CGNC

Télécharger au format doc, pdf ou txt
Télécharger au format doc, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 192

TEXTES COMPTABLES

- LOI COMPTABLE
- PLAN COMPTABLE
- CGNC
- AUTRES TEXTES

1
Bulletin officiel n° 4023 du 6 joumada I 1410 (6 décembre 1989)

Décret du premier ministre n° 2-88-19 du 16 rebia II 1410 (16 novembre


1989) instituant le Conseil national de la comptabilité

Le Premier Ministre,

Vu la Constitution, notamment ses articles 62 et 64 ;

Vu le dahir n° 1-59-271 du 17 chaoual 1379 (14 avril 1960) organisant le contrôle financier
de l'Etat sur les offices, établissements publics et sociétés concessionnaires ainsi que sur les
sociétés et organismes bénéficiant du concours financier de l'Etat ou de collectivités
publiques, tel que modifié par le dahir n° 1-61-402 du 27 moharrem 1382 (30 juin 1962) ;

Sur proposition conjointe du ministre des finances et du ministre délégué auprès du Premier
ministre chargé du plan ;

Après examen par le conseil des ministres réuni le 16 kaada 1409 (20 juin 1989),

Décrète :

Article Premier : Il est institué auprès du Premier ministre un Conseil national de la


comptabilité.

Article 2 : Le Conseil national de la comptabilité a pour mission, en liaison avec les ministres
et organismes compétents de :

- coordonner et synthétiser les recherches théoriques et méthodologiques de comptabilité ainsi


que leurs applications pratiques ;
- concevoir, élaborer et proposer les normes comptables générales ou sectorielles ;
- collecter et diffuser toutes informations relatives à la normalisation, l'enseignement et la
formation comptables ;

- recommander toutes mesures susceptibles d'améliorer l'information comptable tant au niveau


national qu'au niveau des entreprises ;
- coordonner et encourager les actions de recherches, d'études et de perfectionnement se
rattachant à la discipline comptable ;
- représenter l'Etat dans les organismes internationaux de normalisation comptable.

Article 3 : Le Conseil national de la comptabilité est préalablement consulté sur toutes


réglementations, instructions ou recommandations d'ordre comptable proposées par les
administrations, les commissions ou comités créés à l'initiative des pouvoirs publics ainsi que
par les établissements publics, sociétés et entreprises soumis au contrôle financier de l'Etat.

2
Article 4 : Le Conseil national de la comptabilité est présidé par le Premier ministre ou
l'autorité gouvernementale déléguée par lui à cet effet. Il comprend en outre :

- Le ministre des finances ou son représentant ;


- Le ministre chargé des travaux publics ou son représentant ;
- Le ministre chargé des affaires économiques ou son représentant ;
- Le ministre chargé du plan ou son représentant ;
- Le directeur des établissements publics et des participations au ministère des finances ;

- Le directeur de la statistique au ministère chargé du plan ;


- Le directeur de la planification au ministère chargé du plan ;
- Le directeur des impôts au ministère des finances ;
- Le Trésorier général du Royaume ;
- L'inspecteur général des finances ;
- Le directeur du budget au ministère des finances ;
- Le directeur des assurances et de la prévoyance sociale au ministère des finances ;
- Le directeur du trésor et des finances extérieures au ministère des finances ;

- Le responsable de la comptabilité nationale au ministère chargé du plan ;


- Un représentant du ministre du commerce et de l'industrie ;
- Un représentant du ministre de l'éducation nationale ;
- Un représentant du ministre de l'agriculture et de la réforme agraire ;
- Un représentant du ministre chargé des transports ;
- Un représentant du ministre chargé de l'artisanat ;
- Un représentant du ministre chargé de l'habitat ;
- Un représentant du ministre chargé des mines ;

- Un représentant du ministre chargé du tourisme ;


- Un représentant du ministre chargé des pêches maritimes ;
- Un magistrat de la Cour des comptes ;
- Un représentant de Bank Al-Maghrib ;
- Un représentant de la bourse des valeurs de Casablanca ;
- Sept experts comptables exerçant la profession à titre libéral désignés par le Premier
ministre ou l'autorité gouvernementale déléguée par lui à cet effet sur proposition des
organisations professionnelles les plus représentatives ;

- Deux enseignants de la comptabilité désignés par le ministre de l'éducation nationale ;


- Deux enseignants de la comptabilité désignés par le directeur de l'institut supérieur de
commerce et d'administration des entreprises ;
- Quatre comptables salariés désignés par le Premier ministre ou l'autorité gouvernementale
déléguée par lui à cet effet sur proposition des organisations professionnelles les plus
représentatives ;
- Trois représentants des entreprises privées désignés par le Premier ministre ou l'autorité
gouvernementale déléguée par lui à cet effet sur proposition des organisations
professionnelles les plus représentatives ;

- Deux représentants de la fédération des chambres de commerce et d'industrie ;

3
- Un représentant du groupement professionnel des banques marocaines ;
- Deux personnalités choisies par le Premier ministre ou l'autorité gouvernementale déléguée
par lui à cet effet en raison de leur compétence en matière de comptabilité.

En cas de non proposition par les organisations professionnelles précitées de leurs


représentants dans le délai imparti par le Premier ministre ou l'autorité gouvernementale
déléguée par lui à cet effet, celui-ci désignera d'office les membres représentant lesdites
organisations.

Les représentants des organisations professionnelles visées ci-dessus sont désignés pour une
période de quatre ans renouvelable.

Le Conseil national de la comptabilité peut faire appel à titre consultatif, à toute personne
dont la participation est jugée utile à ses travaux.

Article 5 : Le conseil national de la comptabilité tient au moins une assemblée plénière par
an.

Article 6 : Le Conseil national de la comptabilité comprend en son sein un comité permanent


présidé par l'autorité gouvernementale déléguée par le Premier ministre à cet effet ou son
représentant et composé des membres suivants :

- le directeur des établissements publics et des participations au ministère des finances ;


- le directeur de la statistique au ministère du plan ;
- le directeur des impôts au ministère des finances ;
- un secrétaire général, un rapporteur général, un enseignant de la comptabilité et trois experts
comptables exerçant la profession à titre libéral nommés par le Premier ministre ou l'autorité
gouvernementale déléguée par lui à cet effet parmi les membres du Conseil national de la
comptabilité ;

Les trois représentants des entreprises privées qui siègent au Conseil national de la
comptabilité.

Le Conseil national de la comptabilité peut également créer en son sein toutes autres
commissions techniques spécialisés qu'il estime nécessaires à la réalisation de sa mission

Article 7 : Le comité permanent :

- s'informe de la suite donnée aux avis, propositions et recommandations du Conseil national


de la comptabilité ;
- assure les liaisons utiles à l'exécution de la mission du Conseil national de la comptabilité ;

- prépare les projets d'avis, de recommandations ou de publications dudit conseil.

Le comité permanent se réunit au moins une fois par trimestre.

Article 8 : Les conditions de fonctionnement du conseil national de la comptabilité doivent


faire l'objet d'un règlement intérieur approuvé par le Premier ministre ou l'autorité déléguée
par lui à cet effet.

4
Article 9 : Le ministre des finances et le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé
du plan sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera
publié au Bulletin officiel.

Fait à Rabat, le 16 rebia II 1410 (16 novembre 1989). Dr Azzeddine Laraki.

Pour contreseing :Le ministre des finances, Mohamed Berrada.

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du plan,


Rachidi El Rhezouani.

Bulletin officiel n° 4023 du 6 joumada I 1410 (6 décembre 1989)

Décret du premier ministre n° 2-89-61 du 10 rebia II 1410 (10 novembre


1989) fixant les règles applicables à la comptabilité des établissements
publics

Le Premier Ministre,

Vu la Constitution, notamment ses articles 62 et 64 ;

Vu le dahir n° 1-59-271 du 17 chaoual 1379 (14 avril 1960) organisant le contrôle financier
de l'Etat sur les offices, établissements publics et sociétés concessionnaires ainsi que sur les
sociétés et organismes bénéficiant du concours financier de l'Etat ou de collectivités
publiques, tel que modifié par le dahir n° 1-61-402 du 27 moharrem 1382 (30 juin 1962),
notamment son article ;

Vu le dernier alinéa de l'article 2 du décret royal n° 330-66 du 10 moharrem 1387 (21 avril
1967) portant règlement général de comptabilité publique ;

Sur proposition du ministre des finances ;

Après examen par le conseil des ministres réuni le 16 kaada 1409 (20 juin 1989) ,

Décrète :

Article Premier . - Les règles applicables à la comptabilité des établissements publics sont
fixées conformément au document - annexé à l'original du présent décret - dénommé "Code
général de la normalisation comptable".

Article 2 : La date d'entrée en vigueur des dispositions du présent décret sera fixée pour
chaque établissement ou groupe d'établissements publics par arrêté conjoint du ministre des
finances et du ministre de tutelle.

5
Article 3 : Le ministre des finances est chargé de l'exécution du présent décret qui sera publié
au Bulletin officiel

Fait à Rabat, le 10 rebia II 1410 (10 novembre 1989)Dr Azzeddine Laraki

Pour contreseing Le ministre des finances,Mohamed Berrada.


DEUXIÈME PARTIE
PLAN COMPTABLE GÉNÉRAL DES ENTREPRISES (PCGE)

TITRE I : ETATS DE SYNTHÈSE

Chapitre I : Présentation des états de synthèse

Etablis dans le respect des dispositions générales indiquées dans le chapitre IV de la Norme
Générale Comptable, les "Etats de Synthèse" sont présentés selon deux modèles :

- Le modèle normal qui comporte 5 états formant un tout indissociable :

- Bilan (BL)
- Compte de Produits et Charges (CPC)
- Etat des Soldes de Gestion (ESG)
- Tableau de Financement (TF)
- Etat des Informations Complémentaires (ETIC)

- Le modèle simplifié qui ne comporte que 4 états également indissociables :

- Bilan (BL)
- Compte de Produits et Charges (CPC)
- Tableau de Financement (TF)
- Etat des Informations Complémentaires (ETIC)

I - Caractères communs aux deux modèles

Le Bilan et le Compte de Produits et Charges sont obtenus directement de la comptabilité,


sans retraitement extra comptable ; aussi bien dans le modèle normal que dans le modèle
simplifié.

L’état des Soldes de Gestion et le Tableau de Financement sont construits directement à partir
des éléments figurant dans les comptes en fin d'exercice ou dans les bilans de début et de fin
d'exercice.

La plupart des "informations complémentaires" de l’ETIC sont extraites de la comptabilité ;


néanmoins certaines autres, de par leur nature ou leur caractère qualitatif, sont puisées en
dehors des comptes.

6
II - Modèle normal

A - Bilan (B.L)

Présenté sur deux feuillets (actif/passif), le Bilan est conçu de façon à permettre une lecture
"en tableau" par juxtaposition latérale de l’actif et du passif.

Le Bilan mentionne expressément la date de clôture de l’exercice.

Les masses, les rubriques et les postes qui composent le Bilan sont respectivement codifiés
par un, deux ou trois chiffres dans les classes 1 à 5 du cadre comptable.

La composition de ces masses qui retient les créances et les dettes dans leur poste d'origine,
de leur naissance jusqu'à leur échéance, permet d'opérer l’analyse financière dite
"fonctionnelle" ; c'est ainsi que les créances et les dettes nées à plus d'un an et figurant
respectivement dans l’actif immobilisé et dans les dettes de financement restent dans ces
masses jusqu'à leur règlement final.

Pour les mêmes raisons d'analyse fonctionnelle de la situation de l’entreprise, les créances et
les dettes liées à l’exploitation sont et restent inscrites dans l’actif circulant et le passif
circulant quelle que soit leur échéance à l’origine, même supérieure à un an.

1 - L'Actif

L'actif comporte dix rubriques regroupées en trois masses.

Les montants de l’exercice sont inscrits dans trois colonnes :

- celle des montants bruts, avant amortissements et provisions pour dépréciation ;

- celle des "amortissements et provisions pour dépréciation" dans laquelle s'inscrivent les
cumuls desdits amortissements et provisions ; cette colonne ne peut être servie en ce qui
concerne les "écarts de conversion" ;

- celle des "montants nets". Les montants nets de l’exercice précédent apparaissent, pour
comparaison, dans la 4ème colonne.

Il est à noter qu'aucun montant brut ou net d'un poste n'est susceptible d'être négatif.

Dans les créances de l’actif circulant, les postes autres que "comptes de régularisation - actif
"incluent chacun des "comptes rattachés "correspondant soit à des modes de financement de
ces créances (effets à recevoir...), soit à des "quasi créances" sur les tiers concernés (produits à
recevoir, factures à établir).

Cependant le poste "comptes de régularisation -actif" comprend outre les "charges constatées
d'avance", les intérêts courus et non échus sur l’ensemble des créances de l’actif, qu'elles
soient immobilisées, circulantes ou sur les comptes de trésorerie.

2 - Le Passif

7
Le Passif comprend neuf rubriques regroupées en trois masses. Il est présenté avant
répartition du résultat net de l'exercice.

Les montants de l'exercice sont inscrits dans une seule colonne. Les montants nets de
l'exercice précédent apparaissent, pour comparaison, dans la deuxième colonne.

Certains postes peuvent comporter des montants négatifs :

- "Actionnaires, capital souscrit non appelé" (montant retranché du "capital social")


- Report à nouveau (montant négatif en cas de déficit )

- Résultats nets en instance d'affectation (montant négatif en cas de déficit )

- Résultat net de l’exercice (montant négatif en cas de déficit )

- Capital personnel : montant négatif dans le cas où le compte est débiteur.

Le signe moins doit clairement apparaître soit sous forme d'un tiret, soit sous forme d'une
parenthèse.

Il est fait mention, dans la zone réservée aux intitulés des rubriques et postes, du montant du
"capital versé" (sous le poste "capital appelé").

Dans les "dettes du passif circulant" les postes autres que "comptes de régularisation -passif"
incluent des "comptes rattachés correspondant soit à des modes de financement de ces dettes
(effets à payer), soit à des "quasi-dettes" envers les tiers concernés (charges à payer...)

Cependant le poste "compte de régularisation-passif" comprend, outre les "produits constatés


d'avance", les intérêts courus et non échus du passif circulant, des comptes de trésorerie ou du
financement permanent.

B - Compte de produits et charges (C.P.C)

Le compte de produits et charges présente, en deux feuillets qui se lisent "en liste" (ou en
cascade) les produits et les charges de l’exercice, tout en dégageant cinq résultats
intermédiaires :

- Le résultat d'exploitation :
- Le résultat financier ;
- Le résultat courant (somme des deux précédents) ;
- Le résultat non-courant ;
- Le résultat avant impôts (somme des deux précédents).

Il mentionne les dates de début et de fin d'exercice.

Les totaux de l’exercice (colonne 3) sont ventilés en deux sous-ensembles :

- Les montants résultant d'opérations propres à l’exercice (colonne 1)

8
- Ceux résultant d'opérations concernant les exercices antérieurs (colonne 2).

Les montants de l’exercice précédent sont inscrits en colonne 4.

Certains postes ou rubriques sont susceptibles de présenter des montants négatifs ; il s'agit de :

- La "Variation de stocks de produits", en cas de diminution du stock entre le début et la fin de


l’exercice.

- Toutes les rubriques de résultats.

Le signe moins doit clairement apparaître soit sous forme d'un tiret, soit sous forme d'une
parenthèse.

Le résultat net est obtenu en fin de tableau à la fois :

- par "cascades" : rubrique XIII


- par différence "produits charges" : rubrique XVI.

C'est ce montant qui figure dans les capitaux propres du bilan de fin d'exercice.

C - Etat des soldes de gestion (E.S.G)

Cet état comporte deux tableaux :

- Le tableau de formation des résultats (T.F.R) qui analyse, en cascade, les étapes successives
de la formation des résultats ;

- Le tableau de calcul de l’autofinancement (A.F) de l’exercice, qui passe par la détermination


de la capacité d'autofinancement (C.A.F).

L'état mentionne clairement en tête les dates de début et de fin d'exercice.

1 - Tableau de formation des résultats (T.F.R.)

Le T.F.R. présente, par rapport au C.P.C, l’originalité d'une analyse de la formation du


résultat d'exploitation, obtenu au moyen de deux ou trois soldes intermédiaires de gestion
selon l’activité de l’entreprise :

- Marge brute sur ventes en l’état : elle est dégagée par les entreprises commerciales de
négoce et les entreprises industrielles pour leur branche "négoce" ;

- Valeur ajoutée : elle est calculée par toutes les entreprises ;

- Excédent brut d'exploitation (ou insuffisance brute si ce solde est négatif) ; elle est
déterminée également par toutes les entreprises .

Avant détermination de la valeur ajoutée, le T.F.R. met en relief :

9
- la production de l’exercice de biens et services;
- la consommation de l’exercice de biens et services.

Après obtention du résultat d'exploitation, le T.F.R. reprend les autres résultats partiels ainsi
que les impôts sur les résultats du C.P.C pour dégager le résultat net de l’exercice.

2 - Capacité d'autofinancement et autofinancement

Le calcul de la capacité d'autofinancement est présenté suivant la méthode dite "additive", à


partir du résultat net de l’exercice.

A ce dernier :
- On ajoute toutes les dotations de l’exercice autres que celles relatives aux actifs et passifs
circulants y compris la trésorerie; il s'agit donc des dotations aux amortissements et des
dotations aux provisions sur actif immobilisé, des dotations aux provisions durables et aux
provisions réglementées ;

- On retranche toutes les reprises sur amortissements, sur provisions (autres que celles
relatives aux actifs et passifs circulants y compris la trésorerie) et sur subventions
d'investissement ;

- On élimine le résultat engendré par les cessions d'immobilisations en retranchant le produit


des cessions et en ajoutant la valeur nette d'amortissements des immobilisations cédées ou
retirées de l’actif.

L'autofinancement est obtenu en retranchant de la C.A.F. les distributions ou retraits de


bénéficies opérés durant l’exercices antérieurs exceptionnellement d'acomptes sur bénéfices
de l’exercice

A titre d'analyse et de contrôle, l’entreprise a avantage à calculer, par ailleurs, la C.A.F. par
méthode dite "soustractive", à partir de l’E.B.E. la démarche est la suivante :

C.A.F.= Excédent brut d'exploitation ou Insuffisance brute d'exploitation

(-) Moins charges "décaissables" (autres charges d'exploitation, charges financières, charges
non courantes et impôts sur les résultats, à l’exclusion des dotations relatives à l’actif
immobilisé et au financement permanent et de la valeur nette d'amortissements des
immobilisations cédées) ;

(+) plus produits "encaissables" (autres produits d'exploitation, transferts de charges, produits
financiers et produits non courants à l’exclusion des reprises sur amortissements, sur
subventions d'investissement, sur provisions durables et provisions réglementées et à
l’exclusion du produit de cession des immobilisations).

D - Tableau de financement (T.F.)

Le T.F. fait mention expresse des dates de début et de fin d'exercice. Il comporte deux
tableaux :

10
- Synthèse des masses du bilan ;
- Tableau des emplois et ressources.

1- Synthèse des masses du bilan

Cette synthèse est établie directement à partir des montants nets figurant dans les bilans de
début et de fin d'exercice. La présentation "fonctionnelle" du bilan permet, par simple
différence, de calculer :

- le fonds de roulement fonctionnel (A) (financement permanent moins actif immobilisé) ; en


principe positif, ce fonds de roulement peut se révéler négatif, dans le cas où le total de l’actif
immobilisé excède le total du financement permanent ;

- le besoin de financement global (B) (Actif circulant hors trésorerie moins Passif circulant
hors trésorerie) ; en principe positive, cette différence peut être négative dans le cas où le
passif circulant hors trésorerie excède le total de l’actif circulant hors trésorerie. Dans ce
dernier cas, la différence révèle non "un besoin", mais une "ressource de financement" ;

- la trésorerie nette : qui est égale à la Trésorerie - Actif moins la Trésorerie - Passif.

Un contrôle "vertical" permet de vérifier que cette trésorerie nette, obtenue à partir des deux
masses actives et passives du bilan est bien égale à la différence (A) - (B), en vertu de la
formule d'équilibre financier :

Fonds de roulement fonctionnel - Besoin de financement global = Trésorerie nette.

ou par abréviation : FRF - BFG = TN

Après report des montants de l’exercice et de ceux de l’exercice précédent dans les colonnes
(a) et (b), sont inscrites dans les colonnes (c) et (d), selon leur nature, les variations constatées
entre le début et la fin de l’exercice. Les différences entre les montants (a) et les montants (b)
constituent :

- des emplois financiers (colonne c)


- des ressources financières (colonne d)

Le fonds de roulement augmente en "ressources", et diminue en "emplois", ce qui traduit, en


principe, respectivement une amélioration ou une détérioration de ce fonds.

Le besoin de financement global augmente en "emplois", diminue en "ressources", ce qui


traduit, en principe, respectivement un alourdissement ou une amélioration au niveau de ce
"besoin".

La variation de trésorerie nette, obtenue "horizontalement" dans le tableau, est vérifiée


verticalement (A-B) :

Variation FRF - Variation BFG = Variation TN

2 - Tableau des emplois et ressources

11
Ce tableau présente, pour l’exercice comme pour le précédent, quatre masses successives :

- les deux premières en termes de flux de l’exercice : "Ressources stables" et "Emplois


stables" ;

- les deux dernières en termes de variation nette globale : "Variation du BFG" et "Variation de
la trésorerie".
a) Les "flux" de ressources et d'emplois stables sont obtenus :

- pour l’autofinancement : à partir du module de calcul figurant dans l’ESG ;

- pour les autres flux : directement à partir du grand livre (mouvements débit et mouvements
crédit des comptes relatifs aux postes concernés du T.F.).

Toutefois, dans le cas d'existence d'écarts de conversion, il convient d'annuler ces écarts dans
les comptes correspondants. De même il y a lieu de neutraliser tous les mouvements qui ne
constituent pas de flux, tels les virements de compte à compte. Une codification ou un
repérage informatique particuliers peuvent permettre à l'entreprise d'obtenir directement les
flux par voie comptable, sans "retraitements ".

b) A la différence des deux premières masses, les masses III et IV sont calculées non
pas en termes de flux, mais à partir des variations des montants nets du bilan :

- Variation du BFG obtenue à la ligne 6, de la "synthèse des masses du bilan" ; constitue la


somme algébrique des variations (en augmentation ou en diminution) des différents postes
composant l'actif et le passif circulants (hors trésorerie). Il est recommandé à l'entreprise, pour
une meilleure analyse de sa gestion, de dresser un tableau de variation des 24 postes ou
rubriques concernés de l'actif et du passif circulants hors trésorerie ;

- Variation de la Trésorerie calculée à la ligne 7 du tableau "synthèse des masses du bilan",


représente la somme algébrique des variations de la trésorerie - actif et de la trésorerie -
passif.
Le total général des emplois et celui des ressources, obtenus en bas du tableau, sont égaux.

E - Etat des informations complémentaires (ETIC)

Cet état comporte des informations qualitatives (exemple : méthodes comptables) et


quantitatives, pour la plupart tirées directement de la comptabilité.

L'utilisation de tableaux a été systématisée, pour simplifier la tâche des entreprises.

Les informations d'importance non significative par rapport à l'objectif d'image fidèle ne
doivent pas être mentionnées.

III - Modèle simplifié

Ne sont présentées ci-après que les particularités des états de synthèse du modèle simplifié ;
pour les éléments communs, il y a lieu de se reporter au modèle normal.

12
A - Bilan (BL)

L'actif et le passif sont présentés sur un seul feuillet, l'un après l'autre.

La date de clôture de l'exercice doit être clairement indiquée.

Les masses et rubriques sont celles du modèle normal à l'exception des "écarts de conversion"
qui n'apparaissent pas dans le document ; néanmoins, les entreprises qui auraient dans ce cas
ajouter la ou les rubriques correspondantes.

Le nombre de postes est réduit, par rapport au modèle normal,

a) par l'utilisation de postes "divers" ;

- immobilisations incorporelles diverses ;


- immobilisations corporelles diverses ;

- stocks divers ;
- débiteurs divers ;
- réserves diverses ;
- créanciers divers ;

b) par la mention de certaines rubriques sans détail de postes :

- capitaux propres assimilés ;


- dettes de financement ;
- provisions durables pour risques et charges ;
- immobilisations financières ;

c) par le regroupement de certains postes :

- report à nouveau et résultat net en instance d'affectation ;


- crédit d'escompte et de trésorerie.

B - Compte de produits et charges (C.P.C)

Il est présenté sur une seule feuille. La date de début et de clôture de l'exercice y sont
expressément indiquées.

Le C.P.C. fait apparaître :

- La formation "en cascade" du résultat net en dégageant successivement le résultat courant, le


résultat non courant, le résultat avant impôts ;

- Les "produits courants" qui comportent les mêmes postes que les produits d'exploitation du
modèle normal, auxquels s'ajoutent les "produits financiers" ;

13
- Les "charges courantes" qui comportent les sept postes figurant dans les "charges
d'exploitation" du modèle normal, plus les "charges financières".

Deux modules particuliers permettent :

- la mise en évidence des totaux des produits et des charges ;

- le calcul de la "marge brute sur ventes en l'état" (entreprises de négoce et entreprises


industrielles ou de service pour leur branche "négoce") ;

- le calcul de la "valeur ajoutée" qui est égale à la somme algébrique de :

* la marge brute sur ventes en l'état ;


* la différence entre production et consommation de biens et services.

C - Tableau de financement (T.F)


Le TF comporte deux modules :

- le premier permet de déterminer la capacité d'autofinancement de l'exercice ;

- le second présente la synthèse des masses du bilan et les variations de ces masses, et met en
évidence :

- la variation du fonds de roulement fonctionnel de l'entreprise qui correspond à une


"ressource" dans le cas d'une augmentation du FRF et à un "emploi" en cas de diminution du
FRF ;

- la variation du besoin de financement global qui correspond à un "emploi" dans le cas d'une
augmentation et à une "ressource" dans le cas d'une diminution ;

- la variation de la trésorerie nette qui correspond à un "emploi" dans le cas d'une


augmentation et à une "ressource" dans le cas d'une diminution.

L'égalité entre le total des variations, des "ressources" et le total des variations des "emplois"
est vérifiée en bas du tableau.

D - Etat Des Informations Complémentaires (ETIC)

Dans le modèle simplifié sont seuls à fournir sept états numérotés S1 à S7 ; six d'entre eux
sont identiques à ceux du modèle normal (S2 à S7) ; en revanche l'état S1 est propre au
modèle simplifié, il s'agit du tableau des immobilisations et des amortissements qui, en
décrivant les mouvements de l'exercice, explique le passage du montant existant au début de
l'exercice au montant constaté en fin d'exercice.

Chapitre II : Etats de synthèse du modèle normale ( sur Excel )


Chapitre III : Etats de synthèse du modèle simplifié ( sur Excel )

14
TITRE II : MODALITÉS D'APPLICATION DES MÉTHODES
D'ÉVALUATION

Les principes et règles générales d’évaluation sont exposés dans le chapitre V intitulé
« Méthode d’évaluation » de la « Norme Générale Comptable » ( cf. première partie).

Le présent titre est consacré aux modalités d’application de ces principes et règles générales.

Le classement de ces modalités est effectué en fonction des masses et rubriques constitutives
du bilan.

Chapitre I : Actif immobilisé

I - Immobilisations en non-valeur

L'immobilisation en non-valeurs de certains coûts (frais préliminaires, charges à répartir sur


plusieurs exercices, primes de remboursement des obligations) présente les particularités
suivantes :

A - Valeur d'entrée

La valeur d'entrée est constituée :

- par la somme des charges dont l'étalement sur plusieurs exercices est opéré en vertu de leur
caractère propre (frais préliminaires) et en vertu d'une décision exceptionnelle de gestion
(charges à répartir) ;

- par le montant total des primes de remboursement des obligations (différence entre le
montant futur à rembourser hors intérêts, et le montant versé par le prêteur).

B - Amortissement

L'amortissement de ces éléments constitue l'étalement par report sur plusieurs exercices (dont
le premier) d'une charge déjà subie ou consommée : tel est par exemple le cas des frais de
constitution engagés dans l'exercice, réparti exceptionnellement sur les exercices ultérieurs
pour des raisons de gestion.

Cet étalement par amortissement doit être effectué selon un plan préétabli sur un maximum de
cinq exercices, y compris celui de constatation de la charge, à l'exception des primes de
remboursement des obligations dont les modalités d'amortissement sont précisées dans le titre
III, chapitre "contenu et fonctionnement des comptes" Le plan d'amortissement doit, en vertu
du principe de prudence, comporter des amortissements annuels avec un minimum linéaire de
20% à appliquer dès la fin du premier exercice.

C - Valeur actuelle

15
La valeur actuelle d'une immobilisation en non-valeurs est, par prudence, présumée nulle,
bien qu'elle puisse dans certains cas ne pas l'être dans le cadre du principe de continuité
d'exploitation.
Ses éléments ne peuvent, en conséquence, donner lieu à constatation de "provisions pour
dépréciation".

Les postes d'immobilisation en non-valeurs figurent donc au bilan pour leur "valeur nette
d'amortissements".

II - Immobilisations corporelles et incorporelles

A - Valeur d'entrée : cas général

Les immobilisations incorporelles et corporelles sont inscrites à :

- leur coût d'acquisition pour les immobilisations acquises à titre onéreux ;

- leur coût de production pour celles qui sont produites par l'entreprise pour elle-même.

1 - Le coût d'acquisition est formé :

a) du prix d'achat augmenté des droits de douane et autres impôts et taxes non récupérables et
diminué des réductions commerciales obtenues et des taxes légalement récupérables ;

b) des charges accessoires d'achat y afférentes, tels que :

- transports
- frais de transit
- frais de réception
- assurances - transport...
…à l'exclusion des taxes légalement récupérables.

Sont cependant à exclure des charges accessoires d'achat des immobilisations les "frais
d'acquisition d'immobilisations" qui consistent en :

- droits de mutation (enregistrement) ;


- honoraires et commissions ;
- frais d'actes.

Ces frais sont à inscrire en "charges à répartir sur plusieurs exercices", et à amortir sur cinq
exercices au maximum.

c) des charges d'installation qui sont nécessaires pour mettre le bien, en état d'utilisation à
l'exclusion des frais d'essais et de mise au point qui sont à classer dans les charges de
l'exercice ou, le cas échéant, susceptibles d'être répartis sur plusieurs exercices.

Les frais généraux et les charges financières engagés pour l'acquisition d'immobilisations sont
exclus du coût d'acquisition de ces immobilisations.

16
Toutefois, dans le cas exceptionnel d'un délai d'acquisition supérieur à un an, les frais
financiers spécifiques de préfinancement se rapportant à cette période peuvent être inclus dans
le coût d'acquisition de ces immobilisations avec mention expresse dans l’ETIC (A1).

2 - Le coût de production des immobilisations est formé de la somme :

- du coût d'acquisition des matières et fournitures utilisées pour la production de l'élément ;

- des charges directes de production tels les charges de personnel, les services extérieurs, les
amortissements ;

- des charges indirectes de production dans la mesure où elles peuvent être raisonnablement
rattachées à la production de l'immobilisation.

Toutefois, ce coût de production réel et complet ne comprend pas, sauf conditions spécifiques
de l'activité à justifier dans l'ETIC (A1) :

- les frais d'administration générale de l'entreprise ;


- les frais de stockage ;
- les frais de recherche et développement ;
- les charges financières.

Néanmoins le coût de production des immobilisations peut comprendre le montant des


intérêts relatifs aux dettes contractées pour le financement de cette production depuis le
"préfinancement" spécifique jusqu'à la date normale d'achèvement de l'immobilisation ou de
sa mise en service si elle est exceptionnellement antérieure à cette date.

Mention doit être faite dans l'ETIC de cette inclusion de charges financières.

B - Valeur D'entrée : cas particuliers

1- Immobilisations acquises par voie d'échange

Les immobilisations sont comptabilisées à la valeur actuelle du bien cédé, présumée égale à
celle du bien acquis. Toutefois lorsque l'une de ces deux valeurs actuelles est difficilement
déterminable (exemple : valeur actuelle d'une " servitude " foncière), est retenue comme
valeur d'entrée la valeur actuelle dont l'estimation est la plus sûre.

2- Immobilisations acquises à titre gratuit

La valeur d'entrée est égale à la valeur actuelle, " valeur estimée " à la date de l'entrée en
fonction du marché et de l'utilité économique du bien pour l'entreprise.

3 - Immobilisations acquises à titre d'apport

La valeur d'entrée est égale au montant stipulé dans l'acte d'apport.

4 - Immobilisations acquises au moyen de subventions d'investissement

17
Ces immobilisations sont à enregistrer à leur coût d'acquisition ou à leur coût de production,
sans déduction de la subvention (portée au passif du bilan dans la rubrique "capitaux propres
assimilés").

5 - Paiement à terme
La valeur d'entrée des biens, fondée sur le prix convenu, est indépendante des modalités
futures de règlement en cas de paiement différé.

6 - Clause d'indexation de la dette

En cas de règlement différé avec indexation de la dette, les variations de l'indice retenu restent
sans influence sur la valeur d'entrée.

7 - Clauses de révision de la dette

Lorsque le prix n'est pas définitivement fixé à la date d'entrée de l'immobilisation, la valeur
d'entrée est modifiée, en hausse ou en baisse, en fonction des stipulations du contrat, jusqu'à
fixation du prix définitif.

8 - Immobilisations obtenues en "crédit-bail"

Ces biens n'entrant pas dans le patrimoine de l'entreprise ne peuvent figurer à l'actif de son
bilan aussi longtemps que n'est pas levée "l'option d'achat".

En cas de levée de cette option, le bien est inscrit en "immobilisations" pour le prix résiduel
fixé dans le contrat.

9 - Ensembles immobiliers

La valeur d'entrée d'un ensemble immobilier, tel un terrain construit ou un immeuble acheté,
doit être ventilée entre ses deux éléments constitutifs :

- La valeur d'entrée du terrain ;


- La valeur d'entrée de la construction.

10 - Immobilisations acquises conjointement ou produites conjointement

La valeur d'entrée de ces immobilisations est déterminée à partir de leur coût global d'achat ou
de production, proportionnellement à la valeur relative qui peut être attachée à chacune de ces
immobilisations dès qu'elles peuvent être individualisées.

C - Immobilisation amortissables : valeur nette d'amortissements

1- Immobilisations amortissables

Ce sont celles dont le potentiel de services attendu s'amoindrit normalement avec le temps en
raison :
- de phénomène d'usure ou de désuétude ;
- d'inadaptation aux conditions changeantes de la technique ou de l'économie (obsolescence) ;

18
- de toute autre cause.

Ces amoindrissements de potentiel, de caractère prévisible et définitif ont pour conséquence la


constatation d'une réduction progressive de la valeur de l'immobilisation, tout au long de son
utilisation, jusqu'à une " valeur résiduelle " souvent très faible, voire nulle, à la fin de la durée
d'utilisation de l'immobilisation.

2 - Amortissement des immobilisations

L'amortissement est la répartition de la différence entre la valeur d'entrée et la valeur


résiduelle, (ou montant "amortissable" sur la durée d'utilisation de l'immobilisation.

Cette durée d'utilisation prévisionnelle peut être :

- soit la "durée de vie" probable de l'immobilisation, laquelle est appréciée en fonction de


facteurs physiques (usure...) ou économiques (obsolescence, marché...) qui la conditionnent.

A la fin de la "durée de vie", la valeur résiduelle prévisionnelle est généralement à considérer


comme nulle ; le montant amortissable est alors égal à la valeur d'entrée ;

- soit une "durée d'utilisation" propre à l'entreprise, inférieure à la durée de vie, et choisie en
fonction de sa politique ou de sa stratégie (renouvellement systématique au bout de n
années...), ou d'autres facteurs
(exemple : limites juridiques légales ou contractuelles d'utilisation...)

Dans cette hypothèse, la valeur résiduelle prévisionnelle est en principe relativement


importante ; elle doit faire l'objet d'une estimation raisonnable en fonction du prix de cession
probable exprimé en dirhams de la date d'entrée, ramené le plus souvent à un pourcentage de
cette valeur d'entrée ; le montant amortissable est alors égal à la différence entre la valeur
d'entrée et cette valeur résiduelle.

3 - Plan d'amortissement

La répartition systématique du montant amortissable sur chaque exercice pendant la durée


d'utilisation du bien constitue le "plan d'amortissement" de l'immobilisation.

Ce plan prend la forme d'un tableau préétabli faisant apparaître le montant des amortissements
successifs, leur cumul à la fin de chaque exercice ainsi que la "valeur nette d'amortissements"
en résultant.

Dans le cas particulier où ce tableau ne peut être préétabli, du fait que l'amortissement annuel
est calculé en fonction d'un paramètre physique ou économique (exemple : nombre d'heures
d'utilisation, nombre d'unités physiques fabriquées, nombre de kilomètres parcourus...), la
règle retenue doit être clairement mentionnée dans le tableau d'amortissement (mention du
nombre d'unités préétabli correspondant au montant amortissable).

Le mode de répartition de l'amortissement sur les différents exercices doit être choisi sur la
base de considérations essentiellement économiques : il peut conduire à des amortissements

19
annuels constants (méthode de l'amortissement linéaire), dégressifs ou plus
exceptionnellement progressifs.

4 - Début et fin du calcul de l'amortissement

Le calcul de l'amortissement est opéré dans les conditions suivantes :

a) Début du calcul : l'amortissement est calculé à compter de la date de réception de


l'immobilisation acquise ou de la livraison à soi-même de l'immobilisation produite.
L'entreprise peut différer le calcul de l'amortissement jusqu'à la date effective de mise en
service lorsque l'immobilisation ne se déprécie pas notablement dans l'intervalle.

b) Fin de calcul : l'amortissement est calculé jusqu'à la date de sortie du patrimoine de


l'immobilisation dans la limite de la valeur d'entrée ;

En cas de sortie de l'immobilisation en cours d'exercice, il y a lieu de comptabiliser


l'amortissement couru depuis le début de l'exercice jusqu'à la date de sortie du bilan, pour
déterminer la valeur nette d'amortissements de l'immobilisation à cette date.

Lorsque le cumul des amortissements est égal à la valeur d'entrée, le calcul est arrêté, et le
bien figure au bilan pour " une valeur nette d'amortissements" nulle et y reste inscrit aussi
longtemps qu'il n'est pas cédé ou retiré du patrimoine.

5 - Amortissements "dérogatoires"

Devant être justifié exclusivement par des considérations d'ordre économique, l'amortissement
comptable ne coïncide pas nécessairement avec l'amortissement fiscalement ou
réglementairement autorisé :

- lorsque l'amortissement fiscal est inférieur à l'amortissement comptable, ce dernier est


maintenu en écritures, la différence faisant l'objet d'une "réintégration" fiscale extra
comptable ;

- lorsque l'amortissement fiscal, supérieur à l'amortissement comptable, doit être, en vertu des
textes législatifs ou réglementaires, enregistré dans les écritures comptables ( et non
simplement déduit de façon extra comptable), il y a lieu de porter dans les "provisions
réglementées" l'excédent de l'amortissement fiscal sur l'amortissement comptable dénommé
"amortissement dérogatoire".

Cette règle n'est toutefois à appliquer que si le montant des amortissements dérogatoires est
significatif dans les états de synthèse, eu égard à l'objectif d'obtention d'une "image fidèle".

6 - Immobilisation en recherche et développement

Cette immobilisation doit être normalement amortie selon un plan et sur un maximum de cinq
exercices.

A titre exceptionnel, ce délai peut être supérieur, dans la limite de la durée d'utilité de ces
actifs, mention de cette dérogation devant être faite dans l'ETIC ( A1).

20
En cas d'échec du projet de recherche développement, la valeur nette d'amortissements doit
immédiatement être ramenée à zéro.

7 - Informations relatives aux amortissements


Pour chaque catégorie principale d'immobilisations amortissables (correspondant à un
" poste " du bilan, ou, pour les postes d'un montant important, à des éléments significatifs de
ce poste) l'ETIC (A1) doit mentionner la méthode d'amortissement utilisée.

Les méthodes d'amortissement retenues doivent être appliquées de façon constante d'un
exercice à l'autre, à moins que des circonstances nouvelles ne justifient un changement
(exemple : innovation technologique devant rendre rapidement obsolète un équipement
installé).

A la fin de l'exercice au cours duquel intervient la révision du plan d'amortissement, il y a lieu


de faire mention de ce changement dans l'ETIC, en y indiquent ses motifs et son influence sur
le patrimoine, la situation financière et les résultats. (A3).

D - Valeur actuelle des immobilisations

Conformément aux méthodes dévaluation, la valeur actuelle d'une immobilisation


incorporelle ou corporelle est déterminée à partir du marché et de l'utilité du bien pour
l'entreprise.

La référence du marché est normalement le prix actuel d'achat de l'immobilisation (à la date


de l'inventaire), majoré des charges accessoires d'achat et d'installation, ou le coût actuel de
production pour les immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même et n'ayant pas
d'équivalent sur le marché ; ces coûts sont corrigés en baisse en fonction de l'usure ou de l'âge
de l'immobilisation.

L'utilité du bien pour l'entreprise doit être tout particulièrement prise en considération car
l'immobilisation doit être évaluée dans l'état et le lieu où elle se trouve en fonction de son
utilisation future par l'entreprise.

Dans cette évaluation, il est normalement supposé que l'entreprise restera en continuité
d'exploitation" tout au long de la durée d'utilisation prévue du bien.

Tenant compte de ces références, la valeur actuelle de l'immobilisation peut être considéré
comme étant le prix qu'accepterait d'en donner un acquéreur éventuel de l'entreprise dans l'état
et le lieu où elle se trouve.

La valeur actuelle de l'immobilisation ne doit pas, en conséquence, être confondue avec son
prix actuel de revente éventuelle.

En revanche, en l'absence de continuité d'exploitation, la valeur actuelle doit tenir compte de


la perspective plus ou moins proche de cession voire de liquidation de l'entreprise ou de la
branche d'entreprise concernée, ou de celle de la cession de l'immobilisation ; la référence de

21
marché devient alors le prix probable de cession sous déduction des frais relatifs à cette
cession (tels que démontage, transport ...).

E - Valeur Au Bilan : valeur comptable nette

La valeur comptable nette devant figurer au bilan est :

- la valeur d'entrée (immobilisations non amortissables) ou la valeur nette d'amortissements


(immobilisations amortissables, dans le cas général ;

- la valeur actuelle dans le cas où celle-ci est notablement inférieure soit à la valeur d'entrée
soit à la valeur nette d'amortissements révélant une moins-value latente.

Les plus-values latentes n'étant pas comptabilisées en vertu du principe de prudence car non
réalisées, sont conservées comme valeur comptable nette, soit :

- la valeur d'entrée pour les immobilisations non amortissables ;


- la valeur nette d'amortissements pour les immobilisations amortissables.

Les moins-values latentes sur immobilisations, si elles sont d'un montant relatif notable,
donnent lieu à constatation de "provisions, pour dépréciation", ou, dans le cas exceptionnel où
elles présenteraient un caractère définitif, "d'amortissements exceptionnels".

L'observation d'écarts importants entre la valeur actuelle et la valeur nette d'amortissements


d'une immobilisation est de nature à conduire à une révision du plan d'amortissement si les
causes de ces écarts risquent de se maintenir durablement.

III - Immobilisations financières

A - Créances immobilisées

Les dispositions régissant l'évaluation des créances de l'actif circulant s'appliquent également
aux créances immobilisées (cf. Chapitre II ci-après).

B - Titres de participation et autres titres immobilisés

1 - Valeur d'entrée : cas général

Quels que soient leur nature et leur classement comptable (titres de participation, autres titres
immobilisés ...) Les titres sont portés en comptabilité pour leur prix d'achat à l'exclusion des
frais d'acquisition, lesquels sont inscrits directement dans les charges de l'exercice.

2 - Valeur d'entrée : cas particuliers

a - Actions gratuites

L'obtention d'actions dites juridiquement "gratuites" est sans influence sur la valeur globale
d'entrée des titres correspondants détenus dont le coût unitaire moyen se trouve diminué.

22
b - Droits de souscription ou d'attribution

La cession des droits de souscription ou des droits d'attribution réduit la valeur globale
d'entrée du montant du prix de cession et réduit en conséquence le coût unitaire moyen d'achat
des titres correspondants.

c - Titres de même nature

Lorsque des "sorties" de titres ont été opérées (à la suite de cessions notamment), portant sur
des ensembles de titres de même nature conférant les même droits, la valeur d'entrée des titres
restants est déterminée par la méthode du "coût d'achat moyen pondéré" après chaque entrée
ou, à défaut, par la méthode du "premier entré ; premier sorti" dite F.I.F.O.( en anglais "first
in, first out")

3 - Valeur actuelle

a - Valeur actuelle des titres de participation

Les titres de participation doivent être évalués moins en fonction du marché, souvent
inexistant, qu'en fonction de l'utilité que la participation présente pour l'entreprise ; dans cette
utilité, il doit notamment être tenu compte des perspectives de rentabilité des titres, de la
conjoncture économique des capitaux propres réels de la société contrôlée, des effets de
complémentarité technique, commerciale ou économique susceptibles de résulter de la
participation selon le niveau de celle-ci.

Lorsqu'une cession de titres de participation fait perdre soit le "contrôle" de la société, soit la
minorité de blocage, il doit en être tenu compte dans l'estimation de la "valeur actuelle" (cf.
ci-dessous).

Cette valeur actuelle est donc appréciée comme celle de toute immobilisation : c'est le "prix
qu'accepterait d'en donner un acquéreur éventuel de l'entreprise, compte tenu de l'utilité de la
participation pour l'entreprise".

b - Valeur actuelle des titres immobilisés autres que les titres de participation

A une date quelconque et en particulier à la date de l'inventaire, les titres ont une valeur
actuelle égale :

- au cours moyen du dernier mois s'ils sont cotés ;


- à leur valeur probable de négociation s'ils ne sont pas cotés.

Cette valeur probable de négociation est à apprécier dans la perspective d'une éventuelle
cession à longue échéance (plus d'un an).

4 - Valeur au bilan

La comparaison de la valeur d'entrée et de la valeur actuelle fait apparaître des plus-values ou


des moins-values par catégories homogènes de titres (même nature, mêmes droits).

23
Les plus-values ne sont pas comptabilisées ; les moins-values doivent l'être, sous forme de
provisions pour dépréciation.

Aucune compensation n'est, en principe, pratiquée entre plus-values et moins-values ;


toutefois, s'agissant des titres immobilisés cotés autres que les titres de participation,
l'entreprise peut, sous la responsabilité de ses dirigeants, compenser les moins-values résultant
d'une baisse des cours paraissant anormale et momentanée, par les plus-values constatées sur
d'autres titres et dans la limite de ces plus-values.

Chapitre II : Actif circulant :

I - Stocks

A - Valeur D'entrée : cas général

Conformément aux méthodes d'évaluation, les stocks sont enregistrés :

- à leur coût d'acquisition pour les biens acquis à titre onéreux ;


- à leur coût de production pour les biens produits par l'entreprise.

Un stock n'est jamais évalué au coût de revient car celui-ci est déterminé au stade final (après
distribution).

Ces coûts sont déterminés :

- lorsque leur composition est élémentaire, directement à partir des documents de base
(factures, ...) pour les coûts d'acquisition notamment ;

- lorsque leur composition est complexe, à l'aide de la comptabilité analytique pour les coûts
de production notamment, ou à défaut, à partir de méthodes, et de calculs permettant une
approximation satisfaisante.

Ils sont calculés :

- article par article, objet par objet, unité par unité en ce qui concerne les biens identifiables et
individualisés ;

- par catégorie homogène en ce qui concerne les biens interchangeables et non individualisés
dans le système comptable.

1 - Le coût d'acquisition des biens en stock est leur coût réel d'achat formé :

a - du prix d'achat facturé :

24
- augmenté des droits de douane et autres impôts et taxes non récupérables ;

- diminué des taxes légalement récupérables, telle la TVA "déductible" ainsi que des
réductions commerciales obtenues (rabais, remises, ristournes) dès lors que ces réductions
commerciales peuvent être rattachées à chaque catégorie d'achat et qu'elles sont significatives.

Les réductions de caractère financier (escomptes de règlement obtenus) ne sont pas déduites
du prix d'achat, mais inscrites dans les produits financiers ;

b - des charges accessoires d'achat engagées jusqu'à l'entrée en "magasin" de stockage,


il s'agit essentiellement des charges directes sur achats et approvisionnements ;
toutefois, l'entreprise peut inclure dans le coût d'acquisition la fraction des charges
indirectes susceptibles d'être raisonnablement rattachée à l'opération d'achat et
d'approvisionnement.
Ces charges accessoires d'achat consistent en coûts externes ou internes, tels que :
- transport ;
- frais de transit ;
- commissions et courtages ;
- frais de réception des marchandises, matières ou fournitures (déchargement,
manutention...) ;
- assurances transport ...
…à l'exclusion des taxes légalement récupérables.

Les frais généraux d'approvisionnement et les frais de stockage ne sont pas compris dans le
coût d'acquisition sauf conditions spécifiques de l'exploitation à indiquer dans l'ETIC (A1).

Les pertes et gaspillages accidentels ainsi que les charges financières sont exclus du coût
d'acquisition. Toutefois, dans le cas exceptionnel d'un cycle d'approvisionnement supérieur à
un an, les frais financiers spécifiques se rapportant à ce cycle peuvent être inclus dans le coût
d'acquisition avec mention expresse dans l'ETIC (A1).

En cas de sous activité notable observée au niveau de la fonction d’achat, la quote part
supplémentaire de charges fixes unitaires résultant de cette sous activité doit être exclue du
coût d'acquisition.

2 - Le coût de production des biens, ou des services en stock est formé de la somme :

- des coûts d'acquisition des matières et fournitures utilisées pour la production de l'élément ;

- des charges directes de production telles les charges de personnel, les services extérieurs,
les amortissements ...;

- des charges indirectes de production dans la mesure où il est possible de les rattacher
raisonnablement à la production de l'élément qui ont été engagés pour amener les produits à
l'endroit et dans l'état où ils se trouvent.

Toutefois, ce coût de production, réel et complet, ne comprend pas, sauf conditions


spécifiques de l'activité à justifier dans l'ETIC (A1) :
- les frais d'administration générale de l'entreprise ;

25
- les frais de stockage des produits ;
- les frais de recherche et développement ;
- les charges financières.

Néanmoins, les charges financières relatives à des dettes contractées pour le financement
spécifique de production dont le cycle normal d'élaboration est supérieur à douze mois
peuvent être incluses dans le coût de production.

Sont également exclus du coût de production :


- les pertes et gaspillages accidentels ou exceptionnels ;
- la quote-part supplémentaire de charges fixes unitaires résultant d'une sous activité
caractérisée de l'entreprise par rapport à une capacité normale de production préétablie en
fonction des caractéristiques techniques de l'équipement et économiques de l'entreprise.

Quant au charges de distribution, elles ne sauraient en aucun cas être portées dans les coûts de
production.

B - Valeur d'entrée : cas particuliers

1 - Stocks acquis par voie d'échange

La valeur d'entrée du bien acquis est en principe égale à la valeur actuelle du bien cédé,
toutefois, si cette valeur actuelle n'est pas significativement différente de la valeur comptable
nette du bien cédé, cette dernière est retenue comme valeur d'entrée du bien acquis.

2 - Stocks acquis à titre gratuit

la valeur d'entrée est égale à la valeur actuelle, "valeur estimée", à la date de l'entrée, en
fonction du marché et de l'utilité économique du bien pour l'entreprise".

3 - Stocks acquis à titre d'apport

La valeur d'entrée est égale au montant stipulé dans l'acte d'apport.

4 - Paiement à terme

La valeur d'entrée des biens, déterminée selon les dispositions précédentes et fondée sur le
prix convenu, est indépendante :

- des modalités futures de règlement, en cas de paiement différé ;


- des variations de l'index retenu, en cas de règlements indexés.

5 - Stocks acquis conjointement ou produits conjointement

La valeur d'entrée de ces biens est déterminée, à partir de leur coût global d'achat ou de
production, proportionnellement à la valeur relative qui peut être attachée à chacun de ces
biens dès qu'ils peuvent être individualisés.

6 - Produits résiduels

26
Les produits résiduels, tels les déchets et rebuts, pour lesquels il n'a pu être calculé un coût de
production, sont à inscrire en stock pour leur valeur probable de réalisation (cours du marché
s'il en existe un) sous déduction des charges de distribution à engager.

7 - Cas exceptionnels

Dans les cas exceptionnels où il n'est pas possible de calculer le coût d'achat ou le coût de
production, en raison notamment de contraintes ou de dépenses excessives au niveau de
l'organisation ou du calcul des coûts, la valeur d'entrée est déterminée :

- comme égale au coût d'achat ou au coût de production dans l'entreprise de biens équivalents
constaté ou estimé à une date aussi proche que possible de la date d'entrée ;

- à défaut, comme égale au prix de vente estimé à la date du bilan sous déduction d'une marge
normale sur coût d'acquisition ou sur coût de production.

Mention doit être faite dans l'ETIC (A1) de la justification de l'emploi de cette méthode.

C - Valeur d'entrée : stocks de biens interchangeables

Pour les articles, objets ou catégorises individualisés, et identifiables, le coût d'entrée est
déterminé par article, objet ou catégorie.

En revanche, pour les articles ou objets interchangeables, et non identifiés par unité après leur
entrée en stock, le coût d'entrée du stock observé à une date quelconque, et notamment à
l'inventaire, est obtenu par calcul selon l'une des deux méthodes suivantes :

- méthode du coût moyen pondéré, qui comporte deux variantes :


- méthode du coût moyen pondéré après chaque entrée ;
- méthode du coût moyen pondéré de "période de stockage",
- méthode du "premier entré, premier sorti" dite FIFO (1) ( en anglais first in first out )

1 - Méthode du coût moyen pondéré

a - Coût moyen pondéré après chaque entrée

Le coût d'entrée du stock à une date considérée est égal au coût du stock au début de
l'exercice, assimilé à une entrée :

- majoré du coût d'entrée des achats ou des productions depuis le début de l'exercice ;
- diminué du coût des "sorties" (pour ventes ou consommations) depuis le début de l'exercice.

Le coût unitaire de sortie est égal au quotient des valeurs entrées par les quantités entrées.

Ce calcul est opéré à chaque nouvelle entrée ; le coût unitaire ainsi déterminé étant utilisé
pour valoriser les sorties jusqu'à l'entrée suivante.

27
Le coût unitaire d'entrée du stock final, à l'inventaire, est ainsi celui qui a été obtenu après la
dernière entrée, à l'aide des calculs précédents. Dans le cas particulier d'un stock nul observé à
la date de la dernière entrée, le coût moyen pondéré est égal au coût unitaire de cette dernière
entrée.

b - Coût moyen pondéré de " période de stockage "

Le coût unitaire d'entrée du stock à la date de l'inventaire est égal à la moyenne des derniers
coûts unitaires d'entrée observée sur la " durée moyenne d'écoulement " dudit stock ; cette
moyenne des derniers coûts étant pondérée par les quantités entrées

2 - Méthode du "premier entré ; premier sorti" (FIFO) (en anglais first in first out)

Dans cette méthode, il est présumé que le premier article sorti est le premier entré ; toute
sortie est en conséquence valorisée au coût d'entrée le plus ancien ; dès lors, le stock final est
évalué aux coûts d'entrée les plus récents, les quantités étant regroupées par " lots "
homogènes quant à leur date d'entrée et à leur valeur.

3 - Autres méthodes

D'autres méthodes peuvent être retenues dans la gestion des stocks de l'entreprise :
- méthode du "dernier entré ; premier sorti "(dite LIFO) ( en anglais last in first out )
- méthode de la "valeur de remplacement", appelée parfois " NIFO " ( en anglais next in first
out )
- méthode des coûts approchés, des coûts standards...

Ces méthodes ne sont pas acceptées pour l'élaboration des états de synthèse ; leur utilisation
en gestion et en comptabilité analytique implique donc des "retraitements" pour la
valorisation des stocks devant figurer au bilan.

D - Valeur actuelle à la date d'inventaire

Il convient de déterminer, à la date de l'inventaire, la valeur actuelle des éléments en stock :

- article par article, objet par objet, catégorie par catégorie (homogène) pour les biens
identifiables ;
- catégorie par catégorie pour les biens interchangeables.

La valeur actuelle des biens en stock est, conformément aux méthodes d'évaluation,
déterminée à partir du marché et de l'utilité du bien pour l'entreprise :

- La référence au marché s'effectue à partir des informations les mieux adaptées à la nature du
bien (prix du marché, barèmes, mercuriales...) et en utilisant des techniques adéquates (indices
spécifiques, décotes, etc...)

- l'utilité du bien pour l'entreprise est normalement appréciée dans le cadre d'une continuité de
l'exploitation ; s'il n'en était pas ainsi pour certains biens, voire pour la totalité, il y aurait lieu
de changer de méthode d'évaluation avec mention dans l'ETIC (A2 et A3).

28
Pour les matières premières et les fournitures, la référence au marché correspond le plus
souvent au prix actuel d'achat, majoré des charges actuelles accessoires d'achat.

Pour les produits finis et les marchandises (reventes en l'état), la référence au marché
correspond généralement à leur prix de vente probable, diminué du total des charges restant à
engager pour réaliser la vente (charges de distribution y compris charges postérieures à la
vente telles celles relatives au coût des garanties...).

Pour les produits en-cours, leur prix de vente probable (à l'état de produit fini) doit être
diminué des charges de distribution mais aussi des coûts de production restant à engager (coût
d'achèvement).

Le prix de vente probable doit tenir compte, dans le respect du principe de prudence, des
perspectives de vente et notamment :

- du "prix du marché" s'il en existe un à son niveau actuel (date de l'inventaire) ou futur (en
cas d'évolution à la baisse) ;

- des particularités des produits ou marchandises en stock et notamment de leur inadaptation


aux conditions nouvelles du marché (cas des articles démodés ou obsolètes...) ou de leur état
(articles défraîchis ou abîmés...).

Dans le cas de non-continuité totale ou partielle d'exploitation auquel on peut assimiler le cas
de cession anticipée ou forcée du bien, il y a lieu de retenir comme valeur actuelle le prix
probable de cession dans les conditions prévues de cette cession (liquidation plus ou moins
rapide) et sous déduction des charges à engager pour réaliser cette cession.

Il doit être fait mention dans l'ETIC (A2 et A3) de cet abandon total ou partiel de la continuité
d'exploitation.

E - Valeur au bilan (valeur comptable nette)

1 - Cas général

En application du principe de prudence est retenue comme valeur comptable nette, dans le
bilan la valeur d'entrée ou si elle lui est inférieure la valeur actuelle.

Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur d'entrée, il est appliqué à cette dernière une
correction en diminution sous forme d'une " provision pour dépréciation " ; le bilan devant
toujours faire apparaître distinctement les trois éléments :

- la valeur d'entrée, (maintenue en écritures en tant que valeur brute) ;


- la provision pour dépréciation (en diminution) ;
- la valeur comptable nette (par différence).

2 - Cas particulier des "contrats de vente ferme"

29
Lorsque le prix de vente stipulé et considéré comme sûr couvre tout à la fois les coûts déjà
engagés sous forme de produits finis, produits en cours ou matières premières, fournitures,
marchandises et ceux restant à supporter jusqu'à exécution totale du contrat, le coût d'entrée
de ces biens est conservé comme valeur au bilan sans que soit constatée une provision pour
dépréciation.

II - Créances de l'actif circulant

Les dispositions suivantes qui concernent les créances de l'actif circulant s'appliquent
également aux créances immobilisées, sous réserve des règles particulières relatives à celles
qui sont libellées en monnaie étrangère.

A - Valeur d'entrée

1 - Cas général
En vertu du principe du coût historique, les créances sont inscrites en comptabilité pour leur
montant nominal.
Lorsque le montant du règlement final stipulé comporte distinctement le montant du principal
et des intérêts, seul le montant principal est à inscrire en valeur d'entrée de la créance.

2 - Variation de la créance

L'augmentation ou la diminution du montant de la créance pour des raisons contractuelles ou


légales constitue un complément ou une réduction de la créance modifiant la valeur d'entrée ;
la contrepartie constitue une charge ou un produit selon sa nature.

3 - Créances indexées

Dans le cas des créances indexées, la valeur d'entrée est rectifiée dans le bilan et l'écart inscrit
dans les mêmes conditions que les créances libellées en monnaie étrangère. (chapitre IV ci-
après).

B - Valeur actuelle

La valeur actuelle d'une créance est en principe égale à sa valeur nominale, inscrite en valeur
d'entrée, si le règlement final prévu paraît certain.

C - Valeur au bilan (valeur comptable nette)

La valeur au bilan des créances est égale à leur montant nominal sauf cas de dépréciation des
créances.

Lorsque le règlement futur d'une créance paraît incertain, notamment à la suite d'un litige avec
le débiteur, ou en raison de sa situation financière, une provision pour dépréciation doit être
constituée calculée sur la base de la perte probable future.

Dans des cas exceptionnels à justifier dans l'ETIC (A1), des créances importantes à long
terme stipulées sans intérêt ou à un taux d'intérêt très faible par rapport au taux normal du

30
marché, peuvent faire l'objet d'une "provision pour actualisation" destinée à ramener la valeur
au bilan à la valeur actuelle de la créance : "prix qu'accepterait de décaisser, pour obtenir cette
créance, un acquéreur de l'entreprise".

En raison du principe de prudence, cette exception n'est pas prévue pour les dettes sans intérêt
ou à très faible taux. Toutefois, si l'entreprise bénéficie d'un tel avantage, elle doit en tenir
compte dans la fixation de la dotation à la "provision pour actualisation", en limitant celle-ci à
l'excédent de la provision théorique sur le montant de l'avantage acquis au titre de la dette
sans intérêt (ou à faible taux).

III - Titres et valeurs de placement

A - Valeur d'entrée

La valeur d'entrée des titres de placement est déterminée dans les mêmes conditions que celles
des titres de participation.

B. valeur actuelle des titres de placement

A une date quelconque et en particulier à la date de l'inventaire, les titres de placement ont
une " valeur actuelle " égale :

- au cours moyen du dernier mois s'ils sont cotés ;


- à leur valeur probable de négociation s'il ne sont pas cotés.

Cette valeur probable de négociation est à apprécier dans la perspective d'une cession à brève
échéance (à moins d'un an).

C - Valeur au bilan : valeur comptable nette

La comparaison de la valeur d'entrée et de la valeur actuelle fait apparaître des plus-values ou


des moins-values par catégories homogènes de titres (même nature, même droits).

Les plus-values ne sont pas comptabilisées ; les moins-values doivent l'être sous forme de
provisions pour dépréciation.

Aucune compensation n'est en principe pratiquée entre plus-values et moins-values ; toutefois


l'entreprise peut sous la responsabilité de ses dirigeants compenser les moins-values résultant
d'une baisse paraissant anormale et momentanée par les plus-values constatées sur d'autres
titres et dans la limite de ces plus-values.

IV - Trésorerie

A - Valeur d'entrée

Conformément au principe du coût historique, les avoirs en espèces et en banques sont inscrits
en comptabilité pour leur montant nominal.

31
B - Valeur actuelle

La valeur actuelle de ces avoirs est en principe égale à leur valeur nominale inscrite comme
valeur d'entrée si la disponibilité de ces avoirs est certaine.

C - Valeur au bilan : valeur comptable nette

La valeur au bilan des avoirs en espèces et en banques est égale à leur montant nominal sauf
cas de dépréciation (comptes bancaires litigieux ...).

Chapitre III - Dettes du financement permanent et du passif circulant

Les dispositions qui suivent concernent toutes les dettes inscrites au passif du bilan quelle que
soit leur échéance ou la masse à laquelle elles appartiennent.

A - Valeur d'entrée

1 - Cas général

En vertu du principe du coût historique, les dettes sont inscrites en comptabilité pour leur
montant nominal.

Lorsque le montant du règlement final stipulé comporte distinctement le montant du principal


et des intérêts, seul le montant principal est à inscrire en valeur d'entrée de la dette.

2 - Variation de dette

L'augmentation ou la diminution pour des raisons contractuelles ou légales de la dette


constitue un complément ou une réduction de la dette modifiant la valeur d'entrée ; la
contrepartie constitue une charge ou un produit selon sa nature, ou le cas échéant une
modification de la valeur d'entrée d'une immobilisation.

3 - Dettes indexées

Dans le cas de dettes indexées, la valeur d'entrée est rectifiée dans le bilan et l'écart inscrit
dans les mêmes conditions que les dettes libellées en monnaie étrangère.

B - Valeur actuelle

La valeur actuelle d'une dette est présumée égale à sa valeur nominale.

C - Valeur au bilan : valeur comptable nette

La valeur au bilan des dettes est égale à leur montant nominal : valeur d'entrée.

Chapitre IV : Eléments dont la valeur dépend des fluctuations de monnaie


étrangère

32
I - Immobilisations corporelles et incorporelles

A - Valeur d'entrée

La valeur d'entrée des immobilisations acquises en monnaie étrangère ou dont la production a


été élaborée à l'étranger (coût de production exprimé en devises) est calculée par conversion
en dirhams du coût en devises sur la base du cours de change du jour de l'entrée.

Dans le cas de versement d'avances ou d'acomptes, leur montant en monnaie étrangère


s'impute sur le prix convenu ; la valeur d'entrée du bien en dirhams est égale à la somme de :

- la contre-valeur en dirhams des avances et acomptes versés convertis au cours de change du


jour de leur paiement ;

- la contre-valeur en dirhams du solde en monnaie étrangère restant dû à la date d'entrée, sur


la base du cours de change à cette date d'entrée.

B - Valeur au bilan
La valeur d'entrée au bilan est maintenue en écritures. Les amortissements et les provisions
pour dépréciation sont calculés sur cette valeur.
II - Titres

Les titres de participation, les autres titres immobilisés et titres de placement acquis en
monnaie étrangère sont convertis en dirhams au cours de change à la date d'entrée.

Les provisions pour dépréciation sont à calculer par rapport à cette valeur sur la base :

- du cours du titre à l'étranger converti au cours de change à la date d'inventaire pour les titres
cotés seulement à l'étranger ;

- au cours en dirhams si les titres sont cotés au Maroc.

III - Stocks

Les stocks détenus à l'étranger et destinés à y être vendus et dont le coût est exprimé en
devises font l'objet d'une conversion en dirhams par catégorie de marchandises ou produits sur
la base du cours moyen de change à leur date d'achat ou d'entrée (moyenne pondérée des
cours de change pendant la période d'achat ou d'entrée) ou sur la base d'un cours estimé aussi
proche que possible de ce cours moyen. Si au jour de l'inventaire, le montant en dirhams
calculé par conversion au cours de change à la date d'inventaire de la valeur actuelle en
devises d'un stock est inférieure à la valeur d'entrée initiale, une provision pour dépréciation
est à constituer à hauteur de la différence constatée.

IV - Créances et dettes libellées en monnaie étrangère

A - Valeur d'entrée

Les créances et les dettes contractées en monnaie étrangère sont converties et comptabilisées
en dirhams sur la base du cours de change du jour de l'opération : date de facturation en

33
général, date de l'accord des parties, ou date de paiement en ce qui concerne les avances et
acomptes reçus ou donnés.

Toutefois, les créances ou dette nées d'opérations dites de "couverture de change" sont
converties en dirhams sur la base du cours de change à terme figurant dans les contrats.

Lorsque la naissance et le règlement des créances ou des dettes s'effectuent dans le même
exercice, les écarts constatés par rapport aux valeurs d'entrée en raison de la variation des
cours de change, constituent des pertes ou des gains de change à inscrire respectivement dans
les charges financières ou les produits financiers de l'exercice.

B - Valeur au bilan

Les créances et les dettes libellées en monnaie étrangère sont converties et inscrites en
comptabilité par correction de l'enregistrement initial en dirhams sur la base du dernier cours
de change à la date d'inventaire.

1 - Cas général
Les différences entre les valeurs initialement inscrites dans les comptes (valeurs "historiques")
et celles résultant de la conversion à la date de l'inventaire majorent ou diminuent les
montants initiaux et constituent :

- des pertes latentes dans le cas de majoration des dettes ou de minoration des créances ;
- des gains latents dans le cas de majoration des créances ou de minoration des dettes.

Ces différences ou "écarts de conversion" sont inscrits en contrepartie des variations des
créances et dettes :

- à l'actif du bilan pour les pertes latentes dans les rubriques "Ecarts de conversion - Actif " de
l'actif immobilisé et de l'actif circulant ;

- au passif du bilan pour les gains latents dans les rubriques "Ecarts de conversion - Passif "
du Financement Permanent et du Passif Circulant.

En application des principe de clarté et de prudence :

- il n'est pas opéré de compensation, sauf exception prévue dans le CGNC, entre gains latents
et pertes latentes (les pertes et gains latents compensés par "couverture de charge" et figurant
dans les rubriques "Ecarts de conversion" doivent être mentionnés distinctement dans l'ETIC
(A1)).

- les gains latents ne sont donc pas inscrits dans les produits, car non encore réalisés ;

- les pertes latentes, représentant un risque de change à la date de l'inventaire, entraînent la


constitution de provisions pour risques et charges de caractère durable pour les créances et les
dettes à plus d'un an d'échéance à la date du bilan, ou de provisions pour risques et charges du
passif circulant pour celles à moins d'un an d'échéance à la date du bilan.

2 - Cas exceptionnels

34
a - Constitution partielle de la provision pour risques de change

Dans les cas exceptionnels visés ci-dessous (à indiquer dans l'ETIC (A1)), et afin de donner
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l'entreprise, les
pertes latentes ne sont pas provisionnées ou sont partiellement provisionnées :

- Existence d'une couverture de change

Lorsque l'opération traitée en monnaie étrangère s'accompagne d'une opération parallèle


destinée à couvrir les conséquences de la fluctuation de change, la provision pour risques n'est
à constituer qu'à concurrence du risque non couvert.

- Quasi-couverture de change résultant d'une position globale de change

Lorsque les pertes et gains latents de change concernent des créances et des dettes dont les
échéances sont suffisamment rapprochées les unes des autres pour constituer une "position
globale de change", le montant de la dotation aux provisions peut être limité à l'excédent des
pertes sur les gains ; une telle situation doit tenir compte notamment de la conjoncture
monétaire.

- Emprunt finançant des immobilisations à l'étranger

La perte latente constatée sur un emprunt en monnaie étrangère peut être considérée comme
couverte par la plus-value latente afférente aux immobilisations acquises au moyen de cet
emprunt et situées dans le pays ayant pour unité monétaire ladite monnaie. Néanmoins la
provision pour risques de change peut être constituée de façon étalée, en principe linéaire, sur
la durée de l'emprunt (ou sur la durée de vie de l'immobilisation si elle est plus courte). Cet
étalement ne peut être retenu que si la perte de change semble raisonnablement ne pas devoir
être récurrente.

- Créances ou dettes à long terme

Lorsque les pertes latentes sont attachées à une opération affectant plusieurs exercices,
l'entreprise peut dans des cas exceptionnels et sous la responsabilité expresse des dirigeants
procéder à l'étalement de ces pertes sur lesdits exercices, de façon dégressive si possible et au
moins linéaire. Cet étalement ne peut être retenu que si la perte de change semble
raisonnablement ne pas devoir être récurrente.

- Réajustement exceptionnel des valeurs d'entrée

Dans le cas exceptionnel d'une forte perte de change latente résultant d'une grave dépréciation
de la monnaie nationale affectant des dettes relatives à l'acquisition récente de biens facturés
en monnaie étrangère et encore en possession de l'entreprise, celle-ci pour réajuster en hausse
la valeur d'entrée de ces biens de tout ou partie de la perte latente dans la limite de la "valeur
actuelle" du bien à la date du bilan.

b - Provisions calculées sur éléments définitifs

35
Dans le cas où le règlement des créances ou des dettes intervient entre la date de clôture et la
date d'établissement des états de synthèse, et que dès lors les pertes de change définitives sont
connues à cette dernière date, le montant de la provision pour risques de change peut être
calculé en fonction de ces éléments définitifs ; mention doit en être faite dans l'ETIC (A1).

V - Disponibilités en devises

Ces disponibilités sont converties en dirhams, lors de leur acquisition, au cours de change à la
date de l'opération ; dans le bilan, elles sont converties sur la base du dernier cours de change
et les écarts constatés sont inscrits directement dans les produits et les charges de l'exercice
(gains de change et pertes de change).

36
TITRE III : CADRE COMPTABLE ET PLAN DE COMPTES

STRUCTURE GENERAL DES COMPTES

Conformément aux choix directeurs énoncés dans le chapitre III « Organisation de la


Comptabilité » de la « norme générale Comptable » (première partie du CGNC),
l'organisation du plan de comptes est basée, sur là structure générale ci-après définie.

A) CONCEPTION GENERALE

Le plan de comptes est conçu de telle manière que la comptabilité de l'entreprise puisse
générer directement les états de synthèse (Bilan et compte de produits et charges).

Le plan de comptes permet de faire ressortir au niveau de la balance les masses, rubriques et
postes qui composent les états de synthèse.

Ainsi le passage de la nomenclature des comptes aux états de synthèse ne nécessite aucun
rapprochement extra - comptable.

B) CODIFICATION
.
Le mode de codification décimale caractérise le classement des comptes.

Le numéro de code et l'intitulé du compte correspondant permettent d'identifier l’opération


enregistrée en comptabilité.

Un compte comporte au moins 4 chiffres :

- le premier chiffre permet d'identifier la masse


- les deux Premiers chiffres permettent d’identifier la rubrique ;
- les trois premiers chiffres Permettent d’identifier le poste ;
- les quatre premiers chiffres permettent d'identifier le compte lui même

Le niveau de détail des comptes s'établit selon la convention suivante :


- compte principal : codification à 4 –chiffres ;
- compte divisionnaire : codification à 5 chiffres ;
- sous - compte : codification à 6 chiffres et plus.

Les opérations relatives au bilan sont réparties dans les cinq classes de comptes suivants :

- classe 1 : comptes de financement permanent


- classe 2 : comptes d'actif Immobilisé ;
- classe 3 : comptes d'actif circulant (hors trésorerie)
- classe 4 : comptes de passif circulant (hors trésorerie) ;
- classe 5 : comptes de trésorerie.

37
Les opérations relatives au compte de produits et charges sont réparties dans les trois classes
de comptes suivantes

- classe 6 : comptes de charges


- classe 7 : comptes de produits
- classe 8 : comptes de résultats.

La classe 9 est réservée aux comptes analytiques.


La classe 0 est affectée aux comptes spéciaux.

C) SIGNIFICATION DE CERTAINS CHIFFRES

L'utilisation de certains chiffres ou leur positionnement au niveau de la codification leur


donne signification particulière.

1) 4 EN 2EME POSITION

Le 4 en 2eme position dans les classes de b indique soit un compte de créance soit un
compte de dette
Exemple 1410 emprunts obligataires
2411 prêts au personnel
4411 fournisseurs

2) 8 EN 2EME POSITION

Le 8 en 2eme position indique un compte d'amortissement quand ce compte appartient à


la classe2.

Exemple : 2812 amortissements des charges à répartir


2832 amortissements des constructions.

3) 8 EN IEME POSI'TION

A l'exception du poste 118 « résultats nets en instance d'affectation », le 8 en 3ème position


indique un compte issu d'un poste intitulé « Autres »

exemple : 2380 autres immobilisations corporelles


6386 escomptes accordés issu du poste 638 autres charges financières.

4) 8 EN 4 EME POSITION

Le 8 en 4 ème positon indique soit :

- un compte intitulé « Autres .. » ou « Divers... » quand il est utilisé pour les classes du
bilan (1 à 5);
- un compte intitulé « ... sur exercices antérieurs » quand Il est utilisé pour les classes 6
et 7.

38
Exemple : 2828 Autres immobilisations incorporelles
2488 Créances financières diverses
6148 Autres charges externes des exercices antérieurs
7148 Immobilisations produites des exercices antérieurs.

5) 9 EN 2EME POSITION

Le 9 en 2ême position signifie un compte de provisions pour dépréciation.

Exemple 3942 provisions pour dépréciation des clients et comptes rattachés.


5900 provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie.

6) 9 EN 4EME POSITION

Le 9 en 4ème position indique un compte utilisé en sens contraire d'un ou d'autres comptes de
même niveau.

Exemple : 1111 capital social


1119 actionnaires, capital souscrit-non appelé
1311 subventions d'investissement reçues
1319 subventions d'investissement inscrites au compte de produits et charges.

7) 0 EN 3EME POSITION

Le compte comprenant un 0 en 3ème position indique que le poste dont il est issu porte le
même intitulé que sa rubrique.

Exemple Rubrique 45 Autres provisions pour risques et charges


Poste 450 Autres provisions pour risques et charges
Compte 4501 provisions pour litiges.

8) 0 EN TERMINAISON

Le compte de terminaison 0 peut être utilisé comme compte de regroupement ou comme


compte global.

Exemple : 3110 marchandises


3111 marchandises (groupe A)
3112 marchandises (groupe B)

Le compte 3110 constitue le regroupement des comptes 3111 et 3112.


2920 provisions pour dépréciation des Immobilisations incorporelles.
Le compte 2920 est le compte global du poste 292 qui porte le même Intitulé.

D) - PARALLELISME DE CERTAINES CODIFICATIONS

Des parallélismes ressortent au niveau de certains classements par des similitudes de


codification de compte appartenant à des classes différentes. Les principaux en sont les
suivants :

39
1) ECARTS DE CONVERSION : 7 en 2ème position

Un compte de bilan portant le 7 en 2ème position appartient à une rubrique d'écarts de


conversion.

17 écarts de conversion-Passif (éléments stables)

27 écarts de conversion-Actif (éléments stables)

37 écarts de conversion-Actif (éléments circulants)

47 écarts de conversion-Passif (éléments circulants).

2) - CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT ET DETTES DU PASSIF


CIRCULANT

Un parallélisme de codification des postes de l'actif et du passif circulants existe au niveau du


2ème et 3ème chiffre.
Exemple

343 personnel débiteur 443 personnel créditeur


348 autres débiteurs 448 autres créanciers
349 comptes de régularisation – actif 449 comptes de régularisation - passif

3) CHARGES, PRODUITS, RESULTATS

Un parallélisme horizontal au niveau de la séparation entre « Exploitation », « Financier » et


« Non courant » existe dans les masses 6, 7 et 8.

- Exploitation
61 charges d'exploitation
71 produits d'exploitation 1 en 2ème position signifie « Exploitation »
81 résultat d'exploitation'
- Financier :
63 charges financières
73 produits financiers 3 en 2ème position signifie « Financier »
83 résultat financier
- Non courant :
65 charges non courantes
75 produits non courants 5 en 2ème position signifie « Non courant »
85 résultat non courant

E) PARTICULARITES DU MODELE SIMPLIFIE

Des particularités caractérisent le plan de comptes simplifié :

1) Un grand nombre de regroupements de comptes du modèle normal sont opérés par


l'utilisation du code 0 en terminaison

40
2) Le code 7 en 3ème position a été réservé au modèle simplifié pour permettre la création des
postes spécifiques à ce modèle tels qu'ils figurent dans les états de synthèse.

Ces postes qui portent l'appellation « Divers... » correspondent en général à des


regroupements de postes du modèle normal.

Exemple

- le poste 317 'Stocks divers' dans le modèle simplifié correspond aux postes 312 à 315 du
modèle normal.
- le poste 630 'Charges financières" clans le modèle simplifié regroupe tous les postes de la
rubrique 63 du modèle normal.

F) APPLICATION

Les entreprises doivent respecter le numérotage et les intitulés des Comptes principaux
figurant dans le plan de comptes prescrit par le C.G.N.C.

Les comptes divisionnaires figurant dans le plan de comptes du P.C.G.E, bien que laissés à
l'initiative des entreprises, sont néanmoins recommandés pour un meilleur suivi des
opérations.

Des dérogations inhérentes aux caractéristiques particulières de certaines entreprises sont


admises à condition qu'elles soient mentionnées et motivées au niveau
de l'ETIC.

SCHEMA DE LA CODIFICATION
Niveau OBJET CODE PRESCRIPTIONS DU
D’IDENTIFICATION PCGE
1 Masse ou classe 1er chiffre Les masses, postes, rubriques
2 Rubrique 2 premiers chiffres et comptes principaux sont
3 Poste 3 premiers chiffres limitativement prévus par le
4 Compte principal 4 premier chiffres PCGE et ont un caractère
obligatoire.

Les comptes divisionnaires,


5 Compte divisionnaire 5 premiers chiffres prévus par le PCGE, sont
recommandés aux
entreprises.

Les sous-comptes, non


6 Sous - compte 6 chiffres et plus prévus par le PCGE sont
laissés à l’initiaitive des
entreprises.

41
Chapitre II : Plan de comptes

I - Plan des comptes : Modèle normal

Classe 1 : Comptes de financement permanent

11. CAPITAUX PROPRES


12.
13. CAPITAUX PROPRES ASSIMILES
14. DETTES DE FINANCEMENT
15. PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES
16. COMPTES DE LIAISON DES ETABLISSEMENTS ET SUCCURSALES
17. ECARTS DE CONVERSION – PASSIF
18.

11. Capitaux propres

111 Capital social ou personnel


1111 Capital social
1112 Fonds de dotation
1117 Capital personnel
11171 Capital individuel
11175 Compte de l'exploitant
1119 Actionnaires, capital souscrit non - appelé

112 Primes d'émission, de fusion et d'apport


1120 Primes d'émission, de fusion et d'apport
1121 Primes d'émission
1122 Primes de fusion
1123 Primes d'apport

113 Ecarts de réévaluation


1130 Ecarts de réévaluation

114 Réserve légale


1140 Réserve légale

115 Autres réserves


1151 Réserves statutaires ou contractuelles
1152 Réserves facultatives
1155 Réserves réglementées

116 Report à nouveau


1161 Report à nouveau (solde créditeur)
1162 Résultats nets en instance d'affectation (solde créditeur)
1168 Report à nouveau (solde débiteur)
1169 Report à nouveau (solde débiteur)

42
1169 Résultats nets en instance d'affectation (solde débiteur )

117 Réserves diverses


1171 Réserve légale
1172 Réserves statutaires ou contractuelles
1173 Réserves facultatives
1175 Réserves réglementées
1178 Autres réserves

118 Résultats nets en instance d'affectation


1181 Résultats nets en instance d'affectation (solde créditeur)
1189 Résultats nets en instance d'affectation (solde débiteur)

119 Résultat net de l'exercice


1191 Résultat net de l'exercice (créditeur)
1199 Résultat net de l'exercice (débiteur)

13. Capitaux propres assimilés

130 Capitaux propres assimilés


1300 Capitaux propres assimilés

131 Subventions d'investissement


1311 Subventions d'investissement reçues
1319 Subventions d'investissement inscrites au compte de produits et charges

135 Provisions réglementées


1351 Provisions pour amortissements dérogatoires
1352 Provisions pour plus-values en instance d'imposition
1354 Provisions pour investissements
1355 Provisions pour reconstitution des gisements
1356 Provisions pour acquisition et construction de logements
1358 Autres provisions réglementées

14. Dettes de financement

140 Dettes de financement


1400 dettes de financement

141 Emprunts obligataires


1410 Emprunts obligataires

148 Autres dettes de financement


1481 Emprunts auprès des établissements de crédit
1482 Avances de l'Etat
1483 Dettes rattachées à des participations
1484 Billets de fonds
1485 Avances reçues et comptes courants bloqués
1486 Fournisseurs d'immobilisations

43
1487 Dépôts et cautionnements reçus
1488 Dettes de financement diverses

15. provisions durables pour risques et charges

150 Provisions durables pour risques et charges


1500 Provisions durables pour risques et charges

151 Provisions pour risques


1511 Provisions pour litiges
1512 Provisions pour garanties données aux clients
1513 Provisions pour propre assureur
1514 Provisions pour pertes sur marchés à terme
1515 Provisions pour amendes, doubles droits, pénalités
1516 Provisions pour pertes de change
1518 Autres provisions pour risques

155 Provisions pour charges


1551 Provisions pour impôts
1552 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires
1555 Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices
1558 Autres provisions pour charges

16. Comptes de liaison des établissements et succursales

160 Comptes de liaison des établissements et succursales


1601 Comptes de liaison du siège
1605 Comptes de liaison des établissements

17. Ecarts de conversion - passif

171 . Augmentation des créances immobilisées


1710 Augmentation des créances immobilisées

172 Diminution des dettes de financement


1720 Diminution des dettes de financement

CLASSE 2 : Compte d'actif immobilisé


21. IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS
22. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
23. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
24/25. IMMOBILISATIONS FINANCIERES
27. ECARTS DE CONVERSION – ACTIF
28. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
29. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES IMMOBILISATIONS

21. Immobilisation en non-valeurs

44
211 Frais préliminaires
2111 Frais de constitution
2112 Frais préalables au démarrage
2113 Frais d'augmentation du capital
2114 Frais sur opérations de fusions, scissions et transformations
2116 Frais de prospection
2117 Frais de publicité
2118 Autres frais préliminaires

212 Charges à répartir sur plusieurs exercices


2121 Frais d'acquisition des immobilisations
2125 Frais d'émission des emprunts
2128 Autres charges à répartir

213 Primes de remboursement des obligations


2130 Primes de remboursement des obligations

22. Immobilisation incorporelles

221 Immobilisation en recherche et développement


2210 Immobilisation en recherche et développement

222 Brevets, marques, droits et valeurs similaires


2220 Brevets, marques, droits et valeurs similaires

223 Fonds commercial


2230 Fonds commercial

227 Immobilisations incorporelles diverses


2270 Immobilisations incorporelles diverses

228 Autres immobilisations incorporelles


2285 Immobilisations incorporelles en cours
23. Immobilisations corporelles

231 Terrains
2310 Terrain
2311 Terrains nus
2312 Terrains aménagés
2313 Terrains bâtis
2314 Terrains de gisement
2316 Agencements et aménagements de terrains
2318 Autres terrains

232 Constructions
2320 Constructions (valable pour le modèle simplifié seulement)
2321 Bâtiments
23211 Bâtiments industriels (A,B . . . )
23214 Bâtiments administratifs et commerciaux (A,B . . . )

45
23218 Autres bâtiments
2323 Constructions sur terrains d'autrui
2325 Ouvrages d'infrastructure
2327 Agencements et aménagements des constructions
2328 Autres constructions

233 Installations techniques, matériel et outillage


2330 Installations techniques, matériel et outillage
2331 Installations techniques
2332 Matériel et outillage
23321 Matériel
23324 Outillage
2333 Emballages récupérables identifiables
2338 Autres installations techniques, matériel et outillage

234 Matériel de transport


2340 Matériel de transport

235 Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers


2351 Mobilier de bureau
2352 Matériel de bureau
2355 Matériel informatique
2356 Agencements, installations et aménagements divers (biens n'appartenant
pas à l'entreprise)
2358 Autres mobilier, matériel de bureau et aménagements divers

237 Immobilisations corporelles diverses

238 Autres immobilisations corporelles


2380 Autres immobilisations corporelles

239 Immobilisations corporelles en cours


2392 Immobilisations corporelles en cours des terrains et constructions
2393 Immobilisations corporelles en cours des installations techniques,
matériel et outillage
2394 Immobilisations corporelles en cours de matériel de transport
2395 Immobilisations corporelles en cours de mobilier, matériel de bureau et
aménagements divers
2397 Avances et acomptes versés sur commandes d'immobilisations
corporelles
2398 Autres immobilisations corporelles en cours
24/25. Immobilisations financières

240 Immobilisations financières


2400 Immobilisations financières

241 Prêts immobilisés


2411 Prêts au personnel
2415 Prêts aux associés

46
2416 Billets de fonds
2418 Autres prêts

248 Autres créances financières


2481 Titres immobilisés (droits de créance)
24811 Obligations
24813 Bons d'équipement
24814 Bons divers
2483 Créances rattachées à des participations
2486 Dépôts et cautionnements versés
24861 Dépôts
24864 Cautionnements
2487 Créances immobilisées
2488 Créances financières diverses

251 Titres de participation


2510 Titres de participations

258 Autres titres immobilisés


2581 Actions
2588 Titres divers

27. Ecarts de conversion - actif

271 Diminution des créances immobilisées


2710 Diminution des créances immobilisées

272 Augmentation des dettes de financement


2720 Augmentation des dettes de financement

28. Amortissements des immobilisations

281 Amortissements des non-valeurs


2811 Amortissements des frais préliminaires
28111 Amortissements des frais de constitution
28112 Amortissements des frais préliminaires au démarrage
28113 Amortissements des frais d'augmentation du capital
28114 Amortissements des frais sur opérations de fusions, scissions et
transformations
28116 Amortissements des frais de prospection
28117 Amortissements des frais de publicité
28118 Amortissements des autres frais préliminaires
2812 Amortissements des charges à répartir
28121 Amortissements des frais d'acquisition des immobilisations
28125 Amortissements des frais d'émission des emprunts
28128 Amortissements des autres charges à répartir

2813 Amortissements des primes de remboursements des obligations

47
282 Amortissements des immobilisations incorporelles
2821 Amortissements de l'immobilisation en recherche et développement
2822 Amortissements des brevets, marques, droits et valeurs similaires
2823 Amortissement du fond commercial
2827 Amortissements des immobilisations incorporelles diverses (valable pour
le modèle simplifié seulement )
2828 Amortissements des autres immobilisations incorporelles

283 Amortissements des immobilisations corporelles


2831 Amortissements des terrains
28311 Amortissements des terrains nus
28312 Amortissements des terrains aménagés
28313 Amortissements des terrains bâtis
28314 Amortissements des terrains de gisement
28316 Amortissements des agencements et aménagements de terrains
28318 Amortissements des autres terrains
2832 Amortissements des constructions
28321 Amortissements des bâtiments
28323 Amortissements des constructions sur terrains d'autrui
28325 Amortissements des ouvrages d'infrastructure
28327 Amortissements des installations, agencements et aménagements
des constructions
28328 Amortissements des autres constructions
2833 Amortissements des installations techniques, matériel et outillage
28331 Amortissements des installations techniques
28332 Amortissements du matériel et outillage
28333 Amortissements des emballage récupérables identifiables
28338 Amortissements des autres installations techniques, matériel et
outillage
2834 Amortissements du matériel de transport
2835 Amortissements du mobilier, matériel de bureau et aménagements divers
28351 Amortissements du mobilier de bureau
28352 Amortissements du matériel de bureau
28355 Amortissements du matériel informatique
28356 Amortissements des agencements, installations et aménagements
divers
28358 Amortissements des autres mobilier, matériel de bureau et
aménagements divers
2837 Amortissements des immobilisations corporelles diverses
2838 Amortissements des autres immobilisations corporelles

29. Provisions pour dépréciation des immobilisations

292 Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles


2920 Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles

293 Provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles


2930 Provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles

48
294/295 Provisions pour dépréciation des immobilisations financières
2940 Provisions pour dépréciation des immobilisations financières (valable
pour le modèle simplifié seulement)
2941 Provisions pour dépréciation des prêts immobilisés
2948 Provisions pour dépréciation des autres créances financières
2951 Provisions pour dépréciation des titres de participation
2958 Provisions pour dépréciation des autres titres immobilisés

49
Classe 3 : Comptes d'actif circulant (hors trésorerie)
31.STOCKS
34. CREANCES DE L’ACTIF CIRCULANT
35. TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT
37. ECARTS DE CONVERSION – ACTIF ( Eléments circulants)
39. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES COMPTES DE L’ACTIF
CIRCULANT (hors trésorerie)

31. Stocks

311 Marchandises
3111 Marchandises (groupe A)
3112 Marchandises (groupe B)
3116 Marchandises en cours de route
3118 Autres marchandises

312 Matières et fournitures consommables


3121 Matières premières
31211 Matières premières (groupe A)
31212 Matières premières (groupe B)
3122 Matières et fournitures consommables
31221 Matières consommables ( groupe A)
31222 Matières consommables ( groupe B)
31223 Combustibles
31224 Produits d'entretien
31225 Fournitures d'atelier et d'usine
31226 Fournitures de magasin
31227 Fournitures de bureau
3123 Emballages
31231 Emballages perdus
31232 Emballages récupérables non identifiables
31233 Emballages à usage mixte
3126 Matières et fournitures consommables en cours de route
3128 Autres matières et fournitures consommables

313 Produits en cours


3131 Biens en cours
31311 Biens produits en cours
31312 Biens intermédiaires en cours
31317 Biens résiduels en cours
3134 Services en cours
31341 Travaux en cours
31342 Etudes en cours
31343 Prestations en cours
3138 Autres produits en cours

314 Produits intermédiaires et produits résiduels


3141 Produits intermédiaires

50
31411 Produits intermédiaires (groupe A)
31412 Produits intermédiaires (groupe B)
3145 Produits résiduels (ou matières de récupération)
31451 Déchets
31452 Rebuts
31453 Matières de récupération
3148 Autres produits intermédiaires et produits résiduels

315 Produits finis


3151 Produits finis (groupe A)
3152 Produits finis (groupe B)
3156 Produits finis en cours de route
3158 Autres produits finis
3178 Autres stocks divers

34. Créances de l'actif circulant

341 Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes


3411 Fournisseurs - avances acomptes versés sur commandes d'exploit
3413 Fournisseurs - créances pour emballages et matériel à rendre
3417 Rabais, Remises et Ristournes à obtenir - avoirs non encore reçus
3418 Autres fournisseurs débiteurs

342 Clients et comptes rattachés


3421 Clients
34211 Clients - catégorie A
34212 Clients - catégorie B
3423 Clients - retenues de garantie
3424 Clients douteux ou litigieux
3425 Clients - effets à recevoir
3427 Clients - factures à établir et créances sur travaux - non encore facturables
34271 Clients - factures à établir
34272 Créances sur travaux non encore facturables
3428 Autres clients et comptes rattachés

343 Personnel - débiteur


3431 Avances et acomptes au personnel
3438 Personnel - autres débiteurs

345 Etat - débiteur


3451 Subventions à recevoir
34511 Subventions d'investissement à recevoir
34512 Subventions d'exploitation à recevoir
34513 Subventions d'équilibre à recevoir
3453 Acomptes sur impôts sur les résultats
3455 Etat - T V A . récupérable
34551 Etat - T V A . récupérable sur les immobilisations
34552 Etat - T V A . récupérable sur les charges
3456 Etat - Crédit de T V A . (suivant déclarations)

51
3458 Etat - Autres comptes débiteurs

346 Comptes d'associés - débiteurs


3461 Associés - comptes d'apport en société
3462 Actionnaires - capital souscrit et appelé non versé
3463 Comptes courants des associés débiteurs
3464 Associés - opérations faites en commun
3467 Créances rattachées aux comptes d'associés
3468 Autres comptes d'associés débiteurs

347 Débiteurs divers


3471 Fournisseur - avances et acomptes
3473 Personnel - débiteur
3475 Etat – débiteur / 3475 pour le modèle simplifié
34753 Etat - acomptes sur impôts sur les résultats
34755 Etat TVA récupérable
34756 Etat crédit TVA
3478 Autres débiteurs divers

348 Autres débiteurs


3481 Créances sur cessions d'immobilisations
3482 Créances sur cessions d'éléments d'actif circulant
3487 Créances rattachées aux autres débiteurs
3488 Divers débiteurs

349 Comptes de régularisation - actif


3491 Charges constatées d'avances
3493 Intérêts courus et non échus à percevoir
3495 Comptes de répartition périodique des charges
3497 Comptes transitoires ou d'attente - débiteurs

35. titres et valeurs de placement

350 Titres et valeurs de placement


3500 Titres et valeurs de placement
3501 Actions, partie libérée
3502 Actions, partie non libérée
3504 Obligations
3506 Bons de caisse et bons du Trésor
35061 Bons de caisse
35062 Bons du Trésor
3508 Autres titres et valeurs de placement similaires .
37. Ecarts de conversion - actif (Eléments circulants)

370 Ecarts de conversion - actif (éléments circulants)


3701 Diminution des créances circulantes
3702 Augmentation des dettes circulantes

39. provisions pour dépréciation des comptes de l'actif circulant

52
391 Provisions pour dépréciation des stocks
3911 Provisions pour dépréciation des marchandises
3912 Provisions pour dépréciation des matières et fournitures
3913 Provisions pour dépréciation des produits en cours
3914 Provisions pour dépréciation des produits intermédiaires
3915 Provisions pour dépréciation des produits finis

394 Provision pour dépréciation des créances de l'actif circulant


3940 Provision pour dépréciation des créances
3941 Provisions pour dépréciation - fournisseurs débiteurs, avances et
acomptes
3942 Provisions pour dépréciation des clients et comptes rattachés
3943 Provisions pour dépréciation du personnel- débiteur
3946 Provisions pour dépréciation des comptes d'associés débiteurs
3948 Provisions pour dépréciation des autres débiteurs

395 Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement


3950 Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement

Classe 4 : Comptes de passif circulant (hors trésorerie)


44. DETTES DU PASSIF CIRCULANT
45. AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
46.
47. ECARTS DE CONVERSION – PASSIF ( Eléments circulants)
48.
49.

44. Dettes du passif circulant

441 Fournisseurs et comptes rattachés


4411 Fournisseurs
44111 Fournisseurs - catégorie A
44112 Fournisseurs - catégorie B
4413 Fournisseurs - retenues de garantie
4415 Fournisseurs - effets à payer
4417 Fournisseurs - factures non parvenues
4418 Autres fournisseurs et comptes rattachés

442 Clients créditeurs, avances et acomptes


4421 Client - avances et acomptes reçus sur commandes en cours
4425 Clients - dettes pour emballages et matériel consignés
4427 Rabais, remises et ristournes à accorder - avoirs à établir
4428 Autres clients créditeurs

53
443 Personnel - créditeur
4432 Rémunérations dues au personnel
4433 Dépôts du personnel créditeurs
4434 Oppositions sur salaires
4437 Charges du personnel à payer
4438 Personnel - autres créditeurs

444 Organismes sociaux


4441 Caisse Nationale de sécurité sociale
4443 Caisses de retraite
4445 Mutuelles
4447 Charges sociales à payer
4448 Autres organismes sociaux

445 Etat - créditeur


4452 Etat Impôts, taxes et assimilés
44521 Etat, taxe urbaine et taxe d'édilité
44522 Etat, patente
44525 Etat, IGR
4453 Etat, impôts sur les résultats
4455 Etat, T V A . facturée
4456 Etat, T V A . due (suivant déclarations)
4457 Etat, impôts et taxes à payer
4458 Etat - Autres comptes créditeurs

446 Comptes d'associés - créditeurs


4461 Associés - capital à rembourser
4462 Associés - versements reçus sur augmentation de capital
4463 Comptes courants des associés créditeurs
4464 Associés - opérations faites en commun
4465 Associés, dividendes à payer
4468 Autres comptes d'associés - créditeurs

447 Créanciers divers


4472 Clients créditeurs - avances et acomptes
4473 Personnel - créditeur
4474 Organismes sociaux
4475 Etat - créditeur
44752 Etat - Taxe urbaine, taxe d'édilité et patente
44755 Etat TVA facturée
44756 Etat TVA due (suivant déclarations )
4478 Autres créanciers divers

448 Autres créanciers


4481 Dettes sur acquisition d'immobilisations
4483 Dettes sur acquisitions de titres et valeurs de placement
4484 Obligations échues à rembourser
4485 Obligations, coupons à payer
4487 Dettes rattachées aux autres créanciers

54
4488 Divers créanciers

449 Comptes de régularisation - passif


4491 Produits constatés d'avance
4493 Intérêts courus et non échus à payer
4495 Comptes de répartition périodique des produits
4497 Comptes transitoires ou d'attente - créditeurs

45. Autres provisions pour risques et charges

450 Autres provisions pour risques et charges


4500 Autres provisions pour risques et charges
4501 Provisions pour litiges
4502 Provisions pour garanties données aux clients
4505 Provisions pour amendes, doubles droits et pénalités
4506 Provisions pour pertes de change
4507 Provisions pour impôts
4508 Autres provisions pour risques et charges
47. Ecarts de conversion - passif (Eléments circulants)
470 Ecarts de conversion - passif (Eléments circulants)
4701 Augmentation des créances circulantes
4702 Diminution des dettes circulantes

Classe 5 : Comptes de trésorerie


51. TRESORERIE ACTIF
55. TRESORERIE PASSIF
59. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES COMPTES DE TRESORERIE

51. Trésorerie - actif

511 Chèques et valeurs à encaisser


5111 Chèques à encaisser ou à l'encaissement
51111 Chèques en portefeuille
51112 Chèques à l'encaissement
5113 Effets à encaisser ou à l'encaissement
51131 Effets échus à encaisser
51132 Effets à l'encaissement
5115 Virements de fonds
5118 Autres valeurs à encaisser

514 Banques, Trésorerie Générale et Chèques Postaux débiteurs


5141 Banques (solde débiteurs)
5143 Trésorerie Générale
5146 Chèques postaux
5148 Autres établissements financiers et assimilés (soldes débiteurs)

516 Caisses, régies d'avances et accréditifs


5161 Caisses

55
51611 Caisse Centrale
51613 Caisse (succursale ou agence A)
51614 Caisse (succursale ou agence B)
5165 Régies d'avances et accréditifs
55. Trésorerie - passif

552 Crédits d'escompte


5520 Crédits d'escompte

553 Crédits de trésorerie


5530 Crédits de trésorerie

554 Banques ( soldes créditeurs)


5541 Banques (soldes créditeurs)
5548 Autres établissements financiers et assimilés (soldes créditeurs)

59. Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie

590 Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie


5900 Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie

Classe 6 : Comptes de charges


61. CHARGES D’EXPLOITATION
63. CHARGES FINANCIERES
65. CHARGES NON COURANTES
67. IMPOTS SUR LES RESULTATS

61. Charges d'exploitation

611 Achats revendus de marchandises


6111 Achats de marchandises groupe A
6112 Achats de marchandises groupe B
6114 Variation de stocks de marchandises
6118 Achats revendus de marchandises des exercices antérieurs
6119 Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats de marchandises

612 Achats consommés de matières et de fournitures


6121 Achats de matières premières
61211 Achats de matières premières A
61212 Achats de matières premières B
6122 Achats de matières et fournitures consommables
61221 Achats de matières et fournitures A
61222 Achats de matières et fournitures B
61223 Achats de combustibles
61224 Achats de produits d'entretien
61225 Achats de fournitures d'atelier et d'usine
61226 Achats de fournitures de magasin

56
61227 Achats de fournitures de bureau
6123 Achats d'emballages
61231 Achats d'emballages perdus
61232 Achats d'emballages récupérables non identifiables
61233 Achats d'emballages à usage mixte
6124 Variation des stocks de matières et fournitures
61241 Variation des stocks des matières premières
61242 Variation des stocks de matières et fournitures consommables
61243 Variation des stocks des emballages
6125 Achats non stockés de matières et de fournitures
61251 Achats de fournitures non -stockables (eau, électricité …)
61252 Achats de fournitures d'entretien
61253 Achats de petit outillage et petit équipement
61254 Achats de fournitures de bureau
6126 Achats de travaux, études et prestations de services
61261 Achats des travaux
61262 Achats des études
61263 Achats des prestations de service
6128 Achats de matières et de fournitures des exercices antérieurs
6129 Rabais Remises et Ristournes obtenus sur achats consommés de matières
et fournitures
61291 RRR obtenues sur achats de matières premières
61292 RRR obtenues sur achats de matières et fournitures
consommables
61293 RRR obtenus sur achats des emballages
61295 RRR obtenus surs achats non stockés
61296 RRR obtenus sur achats de travaux, études et prestations de
service
61298 RRR obtenus sur achats de matières et fournitures des exercices
antérieurs
613/614 Autres charges externes
6131 Locations et charges locatives
61311 Location de terrains
61312 Location de constructions
61313 Location de matériel et d'outillage
61314 Location de mobilier et matériel de bureau
61315 Location de matériel informatique
61316 Location de matériel de transport
61317 Malis sur emballages rendus
61318 Locations et charges locatives divers
6132 Redevances de crédit-bail
61321 Redevances de crédit-bail - mobilier et matériel
6133 Entretien et réparations
61331 Entretien et réparations des biens immobiliers
61332 Entretien et réparations des biens mobiliers
61335 Maintenance
6134 Primes d'assurances
61341 Assurances multirisque (vol, incendie, responsabilité civile)
61343 Assurances - Risques d'exploitation

57
61345 Assurances - matériel de transport
61348 Autres assurances
6135 Rémunérations du personnel extérieur à l'entreprise
61351 Rémunérations du personnel occasionnel
61352 Rémunérations du personnel intérimaire
61353 Rémunérations du personnel détaché ou prêté à l'entreprise
6136 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires
61361 Commissions et courtages
61365 Honoraires
61367 Frais d'actes et de contentieux
6137 Redevances pour brevets, marques, droits et valeurs similaires
61371 Redevances pour brevets
61378 Autres redevances
6141 Etudes générales, recherches et documentation
61411 Etudes générales
61413 Recherches
61415 Documentation générale
61416 Documentation technique
6142 Transports
61421 Transports du personnel
61425 Transports sur achats
61426 Transports sur ventes
61428 Autres transports
6143 Déplacements, missions et réceptions
61431 Voyages et déplacements
61433 Frais de déménagement
61435 Missions
61436 Réceptions
6144 Publicité, publications et relations publiques
61441 Annonces et insertions
61442 Echantillons, catalogues et imprimés publicitaires
61443 Foires et expositions
61444 Primes de publicité
61446 Publications
61447 Cadeaux à la clientèle
61448 Autres charges de publicité et relations publiques
6145 Frais postaux et frais de télécommunications
61451 Frais postaux
61455 Frais de téléphone
61456 Frais de télex et de télégrammes
6146 Cotisations et dons
61461 Cotisations
61462 Dons
6147 Services bancaires
61471 Frais d'achat et de vente des titres
61472 Frais sur effets de commerce
61473 Frais et commissions sur services bancaires
6148 Autres charges externes des exercices antérieurs
6149 RRR obtenus sur autres charges externes

58
616 Impôts et taxes
6161 Impôts et taxes directs
61611 Taxe urbaine et taxe d'édilité
61612 Patente
61615 Taxes locales
6165 Impôts et taxes indirects
6167 Impôts , taxes et droits assimilés
61671 Droits d'enregistrement et de timbre
61673 Taxes sur les véhicules
61678 Autres impôts, taxes et droits assimilés
6168 Impôts et taxes des exercices antérieurs

617 Charges de personnel


6171 Rémunérations du personnel
61711 Appointements et salaires
61712 Primes et gratifications
61713 Indemnités et avantages divers
61714 Commissions au personnel
61715 Rémunération des administrateurs, gérants et associés
6174 Charges sociales
61741 Cotisations de sécurité sociale
61742 Cotisations aux caisses de retraite
61743 Cotisations aux mutuelles
61744 Prestations familiales
61745 Assurances accident de travail
6176 Charges sociales diverses
61761 Assurances groupe
61762 Prestations de retraites
61763 Allocations aux œuvres sociales
61764 Habillement et vêtements de travail
61765 Indemnités de préavis et de licenciement
61766 Médecine de travail, pharmacie
61768 Autres charges sociales diverses
6177 Rémunération de l'exploitant
61771 Appointements et salaires
61774 Charges sociales sur appointements et salaires de l'exploitant
6178 Charges de personnel des exercices antérieurs

618 Autres charges d'exploitation


6180 Autres charges d'exploitation (valable pour le modèle simplifié
seulement)
6181 Jetons de présence
6182 Pertes sur créances irrécouvrables
6185 Pertes sur opérations faites en commun
6186 Transfert de profits sur opérations faites en commun
6188 Autres charges d'exploitation des exercices antérieurs

59
619 Dotations d'exploitation
6191 Dotations d'exploitation aux amortissements de l'immobilisation en non-
valeurs
61911 D E A des frais préliminaires
61912 D E A des charges à répartir
6192 Dotations d'exploitation aux amortissements des immobilisations
incorporelles
61921 D E A de l'immobilisation en recherche et développement
61922 D E A des brevets, marques, droits et valeurs similaires
61923 D E A du fonds commercial
61928 D E A des autres immobilisations incorporelles
6193 Dotations d'exploitation aux amortissements des immobilisations
corporelles
61931 D E A des terrains
61932 D E A des constructions
61933 D E A des installations techniques, matériel et outillage
61934 D E A du matériel de transport
61935 D E A des mobilier, matériel de bureau et aménagements divers
61938 D E A des autres immobilisations corporelles
6194 Dotations d'exploitation aux provisions pour dépréciation des
immobilisations
61942 D E P pour dépréciation des immobilisations incorporelles
61943 D E P pour dépréciation des immobilisations corporelles
6195 Dotations d'exploitation aux provisions pour risques et charges
61955 D E P . pour risques et charges durables
61957 D E P . pour risques et charges momentanés
6196 Dotations d'exploitation aux provisions pour dépréciation de l'actif
circulant
61961 D E P . pour dépréciation des stocks
61964 D E P . pour dépréciation des créances de l'actif circulant
6197 D.E aux provisions pour risques et charges momentanés (modèle
simplifié seulement)
6198 Dotations d'exploitation des exercices antérieurs
61981 D E aux amortissements des exercices antérieurs
61984 D E aux provisions des exercices antérieurs

63. Charges financières

631 Charges d'intérêts


6311 Intérêts des emprunts et dettes
63111 Intérêts des emprunts
63113 Intérêts des dettes rattachées à des participations
63114 Intérêts des comptes courants et dépôts créditeurs
63115 Intérêts bancaires et sur opérations de financement
63118 Autres intérêts des emprunts et dettes
6318 Charges d'intérêts des exercices antérieurs

633 Pertes de change


6331 Pertes de change propres à l'exercice

60
6338 Pertes de change des exercices antérieurs

638 Autres charges financières


6382 Pertes sur créances liées à des participations
6385 Charges nettes sur cessions de titres et valeurs de placement
6386 Escomptes accordés
6388 Autres charges financières des exercices antérieurs

639 Dotations financières


6391 Dotations aux amortissements des primes de remboursement des
obligations
6392 Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations
financières
6393 Dotations aux provisions pour risques et charges financiers
6394 Dotations aux provisions pour dépréciation des titres et valeurs de
placement
6396 Dotations aux provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
6398 Dotations financières des exercices antérieurs .

65. Charges non – courantes

651 Valeurs nettes d'amortissements des immobilisations cédées


6512 V N A des immobilisations incorporelles cédées
6513 V N A des immobilisations corporelles cédées
6514 V N A des immobilisations financières cédées (droits de propriété)
6518 V N A des immobilisation cédées des exercices antérieurs

656 Subventions accordées


6561 Subventions accordées de l'exercice
6568 Subventions accordés des exercices antérieurs

658 Autres charges non courantes


6581 Pénalités sur marchés et dédits
65811 Pénalités sur marchés
65812 Dédits
6582 Rappels d'impôts (autres qu'impôts sur les résultats)
6583 Pénalités et amendes fiscales ou pénales
65831 Pénalités et amendes fiscales
65833 Pénalités et amendes pénales
6585 Créances devenues irrécouvrables
6586 Dons, libéralités et lots
65861 Dons
65862 Libéralités
65863 Lots
6588 Autres charges non courantes des exercices antérieurs

659 Dotations non courantes


6591 Dotations aux amortissements exceptionnels des immobilisations
65911 D A E de l'immobilisation en non - valeurs

61
65912 D A E des immobilisations incorporelles
65913 D A E des immobilisations corporelles
6594 Dotations non courantes aux provisions réglementées
65941 D N C pour amortissements dérogatoires
65942 D N C pour plus-values en instance d'imposition
65944 D N C pour investissements
65945 D N C pour reconstitution de gisements
65946 D N C pour acquisition et construction de logements
6595 Dotations non courantes aux provisions pour risques et charges
65955 D N C aux provisions pour risques et charges durables
65957 D N C aux provisions pour risques et charges momentanés
6596 Dotations non courantes aux provisions pour dépréciation
65962 D N C aux amortissements pour dépréciation de l'actif
immobilisé
65963 D N C aux provisions pour dépréciation de l'actif circulant
6598 Dotations non courantes des exercices antérieurs

67. Impôts sur les résultats

670 Impôts sur les résultats


6701 Impôts sur les bénéfices
6705 Imposition minimale annuelle des sociétés
6708 Rappels et dégrèvements des impôts sur les résultats

Classe 7 : Comptes de produits


71. PRODUITS D’EXPLOITATION
73. PRODUITS FINANCIERS
75. PRODUITS NON COURANTS

71. Produits d'exploitation

711 Ventes de marchandises


7110 Ventes de marchandises au Maroc
7111 Ventes de marchandises au Maroc
7113 Ventes de marchandises à l'étranger
7118 Ventes de marchandises des exercices antérieurs
7119 Rabais, Remises et Ristournes accordés par l'entreprise

712 Ventes de biens et services produits


7121 Ventes de biens produits au Maroc
71211 Ventes de produits finis
71212 Ventes de produits intermédiaires
71217 Ventes de produits résiduels
7122 Ventes de biens produits à l'étranger
71221 Ventes de produits finis
71222 Ventes de produits intermédiaires
7124 Ventes de services produits au Maroc
71241 Travaux

62
71242 Etudes
71243 Prestations de service
7125 Ventes de services produits à l'étranger
71251 Travaux
71252 Etudes
71253 Prestations de service
7126 Redevances pour brevets, marques, droits et valeurs similaires
7127 Ventes et produits accessoires
71271 Locations diverses reçues
71272 Commissions et courtages reçus
71273 Produits de services exploités dans l'intérêt du personnel
71275 Bonis sur reprises d'emballages consignés
71276 Ports et frais accessoires facturés
71278 Autres ventes et produits accessoires
7128 Ventes de biens et services produits des exercices antérieurs
7129 Rabais, Remises et Ristournes accordés par l'entreprise
71291 R R R accordés sur ventes au Maroc des biens produits
71292 R R R accordés sur ventes à l'étranger des biens produits
71294 R R R accordés sur ventes au Maroc des services produits
71295 R R R accordés sur ventes à l'étranger des services produits
71298 R R R accordés sur ventes de biens et services produits des
exercices antérieurs
713 Variations des stocks de produits
7131 Variations des stocks de produits en cours
71311 Variation des stocks de biens produits en cours
71312 Variation des stocks de produits intermédiaires en cours
71317 Variation des stocks de produits résiduels en cours
7132 Variations des stocks de biens produits
71321 Variation des stocks de produits finis
71322 Variation des stocks de produits intermédiaires
71327 Variation des stocks de produits résiduels
7134 Variations des stocks de services en cours
71341 Variation des stocks de travaux en cours
71342 Variation des stocks d'études en cours
71343 Variation des stocks de prestations en cours

714 Immobilisations produites par l'entreprise pour elle - même


7140 Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même
7141 Immobilisations en non valeurs produites
7142 Immobilisations incorporelles produites
7143 Immobilisations corporelles produites
7148 Immobilisations produites des exercices antérieurs

716 Subventions d'exploitation


7161 Subventions d'exploitation reçues de l'exercices antérieurs
7168 Subventions d'exploitation reçues des exercices antérieurs

718 Autres produits d'exploitation


7180 Autres produits d'exploitation

63
7181 Jetons de présence reçus
7182 Revenus des immeubles non affectés à l'exploitation
7185 Profits sur opérations faites en commun
7186 Transfert de pertes sur opérations faites en commun
7188 Autres produits d'exploitation des exercices antérieurs

719 Reprises d'exploitation; Transferts de charges


7190 Reprises d'exploitation; Transferts de charges d’exploitation
7191 Reprises sur amortissements de l'immobilisation en non-valeurs
7192 Reprises sur amortissements des immobilisations incorporelles
7193 Reprises sur amortissement des immobilisations corporelles
7194 Reprises sur provisions pour dépréciation des immobilisations
7195 Reprises sur provisions pour risques et charges
7196 Reprises sur provisions pour dépréciation de l'actif circulant
7197 Transferts de charges d'exploitation
71971 T C E - Achats de marchandises
71972 T C E - Achats consommés de matières et fournitures
71973 T C E - Autres charges externes
71975 T C E - Impôts et taxes
71976 T C E - Charges du personnel
71978 T C E - Autres charges d'exploitation
7198 Reprises sur amortissements et provisions des ex. antérieurs
71981 Reprises sur amortissements des exercices antérieurs
71984 Reprises sur provisions des exercices antérieurs

73. Produits financiers

732 Produits des titres de participation et des autres titres immobilisés


7321 Revenus des titres de participation
7325 Revenus des autres titres immobilisés
7328 Produits des titres de participation et des autres titres immobilisés des
exercices antérieurs

733 Gains de change


7331 Gains de change propres à l'exercice
7338 Gains de change des exercices antérieurs

738 Intérêts et autres produits financiers


7381 Intérêts et produits assimilés
73811 Intérêts des prêts
73813 Revenus des autres créances financières
7383 Revenus des créances rattachées à des participations
7384 Revenus des titres et valeurs de placement
7385 Produits nets sur cessions de titres et valeurs de placement
7386 Escomptes obtenus
7388 Intérêts et autres produits financiers des exercices antérieurs

64
739 Reprises financières; Transferts de charges
7391 Reprises sur amortissements des primes de remboursement des
obligations
7392 Reprises sur provisions pour dépréciation des immobilisations financières
7393 Reprises sur provisions pour risques et charges financiers
7394 Reprises sur provisions pour dépréciation des titres et valeurs de
placement
7396 Reprises sur provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
7397 Transferts de charges financières
73971 Transferts - charges d'intérêts
73973 Transferts - pertes de change
73978 Transferts autres charges financières
7398 Reprises sur dotations financières des exercices antérieurs

75. Produits non courants

751 Produits des cessions d'immobilisations


7512 P C des immobilisations incorporelles
7513 P C des immobilisations corporelles
7514 P C des immobilisations financières (droits de propriété)
7518 P C des immobilisations des exercices antérieurs

756 Subventions d'équilibre


7561 Subventions d'équilibre reçues de l'exercice
7568 Subventions d'équilibre reçues des exercices antérieurs

757 Reprises sur subventions d'investissement


7577 Reprises sur subventions d'investissement de l'exercice
7578 Reprises sur subventions d'investissement des ex. antérieurs

758 Autres produits non courants


7581 Pénalités et dédits reçus
75811 Pénalités reçus sur marchés
75812 Dédits reçus
7582 Dégrèvements d'impôts (autres qu'impôts sur les résultats)
7585 Rentrées sur créances soldées
7586 Dons, libéralités et lots reçus
75861 Dons
75862 Libéralités
75863 Lots
7588 Autres produits non courants des exercices antérieurs

759 Reprises non courantes ; Transferts de charges


7591 Reprises non courantes sur amortissements exceptionnels des
immobilisations
75911 R A E de l'immobilisation en non valeurs
75912 R A E des immobilisations incorporelles
75913 R A E des immobilisations corporelles
7594 Reprises non courantes sur provisions réglementées

65
75941 Reprises sur amortissements dérogatoires
75942 Reprises sur plus-values en instance d'imposition
75944 Reprises sur provisions pour investissements
75945 Reprises sur provisions pour reconstitution de gisements
75946 Reprises sur provisions pour acquisition et construction de
logements
7595 Reprises non courantes sur provisions pour risques et charges
75955 Reprises sur provisions pour risques et charges durables
75957 Reprises sur provisions pour risques et charges momentanés
7596 Reprises non courantes sur provisions pour dépréciation
75962 R N C sur provisions pour dépréciation de l'actif immobilisé
75963 R N C sur provisions pour dépréciation de l'actif circulant
7597 Transferts de charges non courantes
7598 Reprises non courantes des exercices antérieurs

66
Classe 8 : comptes de résultats
81. RESULTATS D’EXPLOITATION
83. RESULTAT FINANCIER
84. RESULTAT COURANT
85. RESULTAT NON COURANT
86. RESULTAT AVANT IMPOTS
88. RESULTAT APRESIMPMOTS

81. Résultat d'exploitation

810 Résultat d'exploitation


8100 Résultat d'exploitation

811 Marge brute


8110 Marge brute

814 Valeur ajoutée


8140 Valeur ajoutée

817 Excédent brut d'exploitation


8171 Excédent brut d'exploitation (créditeur)
8179 Insuffisance brute d'exploitation (débiteur)

83. Résultat financier

830 Résultat financier


8300 Résultat financier

84. Résultat courant

840 Résultat courant


8400 Résultat courant

85. Résultat non courant

850 Résultat non courant


8500 Résultat non courant

86. Résultat avant impôts

860 Résultat avant impôts


8600 Résultat avant impôts

88. Résultat après impôts

880 Résultat après impôts


8800 Résultat après impôts

67
II - Plan des comptes : Modèle simplifié

Classe 1 : Compte de financement permanent


11. CAPITAUX PROPRES
13. CAPITAUX ¨PROPRES ASSIMILES
14. DETTES DE FINANCEMENT
15. PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES

11. Capitaux propres

111 Capital social ou personnel


1111 Capital social
1117 Capital personnel
11171 Capital individuel
11175 Compte de l'exploitant

112 Primes d'émission, de fusion et d'apport


1120 Primes d'émission, de fusion et d'apport

113 Ecarts de réévaluation


1130 Ecarts de réévaluation

116 Report à nouveau


1161 Report à nouveau (solde créditeur)
1162 Résultats nets en instance d'affectation (solde créditeur)
1168 Report à nouveau (solde débiteur)
1169 Report à nouveau (solde débiteur)
1169 Résultats nets en instance d'affectation (solde débiteur )

117 Réserves diverses


1171 Réserve légale
1172 Réserves statutaires ou contractuelles
1173 Réserves facultatives
1175 Réserves réglementées
1178 Autres réserves

119 Résultat net de l'exercice


1191 Résultat net de l'exercice (créditeur)
1199 Résultat net de l'exercice (débiteur)

13. Capitaux propres assimilés

130 Capitaux propres assimilés


1300 Capitaux propres assimilés

14. Dettes de financement

68
140 Dettes de financement
1400 dettes de financement

15. provisions durables pour risques et charges


150 Provisions durables pour risques et charges
1500 Provisions durables pour risques et charges

CLASSE 2 : Compte d'actif immobilisé

21. IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS


22. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
23. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
24. IMMOBILISATIONS FINANCIERES
28. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
29. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES IMMOBILISATIONS

21. Immobilisation en non-valeurs

210. Immobilisation en non-valeurs


2101 Frais préliminaires/ 2101 pour le régime simplifié
2102 Charges à répartir sur plusieurs exercices/2120 pour le régime simplifié
2103 Primes de remboursement des obligations/2103 pour le régime simplifié

22. Immobilisation incorporelles

223 Fonds commercial

227 Immobilisations incorporelles diverses


2270 Immobilisations incorporelles diverses

23. Immobilisations corporelles

231 Terrains
2310 Terrain

232 Constructions
2320 Constructions

233 Installations techniques, matériel et outillage


2330 Installations techniques, matériel et outillage

234 Matériel de transport


2340 Matériel de transport

237 Immobilisations corporelles diverses


2370. Immobilisations corporelles diverses

24. Immobilisations financières

69
240 Immobilisations financières
2400 Immobilisations financières

28. Amortissements des immobilisations

281 Amortissements des non-valeurs


2810. Amortissements des non-valeurs

282 Amortissements des immobilisations incorporelles


2823 Amortissement du fond commercial
2827 Amortissements des immobilisations incorporelles diverses

283 Amortissements des immobilisations corporelles


2831 Amortissements des terrains
2832 Amortissements des constructions
2833 Amortissements des installations techniques, matériel et outillage
2834 Amortissements du matériel de transport
2837 Amortissements des immobilisations corporelles diverses
29. Provisions pour dépréciation des immobilisations

292 Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles


2920 Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles

293 Provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles


2930 Provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles

294 Provisions pour dépréciation des immobilisations financières


2940 Provisions pour dépréciation des immobilisations financières

Classe 3 : Comptes d'actif circulant (hors trésorerie)


31.STOCKS
34. CREANCES DE L’ACTIF CIRCULANT
35. TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT
37. ECARTS DE CONVERSION – ACTIF ( Eléments circulants)
39. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES COMPTES DE L’ACTIF
CIRCULANT (hors trésorerie)

31. Stocks

311 Marchandises
3110 Marchandises

317 Stocks divers


3171 Matières premières
3172 Matières et fournitures consommables
3173 Emballages

70
3175 Produits en cours
3176 Produits intermédiaires et produits résiduels
3158 Produits finis
3178 Autres stocks divers

34. Créances de l'actif circulant

342 Clients et comptes rattachés


3421 Clients
3423 Clients - retenues de garantie
3424 Clients douteux ou litigieux
3425 Clients - effets à recevoir
3427 Clients - factures à établir et créances sur travaux - non encore facturables
3428 Autres clients et comptes rattachés

346 Comptes d'associés - débiteurs


3463 Comptes courants des associés débiteurs
3467 Créances rattachées aux comptes d'associés
3468 Autres comptes d'associés débiteurs

347 Débiteurs divers


3471 Fournisseur - avances et acomptes
3473 Personnel - débiteur
3475 Etat – débiteur / 3475 pour le modèle simplifié
34753 Etat - acomptes sur impôts sur les résultats
34755 Etat TVA récupérable
34756 Etat crédit TVA
3478 Autres débiteurs divers

349 Comptes de régularisation - actif


3491 Charges constatées d'avances
3497 Comptes transitoires ou d'attente - débiteurs

35. titres et valeurs de placement

350 Titres et valeurs de placement


3500 Titres et valeurs de placement (valable pour modèle simplifié seulement)

39. provisions pour dépréciation des comptes de l'actif circulant

391 Provisions pour dépréciation des stocks


3910 Provisions pour dépréciation des stocks

394 Provision pour dépréciation des créances de l'actif circulant


3940 Provision pour dépréciation des créances

395 Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement


3950 Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement

71
Classe 4 : Comptes de passif circulant (hors trésorerie)
44. DETTES DU PASSIF CIRCULANT
45. AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

44. Dettes du passif circulant

441 Fournisseurs et comptes rattachés


4411 Fournisseurs
4413 Fournisseurs - retenues de garantie
4415 Fournisseurs - effets à payer
4417 Fournisseurs - factures non parvenues
4418 Autres fournisseurs et comptes rattachés

446 Comptes d'associés - créditeurs


4463 Comptes courants des associés créditeurs
4468 Autres comptes d'associés - créditeurs

447 Créanciers divers


4472 Clients créditeurs - avances et acomptes
4473 Personnel - créditeur
4474 Organismes sociaux
4475 Etat - créditeur
44752 Etat - Taxe urbaine, taxe d'édilité et patente
44755 Etat TVA facturée
44756 Etat TVA due (suivant déclarations )
4478 Autres créanciers divers

449 Comptes de régularisation - passif


4491 Produits constatés d'avance
4497 Comptes transitoires ou d'attente - créditeurs

45. Autres provisions pour risques et charges

450 Autres provisions pour risques et charges


4500 Autres provisions pour risques et charges

Classe 5 : Comptes de trésorerie


51. TRESORERIE ACTIF
55. TRESORERIE PASSIF
59. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES COMPTES DE TRESORERIE

51. Trésorerie - actif

511 Chèques et valeurs à encaisser


5111 Chèques à encaisser ou à l'encaissement
5113 Effets à encaisser ou à l'encaissement
5115 Virements de fonds

72
5118 Autres valeurs à encaisser

514 Banques, Trésorerie Générale et Chèques Postaux débiteurs


5141 Banques (solde débiteurs)
5143 Trésorerie Générale
5146 Chèques postaux
5148 Autres établissements financiers et assimilés (soldes débiteurs)

516 Caisses, régies d'avances et accréditifs


5161 Caisses
5165 Régies d'avances et accréditifs

55. Trésorerie - passif

552 / 553Crédits d'escompte et de trésorerie


5520 Crédits d'escompte et de trésorerie

554 Banques ( soldes créditeurs)


5541 Banques (soldes créditeurs)
5548 Autres établissements financiers et assimilés (soldes créditeurs)

59. Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie

590 Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie


5900 Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie

Classe 6 : Comptes de charges

61. CHARGES D’EXPLOITATION


63. CHARGES FINANCIERES
65. CHARGES NON COURANTES
67. IMPOTS SUR LES RESULTATS

61. Charges d'exploitation

611 Achats revendus de marchandises


6111 Achats de marchandises groupe A
6114 Variation de stocks de marchandises
6118 Achats revendus de marchandises des exercices antérieurs
6119 Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats de marchandises

612 Achats consommés de matières et de fournitures


6121 Achats de matières premières
6122 Achats de matières et fournitures consommables
6123 Achats d'emballages
6124 Variation des stocks de matières et fournitures
6125 Achats non stockés de matières et de fournitures
6126 Achats de travaux, études et prestations de services

73
6128 Achats de matières et de fournitures des exercices antérieurs
6129 Rabais Remises et Ristournes obtenus sur achats consommés de matières
et fournitures

613/614 Autres charges externes


6131 Locations et charges locatives
6132 Redevances de crédit-bail
6133 Entretien et réparations
6134 Primes d'assurances
6135 Rémunérations du personnel extérieur à l'entreprise
6136 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires
6137 Redevances pour brevets, marques, droits et valeurs similaires
6141 Etudes générales, recherches et documentation
6142 Transports
6143 Déplacements, missions et réceptions
6144 Publicité, publications et relations publiques
6145 Frais postaux et frais de télécommunications
6146 Cotisations et dons
6147 Services bancaires
6148 Autres charges externes des exercices antérieurs
6149 RRR obtenus sur autres charges externes

616 Impôts et taxes


6161 Impôts et taxes directs
6165 Impôts et taxes indirects
6167 Impôts , taxes et droits assimilés
6168 Impôts et taxes des exercices antérieurs

617 Charges de personnel


6171 Rémunérations du personnel
6174 Charges sociales
6176 Charges sociales diverses
6177 Rémunération de l'exploitant
6178 Charges de personnel des exercices antérieurs

618 Autres charges d'exploitation


6180 Autres charges d'exploitation

619 Dotations d'exploitation


6191 Dotations d'exploitation aux amortissements de l'immobilisation en non-
valeurs
6192 Dotations d'exploitation aux amortissements des immobilisations
incorporelles
6193 Dotations d'exploitation aux amortissements des immobilisations
corporelles
6194 Dotations d'exploitation aux provisions pour dépréciation des
immobilisations
6195 Dotations d'exploitation aux provisions pour risques et charges

74
6196 Dotations d'exploitation aux provisions pour dépréciation de l'actif
circulant
6197 D.E aux provisions pour risques et charges momentanés (modèle
simplifié seulement)
6198 Dotations d'exploitation des exercices antérieurs

630 Charges financières


630 Charges financières
6301 Charges d'intérêts
6303 Pertes de change
6307 Autres charges financières

67. Impôts sur les résultats

670 Impôts sur les résultats


6701 Impôts sur les bénéfices
6705 Imposition minimale annuelle des sociétés
6708 Rappels et dégrèvements des impôts sur les résultats

Classe 7 : Comptes de produits


71. PRODUITS D’EXPLOITATION
73. PRODUITS FINANCIERS
75. PRODUITS NON COURANTS

71. Produits d'exploitation

711 Ventes de marchandises


7110 Ventes de marchandises au Maroc

712 Ventes de biens et services produits


7121 Ventes de biens produits au Maroc
7122 Ventes de biens produits à l'étranger
7124 Ventes de services produits au Maroc
7125 Ventes de services produits à l'étranger
7126 Redevances pour brevets, marques, droits et valeurs similaires
7127 Ventes et produits accessoires
7128 Ventes de biens et services produits des exercices antérieurs
7129 Rabais, Remises et Ristournes accordés par l'entreprise

713 Variations des stocks de produits


7131 Variations des stocks de produits en cours
7132 Variations des stocks de biens produits
7134 Variations des stocks de services en cours

714 Immobilisations produites par l'entreprise pour elle - même


7140 Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même

75
718 Autres produits d'exploitation
7180 Autres produits d'exploitation

719 Reprises d'exploitation; Transferts de charges


7190 Reprises d'exploitation; Transferts de charges d’exploitation

73. Produits financiers


730 Produits financiers
7301 Produits des titres
7303 Gains de change
7307 Intérêts et autres produits financiers
7308 Reprises financières; Transferts de charges

75. Produits non courants


750. Produits non courants
7501 Produits des cessions d'immobilisations
7507 Produits non courants divers
7508 Reprises non courantes ; Transferts de charges

Classe 8 : comptes de résultats


81. RESULTATS D’EXPLOITATION
84. RESULTAT COURANT
85. RESULTAT NON COURANT
86. RESULTAT AVANT IMPOTS
88. RESULTAT APRESIMPMOTS

81. Résultat d'exploitation

810 Résultat d'exploitation


8100 Résultat d'exploitation

811 Marge brute


8110 Marge brute

814 Valeur ajoutée


8140 Valeur ajoutée

817 Excédent brut d'exploitation


8171 Excédent brut d'exploitation (créditeur)
8179 Insuffisance brute d'exploitation (débiteur)

84. Résultat courant

840 Résultat courant


8400 Résultat courant

85. Résultat non courant

76
850 Résultat non courant
8500 Résultat non courant

86. Résultat avant impôts

860 Résultat avant impôts


8600 Résultat avant impôts
88. Résultat après impôts

880 Résultat après impôts


8800 Résultat après impôts

77
TITRE IV : CONTENU ET MODALITÉS DE FONCTIONNEMENT DES
COMPTES

Le présent titre est consacré au fonctionnement des comptes principaux du modèle normal.

Les comptes du modèle simplifié fonctionnent dans des conditions analogues à celles du
modèle normal.

CLASSE 1 : Comptes de financement permanent

Les comptes de financement permanent sont répartis entre les rubriques suivantes :

- les capitaux propres (rubrique 11) ;

- les capitaux propres assimilés (rubrique 13) ;

- les dettes de financement (rubrique 14) ;

- les provisions durables pour risques et charges (rubrique 15) ;

- les comptes de liaison des établissements et succursales (rubrique 16) ;

- les écarts de conversion - Passif sur créances immobilisées et sur dettes de financement
(rubrique17).

11 - CAPITAUX PROPRES

Les capitaux propres sont formés du “capital” de l’entreprise, des compléments d’apports tels
que les primes (d’émission, de fusion...), de l’écart de réévaluation le cas échéant, des
réserves et reports à nouveau ainsi que des résultats nets non affectés y compris le résultat net
de l’exercice.

111 - CAPITAL SOCIAL OU PERSONNEL

1111. Capital social

Dans les sociétés, le capital représente la valeur nominale des actions ou des parts sociales.

Le compte 1111 enregistre à son crédit le montant du capital figurant dans les statuts de la
société. Il retrace l’évolution de ce capital au cours de la vie de la société suivant les décisions
des organes compétents.

Il est crédité lors de la constitution de la société ou à l’occasion des augmentations de capital :

78
- du montant des apports en espèces ou en nature effectués par les associés pour la partie aussi
bien appelée que non appelée;
- du montant des incorporations de réserves.

Il est débité des réductions de capital quelle qu’en soit la cause (absorption de pertes,
remboursement aux associés etc...).

1112. Fonds de dotation

Le compte 1112 est crédité du fonds de dotation initial des établissements publics ainsi que de
tout autre apport de fonds accordé à ces établissements et présentant le caractère de
dotations complémentaires.

Cette comptabilisation des dotations complémentaires, spéciale aux établissements publics, se


justifie par le fait que le fonds de dotation de ces organismes n’a pas un caractère nettement
défini comme le capital social dans le cas des sociétés commerciales ; l’octroi de ces dotations
étant un des moyens généralement employés par l’Etat pour reconstituer les fonds propres des
établissements publics.

1117. Capital personnel

A la création de l’entreprise individuelle, le capital initial est égal à la différence entre le


montant des éléments actifs et le montant des éléments passifs que l’exploitant décide
d’inscrire au bilan de son entreprise.

Le compte 1117 “Capital personnel” enregistre à son crédit :

- le montant des apports de l’entrepreneur au début ou en cours d’activité ;


- le bénéfice de l’exercice précédent (par le débit du compte 1191 “Résultat net de
l’exercice”).

Il enregistre à son débit :

- Les prélèvements et les retraits personnels de l’exploitant quelle qu’en soit la nature ;

- la perte de l’exercice précédent (par le crédit du compte 1199).

Le solde du compte 1117, même débiteur en fin d’exercice, apparait au passif du bilan dans le
poste 111 “capital social ou personnel”.

1119. Actionnaires, Capital souscrit non appelé

La fraction du capital non appelée est portée au débit du compte 1119.

Le solde de ce compte apparait distinctement au passif du bilan en soustraction du montant du


capital social (compte 1111). Il représente la créance de la société sur les actionnaires.

79
112. PRIMES D’EMISSION, DE FUSION ET D’APPORT

Ces primes sont la représentation de la partie des apports purs et simples non comprise dans le
capital social.

1121. Primes d’émission


1122. Primes de fusion
1123. Primes d’apport

La prime d’émission (compte 1121) est constituée par l’excédent du prix d’émission sur la
valeur nominale des actions ou des parts sociales attribuées à l’apporteur.

La prime de fusion (compte 1122) apparaît comme la différence entre la valeur des éléments
reçus en apport et le montant de l’augmentation de capital de la société absorbante (égal à la
valeur nominale des titres émis en rémunération de l’apport).

Le compte 1123 “Primes d’apport” est notamment utilisé pour enregistrer les primes
concernant les parts sociales créées par les sociétés autres que les sociétés anonymes.

1130. Ecarts de réévaluation

Le compte 1130 enregistre les écarts dégagés à l’occasion d’opérations de réévaluation qui
ont le caractère de capitaux propres.

1140. Réserve légale

La fraction des bénéfices nets qui doit, en vertu de la loi, être affectée à un fonds de réserve
est portée au crédit du compte 1140. “réserve légale”.

115. AUTRES RESERVES

1151. Réserves statutaires ou contractuelles


1152. Réserves facultatives
1155. Réserves réglementées

Les réserves sont en principe des bénéfices nets affectés durablement à l’entreprise.

Le compte 1151 enregistre les réserves dotées en vertu de dispositions statutaires ou


contractuelles.

Sont portées au crédit du compte 1155 les réserves, autres que la réserve légale, constituées en
vertu de dispositions légales.

Les réserves, autres que la réserve légale, sont créditées selon le cas aux comptes 1151, 1152
ou 1155.

Ces comptes sont débités lors des prélèvements sur les réserves concernées pour incorporation
au capital, distribution aux associés, compensation de pertes.

80
116. REPORT A NOUVEAU

1161. Report à nouveau (solde créditeur)


1169. Report à nouveau (solde débiteur)

Le report à nouveau est le résultat net ou la partie du résultat net dont l’affectation a été
reportée par les organes compétents, qui ont statué sur les comptes de l’exercice ou des
exercices précédents.

Il est constitué par la somme des bénéfices nets et des pertes nettes des exercices antérieurs
non encore affectés.

On distingue le report à nouveau bénéficiaire (compte 1161) et le report à nouveau déficitaire


(compte 1169).

118. RESULTATS NETS EN INSTANCE D’AFFECTATION

1181. Résultats nets en instance d’affectation (solde créditeur)


1189. Résultats nets en instance d’affectation (solde débiteur)

Sont enregistrés dans ces comptes les résultats nets des exercices antérieurs non encore
affectés par les organes compétents à la date de clôture de l’exercice.

On distingue les résultats nets en instance d’affectation bénéficiaires (compte 1181) et les
résultats nets en instance d’affectation déficitaires (compte 1189).

119. RESULTAT NET DE L’EXERCICE

1191. Résultat net de l’exercice (créditeur)


1199. Résultat net de l’exercice (débiteur)

Les comptes 1191 et 1199 sont utilisés pour solder le compte 8800 “Résultat après impôts”.

Le solde du compte 1191 qui représente un bénéfice net est utilisé si le résultat après impôts
est bénéficiaire.

Le solde du compte 1199 qui représente une perte nette est utilisé si le résultat après impôts
est déficitaire.

Les comptes 1191 et 1199 sont soldés après décision d’affectation du résultat net par les
organes compétents.

En cas de non affectation du résultat net de l’exercice considéré, au cours de l’exercice


suivant, le solde du compte 1191 ou 1199 est viré au compte 1181 ou 1189 selon qu’il s’agit
d’un bénéfice net ou d’une perte nette.

81
13. CAPITAUX PROPRES ASSIMILES

131. SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT

Les subventions d’investissement reçues par l’entreprise sont destinées à acquérir (ou créer)
des immobilisations ou à financer des activités à long terme.

1311. Subventions d’investissement reçues


1319. Subventions d’investissement inscrites au compte de produits et charges

Les comptes 1311 et 1319 sont destinés à la fois à faire apparaître au bilan le montant des
subventions d’investissement jusqu’à ce qu’elles aient rempli leur objet, et à permettre aux
entreprises subventionnées d’échelonner sur plusieurs exercices la constatation de
l’enrichissement provenant de ces subventions.

Le compte 1311 est crédité de la subvention par le débit du compte d’actif intéressé (compte
de tiers ou compte financier).

En principe, le compte 1319 est débité par le crédit du compte 7577 “reprises sur subventions
d’investissement”:

- d’une somme égale au montant de la dotation aux comptes d’amortissements proportionnelle


à la quote-part des immobilisations amortissables acquises ou créées au moyen de la
subvention ;

- d’une somme déterminée en fonction du nombre d’années pendant lesquelles les


immobilisations non amortissables acquises ou créées au moyen de la subvention sont
inaliénables aux termes du contrat ou, à défaut de clause d’inaliénabilité dans le contrat, d’une
somme égale au dixième du montant de la subvention.

Seul figure au bilan le montant net de la subvention d’investissement non encore inscrite au
compte de produits et charges. Les comptes 1311 et 1319 sont soldés l’un par l’autre lorsque
le débit du deuxième est égal au crédit du premier.

Des dérogations à ces règles générales peuvent être admises lorsqu’une telle mesure est
justifiée par des circonstances particulières, notamment par le régime juridique des
entreprises, l’objet de leur activité, les conditions posées ou les engagements demandés par les
autorités ou organismes ayant alloué les subventions.

135. PROVISIONS REGLEMENTEES

1351. Provisions pour amortissements dérogatoires


1352. Provisions pour plus-values en instance d’imposition
1354. Provisions pour investissements
1355. Provisions pour reconstitution des gisements
1356. Provisions pour acquisition et construction de logements

82
1358. Autres provisions réglementées

Les provisions réglementées ne correspondent pas à l’objet normal d’une provision. Elles sont
comptabilisées comme telles en application de dispositions légales ou réglementaires.

Les provisions réglementées sont créées suivant un mécanisme analogue à celui des
provisions proprement dites.

Ont notamment le caractère de provisions réglementées les provisions :


- pour investissements ;
- autorisées spécialement pour certaines professions (reconstitution de gisement minier...) ;
- pour acquisition et construction de logements.

Sont assimilés, du point de vue de leur fonctionnement comptable, à des provisions


réglementées :

- les amortissements dérogatoires ;


- les plus-values réinvesties dans les actifs non cédés ou disparus et non encore imposées.

Le montant de la dotation de l’exercice aux comptes de provisions réglementées est enregistré


par le débit du compte 6594 “Dotations aux provisions réglementées” et le crédit de l’un des
comptes 1351, 1352, 1354, 1355, 1356 et 1358.

Le compte 7594 “Reprises sur provisions réglementées” enregistre à son crédit les reprises sur
provisions réglementées par le débit de l’un des comptes 1351, 1352, 1354, 1355, 1356 et
1358.

14. DETTES DE FINANCEMENT

1410. Emprunts obligataires

Les emprunts obligataires dont le remboursement est assorti de primes sont comptabilisés au
crédit du compte 1410 pour leur montant total, primes de remboursement incluses.

La contrepartie de ces primes est enregistrée au débit du compte 2130 “Primes de


remboursement des obligations” qui figure à l’actif du bilan.

148. AUTRES DETTES DE FINANCEMENT

1481. Emprunts auprès des établissements de crédit


1482. Avances de l’Etat
1483. Dettes rattachées à des participations
1484. Billets de fonds
1485. Avances reçues et comptes courants bloqués
1486. Fournisseurs d’immobilisations
1487. Dépôts et cautionnements reçus
1488. Dettes de financement diverses

83
Les autres dettes de financement comprennent les dettes non liées à des opérations
d’exploitation dans le cas où ces dettes sont présumées avoir à leur naissance un délai
d’exigibilité supérieur à douze mois.

Ces dettes restent inscrites dans leur compte d’entrée de manière irréversible jusqu’à leur
extinction totale sauf évènement ou appréciation affectant les conditions de leur entrée
initiale.

Les avances remboursables consenties par l’Etat à une entreprise représentent, pour cette
entreprise, un véritable emprunt. Elles sont inscrites au crédit du compte 1482.

Le compte 1483 est réservé aux dettes à caractère financier à l’exclusion des dettes
d’exploitation (opérations commerciales courantes).

Les billets de fonds à payer par l’entreprise sont assimilés aux emprunts. Ils sont enregistrés
au crédit du compte 1484.

Les intérêts courus et non échus sont inscrits en compte de régularisation passif (poste 449).

15. PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES

Les provisions durables pour risques et charges sont destinées à faire face à des risques ou à
des charges dont on prévoit la réalisation dans un délai supérieur à douze mois à la date de
clôture de l’exercice.

151. PROVISIONS POUR RISQUES

1511. Provisions pour litiges


1512. Provisions pour garanties données aux clients
1513. Provisions pour propre assureur
1514. Provisions pour pertes sur marchés à terme
1515. Provisions pour amendes, doubles droits, pénalités
1516. Provisions pour pertes de changes
1518. Autres provisions pour risques

Le compte 1514 enregistre les pertes prévues sur la liquidation des marchés à terme en cours à
la clôture de l’exercice.

155. PROVISIONS POUR CHARGES

1551. Provisions pour impôts


1552. Provisions pour pensions de retraites et obligations similaires
1555. Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices
1558. Autres provisions pour charges

84
Le compte 1551 enregistre la charge probable d’impôt rattachable à l’exercice mais différée
dans le temps et dont la prise en compte définitive dépend d’éléments futurs.

Le compte 1552 reçoit les provisions relatives aux sommes affectées obligatoirement par
l’entreprise à un fonds de retraite interne constitué en vertu d’obligations légales,
réglementaires ou contractuelles.

Le compte 1555 enregistre les provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices
correspondant à des charges prévisibles, telles que les frais de grosses réparations, qui ne
sauraient normalement être rattachées au seul exercice au cours duquel elles sont engagées.

Une provision pour couvrir des frais de grosses réparations doit répondre aux conditions
suivantes :

- être destinée à couvrir des charges importantes qui ne présentent pas un caractère annuel et
ne peuvent être assimilées à des frais courants d’entretien et de réparation ;
- faire l’objet d’une prévision en fonction de la fréquence des grosses réparations envisagées.

Lors de la constitution d’une provision pour risques et charges, le compte de provisions est
crédité par le débit :

- du compte 6195 “Dotations d’exploitation aux provisions pour risques et charges durables”,
lorsqu’elle concerne l’exploitation ;

- du compte 6393 “Dotations aux provisions pour risques et charges financiers” lorsqu’elle
affecte l’activité financière de l’entreprise ;

- du compte 6595 “Dotations non - courantes aux provisions pour risques et charges”
lorsqu’elle a un caractère non courant.

Le compte de provisions est réajusté à la fin de chaque exercice par :

- le débit des comptes de dotations correspondants 6195, 6393 ou 6595, lorsque le montant de
la provision doit être augmenté ;

- le crédit du compte 7195 “Reprises d’exploitation sur provisions pour risques et charges”,
du compte 7393 “Reprises sur provisions pour risques et charges financiers”, ou du compte
7595 “Reprises sur provisions pour risques et charges non courants”, lorsque le montant de la
provision doit être diminué ou annulé (provision devenue, en tout ou partie, sans objet).

Lors de la réalisation du risque ou de la survenance de la charge, la provision antérieurement


constituée est soldée par le crédit des comptes 7195, 7393 ou 7595 ; corrélativement, la
charge intervenue est inscrite au compte intéressé de la classe 6.

16. COMPTES DE LIAISON DES ETABLISSEMENTS ET SUCCURSALES

1601. Comptes de liaison du siège

85
1605. Comptes de liaison des établissements

Les comptes 1601 et 1605 sont ouverts par les entreprises qui ont des succursales ou
établissements tenant des comptabilités distinctes, en vue de recevoir les écritures destinées à
assurer les liaisons indispensables entre ces comptabilités et la comptabilité centrale du siège.

Les comptes de liaison doivent être soldés en fin d’exercice. Ils ne figurent par conséquent
pas dans le bilan.

17. ECARTS DE CONVERSION PASSIF

1710. Augmentation des créances immobilisées


1720. Diminution des dettes de financement

Les créances immobilisées et les dettes de financement sont converties et comptabilisées en


Dirhams sur la base du dernier cours de change connu à la date de clôture.

Lorsque l’application du taux de conversion à la date de l’arrêté des comptes a pour effet de
modifier les montants en dirhams comptabilisés à l’entrée, les différences de conversion sont
inscrites au crédit :

- du compte 1710 s’il s’agit d’une augmentation du montant des créances immobilisées ;
- du compte 1720 s’il s’agit d’une diminution du montant de dettes de financement.

A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.

CLASSE 2 : Comptes d’actif immobilisé

Les comptes d’actif immobilisé sont répartis entre les rubriques suivantes :

- immobilisation en non-valeurs (rubrique 21) ;

- immobilisations incorporelles (rubrique 22) ;

- immobilisations corporelles (rubrique 23) ;

- immobilisations financières (rubrique 24/25) ;

- écarts de conversion - Actif (rubrique 27).

Les immobilisations sujettes à dépréciation sont assorties de corrections de valeur qui


prennent la forme d’amortissements et de provisions pour dépréciation à inscrire aux comptes
portant la racine 28 et 29.

Les immobilisations comprennent tous les biens et valeurs destinés à rester durablement dans
l’entreprise à l’exclusion de ceux faisant partie du cycle d’exploitation (stocks, clients....).

En principe, l’expression “durablement” signifie une durée supérieure à douze mois.

86
Les immobilisations entièrement amorties, à l’exception des non-valeurs, demeurent inscrites
au bilan tant qu’elles subsistent dans l’entreprise.

Les immobilisations sorties de l’actif, soit par cession soit par disparition ou destruction,
cessent de figurer aux comptes d’immobilisations. Les comptes d’amortissements et de
provisions de toutes natures correspondant à ces immobilisations sont simultanément retirés
de leurs comptes respectifs.

Les immobilisations reçues gratuitement par l’entreprise sont comptabilisées à leur valeur
actuelle au jour du transfert de propriété. Cette valeur est en principe portée au débit du
compte d’immobilisation intéressé par le crédit du compte 1311 “Subventions
d’investissement reçues”.

21. IMMOBILISATION EN NON-VALEURS

211. FRAIS PRELIMINAIRES

2111. Frais de construction


2112. Frais préalables au démarrage
2113. Frais d’augmentation du capital
2114. Frais sur opérations de fusions, scissions et transformations
2116. Frais de prospection
2117. Frais de publicité
2118. Autres frais préliminaires

Le compte 2111 enregistre les frais engagés au moment de la constitution de l’entreprise.

Le compte 2112 enregistre les frais antérieurs au démarrage effectif des moyens de production
de l’entreprise. Ces frais sont en principe portés d’abord au débit des comptes de charges et
repris au crédit du CPC pour les comptes de “Transferts de charges” pour être enfin débités au
compte 2112.

Le compte 2113 enregistre les frais engagés suite à des opérations d’augmentation de capital.

Le compte 2114 enregistre les frais consécutifs à des opérations de restructuration sous forme
de fusions, scissions et transformations.

Les comptes 2116 et 2117 comprennent les frais de prospection et de publicité concernant des
activités nouvelles ou des perfectionnements d’activité et qui ne sauraient normalement être
inscrits dans les comptes de charges en raison de leur importance et des conditions dans
lesquelles ils ont été engagés et qui sont susceptibles, de bénéficier à plus d’un exercice.

212. CHARGES A REPARTIR SUR PLUSIEURS EXERCICES

2121. Frais d’acquisition des immobilisations


2125. Frais d’émission des emprunts
2128. Autres charges à répartir

87
Les frais d’acquisition des immobilisations inscrits au compte 2121 comprennent
exclusivement les droits de mutation, les honoraires ou commissions et les frais d’actes.

Les frais de transport, d’installation et de montage ne sont pas inscrits au compte 2121. Ils
sont compris dans la valeur d’entrée des immobilisations concernées.

Les frais d’émission des emprunts portés au compte 2125 comprennent les frais engagés lors
de l’émission d’emprunts tels que les emprunts obligataires.

2130. Prime de remboursement des obligations

Le montant à porter au débit du compte 2130 est égal à la différence entre la valeur de
remboursement des obligations et leur prix d’émission.

22. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Les comptes d’immobilisations incorporelles sont débités à la date d’entrée des éléments dans
le patrimoine.

Lors des cessions ou des retraits, la valeur d’entrée des immobilisations incorporelles sorties
de l’actif et les amortissements correspondants sont retirés des comptes où ils sont inscrits. Le
montant net en résultant est porté au débit du compte 6512 “Valeurs nettes d’amortissements
des immobilisations incorporelles cédées”. Simultanément, le compte 7512 “Produits des
cessions des immobilisations incorporelles” est crédité par le débit du compte 3481 “Créances
sur cessions d’immobilisations” ou d’un compte de trésorerie.

2210. Immobilisation en recherche et développement

Sont portées au débit du compte 2210 les seules dépenses qui correspondent à l’activité
réalisée par l’entreprise pour son propre compte en matière de recherche appliquée et
développement. En sont exclus les frais entrant dans le coût de production des commandes
passées par des tiers.

En vertu du principe de prudence, l’entreprise n’immobilise pas en général les frais de


recherche et de développement qu’elle a engagés, en raison du caractère aléatoire de cette
activité.

A titre exceptionnel, les frais de recherche et de développement peuvent être portés en


immobilisation au compte 2210 s’ils respectent toutes les conditions suivantes :

- les projets de recherche et de développement doivent être nettement individualisés et leur


coût distinctement établi pour être réparti dans le temps à l’aide notamment d’une
comptabilité analytique appropriée;
- chaque projet doit avoir, à la date d’établissement des états de synthèse, de sérieuses chances
de réussite technique et de rentabilité commerciale et financière.

Le compte 2210 est débité par le crédit du compte 7142 “Immobilisations incorporelles
produites par l’entreprise pour elle-même”.

88
2220. Brevets, marques, droits et valeurs similaires

Le compte 2220 est en général constitué par les éléments incorporels correspondant aux
dépenses faites pour l’obtention de l’avantage représenté par la protection accordée sous
certaines conditions à l’inventeur, à l’auteur ou au bénéficiaire du droit d’utilisation d’un
brevet, d’une marque, de modèles, dessins, ou au titulaire d’une concession.

En cas de prise de brevets consécutive à des activités de recherche et développement,


l’entreprise détermine la valeur éventuelle de ses brevets qui est au plus égale à la fraction
non amortie des frais correspondants inscrits au compte 2210. Le montant retenu constitue
la valeur d’entrée en comptabilité du brevet.

Le compte 2220 est débité de ce montant par le crédit du compte 2210.

2230. Fonds commercial

Le fonds commercial est constitué par les éléments incorporels : clientèle, achalandage, droit
au bail, nom commercial et enseigne.

228. AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Le poste 228 peut servir à l’enregistrement des immobilisations incorporelles en cours à la


date de clôture de l’exercice (compte 2285).

230. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Les comptes d’immobilisations corporelles sont débités à la date d’entrée des biens dans le
patrimoine de l’entreprise soit :

- de la valeur d’apport ;
- du coût d’acquisition ;
- du coût de production du bien.

Lors des cessions ou des retraits, la valeur d’entrée des éléments sortis et les amortissements
correspondants sont retirés des comptes où ils sont inscrits. Le montant net en résultant est
porté au débit du compte 6513 “Valeurs nettes d’amortissements des immobilisations
corporelles cédées”.

Simultanément, le compte 7513 “Produits des cessions des immobilisations corporelles” est
crédité par le débit du compte 3481 “Créances sur cessions d’immobilisations”. ou d’un
compte de trésorerie.

213. TERRAINS

2311. Terrains nus


2312. Terrains aménagés
2313. Terrains bâtis

89
2314. Terrains de gisement
2316. Agencements et aménagements de terrains
2318. Autres terrains

Les comptes de terrains enregistrent le montant des terrains dont l’entreprise est propriétaire.
Suivant leur nature, les terrains sont enregistrés :

- au compte 2311 s’il s’agit de terrains nus sans constructions ;

- au compte 2312 s’il s’agit de terrains aménagés ou viabilisés ;

- au compte 2313 s’il s’agit de terrains bâtis supportant une ou plusieurs constructions ;

- au compte 2314 s’il s’agit de terrains de gisement tels que les carrières. Cette catégorie de
terrains est amortissable dans les conditions définies au compte 2831 ;

- au compte 2316 s’il s’agit de dépenses faites en vue de l’aménagement des terrains (clôtures,
mouvements de terre etc...). Ces dépenses pourraient être amorties.

232. CONSTRUCTIONS

2321. Bâtiments
2323. Constructions sur terrains d’autrui
2325. Ouvrages d’infrastructure
2327. Agencements et aménagements des constructions
2328. Autres constructions

Les constructions comportent essentiellement :

- les bâtiments (compte 2321) qui comprennent les fondations et leurs appuis, les murs, les
planchers, les toitures ainsi que les aménagements faisant corps avec eux, à l’exclusion de
ceux qui peuvent être facilement détachés et de ceux qui, en raison de leur nature et de leur
importance, justifient une inscription distincte;

- les constructions sur terrains d’autrui (compte 2323) qui comprennent les constructions
édifiées sur le sol d’autrui ;

- les ouvrages d’infrastructure (compte 2325) qui sont destinés à assurer les communications
sur terre, sous terre, par fer et par eau ainsi que les barrages pour la retenue des eaux et les
pistes d’aérodrome;

- les agencements et aménagements de constructions (compte 2327) qui sont les travaux
destinés à mettre en état d’utilisation les constructions de l’entreprise.

233. INSTALLATIONS TECHNIQUES, MATERIEL ET OUTILLAGE

2331. Installations techniques


2332. Matériel et outillage
2333. Emballages récupérables identifiables

90
2338. Autres installations techniques, matériel et outillage

Le compte 2331 enregistre :

- Les unités fixes d’usage spécialisé, pouvant comprendre constructions, matériels ou pièces
qui, même séparables par nature, sont techniquement liés pour leur fonctionnement et que
cette incorporation de caractère irréversible rend passibles du même rythme d’amortissement;

- Les installations qui, dans une profession, sont affectées à un usage spécifique et dont
l’importance justifie une gestion comptable distincte.

Le compte 2332 enregistre :

- Le matériel constitué par l’ensemble des équipements et machines utilisés soit pour
l’extraction, la transformation, le façonnage, le conditionnement des matières ou fournitures
soit pour les prestations de services à l’exclusion du matériel de transport et du matériel de
bureau ;

- L’outillage comprenant les instruments tels qu’outils et machines dont l’utilisation,


concurremment avec un matériel, spécialise ce matériel dans un emploi déterminé.

Le compte 2333 enregistre les emballages identifiales susceptibles d’être provisoirement


conservés par les tiers et que l’entreprise s’engage à reprendre dans des conditions
déterminées.

2340. Matériel de transport

Le matériel de transport comprend tous les véhicules et appareils servant au transport par
terre, par fer, par eau ou par air, du personnel, des marchandises, matières et produits.

235. MOBILIER MATERIEL DE BUREAU, ET AMENAGEMENTS DIVERS

2351. Mobilier de bureau


2352. Matériel de bureau
2355. Matériel informatique
2356. Agencements installations et aménagements divers
2358. Autres mobilier, matériel de bureau et aménagements divers

Le mobilier de bureau (compte 2351) comprend les meubles et objets tels que tables, chaises,
classeurs, et bureaux utilisés dans l’entreprise.

Le compte 2352 enregistre le matériel de bureau qui comprend les machines et instruments
tels que machines à écrire, machine à calculer, utilisés par les différents services.

Le compte 2355 est réservé au matériel informatique tel qu’ordinateurs, terminaux etc...

Le compte 2356 est utilisé lorsque l’entreprise n’est pas propriétaire des agencements,
installations et aménagements effectués, c’est à dire quant ils sont incorporés dans les

91
immobilisations dont elle n’est pas propriétaire ou sur lesquelles elle ne dispose d’aucun droit
réel (cas des immobilisations en location ou en crédit-bail).

2380. Autres immobilisations corporelles

Ce compte est utilisé lorsque les spécificités des immobilisations corporelles ne permettent
pas leur inscription dans les autres comptes d’immobilisations. (Exemple : cheptel...)

239. IMMOBILISATIONS CORPORELLES EN COURS

2392. Immobilisations en cours des terrains et constructions


2393. Immobilisations en cours des installations techniques, matériel et outillage
2394. Immobilisations en cours de matériel de transport
2395. Immobilisations en cours de mobilier, matériel de bureau et aménagements
divers
2397. Avances et acomptes versés sur commandes d’immobilisations corporelles
2398. Autres immobilisations corporelles en cours

Les immobilisations corporelles en cours comprennent :

- les immobilisations non terminées à la clôture de l’exercice qui sont imputées selon le cas
aux comptes 2392, 2393, 2394 et 2395 ;
- les avances et acomptes versés sur des commandes d’immobilisations corporelles qui sont
imputées au compte 2397.

Les avances sont les sommes versées avant tout commencement d’exécution de commandes
ou en dépassement de la valeur des fournitures déjà faites ou des travaux déjà exécutés.

Les acomptes sont les sommes versées sur justification d’exécution partielle des commandes.

Les immobilisations corporelles en cours peuvent avoir pour origine :

- soit une production par les moyens propres de l’entreprise ;


- soit une acquisition auprès des tiers.

Le coût des immobilisations créées par l’entreprise est calculé soit dans les comptes
analytiques, soit à défaut, par des procédés statistiques. Le coût de ces immobilisations est
porté au débit des comptes d’immobilisations en cours concernés par le crédit du compte 7143
“Immobilisations corporelles produites par l’entreprise pour elle-même”.

24/25. IMMOBILISATIONS FINANCIERES

Les créances immobilisées comprennent les créances non liées à des opérations
d’exploitation, qui à leur entrée dans le patrimoine, sont présumées avoir un délai de
recouvrement supérieur à douze mois.

Ces créances restent inscrites de manière irréversible dans leur compte d’entrée jusqu’à leur
extinction totale sauf événement ou appréciation affectant les conditions de leur entrée
initiale.

92
241. PRETS IMMOBILISES

2411. Prêts au personnel


2415. Prêts aux associés
2416. Billets de fonds
2418. Autres prêts

Les prêts sont les fonds versés à des tiers en vertu de dispositions contractuelles par lesquelles
l’entreprise s’engage à transmettre à des personnes physiques ou morales l’usage de moyens
de paiement pendant un certain temps. Les billets de fonds sont assimilés à des prêts.

248. AUTRES CREANCES FINANCIERES

2481. Titres immobilisés (droits de créance)


2483. Créances rattachées à des participations
2486. Dépôts et cautionnements versés
2487. Créances immobilisées
2488. Créances financières diverses

Les titres à inscrire au compte 2481 sont ceux conférant à l’entreprise des droits de créance
tels que les obligations et les bons du Trésor.

Le compte 2483 regroupe les créances nées à l’occasion de prêts octroyés à des entreprises
dans lesquelles le prêteur détient une participation.

Les dépôts et cautionnements inscrits au compte 2486 comprennent les sommes versées à des
tiers à titre de garantie ou de cautionnement et indisponibles jusqu’à la réalisation d’une
condition suspensive.

2510. Titres de participation

Le compte 2510 enregistre les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de
l’entreprise, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice
des titres ou d’en assurer le contrôle.

258. AUTRES TITRES IMMOBILISES (DROITS DE PROPRIETE)

2581. Actions
2588. Titres divers

Les autres titres immobilisés inscrits au poste 258 sont les titres autres que les titres de
participation et autres que les titres immobilisés conférant des droits de créances que
l’entreprise a l’intention de conserver durablement. Ils sont représentatifs de parts de capital
ou de placements à long terme.

Les comptes 2581 et 2588 sont débités de la valeur d’entrée y compris le cas échéant la partie
non encore libérée des titres acquis par l’entreprise.

93
Les comptes 2510, 2581 et 2588 sont crédités, en cas de cession, par le débit du compte 6514
“Valeurs nettes d’amortissements des immobilisations financières” pour la valeur comptable
nette des titres cédés.

Simultanément, le compte 3481 “Créances sur cessions d’immobilisations” ou un compte de


trésorerie est débité par le crédit du compte 7514 “Produits des cessions des immobilisations
financières” (Droit de propriété) pour le prix de cession des titres.

27. ECARTS DE CONVERSION-ACTIF

2710. Diminution des créances immobilisées


2720. Augmentation des dettes de financement

Les créances immobilisées et les dettes de financement sont converties et comptabilisées en


dirhams sur la base du dernier cours de change connu à la date de clôture.

Lorsque l’application du taux de conversion à la date de l’arrêté des comptes a pour effet de
modifier les montants en dirhams précédemment comptabilisés à l’entrée , les différences de
conversion sont inscrites au débit :

- du compte 2710 s’il s’agit d’une diminution du montant des créances immobilisées ;

- du compte 2720 s’il s’agit d’une augmentation du montant des dettes de financement.

A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.

28. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS

281. AMORTISSEMENTS DES NON-VALEURS

2811. Amortissements des frais préliminaires


2812. Amortissements des charges à répartir
2813. Amortissements des primes de remboursement des obligations

Les frais préliminaires et les charges à répartir peuvent être amortis entièrement dès le
premier exercice.

Si la situation financière des entreprises ne permet pas un apurement aussi rapide,


l’amortissement est effectué le plus tôt possible. Il doit être terminé, en principe, dans un délai
maximum de cinq exercices.

Les primes de remboursement des obligations sont, en principe, amorties au prorata des
intérêts courus.

Elles peuvent l’être également par fractions égales au prorata de la durée de l’emprunt quelle
que soit la cadence de remboursement des obligations. Mais, en aucun cas, ne peuvent être
maintenues à l’actif des primes afférentes à des obligations remboursées.

94
Les amortissements sont portés au crédit des comptes 2811, 2812 et 2813 selon le cas par le
débit des comptes suivants :

- 6191s’il s’agit de dotations d’exploitation relatives aux frais préliminaires et aux charges à
répartir ;
- 6391 s’il s’agit de dotations aux amortissements des primes de remboursement des
obligations ;
- 6591 s’il s’agit de dotations aux amortissements exceptionnels relatives aux frais
préliminaires et aux charges à répartir.

Les comptes 2811, 2812 et 2813 sont soldés par le débit des comptes d’immobilisations
correspondants dès que les non-valeurs considérées sont entièrement amorties.

282. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

2821. Amortissements de l’immobilisation en recherche et développement


2822. Amortissements des brevets, marques, droits et valeurs similaires
2823. Amortissements du fonds commercial
2828. Amortissements des autres immobilisations incorporelles

Sauf cas exceptionnels à mentionner et justifier dans l’ETIC, l’immobilisation en recherche


et de développement doit être amortie dans un délai qui ne peut dépasser cinq exercices.

En cas d’échec des projets de recherche et de développement, les dépenses correspondantes


sont immédiatement amorties par le débit du compte 6591 et le crédit du compte 2821.

Les brevets d’invention sont normalement amortissables sur la durée du privilège dont ils
bénéficient ou sur leur durée effective d’utilisation si elle est plus courte.

Les marques dont la protection n’est pas limitée dans le temps ne sont pas, en principe,
amortissables.

Les procédés industriels, modèles et dessins sont amortissables dès lors qu’ils sont
susceptibles de devenir obsolètes.

Les éléments du fonds commercial, qui ne bénéficient pas nécessairement d’une protection
juridique leur garantissant une valeur certaine, sont amortissables.

Les amortissements des immobilisations incorporelles sont enregistrés au débit des comptes
6192 ou 6591 par le crédit des comptes intéressés d’amortissements.

283. AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

2831. Amortissements des Terrains


2832. Amortissements des Constructions
2833. Amortissements des Installations techniques, matériel et outillage
2834. Amortissements du Matériel de transport
2835. Amortissements du Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers
2838. Amortissements des Autres immobilisations corporelles

95
Sont portés au crédit du compte 2831 les amortissements de terrains de gisement tels que
carrières et sablières.

Seule la partie du terrain constituant le gisement dont sont extraits les matériaux est
amortissable en fonction de l’épuisement de ce gisement. Le tréfonds qui constitue le terrain
après épuisement du gisement n’est pas amortissable.

Les immobilisations corporelles sont amortissables suivant des taux fixés par l’entreprise en
fonction de l’expérience et des usages. Il est tenu compte notamment du degré d’utilisation
des éléments à amortir, des conditions d’utilisation, des changements résultant des techniques
ou de besoins nouveaux qui peuvent rendre prématurément caduques certaines
immobilisations.

Les amortissements des immobilisations corporelles sont enregistrés au débit des comptes
6193 ou 6591 par le crédit des comptes intéressés d’amortissements.

29. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES IMMOBILISATIONS

2920. Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles


2930. Provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles
2941. Provisions pour dépréciation des prêts immobilisés
2948. Provisions pour dépréciation des autres créances financières
2951. Provisions pour dépréciation des titres de participation
2958. Provisions pour dépréciation des autres titres immobilisés

Les amoindrissements de valeur des immobilisations résultant de causes dont les effets ne
sont pas jugés irréversibles sont constatés par des provisions pour dépréciation.

Lors de la constitution d’une provision pour dépréciation ou de l’augmentation d’une


provision déjà constituée, le compte de provision concerné est crédité par le débit du :

- compte 6194 s’il s’agit d’une dotation d’exploitation;


- compte 6392 s’il s’agit d’une dotation financière;
- compte 6596 s’il s’agit d’une dotation non courante.

Lors de l’annulation d’une provision devenue sans objet ou de la diminution de cette


provision, le compte de provisions intéressé est débité par le crédit du :

- compte 7194 pour les reprises d’exploitation ;


- compte 7392 pour les reprises financières ;
- compte 7596 pour les reprises non courantes.

A la date de cession de l’immobilisation, la provision pour dépréciation antérieurement


constituée est en principe soldée par le crédit des comptes 7194, 7392 ou 7596.

96
CLASSE 3 : Comptes d’actifs circulant (hors trésorerie)

Les comptes d’actif circulant (hors trésorerie) sont répartis entre les rubriques suivantes :

- les stocks (rubrique 31) ;


- les créances (rubrique 34) ;
- les titres et valeurs de placement (rubrique 35);
- les écarts de conversion - Actif sur éléments circulants (rubrique 37).

Les éléments d’actif circulant sujets à dépréciation sont assortis de corrections de valeur qui
prennent la forme de provisions à inscrire aux comptes portant la racine 39.

31. STOCKS

Les stocks sont constitués par l’ensemble des biens ou services qui interviennent dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise pour être :

- soit vendus en l’état ou au terme d’un processus de production à venir ou en cours ;


- soit consommés au premier usage.

Ils comprennent les marchandises, matières ou fournitures, produits intermédiaires, produits


résiduels, produits finis, produits en cours et les emballages, qui sont la propriété de
l’entreprise.

Il est recommandé aux entreprises d’établir une nomenclature des stocks en se référant à la
nomenclature officielle des biens et services.

3111. Marchandises (groupe A)


3112. Marchandises (groupe B)
3116. Marchandises en cours de route
3118. Autres marchandises

Les marchandises représentent tous les biens et services que l’entreprise achète pour les
revendre en l’état (objets, matières, fournitures, etc...) sans transformation notable ni
intégration à d’autres biens et services produits.

Les comptes 3111, 3112, 3116, et 3118 sont crédités du montant du stock initial au début de
l’exercice par le débit du compte 6114 “Variation de stocks de marchandises”.

Après avoir procédé à l’inventaire physique, c’est à dire au recensement et à l’évaluation des
existants en stocks, les comptes 3111, 3112, 3116 et 3118 sont débités du montant du stock
final par le crédit du compte 6114 à la clôture de l’exercice.

312. MATIERES ET FOURNITURES CONSOMMABLES

3121. Matières premières


3122. Matières et fournitures consommables
3123. Emballages

97
3126. Matières et fournitures consommables en cours de route
3128. Autres matières et fournitures consommables

Les matières premières sont les objets, matières ou fournitures acquis par l’entreprise et
destinés à être incorporés aux produits fabriqués ou traités.

Les matières et fournitures consommables sont constituées par tous produits, matières,
substances ou fournitures acquis par l’entreprise, qui concourent par leur consommation au
premier usage ou rapidement d’une manière indirecte, à la fabrication, au traitement ou à
l’exploitation sans entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués.

Les emballages sont les produits ou marchandises livrés à la clientèle en même temps que leur
contenu. Par extension, ils englobent tous les objets employés dans le conditionnement de ce
qui est livré aux clients.

Les emballages en stock comprennent :

- d’une part, les emballages non récupérables, appelés communément emballages perdus,
destinés à être vendus en même temps que les marchandises et les produits à la clientèle ou
dont la valeur est incorporée dans le prix du contenu ;

- d’autre part, les emballages susceptibles d’être provisoirement conservés par les tiers et que
l’entreprise qui les livre s’engage à reprendre dans des conditions déterminées à condition que
ces emballages ne soient pas commodément identifiables unité par unité. Dans le cas
contraire, ces emballages constituent des immobilisations.

Les comptes 3121, 3122, 3123, 3126, et 3128 sont :

- crédités du montant du stock initial par le débit du compte 6124 “Variation des stocks de
matières et fournitures”;
- débités du montant du stock final par le crédit du compte 6124.

313. PRODUITS EN COURS

3131. Biens en cours


3134. Services en cours
3138. Autres produits en cours

Les produits en cours sont des biens ou des services en cours de formation à travers un
processus de production.

Les comptes 3131, 3134 et 3138 sont :

- crédités du montant du stock initial par le débit du compte 7131 “Variation des stocks des
produits en cours” ou 7134 “Variation des stocks des services en cours” ;

- débités du montant du stock final par le crédit du compte 7131 ou 7134.

98
314. PRODUITS INTERMEDIAIRES ET PRODUITS RESIDUELS

3141. Produits intermédiaires


3145. Produits résiduels
3148. Autres produits intermédiaires et résiduels

Les produits intermédiaires sont ceux qui ont atteint un stade d’achèvement mais destinés
normalement à entrer dans une nouvelle phase du cycle de production.

Les produits résiduels comprennent les déchets et rebuts de fabrication. Ils comprennent
également les produits finis et les produits intermédiaires impropres à une utilisation ou à un
écoulement normal.

Les comptes 3141, 3145 et 3148 sont :

- crédités du montant du stock initial par le débit du compte 7132 “Variation des stocks des
biens produits”;
- débités du montant du stock final par le crédit du compte 7132.

315. PRODUITS FINIS

3151. Produits finis (groupe A)


3152. Produits finis (groupe B)
3156. Produits finis en cours de route
3158. Autres produits finis

Les produits finis sont les biens et services qui ont atteint un stade d’achèvement définitif
dans le cycle de production.

Les comptes 3151, 3152, 3156 et 3158 sont :

- crédités du montant du stock initial par le débit du compte 7132 “Variation des stocks des
biens produits”;
- débités du montant du stock final par le crédit du compte 7132.

34. CREANCES DE L’ACTIF CIRCULANT

La rubrique des créances comporte :

- les créances liées à des opérations d’exploitation quel que soit leur délai de recouvrement ;
- les créances non liées à des opérations d’exploitation, telles que les créances sur cessions
d’immobilisations ou les créances financières, qui à leur entrée dans le patrimoine, sont
présumées avoir un délai de recouvrement inférieur ou égal à douze mois. Ces créances
restent inscrites de manière irréversible dans leur compte d’entrée jusqu’à leur extinction
totale sauf événement ou appréciation affectant les conditions de leur entrée initiale.

Sont également regroupés dans la rubrique 34, les comptes rattachés aux tiers et destinés à
enregistrer soit des modes de financement liés aux créances (effets à recevoir), soit des
créances à venir se rapportant à l’exercice (produits à recevoir).

99
Par extension, la rubrique 34 englobe les écritures de régularisation Actif des comptes de
charges et de produits.

La rubrique 34 ne contient que les comptes de tiers débiteurs. Si un compte de tiers,


normalement débiteur, devient créditeur à la date d’arrêté des comptes, il doit être viré dans
les comptes parallèles de la classe 4.

341. FOURNISSEURS DEBITEURS, AVANCES ET ACOMPTES

3411. Fournisseurs, avances et acomptes versés sur commandes d’exploitation


3413. Fournisseurs, créances pour emballages et matériel à rendre
3417. Rabais, remises et ristournes à obtenir - avoirs non encore reçus
3418. Autres fournisseurs débiteurs

Le compte 3411 est débité lors du paiement par l’entreprise d’avances sur commandes passées
auprès des fournisseurs par le crédit d’un compte de trésorerie. Il est crédité par le débit du
compte 4411 “fournisseurs” après réception de la facture par l’entreprise.

Le compte 3413 est débité par le crédit du compte 4411 lors de la consignation à l’entreprise
d’emballages ou de matériel pour le montant de la consignation.

Le compte 3413 est crédité :

- par le débit du compte 4411 lorsque l’entreprise rend les emballages ou le matériel au prix
de la consignation ;
- par le débit du compte 6123 “Achats d’emballages” lorsque l’entreprise décide de conserver
les emballages ou le matériel consignés ;
- par le débit du compte 4411 “fournisseurs” et du compte 6131 "Locations et charges
locatives" si la reprise se fait pour un montant inférieur à celui de la consignation.

Le compte 3417 est débité à la clôture de l’exercice, du montant taxes comprises, des avoirs et
des rabais, remises et ristournes à obtenir non encore parvenus dont le montant est
suffisamment connu et évaluable par le crédit des comptes concernés des classes 4 et 7. A
l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.

Le compte 3418 est notamment utilisé pour les comptes fournisseurs anormalement débiteurs
par suite à des règlements faits à tort par exemple.

342. CLIENTS ET COMPTES RATTACHES

3421. Clients
3423. Clients - retenues de garantie
3424. Clients douteux ou litigieux
3425. Clients - effets à recevoir
3427. Clients - factures à établir et créances sur travaux non facturables
3428. Autres clients et comptes rattachés

100
Figurent dans le poste 342 les créances liées à la vente des biens ou services liés au cycle
d’exploitation de l’entreprise.

Le compte 3421 est débité du montant toutes taxes comprises des factures de vente de biens
ou services par le crédit :

- de l’un des comptes 7111, 7113 et 7118 relatifs aux ventes de marchandises ou l’un des
comptes 7121, 7122, 7124, 7125, 7126, 7127 et 7128 relatifs aux ventes de biens et services
produits pour le montant hors taxes ;
- du compte 4425 “Clients, dettes pour emballages et matériel consignés”;
- du compte 4455 “Etat, TVA facturée”.

Le compte 3421 est crédité par le débit :

- d’un compte de trésorerie lors des règlements ;


- de l’un des comptes des postes 711 et 712 pour le montant des factures d’avoirs établies par
l’entreprise lors des retours de marchandises par les clients ;
- du compte 3425 “Client - Effets à recevoir” lors de l’acceptation par les clients d’une lettre
de change ou de la réception d’un billet à ordre ;
- du compte 7119 ou du compte 7129 de “rabais, remises et ristournes accordés" pour le
montant des réductions sur ventes accordées aux clients hors factures ;
- du compte 4421 “Clients - avances et acomptes reçus sur commandes en cours” pour solde
de ce compte.

Le compte 3423 est débité par le crédit du compte 3421 du montant des retenues effectuées
par les clients sur le prix convenu jusqu’à l’échéance du terme prévu.

Le compte 3424 est débité par le crédit du compte 3421 pour le montant des créances
douteuses ou litigieuses que l’entreprise possède sur ses clients.

Le compte 3425 est débité par le crédit du compte 3421 au moment de l’entrée des effets en
portefeuille.

Le compte 3425 est crédité à l’échéance de l’effet par le débit d’un compte de trésorerie.

Les effets restent maintenus au débit du compte 3425 même dans le cas où ils sont escomptés.

Le compte 3427 est débité, à la clôture de l’exercice du montant taxes comprises des créances
imputables à cet exercice et pour lesquelles les pièces justificatives n’ont pas encore été
établies, par le crédit des comptes concernés des classes 4 et 7.A l’ouverture de l’exercice
suivant, ces écritures sont contre-passées.

343. PERSONNEL DEBITEUR

3431. Avances et acomptes au personnel


3438. Personnel - autres débiteurs

101
Le compte 3431 est débité du montant des avances et acomptes versés au personnel par le
crédit d’un compte de trésorerie. Il est crédité pour solde par le débit du compte intéressé de la
classe 4 ou 5.

345. ETAT DEBITEUR

3451. Subventions à recevoir


3453. Acomptes sur impôts sur les résultats
3455. Etat - TVA récupérable
3456. Etat crédit de TVA
3458. Etat - autres comptes débiteurs

Les opérations à inscrire dans le poste 345 sont celles qui sont faites avec l’Etat considéré en
tant que puissance publique à l’exception des opérations qui pourraient être faites avec l’Etat
en tant que client par exemple.

Le compte 3451 est débité en fin d’exercice des subventions accordées par l’Etat et non
encore perçues par l’entreprise par le crédit :

- du compte 1311 s’il s’agit de subventions d’investissement ;


- du compte 7161 s’il s’agit de subventions d’exploitation ;
- du compte 7561 s’il s’agit de subventions d’équilibre.

Le compte 3451 est crédité d’un compte de trésorerie lors de la réception des subventions.

Le compte 3453 est débité du montant des règlements effectués au Trésor au titre des
acomptes relatifs aux impôts sur les résultats. Il est soldé par le débit du compte 4453 “Etat,
impôts sur les résultats”.

Le compte 3455 reçoit le montant de la T.V.A. récupérable au titre des immobilisations et des
charges.

Il est soldé par le débit du compte 4456 “Etat, TVA due”.

Le compte 3456 reçoit à son débit le montant du crédit éventuel de TVA par le crédit du
compte 4456 lorsque le solde de celui-ci devient débiteur.

346. COMPTES D’ASSOCIES DEBITEURS

Pour l’application des dispositions du PCGE, sont réputés associés ceux qui détiennent une
part du capital des sociétés sous toutes leurs formes, (sociétés de capitaux, sociétés en
participation, sociétés de personnes, sociétés de fait etc...).

3461. Associés, comptes d’apport en société


3462. Actionnaires, capital souscrit et appelé non versé
3464. Associés, opérations faites en commun
3467. Créances rattachées aux comptes d’associés
3468. Autres comptes d’associés débiteurs

102
Le compte 3461 est débité du montant de la promesse d’apport (en numéraire ou en nature)
faite par les associés par le crédit du compte 1111 “Capital social”. Il est crédité par le débit
des comptes retraçant les apports.

Le compte 3462 est débité par le crédit du compte 1119 “Actionnaires, capital souscrit-non
appelé” lors des appels successifs du capital ; il est crédité, lors de la réalisation de l’apport
par le débit des comptes d’actif ou de passif concernés.

Le compte 3467 reçoit à son débit les créances rattachées à des comptes d’associés (produits
à recevoir etc...)

348. AUTRES DEBITEURS

3481. Créances sur cessions d’immobilisations


3482. Créances sur cessions d’éléments d’actif circulant
3487. Créances rattachées aux autres débiteurs
3488. Divers débiteurs

Le compte 3481 est débité lors de la cession d’immobilisations, du prix de cession, par le
crédit :

- du compte 7512 s’il s’agit d’une immobilisation incorporelle ;


- du compte 7513 s’il s’agit d’une immobilisation corporelle;
- du compte 7514 s’il s’agit d’une immobilisation financière (droits de propriété).

Le compte 3482 est débité du prix de cession des éléments d’actif circulant. Concernant les
cessions de titres et valeurs de placement, le compte 3482 est débité par le crédit du compte
intéressé du poste 350 “Titres et valeurs de placement" pour le prix d’acquisition des titres.
Pour solder l’écriture :

- le compte 6385 “Charges nettes sur cessions de titres et valeurs de placement” est débité en
cas de moins-value de cession;

- le compte 7385 “Produits nets sur cessions de titres et valeurs de placement” est crédité en
cas de plus-value de cession.

Le compte 3487 reçoit les créances rattachées aux autres débiteurs (produits à recevoir etc...).

349. COMPTES DE REGULARISATION-ACTIF

3491. Charges constatées d’avance


3493. Intérêts courus et non échus à percevoir
3495.Comptes de répartition périodique des charges
3497. Comptes transitoires ou d’attente débiteurs

Le compte 3491 permet de rattacher à l’exercice les charges qui le concernent effectivement,
et celles-là seulement. Il est débité en fin d’exercice par le crédit des comptes de charges
intéressés. A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.

103
Le compte 3493 enregistre les intérêts courus et non échus sur les prêts et autres créances y
compris ceux de l’actif immobilisé.

Le compte 3495 enregistre les charges et les produits dont le montant peut être connu ou fixé
d’avance avec une précision suffisante et qu’on décide de répartir par fractions égales entre
les périodes comptables de l’exercice selon le système dit de l’abonnement. Le compte doit
être soldé en fin d’exercice.

Le compte 3497 enregistre les opérations qui ne peuvent être imputées de façon certaine à un
compte débiteur déterminé au moment où elles doivent être enregistrées et qui exigent
notamment une information complémentaire. Le compte 3497 ne doit être utilisé que dans des
cas exceptionnels. Il peut notamment servir pour les opérations de virements internes en cas
d’utilisation de journaux auxiliaires ou divisionnaires.

Toute opération initialement imputée au débit du compte 3497 doit être réimputée au compte
définifif dans les plus brefs délais.

Le compte 3497 doit être soldé en fin d’exercice.

35. TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT

Les titres et valeurs de placement sont acquis par l’entreprise en vue de la réalisation d’un
gain à brève échéance.

3501. Actions, partie libérée


3502. Actions, partie non libérée
3504. Obligations
3506. Bons de caisse et bons du trésor
3508. Autres titres et valeurs de placement

Le compte 3501 est débité pour la partie libérée et le compte 3502 est débité pour la partie
non libérée du montant des actions par le crédit d’un compte de tiers ou de trésorerie. En cas
de cession de ces actions, les écritures à passer sont celles indiquées au compte 3482.

Le compte 3504 enregistre à son débit le montant des obligations.

Le compte 3506 reçoit à son débit le montant des bons de caisse et des bons du Trésor.

Les écritures comptables relatives aux opérations de cession des obligations et des bons de
caisse et du Trésor sont identiques à celles indiquées au compte 3482.

37. ECARTS DE CONVERSION-ACTIF

3701. Diminution des créances circulantes


3702. Augmentation des dettes circulantes

Les créances de l’actif circulant et les dettes du passif circulant sont converties et
comptabilisées en dirhams sur la base du dernier cours de change connu à la clôture de
l’exercice.

104
Lorsque l’application du taux de conversion à la date de l’arrêté des comptes a pour effet de
modifier les montants en dirhams précédemment comptabilisés, les différences de conversion
sont inscrites au débit :

- du compte 3701 s’il s’agit d’une diminution des créances de l’actif circulant ;
- du compte 3702 s’il s’agit d’une augmentation des dettes du passif circulant.

A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.

39. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES COMPTES DE L’ACTIF


CIRCULANT

Les amoindrissements de valeur des éléments de l’actif circulant résultant de causes dont les
effets ne sont pas jugés irréversibles sont constatés par des provisions pour dépréciation.

391. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES STOCKS

3911. Provisions pour dépréciation des marchandises


3912. Provisions pour dépréciation des matières et fournitures
3913. Provisions pour dépréciation des produits en cours
3914. Provisions pour dépréciation des produits intermédiaires
3915. Provisions pour dépréciation des produits finis

Lors de la constitution ou de l’augmentation d’une provision pour dépréciation, le


compte de provision concerné est crédité par le débit du compte 6196 “Dotations
d’exploitation aux provisions pour dépréciation de l’actif circulant”.

Lors de l’annulation d’une provision devenue sans objet ou de la diminution de cette


provision, le compte de provision intéressé est débité par le crédit du compte 7196
“Reprises sur provisions pour dépréciation de l’actif circulant”.

394. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES CREANCES DE L’ACTIF


CIRCULANT

3941. Provisions pour dépréciation - fournisseurs débiteurs avances et acomptes


3942. Provisions pour dépréciation des clients et comptes rattachés
3943. Provisions pour dépréciation du personnel débiteur
3946. Provisions pour dépréciation des comptes d’associés débiteurs
3948. Provisions pour dépréciation des autres débiteurs

Lors de la constitution ou de l’augmentation de la provision, le compte de provision concerné


est crédité par le débit du :

- compte 6196 “Dotations d’exploitation aux provisions pour dépréciation de l’actif circulant”
si la provision liée à l’exploitation a un caractère courant ;
- compte 6596 “Dotations non courantes aux provisions pour dépréciation” si la provision a
un caractère non courant.

105
Lors de l’annulation ou de la diminution de cette provision, le compte de provision concerné
est débité par le crédit :

- du compte 7196 s’il s’agit d’une provision d’exploitation;


- du compte 7596 s’il s’agit d’une provision non courante.

395. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES TITRES ET VALEURS DE


PLACEMENT

3950. Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement

Lors de la constitution ou de l’augmentation de la provision, le compte 3950 est crédité par le


débit du compte 6394 “Dotations financières aux provisions pour dépréciation des titres et
valeurs de placement”.

Lors de l’annulation ou de la diminution de cette provision, le compte 3950 est débité par le
crédit du compte 7394 “Reprises financières sur provisions pour dépréciation des titres et
valeurs de placement”.

CLASSE 4 : Comptes de passif circulant ( hors trésorerie)

Les comptes de passif circulant (hors trésorerie) sont répartis entre les rubriques suivantes :

- les dettes du passif circulant (rubrique 44) ;


- les autres provisions pour risques et charges (rubrique 45) ;
- les écarts de conversion - Passif sur éléments circulants (rubrique 47).

44. DETTES DU PASSIF CIRCULANT

La rubrique 44 comporte :

- les dettes liées à des opérations d’exploitation quel que soit leur délai d’exigibilité ;

- les dettes non liées à des opérations d’exploitation telles que les dettes pour acquisition
d’immobilisations ou les dettes financières qui, à leur entrée dans le patrimoine, sont
présumées avoir un délai d’exigibilité inférieur ou égal à douze mois. Ces dettes restent
inscrites de manière irréversible dans leur compte d’entrée jusqu’à leur extinction totale sauf
événement ou appréciation affectant les conditions de leur entrée initiale.

Sont également regroupés dans la rubrique 44, les comptes rattachés aux tiers et destinés soit
à enregistrer des modes de financement liés aux dettes (effets à payer) , soit des dettes à venir
se rapportant à l’exercice (charges à payer).

La rubrique 44 ne contient que les comptes de tiers créditeurs. Si un compte de tiers,


normalement créditeur, devient débiteur à la date d’arrêté des comptes, il doit être viré dans
les comptes parallèles de la classe 3.

106
441. FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES

Figurent dans le poste 441 les dettes liées à l’acquisition de biens et de services afférents au
cycle d’exploitation de l’entreprise.

4411. Fournisseurs
4413. Fournisseurs - retenue de garantie
4415. Fournisseurs - effets à payer
4417. Fournisseurs - factures non parvenues
4418. Autres fournisseurs et comptes rattachés

Le compte 4411 est crédité du montant des factures d’achats de biens ou de services par le
débit :

- des comptes concernés de la classe 6 pour le montant hors taxes récupérables ;

- du compte 3413 “fournisseurs - créances pour emballages et matériel à rendre” ;

- du compte 3455 “Etat, TVA récupérable” pour le montant des taxes récupérables.

Le compte 4411 est débité par le crédit :

- d’un compte de trésorerie lors des règlements effectués par l’entreprise à ses fournisseurs ;

- d’un compte de classe 6 pour le montant des factures d’avoirs reçues à l’occasion de retour
de marchandises au fournisseur ;

- du compte 4415 “fournisseurs - Effets à payer” lors de l’acceptation d’une lettre de change
ou de la remise d’un billet à ordre ;

- du compte 6119 ou 6129 “rabais, remises et ristournes obtenus” pour le montant des
réductions commerciales obtenues hors factures ;

- du compte 3411 “fournisseurs, avances et acomptes versés sur commandes d’exploitation”


pour solde de ce compte.

Le compte 4413 reçoit à son crédit, par le débit du compte fournisseur intéressé , le montant
des retenues effectuées sur le prix convenu jusqu’à l’échéance du terme de garantie prévu.

Le compte 4417 est crédité à la clôture de l’exercice, du montant taxes comprises, des factures
imputables à cet exercice mais non encore parvenues, dont le montant est suffisamment connu
et évaluable. A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.

442. CLIENTS CREDITEURS, AVANCES ET ACOMPTES

4421. Clients, avances et acomptes reçus sur commandes en cours


4425. Clients, dettes pour emballages et matériel consignés
4427. Rabais, remises et ristournes à accorder - avoir à établir
4428. Autres clients créditeurs

107
Le compte 4421 est crédité, lors de l’encaissement par l’entreprise d’avances et acomptes sur
commandes passées par les clients, par le crédit d’un compte de trésorerie. Il est débité par le
crédit du compte 3421 “Clients” après établissement de la facture par l’entreprise.

Le compte 4425 est crédité des sommes facturées par l’entreprise à ses clients au titre des
consignations d’emballages ou de matériel par le débit du compte 3421 “Clients”.

Le compte 4425 est débité du même montant par le crédit :

- du compte 3421 “Clients” en cas de restitution de l’emballage ;

- des comptes intéressés de la classe 7 dans le cas où l’emballage est conservé par le client
(cessions d’immobilisations ou ventes d’emballages suivant le mode de comptabilisation
retenu pour les emballages) ;

- du compte 3421 “Clients” et du compte 7127 “Ventes et produits accessoires” lorsque la


reprise est effectuée pour un prix inférieur à celui de la consignation.

Le compte 4427 est crédité à la clôture de l’exercice, du montant taxes comprises, des rabais,
remises et ristournes à accorder et des avoirs non encore établis dont le montant est
suffisamment connu et évaluable. A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont
contre-passées.

Le compte 4428 est notamment utilisé pour les comptes clients anormalement créditeurs par
suite de règlements effectués à tort par exemple.

443. PERSONNEL-CREDITEUR

4432. Rémunérations dues au personnel


4433. Dépôts du personnel créditeurs
4434. Oppositions sur salaires
4437. Charges du personnel à payer
4438. Personnel - autres créditeurs

Le compte 4432 est crédité du montant des rémunérations nettes à payer au personnel par le
débit des comptes de charges intéressés.

Notamment :

Il est débité du montant des règlements effectués au personnel par le crédit d’un compte de
trésorerie.

Le compte 4433 est crédité du montant des sommes confiées en dépôt à l’entreprise par des
membres de son personnel, par le débit d’un compte de trésorerie. Il est débité, lors du
remboursement des sommes ainsi déposées, par le crédit d’un compte de trésorerie.

Le compte 4434 est crédité du montant des sommes faisant l’objet d’oppositions obtenues par
des tiers à l’encontre des membres du personnel de l’entreprise. Il est débité du montant

108
desdites sommes, lors de leur versement aux tiers bénéficiaires de l’opposition, par le crédit
d’un compte de trésorerie.

Le compte 4437 est crédité à la clôture de l’exercice du montant des dettes de personnel
potentielles et rattachables à cet exercice, dont le montant est suffisamment connu et
évaluable, telles que indemnités pour congés payés, par le débit des comptes intéressés de la
classe 6. A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.

444. ORGANISMES SOCIAUX

4441. Caisse Nationale de Sécurité Sociale


4443. Caisses de Retraite
4445. Mutuelles
4447. Charges sociales à payer
4448. Autres organismes sociaux

Les comptes composant le poste 444 sont crédités du montant total des sommes dues par
l’entreprise à la sécurité sociale ainsi qu’aux différents organismes sociaux au titre des
cotisations patronales et salariales d’assurances sociales, d’allocations familiales, d’accidents
de travail, de retraites du personnel etc. par le débit des comptes de charges ou de tiers
intéressés.

Ils sont débités des règlements effectués à ces organismes par le crédit des comptes de
trésorerie intéressés.

445. ETAT-CREDITEUR

Les opérations à inscrire dans ce poste sont celles qui sont faites avec l’Etat considéré en tant
que puissance publique à l’exception des opérations qui pourraient être faites avec l’Etat en
tant que fournisseur ou associé par exemple.

4452. Etat - impôts et taxes assimilés


4453. Etat - Impôts sur les résultats
4455. Etat - T.V.A facturée
4456. Etat - T.V.A due
4457. Etat - impôts et taxes à payer
4458. Etat - autres comptes créditeurs

Le compte 4452 est crédité des impôts, taxes et dettes assimilées y compris les retenues
effectuées par l’entreprise pour le compte de l’Etat sur des sommes dues à des tiers par le
débit de leurs comptes (prélèvements sur les traitements et salaires, retenues à la source
etc... ).

Le compte 4453 est crédité du montant des impôts sur les résultats dus à l’Etat par le débit de
l’un des comptes formant le poste 670 “Impôts sur les résultats”.

Il est débité du montant des règlements effectués au Trésor par le crédit d’un compte de
trésorerie pour le paiement du solde et le crédit du compte 3453 pour les acomptes.

109
Le compte 4455 est crédité du montant des taxes collectées pour le compte de l’Etat par le
débit des comptes de tiers intéressés.

Le compte 4456 est débité par le crédit du compte 3455 “Etat, TVA récupérable”. Il est
crédité par le débit du compte 4455. Ces écritures sont passées au vu des déclarations de TVA
déposées auprès de l’administration fiscale par l’entreprise.

Au cas où le compte 4456 devient débiteur, son solde, correspondant à un crédit de TVA, est
viré au compte 3456 “Etat, crédit de TVA”.

Le compte 4457 est crédité à la clôture de l’exercice du montant des dettes relatives aux
impôts et taxes rattachables à cet exercice dont le montant est suffisamment connu et
évaluable, par le débit des comptes intéressés de la classe 6. A l’ouverture de l’exercice
suivant, ces écritures sont contre passées.

446. COMPTES D’ASSOCIES CREDITEURS

Sont réputés associés, ceux qui détiennent une part du capital des sociétés sous toutes leurs
formes (sociétés de capitaux, sociétés en participation, sociétés de personnes, sociétés de fait
etc..).

4461. Associés, capital à rembourser


4462. Associés, versements reçus sur augmentation de capital
4463. Comptes courants des associés créditeurs
4464. Associés, opérations faites en commun
4465. Associés dividendes à payer
4468. Autres comptes d’associés créditeurs

Le compte 4461 est crédité des sommes dues aux associés par la société à la suite de
l’opération d’amortissement ou de remboursement d’une partie du capital social.

Le compte 4462 reçoit à son crédit la contrepartie des versements effectués par les associés à
la suite d’une décision d’augmentation du capital ; il est débité à la clôture de la période
ouverte pour la réalisation de l’augmentation de capital.

Le compte 4463 enregistre à son crédit le montant des fonds mis ou laissés temporairement
par les associés à la disposition de l’entreprise.

Le compte 4465 est crédité du montant des dividendes dont la distribution a été décidée par
les organes compétents, par le débit des comptes de capitaux propres sur lesquels les
bénéfices ont été prélevés (rubrique 11).

448. AUTRES CREANCIERS

4481. Dettes sur acquisition d’immobilisations


4483. Dettes sur acquisition de titres et valeurs de placement

110
4485. Obligations coupons à payer
4487. Dettes rattachées aux autres créanciers
4488. Divers créanciers

Lors de l’acquisition d’immobilisations par l’entreprise, le compte 4481 est crédité par le
débit :

- des comptes d’immobilisations concernées pour leur montant hors taxes récupérables ;
- du compte 3455 “Etat, TVA récupérable”.

Le compte 4481 est débité notamment par le crédit :

- d’un compte de trésorerie lors des règlements effectués par l’entreprise ;


- du compte 4487 “Dettes rattachées aux autres créanciers” lors de l’acceptation d’une lettre
de change ou de la remise d’un billet à ordre.

Le compte 4483 enregistre à son crédit le montant des dettes relatives à l’acquisition des titres
et valeurs de placement y compris la partie non encore appelée. Le compte intéressé du poste
350 “Titres et valeurs de placement” est débité en contrepartie.

Le compte 4485 enregistre à son crédit le montant des coupons à payer au titre des obligations
émises par l’entreprise. Il est débité lors du paiement des coupons par le crédit d’un compte de
trésorerie.

Le compte 4487 enregistre à son crédit les dettes rattachées aux autres créanciers qui sont
destinées à constater soit des modes de financement soit des dettes à venir se rapportant à
l’exercice (charges à payer relatives aux autres créanciers).

449. COMPTES DE REGULARISATION-PASSIF

4491. Produits constatés d’avance


4493. Intérêts courus et non échus à payer
4495. Comptes de répartition périodique des produits
4497. Comptes transitoires ou d’attente

Le compte 4491 permet de rattacher à l’exercice les produits qui le concernent effectivement,
et ceux-là seulement. Il est crédité en fin d’exercice par le débit des comptes de produits
intéressés. A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures sont contre-passées.

Le compte 4493 enregistre à son crédit le montant des intérêts courus et non échus à la date de
clôture sur les dettes y compris celles du financement permanent.

Le compte 4495 enregistre les produits dont le montant peut être connu ou fixé d’avance avec
une précision suffisante et qu’on décide de répartir par fractions égales entre les périodes
comptables de l’exercice selon le système dit de l’abonnement. Le compte 4495 doit être
soldé en fin d’exercice.

Le compte 4497 enregistre les opérations qui ne peuvent être imputées de façon certaine à un
compte de bilan créditeur déterminé au moment où elles doivent être enregistrées et qui

111
exigent notamment une information complémentaire. Le compte 4497 ne doit être utilisé que
dans des cas exceptionnels. Il peut notamment servir pour les opérations de virements internes
en cas d’utilisation de journaux auxiliaires ou divisionnaires. Toute opération initialement
imputée au compte 4497 doit être réimputée au compte définitif dans les plus brefs délais. Le
compte 4497 doit être soldé en fin d’exercice.

45. AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

Le poste 45 comporte les provisions pour risques et charges autres que celles enregistrées au
poste 15 “Provisions durables pour risques et charges”.

Les autres provisions pour risques et charges sont destinées à faire face à des risques ou à des
charges dont on prévoit la réalisation dans un délai inférieur ou égal à douze mois à la date de
clôture de l’exercice.

4501. Provisions pour litiges


4502. Provisions pour garanties données aux clients
4505. Provisions pour amendes, doubles droits et pénalités
4506. Provisions pour pertes de change
4507. Provisions pour impôts
4508. Autres provisions pour risques et charges

Lors de la constitution d’une provision non durable pour risques et charges, le compte de
provisions intéressé est crédité par le débit :

- du compte 6195 “Dotations d’exploitation aux provisions pour risques et charges”


lorsqu’elle concerne l’exploitation ;

- du compte 6393 “Dotations aux provisions pour risques et charges financiers” lorsqu’elle
affecte l’activité financière de l’entreprise (cas des provisions pour pertes de change) ;

- du compte 6595 “Dotations non - courantes pour risques et charges” lorsqu’elle a un


caractère non courant.

Les comptes de provisions (poste 450) sont réajustés à la fin de chaque exercice par :

- le débit des comptes de dotations concernés 6197, 6393 ou 6595, lorsque le montant de la
provision doit être augmenté ;

- le crédit du compte intéressé de reprises sur provisions pour risques et charges (7195, 7393
ou 7595) lorsque le montant de la provision doit être diminué ou annulé.

47. ECARTS DE CONVERSION-PASSIF (ELEMENTS CIRCULANTS)

4701. Augmentation des créances circulantes


4702. Diminution des dettes circulantes

112
Les créances de l’actif circulant (hors trésorerie) et les dettes du passif circulant (hors
trésorerie) sont converties et comptabilisées en dirhams sur la base du dernier cours de change
connu à la clôture de l’exercice.

Lorsque l’application du taux de conversion à la date de l’arrêté des comptes a pour effet de
modifier les montants précédemment comptabilisés, les différences de conversion sont
inscrites au crédit :

- du compte 4701 s’il s’agit d’une augmentation des créances de l’actif circulant ;
- du compte 4702 s’il s’agit d’une diminution des dettes du passif circulant.

CLASSE 5 : Comptes de trésorerie

Les comptes de trésorerie sont répartis entre les rubriques suivantes :

- la trésorerie - actif (rubrique 51) ;


- la trésorerie - passif (rubrique 55).

Les éléments de la trésorerie sujets à dépréciation sont assortis de corrections de valeur qui
prennent la forme de provisions pour dépréciation à inscrire aux comptes portant la racine 59
“Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie”

Les comptes de trésorerie enregistrent les opérations de trésorerie dans le sens strict du
terme. Ils enregistrent notamment les mouvements de valeurs en espèces, chèques ou
virements ainsi que les opérations faites avec les banques autres que celles comptabilisées
dans les dettes de financement (rubrique 14).

511. CHEQUES ET VALEURS A ENCAISSER

5111. Chèques à encaisser ou à l’encaissement


5113. Effets à encaisser ou à l’encaissement
5115. Virements de fonds
5118. Autres valeurs à encaisser

Le compte 5111 enregistre à son crédit à la fois les chèques reçus des clients et non remis à
l’encaissement et les chèques remis à l’encaissement et non encore portés au crédit du compte
de l’entreprise par la banque. Le compte 5111 est crédité pour solde dès réception de l’avis du
crédit du compte de l’entreprise par la banque ; en contrepartie le compte de la banque
intéressé est débité.

Le compte 5113 est débité à la fois des effets échus acceptés par les clients et non remis à
l’encaissement et des effets remis à l’encaissement et non encore portés au crédit du compte
de l’entreprise par la banque.

Il fonctionne dans les mêmes conditions que le compte 5111.

Le compte 5115 est un compte de passage pour la comptabilisation des mouvements de fonds
entre les différents comptes de trésorerie. Il doit être soldé en fin d’exercice.

113
514. BANQUES, TRESORERIE GENERALE ET CHEQUES POSTAUX
DEBITEURS

5141. Banques (soldes débiteurs)


5143. Trésorerie générale
5146. Chèques postaux
5148. Autres établissements financiers et assimilés (soldes débiteurs)

Le poste 514 ne regroupe que les comptes de trésorerie dont le solde est débiteur.

Les comptes composant le poste 514 sont débités du montant des entrées et crédités des
sorties de fonds.

516. CAISSES , REGIES D’AVANCES ET ACCREDITIFS

5161. Caisses
5165. Régies d’avances et accréditifs

Le compte 5161 est débité du montant des espèces encaissées par l’entreprise. Il est crédité du
montant des espèces décaissées. Son solde est toujours débiteur ou nul.

Le compte 5165 enregistre les mouvements des fonds gérés par les régisseurs et les accréditifs
ouverts par les banques au nom d’un tiers ou d’un agent de l’entreprise.

Le compte 5165 est débité du montant des fonds remis aux régisseurs et aux titulaires
d’accréditifs par le crédit d’un compte de trésorerie. Il est crédité :

- du montant des dépenses effectuées par les régisseurs ou par les banques pour le compte de
l’entreprise par le débit d’un compte de tiers ou de charge ;
- du montant des reversements de fonds avancés, par le débit d’un compte de trésorerie.

55. TRESORERIE - PASSIF

5520. Crédits d’escompte

Ce compte enregistre à son crédit le montant nominale des effets non échus remis à
l’escompte par l’entreprise par le débit du compte de banque intéressé (postes 514 et 554) et
du compte 6311 “Intérêts des emprunts et dettes”. Le compte 5520 est débité à la date
d’échéance des effets par le crédit du compte 3425 “Clients, Effets à recevoir”.

5530. Crédits de trésorerie

Sont enregistrés au crédit du compte 5530 les crédits de trésorerie à court terme accordés par
les banques aux entreprises (warrants, crédits à l’exportation, facilités de caisse, etc...) autres
que les découverts bancaires.

554. BANQUES (SOLDES CREDITEURS)

5541. Banques (soldes créditeurs)

114
5548. Autres établissements financiers et assimilés (soldes créditeurs)

Le poste 554 ne regroupe que les comptes de trésorerie dont le solde est créditeur.

Les comptes 5541 et 5548 sont débités du montant des entrées et crédités du montant des
sorties de fonds.

5900. Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie

Les amoindrissements de valeur des éléments de la trésorerie Actif résultant de causes dont
les effets ne sont pas jugés irréversibles sont constatés par des provisions pour dépréciation.

Lors de la constitution ou de l’augmentation d’une provision pour dépréciation, le compte


5900 est crédité par le débit du compte 6396 “Dotations aux provisions pour dépréciation des
comptes de trésorerie”.

Lors de l’annulation ou de la diminution de cette provision, le compte 5900 est débité par le
crédit du compte 7396 “Reprises sur provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie”.

CLASSE 6 : Comptes de charges

61. CHARGES D’EXPLOITATION


63. CHARGES FINANCIERES
65. CHARGES NON COURANTES
67. IMPOTS SUR LES RESULTATS

Les charges sont les sommes ou valeurs versées ou à verser à des tiers soit en contrepartie de
matières, fournitures, travaux et prestations, soit exceptionnellement sans contrepartie. Sont
comprises également dans ces charges les dotations aux amortissements et aux provisions et
exceptionnellement la valeur nette d’amortissements des immobilisations cédées. Ne sont
donc pas considérées comme charges les remboursements de dettes et le montant des biens et
créances destiné à être immobilisé ou investi.

Les comptes destinés à regrouper les charges courantes et non courantes de l’exercice sont
réunis dans la classe 6. Ils sont affectés à l’enregistrement des charges réelles et des charges
calculées relatives à l’exploitation normale et habituelle de l’entreprise.

Les charges courantes qui concernent l’exploitation normale et la gestion financière sont
enregistrées respectivement sous les rubriques 61 et 63.

Quant aux charges non courantes, elles figurent sous la rubrique 65

Figurent également dans les charges sous la rubrique 67 les impôts sur les résultats de
l’entreprise.

Les charges, enregistrées hors taxes récupérables, comprennent:

1. Les charges d’exploitation composées des postes suivants :

115
- Achats revendus de marchandises (611)
- Achats consommés de matières et fournitures (612)
- Autres charges externes (613 et 614)
- Impôts et taxes (616)
- Charges de personnel (617)
- Autres charges d’exploitation (618)
- Dotations d’exploitation (619)

2. Les charges financières subdivisées en postes suivants :

- Charges d’intérêts (631)


- Pertes de change (633)
- Autres charges financières (638)
- Dotations financières (639)

3. Les charges non courantes constituées par les postes suivants :

- Valeurs nettes d’amortissements des immobilisations cédées (651)


- Subventions accordées (656)
- Autres charges non courantes (658)
- Dotations non courantes (659)

4. Les impôts sur les résultats (670).

Le classement des charges d’exploitation est établi de telle sorte qu’il permet de tirer de
manière successive les soldes de gestion du compte de produits et charges, à savoir :

611. Achats revendus de marchandises


612. Achats consommés de matières et fournitures Calcul de la valeur ajoutée
613/614. Autres charges externes

616. Impôts et taxes Calcul de l’excédent brut d'exploitation E.B.E.


617. Charges de personnel (ou I.B.E)

618. Autres charges d’exploitation


619. Dotations d’exploitation Calcul du résultat d'exploitation

Les comptes de la classe 6 ne doivent enregistrer que les charges se rapportant soit à
l’exploitation courante, soit à l’exploitation non courante. Ils ne comprennent pas en principe
les sommes affectées à des investissements qui trouvent leur place dans les comptes de l’actif
immobilisé. Ils ne comprennent pas non plus les titres et valeurs de placement qui sont inscrits
dans les comptes de la rubrique “Titres et valeurs de placement”.

Lorsque les biens acquis ou produits peuvent recevoir une destination polyvalente (vente,
location, utilisation par l’entreprise pour elle-même) en attendant un classement définitif

116
(stocks ou immobilisations), leurs montants sont inscrits dans les comptes de charges et ils
sont inventoriés dans les stocks.

Mais les entreprises ne sont pas toujours en mesure de faire de telles distinctions au moment
même où elles passent leurs écritures soit qu’elles ne connaissent pas, alors, le caractère des
sommes à enregistrer, soit qu’elles ignorent encore l’affectation qui sera donnée à ces
sommes.

Dans ce cas, en fin d’exercice, afin de donner une affectation convenable aux dépenses à
réimputer, ces dernières sont inscrites :

- soit au débit d’un compte de l’actif immobilisé par le crédit de l’un des comptes poste 714
“Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même” ;
- soit au débit d’un compte de bilan ou au débit d’un autre compte de charges par le crédit
d’un compte 7197 “Transferts de charges d’exploitation” ou du compte 7397, “Transferts de
charges financières” ou du compte 7597, “Transferts de charges non courantes”.

En raison de l’intérêt qu’il y a à faire apparaître dans la classe 6 toutes les charges engagées
au titre des comptes compris dans les rubriques 61, 63, 65 et 67, il convient d’enregistrer en
classe 6 les différentes charges relatives à ces comptes, même lorsqu’elles sont déjà couvertes
par des provisions.

Dans ce cas, les provisions antérieurement constituées sont annulées par les comptes compris
dans les postes “Reprises d’exploitation ; transferts de charges (719)”, Reprises financières ;
Transferts de charges (739), et “Reprises non courantes ; Transferts de charges” (759).

Les charges afférentes à des opérations concernant des exercices antérieurs sont
comptabilisées dans le compte spécifique de chacun des postes de la classe 6.

Les charges relatives à des opérations non courantes sont enregistrées dans les comptes de la
rubrique 65 “Charges non courantes”.

Pour la détermination du résultat, les charges doivent être rattachées à l’exercice au cours
duquel elles sont utilisées ou consommées et non pas à celui au cours duquel elles se
matérialisent.

Les charges ne correspondant pas à des consommations de l’exercice (charges constatées


d’avance) doivent être soustraites des charges de l’exercice par l’intermédiaire d’un compte
de régularisation (3491 “charges constatées d’avance”) ou d’un compte rattaché.

Les consommations (ou les réceptions de marchandises, de matières et de fournitures) de


l’exercice non encore comptabilisées au cours de l’exercice pour différentes raisons
constituent des charges à payer à comprendre dans les charges de l’exercice par
l’intermédiaire d’un compte rattaché à chaque compte de tiers concerné ou d’un compte de
régularisation passif (4491).

Certaines charges importantes peuvent être réparties sur plusieurs exercices soit à l’avance,
sous forme de provisions, soit à partir de leur engagement.

117
Sont concernées par cette disposition les charges à étaler, charges importantes non répétitives
et que l’entreprise décide d’étaler sur plusieurs exercices.

Pour toute la classe 6, des subdivisions de comptes sont ouvertes pour permettre aux
entreprises de fournir plus facilement le détail des charges.

Les entreprises peuvent, en fonction de leurs besoins, créer au niveau de chacun des comptes,
des comptes divisionnaires ou des sous-comptes.

61. CHARGES D’EXPLOITATION

611. ACHATS REVENDUS DE MARCHANDISES

6111. Achats de marchandises “groupe A”


6112. Achats de marchandises “groupe B”
6114. Variation de stocks de marchandises
6118. Achats revendus de marchandises des exercices antérieurs
6119. R.R.R. obtenus sur achats de marchandises

612. ACHATS CONSOMMES DE MATIERES ET DE FOURNITURES

6121. Achats de matières premières


6122. Achats de matières et fournitures consommables
6123. Achats d’emballages
6124. Variation des stocks des matières et fournitures
6125. Achats non stockés de matières et de fournitures
6126. Achats de travaux, études et prestations de services
6128. Achats de matières et de fournitures des exercices antérieurs
6129. R.R.R. obtenus ou achats consommés de matières et de fournitures

Les achats revendus de marchandises correspondent à la charge d’achat des marchandises


antérieurement acquises et revendues en l’état dans l’exercice.

Les achats consommés de matières et fournitures sont ceux qui entrent dans le cycle de
fabrication des produits soit par incorporation soit par disparition à l’occasion de leur
élaboration.

Les achats de marchandises, de matières et fournitures, sont inscrits au débit des comptes ci-
dessus.

Le prix d’achat de marchandises, de matières et de fournitures s’entend net de taxes


légalement récupérables.

Lorsque les charges accessoires, tels que : transports, frais de transit, commissions et
courtages, frais de réception, assurance - transport, etc... peuvent être affectés avec certitude
aux achats de marchandises de matières et fournitures, les entreprises peuvent les
comptabiliser directement dans les comptes concernés du poste 612.

118
Les entreprises assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée doivent enregistrer leurs achats hors
taxes récupérables.

En revanche, les entreprises qui ne sont pas assujetties à cette taxe, doivent comptabiliser
leurs achats taxes comprises.

Le compte 6125 regroupe tous les achats non stockables (eau, électricité.....) ou non stockés
par l’entreprise tels que ceux afférents à des fournitures qui ne passent pas par un compte
d’une unité de stockage, et dont les existants, en fin d’exercice, sont inscrits en tant que
charges constatées d’avance au débit du compte 3491.

Les réductions commerciales obtenues (rabais, remises, ristournes) sont inscrites au crédit du
compte 6119 ou 6129. Toutefois, lorsque les réductions sont portées directement sur les
factures, elles ne peuvent pas faire l’objet de comptabilisation distincte des achats.

Les comptes 6114 et 6124, reçoivent à leur débit la constatation des stocks à la date
d’ouverture de l’exercice et à leur crédit le montant des stocks à la date de clôture de
l’exercice. En conséquence, le solde de chacun des comptes principaux 6114 ou 6124
représente la variation globale de la valeur du stock entre le début et la fin de l’exercice et
figure dans le compte de Produits et Charges comme compte correcteur en moins ou en plus
de l’une ou de l’autre catégorie d’achats. Cette variation est calculée compte non tenu des
provisions pour dépréciation.

Pour chaque exercice, la véritable charge (achats revendus de marchandises ou achats


consommés de matières et de fournitures) est donc constituée :

- pour les marchandises par le montant des achats de l’exercice (comptes 6111, 6112 et 6118)
déduction faite des réductions commerciales (compte 6119) et corrigés de la variation de
stocks de marchandises (compte 6114),

- pour les matières premières et fournitures par les achats de l’exercice (comptes 6121, 6122,
6123, 6125, 6126 et 6128) déduction faite des réductions commerciales (compte 6129) et
corrigés de la variation de stocks de matières et fournitures (compte 6124).

Les comptes d’achat sont débités au moment de la réception des factures. Mais à la clôture de
l’exercice, l’entreprise peut :

- soit être en possession de la facture sans avoir reçu livraison des marchandises, matières ou
fournitures; dans ce cas, si les comptes d’achats ont déjà été débités par le crédit de l’un des
comptes du poste 441 “Fournisseurs et comptes rattachés” ou du poste 514 “Banques,
Trésorerie Générale et Chèques Postaux, l’entreprise devra créditer les comptes d’achats
concernés par le débit du compte 3491 “Charges constatées d’avance”,

- soit, au contraire, avoir effectivement reçu les marchandises, matières ou fournitures, mais
ne pas être en possession de la facture ; dans ce cas, les achats doivent figurer dans leurs
comptes respectifs d’achat par le crédit du compte 4417 “Fournisseurs - Factures non
parvenues”.

119
Dans l’un et l’autre cas, les écritures passées aux comptes d’achats, au compte de charges
constatées d’avance et compte de Fournisseurs - Factures non parvenues, sont contrepassées à
l’ouverture de l’exercice suivant.

613/614. AUTRES CHARGES EXTERNES

6131. Locations et charges locatives


6132. Redevances de crédit bail
6133. Entretien et réparations
6134. Primes d’assurances
6135. Rémunérations du personnel extérieur à l’entreprise
6136. Rémunérations d’intermédiaires et honoraires
6137. Redevances pour brevets, marques, droit et valeurs similaires
6141. Etudes, recherches et documentation
6142. Transports
6143. Déplacements, missions, réceptions
6144. Publicité, publications et relations publiques
6145. Frais postaux et frais de télécommunications
6146. Cotisations et dons
6147. Services bancaires
6148. Autres charges externes des exercices antérieurs
6149. R.R.R. obtenus sur autres charges externes

Sont inscrites dans le poste 613/614 les charges externes autres que les achats directement
consommés par l’entreprise.

Sont comptabilisées dans le compte 6148 toutes les charges concernant les exercices
antérieurs touchant les comptes de ce poste.

Le compte 6149 enregistre à son crédit les rabais, remises et ristournes sur les autres charges
externes, obtenus des fournisseurs et dont le montant, non déduit des factures, n’est connu que
postérieurement à la comptabilisation de ces factures.

616. IMPOTS ET TAXES

6161. Impôts et taxes directs


6165. Impôts et taxes indirects
6167. Impôts et taxes et droits assimilés
6168. Impôts et taxes des exercices antérieurs

Le poste 616 enregistre les charges correspondant à des impôts et taxes à la charge de
l’entreprise, à l’exception :

- de ceux qui, payés par l’entreprise, doivent être récupérés sur des tiers ( T V A par
exemple) ;
- de ceux qui, tel les impôts sur les résultats, constituent un prélèvement sur les bénéfices et
sont inscrits à la rubrique 67 “Impôts sur les résultats”.

120
Sont comptabilisés dans le compte 6168 les rappels et les arriérés d’impôts et taxes de
l’entreprise. Quant aux pénalités et amendes fiscales, elles font l’objet d’une comptabilisation
dans les comptes de la rubrique 65 “Charges non courantes”.

Les impôts indirects sur la consommation, qui ne sont pas des taxes assimilées à la T V A
récupérable, sont comptabilisés au compte 6165.

617. CHARGES DE PERSONNEL

6171. Rémunérations du personnel


6174. Charges sociales
6176. Charges sociales diverses
6177. Rémunération de l’exploitant
6178. Charges de personnel des exercices antérieurs

Elles sont constituées :

- par l’ensemble des rémunérations en numéraire ou en nature du personnel de l’entreprise ;

- par les rémunérations allouées aux gérants et administrateurs de sociétés ;

- par la rémunération de l’exploitant individuel en contrepartie du travail fourni.

Elles sont constituées également par des charges liées à ces rémunérations: cotisations
sociales, assurances sociales, avantages divers.... .

Le compte 6171 enregistre à son débit les rémunérations brutes du personnel. Les cotisations
sociales, à la charge de ce personnel sont portées au crédit des comptes du poste 444
“Organismes sociaux”. Les impôts à charge de ce personnel et prélevés par l’employeur sont
portés au crédit des comptes du poste 445 “Etat créditeur”.

Le compte 6174 enregistre à son débit les charges sociales liées à la rémunération du
personnel supportées par l’entreprise (cotisations patronales...).

Les autres charges sociales tels que l’assurance groupe, les versements aux œuvres sociales,
l’habillement et les vêtements de travail..., sont inscrits dans le compte 6176.

Le compte 6177 enregistre la rémunération de l’exploitant individuel.

Les charges de personnel sur exercices antérieurs sont comptabilisées dans le compte 6178.

618. AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION

6181. Jetons de présence


6182. Pertes sur créances irrécouvrables
6185. Pertes sur opérations faites en commun
6186. Transfert de profits sur opérations faites en commun
6188. Autres charges d’exploitation des exercices antérieurs

121
Elles comprennent les charges d’exploitation qui ne sont pas considérées comme des
consommations intermédiaires pour le calcul de la valeur ajoutée de l’entreprise.

Le débit du compte 6182 reçoit les pertes sur créances irrécouvrables qui présentent un
caractère habituel en rapport avec l’activité courante de l’entreprise.

Le compte 6185 enregistre la quote-part de pertes de l’entreprise sur des opérations faites en
commun.

Lorsque l’entreprise est gérante des opérations faites en commun, la quote-part des résultats
bénéficiaires revenant aux autres partenaires est enregistrée au débit du compte 6186.

Les comptes 6185 et 6186 ont leur contrepartie dans le compte 4464 “Associés, opérations
faites en commun”.

619. DOTATIONS D’EXPLOITATION (D.E)

6191. D.E. aux amortissements de l’immobilisation en non--valeurs


6192. D.E. aux amortissements des immobilisations incorporelles
6193. D.E. aux amortissements des immobilisations corporelles
6194. D.E. aux provisions pour dépréciation des immobilisations
6195. D.E. aux provisions pour risques et charges
6196. D.E. aux provisions pour dépréciation de l’actif circulant
6198. Dotations d’exploitation des exercices antérieurs

Les dotations de l’exercice aux amortissements et aux provisions sont portées au débit des
comptes concernés du poste 619 par le crédit des comptes intéressés des rubriques suivantes :

- Amortissements des immobilisations (28) ;

- Provisions pour dépréciation des immobilisations (29) ;

- Provisions pour dépréciation de l’actif immobilisé (39) ;

- Provisions durables pour risques et charges(15);

- Autres provisions pour risques et charges (45) ;

63. CHARGES FINANCIERES

631. CHARGES D’INTERETS

6311. Intérêts des emprunts et dettes


6318. Charges d’intérêts des exercices antérieurs

Sont inscrits aux comptes de ces postes les intérêts dus par l’entreprise sur ses emprunts et
dettes.

122
Figurent également dans ces postes les intérêts sur les comptes courants et dépôts créditeurs.

633. PERTES DE CHANGE

6331. Pertes de change propres à l’exercice


6338. Pertes de change des exercices antérieurs

Ces comptes enregistrent à leur débit les pertes de changes définitives subies par l’entreprise.

Les écarts de conversion négatifs constatés en fin d’exercice sur les comptes de trésorerie en
devises sont considérés comme des pertes de change réalisées.

638. AUTRES CHARGES FINANCIERES

6382. Pertes sur créances liées a des participations


6385. Charges nettes sur cessions de titres et valeurs de placement
6386. Escomptes accordés
6388. Autres charges financières des exercices antérieurs

Le compte 6385 enregistre les moins-values résultant des cessions de titres et valeurs de
placement.

Le compte 6386 est débité même lorsqu’il s’agit d’escomptes de règlement déduits
directement des factures de ventes, l’escompte de règlement est une réduction de prix
accordée pour tenir compte d’un paiement avant l’échéance prévue par les conditions de vente
ou d’un paiement au comptant.

639. DOTATIONS FINANCIERES

6391. Dotations aux amortissements des primes de remboursement des obligations


6392. Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières
6393. Dotations aux provisions pour risques et charges financières
6394. Dotations aux provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement
6396. Dotations aux provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
6398. Dotations financières des exercices antérieures

Les dotations financières sont portées au débit des comptes sus-indiqués lorsque la
constitution des amortissements et provisions affecte l’activité financière de l’entreprise. La
contrepartie se trouve dans les crédits des comptes des rubriques 15, 28, 29, 39, 45 et 59.

65.CHARGES NON COURANTES

Les charges non courantes se définissent en fonction de leur nature intrinsèque et non de leur
montant. Elles sont liées à la survenance de circonstances exceptionnelles telles que les
cessions d’immobilisations ou les restructurations d’entreprises.

651. VALEURS NETTES D’AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS


CEDEES

123
6512. V.N.A. des immobilisations incorporelles cédées
6513. V.N.A. des immobilisations corporelles cédées
6514. V.N.A. des immobilisations financières cédées (droits de propriété)
6518. V.N.A. des immobilisations cédées des exercices antérieurs

Les comptes du poste 651 enregistrent à leur débit le montant de la valeur nette
d’amortissements des éléments cédés de l’actif immobilisé. Toutefois, en ce qui concerne le
compte 6514 “Valeurs nettes d’amortissement des immobilisations financières” seules sont
portées à son débit les valeurs conférant un droit de propriété(postes 251 et 258).

656. SUBVENTIONS ACCORDEES

6561. Subventions accordées de l’exercice


6568. Subventions accordées des exercices antérieurs

Les subventions accordées sont des subventions versées à des tiers dans le propre intérêt de
l’entreprise. Elles comprennent notamment les subventions accordées à des filiales en
difficulté et les versements à divers organismes d’intérêt général.

658. AUTRES CHARGES NON COURANTES

6581. Pénalités sur marchés et dédits


6582. Rappels d’impôts (autres qu’impôts sur les résultats)
6583. Pénalités et amendes fiscales ou pénales
6585. Créances devenues irrécouvrables
6586. Dons, libéralités et lots
6588. Autres charges non courantes des exercices antérieurs

Le compte 6581 enregistre à son débit les pénalités sur marchés et les dédits à la charge de
l’entreprise.

Sont enregistrés au débit du compte 6582 les redressements définitifs d’impôts autres que les
impôts sur les résultats.

Les pénalités ou amendes fiscales d’assiette ou de recouvrement sont enregistrées au compte


6583.

Le compte 6585 enregistre les pertes sur créances irrécouvrables ayant un caractère non
courant.

659. DOTATIONS NON COURANTES


6591. Dotations aux amortissements exceptionnels des immobilisations
6594. Dotations non courantes aux provisions réglementées
6595. Dotations non courantes aux provisions pour risques et charges
6596. Dotations non courantes aux provisions pour dépréciation
6598. Dotations non courantes des exercices antérieurs

124
Le compte 6591 est débité de la fraction d’amortissements supplémentaires lorsque les
conditions d’exploitation et les perspectives de l’entreprise justifient une telle mesure.

Lorsque des biens sont inutilisés parce qu’une fabrication a été définitivement arrêtée ou sont
inutilisables pour d’autres usages ou invendables, l’entreprise constate au débit du compte
6591 l’amortissement exceptionnel relatif à la dépréciation subie.

67. IMPOTS SUR LES RESULTATS

6701. Impôts sur les bénéfices


6705. Imposition minimale annuelle des sociétés
6708. Rappels et dégrèvements des impôts sur les résultats

Le compte 6701 est débité du montant dû au titre de l’impôt sur les bénéfices de l’exercice.

Le compte 6705 enregistre à son débit l’imposition minimale annuelle prévue pour les
sociétés.

Le compte 6708 enregistre les rappels et les dégrèvements d’impôts sur les résultats résultant
d’un contrôle ou d’une réclamation.

Il est précisé que ces comptes ne doivent pas contenir les pénalités afférentes aux rappels
d’impôts sur les résultats qui sont enregistrés en charges non courantes (poste 658).

CLASSE 7 : Comptes de produits

71. PRODUITS D’EXPLOITATION

73. PRODUITS FINANCIERS

75. PRODUITS NON COURANTS

Les produits sont les sommes ou valeurs reçues ou à recevoir soit en contrepartie de
fournitures, de travaux ou prestations exécutés ou fournis par l’entreprise, soit
exceptionnellement sans contrepartie.

Les produits comprennent, par extension, les immobilisations produites par l’entreprise pour
elle-même, la variation des stocks de produits et de services, les reprises sur amortissements
et provisions, les transferts de charges et les produits des cessions d’immobilisations.

Ne sont donc pas considérées comme produits les sommes reçues en paiement des créances et
les sommes empruntées.

La classe 7 groupe les comptes destinés à enregistrer les produits par nature qui se rapportent
à l’exploitation courante et non courante de l’entreprise.

Les produits courants qui concernent l’exploitation normale et la gestion financière sont
enregistrés dans les rubriques 71 et 73.

125
Les produits non courants sont inscrits dans la rubrique 75.

Les produits, enregistrés hors taxes récupérables, comprennent:

1. Les produits d’exploitation composés des postes suivants:

- ventes de marchandises (711)


- ventes de biens et services produits (712)
- variation des stocks de produits (713)
- immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même (714)
- subventions d’exploitation (716)
- autres produits d’exploitation (718)
- reprises d’exploitation; transferts de charges (719)

2. Les produits financiers subdivisés en postes suivants:

- produits des titres de participation et des autres titres immobilisés (732)


- gains de change (733)
- intérêts et autres produits financiers (738)
- reprises financières; transferts de charges (739)

3. Les produits non courants constitués par les postes suivants:

- produits des cessions d’immobilisations (751)


- subventions d’équilibre (756)
- reprises sur subventions d’investissement (757)
- autres produits non courants (758)
- reprises non courantes; transferts de charges (759)

Le classement des produits d’exploitation est établi en fonction de leur nature économique
selon un ordre qui suit la cascade des soldes de gestion; d’où la succession suivante des postes
de produits d’exploitation:

711. VENTES DE MARCHANDISE

712. VENTES DE BIENS ET SERVICES PRODUITS Calcul de la

713. VARIATION DES STOCKS DE PRODUITS Valeur Ajoutée

714. IMMOBILISATIONS PRODUITES PAR L’ENTREPRISE POUR ELLE-MEME

715. SUBVENTIONS D’EXPLOITATION Calcul de l’Excèdent Brut d’Exploitation


( EBE ou IBE)

718. AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION Calcul du Résultat

126
d’Exploitation
719. REPRISES D’EXPLOITATION ; TRANSFERTS DE CHARGES

Les comptes de la classe 7 ne doivent enregistrer que les produits se rapportant soit à
l’exploitation courante, soit à l’exploitation non courante.

Pour la détermination du résultat, les produits, à l’instar des charges, doivent être rattachés à
l’exercice considéré.

Un produit est acquis lorsque les prestations ont été effectuées (services) ou lorsque les
fournitures ont été livrées.

Sont donc rattachés à l’exercice tous les produits résultant de l’activité de l’exercice et eux
seuls. En conséquence, à la clôture de chaque exercice:

- lorsqu’une créance comptabilisée concerne un bien non livré ou une prestation non encore
effectuée, le produit comptabilisé d’avance est éliminé des produits d’exploitation par
l’intermédiaire du compte
4491 “Produits constatés d’avance” ou d’un compte rattaché ;

- lorsqu’un bien livré ou une prestation effectuée n’a pas encore fait l’objet d’une créance, elle
est ajoutée aux produits d’exploitation par l’intermédiaire du compte 3427 “Clients - Factures
à établir et créances sur travaux non encore facturables”.

Pour toute la classe 7, des subdivisions de comptes sont ouverts pour permettre aux
entreprises de fournir plus facilement le détail des produits.

Les entreprises peuvent, en fonction de leurs besoins, créer au niveau de chacun des comptes
principaux, des comptes divisionnaires et des sous- comptes.

71. PRODUITS D’EXPLOITATION

711. VENTES DE MARCHANDISES

7111. Ventes de marchandises au Maroc


7113. Ventes de marchandises à l’étranger
7118. Ventes de marchandises des exercices antérieurs
7119. R.R.R. accordés par l’entreprise

Les ventes de marchandises faites au Maroc, d’une part, et à l’étranger, d’autre part,
apparaissent dans les comptes 7111 et 7113.

Le compte 7118 enregistre à son crédit les ventes de marchandises des exercices antérieurs.

Les rabais, remises et ristournes accordés par l’entreprise et rattachés à ces ventes sont portés
au débit du compte 7119.

127
Les escomptes de règlement accordés ne sont pas déduits des ventes mais débités directement
en charges financières.

712. VENTES DE BIENS ET SERVICES PRODUITS

7121. Ventes de biens produits au Maroc


7122. Ventes de biens produits à l’étranger
7124. Ventes de services produits au Maroc
7125. Ventes de services produits à l’étranger
7126. Redevances pour brevets, marques, droits et valeurs similaires
7127. Ventes et produits accessoires
7128. Ventes de biens et services produits des exercices antérieurs
7129. R.R.R. accordés par l’entreprise

Les entreprises assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée doivent enregistrer leurs ventes hors
taxes.

Les ventes des biens produits et des services produits, sont enregistrées selon leur nature, au
crédit des comptes 7121 à 7125.

Les réductions accordées sur factures ne sont pas comptabilisées séparément.

Les revenus provenant des brevets, marques, droits et valeurs similaires, sont enregistrés au
crédit du compte 7126.

Le compte 7127 enregistre à son crédit les produits des activités annexes de l’entreprise.

Le compte 7128 est crédité de toutes les opérations des exercices antérieurs concernant les
ventes de biens et services produits.

Le compte 7129 enregistre à son débit les rabais, remises et ristournes sur les ventes de biens
et services produits accordés à des clients et dont le montant non déduit des factures, est
octroyé postérieurement à l’établissement des factures de ventes.

713. VARIATION DES STOCKS DE PRODUITS ET SERVICES

7131. Variation des stocks de produits en cours


7132. Variation des stocks des biens produits
7134. Variation des stocks de services en cours

Ces comptes et leurs subdivisions reçoivent à leur débit la constatation du montant des stocks
de produits et services à la date d’ouverture de l’exercice, et à leur crédit le montant des
stocks de produits et services à la date de clôture de l’exercice.

La différence entre les deux stocks constitue la production stockée de biens ou services ou la
production déstockée de biens ou de services, selon que le solde du compte est créditeur ou
débiteur. Cette différence est calculée compte tenu des provisions pour dépréciation.

128
714. IMMOBILISATIONS PRODUITES PAR L’ENTREPRISE POUR ELLE
MEME

7141. Immobilisation en non-valeurs produite


7142. Immobilisations incorporelles produites
7143. Immobilisations corporelles produites
7148. Immobilisations produites des exercices antérieurs

Ces comptes enregistrent directement à leur crédit le montant des immobilisations créées par
les moyens propres de l’entreprise pour elle-même. Leur contrepartie est donc l’un des
comptes d’immobilisations.

Si la production de ces immobilisations s’effectue progressivement, leur comptabilisation doit


être constatée au fur et à mesure par l’utilisation à titre transitoire des comptes
d’immobilisations en cours.

716. SUBVENTIONS D’EXPLOITATION

7161. Subventions d’exploitation reçues


7168. Subventions d’exploitation reçues des exercices antérieurs

Sont inscrites au crédit de ces comptes les subventions acquises par l’entreprise pour lui
permettre de faire face à des charges d’exploitation ou à des insuffisances de certains produits
d’exploitation.

La contrepartie de ces subventions se trouve dans le compte 3451 “Subventions à recevoir” ou


dans un compte de trésorerie.

718. AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION

7181. Jetons de présence reçus


7182. Revenus des immeubles non affectés à l’exploitation
7185. Profits sur opérations faites en commun
7186. Transfert de pertes sur opérations faites en commun
7188. Autres produits d’exploitation des exercices antérieurs

Ces produits ne sont pas retenus dans la production de l’exercice servant de base au calcul de
la valeur ajoutée de l’entreprise.

Les produits d’exploitation réalisés par l’intermédiaire des sociétés en participation sont
inscrits au crédit des comptes 7185 et 7186.

Le compte 7185 enregistre à son crédit la quote- part du profit résultant des opérations faites
en commun.

Le compte 7186 est crédité de la quote-part des pertes à la charge des associés lorsque
l’entreprise est gérante de la société en participation. La contrepartie de ces opérations se
trouve au compte 3464 “Associés, opérations faites en commun”.

129
719. REPRISES D’EXPLOITATION ; TRANSFERTS DE CHARGES

7191. Reprises sur amortissements de l’immobilisation en non-valeurs


7192. Reprises sur amortissements des immobilisations incorporelles
7193. Reprises sur amortissements des immobilisations corporelles
7194. Reprises sur provisions pour dépréciation des immobilisations
7195. Reprises sur provisions pour risques et charges
7196. Reprises sur provisions pour dépréciation de l’actif circulant
7197. Transferts de charges d’exploitation
7198. Reprises sur amortissements et provisions des exercices antérieurs

Les reprises d’amortissements sont portées au crédit des comptes 7191, 7192 et 7193 par
débit des comptes d’amortissements de la rubrique 28.

Les provisions, sont en principe réajustées à la fin de chaque exercice.

Si les augmentations des provisions sont débitées aux comptes du poste 619, les diminutions
de provisions devenues en tout ou en partie sans objet, sont créditées aux comptes 7194, 7195
et 7196 .

La contrepartie de ces derniers comptes se trouve dans les comptes de provisions de l’actif
immobilisé, de l’actif circulant ou dans les comptes de provisions pour risques et charges.

Pour le compte 7197, les écritures passées en crédit se justifient notamment dans le cas où
l’entreprise n’est pas en mesure au moment de l’imputation initiale, de faire la distinction
entre charges d’exploitation et charges non courantes.

Le transfert de telles charges s’effectue en fin d’exercice à un autre compte du C.P.C. par
l’intermédiaire du compte 7197. Il en est ainsi par exemple dans le cas de lois de
restructuration de l’entreprise dont le montant est transféré de l’exploitation dans le non
courant (à l’aide de comptabilité analytique ou calculs statistiques etc...).

Il convient de préciser que la technique de transferts de charges n’est pas à employer pour les
erreurs d’imputation de charges ou les opérations qui peuvent être imputées directement aux
comptes du bilan (cas de charges affectables directement aux tiers). Il est rappelé que le
transfert des charges concernant les éléments à immobiliser passe par le poste 714.

73. PRODUITS FINANCIERS

732. PRODUITS DES TITRES DE PARTICIPATION ET DES AUTRES TITRES


IMMOBILISES

7321. Revenus des titres de participation


7325. Revenus des titres immobilisés
7328. Produits des titres de participation et des autres titres immobilisés des
exercices
antérieurs

733. GAINS DE CHANGE

130
7331. Gains de change propres à l’exercice
7338. Gains de change des exercices antérieurs

Ces comptes sont crédités des gains de change définitifs acquis à l’entreprise. Les écarts de
conversion positifs constatés en fin d’exercice sur les comptes de trésorerie en devises sont
considérés comme des gains de change réalisés.

738. INTERETS ET AUTRES PRODUITS FINANCIERS

7381. Intérêts et produits assimilés


7383. Revenus des créances rattachées à des participations
7384. Revenus des titres et valeurs de placement
7385. Produits nets sur cessions de titres et valeurs de placement
7386. Escomptes obtenus
7388. Intérêts et autres produits financiers des exercices antérieurs

Le compte 7381 enregistre selon le cas, les intérêts et produits des prêts octroyés, les revenus
des créances financières et comptes rattachés et les revenus tirés des comptes en banque.

Le compte 7383 est crédité uniquement des revenus provenant des créances rattachées à des
participations.

Le compte 7385 enregistre les plus-values résultant des cessions de titres et valeurs de
placement.

Le compte 7386 est crédité même lorsqu’il s’agit d’escomptes de règlement déduits
directement des factures d’achats.

739. REPRISES FINANCIERES ; TRANSFERTS DE CHARGES

7391. Reprises sur amortissements des primes de remboursement des obligations


7392. Reprises sur provisions pour dépréciation des immobilisations financières
7393. Reprises sur provisions pour risques et charges financiers
7394. Reprises sur provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement
7396. Reprises sur provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
7397. Transferts de charges financières
7398. Reprises sur dotations financières des exercices antérieurs

Les reprises d’amortissements sont portées au crédit du compte 7391 par le débit du compte
intéressé de la rubrique 28.

Pour les provisions, elles sont réajustées en principe à la fin de chaque exercice.

Si les augmentations de provisions sont débitées aux comptes du poste 639, les diminutions
de provisions devenues en tout ou en partie sans objet, sont créditées aux comptes 7392, 7393,
7394, et 7396. La contrepartie de ces derniers comptes se trouve aux comptes de provisions de
l’actif immobilisé, de l’actif circulant de la trésorerie ou dans les comptes de provisions pour
pertes et charges.

131
Les écritures passées au crédit du compte 7397 se justifient notamment dans le cas où
l’entreprise n’est pas en mesure au moment de l’imputation initiale de faire la distinction
entre produits financiers et produits non courants. Le transfert de telles charges s’effectue en
fin d’exercice à un autre compte du C.P.C. par l’intermédiaire du compte 7397.

Le compte 7397 peut également servir à enregistrer au débit des comptes d’immobilisations la
quote-part des charges financières comprise dans le coût de ces immobilisations dans le cas
où elle les a produites pour elle-même.

75. PRODUITS NON COURANTS

751. PRODUITS DES CESSIONS D’IMMOBILISATIONS

7512. P.C. des immobilisations incorporelles


7513. P.C. des immobilisations corporelles
7514. P.C. des immobilisations financières (Droits de propriété)
7518. P.C. des immobilisations des exercices antérieurs

Les comptes du poste 751 enregistrent à leur crédit les produits de cession des éléments
immobilisés. Toutefois, en ce qui concerne le compte 7514 seules sont portées à son crédit les
valeurs conférant droit de propriété (postes 251et 258).

756. SUBVENTIONS D’EQUILIBRE

7561. Subventions d’équilibre reçues de l’exercice


7568. Subventions d’équilibre des exercices antérieurs

Sont inscrites au crédit de ce compte les subventions dont bénéficie l’entreprise pour
compenser, en tout ou partie, la perte globale qu’elle aurait constatée si cette subvention ne lui
avait pas été accordée. La contrepartie de ces subventions se trouve au compte 3451
“Subventions à recevoir” ou un compte de trésorerie.

757. REPRISES SUR SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT

7577. Reprises sur subventions d’investissement de l’exercice


7578. Reprises sur subventions d’investissement des exercices antérieurs

Ces comptes enregistrent à leur crédit le montant des subventions d’investissement virées en
produits par le débit du compte 1319 “Subventions d’investissement inscrites aux comptes de
produits et charges”.

758. AUTRES PRODUITS NON COURANTS

7581. Pénalités et dédits reçus


7582. Dégrèvements d’impôts (autres qu’impôts sur les résultats)
7585. Rentrées sur créances soldées
7586. Dons, libéralités et lots reçus

132
7588. Autres produits non courants des exercices antérieurs

Le compte 7581 enregistre les pénalités contractuelles et les dédits au profit de l’entreprise.

Sont enregistrés au crédit du compte 7582 les dégrèvements définitifs sur les impôts autres
que les impôts sur les résultats par le débit d’un compte du poste Etat ou d’un compte de
trésorerie.

Le compte 7585 enregistre au crédit les rentrées sur les créances déjà considérées comme
irrécouvrables et comptabilisées comme telles aux comptes 6182 et 6585.

759. REPRISES NON COURANTES; TRANSFERTS DE CHARGES

7591. Reprises non courantes sur amortissements exceptionnels des immobilisations


7594. Reprises non courantes sur provisions réglementées
7595. Reprises non courantes sur provisions pour risques et charges
7596. Reprises non courantes sur provisions pour dépréciation
7597. Transferts de charges non courantes

Le fonctionnement des comptes du poste 759 est analogue à ceux des postes 719 et 739.

CLASSE 8 : Comptes de résultats

Les comptes de résultats sont répartis entre les rubriques suivantes :

- le résultat d’exploitation (rubrique 81) ;


- le résultat financier (rubrique 83) ;
- le résultat courant (rubrique 84) ;
- le résultat non courant (rubrique 85) ;
- le résultat avant impôts (rubrique 86) ;
- le résultat après impôts (rubrique 88) .

Les comptes de résultats sont destinés à faire apparaître les différents résultats dégagés par le
Compte Produits et Charges (C.P.C) ainsi que les principaux soldes de gestion dégagés par
l’Etat des Soldes de Gestion (E.S.G.).

8100. Résultat d’exploitation

Ce compte est utilisé pour solder les comptes de charges et de produits d’exploitation de
l’exercice.

Le solde du compte 8100 représente un bénéfice d’exploitation si les produits d’exploitation


(rubrique 71) sont supérieurs aux charges d’exploitation (rubrique 61). Il représente une perte
d’exploitation si les charges d’exploitation sont supérieures aux produits d’exploitation.

8110. Marge brute

L’usage de ce compte est facultatif. Le compte 8110 sert à solder les comptes faisant partie
des postes suivants:

133
- 711 “VENTES DE MARCHANDISES” ;
- 611 “ACHATS REVENDUS DE MARCHANDISES”.

8140. Valeur ajoutée

L’usage de ce compte est facultatif. Le compte 8140 sert à solder les comptes faisant partie
des postes suivants :

- 811 “MARGE BRUTE” ;


- 712 “VENTES DE BIENS ET SERVICES PRODUITS” ;
- 713 “VARIATION DES STOCKS DE PRODUITS” ;
- 714 “IMMOBILISATIONS PRODUITES PAR L’ENTREPRISE POUR ELLE MEME ;
- 612 “ACHATS CONSOMMES DE MATIERES ET FOURNITURES”;
- 613/614 “AUTRES CHARGES EXTERNES”.

817. EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION OU INSUFFISANCE BRUTE


D’EXPLOITATION

L’usage de ce compte est facultatif. Le compte 8171 (ou 8179) sert à solder les comptes
faisant partie des postes suivants :

- 814 “VALEUR AJOUTEE” ;


- 716 “SUBVENTIONS D’EXPLOITATION” ;
- 616 “IMPOTS ET TAXES” ;
- 617 “CHARGES DE PERSONNEL”.

Le compte 8100 “Résultat d’exploitation” sert ensuite à solder le compte 8171 (ou 8179) ainsi
que les comptes faisant partie des postes suivants :

- 718 “AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION” ;


- 719 “REPRISES D’EXPLOITATION ET TRANSFERTS DE CHARGES” ;
- 618 “AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION” ;
- 619 “DOTATIONS D’EXPLOITATION”.

Cette comptabilisation est suivie dans le cas où l’entreprise utilise les comptes optionnels
8100, 8140 et 8171 (ou 8179).

8300. Résultat financier

Ce compte est utilisé pour solder les comptes de produits financiers (rubrique 73) et les
comptes de charges financières (rubrique 63).

Le solde du compte 8300 représente un bénéfice financier si les produits financiers sont
supérieurs aux charges financières. Il représente une perte financière si les charges financières
sont supérieures aux produits financiers.

8400. Résultat courant

134
Le compte 8400 sert à solder les comptes 8100 et 8300. Son solde exprime le résultat courant
de l’entreprise qui est égal à la somme algébrique du résultat d’exploitation et du résultat
financier.

Ce solde représente un bénéfice courant si le total des produits courants (rubriques 71 et 73)
est supérieur au total des charges courantes (rubriques 61 et 63). Il représente une perte
courante dans le cas inverse.

8500. Résultat non courant

Ce compte est utilisé pour solder les comptes de produits non courants (rubrique 75) et les
comptes de charges non courantes (rubrique 65).

Son solde représente un bénéfice non courant si les produits non courants sont supérieurs aux
charges non courantes.

Il représente une perte non courante dans le cas inverse.

8600. Résultat avant impôts

Le résultat avant impôts est obtenu après solde des comptes 8400 et 8500. Il est égal à la
somme algébrique du résultat courant et du résultat non courant.

Le solde du compte 8600 correspond à un bénéfice avant impôts si le total des produits
(rubriques 71, 73 et 75) est supérieur au total des charges exclusion faite des impôts sur les
résultats (rubriques 61, 63 et 65). Il correspond à une perte avant impôts dans le cas inverse.

8800. Résultat après impôts

Le résultat après impôts est obtenu après solde du compte 8600 et des comptes découlant du
poste 670 “Impôts sur les Résultats”.

Le solde du compte 8600 représente un bénéfice après impôts si le total des produits est
supérieur au total des charges. Il représente une perte avant impôts dans le cas inverse.

Le compte 8800 est soldé par :

- le compte 1191 “Résultat net de l’exercice” (créditeur) en cas de résultat net bénéficiaire ;

- le compte 1199 “Résultat net de l’exercice” (débiteur) en cas de résultat net déficitaire.

135
TITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES

Chapitre I : Opérations particulières

Le présent chapitre est consacré à certaines opérations qui, par leurs particularités, présentent
des
difficultés d’enregistrement en comptabilité.

I - Tenue de comptabilités autonomes des succursales et autres établissements

A - Présentation générale

1) L'établissement est une division de l'entreprise disposant d'une comptabilité autonome, quel
que soit son degré d'intégration dans l'activité de l'entreprise : atelier, usine, succursale.

L'établissement n'a pas de personnalité juridique distincte, il ne constitue qu'un


démembrement fonctionnel de l'ensemble que représente l'entreprise. La succursale est la
forme la plus indépendante que peut prendre un établissement (cas d'entreprise à succursales
multiples, par exemple) sans qu'elle puisse cependant se confondre avec une filiale car elle n'a
pas de personnalité morale. L'entreprise se compose alors d'un siège et de succursales (ou
établissements).

2) Lorsque l'entreprise tient directement la comptabilité de ses succursales (ou


établissements), sa comptabilité intègre toutes les opérations faites tant au siège que dans les
succursales et ne diffère pas, par conséquent, de la comptabilité d'une entreprise unique.

3) Lorsque chaque succursale (ou chaque établissement) tient une comptabilité autonome,
aucune obligation légale ne s'attache à son élaboration et à sa présentation. Mais il importe de
sauvegarder l'unicité finale de la comptabilité de l'entreprise en instaurant un lien entre les
opérations internes de gestion par l'intermédiaire d'un compte de liaison avec le siège (ou avec
les autres succursales ou établissements).

A cet effet, des comptes particuliers ont été ouverts dans la classe 1. Codifiés par les numéros
1601 et 1605 et intitulés "comptes de liaison du siège" et "comptes de liaison des
établissements", ils fonctionnent comme des comptes courants et enregistrent toutes les
opérations réalisées entre le siège et les succursales ou établissements, de telle sorte que soit
établie une réciprocité entre les montants inscrits au débit et au crédit de chacun des comptes
ouverts au nom du siège dans la comptabilité de chaque succursale ou établissement.

Selon le degré d'autonomie de l'établissement, le champ des opérations couvertes par la


comptabilité distincte peut être total (dans ce cas les comptes de liaison servent, en quelque
sorte, de capital pour la succursale ou l'établissement) ou partiel (limitation aux opérations de
gestion et aux rapports avec les clients et fournisseurs, par exemple).

4) Dans le cas de cessions entre établissements d'une même entreprise, les mécanismes de
comptabilisation sont fonction de la nature des opérations à traiter :

136
a) Si les cessions correspondent à des biens ou des services qui peuvent être affectés
directement dans un compte de classe 6 ou de classe 7 (cessions de marchandises d'un
établissement A à un établissement B, par exemple), elles sont comptabilisées :

- par l'établissement qui fournit, au crédit du compte intéressé de la comptabilité générale par
le débit du compte de liaison ouvert au nom de l'établissement client ;

- par l'établissement qui reçoit, au débit du compte correspondant de la comptabilité générale,


par le crédit du compte de liaison ouvert au nom de l’établissement fournisseur.

b) Si les cessions correspondent à des biens ou des services dont le coût de revient comprend
des éléments divers et doit être déterminé en comptabilité analytique ou, à défaut d'une telle
comptabilité, par des calculs statistiques, les établissements intéressés ouvrent les
subdivisions nécessaires au niveau du poste 160 "comptes de liaison des établissements et
succursales".

Les cessions sont comptabilisées :

- par l'établissement qui fournit, au crédit du compte de liaison par le débit d'un autre compte
de liaison ouvert au nom de l'établissement client ;

- par l'établissement qui reçoit, au débit du compte de liaison par le crédit d'un autre compte
de liaison ouvert au nom de l'établissement fournisseur.

Les entreprises peuvent évaluer les cessions internes soit au coût du produit cédé ou du
service fourni, soit pour une valeur différente de ce coût. Mais dans ce dernier cas, les stocks
de produits fabriqués par l'établissement cessionnaire avec des éléments fournis par
l'établissement cédant sont évalués au coût de production pour l'entreprise, abstraction faite du
résultat fictif inclus dans le prix de cession de ces éléments.

c) Dans le cas où l'entreprise tient une comptabilité générale unique et comptabilise les
cessions entre établissements dans la comptabilité analytique de chacun de ses
établissements :

- la comptabilité générale n'enregistre que les opérations faites avec les tiers et ne constate pas
les cessions internes. Les comptes du poste 160 ne sont pas utilisés.

- chaque établissement ouvre dans sa comptabilité analytique deux comptes de liaisons


internes qui jouent le même rôle que les comptes réfléchis :

- 9960 : cessions reçues d'autres établissements


- 9970 : cessions fournies à d'autres établissements

L'établissement cédant enregistre le montant de la cession au débit de son compte 9970 par le
crédit des comptes des rubriques 91, 92, 93 ou 94 selon le cas.

L'établissement cessionnaire procède de la façon inverse (crédit au compte 9960 par le débit
des comptes intéressés).

137
La somme algébrique de l'ensemble des comptes 9960 et 9970 des établissements est nulle.

B - Situation comptable et compte de produits et charges de l'établissement:

La situation comptable de l'établissement (éventuellement étendue jusqu'au bilan) est établie à


partir de la balance des comptes de situation ouverts dans l'établissement.

Le compte de produits et charges, éventuellement réduit aux éléments d'exploitation, de


chaque établissement s'obtient par la totalisation des divers postes des comptes de charges et
de produits et des comptes de liaison ouvertes au niveau du poste 160.

C - intégration des comptes de l'établissement dans la comptabilité de


l'entreprise

Dans la comptabilité de l'établissement à la date d'intégration de ses comptes dans l'entreprise,


les totaux de tous les comptes sont virés aux comptes de liaison avec le siège (poste 160).

Par ailleurs, les comptes de liaison présentent des soldes qui s'annulent : les sommes portées
au crédit du compte de liaison par les établissements fournisseurs et les sommes inscrites au
débit du compte de liaison par les établissements clients s'équilibrent entre eux.

Dans la comptabilité du siège, le compte de liaison de l'établissement est soldé par des
écritures faisant apparaître les totaux des comptes de l'établissement dans les comptes
analogues ouverts au siège.

Les opérations internes se trouvent ainsi annulées et le résultat provenant de l'activité de


l'établissement se trouve compris dans le résultat global de l'entreprise.

Intérêts intercalaires alloués aux associés

Lorsque des intérêts sont alloués en vertu d'une clause légale (garantie par l’état d'un
dividende minimal) aux apports des associés, ces intérêts sont en l'absence de bénéfices
inscrits au compte 1169 "Report à nouveau". Dans ce cas, il convient d'indiquer le montant de
ces intérêts par une mention portée dans l'ETIC

Tenue des comptes d'inventaire permanent en comptabilité générale

Les entreprises peuvent tenir l'inventaire permanent dans les comptes de stocks
correspondants de la classe 3 (rubrique 31- stocks) suivant les modalités définies ci-après :

1 - En ce qui concerne les stocks acquis par l'entreprise à l'extérieur :

- les achats de marchandises, matières et fournitures consommables, les comptes 6111 et


suivants (sauf 6114 - variation de stocks de marchandises), 6121 et suivants (sauf 6124 -
variation des stocks de matières et fournitures) sont débités par le crédit des comptes
intéressés des classes 4 et 5.

- en cours d'exercice , les comptes de stocks de Marchandises et de Matières premières et


fournitures consommables fonctionnent comme des comptes de magasin :

138
* ils sont débités des entrées consécutives aux achats par le crédit des comptes 6114 et
6124 ;
* ils sont crédités des sorties valorisées en coût par le débit de ces mêmes comptes.

- en fin d'exercice, les soldes des comptes issus des postes 611 et 612 représentent
respectivement le montant des achats revendus de marchandises (achats de l'exercice corrigés
de la variation de stocks) et le montant des achats consommés de matières et fournitures
(achats de l'exercice corrigés de la variation de stocks).

2 - En ce qui concerne les stocks produits par l'entreprise elle-même :

- en cours d'exercice, les comptes de stocks de produits intermédiaires et de produits résiduels


et produits finis fonctionnement comme des comptes de magasin :

* ils sont débités des entrées valorisées en coût de production par le crédit du compte
7132 - variation des stocks de biens produits ;
* ils sont crédités des sorties, selon un coût calculé conformément aux méthodes
d'évaluation utilisées par l'entreprise, par le débit du compte 7132.

- En fin d'exercice, le solde du compte 7132 représente la variation des stocks produits au
cours de l'exercice.

3 - En ce qui concerne les produits en cours :

En fin d'exercice, ils sont inscrits pour le montant de leur coût au débit du compte de stock
des produits en cours par le crédit des comptes - 7131 - variation des stocks de produits en
cours (et 7134 - variation des stocks de services en cours). Dans le même temps, les produits
en cours de l'exercice précédent sont crédités, pour annulation, par le débit des comptes 7131
(et 1734).

4 - Les soldes des comptes de stocks résultant de l'inventaire permanent doivent


impérativement être alignés sur les montants résultant des opérations d'inventaire.

Toute différence constitue un gain ou une perte à inscrire en produit ou en charge non courant.

5 - En ce qui concerne les stocks dont l'entreprise est déjà propriétaire mais qui sont en voie
d'acheminement (non encore réceptionnés) ou en ce qui concerne les stocks mis en dépôt ou
en consignation :

les comptes du poste 380 peuvent être utilisés, dans le cadre du système de l'inventaire
permanent, pour comptabiliser les stocks jusqu'à réception dans les magasins de l'entreprise
ou dans ceux du dépositaire ou consignataire.

Dès réception, ils sont ventilés dans les comptes de stocks correspondant à leur nature.

Utilisation de biens en crédit-bail

139
Le crédit-bail, moyen de financement des immobilisations, donne à l’utilisateur du bien :

- d'une part, un droit de jouissance


- d'autre part, la possibilité d'acquérir le bien concerné soit en fin de contrat, soit au terme de
périodes fixées à l'avance moyennant le paiement du prix convenu.

Les sommes versées par l’utilisateur du bien avant qu'il n'en devienne propriétaire sont
dénommées "redevances" ou "loyers".

A - Comptabilité de l'utilisateur du bien donné en crédit-bail

Le bien ne doit pas figurer à l'actif de l'entreprise utilisatrice tant que l'utilisateur n'a pas levé
l'option d'achat.

Dans le compte de produits et charges, les sommes dues par l'utilisateur au titre de la période
de jouissance constituent des charges d'exploitation.

Les "redevances" ou "loyers" doivent être enregistrés au débit du compte 6132 "Redevances
de crédit-bail".

Pour l'établissement de la situation patrimoniale, les dettes attachées aux "redevances" ou


"loyers" non acquittés qui concernent la période écoulée doivent figurer dans les comptes de
tiers concernés.

Le cas échéant, les "redevances" ou "loyers" qui concernent la période d'utilisation postérieure
à la date de clôture du bilan font l'objet d'un rattachement à la période à laquelle ils se
rapportent.

Lorsque l'utilisateur devient propriétaire du bien en levant l'option d'achat dont il est titulaire,
il doit inscrire cette immobilisation à l'actif de son bilan pour un montant établi conformément
aux règles applicables en matière de détermination de la valeur d'entrée.

B - Information des tiers

Les entreprises commerciales qui font appel à des opérations de crédit-bail pour se procurer
des biens d'équipements donnent dans l'ETIC les informations requises dans le tableau B 10.

Ces informations tendent à la reconstitution d'une situation comparable à celle qu'aurait vue
l'entreprise si elle avait acquis en toute propriété les biens pris en crédit bail, compte tenu de
ses modalités particulières de paiement.

Exécution de contrats à terme (prise en compte d'un bénéfice à l'avancement des travaux)

1) Pour l'application des présentes règles, on entend par contrat à terme, le contrat portant sur
la réalisation d'un bien, d'un service, ou d'un ensemble de biens ou de services dont
l'exécution s'étale sur plusieurs exercices. Ne sont pas concernés par cette application, les
contrats (deux ou plus) pour lesquels les services rendus à l'arrêté des comptes peuvent être
facturés.

140
2) Conformément à la règle générale, toute perte future probable doit être provisionnée pour
sa totalité, dès lors que l'accord des parties est définitif, même si l'exécution du contrat n'a pas
commencé.

3) La prise en compte d'un produit net au cours de l'exécution d'un contrat à terme implique
qu'un bénéfice global puisse être estimé avec une sécurité suffisante; pour qu'il en soit ainsi il
faut, en règle générale, que les conditions suivantes soient remplies au moment de l'arrêté des
comptes :

- le prix de vente doit être connu avec suffisamment de certitude en tenant compte de toutes
les probabilités de baisse susceptibles d'intervenir.

- l'avancement dans la réalisation du contrat est suffisant (1) pour que des prévisions
raisonnables (2) puissent être sur la totalité des coûts qui interviendront dans le coût de revient
final (3) du produit livré ou du service rendu (4).

NB :

(1) - Pour garantir le caractère raisonnable de ces prévisions, un budget propre à chaque
contrat doit permettre d'exercer les contrôles à cet effet.
(2) - Le point à partir duquel cet avancement est considéré comme suffisant peut être
déterminé par référence à des clefs techniques particulières à chaque secteur professionnel.
(3) - Ce coût de revient final comprend à la fois les coût directs et les coûts indirects jusqu'au
stade ultime de l'exécution.
(4) - Les coûts sont calculés en tenant compte de toutes les probabilités de hausse susceptibles
d'intervenir sur les divers facteurs de production.

4) - Aucun risque ne doit exister quant à l'aptitude de l'entreprise et du client d'exécuter leurs
obligations contractuelles.

5) Dans les cas exceptionnels où des garanties accordées, soit par la puissance publique, soit
par le jeu des contrats permettent d'affirmer l'existence d'un bénéfice final quelles que soient
les circonstances, le bien-fondé de la comptabilisation d'un produit net partiel est démontré
par référence aux dispositions de ces garanties (travaux en règle, par exemple).

6) En cas de démonstration dans les conditions définies ci-dessus d'un bénéfice global, les
entreprises peuvent prendre en compte un produit net en fonction de l'exécution des
obligations contractuelles à la date de l'arrêté des comptes.

Le montant de ce produit net est déterminé par application au bénéfice global du pourcentage
d'avancement retenu, dont l'entreprise doit justifier le bien-fondé.

7) A l'arrêté des comptes, le produit net visé ci-dessus est enregistré en classe 8 (ou 7), avec
pour contrepartie, l'inscription d'un même montant à un compte de régularisation d'actif ; les
travaux en cours, correspondant à l'exécution partielle du contrat, étant inscrits dans les en-
cours.

141
Les produits nets partiels antérieurement comptabilisés sont réduits voire annulés dans le cas
où le bénéfice global prévisionnel se trouve lui-même révisé en baisse.

A la date de facturation de l'ensemble des travaux résultant du contrat, les produits nets
partiels comptabilisés antérieurement et figurant au bilan sont annulés.

8) En tout état de cause, lorsque l'entreprise utilise une méthode de comptabilisation faisant
ressortir des produits nets partiels, elle doit en faire état dans les documents comptables
qu'elle publie en donnant toutes les explications utiles.

L'option retenue pour chaque contrat engage l'entreprise jusqu'à la réalisation complète de ce
contrat.

Opérations faites pour le compte de tiers

Les opérations traitées par l'entreprise pour le compte de tiers peuvent être faites :

- soit en son nom seul ;


- soit en qualité de mandataire.

Les premières doivent être comptabilisées selon leur nature dans les charges et les produits de
l'entreprise ; les secondes sont retracées chez le mandataire dans le compte du mandant et
seule la rémunération du mandataire apparaît dans les comptes correspondants ouverts dans la
comptabilité.

Il appartient à l'entreprise de déterminer celle des deux catégories dans laquelle doivent être
classées les opérations de l'espèce qu'elle peut réaliser.

Chapitre II : Comptabilité analytique

A/ PRESENTATION

Le présent chapitre consacré à la "Comptabilité analytique", est volontairement limité car,


dans une économie libérale, le normalisateur comptable ne saurait imposer aux entreprises des
méthodes d'analyse et de représentation de leur gestion qui doivent être choisies par chaque
entité, en fonction de sa politique et de sa stratégie, de sa structure et de son organigramme et
de ses méthodes de fonctionnement.

Le P.C.G.E se propose néanmoins de mettre à la disposition des entreprises un langage et un


cadre général susceptibles de convenir à la très grande majorité, voire à la totalité d'entre elles.

Chaque entreprise, afin de répondre au mieux à ses besoins spécifiques d'information internes
exprimés par les responsables de la gestion, aux divers niveaux de celle-ci, peut adapter ce
cadre général.

Les éléments fournis dans ce chapitre sont de trois ordres

142
- une terminologie liée à la comptabilité analytique et qui s'inscrit dans la terminologie
générale (cf chapitre V) ;

- un cadre comptable et une nomenclature de comptes purement indicatifs, mais


susceptibles de rendre d'appréciables services aux entreprises désireuses de créer une
comptabilité analytique, condition fondamentale d'une gestion rigoureuse ;

les points d'articulation entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique.

La comptabilité analytique vise les principaux objectifs suivants :

connaître les coûts et les résultats des différentes fonctions de l’entreprise;


permettre d'évaluer certains éléments du bilan de l'entreprise ;
analyser les résultats après calcul des coûts des biens et services et leur comparaison aux prix
de vente.

Dans le domaine de la gestion budgétaire, la comptabilité analytique permet les écarts entre
les prévisions de charges et de produits (coûts préétablis et budget) et les charges et les
produits réels.

Bien que le coût complet soit nécessaire aux évaluations de la comptabilité générale en ce qui
concerne les coûts d'acquisition et de production des stocks et des immobilisations, aucune
hiérarchie n'est proposée entre les grandes méthodes de conception et de calcul des coûts

coût "complet" incluant, a chaque niveau, toutes les charges directes et une fraction
raisonnablement rattachée de charges indirecte ;

Coût "variable" limité aux charges qui varient de façon sensiblement proportionnelle au
volume d'activité de l’entreprise, et permettant de dégager une" marge sur coût variable"
souvent indispensable aux calculs prévisionnels de coûts ;

Coût "direct" ne retenant, dans chaque coût, que les charges directement affectables au service
ou air produit concerné (charges variables et charges fixes ou de structure), permettant de
dégager une "marge sur coût direct" devant contribuer à couvrir les charges communes à
toutes les activités de l'entreprise ;

Coût d'imputation rationnelle, variante du coût complet ne retenant dans ce dernier les charges
"fixes" qu'au prorata du rapport :

Niveau réel d'activité/niveau normal d'activité, généralement inférieur à 1 (sous -


activité) mais qui peut être temporairement supérieur (suractivité) ;

Coût marginal calculé sur la « dernière unité produite »,, la dernière "tranche de production",
coût alors comparé à la "recette marginale" correspondante, de manière 'à obtenir la rentabilité
marginale de l'opération.

Par ailleurs toutes ces méthodes sont à utiliser :

143
- dans le cadre d'une approche "historique". a posteriori, afin d'éclairer l'entreprise sur
les conditions de son activité passée

- mais surtout, dans toute la mesure du possible, dans celui d'une approche
prévisionnelle: calcul des coûts préétablis, des marges et des résultats préétablis,
permettant de comparer les coûts, marges, résultats réels aux montants prévisionnels
(" budgetés") et d'en tirer, dans les meilleurs délais, les conséquences au niveau de
l'action et de la gestion.

B/ COMPTES ANALYTIQUES

90. Comptes de produits et charges réfléchis


91. Comptes de reclassement et d’analyse
92. Sections analytiques
93. Coûts d’achat ou de production
94. Inventaire permanent des stocks
95. Coûts de revient
96. Ecarts sur coûts préétablis
97. Différences d’incorporation
98. Résultats analytiques
99. Comptes de liaisons internes

90. Comptes de produits et charges réfléchis

903 Stocks et provisions pour dépréciation de stocks réfléchis


9031 Stocks réfléchis
9039 Provisions pour dépréciation des stocks réfléchis

906 Charges réfléchies


9061 Charges d'exploitation réfléchies
9063 Charges financières réfléchies
9065 Charges non courantes réfléchies
9067 Impôts sur les résultats réfléchis

907 Produits réfléchis


9071 Produits d'exploitation réfléchis
9073 Produits financiers réfléchis
9075 Produits non courants réfléchis

908 Résultats réfléchis


9081 Résultat d'exploitation réfléchi
9083 Résultat financier réfléchi
9084 Résultat courant réfléchi
9085 Résultat non courant réfléchi
9086 Résultat avant impôts réfléchi
9088 Résultat après impôts réfléchi

91. Comptes de reclassement et d'analyse

144
Les comptes de cette rubrique sont ouverts et attribués selon les nécessités de l'entreprise

92. Sections analytiques

921 Sections générales


9211 Section A
9212 Section B

923 Sections d'approvisionnement


9231 Section A
9232 Section B

925 Sections de production


9251 Section A
9252 Section B

927 Sections de distribution


9271 Sections A
9272 Section B

928 Autres sections analytiques


9281 Section A
9282 Section B

93. Coûts d'achat ou de production

933 Coûts d'achat


9331 Coûts d'achat de marchandises
9335 Coûts d'achat de matières et de fournitures

935 Coûts de production


9351 Coûts de production des produits ( groupe A)
9352 Coûts de production des produits ( groupe B)

938 Autres coûts d'achats ou de production


9381 Coûts de production des immobilisations

94. Inventaire permanent des stocks

941 Inventaire permanent des marchandises


9411 Marchandises (groupe A)
9412 Marchandises (groupe B)
9416 Marchandises en cours de routes
9418 Autres marchandises

942 Inventaire permanent des matières et fournit . consommables


9421 Matières premières
9422 Matières et fournitures consommables
9423 Emballages

145
9426 Matières et fournitures consommables en cours de route
9428 Autres matières et fournitures consommables

943 Inventaire permanent des produits en cours


9431 Biens en cours
9434 Services en cours
9438 Autres produits en cours

944 Inventaire permanent des produits inter . et produits résiduels


9441 Produits intermédiaires
9445 Produits résiduels
9448 Autres produits intermédiaires et produits résiduels

945 Inventaire permanent des produits finis


9451 Produits finis (groupe A)
9452 Produits finis (groupe B)
9456 Produits finis en cours de route
9458 Autres produits finis

949 Provisions pour dépréciation des stocks


9491 Provisions pour dépréciation des marchandises
9492 Provisions pour dépréciation des mat. et four. consommables
9493 Provisions pour dépréciation des produits en cours
9494 Provisions pour dépréciation des produits intermédiaire et produits
résiduels
9495 Provisions pour dépréciation des produits finis

95. Coûts de revient

953 Coûts de revient des marchandises


9531 Coûts de revient des marchandises (groupe A)
9532 Coûts de revient des marchandises (groupe B)

955 Coûts de revient des produits


9551 Coûts de revient des produits (groupe A)
9552 Coûts de revient des produits (groupe B)

958 Autres coûts de revient


9581 Coûts de revient (groupe A)
9582 Coûts de revient (groupe B)

96. Ecarts sur coûts préétablis

962 Ecarts sur sections


9621 Ecarts sur quantités
9622 Ecarts sur coûts .

964 Ecarts sur inventaire permanent des stocks


9641 Ecarts sur quantités

146
9642 Ecarts sur coûts

97. Différence d'incorporation

971 Charges non incorporables


9710 Charges non incorporables

972 Charges supplétives incorporées


9720 Charges supplétives incorporées

973 Produits non incorporés


9730 Produits non incorporés

974 Différences sur charges incorporables


9740 Différences sur charges incorporables

975 Différences sur produits incorporables


9750 Différences sur produits incorporables

976 Différences d'inventaire


9761 Différences d'inventaire sur marchandises
9762 Différences d'inventaire sur matières et fournitures consommables
9763 Différences d'inventaire sur produits en cours
9764 Différences d'inventaire sur produits intermédiaire . et produits résiduels
9765 Différences d'inventaire sur produits finis .

977 Différences sur niveau d'activité


9770 Différences sur niveau d'activité

978 Autres différences d'incorporation


9780 Autres différences d'incorporation

98. Résultats analytiques

981 Résultats analytiques sur marchandises


9811 Résultats analytiques sur marchandises (groupe A)
9812 Résultats analytiques sur marchandises (groupe B)

982 Résultats analytiques sur biens produits


9821 Résultats analytiques sur biens produits (groupe A)
9822 Résultats analytiques sur biens produits (groupe B)

983 Résultats analytiques sur services produits


9831 Résultats analytiques sur services produits (groupe A)
9832 Résultats analytiques sur services produits (groupe B)

986 Reports des écarts sur coûts préétablis


9860 Reports des écarts sur coûts préétablis

147
987 Reports des différences d'incorporations
9870 Reports des différences d'incorporations

99. Comptes de liaisons internes

991 Liaisons internes propres à un même établissement


9910 Liaisons internes propres à un même établissement

995 Cessions à d'autres établissements


9951 Cessions fournies à d'autres établissements
9955 Cessions reçues d'autres établissements

C/- FONCTIONNEMENT DES GROUPES DE COMPTES

90 Comptes de produits et charges réfléchis

Les comptes réfléchis permettent de tenir une comptabilité analytique autonome de la


comptabilité générale.

Le compte de produits et charges de la comptabilité générale est analysé pour chacune de ses
composantes dans le cadre d'une comptabilité analytique autonome tout en assurant un
raccordement rigoureux des deux comptabilités (générale et analytique).

Les deux comptabilités sont tenues chacune selon le principe de la partie double.

Les comptes qui inscrivent en comptabilité Analytique les stocks, les charges et les produits
de la comptabilité générale fonctionnent comme un miroir plan réfléchissant les comptes de la
comptabilité générale dans la comptabilité analytique.

91 Comptes de reclassement et d'analyse

Le groupe de comptes 91 permet un reclassement des charges et des produits dans un ordre
différent de celui prévu par la comptabilité générale, soit pour obtenir des valeurs
significatives soit pour faciliter l'analyse ultérieure. Le reclassement ne se rapporte pas
forcément à une division réelle de l'entreprise.

92 Sections analytiques

Ces comptes correspondent généralement à un certain nombre de divisions d'ordre comptable


dans lesquelles sont groupés préalablement à leur imputation aux comptes de coûts, les
éléments de charges qui ne peuvent être affectés à ces comptes.

Chaque division peut correspondre à un centre de responsabilité lequel peut être subdivisé en
plusieurs centres de travail bien déterminés.

Chaque centre de travail peut, à son tour, être partagé en plusieurs sous-ensembles
correspondant à des sous fonctions permettant d'affiner l'analyse des charges et des produits.

148
Les sections peuvent être classées selon l’ordre des fonctions économiques de l'entreprise
qu'ils représentent :

- Administration, financement, gestion du personnel, gestion des bâtiments et du matériel,


approvisionnement, production, distribution etc...

- Chaque fonction de l’entreprise peut nécessiter une ou plusieurs sections. Il est ouvert
autant de comptes par fonction que l’analyse l’exige.

Les sections peuvent, le cas échéant, se céder des prestations les unes aux autres ; ces
prestations sont exprimées en unités d’œuvre.

Le coût de chaque unité d’œuvre est égal au rapport de l’ensemble des charges de la section
par le nombre de ses unités d’œuvre.

93 Coûts d’achat ou de production

Pour les entreprises de bégoce, ces comptes permettent de calculer le coût d’achat des
marchandises vendues.
Pour les entreprises de production et de transformation, ces comptes permettent de calculer le
coût des produits à leurs différents stades d’élaboration y compris le stade de leur entrée en
magasin.

94 Inventaire permanent des stocks

Les comptes d’inventaire permanent sont normalement déstinés à suivre tous les mouvements
d’entrées et de sorties des stocks afin de connaître les existants chiffrés en quantités et en
valeurs.

95 Coûts de revient

Ces comptes permettent aux entreprises de calculer le coût des produits dans l’état où ils se
trouvent au stade final ( coût de la distribution inclus).

96 Ecarts sur coûts préétablis

Lorsque l’analyse entre coûts préétablis en tcoûts réels fait apparaître des écarts, ces derniers
sont inscrits dans les comptes du groupe 96.

97 Différences d’incorporation

Certains produits et charges font l’objet de différences d’incorporation entre ceux inscrits en
comptabilité générale et ceux inscrits en comptabilité analytique. Ces différences sont prises
en charge par le groupe de comptes 97.

98 Résultats analytiques

149
A l’arrêté de la comptabilité analytique, l’ensemble des comptes de coûts sont virés au compte
98 « résultats analytiques » dont le solde fait apparaître un bénéfice (ou une perte) en principe
de même montant que celui de la comptabilité générale.
99 Comptes de liaison internes

Entre les comptes analytiques autonomes de différents établissements regroupés dans une
comptabilité générale unique, les liaisons des comptabilités analytiques sont assurées par le
groupe de comptes 99.
Chapitre III : Comptes spéciaux

Le présent chapitre comporte :


- La liste des comptes spéciaux ;
- Les modalités de fonctionnement de ces comptes.

A/ LISTE DE COMPTES

0 : Comptes spéciaux

01. Bilan d’ouverture


02. Bilan de cloture
03. Comptes d’ordre
04. Engagement donnés
05. Engagement reçus
06. Engagement sur opérations de crédit bail
08. Autres comptes spéciaux

01 Bilan d'ouverture

011 Réouverture des comptes de financement permanent


0111 Réouverture des comptes des capitaux propres
0113 Réouverture des comptes des capitaux propres assimilés
0114 Réouverture des comptes des dettes de financement
0115 Réouverture des comptes des provisions dur . pour risques . et charges
0116 Réouverture des comptes de liaison des établissements et succursales
0117 Réouverture des comptes d'écarts de conversion - Passifs

012 Réouverture des comptes d'actif immobilisé


0121 Réouverture des comptes d'immobilisation en non-valeurs
0122 Réouverture des comptes d'immobilisations incorporelles
0123 Réouverture des comptes d'immobilisation corporelles
0124/25 Réouverture des comptes d'immobilisation financières
0127 Réouverture des comptes d'écarts de conversion - Actif
0128 Réouverture des comptes des amortissements des immobilisations
0129 Réouverture des comptes de provisions pour dépréciations des comptes
de l'actif immobilisé .

013 Réouverture des comptes d'actif circulant (hors trésorerie)

150
0131 Réouverture des comptes de stocks
0134 Réouverture des comptes de créances
0135 Réouverture des comptes titres et valeurs de placement
0137 Réouverture des comptes des écarts de conversions - Actif ( Eléments
circulants)
0139 Réouverture des compte de provisions pour dépréciation des comptes de
l'actif circulant

014 Réouverture des comptes de passif circulant (hors trésorerie)


0144 Réouverture des comptes de dettes du passif circulant
0145 Réouverture des comptes des autres provisions . pour ris . et charges
passif circulant
(hors trésorerie)
0147 Réouverture des comptes des écarts de conversion - Passif ( Eléments
circulants)

015 Réouverture des comptes de trésorerie


0151 Réouverture des comptes de trésorerie - Actif
0155 Réouverture des comptes de trésorerie - Passif
0159 Réouverture des comptes de provisions pour dépréciation des comptes de
trésorerie

02 Clôture du bilan

021 Clôture des comptes de financement permanent


0211 Clôture des comptes de capitaux propres
0213 Clôture des comptes de capitaux propres assimilés
0214 Clôture des comptes de dettes de financement
0215 Clôture des comptes de provisions dur . pour risques et charges
0216 Clôture des comptes de liaison des établis . et succursales
0217 Clôture des comptes des écarts de conversion - Passif

022 Clôture des comptes d'actif immobilise


0221 Clôture des comptes d'immobilisation en non-valeurs
0222 Clôture des comptes des immobilisations incorporelles
0223 Clôture des comptes des immobilisations corporelles
0224/25 Clôtures des comptes des immobilisations financières
0227 Clôture des comptes des écarts de conversion - Actif
0228 Clôture des comptes des amortissements des immobilisations
0229 Clôture des comptes de provisions pour dépréciation des comptes de
l'actif immobilisé

023 Clôture des comptes d'actif circulant (hors trésorerie)


0231 Clôture des comptes de stock
0234 Clôture des comptes de créances
0235 Clôture des comptes titres et valeurs de placement
0237 Clôture des comptes des écarts de conversion – Actif (Eléments
circulants)

151
0239 Clôture des comptes de provisions pour dépréciation des comptes de
l'actif circulant

024 Clôture des comptes de passif circulant (hors trésorerie)


0244 Clôture des comptes de dettes du passif circulant
0245 Clôture des comptes des autres provisions pour risques et charges
0247 Clôture des comptes des écarts de conversion - Passif (Eléments
circulants)

025 Clôture des comptes de trésorerie


0251 Clôture des comptes de trésorerie - Actif
0255 Clôture des comptes de trésorerie - Passif
0259 Clôtures des comptes de provisions pour dépréciation des comptes de
trésorerie

03 Comptes d'ordre

031 Opérations en instance de dénouement (débit)


0311 Opérations de débit en instance de dénouement
0319 Contrepartie des opérations en instance de dénouement

033 Opérations en instance de dénouement ( crédit)


0331 Opérations de crédit en instance de dénouement
0339 Contrepartie des opérations en instance de dénouement

035 Opérations en devises entrées


0351 Contre-valeur devises - entrées
0359 Contrepartie devises - entrées

036 Opérations en devises sorties


0361 Contre-valeur devises - sorties
0369 Contrepartie devises - sorties

038 Autres données statistiques


0381 Opérations statistiques suivies
0389 Contrepartie des opérations statistiques suivies

04 Engagements donnes

041 Avals, cautions et garanties donnés


0411 Avals, cautions et garanties donnés
0419 Débiteurs pour avals et cautions donnés

043 Engagements en matières de pensions de retraite et obligations similaires


0431 Engagements en matière de pensions de retraite et obligations similaires
0439 Débiteurs pour engagements en matière de pensions de retraite et
obligations similaires

152
045 Effets circulant sous l'endos de l'entreprise
0451 Effets circulant sous l'endos de l'entreprise
0459 Débiteurs pour effets circulant sous l'endos de l'entreprise

046 Engagements donnés pour prêts consentis


0461 Prêts consentis non encore versés
0469 Débiteurs pour prêts consentis non encore versés

048 Autres engagements donnés


0481 Autres engagements donnés
0489 Débiteurs pour autres engagements donnés

05 Engagements reçus

051 Aval, cautions et garanties reçues


0511 Aval, cautions et garanties reçus
0591 Créditeurs pour avals, cautions et garanties reçus

055 Biens détenus en garantie par l'entreprise


0551 Biens détenus en garantie par l'entreprise
0559 Créditeurs pour biens détenus en garantie par l'entreprise

056 Engagements reçus sur dettes de financement


0561 Emprunts non encore encaissés
0569 Créditeurs pour engagements non encore encaissés

057 Engagements reçus sur trésorerie


0571 Montant non utilisé des découverts autorisés
0572 Plafond d'escompte non utilisé
0579 Créditeurs par engagements reçus sur trésorerie

058 Autres engagements reçus


0581 Autres engagements reçus
0589 Créditeurs pour autres engagements reçus

06 Engagements sur opérations de crédit - bail

061 Engagements de crédit - bail restant à courir


0611 Redevances de crédit- bail restant à courir
0619 Débiteurs pour redevances de crédit-bail restant à courir

065 Engagements reçus pour utilisation en crédit – bail


0651 Engagements reçus pour l'utilisation en crédit bail
0659 Créditeurs pour engagements reçus pour utilisation en crédit-bail

08 Autres comptes spéciaux

081 Autres comptes spéciaux


0811 Autres comptes spéciaux

153
0819 Contrepartie des autres comptes spéciaux

B / Fonctionnement des comptes speciaux

CLASSE 0 : LES COMPTES SPÉCIAUX

Les comptes spéciaux sont utilisés par l’entreprise pour répondre aux besoins de :

- Réouverture et clôture des comptes de bilan ;


- Recensement des engagements donnés ou reçus vis à vis des tiers ;
- Suivi des statistiques ou informations exigées par la nature de certaines (ETIC..)

L’utilisation des comptes spéciaux est facultative.

Les comptes spéciaux se subdivisent en quatre séries de rubriques :

- La première série de comptes concerne la réouverture et la clôture de bilan ;


- La deuxième série de comptes est réservée aux comptes d’ordre pouvant intéresser
certaines opérations de la comptabilité générale ;
- La troisième série de comptes est affectée à l’enregistrement des opérations
d’engagements donnés ou reçus et de crédit bail ;
- La quatrième série de comptes est réservée aux autres comptes spéciaux.

01. Bilan d’ouverture

Cette rubrique comprend :

- Pour le poste 011 , réouverture des comptes de financement permanent, les comptes
principaux de 0111 à 0117 ;
- Pour le le poste 012 réouverture des comptes d’actif immobilisé, les comptes principaux
de 0121 à 0129 ;
- Pour le poste 013 réouverture des comptes d’actif circulant, des comptes principaux de
0131 à 0139 ;
- Pour le poste 014, réouverture des comptes de passif circulant, les comptes principaux de
0144 à 0147 ;
- Pour le poste 015, réouverture des comptes de trésorerie, les comptes principaux 0151 à
0159.

A l’ouverture de l’exercice, l’entreprise peut enregistrer dans ces comptes les reports à
nouveau de l’exercice en contrepartie des éléments actifs et passifs du bilan d’ouverture.
Des comptes divisionnaires de cette rubrique peuvent être également utilisés par l’entreprise
pour la réouverture de ses comptes.

02. Bilan de clôture

154
Cette rubrique comprend :

- Pour le poste 021, clôture des comptes de financement permanent, les comptes principaux
0211à 0217 ;
- Pour le le poste 022, clôture des comptes d’actif immobilisé, les comptes principaux de
0221 à 0229 ;
- Pour le poste 023, clôture des comptes d’actif circulant, des comptes principaux de 0231 à
0239 ;
- Pour le poste 024, clôture des comptes de passif circulant, les comptes principaux de 0244
à 0247 ;
- Pour le poste 025, clôture des comptes de trésorerie, les comptes principaux 0251 à 0259.

A la clôture de l’exercice , l’entreprise peut enregistrer dans ces comptes les soldes définitifs
de l’exercice en contrepartie des éléments actifs et passifs du bilan de clôture.

Comme pour la réouverture, l’entreprise peut utiliser les comptes divisionnaires de cette
rubrique.

03. Comptes d’ordre

031 Opérations en instance de dénouement (débit)


0311 Opérations de débit en instance de dénouement
0319 Contrepartie des opérations en instance de dénouement

Le compte 0311 enregistre les opérations de débit que l’entreprise souhaite suivre en dehors
des mouvements financiers de la comptabilité générale.

Le compte 0319 sert de contrepartie à ces opérations de débit pour respecter le principe de la
partie double.

033 Opérations en instance de dénouement ( crédit)


0331 Opérations de crédit en instance de dénouement
0339 Contrepartie des opérations en instance de dénouement

Le compte 0331 enregistre les opérations de crédit que l’entreprise souhaite suivre en dehors
des mouvements financiers de la comptabilité générale.

Le compte 0339 sert de contrepartie à ces opérations de débit.

035. Opérations en devises entrées

ce poste qui comporte un compte 0351 avec sa contrepartie 0359, sert à suivre les opérations
en devises entrées (en dirhams) de l’entreprise (informations demandées dans l’ETIC).
036. Opérations en devises en devises sorties

En parallèle au poste 035, ce poste qui comporte également le compte 0361 et sa contrepartie
0369 est destiné à suivre les opérations en devises sorties (en dirhams) de l’entreprise
(informations demandées également dans l’ETIC).

155
L’entreprise peut subdiviser ces comptes en autant de comptes divisionnaires ou sous comptes
que nécessite l’organisation du suivi des opérations de devises.

038. Autres données statistiques


0381 Opérations statistiques suivies
0389 Contrepartie des opérations statistiques suivies

Ce poste peut servir à d’autres statistiques nécessaires à l’entreprise.

04. Engagements donnés

041 Avals, cautions et garanties donnés


0411 Avals, cautions et garanties donnés
0419 Débiteurs pour avals et cautions donnés

043 Engagements en matières de pensions de retraite et obligations similaires


0431 Engagements en matière de pensions de retraite et obligations similaires
0439 Débiteurs pour engagements en matière de pensions de retraite et obligations
similaires

045 Effets circulant sous l'endos de l'entreprise


0451 Effets circulant sous l'endos de l'entreprise
0459 Débiteurs pour effets circulant sous l'endos de l'entreprise

046 Engagements donnés pour prêts consentis


0461 Prêts consentis non encore versés
0469 Débiteurs pour prêts consentis non encore versés

048 Autres engagements donnés


0481 Autres engagements donnés
0489 Débiteurs pour autres engagements donnés

ces comptes permettent à l’entreprise de procéder au suivi permanent de ses mouvements


d’engagements donnés. Ces engagements correspondent à des droits susceptibles de modifier
le montant et la consistance de son patrimoine.
05 Engagements reçus

051 Aval, cautions et garanties reçues


0511 Aval, cautions et garanties reçus
0591 Créditeurs pour avals, cautions et garanties reçus

055 Biens détenus en garantie par l'entreprise


0551 Biens détenus en garantie par l'entreprise
0559 Créditeurs pour biens détenus en garantie par l'entreprise

056 Engagements reçus sur dettes de financement


0561 Emprunts non encore encaissés
0569 Créditeurs pour engagements non encore encaissés

156
057 Engagements reçus sur trésorerie
0571 Montant non utilisé des découverts autorisés
0572 Plafond d'escompte non utilisé
0579 Créditeurs par engagements reçus sur trésorerie

058 Autres engagements reçus


0581 Autres engagements reçus
0589 Créditeurs pour autres engagements reçus

Comme pour les engagements donnés, les engagements reçus peuvent faire l’objet de suivi
permanent par l’intermédiaire des comptes ci – dessus.

Ces engagements correspondent à des obligations de l’entreprise susceptibles de modifier la


consistance de son patrimoine.

06 Engagements sur opérations de crédit - bail

061 Engagements de crédit - bail restant à courir


0611 Redevances de crédit- bail restant à courir
0619 Débiteurs pour redevances de crédit-bail restant à courir

065 Engagements reçus pour utilisation en crédit – bail


0651 Engagements reçus pour l'utilisation en crédit bail
0659 Créditeurs pour engagements reçus pour utilisation en crédit-bail

Le compte 0611 avec sa contrepartie 0619 sert à donner une évaluation des redevances ou
loyers restant à courir à la clôture de chaque exercice et ce jusqu’à la fin du contrat de bail.

Le compte 0651 avec contrepartie 0659 permet d’inscrire dans les comptes de l’entreprise les
engagements reçus correspondant au droit de jouissance du bien en crédit bail.

Les engagements donnés et reçus ont un caractère symétrique sans qu’il y ait équivalence au
niveau de leurs montants respectifs.

08 Autres comptes spéciaux

081 Autres comptes spéciaux


0811 Autres comptes spéciaux
0819 Contrepartie des autres comptes spéciaux

Chapitre IV : Consolidation

Consolidation

Le présent chapitre contient les principes et les règles générales applicables en matière
d'élaboration des états de synthèse consolidés.

I - Le groupe - Les états de synthèse consolidés

157
1 - La notion comptable et financière de "groupe" s'entend de l'ensemble constitué par
plusieurs entreprises placées sous l'autorité économique et financière de l'une d'entre elles, qui
définit et contrôle la politique et la gestion de l'ensemble.

Les états de synthèse consolidés ont pour but de donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et des résultats du groupe, dans le respect des principes comptables
fondamentaux et des dispositions du C.G.N.C., comme si ce groupe ne formait qu'une seule
entreprise.

Ces états de synthèse, qui forment un tout indissociable, sont :

- le bilan consolidé (BLC) ;


- le compte de produits et charges consolidé (CPCC) ;
- le tableau de financement consolidé (TFC) ;
- l'état des informations complémentaires de consolidation (ETICC).

2 - Les entreprises constitutives du groupe sont généralement des sociétés ; elles peuvent
cependant revêtir d'autres formes juridiques (établissements publics, mutuelles, coopératives,
entreprises individuelles). Dans les textes relatifs à la consolidation, les termes de "société" et
"d'entreprise" sont à considérer comme équivalents.

La société-mère est l'entreprise qui, à la tête du groupe, exerce les pouvoirs de direction et de
contrôle de l'ensemble.

Les autres entreprises du groupe sont dites "filiales" de la société mère.

Les entreprises associées ne font pas partie du groupe.

3 - Une filiale est une société placée sous le contrôle exclusif de la société mère ; ce dernier
résulte :

a) soit de la détention directe ou indirecte par la société mère, de la majorité des droits de vote
dans cette société, majorité lui permettant de désigner la majorité des membres des organes
d'administration de la filiale (sans que, parallèlement, une autre entité hors du groupe dispose
du droit indiqué ci-dessous en c). ( sauf cas de société sous contrôle conjoint)

b) soit de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des membres des
organes d'administration de la filiale (Sauf cas des sociétés sous contrôle conjoint)

c) soit du droit d'exercer sur la filiale, en vertu d'un contrat ou de clauses statutaires, une
"influence dominante" lui donnant le pouvoir de direction.

4 - Sont appelées "entreprises associées" (ou "sociétés associées") les entreprises qui,
n'appartenant pas au groupe, sont placées sous "l'influence notable" d'une entreprise du
groupe.

Dans une société associée, le groupe :

- détient une part importante des droits de vote ;

158
- entend conserver durablement ses intérêts dans la participation ;
- exerce une influence notable sur la politique et la gestion, par une participation aux
décisions essentielles en ces domaines, sans aller jusqu'à la maîtrise de ces décisions.

L'influence notable peut s'exercer sous des formes diverses par exemple représentation au
conseil d'administration, ou participation à l'élaboration des politiques, ou importantes
opérations inter-sociétés, ou échange de personnel de direction...

L'influence notable sur la politique financière et la gestion d'une entreprise est présumée
lorsqu'une société dispose, durablement (directement ou indirectement), d'une fraction égale
au moins à vingt pour cent (20 %) des droits de vote des associés de cette entreprise sans en
avoir le contrôle.

Si le groupe détient moins de vingt pour cent (20 %) des droits de vote, la société est
présumée n'être pas "associée" au groupe, sauf à en apporter la preuve contraire.

5 - La consolidation consiste en l'ensemble des opérations conduisant à l'établissement des


"états de synthèse consolidés", lesquels doivent présenter comme ceux d'une seule entreprise,
le patrimoine, la situation financière et les résultats de la société-mère et de toutes les filiales,
dans le cadre d'une "intégration globale" mettant aussi en évidence les "intérêts minoritaires"
(part des capitaux propres et des résultats nets des filiales attribués aux titres qui ne sont
détenus ni par la société mère ni par une autre filiale).

Dans ces états de synthèse, le montant des "titres de participation" correspondant aux sociétés
associées, se voit substituer, dans le bilan, la part des "capitaux propres" et, dans le CPC, la
part du résultat net revenant au groupe, dans le cadre de la méthode dite de "mise en
équivalence".

Il en est de même des filiales dont l'activité est si différente de celle des autres sociétés du
groupe que leur intégration serait de nature à empêcher l'obtention d'un image fidèle du
groupe

Dans ce cas, les filiales font simplement l'objet d'une "mise en équivalence".

6 - Sont généralement à exclure de la consolidation les filiales dont le contrôle semble très
temporaire, ou compromis (par exemple par suite d'impossibilité de transferts de fonds...)
ainsi que les sociétés dont les titres ne sont détenus qu'en vue de leur cession ultérieure.

Une entreprise normalement passible de la consolidation, peut être en dehors de celle-ci


lorsqu'elle ne présente qu'un intérêt négligeable au regard de l'objectif d'image fidèle du
groupe, et qu'il en est de même, le cas échéant, pour l'ensemble formé par des entreprises
relevant de ce cas.

7 - Etablissement d'états de synthèse consolidés :

a) en raison de son intérêt pour une meilleure information financière, la consolidation


constitue un outil à la disposition des groupes désireux de donner une image fidèle de leur
patrimoine, de leur situation financière, et de leurs résultats.

159
b) si une société-mère marocaine publie des états de synthèse consolidés, elle doit le faire en
respectant les dispositions du C.G.N.C.

c) le législateur peut prévoir l'obligation de publier des états de synthèse consolidés, eu égard
notamment à la taille du groupe (selon des critères fixés par la loi), ou à la nature des
entreprises du groupe.

d) qu'elle soit optionnelle ou obligatoire, la consolidation doit respecter les prescriptions de la


N.G.C. sauf cas exceptionnel de dérogation justifié par l'objectif d'image fidèle et explicité
dans l'E.T.I.C.

Cette obligation implique :

- un plan de consolidation conforme aux dispositions de la N.G.C. ;

- l'enregistrement systématique des écritures de reclassement, retraitement, consolidation,


conformément aux dispositions de la N.G.C.;

- la reprise systématique d'un exercice à l'autre des soldes des comptes de bilan.

e) techniquement la consolidation peut être opérée notamment :

- de façon "directe" et globale au niveau de la société-mère ;

- par paliers successifs, chaque filiale étant consolidée dans la société détentrice de ses titres.

II - Modes d'établissement des états de synthèse consolidés

A - Filiales

1 - Dans les états de synthèse consolidés, les postes d'actif, de passif, de produits et de charges
de la société-mère et des filiales sont cumulés ligne par ligne (méthode dite d'intégration
globale).

2 - Le bilan consolidé reprend tous les éléments du patrimoine :

a) de la société consolidante, à l'exception des titres représentatifs de la société consolidée, à


la valeur comptable nette desquels est substitué le patrimoine des filiales (cf b) à hauteur des
droits de la société consolidante dans ce patrimoine ;

b) des filiales, à l'exception des capitaux propres de ces filiales lesquels sont répartis entre les
intérêts du groupe et les "intérêts minoritaires" au prorata des droits respectifs dans le
patrimoine des filiales ;

après élimination des incidences des opérations intervenues entre les sociétés du groupe (cf
4).

3 - Le compte de produits et charges (CPC) consolidé reprend les éléments constitutifs :

160
- du résultats net de la société consolidante ;
- des résultats nets des filiales ;

après élimination des incidences des opérations intervenues entre les sociétés du groupe (cf
4).

Les résultats nets des filiales font l'objet d'une ventilation entre la part revenant au groupe et
celle revenant aux intérêts minoritaires.

4 - L'unicité comptable du groupe conduit à éliminer :

a) les dettes et créances entre les entreprises consolidées ;


b) les produits et les charges afférents à des opérations conclues entre entreprises
consolidées ;
c) par conséquence directe du (b) ci-dessus les profits ou les pertes inclus dans les valeurs
comptables des actifs consolidés (immobilisations, stocks…), dès lors qu'ils résultent
d'opérations effectuées entre des entreprises du groupe.

Toutefois les corrections a,b,c, ci-dessus peuvent être omises si leur incidence doit être
négligeable sur les états de synthèse.

En outre, les corrections (c) ci-dessus peuvent être négligées lorsque les opérations intra-
groupe ont été conclues conformément aux conditions normales du marché, mention devant
en être faite dans l'E.T.I.C.C.

5 - Le tableau de financement consolidé reprend les éléments des tableaux de financement des
sociétés du groupe, corrigés des éliminations ci-dessus (opérations intra-groupe).

6 - Les états de synthèse consolidés sont établis à la même date que les comptes annuels de
l'entreprise-mère ; cette date est appelée "date de consolidation".

Toutefois, ils peuvent être établis à une autre date, pour tenir compte de la date de clôture du
bilan des entreprises du groupe les plus nombreuses ou les plus importantes (justification de
ce choix doit être présentée dans l'E.T.I.C.C) ; Il y a lieu en outre de faire mention des
événements importants concernant le patrimoine, la situation financière ou les résultats d'une
entreprise comprise dans la consolidation survenus entre la date de clôture du bilan de cette
entreprise et la date de consolidation.

Si la date de clôture du bilan d'une entreprise du groupe est antérieure de plus de trois mois à
la date de consolidation, cette entreprise est consolidée sur la base de "Comptes intérimaires"
établis à la date de consolidation (bilan, CPC et tableau de financement intermédiaires).

7 - a) Les états de synthèse consolidés doivent être établis, à partir des comptes des sociétés
du groupe, sur la base des méthodes d'évaluation et de présentation de la société-mère, c'est à
dire sur la base des méthodes retenues par le P.C.G.E.

Lorsque toutes les sociétés du groupe ont leur siège social au Maroc, l'homogénéité des
méthodes est, en principe, assurée par le respect du C.G.N.C.; si tel n'était pas le cas, cette

161
homogénéité doit être obtenue, par retraitement des points source de distorsion, avec mention
expresse dans l'E.T.I.C.C.

De tels retraitements s'imposent tout particulièrement dans le cas de filiales étrangères, dont
les états de synthèse sont souvent établis selon des méthodes d'évaluation et de présentation
notablement différentes de celles de la Norme Générale Comptable.

b) Dans des cas exceptionnels à justifier dans l'E.T.I.C.C., les états de synthèse consolidés
peuvent être établis selon d'autres méthodes d'évaluation et de présentation que celles prévues
par le C.G.N.C. : ces cas concernent essentiellement les groupes qui recourent fréquemment à
des financements sur des places étrangères. Dans ces cas, des informations complémentaires
doivent être données dans l'E.T.I.C.C. afin de rétablir la comparabilité entre les documents
présentés selon les dispositions du C.G.N.C. et ceux présentés par ces groupes.

8 - Lors de la première consolidation d'une filiale, la différence éventuelle entre le coût


d'acquisition des titres et la quote-part de capitaux propres revenant à la société consolidante
dans cette filiale, sur la base des méthodes de consolidation (après reclassements et
retraitements éventuels), est appelée "écart de première consolidation".

Cet écart fait d'abord l'objet d'une répartition entre certains éléments identifiables (tels les
immobilisions corporelles et incorporelles, les stocks...) qui sont réestimés sur la base des
valeurs de consolidation ; les capitaux propres ainsi retraités en consolidation sont répartis
entre les intérêts du groupe et ceux des "minoritaires".

Dans le cas où cette réestimation ne conduit pas à une somme (algébrique) d'écarts égale à
l'écart de première consolidation, la différence subsistant, appelée" Ecart d'acquisition" est,
selon son signe (positif ou négatif) :

a) inscrite à l'actif du bilan (coût d'acquisition des titres supérieur au montant de la quote-part
de capitaux propres consolidés : écart débiteur inscrit dans les immobilisations incorporelles) ;
elle correspond dans ce cas à la "prime" payée par la société pour acquérir les titres soit de
façon consciente et volontaire ("survaleur") soit de façon involontaire (opération
"malheureuse").

Dans le cas de constatation d'une survaleur, l'écart d'acquisition est amorti selon un plan sur
une durée raisonnable qui ne saurait excéder une dizaine d'années sauf cas exceptionnels à
justifier dans l'E.T.I.C.C. ; cette durée est fonction de l'horizon économique durant lequel la
filiale est censée dégager une forte rentabilité ou, pour le groupe, des avantages importants
justifiant cette survaleur.

Dans le cas de constatation d'une "mauvaise affaire", l'écart d'acquisition est immédiatement
amorti.

b) reprise en "produits" (coût d'acquisition des titres inférieur au montant de la quote-part de


capitaux propres consolidés : écart créditeur inscrit dans les "Provisions durables pour risques
et charges") :

162
- soit pour compenser une insuffisante rentabilité, prévue, de la filiale ; les "reprises" étant
opérées au fur et à mesure de la constatation des insuffisances de résultats ;
- soit par étalement prévisionnel selon un plan de "reprise".

9 - La consolidation doit porter sur toutes les filiales de la société-mère, sauf exceptions
indiquées en I/ 6
Les méthodes de présentation et d'évaluation utilisées au sein du groupe doivent être
homogènes, ou homogénéisées par des reclassements et retraitements appropriés.

Il doit être tenu compte au bilan et au CPC consolidés de la différence apparaissant lors de la
consolidation entre la charge fiscale imputable à l'exercice et aux exercices antérieurs, et la
charge fiscale déjà payée ou à payer au titre de ces exercices, dans la mesure où il en résultera
pour une des entreprises consolidées une charge effective dans un avenir prévisible.

Les corrections de valeur exceptionnelles sur des éléments d'actif pratiquées pour la seule
application de la législation fiscale doivent normalement être éliminées en consolidation, sauf
dérogation justifiée dans l'E.T.I.C.C.

Les "impositions différées" résultant des comptes des entreprises consolidées, ou résultant des
retraitements de consolidation doivent être enregistrées au bilan et au CPC consolidés dès lors
que leur montant est significatif eu égard à l'objectif d'image fidèle.

10 - Intégration des filiales étrangères

a) Les filiales étrangères sont à consolider dans le cadre de la méthode dite "du coût
historique" selon laquelle:

- les éléments non monétaires du bilan sont convertis au cours (historique) de change à leur
date d'entrée dans le patrimoine de la filiale ; il en est de même, le cas échéant, de leurs
amortissements et provisions pour dépréciation;

- les autres produits et les charges sont convertis, si possible, au cours de change de leur date
de survenance, et, par simplification tolérée, au cours moyen de l'exercice ;

- les éléments monétaires du bilan sont convertis au cours de change à la date de


consolidation.

b) Les écarts de conversion constatés :

- sur les éléments monétaires du bilan sont portés au compte de produits et charges consolidé,
poste "Ecarts de conversion" ; toutefois les écarts provenant d'éléments monétaires durables
peuvent être étalés sur une durée inférieure ou égale à celle des éléments concernés ;

- sur les produits et les charges sont portés au CPC consolidé, poste "Ecarts de conversion".

B - Entreprises associées

1 - Pour ce qui concerne les entreprises associées, sur lesquelles le groupe exerce une
"influence notable", les "titres de participation" sont inscrits au bilan consolidé sous un poste

163
et selon des modalités spécifiques, et la fraction du résultat net de l'entreprise associée
attribuable au groupe est elle-même inscrite sous un poste spécifique du CPCC dans le cadre
de la méthode de "mise en équivalence".

2 - La mise en équivalence consiste à :

- substituer, dans le bilan, à la valeur comptable des titres détenus, la quote-part des capitaux
propres (y compris le résultat net de l'exercice) déterminée d'après les règles de consolidation;

- inscrite, dans le CPCC la fraction du résultat net (déterminé selon les règles de
consolidation) attribuable au groupe.

3 - Les règles générales de consolidation, relatives à l'homogénéité des méthodes,


l'élimination des résultats sur opérations "internes", la constatation des impôts différés
s'appliquent pour évaluer les capitaux propres et les résultats des entreprises associées pour
les éléments significatifs.

4 - L'éventuel "écart d'acquisition" des titres calculé lors de la première consolidation est
inscrit, selon son sens (positif ou négatif) :

a) soit à l'actif du bilan consolidé en "Ecarts d'acquisition" ;


b) soit au passif, au poste "Provisions durables pour risques et charges" ;

Il est rapporté au Compte de produits et charges consolidé conformément à un plan


d'amortissement (cas a ; cf ci-dessus A - 8) ou de reprise de provisions (cas b ; cf A - 8 ).

5 - La contrepartie de l'écart constaté entre la quote-part des capitaux propres attribuable au


groupe et le prix d'acquisition des titres est imputée aux réserves et au résultat net consolidés
(en plus ou en mois).

Lorsque la quote-part de la société détentrice dans les pertes nettes d'une société associée
dépasse le montant de la participation, cette dernière est retenue, dans le bilan consolidé, pour
une valeur nulle.

C - Cas particulier des sociétés sous "contrôle conjoint"

1 - Lorsqu'une entreprise du groupe dirige, conjointement avec une ou plusieurs entreprises


hors groupe, une autre entreprise, celle-ci peut être incluse dans les états de synthèse
consolidés au prorata des droits détenus dans son capital par le groupe (intégration
"proportionnelle").

Mention expresse doit en être faite dans l'E.T.I.C.C.

2 - L'intégration proportionnelle consiste, après élimination des opérations réciproques et


retraitements éventuels, à intégrer dans les états de synthèse consolidés les actifs, passifs,
produits et charges au du prorata des intérêts groupe dans le capital de l'entreprise contrôlée
de façon conjointe.

164
III - Etats de synthèse consolidés

Sauf exception indiquée supra (II, A, 7), les états de synthèse consolidés comportent les
rubriques prévues par le P.C.G.E. ainsi que les rubriques ou postes propres à la consolidation.

1 - Bilan consolidé (BLC)

Il comporte, par rapport au BL "modèle normal", les compléments suivants :

- dans la rubrique "Immobilisations incorporelles", un premier poste "Ecarts d'acquisition"


(solde débiteur, à amortir ; cf supra II, A, 8 a) ;

- après la rubrique "Capitaux propres", une rubrique spécifique "Intérêts minoritaires",


subdivisée en deux postes:

* part dans les capitaux propres avant résultat net ;


* part dans le résultat net de l'exercice.

2 - Compte de produits et charges consolidé (C.P.C.C.)

Il comporte les postes spécifiques suivants :

- dans les Produits financiers et les charges financières deux postes réservés aux "Ecarts de
conversion" ;

- après la rubrique XII "impôts sur les résultats" les rubriques spécifiques suivantes :

XIII : Résultat net du groupe (y compris, le cas échéant, les résultats sur entreprises
contrôlées conjointement.)
XIV : Quote-part du résultat net des entreprises associés
XV : Résultat net consolide
XVI : Résultat net revenant aux intérêts minoritaires
XVII : Résultat net revenant a la société-mère

3 - Tableau de financement consolidé (T.F.C.)

L'autofinancement comprend la part du résultat net revenant aux intérêts minoritaires, ainsi
que les dividendes reçus des entreprises associées.

4 - Etat des informations complémentaires de consolidation (E.T.I.C.C)

L’E.T.I.C.C. comporte, outre les informations prévues dans L'E.T.I.C. du modèle normal :

a) des informations relatives au "périmètre de consolidation" (filiales ; entreprises sous


contrôle conjoint ; entreprises associées)

b) principes et modalités de consolidation :

165
c) explicitation des postes spécifiques du bilan et du C.P.C. consolidés et toutes informations
obligatoires prévues dans le présent chapitre.

Chapitre V : Terminologie

Terminologie comptable

- ACTIF

Série des "emplois nets " du bilan à la disposition de l'entreprise à la date de celui-ci , et
constituée :

* des éléments du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l'entreprise (appelés
parfois "actifs") ;

* des emplois en "non-valeurs".

- ACTIF CIRCULANT (HORS TRESORERIE)

Ensemble des actifs résultant d'opérations faisant partie du cycle d'exploitation (stocks,
créances) quelle que soit leur durée ou qui, en raison de leur nature, n'ont pas vocation à rester
durablement dans l'entreprise, à l'exception des éléments de trésorerie.

- ACTIF CIRCULANT : au sens large, inclut la trésorerie - actif.

- ACTIF IMMOBILISE : emplois de l'actif destinés à rester de façon durable (appréciée à


leur date d'entrée) dans l'entreprise, à l'exception des éléments relevant du cycle
d'exploitation.

- AFFECTATION (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES)

Inscription directe, sans calcul intermédiaire, d'une charge à un compte de coût (affectation
aux coûts).

Le mot affectation est également employé lorsque des charges peuvent être prises en compte
par des sections sans répartition préalable (affectation aux sections).

- AFFECTATION DES RESULTATS

Processus juridique (sociétés) ou comptable (entreprises individuelles) ayant pour objet soit la
répartition du résultat net entre les ayants-droit concernés et l'entreprise (bénéfice net) soit un
report en attente de compensation avec des bénéfices futurs (perte nette).

166
- AMORTISSEMENT (IMMOBILISATIONS)

Constatation comptable de l'étalement sur la durée d'utilisation d'une immobilisation, de la


différence entre sa valeur d'entrée et sa valeur résiduelle prévisionnelle (montant
amortissable).

Cet étalement prend la forme d'un plan d'amortissement. Il peut être calculé suivant diverses
modalités choisies sur la base de critères économiquement justifiés.

En raison des difficultés de la prévision, l’amortissement consiste généralement dans


l'étalement sur une durée probable de vie, de la valeur des biens normalement amortissables.

- AMORTISSEMENTS DEROGATOIRES

Amortissements ou fractions d'amortissements ne correspondant pas à l'objet normal d'un


amortissement pour dépréciation et comptabilisés en application de textes particuliers. Les
amortissements dérogatoires font partie des provisions réglementées.

- AMORTISSEMENT (DES EMPRUNTS)

Cette expression traditionnelle désignant en fait le remboursement des emprunts n'a pas été
retenue par le PCGE pour éviter la confusion avec l'amortissement (comptable) des
immobilisations (voir "remboursement").

- ASSOCIES

Pour l'application des dispositions du P.C.G.E, sont réputés associés les membres des sociétés
de capitaux, des sociétés de personnes, des sociétés de fait, des associations...

- AUTOFINANCEMENT

Surplus monétaire (ressource) généré par l'entreprise et conservé durablement pour assurer le
financement de ses activités.

- BATIMENTS

Sont considérés comme tels les fondations et leurs appuis, les murs, les planchers, les toitures,
ainsi que les aménagements faisant corps avec eux, à l'exclusion de ceux qui peuvent en être
facilement détachés ou encore de ceux qui, en raison de leur nature et de leur importance,
justifient une inscription distincte en comptabilité.

- BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL (B.F.G.)

Montant d'actif circulant, net du passif circulant (hors trésorerie) que doit financer l'entreprise
à la date du bilan.

Dans certains cas ce montant peut se révéler négatif (actif circulant inférieur au passif
circulant, hors trésorerie) traduisant non un "besoin" mais, au contraire, une "ressource de

167
financement" ; en raison du caractère peut fréquent de cette situation, on la désigne par
l'expression "besoin de financement global négatif" (ressource).

Déterminé à partir des rubriques du bilan, le BFG est mis en évidence dans le tableau de
financement.

- BILAN

Etat représentatif de la situation patrimoniale de l'entreprise à une date donnée et décrivant :

- au passif, les origines des capitaux utilisés (ressources) ;


- à l'actif, l'emploi qui en est fait.

- BUDGET

Prévision chiffrée de tous les éléments correspondant à un programme déterminé. Un budget


d'exploitation est la prévision de tous les éléments correspondants à une hypothèse
d’exploitation donnée pour une période déterminée.

- CADRE COMPTABLE

Résumé du plan des comptes présentant en dix classes codifiées 1 à 0 :

- la liste des rubriques et des postes du bilan (classes 1 à 5) et du compte de produits et


charges (classes 6 à 8) ;

- la liste des rubriques de la comptabilité analytique (classe 9) et des "Comptes Spéciaux"


(classe 0).

- CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT DE L'EXERCICE

Ressource de financement générée par l'activité de l'exercice, avant affectation du résultat net,
et calculée selon les dispositions indiquées dans l'ESG.

- CAPITAL PERSONNEL

A la création de l'entreprise exploitée sous la forme individuelle, le capital initial est égal à la
différence entre la valeur des éléments actifs et la valeur des éléments passifs que l'exploitant,
à défaut de règle de droit, décide d'inscrire au bilan de son entreprise.

Le capital initial est modifié ultérieurement par les apports et les retraits de capital et par
l'affectation des résultats ; ces mouvements étant enregistrés soit directement dans le compte
de capital, soit dans un compte de l'exploitant intégré algébriquement au capital personnel
dans le bilan de fin d'exercice.

- CAPITAUX PROPRES

168
Capitaux mis ou laissés durablement à la disposition de l'entreprise, par les associés ou
l'entrepreneur, autrement qu'à titre de dettes, et y compris le résultat net de l'exercice.

- CAPITAUX PROPRES ASSIMILES

Capitaux restant à la disposition de l'entreprise en application des dispositions légales ou


réglementaires. Il en est ainsi pour la rubrique de financement permanent comprenant les
subventions d'investissement et les provisions réglementées, assimilées à des capitaux propres
en dépit d'une dette latente d'impôts qu'elles sont censées incorporer.

- CENTRE DE COUT (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Groupement de charges correspondant à un critère particulier (une période, un atelier, un


chantier, un produit, une commande ...).

Ce groupement facilite notamment le rapprochement des réalisations avec les prévisions.

- CENTRE DE PROFIT (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Centre d'activité pour lequel on est en mesure d'établir un "compte d'exploitation analytique
"rapprochant les produits et les charges de ce centre.

- CENTRE DE RESPONSABILITE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES


ENTREPRISES.)

Centre de travail, centre de coût, centre de profit conçus pour correspondre à un échelon de
responsabilité dans l'entreprise.

- CENTRE DE TRAVAIL (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Division de l'organigramme de l'entreprise tels que bureau, service, atelier, magasin...


correspondant à une "section" de la COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.

On distingue généralement du point de vue comptable les centres de travail en "centres


opérationnels " et "centres de structure".

Les centres opérationnels peuvent eux-mêmes être distingués en "centres principaux" et


"centres auxiliaires".

- CHARGES CONSTATEES D'AVANCE

Charges enregistrées au cours de l'exercice mais qui correspondent à des achats de biens, ou
services ou à des prestations dont la fourniture doit intervenir ultérieurement (comptes de
régularisation actif).

A ce titre, l'entreprise dispose d'une créance en nature.

169
Ces charges reviennent au compte de même intitulé que celui d'où elles ont été extraites.

- CHARGES DIFFEREES

Charges différées dans le cadre d'opérations spécifiques dont la rentabilité globale est
démontrée ; charges enregistrées au cours de l'exercice, mais qui, se rapportant à des
productions déterminées à venir, ont fait l'objet d'un étalement sur plusieurs exercices
(charges à répartir).

- CHARGES DIRECTES (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)


CAE

Charges qu'il est possible d'affecter sans calcul intermédiaire de répartition au coût d'un
produit déterminé.

- CHARGES INCORPORABLES ET CHARGES NON INCORPORABLES


(COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Les charges peuvent être distinguées en charges "incorporables" et charges "non


incorporables", selon que leur incorporation aux coûts est, ou non, jugée raisonnable.

Les charges non incorporables sont traitées comme des "différences d'incorporation".

- CHARGES INDIRECTES (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Charges qu'il n'est pas possible d'affecter directement aux coûts, leur "répartition" suppose des
calculs intermédiaires en vue de leur imputation aux coûts.

- CHARGES OPERATIONNELLES (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES


ENTREPRISES.)

Charges liées au fonctionnement de l'entreprise.

L'évolution de ces charges dépend étroitement du degré d'utilisation de l'intensité et du


rendement dans l'emploi des capacités et moyens disponibles Ces charges sont, le plus
généralement, "variables" avec le volume d'activité sans que cette variation lui soit
nécessairement proportionnelle.

- CHARGES DE STRUCTURE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES


ENTREPRISES.)

Charges liées à l'existence de l'entreprise et correspondant, pour chaque période de calcul, à


une capacité de production déterminée. L'évolution de ces charges avec le volume d'activité
est discontinue. Ces charges sont relativement "fixes" lorsque le niveau d'activité évolue peu
au cours de la période de calcul.

170
- CHARGES SUPPLETIVES (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES
ENTREPRISES.)

Charges qui ne figurent pas en comptabilité générale et qui sont introduites en


COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES pour des raisons d'ordre
économique ou de gestion, telles que :

* rémunération conventionnelle du travail non rémunéré en tant que tel ;


* rémunération conventionnelle des capitaux propres.

- CHIFFRE D'AFFAIRES

Montant des ventes de biens et de services réalisées par l'entreprise avec les tiers dans
l'exercice de son activité professionnelle courante, nettes des réductions commerciales ainsi
que des taxes récupérables.

- COMMANDE

Ordre par lequel est déclenché un processus de mise à disposition de celui dont il émane de
certains produits dans des conditions déterminées.

Les transactions externes à l'entreprise (commandes passées à un fournisseur, commandes


reçues d'un client) s'expriment en prix.

Les transactions internes à l'entreprise (commandes internes passées entre centres de travail
ou entre établissements) s'expriment en coûts, éventuellement assortis d'écarts.

Transactions internes à l'entreprise (commandes internes passées entre centres de travail ou


entre établissements) s'expirent en coûts, éventuellement assortis d'écarts.

- COMPTE

Unité retenue pour le classement et l'enregistrement des éléments de la nomenclature


comptable.

- COMPTE D'EXPLOITATION ELEMENTAIRE (COMPTABILITE ANALYTIQUE


DES ENTREPRISES).

Compte dressé en comptabilité analytique pour comparer aux produits courants les charges
qui leur correspondent. La différence constitue une marge ou un résultat selon le contenu du
coût. A une activité, correspond un "compte d'exploitation élémentaire".

- COMPTE DE RECLASSEMENT (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES


ENTREPRISES.)

Groupement de charges ou de produits courants de natures diverses dont le contenu est


homogène par rapport au critère de classement choisi. Ce groupement est parfois utilisé pour

171
faciliter l'affectation ou la répartition des charges ou des produits courants dans le réseau
d'analyse.

- COMPTES DEROGATOIRES

Comptes ouverts en application de lois ou de règlements et dont l'intitulé, le contenu ou le


fonctionnement ne sont pas conformes aux dispositions de la Norme Générale Comptable.

Par exemple : amortissements dérogatoires.

- COMPTES REFLECHIS (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES)

Comptes pouvant être utilisés pour assurer le contrôle de concordance entre la comptabilité
analytique et la comptabilité générale lorsque celles-ci sont tenues de façon autonome.

- CONSOLIDATION

Ensemble des opérations conduisant à l'établissement des états de synthèse consolidés et


comportant notamment :

. l'homogénéisation des comptes des entreprises concernées ;


. l'élimination des opérations réciproques ;
. l'intégration globale des comptes des filiales ;
. l'intégration proportionnelle des entreprises sous contrôle conjoint ;
. la mise en équivalence des entreprises associées.

- CONSOMMATION DE L'EXERCICE

Biens et services acquis auprès d'autres entreprises et utilisés dans la production de l'exercice.

- CONTROLE BUDGETAIRE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES


ENTREPRISES)

Méthode de gestion caractérisée notamment par l'établissement de prévisions chiffrées en


valeur (budgets) et la comparaison systématique des réalisations et des prévisions, de façon à
déclencher rapidement toutes mesures correctives nécessaires.

- COURANT / NON COURANT

Le terme courant couvre toute opération liée à l'exploitation ou de caractère financier.

Sont "non courantes" les opérations ne relevant pas de l'activité ordinaire de l'entreprise (telles
les libéralités reçues ou accordées, les amendes pénales et fiscales,...) ou qui modifient sa
structure (telles les cessions d'éléments d'actif ; les opérations de restructuration...).

Cette analyse s'applique tout particulièrement aux charges et aux produits résultant de ces
opérations.

- COUT

172
Somme de charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable.

Un coût est défini par les trois caractéristique suivantes :

. le "champ d'application" du calcul : un moyen d'exploitation, un produit, un stade


d'élaboration du produit ...
. le "contenu" : les charges retenues en totalité ou en partie pour une période déterminée ;
. le "moment de calcul" : antérieur (coût préétabli) ou postérieur (coût constaté) à la période
considérée.

- COUT AJOUTE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût des activités propres de l'entreprise ajouté par celle-ci aux achats de biens et services
utilisés.

- COUT APPROCHE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût employé en cours de période de calcul pour les raisons de commodité et non pas en vue
d'une analyse de gestion. Ce coût est obtenu par des moyens divers (référence à la période
précédente, prix de vente corrigé par une réfaction forfaitaire...). Son caractère principal est de
ne présenter avec les coûts réels que des différences relativement faibles.

- COUT DE CESSION (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Valeur conventionnelle, différente du coût de production, qui est choisie par l'entreprise pour
céder des produits (biens et services) d'un établissement de l'entreprise à un autre.

- COUT COMPLET (CA.E. )

Coût constitué par la totalité des charges qui peuvent lui être rapportées par tout traitement
analytique approprié : affectation, répartition, imputation...

- COUT DIRECT (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES)

Coût constitué par :

- des charges qui lui sont directement affectées : ce sont le plus souvent des charges
"opérationnelles" (ou variables) ;

- des charges qui peuvent être rattachées à ce coût sans ambiguïté même si elles transitent par
des sections ; certaines de ces charges sont "opérationnelles "(ou variables), d'autres sont de
"structure" (ou fixes).

- COUT DE DISTRIBUTION (C.A E)

Coût comprenant exclusivement les charges directes et indirectes afférentes à l'exercice de la


fonction de distribution.

173
- COUT A DIRHAMS CONSTANTS (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES
ENTREPRISES)

Coût résultant de l'application au coût nominal d'un indice représentatif de la valeur du dirham
à compter d'une année de référence.

- COUT MARGINAL (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES)

Coût constitué par la différence entre l'ensemble des charges nécessaires à une production
donnée et l'ensemble de celles qui sont nécessaires à cette même production majorée ou
minorée d'une unité.

- COUT NOMINAL (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES)

Coût exprimé en dirhams courants .

- COUT PARTIEL (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES)

Coût constitué par des charges relatives à un stade d'analyse intermédiaire ou à une "tranche"
déterminée d'activité. Les principaux coûts partiels sont le coût variable et le coût direct.

- COUT PREETABLI (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût évalué a priori soit pour faciliter certains traitements analytiques, soit pour permettre le
contrôle de gestion par l'analyse des écarts.

Un coût préétabli avec précision par une analyse à la fois technique et économique est dit
"standard"; il présente généralement le caractère d'une norme.

- COUT DE PRODUCTION

Coût d'un bien ou d'un service produit par l'entreprise et non encore vendu.

- COUT DE REVIENT

Coût complet d'un bien ou d'un service vendu, coût de distribution inclus.

- COUT STANDARD

Voir coût préétabli.

- COUT VARIABLE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES.)

Coût constitué seulement par les charges qui varient avec le volume d'activité de l'entreprise
sans qu'il y ait nécessairement exacte proportionnalité entre la variation des charges et la
variation du volume des produits obtenus.

- CREANCES D'EXPLOITATION

174
Créances nées à l’occasion du cycle d'exploitation et créances assimilées.

- CREDIT- BAIL

Recours à une technique de crédit dans laquelle le prêteur offre à l'emprunteur la location d'un
bien, assortie d'une promesse unilatérale de vente, qui peut se dénouer par le transfert de la
propriété à l'emprunteur au terme du contrat.

- CYCLE D'EXPLOITATION

Ensemble des opérations nécessaires à la réalisation de la production économique de


l'entreprise depuis celles relatives aux achats de matières premières, fournitures et
marchandises jusqu'à celles de vente des produits ou marchandises.

La durée de ce cycle répétitif est très variable selon les branches d'activité (de quelques jours
à quelques années).

- DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS (VERSES OU RECUS)

Sommes versées à des tiers (ou reçues de tiers) à titre de garantie d'exécution de contrats et
indisponibles jusqu'à la réalisation d'une condition suspensive.

Les titres déposés en garantie ne sont pas inclus dans les "dépôts et cautionnements versés",
mais inscrits dans les immobilisations financières, selon leur nature.

- DETTES D'EXPLOITATION

Dettes résultant d'opérations d'exploitation et dettes assimilées.

- DETTES DE FINANCEMENT

Dettes autres que celles relevant du cycle d'exploitation contractées pour une durée de plus
d'un an à l'origine.

- DETTES PROVISIONNEES : VOIR "QUASI-DETTES"

- DIFFERENCES D'INCORPORATION

Différence constatée :

* d'une part, entre les charges figurant en comptabilité générale (classe 6) et les charges
incorporées aux coûts en comptabilité analytique ;

* d'autre part, entre les produits figurant en comptabilité générale (classe 7) et les produits
retenus en comptabilité analytique.

- DURABLE, DURABLEMENT

175
Cet adjectif, cet adverbe, appliqués aux éléments de l'actif et du passif, font référence à une
durée supérieure à un an à l'origine (et par exception, à la date du bilan en ce qui concerne les
"provisions durables").

- ECARTS DE CONVERSION-ACTIF (PASSIF)

Contrepartie à l'actif (ou au passif) du bilan, des différences constatées à la date de clôture de
l'exercice sur des créances et des dettes libellées en monnaie étrangère et ayant pour origine
des variations de change.

Ces différences constatent des :

* diminutions de créances et des augmentations de dettes (actif) ;


* augmentations de créances et des diminutions de dettes (passif) ; tant dans l’actif
immobilisé et dans l’actif circulant que dans le financement permanent et dans le passif
circulant.

- ECART D'ACQUISITION (CONSOLIDATION)

Différence positive ou négative entre le coût d'acquisition pour un groupe de titres de


participation dans une société et le montant de sa quote-part de capitaux propres consolidés
dans cette société (après affectation de l’écart de première consolidation entre les éléments
identifiables du bilan qui justifient une réestimation).

- ECART DE REEVALUATION

Contrepartie au bilan de corrections en hausse de la valeur comptable antérieure d'éléments


actifs ou de corrections en baisse de la valeur comptable antérieure d'éléments passifs.

- ELEMENT COMPTABLE

Unité d'inventaire ou groupement d'unités d'inventaire qui, pour la valorisation au bilan, est
considérée comme indissociable. C'est au niveau de cet élément que s'opère la comparaison
entre la valeur portée en écriture et la valeur d'inventaire.

- ELEMENTS MONETAIRES-ELEMENTS NON-MONETAIRES

1 - Les éléments monétaires du bilan sont ceux dont la détention entraîne des gains ou des
pertes d'inflation :

* disponibilités ;
* dettes en dirhams non indexées (et primes de remboursement correspondantes) ;
* créances en dirhams non indexées, y compris avances sur commandes
d'immobilisations.

2 - Les autres éléments du bilan sont qualifiés de "non-monétaires" : immobilisations


corporelles et incorporelles, titres, stocks, créances et dettes en monnaie étrangère, capitaux
propres... en principe insensibles aux variations du pouvoir d'achat du dirhams.

176
Cette terminologie est également appliquée en consolidation, aux éléments des bilans des
filiales étrangères.

- EMBALLAGES

Objets destinés à contenir les produits ou marchandises et livrés à la clientèle en même temps
que leur contenu.

Par extension, tous objets employés dans le conditionnement de ce qui est livré.

- EMBALLAGES PERDUS

Emballages destinés à être livrés avec leur contenu sans consignation ni reprise.

- EMBALLAGES RECUPERABLES

Emballages susceptibles d'être provisoirement conservés par les tiers et que le livreur s'engage
à reprendre dans des conditions déterminées.

Ces emballages constituent normalement des immobilisations.

Toutefois, lorsqu'ils ne sont pas commodément identifiables unité par unité, ils peuvent
compte tenu de leur nature et des pratiques, être assimilés à des stocks ; ils sont alors
comptabilisés comme tels.

- EMPRUNTS

Expression comptable de la dette résultant de l’octroi de prêts remboursables à terme.

Dans une optique fonctionnelle, les emprunts participent, concurremment avec les capitaux
propres, à la couverture des besoins de financement durables de l’entreprise.

- ENGAGEMENTS

Droits et obligations dont les effets sur le montant ou la composition du patrimoine sont
subordonnés à la réalisation de conditions (ex. cautions) ou d'opérations ultérieures (ex.
commandes).

- ENTREPRISE ASSOCIEE (CONSOLIDATION)

Entreprise qui, bien que n'appartenant pas à un groupe, est placée sous son "influence notable"
et fait l’objet d'une "mise en équivalence" dans les états de synthèse consolidés.

- ETATS DE SYNTHESE CONSOLIDES

Le bilan consolidé (BLC), le compte de produits et charges consolidé (CPCC), le tableau de


financement consolidé (TFC) et l’ETIC consolidé (ETICC) formant les états de synthèse

177
consolidés ont pour but de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
des résultats d'un groupe, comme si ce groupe ne formait qu'une seule entreprise.

- EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE

Circonstances ayant une influence sur l’activité de l’entreprise, intervenues après la clôture de
l’exercice, connues avant la première communication externe des états de synthèse, et
susceptibles d'avoir des répercussions favorables ou défavorables sur le patrimoine, la
situation financière ou les résultats de l’exercice clos et des exercices suivants.

- EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (E.B.E) OU INSUFFISANCE (I.B.E.)

Solde intermédiaire de gestion exprimant la ressource interne d'exploitation sécrétée par


l’entreprise, après avoir déduit de la "valeur ajoutée" de l’exercice les charges de personnel et
les impôts et taxes (nets des subventions d'exploitation). II constitue, dans l’ESG, le premier
élément de calcul de la capacité d'autofinancement de l’exercice (C.A.F.).

Lorsque ce solde est négatif, il traduit non une ressource mais un "emploi" d'exploitation
(I.B.E.), correspondant à une insuffisante performance économique de l’entreprise (rentabilité
négative).

- EXPLOITATION

Opérations autres que financières liées au cycle d'exploitation ou rattachées à celle-ci car
entrant dans l’activité ordinaire et habituelle de l’entreprise.

- FILIALE

Entreprise placée, directement ou indirectement, sous le contrôle exclusif d'une société-mère.

- FINANCEMENT PERMANENT

Ensemble des ressources d'une durée supérieure à un an à l’origine (à la date du bilan en ce


qui concerne les provisions "durables"), à l’exception des éléments relevant du cycle
d'exploitation.

- FLUX

Tout mouvement de valeur enregistré dans les comptes, à l’exception des "virements
comptables" de compte à compte, pour corrections d'erreurs ou ventilations, regroupements...
(flux élémentaire).

Les flux d'un exercice sont formés de la somme des flux élémentaires enregistrés, pour
chaque compte, dans l’exercice.

Dans le tableau de financement, ces flux sont déterminés poste par poste de ressources stables
ou d'emplois stables.

- FONCTIONS

178
Subdivisions des activités professionnelles ou non professionnelles selon le rôle qu'elles
jouent dans l’entreprise.

Exemple : fonctions de production, de distribution, de recherche, d'administration, de


financement, d'approvisionnement, de gestion du personnel, de gestion du matériel.

- FONDS COMMERCIAL

Le fonds commercial est constitué par les éléments incorporels - y compris le droit au bail -
qui ne font pas l’objet d'une évaluation et d'une comptabilisation séparées au bilan et qui
concourent au maintien ou au développement du potentiel d'activité de l’entreprise.

- FONDS DE ROULEMENT (FR)

Ressource nette stable de l’entreprise formée de l’excédent du financement permanent sur


l’actif immobilisé et susceptible de financer une partie de l’actif circulant.

Exceptionnellement, le fonds de roulement peut être négatif (financement permanent inférieur


à actif immobilisé) constituant non une ressource, mais un emploi net de capitaux.

- FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL (F.R.F.)

Le FR est dit fonctionnel lorsque les dettes et les créances sont analysées et enregistrées selon
leur fonction (financements ou emplois stables, exploitation...) et sont maintenues dans leur
compte d'inscription initial jusqu'à leur règlement final.

Le FR fonctionnel est donc formé de la différence de ressources et d'emplois ne résultant pas


d'opérations d'exploitation et d'une durée de plus d'un an à l’origine ; c'est ce FR fonctionnel
qui ressort de l’étude du bilan du PCGE et qui est déterminé dans le "tableau de financement".

- FONDS DE ROULEMENT "LIQUIDITE"

Non retenu dans le PCGE mais classique dans l’analyse financière, le FR - liquidité est obtenu
par différence entre financement permanent et actif immobilisé dans le cadre d'un classement
dans le bilan des créances et des dettes en fonction de leur échéance (à plus d'un an ou à
moins d'un an).

Par rapport au FR fonctionnel, les différences sont en conséquence les suivantes :

- exclusion des dettes et des créances arrivées à un an ou moins d'un an de leur échéance, dans
le financement permanent (dettes) et dans l’actif immobilisé (créances) ;

- inclusion dans ces deux masses des dettes et créances d'exploitation à plus d'un an
d'échéance à l’origine.

- FRAIS

Terme traditionnellement synonyme de "charges".

179
- GESTION

Mise en œuvre des moyens de l’entreprise en vue d'atteindre les objectifs préalablement fixés
dans le cadre d'une politique déterminée.

- GESTION BUDGETAIRE

Mode de gestion consistant à traduire en programmes d'actions chiffrés, appelés "budgets", les
décisions prises par la direction avec la participation des responsables.

- GESTION PREVISIONNELLE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES


ENTREPRISES)

Mode de gestion qui repose sur un modèle représentatif des activités futures de l’entreprise.
Ce modèle exprime le choix des moyens retenus pour atteindre les objectifs fixés.

- GROUPE

La notion économique, comptable et financière de "groupe" s'entend de l’ensemble


d'entreprises formé par une "société mère" et une ou des "filiales" qu'elle contrôle de façon
"exclusive".

- IMMOBILISATIONS

Eléments de l’actif appartenant à l’entreprise et destinés à être conservés durablement par


celle-ci (hors éléments d'exploitation).

- IMMOBILISATION EN NON-VALEURS

Immobilisation regroupant, à la clôture de l’exercice, des charges qui ont concouru à


l’établissement ou au développement de l’entreprise et qui doivent profiter normalement aux
exercices futurs mais qui n'ont en principe aucune valeur de revente à des tiers en tant que
telles.

- IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Immobilisations portant sur des biens physiques.

- IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Immobilisations regroupant des dépenses constitutives de moyens d'activité générateurs de


revenus futurs et susceptibles d'avoir une valeur de revente à des tiers en tant que tels.

- IMMOBILISATIONS FINANCIERES

180
Immobilisations constituées par les sommes employées par l’entreprise en achat de titres
(durablement conservés) et en créances et prêts (nés à plus d'un an d'échéance et non liés à
l’exploitation).

- IMPOTS ET TAXES

Charges correspondant :

* d'une part, à des versements obligatoires à l’Etat et aux collectivités locales pour
subvenir aux dépenses publiques ;

* d'autre part, à des versements institués par l’autorité publique notamment pour le
financement d'actions d'intérêt économique ou social.

les impôts sur les résultats ne sont pas comptabilisés sous ce poste.

- IMPUTATION

Inscription d'un mouvement comptable à un compte, débité ou crédité.

- IMPUTATION ( COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES )

Inscription des coûts des sections aux coûts de produits en proportion des unités d’œuvre des
centres consacrés a ces produits.

L'imputation est dite "rationnelle" lorsque la part des charges fixes est calculée par rapport à
un niveau d'activité préalablement défini comme "normal".

- INSUFFISANCE BRUTE D'EXPLOITATION ( IBE )

Voir excédent brut d'exploitation.

- INTERETS MINORITAIRES ( CONSOLIDATION )

Part des capitaux propres consolidés et des résultats nets consolidés des filiales revenant aux
titres qui ne sont détenus ni par la société-mère ni par les filiales.

Ces montants apparaissent distinctement dans le bilan consolidé.

- INVENTAIRE COMPTABLE PERMANENT (COMPTABILITE ANALYTIQUE


DES ENTREPRISES)

Organisation des comptes qui, par l’enregistrement des mouvements permet de connaître de
façon constante, en cours d'exercice, les existants chiffrés en quantités et en valeurs la
méthode s'applique plus particulièrement aux stocks.

- INVENTAIRE INTERMITTENT

181
Dans cette organisation comptable c'est seulement en fin de période que sont inscrits dans les
comptes de la comptabilité générale les existants chiffrés en valeurs.

- LIQUIDITES

Espèces ou valeurs assimilables à des espèces et, d'une manière générale, toutes valeurs qui,
en raison de leur nature, sont immédiatement convertibles en espèces pour leur montant
nominal (disponibilités).

Sont également compris dans les liquidités les bons qui, dès leur souscription, sont
remboursables à tout moment, ainsi que les comptes bancaires à terme lorsqu'il est possible
d'en disposer par anticipation.

Les liquidités s'inscrivent en " trésorerie-actif " dans le bilan.

- MARCHANDISES

Tous biens que l’entreprise achète pour revendre en l'état, sans transformation notable, ni
intégration à d'autres biens et services produits.

- MARGE

Différence entre un prix de vente et un coût.

Une marge est généralement qualifiée à partir du coût auquel elle correspond.
Exemple : marge sur coût d'achat, marge sur coût variable, marge sur coût de production,
marge sur coût direct ... (la marge sur coût "direct" est aussi une marge dite "contributive").

- MATERIEL

Ensemble des équipements et machines utilisés de façon durable pour :


* l’extraction, la transformation, le façonnage, le conditionnement des matières ou
fournitures .
* les prestations de services.

- MATERIEL DE BUREAU ET MATERIEL INFORMATIQUE .

Machines et instruments tels que machines à écrire, machines comptables ordinateurs...


utilisés de façon durable par les différents services.

- MERE ( SOCIETE OU ENTREPRISE MERE ) ( CONSOLIDATION )

Entreprise qui, à la tête d'un groupe, dispose du pouvoir de contrôle exclusif d'une ou
plusieurs filiales et éventuellement, en outre, d'une influence notable sur des entreprises
associées ainsi que du pouvoir de "contrôle conjoint" sur d'autres sociétés ou entreprises.

- MOBILIER

182
Meubles et objets tels que tables, chaises, classeurs et bureaux utilisés de façon durable dans
l’entreprise.

- NOMENCLATURE COMPTABLE

Liste méthodique des éléments entrant dans le champ de la comptabilité et constituée d'une
suite de catégories homogènes, elles-mêmes subdivisées en catégories plus fines.

- OPERATIONS PROPRES A L'EXERCICE.

Opérations qui trouvent leur origine dans l’exercice.

- OPERATIONS CONCERNANT LES EXERCICES PRECEDENTS

Opérations dont l'origine remonte à des exercices antérieurs. Dans le compte de produits et
charges, ils sont séparés de ceux propres à l’exercice pour permettre une appréciation plus
juste des performances de l'entreprise, afférentes à l'exercice.

- OUTILLAGE

Instruments (outils, machines, matrices,...), dont l'utilisation concurremment avec un matériel,


spécialise ce matériel dans un emploi déterminé.

- PASSIF CIRCULANT ( HORS TRESORERIE ).

Ensemble des passifs résultant d'opérations faisant partie du cycle d'exploitation, quelle que
soit leur durée, et d'opérations hors du cycle d'exploitation dont la durée est, à l'origine,
inférieure à un an, à l'exception des dettes de trésorerie.

- PASSIF CIRCULANT :

au sens large, inclut la trésorerie-passif

- PERIMETRE DE CONSOLIDATION

Expression désignant la définition des entreprises relevant des procédures de consolidation


filiales intégrées globalement, entreprises associées mises en équivalence et, le cas échéant,
entreprises sous
contrôle conjoint intégrées proportionnellement.
Les autres entreprises dans lesquelles le groupe détient des titres de participation sont "hors du
périmètre de consolidation" ("participations Simples").

- PIECES DE RECHANGE

Pièces destinées à l'entretien ou à la réparation des immobilisations de l'entreprise.


Nota : les pièces de rechange sont affectées aux immobilisations ou classées en stocks en
fonction de
critères qui distinguent ces deux catégories.

183
- PLAN D'AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS ( CF. EVALUATION ).

- POSTE

Dans les états de synthèse autres que l'ETIC, chaque ligne identifiant un élément est appelée
"poste". Un poste peut correspondre à un ou plusieurs comptes et est codifié par un nombre à
3 chiffres.

Les postes sont regroupés en "rubriques" (codifiées à 2 chiffres).

- PRIMES D’EMISSION. DE FUSION, D'APPORT...

Partie des apports des associés non représentés dans le capital social par exemple la prime
d'émission est constituée par l'excédent du prix d'émission sur la valeur nominale des actions
ou des parts sociales attribuées à l'apporteur.

- PRIX

Le mot "prix", s'applique aux montants des transactions d'une entreprise avec l'extérieur:
"prix d'achat", "prix de vente". Un prix implique une notion de résultat, son fondement est
juridique et sa nature "externe", par opposition au "coût" dont le fondement est économique
(valeur calculée) et la nature "interne" à l'entreprise.

- PRODUCTION DE L’EXERCICE

Ensemble des biens et services vendus, stockés ou immobilisés issus de l'activité de


l'entreprise qui les a confectionnés, créés, élaborés ou vendus au cours de l'exercice.

Cette production n'est pas évaluée de façon homogène car elle est la somme de "prix" (de
vente) pour les biens et services vendus, et de "coût" (de production) pour les biens et services
stockés et pour les biens produits immobilisés.

- PRODUCTIVITE GLOBALE (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES


ENTREPRISES)

Rapport entre une production et l'ensemble des facteurs de production, chacun d'eux étant
pondéré par l'importance de sa participation dans les coûts.

Le "surplus de productivité globale" est la différence, pour deux périodes données, entre les
excédents de quantités produites et les excédents de quantités consommées ces quantités étant
évaluées en coûts (ou prix) constants.

PRODUITS

Le terme "produits" a traditionnellement deux acceptions très différents

- il désigne l'ensemble des ressources génératrices de bénéfices que se crée l'entreprise et qui
figurent au crédit du CPC

184
- il désigne également les biens ou services créés par l'entreprise et normalement destinés à
être vendus ou cédés au stade final d'élaboration. On distingue les produits aux principaux
stades d'élaboration suivants : produits en cours, produits intermédiaires, produits finis et
produits résiduels.

- PRODUITS CONSTATES D'AVANCE (compte de régularisation - Passif)

Produits perçus ou comptabilisés avant que les prestations et fournitures les justifiant aient été
effectués ou fournies.

A ce titre, l'entreprise devra s'acquitter d'une dette en nature.

Ces produits reviennent au compte de même intitulé que celui d'où ils ont été extraits.

- PRODUITS FINIS

Produits qui ont atteint un stade d'achèvement définitif dans le cycle de production.

- PRODUITS INTERMEDIAIRES

Produits qui ont atteint un stade d'achèvement mais qui sont destinés à entrer dans une
nouvelle phase du cycle de production.

- PRODUITS A RECEVOIR

Produits acquis à l'entreprise mais dont le montant, non définitivement arrêté, n'a pas encore
été inscrit aux comptes de tiers débiteurs.

- PRODUITS RESIDUELS

Déchets et rebuts de fabrication destinés normalement à être vendus.

- PROVISION POUR DEPRECIATION

Constatation comptable de l'existence, pour un élément d'actif, d'une valeur actuelle devenue
inférieure à la valeur d'entrée ou à la valeur nette d'amortissements.

- PROVISIONS REGLEMENTEES

Provisions ne correspondant pas à l'objet normal d'une provision et comptabilisées en


application de dispositions légales.

- PROVISIONS POUR RENOUVELLEMENT DES IMMOBILISATIONS


( ENTREPRISES CONCESSIONNAIRES)

Provisions constituées par les entreprises concessionnaires qui sont tenues, en vertu
d'obligations contractuelles, d'assurer le renouvellement des immobilisations.

- PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

185
Provisions évaluées à l'arrêté des comptes, destinées à couvrir des risques et des charges que
des événements survenus ou en cours rendent probables, nettement précisés quant à leur objet
mais dont la réalisation est incertaine.

Lorsque la date de survenance du risque ou de la charge est estimée à plus d'un an à la date du
bilan, il s'agit de "provisions durables pour risques et charges (Rubrique 15). Sinon, il s'agit
d'autres provisions pour risques et charges (Rubrique 45).

- QUASI-CREANCES, QUASI-DETTES

Créances ou dettes évaluées à l'inventaire, nettement précisées quant à leur existence, leur
nature, leur objet, mais dont le montant (et parfois l'échéance) n'est pas encore juridiquement
déterminé (ex. charges à payer, produits à recevoir).

- RECLASSEMENT (CONSOLIDATION)

Modification opérée dans le classement d'un poste des états de synthèse, dans le cadre de
l'homogénéisation des comptes des sociétés consol idées.

- REDUCTIONS COMMERCIALES (RABAIS, REMISES, RISTOURNES)

Diminutions de prix accordées par les divers fournisseurs à leurs clients : elles comprennent
les rabais, les remises et les ristournes hors factures.

- RABAIS :

Réductions pratiquées exceptionnellement sur le prix de vente préalablement convenu pour


tenir compte, par exemple, d'un défaut de qualité ou de conformité des objets vendus.

- REMISES :

Réductions pratiquées habituellement sur le prix courant de vente en considération, par


exemple, de l'importance de la vente ou de la protection du client et généralement calculées
par application d'un pourcentage au prix courant de vente.

- RISTOURNES :

Réductions de prix calculées sur l'ensemble des opérations faites avec le même tiers pour une
période déterminée.

Lorsqu'elles sont portées directement sur la facture de vente correspondante, seul est à
enregistrer le "net commercial" après ces réductions, comme prix d'achat-vente. Lorsqu'elles
sont accordées "hors facture" donc a posteriori, elles viennent en diminution des charges et
des produits concernés, inscrits dans des comptes soustractifs à terminaison 9 (pour les
immobilisations, cf. règles d'évaluation).

- REDUCTIONS FINANCIERES

186
Diminution du montant à payer (mais non du prix) accordée par un fournisseur pour paiement
anticipé (par rapport à sa date normale) ; cette diminution est le plus souvent appelée
"escompte de règlement".

Même portée sur la facture de vente, cette réduction ne doit pas être déduite du prix de vente,
mais portée en "charges financières" chez le fournisseur qui l'accorde et en "produits
financiers" chez le client qui en bénéficie.

- REGULARISATION

Les régularisation portant sur des "charges à payer" et des "produits à recevoir" sont inscrites
dans des comptes rattachés aux comptes de tiers concernés (clients, fournisseurs...). En
revanche, les "charges constatées d'avance" et les "produits constatés d'avance" sont inscrits
dans les comptes de régularisation qui apparaissent comme tels dans le bilan.

- REMBOURSEMENT D'EMPRUNTS

Opération financière, traditionnellement appelée "amortissement", caractérisée par une sortie


de trésorerie pour extinction de la totalité ou d'une partie de la dette résultant de l'octroi de
prêts à l'entreprise par des tiers pour une durée limitée.

A moins qu'ils ne soient remboursables "en bloc", les emprunts font l'objet d'un tableau
prévisionnel des paiements futurs à opérer, indiquant le montant et l'échéance des annuités
successives se décomposant en intérêts, et en remboursements du capital (appelés
traditionnellement "amortissement").

- REPARTITION ( COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES. )

Travail de classement des charges aboutissant à l'inscription dans les comptes de reclassement
et les sections, des éléments qui ne peuvent pas être affectés faute de moyens de mesure. Une
répartition s'effectue à l'aide d'une "clé de répartition" fondée sur des raisonnements
techniques et économiques appropriés étayés par des études statistiques dans toute la mesure
du possible (études de corrélation).

- REPORT A NOUVEAU BENEFICIAIRE

Bénéfice dont l'affectation est renvoyée par l'assemblée générale ordinaire, statuant sur les
comptes de l'exercice, à la décision de l'assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les
résultats de l'exercice suivant.

- REPORT A NOUVEAU DEFICITAIRE

Pertes constatées à la clôture d'exercices antérieurs qui n'ont pas été imputées sur des réserves
ni résorbées par une réduction du capital social et qui devront être déduites du bénéfice de
l'exercice suivant ou ajoutées au déficit dudit exercice.

- RESEAU D'ANALYSE COMPTABLE (C.A.E.)

187
Ensemble de comptes d'analyse de la COMPTABILITE ANALYTIQUE DES
ENTREPRISES et leur articulation.

- RESERVES

Les réserves sont, en principe, des bénéfices affectés durablement à l'entreprise jusqu'à
décision contraire des organes compétents.

Elles peuvent exceptionnellement avoir pour origine le virement d'un élément de la situation
nette fait en application de dispositions légales, réglementaires, statutaires ou contractuelles.

Exemples:

- primes d'émission affectées, susceptibles de revenir ultérieurement aux obligataires dans


l'attente de la conversion d'obligations en actions

- primes d'apports proprement dits en vue de la conversion d'actions amorties (totalement ou


partiellement) en actions de capital.

- RESULTAT (COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES)

Différence entre un prix de vente et le coût de revient correspondant.

- RESULTAT NET DE L'EXERCICE

Somme algébrique des enrichissements et des appauvrissements constatés par l'entreprise sur
les opérations qu'elle a traitées au cours de l'exercice.

Il est théoriquement égal :

- à la différence entre les produits et les charges ;


- à la variation des capitaux propres entre le début et la fin de l'exercice variation brute
diminuée des apports nouveaux et augmentée des répartitions aux ayants-droit aux capitaux
propres.

En fait, parfois, l'intervention d'opérations affectant directement le montant des capitaux


propres sans transiter par le résultat, rend nécessaire une analyse préalable de ces opérations
pour la vérification de cette seconde égalité.

- RESULTAT NET FISCAL

Résultat déterminé conformément à la réglementation fiscale à partir du résultat net


comptable. La base imposable ainsi obtenue sert de support au calcul de l'impôt sur les
résultats.

- RETRAITEMENT ( CONSOLIDATION ).

188
Modification opérée dans l'analyse et l'enregistrement comptables d'une opération (exemple
crédit-bail retraité comme "acquisition"), ou dans les méthodes et règles d'évaluation, en vue
d'assurer 1'homogénéité des comptes consolidés.

- RUBRIQUE

Dans es états de synthèse autres que l'ETIC, élément d'information regroupant un ou plusieurs
postes. Dans le bilan et le C.P.C, les rubriques sont codifiées par deux chiffres.

Même le montant nul, leur inscription est obligatoire dans les états de synthèse.

- SECTIONS ( COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES. )

Division de l'unité comptable où sont analysés des éléments de charges "indirectes"


préalablement à leur imputation aux coûts de produits intéressés.

Les opérations d'analyse comprennent :

- l’affectation des charges qui peuvent être directement rattachées aux centres
- la répartition entre les centres des autres charges qu'ils doivent prendre en compte
- la cession de prestations entre centres

- SITUATION NETTE

Calculée avant ou après l'affectation du résultat net, la situation nette est égale à la différence
entre total des "capitaux propres" et des "capitaux propres assimilés "d'une part et celui de la
rubrique "immobilisation en non-valeurs" d'autre part.

- SOL, SOUS-SOL, SUR-SOL

Termes utilisés lorsque l'entreprise n'est pas propriétaire de ces trois éléments attachés à une
même parcelle de terrain.

C'est ainsi que "sur-sol" est le terme utilisé lorsque l'entreprise a un droit de construction ou
d'utilisation de l'espace situé au-dessus d'un sol dont elle n'est pas propriétaire.

- SOUS-ACTIVITE

Niveau d'activité de l'ensemble de l'entreprise, ou d'un département de l'entreprise, inférieur


au niveau prévisionnellement considéré comme "normal" compte tenu des facteurs techniques
et économiques.

- STABLE

Qualificatif attaché aux ressources et aux emplois qui sont suivis en termes de flux dans le
tableau de financement. Il correspond au caractère durable attaché aux postes d'actif
immobilisé et de financement permanent du bilan et dont le tableau de financement traduit les
variations.

189
- STOCKS

Ensemble des biens ou des services, propriété de l’entreprise, qui interviennent dans le cycle
d'exploitation pour être

- soit vendus en l'état ou au terme d'un processus de production à venir ou en cours


- soit consommés en général au premier usage.

- SUBVENTION D'EQUILIBRE

Subvention dont bénéficie l'entreprise pour compenser, en tout ou partie, la perte globale
qu'elle aurait constatée Si cette subvention ne lui avait pas été accordée.

- SUBVENTION D'EXPLOITATION

Subvention dont bénéficie l'entreprise pour lui permettre de compenser l'insuffisance de


certains produits d'exploitation ou de faire face à certaines charges d'exploitation.

- SUBVENTION D'INVESTISSEMENT

Subvention dont bénéficie l'entreprise en vue d'acquérir ou de créer des valeurs immobilisées
(subvention d'équipement) ou de financer des activités à long terme.

- SURETES REELLES

Concession de droits réels sur un bien à titre de garantie (exemple : hypothèque, gage...).

- SURVALEUR (CONSOLIDATION)

Ecart d'acquisition positif correspondant au supplément de prix (par rapport à leur valeur de
consolidation) consciemment payé pour acquérir des titres de participation, compte tenu des
avantages attendus de cette prise de participation.

La survaleur est à amortir sur une durée raisonnablement apprécié, n'excédant pas, en
principe, dix années.

- TABLEAU DE FINANCEMENT

Tableau des emplois et des ressources qui explique les variations du patrimoine et de la
situation financière de l'entreprise au cours de la période de référence :

- en termes de "flux" pour les ressources et les emplois stables


- en termes de simples "variations nettes" pour le besoin de financement global (B.F.G.) et
Pour la trésorerie.

- TITRES DE PARTICIPATION

190
Titres dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'entreprise, notamment parce
qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le
contrôle.

- TITRES DE PLACEMENT

Titres acquis en vue de réaliser un gain à brève échéance et qui sont normalement conservés
moins d'un an par l'entreprise.

- TRESORERIE ACTIF

Ensemble des soldes bancaires débiteurs au bilan et des valeurs en numéraire disponibles.

- TRESORERIE PASSIF

Ensemble des soldes bancaires créditeurs au bilan, remboursables dans des délais
contractuellement définis à court terme.

- TRESORERIE NETTE

Dans le tableau de financement mesure de la trésorerie dégagée au bilan par la différence


entre le fonds de roulement fonctionnel et le besoin de financement global. La trésorerie nette
est positive Si le premier l'emporte sur le second elle est négative dans le cas contraire

Ce montant ainsi calculé est évidement égal à la somme algébrique de la "trésorerie actif" et
de la "trésorerie passif" qui figurent dans le bilan.

- UNITE COMPTABLE D'ACTIVITE

Unité d'exploitation dont la comptabilité est tenue de façon autonome ensemble de l'entreprise
ou division d'entreprise ou division d'entreprise (établissement par exemple).

- UNITE FONCTIONNELLE (C.A.E.)

Division de l'unité comptable groupant l'ensemble des activités de la COMPTABILITE


ANALYTIQUE DES ENTREPRISES afférentes a une fonction économique (production,
distribution, gestion du personnel...).

- UNITE D'INVENTAIRE

Plus petite partie inventoriée sous chaque article de la nomenclature de l'entreprise.

- UNITE D'OEUVRE ( COMPTABILITE ANALYTIQUE DES ENTREPRISES )

Unité de mesure dans une section de la CAE servant notamment à imputer le coût de ce centre
aux coûts des produits.

- VALEUR AJOUTEE

191
Elle exprime l'accroissement de valeur que l'entreprise apporte aux biens et services en
provenance des tiers dans l'exercice de son activité d'exploitation. Elle est mesurée par la
différence entre la production de la période (augmentée de la marge brute de la branche
"négoce") et les consommations de biens et services fournis par des tiers pour cette
production.

- VALEUR ACTUELLE

Valeur d'un élément d'actif a une date quelconque et, en particulier, à la date du bilan elle
résulte d'une estimation en fonction du marché et de l'utilité de l'élément pour l'entreprise.

- VALEUR D'ENTREE

Montant pour lequel un élément d'actif ou de passif est inscrit dans les comptes au moment de
son entrée dans le patrimoine.

C'est, en règle générale, un coût d'acquisition ou de production (biens), parfois un prix d'achat
(titres), toujours une valeur nominale pour les créances et les dettes libellées en dirhams.

- VALEUR NETTE D'AMORTISSEMENTS

Dans le cas des immobilisations amortissables, montant de la valeur d'entrée diminué du total
des amortissements antérieurement pratiqués.

- VARIATION DES STOCKS

La variation des stocks au cours de l'exercice est égale à la différence observée entre le
montant du stock final (SF) et celui du stock du début de l'exercice (SD).

Cette variation est en conséquence :

- positive en cas d'augmentation du stock (SF supérieur à SD)


- négative dans le cas contraires (SF inférieur à SD).

Les variations de stocks :

 Des marchandises, matières premières, fournitures, sont retranchées (avec leur signe) des
achats pour fournir le montant des "achats revendus" et celui des "achats consommés"
figurant dans les charges d'exploitation du C.P.C

 Des produits (en cours, intermédiaires, finis, résiduels) s'ajoutent (avec leur signe) aux
ventes et autres produits d'exploitation du C.P.C.

- VENTILATION (C.A.E.)

Opération comptable consistant, après analyse, à éclater le contenu d'un compte entre deux ou
plusieurs autres.

192

Vous aimerez peut-être aussi

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy