Mémoire HOUNGAN Nirisse Mario - Compressed
Mémoire HOUNGAN Nirisse Mario - Compressed
Mémoire HOUNGAN Nirisse Mario - Compressed
*°*°*°*°*°*°*
MINISTERE DE L9ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)
*°*°*°*°*°*°*
UNIVERSITE D9ABOMEY-CALAVI (UAC)
*°*°*°*°*°*°*
ECOLE POLYTECHNIQUE D9ABOMEY-CALAVI (EPAC)
*°*°*°*°*°*°*
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE ET ENERGETIQUE (GME)
*°*°*°*°*°*°*
Option : PRODUCTIQUE
*°*°*°*°*°*°*
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR L9OBTENTION DU DIPLOME
D9INGENIEUR DE CONCEPTION GRADE MASTER EN MECANIQUE
THEME :
MEMBRES DU JURY
*°*°*°*°*°*°*
MINISTERE DE L9ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE (MESRS)
*°*°*°*°*°*°*
UNIVERSITE D9ABOMEY-CALAVI(UAC)
*°*°*°*°*°*°*
ECOLE POLYTECHNIQUE D9ABOMEY-CALAVI (EPAC)
*°*°*°*°*°*°*
*°*°*°*°*°*°*
Option : PRODUCTIQUE
*°*°*°*°*°*°*
DIRECTEUR
Docteur ALITONOU Guy Alain
(Professeur Titulaire des Universités du CAMES)
CHEF DE DEPARTEMENT :
Docteur SEMASSOU Guy Clarence
(Maître de Conférences des Universités du CAMES)
15ème Promotion
LISTE DES ENSEIGNANTS DE 2017 A 2022
i
LISTE DES ENSEIGNANTS DE 2017 A 2022
ii
DEDICACES
DEDICACES
iii
REMERCIEMENTS
Remerciements
Action de grâce à l9éternel DIEU tout puissant pour sa main puissante qui n9a jamais cessé
de m9accompagner dans ma vie. Mes remerciements vont également à l9endroit de :
iv
LISTE DES SYMBOLES ET UNITES DE MESURES
v
LISTE DES SYMBOLES ET UNITES DE MESURES
P : Poids
Ā : Masse volumique
L : Longueur
H : Hauteur
M, mi : Masse
g : accélération de pesanteur
Z : Nombre de dents
ā: Diamètre
a : Entraxe
p : ¨Pas
m : Module
C : Couple
Pi : Puissance
N : Vitesse de rotation
ĉ : Vitesse angulaire
r : Rapport de réduction
Ā : Angle
F : Effort
∆t : Temps
kg : Kilogramme
N : Newton
m : Mètre
mm : Millimètre
vi
LISTE DES SYMBOLES ET UNITES DE MESURES
s : Seconde
min :Minute
W: Watt
kW: Kilowatt
MPa : Megapascal
vii
LISTE DES TABLEAUX
viii
LISTE DES FIGURES
ix
LISTE DES FIGURES
Figure 3. 4 : Epures des efforts tranchants et normaux et des moments fléchissant(oxz) ........ 52
Figure 3. 5 : Epures des efforts tranchants et moments fléchissant(oxy) ................................ 53
Figure 3. 6 : Modélisation 3D du système de levage motorisé ................................................ 55
x
RESUME
RESUME
La SCB-LAFARGE d9Onigbolo est l9une des plus grandes usines au Bénin spécialisée
dans la production et la commercialisation du ciment. Les matières premières entrant dans la
fabrication du ciment dans cette industrie sont essentiellement l9argile et le calcaire. Après la
station de concassage, ces matières sont homogénéisées dans une zone dénommée hall de pré-
homogénéisation grâce à un équipement principal : le pont gratteur. Ce dernier dispose à cet
effet d9un système de ripage qui, suivant un angle donné, exerce une pression sur le tas de
matières. Cet angle est obtenu par soulèvement ou abaissement des bras de grattage du pont au
moyen d9un treuil manuel. Cette tâche s9avère être laborieuse nécessitant des efforts physiques
importants de la part des travailleurs. L9objectif de ce travail est donc d9installer un système de
levage motorisé afin de permettre aux différents intervenants d9effectuer la manutention des
bras de grattage du pont plus aisément. Pour ce faire, après un état des lieux, nous avons proposé
l9installation d9un moteur électrique accouplé à une transmission par chaîne pour la rotation du
tambour du treuil. Le treuil est relié à un système de palan simple (poulies fixe et mobile)
permettant ainsi la montée ou la descente des bras selon la position voulue grâce à la boite de
commande du moteur. Nous avons ainsi, étudié et dimensionné les différents éléments de la
solution retenue, ensuite, nous avons fabriqué les différentes pièces essentielles au bon
fonctionnement du système et enfin, nous avons procédé à l9installation du système. Le coût de
la réalisation du dispositif de levage s9élève à ă. Āÿć. ĂĄÿ �㔅ÿ�㔅�㔀.
Mots clés : Bras de grattage, Moteur électrique, Pont gratteur, Système de ripage, Système de
levage motorisé, Transmission à chaine, Treuil
xi
ABSTRACT
ABSTRACT
Key words: Scraping arm, Electric motor, scraping bridge, Shifting system, Motorized lifting
system, Chain transmission, Winch
xii
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Liste des enseignants ayant intervenu dans notre formation de 2017-2022 ................................ i
Remerciements .......................................................................................................................... iv
RESUME................................................................................................................................... xi
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
ANNEXES ............................................................................................................................... 84
xiii
CAHIER DE CHARGES
USINE D’ONIGBOLO
L9élève Ingénieur HOUNGAN Nirisse Mario, fera dans un premier temps, le tour de
l9usine. Pendant les deux premiers mois de son stage, il travaillera dans tous les secteurs et
services techniques de l9usine afin de bien cerner le fonctionnement quotidien de l9unité de
production. Il prendra connaissance des différentes tâches assignées aux services techniques de
l9usine et par conséquent, maîtriser le procédé de fabrication de ciment.
2- Travail demandé
Les interventions de manutention sur les bras de grattage du pont gratteur telles que la
montée ou la descente des bras, le réajustement de l9angle d9inclinaison du bras pour la reprise
du tas, etc sont effectuées par le biais d9un treuil manuel. Il est constaté que cette technique
xiv
CAHIER DE CHARGES
pose de nombreux problèmes : manutention très laborieux, perte de production puisqu9il faut
en moyenne quatre (04) heures de temps pour remonter un bras après sa descente (moins
difficile). Il s9agira donc pour HOUNGAN Nirisse Mario de :
xv
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
En effet, ce pont est un dispositif très vétuste dont l9ergonomie n9est pas à désirer. Dans
la plupart des industries cimentières, les activités de levage de charges lourdes sont assurées
par des appareils de manutention de dernière génération. Les coûts d9obtention de ces
équipements sont considérables : allant de vingt millions à trente millions de francs CFA [8].
On distingue les appareils à charge suspendue : ponts roulants ; ponts portiques et semi-
portiques ; grues sur portiques ; grues à tour ; grues repliables ; grues mobiles ; grues auxiliaires
sur camion, potences fixes ou mobiles d9atelier, palans... ; et ceux à charge portée : chariots
élévateurs, plates-formes, hayons élévateurs, tables élévatrices& [9]
Dans le but de palier aux problèmes liés à la manutention manuelle des bras du pont et
pour satisfaire les contraintes économiques de l9entreprise, l9usine d9Onigbolo nous a confié la
tâche de proposer et d9installer un système de levage motorisé adapté pour lever les bras de
grattage du pont. C9est dans cette logique que s9inscrit le présent travail dont le thème est libellé
comme suit : « Etude, Fabrication et Installation d’un système de levage motorisé des bras
de grattage d’un pont gratteur ».
Il s9agira pour nous de proposer un système motorisé adapté qui pourra répondre
efficacement aux besoins de l9usine tout en ayant un coût d9installation relativement bas. Ce
système aura la particularité d9être hybride : elle pourra fonctionner en mode manuel, comme
en mode motorisé selon le type d9intervention à opérer sur le bras. Aussi, notre mission est
d9identifier et évaluer la criticité des différents éléments du système de levage, et de proposer
des actions préventives pour les opérateurs et l'entreprise pour limiter les couts et les dommages,
et proposer une maintenance judicieuse et les actions corrective avec la proposition des
appareilles de protection des machines de levage pour éviter des situations d9urgence qui
pénalisent une productivité optimale. [10]
Ce document, témoin de notre travail, rapporte les détails des actions menées pour
atteindre nos objectifs. Il s9articule autour de quatre grandes chapitres : la première présente la
SCB-Lafarge dans son processus de fabrication du ciment ainsi que la problématique et à la
synthèse bibliographique, la deuxième partie quant à elle aborde la modélisation et le
dimensionnement des éléments du système conçu puis la troisième partie les résultats et les
dessins des différentes pièces essentielles et enfin, la quatrième et dernière partie présente
l9installation, la maintenance et le coût de réalisation du projet.
Introduction
Le complexe cimentier d9Onigbolo a été créé suite à des études géologiques réalisées
en 1974 révélant un important gisement de calcaire et d9argile dans une localité située à
environ 20 kilomètres de part et d9autre des communes de Pobè et de Kétou. La figure 1.1
nous présente la localisation de l9usine d9Onigbolo.
Dans l9optique d9exploiter ce gisement, les états Béninois (51%), Nigérian (43%), et
un partenaire technique Danois F.L. SMIDTH (6%) ont créé en 1979, la Société des Ciments
d9Onigbolo (SCO) au capital de 10 milliards de francs CFA. L9usine est devenue
officiellement fonctionnelle dès août 1982 avec une production annuelle de 500.000 tonnes
de ciment sous le label « DIAMANT ». De par sa qualité, ce ciment s9imposa rapidement
sur les marchés Béninois et Nigérian. Plus d9une décennie après, des anicroches comme le
retrait de FL SMIDTH (Mai 1986), la non fiabilité du réseau électrique, l9impraticabilité de
la carrière en saison pluvieuse, la baisse de la qualité de production ont entrainé l9arrêt de la
production en mars 1998. Afin de dénouer cette crise engendrée (500 salariés au chômage),
les Etats Béninois et Nigérians ont lancé un appel d9offre à l9international pour la mise en
location gérance du complexe. La Société des Ciments du Bénin (SCB) et le groupe
LAFARGE (premier producteur mondial de ciment) répondirent à cet appel et créèrent ainsi
la société SCB-LAFARGE (50% du capital) le 10 Février 1999. Le broyeur à ciment
redémarre en Avril 2000 et l9usine reprit vie le 02 août 2001 grâce à un investissement de
treize (13) milliards de francs CFA.
1
2
3
Directeur général
Secrétaire Direction
Ing.
Resp. Exploitation Resp. Maintenance Resp. Sureté,
Préparateurs
Sécurité et
Resp. Carrière
Environnement
Resp. Planificateur
Chef de quart Méthodes
Resp. Inspecteurs
Ingénieurs
Superviseurs
Resp. Expédition Electriciens
Resp. Electricité
Maintenance Mécanique : Elle regroupe cinq (05) secteurs. Dans le but d9avoir un
meilleur suivi du fonctionnement dans chaque secteur de l9usine, il est désigné à la tête
de chaque secteur un contremaître.
Service Méthode : Il s9occupe de la Préparation, de la Planification, de l9Inspection
et de la Lubrification.
Maintenance électrique : Elle s9occupe de toutes les installations et équipements
relevant de l9électricité et de l9électronique dans l9usine.
Le produit principal obtenu à l9usine d9Onigbolo est le ciment. Le ciment est une matière
pulvérulente formant avec l9eau, une pâte liante capable d9agglomérer des substances variées :
C9est un liant hydraulique [11]. Nous présenterons de façon brève et concrète, les différentes
étapes suivies pour l9obtention du ciment à la SCB LAFARGE
1.1.4. 2. La pré-homogénéisation
Ici, les matières concassées sont réparties en deux tas d9environ 10000 tonnes chacun.
Ces deux tas sont stockés dans un hall appelé hall de pré-homogénéisation grâce à un jeteur. A
l9aide du système de ripage dont dispose le pont gratteur, chaque tas est repris transversalement
dans le but d9augmenter de façon significative l9homogénéisation des matières (85 à 100 %
pour le calcaire, 0 à 15 % pour l9argile). Les figures 1.4 et 1.5 nous présentent respectivement
des aperçus du pont gratteur et du jeteur.
Après l9étape d9homogénéisation, le mélange argile - calcaire obtenu est acheminé par
une série de convoyeurs à bandes vers le broyeur. En effet, le broyeur, constitué de deux
chambres, est formé d9un cylindre métallique à l9intérieur duquel se trouvent des boulets en
acier. Dans la première chambre, le mélange est séché grâce à un transfert de chaleur entre les
gaz chauds provenant du four et la matière humide : le broyage ne peut être réalisé efficacement
que si le taux d9humidité de la matière est quasi nul. Dans la deuxième chambre dite chambre
de broyage, le mélange séché est broyé par le mouvement des boulets. La chambre de broyage
est dotée de blindages permettant non seulement de protéger la virole mais aussi d9assurer un
bon broyage. La farine ainsi obtenue est refoulée par les aéroglissières vers deux silos de
stockage. La figure 1.6 ci-dessous présente un aperçu du broyeur cru dont dispose l9usine :
Après les silos de stockage, la farine est entrainée par une vis sans fin et est transportée
dans une trémie tampon par une succession d9aéroglissières et d9élévateurs. Un doseur se
trouvant à la sortie de cette trémie permet de réguler le débit de la farine à sa sortie. La farine
pesée et sous pression est envoyée par des pompes Peters dans la tour de préchauffage à quatre
étages de cyclones. L9échange de chaleur s9effectue par convection entre les courants de gaz
chauds venant du four et la farine issue des silos. Ce préchauffage permet à la farine d9entamer
sa phase de décarbonation qu9elle achèvera dans le four rotatif à 1450°C. Le produit obtenu est
ensuite brutalement refroidi par aspiration d9air dans dix tubes appelés ballonnets de
refroidissement montés en satellite autour du four : C9est le clinker. À sa sortie du four, le
clinker est transporté par un élévateur vers le silo clinker ou convoyé vers le silo des incuits si
la qualité du clinker ne répond pas aux normes de qualité.
Le clinker, le calcaire d9ajout et le gypse sont transportés par des convoyeurs à bandes
et des élévateurs dans trois trémies tampons différentes. En fonction du type de ciment à
produire, le laboratoire définit les proportions respectives des matières à mélanger pour
alimenter le broyeur clinker. Le broyeur à ciment suit le même principe que celui du cru. Le
ciment obtenu est envoyé dans trois silos de stockage de capacités 10 000 tonnes et 300 tonnes
par un ensemble vis-élévateur-aéroglissières.
1.1.4.6. Ensachage
Le ciment stocké est convoyé par une succession de vis sans fin et d9élévateurs vers
l9atelier d9ensachage disposant de deux ensacheuses « HAVER » à 8 becs et d9une capacité de
100t/h chacune. Le ciment est mis dans des sacs de 50 kg puis ensuite transporté par des bandes
vers quatre quais de chargement de camions. Chaque ensacheuse alimente deux bandes. Des
déflecteurs assurent le choix de la bande. Notons qu9une ligne est disponible pour le chargement
en vrac (non ensaché).
Obtention du clinker
3.055783
5 6
1.012395
KZA 800
4.015173
20/6x35/65 8 20/6x35/53.5
9
4.046260
KDA 400
2.070409
1.012147
4.045107
1.012149
3
1
12 7 2
11
ATELIER : Concassage
APPAREIL : Pont gratteur
REFERENCE NOMBRE DESIGNATION
1 2 Roues motrices
2 2 Roues accompagnantes
3 4 Anti-déviation de course
4 1 Système d9arrachement pour
poulies à gorge
5 14 Consoles d9arrachement
6 1 Contrepoids
7 2 Chariots orientables
8 2 Station d9attaque pour chariot
orientable
9 1 Chaîne entraîneuse
11 125 Lames pour chaîne entraîneuse
12 1 Table roulante
1.042149 2 Moteurs pour chariots orientables
Le pont gratteur se compose principalement d9un pont, d9un dispositif de ripage, d9un
transporteur transversal et de diverses installations électriques.
Le Pont
Le pont consiste en une poutre principale en caisson. Elle est supportée par deux boggies
portent tous les mécanismes et installations de la machine.
Dispositif de ripage
Le dispositif comprend les éléments principaux suivants :
➢ Dispositif de traîneau
Les deux traîneaux de la machine se trouvent sur les chemins de roulement sur les côtés
longitudinaux de la poutre principale. Les câbles de commande liaisonnent les traîneaux et la
station de commande. La station de commande se trouve sur une semelle solidaire de la poutre
principale.
➢ Les bras de grattage
Les bras de grattage sont des tubes en acier portées par des câbles galvanisés enroulés sur
des poulies à gorge. Les extrémités des filins passent dans des treuils manuels au sommet de la
tour centrale. Les poulies à gorge au sommet des bras commandent les filins du dispositif de
ripage.
➢ Système de contrepoids
Logé à l9intérieur de la tour (somment du pont), il est doté d9un dispositif de freinage de
chute à rails. Les rails de freinage en profil spécial sont montés dans la construction grillagée
de la tour. A son sommet, le contrepoids est doté d9une poulie à gorge sur laquelle est enroulé
le filin à brin unique du dispositif de ripage.
➢ Filins (câble)
Le système de filin du dispositif de ripage consiste en un filin à brin unique, deux filins
doubles et divers raccordements. Le filin à brin unique va de la poulie à gorge sur le contrepoids
jusqu9aux abords des poulies au sommet des volées. Le système de ripage est monté sur les
brins de filin double.
Transporteur transversal
Le contrepoids maintient les câbles en état de tension de telle sorte que le système de
ripage soit pressé contre le tas entrainant ainsi la reprise de la matière lors de la translation du
chariot. Celui-ci étant équipé de râteaux, il balaie la section entière du tas de la même façon
qu9un essuie-glace de véhicule. Ainsi une couche de matière est détachée transversalement à
chaque fois que le chariot passe d9une extrémité à l9autre de son chemin de roulement. La
matière ripée tombe au pied du tas où les socs du traîneau la transportent en un flux continu
entre les raclettes de la chaîne racleuse. La matière est déversée par la suite sur un convoyeur
pour l9acheminer vers la trémie de réception pour pouvoir alimenter le broyeur à cru.
Ce système de ripage est porté par les bras de grattage du pont. Ces bras sont ajustables
au moyen d9un treuil manuel en fonction de l9angle du tas pour une reprise efficace de la
matière. La figure 1.10 suivante nous montre une vue détaillée du dispositif de ripage du pont
gratteur.
Légende :
1 : Câble de levage
2 : Poulie fixe
3 : Poulie mobile
4 : Fixation de la poulie sur le bras
5 : Treuil manuel
6 : Poulie du système de ripage
7 : Câble du système de levage
8 : Râteaux de ripage
C-C 1
B
B
2
6 4
5
3
7
B-B 7 C
C
A-A
8 10
1.3.1. Généralités
La nécessité de déplacer de grandes charges a poussé l9homme à développer différents
moyens de transport et de levage afin de produire des travaux de levage et de manutention de
quantités énormes de matériaux. Les divers appareils de levage sont essentiellement basés sur
le concept des machines simples.
Une machine simple est un dispositif mécanique qui sert à simplifier l9accomplissement
d9un travail physique. L9une des machines les plus utilisées pour le levage industriel est le
palan. Il permet de déplacer des objets d9un point à un autre, en un temps relativement court et
avec la sécurité nécessaire à son fonctionnement. C9est un ensemble de poulies mobiles et de
poulies fixes à travers lesquelles passe un même câble. Il sert à réduire l9effort nécessaire (ou
démultiplier la force utilisée). On mesure le taux de démultiplication au nombre de brins, c'est-
à-dire le nombre de passages que fait la corde entre les groupes de poulies. L'effort nécessaire
est divisé (au frottement près) par le nombre de brins, tandis que la longueur de corde à tirer
pour rapprocher les groupes de poulies est multipliée par le nombre de brins. Un tableau
normalisé permet de faire le choix de la multiplicité en fonction de la charge à soulever. [12]
Tableau 1. 2: Choix du taux de démultiplication [9]
En général, les moteurs électriques des appareils de levage sont alimentés soit par un
courant triphasé qui produit un couple important lors du démarrage, ou bien par un courant
continu qui permet d9obtenir un bon rendement et une meilleure souplesse. Le choix du moteur
se fait à base de la puissance nécessaire à la montée de la charge.
réduction (≥100), on utilise une couronne dentée à l9air libre fixée sur le tambour, et attaquée
par un pignon monté sur l9arbre de sortie du réducteur ou par une vis sans fin. Les réducteurs à
engrenage (denture inclinée) sont les plus employés pour de très grandes charges. Ils sont
silencieux et ont un très bon rendement (0,98 à 0,99 par train d9engrenage) [14].
Par ailleurs, à défaut d9utiliser un moteur accoupler à un réducteur, l9on n9utilise parfois des
motoréducteurs selon la vitesse de levage voulue.
1.3.2.3. Le treuil
Le treuil est constitué d9un tambour entraîné par un moteur ou par une manivelle et sur
lequel s9enroule le câble de levage ou de traction. Il existe de nombreux types de treuils : des
treuils manuels, à engrenage, à vis sans fin, électriques, ... Les caractéristiques essentielles des
treuils sont : la charge utile, la tension d9alimentation électrique, la puissance du moteur, la
hauteur et la vitesse de levage, le diamètre de la chaîne ou du câble, le poids de la charge.
Tambour du treuil
C9est une pièce essentielle du mécanisme de levage destiné à enrouler le câble sur sa
surface latérale. En effet, le tambour est obtenu à partir d9un tube métallique en acier.
Généralement, on distingue suivant leur forme géométrique (les tambours cylindriques très
répandus, les tambours coniques, &), suivant la nature de la surface latérale (à surface lisse ou
à rainure). La figure 1.14 suivante présente un tambour cylindrique en acier à surface rainurée.
Câble
Les câbles de levage sont des fils d9acier enroulés en hélice autour d9un fil central
constituent ainsi un toron. Ces torons sont eux-mêmes enroulés en hélice autour d9une âme
centrale. Les câbles sont très avantageux par rapport aux chaînes ayant à supporter la même
charge puisqu9ils sont plus légers. La durée de vie d9un câble de levage dépend de facteurs
inhérents, d9une part à la construction interne du câble (âme, souplesse du fil, composition) et
d9autre part aux conditions d9enroulement. Un aperçu de câble de levage avec ses différentes
parties nous sont présentés sur la figure 1.15 ci-dessous :
Les poulies de levage sont des roues dont la jante appelée gorge, reçoit le câble de
levage. La gorge est définie par sa largeur et le rayon du congé de la gorge. Pour le système de
palan, l9axe de rotation la poulie fixe est soit constamment soit provisoirement fixé tandis que
les poulies mobiles servent à changer la direction du câble et leur axe se déplace dans l9espace.
La figure 1.16 ci-dessous montre un exemple de poulie utilisés pour le levage industriel.
La charge est parfois suspendue aux câbles par l9intermédiaire d9un crochet, le crochet
est en général en acier forgé extra-doux pour de petites charges (25 t). On utilise parfois des
crochets en acier estampé pour de grandes charges (> 100 t). Aussi, l9on peut utiliser des
crochets formés par plusieurs épaisseurs de tôles découpés. Jusqu9à 25 tonnes le crochet est
généralement simple croc. De 15 à 50 tonnes, les crochets sont soit à simple soit à double croc.
1.3.2.6. Freins
Les freins dans les systèmes de levage permettent d9absorber l9inertie cinétique des
masses en mouvement pour ralentir rapidement la charge avant l9arrêt tout en maintenant la
charge en toute sécurité. Les freins les plus utilisés pour les appareils de levage de moyenne
puissance sont les freins à sabots, commandés par électro-aimants. La tendance actuelle est de
remplacer les freins à sabots par les freins à disque, qui permettent d9obtenir dans un espace
plus réduit des couples de freinage plus importants. [12]
Après l9état des lieux et une étude approfondie sur le problème, nous pensons résoudre
la situation en mettant en place un motoréducteur sur chaque système de treuil des bras ayant
une puissance utile capable d9entrainer le tambour du treuil. Nous avons opté pour un
motoréducteur asynchrone triphasé supporté par un châssis et capable de fournir le
couple nécessaire à la montée du bras et nous avons utilisé une transmission par chaîne :
Le choix du système de transmission est justifié dans le dimensionnement du système. En
consultant les catalogues relatifs aux palans et aux appareils de manutention et en étroite
collaboration avec notre tuteur de stage, nous avons fixé la vitesse du tambour du treuil à 1,2
m/min. Nous avons relevé les caractéristiques essentielles du système de réduction afin de
vérifier leur résistance dans le but de proposer un remplacement éventuel des éléments de
réduction du treuil manuel et une amélioration du mécanisme. La figure 1.9 à la page suivante
nous présente un schéma synoptique de notre système de levage motorisé.
Le système est constitué d9un moteur électrique qui transmet son mouvement de rotation
au réducteur par l9intermédiaire d9une transmission (à chaîne ou à courroie). Le treuil est
associé au système de palan simple constitué d9une poulie fixe et d9une poulie mobile
comportant sur leur circonférence une gorge dans laquelle se déplace le câble de traction. En
effet, la poulie fixe est rattachée à un support. Elle permet de modifier la direction de la force
nécessaire. La poulie mobile est fixée sur le bras de grattage à soulever. Elle permet de réduire
la force nécessaire et se déplace avec le bras pendant le levage. Le mouvement de rotation du
tambour du treuil est transformé en un mouvement de translation du câble permettant ainsi la
montée et la descente du bras. Ce dernier étant en liaison pivot avec un socle fixé à une hauteur
donnée du sol. La figure 1.17 suivante présente le schéma synoptique du mécanisme de levage.
Poulie mobile
Câble
Poulie fixe
Conclusion
Le pont gratteur est un dispositif complexe jouant un rôle important dans la chaine
d9obtention du ciment à la SCB-LAFARGE. Il assure la pré-homogénéisation des matières
premières grâce à son dispositif de ripage équipé d9un bras ajustable au moyen d9un système
de treuil manuel dont la manutention n9est pas chose aisée. Après une analyse de la
problématique et une analyse fonctionnelle relative à notre conception, nous avons utilisé un
motoréducteur fixé sur un châssis et capable d9effectuer la montée des bras en toute sécurité.
Introduction
Selon différentes conditions, les systèmes motorisés utilisent une transmission pour
transmettre une puissance d9un élément moteur à un récepteur. À partir du matériel en stock à
l9usine, nous avons le choix entre une transmission par courroie et une transmission par chaîne.
Une étude comparative a été donc faite afin de choisir la transmission la plus optimale. Le
tableau 2.1 suivant renseigne sur les avantages et inconvénients de chaque type de
transmission :
Suivant les conditions de travail (charge lourde, puissance élevée, levage avec faible
vitesse de rotation, etc.), nous optons pour la transmission par roues et chaînes.
Le bras est en liaison pivot avec son support et la partie rallongée est soudée sur
le mât avec un angle de 139°. La position basse du bras est définie par l9instant où le bout de la
partie rallongée du bras touche le sol. La position basse est représentée par OA9B9 et celle haute
par OAB. La hauteur maximale du bras par rapport au sol est :
�㔇 = þ�㔀 × ĀÿĀ ÿ + þ (2.1)
Le treuil à utiliser dispose de deux entrées, ce qui nous donne la possibilité de choisir
de faire la motorisation par l9une des entrées. Au cas où l9on voudrait revenir en mode manuel
dans une situation de défaillance du système motorisé ou pour un petit réglage de l9angle du tas
ne nécessitant par l9usage du système motorisé, la manutention serait plus aisée avec une
manivelle placée à l9entrée 1 puisque c9est à ce niveau que nous avons la grande réduction.
Justification
Considérons uniquement le train d9engrenages avec les 03 roues à denture droite (Voir
figure 3.1). L9entrée 1 est reliée à la roue 1 de rayon R1 et l9entrée 2 à la roue 3 de rayon R 3 .
En considérant une manivelle de longueur L fixée (manivelle déjà existante) sur l9axe de
rotation de l9une des roues (1 et 3), l9équilibre de rotation nous permet d9écrire pour une roue
donnée :
T × R i = Fi × L (2.5)
avec T l9effort tangentielle sur la dent et Fi la force minimale à déployer.
T R1 T R3 F1 R3
Ainsi, F1 = Ăā F3 = ⇒ = (2.6)
L L F3 R1
N9ayant pas des informations techniques précises sur la disposition du bras faute
d9archives à l9usine, nous avons procédé d9abord par une approche théorique et ensuite par une
méthode expérimentale afin de comparer les résultats pour un dimensionnement sûr et fiable.
L9approche théorique est basée sur l9étude statique du bras dans sa position basse et l9approche
expérimentale consiste à déterminer le couple nécessaire à la rotation du tambour grâce à un
dispositif expérimental : la clé dynamométrique
Représentons le bras dans une position quelconque avec les forces appliquées au bras :
Etudions l9état d9équilibre du bras dans une position quelconque. D9après le théorème
des moments, nous avons :
2.5.1.2. Déterminons des différents couples disponibles sur les différents arbres
Cette méthode dite théorique est basée sur de nombreuses hypothèses surévaluées.
Ayant un choix restreint de moteur dans le magasin, nous sommes dans l9obligation d9être
précis sur le couple nécessaire au levage. Nous avons donc pensé mettre en place un dispositif
expérimental pouvant mesurer ce couple afin de valider nos résultats.
La clé dynamométrique est un outil de serrage réglable, qui permet de serrer à une force
définie (le couple de serrage) des vis ou écrous d9un assemblage afin d'éviter toute détérioration
due à un serrage excessif et assurer une sécurité donnée en cas de serrage trop faible. Quelle
que soit la technologie, on peut, à l'usage, classer ces clefs en deux groupes : les clefs à
déclenchement qui signalent l'atteinte de la valeur du couple, et celles à lecture directe qui
affichent la valeur en cours. La figure 2.5 présente une clé dynamométrique à déclenchement
avec ses différentes parties
2.5.2.2. Principe
2.5.2.3. Utilisation
Pour régler la valeur de couple souhaitée, il faut tirer sur la bague de verrouillage située
sous le vernier tout en tournant la poignée jusqu9à la valeur voulue. La figure 2.6 nous présente
le vernier d9une clé dynamométrique :
2.5.2.4. Expérimentation
La manutention étant aisée au bout de l9arbre de l9entrée 1, c9est à ce niveau que nous
ferons notre expérience. Il s9agira donc pour nous de déterminer le couple minimal à exercer
sur l9arbre de l9entrée 1 pour obtenir une rotation du tambour. En effet, le système à tourner
n9étant pas un système vis-écrou comme dans les cas standards d9utilisation de la clé
dynamométrique, le couple à déterminer correspond au couple pré réglé sur la clé à partir
duquel le 89clic99 est effectif. Nous procèderons donc à un réglage dégressif de la capacité
de couple maximale de la clé jusqu’à l’obtention du couple voulu. Pour notre expérience,
nous avons utilisé une clé de capacité 40 à 200 N.m
Les clés dynamométriques les plus couramment utilisées sont à douille et généralement
destinées aux têtes hexagonales ou à 6 pans creux : les douilles étant démontables et de
différents types selon le diamètre de l9écrou ou de la tête de vis. La sortie de l9arbre est à section
carrée. N9ayant donc pas une douille adaptable, nous avons usiné la pièce présentée sur la figure
2.7 suivante. Elle a servi donc d9adaptateur démontable.
Afin d9éviter tout risque de détérioration prématurée des équipements et pour s9assurer
de la sécurité des utilisateurs, tout dispositif de manutention de charges lourdes doit avoir une
vitesse de levage plus ou moins modérée. Pour cela, nous avons consulté les catalogues
disponibles à l9usine sur les treuils, palans et système de manutention. En accord avec notre
tuteur de stage, nous avons décidé de choisir une vitesse linéaire pour le tambour, �㕉ā =
1,2 ÿ/ÿÿĀ, correspondant à un déplacement relativement lent et sûr du câble [15]. La vitesse
de rotation du tambour est :
ýĆ
ýā = ÿĀ (2.16)
ÿĂ ×ÿýĂ
ÿÿ = (2.18)
Ăÿ
Pm étant en W , Cm en N.m et Nt en trs/min
ÿÿ
ÿĂ = ÿ (2.19)
ĀþþÿĀĂ ×ÿĂþþÿĂÿ
doit être supérieure ou égale à la puissance de service. Le mode de lubrification est déterminé
en fonction du numéro de la chaîne et de sa vitesse linéaire à partir d9un tableau normalisé (voir
Annexe 5).
ýĀ +ýā ā
ā
Ā ýĀ +ýā Ā (ýā 2ýĀ )
þ = Ă [ ăÿ 2 ć
+ :[ ăÿ 2 ć
] 2 ćÿā
] [17] (2.26)
L9angle d9enroulement doit être supérieur à 120° afin d9assurer une répartition uniforme
des efforts [18]. Il est donné par la formule suivante :
Ā1 2Ā2
Ā = Āćÿ 2 ā ĀÿĀ2Ā ( ) [18] (2.27)
āþ
Ă ĂÿĀ
ÿ g ā. āā :ý.ÿ.þ .Čÿ .ý [16] (2.30)
�㖊 ÿ Ă
La figure 2.9 suivante nous présente les efforts existants dans un système roue et vis sans fin :
La vis est soumise à une force tangentielle �㔹ā�㕣 , une force axiale �㔹þ�㕣 et une force radiale
�㔹ÿ . Dans une transmission de roue à denture creuse et de vis sans fin, toute force tangentielle
par rapport à la vis est axiale à la roue, et réciproquement. Si la vis exerce une poussée F sur la
roue, elle reçoit de la part de celle-ci une poussée F9 égale et directement opposée. Soient �㔹āÿ
et �㔹þÿ , les poussées tangentielle et axiale exercées par la vis sur la roue. La vis sera soumise à
une poussée tangentielle �㔹ā�㕣 directement opposée à �㔹þÿ et à une poussée axiale �㔹þ�㕣 directement
opposée à �㔹āÿ .
Les forces appliquées sur le système sont :
āÿĂ
�㕭ĆĈ = �㕭þĄ = [14] (2.31)
āĈ
ĀāĀÿ ĀāĀ�㔷 2�㗍 ĀÿĀ�㔷
�㕭þĈ = �㕭ĆĄ = �㕭ĆĈ × ĀāĀÿ ĀÿĀ �㔷 Ĉ+�㗍 ĀāĀ �㔷Ĉ [14] (2.32)
Ĉ Ĉ
ĀÿĀÿ
�㕭ý = �㕭ĆĈ × [14] (2.33)
ĀāĀÿ ĀÿĀ �㔷Ĉ +�㗍 ĀāĀ�㔷Ĉ
Nous supposons que le contact au niveau des dents se fait au milieu de la vis de longueur
500 mm supporter par deux paliers A et B sur ses extrémités.
✓ ÿ, Ąþ f Ċ f þ
✓ ÿ f Ċ < ÿ, Ąþ
✓ ÿ, Ąþ f Ċ f þ
En considérant ces deux plans, nous nous retrouvons dans une situation de flexion
déviée. La contrainte normale maximale due aux moments maximaux de flexion et à l9effort
normal apparaissant sur la section circulaire de la vis est donnée par :
þĊ ýċÿþĊ +ýČÿþĊ
�㕈ÿþĊ = ā + Ă (2.34)
ÿāĈ ÿāĈ
ă Ăā
L9arbre de la vis étant également soumis à un moment
de torsion Āā , la contrainte tangentielle maximale résultante est :
ýĆ
�㕉ÿþĊ = Ă (2.35)
ÿā
Āą
Il s9agit donc d9une sollicitation composée. La condition de résistance est donnée par le
critère de TRESCA selon la formule suivante :
āÿă
ÿÿ = (2.37)
ĀĆ
ϕd
Dimensionnement en cisaillement
Le câble est relié au bras au point C, la vitesse linéaire est donc la même (Voir figure 2.4). On
a donc :
ýþÿÿĀ
ýþÿÿĀ = ÿÿ × �㗚 ⟹ �㗚 = (2.44)
þÿ
En considérant que le mouvement du bras est circulaire uniforme, on a :
∆Ā
�㗚 = (2.45)
∆ā
ÿ′ ÿ′
�㗚 = ⇒ ∆ā = (2.46)
∆ā �㗚
Le temps maximal de levage est donc :
þÿ×ÿ2
∆āÿþ�㔱 = (2.47)
ýþÿÿĀ
Conclusion
Introduction
Les étapes précédentes du document, nous ont permis non seulement d9aborder la
problématique dans une approche scientifique simple mais aussi de modéliser de façon claire
et précise notre système de levage. Nous avons utilisé une approche théorique et une autre
expérimentale afin de concrétiser notre conception. Ce chapitre rapporte les résultats issus de
notre modélisation et de nos différentes approches. Les dessins de détails des différents
éléments du système sont aussi présentés.
La figure 3.2 nous présente un engrenage à roue et vis sans fin suivi de ses caractéristiques.
ÿ3 = ĂĀÿ, Āā þ. ÿ et ÿ1 = Ćć, ăă ā. ÿ
Détermination du couple
Nous avons d9abord réglé le couple à la valeur de 200N.m : On serre donc la poignée
jusqu9à ce que le 0 de la poignée soit aligné au marquage 200 sur le corps. Après avoir tourné
l9arbre nous n9avions constaté aucun signal. Nous avions donc diminué progressivement la
valeur du couple sur le vernier jusqu9à la valeur de 76 N.m (la valeur 6 de la poignée est aligné
au marquage 70 sur le corps) où le 89clic9 a été effectif. Le couple minimal à fournir est donc :
ÿĀ = Ćą þ. ÿ
La valeur de C1 obtenue expérimentalement n9étant pas très éloignée de la valeur
théorique calculée, nous pouvons donc considérer le C3 théorique pour le calcul de puissance
ýĂ j ĄĆ, Ă āÿĀ/ÿÿĀ
Puissance utile minimal que doit fournir le moteur
Connaissant la vitesse de rotation et en considérant les différents rendements, l9équation
(2.19) nous permet d9obtenir :
ÿĂ j ĀĈĆĈ, Āā þ
Après avoir consulté le catalogue du fournisseur SEW (disponible chez les ingénieurs
électriciens de l9usine) sur les moteurs électriques asynchrones triphasés, nous avions opté pour
le motoréducteur R77 DRN100LS4 dont les caractéristiques sont les suivantes :
L9arbre à vis sans fin est un acier allié dont la limite d9élasticité varie de 1400 à
1450MPa ( [21]). Nous considérons donc pour nos calculs �㕅þ = 1400Ā�㕃þ et s = 2. D9après
l9équation (2.30), on obtient :
ÿ g ą, Ăą × Āÿ2Ă ÿ.
Le module m = 7mm du système roue et vis est correct et donc adapté à notre travail.
Quant aux engrenages droits à denture droite, nous considérons un acier faiblement allié
(42CrMo4) dont la limite d9élasticité est de 800 MPa. [22]
ÿ g ā, Ćć × Āÿ2Ă ÿ
Le module choisi m = 3mm est donc correct
3.1.8.3. Réactions d9appuis, efforts et moments sur l9arbre de la vis sans fin
Cisaillement de la clavette
La contrainte de cisaillement due à l9effort tangentielle engendré par le couple moteur est :
�㕉ÿþĊ = ĈĂ ýĂþ
Pour �㕅þ = 850 Ā�㕃þ (þĀÿĂÿ ĀĂéĀÿþþ à Āþþ�㕣ĂāāĂ) [23] et s = 5, la contrainte admissible est :
�㕉þāÿ = Ĉć, ąýĀþ
La clavette résiste donc au cisaillement
þ 63
= = 1.57 < 2.5
Ā 40
La condition de non concentration de contrainte est bel et bien vérifiée
∆tmax j 21min36s
3.1.12. Modélisation 3D
7
2
1 : Treuil
2 : Motoréducteur
3 : Chaine de transmission
4 : Châssis du motoréducteur
6 : Entrée manuelle
7 : Tambour d9enroulement
8 : Câble de levage
350
E
F
COUPE E-E
204
370
40
83
70,50 209
E
Echelle: 1:3 Réalisé par Mario HOUNGAN 30/12/2022
EPAC -UAC
Plaque de fixation du moteur
A4H GMP -5
COUPE H-H
80
350
C
450
COUPE C-C
45
8°
370
H
405
H
C
Echelle: 1:5 Réalisé par Mario HOUNGAN 30/12/2022
EPAC -UAC
CHASSIS DU MOTEUR
A4H GMP -5
Ø98.14
Ø45H7
16.2
2 x 45°
Ø109
A
A
Echelle 1:1 Réalisé par Mario HOUNGAN 30/12/2022
EPAC-UAC
Pignon
A4H GMP-5
M8x1,25
Ø78
12
40
16,2
Ø40H7
Ø90
Ø115
Ø106
12 JS9
A
A
+0.2
43 0
Echelle 1:1 Réalisé par Mario HOUNGAN 30/12/2022
EPAC-UAC
Roue
A4H GMP-5
0
16.2-0.2 12
A
M8x1.25
Ø43p6
20H6
Ø60
2x45°
A
40±0.2
. Conclusion
Introduction
Le passage de l'idée à la réalisation effective d'une pièce mécanique fait intervenir trois
fonctions principales : la conception, la fabrication et la maintenance. Parallèlement, la
réalisation de tout projet tel qu9il soit, sous-entend des besoins de ressources financières et
humaines. Cette partie du mémoire sera consacrée à l9installation du système, aux actions de
maintenance du dispositif réalisé et à l9évaluation de coût global de réalisation dudit dispositif.
Les gammes de fabrication illustrées sur les feuilles des avant-projets ci-dessous
serviront de plan à suivre pour l9exécution des différentes pièces.
- Pieds à coulisse
20 CONTROLE DU BRUT - Centimètre
PERCAGE
a) Pointer les huit - Perceuse radiale
trous de la plaque - Centimètre
30 b) Percer les 8 trous - Marteau
350
OXYCOUPAGE - Chalumeau
- Tracer le contour coupeur
- Poste
40 du trou oblong
350
oxyacétylénique
- Découper la
- Pointe à tracer
plaque suivant le
- Règle
profil tracé suivant
toute l9épaisseur
DECOUPAGE
a) Découper deux
barre UPN de 80
sur une longueur
- Meule à main
de 450mm
- Centimètres
60 b) Découper deux
- Pointe à tracer
barre UPN de 80
- Disque à
sur une longueur
tronçonner
de 405mm
- Disque à meuler
c) Découper deux
cornières 50x50
sur une longueur
de 280 mm
d) Meuler les
surfaces découper
pour enlever les
bavures
e) Vérifier les
dimensions
FINITION - Centimètre
80 Vérifier les dimensions et - Meule à main
meuler pour enlever les
bavures
SCIAGE ET
10
CONTROLE DU - Scie à ruban
BRUT - Pied à coulisse
Barre rond ϕ70mm et de
longueur 45 mm
TOURNAGE
Sous phase A
Réalisation des surfaces
30 A, B et C
Mise en position TOUR PARALLELE
• Centrage court Mandrins à 3 mors
sur A1, 2 concentriques
normales (4,5) Outils à dresser et à
• Appui plan A2, 3 charioter
normales (1,2,3) PC au 1/10
a- Dresser A, ébauche et Equerre
finition : Cf = 40 mm
b- Charioter B, Ebauche,
½ finition et finition
Cf = ϕ43+0.42
20.26
c- Chanfreiner C,
Ebauche et finition,
Cf = 2 x 45°
Sous phase B
Réalisation des surfaces
D, E et F
Mise en position
• Centrage court
sur B, 2 normales
(4,5) Outils à dresser et à
• Appui plan A, 3 charioter
normales (1,2,3) Foret à centrer ϕ6
a- Dresser D, ébauche et Jeu de Foret ϕ10 à ϕ20
finition : Cf = 23,8+0.4
20.2
PC au 1/10
mm Equerre
b- Charioter E, Ebauche,
½ finition et finition
Cf = ϕ60±0.2
c- Centrer F, finition
directe
d- Percer F, Ebauche, ½
finition, finition, Cf =
ϕ20H6
30
- Perceuse
radiale
PERCAGE - PC
- Foret de ϕ6,75
TARAUDAGE
- Serrer la pièce
dans un étau
- Procéder au - Etau
taraudage du trou - Jeu de taraud
en utilisant M8
respectivement
l9ébaucheur,
l9intermédiaire et
le finisseur
AJUSTAGE
40 - Tracer un carré de - Pieds à coulisse
20 mm au centre - Centimètre
de la surface A
- Serrer la pièce
dans un étau
- Utiliser la lime
pour ajuster le
trou carré
50
CONTROLE FINAL PC au 1/10 ;
Micromètre ; Equerre.
Jauge de contrôle des
filets
ÿ = Ā × ÿ × þ [24] (4.1)
C : indice de criticité ;
D : indice de la non-détection de l'apparition de la défaillance.
O : indice de la fréquence d'apparition de la défaillance ;
S : indice de gravité, de conséquence que la défaillance génère ;
Le tableau 4.3 présente les niveaux allant de 1 à 4 qui définissent chaque critère ainsi que
leurs significations.
Critère(s)
Niveau Détection (D) Fréquence (F) Gravité (G)
1 Elémentaire : défaillance Faible : Moins de 1 Mineure : Défaillance
aisément détectable et fois tous les 5 ans provoquant pas d9arrêt
possible à éviter pendant plus de 5 minutes
2 Aisée : Apparition d9une Possible : En Moyenne : Défaillance
défaillance mais recherche moyenne 1 fois par provoquant un arrêt de 5 à 10
et action corrective an minutes et nécessitant une
évidente réparation sur site
3 Moyenne : Recherche de la Certaine : En Importante : Défaillance
défaillance et action moyenne une fois provoquant un arrêt de 10 à
corrective menées par un par semestre 30 minutes
technicien de maintenance
4 Délicate : Défaillance Grave : Défaillance
difficilement détectable et Forte : Une fois provoquant un arrêt de plus
nécessitant le démontage et par mois de 30 minutes
un technicien spécialisé
Afin d9effectuer une analyse cohérente et efficace du dispositif, nous allons décomposer
le système en des sous- parties comme présenté ci-dessous : :
Dispositif de levage
Système Roue Permet d9arrêter Usure des Excès de La charge redescend 1 4 2 8 Tests, réglages éventuels,
à rochet les mouvements roues et des frottement, toute seule, accidents nettoyage, lubrification
non commandés cliquets Durée de vie
dépassé,
manque de
lubrification
Afin de connaitre les différents sous-éléments par ordre d9importance lors de la planification de la maintenance, nous classerons ces
éléments par ordre de criticités. Ceci nous permettra de mettre en évidence les organes dont la défaillance générera le plus grand nombre d9effet. Le
tableau 4.7 suivant présente la criticité de chaque élément :
A partir de ce tableau, on remarque que les éléments sont situés dans les zones de criticité 1(1f ÿ f 10), 2(10f ÿ f 20)et 3(20f ÿ f 40).
Les éléments les plus critiques sont ceux appartenant aux zones critiques 2 et 3. Il s9agit du motoréducteur du treuil, du système d9engrenage, de
l9alimentation électrique, du système de freinage de freinage, des poulies et des profilés de support du châssis du moteur. Ils seront donc les plus
priorisés lors des actions de maintenance préventive.
ÿ = ÿĀ + ÿā + ÿĂ + ÿă (4.2)
Le coût global de la réalisation est la somme des coûts composants calculée ci-dessous est :
C = 4.108.350 FCFA
Conclusion
Suite aux différents travaux réalisés, nous pouvons affirmer que les solutions mises en Suvre
ont été efficaces. Les pièces à usiner ont été analysées puis l9installation du système a été fait
en toute sécurité. Ceci permettra à l9usine de gagner en temps de production. Une analyse
AMDEC du système a été faite afin de proposer des actions de maintenance aux principaux
composants du système de levage motorisé. Aussi, nous avions pris la peine de faire ressortir
les détails financiers relatifs au cout d9installation du système estimé à ă. Āÿć. ĂĄÿ �㔅ÿ�㔅�㔀.
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
[1] «Chapitre 5. Améliorer la productivité dans le secteur des services,» chez Études
économiques de l’OCDE, pp. p. 137-186.
[7] F.L.SMIDTH. N° 32432-01, Instruction Pont Gratteur LHO, MGN 4P10., 13 Aout
1981 .
[10] D. H. Eddine, «Etude des risques technologiques liés au levage et manutention,» 2019.
[14] J.-L. FANCHON, Guide des sciences et technologies industrielles, Paris: Nathan, 2001.
[17] B. jaber, «Transmission par chaine,» Octobre 2018. [En ligne]. Available:
https://fr.scribd.com/document/391245655/6-Transmission-Par-Chaine. [Accès le 27
09 2022].
[21] «Ju Feng Special Stell,» [En ligne]. Available: www.jfs-stell.com. [Accès le 23 11
2022].
Liste des enseignants ayant intervenu dans notre formation de 2017-2022 ................................ i
DEDICACES ............................................................................................................................ iii
Remerciements .......................................................................................................................... iv
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES ............................................................................. v
LISTE DES SYMBOLES ET UNITES DE MESURES ........................................................... v
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... viii
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. ix
RESUME................................................................................................................................... xi
ABSTRACT ............................................................................................................................. xii
SOMMAIRE ........................................................................................................................... xiii
CAHIER DES CHARGES ...................................................................................................... xiv
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
CHAPITRE 1 : CONTEXTE, PROBLEMATIQUE ET REVUE BIBLIOGRAPHIQUE ........ 4
Introduction ................................................................................................................................ 4
1.1. PRESENTATION DE LA SCB-LAFARGE .................................................................. 4
1.1.1. Historique et situation géographique de l9usine........................................................ 4
1.1.2. Organigramme structurel de la SCB-LAFARGE ..................................................... 5
1.1.3. Les services présentes à la SCB-LAFARGE ............................................................ 7
1.1.4. Processus d9obtention du ciment à la SCB 3 LAFARGE ......................................... 8
1.1.5. Récapitulatif du procédé d9obtention du ciment à la SCB-LAFARGE .................. 11
1.1.6. Fonctionnement du pont gratteur ............................................................................ 12
1.2. PERTINENCE DE L9OBJET D9ETUDE ..................................................................... 18
1.2.1. Contexte et problématique ...................................................................................... 18
1.2.2. Démarche méthodologique de conception ............................................................. 18
1.3. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ............................................................................. 19
1.3.1. Généralités .............................................................................................................. 19
1.3.2. Mécanismes de levage ............................................................................................ 20
1.4. APPROCHES DE SOLUTIONS................................................................................... 23
Conclusion ................................................................................................................................ 25
CHAPITRE 2 : MODELISATION ET DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DU
SYSTEME ................................................................................................................................ 27
Introduction .............................................................................................................................. 27
2.1. CHOIX DE LA TRANSMISSION A UTILISER ......................................................... 27
2.2. SCHEMA CINEMATIQUE ET FONCTIONNEMENT DU MECANISME .............. 28
ANNEXES
10 11 Chassis du moteur 1
12 Caillebotis 1
11 13 Tour du pont Supporte le système 1
gratteur
14 Caisson du pont Support de l'ensemble du pont 1
15 Liaison Pivot du bras 2
DESSIN D'ENSEMBLE DU
GMP 5
SYSTEME MOTORISE