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Université Claude Bernard Lyon 1 UE Fondamentaux des Mathématiques I

Semestre d’automne 2016-2017

Feuille 3 : Bases de logique

Exercice 1 Soient I un intervalle de R et f : I ! R une fonction définie sur I à valeurs réelles. Exprimer
à l’aide de quantificateurs en utilisant uniquement des symboles les assertions suivantes :
1. la fonction f s’annule
2. la fonction f est la fonction nulle
3. f n’est pas une fonction constante
4. f ne prend jamais deux fois la même valeur
5. la fonction f présente un minimum
6. f prend des valeurs arbitrairement grandes
7. f ne peut s’annuler qu’une seule fois

Exercice 2 Soit (qn )n2N une suite de nombres rationnels. Que signifient en mots les assertions suivantes
1. 8n 2 N, 9l 2 Z, qn = l.
2. 9l 2 Z, 8n 2 N, qn = l.
3. 8l 2 Z, 9n 2 N, qn = l.

Exercice 3 Les propositions suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Lorsqu’elles sont fausses, énoncer leur
négation.
1. 8x 2 R, (x = |x| ou x = |x|).
2. (8x 2 R, x = |x|) ou (8x 2 Rx = |x|).
3. 9x 2 Z, 8y 2 Z, y x+ x2 < 0.
4. 9y 2 Z, 8x 2 Z, y x+ x2 > 0.

Exercice 4 Notons E l’ensemble des étudiants de l’université de Lyon 1, S l’ensemble des jours de la semaine
et pour un étudiant x, hj (x) son heure de réveil le jour j.
1. Écrire avec des symboles mathématiques la proposition : ⌧ Tout étudiant de l’université Lyon 1 se
réveille au moins un jour de la semaine avant 8h .
2. Écrire la négation de cette proposition avec des symboles mathématiques puis l’énoncer en français.

Exercice 5⇤ Soit f une fonction définie sur un intervalle I de R. Comparer les deux propositions suivantes

8x 2 I, 8✏ > 0, 9 > 0, 8y 2 I, (|x y|  ) |f (x) f (y)|  ✏)

et
8✏ > 0, 9 > 0, 8x 2 I, 8y 2 I, (|x y|  ) |f (x) f (y)|  ✏).
Exercice 6 En utilisant un raisonnement par contraposée démontrer l’implication

(x 6= y) =) ((x + 1)(y 1) 6= (x 1)(y + 1)).

Exercice 7 Principe des tiroirs.


Soit n un entier, n 1. Démontrer que si vous rangez n + 1 paires de chaussettes dans n tiroirs distincts,
alors il y a au moins un tiroir contenant au moins 2 paires de chaussettes.

1
Exercice 8 Soit n 1 un entier naturel. On se donne n + 1 réels x0 , x1 , . . . , xn de [0, 1] vérifiant 0  x0 
x1  . . .  xn  1. On veut démontrer par l’absurde la propriété suivante : Il y a deux de ces réels qui sont
distants de moins de n1 .
1. Ecrire à l’aide de quantificateurs et des valeurs xi xi 1 une formule logique équivalente à la propriété.
2. Ecrire la négation de cette formule logique.
3. Rédiger une démonstration par l’absurde de la propriété (on pourra montrer que xn x0 > 1).
4. Donnez-en une preuve en utilisant le principe des tiroirs.

Exercice 9
1. Démontrer que pour tout x dans R on a |x 2| < x2 2x + 3.
2. Démontrer que si n est un entier positif alors n2 + 1 n’est pas le carré d’un entier naturel.
3. Démontrer que si n et p sont des entiers relatifs, alors np est pair ou n2 p2 est multiple de 8.

Exercice 10 Montrer par récurrence que pour tout n 1, on a


n
X n(n + 1)(2n + 1)
i2 = .
6
i=1

P
n
En déduire la valeur de (2i 1)2 .
i=1
Exercice 11 Montrer par récurrence que pour tout n 1,
n
X 1 n(n + 3)
= .
i(i + 1)(i + 2) 4(n + 1)(n + 2)
i=1

Exercice 12 On souhaite démontrer par récurrence que pour tout entier n et pour tout réel x > 0, on a
(1 + x)n 1 + nx.
1. La récurrence porte-t-elle sur n ? Sur x ? Sur les deux ?
2. Énoncer l’hypothèse de récurrence.
3. Vérifier que (1 + nx)(1 + x) = 1 + (n + 1)x + nx2 .
4. Rédiger la démonstration.

Exercice 13 Soit (un )n2N la suite d’entiers naturels définie par u0 = 1, u1 = 3 et un+2 = 4un + un+1 .
Démontrer que pour tout n 2 N on a un  3n .
Exercice 14 Montrer que le produit de quatre entiers consécutifs augmenté de 1 est le carré d’un entier
(on pourra calculer n(n + 3) et (n + 1)(n + 2)).
Exercice 15⇤ Pour tout entier n > 0 on pose
2n
X 2n
X
( 1)k+1 1
Sn = et Tn = .
k k
k=1 k=n+1

Montrer que Sn = Tn pour tout entier n > 0.


Exercice 16 On considère les ensembles
⇢ ⇢
1 1
E = x 2 [0, 1], 9n 2 N, x < et F = x 2 [0, 1], 8n 2 N, x < .
n+1 n+1
Les ensembles E et F ont-ils un, une infinité ou aucun élément ?
Exercice 17 Soient A et B deux parties de N. Écrire en utilisant 8, 9, 2 les assertions

1. A = ; ; 2. A \ B 6= ; ; 3. A ⇢ B ; 4. A * B.

2
Exercice 18 Soient A = [1, 3], B =]2, 4], C = [1, 2[. Déterminer
1. A \ B ; 2. A [ B ; 3. B \ C ; 4. B [ C.

Exercice 19
1. Déterminer le complémentaire dans R des parties suivantes :
A1 =] 1, 0], A2 =] 1, 0[, A3 =]0, +1[, A4 = [0, +1[, A5 =]1, 2[ et A6 = [1, 2[.
2. Soient A =] 1, 1[[[2, +1[, B =] 1, 1[ et C = [2, +1[.
Comparer les ensembles suivants : Ac et B c \ C c .
Exercice 20 Soient P1 , P2 , P3 et P4 les parties du plan R2 définies par
P1 = {(x, y), x + y  1} P2 = {(x, y), x y  1}
P3 = {(x, y), x + y  1} P4 = {(x, y), x y  1}.
1. Repreśenter P1 \ P2 , P3 \ P4 et (P1 \ P2 ) \ (P3 \ P4 ) dans le plan R2 .
2. Comparer (P1 \ P2 )c , P1c \ P2c , (P1 [ P2 )c et P1c [ P2c .
Exercice 21 Soient A, B, C trois parties d’un ensemble E.
1. Que pensez-vous de l’implication
(A [ B) * C ) (A * C ou B * C) ?
2. On suppose qu’on a les deux inclusions suivantes A [ B ⇢ A [ C et A \ B ⇢ A \ C. Montrer l’inclusion
B ⇢ C.
Exercice 22 Soit E un ensemble et F et G deux parties de E. Montrer que
1. F ⇢ G () F [ G = G
2. F ⇢ G () F \ CE G = ;
Exercice 23 On considère les ensembles E = {1, 5}, F = {2, 3} et G = {1, 4}. Donner en extension les
ensembles suivants :
1. P(E), P(E \ G), P(F \ G), P(E [ G)
2. P(E) ⇥ P(F ), P(F ⇥ (E \ G))
3. P(P(E))
Exercice 24 Soient X et Y des ensembles. Démontrer que
P(X) = P(Y ) , X = Y.

Exercice 25 Soit A = {a1 , a2 , a3 , a4 } et B = {b1 , b2 , b3 , b4 , b5 }. Écrire le produit cartésien A ⇥ B. Quel est


le nombre de parties de A ⇥ B ?
Exercice 26 Soit E et F des ensembles. Si A ✓ E et B ✓ F montrer que A ⇥ B ✓ E ⇥ F .
Exercice 27 Soient E, F et G trois ensembles. Montrer que (E ⇥ G) [ (F ⇥ G) = (E [ F ) ⇥ G.
Exercice 28 Soient E, F , G et H quatre ensembles.
Comparer les ensembles (E ⇥ F ) \ (G ⇥ H) et (E \ G) ⇥ (F \ H).
Exercice 29⇤ Soit un ensemble E et deux parties A et B de E.
On désigne par A4B l’ensemble (A [ B) \ (A \ B).
1. Démontrer que A4B = (A \ B) [ (B \ A).
2. Démontrer que pour toutes les parties A, B, C de E on a (A4B)4C = A4(B4C).
3. Démontrer qu’il existe une unique partie X de E telle que pour toute partie A de E, A4X = X4A =
A.
4. Démontrer que pour toute partie A de E, il existe une partie A0 de E et une seule telle que A4A0 =
A0 4A = X.

3
Université Claude Bernard Lyon 1 UE Fondamentaux des Mathématiques I
Semestre d’automne 2016-2017

Feuille 3 : Bases de logique : Corrections

Exercice 1
1. 9x 2 I, f (x) = 0
2. 8x 2 I, f (x) = 0
3. 9(x, y) 2 I 2 , f (x) 6= f (y) ou encore en niant le fait que la fonction est constante : 8A 2 R, 9x 2 I,
f (x) 6= A.
4. 8(x, y) 2 I 2 , f (y) = f (x) ) x = y
5. 9x 2 I, 8y 2 I, f (x)  f (y)
6. 8A 2 R, 9x 2 I, f (x) A
7. 9x 2 I,8 (f (y) = 0 ) x = y)

Exercice 2
1. La suite (qn )n2N est à valeurs entières.
2. La suite (qn )n2N est constante.
3. Toutes les valeurs entières sont atteintes par la suite (qn )n2N . (ou encore : La fonction q réalise une
surjection de N sur Z)

Exercice 3
1. Vrai
2. Faux (9x 2 R, x 6= |x|) et (9x 2 R, x 6= |x|).
3. Faux 8x 2 Z, 9y 2 Z, y x+ x2 0.
4. Vrai car 8x 2 Z, x2 x + 1 > 0 en calculant le discriminant de ce polynôme qui vaut 3 et le fait que
le coefficient devant x2 est positif.

Exercice 4
1. 8x 2 E, 9i 2 S, hi (x)  8
2. 9x 2 E, 8i 2 S, hi (x) > 8. Il existe au moins un élève qui se réveille tous les jours après 8 heures.

Exercice 5⇤

(P1 ) 8x 2 I, 8✏ > 0, 9 > 0, 8y 2 I, (|x y|  ) |f (x) f (y)|  ✏)

(P2 ) 8✏ > 0, 9 > 0, 8x 2 I, 8y 2 I, (|x y|  ) |f (x) f (y)|  ✏).


On a (P1 ) ) (P2 ). Dans (P2 ) le est universel une fois ✏, il ne dépend pas de x comma c’est le cas dans
P1 . De manière générale, 9A, 8B ) 8B, 9A.
Ici, la première proposition est la définition de f continue. La deuxième proposition est la définition de
f uniformément continue. La di↵érence sera étudiée au cours du semestre.
Exercice 6 La contraposée de la proposition

(P) (x 6= y) =) ((x + 1)(y 1) 6= (x 1)(y + 1)).

est

P 0 ((x + 1)(y 1) = (x 1)(y + 1)) =) x = y.


Tachons de démontrer P 0 .

1
Soient (x, y) 2 R2 , tels que (x + 1)(y 1) = (x 1)(y + 1). Alors, xy x+y 1 = xy y+x 1 qui
est équivalent à x = y.
La proposition P 0 est démontrée et don P aussi.
Exercice 7 Principe des tiroirs.
On va montrer le principe des tiroir par l’absurde. Supposons que cela soit faux. Il existe n 2 N tel que
l’on puisse ranger n + 1 paires de chaussettes dans n tiroirs avec au plus 1 paire de chaussettes dans chaque
tiroir. Soit Ti le nombre de chaussette dans le tiroir i. On compte alors les paires de chaussettes :
n
X n
X
Ti  1 = n 6= n + 1
i=1 i=1
Contradiction ! Le principe des tiroirs est donc vrai.
Exercice 8 Soit n 1 un entier naturel. On se donne n + 1 réels x0 , x1 , . . . , xn de [0, 1] vérifiant 0  x0 
x1  . . .  xn  1. On veut démontrer par l’absurde la propriété suivante : Il y a deux de ces réels qui sont
distants de moins de n1 .
1
1. 9i 2 J1, nK, xi xi 1  n
1
2. 8i 2 J1, nK, xi xi 1 > n
3. Supposons que la propriété est fausse. Alors 8i 2 J1, nK, xi xi 1 > n1 . En sommant, on obtient :
n
X n
X 1
xn x0 = xi xi 1 > =1.
n
i=1 i=1
Or xn x0  1. Contradiction !
On a donc : 9i 2 J1, nK, xi xi 1  n1 .

Exercice 9
1. Si x > 2, |x 2| = x 2 < x2 2x + 3.
2. Démontrer (P) : si n est un entier strictement positif alors n2 + 1 n’est pas le carré d’un entier naturel.
Démontrons le par l’absurde. Supposons que n > 0 est un entier tel qu’il existe q 2 N avec q 2 = n2 + 1.
Alors (q n)(q + n) = 1. Seuls 1 et 1 sont inversibles dans Z. On a donc l’alternative (q + n) = ±1.
– Si (q + n) = 1, n > 0 et q 0 donne q = 0 et donc n = 1. Ce qui est impossible.
– Si (q + n) = 1. Impossible car q et n sont plus grands que 0.
On en déduit la véracité de P.
3. Soit (n, p) 2 N2 . On se place dans le cas où np est impair. Alors n et p sont impairs. Donc n = ±1[4]
et p = ±1[4]. Donc n p et n + p sont pairs et au moins un de ces deux nombres est divisible par 4.
De ce fait (n p)(n + p) = 0[8].

Exercice 10
Ceci a déjà été montré durant le td 1 par récurrence : pour tout n 1, on a
n
X n(n + 1)(2n + 1)
i2 = .
6
i=1

P
n P
n
Notons I = (2i 1)2 et J = (2i)2 . Nous avons
i=1 i=1

2n
X 2n(2n + 1)(4n + 1)
I +J = i2 =
6
i=1

et
n
X 4n(n + 1)(2n + 1)
J =4 i2 = .
6
i=1
n(2n+1)(2n 1)
On en déduit que I = (I + J) J= 3 .

2
Exercice 11 Soit n 1 et la proposition
n
X 1 n(n + 3)
(Pn ) = .
i(i + 1)(i + 2) 4(n + 1)(n + 2)
i=1

Procédons par récurrence.


1 1.4
1. Initialisation : 6 = 4.2.3 ok !
2. Récurrence : Supposons Pn vraie pour un certain n 1. On a
n+1
X X n
1 1 1
= +
i(i + 1)(i + 2) i(i + 1)(i + 2) (n + 1)(n + 2)(n + 3)
i=1 i=1

n(n + 3) 1
= +
4(n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2)(n + 3)

n(n + 3)2 + 4 n3 + 6n2 + 9n + 4


= =
4(n + 1)(n + 2)(n + 3) 4(n + 1)(n + 2)(n + 3)

(n + 1)2 (n + 4) (n + 1)(n + 4)
= ==
4(n + 1)(n + 2)(n + 3) 4(n + 2)(n + 3)
La proprosition Pn est vrai.
3. Conclusion 8n 1 Pn est vrai.

Exercice 12 On souhaite démontrer par récurrence que pour tout entier n et pour tout réel x > 0, on a
(1 + x)n 1 + nx.
1. La récurrence sur n ?
2. L’hypothèse de récurrence au rang n est

8x > 0, (1 + x)n > 1 + nx .

3. Simple calcul.
4. (a) Initialisation : Pour n = 1 on a égalité, la proposition est vrai.
(b) Récurrence : Supposons Pn vrai pour un certain n.

8x > 0, (1 + x)n > 1 + nx .

Comme 1 + nx > 0, on a :

(1 + x)n+1 > (1 + nx)(1 + x) = 1 + (n + 1)x + nx2 > 1 + (n + 1)x

(c) Conclusion : 8n 2 N, 8x > 0(1 + x)n > 1 + nx.

Exercice 13 Soit Pn l’hypothèse de récurrence : un  3n et un+1  3n+1 .


1. Initialisation pour n = 0 : 1  30 et 3  31 .
2. Récurrence : Supposons Pn vrai pour un certain n. Alors

un+2 = 4un + un+1  4.3n + 3n+1 = 7.3n  3n+2 .

De plus, d’après Pn , un+1  3n+1 . Pn+1 est vrai.


3. Pour tout n 2 N, Pn est vrai.

3
Exercice 14 Pour tout n 2 N,

n(n + 3)(n + 1)(n + 2) = (n2 + n + 1 1)(n2 + 3n + 1 + 1)

= (n2 + 3n + 1)2 + 1 .

Exercice 15⇤
On utilise récurrence sur n. Il est facile à vérifier le cas n = 1. Supposons vrai le cas pour n : Sn = Tn .
1 1 1 1 1 1 1 1 1
Alors Sn+1 = Sn + 2n+1 2n+2 = Tn + 2n+1 2n+2 = (Tn+1 + n+1 2n+1 2n+2 ) + 2n+1 2n+2 = Tn+1 .
Exercice 16
E a une infinité d’éléments. En e↵et, E = [0, 1[. F a un seule élément : F = {0}.
Exercice 17
1. 8n 2 N, n 2
/A
2. 9n 2 A, n 2 B
3. 8n 2 A, n 2 B
4. 9n 2 B, n 2
/ A.
Exercice 18 A \ B =]2, 3] ; A [ B = [1, 4] ; B \ C = ; ; B [ C = [1, 2[[]2, 4].
Exercice 19
1. Ac1 = A3 , Ac2 = A4 , Ac3 = A1 , Ac4 = A2 , Ac5 =] 1, 1] [ [2, 1[ et A6 =] 1, 1[[[2, 1[.
2. Comme A = B [ C, on a Ac = (B [ C)c = Bc \ C c.

Exercice 20 Voir en TD
Exercice 21 1. Vrai
2. Comme A [ B ⇢ A [ C, on a B \ Ac = (A [ B) \ Ac ⇢ (A [ C) \ Ac = C \ Ac . Donc B = B \ E =
B \ (A [ Ac ) = (B \ A) [ (B \ Ac ) ⇢ (C \ A) [ (C \ Ac ) = C \ (A [ Ac ) = C \ E = C.
Exercice 22 1. =) : F ⇢ G =) F [ G ⇢ G [ G = G.
(= : F [ G ⇢ G =) Gc ⇢ (F [ G)c = F c \ Gc ⇢ F c =) Gc ⇢ F c =) F ⇢ G.
2. =) : F ⇢ G =) F \ Gc ⇢ G \ Gc = ;.
(= : F = F \ E = F \ (G [ Gc ) = (F \ G) [ (F \ Gc ) = (F \ G) [ ; = F \ G ⇢ G.
Exercice 23 P(E) = {;, {1}, {5}, E}
P(E \ G) = {;, {1}}
P(F \ G) = {;}
P(E [ G) = {;, {1}, {4}, {5}, {1, 4}, {1, 5}, {4, 5}{1, 4, 5}}
P(E) ⇥ P(F ) = {(;, ;), (;, {2}), (;, {3}), (;, F ), ({1}, ;),
({1}, {2}), ({1}, {3}), ({1}, F ), ({5}, ;), ({5}, {2}), ({5}, {3}), ({5}, F ), (E, ;), (E, {2}), (E, {3})(E, F )}.
P(F ⇥ (E \ G)) = {;, {(2, 1)}, {(3, 1)}, {(2, 1), (3, 1)}}.
P(P(E)) : voir en TD, il y a 16 éléments.
Exercice 24 Évidement S que P(X) = P(Y ). Inversement, si P(X) = P(Y ) =: P ,
S on a X =SY implique
alors on a donc X = S2P(X) S = S2P S = S2P(Y ) S = Y .
Exercice 25 A ⇥ B = {(ai , bj ) | 1  i  4, 1  j  5}.
|A ⇥ B| = |A| · |B| = 4 ⇥ 5 = 20 et donc |P(A ⇥ B)| = 2|A⇥B| = 220 .
Exercice 26 Pour tout élément s 2 A ⇥ B, par la définition du produit cartésien, s s’écrit comme s = (x, y)
avec x 2 A et y 2 B. Alors x 2 A ⇢ E et y 2 B ⇢ F . Donc x 2 E et y 2 F . D’où, t = (x, y) 2 E ⇥ F .
Exercice 27 ⇢ : Comme E ⇢ E [ F , par Ex. 26, E ⇥ G ⇢ (E [ F ) ⇥ G. Par le même arguement,
F ⇥ G ⇢ (E [ F ) ⇥ G, donc (E ⇥ G) [ (F ⇥ G) ⇢ (E [ F ) ⇥ G.
: soit (x, y) un élément de (E [ F ) ⇥ G, alors x 2 E [ F et y 2 G. Si x 2 E, alors (x, y) 2 E ⇥ G ⇢
(E ⇥G)[(F ⇥G) ; Si x 2 F , alors (x, y) 2 F ⇥G ⇢ (E ⇥G)[(F ⇥G). En tout cas, (x, y) 2 (E ⇥G)[(F ⇥G).

Exercice 28 (E ⇥ F ) \ (G ⇥ H) = (E \ G) ⇥ (F \ H).

4
Exercice 29⇤ 1, 2 : Omis.
3 : Unicité : si tel X existe, on impose A = X, alors A4X = X4X = ;. Donc X est forcément ;.
Existence : montrons que X = ; satisfait notre condition : pour tout A, A4; = (A [ ;)\(A \ ;) = A\; = A.
4 : Unicité : pour un A fixé, si A0 satisfait A4A0 = ;. Par la définition de 4, on a donc A\A0 = A0 \A = ;.
Ceci implique que A = A0 .
Existence : il est évident que A0 = A satisfait la condition : A4A = ;.

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