directes et une fraction
raisonnablement rattachée de charges indirecte ;
Coût "variable" limité aux charges qui varient de façon sensiblement proportionnelle au
volume d'activité de l’entreprise, et permettant de dégager une" marge sur coût variable"
souvent indispensable aux calculs prévisionnels de coûts ;
Coût "direct" ne retenant, dans chaque coût, que les charges directement affectables au service
ou air produit concerné (charges variables et charges fixes ou de structure), permettant de
dégager une "marge sur coût direct" devant contribuer à couvrir les charges communes à
toutes les activités de l'entreprise ;
Coût d'imputation rationnelle, variante du coût complet ne retenant dans ce dernier les charges
"fixes" qu'au prorata du rapport :
Coût marginal calculé sur la « dernière unité produite »,, la dernière "tranche de production",
coût alors comparé à la "recette marginale" correspondante, de manière 'à obtenir la rentabilité
marginale de l'opération.
143
- dans le cadre d'une approche "historique". a posteriori, afin d'éclairer l'entreprise sur
les conditions de son activité passée
- mais surtout, dans toute la mesure du possible, dans celui d'une approche
prévisionnelle: calcul des coûts préétablis, des marges et des résultats préétablis,
permettant de comparer les coûts, marges, résultats réels aux montants prévisionnels
(" budgetés") et d'en tirer, dans les meilleurs délais, les conséquences au niveau de
l'action et de la gestion.
B/ COMPTES ANALYTIQUES
144
Les comptes de cette rubrique sont ouverts et attribués selon les nécessités de l'entreprise
145
9426 Matières et fournitures consommables en cours de route
9428 Autres matières et fournitures consommables
146
9642 Ecarts sur coûts
147
987 Reports des différences d'incorporations
9870 Reports des différences d'incorporations
Le compte de produits et charges de la comptabilité générale est analysé pour chacune de ses
composantes dans le cadre d'une comptabilité analytique autonome tout en assurant un
raccordement rigoureux des deux comptabilités (générale et analytique).
Les deux comptabilités sont tenues chacune selon le principe de la partie double.
Les comptes qui inscrivent en comptabilité Analytique les stocks, les charges et les produits
de la comptabilité générale fonctionnent comme un miroir plan réfléchissant les comptes de la
comptabilité générale dans la comptabilité analytique.
Le groupe de comptes 91 permet un reclassement des charges et des produits dans un ordre
différent de celui prévu par la comptabilité générale, soit pour obtenir des valeurs
significatives soit pour faciliter l'analyse ultérieure. Le reclassement ne se rapporte pas
forcément à une division réelle de l'entreprise.
92 Sections analytiques
Chaque division peut correspondre à un centre de responsabilité lequel peut être subdivisé en
plusieurs centres de travail bien déterminés.
Chaque centre de travail peut, à son tour, être partagé en plusieurs sous-ensembles
correspondant à des sous fonctions permettant d'affiner l'analyse des charges et des produits.
148
Les sections peuvent être classées selon l’ordre des fonctions économiques de l'entreprise
qu'ils représentent :
- Chaque fonction de l’entreprise peut nécessiter une ou plusieurs sections. Il est ouvert
autant de comptes par fonction que l’analyse l’exige.
Les sections peuvent, le cas échéant, se céder des prestations les unes aux autres ; ces
prestations sont exprimées en unités d’œuvre.
Le coût de chaque unité d’œuvre est égal au rapport de l’ensemble des charges de la section
par le nombre de ses unités d’œuvre.
Pour les entreprises de bégoce, ces comptes permettent de calculer le coût d’achat des
marchandises vendues.
Pour les entreprises de production et de transformation, ces comptes permettent de calculer le
coût des produits à leurs différents stades d’élaboration y compris le stade de leur entrée en
magasin.
Les comptes d’inventaire permanent sont normalement déstinés à suivre tous les mouvements
d’entrées et de sorties des stocks afin de connaître les existants chiffrés en quantités et en
valeurs.
95 Coûts de revient
Ces comptes permettent aux entreprises de calculer le coût des produits dans l’état où ils se
trouvent au stade final ( coût de la distribution inclus).
Lorsque l’analyse entre coûts préétablis en tcoûts réels fait apparaître des écarts, ces derniers
sont inscrits dans les comptes du groupe 96.
97 Différences d’incorporation
Certains produits et charges font l’objet de différences d’incorporation entre ceux inscrits en
comptabilité générale et ceux inscrits en comptabilité analytique. Ces différences sont prises
en charge par le groupe de comptes 97.
98 Résultats analytiques
149
A l’arrêté de la comptabilité analytique, l’ensemble des comptes de coûts sont virés au compte
98 « résultats analytiques » dont le solde fait apparaître un bénéfice (ou une perte) en principe
de même montant que celui de la comptabilité générale.
99 Comptes de liaison internes
Entre les comptes analytiques autonomes de différents établissements regroupés dans une
comptabilité générale unique, les liaisons des comptabilités analytiques sont assurées par le
groupe de comptes 99.
Chapitre III : Comptes spéciaux
A/ LISTE DE COMPTES
0 : Comptes spéciaux
01 Bilan d'ouverture
150
0131 Réouverture des comptes de stocks
0134 Réouverture des comptes de créances
0135 Réouverture des comptes titres et valeurs de placement
0137 Réouverture des comptes des écarts de conversions - Actif ( Eléments
circulants)
0139 Réouverture des compte de provisions pour dépréciation des comptes de
l'actif circulant
02 Clôture du bilan
151
0239 Clôture des comptes de provisions pour dépréciation des comptes de
l'actif circulant
03 Comptes d'ordre
04 Engagements donnes
152
045 Effets circulant sous l'endos de l'entreprise
0451 Effets circulant sous l'endos de l'entreprise
0459 Débiteurs pour effets circulant sous l'endos de l'entreprise
05 Engagements reçus
153
0819 Contrepartie des autres comptes spéciaux
Les comptes spéciaux sont utilisés par l’entreprise pour répondre aux besoins de :
- Pour le poste 011 , réouverture des comptes de financement permanent, les comptes
principaux de 0111 à 0117 ;
- Pour le le poste 012 réouverture des comptes d’actif immobilisé, les comptes principaux
de 0121 à 0129 ;
- Pour le poste 013 réouverture des comptes d’actif circulant, des comptes principaux de
0131 à 0139 ;
- Pour le poste 014, réouverture des comptes de passif circulant, les comptes principaux de
0144 à 0147 ;
- Pour le poste 015, réouverture des comptes de trésorerie, les comptes principaux 0151 à
0159.
A l’ouverture de l’exercice, l’entreprise peut enregistrer dans ces comptes les reports à
nouveau de l’exercice en contrepartie des éléments actifs et passifs du bilan d’ouverture.
Des comptes divisionnaires de cette rubrique peuvent être également utilisés par l’entreprise
pour la réouverture de ses comptes.
154
Cette rubrique comprend :
- Pour le poste 021, clôture des comptes de financement permanent, les comptes principaux
0211à 0217 ;
- Pour le le poste 022, clôture des comptes d’actif immobilisé, les comptes principaux de
0221 à 0229 ;
- Pour le poste 023, clôture des comptes d’actif circulant, des comptes principaux de 0231 à
0239 ;
- Pour le poste 024, clôture des comptes de passif circulant, les comptes principaux de 0244
à 0247 ;
- Pour le poste 025, clôture des comptes de trésorerie, les comptes principaux 0251 à 0259.
A la clôture de l’exercice , l’entreprise peut enregistrer dans ces comptes les soldes définitifs
de l’exercice en contrepartie des éléments actifs et passifs du bilan de clôture.
Comme pour la réouverture, l’entreprise peut utiliser les comptes divisionnaires de cette
rubrique.
Le compte 0311 enregistre les opérations de débit que l’entreprise souhaite suivre en dehors
des mouvements financiers de la comptabilité générale.
Le compte 0319 sert de contrepartie à ces opérations de débit pour respecter le principe de la
partie double.
Le compte 0331 enregistre les opérations de crédit que l’entreprise souhaite suivre en dehors
des mouvements financiers de la comptabilité générale.
ce poste qui comporte un compte 0351 avec sa contrepartie 0359, sert à suivre les opérations
en devises entrées (en dirhams) de l’entreprise (informations demandées dans l’ETIC).
036. Opérations en devises en devises sorties
En parallèle au poste 035, ce poste qui comporte également le compte 0361 et sa contrepartie
0369 est destiné à suivre les opérations en devises sorties (en dirhams) de l’entreprise
(informations demandées également dans l’ETIC).
155
L’entreprise peut subdiviser ces comptes en autant de comptes divisionnaires ou sous comptes
que nécessite l’organisation du suivi des opérations de devises.
156
057 Engagements reçus sur trésorerie
0571 Montant non utilisé des découverts autorisés
0572 Plafond d'escompte non utilisé
0579 Créditeurs par engagements reçus sur trésorerie
Comme pour les engagements donnés, les engagements reçus peuvent faire l’objet de suivi
permanent par l’intermédiaire des comptes ci – dessus.
Le compte 0611 avec sa contrepartie 0619 sert à donner une évaluation des redevances ou
loyers restant à courir à la clôture de chaque exercice et ce jusqu’à la fin du contrat de bail.
Le compte 0651 avec contrepartie 0659 permet d’inscrire dans les comptes de l’entreprise les
engagements reçus correspondant au droit de jouissance du bien en crédit bail.
Les engagements donnés et reçus ont un caractère symétrique sans qu’il y ait équivalence au
niveau de leurs montants respectifs.
Chapitre IV : Consolidation
Consolidation
Le présent chapitre contient les principes et les règles générales applicables en matière
d'élaboration des états de synthèse consolidés.
157
1 - La notion comptable et financière de "groupe" s'entend de l'ensemble constitué par
plusieurs entreprises placées sous l'autorité économique et financière de l'une d'entre elles, qui
définit et contrôle la politique et la gestion de l'ensemble.
Les états de synthèse consolidés ont pour but de donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et des résultats du groupe, dans le respect des principes comptables
fondamentaux et des dispositions du C.G.N.C., comme si ce groupe ne formait qu'une seule
entreprise.
2 - Les entreprises constitutives du groupe sont généralement des sociétés ; elles peuvent
cependant revêtir d'autres formes juridiques (établissements publics, mutuelles, coopératives,
entreprises individuelles). Dans les textes relatifs à la consolidation, les termes de "société" et
"d'entreprise" sont à considérer comme équivalents.
La société-mère est l'entreprise qui, à la tête du groupe, exerce les pouvoirs de direction et de
contrôle de l'ensemble.
3 - Une filiale est une société placée sous le contrôle exclusif de la société mère ; ce dernier
résulte :
a) soit de la détention directe ou indirecte par la société mère, de la majorité des droits de vote
dans cette société, majorité lui permettant de désigner la majorité des membres des organes
d'administration de la filiale (sans que, parallèlement, une autre entité hors du groupe dispose
du droit indiqué ci-dessous en c). ( sauf cas de société sous contrôle conjoint)
b) soit de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des membres des
organes d'administration de la filiale (Sauf cas des sociétés sous contrôle conjoint)
c) soit du droit d'exercer sur la filiale, en vertu d'un contrat ou de clauses statutaires, une
"influence dominante" lui donnant le pouvoir de direction.
4 - Sont appelées "entreprises associées" (ou "sociétés associées") les entreprises qui,
n'appartenant pas au groupe, sont placées sous "l'influence notable" d'une entreprise du
groupe.
158
- entend conserver durablement ses intérêts dans la participation ;
- exerce une influence notable sur la politique et la gestion, par une participation aux
décisions essentielles en ces domaines, sans aller jusqu'à la maîtrise de ces décisions.
L'influence notable peut s'exercer sous des formes diverses par exemple représentation au
conseil d'administration, ou participation à l'élaboration des politiques, ou importantes
opérations inter-sociétés, ou échange de personnel de direction...
L'influence notable sur la politique financière et la gestion d'une entreprise est présumée
lorsqu'une société dispose, durablement (directement ou indirectement), d'une fraction égale
au moins à vingt pour cent (20 %) des droits de vote des associés de cette entreprise sans en
avoir le contrôle.
Si le groupe détient moins de vingt pour cent (20 %) des droits de vote, la société est
présumée n'être pas "associée" au groupe, sauf à en apporter la preuve contraire.
Dans ces états de synthèse, le montant des "titres de participation" correspondant aux sociétés
associées, se voit substituer, dans le bilan, la part des "capitaux propres" et, dans le CPC, la
part du résultat net revenant au groupe, dans le cadre de la méthode dite de "mise en
équivalence".
Il en est de même des filiales dont l'activité est si différente de celle des autres sociétés du
groupe que leur intégration serait de nature à empêcher l'obtention d'un image fidèle du
groupe
Dans ce cas, les filiales font simplement l'objet d'une "mise en équivalence".
6 - Sont généralement à exclure de la consolidation les filiales dont le contrôle semble très
temporaire, ou compromis (par exemple par suite d'impossibilité de transferts de fonds...)
ainsi que les sociétés dont les titres ne sont détenus qu'en vue de leur cession ultérieure.
159
b) si une société-mère marocaine publie des états de synthèse consolidés, elle doit le faire en
respectant les dispositions du C.G.N.C.
c) le législateur peut prévoir l'obligation de publier des états de synthèse consolidés, eu égard
notamment à la taille du groupe (selon des critères fixés par la loi), ou à la nature des
entreprises du groupe.
- la reprise systématique d'un exercice à l'autre des soldes des comptes de bilan.
- par paliers successifs, chaque filiale étant consolidée dans la société détentrice de ses titres.
A - Filiales
1 - Dans les états de synthèse consolidés, les postes d'actif, de passif, de produits et de charges
de la société-mère et des filiales sont cumulés ligne par ligne (méthode dite d'intégration
globale).
b) des filiales, à l'exception des capitaux propres de ces filiales lesquels sont répartis entre les
intérêts du groupe et les "intérêts minoritaires" au prorata des droits respectifs dans le
patrimoine des filiales ;
après élimination des incidences des opérations intervenues entre les sociétés du groupe (cf
4).
160
- du résultats net de la société consolidante ;
- des résultats nets des filiales ;
après élimination des incidences des opérations intervenues entre les sociétés du groupe (cf
4).
Les résultats nets des filiales font l'objet d'une ventilation entre la part revenant au groupe et
celle revenant aux intérêts minoritaires.
Toutefois les corrections a,b,c, ci-dessus peuvent être omises si leur incidence doit être
négligeable sur les états de synthèse.
En outre, les corrections (c) ci-dessus peuvent être négligées lorsque les opérations intra-
groupe ont été conclues conformément aux conditions normales du marché, mention devant
en être faite dans l'E.T.I.C.C.
5 - Le tableau de financement consolidé reprend les éléments des tableaux de financement des
sociétés du groupe, corrigés des éliminations ci-dessus (opérations intra-groupe).
6 - Les états de synthèse consolidés sont établis à la même date que les comptes annuels de
l'entreprise-mère ; cette date est appelée "date de consolidation".
Toutefois, ils peuvent être établis à une autre date, pour tenir compte de la date de clôture du
bilan des entreprises du groupe les plus nombreuses ou les plus importantes (justification de
ce choix doit être présentée dans l'E.T.I.C.C) ; Il y a lieu en outre de faire mention des
événements importants concernant le patrimoine, la situation financière ou les résultats d'une
entreprise comprise dans la consolidation survenus entre la date de clôture du bilan de cette
entreprise et la date de consolidation.
Si la date de clôture du bilan d'une entreprise du groupe est antérieure de plus de trois mois à
la date de consolidation, cette entreprise est consolidée sur la base de "Comptes intérimaires"
établis à la date de consolidation (bilan, CPC et tableau de financement intermédiaires).
7 - a) Les états de synthèse consolidés doivent être établis, à partir des comptes des sociétés
du groupe, sur la base des méthodes d'évaluation et de présentation de la société-mère, c'est à
dire sur la base des méthodes retenues par le P.C.G.E.
Lorsque toutes les sociétés du groupe ont leur siège social au Maroc, l'homogénéité des
méthodes est, en principe, assurée par le respect du C.G.N.C.; si tel n'était pas le cas, cette
161
homogénéité doit être obtenue, par retraitement des points source de distorsion, avec mention
expresse dans l'E.T.I.C.C.
De tels retraitements s'imposent tout particulièrement dans le cas de filiales étrangères, dont
les états de synthèse sont souvent établis selon des méthodes d'évaluation et de présentation
notablement différentes de celles de la Norme Générale Comptable.
b) Dans des cas exceptionnels à justifier dans l'E.T.I.C.C., les états de synthèse consolidés
peuvent être établis selon d'autres méthodes d'évaluation et de présentation que celles prévues
par le C.G.N.C. : ces cas concernent essentiellement les groupes qui recourent fréquemment à
des financements sur des places étrangères. Dans ces cas, des informations complémentaires
doivent être données dans l'E.T.I.C.C. afin de rétablir la comparabilité entre les documents
présentés selon les dispositions du C.G.N.C. et ceux présentés par ces groupes.
Cet écart fait d'abord l'objet d'une répartition entre certains éléments identifiables (tels les
immobilisions corporelles et incorporelles, les stocks...) qui sont réestimés sur la base des
valeurs de consolidation ; les capitaux propres ainsi retraités en consolidation sont répartis
entre les intérêts du groupe et ceux des "minoritaires".
Dans le cas où cette réestimation ne conduit pas à une somme (algébrique) d'écarts égale à
l'écart de première consolidation, la différence subsistant, appelée" Ecart d'acquisition" est,
selon son signe (positif ou négatif) :
a) inscrite à l'actif du bilan (coût d'acquisition des titres supérieur au montant de la quote-part
de capitaux propres consolidés : écart débiteur inscrit dans les immobilisations incorporelles) ;
elle correspond dans ce cas à la "prime" payée par la société pour acquérir les titres soit de
façon consciente et volontaire ("survaleur") soit de façon involontaire (opération
"malheureuse").
Dans le cas de constatation d'une survaleur, l'écart d'acquisition est amorti selon un plan sur
une durée raisonnable qui ne saurait excéder une dizaine d'années sauf cas exceptionnels à
justifier dans l'E.T.I.C.C. ; cette durée est fonction de l'horizon économique durant lequel la
filiale est censée dégager une forte rentabilité ou, pour le groupe, des avantages importants
justifiant cette survaleur.
Dans le cas de constatation d'une "mauvaise affaire", l'écart d'acquisition est immédiatement
amorti.
162
- soit pour compenser une insuffisante rentabilité, prévue, de la filiale ; les "reprises" étant
opérées au fur et à mesure de la constatation des insuffisances de résultats ;
- soit par étalement prévisionnel selon un plan de "reprise".
9 - La consolidation doit porter sur toutes les filiales de la société-mère, sauf exceptions
indiquées en I/ 6
Les méthodes de présentation et d'évaluation utilisées au sein du groupe doivent être
homogènes, ou homogénéisées par des reclassements et retraitements appropriés.
Il doit être tenu compte au bilan et au CPC consolidés de la différence apparaissant lors de la
consolidation entre la charge fiscale imputable à l'exercice et aux exercices antérieurs, et la
charge fiscale déjà payée ou à payer au titre de ces exercices, dans la mesure où il en résultera
pour une des entreprises consolidées une charge effective dans un avenir prévisible.
Les corrections de valeur exceptionnelles sur des éléments d'actif pratiquées pour la seule
application de la législation fiscale doivent normalement être éliminées en consolidation, sauf
dérogation justifiée dans l'E.T.I.C.C.
Les "impositions différées" résultant des comptes des entreprises consolidées, ou résultant des
retraitements de consolidation doivent être enregistrées au bilan et au CPC consolidés dès lors
que leur montant est significatif eu égard à l'objectif d'image fidèle.
a) Les filiales étrangères sont à consolider dans le cadre de la méthode dite "du coût
historique" selon laquelle:
- les éléments non monétaires du bilan sont convertis au cours (historique) de change à leur
date d'entrée dans le patrimoine de la filiale ; il en est de même, le cas échéant, de leurs
amortissements et provisions pour dépréciation;
- les autres produits et les charges sont convertis, si possible, au cours de change de leur date
de survenance, et, par simplification tolérée, au cours moyen de l'exercice ;
- sur les éléments monétaires du bilan sont portés au compte de produits et charges consolidé,
poste "Ecarts de conversion" ; toutefois les écarts provenant d'éléments monétaires durables
peuvent être étalés sur une durée inférieure ou égale à celle des éléments concernés ;
- sur les produits et les charges sont portés au CPC consolidé, poste "Ecarts de conversion".
B - Entreprises associées
1 - Pour ce qui concerne les entreprises associées, sur lesquelles le groupe exerce une
"influence notable", les "titres de participation" sont inscrits au bilan consolidé sous un poste
163
et selon des modalités spécifiques, et la fraction du résultat net de l'entreprise associée
attribuable au groupe est elle-même inscrite sous un poste spécifique du CPCC dans le cadre
de la méthode de "mise en équivalence".
- substituer, dans le bilan, à la valeur comptable des titres détenus, la quote-part des capitaux
propres (y compris le résultat net de l'exercice) déterminée d'après les règles de consolidation;
- inscrite, dans le CPCC la fraction du résultat net (déterminé selon les règles de
consolidation) attribuable au groupe.
4 - L'éventuel "écart d'acquisition" des titres calculé lors de la première consolidation est
inscrit, selon son sens (positif ou négatif) :
Lorsque la quote-part de la société détentrice dans les pertes nettes d'une société associée
dépasse le montant de la participation, cette dernière est retenue, dans le bilan consolidé, pour
une valeur nulle.
164
III - Etats de synthèse consolidés
Sauf exception indiquée supra (II, A, 7), les états de synthèse consolidés comportent les
rubriques prévues par le P.C.G.E. ainsi que les rubriques ou postes propres à la consolidation.
- dans les Produits financiers et les charges financières deux postes réservés aux "Ecarts de
conversion" ;
- après la rubrique XII "impôts sur les résultats" les rubriques spécifiques suivantes :
XIII : Résultat net du groupe (y compris, le cas échéant, les résultats sur entreprises
contrôlées conjointement.)
XIV : Quote-part du résultat net des entreprises associés
XV : Résultat net consolide
XVI : Résultat net revenant aux intérêts minoritaires
XVII : Résultat net revenant a la société-mère
L'autofinancement comprend la part du résultat net revenant aux intérêts minoritaires, ainsi
que les dividendes reçus des entreprises associées.
L’E.T.I.C.C. comporte, outre les informations prévues dans L'E.T.I.C. du modèle normal :
165
c) explicitation des postes spécifiques du bilan et du C.P.C. consolidés et toutes informations
obligatoires prévues dans le présent chapitre.
Chapitre V : Terminologie
Terminologie comptable
- ACTIF
Série des "emplois nets " du bilan à la disposition de l'entreprise à la date de celui-ci , et
constituée :
* des éléments du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l'entreprise (appelés
parfois "actifs") ;
Ensemble des actifs résultant d'opérations faisant partie du cycle d'exploitation (stocks,
créances) quelle que soit leur durée ou qui, en raison de leur nature, n'ont pas vocation à rester
durablement dans l'entreprise, à l'exception des éléments de trésorerie.
Inscription directe, sans calcul intermédiaire, d'une charge à un compte de coût (affectation
aux coûts).
Le mot affectation est également employé lorsque des charges peuvent être prises en compte
par des sections sans répartition préalable (affectation aux sections).
Processus juridique (sociétés) ou comptable (entreprises individuelles) ayant pour objet soit la
répartition du résultat net entre les ayants-droit concernés et l'entreprise (bénéfice net) soit un
report en attente de compensation avec des bénéfices futurs (perte nette).
166
- AMORTISSEMENT (IMMOBILISATIONS)
Cet étalement prend la forme d'un plan d'amortissement. Il peut être calculé suivant diverses
modalités choisies sur la base de critères économiquement justifiés.
- AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES
Cette expression traditionnelle désignant en fait le remboursement des emprunts n'a pas été
retenue par le PCGE pour éviter la confusion avec l'amortissement (comptable) des
immobilisations (voir "remboursement").
- ASSOCIES
Pour l'application des dispositions du P.C.G.E, sont réputés associés les membres des sociétés
de capitaux, des sociétés de personnes, des sociétés de fait, des associations...
- AUTOFINANCEMENT
Surplus monétaire (ressource) généré par l'entreprise et conservé durablement pour assurer le
financement de ses activités.
- BATIMENTS
Sont considérés comme tels les fondations et leurs appuis, les murs, les planchers, les toitures,
ainsi que les aménagements faisant corps avec eux, à l'exclusion de ceux qui peuvent en être
facilement détachés ou encore de ceux qui, en raison de leur nature et de leur importance,
justifient une inscription distincte en comptabilité.
Montant d'actif circulant, net du passif circulant (hors trésorerie) que doit financer l'entreprise
à la date du bilan.
Dans certains cas ce montant peut se révéler négatif (actif circulant inférieur au passif
circulant, hors trésorerie) traduisant non un "besoin" mais, au contraire, une "ressource de
167
financement" ; en raison du caractère peut fréquent de cette situation, on la désigne par
l'expression "besoin de financement global négatif" (ressource).
Déterminé à partir des rubriques du bilan, le BFG est mis en évidence dans le tableau de
financement.
- BILAN
- BUDGET
- CADRE COMPTABLE
Ressource de financement générée par l'activité de l'exercice, avant affectation du résultat net,
et calculée selon les dispositions indiquées dans l'ESG.
- CAPITAL PERSONNEL
A la création de l'entreprise exploitée sous la forme individuelle, le capital initial est égal à la
différence entre la valeur des éléments actifs et la valeur des éléments passifs que l'exploitant,
à défaut de règle de droit, décide d'inscrire au bilan de son entreprise.
Le capital initial est modifié ultérieurement par les apports et les retraits de capital et par
l'affectation des résultats ; ces mouvements étant enregistrés soit directement dans le compte
de capital, soit dans un compte de l'exploitant intégré algébriquement au capital personnel
dans le bilan de fin d'exercice.
- CAPITAUX PROPRES
168
Capitaux mis ou laissés durablement à la disposition de l'entreprise, par les associés ou
l'entrepreneur, autrement qu'à titre de dettes, et y compris le résultat net de l'exercice.
Centre d'activité pour lequel on est en mesure d'établir un "compte d'exploitation analytique
"rapprochant les produits et les charges de ce centre.
Centre de travail, centre de coût, centre de profit conçus pour correspondre à un échelon de
responsabilité dans l'entreprise.
Charges enregistrées au cours de l'exercice mais qui correspondent à des achats de biens, ou
services ou à des prestations dont la fourniture doit intervenir ultérieurement (comptes de
régularisation actif).
169
Ces charges reviennent au compte de même intitulé que celui d'où elles ont été extraites.
- CHARGES DIFFEREES
Charges différées dans le cadre d'opérations spécifiques dont la rentabilité globale est
démontrée ; charges enregistrées au cours de l'exercice, mais qui, se rapportant à des
productions déterminées à venir, ont fait l'objet d'un étalement sur plusieurs exercices
(charges à répartir).
Charges qu'il est possible d'affecter sans calcul intermédiaire de répartition au coût d'un
produit déterminé.
Les charges non incorporables sont traitées comme des "différences d'incorporation".
Charges qu'il n'est pas possible d'affecter directement aux coûts, leur "répartition" suppose des
calculs intermédiaires en vue de leur imputation aux coûts.
170
- CHARGES SUPPLETIVES (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES
ENTREPRISES.)
- CHIFFRE D'AFFAIRES
Montant des ventes de biens et de services réalisées par l'entreprise avec les tiers dans
l'exercice de son activité professionnelle courante, nettes des réductions commerciales ainsi
que des taxes récupérables.
- COMMANDE
Ordre par lequel est déclenché un processus de mise à disposition de celui dont il émane de
certains produits dans des conditions déterminées.
Les transactions internes à l'entreprise (commandes internes passées entre centres de travail
ou entre établissements) s'expriment en coûts, éventuellement assortis d'écarts.
- COMPTE
Compte dressé en comptabilité analytique pour comparer aux produits courants les charges
qui leur correspondent. La différence constitue une marge ou un résultat selon le contenu du
coût. A une activité, correspond un "compte d'exploitation élémentaire".
171
faciliter l'affectation ou la répartition des charges ou des produits courants dans le réseau
d'analyse.
- COMPTES DEROGATOIRES
Comptes pouvant être utilisés pour assurer le contrôle de concordance entre la comptabilité
analytique et la comptabilité générale lorsque celles-ci sont tenues de façon autonome.
- CONSOLIDATION
- CONSOMMATION DE L'EXERCICE
Biens et services acquis auprès d'autres entreprises et utilisés dans la production de l'exercice.
Sont "non courantes" les opérations ne relevant pas de l'activité ordinaire de l'entreprise (telles
les libéralités reçues ou accordées, les amendes pénales et fiscales,...) ou qui modifient sa
structure (telles les cessions d'éléments d'actif ; les opérations de restructuration...).
Cette analyse s'applique tout particulièrement aux charges et aux produits résultant de ces
opérations.
- COUT
172
Somme de charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable.
Coût des activités propres de l'entreprise ajouté par celle-ci aux achats de biens et services
utilisés.
Coût employé en cours de période de calcul pour les raisons de commodité et non pas en vue
d'une analyse de gestion. Ce coût est obtenu par des moyens divers (référence à la période
précédente, prix de vente corrigé par une réfaction forfaitaire...). Son caractère principal est de
ne présenter avec les coûts réels que des différences relativement faibles.
Valeur conventionnelle, différente du coût de production, qui est choisie par l'entreprise pour
céder des produits (biens et services) d'un établissement de l'entreprise à un autre.
Coût constitué par la totalité des charges qui peuvent lui être rapportées par tout traitement
analytique approprié : affectation, répartition, imputation...
- des charges qui lui sont directement affectées : ce sont le plus souvent des charges
"opérationnelles" (ou variables) ;
- des charges qui peuvent être rattachées à ce coût sans ambiguïté même si elles transitent par
des sections ; certaines de ces charges sont "opérationnelles "(ou variables), d'autres sont de
"structure" (ou fixes).
173
- COUT A DIRHAMS CONSTANTS (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES
ENTREPRISES)
Coût résultant de l'application au coût nominal d'un indice représentatif de la valeur du dirham
à compter d'une année de référence.
Coût constitué par la différence entre l'ensemble des charges nécessaires à une production
donnée et l'ensemble de celles qui sont nécessaires à cette même production majorée ou
minorée d'une unité.
Coût constitué par des charges relatives à un stade d'analyse intermédiaire ou à une "tranche"
déterminée d'activité. Les principaux coûts partiels sont le coût variable et le coût direct.
Coût évalué a priori soit pour faciliter certains traitements analytiques, soit pour permettre le
contrôle de gestion par l'analyse des écarts.
Un coût préétabli avec précision par une analyse à la fois technique et économique est dit
"standard"; il présente généralement le caractère d'une norme.
- COUT DE PRODUCTION
Coût d'un bien ou d'un service produit par l'entreprise et non encore vendu.
- COUT DE REVIENT
Coût complet d'un bien ou d'un service vendu, coût de distribution inclus.
- COUT STANDARD
Coût constitué seulement par les charges qui varient avec le volume d'activité de l'entreprise
sans qu'il y ait nécessairement exacte proportionnalité entre la variation des charges et la
variation du volume des produits obtenus.
- CREANCES D'EXPLOITATION
174
Créances nées à l’occasion du cycle d'exploitation et créances assimilées.
- CREDIT- BAIL
Recours à une technique de crédit dans laquelle le prêteur offre à l'emprunteur la location d'un
bien, assortie d'une promesse unilatérale de vente, qui peut se dénouer par le transfert de la
propriété à l'emprunteur au terme du contrat.
- CYCLE D'EXPLOITATION
La durée de ce cycle répétitif est très variable selon les branches d'activité (de quelques jours
à quelques années).
Sommes versées à des tiers (ou reçues de tiers) à titre de garantie d'exécution de contrats et
indisponibles jusqu'à la réalisation d'une condition suspensive.
Les titres déposés en garantie ne sont pas inclus dans les "dépôts et cautionnements versés",
mais inscrits dans les immobilisations financières, selon leur nature.
- DETTES D'EXPLOITATION
- DETTES DE FINANCEMENT
Dettes autres que celles relevant du cycle d'exploitation contractées pour une durée de plus
d'un an à l'origine.
- DIFFERENCES D'INCORPORATION
Différence constatée :
* d'une part, entre les charges figurant en comptabilité générale (classe 6) et les charges
incorporées aux coûts en comptabilité analytique ;
* d'autre part, entre les produits figurant en comptabilité générale (classe 7) et les produits
retenus en comptabilité analytique.
- DURABLE, DURABLEMENT
175
Cet adjectif, cet adverbe, appliqués aux éléments de l'actif et du passif, font référence à une
durée supérieure à un an à l'origine (et par exception, à la date du bilan en ce qui concerne les
"provisions durables").
Contrepartie à l'actif (ou au passif) du bilan, des différences constatées à la date de clôture de
l'exercice sur des créances et des dettes libellées en monnaie étrangère et ayant pour origine
des variations de change.
- ECART DE REEVALUATION
- ELEMENT COMPTABLE
Unité d'inventaire ou groupement d'unités d'inventaire qui, pour la valorisation au bilan, est
considérée comme indissociable. C'est au niveau de cet élément que s'opère la comparaison
entre la valeur portée en écriture et la valeur d'inventaire.
1 - Les éléments monétaires du bilan sont ceux dont la détention entraîne des gains ou des
pertes d'inflation :
* disponibilités ;
* dettes en dirhams non indexées (et primes de remboursement correspondantes) ;
* créances en dirhams non indexées, y compris avances sur commandes
d'immobilisations.
176
Cette terminologie est également appliquée en consolidation, aux éléments des bilans des
filiales étrangères.
- EMBALLAGES
Objets destinés à contenir les produits ou marchandises et livrés à la clientèle en même temps
que leur contenu.
Par extension, tous objets employés dans le conditionnement de ce qui est livré.
- EMBALLAGES PERDUS
Emballages destinés à être livrés avec leur contenu sans consignation ni reprise.
- EMBALLAGES RECUPERABLES
Emballages susceptibles d'être provisoirement conservés par les tiers et que le livreur s'engage
à reprendre dans des conditions déterminées.
Toutefois, lorsqu'ils ne sont pas commodément identifiables unité par unité, ils peuvent
compte tenu de leur nature et des pratiques, être assimilés à des stocks ; ils sont alors
comptabilisés comme tels.
- EMPRUNTS
Dans une optique fonctionnelle, les emprunts participent, concurremment avec les capitaux
propres, à la couverture des besoins de financement durables de l’entreprise.
- ENGAGEMENTS
Droits et obligations dont les effets sur le montant ou la composition du patrimoine sont
subordonnés à la réalisation de conditions (ex. cautions) ou d'opérations ultérieures (ex.
commandes).
Entreprise qui, bien que n'appartenant pas à un groupe, est placée sous son "influence notable"
et fait l’objet d'une "mise en équivalence" dans les états de synthèse consolidés.
177
consolidés ont pour but de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
des résultats d'un groupe, comme si ce groupe ne formait qu'une seule entreprise.
Circonstances ayant une influence sur l’activité de l’entreprise, intervenues après la clôture de
l’exercice, connues avant la première communication externe des états de synthèse, et
susceptibles d'avoir des répercussions favorables ou défavorables sur le patrimoine, la
situation financière ou les résultats de l’exercice clos et des exercices suivants.
Lorsque ce solde est négatif, il traduit non une ressource mais un "emploi" d'exploitation
(I.B.E.), correspondant à une insuffisante performance économique de l’entreprise (rentabilité
négative).
- EXPLOITATION
Opérations autres que financières liées au cycle d'exploitation ou rattachées à celle-ci car
entrant dans l’activité ordinaire et habituelle de l’entreprise.
- FILIALE
- FINANCEMENT PERMANENT
- FLUX
Tout mouvement de valeur enregistré dans les comptes, à l’exception des "virements
comptables" de compte à compte, pour corrections d'erreurs ou ventilations, regroupements...
(flux élémentaire).
Les flux d'un exercice sont formés de la somme des flux élémentaires enregistrés, pour
chaque compte, dans l’exercice.
Dans le tableau de financement, ces flux sont déterminés poste par poste de ressources stables
ou d'emplois stables.
- FONCTIONS
178
Subdivisions des activités professionnelles ou non professionnelles selon le rôle qu'elles
jouent dans l’entreprise.
- FONDS COMMERCIAL
Le fonds commercial est constitué par les éléments incorporels - y compris le droit au bail -
qui ne font pas l’objet d'une évaluation et d'une comptabilisation séparées au bilan et qui
concourent au maintien ou au développement du potentiel d'activité de l’entreprise.
Le FR est dit fonctionnel lorsque les dettes et les créances sont analysées et enregistrées selon
leur fonction (financements ou emplois stables, exploitation...) et sont maintenues dans leur
compte d'inscription initial jusqu'à leur règlement final.
Non retenu dans le PCGE mais classique dans l’analyse financière, le FR - liquidité est obtenu
par différence entre financement permanent et actif immobilisé dans le cadre d'un classement
dans le bilan des créances et des dettes en fonction de leur échéance (à plus d'un an ou à
moins d'un an).
- exclusion des dettes et des créances arrivées à un an ou moins d'un an de leur échéance, dans
le financement permanent (dettes) et dans l’actif immobilisé (créances) ;
- inclusion dans ces deux masses des dettes et créances d'exploitation à plus d'un an
d'échéance à l’origine.
- FRAIS
179
- GESTION
Mise en œuvre des moyens de l’entreprise en vue d'atteindre les objectifs préalablement fixés
dans le cadre d'une politique déterminée.
- GESTION BUDGETAIRE
Mode de gestion consistant à traduire en programmes d'actions chiffrés, appelés "budgets", les
décisions prises par la direction avec la participation des responsables.
Mode de gestion qui repose sur un modèle représentatif des activités futures de l’entreprise.
Ce modèle exprime le choix des moyens retenus pour atteindre les objectifs fixés.
- GROUPE
- IMMOBILISATIONS
- IMMOBILISATION EN NON-VALEURS
- IMMOBILISATIONS CORPORELLES
- IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
- IMMOBILISATIONS FINANCIERES
180
Immobilisations constituées par les sommes employées par l’entreprise en achat de titres
(durablement conservés) et en créances et prêts (nés à plus d'un an d'échéance et non liés à
l’exploitation).
- IMPOTS ET TAXES
Charges correspondant :
* d'une part, à des versements obligatoires à l’Etat et aux collectivités locales pour
subvenir aux dépenses publiques ;
* d'autre part, à des versements institués par l’autorité publique notamment pour le
financement d'actions d'intérêt économique ou social.
les impôts sur les résultats ne sont pas comptabilisés sous ce poste.
- IMPUTATION
Inscription des coûts des sections aux coûts de produits en proportion des unités d’œuvre des
centres consacrés a ces produits.
L'imputation est dite "rationnelle" lorsque la part des charges fixes est calculée par rapport à
un niveau d'activité préalablement défini comme "normal".
Part des capitaux propres consolidés et des résultats nets consolidés des filiales revenant aux
titres qui ne sont détenus ni par la société-mère ni par les filiales.
Organisation des comptes qui, par l’enregistrement des mouvements permet de connaître de
façon constante, en cours d'exercice, les existants chiffrés en quantités et en valeurs la
méthode s'applique plus particulièrement aux stocks.
- INVENTAIRE INTERMITTENT
181
Dans cette organisation comptable c'est seulement en fin de période que sont inscrits dans les
comptes de la comptabilité générale les existants chiffrés en valeurs.
- LIQUIDITES
Espèces ou valeurs assimilables à des espèces et, d'une manière générale, toutes valeurs qui,
en raison de leur nature, sont immédiatement convertibles en espèces pour leur montant
nominal (disponibilités).
Sont également compris dans les liquidités les bons qui, dès leur souscription, sont
remboursables à tout moment, ainsi que les comptes bancaires à terme lorsqu'il est possible
d'en disposer par anticipation.
- MARCHANDISES
Tous biens que l’entreprise achète pour revendre en l'état, sans transformation notable, ni
intégration à d'autres biens et services produits.
- MARGE
Une marge est généralement qualifiée à partir du coût auquel elle correspond.
Exemple : marge sur coût d'achat, marge sur coût variable, marge sur coût de production,
marge sur coût direct ... (la marge sur coût "direct" est aussi une marge dite "contributive").
- MATERIEL
Entreprise qui, à la tête d'un groupe, dispose du pouvoir de contrôle exclusif d'une ou
plusieurs filiales et éventuellement, en outre, d'une influence notable sur des entreprises
associées ainsi que du pouvoir de "contrôle conjoint" sur d'autres sociétés ou entreprises.
- MOBILIER
182
Meubles et objets tels que tables, chaises, classeurs et bureaux utilisés de façon durable dans
l’entreprise.
- NOMENCLATURE COMPTABLE
Liste méthodique des éléments entrant dans le champ de la comptabilité et constituée d'une
suite de catégories homogènes, elles-mêmes subdivisées en catégories plus fines.
Opérations dont l'origine remonte à des exercices antérieurs. Dans le compte de produits et
charges, ils sont séparés de ceux propres à l’exercice pour permettre une appréciation plus
juste des performances de l'entreprise, afférentes à l'exercice.
- OUTILLAGE
Ensemble des passifs résultant d'opérations faisant partie du cycle d'exploitation, quelle que
soit leur durée, et d'opérations hors du cycle d'exploitation dont la durée est, à l'origine,
inférieure à un an, à l'exception des dettes de trésorerie.
- PASSIF CIRCULANT :
- PERIMETRE DE CONSOLIDATION
- PIECES DE RECHANGE
183
- PLAN D'AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS ( CF. EVALUATION ).
- POSTE
Dans les états de synthèse autres que l'ETIC, chaque ligne identifiant un élément est appelée
"poste". Un poste peut correspondre à un ou plusieurs comptes et est codifié par un nombre à
3 chiffres.
Partie des apports des associés non représentés dans le capital social par exemple la prime
d'émission est constituée par l'excédent du prix d'émission sur la valeur nominale des actions
ou des parts sociales attribuées à l'apporteur.
- PRIX
Le mot "prix", s'applique aux montants des transactions d'une entreprise avec l'extérieur:
"prix d'achat", "prix de vente". Un prix implique une notion de résultat, son fondement est
juridique et sa nature "externe", par opposition au "coût" dont le fondement est économique
(valeur calculée) et la nature "interne" à l'entreprise.
- PRODUCTION DE L’EXERCICE
Cette production n'est pas évaluée de façon homogène car elle est la somme de "prix" (de
vente) pour les biens et services vendus, et de "coût" (de production) pour les biens et services
stockés et pour les biens produits immobilisés.
Rapport entre une production et l'ensemble des facteurs de production, chacun d'eux étant
pondéré par l'importance de sa participation dans les coûts.
Le "surplus de productivité globale" est la différence, pour deux périodes données, entre les
excédents de quantités produites et les excédents de quantités consommées ces quantités étant
évaluées en coûts (ou prix) constants.
PRODUITS
- il désigne l'ensemble des ressources génératrices de bénéfices que se crée l'entreprise et qui
figurent au crédit du CPC
184
- il désigne également les biens ou services créés par l'entreprise et normalement destinés à
être vendus ou cédés au stade final d'élaboration. On distingue les produits aux principaux
stades d'élaboration suivants : produits en cours, produits intermédiaires, produits finis et
produits résiduels.
Produits perçus ou comptabilisés avant que les prestations et fournitures les justifiant aient été
effectués ou fournies.
Ces produits reviennent au compte de même intitulé que celui d'où ils ont été extraits.
- PRODUITS FINIS
Produits qui ont atteint un stade d'achèvement définitif dans le cycle de production.
- PRODUITS INTERMEDIAIRES
Produits qui ont atteint un stade d'achèvement mais qui sont destinés à entrer dans une
nouvelle phase du cycle de production.
- PRODUITS A RECEVOIR
Produits acquis à l'entreprise mais dont le montant, non définitivement arrêté, n'a pas encore
été inscrit aux comptes de tiers débiteurs.
- PRODUITS RESIDUELS
Constatation comptable de l'existence, pour un élément d'actif, d'une valeur actuelle devenue
inférieure à la valeur d'entrée ou à la valeur nette d'amortissements.
- PROVISIONS REGLEMENTEES
Provisions constituées par les entreprises concessionnaires qui sont tenues, en vertu
d'obligations contractuelles, d'assurer le renouvellement des immobilisations.
185
Provisions évaluées à l'arrêté des comptes, destinées à couvrir des risques et des charges que
des événements survenus ou en cours rendent probables, nettement précisés quant à leur objet
mais dont la réalisation est incertaine.
Lorsque la date de survenance du risque ou de la charge est estimée à plus d'un an à la date du
bilan, il s'agit de "provisions durables pour risques et charges (Rubrique 15). Sinon, il s'agit
d'autres provisions pour risques et charges (Rubrique 45).
- QUASI-CREANCES, QUASI-DETTES
Créances ou dettes évaluées à l'inventaire, nettement précisées quant à leur existence, leur
nature, leur objet, mais dont le montant (et parfois l'échéance) n'est pas encore juridiquement
déterminé (ex. charges à payer, produits à recevoir).
- RECLASSEMENT (CONSOLIDATION)
Modification opérée dans le classement d'un poste des états de synthèse, dans le cadre de
l'homogénéisation des comptes des sociétés consol idées.
Diminutions de prix accordées par les divers fournisseurs à leurs clients : elles comprennent
les rabais, les remises et les ristournes hors factures.
- RABAIS :
- REMISES :
- RISTOURNES :
Réductions de prix calculées sur l'ensemble des opérations faites avec le même tiers pour une
période déterminée.
Lorsqu'elles sont portées directement sur la facture de vente correspondante, seul est à
enregistrer le "net commercial" après ces réductions, comme prix d'achat-vente. Lorsqu'elles
sont accordées "hors facture" donc a posteriori, elles viennent en diminution des charges et
des produits concernés, inscrits dans des comptes soustractifs à terminaison 9 (pour les
immobilisations, cf. règles d'évaluation).
- REDUCTIONS FINANCIERES
186
Diminution du montant à payer (mais non du prix) accordée par un fournisseur pour paiement
anticipé (par rapport à sa date normale) ; cette diminution est le plus souvent appelée
"escompte de règlement".
Même portée sur la facture de vente, cette réduction ne doit pas être déduite du prix de vente,
mais portée en "charges financières" chez le fournisseur qui l'accorde et en "produits
financiers" chez le client qui en bénéficie.
- REGULARISATION
Les régularisation portant sur des "charges à payer" et des "produits à recevoir" sont inscrites
dans des comptes rattachés aux comptes de tiers concernés (clients, fournisseurs...). En
revanche, les "charges constatées d'avance" et les "produits constatés d'avance" sont inscrits
dans les comptes de régularisation qui apparaissent comme tels dans le bilan.
- REMBOURSEMENT D'EMPRUNTS
A moins qu'ils ne soient remboursables "en bloc", les emprunts font l'objet d'un tableau
prévisionnel des paiements futurs à opérer, indiquant le montant et l'échéance des annuités
successives se décomposant en intérêts, et en remboursements du capital (appelés
traditionnellement "amortissement").
Travail de classement des charges aboutissant à l'inscription dans les comptes de reclassement
et les sections, des éléments qui ne peuvent pas être affectés faute de moyens de mesure. Une
répartition s'effectue à l'aide d'une "clé de répartition" fondée sur des raisonnements
techniques et économiques appropriés étayés par des études statistiques dans toute la mesure
du possible (études de corrélation).
Bénéfice dont l'affectation est renvoyée par l'assemblée générale ordinaire, statuant sur les
comptes de l'exercice, à la décision de l'assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les
résultats de l'exercice suivant.
Pertes constatées à la clôture d'exercices antérieurs qui n'ont pas été imputées sur des réserves
ni résorbées par une réduction du capital social et qui devront être déduites du bénéfice de
l'exercice suivant ou ajoutées au déficit dudit exercice.
187
Ensemble de comptes d'analyse de la COMPTABILITE ANALYTIQUE DES
ENTREPRISES et leur articulation.
- RESERVES
Les réserves sont, en principe, des bénéfices affectés durablement à l'entreprise jusqu'à
décision contraire des organes compétents.
Elles peuvent exceptionnellement avoir pour origine le virement d'un élément de la situation
nette fait en application de dispositions légales, réglementaires, statutaires ou contractuelles.
Exemples:
Somme algébrique des enrichissements et des appauvrissements constatés par l'entreprise sur
les opérations qu'elle a traitées au cours de l'exercice.
- RETRAITEMENT ( CONSOLIDATION ).
188
Modification opérée dans l'analyse et l'enregistrement comptables d'une opération (exemple
crédit-bail retraité comme "acquisition"), ou dans les méthodes et règles d'évaluation, en vue
d'assurer 1'homogénéité des comptes consolidés.
- RUBRIQUE
Dans es états de synthèse autres que l'ETIC, élément d'information regroupant un ou plusieurs
postes. Dans le bilan et le C.P.C, les rubriques sont codifiées par deux chiffres.
Même le montant nul, leur inscription est obligatoire dans les états de synthèse.
- l’affectation des charges qui peuvent être directement rattachées aux centres
- la répartition entre les centres des autres charges qu'ils doivent prendre en compte
- la cession de prestations entre centres
- SITUATION NETTE
Calculée avant ou après l'affectation du résultat net, la situation nette est égale à la différence
entre total des "capitaux propres" et des "capitaux propres assimilés "d'une part et celui de la
rubrique "immobilisation en non-valeurs" d'autre part.
Termes utilisés lorsque l'entreprise n'est pas propriétaire de ces trois éléments attachés à une
même parcelle de terrain.
C'est ainsi que "sur-sol" est le terme utilisé lorsque l'entreprise a un droit de construction ou
d'utilisation de l'espace situé au-dessus d'un sol dont elle n'est pas propriétaire.
- SOUS-ACTIVITE
- STABLE
Qualificatif attaché aux ressources et aux emplois qui sont suivis en termes de flux dans le
tableau de financement. Il correspond au caractère durable attaché aux postes d'actif
immobilisé et de financement permanent du bilan et dont le tableau de financement traduit les
variations.
189
- STOCKS
Ensemble des biens ou des services, propriété de l’entreprise, qui interviennent dans le cycle
d'exploitation pour être
- SUBVENTION D'EQUILIBRE
Subvention dont bénéficie l'entreprise pour compenser, en tout ou partie, la perte globale
qu'elle aurait constatée Si cette subvention ne lui avait pas été accordée.
- SUBVENTION D'EXPLOITATION
- SUBVENTION D'INVESTISSEMENT
Subvention dont bénéficie l'entreprise en vue d'acquérir ou de créer des valeurs immobilisées
(subvention d'équipement) ou de financer des activités à long terme.
- SURETES REELLES
Concession de droits réels sur un bien à titre de garantie (exemple : hypothèque, gage...).
- SURVALEUR (CONSOLIDATION)
Ecart d'acquisition positif correspondant au supplément de prix (par rapport à leur valeur de
consolidation) consciemment payé pour acquérir des titres de participation, compte tenu des
avantages attendus de cette prise de participation.
La survaleur est à amortir sur une durée raisonnablement apprécié, n'excédant pas, en
principe, dix années.
- TABLEAU DE FINANCEMENT
Tableau des emplois et des ressources qui explique les variations du patrimoine et de la
situation financière de l'entreprise au cours de la période de référence :
- TITRES DE PARTICIPATION
190
Titres dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'entreprise, notamment parce
qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le
contrôle.
- TITRES DE PLACEMENT
Titres acquis en vue de réaliser un gain à brève échéance et qui sont normalement conservés
moins d'un an par l'entreprise.
- TRESORERIE ACTIF
Ensemble des soldes bancaires débiteurs au bilan et des valeurs en numéraire disponibles.
- TRESORERIE PASSIF
Ensemble des soldes bancaires créditeurs au bilan, remboursables dans des délais
contractuellement définis à court terme.
- TRESORERIE NETTE
Ce montant ainsi calculé est évidement égal à la somme algébrique de la "trésorerie actif" et
de la "trésorerie passif" qui figurent dans le bilan.
Unité d'exploitation dont la comptabilité est tenue de façon autonome ensemble de l'entreprise
ou division d'entreprise ou division d'entreprise (établissement par exemple).
- UNITE D'INVENTAIRE
Unité de mesure dans une section de la CAE servant notamment à imputer le coût de ce centre
aux coûts des produits.
- VALEUR AJOUTEE
191
Elle exprime l'accroissement de valeur que l'entreprise apporte aux biens et services en
provenance des tiers dans l'exercice de son activité d'exploitation. Elle est mesurée par la
différence entre la production de la période (augmentée de la marge brute de la branche
"négoce") et les consommations de biens et services fournis par des tiers pour cette
production.
- VALEUR ACTUELLE
Valeur d'un élément d'actif a une date quelconque et, en particulier, à la date du bilan elle
résulte d'une estimation en fonction du marché et de l'utilité de l'élément pour l'entreprise.
- VALEUR D'ENTREE
Montant pour lequel un élément d'actif ou de passif est inscrit dans les comptes au moment de
son entrée dans le patrimoine.
C'est, en règle générale, un coût d'acquisition ou de production (biens), parfois un prix d'achat
(titres), toujours une valeur nominale pour les créances et les dettes libellées en dirhams.
Dans le cas des immobilisations amortissables, montant de la valeur d'entrée diminué du total
des amortissements antérieurement pratiqués.
La variation des stocks au cours de l'exercice est égale à la différence observée entre le
montant du stock final (SF) et celui du stock du début de l'exercice (SD).
Des marchandises, matières premières, fournitures, sont retranchées (avec leur signe) des
achats pour fournir le montant des "achats revendus" et celui des "achats consommés"
figurant dans les charges d'exploitation du C.P.C
Des produits (en cours, intermédiaires, finis, résiduels) s'ajoutent (avec leur signe) aux
ventes et autres produits d'exploitation du C.P.C.
- VENTILATION (C.A.E.)
Opération comptable consistant, après analyse, à éclater le contenu d'un compte entre deux ou
plusieurs autres.
192