Termes de Reference: Etude Du Schema Directeur D'Assainissement Et de Drainage Des Villes de Bouna, Minignan Et Mankono
Termes de Reference: Etude Du Schema Directeur D'Assainissement Et de Drainage Des Villes de Bouna, Minignan Et Mankono
Termes de Reference: Etude Du Schema Directeur D'Assainissement Et de Drainage Des Villes de Bouna, Minignan Et Mankono
TERMES DE REFERENCE
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FEVRIER 2023
Table des matières
1 CONTEXTE .................................................................................................................................................. 1
1.1 Contexte Pays ...............................................................................................................................................1
1.2 Contexte Sectoriel ........................................................................................................................................1
1.3 Le PASEA ....................................................................................................................................................2
2 OBJECTIFS ................................................................................................................................................... 3
2.1 Objectif général ............................................................................................................................................3
2.2 Objectifs spécifiques ....................................................................................................................................3
2.3 Champ d’Intervention ..................................................................................................................................3
3 Mission du Consultant ................................................................................................................................... 3
3.1 Mission A : Établissement des données de base ..........................................................................................3
3.2 Mission B – Diagnostic fonctionnel de la situation existante et élaboration des critères de conception ......6
3.3 Mission C – Elaboration des scénarios d’aménagement pour l’horizon 2040 .............................................7
3.4 Mission D – Elaboration du Schéma Directeur d’Assainissement et de Drainage des villes de BOUNA,
MINIGNAN et MANKONO .................................................................................................................................. 11
3.4.1 Études techniques à l’horizon 2040 de la variante retenue ................................................................ 11
3.4.2 Programmation .................................................................................................................................. 11
3.4.3 Aspects institutionnels et financiers .................................................................................................. 11
3.5 Mission E – Etudes Techniques Détaillées de la Phase Prioritaire ............................................................ 12
3.5.1 Etudes d’Avant-Projet Détaillé.......................................................................................................... 12
4 Délai et RAPPORTS .................................................................................................................................... 14
4.1 Délais ......................................................................................................................................................... 14
4.2 Rapports ..................................................................................................................................................... 14
4.3 Format et Nombre de Rapport .................................................................................................................... 14
4.4 Séances de Revue Technique ..................................................................................................................... 14
4.5 Les Plans .................................................................................................................................................... 16
5 Moyens a mobiliser par le consultant ........................................................................................................... 16
5.1 Le Consultant ............................................................................................................................................. 16
5.2 Personnel Clé ............................................................................................................................................. 17
5.3 Personnel d’appui ....................................................................................................................................... 18
5.4 Installations t Equipement Mis a Disposition par le Bureau d’etudes ........................................................ 18
5.5 Méthode de sélection.................................................................................................................................. 19
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1 CONTEXTE
1
En ce qui concerne les centres de santé, de l'état des lieux des infrastructures d'eau potable et
d'assainissement réalisé en aout 2016 dans quatre (4) Régions du pays, il ressort que seuls 32 % des
établissements sanitaires visités ont accès à une source d'eau améliorée et que 98% des établissements
sanitaires visités disposent de latrines dont 34% sont traditionnelles.
En Côte d’Ivoire, seule la ville d’Abidjan est dotée d’un réseau d’assainissement urbain relativement
important, bien que toutes les communes ne sont pas raccordées au réseau. Sur le plan national, 16 villes
sont dotées d’un schéma directeur d’assainissement (Abidjan, Bouaké, Bondoukou, Yamoussoukro,
Daoukro, Daloa, Gagnoa, San-Pédro, Abengourou, Korhogo, Grand-Bassam, Dimbokro, Man, Odienné,
Séguéla et Soubré). Les travaux identifiés et les programmes contenus dans ces plans, n’ont pas encore été
exécutés. L’Office National du Drainage (ONAD) participe actuellement au suivi de quinze (15) autres
études de schémas directeurs actuellement en cours qui sont les SDA de Boundiali, Ferkessédougou et
Touba, Agboville, Béoumi, Dabou, Issia, N’douci, Tiassalé et Sikensi, Bouaflé, Divo, Duékoué, Katiola et
Guiglo.
Pour poursuivre cet effort d’étude de schémas directeurs, le Ministère de l’Hydraulique de l’Assainissement
et de la Salubrité (MINHAS) se propose d’utiliser une partie du financement du PASEA pour mener des
études de Schéma Directeurs d’Assainissement et de Drainage (SDAD) des villes de Bouna, Minignan et
Mankono.
Sur le plan national, 12 villes sont dotées d’un schéma directeur d’assainissement (Abidjan, Bouaké,
Yamoussoukro, Daoukro, Daloa, Gagnoa, San Pédro, Abengourou, Korhogo, Grand Bassam, Dimbokro et
Man). Les travaux identifiés et les programmes contenus dans ces plans, n’ont pas encore été exécutés.
L’ONAD a diligenté cinq (5) autres études de schémas directeurs actuellement en cours et qui sont la
réalisation des schémas directeurs d’assainissement des villes de Bondoukou, Séguéla et Odienné ;
l’actualisation du schéma Directeur d’Assainissement des villes de Daoukro ; l’étude du schéma directeur
de drainage et d’assainissement de la ville de Soubré.
Dans le cadre du PREMU-FA, l’ONAD vient d’achever les études de schémas directeurs d’assainissement
Tiassalé, N'douci, N'Nzianouan, Agboville, Dabou, Issia et Béoumi.
1.3 LE PASEA
Dans le cadre des programmes et projets conçus pour l’atteinte des objectifs du Plan national de
développement (PND) 2021-2025, le Gouvernement a sollicité auprès de la Banque Mondiale (BM), un
prêt de de 250 millions USD soit 156 Mds FCFA pour le financement du Projet d’Appui à la Sécurité de
l’Eau et de l'Assainissement (PASEA). La préparation du PASEA a été confiée à la Cellule de Coordination
du Projet de Renforcement de l’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement en Milieu Urbain
(PREMU). Le PASEA a pour objectif le développement et le renforcement de la gestion intégrée des
ressources en eau, l’amélioration de la gouvernance et de la viabilité financière du secteur de l’hydraulique
urbaine et l’accroissement de l’accès à des services améliorés d'eau potable et d'assainissement dans
certaines régions de la Côte d'Ivoire.
2
2 OBJECTIFS
3 MISSION DU CONSULTANT
L'étude comportera les missions ci-après, dont certaines peuvent être réalisées simultanément selon la
proposition du consultant :
3
- l’hydrologie et l’hydrographie de la région ;
- les pollutions et la qualité de l’eau, eaux de baignades ;
- le climat et la pluviométrie de la région ;
- l’urbanisation et le développement urbain ;
- les données démographiques de la région ;
- la géologie et l’hydrogéologie de l’aire d’étude ;
- les activités agricoles de la région et études intéressant l’agriculture, la géologie et le sol (pédologie,
perméabilité, etc.) ;
- les activités industrielles, leurs effluents et études intéressant leurs rejets ;
- l’eau potable (production, alimentation, distribution, etc.) ;
- les Infrastructures de base de la région ;
- tout document pouvant être en rapport avec l’étude.
Le consultant prendra connaissance de l’ensemble des études qui touchent de près ou de loin le projet de
l’assainissement de ces villes. Il procédera à cet effet au dépouillement de tous les documents disponibles
auprès des organismes et administrations concernés.
A l’issue de son analyse, le consultant établira ses commentaires et présentera une synthèse des données et
études disponibles en faisant ressortir leurs intérêts pour la suite des études.
Données démographiques
Il s’agira d’une analyse critique et comparative des informations existantes sur la démographie de
l’agglomération et de sa répartition spatiale.
L’urbanisation 1998 – 2040
Sur la base des documents recueillis (démographie, PDU, lotissements, quartiers restructurés, etc.) le
consultant établira dans un premier temps une image fidèle de la répartition spatiale de la population actuelle
par quartier homogène suivant :
- le type d’urbanisation ;
- le mode d’urbanisation et d’équipement pour lequel une classification sera définie ;
- le pourcentage d’occupation du sol par rapport à la saturation.
Cette prestation permettra de :
- situer ces quartiers dans les bassins versants du réseau hydrographique et des collecteurs
principaux ;
- préciser leurs caractéristiques susceptibles d’influer sur la conception, la mise en œuvre et la
maintenance des ouvrages d’assainissement.
Dans un deuxième temps, il conviendra de donner l’image la plus probable à l’horizon 2025 de la répartition
spatiale de la population par quartier homogène du même type que ceux identifiés actuellement, puis une
image aux horizons 2030 et 2040.
Ces projections supposent une étude particulière des secteurs d’habitat. Un intérêt particulier sera accordé
aux :
- différents changements opérés dans le plan d’aménagement pour des quartiers déjà urbanisés
(transformation des zones, villas en zones immeuble, extension de l’urbanisation à des zones non
4
encore couvertes…);
- zones touristiques ;
- zones d’habitat « spontané » ;
- programmes de lotissement des promoteurs privés ou institutionnels.
Consommations en eau potable 2010 - 2040
A partir des résultats de l’analyse urbaine, le consultant doit prendre connaissance des prévisions de la
consommation d’eau potable par type d’habitat et ce, pour établir les prévisions des rejets par type
d’usagers, et d’en faire ressortir les prévisions des rejets de pollution. L’analyse des documents portera
nécessairement sur :
- la production moyenne et de pointe ;
- l’actualisation des données en matière de consommation d'eau des différentes catégories d'usage :
domestique, industriel, agricole, hôtelier, administratif etc.;
- les prélèvements et les usages des eaux des puits situés dans l'aire d'étude ;
- les consommations moyennes et de pointe ainsi que l'évolution constatée au cours des 10 dernières
années et leur comparaison aux prévisions antérieures ;
- les coefficients de rejet en fonction des types d'usage de l'eau et de leurs localisations ;
- la projection des consommations pour les différentes catégories et pour les différents horizons ;
- l’appréciation de l’infiltration et de l’exfiltration dans le réseau d’égouts.
Données environnementales
Le diagnostic portera sur l’identification des milieux récepteurs (milieux naturels hydrauliques, milieu
naturel fluvial…), leur usage (baignade, pêche…) et objectifs de qualité au regard de la règlementation. Le
diagnostic détaillera les principaux points de rejets des effluents (eaux usées brutes, épurées), déversoirs
eaux pluviales, etc. et dressera l’état des pollutions rejetées dans les milieux naturels.
Enfin le diagnostic dressera l’état du niveau de qualité des milieux récepteurs et de l’évolution de cette
qualité. A cette fin, il mettra en œuvre un programme de prélèvements et d’analyses pour une meilleure
connaissance de ce milieu. Le consultant devra également recueillir les données relatives au climat dans
ces régions (température, pluviométrie, ensoleillement, force et direction du vent, humidité de l’air…).
Le consultant travaillera en étroite collaboration avec l’équipe de préparation de l’Evaluation
Environnementale et Sociale Stratégique des SDAD. Le consultant intégrera dans son rapport les
conclusions du diagnostic de l’EESS qu’il aura validé après entretien avec l’équipe en charge de l’EESS.
Industries polluantes
Le consultant établira la liste des principales industries polluantes pour les principales zones industrielles.
Il réalisera par des visites in situ un diagnostic de la situation actuelle du fonctionnement des rejets de ces
industriels et proposera un ensemble de mesures à entreprendre par chaque industriel pour améliorer le
mode de rejet, parmi lesquelles :
- le raccordement au réseau public ;
- la station de prétraitement, puis raccordement au réseau public ;
- la station de traitement des eaux industrielles spécifiques ;
- les éventuelles stations de prétraitement existantes de ces industriels seront soumises à un
diagnostic de la part du consultant.
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Présentation de l’ensemble des ouvrages et équipements de drainage et d’assainissement
Cette partie concerne les eaux usées et pluviales générées dans la zone du projet, en termes de collecte,
transport et traitement, assainissement individuel, déversoirs, réutilisation des eaux épurées, gestion des
boues et des déchets, etc.
Le consultant produira sur la base des informations recueillies, un rapport présentant l’ensemble des
ouvrages d’assainissement de la zone d’étude accompagné de plans.
Les limites actuelles de l'urbanisation pourraient être définies à partir des photos et plan guide du BNETD
disponibles. Pour les eaux pluviales, les informations à préparer sont celles requises par le modèle
hydrologique qui sera mis en œuvre pour l'évaluation des débits de ruissellement et le fonctionnement des
réseaux hydrauliques existants et projetés.
Identification et description des projets en cours de réalisation
Il s’agira de répertorier tous les projets en cours et ceux prévus à l’horizon de l’étude (infrastructures,
aménagement urbain…) en vue de prendre en compte leurs impacts sur les ouvrages d’assainissement.
Pour ce faire, le consultant se rapprochera de tous les acteurs concernés en vue de collecter le maximum
d’information.
Cette mission pourra être menée en parallèle de la mission A. Il appartiendra au consultant de proposer un
chronogramme indiquant les interactions entre les éléments de ces deux 2 missions.
Reconnaissance des réseaux et des canaux
Le bureau d’études établira un diagnostic général portant sur la conception et les caractéristiques physiques
et fonctionnelles du réseau d’assainissement. Ce diagnostic ne concernera que les réseaux primaires
structurants et les ouvrages de traversées.
Cette analyse devra être effectuée sur une double base : une base documentaire par examen des études
existantes, et par des visites ciblées des ouvrages et des enquêtes de proximité. A l’issue de cette phase, le
consultant dressera un état des lieux avec liste des collecteurs, de leurs caractéristiques dimensionnelles
(longueur, pente, sections etc.) et de la capacité hydraulique des ouvrages de franchissement des voiries.
Gestion des eaux usées et excrétas
Le consultant mènera une enquête ménage sur un échantillon représentatif en vue de déterminer le taux de
ménages utilisant les latrines modernes, les latrines traditionnelles, les raccordés à un égout…
Les questionnaires d’enquête ainsi que la taille des échantillons feront l’objet de validation dans le rapport
d’établissement.
Modélisation hydraulique des réseaux
Le consultant réalisera à ce stade, une étude hydrologique approfondie et développera un modèle de
simulation hydrodynamique sur les réseaux primaires structurants intégrant les données actuelles et
projetées de l’infrastructure d’assainissement. A cette fin, des levés topographiques sommaires et adéquats
seront entrepris. Tous les ouvrages de traversée et les points singuliers seront levés.
Ce modèle permettra d’analyser le comportement des infrastructures existantes et de proposer les solutions
nécessaires en cas de problèmes éventuels. Le logiciel de simulation doit tenir compte des contraintes
spécifiques des infrastructures d'assainissement.
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Le calage du modèle sera effectué à partir de la description d'une dizaine d'épisodes pluvieux et des
paramètres de terrain tels que la pente générale, le taux d'imperméabilisation, l’historique de la pluie et de
l'imbibition du sol, etc. Les valeurs calculées des volumes ruisselés et des débits maxima correspondant ne
doivent pas dévier des valeurs observées de plus 5% en plus ou en moins.
Le consultant présentera dans son offre les attendus de la modélisation, en termes d’amélioration de la
collecte et de protection contre les inondations.
Établissement des critères de conception et de dimensionnement
Le consultant établira les bases de conception et de dimensionnement de l’ensemble des ouvrages
constituant les infrastructures d’assainissement :
- régimes pluviométriques et calculs des débits de pluies à évacuer;
- modes d’assainissement : unitaires, pseudo séparatif, séparatifs, zones d’assainissement individuel;
- réseaux d'eaux usées;
- réseaux d'eaux pluviales, déversoirs d’orages, exutoires d’eaux pluviales, épuration des premières
eaux d’orage;
- stations de pompage;
- stations d’épuration : niveaux d’épuration en fonction des objectifs de qualité recherchés pour les
milieux récepteurs, conception/dimensionnement des ouvrages ;
- traitements complémentaires pour usages spécifiques des eaux usées épurées ;
- conduites de transfert des eaux usées épurées vers les sites de valorisation ;
- valorisation des boues de stations d’épuration (sur site et hors site) ;
- et autres…
Bilan diagnostic et orientations
Sur la base des données ci-dessus, le consultant fera une analyse de la situation existante et des perspectives
(forces, faiblesses, opportunités et menaces – SWOT ou autres). Il dégagera ensuite les principaux enjeux
pour le futur, au regard des perspectives d’évolution de la ville (croissance démographique/spatiale,
occupation du site, évolution du contexte socio-économique) et formulera des orientations stratégiques pour
le schéma directeur.
Il sera indispensable, dès ce stade, de prendre en compte les préoccupations liées à la résilience aux
changements climatiques.
7
Le consultant étudiera les systèmes d’assainissement envisageables pour l’équipement des quartiers non
desservis actuellement ou les zones d’extension future, selon le type d’habitat.
L’étude sera menée au niveau d’un « zonage d’assainissement » de surfaces unitaires suffisantes pour être
représentatif de chaque type de quartier considéré, au stade de saturation de l’espace urbain. Le consultant
identifiera le coût d’investissement et estimera le prix de revient de chaque solution technique envisagée.
Les résultats génériques ainsi obtenus seront répercutés, par type, sur les autres quartiers de l’agglomération
avec les modulations nécessaires, de manière à s’articuler dans les variantes intégrées avec les différentes
options qui seront retenues pour l’ossature.
Identification des variantes d’ossature de réseau
Le consultant procèdera à la détermination, pour chaque bassin versant, des débits d’eaux usées et de
ruissellement à prendre en compte au niveau des principaux points caractéristiques le long du tracé de
l’ossature d’assainissement, tant en situation actuelle qu’aux différents horizons du projet (2025 ; 2030
et 2040).
La modélisation permettra d'établir plusieurs variantes de schéma d'assainissement des eaux pluviales.
Différentes hypothèses de catégories d'ouvrages seront prises en compte et analysées au moyen des
simulations effectuées par le modèle.
Si l’actualisation du plan d’urbanisme n’est pas disponible pendant le déroulement des études, une analyse
de sensibilité sera effectuée sur la réponse des ruissellements aux variations de densité d'occupation du sol
par l'habitat. Cette analyse pourra permettre, en cas de limitation au niveau des exutoires ou des emprises
des collecteurs, d'orienter les options du plan d’urbanisme et de limiter la densification dans certaines zones
ou au contraire l'encourager.
Identification des variantes d’épuration – rejet
Le consultant proposera les options pour la répartition optimale des effluents entre les différents pôles
d’épuration. Il examinera notamment des variantes qui regroupent les effluents dans un nombre réduit de
pôles d’épuration et d’autres qui répartissent les effluents sur des STEP de petites et de moyennes tailles.
Le consultant examinera tous les ensembles épuration-rejet identifiés soit pour les zones déjà desservies
par le réseau d’assainissement au moyen des piquages sur ce réseau ou bien pour les nouvelles extensions
de la ville.
Il étudiera parallèlement les contraintes de chaque système en termes de surfaces, sites, performances,
adaptation aux fluctuations et à l’évolution des charges, investissements, coûts d’exploitation et prix de
revient.
Les rejets d’eaux usées domestiques seront évalués à partir de la consommation d’eau potable moyennant
une évaluation pertinente des taux de rejet pour les différentes catégories d’usagers. Les débits de rejets
seront confrontés à la carte d’aptitude du sous-sol à l’assainissement individuel. Les rejets industriels
devront être approchés lors de l’enquête auprès de l’échantillon déjà établi et en fonction de l’utilisation de
l’eau dans les process.
Pour toutes les zones pour lesquelles l’assainissement individuel est acceptable à moyen et long termes, la
collecte par réseau ne sera pas envisagée. Pour les zones basses et denses et dans lesquelles une infiltration
des effluents n’est pas envisageable, un réseau organisé sera projeté. Les schémas intéresseront autant la
structuration des réseaux que les sites de pompage et de traitement des effluents collectés. Les sites des
stations d’épuration potentiels devront être soumis à une pré-analyse des impacts environnementaux et
sociaux de telle façon qu’ils puissent s’inscrire dans la logique de l’évaluation environnementale et sociale
(Mission D. point 3.4.2).
Les solutions pour l’assainissement des zones industrielles devront comporter des schémas de réseaux de
collecte, regroupement, transfert et épuration. Pour chaque catégorie d’industries, les pré-traitements
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devront permettre de ramener les qualités des eaux usées industrielles à des valeurs compatibles, soit avec
un rejet dans le milieu récepteur sans nuisance, soit dans un réseau public dirigé vers un pôle d’épuration.
Les eaux usées industrielles prétraitées doivent être neutralisées (pH environ 7) et ne pas générer des dépôts
dans les canalisations. Elles doivent être exemptes de métaux lourds et de tout élément toxique pouvant
générer une gêne aux traitements biologiques classiques qui sont envisagés en bout de réseaux.
Protection contre les inondations
Le consultant évaluera les mesures de protection contre les inondations à mettre en œuvre et proposera les
infrastructures nécessaires (canalisations/canaux primaires, champs d’infiltration, bassins de rétention, etc.)
dans un objectif de protection pour des périodes de retour de 10 ans, 20 ans et 50 ans.
Le consultant évaluera les coûts d’investissement et d’exploitation des systèmes primaires et secondaires
et en calculera le prix de revient.
Les interfaces : voiries et déchets solides
A Bouna, Minignan et Mankono, comme ailleurs en Côte d’Ivoire, le réseau de drainage est le plus souvent
encombré par les déchets solides. Le réseau de voirie est vulnérable à la présence d'eau que ce soit par de
mauvais drainage, par stagnation d'eau sur les chaussées ou par érosion des revêtements en cas de pentes
excessives. Les débordements des émissaires de capacité insuffisante causent des dégâts sur la voirie,
entravent la circulation et occasionnent des inondations qui ont souvent entraîné mort d'hommes.
Pour ce qui est des déchets solides, malgré les efforts de collecte, une partie se retrouve dans les drains
naturels.
La réflexion sur les alternatives et solutions à apporter devra donc tenir compte des contraintes relatives à
l'aménagement et au fonctionnement de la voirie et du fait que les émissaires continueront encore pendant
un certain temps à drainer des déchets solides que les riverains ont pris l'habitude d’y déverser.
Développement des variantes de développement envisageables
A l’issue des tâches précédentes, le consultant procèdera au montage des combinaisons de variantes de
développement envisageables. Ainsi, pour chaque réseau, pluvial, domestique, industriel ou la combinaison
de ces systèmes, plusieurs schémas cohérents et présentant une solution complète pour les villes de Bouna,
Minignan et Mankono seront mis au point, dimensionnés et estimés aux coûts d’ordre. Au minimum deux
variantes seront étudiées aussi bien pour l’assainissement pluvial que les eaux usées.
Toutes les hypothèses soutenant chacune des variantes seront clairement explicitées.
Études techniques préliminaires des variantes
Les combinaisons de variantes sélectionnées à l’issue de la réunion technique de concertation pour les
ensembles « zonage d’assainissement/ ossature de réseau / épuration rejet / protection contre les inondations
» feront l’objet d’études sommaires aux horizons 2025, 2030 et 2040).
Ces études viseront à déterminer pour chaque variante de développement, la faisabilité et les coûts
estimatifs obtenus sur la base de ratios (construction, exploitation et entretien) de tous les ouvrages prévus.
Elle s’appuiera sur des plans de principe à des échelles appropriées à la nature des ouvrages.
Chaque variante de développement sera présentée séparément de manière à montrer clairement la faisabilité
des ouvrages et des ensembles. A ce stade et au plan technique, on se limitera à des plans-types et schémas
de principe. Chacune des variantes fera toutefois l’objet d’une représentation cartographique (en plan) à
l’échelle 1/5000ème avec ainsi des profils en long (1/5000e et 1/2000e) des collecteurs principaux.
Dès ce stade et pour chacune des variantes d’assainissement pluvial, l’on mettra en évidence les zones
inondables, avec une estimation du nombre de personnes concernées.
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Comparaison technique, économique, environnementale et sociale des variantes et
recommandation du schéma à retenir
Les options stratégiques et les variantes proposées feront l’objet d’une comparaison aux plans technique,
financier, socio-économique et environnemental (facilité de mise en œuvre, coût des travaux, protection du
milieu, ressources en eau, coût de revient final pour les usagers, impacts en termes de déplacement des
populations ou de populations sauvées des inondations etc.). Il est à rappeler que les contraintes
environnementales et sociales seront principalement issues des études EESS telles que validées par les deux
équipes projets
La fiabilité des solutions, leurs risques et impacts sur l’environnement naturel et humain, leur souplesse à
suivre le développement urbain et leur adaptabilité à des évolutions différentes des prévisions
éventuellement au-delà de l’horizon d’étude seront également comparés.
Le consultant s’attachera à distinguer, pour chaque composante et variante, le coût des investissements et
les frais d’exploitation et d’entretien, ainsi que les échéanciers respectifs prévisionnels afin de permettre la
comparaison des prix de revient.
Le consultant estimera les coûts d’investissement et d’exploitation pour chaque type d’ouvrages sous la
forme de coûts unitaires composés (exemples : canalisations : coût au km selon diamètre, postes de
pompage : coût au m³ relevé, épuration : coût par millier d’équivalent habitant, coût de valorisation des
boues)
Les coûts d’investissements représenteront les coûts des travaux prévus, une somme à valoir pour frais
d’études et de supervision des travaux ainsi qu’une provision pour imprévus.
Les coûts d’exploitation représenteront l’ensemble des dépenses en personnel, frais d’entretien, énergie et
autres consommables.
Le consultant évaluera les variantes sur la base de critères objectifs et vérifiables pour en retenir une. Les
critères pourront toucher entre autres les sujets suivants :
- facilité de réalisation des ouvrages ;
- facilité d'exploitation, de fonctionnement et d'entretien ;
- fiabilité des résultats escomptés ;
- risques et impacts sur l'environnement naturel et niveaux de protection ;
- impacts sur les personnes, les communautés et leur cadre de vie et les biens ;
- adaptabilité aux réseaux et ouvrages existants ;
- souplesse et adaptabilité à des variations imprévues des perspectives de développement urbain ;
- possibilité d'un échelonnement progressif des réalisations ;
- considérations économiques : prix de revient, tarif et capacité à payer des usagers.
Choix et justification de la variante à retenir
L’ONAD invitera toutes les parties prenantes de ces projets de SDAD à une réunion de présentation et de
concertation. Le consultant présentera les variantes de développement envisageables et justifiera sa
proposition de choix dans la discussion et en utilisant comme base, des critères objectifs et vérifiables,
répondant aux objectifs du développement durable tels que recommandés par l’EESS. Cette sous-mission
se termine avec l’approbation d’une variante par les parties prenantes y compris les communautés et
personnes potentiellement affectées.
10
3.4 MISSION D – ELABORATION DU SCHEMA DIRECTEUR D’ASSAINISSEMENT ET DE DRAINAGE
DES VILLES DE BOUNA, MINIGNAN ET MANKONO
3.4.2 Programmation
Le consultant établira également une programmation des investissements figurant dans le scénario pour
chacun des plans quinquennaux, jusqu’à l’horizon 2040. Il définira aussi en accord avec l’ONAD, une
phase d’urgence dite « Prioritaire » du système d’assainissement et de drainage dont il réalisera les études
techniques détaillées qui permettront des investissements à très courts termes.
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3.5 MISSION E – ETUDES TECHNIQUES DETAILLEES DE LA PHASE PRIORITAIRE
Le consultant réalisera les études techniques d’Avant-Projet Détaillé (APD) de la tranche prioritaire validée
par le client.
La réalisation d’APD concerne :
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- la description des travaux ;
- la description des prix ;
- le devis estimatif détaillé des travaux ;
- l’évaluation de la rentabilité financière actualisée du projet.
2. Un dossier de plans :
- plans de situation (1/5000ème) ;
- tracés en plan (1/2000ème, 1/1000ème ou 1/500ème selon le besoin) ;
- profils en long (1/2000ème-1/200ème ou 1/1000ème-1/100ème) à comparer aux profils actuels
;
- profils en travers (1/100ème-1/10ème) tous les 50 m et aux points singuliers ;
- pour les ouvrages de franchissement, les plans aux échelles adéquates (plans, sections,
élévations, profils…) représentant les ouvrages concernés, le site et comportant toutes les
informations graphiquement transcriptibles sur la base des données recueillies :
- plan d’implantation (1/100e) indiquant, outre la topographie des lieux, la position des repères
matérialisés sur le terrain et leurs coordonnées, ainsi que la position des points principaux et
leurs coordonnées en X, Y, Z ;
- elévation (1/100ème), à faire figurer de préférence sur la même feuille que le plan
d’implantation, comportant l’indication de toutes les cotes nécessaires à la réalisation de
l’ouvrage ;
- plans de coffrage (1/50e) : comportent l’élévation, la vue en plan et des coupes transversales
de chaque élément avec si nécessaire des dessins de détail, et dans tous les cas l’indication de
la nature des coffrages et des qualités de béton et d’acier auxquelles correspond le projet, et
des reprises de bétonnage.
- plans de ferraillage, comportant :
o des schémas indiquant en plan et en élévation la position de chaque barre et les
recouvrements (1/50e) ;
o des schémas de répartition des étriers (1/50e) ;
o des coupes indiquant la position des fers, dessinés à l’échelle (1/20e) ;
o des dessins de détail, s’il y a lieu (1/20e) ;
o la nomenclature et le métré des aciers ;
o l’indication des qualités d’aciers auxquelles correspond le projet.
- D’une manière générale, tout document graphique et plan de détail nécessaire à la parfaite
réalisation des ouvrages.
Les éventuels réseaux aériens ou souterrains des concessionnaires devront être matérialisés sur les plans
d’ensemble et les vues en plan.
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4 DELAI ET RAPPORTS
4.1 DELAIS
Le délai imparti à l’étude est estimé à dix (10) mois, non compris les délais d’approbation des rapports. La
programmation des séances de validation se fera dans un délai de 15 jours. Un délai de 15 jours sera accordé
au consultant pour la transmission du rapport définitif prenant en compte des observations et
recommandations.
4.2 RAPPORTS
Les rapports constituent les livrables et sont composés des pièces écrites, des simulations, des levés
topographiques, géotechniques et des pièces graphiques. Les rapports à transmettre incluent :
1. Rapport d’établissement
2. Rapport Mission A
3. Rapport Mission B
4. Rapport Mission C
5. Rapport Mission D
6. Rapport Mission E
14
Les questions et commentaires issues de chaque séance de revues techniques seront consignés dans un
tableau dit « Tableau de Commentaires » élaboré par le Consultant. Le Consultant prendra en compte toutes
les sujétions et commentaires de ce tableau dans la rédaction de la version définitive des rapports. Le tableau
de commentaires sera dûment rempli par le Consultant qui le joindra en annexe au rapport définitif. Le
Consultant disposera de quinze (15) jours ouvrables supplémentaires pour livrer une version finale des
livrables.
Il est aussi prévu une séance de démarrage. Elle se tiendra dans un délai de quinze (15) jours maximum
après la remise de l’Ordre de Service de démarrage. Elle a pour but de lancer la mission et de recueillir la
liste des documents administratifs nécessaires à la réussite de la mission. Il est à rappeler qu’il n’est pas de
la responsabilité du client mais du Consultant de collecter les documents techniques dont il (le Consultant)
aurait besoin. La séance de démarrage a aussi pour but de vérifier la disponibilité et la mobilisation des
experts principaux proposés dans les offres techniques et financières du Consultant. Le Client devra
disposer de la version numérique du rapport de démarrage, 48h au minimum avant la tenue de la séance de
démarrage.
Chaque copie de la version définitive des rapports inclura obligatoirement une page de signatures
originale comprenant les noms et signatures de chaque membre du personnel clé.
DELAI DE
DESIGNATION CONTENU
REMISE
- Confirmation planning mobilisation experts ;
- Confirmation méthodologie ;
- Documents consultés, personnes rencontrées ;
- Difficultés rencontrées ou anticipées, solutions
Rapport d’établissement proposées ; M0+0,5
Durée : 0,5 mois - Données ou documents manquants ;
- Rapport
- Toute assistance que le Titulaire souhaite de la
part du Maître d’Ouvrage.
Validation du rapport
Séance de validation M0+1,25
d’établissement
Rapport d’établissement
définitif Rapport définitif M0+1,50
Durée : 0,5 mois
Rapports provisoires
- Établissement des données de base
- Rapport Mission A
- Diagnostic fonctionnel de la situation existante M0+3,0
- Rapport Mission B
et élaboration des critères de conception
Durée : 1,0 mois
Validation des rapports des
Séance de validation M0+3,50
missions A et B
Rapports A et B définitifs
Rapport définitif M0+4,00
Durée : 0,5 mois
Rapport Provisoire Mission C Elaboration des scénarios d’aménagement pour
M0+6,0
Durée : 2,0 mois l’horizon 2040
Validation rapport Mission C Séance de validation M0+6,50
Rapport Mission C définitifs
Rapport définitif M0+7,00
Durée : 0,5 mois
Rapport Provisoire Mission D Etablissement du Schéma Directeur M0+9,00
15
DELAI DE
DESIGNATION CONTENU
REMISE
Durée : 2,0 mois
Validation rapport Mission D Séance de validation M0+9,50
Rapport Mission D définitifs
Rapport définitif M0+10,00
Durée : 0,5 mois
Rapport Provisoire Mission E Etudes techniques détaillées de la phase
M0+11,75
Durée : 3,0 mois prioritaire : APD
Validation rapport Mission E Séance de validation M0+12,50
Rapport Mission E définitifs
Rapport définitif M0+13,00
Durée : 1,50 mois
5.1 LE CONSULTANT
Le consultant sera un cabinet-bureau d’études légalement constitué. Il devra avoir au moins dix (10) ans
d’expérience dans le domaine des études d’aménagement urbain. Il devra avoir réalisé au cours des dix (10)
16
dernières années, au moins quatre (04) études incluant deux (02) études de schéma directeur de drainage et
d’assainissement urbain, de deux (02) études d’Avant-Projet Détaillé (APD) de systèmes d’assainissement
urbain et de deux (02) études APD d’aménagement de canaux de drainage d’eaux pluviales de bassins ou
sous-bassins versants.
17
N° Expert Principal Qualifications Expérience Mission similaires
professionnelle
Il doit avoir participé en tant
qu’Expert électromécanicien
Un (1) Expert Ingénieur électromécanicien à la réalisation d’au moins
Dix (10) ans d’expérience
électromécanicien ou équivalent (bac +5 deux (02) projets de
4 professionnelle générale
minimum) conception de station de
traitement d’eaux usées ou
d’eau potable
Dix (10) années ou plus Avoir participé à la
Architecte urbaniste ou d’expérience professionnelle réalisation d’au moins deux
Un (1) Expert
équivalent ; Bac+ 4 dans le domaine (02) missions d’études
5 urbaniste/paysagiste
minimum d’aménagement urbain ou SDAD ou d’aménagement
d’infrastructures urbaines urbain
Avoir participé à la
réalisation d’au moins deux
Dix (10) années ou plus
Financier, économiste ou (02) missions d’études
Un (1) Expert d’expérience professionnelle
équivalent, ; Bac+ 4 économiques et de
6 financier/économiste dans les études économiques
minimum planification dans des projets
et financières
d’aménagement et de gestion
d’infrastructures urbaines
avoir participé en tant
qu’Expert en environnement
Sept (07) années ou plus
Un (1) Expert en à la réalisation d’au moins
Niveau universitaire au d’expérience professionnelle
7 évaluation deux (02) missions d’études
moins BAC+4 dans le domaine d’études
environnementale environnementales de projet
environnementales
d’aménagement urbain ou de
SDAD
avoir participé en tant
qu’Expert en sauvegardes
sociales à la réalisation d’au
Sept (07) années ou plus
moins deux (02) missions
Un (1) Expert en Niveau universitaire au d’expérience professionnelle
8 d’études sociales ou de
développement social moins BAC+4 dans le domaine d’études
SDAD, incluant des
sociales.
enquêtes de ménage de
projet d’aménagement
urbain
18
5.5 METHODE DE SELECTION
La méthode de sélection sera celle fondée sur la qualité et le coût (SFQC)
19
ANNEXE 1 : ETUDES TOPOGRAPHIQUES ET BATHYMETRIQUES
1 MISSION DU CONSULTANT
Le consultant retenu est censé connaître les détails des prestations attendues par lui. Toutefois, l’on
résume ci-après les principales tâches spécifiques qui composent la mission du consultant, sans que cette
définition ne soit exhaustive.
La mission du consultant comportera les trois (03) activités ci-après :
− Levés topographiques d'itinéraires des canaux et canalisation Echelle : 1/1000 ème sur une bande de
30 mètres ; Linéaire : 10 km pour chaque ville.
− Levés topographiques de plateformes des ouvrages, Echelle : 1/500ème ;
− Levés bathymétriques (si applicable) Echelle : mailles de 10 m x 10 m
1.1 ÉTUDES TOPOGRAPHIQUES
Il s’agit de réaliser les études topographiques à travers :
− la collecte des plans de lotissement ;
− la réalisation des levés topographiques ;
− la restitution des données.
1.1.1 Collecte des plans de lotissement des localités ciblées
Le consultant procédera à la collecte des plans de lotissement des localités ciblées nécessaires à la
réalisation des études d’Avant-Projet Détaillé (APD), à leur numérisation si nécessaire et à leur insertion
dans les plans à fournir.
1.1.2 Réalisation des levés topographiques
Les levés topographiques seront réalisés au moyen de station totale et concernent :
− les sites des ouvrages ;
− les chemins de canalisation projetés ;
Les levés seront effectués en planimétrie et altimétrie. Tous les points détails doivent être levés. Ils
doivent être rattachés au système général de la Côte d’Ivoire.
Bornes de rattachement
Les points de stations seront scellés dans du béton et des déports seront effectués de sorte à permettre la
reconstitution de tous les points susceptibles d’être détruits. Le rattachement se fera au système général
de la Côte d’Ivoire.
Levé des détails
La largeur de la bande d’étude sera de 30 mètres pour les canaux et les superficies indiquées pour les
plates-formes des ouvrages. Elle contiendra tous les détails planimétriques et altimétriques compatibles
avec l'échelle du plan et en particulier :
− les voies existantes, leurs dépendances et tous les points caractéristiques levés sur l’itinéraire des
futurs ouvrages ;
− les éventuels ouvrages existants sur l’axe du canal projeté, avec leurs principales caractéristiques
(ouverture en largeur et en hauteur, longueur, côtes fil d'eau amont et aval, etc.…) ;
− les fossés, les écoulements, les talus se situant dans l’emprise du projet ;
− en cas de traversées de bitumes, mentionner les coordonnées planimétriques et altimétriques des
bordures et de l’axe de la chaussée ;
20
− Les propriétés environnantes (champs, habitations et autres infrastructures sociales et
économiques…)
− les réseaux viaires ;
− les talus et autres ;
− les autres réseaux viaires (eaux usées, électricité (htb, hta, bt…), téléphone…) se trouvant sur
l’itinéraire des levés ;
− tout détail pouvant avoir une incidence sur la réalisation du projet.
Chemins des canaux et canalisation
Les levés seront réalisés sur l’emprise totale des voies et routes (bande de 30 m soit 15 m de part et
d’autre de l’axe des routes et voies) avec au minimum 5 points. Ils devront comprendre tous les détails
décrits plus haut.
La destruction de cultures devra être évitée autant que faire se peut. Le Consultant en charge des études
d’APD précisera les chemins.
Les levés seront effectués en planimétrie et altimétrie à l’échelle 1/1000ème (levés tous les 20 m au
maximum). Ils doivent être rattachés au système général de la Côte d’Ivoire.
Sites des ouvrages
Les sites des ouvrages seront levés dans les détails avec les voiries, espaces et réseaux divers
environnants. Le consultant en charge des études d’APD précisera les emprises.
Les levés seront effectués en planimétrie et altimétrie à l’échelle 1/500ème (levés tous les 10 m au
maximum). Ils doivent être rattachés au système général de la Côte d’Ivoire.
1.1.3 Restitution des données
Le consultant restituera sur un même plan les données de levés et celles recueillies (lotissement).
21
feront en amont et à l’aval de la prise actuel sur une distance définie par l’Ingénieur ou le maître
d’ouvrage. Les levés seront rattachés au nivellement général de Côte d’Ivoire.
1.2.3 Restitution des données
Le Consultant restituera sur un même plan les données de levés et celles recueillies (NPHE, NPBE…).
Il fournira :
− une carte bathymétrique représentant l’état actuel de la ressource en eau disponible,
au format AutoCAD ;
− le volume actuel de la ressource en eau disponible.
En outre, il établira deux (2) profils en travers de sites propices au pompage.
22
ANNEXE 2 : ETUDES GEOTECHNIQUES
1 MISSION DU CONSULTANT
23
Il est à préciser qu’elle ne traite que de la compatibilité physico-chimique des systèmes de protection
extérieure avec les terrains traversés, et ne donne aucune indication quant au comportement mécanique des
tuyaux et autres éléments de la canalisation.
L’étude consistera à :
• collecter les données nécessaires à l’étude ;
• réaliser les sondages de résistivité tous les 20 m le long des canalisations projetées ;
• rédiger le rapport d’étude.
Le Consultant procédera à la collecte de données sur la géologie des terrains du tracé de canalisation projeté.
24
• BIBLIOGRAPHIE
• ANNEXES
o Courbes de sondages
o Courbes de pénétration dynamiques
o Courbes pressiométriques
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