Livret Maths 3e Juin 23

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République Du Sénégal

Un Peuple – Un But – Une Foi

Ministère
de l’Éducation nationale
MON LIVRET
DE
MATHEMATIQUES
Classe de Troisième

AUTEURS
Mouhamadou KA, professeur, Institut islamique de Dakar

Issakha FAYE, Conseiller pédagogique national, DFC

Youga MBENGUE, Inspecteur de l’Enseignement moyen secondaire, IA Kaolack

Équipe de coordination et de supervision


Ce travail est réalisé sous la coordination de Dr Oumar SAGNA, Chef de la division
Enseignements Apprentissages de la DEMSG et la supervision de
Papa KANDJI, Directeur de l’Enseignement moyen secondaire général

DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT MOYEN


SECONDAIRE GENERAL
(DEMSG)

-1-
-2-
Préface
Le Ministère de l’Éducation nationale (MEN), conformément aux orientations du Programme
d’Amélioration de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence dans le secteur de l’Éducation
et de la Formation (PAQUET-EF 2018-2030), s’est inscrit dans une dynamique d’amélioration
continue des rendements scolaires pour contribuer efficacement au développement du capital
humain, axe majeur du Plan Sénégal émergent (PSE).

Dans cette optique, une politique cohérente de promotion de l’équité et l’égalité de chances
au bénéfice de l’ensemble des apprenants est enclenchée. Elle se déploie dans une Ecole au
service de la réussite de toutes et de tous, reposant sur un environnement apaisé et des
conditions d’apprentissage améliorées.

Il s’agit, dans ce contexte, de consolider la mise en œuvre de la politique du manuel scolaire


qui vise la dotation des élèves et des professeurs en manuels scolaires et matériels didactiques
conformes aux curricula en vigueur, afin d’améliorer la qualité des enseignements
apprentissages.

C’est dans ce cadre que la Direction de l’Enseignement moyen secondaire général (DEMSG),
avec l’appui du Programme d’Amélioration de la Qualité et de l’équité dans l’Education de Base
(PAQEEB) à travers la Cellule Genre et équité (CGE) du ministère, a élaboré, en collaboration
avec les acteurs du niveau déconcentré, notamment les Inspections d’Académie, le présent
livret destiné aux élèves.

Ce livret, nous l’espérons, contribuera à améliorer grandement la qualité des enseignements


apprentissages et les performances des élèves.

C’est l’occasion pour moi, d’adresser mes félicitations au Directeur de l’Enseignement moyen
secondaire général et à l’équipe de rédaction du livret pour le travail de qualité accompli au
bénéfice du système éducatif sénégalais.

Le Ministre de l’Education nationale


Mamadou TALLA

-3-
Avant-propos
Ce livret conforme au programme sénégalais est conçu pour toi, élève de la classe de
Troisième. Son format obéit à l’esprit de la démarche qui sous-tend l’évaluation des
enseignements apprentissages dans le cycle moyen.

Le livret traite de manière pratique et synthétique toutes les leçons du programme pour te
permettre une meilleure assimilation du cours de ton professeur.

Ainsi le livret te propose pour chaque leçon :

- l’essentiel du cours qui fait la synthèse des notions clés, indispensables pour la
résolution des exercices ;
- des exercices de contrôle de connaissances qui renseignent sur le niveau de
connaissances des notions essentielles du cours ;
- des exercices d’application qui évaluent le degré de maîtrise des outils, des méthodes,
des procédures ou des règles ;
- des problèmes complexes ou de vie pour t’entrainer à réinvestir tes acquis dans des
situations nouvelles ou en rapport avec la vie.
Dans l’optique de te rendre autonome, le livret met à ta disposition, à la fin des leçons,
quelques éléments de réponses pour les exercices en surbrillance jaune ; ce qui t’aidera à te
situer dans l’acquisition des compétences exigibles du programme.

Ce livret ambitionne de t’accompagner dans l’apprentissage de ton cours, la préparation des


devoirs surveillés, des compositions et de l’examen.
S’il est bien utilisé, le livret permettra de renforcer tes compétences et d’améliorer tes
performances.
Merci d’avance, à tes professeurs, pour d’éventuelles observations ou suggestions.

Les auteurs

-4-
Sommaire
Préface................................................................................................................................................. 3
Avant-propos ....................................................................................................................................... 4
Sommaire ............................................................................................................................................ 5
PARTIE I : ACTIVITES NUMERIQUES ..................................................................................................... 6
Leçon 1 : Racine carrée........................................................................................................................ 7
Leçon 2 : Equations et inéquations à une inconnue ......................................................................... 17
Leçon 3 : Equations et systèmes d’équations à deux inconnues ...................................................... 24
Leçon 4 : Inéquations et systèmes d’inéquations à deux inconnues ................................................ 32
Leçon 5 : Applications affines ............................................................................................................ 39
Leçon 6 : Statistique .......................................................................................................................... 47
PARTIE II : ACTIVITES GEOMETRIQUES .............................................................................................. 60
Leçon 1 : Théorème de Thalès........................................................................................................... 61
Leçon 2 : Relations trigonométriques dans un triangle rectangle .................................................... 68
Leçon 3 : Angles inscrits angles au centre ......................................................................................... 76
Leçon 4 : Vecteurs ............................................................................................................................. 83
Leçon 5 : Transformations du plan .................................................................................................... 92
Leçon 6 : Repérage dans le plan ...................................................................................................... 104
Leçon 7 : Géométrie dans l’espace.................................................................................................. 114
CORRECTION D’EXERCICES .............................................................................................................. 115

-5-
PARTIE I : ACTIVITES NUMERIQUES

-6-
Leçon 1 : Racine carrée
1.1. L’essentiel du cours
1.1.1. Définition et notation
Soit 𝒂 un nombre rationnel positif ou nul. On appelle racine carrée de 𝒂, le nombre positif ou
nul dont le carré est égal á 𝒂. On le note √𝒂 et on lit « racine carrée de 𝒂».
Le symbole « √ » est appelé radical.

1.1.2. Conséquences
Soit 𝒂 un nombre rationnel positif ou nul :
 √𝑎 ≥ 0
 (√𝑎)2 = 𝑎
1.1.3. Nombres irrationnels – ensemble ℝ
−2
 Les nombres comme 5 ; −11 ; 6,4 ; ; √16 et −√9 sont des nombres rationnels car ils
3
𝑎
peuvent s’écrire sous la forme où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux entiers relatifs avec 𝑏 non nul.
𝑏
 Ce qui n’est pas le cas pour d’autres nombres comme √3 , −√8 , √15 et 𝜋. De tels
nombres sont dits irrationnels.
 Les nombres rationnels et les nombres irrationnels forment l’ensemble des nombres réels.
 L’ensemble des nombres réels est noté ℝ
 ℕ ⊂ ℤ ⊂ 𝐼𝐷 ⊂ ℚ ⊂ ℝ
1.1.4. Propriétés
 Pour tous nombres réels positifs 𝑎 et 𝑏, on a : √𝑎 × √𝑏 = √𝑎𝑏
𝑎 √𝑎
 Pour tous nombres réels positifs 𝑎 et 𝑏, avec 𝑏 ≠ 0 on a : √ =
𝑏 √𝑏

 Pour tous nombres réels positifs 𝑎 et 𝑏 , on a √𝑎2 𝑏 = 𝑎√𝑏

Attention : 𝑎 et 𝑏 étant deux réels strictement positifs :


√𝑎 + 𝑏 ≠ √𝑎 + √𝑏 et si 𝑎 ≥ 𝑏, √𝑎 − 𝑏 ≠ √𝑎 − √𝑏
1.1.4. Calculs sur les radicaux
 Distributivité
Pour tous réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 avec 𝑎 positif :
b √𝑎 +c √𝑎 = (b + c)√𝑎 et b√𝑎 − c√𝑎 = (b−c) √𝑎

 Simplifications d’écriture
Pour simplifier une expression comportant des radicaux on peut procéder comme suit :
 transformer le nombre à l’intérieur du radical en un produit de facteurs où l’un des
facteurs est un carré parfait (4 ; 9 ; 16 ; 25 ; 36 ; 49 ; 64 ; 81 ; 100 ; 121 ; 144, etc.)

-7-
 transformer si possible chaque terme en utilisant la propriété √𝑎2 𝑏 = 𝑎√𝑏, (où 𝑎 et 𝑏
sont des entiers positifs avec 𝑏 le plus petit possible) ;
 utiliser la distributivité 𝑏√𝑎 + 𝑐√𝑎 = (𝑏 + 𝑐)√𝑎 et 𝑏√𝑎 − 𝑐 √𝑎 = (𝑏 − 𝑐) √𝑎
pour réduire l’expression.
Exemple : simplifions l’expression suivante
𝐴 = √200 − √50 + 6√2
𝐴 = √100 × 2 − √25 × 2 + 6√2
= √102 × 2 − √52 × 2 + 6√2
= 10√2 − 5√2 + 6√2
= (10 − 5 + 6)√2
= 11√2

 Expressions conjuguées
Soit 𝑎, 𝑏 des nombres réels positifs, 𝑐 et 𝑑 des nombres réels. Une expression conjuguée de :
 √𝑎 est √𝑎
 √𝑎 + √𝑏 est √𝑎 − √𝑏 et vice-versa
 √𝑎 + 𝑐 est √𝑎 − 𝑐 et vice-versa
 c√𝑎 + 𝑑√𝑏 est 𝑐 √𝑎 − 𝑑√𝑏 et vice-versa

 Rendre rationnel le dénominateur d’un quotient


Pour rendre rationnel le dénominateur d'un quotient comportant un radical (ou des radicaux),
on multiplie le numérateur et le dénominateur de ce quotient par une expression conjuguée du
dénominateur.
7 √2+1 3√5+5
Exemple : rendons rationnel le dénominateur de chacun des quotients :− ; ;
√3 √2−1 √5+√3
−7 −7 −7×√3 −7√3
1) ; = =
√3 √3 √3×√3 3

√2+1 √2+1 (√2+1)(√2+1) 3+2√2


2) ; = (√2−1)(√2+1) = = 3 + 2√2
√2−1 √2−1 1

3√5+5 3√5+5 (3√5+5)(√5−√3) 15−3√15+5√5−5√3


3) ; = (√5+√3)(√5−√3) =
√5+√3 √5+√3 2

1.1.5. Comparaison de nombres comportant des radicaux


Soit 𝑥 et 𝑦 deux nombres positifs :
 𝑥² > 𝑦² si, et seulement si 𝑥 > 𝑦
 𝑥² < 𝑦² si, et seulement si 𝑥 < 𝑦
Conséquence : pour comparer deux nombres réels positifs comportant des radicaux on peut
comparer leurs carrés.
Exemple : soit à comparer les nombres 2 et √5.
2
On a 2² = 4 et (√5 ) = 5.
2 et √5 sont positifs et 2² < (√5)2 donc 2 < √5.

-8-
Remarque : on peut procéder de la même manière pour déterminer par exemple le signe de
3 − √7.
2
On a 3² = 9 et (√7 ) = 7.
3 et √7 sont positifs et 3² > (√7)2 donc 3 > √7 , d’où 3 − √7 > 0.

1.1.6. Valeur absolue d’un réel


𝑎 𝑠𝑖 𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓 𝑜𝑢 𝑛𝑢𝑙
 Définition : Soit 𝑎 un réel, |𝑎| = {
−𝑎 𝑠𝑖 𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑓 𝑜𝑢 𝑛𝑢𝑙
Exemples :
 |4| = 4 car 4 est positif
 |−13| = −(−13) = 13 car −13 est négatif
 |0| = 0
 Propriétés : pour tous nombres réel 𝒂 𝐞𝐭 𝒃
 |𝑎| ≥ 0
 |𝑎 × 𝑏| = |𝑎| × |𝑏|
𝑎 |𝑎|
 |𝑏|= |𝑏| où 𝑏 ≠ 0
 Racine carrée et valeur absolue
Pour tout nombre réel 𝑎, √𝑎2 = |𝑎|
Exemple : √(−7)2 = |−7| = 7
Attention : cette égalité est vraie pour tout nombre réel 𝑎 positif ou négatif ; il ne faut pas la
confondre avec l’égalité (√𝑎)2 = 𝑎 qui n’est vraie que lorsque 𝑎 est positif.

1.1.7. Valeur exacte et valeur approchée


Soit l’expression = √7 . En utilisant la calculatrice, on trouve que 𝐴 ≅ 2,64575131…..
 La valeur exacte de 𝐴 est √7
 2,64575131 est une valeur approchée de 𝐴
 2 est la valeur approchée par défaut de 𝐴 à l’unité près
 3 est la valeur approchée par excès de 𝐴 à l’unité près
 2,6 est la valeur approchée par défaut de 𝐴 à 0,1 près ou encore à 10−1 près
 2,7 est la valeur approchée par excès de 𝐴 à 0,1 près ou encore à 10−1 près
 2, 64 est la valeur approchée par défaut de 𝐴 à 0,01 près ou encore à 10−2
près
 2,65 est la valeur approchée par excès de 𝐴 à 0,01 près ou encore à 10−2
près

Remarques :
 La valeur par défaut d’un nombre réel est plus petite que le nombre et la valeur par excès
plus grande.

-9-
 Ainsi, on peut encadrer un nombre réel par sa valeur approchée par défaut et sa valeur
approchée par excès de même ordre. Par exemple 1,414 < √2 < 1,415 est l’encadrement
de √2 à 10−3 près

1.1.8. Encadrement de 𝒂√𝒃 + 𝒄


L’encadrement de √𝑏 étant donné, pour déterminer celui de 𝑎√𝑏 + 𝑐 on multiplie chaque
membre par 𝑎 puis on ajoute 𝑐 à chacun des nouveaux membres obtenus.
 Règle :
 Si 𝛼 ≤ √𝑏 ≤ 𝛽 et si 𝑎 > 0, alors 𝑎𝛼 ≤ 𝑎√𝑏 ≤ 𝑎𝛽
 Si 𝛼 ≤ √𝑏 ≤ 𝛽 et si 𝑎 < 0, alors 𝑎𝛼 ≥ 𝑎√𝑏 ≥ 𝑎𝛽
Exemples : sachant que 2,236 < √5 < 2,237 et 2,2360 < √5 < 2,2361 déterminons un
encadrement de :
1) 2√5 − 3 à 0,1 près
2,236 < √5 < 2,237
2 × 2,236 < 2 × √5 < 2 × 2,237
4,472 − 3 < 2√5 − 3 < 4,474 − 3
1,472 < 2√5 − 3 < 1,474
1,4 < 2√5 − 3 < 1,5

2) −3√5 + 1 à 10−2 près


2,2360 < √5 < 2,2361
−3 × 2,2360 > −3 × √5 > −3 × 2,2361
−6,7080 + 1 > −3√5 + 1 > −6,7083 + 1
−5,7080 > −3√5 + 1 > −5,7083
−5,7083 < −3√5 + 1 < −5,7080
−5,71 < −3√5 + 1 < −5,70

- 10 -
1.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
Complète :
1. Soit 𝑎 un nombre réel positif ou nul, on appelle racine carrée de 𝑎, le nombre ……. dont le
…… est égal à …… ; on le note …………
2. Soit 𝑎 et 𝑏 deux réels positifs. On a :
2
√𝑎 × √𝑏 = ………… ; √𝑎 × √𝑎 = ……… ; (√𝑎) =………… ;
𝑎
√𝑏 =…; avec 𝑏 ≠ 0 √𝑎²𝑏 = ⋯ √𝑏 .

Exercice 2
2 2
On donne les expressions suivantes : √(−5)2 ; √−52 ; −(√5) et (−√5) .
1. Quelle est celle qui n’a pas de sens ?
2. Quelles sont celles qui sont égales ?
3. Quelles sont celles qui sont opposées ?

Exercice 3
Réponds par vrai ou faux :
1) √90 = 3√10 ; 2) √14 = 7 ; 3) √49 − 16 = 3 ; 4) √(−7)2 = −7

Exercice 4
Pour chaque proposition, choisis la réponse qui la rend vraie
Propositions Réponse A Réponse B Réponse C
1. Si 𝑎 est un réel positif alors √16𝑎2 est égale à … 16𝑎 4𝑎 4𝑎2

1 1 1 1 1 5
2. L’expression √ + est égale à … +
9 16 3 4 12 12
3. −5√2 + √8 est égale à … −3√2 −4,243 −5√10
4. 𝑎 = 5 + 2√6 𝑒𝑡 − 5 + 2√6 sont … inverses opposées conjuguées

- 11 -
1.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 5
Calcule :

2 2
1) √12 − √4 + √52 ; 2) (5 + √3) ; 3) (1 − 2√7) ; 4) (6 + √5)(6 − √5) ;

5) (−2√2 + 1)(−2√2 + 1) ; 6) √√6 + √2 × √√6 − √2.

Exercice 6
On considère les réels suivants :
2 1
A = (2 − √5) (2 + √5) ; B = 3√12 − √108 − √8 × √2 ;
2
𝑎 = −3√3 + 4 ; 𝑏 = −2 − √5; 𝑐 = 2 + √5 ; 𝑑 = 3√3 − 4.
Parmi les réels 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑, indique celui qui est égal à A et celui qui est égal à B.

Exercice 7
Rends rationnel le dénominateur des réels suivants :
2 √3−√5 √5+√3 2√2+1
1) ; 2) ; 3) ; 4)
√5 2√8 √5−√3 −2−3√3

Exercice 8
Ecris les réels suivants sous la forme de 𝑎√𝑏 où 𝑎 et 𝑏 sont des entiers naturels, 𝑏 étant le plus
petit entier positif possible :
𝐴 = √32 ; 𝐵 = √720 ; 𝐶 = √8 + √50 − √18 ; 𝐷 = 3√27 × 2√15 ;
𝐸 = √12 − 14√75 − 6√48 .

Exercice 9
Sans utiliser la calculatrice compare :
1. √17 et 3√2
2. 11 et 4√6

Exercice 10
1. Sans utiliser la calculatrice, détermine le signe de chacun des nombres suivants :
a) 3 − √3 ; b) √2 − √3 c) √6 − 3√3
2. Simplifie les expressions suivantes.

a) √(3 − √3)2 b) √(√6 − 3√3)2 c) √(√2 − √3)2 − √(1 − √3)2 .

Exercice 11 BFEM 2011


On donne les réels = 1 − 2√3, 𝑝 = √13 − 4√3 et 𝑞 = √13 + 4√3 .
1. Montre que m est négatif.
2. Calcule 𝑚2 puis déduis-en que p et m sont opposés.

- 12 -
3. Encadre m à 10−2 près sachant que 1, 732 < √3 < 1, 733.
4. Montre que : p × q = 11.

Exercice 12
√20×√21
Soit 𝐴 = −√27 + 2√12 − √3 + 2 et = − √3 .
√35×√3

1. Montre que 𝐴 = 2 + √3 et 𝐵 = 2 − √3.


2. Montre que l’inverse de 𝐴 est 𝐵.
𝐵 𝐴
3. Calcule 𝐴2 + 𝐵 2 𝑝𝑢𝑖𝑠 +𝐵.
𝐴

4. Calcule 𝐴2021 × 𝐵 2022 .

Exercice 13 : BFEM 2017


On donne trois réels , 𝑏 et 𝑐 tels que
𝑎 = 7 − 5√2 ; 𝑏 = −7 − 5√2 𝑒𝑡 𝑐 = −7 + 5√2
1. Démontre que le réel 𝑎 est l'inverse du réel 𝑏.
2. Justifie que 𝑎 et 𝑐 sont opposés.
3. Démontre que

4.Calcule 𝑎² puis déduis-en une écriture simplifiée du réel

Exercice 14 BFEM 2012


1. Soit 𝑡 = √45 + √196 − √180 − √245. Ecris t sous la forme 𝑎√𝑏 + 𝑐 où 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des
entiers ; 𝑏 étant le plus petit entier positif possible.
4
2. On donne les réels 𝑥 = 7+3√5 et 𝑦 = 3√5 − 7.
a. Écris 𝑥 avec un dénominateur rationnel.
b. Justifie que 𝑦 est négatif.
c. Justifie que : 𝑥 = −𝑦.
d. Encadre 𝑥 à 10−2 près sachant que 2, 236 < √5 < 2, 237.
e. On pose 𝑧 = (𝑥 − 𝑦)2 . Justifie que √𝑧 = −2𝑦.

Exercice 15
Soit 𝐵 un réel positif tel que 𝐵 2 = 11
1. Donne la valeur exacte de B.
2. Détermine la valeur approchée de B à deux unités près par défaut en utilisant la calculatrice.
3. Donne la valeur approchée de B à 0,01 près par excès.
4. Encadre B à 10-2 près.

- 13 -
Exercice 16 : BFEM 2012
1. On pose 𝑚 = 7 − 4√3 et 𝑛 = 7 + 4√3
a. Calcule le produit 𝑚 × 𝑛.
b. Que peux-tu dire de 𝑚 et 𝑛 ?
𝑚 𝑛
c. Montre que 𝑛 + 𝑚 est un entier naturel
2. On pose 𝐴 = √𝑚 et 𝐵 = √𝑛
a. Calcule 𝐴 × 𝐵
b. On pose 𝑋 = 𝐴 + 𝐵 et 𝑌 = 𝐴 − 𝐵.
c. Vérifie que 𝑋 > 0 et 𝑌 < 0
d. Calcule 𝑋 2 et 𝑌 2
e. Déduis-en les valeurs de 𝑋 et 𝑌.
f. Déduis-en une écriture simplifiée de 𝐴 et 𝐵

Exercice 17 : BFEM 2021


−1 1 3 1 3
On donne : 𝑥 =
3−2√2
; 𝑦 = √2 − √2 ; 𝑧 = √2 + √2 .

1. Montre que 𝑥 = −3 − 2√2.


2. Donne un encadrement de 𝑥 à 10−1 près sachant que 1,414 < √2 < 1,415.
3. Calcule 𝑦² et ² .
4. Déduis de la question précédente que : √2 − √3 + √2 + √3 = √6

Exercice 18
1−√5
On considère les nombres suivants : 𝐴 = 3√5 − 7 et = 7−3√5 .

1.
a. Compare les nombres 7 et 3√5.
b. Calcule 𝐴2 .

2. Déduis-en l’écriture sous la forme de 𝑎 + 𝑏√5 du nombre √94 − 42√5.


3. Ecris 𝐵 sans radical au dénominateur.

- 14 -
1.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 19
ABCD est un carré de côté 𝑥. Le point O est le milieu de [CD]. Le cercle (C) de centre O et de
rayon OA coupe la demi-droite [DC) au point E.
𝐷𝐸
1. Calcule le quotient .
𝐷𝐴
𝐷𝐸
2. On pose = 𝐷𝐴 . Calcule 𝑘 2 − 𝑘 − 1.

Exercice 20
L’unité de longueur est le hm. Les dimensions d’un champ rectangulaire sont : 2√3 + 2 et
2√3 − 2. Calcule le périmètre, l’aire ensuite le diamètre du cercle circonscrit à ce champ
rectangulaire.

Exercice 21
On considère la figure ci-contre où ABDE est un carré et
BDC un triangle rectangle en D tels que
𝐴𝐸 = 2√3 − 1 et 𝐶𝐷 = 2 + √3 .
1. Calcule les valeurs exactes du périmètre 𝑃 et de l’aire 𝑆
du trapèze.
2. Déduis-en leurs valeurs approchées à l’unité près et à
10−3 près.

Exercice 22
Contexte : Monsieur Mbengue est un hôtelier qui dispose d’une table carrée de superficie
133 − 44√3 cm2 dans l’une des salles de conférence. Il demande au tisserand Youga de lui
confectionner un tissu, de mêmes dimensions que la table, comportant un motif (voir figure ci-
dessous) que monsieur Mbengue lui a représenté. Le motif a un diamètre de 4√2 cm.
Pour réaliser la commande, Youga sollicite ton aide pour la détermination des dimensions de la
table et la représentation du motif.
Consigne : aide le tisserand Youga en procédant comme suit :
1.
a. Démontre que l’aire de la table carrée est
(2√3 − 11) 𝑐𝑚2 .
b. Justifie que 2√3 − 11 est un nombre réel négatif.
c. Déduis-en la longueur du côté de la table.
2.
a. Démontre que la longueur d de la diagonale de la table
carrée est 𝑑 = 11√2 − 2√6 cm.
b. Donne un encadrement de d à 10−2 prés sachant que
1,414 < √2 < 1,415 𝑒𝑡 1,732 < √3 < 1,733.

- 15 -
Exercice 23 : Gestion d’un garage auto
Talla, un jeune mécanicien-automobile, dispose d’un domaine sur lequel il veut implanter un
garage. Il compte ouvrir l’utilisation de son espace à un électricien, un peintre et un soudeur.
Pour cela, il pense morceler son domaine en cinq parties : une pour lui-même, trois (03) à louer
à ses associés et une pour un parc de stationnement, comme l’indique la figure codée ci-contre.
EFD est pour lui-même,
CEFB est pour le soudeur,
OGD est pour le peintre,
OGA est pour l’électricien,
BAD est pour le parc de stationnement.
AB = 40m ; AO = 20m et CE = GA.
Talla veut évaluer ce qu’il gagnerait si chacun de
ses associés payait 1500 F par 𝑚2 et par an.
1. Calcule l’aire de l’espace occupé par chaque
associé de Talla.
2. Calcule l’aire totale occupée par les associés de Talla.
3.
a. Calcule la recette annuelle de Talla.
b. Donne un encadrement de la recette annuelle de Talla à 10−2 prés sachant que
1, 73205 < √3 < 1, 73206.

- 16 -
Leçon 2 : Equations et inéquations à une inconnue
2.1. L’essentiel du cours
2.1.1. Equation a une inconnue
a) Rappels
 Un nombre 𝑎 est solution d’une équation s’il vérifie l’équation.
 Résoudre une équation, c’est déterminer l’ensemble des solutions de cette équation.
 L’ensemble des solutions d’une équation est généralement noté S.
 Equations se ramenant à la forme 𝒂 + 𝒙 = 𝒃
𝑎 + 𝑥 = 𝑏 ssi 𝑥 = 𝑏 − 𝑎 d’où 𝑆 = {𝑏 − 𝑎}

 Equations se ramenant à la forme 𝒂𝒙 = 𝒃


𝑏 𝑏
 Si 𝑎 ≠ 0, 𝑎𝑥 = 𝑏 ssi 𝑥 = 𝑎 d’où 𝑆 = {𝑎}
 Si 𝑎 = 0 et 𝑏 = 0, l’équation 𝑎𝑥 = 𝑏 admet tout réel 𝑥 comme solution, d’où 𝑆 = ℝ
 Si 𝑎 = 0 et 𝑏 ≠ 0, l’équation 𝑎𝑥 = 𝑏 n’admet pas de solution, d’où 𝑆 = ∅

 Equations se ramenant à la forme (𝒂𝒙 + 𝒃)(𝒄𝒙 + 𝒅) = 𝟎


(𝑎𝑥 + 𝑏)(𝑐𝑥 + 𝑑) = 0 ssi 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0 ou 𝑐𝑥 + 𝑑 = 0

b) Equations du type |𝒂𝒙 + 𝒃| = 𝒄


 Si 𝑐 = 0, |𝑎𝑥 + 𝑏| = 0 𝑠𝑠𝑖 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0
 Si c > 0 alors |𝑎𝑥 + 𝑏| = 𝑐 𝑠𝑠𝑖 𝑎𝑥 + 𝑏 = 𝑐 𝑜𝑢 𝑎𝑥 + 𝑏 = − 𝑐
 Si 𝑐 < 0 alors l’équation |𝑎𝑥 + 𝑏| = 𝑐 n’admet pas de solution ; 𝑆 = ∅.

c) Equations du type |𝒂𝒙 + 𝒃| = |𝒄𝒙 + 𝒅|


 |𝑎𝑥 + 𝑏| = |𝑐𝑥 + 𝑑| 𝑠𝑠𝑖 𝑎𝑥 + 𝑏 = 𝑐𝑥 + 𝑑 ou 𝑎𝑥 + 𝑏 = −(𝑐𝑥 + 𝑑)

d) Equation du type 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃 = 𝟎, 𝒂 ≠ 𝟎


−𝑏
𝑎𝑥 2 + 𝑏 = 0 𝑠𝑠𝑖 𝑎𝑥 2 = −𝑏 𝑠𝑠𝑖 𝑥 2 = 𝑎
−𝑏 −𝑏 −𝑏
 si ≥ 0, alors 𝑥 = √ 𝑎 𝑜𝑢 𝑥 = −√ 𝑎
𝑎
−𝑏
 si < 0, alors l’équation n’admet pas de solution ; 𝑆 = ∅.
𝑎

2.1.2. Inéquations
a) Rappels
 Un nombre 𝑎 est solution d’une inéquation s’il vérifie l’ inéquation.
 Résoudre une inéquation, c’est déterminer l’ensemble des solutions de cette inéquation.
 L’ensemble des solutions d’une inéquation est généralement noté S.

 Inéquations se ramenant à la forme 𝒂 + 𝒙 ≤ 𝒃


𝑎 + 𝑥 ≤ 𝑏 ssi 𝑥 ≤ 𝑏 − 𝑎 d’où 𝑆 =] − ∞ ; 𝑏 − 𝑎]

- 17 -
 Inéquations se ramenant à la forme 𝒂𝒙 ≤ 𝒃
𝑏 𝑏
 Si 𝑎 > 0, 𝑎𝑥 ≤ 𝑏 ssi 𝑥 ≤ 𝑎 , d’où 𝑆 =] − ∞ ; 𝑎]
𝒃 𝑏
 Si 𝒂 < 𝟎, 𝑎𝑥 ≤ 𝑏 ssi 𝒙 ≥ 𝒂 , d’où 𝑆 = [𝑎 ; +∞[
 Si 𝑎 = 0 et 𝑏 ≥ 0, l’inéquation 𝑎𝑥 ≤ 𝑏 est vraie pour tout réel 𝑥 , d’où 𝑆 = ℝ.
 Si 𝑎 = 0 et 𝑏 < 0, l’inéquation 𝑎𝑥 ≤ 𝑏 est fausse pour tout réel 𝑥 , d’où 𝑆 = ∅.

Remarques
 On résout de la même manière les inéquations 𝑎𝑥 < 𝑏 ; 𝑎𝑥 ≥ 𝑏 et 𝑎𝑥 > 𝑏.
 En divisant les membres d’une inéquation par un nombre strictement négatif, l’inégalité
change de sens.

b) Signe de 𝒂𝒙 + 𝒃
Pour déterminer le signe de 𝑎𝑥 + 𝑏, on peut chercher la valeur qui annule l’expression
−𝑏
(𝑎𝑥 + 𝑏 = 0 ssi = ) et dresser le tableau ci- 𝑥 −𝑏
𝑎 −∞ +∞
𝑎
contre, appelé tableau de signes de 𝑎𝑥 + 𝑏.
𝑎𝑥 + 𝑏 Signe de −𝑎 Signe de 𝑎

c) Inéquation produit du type : (𝒂𝒙 + 𝒃) (𝒄𝒙 + 𝒅) ∗ 0


avec ∗∈ { < ; > ; ≤ ; ≥} et 𝒂, 𝒃 des réels non nuls
Pour résoudre ces types d’inéquations on peut étudier le signe de chaque facteur dans un même
tableau puis en déduire le signe du produit et l’ensemble des solutions :
Valeur qui annule 𝑎𝑥 + 𝑏 ? Valeur qui annule 𝑐𝑥 + 𝑑 ?
𝑎𝑥 + 𝑏 = 0 𝑐𝑥 + 𝑑 = 0
𝑎𝑥 = −𝑏 𝑐𝑥 = −𝑑
−𝑏 −𝑑
𝑥= 𝑥=
𝑎 𝑐
−𝑏 −𝑑
Tableau de signes : (on suppose que est plus petit que )
𝑎 𝑐

𝑥 −𝑏 −𝑑
−∞ +∞
𝑎 𝑐
𝑎𝑥 + 𝑏 Signe de −𝑎 Signe de 𝑎 Signe de 𝑎
𝑐𝑥 + 𝑑 Signe de – 𝑐 Signe de −𝑐 Signe de 𝑐
(𝑎𝑥 + 𝑏)(𝑐𝑥 + 𝑑) Signe du Produit Signe du Produit Signe du Produit
En fonction de l’inégalité de l’inéquation, on donne l’ensemble des solutions constitué de
l’intervalle ou de la réunion des intervalles où le produit (𝑎𝑥 + 𝑏)(𝑐𝑥 + 𝑑) est positif ou
négatif.
Exemple : résolvons l’inéquation (2𝑥 + 1)(−𝑥 + 3) > 0
2𝑥 + 1 = 0 −𝑥 + 3 = 0
−1
𝑥= 𝑥=3
2

- 18 -
Tableau de signes :
−1 Résoudre (2𝑥 + 1)(−𝑥 + 3) > 0
𝑥 −∞ 3 +∞
2
revient à déterminer les intervalles sur
2𝑥 + 1 − + +
lesquels le produit est strictement
−𝑥 + 3 + + −
positif ; d’où
(2𝑥 + 1)(−𝑥 + 3) − + − −1
𝑆 =] ; 3[
2

c) Inéquation du type a𝒙𝟐 + b ≤ 0


 Si les réels 𝑎 et 𝑏 sont de signes contraires alors on factorise l’expression 𝑎𝑥 2 + 𝑏 et on
peut ensuite résoudre l’inéquation à l’aide d’un tableau de signe.
 Si les réels 𝑎 et 𝑏 sont strictement positifs, alors l’expression 𝑎𝑥 2 + 𝑏 est strictement
positive pour tout nombre réel 𝑥. Alors l’inéquation 𝑎𝑥 2 + 𝑏 ≤ 0 n’admet pas de solution ;
d’où 𝑆 = ∅.
 Si les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont strictement négatifs, alors l’expression 𝑎𝑥 2 + 𝑏 est strictement
négative pour tout nombre réel 𝑥. Alors l’inéquation 𝑎𝑥 2 + 𝑏 ≤ 0 admet comme solution
l’ensemble des nombres réel ℝ ; d’où 𝑆 = ℝ.

d) Problèmes de mise en équation


Pour résoudre un problème de mise en équation on procède par étapes :
1. Choix de l’inconnue : consiste à désigner la valeur qu’on cherche (l’inconnue) par une
lettre (on utilise souvent 𝑥).
2. Mise en équation : consiste à traduire par une égalité les données du problème qui font
intervenir l’inconnue 𝑥.
3. Résolution de l’équation : consiste à résoudre l’équation pour trouver la solution.
4. Conclusion : consiste à répondre à la question posée.

- 19 -
2.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
Indique le numéro de l’équation pour laquelle −2 est une solution.
1) |2𝑥 + 1| = 3 ; 2) |𝑥 + 3| = |1 − 𝑥| ; 3) −3𝑥 2 + 1 = 0.

Exercice 2
Parmi les inéquations suivantes, laquelle admet le nombre réel 1,5 comme solution ?
1) (−𝑥 + 1)(𝑥 + 2) ≥ 0 ; 2) −2𝑥 + 1 < 0 ; 3) 3𝑥 2 + 1 > 0

Exercice 3
Recopie chacun des énoncés ci – dessous et réponds par Vrai ou faux.
1. L’équation 𝑥 2 − 7 = 0 admet deux solutions dans ℝ.
2. L’équation 𝑥 2 = 9 a pour ensemble des solutions S = {3}
3. L’équation 2𝑥 2 + 5 = 0 admet une solution dans ℝ.
4. L’équation |−𝑥 + 1| = −3 n’admet pas de solution.
5. L’équation 3𝑥 2 + 2 = 0 admet l’ensemble ℝ comme solution.

Exercice 4
Recopie chacun des énoncés ci – dessous et réponds par Vrai ou faux.
1. L’inéquation −3𝑥 ≤ 0 est équivalente à 𝑥 ≤ 0.
2. L’inéquation (𝑥 + 1)(1 − 𝑥) > 0 ssi 𝑥 + 1 > 0 ou 1 − 𝑥 > 0.
3. L’inéquation 𝑥 2 + 5 > 0 admet l’ensemble ℝ comme solution.

Exercice 5
Range dans l’ordre les différentes étapes de résolution d’un problème de mise en équation :
Résolution de l’équation – Mise en équation – Choix de l’inconnue - Conclusion

- 20 -
2.2. Application de méthodes ou de règles
Exercice 6
Résous dans ℝ, chacune des équations suivantes :
𝑥+3 4𝑥−3 5𝑥−12 6𝑥−3 −3𝑥+5 2𝑥−3
1) − =1− ; 2) 2𝑥 − 1 = 3) − = 0;
2 3 6 3 3 2
4) −3𝑥 (4𝑥 − 3) = 0 ; 5) 2𝑥(𝑥 − 1)(√2𝑥 + 1) = 0 ; 6) (2𝑥 − 3) 2 – (1 − 𝑥 )2 = 0 ;
7) ( 𝑡 – 3 )( 2𝑡 − 1) = 4𝑡 2 − 2𝑡 ; 8) (𝑥 − 3) (2𝑥 + 1) = 𝑥 2 − 6𝑥 + 9 ;
9) 9(𝑥 + 2)2 − (2𝑥 − 2)2 = 0; 10) (−2𝑥 + 4)2 + (−2𝑥 + 4)(5𝑥 − 25) = 0.

Exercice 7
Résous dans ℝ chacune des équations :
1) |3𝑥 − 4| = 2 ; 2) |−𝑥 + 7|= −3 ; 3) |2𝑥 − 3√2| = 2√2 ;
4) |3𝑥 − 4| = |𝑥 − 1| ; 5) |𝑥 − 3| − |𝑥 + 2| = 0 ; 6) √(𝑥 − 3)2 = √(−3𝑥 + 5)2 .

Exercice 8
Résous dans ℝ chacune des équations :
1) 25𝑥 2 − 9 = 0 ; 2) 4𝑥 2 + 1 = 0 ; 3) (𝑥 + 3)2 − 7 = 0 ;
4) 𝑥 2 − 5 + (𝑥 + √5)(−3𝑥 + 5√5) = 0.

Exercice 9
Résous dans ℝ chacune des inéquations suivantes :
𝑥+1 3𝑥+1 1−2𝑥
1) 2𝑥 − 1 ≥ 5𝑥 + 2 ; 2) 𝑥 + 1 < ; 3) 1 + > ;
2 5 2
4) 𝑥(𝑥 + 2) ≥ 0 ; 5) 𝑥 2 + 5 < 0 ; 6) (2𝑥 + 1)(𝑥 − 3) > 0 ;
7) (3𝑥 − 1)(2 − 𝑥) ≤ 0 ; 8) −9𝑥 2 + 4 < 0 ; 9) 𝑥 2 + 16 ≥ 0.

Exercice 10
Si on augmente le côté d’un carré de 2cm, son aire devient égale à
9cm2. Calcule la longueur initiale du côté de ce carré.

Exercice 11
On donne 𝐴(𝑥) = 𝑥 2 − 4 + (𝑥 + 2)(−2𝑥 + 3)
1. Factorise 𝐴(𝑥) .
2. Résous dans ℝ l’équations 𝐴(𝑥) = 0 .
3. Déduis-en la résolution dans ℝ de l’inéquation 𝐴(𝑥) < 0 .

Exercice 12 : BFEM 1996


On pose 𝐴 = 2 𝑥 − 3.
1. Calculer 𝐴².
2. En déduire une factorisation de 𝐵(𝑥) = 4 𝑥² − 12 𝑥 + 8.
3. Résoudre dans ℝ : 𝐵(𝑥) = 0 𝑒𝑡 𝐵(𝑥) ≤ 0.

- 21 -
2.3. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 13
ABCD est un rectangle avec 𝐴𝐷 = 5; 𝐴𝐵 = 8; M et N sont tels que
𝐷𝑁 = 𝐵𝑀 = 𝑥 𝑀𝐵 = 𝐷𝑁 = 𝑥 ; avec N distinct de D et de C.
1. Exprime l’aire de BCM en fonction de 𝑥.
2. Exprime l’aire de BCN en fonction de 𝑥.
3. Exprime l’aire de ABND en fonction de 𝑥.
4. Trouve les valeurs de 𝑥 telles que :
a. l’aire de BCN soit inférieure à celle de
BCM.
b. la différence de ces deux aires soit
inférieure à l’aire de ABND.
5. Trouve les valeurs de 𝑥 pour lesquelles d’une part, l’aire de BCN est inférieure à celle BCM
et d’autre part la différence d’aire calculée ci-dessus est inférieure à l’aire de ABND.

Exercice 14
Un âne porte 15 sacs de sel et 2 kg d’olives. Un mulet porte 2 sacs de sel et 41 kg d’olives.
L’âne souffle fort ! « De quoi te plains-tu ? » dit le mulet, « nous portons la même charge »
Quelle est la masse, en kilogrammes, d’un sac de sel ?

Exercice 15
Un élève a eu 12 au devoir de contrôle de mathématiques du troisième trimestre.
Sachant que le devoir de contrôle est de coefficient 1 et que le devoir de synthèse est de
coefficient 2, quelle note devrait-il avoir au devoir de synthèse pour que sa moyenne
trimestrielle en mathématiques soit supérieure ou égale à 13 ?

Exercice 16
Une ficelle de 81 cm est fixée à deux clous A et B distants de 45 cm. On tend la ficelle jusqu'à
un point C tel que ABC est un triangle rectangle en A. Calculer alors les longueurs AC et BC.

Exercice 17
Peut-on trouver trois nombres entiers naturels consécutifs dont la somme vaut 2022 ?

Exercice 18
Un père à 27 ans de plus que son fils. Dans 6 ans, son âge sera le double de celui de son fils.
Quels sont les âges du père et du fils ?

Exercice 19
Une mère a 37 ans et ses enfants 8, 10 et 13 ans.
Dans combien d’années l’âge de la mère sera t-il égal à la somme des âges de ses enfants ?

- 22 -
Exercice 20
(𝐶1 ), (𝐶2 ) et (𝐶3 ) sont des demi-cercles de centres
respectifs 𝑂1, 𝑂2 et 𝑂3.
1. Calcule en fonction de 𝑥 l’aire A de la zone non
coloriée.
2. Détermine 𝑥 pour que l’aire A soit égale au
cinquième de l’aire du demi-disque de diamètre [AB].

Exercice 21
Les dimensions d’un rectangle sont 20cm et b cm où b est inférieur ou égal à 50.
1. Détermine b pour que le périmètre de ce rectangle soit supérieur ou égal à 1m.
2. Détermine b pour que l’aire de ce rectangle soit supérieure ou égale à 800cm2.
3. Détermine b pour que le périmètre de ce rectangle soit inférieur ou égal à 1𝑚 et
que son aire soit supérieure ou égale à 400cm2.

- 23 -
Leçon 3 : Equations et systèmes d’équations à deux
inconnues
3.1. L’essentiel du cours
3.1.1. Equation à deux inconnues du type 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 = 𝟎
 Couple solution
Soit 𝑎 , 𝑏 deux réels non tous nuls et c un réel quelconque. Le couple de réel (𝛼 ; 𝛽) est solution
de l’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 si en remplaçant 𝑥 par 𝛼 et 𝑦 par 𝛽, l’égalité
𝑎𝛼 + 𝑏𝛽 + 𝑐 = 0 est vraie.
Exemple : les couples (2 ; 1) et (0 ; −3) sont-ils solutions de l’équation 2𝑥 − 3𝑦 − 1 = 0 ?
 2(2) − 3(1) − 1 = 4 − 3 − 1 = 0 ; donc le couple (2 ; 1) est solution de l’équation
 2(0) − 3(−3) − 1 = 0 + 9 − 1 ≠ 0 ; donc le couple (0 ; −3) n’est pas solution de
l’équation
 Résolution par la méthode graphique
Pour résoudre graphiquement l'équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0, on peut procéder comme suit :
 Déterminer à l’aide d’un tableau de valeurs les coordonnées de deux points de la droite
(Δ) d'équation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 ;
 Placer dans un repère les deux points et tracer la droite (Δ) passant par ces deux points.
L’ensemble des solutions de l’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 est constitué des couples (𝑥 ; 𝑦)
coordonnées des points de la droite (Δ) : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.
Exemple : résoudre graphiquement 𝑥 + 2𝑦 − 1 = 0 ?
 Tableau de valeurs 𝑥 1 −1
- Pour 𝑦 = 0, alors 𝑥 + 2(0) − 1 = 0 ssi 𝑥 = 1 𝑦 0 1
- Pour 𝑥 = −1, alors −1 + 2𝑦 − 1 = 0 ssi 𝑦 = 1
 Représentation graphique

les couples (𝑥 ; 𝑦), coordonnées des points de la droite


(Δ) : 𝑥 + 2𝑦 − 1 = 0, constituent l’ensemble des
solutions de l’équation.

3.1.2. Système d’équations à deux inconnues du type


𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 = 𝟎
{ ′
𝒂 𝒙 + 𝒃′ 𝒚 + 𝒄′ = 𝟎
Pour résoudre dans ℝ2 ce système, on peut utiliser l’une des méthodes suivantes dans le cas où le
système admet un unique couple solution :

- 24 -
a) Méthode de substitution
Exemple : résolution de
Etapes 2𝑥 − 3𝑦 = 7
{
3𝑥 + 𝑦 = 5
1. on choisit l’une des deux équations et pour celle-ci on  3𝑥 + 𝑦 = 5 ssi 𝑦 = 5 − 3𝑥
exprime une inconnue en fonction de l’autre
2. On remplace l’expression de l’inconnue choisie dans  2𝑥 − 3𝑦 = 7 ; or 𝑦 = 5 − 3𝑥
l’autre équation donc 2𝑥 − 3(5 − 3𝑥) = 7
3. On résout l'équation à une inconnue obtenue pour  2𝑥 − 3(5 − 3𝑥) = 7
déterminer la valeur de cette inconnue ssi 11𝑥 = 22 ssi 𝑥 = 2
4. On remplace la valeur de l’inconnue trouvée dans l’une  3𝑥 + 𝑦 = 5 ; or 𝑥 = 2 donc
des équations pour trouver la valeur de l’autre inconnue 3(2) + 𝑦 = 5 d’où 𝑦 = −1
5. On donne l’ensemble des solutions 𝑆 = {(𝑥0 ; 𝑦0 )} où
𝑆 = {(2 ; −1)}
𝑥0 est la valeur de 𝑥 et 𝑦0 la valeur de 𝑦 trouvées.

b) Méthode d’addition
2𝑥 − 3𝑦 = 7
Etapes Exemple : résolution de {
3𝑥 + 𝑦 = 5
1. Si la situation l’exige, on multiplie les deux membres  On multiplie les deux membres
de l’une des deux équations par un nombre réel pour de la 2e équation par 3 et on
éliminer une inconnue en additionnant les deux équations 2𝑥 − 3𝑦 = 7
obtient {
9𝑥 + 3𝑦 = 15
2. On additionne membre à membre les deux équations  2𝑥 + 9𝑥 + 0 = 7 + 15
pour éliminer l’une des inconnues
3. On résout l'équation à une inconnue obtenue pour  2𝑥 + 9𝑥 + 0 = 7 + 15
déterminer la valeur de cette inconnue ssi 11𝑥 = 22 ssi 𝑥 = 2
4. On remplace la valeur de l’inconnue trouvée dans l’une  3𝑥 + 𝑦 = 5 ; or 𝑥 = 2 donc
des équations pour trouver la valeur de l’autre inconnue 3(2) + 𝑦 = 5 d’où 𝑦 = −1
5. On donne l’ensemble des solutions 𝑆 = {(𝑥0 ; 𝑦0 )} où
𝑆 = {(2 ; −1)}
𝑥0 est la valeur de 𝑥 et 𝑦0 la valeur de 𝑦 trouvées.
NB: on sera amené, pour certains cas, de multiplier chaque équation par un nombre.

c) Méthode par comparaison


2𝑥 − 3𝑦 = 7
Etapes Exemple : résolution de {
3𝑥 + 𝑦 = 5
1. On choisit une inconnue et on l’exprime en fonction de 𝑦=
2𝑥−7
(1)
l’autre dans chacune des équations  { 3
𝑦 = 5 − 3𝑥 (2)
2. L’inconnue choisie étant égale à une expression dans  D’après (1) et (2) on a
la première équation et à une autre dans la deuxième, on 2𝑥−7
en déduit que les deux expressions sont égales ; ce qui 3
= 5 − 3𝑥
donne une équation à une inconnue.
3. On résout l'équation à une inconnue obtenue pour  2𝑥−7
3
= 5 − 3𝑥
déterminer la valeur de cette inconnue
 𝑠𝑠𝑖 2𝑥 − 7 = 15 − 9𝑥 𝑠𝑠𝑖 𝑥 = 2
4. On remplace la valeur de l’inconnue trouvée dans l’une  3𝑥 + 𝑦 = 5 ; or 𝑥 = 2 donc
des équations pour trouver la valeur de l’autre inconnue 3(2) + 𝑦 = 5 d’où 𝑦 = −1

- 25 -
5. On donne l’ensemble des solutions 𝑆 = {(𝑥0 ; 𝑦0 )} où
𝑆 = {(2 ; −1)}
𝑥0 est la valeur de 𝑥 et 𝑦0 la valeur de 𝑦 trouvées.

Remarque :
Il existe des cas où le système admet une infinité de couples solutions ou pas de solution
Exemple : Résoudre les systèmes suivants
1
𝑥 − 2 𝑦 = −1 3𝑥 − 𝑦 = 7
1. { ; 2. {
−4𝑥 + 2𝑦 = 4 −6𝑥 + 2𝑦 = 3

d) Méthode graphique
Pour cette méthode, on suit les étapes suivantes :
 On représente dans un repère la droite 𝑑1 : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0
 On représente dans le même repère la droite 𝑑2 : 𝑎′𝑥 + 𝑏′𝑦 + 𝑐′ = 0
 On donne l’ensemble des solutions constitué des coordonnées du point d’intersection s’il
existe des droites 𝑑1 et 𝑑2
Remarques :
- Si les droites sont sécantes, il y une seule solution (coordonnées du point d’intersection).
- Si les droites sont strictement parallèles, il n'y a pas de solution (pas de point d'intersection).
- Si les droites sont confondues, il y a une infinité de solutions (l’ensemble des coordonnées
des points d’une de ces droites.)

2𝑥 − 3𝑦 = 7
Exemple : Résoudre ℝ2 le système {
3𝑥 + 𝑦 = 5
 Représentons 𝑑2 : 2𝑥 − 3𝑦 = 7 ?
 Pour 𝑦 = 0, 𝑜𝑛 𝑎 2𝑥 − 0 = 7 𝑠𝑠𝑖 𝑥 = 3,5
 Pour 𝑦 = 1, 𝑜𝑛 𝑎 2𝑥 − 3 = 7 𝑠𝑠𝑖 𝑥 = 5

𝑥 3,5 5
𝑦 0 1

 Représentons 𝑑1 : 3𝑥 + 𝑦 = 5 ?
 Pour 𝑥 = 0, 𝑜𝑛 𝑎 3(0) + 𝑦 = 5 𝑠𝑠𝑖 𝑦 = 5 𝑥 0 1
 Pour 𝑦 = 2, 𝑜𝑛 𝑎 3𝑥 + 2 = 5 𝑠𝑠𝑖 𝑥 = 1 𝑦 5 2
 Les coordonnées du point d’intersection des
droites 𝑑1 et 𝑑2 est la solution du système
L’ensemble des solutions est 𝑆 = {(2 ; −1)}

- 26 -
3.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
1. Donne le nom d’une méthode de résolution d’une équation du type 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0
2. Donne les noms de trois méthodes de résolution d’un système du type { ′ .
𝑎 𝑥 + 𝑏′ 𝑦 + 𝑐 ′ = 0
Exercice 2
Complète :
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0
Pour résoudre un système du type { ′
𝑎 𝑥 + 𝑏′ 𝑦 + 𝑐 ′ = 0
1. La méthode qui consiste à additionner les deux équations s’appelle méthode …
2. La méthode qui consiste à exprimer la même inconnue en fonction de l’autre pour chacune
des équations s’appelle méthode ….
3. La méthode qui consiste à exprimer une inconnue en fonction de l’autre dans une équation
et à remplacer l’expression de cette inconnue dans l’autre équation s’appelle méthode …

Exercice 3
Réponds par vrai ou faux.
1. Le couple (0 ; 0) est solution de l’équation 2𝑥 − 3𝑦 = 5
x  y  2  0
2. Le couple (1 ; −1) est solution du système  .
 x  y  1  0
𝑥√2 − 𝑦√3 = −1
3 Le couple (√2 ; √3) est solution de ce système { .
𝑥√6 + 3𝑦 = 5√3

Exercice 4
Indique la bonne réponse.
4𝑥 − 5𝑦 = 2 (1)
Pour éliminer, par la méthode d’addition, l’inconnue 𝑥 dans le système {
3𝑥 + 2𝑦 = 1 (2)
1. on multiplie l’équation (1) par le nombre 3.
2. on multiplie l’équation (1) par le nombre 3 et l’équation (2) par le nombre −4.
3. on multiplie l’équation (2) par le nombre 4.

Exercice 5
Indique la bonne réponse.
𝑥+𝑦 =3
Le système { admet comme ensemble des solutions :
𝑥 − 𝑦 = −1
1. 𝑆 = {1 ; 2}
2. 𝑆 = {(2 ; 1)}
3. 𝑆 = {(1 ; 2)}
4. 𝑆 = (1 ; 2)

- 27 -
3.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 6
1. Soit les couples (− 2 ; 1) ; (0 ; 2) ; (2 ; 1) ; (−2 ; 0) 𝑒𝑡 (4 ; 6).
Lesquels sont solutions de l’équation 𝑥 − 𝑦 + 2 = 0 ?
2. On donne (E) : 2 𝑥 – 𝑦 + 2 = 0 et (E') : 2𝑥 − 3𝑦 + 2 = 0
a. Détermine deux couples de nombres réels, solution de (E) et deux couples de nombres réels,
solution de (E').
b. Trouve un couple de réels, solution de (E) dont la première composante est 5.
c. Trouve un couple de réels, solution de (E’) dont la deuxième composante est – 3.

Exercice 7
Résous graphiquement
a) 2𝑥 + 𝑦 − 1 = 0 ; b) 𝑥 − 3𝑦 = 5 ; c) 3𝑥 = 2𝑦.

Exercice 8
Résous dans ℝ2 , les systèmes suivants par la méthode d’addition
1 3
2𝑥 − 𝑦 = −4 𝑥 + 2𝑦 = 1 𝑥 − 2𝑦 = 2
a) { b) { c) { .
−𝑥 + 𝑦 = 3 2𝑥 + 𝑦 = 4 2𝑥 − 3𝑦 = 4

Exercice 9
Résous chacun des systèmes suivants par la méthode de substitution
3
𝑥−𝑦 =4 2𝑥 − 𝑦 = 5 2𝑥 − 3𝑦 = 1 3𝑥 − 𝑦 + 2 = 0
a) { ; b { ; c){ ; d) { .
5𝑥 + 2𝑦 = 3 𝑥 − 2𝑦 = 3 𝑥 + 𝑦 = −4 3𝑥 − 𝑦 − 1 = 0

Exercice 10
Résous chacun des systèmes suivants par la méthode de comparaison
2𝑦 + 𝑥 = 5 3𝑥 − 𝑦 = 2 𝑥+𝑦 =3 𝑥−𝑦 =5
a) { ; b) { ; c) { ; d) { .
−𝑦 + 7 = 𝑥 + 4 2𝑥 − 𝑦 = 1 −𝑦 + 4 = 𝑥 − 2 𝑥 + 2𝑦 = 4

Exercice 11
Résous graphiquement les systèmes suivants :
𝑥 − 3𝑦 = 11 −4𝑥 + 𝑦 = 2 2𝑥 − 𝑦 = 3 3𝑥 − 2𝑦 = 5
a) { ; b) { ; c) { ; d) { .
2𝑥 − 𝑦 = 8 3𝑥 − 𝑦 = −4 3𝑥 − 𝑦 = 5 2𝑥 + 𝑦 = 1

Exercice 12
Résous les systèmes suivants par la méthode la plus indiquée.
𝑥 𝑦
4𝑥 +y = 14 + 3 =1 5𝑥 - 3y = 28
a) { ; b) { 2 ; c) { .
3𝑥+ y =11 𝑥 + 2𝑦 = 4 4𝑥 + y = 2

- 28 -
Exercice 13 : BFEM 1993
Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels et le système de deux équations à deux inconnues, suivant :
2𝑎𝑥 − 𝑦 + 5𝑏 = 0
{
2𝑏𝑥 + 𝑦 − 3𝑎 = 0

1. Détermine les réels a et b pour que le couple (2; −1) soit solution de ce système.
2. Remplace dans ce système a et b par les valeurs trouvées et résous dans ℝ2 le système :
−2𝑎𝑥 − 𝑦 − 5𝑏 = 0
{
√3 𝑥 + 𝑦 = 3

Exercice 14 : BFEM 1998


Assane et Ousseynou désirent acheter en commun un magnétophone qui coûte 20 000 𝐹.
4
Les économies de Ousseynou représentent les de celles de Assane. S’ils réunissent leurs
5
économies, il leur manque 2720 𝐹 pour pouvoir effectuer leur achat.
Calcule le montant des économies de chacun.

Exercice 15 : BFEM 2004


Dans une librairie, un lot de 4 stylos à billes et 6 cahiers coûte 700 𝐹 plus cher qu’un lot de 3
stylos à billes et 3 cahiers. Dans cette librairie 6 stylos à billes et 7 cahiers coûtent 2000 𝐹 .
1. Calcule le prix d’un stylo à bille et celui d’un cahier.
2. Un client qui n’a que 1700 𝐹 désire acheter autant de stylos à billes que de cahiers. En
supposant qu’un stylo à bille coûte 100 𝐹 et un cahier 200 𝐹, calcule le nombre maximal
de stylos à bille et de cahiers qu’il aura.

Exercice 16
Dans une basse-cour, il y a des poules et des lapins. On compte au total 45 têtes et 140 pattes.
Trouver le nombre de poules et le nombre de lapins.

Exercice 17
Dans une classe de cinquième, le nombre de filles dépasse de 18 le nombre de garçons. En fin
d’année, on exclut 7 garçons et 5 filles. Le nombre de filles est alors le triple du nombre de
garçons. Combien y avait-il de garçons et de filles dans cette classe ?

Exercice 18
Il y a 3 ans l’âge de Salimata était le triple de celui de Samba. Dans 9 ans, l’âge de Samba sera
la moitié de l’âge de Salimata. Quels sont les âges de Salimata et de Samba ?

- 29 -
Exercice 19 : BFEM 2021
Dans la figure ci-dessous, ACD est un triangle
rectangle en C et (BE) est parallèle à (CD).
On donne : BC = 4 ; CD = 5 ; BE = 3.
On pose AB = 𝑚 et AC = 𝑛.
1. Montre que les réels 𝑚 et 𝑛 vérifient le système :
𝑛 =𝑚+4
{
5𝑚 − 3𝑛 = 0
2. Calcule 𝑚 et 𝑛.

Exercice 20 : BFEM 2010


ABC est un triangle rectangle en A tel que :
𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 + 𝐵𝐶 = 72 𝑐𝑚 et 4𝐴𝐵 = 3𝐴𝐶.
1. Sans calculer les longueurs des côtés du triangle ABC, montre que :
a) 7𝐴𝐵 + 3𝐵𝐶 = 216 𝑐m ;
b) 3𝐵𝐶 − 5𝐴𝐵 = 0.
2. En utilisant les résultats de la question 1), calcule AB et BC ; déduis-en AC.

- 30 -
3.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 21
Un marchand de vélomoteurs vient de vendre deux scooters d’occasion pour la somme totale
de 210 000 F.
Il a réalisé 10% de bénéfice sur la vente du premier scooter mais il a perdu 10 % sur l’autre.
Globalement, il a réalisé un bénéfice de 5 %. A combien avait-il acheté chacun des scooters ?

Exercice 22 A B
Soit le carré ABCD de côté 2 à l’intérieur duquel on a tracé u=90

les demi-cercles de diamètres respectifs [AB], [BC], [CD]


et [DA].
4𝑥 + 4𝑦 = 4
1. Résous le système suivant : { 𝜋 .
2𝑥 + 𝑦 = 2
2. Exprime le système précédent comme le calcul des aires
de deux surfaces clairement exprimées de la figure.
3. Déduis-en l’aire exacte de la surface coloriée. D C

4. Dans le carré, quelle est la surface la plus grande : celle


qui est coloriée ou celle qui ne l’est pas ?

Exercice 23
Si on augmente la vitesse d'un train de 10 km/h, on gagne 40 mn sur le trajet effectué par ce
train. Si on diminue la vitesse de 10 km/h, on perd une heure sur le même trajet. Quelle est la
longueur du trajet ?

Exercice 24
Contexte : Pour la construction de certaines infrastructures vitales dans la commune de Déni
Malick, il a été prélevé une partie des parcelles de tous les propriétaires terriens. Demba un
cultivateur de cette commune s’est retrouvé après le prélèvement avec un terrain
rectangulaire dont il a des difficultés pour déterminer ses dimensions. Son terrain est tel que
si on augmente la longueur et la largeur de 4 m, l’aire du terrain augmente de 156 m2 tandis
que si on diminue la longueur de 10 m et augmente la largeur de 2m, l’aire du terrain diminue
de 130 m2. Thioro, fille de Demba en classe de troisième s’est proposé d’aider son père à
déterminer les dimensions de son terrain.
Consigne : Tu vas aider Thioro en répondant aux questions suivantes :
1. En considérant 𝑥 la longueur et 𝑦 la largeur de ce terrain, montre qu’elles vérifient le système
𝑥 + 𝑦 = 35
suivant : (S) {
𝑥 − 5𝑦 = −55
2. Soit la droite (D) : 𝑥 + 𝑦 = 35 ; donne trois couples de coordonnées appartenant à (D).
3. Résous le système (S) par la méthode d’addition, puis de substitution.
4. Déduis-en les dimensions du terrain de DEMBA.

- 31 -
Leçon 4 : Inéquations et systèmes d’inéquations à deux
inconnues
4.1. L’essentiel du cours
4.1.1. Inéquation à deux inconnues du type 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 ∗ 𝟎,
avec ∗, ∈ {<; >; ≤; ≥},
 Couple solution d’une inéquation
Soit 𝑎 , 𝑏 deux réels non tous nuls et c un réel quelconque. Le couple de réel (𝛼 ; 𝛽) est
solution de l’inéquation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ∗ 0 si en remplaçant 𝑥 par 𝛼 et 𝑦 par 𝛽, l’égalité
𝑎𝛼 + 𝑏𝛽 + 𝑐 ∗ 0 est vraie.
Exemple : les couples (2 ; 3) et (0 ; −3) sont-ils solutions de l’inéquation 2𝑥 − 3𝑦 − 1 < 0 ?
 2(2) − 3(2) − 1 = 4 − 6 − 1 = −3 ; donc 2(2) − 3(2) − 1 < 0 d’où le couple
(2 ; 3) est solution de l’inéquation.
 2(0) − 3(−3) − 1 = 0 + 9 − 1 = 8 ; 8 n’étant pas strictement inférieur à 0, donc le
couple (0 ; −3) n’est pas solution de l’inéquation.

 Demi-plan solution d’une inéquation


 Une droite (D) d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 partage le plan en deux demi-plans de
frontière (D). L’un de ces demi-plans est solution de l’inéquation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ∗ 0
 Un demi-plan est solution de l’inéquation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ∗ 0 si le couple de coordonnées
de tout point de ce demi-plan est solution de cette inéquation.
 Pour vérifier lequel des demi-plans est solution de l’inéquation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ∗ 0, il suffit
de choisir un point A (par exemple) dans l’un des demi-plans et n’appartenant pas à la
droite et de vérifier si ses coordonnées constituent une solution de l’inéquation :
- si c’est le cas alors le demi-plan contenant A est solution de l’inéquation ;
- sinon, c’est l’autre demi-plan, celui ne contenant pas A qui est solution.
 Méthode de résolution graphique
Pour résoudre graphiquement une inéquation du type 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ∗ 0 où 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des
réels donnés avec 𝑎 et 𝑏 non tous nuls on peut procéder comme suit :
1. On trace dans un repère la droite d’ équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0. Cette droite partage le plan
en deux demi-plans.

2. On choisit un point n’appartenant pas à la droite dans l’un des demi-plans pour vérifier si ses
coordonnées constituent une solution de l’inéquation :
- si c’est le cas, le demi-plan contenant le point choisi est solution et on hachure l’autre demi-
plan
- si ce n’est pas le cas, l’autre demi-plan est solution et on hachure le demi-plan contenant le
point choisi.

3. On donne l’ensemble des solutions qui est la partie non hachurée sans la frontière si
l’inégalité est stricte et la partie non hachurée avec la droite frontière si l’inégalité est large.
.

- 32 -
NB : si la droite d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 ne passe par O(0 ; 0) l’origine du repère, on peut
choisir ce point pour déterminer lequel des demi-plans est solution.
Exemple : résolvons graphiquement dans ℝ2 l’inéquation 𝑥 − 2𝑦 + 3 ≤ 0
1. On trace la droite frontière (D) d’équation 𝑥 − 2𝑦 + 3 = 0.
- Pour 𝑦 = 0, 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 − 2(0) + 3 = 0 𝑑’𝑜ù 𝑥 = −3 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐴(−3 ; 0) ∈ (𝐷)
- Pour 𝑦 = 2, 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 − 2(2) + 3 = 0 𝑑’𝑜ù 𝑥 = 1
𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐵(1 ; 2) ∈ (𝐷)
- Représentons les points 𝐴, 𝐵 puis traçons la droite (𝐷)

2. Le demi-plan contenant l’origine du repère est il


solution de l’inéquation 𝑥 − 2𝑦 + 3 ≤ 0 ?
0 − 2(0) + 3 ≤ 0 ?
3 ≤ 0 ? faux ; donc c’est l’autre demi-plan qui est
solution et l’ensemble des solutions S est la partie non hachurée avec la droite frontière (D)
comprise.

4.1.2. Système d’inéquations à deux inconnues du type


𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 ∗ 𝟎
{ ′ , avec ∗ 𝐞𝐭 ∴ 𝐚𝐩𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 à {<; >; ≤; ≥},
𝒂 𝒙 + 𝒃′ 𝒚 + 𝒄′ ∴ 𝟎
 Couple solution d’un système
𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 ∗ 𝟎
Le couple de réel (𝛼 ; 𝛽) est solution est solution du système { si, et seulement si,
𝒂′ 𝒙 + 𝒃′ 𝒚 + 𝒄′ ∴ 𝟎
il vérifie chacune des inéquations du système.

 Méthode de résolution

Pour résoudre graphiquement ce système d’inéquations où on peut procéder comme suit :


1. Dans le même repère, on représente les droites frontières 𝑑1 : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 et
𝑑2 : 𝑎′𝑥 + 𝑏′𝑦 + 𝑐′ = 0.
2. On résout graphiquement les inéquations 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ∗ 0 et 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ∴ 0 en
hachurant pour chaque inéquation le demi-plan qui n’est pas solution.
3. On donne l’ensemble des solutions qui est la partie du plan non hachurée.
2𝑥 + 3𝑦 < 0
 Exemple : résolvons graphiquement le système {
−𝑥 + 𝑦 ≥ −2
1. Soit la droite frontière 𝑑1 : 2𝑥 + 3𝑦 = 0
- Pour 𝑥 = 0, on a 2(0) + 3𝑦 = 0, d’où 𝑦 = 0 et donc 𝐴(0 ; 0) ∈ 𝑑1 .
- Pour 𝑦 = 2, on a 2𝑥 + 3(2) = 0, d’où 𝑥 = −3 et donc 𝐵(−3 ; 2) ∈ 𝑑1
Soit la droite frontière 𝑑2 : −𝑥 + 𝑦 = −2
- Pour 𝑥 = 0, on a −(0) + 𝑦 = −2, d’où 𝑦 = −2 et donc 𝐶(0 ; −2) ∈ 𝑑2 .
- Pour 𝑦 = 0, on a −𝑥 + 0 = −2, d’où 𝑥 = 2 et donc 𝐷(2 ; 0) ∈ 𝑑2

- 33 -
2. Résolvons les deux inéquations :
 Le demi-plan contenant le point I(1 ; 1) est-il
solution de l’inéquation 2𝑥 + 3𝑦 < 0 ?
2(1) + 3(1) < 0 ?
5 < 0 ? faux ;
donc ce demi-plan n’est pas solution.
 Le demi-plan contenant le point O(0 ; 0) est-il
solution de l’inéquation −𝑥 + 𝑦 ≥ −2 ?
−(0) + (0) ≥ −2 ?
0 ≥ −2 ? vrai ;
donc ce demi-plan est solution.

3. L’ensemble des solutions est la partie non hachurée, avec la demi-droite [𝐸𝐶) comprise.

- 34 -
4.2. Restitution de connaissances
Exercice 1 Réponds par Oui ou Non
1. Le couple (−1 ; 2) est-il solution de l’inéquation 2𝑥 − 𝑦 + 2 ≥ 0 ?
𝑥+𝑦−2>0
2. Le couple (2 ; 4) est-il solution du système { ?
2𝑥 − 𝑦 ≤ 0
𝑥+3>0
3. Le couple (0 ; 0) est-il solution du système { ?
3𝑦 ≤ 1

Exercice 2
y
6

-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
-1

-2

-3

-4

-5

-6

On considère l’inéquation dont l’ensemble de solutions correspond au demi-plan non hachuré.


Réponds par Vrai ou Faux.
1. Le couple (0 ; 0) est solution de l’inéquation
2. Le couple (1 ; 1) est solution de l’inéquation
−1
3. Le couple ( 2 ; 1) est solution de l’inéquation
4. Le couple (0 ; −2) est solution de l’inéquation
5. Le couple (−1 ; 2) est solution de l’inéquation

Exercice 3
Complète les pointillés
1. La droite frontière de la solution de l’inéquation 2𝑥 − 3𝑦 < 5 est la droite d’équation
……………..
2. La droite frontière de la solution de l’inéquation 𝑥 − 𝑦 + 5 ≥ 0 ………….. solution de
cette inéquation.

Exercice 4
Réponds par Vrai ou Faux.
1. Si l’origine du repère est solution de l’inéquation 3𝑥 + 𝑦 ≤ 0 , on peut en déduire le
demi-plan solution.
2. Pour résoudre graphiquement une inéquation à deux inconnues du type
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 > 0 , on peut choisir n’importe quel point pour vérifier si ses coordonnées sont
solution de cette inéquation.

- 35 -
4.3. Application de méthodes et de règles
Exercice 5
Résous graphiquement les inéquations suivantes :
1) 𝑥 + 𝑦 > 2 ; 2) −𝑥 + 𝑦 + 3 ≥ 0 ; 3) 2𝑥 − 𝑦 − 2 ≤ 0 ; 4) −2𝑥 > 0 ;
5) 𝑥 + 2𝑦 + 4 < 0 ; 6) 𝑥 + 2𝑦 ≤ 0 ; 7) 𝑦 ≥ 2.

Exercice 6
Résous graphiquement les systèmes d’inéquations suivantes :
x+y>3 x>4 x−y+3≤0
1) { ; 2) { 3) { ;
x−y>0 x+y−3<0; 2x + y − 1 ≤ 0
x−y<0 x>1 −y < −2x − 1
4) { ; 5) { ; 6) {
y > −1 y<0 x + 1 < 2y − 3

Exercice 7
𝑥−𝑦+3>0
Montre que les solutions du système {𝑥 − 2 < 0 sont l’intérieur d’un triangle dont on
𝑦−1<0
déterminera les coordonnées des sommets A, B et C.

Exercice 8
Détermine une inéquation dont l’ensemble de solutions
correspond au demi-plan non hachuré.

Exercice 9
Détermine un système d’inéquations dont l’ensemble de
solutions correspond à la région non hachurée.

- 36 -
4.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 10
Sofia a moins de 12 pièces ; les unes de 100 francs et les autres de 250 francs. Elle a au moins
deux pièces de 100 francs de plus que celles de 250 francs ; le nombre de pièces de 100 francs
inférieur au double de celles de 250 francs. Détermine le nombre de pièces de chaque espèce.

Exercice 11
Une entreprise fabrique des objets A et des objets B. La réalisation d'un objet A demande
30 000 F de matière première et 125 000 F de main-d’œuvre ; celle d'un objet B demande
70 000 F de matière première et 75 000 F de main-d’œuvre.
Pour une bonne gestion de l'entreprise, les dépenses journalières en matière première et en
main-d’œuvre ne doivent pas dépasser respectivement 560 000 F et 1250 000 F.
On désigne par x le nombre d'objets A et par y le nombre d'objets B fabriqués par jour (en
milliers de francs).
1. Calculer en fonction de x et de y la dépense journalière en matière première, et la dépense
journalière en main-d’œuvre.
2. (x, y) étant le couple des coordonnées d'un point M dans un repère orthonormal (O ; i , j ) ,
déterminer graphiquement l'ensemble des points M(x, y) du plan dont les coordonnées satisfont
aux contraintes de l'entreprise.

Exercice 12
Pour chacun des graphiques suivants trouvez un système d’inéquations dont la solution
correspond à la partie coloriée:
1) 2)

Exercice 13
Disposant d'un crédit de 600 000 F pour enrichir la bibliothèque, le principal d'un collège désire
acheter des manuels et des romans pour une valeur d'au moins 320 000 F.
Il veut se procurer des manuels qui valent 8 000 F pièce et des romans qui valent 4 000 F pièce.
Par ailleurs, il tient à acheter plus de manuels que de romans. Enfin, il ne peut acheter les
ouvrages que par lots de 10 et il désire au moins un lot de romans.
On note x le nombre de lots de manuels et y le nombre de lots de romans.
1.
a. Etablis le système (S) d'inéquations résultant des contraintes.

- 37 -
b. Le plan étant rapporté à un repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗), représenter l'ensemble des points M(x ; y) vérifiant
le système (S).

2. En effectuant une lecture graphique, répondre aux questions suivantes :


a. Quel est le nombre maximum de romans qu'il peut se procurer ? Dans ce cas, combien achète-
t-il de manuels ? Quelle est alors la dépense ?
b. De combien de manières peut-il dépenser 40 000 F ?
c. Il veut acheter 70 livres. Donner toutes les répartitions possibles. Quelles sont alors la
dépense minimum et la dépense maximum effectuées ?

Exercice 14
Un parc de loisir propose deux formules d’abonnement :
Formule A : La carte à l’année coûte 33000F et le prix d’une entrée est de 12000.
Formule B : La carte à l’année coûte 48000F et le prix d’une entrée est de 9000F.
On note y le nombre d’entrées.
1. Exprimer, en fonction de y, le coût à l’année avec la formule A.
2. Exprimer, en fonction de y, le coût à l’année avec la formule B.
3. A partir de combien d’entrées dans l’année, la formule B se révèle-t-elle la plus
Intéressante ?

- 38 -
Leçon 5 : Applications affines
5.1. L’essentiel du cours
5.1.1. Définitions
 On appelle application affine f toute correspondance qui à chaque réel 𝑥 associe le nombre
réel 𝑎𝑥 + 𝑏 où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont des nombres réels. On note 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 + 𝑏
 on dit que 𝑓 est l’application affine définie par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏.
 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 est appelée expression littérale de 𝑓.
 𝑎 est appelé coefficient de l’application affine 𝑓.
 Soit une application affine 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏.
 Si 𝑏 = 0, alors 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 et 𝑓 est une application linéaire.
 Si 𝑎 = 0, alors 𝑓(𝑥) = 𝑏 et 𝑓 est une application constante.
 Soit une application affine 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec 𝑎 ≠ 0 et 𝑥0 un nombre réel.
 L’image de 𝑥0 par 𝑓 est le réel 𝑓(𝑥0 ).
 L’antécédent d’un réel 𝑦0 par 𝑓 est le nombre réel 𝑧0 tel que 𝑓(𝑧0 ) = 𝑦0 .

Exemple
1
Soit les applications 𝑓, 𝑔 𝑒𝑡 ℎ définies par 𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 3 , 𝑔(𝑥) = 𝑥 𝑒𝑡 ℎ(𝑥) = √5
4
 𝑓, 𝑔 𝑒𝑡 ℎ sont des applications affines.
 De plus 𝑔 est une application linéaire et ℎ une application constante.
 Le coefficient de l’application affine 𝑓 est −2.
 L’image de 5 par 𝑓 est 𝑓(5) = −2(5) + 3 = −7.
 L’antécédent de 1 par g est le nombre 𝑥0 tel que 𝑔(𝑥0 ) = 1 ;
1
𝑔(𝑥0 ) = 1 ssi 𝑥0 = 1 ssi 𝑥0 = 4. Donc l’antécédent de 1 est 4.
4

5.1.2. Détermination d’une application affine


 Connaissant les images de deux réels
Exemple : déterminons l’application affine 𝑓 telle que 𝑓(1) = 3 𝑒𝑡 𝑓(−2) = −9 ?
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 l’expression littérale de 𝑓 ; déterminons 𝑎 𝑒𝑡 𝑏.
 𝑓(1) = 3 𝑠𝑠𝑖 𝑎(1) + 𝑏 = 3 𝑠𝑠𝑖 𝑎 + 𝑏 = 3 (1)
 𝑓(−2) = −9 𝑠𝑠𝑖 𝑎(−2) + 𝑏 = −9 𝑠𝑠𝑖 − 2𝑎 + 𝑏 = −9 (2)
𝑎+𝑏 =3
En résolvant { le système formé par les équations (1) et (2), on obtient
−2𝑎 + 𝑏 = −9
𝑎 = 4 𝑒𝑡 𝑏 = −1 d’où 𝑓(𝑥) = 4𝑥 − 1. Par conséquent l’application affine est
𝑓: 𝑥 ⟼ 4𝑥 − 1.
 Connaissant le coefficient de l’application affine et l’image d’un réel
Exemple : déterminons l’application affine 𝑔 de coefficient −6 telle que 𝑓(0) = 5 ?
Soit 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 l’expression littérale de 𝑔 ; déterminons 𝑎 𝑒𝑡 𝑏.
 −6 est le coefficient de 𝑔, donc 𝑎 = −6 et donc 𝑔(𝑥) = −6𝑥 + 𝑏
 Or 𝑔(0) = 5 𝑠𝑠𝑖 − 6(0) + 𝑏 = 5 𝑠𝑠𝑖 𝑏 = 5

- 39 -
En remplaçant 𝑏 par sa valeur on obtient 𝑔(𝑥) = −6𝑥 + 5. Par conséquent l’application affine
est
𝑔: 𝑥 ⟼ −6𝑥 + 5.

5.1.2. Représentation graphique


La représentation graphique dans un repère orthonormal d'une application affine 𝑓 définie par
𝑓(𝑥) = 𝑎 𝑥 + 𝑏 est la droite d’équation (𝑑): 𝑦 = 𝑎 𝑥 + 𝑏.
𝑎 est appelé coefficient directeur de la droite d'équation (𝑑).
𝑏 est appelé l’ordonnée à l’origine.
 Méthode
Représenter l’application affine 𝑓, définie par 𝑓(𝑥) = 𝑎 𝑥 + 𝑏, revient à tracer la droite
(𝑑) ∶ 𝑦 = 𝑎 𝑥 + 𝑏 qui la représente. Pour cela :
 on détermine les coordonnées de 2 points de (d) ;
 on représente dans un repère orthonormal ces deux points ;
 On trace (d), qui est la droite passant par les deux points.
 Exemple
Représentons l’application affine 𝑓, définie par
𝑓(𝑥) = −2 𝑥 + 3 ? Traçons pour cela, la
droite (d) d’équation 𝑦 = −2 𝑥 + 3 qui la
représente.
- Si 𝑥 = 0, alors 𝑦 = 3 d’où 𝐴(0 ; 3) ∈ (𝑑)
- Si 𝑥 = 1, alors 𝑦 = 1 d’où 𝐵(1 ; 1) ∈ (𝑑)
Plaçons les points A, B et traçons la droite (d)

5.1.3. Application affine par intervalles


Soit l'application 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = |𝑥 − 2|.
𝑥 − 2 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 2
En écrivant 𝑓(𝑥) sans les barres de valeur absolue on obtient 𝑓(𝑥) = {
−𝑥 + 2 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 2
 Si 𝑥 ≥ 2, 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 ; donc 𝑓 est une fonction affine sur [2 ; +∞[
 Si 𝑥 ≤ 2, 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 2 ; donc 𝑓 est une fonction affine sur ] − ∞ ; 2]
On dit que 𝑓 est une fonction affine par intervalle et pour la représenter on trace dans chaque
intervalle la demi-droite représentant la fonction affine.

- 40 -
 Représentation graphique
 Sur [2 ; +∞[, 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 ; sa représentation est
la droite 𝑑1 : 𝑦 = 𝑥 − 2 Représentons cette droite.
- Si 𝑥 = 0, alors 𝑦 = −2 et donc 𝐴(0 ; −2) ∈ 𝑑1 .
- Si 𝑥 = 2, alors 𝑦 = 0 et donc 𝐵(2 ; 0) ∈ 𝑑1
 Sur ] − ∞ ; 2], 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 2 ; sa représentation
est la droite 𝑑2 : 𝑦 = −𝑥 + 2
Représentons cette droite.
- Si 𝑥 = 0, alors 𝑦 = 2 et donc 𝐶(0 ; 2) ∈ 𝑑2 .
- Si 𝑥 = 2, alors 𝑦 = 0 et donc 𝐵(2 ; 0) ∈ 𝑑2 .
 Choisissons la demi-droite de (𝑑1 ) représentée sur [2 ; +∞[ et celle de 𝑑2 représentée sur
] − ∞ ; 2] en les traçant en couleur.
La représentation graphique de l’application affine par intervalle est la ligne brisée en couleur,
constituée de ces deux demi-droites.

- 41 -
5.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
Réponds par Vrai ou Faux.
1. L’application 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 + 1 est affine.
2. L’application 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑥√2 est affine.
−1
3. L’application ℎ définie par ℎ(𝑥) = est affine.
3
1 3
4. L’application 𝑘 définie par 𝑘(𝑥) = 2 (𝑥 − 4) est affine
𝑥+1
5. L’application 𝑙 définie par 𝑙(𝑥) = est affine
𝑥

Exercice 2
Soit l’application affine 𝑓 définie par (𝑥) = 𝑥 + 2 . Complète les pointillés :
1. Le coefficient de l’application affine 𝑓 est ……
2. L’image de −5 par l’application affine 𝑓 est ……
3. L’antécédent de −5 par l’application affine 𝑓 est ……
4. La représentation graphique dans un repère orthonormal de l’application affine 𝑓 est la
droite d’équation ……

Exercice 3
3
Soit la droite (d) d’équation 𝑦 = 2 𝑥 − 1. Complète les pointillés :
1. (d) est la représentation graphique de l’application affine 𝑓 définie par ……
2. Le coefficient directeur de la droite (d) est ……
3. L’ordonnée à l’origine de la droite (d) est ……
4. La droite (d) passe par le point d’abscisse 0 et d’ordonnée ……
5. La droite (d) passe par le point d’ordonnée 0 et d’abscisse ……

Exercice 4
Soit l’application affine 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1). Choisis la bonne réponse :
No Questions Réponse A Réponse B Réponse C
1 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1 est une … application affine expression littérale application linéaire
le coefficient l’ordonnée à
2 Le réel 2 est … le coefficient de 𝑓
directeur de 𝑓 l’origine de 𝑓
l’image de −1 par l’antécédent de −1
3 𝑓(−1) est … 1
𝑓 par 𝑓
L’antécédent de 0 par 𝑓 est 1
4 𝑓(0) −1
… 2

- 42 -
5.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 5
On considère l’application affine 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 5
1
1. Calcule l’image par 𝑓 de chacun des nombres suivants : 0 ; ; −2 ; 3.
2
1
2. Calcule l’antécédent par 𝑓 de chacun des nombres suivants : 0 ; ; −1 ; √5 .
2

Exercice 6
1. Détermine l’application affine 𝑓 de coefficient 3 telle que 𝑓(−2) = 5
2. Détermine l’application affine 𝑔, telle que 𝑔(3) = 1 𝑒𝑡 𝑔(−1) = 3.

Exercice 7
Soit les applications affines 𝑓, 𝑔, ℎ définies par 𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 5, 𝑔(𝑥) = 3𝑥 𝑒𝑡 ℎ(𝑥) = −1 .
1. Trace dans un même repère orthonormal 𝑑1 , 𝑑2 𝑒𝑡 𝑑3 les représentations graphiques
respectives des applications 𝑓, 𝑔, ℎ.
2. Détermine graphiquement puis par calcul, les coordonnées des points d’intersection de
𝑑1 𝑒𝑡 𝑑2 d’une part, et de 𝑑1 𝑒𝑡 𝑑3 d’autre part.

Exercice 8
Soit A (1 ; 2), B(0 ; 1) des points du plan et la droite (d) : 𝑦 = −2𝑥 + 1
Détermine l’application affine f, telle que sa représentation graphique :
1. admet −3 comme coefficient directeur et passe par le point A.
1. passe par les points A et B
2. passe par le point A et est parallèle à (𝑑) .
3. passe par le point B et est perpendiculaire à (𝑑) .

Exercice 9
Soit une application 𝑓 telle que 𝑓(𝑥) = | − 𝑥 + 3|.
1. Ecris 𝑓 sans les barres de la valeur absolue.
2. Calcule 𝑓(0) et 𝑓(5).
3. Représente graphiquement 𝑓 dans un repère orthonormal.
4. Résoudre l’équation 𝑓(𝑥) = |2𝑥 + 1|.

Exercice 10
Le prix à payer pour un trajet en taxi comprend une prise en charge et une somme
proportionnelle au nombre de km parcourus. Ali a payé 500 F pour un trajet de 4 km ; Pape a
payé 725 F pour un trajet de 8,5 km.
1. Détermine le prix du km et la prise en charge.
2. Détermine l’application qui définit la somme à payer en fonction du nombre de km
parcourus.
3. Représente graphiquement une telle application.
4. Détermine graphiquement le prix à payer pour 10 km.

- 43 -
5.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 11
Le prix à payer sur le réseau téléphonique "EXPRESSO" comprend une somme forfaitaire et
un prix proportionnel au nombre de minutes de communication.
Alioune a payé 440 Fcfa pour une durée de 6 minutes et Fatou 540 Fcfa pour 8,5 minutes.
1. Détermine le prix d'une minute de communication et la somme forfaitaire sur le réseau
"EXPRESSO".
2. Détermine l'application affine qui définit la somme à payer en fonction du nombre de minute
de communication.
3. Représente graphiquement cette application dans un repère orthonormé.
On prendra en abscisse : 1cm pour 2 minutes abscisse et en ordonnée : 1cm pour 100Fcfa.
4. Détermine graphiquement la somme à payer pour 10 minutes de communication.

Exercice 12 (BFEM 2004)


Pour organiser une colonie de vacances pour les 50 enfants de ses employés, une société, établie
à Dakar, lance un appel d’offre auquel trois agences ont soumissionné :
 L’agence A réclame pour chacun de ses cars un forfait de 30 000F et 500F pour chaque
km parcouru.
 L’agence B réclame pour chacun de ses cars un forfait de 40 000F et 300F pour chaque
km parcouru.
 L’agence C réclame 64 000F pour chacun de ses cars.
1. Etablis une relation exprimant la somme y à payer en fonction du nombre x de km parcourus
pour chacune des trois agences.
2. Dans un repère orthogonal, représente graphiquement les trois relations obtenues.
1 cm pour 10 km sur l′ axe des abscisses.
On prendra : {
1 cm pour 1000F sur l′ axe des ordonnées.
3. Détermine graphiquement sur quelle longueur de trajet :
 L’agence A réclame plus que l’agence B
 L’agence A réclame la même somme que l’agence C
 L’agence B réclame moins que l’agence C
4. Les enfants sont répartis en deux groupes :
 Le groupe 1 va à Thiès, ville distante de 70 km de Dakar
 Le groupe 2 va à Kaolack, ville distante de 192 km de Dakar.
a. Indique sur chacun de ses deux trajets l’agence la moins chère qui sera retenue.
b. Quelle est l’agence qui n’aura aucun part de ce marché ? pourquoi ?

Exercice 13
Un fournisseur d'accès à internet propose trois formules d'abonnement mensuel :
• Formule A : 2 euros par heure de connexion.
• Formule B : 20 euros d’abonnement et 0,50 euro par heure de connexion.
• Formule C : connexion illimitée pour 30 euros.
1. Exprimer chaque formule d'abonnement par une fonction affine qui au temps de connexion
- 44 -
𝒙 en heure dans un mois associe le prix à payer.
2. Représenter ces trois fonctions dans un repère bien choisi.
3. Expliquer en fonction du temps de connexion quelle est la formule la plus économique.

Exercice 14
Pour labourer son champ, on peut louer chez M. NDOYE :
 Un âne à 150 francs CFA par jour ;
 Un bœuf à 100 francs CFA par jour avec un versement d’une caution non remboursable de
500 francs CFA au premier jour de location ;
 Un cheval à 3000 francs pour une durée de trente jours de location au plus.
1. Recopie et complète le tableau ci-dessous :

2. Quel est le tarif le moins cher pour le laboureur, si sa location est de 9 jours, 17 jours, 30
jours ?
3. Soit 𝑥 le nombre de jours de location (𝑥 ≤ 30). On appelle 𝑌𝐴 , 𝑌𝐵 , 𝑌𝐶 les montants de la
location pour une durée de 𝑥 jours avec respectivement les tarifs de l’âne, du bœuf et du cheval.
Exprime 𝑌𝐴 , 𝑌𝐵 en fonction de 𝑥. Que peut-on dire de 𝑌𝐶 ?
4. Dans le plan muni d’un repère (O, I, J), trace les droites D1 et D2 d’équations respectives
𝑦 = 150𝑥 𝑒𝑡 𝑦 = 100𝑥 + 500 en choisissant les unités de la manière suivante :
- sur l’axe des abscisses, 1 cm pour 2 unités,
- sur l’axe des ordonnées, 1 cm pour 500 unités.
5. Détermine par calcul et graphiquement 𝑥, le nombre de jours pour que chez M. Ndoye, un
âne et un bœuf reviennent au même coût.

Exercice 15
Un fournisseur d’accès à Internet, qui propose à ses clients deux formules d’abonnement :
- une formule A comportant un abonnement fixe de 20000 Fcfa par mois auquel s’ajoute le prix
des communications au tarif préférentiel de 200 de l’heure.
- une formule B offrant un libre accès à Internet mais pour laquelle le prix des communications
est de 400 Fcfa pour une heure de connexion.
Dans les deux cas, les communications sont facturées proportionnellement au temps de
connexion.
1. Pâthé se connecte 7 heures 30 minutes par mois et Anna 15 heures par mois.
a. Calcule le prix payé par chacune des deux personnes selon qu’elle choisit la formule A ou la
formule B.
b. Conseille à chacune l’option qui est pour elle la plus avantageuse.
2. On note 𝑥 le temps de connexion d’un client, exprimé en heures. On appelle PA le prix à
payer en Fcfa avec la formule A et PB le prix à payer en Fcfa avec la formule B.
Exprime PA et PB en fonction de 𝑥.

- 45 -
3.Coumba, qui avait choisi la formule B, a payé 2600 Fcfa.
Combien de temps a-t-elle été connectée ?
4. Mouhamed se connecte 14 heures dans le mois. Combien va-t-il payer selon qu’il choisit la
formule A ou la formule B ?
5. Résous l’inéquation : 400𝑥 ≤ 200𝑥 + 20000.
Que permet de déterminer la résolution de cette inéquation dans le contexte du problème ?

- 46 -
Leçon 6 : Statistique
6.1. L’essentiel du cours
6.1.1. Rappels et compléments
 Population
En statistique, l'ensemble sur lequel porte l’étude est appelé population.

 Individu
Tout élément de la population est appelé individu.

 Echantillon
Un échantillon est un sous-ensemble ou une partie de la population.

 Caractère
Un caractère est toute information qu'on peut étudier sur la population.
 Il est qualitatif lorsqu’il ne peut pas être exprimé par un nombre.
 Il est quantitatif lorsqu’il est mesurable ou peut être exprimé par un nombre.

 Exemple : considérons les élèves de la classe de Troisième A.


 L’ensemble des élèves de la classe est la population.
 Chaque élève de la classe est un individu
 Les garçons de la classe forme un échantillon.
 Sur cette population, on peut étudier l’âge, la taille, l’ethnie ou la nationalité des élèves.
- l’âge, la taille, la nationalité sont des caractères.
- l’ethnie et la nationalité sont des caractères qualitatifs.
- l’âge et la taille sont des caractères quantitatifs.

 Modalité ou valeur du caractère


On appelle modalité d’un caractère toute valeur prise par le caractère.

 Effectif
 L’effectif total de la population est le nombre total d’individus de la population. Il est noté N en
général.
 L’effectif 𝑛𝑖 d’une modalité 𝑥𝑖 est le nombre d’individus présentant cette modalité
Remarque : l’effectif total est égal à la somme des effectifs des modalités.
Autrement : si 𝑛1 , 𝑛2 , …., 𝑛𝑘 sont les effectifs respectifs des modalités 𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥𝑘 de la
série alors 𝑁 = 𝑛1 + 𝑛2 + ⋯ + 𝑛𝑘 .

 Fréquence d'une modalité


 C 'est le rapport de l'effectif d'une modalité par l'effectif total. On a :
𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑑𝑎𝑙𝑖𝑡é
𝐹=
𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙

- 47 -
 Elle peut également être exprimée en pourcentage. On a donc :
𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑑𝑎𝑙𝑖𝑡é
𝐹 𝑒𝑛 % = × 100
𝑒𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙

 Caractère quantitatif discret – caractère quantitatif continue


 Un caractère quantitatif est discret lorsqu’il prend des valeurs isolées.
Par exemple les notes en maths, le nombre de points obtenus par les différentes équipes de basket-
ball lors d’une compétition, etc.
 Un caractère quantitatif est continu lorsqu’il peut prendre n’importe quelle valeur dans un
intervalle. Ce caractère résulte en général d'une mesure.
Par exemple la taille, le poids, etc.
NB : Si les modalités d’un caractère sont présentées sous forme d’intervalles [𝑎 ; 𝑏[ alors le caractère
est quantitatif continu et ces intervalles sont appelés classes.

 Amplitude et centre d’une classe


 L’amplitude d’une classe [𝑎 ; 𝑏[ est le nombre 𝑏 − 𝑎.
𝑎+𝑏
 Le centre d’une classe [𝑎 ; 𝑏[ est le nombre .
2

 Mode d’une série statistique


On appelle mode d’une série statistique, toute modalité ayant le plus grand effectif.
Remarques
 Une série statistique peut avoir un ou plusieurs modes.
 Une classe modale est une classe ayant le plus grand effectif.

 Tableau des effectifs


Si 𝑛1 , 𝑛2 , …., 𝑛𝑘 sont les effectifs respectifs des modalités 𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥𝑘 alors le tableau suivant
est appelé tableau des effectifs.
Modalités 𝑥1 𝑥2 … … 𝑥𝑘
Effectif 𝑛1 𝑛2 … … 𝑛𝑘

 Moyenne
Dans le cas d’un caractère quantitatif, si 𝑛1 , 𝑛2 , …., 𝑛𝑘 sont les effectifs respectifs des modalités
𝑛1 ×𝑥1 +𝑛2 ×𝑥2 +⋯+𝑛𝑘 ×𝑥𝑘
𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥𝑘 alors la moyenne de la série statistique est 𝑥̅ = ,
𝑁
où N est l’effectif total.
Remarque :
Dans le cas d’un caractère quantitatif continu, la modalité 𝑥𝑖 est égale au centre de la classe [𝑎𝑖 ; 𝑏𝑖 [.

 Médiane
Dans le cas d’un caractère quantitatif, la médiane est la valeur du caractère qui partage la série en deux
groupes de même effectif. Pour déterminer la médiane on peut procéder comme suit :
 Pour un caractère quantitatif discret
- On range dans l’ordre croissant les modalités en répétant chaque modalité un nombre de fois
égal à son effectif :
- 48 -
- si l’effectif total N est impair, la médiane est égale à la valeur centrale ;
- si l’effectif total N est pair, alors la médiane est égale à la demi-somme des deux valeurs
centrales.

 Pour un caractère quantitatif continu


- On dresse le tableau des effectifs cumulés croissants ou décroissants.
- On trace le polygone des effectifs cumulés croissants ou décroissants.
- On détermine graphiquement la position de la médiane qui est l’abscisse du point du polygone
des effectifs cumulés croissants ou décroissants qui a comme ordonnée la moitié de l’effectif total.
- On utilise le théorème de Thalès pour déterminer la valeur de la médiane.

6.1.2. Etude d'un caractère qualitatif


L’étude de l’ethnie des employés du salon de coiffure de tata Mariétou a donné les résultats
organisés dans le tableau suivant :
Ethnie Diola Sérère Peul Wolof
Effectif 2 5 1 2
 Population étudiée :
La population étudiée est l’ensemble des employés du salon de coiffure de tata
Mariétou.
 Caractère étudié et sa nature
Le caractère étudié est l’ethnie des employés du salon. Ce caractère est qualitatif car
on ne peut pas l’exprimer par un nombre.
 Modalités du caractère
Les modalités du caractère sont les ethnies Diola, Sérère, Peul et Wolof.
 Mode de la série statistique
Le mode de la série est l’ethnie Sérère car elle a le plus grand effectif
 Effectif total
L’effectif total de la population est 𝑁 = 2 + 5 + 1 + 2 = 10
 Le tableau des fréquences
Ethnie Diola Sérère Peul Wolof
Effectif 2 5 1 2
Fréquence 2
= 0,2 0,5 0,1 0,2
10
Fréquence en % 2
× 100 = 20 50 10 20
10
On remarque que la somme des fréquences est égale à 1 et la somme des fréquences en
pourcentage est égale à 100.

- 49 -
 Représentation graphique de la série ?
- Diagramme à bandes
On place dans un repère orthogonal,
les ethnies en abscisses et les effectifs
en ordonnées.

Diagramme circulaire
On utilise la règle de trois pour
déterminer le secteur angulaire représentant chaque ethnie
en fonction de son effectif.
𝑁 → 360𝑜
360𝑂 360𝑜
1 → ×1= = 360
𝑁 10
𝑜 𝑜
2 → 36 × 2 = 72
5 → 36𝑜 × 5 = 180𝑜

L’ethnie Peul est représentée par un secteur angulaire de 36°.


Les ethnies Diola et Wolof sont chacune représentée par un secteur angulaire de 72°
L’ethnie Sérère est représentée par un secteur angulaire de 180°

6.1.3. Etude d'un caractère quantitatif discret


Les élèves de la classe de troisième B sont interrogés sur leurs âges.
On obtenu les résultats dans le tableau ci-contre : Âge 13 14 15 16 17
 Population étudiée Effectif 6 3 4 4 3
La population étudiée est l’ensemble des élèves de la
classe de troisième B
 Caractère étudié et sa nature
Le caractère étudié est l’âge des élèves. Ce caractère est quantitatif car il est exprimé
par des nombres réels.
 Modalités du caractère.
Les modalités du caractère sont : 13 ; 14 ; 15 ; 16 et 17.
 Mode de la série statistique
Le mode de la série est l’âge de 13 ans car il a le plus grand effectif
 Effectif total
L’effectif total de la population est 𝑁 = 6 + 3 + 4 + 4 + 3 = 20
 Calcul de l’âge moyen
𝑛1 ×𝑥1 +𝑛2 ×𝑥2 +⋯+𝑛𝑘 ×𝑥𝑘
𝑀𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 = 𝑁

- 50 -
6 × 13 + 3 × 14 + 4 × 15 + 4 × 16 + 3 × 17
= = 14,75
20
 Détermination de la médiane
- Ordonnons les valeurs du caractère en répétant chaque valeur un nombre de fois égal
à son effectif : 13-13-13-13-13-13-14-14-14-15-15-15-15-16-16-16-16-17-17-17
- N étant pair, la médiane est égale à la demi-somme des deux valeurs centrales :
15+15
Donc la médiane 𝑀𝑒 = = 15
2
 Tableau des effectifs cumulés croissants (ECC) et des effectifs cumulés
décroissants (ECD)?
Âge 13 14 15 16 17
Effectif 6 3 4 4 3
ECC 6 9 13 17 20
ECD 20 14 11 7 3

 Représentations graphiques

- 51 -
6.1.3. Etude d'un caractère quantitatif continu
A l’occasion de la visite médicale d’aptitude des élèves de la classe de 3e C, aux épreuves
physiques du BFEM, le médecin a relevé les tailles suivantes en centimètres :
168 ;184 ;165 ;174 ;169 ;183 ;170 ;170 ;171 ;178 ;172 ;173 ;160 ;173 ;174 ;171 ;175 ;176 ;
177 ;175 ;177 ;167 ;177 ; 178 ;170 ; 162.
 Population
L’ensemble des élèves de 3e C
 Caractère
Le caractère est la taille des élèves ;
 Regroupement des tailles en classe d’amplitude de 5cm ?
On obtient les classes [160 ; 165[ , [165 ; 170[ , [170 ; 175[ , [175 ; 180[ , [180 ; 185[
 Tableau des effectifs,
Classe [160 ; 165[ [165 ; 170[ [170 ; 175[ [175 ; 180[ [180 ; 185[
Effectif 2 4 10 8 2
 Classe modale
C’est la classe [170 ; 175[ qui a le plus grand effectif.
 L’effectif total N
𝑁 = 2 + 4 + 10 + 8 + 2 = 26
 La moyenne
Déterminons le centre des classes 𝑥𝑖
Classe [160 ; 165[ [165 ; 170[ [170 ; 175[ [175 ; 180[ [180 ; 185[
Centre de la classe 162,5 167,5 172,5 177,5 182,5
Effectif 2 4 10 8 2

𝑛1 ×𝑥1 +𝑛2 ×𝑥2 +⋯+𝑛𝑘 ×𝑥𝑘


𝑀𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 =
𝑁
2×162,5+4×167,5+10×172,5+8×177,5+2×182,5
= 26
= 173,26

 Tableau récapitulatif
Classe [160 ; 165[ [165 ; 170[ [170 ; 175[ [175 ; 180[ [180 ; 185[
Effectif 2 4 10 8 2
ECC 2 6 16 24 26
ECD 26 24 20 10 2
Fréquence en % 8 15 38 31 8
FCC en % 8 23 61 92 100
FCD en % 100 92 77 39 8

- 52 -
 Représentation graphique

 Calcul de la médiane
La médiane étant l’abscisse du point du polygone des
effectifs cumulés qui a comme ordonnée la moitié de
𝑁
l’effectif total = 13, on peut procéder comme
2
suit :
𝑁
- On place = 13 sur l’axe des ECC (l’axe
2
(Oy) ;
- On détermine le point du polygone des
ECC qui a pour ordonnée 13
- On détermine son abscisse qui est la
médiane
Remarques
 On obtient ainsi la médiane 𝑀𝑒 par la méthode graphique. La médiane se trouvant dans
la classe [170 ; 175[, cette classe est appelée classe médiane.
Avec cette méthode graphique, on obtient une valeur approchée de la médiane qui est
ici égale à 173.

- 53 -
 Pour obtenir la valeur exacte de la médiane 𝑀𝑒 , on utilise une méthode par le calcul
par exemple celle utilisant le théorème de Thalès : on nomme les triangles ABC et
AMN.
𝐴𝑁 𝑀𝑁
Ces deux triangles étant en position de Thales, on a 𝐴𝐶 = ; en calculant ces distances
𝐵𝐶
16−13 175−𝑀 𝑒
à partir des abscisses ou des ordonnées des points on obtient = 175−170
16−6
d’où 𝑀𝑒 = 173,5.

- 54 -
6.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
Complète les pointillés :
1. En statistique, l’ensemble sur lequel porte l’étude est appelée ……………….
2. Le mode d’une série statistique est la modalité qui a le …… effectif.
3. Un caractère est …… s’il peut être exprimé par des nombres.
4. Le nombre d’individus d’une population est appelé ……
5. La valeur qui partage la série en deux groupes de même effectif s’appelle ……

Exercice 2
Réponds par vrai ou faux :
1. La population est le nombre d’individus.
2. Toute propriété étudiée sur les individus d’une population est appelée caractère.
3. Le mode est le plus grand des effectifs des modalités.
4. Un échantillon est une partie de la population.
𝑏−𝑎
5. Le centre de la classe [𝑎 ; 𝑏[ 𝑒𝑠𝑡 .
2

Exercice 3
Une enquête portant sur les notes de Mathématiques de six élèves a révélé les résultats
suivants : 13 – 19 – 13 – 15 – 07 – 17. Réponds aux questions posées sur cette série
statistiques en choisissant l’une des réponses.
No Questions Réponse A Réponse B Réponse C
1 La population est … Les notes de maths 6 Les six élèves
2 Le caractère est … Qualitatif quantitatif continu quantitatif discret
3 Le mode est … 13 19 07
4 La moyenne est … 09 13 14
5 La médiane est … 14 13,5 15

Exercice 4
Soit la représentation graphique d’une série
statistique.
1. Quelle est la nature du caractère ?
2. Quel est le nom de la représentation graphique ?
3. Quel est l’effectif total ?
4. Quelle est la classe médiane ?
5. Quel est l’effectif de la classe [10 ; 15[?

- 55 -
6.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 5
Le tableau suivant donne le nombre de moutons vendus par un éleveur en fonction de la race
dans l’année.
Race Balibali Peul-peul Ladoum Azawad Toulaber
Effectif 15 60 50 15 10
1. Quelle est la population étudiée ?
2. Quel est le caractère étudié ? Quelle est sa nature ?
3. Donne le(s) mode(s) de la série.
4. Représente la série.

Exercice 6
Voici les notes obtenues par les élèves d’une classe de 3e à un devoir de mathématiques :
10 ; 10 ; 14 ; 8 ; 9 ; 19 ; 17 ; 6 ; 14 ; 10 ; 8 ; 14 ; 17 ; 9 ; 10 ; 9 ; 8 ; 10 : 14 ; 6.
1. Complète le tableau statistique suivant :
Notes 6 8 9 10 14 17 19

Effectif

E.C.C
E.C.D

Fréquences

2. Quelle est la population étudiée ?


3. Quel est le caractère étudié ? Quelle est sa nature ?
4. Donne le(s) mode(s) de la série
5. Calcule la moyenne en mathématiques de cette classe pour ce devoir.
6. Calcule le pourcentage d’élèves qui ont une note supérieure à cette moyenne de la classe.
7. Détermine la médiane de cette série de notes.
8. Représente le diagramme en bâtons des effectifs et le polygone des effectifs cumulés
croissants (E.C.C.).

Exercice 7
On considère les deux séries statistiques suivantes :
12 − 13 − 𝑥 − 14 − 12 − 10.
9 − 7 − 11 − 𝑥 − 17 − 15 − 12.
Détermine 𝑥 pour que ces deux séries aient la même moyenne.

Exercice 8
La surveillante d’une classe de 3e , a relevé les absences des élèves pendant le 1° semestre.
Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous.
Absences [0;4[ [4;8[ [8;12[ [12;16[ [16 ;20[
Nombre d’élèves 30 8 4 𝑥 8
Sachant que la moyenne de la série est 7,2 ;

- 56 -
1. Montre que l’effectif manquant 𝑥 est 10.
2. Représente le diagramme semi-circulaire de cette série.
3. Complète la série avec la ligne des effectifs cumulés croissants.
4. Calcule le pourcentage d’élèves qui ont comptabilisé au moins 12 absences.
5. Représente graphiquement le polygone des effectifs cumulés croissants.
6. Détermine la médiane en utilisant le théorème de Thalès.

Exercice 9
Soit le tableau statistique suivant :
Notes [0 ;4[ [4 ;8[ [8 ; 12[ [12 ;16[ [16 ;20[

Effectifs 5 𝑥 3 𝑦 6

Centre

E.C.C

E.C.D

Fréquences

1. Sachant que l’effectif total est 20 et que la moyenne est 10, montre que (𝑥 ; 𝑦) est le couple
𝑥+𝑦 =6
solution du système : {
3𝑥 + 4𝑦 = 26
2. Résous ce système
3. Complète le tableau avec les centres des classes, les effectifs cumulés croissants, les E.C.C
et les fréquences.
4. Détermine la médiane en appliquant le théorème de Thalès.

Exercice 10
Les gendarmes ont effectué un contrôle de vitesse sur le bord d’une route nationale.
Vitesse [50 ; 70[ [70 ; 90[ [90 ; 110[ [110 ; 130[
Effectif 15 90 35 5

Calcule la vitesse moyenne des automobilistes contrôlés.

Exercice 11
Dans une classe de 25 élèves, la moyenne d’EPS des filles, lors d’une évaluation de
gymnastique est égale à 11 sur 20. La moyenne des garçons est égale à 9,5 sur 20. Sachant que
la moyenne de la classe est égale à 10,4 sur 20, calcule le nombre de filles de la classe.

- 57 -
6.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 12
Les élèves d’une classe de 3e ont mesuré, par groupe, le pH de l’eau. Voici les résultats
obtenus : 6,99 ; 6,9 ; 7,02 ; 7,02 ; 6,99 ; 6,99 ; 7,2 ; 7,2 ; 7,08 ; 7,22 ; 6,99 ; 7,01 ; 7,02 ; 6,99.
1. Quelle est la population étudiée
2. Quel est le caractère étudié ? Quelle est sa nature ?
3. Quel est le mode de la série ?
4. Quel est l’effectif total de la série
5. Dresse le tableau des effectifs de la série
6. Calcule en moyenne le pH de l’eau
7. Calcul la médiane de la série
7. Etablis le tableau des fréquences cumulées croissantes
8. Représente les diagrammes en bâtons des effectifs et des fréquences cumulées croissantes.

Exercice 13
Lors de la journée nationale de solidarité aux enfants orphelins, on a relevé les contributions en
francs CFA de trente élèves d’une classe de 3eme dans un collège de la commune de Fatick
100-50-150-200-20-25-175-125-100-50-200-50-250-75-100-100-120-75-125-200-100-50-30-
200-100-50-50-10-25-100
On a regroupé les différentes contributions en intervalles (classes) d’amplitude 50.
Contributions 0;50 50;100 100;150 150;200 200;250 250;300
Effectifs
ECC
(ECC signifie effectifs cumulés croissants)
1. Complète le tableau ci-dessus
2. Quelle est la classe modale de cette série statistique
3. Calcule la contribution moyenne des élèves
4. Représente sur un même dessin l’histogramme et le polygone des effectifs cumulés
croissants.
5. Calcule la médiane de la série

Exercice 14
Voici la répartition des 64 professeurs d’un collège suivant leur âge :
Age (ans) [25 ; 35[ [35 ; 45[ [45 ; 55[ [55 ; 65[
Fréquence en % 37,5 43,75 12,5 6,25
1. Calculer les effectifs de chaque classe d’âge.
2. Déterminer à un an prés l’âge moyen des professeurs de collège.
3. Calculer les effectifs cumulés croissants de chaque classe.
4. Représenter graphiquement le diagramme des effectifs cumulés croissants
5. En utilisant le théorème de Thalès, calculer l’âge médian.

- 58 -
Exercice 15
Une association désirant faire une étude sur l’âge de ses trente adhérents, a relevé les âges
suivants :
31 55 49 41 28 28 59 30 48 49 20 64 27 32 40
47 25 27 52 34 34 59 45 32 59 48 34 56 69 37

1. Définis la population étudiée et son caractère.


2. Classe les données dans un tableau, en calculant pour chaque valeur du caractère l’effectif
correspondant.
3.
a. Regroupe ces données en classes d’amplitude 5 ans, de 20 ans jusqu’à 70 ans.
[20 ; 25[, [25 ; 30[, …… [65 ; 70[
b. Calcule la moyenne.
c. Représente par un histogramme, la répartition des membres de cette association, selon leur
classe d'âge.
4. Calcule les fréquences de chaque classe d’âge.
Tu donneras les résultats sous forme de fractions irréductibles.
5.Détermine la classe modale.

Exercice 16
Pour la gestion d’un parc de stationnement, Talla, un jeune mécanicien-automobile, consulte
un de ses anciens patrons qui lui propose de facturer chaque véhicule suivant la formule :
𝑓(𝑥) = 100𝑥 2 − 4 + (10𝑥 − 2)2
où 𝑥 est le nombre de jours passés sur le parc et 𝑓(𝑥) le montant à payer.
Il lui remet aussi le relevé du nombre de jours passés par 50 véhicules sur un parc où il a
appliqué cette formule :
10 14 10 5 5 6 12 8 5 3 9 3 5 6 1 4 11 20 18 6 11 17 5
6 2 7 4 1 12 3 10 21 22 4 1 23 4 7 8 5 3 1 15 25 2
3 2 7 6 3.
Toto se dit que cette formule pourrait éviter les trop longs stationnements.
1. Factorise 𝑓(𝑥).
2. Développe, réduis et ordonne 𝑓(𝑥) suivant les puissances croissantes de 𝑥.
3. Dresse le tableau des effectifs par classes d’amplitude 7 de cette série statistique ; la
première classe étant [1; 8[.
4. Construis le diagramme circulaire puis détermine la classe modale de la série.
5. Quelle est la somme la plus élevée payée par un véhicule de la classe modale ?
6. Un automobiliste choisit de stationner 24 jours mais en trois (03) étapes de huit (08) jours.
Calcule et compare la somme qu’il doit payer à ce qu’il devrait payer s’il faisait les 24 jours
successifs.

- 59 -
PARTIE II : ACTIVITES GEOMETRIQUES

- 60 -
Leçon 1 : Théorème de Thalès
1.1. L’essentiel du cours
1.1.1. Cas du triangle
 Théorème
Soit ABC un triangle. M un point de (AB) et N un point de (AC).
𝐴𝑀 𝐴𝑁
Si (MN) est parallèle à (BC) alors : = .
𝐴𝐵 𝐴𝐶
 NB : ce résultat est en général utilisé pour calculer des longueurs.
 Configuration : on a (MN) est parallèle à (BC).
𝑀 étant un point de (𝐴𝐵), selon sa position sur cette droite, on a les trois cas de figures
suivantes qui traduisent les hypothèses du théorème de Thalès.

Pour chacune de ces figures, on dit qu’on a une configuration de Thalès ou bien que les triangles
ABC et AMN sont en position de Thalès.

 Conséquence
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
Si deux triangles ABC et AMN sont en position de Thalès alors = =
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
 Remarque : ce résultat montre que si deux triangle ABC et AMN sont en position de
Thalès, alors leurs côtés correspondants sont proportionnels c’est-à-dire
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
= = = 𝑘 ou 𝐴𝑀 = 𝑘𝐴𝐵, 𝐴𝑁 = 𝑘𝐴𝐶 𝑒𝑡 𝑀𝑁 = 𝑘𝐵𝐶.
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
- Si 𝑘 < 1, alors le triangle AMN est une réduction du triangle ABC.
- Si 𝑘 > 1 alors le triangle AMN est un agrandissement du triangle ABC.

 Réciproque
Si les points A, M, B d'une part et les points A, N, C d'autre part, sont alignés dans le même
𝐴𝑀 𝐴𝑁
ordre et si = , alors les droites (MN) et (BC) sont parallèles.
𝐴𝐵 𝐴𝐶
NB : ce résultat est en général utilisé pour justifier que deux droites sont parallèles.

- 61 -
1.1.2. Cas du trapèze
 Théorème
Soit ABCD un trapèze de bases [𝐴𝐵] et [𝐶𝐷], M un point de (𝐴𝐷) et N un point de (𝐵𝐶).
Si (MN) parallèle à (AB) alors les trois égalités suivantes sont vraies :
𝐴𝑀 𝐵𝑁 𝑀𝐴 𝑁𝐵 𝐷𝑀 𝐶𝑁
(1) = ; (2) = 𝑁𝐶 ; (3) = 𝐶𝐵
𝐴𝐷 𝐵𝐶 𝑀𝐷 𝐷𝐴

 Configuration
𝑀 ∈ (𝐴𝐷) signifie que 𝑀 ∈ [𝐴𝐷] 𝑜𝑢 𝑀 ∈ [𝐴𝐷)⟍[𝐴𝐷] 𝑜𝑢 𝑀 ∈ (𝐴𝐷) \[𝐴𝐷) ; ce qui donne
les trois cas de figures possibles suivantes. Pour chacun des cas, on dit que les trapèzes ABCD
et ABNM sont en position de Thalès.

 Réciproque
Soit ABCD un trapèze, M un point de (AD) et N un point de (BN). Si les points A, M, D
𝑀𝐴 𝑁𝐵
d’une part et B, N, C d’autre part sont alignés dans le même ordre tel que = 𝑁𝐶 , alors les
𝑀𝐷
droites (MN) et (DC) sont parallèles.

1.1.3.Partage d’un segment dans un rapport donné


Pour partager un segment [𝐴𝐵] en 𝑛 petits segments de même longueur, où 𝑛 est un entier
naturel supérieur ou égal à 2, on utilise le théorème de Thalès en procédant comme suit :
- on trace le segment [𝐴𝐵] ;
- on trace une demi-droite [Ax) sécante à la droite (AB).
- sur cette demi-droite, on place 𝑛 points 𝐼1 , 𝐼2 , … , 𝐼𝑛−1 , 𝐼𝑛 tels que
𝐴𝐼1 = 𝐼1 𝐼2 = ⋯ = 𝐼𝑛−1 𝐼𝑛 (on pourra utiliser le compas)
- On trace la droite (𝐵𝐼𝑛 ) et toutes les autres droites parallèles à (𝐵𝐼𝑛 ) et passant
respectivement par les points 𝐼1 , 𝐼2 , … , 𝐼𝑛−1 .
Ces droites découpent [𝐴𝐵] en 𝑛 segments de même longueur.
𝑚
Remarque : ce partage permet de placer sur une droite (AB) un point M tel que 𝐴𝑀 = 𝐴𝐵
𝑛
où 𝑚 est un entier naturel non nul et 𝑛 est un entier naturel
supérieur ou égal à 2.
Exemple : soit (AB) une droite donnée. Place sur (AB) le
2
point M tel que 𝐴𝑀 = 3 𝐴𝐵.
𝑛 étant égal à 3, on doit partager le segment [AB] en trois
parties égales. Pour cela on applique la méthode précédente :

- 62 -
1.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
Sur la figure ci-contre, ABCD est un parallélogramme.
Indique les couples de triangles qui sont en position de
Thalès.

Exercice 2
Les droites suivantes de la figure ci-contre sont-elles
parallèles ? Réponds par oui ou par non.
1) (MN) et (BC) ? 2) (GE) et (ND) ?
3) (AB) et (FD) ?

Exercice 3 Réponds par Vrai ou Faux


ABCD un trapèze de bases [𝐴𝐵] et [𝐶𝐷], M un point de
(𝐴𝐷) et N un point de (𝐵𝐶).
𝑀𝐴 𝑁𝐵
1. Si (MN) parallèle à (AB) alors 𝑀𝐷 = 𝑁𝐶 ;
2. Si (MN) parallèle à (AB) alors les trapèzes ABCD et ABNM sont en position de Thalès.
𝐴𝑀 𝑀𝐷
3. Si les points A, M, D d’une part et B, N, C d’autre part sont alignés tel que = , alors
𝐵𝑁 𝑁𝐶
les droites (MN) et (DC) sont parallèles.

Exercice 4
Cocher toutes les bonnes réponses. On peut avoir plusieurs réponses justes.
1. (𝐵𝐶) 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒 à (𝐷𝐸)
a) b) c) d)
𝐶𝐸 𝐵𝐷 𝐴𝐷 𝐵𝐶 𝐴𝐷 𝐴𝐵 𝐸𝐴 𝐷𝐴
= = = =
𝐶𝐴 𝐵𝐴 𝐴𝐵 𝐷𝐸 𝐴𝐸 𝐴𝐶 𝐸𝐶 𝐷𝐵

2. (𝐵𝐴) 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒 à (𝐷𝐸)


a) b) c) d)
𝐶𝐴
=
𝐶𝐸
=
𝐴𝐵 𝐶𝐴 𝐶𝐵 𝐴𝐵 𝐵𝐶 𝐶𝐴 𝐴𝐵 𝐶𝐴 𝐶𝐵 𝐵𝐸
𝐶𝐷 𝐶𝐵 𝐷𝐸 = = = = = =
𝐶𝐷 𝐶𝐸 𝐷𝐸 𝐵𝐸 𝐴𝐷 𝐷𝐸 𝐶𝐷 𝐶𝐸 𝐴𝐵

- 63 -
1.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 4
Dans chacune des figures suivantes, choisis la
bonne réponse si elle existe en justifiant.
1. La valeur de x est :
11 15
a) x = 3 ; b) x = ; c) x =
3 4
17
d) x = 3,7 ; e) x = 3

2. La valeur de x est :
384 15
a) x = ; b) x = ;
25 4
115
c) x =14 ; d) x = 8

Exercice 6
Soit EFG un triangle tel que 𝐸𝐹 = 5,4 ;
𝐸𝐺 = 9 ; 𝐹𝐺 = 7,2. I est un point de la droite (EG) n’appartenant pas au segment [EG] tel
que GI = 3. La parallèle à (EF) passant par I coupe (FG) en J.
1. Fais la figure.
2. Calcule les valeurs exactes de FJ et IJ.

Exercice 7
Dans la figure ci-contre les
(BM) et (PC) sont sécantes en A.
𝐴𝐵 = 7 cm ; 𝐴𝑀 = 4 cm ; 𝐴𝑃 = 6 cm ;
𝐴𝐶 = 8 cm. (BC) et (PM) sont-elles parallèles ?

Exercice 8
Pour la figure ci-dessous on a (𝐴𝐵)//(𝐷𝐶) //(𝐹𝐺).
On admet que 𝐴𝐵 = 3𝑐𝑚 , 𝐹𝐺 = 5𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐷𝐹 = 4𝑐𝑚
𝐼 le point d’intersection des droites (𝐴𝐺), (𝐵𝐹) 𝑒𝑡 (𝐷𝐶)
1. Utilise les triangles BIC et BFG en position de Thalès
BI BC
pour démontrer que 
IF CG .
2. Détermine la mesure de 𝐴𝐷.

Exercice 9
Soit [AB] un segment quelconque. En utilisant un segment auxiliaire, construire un point M sur
la droite (AB) tel que :
2 𝑀𝐵 5
1. 𝑀𝐴 = 3 𝐴𝐵 2. = (Faire deux figures).
𝐴𝐵 4

- 64 -
Exercice 10
Soit (C) le cercle de centre O et de rayon 𝑟 = 5cm, A et B deux points diamétralement opposés.
La médiatrice de [AO] coupe le cercle en ( C) en C et D. Soit E le symétrique de O par rapport
à A et F le milieu de [AO]. La parallèle à (OC) passant par F coupe (EC) en G. la droite (OC)
coupe (BD) en I.
1. Construis la figure
2. Quelle est la nature du triangle OCE ? En déduire EC.
3. Calcule FG et EG.
4. Démontre que 𝐴𝐷 = 𝐶𝑂.
5. Calcule OI et BI.

Exercice 11
Soit (C) le cercle de centre I et de diamètre 𝐴𝐵 = 5cm et (C’) le cercle de centre B et de rayon
AB. Le point E ∈ (C’) tel que 𝐴𝐸 = 5cm. La droite (AE) coupe le cercle (C) en F. La
bissectrice de l’angle FÎB coupe (ED) en k. La parallèle à (IE) passant par k coupe (AD) en G.
On donne 𝐷𝐾 = 3,75 √3.
1. Quelle est la nature du triangle AED ? Déduis-en ED et EI.
2. Calcule DG puis KG.
3. Démontre (AE) // (KI).

Exercice 12
3
A, B et C sont trois points alignés tel que 𝐴𝐶 = 𝐴𝐵. Place un point E qui n’appartient pas à
2
3
la droite (AB). Construis le point F tel que 𝐴𝐹 = 2 𝐴𝐸
La droite passant par B et parallèle à (CE) coupe la droite (AE) au point G.
2
1. Démontre que 𝐴𝐺 = 3 𝐴𝐸
2. La droite passant par F et parallèle à (CE) coupe la droite (AB) au point H. 𝑥 est le nombre
tel que 𝐴𝐻 = 𝑥 𝐴𝐵. Calcule 𝑥.

Exercice 13
ABCD est un parallélogramme et 𝐸 ∈ [𝐵𝐷] ; (AE) coupe (DC) en G et (BC) en F.
𝐸𝐵 𝐸𝐴 𝐸𝐹
1. Montre que 𝐸𝐷 = 𝐸𝐺 = 𝐸𝐴
2. Déduis-en que 𝐸𝐴² = 𝐸𝐹 × 𝐸𝐺.

Exercice 14
On considère un rectangle ABCD tel que 𝐴𝐵 = 8𝑐𝑚 et 𝐴𝐷 = 6𝑐𝑚.
1. Calcule AC
2. Soit M ∈ (AB) ; on pose 𝐴𝑀 = 𝑥 (𝑥 est un réel en cm). La droite passant par M et parallèle
à (AC) coupe [BC] en N. Calcule BM, BN et MN en fonction de 𝑥

Exercice 15
Le segment [AB] de longueur 10cm et sa médiatrice (D) se coupent en K. Sur la droite (D)
place le point C tel que 𝐵𝐶 = 10𝑐𝑚. Le point 𝐹 ∈ [𝐶𝐵] tel que 𝐶𝐹 = 4𝑐𝑚.
1. Place le point P sur (D) tel que 𝑃𝐹 = 2𝑐𝑚. On donne 𝐶𝑃 = 2√3𝑐𝑚.
2. Fais la figure

- 65 -
3. Démontre que (PF) // (BK)
4. Q est un autre point de [BC] tel que 𝐶𝑄 = 𝑥. La parallèle à (AB) passant par Q coupe (CK)
en R. Calcule CR en fonction de 𝑥.
5. Calcule l’aire du triangle CQR en fonction de 𝑥.

Exercice 16
Sur la figure ci-contre, les droites (OE) et (CB) sont
parallèles ainsi que les droites (OF) et (CD).
𝐴𝐵 = 2,4𝑐𝑚; 𝐴𝐷 = 3,6𝑐𝑚;
𝐵𝐷 = 4𝑐𝑚; 𝐴𝑂 = 3𝑐𝑚 et 𝑂𝐶 = 1𝑐𝑚
1. Calcule les distances AE et AF.
2. Démontre que les droites (BD) et (EF) sont parallèles.
3. Calcule EF.

Exercice 17
Sur la figure ci-contre on donne :
𝐿𝑂 = 3𝑐𝑚 ; 𝑂𝐾 = 3,9𝑐𝑚 ; 𝑂𝑁 = 4,5𝑐𝑚 et
𝑂𝑀 = 2,6𝑐𝑚.
Les droites (LM) et (KN) sont-elles parallèles ?

Exercice18
On donne le triangle ABC ci-contre tel que
𝐵𝐶 = 8 𝑐𝑚 𝐴𝐵 = 5 𝑐𝑚 𝐴𝐶 = 7𝑐𝑚
1. Détermine la positon du point M sur le coté [BC] tel
que le parallélogramme MNAP ait un périmètre de
12,5cm.
2. Fais une figure pour le point M trouvé.
(On posera 𝐵𝑀 = 𝑥 et on calculera MN et NA en
fonction de 𝑥)

Exercice19
Soit ABC un triangle, E un point de [AB] et D un point
de [AC] tel que la droite (ED) est parallèle à (BC).
On donne 𝐴𝐸 = 𝐵𝐶 = 3 et 𝐸𝐵 = 𝐴𝐷 = 2
1. Calcule AC, puis DC.
2. Calcule ED.
3. F est un point de (DE) tel que 𝐷𝐹 = 2,7. Les droites
(EC) et (AF) sont-elles parallèles?

- 66 -
1.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 20
Demba veut déterminer la hauteur de l’arbre sans
monter au sommet.
Pour cela il dispose des informations suivantes :
- L’ombre de l’arbre mesure 60m ;
- L’ombre de Demba mesure 3m ;
- La taille de Demba est de 1,62m.
Peut- il déterminer la hauteur de l’arbre avec ces
informations ? Justifie ta réponse.

Exercice 21

Détermine la hauteur de cet


immeuble en mobilisant tes
connaissances sur Thalès et
le dessin donné par l’ingénieur.

Exercice 22
Monsieur Sagna utilise respectivement les espaces 𝒜1 , 𝒜2 𝑒𝑡 𝒜3 pour la culture de salade,
carrotes et gombo. L’espace 𝒜4 est utilisé pour la
constructions d’infrastructures agricoles
BCEF est un carré d’aire (8 + 2√7) 𝑑𝑎𝑚2. Les
points B, G et C sont alignés, les points E, F et H
sont alignés, 𝐵𝐺 = 3 𝑑𝑎𝑚 𝑒𝑡 𝐴𝐵 = 11 𝑑𝑎𝑚
En mobilisant les outils mathématiques pertinents,
détermine l’aire de chaque domaine.

- 67 -
Leçon 2 : Relations trigonométriques dans un triangle
rectangle
2.1. L’essentiel du cours
2.1.1. Triangle rectangle (rappels)
 Un triangle est rectangle s’il a un angle droit. Les deux autres angles sont aigus et
complémentaires (c’est-à-dire que leur somme est égale à 90𝑜 ).
 Exemple : Soit SEN un triangle rectangle en S :
- [SN] et [SE] sont les côtés de l’angle droit ;
- [EN] est l’hypoténuse ;
- En considérant l’angle 𝐸̂ , [SN] est appelé
côté opposé à l’angle 𝐸̂ et [ES] le côté
adjacent à l’angle 𝐸̂ .
 Théorème de Pythagore
Dans un triangle rectangle, la somme des carrés des côtés de l’angle droit est égale au
carré de l’hypoténuse.
Exemple : SEN étant un triangle rectangle en S, on a 𝑆𝐸 2 + 𝑆𝑁 2 = 𝐸𝑁 2 .
 Réciproque de Pythagore
Si ABC est un triangle tel que 𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2 = 𝐵𝐶 2 alors ABC est un triangle rectangle
en A.

2.1.2. Cosinus, sinus et tangente d’un angle aigu


On considère un triangle rectangle et 𝛼 un angle aigu de ce triangle :
𝐶ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡
 le cosinus de 𝛼 est cos 𝛼 = 𝐻𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒
𝐶ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é
 le sinus de 𝛼 est sin 𝛼 = 𝐻𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒
𝐶ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é
 la tangente de 𝛼 est tan 𝛼 = 𝐶ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡
Exemple : en considérant le triangle rectangle SEN et l’angle aigu 𝐸̂ , on a :
𝐸𝑆 𝑆𝑁 𝑆𝑁
cos 𝐸̂ = 𝐸𝑁 , sin 𝐸̂ = 𝐸𝑁 et tan 𝐸̂ = 𝑆𝐸

sin 𝛼
Remarque : tan 𝛼 = cos 𝛼 .

2.1.3. Sinus et cosinus d’angles complémentaires


Si deux angles sont complémentaires, alors le cosinus de l’un est égal au sinus de l’autre.
Autrement : si α et ß sont deux angles complémentaires alors : cos 𝛼 = sin 𝛽 𝑒𝑡
𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 𝑐𝑜𝑠𝛽 .
2.1.4. Relation entre le sinus et le cosinus d’un angle aigu
Pour tout angle aigu 𝛼, on a : 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 + 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 = 1.

- 68 -
2.1.5. Sinus, cosinus et tangente de 30°, 45° et 60°
𝜶 𝟑𝟎° 𝟒𝟓° 𝟔𝟎°
1 √2 √3
𝑠𝑖𝑛𝛼
2 2 2
√3 √2 1
𝑐𝑜𝑠𝛼
2 2 2
√3
𝑡𝑎𝑛𝛼 1 √3
3

- 69 -
2.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
Recopie et complète les phrases suivantes :
1. Dans un triangle rectangle, le sinus d’un angle aigu est égal au rapport entre
…………………………...et ……………………
2. Si 𝑥̂ et 𝑦̂ sont deux angles complémentaires, alors cos 𝑥̂ = ……………….

Exercice 2
Soit PQR est un triangle. Donne la bonne réponse en indiquant le numéro de la question et la
lettre de la bonne réponse.
N° QUESTIONS Réponse : A Réponse : B Réponse : C
Si PQR est rectangle en Q, 𝑐𝑜𝑠 𝑃̂ + 𝑐𝑜𝑠 2 𝑄̂ = 1
2 𝑐𝑜𝑠 𝑃̂ + 𝑐𝑜𝑠 2 𝑅̂ = 1
2
𝑐𝑜𝑠 𝑄̂ + 𝑠𝑖𝑛2 𝑅̂ = 1
2
1
alors …
Si PQR est rectangle en Q 1 1 1
2 1 𝑠𝑖𝑛𝑃̂ = 𝑠𝑖𝑛𝑅̂ = 𝑠𝑖𝑛𝑄̂ =
et si 𝑐𝑜𝑠𝑃̂ = alors … 2 2 2
2
Si PQR est rectangle en Q, 𝑃𝑄 𝑄𝑅 𝑃𝑅
3 𝑡𝑎𝑛𝑅̂ = 𝑠𝑖𝑛𝑅̂ = 𝑐𝑜𝑠𝑅̂ =
alors … 𝑄𝑅 𝑃𝑅 𝑃𝑄

Exercice 3
Observe la figure ci-contre puis complète
1. 𝑐𝑜𝑠𝐵̂ = ⋯
2. 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ = ⋯ = ⋯
3. 𝑡𝑎𝑛𝐵̂ = ⋯ = ⋯
̂=⋯
4. 𝑐𝑜𝑠𝐶𝐸𝐹
̂ =⋯
5. 𝑠𝑖𝑛𝐷𝐸𝐹
6. 𝑡𝑎𝑛𝐷 ̂=⋯=⋯=⋯

Exercice 4
̂ = 30° 𝐸𝑀 = 12𝑐𝑚
MEN est un triangle rectangle en N, tel que 𝑀𝐸𝑁
Réponds par vrai ou faux :
1
1. 𝑐𝑜𝑠𝐸̂ = 2
√3
2. 𝑠𝑖𝑛𝐸̂ = 2
√3
3. 𝑐𝑜𝑠𝐸̂ = 2 ̂ =1
4. 𝑐𝑜𝑠𝑀 2
√3
5. 𝑡𝑎𝑛𝐸̂ = 3 ̂ = √3
6. 𝑡𝑎𝑛𝑀 7. 𝑀𝑁 = 6𝑐𝑚 8. 𝐸𝑁 = 6𝑐𝑚
3
9. 𝑀𝑁 = 6√3𝑐𝑚 10. 𝐸𝑁 = 6√3𝑐𝑚.

Exercice 5 : Choisis la bonne réponse :


Sur la figure ci-contre, on a 𝐴𝐶 = 3; 𝐴𝐵 = 4; 𝐶𝐵 = 5.
La valeur de 𝐶𝐷 est :
17 9 12 25 29
1) 12 ; 2) 5 ; 3) ; 4) 12 ; 5) 12
5

- 70 -
2.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 6
ABC est un triangle rectangle en C : BC = 3 cm et B̂ = 60°. Construire le triangle ABC
1. Calculer AB puis AC.
2
2. Soit I un point de [AC] tel que AI = AC, placer I.
5
3. La parallèle à (BC) passant par I coupe (AB) en N. Calculer IN et AN.
4. Soit E le point de [BC) tel que BE = 8 cm, calculer AE.
5. Soit H et J les projetés orthogonaux respectifs de C et I sur (AE). Construire H et J. Montrer
AJ 2
que  . Montrer que (NJ) et (BH) sont parallèles.
AH 5

Exercice 7
𝑎, 𝑏 et 𝑐 désignent les mesures d’angles aigus. Sachant que :
1. 𝑐𝑜𝑠𝑎 = 0,6 calcule 𝑠𝑖𝑛𝑎 et 𝑡𝑎𝑛𝑎.
8
2. 𝑠𝑖𝑛𝑏 = , calcule 𝑠𝑖𝑛𝑏 et 𝑡𝑎𝑛𝑏.
15
1
3. 𝑐𝑜𝑠𝑐 = , calcule 𝑡𝑎𝑛𝑐.
3

Exercice 8
On considère un triangle isocèle MNP de sommet M tel que : 𝑀𝑁 = 7𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑁𝑃 = 4𝑐𝑚
Soit I et J les milieux respectifs de ([NP] et [MP].
1. Construis le cercle circonscrit à MNP. Place son centre O.
2
2. Montre que 𝑠𝑖𝑛𝑃𝑀 ̂ 𝐼 = . En déduire 𝑐𝑜𝑠𝑃𝑀 ̂ 𝐼 = 3√5.
7 7
3. Calcule le rayon du cercle circonscrit au triangle MNP, puis en donner une valeur
approchée.

Exercice 9 : BFEM 2005


1. Construis un cercle (C) de centre I et de rayon 4 cm. A et B sont deux points
diamétralement opposés du cercle (C).
2. Place un point M sur (C) tel que : 𝐴𝑀 = 4𝑐𝑚.
3. Quelle est la nature du triangle AMI ? Déduis en la mesure de l’angle BIM̂ .
4. K est le point d’intersection de la perpendiculaire à (AB) passant par I et la droite (AM).
a. Justifie que AMB est un triangle rectangle.
b. En remarquant que 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝑀 ̂ = 𝑐𝑜𝑠𝐾𝐴𝐼 ̂ , calcule AK et KI.
5. Le point H est le projeté orthogonal de M sur (AB).
a. Calcule cosB ̂ de deux manières différentes.
BM 2
̂ puis démontre que : 𝐵𝐻 =
b. Exprime BH en fonction de cosB .
AB

- 71 -
6. Place le point E sur le segment [AM] tel que: 𝐴𝐸 = 3𝑐𝑚. La parallèle à (I M) passant par
E coupe [AI] en F. Quelle est la nature du triangle AEF ?

Exercice 10 :
1. Montre que 𝐴𝐶 = 3√3.
2. Montre que les droites (NS)
et (AC) sont parallèles.
3. Calcule les valeurs exactes
de OS et de ES.
4. Calcule NE.
5. Calcule la mesure de l’angle
̂.
𝐶𝑂𝐴
6. Démontre que le triangle
SON est rectangle.

Exercice 11
On considère un cercle (C ) de centre O et de rayon r. Soit [AB] un diamètre de ce cercle ;
(∆) la tangente en B à (C ). Une droite (L) passant par A recoupe (C) en C et recoupe (∆) en
E. On désigne par 𝛼 la mesure de BAĈ .
1. Exprime en fonction de r et 𝛼 : AC; BC; AE ; BE.
2. Calcule : AC; BC; AE; BE pour r = 2cm et 𝛼 =30°.

Exercice 12
Observe attentivement la configuration
ci-contre et en mobilisant tes connaissances
en trigonométrie, calcule 𝑝.

Exercice 13
Soit ABC un triangle rectangle en A et H le projeté orthogonal de A sur (BC).
1. Montre de deux façons différentes que 𝐴𝐵 × 𝐴𝐶 = 𝐴𝐻 × 𝐵𝐶.
̂ ) et sin(ACB
2. Exprime sin(ABC ̂ ) en fonction de AH, AB et AC.
𝐴𝐻 2 𝐴𝐻 2 1 1 1
3. Déduis en que 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 = 1 et que 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 = 𝐴𝐻 2 .

Exercice 14
Soit ABC un triangle rectangle en A et H le pied de la hauteur issue de A.
1. Montre que 𝑠𝑖𝑛B ̂ × 𝐴𝐵 = 𝑠𝑖𝑛𝐶̂ × 𝐴𝐶.
𝐴𝐵 𝐴𝐻 𝐴𝐶 𝐴𝐻
2. Montre que 𝐴𝐶 = 𝐶𝐻 puis = 𝐵𝐻 . Déduis en que 𝐴𝐵 2 × 𝐶𝐻 = 𝐴𝐶 2 × 𝐵𝐻.
𝐴𝐵

- 72 -
Exercice 15
Soit ABC un triangle isocèle en A tel que AC = 8 cm et BC = 6 cm. H est le pied de la
hauteur issue de A et E un point de la droite (AC). La parallèle à (BC) passant par E coupe
(AH) et (AB) respectivement en O et 𝐸 ʹ.
1. Fais la figure.
2. Calcule 𝑚𝑒𝑠ACB ̂ puis déduis- en 𝑚𝑒𝑠AE𝐸 ̂ ʹ.
3. On pose 𝐴𝐸 = 𝑥.
Quelles sont les valeurs de 𝑥 pour lesquelles le triangle AE𝐸 ʹ est :
- une réduction du triangle ABC ?
- un agrandissement du triangle ABC ?
3
4. En utilisant les cosinus des angles montre que 𝑂𝐸 = 8 𝑥.
√55
5. En utilisant la tangente des angles montre que 𝑂𝐴 = 𝑥.
8

Exercice 16
Un homme sur un bateau à 500 m de la côte
voit le point culminant d’une falaise de 9°.
Calcule au mètre près la hauteur de cette falaise.

Exercice 17
Pour calculer la hauteur d’une tour, on utilise le
procédé suivant : un appareil de hauteur négligeable
est placé au sol à une certaine distance de la tour et
émet un rayon en direction du sommet de la tour.
L’angle lu entre le sol et le rayon est de 𝛼 = 60𝑜 . On
déplace l’appareil de 4m vers la tour. L’angle ainsi
obtenu est de 𝛽, avec tan 𝛽 = 3√3. Calcule h la hauteur de la tour.

- 73 -
2.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 18 : Rampe d’escalier
Astou ingénieure en génie civile veut construire une rampe d’escalier de 9,6m qui atteigne une
hauteur de 2m par rapport au sol.
Calcule l’angle que doit faire la rampe avec l’horizontale.

Exercice 19 :
Sur le panneau de la circulation annonçant
une descente dangereuse, l'indication "10%"
signifie que lorsque l'on parcourt 100m,
on s'abaisse de 10m par rapport à l'horizontale
comme l'illustre le dessin ci-dessous:
1. Dans un tel cas, quel est l'angle formé par la
route avec l'horizontale?
2. Si l'angle formé par la route avec l'horizontale
est de 8°, quel sera alors le pourcentage indiqué sur le panneau ?

Exercice 20 : angle d’élévation du soleil


Dans le schéma ci-contre, l’ombre et
la taille de Moussa sont respectivement
2m et 1,6m.
En utilisant tes connaissances en
Trigonométrie et la calculatrice, calcule
une valeur approchée de l’angle d’élévation
du soleil 𝛼

Exercice 21 : Hauteur d’un immeuble


Pour mesurer la hauteur d’un immeuble, Joseph procède selon le schéma ci-dessous, en
mesurant l’angle de vision du sommet en deux endroits A et B tels que A, B et C soient alignés.
Sachant que 𝐴𝐵 = 36 𝑚 et la taille de Joseph est 1,8 𝑚
1. Détermine la hauteur de l’immeuble en fonction de 𝛼 et 𝛽.
2. Détermine la hauteur de l’immeuble si 𝛼 = 60° et 𝛽 = 30°

- 74 -
Exercice 22 : Gestion d’un garage auto
Talla, un jeune mécanicien-automobile, dispose d’un domaine sur lequel il veut implanter un
garage. Il compte ouvrir l’utilisation de son espace à un électricien, un peintre et un soudeur.
Pour cela, il pense morceler son domaine en cinq parties : une pour lui-même, trois (03) à louer
à ses associés et une pour un parc de stationnement, comme l’indique la figure codée ci-après.
EFD est pour lui-même,
CEFB est pour le soudeur
OGD est pour le peintre
OGA est pour l’électricien
BAD est le parc de stationnement
𝐴𝐵 = 40𝑚 ; 𝐴𝑂 = 20𝑚 𝑒𝑡 𝐶𝐸 = 𝐺𝐴
1. Donne la nature du triangle AOD et
celle du quadrilatère ABCD.
2. Calcule chacune des longueurs OD,
AG, OG, ED et EF.
3.
̂ et cos 𝑂𝐴𝐷
a. Calcule sin 𝑂𝐴𝐷 ̂.
̂.
b. Déduis-en la mesure de l’angle 𝑂𝐴𝐷

Exercice 23
M. MBENGUE divise son terrain trapézoïdal ABCD en trois parcelles triangulaires ABE, AED
et ECD. Il partage ces trois parcelles à ses
enfants Amadou, Elimane et Ngoné
respectivement.
Les dimensions de la parcelle Elimane sont
AE := 9 √5, A : D = 15 √5 et DE := 12 √5
et La parcelle d’Amadou est un triangle
rectangle en B et l’angle au sommet A
mesure 50◦ . La parcelle de Ngoné, est un
triangle rectangle en C et le côté EC mesure
6√5 (voir figure ci-dessous). Le côté BC
étant près de la route, les trois enfants ont payé un grillage de 25m de long pour le mettre le
long de ce côté.
1. Elimane affirme que sa parcelle est un triangle rectangle en E. A-t-il raison ?
2. Ngoné affirme que l’angle au sommet E de sa parcelle mesure 30° . A-t-elle raison ?
3. Le grillage sera-t-il suffisant pour couvrir le côté BC du terrain ?

- 75 -
Leçon 3 : Angles inscrits angles au centre
3.1. L’essentiel du cours
3.1.1. Angle inscrit et angle au centre associé
Soit un cercle de centre O et de rayon r.
 On appelle angle au centre tout angle dont
le sommet est le centre du cercle.

 On appelle angle inscrit tout


angle dont le sommet est un point du cercle et dont les côtés
sont sécants au cercle.

Exemple : dans la figure ci-contre

 ⏜
̂ est un angle inscrit qui intercepte l’arc 𝑅𝑆
𝑅𝑃𝑆
 ⏜
̂ est un angle inscrit qui intercepte l’arc 𝑅𝑆
𝑅𝑄𝑆
 ⏜
̂ est l’angle au centre qui intercepte l’arc 𝑅𝑆
𝑅𝑂𝑆

 Remarque :
Un angle inscrit et un angle au centre qui interceptent le même arc sont dits associés.

 Propriétés
 Dans un cercle, un angle au centre est le double de chaque angle inscrit associé.
 Dans un cercle, si deux angles inscrits interceptent le même arc, alors ils ont la même
mesure.
Par exemple : dans la figure précédente
̂ étant l’angle au centre associé à l’angle inscrit 𝑅𝑄𝑆
- 𝑅𝑂𝑆 ̂ , 𝑚𝑒𝑠𝑅𝑂𝑆 ̂ = 2𝑚𝑒𝑠𝑅𝑄𝑆 ̂
̂ et 𝑅𝑃𝑆
- 𝑅𝑄𝑆 ̂ étant deux angles inscrits interceptant le même arc, on a
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝑅𝑃𝑆
𝑚𝑒𝑠𝑅𝑄𝑆 ̂ .

- 76 -
3.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
Complète les phrases suivantes :
1. Deux angles inscrits qui interceptent le même arc ont …
2. La mesure d’un angle inscrit est égale … de la mesure de l’angle au centre associé.

Exercice 2
On considère deux angles inscrits 𝛼, 𝛽 d’un cercle qui interceptent le même arc que l’angle au
centre 𝜃. Dans chaque cas, indique la bonne réponse :
1. Si l’angle inscrit 𝛼 mesure 16°, alors l’angle au centre 𝜃 mesure :
a) 8° b) 16° c) 32°
2. Si l’angle inscrit 𝛽 mesure 20°, alors l’angle inscrit 𝛼 mesure :
a) 10° b) 20° c) 40°
3. Si l’angle au centre mesure 90°, alors l’angle inscrit 𝛽 mesure :
a) 45° b) 90° c) 180°

Exercice 3
On considère la figure suivante : réponds par Vrai ou Faux
̂ et 𝐴𝐸𝐶
1. 𝐵𝐸𝐶 ̂ interceptent le même arc.
̂ est l’angle au centre associé à 𝐵𝑂𝐴
2. 𝐵𝐷𝐴 ̂
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐷𝐵
3. 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐸𝐵 ̂
̂ = 1 𝑚𝑒𝑠𝐸𝑂𝐷
4. 𝑚𝑒𝑠𝐸𝐵𝐷 ̂
2
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐶𝐸
5. 𝑚𝑒𝑠𝐸𝐴𝐵 ̂

Exercice 4
Observe la figure ci-contre
et coche les bonnes réponses.

- 77 -
Exercice 5
Considérons la figure ci-contre :
1. Donne les angles inscrits de sommet F.
2. Donne les angles inscrits de sommet B qui interceptent le
même arc qu’un angle inscrit de sommet F.
3. Quelles sont les mesures des angles
̂ ; 𝐴𝐸𝑥
𝐴𝑂𝐸 ̂ ; 𝐸𝐹𝐶̂ ; 𝐸𝑂𝐹̂ ; 𝐸𝐵𝐹 ̂ et 𝐶𝐸𝐹̂.

- 78 -
3.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 6
1. Construis un cercle (C) de centre O et de rayon 3cm puis place trois points A, B et C dans
̂ et 𝐵𝑂𝐶
cet ordre de telle façon que les angles au centre 𝐴𝑂𝐵 ̂ mesurent respectivement 40° et
70°.
2. Calcule les mesures des angles du triangle ABC.
⏜.
3. Calculer la longueur de l’arc 𝐴𝐵
̂ ; mes 𝐴𝑀𝐶
4. Place le point M diamétralement opposé à B et calcule mes 𝐵𝑀𝐶 ̂ et mes 𝐴𝑀𝐵 ̂.

Exercice 7
On considère un quadrilatère convexe ABCD inscrit dans un cercle C(O,R) de rayon R tel que
̂ = 30𝑜 𝑒𝑡 𝐶𝐴𝐵
𝐷𝐶𝐴 ̂ = 45𝑜
̂ et 𝐵𝑂𝐶
1. Détermine les angles 𝐷𝑂𝐴 ̂.
2. Détermine les longueurs DA et CB.

Exercice 9
Construis un triangle ABC isocèle en A, le cercle circonscrit C(O,R) et les bissectrices des
̂ et 𝐴𝐶𝐵
angles 𝐴𝐵𝐶 ̂ qui coupent le cercle respectivement en M et N.
̂ = 𝐴𝑀𝐵
Établis l'égalité 𝐴𝑁𝐶 ̂ .

Exercice 10
On considère un quadrilatère ABCD dont les sommets sont sur un même cercle C(O, R) et tels
̂ = 105𝑜 et 𝐴𝐵𝐶
que 𝐷𝐴𝐵 ̂ = 85𝑜 . Détermine les mesures des autres angles de ce quadrilatère.

Exercice 11
ABCD est un parallélogramme tel que 𝐴𝐷𝐶 ̂ = 60𝑜 . O est le centre du cercle circonscrit au
triangle ABC.
1. Fais une figure.
̂ et 𝐴𝐷𝐶
2. Compare les angles 𝐴𝐵𝐶 ̂ . Justifier.
3. Déduis-en que 𝐴𝑂𝐶̂ = 2𝐴𝐷𝐶
̂ . Calcule 𝐴𝑂𝐶
̂ .

Exercice 12
Dans la figure ci-contre ABC est un triangle isocèle en A, inscrit dans
̂ = 25𝑜 et
le cercle de centre O et de rayon = 3 cm. Sachant que 𝐵𝐴𝐶
̂ , 𝐵𝑃𝐶
(KB) // (AC), calcule 𝐵𝑂𝐶 ̂ , 𝐴𝐵𝐶
̂ , 𝐵𝑀𝐶
̂ et 𝐴𝐵𝐾 ̂.

Exercice 13
ABC est un triangle inscrit dans un cercle de centre O et de diamètre
⏜ ne contenant pas C. La parallèle à (BD) passant par C coupe
[AD] tel que B soit sur l’arc 𝐴𝐷
(AB) en E.
1. Montre que (CE) est une hauteur du triangle ABC.
̂ , 𝐴𝑂𝐵
2. Calcule 𝐴𝐶𝐵 ̂ et 𝑂𝐵𝐴̂ si 𝐵𝐷𝐴̂ = 70𝑜 .

- 79 -
Exercice 14
ABC est un triangle inscrit dans un cercle (𝒞).
Le segment [AD] est un diamètre du cercle et le segment [AH], une hauteur du triangle ABC.
̂ recoupe le cercle en E.
La bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶
1. Compare les angles des triangles AHC et ABD.
̂.
2. Démontre que la droite (AE) est la bissectrice de l’angle 𝐷𝐴𝐻

Exercice 15
1.
a. Construis un cercle (c) de centre I et de rayon 𝑟 = 4𝑐𝑚. A et B sont deux points du cercle
(C) diamétralement opposés. Placer un point M sur (C) tel que 𝐴𝑀 = 4𝑐𝑚.
b. Quelle est la nature du triangle AMI ?
̂?
c. Déduis en la mesure de 𝐵𝐼𝑀
2. K est le point d’intersection de la perpendiculaire à (AB) passant par i et la droite (AM)
a. Justifie que AMB est un triangle rectangle
b. en remarquant que cos𝐵𝐴𝑀 ̂ = 𝑐𝑜𝑠𝐾𝐴𝑀 ̂ . Calcule AK et KI.
3. Le point H est le projeté orthographe de M sur (AB).
a. Calcule 𝑐𝑜𝑠𝐵̂ de deux manières différentes.
𝐵𝑀²
b. Exprime BH en fonction de cos 𝐵̂ puis démontre que BH = 𝐴𝐵
4. Place le point E sur [AM] tel que 𝐴𝐸 = 3𝑐𝑚. La parallèle à (IM) passant par E coupe [AI]
en F. Quelle est la nature du triangle AEF ?

Exercice 16
1.
a. Construis un triangle ABC rectangle en C tel que 𝐴𝐶 = 8𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐴𝐵 = 10 𝑐𝑚
b. Calcule BC.
2. Soit H le projeté orthogonal de C sur (AB).
a. Calcule CH, AH, et BH.
b. Calcule cos ̂ ̂ . Pouvait-on prévoir ce résultat ?
𝐴𝐶𝐻 et sin 𝐵𝐶𝐻
3. La parallèle à (CH) passant par B coupe (AC) en E. Calcule CE et BE.
3 𝐴𝐾 2
4. Soit le point J de [AB] tel que 𝐵𝐽 = BA et K ∈ [AE] tel que =5.
5 𝐴𝐸
a. Détermine le réel b tel que 𝐸𝐾 = 𝑏 𝐸𝐴.
b. Démontre que (JK) // (BE).

Exercice 17
Sur une droite (D), on marque les points B, O et C dans cet ordre tel que 𝐵𝑂 = 5𝑐𝑚 𝑒𝑡
𝑂𝐶 = 3𝑐𝑚. A est le point de contact d’une tangente issue de B au cercle (C) de rayon 3cm et
de centre O.
1. Fais la figure.
2. Calcule AB.
3. Soit H le projeté orthogonal de A sur (BC). Calcule BH, AH, OH, HC et AC.

- 80 -
Exercice 18
Soit la figure ci-contre :
1. Quel est l’angle inscrit qui intercepte le même arc de cercle que
̂
𝐴𝑂𝐵
̂ = 35𝑜 et 𝐶𝑂𝐷
2. 𝐴𝑂𝐵 ̂ = 110𝑜 . Calcule la mesure de 𝐴𝐶𝐵 ̂ puis la
̂ . En déduire la mesure de 𝐴𝑂𝐶
mesure de 𝐷𝐴𝐶 ̂.

EXERCICE 19
On considère un triangle LMN rectangle en M tel que 𝐿𝑀 = 6𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑀𝐿𝑁 ̂ = 30°
1. Montre que la valeur exacte de LN est 4√3 cm.
2. Trace le cercle (C) de diamètre [LM] ; il recoupe le segment [LN] en P.
Quelle est la nature du triangle LMP ? Justifie.
3. Montre que la valeur exacte de MP est 3 cm.
4. Montre que la valeur exacte de LP est 3√3 cm.
5. La perpendiculaire à (LN) passant par N coupe (LM) en R. Que peut-on déduire des droites
(RN) et (MP) ? Justifie.
6. Montre que la valeur exacte de RN est 4 cm.
7. Calcule les aires des triangles MPL et RNL (valeur exacte).
8. Quelle est la nature du quadrilatère MPNR ? Calcule son aire.

- 81 -
3.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 20
ABC est un triangle rectangle en B tel que 𝐴𝐵 = 5 𝑐𝑚 ; 𝐵𝐴𝐶 ̂ = 30°.
1. Construis ABC.
2. Construis le cercle circonscrit au triangle ABC. Son centre est O.
̂.
3. La hauteur (BI) de ABC coupe (AC) en I et le cercle en J. Détermine 𝐵𝐽𝐶
4. Calcule les mesures des angles du triangle BOC.
5. Calcule les mesures des angles du triangle ABJ.

Exercice 21
Soit ABCD un trapèze rectangle en A et D tel que 𝐴𝐵 = 𝐴𝐷 = 6𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐶𝐷 = 10𝑐𝑚.
Soit M le point de [CD] tel que 𝐶𝑀 = 2𝑐𝑚.
La perpendiculaire à (CD) en M coupe (AC) en E.
1.
a. Fais une figure.
b. Montre que 𝑀𝐸 = 1,2𝑐𝑚.
2. La parallèle à (CD) passant par E coupe (AC) en N.
𝐶𝐸 𝐶𝑁 𝐶𝑀 𝐶𝑁
a. Montre que = et en déduire que : =
𝐶𝐴 𝐶𝑁 𝐶𝐷 𝐶𝐵
b. Montre alors que (MN) // (BD).
3. Soit J le point de [AD] tel que 𝐴𝐽 = 2√3
̂ . Déduis en la mesure de l’angle 𝐴𝐵𝐽
a. Calcule tan 𝐴𝐵𝐽 ̂ puis placer le point J.
b. Détermine la mesure de l’angle 𝐽𝐵𝐷 ̂ .
4. Soit H le projeté orthogonal de J sur (BD).
Calcule les distances : BJ ; JD ; DH et BH.

Exercice 22
1. Trace un cercle (C) de centre I et de diamètre [AB] tel que 𝐴𝐵 = 8 𝑐𝑚 ; marque un point E
sur (C) tel que 𝐴𝐸 = 4 𝑐𝑚.
2. Quelle est la nature de chacun des triangles ABE et AEI ? Justifie chacune des réponses.
3. Détermine la mesure de chacun des angles 𝐸𝐴𝐵̂ 𝑒𝑡 𝐵𝐼𝐸̂.
4. Soit (d) la médiatrice du segment [AB ; la droite (AE) coupe (d) en K.
En posant 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐸̂ = 𝑐𝑜𝑠𝐾𝐴𝐼 ̂ , calcule les distances AK et KI.

- 82 -
Leçon 4 : Vecteurs
4.1. L’essentiel du cours
4.1.1. Rappels
 Vocabulaire
 A et B étant deux points distincts, le vecteur 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est caractérisé par :
- sa direction : la droite (AB)
- son sens : celui de A vers B
- sa longueur : la distance AB

 le point A est l’origine du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 et B son extrémité.
 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ou 𝐵𝐵
Si les points A et B sont confondus, alors le vecteur 𝐴𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est appelé vecteur nul et
est noté ⃗⃗
0.
 Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 peut être noté 𝑢
⃗⃗, 𝑣⃗, 𝑤 ⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗, etc ; on écrit 𝑢 𝐴𝐵 .

 Vecteurs opposés
 Deux vecteurs sont opposés s’ils ont la même direction, la même longueur, mais des
sens contraires.
 Un vecteur opposé de 𝑢
⃗⃗ est −𝑢 ⃗⃗
 Un vecteur opposé de 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est −𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ?

 Vecteurs égaux
Deux vecteurs sont égaux s’ils ont la même
direction, le même sens et la même longueur.

 Vecteurs et configurations
 Si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐷𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , alors ABCD est un
parallelogramme.
 Si ABCD est un parallélogramme, alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶 .
 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐼𝐵
Si 𝐴𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗, alors I est le milieu de [AB]
 Si I est le milieu de [AB], alors ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐵

 Vecteurs et transformations
 ⃗⃗ équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M’ est l’image de M par la translation de vecteurs 𝑢 𝑀𝑀′ = 𝑢 ⃗⃗
 M’ est l’image de M par la symétrie de centre O équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′

 Addition vectorielle
 Relation de Chasles : pour tous A, B et C du plan, on a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
 Méthode de construction de la somme de deux vecteurs
Pour construire la somme 𝑢
⃗⃗ + 𝑣⃗, on peut procéder comme suit :

- 83 -
- on représente le vecteur 𝑢
⃗⃗ ;
- on représente un vecteur égal à 𝑣⃗ et ayant comme
origine l’extrémité du représentant du vecteur 𝑢 ⃗⃗
tracé (on dit qu’on met les deux vecteurs bout à
bout)
- on trace le vecteur ayant comme origine celle de
𝑢
⃗⃗ et comme extrémité celle de 𝑣⃗.
On obtient ainsi le vecteur 𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗ , appelé somme
des vecteurs 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗.

 Propriétés
Quels que soient les vecteurs ⃗⃗⃗⃗, 𝑢 𝑣 ⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑤⃗⃗⃗ du plan ; on a :
 ⃗⃗⃗⃗
𝑢+ 𝑣 ⃗⃗⃗⃗ = 𝑣⃗ + 𝑢 ⃗⃗.
 (⃗⃗⃗⃗
𝑢+ 𝑣 ⃗⃗⃗⃗) + 𝑤 ⃗⃗⃗ = 𝑢 ⃗⃗ + (𝑣⃗ + 𝑤 ⃗⃗⃗).
 𝑢 ⃗⃗ + 𝑜⃗ = 𝑢 ⃗⃗ .
 𝑢 ⃗⃗ + (−𝑢 ⃗⃗) = ⃗0⃗ ;

 Multiplication d’un vecteur par un réel:


 Le produit d’un vecteur non nul 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ par un réel k non nul, est le vecteur 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ tel que :
- (AB) et (CD) sont parallèles
- [AB) et [CD) ont le même sens si k > 0 et sont de sens contraires si k < 0
- 𝐶𝐷 = |𝑘|𝐴𝐵
On note : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 = k ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
 Propriétés : Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 𝑑𝑒𝑠 𝑟é𝑒𝑙𝑠, ⃗⃗⃗⃗
𝑢 𝑒𝑡 𝑣
⃗⃗⃗⃗ des vecteurs
 ⃗⃗ = 𝑢
1 .𝑢 ⃗⃗
 𝑎 (⃗⃗⃗⃗
𝑢+ 𝑣 ⃗⃗⃗⃗) = 𝑎.⃗⃗⃗⃗
𝑢 + 𝑎.⃗⃗⃗⃗
𝑣
 𝑎(𝑏.⃗⃗⃗⃗)
𝑢 = (𝑎𝑏)𝑢 ⃗⃗
 (𝑎 + 𝑏).𝑢 ⃗⃗ = 𝑎. 𝑢⃗⃗ + 𝑏𝑢
⃗⃗

 Vecteurs colinéaires :
 Deux vecteurs sont colinéaires s’ils ont la même direction ou si l’un d’eux est nul ;
 𝑢⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣⃗ sont colinéaires s’il existe un réel k tel que 𝑢
⃗⃗ = 𝑘⃗⃗⃗
𝑣;
 Si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB et CD⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires alors les droites (AB)et (CD) sont parallèles ;
 𝑆𝑖 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒𝑠 (𝐴𝐵) 𝑒𝑡 (𝐶𝐷) 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
 𝑆𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑠 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑙𝑖𝑔𝑛é𝑠.
𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐵𝐶
 𝑆𝑖 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑙𝑖𝑔𝑛é𝑠 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠.

- 84 -
4.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
Réponds par vrai ou faux.
1. La direction du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 est le sens de A vers B.
2. Le vecteur opposé de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐴 𝑒𝑠𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐸 .
3. Si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 alors ABCD est un parallélogramme.
4. Si O est le milieu du segment [PQ] alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 = 𝑂𝑄⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑣⃗.
5. Si A est l’image de B par la translation de vecteur 𝑣⃗ alors 𝐴𝐵

Exercice 2
Complète les pointillés
1. Si 𝐴 = 𝐵, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⋯
2. Si M’ est l’image de M par la symétrie de centre I alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ = ⋯
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⋯ = 𝑀𝑃
3. Pour tous points M, N et P du plan, 𝑀𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4. S’il existe un réel k tel que 𝑢 ⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣⃗ sont …
⃗⃗ = 𝑘𝑣⃗, alors les vecteurs 𝑢
5. Les points A, B et C sont alignés, s’il existe un réel k tel que …

Exercice 3
Choisis la bonne réponse
No Questions Réponse A Réponse B Réponse C
1 2 vecteurs sont colinéaires si et ils ont la même ils ont la même ils ont le même
seulement si … direction longueur sens
2 Les droites (AB) et (CD) sont les points A, B, C les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑘𝐶𝐷⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ,
parallèles si et seulement si … et D sont alignés et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 sont égaux 𝑘∈ℝ
3 Les points A, B et C sont alignés ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐵𝐶
𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont
si et seulement si … 𝑘∈ℝ opposés
4 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Pour tout point A, le vecteur 𝑃𝑄 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑄𝐴
𝑃𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝑄
𝑃𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝑃
𝑄𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
est égal à …
5 Les vecteurs 𝑢
⃗⃗ et −3𝑢⃗⃗ sont … opposés colinéaires de même sens

Exercice 4
Pour chacune des figures ci-contre
𝑢
⃗⃗ + 𝑣⃗ = 𝑤
⃗⃗⃗ ? Réponds par Vrai ou
Faux en encerclant V pour vrai et F
pour faux.

- 85 -
Exercice 5 Enoncés Réponses proposées
Observe bien la figure ci-dessous 1/ A : même sens
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐸 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐿 ont B : même direction
et pour chaque énoncé, C : aucune de ces réponses
entoure la bonne réponse. 2/ A : égaux
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐻𝑂
𝐺𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont B : opposés
C : ni l’un, ni l’autre
3/ A : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
B : 𝐴𝑁
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐼
𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ =
C : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐼
4/ A : ⃗0⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐿𝑃 = B: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑃
C : 2𝐿𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗
5/ A : ⃗𝐼𝐽
⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐽
𝐼𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗ = B: 𝐻𝐵⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
C : 𝐵𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗
6/ A : 𝐵𝐽⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =
3𝐵𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
B : 𝐵𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
C : 𝐵𝑂
7/ A : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴
⃗⃗⃗⃗ =
−2𝐼𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗
B : 𝐼𝐷
C : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑃
8/ A : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐿𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =
−𝐿𝑀 ⃗⃗⃗⃗
B : 𝐿𝐽
C : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐻

Exercice 6
Coche, pour chaque question, toutes les bonnes réponses.
1. Si I est le milieu du segment [AB], alors on a …:
a) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐵 ; b) 𝐼𝐴 = 𝐼𝐵 ; c) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐵 ; d) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝐼𝐵 = 𝑂
2. Pour tout point A, B et C du plan, on a
a) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 + 𝐶𝐵⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ; b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = 𝐵𝐶 ; c) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴 = 𝐶𝐵 ; d) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴 = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑆𝐴
3. 𝐴𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =
a) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑆 ; b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑆𝑉 ; c) ⃗0⃗ ; d) Aucune de ces 3 réponses .

- 86 -
Exercice 7
Observe la figure ci- contre
et coche les réponses justes
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
1. 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 2𝐴𝐶
3. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐹 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − 2𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
4. 𝐴𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗

Exercice 8
1. Construis un hexagone régulier ABCDEF de centre O.
2. Complète les égalités suivantes avec les noms de points présents sur la figure.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐵
a) 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⋯ ; b) 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐵𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⋯ ; c) 𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⋯ ; d) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐹 + 𝐹𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⋯
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐸
e) 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⋯ . ; f) 𝑂𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐸 = ⋯ ; g) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐶
𝐸𝐹 + 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⋯

- 87 -
4.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 9
Réduis les sommes vectorielles suivantes :
1. 𝑈⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐹 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐼
⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. 𝑉 𝑅𝑆 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑆𝐻 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑅𝐴
⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
3. 𝑊 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4. 𝑋⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 + 𝐾𝑇 𝐽𝐾

Exercice 10 : construction de la somme de deux vecteurs


On donne sur la figure ci-contre 2 vecteurs 
𝑢
⃗⃗ , 𝑣⃗ et un point A. On se propose de construire u 
v
la somme 𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗.
1. Méthode de la construction bout à bout
a) Construis le point B tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑢 ⃗⃗. (on construit ainsi
A
le représentant d’origine A du vecteur 𝑢 ⃗⃗ )
b) Construis le point C tel que 𝐵𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑣⃗. (on construis ainsi
le représentant du vecteur 𝑣⃗ qui a pour origine l’extrémité
du vecteur 𝑢 ⃗⃗ : on dit qu’on met les vecteurs bout à bout)
c) Justifie que la somme vectorielle 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗ + 𝑣⃗ = 𝐴𝐶
2. Méthode du parallélogramme
a) Reprends la figure initiale, puis construis les points I et J tels que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 = 𝑢⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 = 𝑣⃗.
b) Construis le point C tel que AICJ soit un parallélogramme (d’où le nom de la méthode)
c) Justifie que la somme vectorielle 𝑢⃗⃗ + 𝑣⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 .

Exercice 11 v
u
Construis les vecteurs d'origine A et égaux •
aux vecteurs 𝑢⃗⃗ + 𝑣⃗, 𝑢
⃗⃗ − 𝑣⃗, −𝑢
⃗⃗ + 𝑣⃗ et −𝑢
⃗⃗ − 𝑣⃗ A

Exercice 12
Soit ABCD un parallélogramme et O son centre.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐵
Calcule 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

Exercice 13
Exprime plus simplement en fonction de 𝑢 ⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣⃗ chacun des vecteurs 𝑤 ⃗⃗⃗1, 𝑤
⃗⃗⃗2 , 𝑤 ⃗⃗⃗3 , 𝑤
⃗⃗⃗4 et 𝑤⃗⃗⃗5
définis par :
𝑤
⃗⃗⃗1 = 2(𝑢
⃗⃗ + 𝑣⃗) − 2(𝑢 ⃗⃗ − 𝑣⃗) ; 𝑤
⃗⃗⃗2 = 𝑢⃗⃗ + 2(𝑣⃗ − 𝑢 ⃗⃗) − 3(𝑢 ⃗⃗ − 𝑣⃗) ; 𝑤
⃗⃗⃗3 = 3(𝑢 ⃗⃗ − 2𝑣) ⃗⃗⃗⃗⃗ + 5(𝑣⃗ − 𝑢 ⃗⃗)
1 1 1
𝑤
⃗⃗⃗4 = 3(−𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗) − 2(2𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗) + 3𝑢⃗⃗ + 𝑣⃗ ; 𝑤⃗⃗⃗5 = 2 (4𝑢⃗⃗ + 5𝑣⃗) − 3 (3 𝑢 ⃗⃗ + 2 𝑣⃗) − 𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗ .

Exercice 14
Soit ABCD un parallélogramme.
1. Construis les points E, F, G et H tels que :

- 88 -
4 5 4 5
DE = DA ; AF = AB ; BG = BC ; CH = CD.
3 4 3 4
2. Quelle est la nature du quadrilatère EFGH ?

Exercice 15
1. On considère un segment [AB] de milieu I.
Démontre que pour tout point M du plan ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝑀𝐵 = 2𝑀𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐻𝐵
2. ABC est un triangle, on suppose qu’il existe un point H tel que 𝐻𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0⃗.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐻𝐶
En utilisant le point I milieu de [AB], démontre que H est un point de [IC].

Exercice 16
Soit ABC un triangle quelconque.
1. Construis les points E et F tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐹
𝐴𝐸 = 3𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
2. Démontre que les droites (BC) et (EF) sont parallèles (sans utiliser la réciproque de Thalès).

Exercice 17
Soit ABC un triangle quelconque.
1
1. Construis les points M et N tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑁 = 3𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
2. Démontre que les droites (BN) et (MC) sont parallèles.

Exercice 18
Soit OAB un triangle.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 4𝑂𝐴
1. Construis les points C et D définis par : 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐶𝐷 = 4𝐴𝐵
2. Démontre que les points O, B et D sont alignés.

Exercice 19
ABCD est un parallélogramme et M est un point quelconque du plan.
Démontre que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷 .

Exercice 20
On considère un triangle ABC. Soit I ; J et K les milieux respectifs des côtés
[𝐴𝐵]; [𝐵𝐶] 𝑒𝑡 [𝐶𝐴].
1. Construis le point D tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 . Démontre que les points A ; J et D sont
alignés.
2. Soit E le point tel que 𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Démontre que C est le milieu de [𝐷𝐸].
3. Soit F tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴 + 𝐶𝐵⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐹 .
Démontre que les triangles ABC et DEF ont le même centre de gravité.

- 89 -
4.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 21
Le projet d'urbanisation de la commune de Déni Malick a été présenté aux conseillers
communaux pour avis et amendements éventuels au cours d'une séance publique. Les
techniciens chargés du projet en ont exposé chacun, un volet. Monsieur Mbengue, urbaniste,
chargé de proposer les lieux d’implantation des infrastructures a informé l’assistance que toute
la superficie de la commune et particulièrement son chef-lieu est quadrillé à l'aide des points
tels que O, l, J, A, B, C, D..... il fournit également les informations suivantes :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = 4𝑂𝐼⃗⃗⃗⃗⃗ + 5𝑂𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 7𝑂𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ − 10 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = −5𝑂𝐼 𝑂𝐽 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ − 8 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐹 = −𝑂𝐼 𝑂𝐽
D’autres techniciens ont présenté d'autres volets à savoir les infrastructures, les ouvrages
d'assainissement et les coûts de réalisation des différents projets. Abdou est un agriculteur qui
a assisté à la séance ; mais il avoue ne pas comprendre grand – chose des exposés purement
scientifiques et techniques
Tâche : Tu es un élève de la classe de 3èrne et tu vas aider Abdou à mieux comprendre le projet.
Pour cela, tu es invité à répondre aux questions suivantes :
1.
a. Exprime chacun des vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑂𝐹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction des vecteurs 𝑂𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑂𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
b. Exprime les vecteurs 𝐵𝐶 𝐹𝐶 en fonction des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽.
c. Déduis de la question b) la position du point F sur le segment [BC].
2. On donne le point G tel que 𝑂𝐺⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 5𝑂𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑂𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗ .
a. Montre que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐺 = 2𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −4𝐹𝐺
b. Justifie que 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

Exercice 22
Dans la figure ci-contre, ABCD est un
parallélogramme,
(EF) est parallèle a (AD) et (HG) est parallèle a (AB).
Montre que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐻𝐹 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 .

Exercice 23
IJK est un triangle. On note A le symétrique de K par rapport à J, B le symétrique de I par
rapport à K, C le symétrique de J par rapport
à I.
1. Exprime ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐾 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 ,
⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗
puis 𝐴𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et enfin
𝐴𝐽 et 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐾 . Déduis-en que
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐾 = 7 (2𝐴𝐵 𝐴𝐶 ).
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐶
2. Soit P le point défini par : 𝐵𝑃 3
Exprime ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑃 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 .
3. Déduis-en de 1. et 2. que A, K, P et J sont alignés.

- 90 -
On admettra que de manière analogue, les points B, K, I, Q d’une part et C, I, J, R sont alignés,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Q et R étant définis par : : 𝐶𝑄 𝐶𝐴 et : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1
𝐴𝑅 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 .
3 3
4. Réciproquement, si le triangle ABC est donné, comment retrouver I, J et K de façon que I
soit le milieu de [CJ], J celui de [AK] et K celui de [BI].

Exercice 24
Soit ABC un triangle non rectangle ; O le centre et 𝑟 le rayon de son cercle circonscrit (C).
1. On considère le point H défini par : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶
𝑂𝐴 + 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
a. Montre que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = 2𝑂𝐴′ 𝐵𝐻 = 2𝑂𝐵′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐻 = 2𝑂𝐶′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , avec A', B', C' milieux respectifs
de [BC], [CA) et [AB].
b. Déduis en que : (AH) ⊥ (BC) et (BH) ⊥ (CA) . Que représente alors le point H ?
2. On désigne par I, J, K les milieux de [AH], [BH], [CH]. Montre que les segments [OH], [IA'],
[JB'] , [KC ' ] ont le même milieu Ω .
1 1 1
Ω𝐼 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3. Montre que : ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗ΩJ = 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ΩK = 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
2 2 2
1
Déduis-en que les points I, J, K appartiennent au cercle (C’) de centre Ω et de rayon 2 𝑟 .
1 1 1
4. Montre que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ΩA′ = − 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ΩB′ = − 2 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
ΩC′ = − 2 𝑂𝐶
Déduis en que les points A' , B' , C' appartiennent au cercle (C’).
5. On désigne par A1 , B1 , C1 les pieds sur (BC), (CA), (AB) des hauteurs du triangle ABC .
Montre que les points A1 , B1 et C1 sont éléments du cercle (C’).
6. Soit G le centre de gravité du triangle ABC. Montre que les points O, G et H sont alignés.
7. Les résultats précédents sont-ils vérifiés lorsque le triangle ABC est rectangle ? Fais par
exemple une figure avec le triangle ABC rectangle en A .
Que dis-tu des points O, G, H, Ω , lorsque le triangle ABC est équilatéral ?
Notes :
- (C’) est appelé cercle d’Euler du triangle ABC .
- Lorsque le triangle ABC n’est pas équilatéral, la droite (OH) est appelée droite d’Euler de
ABC

- 91 -
Leçon 5 : Transformations du plan
5.1. L’essentiel du cours
5.1.1. Symétrie orthogonale par rapport à une droite

 Définition
Soit (d) une droite du plan.
Le symétrique d’un A par rapport à (d) est le point A’ tel que (d) soit la médiatrice du
segment [AA’].
On dit que les points A et A’ sont symétriques par rapport à (d).
La droite (d) est appelée axe de la symétrie orthogonale.

 Remarques
 Si A est un point de (d) alors le symétrique de A est A
 Si A’ est le symétrique de A par rapport à (d), alors A est aussi le symétrique de A’
par rapport à (d).

 Méthode de construction
Pour construire A’ symétrique de A par rapport à (d), on peut procéder comme suit :
 On trace (Δ) la perpendiculaire à (d) passant par A ; soit I le point d’intersection de
(Δ) avec (d).
 On trace (C) le cercle de centre I passant par A. l’autre point d’intersection de (C) avec
(Δ) est A’ le symétrique de A par rapport à (d).

- 92 -
 Images de figures simples
Soit A, B, I trois points de symétriques respectifs A’, B’ I’, par la symétrie orthogonale d’axe
(d). L’image par la symétrie orthogonale d’axe (d) :
 de la droite (AB) est la droite (A’B’)
 du segment [AB] est le segment [A’B’] de même longueur que [AB] ;
 du cercle de centre I et de rayon 𝑟 est le cercle de centre I’ et de rayon 𝑟

5.1.2. Symétrie centrale

 Définition
Soit I un point du plan.
Le symétrique d’un point A par rapport à I est le point A’ tel que I milieu de [AA’].
On dit que les points A et A’ sont symétriques par rapport à I.
Le point I est appelé centre de la symétrie centrale.

 Remarques
 Le symétrique du centre I de la symétrie centrale est I.
 Si A’ est le symétrique de A par rapport à I, alors A est aussi le symétrique de A’ par
rapport à I.

 Méthode de construction
Pour construire A’ le symétrique de A par rapport À I, on peut procéder comme suit :
 On trace (Δ) la droite passant par I et A.
 On trace (C) le cercle de centre I passant par A. l’autre point d’intersection de (C) avec
(Δ) est A’ le symétrique de A par rapport à I.

- 93 -
 Images de figures simples
Soit A, B, I trois points de symétriques respectifs A’, B’, I’ par rapport à un point O. L’image
par la symétrie centrale de centre O :
 de la droite (AB) est la droite (A’B’) parallèle à (AB);
 du segment [AB] est le segment [A’B’] de même longueur que [AB] ;
 du cercle de centre I et de rayon 𝑟 est le cercle de centre I’ et de rayon 𝑟

5.1.3. Translation

 Définition
Soit 𝑢
⃗⃗ un vecteur.
⃗⃗ est le point A’ tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
L’image d’un point A par la translation de vecteur 𝑢 𝐴𝐴′ = 𝑢 ⃗⃗ .

 Remarques
⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Si 𝑢 𝐶𝐷
 L’image de C par la translation de vecteur 𝑢
⃗⃗ est le point D.
 L’image d’un A par la translation de vecteur 𝑢 ⃗⃗ est le point A’ tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 ;
Autrement c’est le point A’ tel que CDA’A est un parallélogramme.

 Méthode de construction
Pour construire A’ l’image de A par la translation de vecteur 𝑢
⃗⃗, on peut procéder comme
suit :
 On place deux points B et C tels que 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗ = 𝐵𝐶
 On construit le point A’ tel que BCA’A est un parallélogramme.

- 94 -
 Images de figures simples
Soit A, B et I trois points d’images respectives A’, B’ et I’ par la translation de vecteur 𝑢
⃗⃗.
L’image par la translation de vecteur 𝑢
⃗⃗ :
 de la droite (AB) est la droite (A’B’) parallèle à (AB);
 du segment [AB] est le segment [A’B’] de même longueur que [AB] ;
 du cercle de centre I et de rayon 𝑟 est le cercle de centre I’ et de rayon 𝑟

5.1.4. Rotation
 Définition
Soit O, A, A’ trois points distincts du plan tels que 𝑂𝐴 = 𝑂𝐴’..
L’image d’un point M distinct de O par la rotation de centre O qui transforme A en A’ est le
point M’ tel que :
 𝑂𝑀 = 𝑂𝑀’ ;
̂ =̂
 𝑀𝑂𝑀′ 𝐴𝑂𝐴′ ;
 le sens de déplacement de M vers M’ est celui de A vers A’.

 Remarques
 L’image de O par la rotation de centre O qui transforme A en A’ est le point O lui-
même.
 La rotation de centre O qui transforme A en A’ est aussi appelée rotation de centre O et
̂ .
d’angle 𝐴𝑂𝐴′

 Méthode de construction
Pour construire l’image M’de M par la rotation de centre O qui transforme A en A’, on peut
procéder comme suit :
 On trace le segment [OM] et (𝐶1 ) le cercle de centre O
qui passe par A. (C) coupe [OM] en un point I ;
 On trace (𝐶2 ) le cercle de centre I et de rayon AA’.
(𝐶2 ) coupe (𝐶1 ) en un point J tel que le sens de
déplacement de I vers J soit le même que celui de A
vers A’.
 On trace la demi-droite [OJ) et le cercle (𝐶3 ) de centre
O qui passe par M. Le point d’intersection de (𝐶3 ) et
de la demi-droite [OJ) est le point M’

- 95 -
 Images de figures simples
Soit A, B et I trois points d’images respectives A’, B’ et I’ par une rotation 𝑟. L’image par la
rotation 𝑟 :
 de la droite (AB) est la droite (A’B’) ;
 du segment [AB] est le segment [A’B’] de même longueur que [AB] ;
 du cercle de centre I et de rayon 𝑟 est le cercle de centre I’ et de rayon 𝑟.
5.1.5. Etude de deux symétries orthogonales successives
 dont les axes sont parallèles
(d) et (d’) étant deux droites parallèles ; la symétrie
orthogonale par rapport à (d) suivie de la symétrie
orthogonale par rapport à (d’) est la translation de vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐻𝐾 étant la distance des deux droites parallèles.
2𝐻𝐾
Exemple : Sur la figure ci-contre
Notons 𝑆𝑑 (respectivement 𝑆𝑑′ ) la symétrie orthogonale
par rapport à (d), (respectivement (d’))
- l’image de M par 𝑆𝑑 est 𝑀1
- l’image de 𝑀1 par 𝑆𝑑′ est M’
On en déduit que l’image de M par 𝑆𝑑 suivie de 𝑆𝑑′ est M’ qui est l’image de M par la translation
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐻𝐾 étant la distance des deux droites parallèles.
de vecteur 2𝐻𝐾

 dont les axes sont perpendiculaires


(d) et (d’) étant deux droites perpendiculaires en un point
O ; la symétrie orthogonale par rapport à (d) suivie de la
symétrie orthogonale par rapport à (d’) est la symétrie
centrale de centre O.
Exemple : Sur la figure ci-contre
Notons 𝑆𝑑 (respectivement 𝑆𝑑′ ) la symétrie orthogonale
par rapport à (d), (respectivement (d’))
- l’image de M par 𝑆𝑑 est 𝑀1
- l’image de 𝑀1 par 𝑆𝑑′ est M’
On en déduit que l’image de M par 𝑆𝑑 suivie de 𝑆𝑑′ est M’ qui est le symétrique de M par
rapport à O, le point d’intersection de (d) et (d’).

 dont les axes sont sécants


(d) et (d’) étant deux droites sécantes en O
et formant un angle de mesure 𝜃, la symétrie
orthogonale par rapport à (d) suivie de la
symétrie orthogonale par rapport à (d’) est la
rotation de centre O et d’angle 2𝜃.
Exemple : Sur la figure ci-contre
Notons 𝑆𝑑 (respectivement 𝑆𝑑′ ) la symétrie orthogonale
par rapport à (d), (respectivement (d’))

- 96 -
- l’image de A par 𝑆𝑑 est 𝐴1
- l’image de 𝐴1 par 𝑆𝑑′ est A’
On en déduit que l’image de A par 𝑆𝑑 suivie de 𝑆𝑑′ est A’ qui est l’image de A par la rotation
de centre O (le point d’intersection de (d) et (d’)) et d’angle 2𝜃.

5.1.6. Etude de deux translations successives


La translation de vecteur 𝑢 ⃗⃗ suivie de la
translation de vecteur 𝑣⃗ est la translation de
vecteur 𝑢⃗⃗ + 𝑣⃗.

- 97 -
5.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
Réponds par vrai ou faux :
1. Par une symétrie de centre A, l’image du point A est le point A lui-même.
2. La translation de vecteur 2u
⃗⃗ suivie de la translation de vecteur −u
⃗⃗ est la translation de vecteur
⃗⃗.
u
3. Une rotation transforme un segment en un segment de même longueur.
4. La symétrie orthogonale par rapport à une droite (D) suivie de la symétrie orthogonale par
rapport à une droite (D’) est une translation.

Exercice 2
Complète les pointillés :
1. Si les points M et M’ sont symétriques par rapport à une droite (d) alors (d) est … de [MM’]
2. Si ABCD est un parallélogramme de centre I alors le symétrique de A par rapport à I est …
3. Si M’ est l’image de M par la translation de vecteur 𝑢 ⃗⃗, alors M est l’image de M’ par la
translation de vecteur …
4. Si A’ est l’image de A par la rotation de centre I, alors l’image de la droite (IA) par cette
rotation est …
5. Si 𝐴1 est l’image de A par la translation de vecteur 𝑖⃗ et A’ l’image de 𝐴1 par la translation de
vecteur −3𝑖⃗ alors A’ l’image de A par la translation de vecteur …

Exercice 3
Observe la figure ci-dessous puis complète :

1. La figure jaune est l’image de la figure rouge par …………………….…………………


2. La figure noire est l’image de la figure rouge par…………………………………………
3. La figure verte est l’image de la figure rouge par…………………………………………

- 98 -
Exercice 4
La figure ci-contre est composée de
triangles équilatéraux.
Quelle est l’image de :
1. B par la rotation de centre K et
d’angle 60𝑜 dans le sens horaire ?
2. D par la rotation de centre B et
d’angle 120𝑜 dans le sens horaire ?
3. I par la rotation de centre B et
d’angle 60𝑜 dans le sens antihoraire ?
4. L par la rotation de centre K et
d’angle 60𝑜 dans le sens horaire ?
5. J par la rotation de centre E et d’angle 120𝑜 dans le sens antihoraire.
6. I par la rotation de centre J et d’angle 180𝑜 dans le sens horaire.
7. E par la rotation de centre E et d’angle 240𝑜 dans le sens horaire.
8. K par la rotation de centre J et d’angle 240𝑜 dans le sens antihoraire.

Exercice 5
On considère la figure ci-contre.
1. Donne la nature des transformations suivantes :
a. La symétrie orthogonale d’axe (d1) suivie de la
symétrie orthogonale d’axe (d2).
b. La symétrie orthogonale d’axe (d2) suivie de la
symétrie orthogonale d’axe (Δ).
c. La translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻′ suivie de la translation
de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻′𝐻.
2. Complète les pointillés :
a. L’image du point B par La symétrie orthogonale d’axe (d2) suivie de la symétrie orthogonale
d’axe (d1) est le point B’ tel que ………………………
b. L’image du point B par La symétrie orthogonale d’axe (d2) suivie de la symétrie orthogonale
d’axe (Δ) est le point B’’ tel que : ………………………

- 99 -
5.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 6
Soit ABC, MNP, RST et UVZ trois triangles quelconques.
1) Construis A’, B’, C’ les images respectives de A, B, C par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 .
2) Construis M’, N’, P’ les images respectives des points M, N, P par la symétrie de centre M.
3) Construis R’, S’, T’ les images respectives des points R, S, T par la symétrie d’axe (RS).
4) Construis U’, V’, Z’ les images respectives de U, V, Z par la rotation de centre U et d’angle
̂.
𝑉𝑈𝑍

Exercice 7
Construire l’image de la case orange :
a) par la symétrie de centre le point O.
b) par la symétrie d’axe (d).
c) par la translation qui transforme A en B.
d) par la rotation de centre O, d’angle 90 °
et de sens horaire.

Exercice 8
Marque trois points A, B et C non alignés et construis deux vecteurs u⃗⃗ et v
⃗⃗ non colinéaires.
Construis les images des points A, B et C par la translation de vecteur u
⃗⃗ suivie de la translation
de vecteur v
⃗⃗.

Exercice 9
La figure ci-contre est composée de 15 carrés.
Partir d’un point H (par exemple) et se déplacer
par une transformation donnée, signifie partir
de H et arriver à H’ l’image de H par la
transformation.
Trois élèves effectuent les déplacements
suivants :
1. Modou part de B, se déplace :
- par la symétrie de centre I ;
- puis par la symétrie orthogonale d’axe (EK).
Quel est son point d’arrivée ?
2. Rokhyatou part de E, se déplace :
- par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 ;
- par la symétrie orthogonale d’axe (CJ) ;
- par la rotation de centre O, d’angle 90o, dans le sens antihoraire.

- 100 -
Quel est son point d’arrivée ?
3. Oumy part du point X, se déplace par la symétrie orthogonale d’axe (WR) suivie de de la
symétrie orthogonale d’axe (PK). Quel est son point d’arrivée ?

Exercice 10
1. Tracer un triangle équilatéral ABC de 4cm de côté.
2. Construire l’image du triangle ABC :
a. par la rotation de centre A, d’angle 60o dans le sens antihoraire ;
b. par la rotation de centre B, d’angle 90o dans le sens horaire ;
c. par la rotation de centre C, d’angle 120o dans le sens antihoraire.

Exercice 11
1. Construis un triangle EFG rectangle en F tel que 𝐸𝐹 = 𝐹𝐺 = 4𝑐𝑚.
2. Place le point K image de E par la symétrie de centre F.
3. Place le point L, image de F par la symétrie orthogonale d’axe (EG).
4. Place le point J image de G par la translation qui transforme E en F.

Exercice 12
La roue de vélo sur la figure ci-contre a huit rayons
régulièrement espacés.
1. Quel triangle obtient-on quand on transforme le triangle
AOB par :
a. la rotation de centre O, d’angle 45o, dans le sens des
aiguilles d’une montre ;
b. par la symétrie de centre O ;
c. par la symétrie d’axe (DH) ;
d. par la rotation de centre O, d’angle 135o, dans le sens
contraire des aiguilles d’une montre.
e. par la symétrie d’axe (CG) suivie de la symétrie d’axe (DH).
2. Par quelle transformation obtient-on le triangle ODC à partir su triangle AOB.

- 101 -
5.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 13
1. Recopie puis complète le tableau en observant le
pavage ci-contre.
La pièce no 12 24 21
est l’image de la pièce no 6 4 15
par la rotation de centre G N
et d’angle en degré 90 90 180

2. Par quelle transformation la pièce


a. no 3 a pour image la pièce no 25 ?
b. no 13 a pour image la pièce no 25 ?
c. no 14 a pour image la pièce no 25 ?

Exercice 14
1. Construis un segment [AB] de longueur 5cm.
2. Sachant que A est l’image de B par une rotation, où se trouve nécessairement le centre de cette
rotation ? Place plusieurs centres possibles.
3. Les segments [EF] et [GH] ci-contre sont de même
longueur. On suppose que E et F sont les images
respectives de G et H par une rotation.
Détermine, puis construis le centre de cette rotation.
Exercice 15
Reproduis puis colorie le
minimum de cases pour
que chacune des figures
ci-contre admette le
point O pour centre de
symétrie.

- 102 -
Exercice 16
Rokhy a réalisé une superbe figure et son symétrique. Malheureusement elle a perdu sa feuille.
Cependant elle avait pris la précaution de faire le tableau suivant sur son cahier.
Point E T R S A C
Symétrique V J I S Z D

1. Quel est le centre de la symétrie ?


2. Sachant que 𝐸𝑇 = 3,4cm et 𝑍𝐷 = 5,1cm. Donne les longueurs AC et VJ. Justifie.
3. RAS est un triangle équilatéral de 3cm de côté. Quel autre triangle équilatéral est-t-on certain
d’avoir sur la figure ? Justifie.
4. On sait que 𝑉𝐽 = 𝐽𝐼. Quelle est la nature du triangle ETR ? Pourquoi ?

- 103 -
Leçon 6 : Repérage dans le plan
6.1. L’essentiel du cours
 Rappels
 Repère
Un repère du plan est formé par trois points non alignés O, I, J par exemple. Il est noté
(O, I, J) ou (𝑂, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽) 𝑜𝑢 (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗) avec 𝑖⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 𝑒𝑡 𝑗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐽.
- Si (𝑂𝐼) ⊥ (𝑂𝐽), alors le repère (O, I, J) est orthogonal
- Si (𝑂𝐼) ⊥ (𝑂𝐽) et 𝑂𝐼 = 𝑂𝐽 alors le repère (O, I, J) est orthonormal
 Origine et axes d’un repère
Si (O, I, J) est un repère du plan, alors :
- le point O est l’origine du repère ;
- la droite (OI) est l’axe des abscisses ;
- la droite (OJ) est l’axe des ordonnées.
 Exemple

 Coordonnées d’un point


o Soit (O, I, J) un repère orthonormal du plan.
Un point 𝑀 a pour coordonnées (𝑎 ; 𝑏) dans
ce repère ssi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑎𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑏𝑂𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗. On écrit
𝑀(𝑎 ; 𝑏) ou 𝑀(𝑎𝑏) et on lit 𝑀 de
coordonnées (𝑎 ; 𝑏).
o Le réel 𝑎 est l’abscisse du point 𝑀 et le réel
𝑏 son ordonnée.

 Représentation graphique
o Pour représenter dans un repère orthonormal, un point 𝑀(𝑎 ; 𝑏) :
- On place sur l’axe des abscisses (OI) le point P d’abscisse 𝑎 et sur l’axe des ordonnées
le point Q d’abscisse 𝑏 :
- On trace la droite parallèle à l’axe des abscisses passant par Q et la droite parallèle à
l’axe des ordonnées passant par P.
Le point d’intersection de ces deux droites est le point 𝑀.

- 104 -
o Pour déterminer graphiquement les coordonnées d’un point 𝑀 dans un repère
orthonormal (O, I, J) :
- On projette orthogonalement le point M en P sur l’axe des abscisses et en Q sur l’axe
des ordonnées ;
- L’abscisse 𝑎 de P est l’abscisse de M et l’ordonnée 𝑏 de Q est l’ordonnée de M. Le couple
de réels (𝑎 ; 𝑏) constitue les coordonnées du point M.

 Coordonnées d’un vecteur


 Définition
o Un vecteur 𝑢 ⃗⃗ a pour coordonnées le couple de réels (𝑥 ; 𝑦) dans le repère (O, I, J)
signifie que 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑦𝑂𝐽
⃗⃗ = 𝑥𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ . On écrit 𝑢 ⃗⃗(𝑎)
⃗⃗(𝑥 ; 𝑦) ou 𝑢 𝑏
o Si 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et 𝐵(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) sont deux points d’un repère (O, I, J) alors le vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ a pour coordonnées (𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 ; 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ). On écrit 𝐴𝐵
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 ; 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ).
 Propriétés
Soit deux vecteurs 𝑢⃗⃗(𝑥 ; 𝑦) et 𝑣⃗(𝑥′ ; 𝑦′) dans un repère orthonormal (O, I, J).
o Vecteurs égaux
⃗⃗ = 𝑣⃗ ssi 𝑥 = 𝑥 ′ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑦′
𝑢
o Somme de deux vecteurs
La somme 𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗ est le vecteur de coordonnées (𝑥 + 𝑥′ ; 𝑦 + 𝑦′). On écrit
𝑢
⃗⃗ + 𝑣⃗ (𝑥 + 𝑥′ ; 𝑦 + 𝑦′).
o Vecteur nul
Le vecteur nul noté ⃗⃗ 0 est le vecteur de coordonnées (0 ; 0). On écrit ⃗⃗
0(0 ; 0).
Remarque : 𝑢 ⃗⃗(𝑥 ; 𝑦) = ⃗0⃗ ssi 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 0.
o Vecteur opposé
Le vecteur opposé de 𝑢 ⃗⃗(𝑥 ; 𝑦) est le vecteur noté −𝑢 ⃗⃗ de coordonnées (−𝑥 ; −𝑦).
On écrit −𝑢⃗⃗(−𝑥 ; −𝑦) et on dit que 𝑢 ⃗⃗ et −𝑢
⃗⃗ sont deux vecteurs opposés.
o Produit d’un vecteur par un réel
Soit k un réel. Le produit du vecteur 𝑢 ⃗⃗(𝑥 ; 𝑦) par k est le vecteur 𝑘𝑢
⃗⃗ de coordonnées
(𝑘𝑥 ; 𝑘𝑦). On écrit 𝑘𝑢 ⃗⃗(𝑘𝑥 ; 𝑘𝑦).
o Vecteurs colinéaires
Deux vecteurs 𝑢 ⃗⃗(𝑥 ; 𝑦) et 𝑣⃗(𝑥′ ; 𝑦′) sont colinéaires ssi 𝑥𝑦 ′ − 𝑥 ′ 𝑦 = 0.
o Vecteurs orthogonaux
Deux vecteurs 𝑢 ⃗⃗(𝑥 ; 𝑦) et 𝑣⃗(𝑥′ ; 𝑦′) sont orthogonaux ssi 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′ = 0.

 Distance de deux points


Soit 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et 𝐵(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) deux points d’un repère orthonormal (O, I, J). La distance entre
deux points A et B est : 𝐴𝐵 = √(𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 )2.

 Milieu d’un segment


Soit 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et 𝐵(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) deux points d’un repère orthonormal (O, I, J). Le milieu du
𝑥 +𝑥 𝑦 +𝑦
segment [𝐴𝐵] est le point de coordonnées ( 𝐴 2 𝐵 ; 𝐴 2 𝐵 ).

- 105 -
 Equation d’une droite
 Equation cartésienne d’une droite
Une équation cartésienne d’une droite (d) est de la forme 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 = 𝟎 où 𝑎, 𝑏, 𝑐
sont des réels tels que (𝑎 ; 𝑏) ≠ (0 ; 0)
 Equation réduite d’une droite
Dans le cas où 𝑏 ≠ 0, en déterminant 𝑦 en fonction de 𝑥, on obtient une égalité de la
forme 𝒚 = 𝒎𝒙 + 𝒑, où 𝑚 𝑒𝑡 𝑝 sont des nombres réels.
Cette égalité est appelée équation réduite de la droite (d) et le nombre réel 𝑚 est appelée
coefficient directeur de la droite (d).
 Equation d’une droite parallèle à l’axe des abscisses
Si 𝑚 le coefficient directeur de la droite (d) est nul, alors l’équation réduite de la droite
devient : 𝒚 = 𝒑, où 𝑝 est un nombre réel.
Cette égalité est l’équation de la droite parallèle à l’axe des abscisses passant par tout
point d’ordonnée 𝑝.
 Equation d’une droite parallèle à l’axe des ordonnées
Dans l’équation cartésienne de la droite (d), si 𝑏 = 0 on obtient alors une égalité de la
forme 𝒙 = 𝒒, où 𝑞 est un nombre réel.
Cette égalité est l’équation de la droite parallèle à l’axe des ordonnées passant par tout
point d’abscisse 𝑞.

 Vecteur directeur
 Définition
Un vecteur directeur 𝑢⃗⃗ d’une droite (d) est un vecteur qui a la même direction que (d).
 Remarques
- Si (d) est la droite (AB), alors un vecteur directeur de (d) est ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
- Si 𝑢⃗⃗ est un vecteur d’une droite (d), alors 𝑘𝑢⃗⃗ est un vecteur directeur de (d), où 𝑘 est
un réel non nul.
 Coordonnées d’un vecteur directeur
- Si une droite (d) est donnée par son équation cartésienne 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 alors
𝑢
⃗⃗(−𝑏 ; 𝑎) est un vecteur directeur de (d).
- Si une droite (d) est donnée par son équation réduite 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝, alors 𝑢 ⃗⃗(1 ; 𝑚) est
un vecteur directeur de (d).

 Détermination de l’équation d’une droite


 Connaissant les coordonnées de deux de ses points
Méthode
- on considère un point 𝑀(𝑥 ; 𝑦) appartenant à (𝐴𝐵)
- on traduit le fait que 𝑀 ∈ (𝐴𝐵) ssi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 sont colinéaires
- on utilise le fait que deux vecteurs 𝑢 ⃗⃗(𝑥 ; 𝑦) 𝑒𝑡 𝑣⃗(𝑥′ ; 𝑦′) sont colinéaires
′ ′
ssi 𝑥𝑦 − 𝑦𝑥 = 0 pour obtenir une équation de la droite (AB).

- 106 -
Exemple : soit 𝐴(2 ; 1) 𝑒𝑡 𝐵(−3 ; 5) deux points d’un repère orthonormal ; déterminons
une équation de la droite (AB).
- Soit un point 𝑀(𝑥 ; 𝑦) un point de (AB)
- 𝑀 ∈ (𝐴𝐵) ssi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 (𝑥 − 2 ; 𝑦 − 1) 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (−3 − 2 ; 5 − 1) sont colinéaires
- ssi 4(𝑥 − 2) − (−5)(𝑦 − 1) = 0
D’où (AB) a pour équation 4𝑥 + 5𝑦 − 13 = 0
 Connaissant les coordonnées d’un point et d’un vecteur directeur
Méthode
- On choisit un point 𝑀(𝑥 ; 𝑦) appartenant à la droite (d) passant par A et de vecteur
directeur 𝑢
⃗⃗.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑢
- on traduit le fait que 𝑀 ∈ (𝑑) ssi 𝐴𝑀 ⃗⃗ sont colinéaires
- on utilise le fait que deux vecteurs 𝑢 ⃗⃗(𝑥 ; 𝑦) 𝑒𝑡 𝑣⃗(𝑥′ ; 𝑦′) sont colinéaires
′ ′
ssi 𝑥𝑦 − 𝑦𝑥 = 0 pour obtenir une équation de la droite (d).
Exemple
Soit 𝐴(−2 ; 3) un point et 𝑢 ⃗⃗(2 ; 3) un vecteur d’un repère orthonormal ; déterminons
une équation de la droite (d) passant par A et de vecteur directeur 𝑢 ⃗⃗.
- Soit 𝑀(𝑥 ; 𝑦) un point de (d)
- 𝑀 ∈ (𝑑) ssi 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗(𝑥 + 2 ; 𝑦 − 3) 𝑒𝑡 𝑢⃗⃗(2 ; 3) sont colinéaires
- ssi 3(𝑥 + 2) − (2)(𝑦 − 3) = 0
D’où (d) a pour équation 3𝑥 − 2𝑦 + 12 = 0
 Connaissant les coordonnées d’un de ses points et son coefficient directeur
Méthode
- On écrit l’équation réduite d’une équation qui est de la forme 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝
- On remplace le coefficient directeur m par sa valeur dans l’équation réduite
- On utilise le fait que les coordonnées du point donnée vérifient l’équation réduite
Exemple
Soit 𝐴(1 ; −2) un point d’un repère orthonormal ; déterminons l’équation de la droite
(d) passant par A et de coefficient directeur −7.
Soit (𝑑) d’équation 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝
o 𝑚 = −7 ssi (𝑑): 𝑦 = −7𝑥 + 𝑝
o or 𝐴(1 ; −2) ∈ (𝑑) donc −2 = −7(1) + 𝑝 d’où 𝑝 = 5
Par conséquent (d) a pour équation : 𝑦 = −7𝑥 + 5

 Représentation d’une droite (d) dans un repère orthonormal (O, I, J) à partir :


 de deux de ses points
Connaissant les coordonnées de deux points de (d), on représente ces points dans le
repère et on trace la droite passant par ces deux points. Cette droite est la représentation
de (d).
Exemple
Soit 𝐴(−1 ; 2) 𝑒𝑡 𝐵(3 ; 1) deux points d’une droite (d),
représentons (d).
- on représente dans le repère les points A et B

- 107 -
- on trace la droite passant par les points A et B ; c’est la représentation de (d).
 d’un point et d’un vecteur directeur
Connaissant les coordonnées d’un vecteur directeur et d’un point de (d), on représente
le point et le vecteur dans le repère et on trace la droite passant par ce point et de même
direction que le vecteur directeur. Cette droite est la représentation de (d).
Exemple
Soit 𝑢
⃗⃗(−2 ; 3) un vecteur directeur de (d) et 𝐴(2 ; 2)
un point d’une droite (d), représentons (d).
- on représente dans le repère le point A et le vecteur
𝑢
⃗⃗ = −2𝑂𝐼⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝑂𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗
- on trace la droite passant par le point A et de même
direction que 𝑢 ⃗⃗.
Cette droite est la représentation de (d).
 d’un point et de son coefficient directeur
Connaissant le coefficient directeur 𝑚 d’une droite (d), et les coordonnées d’un de ses
points, on représente le point et 𝑢
⃗⃗(1 ; 𝑚) un vecteur directeur de (d) dans le repère, puis
on trace la droite passant par ce point et de même direction que le vecteur directeur.
Cette droite est la représentation de (d).
Exemple
Soit 𝐴(3 ; 2) un point d’une droite (d)
de coefficient directeur 2 ; représentons (d).
- on représente dans le repère le point A et le vecteur
𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑂𝐽
⃗⃗ = 𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗
- on trace la droite passant par le point A et de même
direction que 𝑢 ⃗⃗.
Cette droite est la représentation de (d).
 de son équation
On peut déterminer les coordonnées de deux points de (d), représenter ces deux points
puis tracer la droite passant par les deux points.
Exemple
Représentons dans un même repère les droites
(𝑑1 ): 𝑥 − 2𝑦 + 3 = 0 ; (𝑑2 ): 𝑦 = −2𝑥 + 1 ; (𝑑3 ): 𝑥 = 2 𝑒𝑡 (𝑑4 ): 𝑦 = −1
o Pour (𝑑1 ): 𝑥 − 2𝑦 + 3 = 0, on détermine deux de ses points en donnant une valeur
quelconque à 𝑥 (respectivement 𝑦) et en déterminant la valeur de 𝑦 (respectivement
de 𝑥) correspondante.

- 108 -
- Pour 𝑥 = 1, on a 1 − 2𝑦 + 3 = 0 ssi
𝑦 = 2 d’où 𝐴(1 ; 2)
- Pour 𝑦 = 0, on a 𝑥 − 2(0) + 3 = 0 ssi
𝑥 = −3 d’où 𝐵(−3 ; 0)
o Pour (𝑑2 ): 𝑦 = −2𝑥 + 1 , on détermine
deux de ses points en donnant une valeur
quelconque à 𝑥 et en déterminant la
valeur de 𝑦 correspondante.
- Pour 𝑥 = 0, on a 𝑦 = −2(0) + 1 ssi
𝑦 = 1 d’où 𝐶(0 ; 1)
- Pour 𝑥 = 1, on a 𝑦 = −2(1) + 1 ssi
𝑦 = −1 d’où 𝐷(1 ; −1)
o Pour (𝑑3 ): 𝑥 = 2 , tout point de cette droite a pour abscisse 2 et pour ordonnée un
réel quelconque. On a ainsi les points 𝐸(2 ; 0) et 𝐹(2 ; 1)
o Pour (𝑑4 ): 𝑦 = −1 , tout point de cette droite a pour ordonnée −1 et pour abscisse
un réel quelconque. On a ainsi les points 𝐺(0 ; −1) et 𝐻(−1 ; −1).

 Droites parallèles
 Définition
Deux droites sont parallèles si et seulement si leurs vecteurs directeurs sont colinéaires
 Propriétés
o Si (𝑑): 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 𝑒𝑡 (𝑑 ′ ): 𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 + 𝑐 ′ = 0, alors
(𝑑) ∥ (𝑑′ ) 𝑠𝑠𝑖 𝑎𝑏 ′ − 𝑎′ 𝑏 = 0
o Si (𝑑): 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝 𝑒𝑡 (𝑑 ′ ): 𝑦 = 𝑚′ 𝑥 + 𝑝′, alors
(𝑑) ∥ (𝑑′ ) 𝑠𝑠𝑖 𝑚 = 𝑚′

 Droites perpendiculaires
 Définition
Deux droites sont perpendiculaires si et seulement si leurs vecteurs directeurs sont
orthogonaux.
 Propriétés
Dans un repère orthonormal :
o si (𝑑): 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 𝑒𝑡 (𝑑 ′ ): 𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 + 𝑐 ′ = 0, alors
(𝑑) ⊥ (𝑑′ ) 𝑠𝑠𝑖 𝑎𝑎′ + 𝑏𝑏′ = 0
o si (𝑑): 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝 𝑒𝑡 (𝑑′ ): 𝑦 = 𝑚′ 𝑥 + 𝑝′, alors
(𝑑) ⊥ (𝑑′ ) 𝑠𝑠𝑖 𝑚𝑚′ = −1 .

- 109 -
6.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
On considère le repère (I, B, A) ci-contre :
1. Le repère est-il quelconque, orthogonal ou orthonormal ?
2. Donne le nom de l’axe des abscisses.
3. Donne le nom de l’axe des ordonnées.
4. Donne le nom de l’origine du repère.

Exercice 2
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝐽
Observe la figure ci-contre où (𝑂, 𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗) est un repère et
complète les pointillés
1. Le point M a pour coordonnées …
2. le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑃 a pour ordonnée …
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ a pour abscisse …
3. Le vecteur 𝑀𝑂
4. Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑀 a pour coordonnées …
5. Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 a pour coordonnées …

Exercice 3
Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗). Réponds par Vrai ou Faux.
1. le point M défini par ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 3𝑗⃗ − 2𝑖⃗ a pour coordonnées (3 ; −2).
2. Les vecteurs 𝑢⃗⃗(1 ; 2) 𝑒𝑡 𝑣⃗(2 ; 1) sont opposés.
3. Les vecteurs 𝑢⃗⃗(1 ; 2) et 𝑣⃗(2 ; 4) sont colinéaires
⃗⃗ (1 ; −2) est un vecteur directeur de la droite (𝑑) : − 2𝑥 − 𝑦 + 1 = 0
4. 𝑢
5. Les droites (𝑑1): 𝑦 = 3𝑥 − 2 𝑒𝑡 (𝑑2): 𝑦 = −3𝑥 + 1 sont parallèles.
6. Les droites (𝑑1): 𝑦 = −2 𝑒𝑡 (𝑑2): 𝑥 = 1 sont perpendiculaires.

Exercice 4
⃗⃗(𝑥 ; 𝑦), 𝑣⃗(𝑥′ ; 𝑦′), (𝑑): 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝, (𝑑′): 𝑦 = 𝑚′𝑥 + 𝑝′, (𝑑1): 𝑥 − 3 = 0 et 𝐴(𝑎 ; 𝑏)
Soit 𝑢
dans un repère orthonormé d’origine 0 . Choisis la bonne réponse.
No Questions Réponse A Réponse B Réponse C
1 ⃗⃗ et 𝑣⃗ sont colinéaires si …
𝑢 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ = 0 𝑥𝑦 ′ − 𝑥 ′ 𝑦 = 0 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥 ′ = 0
2 ⃗⃗ et 𝑣⃗ sont orthogonaux si …
𝑢 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′ = 0 𝑥𝑦 ′ − 𝑥 ′ 𝑦 = 0 𝑥𝑥 ′ − 𝑦𝑦 ′ = 0
3 (d) et (d’) perpendiculaires si … 𝑚 + 𝑚′ = −1 𝑚 = 𝑚′ 𝑚𝑚′ = −1
4 La distance OA est égale à … √𝑎2 + 𝑏 2 𝑎2 + 𝑏 2 √𝑎2 − 𝑏 2
5 La droite (𝑑1) a pour … coefficient vecteur directeur équation réduite
directeur 3 𝑢
⃗⃗(0 ; 1) 𝑥=3

- 110 -
6.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 5
1. Dans un repère orthonormal (O, I, J), place les points :
𝐴 ( 2 , 1 ), 𝐵 ( 1 , − 2 ), 𝐶 ( − 3 , 3 ) 𝑒𝑡 𝐷 ( −1 , −1).
2. On considère le vecteur 𝑢 ⃗⃗(2 ; −1). Calcule les coordonnées des points A’, B’, C’ et D’
tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′ = 𝐵𝐵′⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐶𝐶′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐷′ = 𝑢 ⃗⃗. Place ces quatre points dans le repère orthonormal
( O , I , J ).

Exercice 6
Le plan est muni du repère orthonormal (O, I , J ). On donne 𝐴 ( 3, 5), 𝐵 ( − 2 , 2) 𝑒𝑡 𝐶 ( − 4, 3 ).
Trouve le couple de coordonnées du point D pour que ABCD soit un parallélogramme.

Exercice 7
Le plan est muni du repère orthonormal ( O , I , J ). On donne les points :
𝐴 ( 4 , − 6 ), 𝐵 ( 10 , 8 ), 𝐶 ( 0 , −2 ) 𝑒𝑡 𝐷 ( 3 , 5).
1. Démontre que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires.
𝐵𝐷 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐷 sont-ils colinéaires ?

Exercice 8
Le plan est muni du repère orthonormal ( O , I , J ). On donne les points 𝐴 ( − 3 , − 1 ),
𝐵 ( 2 , 1) 𝑒𝑡 𝐶 ( 1 , 𝑦 ). Calculer y pour que A, B et C soient alignés.

Exercice 9
Dans le plan muni du repère orthonormal (O, I , J ), soit les points 𝐴(−2, −2), 𝐵(− 4, 4),
𝐶 ( 2 , 6 ) 𝑒𝑡 𝐷 ( 4 , 0 ).
1. Démontre que [AC] et [BD] ont même milieu.
2. Démontre que 𝐴𝐶 = 𝐵𝐷.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐵𝐷
3. Démontre que les vecteurs 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux.
4. Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?

Exercice 10
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗). Soit les points 𝐴(3 ; 2) ; 𝐵(1 ; 2) et
𝐶(9 ; 1) .
1. Place les points A, B et C.
2. Détermine les coordonnées des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 𝑒𝑡 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ puis les longueurs AB, AC et BC.
Déduis-en que ABC est un triangle rectangle en A.
3. Détermine les coordonnées du point I centre du cercle circonscrit au triangle ABC et son
rayon R.
̂ = 𝛼, calcule sin𝛼 et tan𝛼.
4. En posant 𝐴𝐵𝐶

- 111 -
Exercice 11
Le plan est muni du repère orthonormal ( O , I , J ).
Dans chacun des cas suivants, détermine une équation de la droite (d) :
1. passant par les points 𝐴(2 ; −3) 𝑒𝑡 𝐵(5 ; 1).
2. passant par le point 𝐶(−2 ; 1) et de vecteur directeur 𝑢⃗⃗(−2 ; −3).
3. passant par le point 𝐷(4 ; 0) et de coefficient directeur −3.

Exercice 12
Le plan est muni du repère orthonormal ( O , I , J ). Représente dans le même repère :
- la droite (d1) passant par les points 𝐴(2 ; −3) 𝑒𝑡 𝐵(5 ; 1) .
- la droite (d2) passant par le point 𝐶(−2 ; 1) et de vecteur directeur 𝑢⃗⃗(−2 ; −3).
- la droite (d3) passant par le point 𝐷(4 ; 0) et de coefficient directeur −3.

Exercice 13
Soit 𝐴(1 ; 1) et 𝐵(−1 ; −3) deux point d’un repère orthonormal ( O , I , J ).
1. Donne une équation générale de la droite (D) passant par A et B.
2. Déduis-en l’équation réduite de cette droite.
3. Calcule la distance AB.
4. Donne une équation générale de la droite (D’) de vecteur directeur 𝑢 ⃗⃗(−2 ; 1) et passant par
C(2 ; 1).
5. Montre que les droites (D) et (D’) sont perpendiculaires.
6. Représente les deux droites (D) et (D’) dans le repère orthonormal ( O , I , J ).

Exercice 14
Le plan muni d’un repère orthonormal ( O , I , J ). Construis dans ce repère les droites :
(𝑑1) : −3𝑥 + 2𝑦 + 5 = 0, (𝑑2) : 𝑦 = 𝑥 − 3, (𝑑3) : 𝑥 = −2 𝑒𝑡 (𝑑4): 𝑦 = 3.

Exercice 15
Soit 𝐴 ( 1 , 2 ), 𝐵 ( 4 , − 3) 𝑒𝑡 𝐶 ( − 3 , 2) trois points d’un plan est muni du repère orthonormal
( O , I , J ). Dans chacun des cas suivants, détermine une équation :
1. de la droite (d1) passant par le point A et parallèle à la droite (BC).
2. de la droite (d2) passant par le point B et perpendiculaire à (AC).
3. de la droite (d3) passant par le point C et parallèle à la droite (𝑑) : 𝑦 = 2𝑥 − 3 .
4. de la droite (d4) passant par le point A et perpendiculaire à la droite (𝑑).

Exercice 16
Le plan est muni du repère orthonormal (O , I , J ). 𝐴 ( − 1 ; 4 ), 𝐵 ( 6 ; − 1 ) 𝑒𝑡 𝐶 ( 0 ; − 3 ) sont trois
points. Les points A’ et B’ sont les milieux respectifs de [BC] et [AC].
1. Détermine une équation de chacune des médianes (AA’) et (BB’)
2. Détermine le couple de coordonnées du point G, centre de gravité du triangle ABC.
2
3. Vérifie par un calcul que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐶 = ⃗⃗ 𝐴𝐺 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
0 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐴′ .
3

- 112 -
6 .4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 17
Le plan d'un village a été muni d'un repère orthonormé (l’unité est le décamètre). La boucherie
se trouve au point de coordonnées (6 ; 4) et la boulangerie au point de coordonnées (3 ; -3)
1. Place la boucherie et la boulangerie sur le plan.
2. Quelle est la distance entre la
boucherie et la boulangerie ?
3. La maison de Aicha se situe au point
de coordonnées (- 2 ; 2)
Sachant qu’il existe une route R en
ligne droite passant par la boucherie et
la boulangerie, à quelle distance se
situe la maison d’Aicha par rapport à la
route R.
4. L’atelier du menuisier Modou se
situe au point de coordonnées (7 ; 5).
Est-il sur la route R ? Justifie ta
réponse.

- 113 -
Leçon 7 : Géométrie dans l’espace
7.1. L’essentiel du cours
7.1.1. Cône de révolution
 Présentation
Un cône de révolution est un solide obtenu par la rotation
d'un triangle rectangle autour d'un axe correspondant à
l'un des côtés formant l'angle droit.
Il est constitué d'une base qui correspond à un disque et
d'une surface latérale.
 Tout segment joignant le sommet et un point
quelconque du cercle de base est appelé génératrice
du cône.
Exemple : [SA] et [SB] sont des génératrices du cône
 Le segment joignant le sommet et le centre du cercle de base est la hauteur du cône. Elle
est perpendiculaire au plan de base.
Exemple : S est le sommet du cône, O le centre du cercle de base et [SO] est la hauteur du
cône.

 Patron d’un cône de révolution


Pour confectionner le cône précédent
avec du carton, on coupe le carton selon
la figure ci-contre appelée patron du
cône.
 La longueur de l’arc 𝐴𝐶
̂ est égale à
2𝜋𝑅 le périmètre du cercle de base
de rayon R.
 𝛼 est l’angle au sommet du cône ;
pour le déterminer on utilise
l’égalité
𝛼 360𝑜 𝑅×360𝑜
= d’où 𝛼 = , R étant le rayon du cercle de base et g la longueur d’une
2𝜋𝑅 2𝜋𝑔 𝑔
génératrice.

 Aire et volume d’un cône de révolution de rayon de base 𝐫, de génératrice 𝒈 et de


hauteur 𝒉
 Aire latérale : AL = πrg
 Aire de base : AB = πr²
 Aire totale : AT = AL + AB = πrg + πr²
AB ×ℎ 𝜋×𝑟 2 ×ℎ
 Volume : 𝑉 = =
3 3

- 114 -
7.1.2. Pyramides
 Présentation
Une pyramide est un solide qui a pour base un polygone (triangle, carré, pentagone, etc.) et
pour faces latérales des triangles ayant tous un sommet commun appelé sommet de la
pyramide.
Le segment issu du sommet et perpendiculaire
au plan de la base est la hauteur de la pyramide.

 Exemple
SABCD est une pyramide de base le rectangle ABCD
et de sommet S.
Elle a 4 faces latérales que sont les triangles ABS,
BCS, DCS et ADS.
Sa hauteur est le segment [SH].
Les côtés des triangles sont appelés arêtes.

 Pyramide régulière
 Une pyramide est régulière lorsque sa base est un polygone régulier (carré, triangle
équilatéral, etc.) et que la hauteur passe par le centre de la base. Dans ce cas, les faces
sont des triangles isocèles identiques.
 De plus, lorsque la base est un triangle, la pyramide est appelée tétraèdre. N'importe quel
triangle peut alors être considéré comme la base.
Un tétraèdre est régulier si ses 4 faces sont des triangles équilatéraux.
 L’apothème d’une pyramide régulière est la distance du sommet à une arête de sa base.
 Patron d’une pyramide
Pour confectionner la pyramide
SABCD avec du carton, on coupe le
carton selon la figure ci-contre.
Cette figure est appelée patron de la
pyramide SABCD.

 Aire et volume d’une pyramide


 Aire latérale : AL = somme des aires des faces latérales que sont les triangles ayant
un sommet commun.
 Aire de base : AB = aire du polygone de base de la pyramide
 Aire totale : AT = AL + AB
AB ×ℎ
 Volume : 𝑉 = où h est la hauteur de la pyramide.
3

- 115 -
7.1.3. Section par un plan parallèle à la base
 d’un cône
 Présentation
En procédant à la section d’un cône de révolution de hauteur [SO] et de rayon de base
[OA] par un plan parallèle à sa base. On obtient deux solides :
- le cône de hauteur [SO’] et de rayon de base [O’A’] appelé cône réduit ;
- le tronc de cône de hauteur [OO’]

 Relation entre dimensions, aires et volumes du cône réduit et du cône initial


o Les triangles 𝑆𝑂𝐴 et 𝑆𝑂’𝐴’ étant en position de Thalès, on en déduit que
𝑆𝑂 ′ 𝑆𝐴′ 𝑂 ′ 𝐴′
= = = 𝑘 ; 𝑘 est une constante appelée coefficient de réduction du cône.
𝑆𝑂 𝑆𝐴 𝑂𝐴
𝑆𝑂 étant la hauteur ℎ du cône initial, 𝑂𝐴 le rayon 𝑅 de son cercle de base, 𝑆𝑂’ la
hauteur ℎ’ du cône réduit et 𝑂’𝐴’ le rayon 𝑅’ de son cercle de base,
ℎ′ 𝑅′
on a aussi = = 𝑘.
ℎ 𝑅
o Soit 𝑘 le coefficient de réduction obtenu en sectionnant un cône par un plan parallèle
à la base. Considérons d’une part 𝑨𝑳 l’aire latérale, 𝑨𝑩 l’aire de base, 𝑉 le volume
du cône initial et d’autre part 𝑨′𝑳 l’aire latérale, 𝑨′𝑩 l’aire de base, 𝑉′ le volume du
cône réduit on a :
𝑨′𝑳 = 𝒌² × 𝑨𝑳 ; 𝑨′𝑩 = 𝒌² × 𝑨𝑩 ; 𝑽′ = 𝒌𝟑 × 𝑽 .
 Volume du tronc de cône
Soit 𝑉𝑇 le volume du tronc de cône, 𝑉𝑖 celui du cône initial et 𝑉𝑟 celui du cône réduit.
𝑉𝑇 = 𝑉𝑖 − 𝑉𝑟 = 𝑉𝑖 − 𝑘 3 𝑉𝑖
= (1 − 𝑘 3 )𝑉𝑖 .

 d’une pyramide
 Présentation
En procédant à la section d’une pyramide de hauteur [SH] par un plan parallèle à sa
base. On obtient deux solides :
- la pyramide de hauteur [SH’] appelée pyramide réduite ;
- le tronc de pyramide de hauteur [H’H].

- 116 -
 Relation entre dimensions, aires et volumes de la pyramide réduite et de la
pyramide initiale
o Les triangles 𝑆𝐻𝐴 et 𝑆𝐻’𝐴’ étant en position de Thalès, on en déduit que
𝑆𝐻 ′ 𝑆𝐴′ 𝐻 ′ 𝐴′
= = = 𝑘 ; 𝑘 est une constante appelée coefficient de réduction de la
𝑆𝐻 𝑆𝐴 𝐻𝐴
pyramide.
𝑆𝐻 étant la hauteur ℎ de la pyramide initiale et 𝑆𝐻’ la hauteur ℎ’ de la pyramide
ℎ′
réduite, on a aussi = 𝑘.

o Soit 𝑘 le coefficient de réduction obtenu en sectionnant une pyramide par un plan
parallèle à la base. Considérons d’une part 𝑨𝑳 l’aire latérale, 𝑨𝑩 l’aire de base, 𝑉 le
volume de la pyramide initiale et d’autre part 𝑨′𝑳 l’aire latérale, 𝑨′𝑩 l’aire de
base, 𝑉′ le volume de la pyramide réduite on a :
𝑨′𝑳 = 𝒌² × 𝑨𝑳 ; 𝑨′𝑩 = 𝒌² × 𝑨𝑩 ; 𝑽′ = 𝒌𝟑 × 𝑽 .
 Volume du tronc de pyramide
Soit 𝑉𝑇 le volume du tronc de pyramide, 𝑉𝑖 celui de la pyramide initiale et 𝑉𝑟 celui de la
pyramide réduite.
𝑉𝑇 = 𝑉𝑖 − 𝑉𝑟 = 𝑉𝑖 − 𝑘 3 𝑉𝑖
= (1 − 𝑘 3 )𝑉𝑖 .

- 117 -
7.2. Restitution de connaissances
Exercice 1
Recopie et complète les phrases suivantes :
1. Une pyramide est un solide qui a pour base un …
2. Un segment qui joint le sommet d’un cône et un point du cercle de base est une …
3. Une pyramide est régulière lorsque sa base est un …
4. La droite passant par le sommet d’un cône et perpendiculaire au cercle de base est appelée

Exercice 2
Réponds par Vrai ou Faux.
1. Les faces latérales d’une pyramide sont des triangles.
2. Un tétraèdre est une pyramide dont la base est un carré
3. L’aire latérale d’un cône de révolution de rayon de base r et de génératrice 𝑔 est égale à πrg.
𝜋×𝑟 2 ×𝑔
4. Le volume d’un cône de révolution de rayon de base r et de génératrice 𝑔 est égale à
3
Exercice 3
Choisir la bonne réponse.
Réponse Réponse Réponse
No Questions
A B C
Si un cône et une pyramide ont une même hauteur et aire
1 volume aire totale
une base de même aire alors ils ont le (ou la) même … latérale
Si je multiplie par 2 le rayon de base d’un cône de
2 2 4 8
révolution, alors son volume est multiplié par …
un une
un
3 Une pyramide dont toutes faces sont des triangles est … tétraèdre pyramide
tétraèdre
régulier régulière
Ce solide de l’espace, s’il a la même base et la même
une un
4 hauteur qu’un cône alors son volume est trois fois plus un cube
sphère cylindre
grand que celui du cône. Ce solide est …

Exercice 4
Complète les égalités suivantes :
1. Soit un cône de rayon de base r, de génératrice g, d’angle au sommet 𝛼 et d’aire totale 𝐴𝑇
a) 𝛼 = ⋯ ; b) 𝐴𝑇 = ⋯
2. Soit k le coefficient de réduction obtenu en sectionnant une pyramide par un plan parallèle
à la base. Si, d’une part, h est la hauteur, 𝐴𝑙 l’aire latérale, V le volume de la pyramide initiale
et d’autre part h’ est la hauteur, 𝐴′𝐿 l’aire latérale, V’ le volume de la pyramide réduite alors :
ℎ 𝐴′𝐿 𝑉
a) ℎ′ = ⋯ ; b) =⋯ ; c) 𝑉 ′ = ⋯
𝐴𝑙

- 118 -
7.3. Application de méthodes ou de règles
Exercice 5
Le patron d’un cône de révolution a une surface latérale formant un angle α = 216° et son
rayon de base r = 12cm.
1. Calcule son aire totale.
2. Calcule son volume.

Exercice 6
Une pyramide régulière à base carrée a pour hauteur
21 cm ; son volume est de 847 cm3.
1. Calcule le côté du carré de sa base.
2. Détermine la longueur [AC].
3. Calcule la longueur des arêtes de la pyramide.
4. Calcule la longueur de l’apothème de la pyramide.

Exercice 7
Soit SABCD une pyramide régulière à base carrée de hauteur [SH]. L’aire de base est de 50
cm2 et l’arête [SA] mesure 13 cm.
1. Fais une figure.
2. Calcule la valeur exacte de AB, pis démontrer que 𝐴𝐶 = 10 𝑐𝑚.
3. Calcule [SH] et le volume de SABCD.

Exercice 8
Soit SABCD une pyramide régulière à base carrée. Sa hauteur mesure 6cm ; le coté de sa base
mesure 4cm. O est le centre de la base.
1. Dessine la pyramide en perspective cavalière.
2. Calculer la longueur de ses arêtes latérales.
3. Dessine le patron de cette pyramide (échelle 1/2).
4. Calculer l'aire latérale et l'aire totale.
5. Calculer le volume de cette pyramide.

Exercice 9
Une boîte de chocolats a la forme d'un tronc de
pyramide (figure ci-dessous). Le rectangle ABCD de
centre H et le rectangle A′B′C′D′ de centre H′ sont des
plans parallèles. On donne : 𝐴𝐵 = 6𝑐𝑚 ;
𝐵𝐶 = 18𝑐𝑚; 𝐻𝐻′ = 8𝑐𝑚; 𝑆𝐻 = 24𝑐𝑚.
1. Calcule le volume V1 de la pyramide SABCD de
hauteur SH.
2. Quel est le coefficient k de la réduction qui permet
de passer de la pyramide SABCD à la pyramide SA′B′C′D′ de hauteur SH′ ?
3. Déduis en le volume V2 de la pyramide SA′B′C′D′ puis le volume V3 de la boîte de
chocolats ?

- 119 -
Exercice 10
Calcule
1. La hauteur d’une pyramide régulière à base carrée de côté 𝑎 et d’apothème 3𝑎.
2. Le volume d’un cône de révolution d’angle 120° et de génératrice 36 cm.

Exercice 11
SABCD est une pyramide régulière dont la base est un carré de 240cm de côté.
1. On coupe cette pyramide par un plan parallèle à sa base. Le tronc de pyramide obtenu (la
partie différente de la réduction) est un récipient de 30cm de profondeur et dont l'ouverture
est un carré de 80cm de côté.
a. Montre que la hauteur de la pyramide initiale SABCD est de 45cm et que celle de la
pyramide réduite est 15cm.
b) Calcule le volume de ce récipient.
2. Les faces latérales de ce récipient sont des trapèzes de mêmes dimensions.
a. Montre que la hauteur de ces trapèzes est 10√73 cm.
b. calcule l'aire latérale de ce récipient.

Exercice 12
SABCD est une pyramide régulière dont la base est le
carré ABCD de côté 5cm et de centre I. La hauteur [SI] de la
pyramide a pour longueur 𝑆𝐼 = 3𝑐𝑚.
1. Calcule le volume de la pyramide.
2. Soit M le milieu de l'arête [BC.
Démontre que la longueur 𝐼𝑀 = 2.5𝑐𝑚.
3. On admet que le triangle SIM est rectangle en I.
̂ .
a. Calcule tan 𝑀𝑆𝐼
̂ à un degré prés.
b. Déduis en la mesure de l'angle 𝑀𝑆𝐼

Exercice 13
SABCD est une pyramide de hauteur [OS]. Son volume est
de 240cm3 et sa hauteur [OS] mesure 15cm ;
1. A partir de la formule donnant le volume de la pyramide,
calcule l'aire de la base (ABCD).
1
2. O′ est le point du segment [SO] tel que : 𝑂′𝑆 = 2 𝑂𝑆.
Le plan passant par O′ et parallèle à la base (ABCD) coupe
les droites (SA) en A’ et (SB) en B′, (SC) en C’
(SC) en C′ et (SD) en D′. Calcule le volume de la
pyramide (SA′B′C′D′).
̂.
3. On donne 𝑂𝐴 = 5𝑐𝑚. Calcule au degré près la mesure de l'angle 𝑂𝑆𝐴

- 120 -
Exercice 14
La figure ci-dessous représente le patron de la partie latérale d'un
cône de révolution.
1. Montre que le rayon de sa base est 4cm et que sa
hauteur h mesure 2√5 cm.
2. Calcule son volume.
2
3. On coupe ce cône par un plan parallèle à sa base à 3 de la
hauteur à partir de la base. Calcule le volume du tronc.

Exercice 15
(C) est un cône de sommet S et de base un
disque D de rayon 5cm. Le volume de ce cône est
de 80 cm3. Le disque D′ de rayon 3cm est une section
du cône (C) par un plan parallèle à la base. (C′) est le
cône de sommet S et de base le disque D′. On se
propose de calculer le volume de (C).
1. D′ est une réduction de D ; à l'aide des rayons de D et
de D′, calcule l'échelle de cette réduction.
2. Quelle formule permet de calculer le volume de (C′) à partir du volume de (C) ? Calcule le
volume de (C′).

Exercice 16
Une pyramide de sommet S a pour base un carré de coté 2√5𝑐𝑚 et de hauteur 𝑆𝑀 = 6𝑐𝑚. On
coupe la pyramide par un plan parallèle à la base en 𝑀′ ∈ [𝑆𝑀] 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑆𝑀′ = 4𝑐𝑚.
1. Fais une figure soignée puis calculer l’échelle de réduction k.
2.
a. Calcule l’aire latérale de la pyramide.
b. Déduis en l’aire latérale de la section.
3. Calcule le volume du tronc de pyramide.

Exercice 17
SABCD est une pyramide de sommet S, de hauteur 𝑆𝑂 = 10𝑐𝑚 et dont la base est un carré de
coté 6cm.
1. Fais une représentation de cette pyramide.
2. On effectue une 1ère section de cette pyramide par un plan (P1) parallèle à la base et qui coupe
(SO) en E tel que 𝑆𝐸 = 3𝑐𝑚 et une 2ème section de cette pyramide par un plan (P2) parallèle
à la base et qui coupe (SO) en E' tel que 𝑆𝐸′ = 7𝑐𝑚.
a. Fais une représentation de ces deux sections sur le dessin précédent.
b. Calcule le volume du tronc de pyramide compris entre les plans (P1) et (P2).

- 121 -
Exercice 18
La figure ci-dessous est une partie d'un
patron de la pyramide régulière SABC.
1. Termine ce patron.
2. Calcule l'apothème de cette pyramide.
3. Calcule l'aire latérale et l'aire totale.
4. Calcule la hauteur et le volume.

Exercice 19
SAB est un cône de révolution de sommet S de centre O et du diamètre de base le segment
[AB] tel que : 𝐴𝐵 = 4𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑆𝑂 = 8𝑐𝑚.
1. Dessine ce cône en perspective cavalière.
2. Calcule la génératrice [SA].
3. Calcule le volume et l'aire totale du cône.
4. Calcule l'angle d'ouverture du développement de ce cône.
5. Représente le patron de ce cône.

Exercice 20
On considère le tronc de cône ci-dessous associé à un cône
de révolution de sommet S et de rayon 𝑂𝐵 = 6𝑐𝑚.
1. Sachant que 𝑂𝑂′ = 4𝑐𝑚 ; 𝑂𝐵 = 6𝑐𝑚 𝑒𝑡
𝑂′ 𝐴 = 3𝑐𝑚, montre que 𝐴𝐵 = 5𝑐𝑚.
2. Montre que la hauteur SO de ce cône est égale à 8cm.
3. La génératrice SB de ce cône est égale à 10cm ;
calcule l'aire latérale du cône.
4. Ce cône de révolution est obtenu d'un secteur
circulaire d'angle α. Calcule en degré la mesure de
l'angle α du développement de ce cône.
5. Calcule le volume du cône initial.

- 122 -
7.4. Problèmes de vie ou situations complexes
Exercice 21
On se propose de calculer le volume d’un seau qui a la forme d’un
tronc de cône de révolution (voir schéma)
On donne OS = 2√13 ; OA = 2𝑎 (𝑎 étant un nombre positif et un
nombre positif et 𝑂′ milieu de [OS].
1. Calcule 𝑂′ 𝐴′ en fonction de 𝑎.
2. On prend 𝑎 = √3 pour la suite et pour unité le décimètre.
a) Calcule le volume du cône initial.
b) Calcule le volume du cône réduit et en déduire celui du seau. On
donne 𝜋 = 3,14

Exercice 22
La figure ci-contre représente une bougie qui a la forme d'un cône de
révolution de rayon de base OA = 22,5 cm et de génératrice AS = 37,5 cm.
1. Montre que la hauteur OS de la bougie est de 30 cm.
2. Calcule le volume de cire nécessaire à sa confection.
3. Calcule l'aire de la surface minimale de papier nécessaire pour l'envelopper
entièrement.
4. La bougie se consume en diminuant de 101,25 cm3 de son volume chaque
minute. Au bout de combien de temps sera-t-elle entièrement consumée ?
5. Soit k le coefficient de réduction du cône réduit représentant la partie
consumée de la bougie, V le volume du cône initial qui représente la bougie
et V' le volume de la partie restante de la bougie de hauteur h cm.
5.1. Montre que 𝑉 ′ = (1 − 𝑘 3 )𝑉
30−ℎ
5.2. Montre que 𝑘 = ℎ
5.3. Calcule la hauteur de la partie restante de la bougie au bout d'une heure d'éclairage.
9821,25
On donne π ≈ 3, 14 ; ≈ 0, 6 et (0,7)3 ≈ 0, 4.
15896

Exercice 23 (BFEM 2003)


Un entrepreneur des travaux publics doit aménager le long des allées d'une avenue des bancs
en béton. Il hésite entre deux modèles :
Le modèle (1) a la forme d'un tronc de cône de révolution dont les bases parallèles ont
respectivement 20cm et 10cm de rayons.
Le modèle (2) a la forme d'un tronc de pyramide dont les bases parallèles sont des carrées de
cotés respectifs 40cm et 20cm.
Les deux modèles ont une hauteur de 50cm.
1. Représente chaque modèle.
2. Sachant que le modèle le moins volumineux est le plus économique pour l'entrepreneur ;
aide-le à faire le bon choix.

- 123 -
Exercice 24 (BFEM 2008)
Un réservoir est constitué d'un cylindre de rayon de base 𝑟 et de
hauteur ℎ et d'un cône de révolution de même rayon de base et
3ℎ
de hauteur ℎ′ = . (Voir la figure ci-contre)
2
1. Montre que le volume de cylindre est le double de celui du
cône.
2. Dans la suite on donne 𝑟 = 4𝑐𝑚.
a. Calcule la hauteur ℎ′ du cône pour que le volume du
réservoir soit de 528 cm3.
b. Pour créer une ouverture du
réservoir on coupe le cône à mi-hauteur parallèlement au plan
de sa base. On obtient un réservoir ayant la forme indiquée par
la figure ci-dessous : Calcule le volume restant du réservoir. On
22
donne π ≅ .
7

Exercice 25
Le figure ci-contre représente le patron d'un cône de
révolution de sommet S, de rayon de base 𝑟.
La génératrice [SA] a pour longueur 36cm.
1. Justifie que la circonférence de sa base mesure
54𝜋 𝑐𝑚.
2. Montre que son rayon de base 𝑟 vaut 27cm.
3. Justifie que la hauteur de ce cône est égale à 9√7 cm.
4. Calcule l'aire de la surface totale de ce cône. On
prendra 𝜋 = 3,14.
5. On sectionne ce cône et le rayon du cône réduit est égal à 15cm. Détermine le coefficient de
réduction ainsi que le volume du cône réduit

- 124 -
Exercice 26
Un château d’eau a la forme d’un tronc de cône (voir dessin). On
donne 𝑂𝑂’ = 𝑂𝐴 = 𝑂𝑆 = 5 𝑐𝑚
1. Calcule la distance O’B.
2. Calcule le volume du cône C de sommet S et de base le disque de
rayon [OA]
3. Soit (C’) le cône de sommet S et de base le disque de rayon [O’B].
En constatant que le cône (C’) est un agrandissement du cône (C),
montre que le volume de (C’) est huit fois plus grand que celui de
(C).
4. Calcule alors le volume du cône (C) puis déduis-en celui du
château d’eau.

Exercice 27
Une citerne d’eau transparente à la forme d’une pyramide à base
rectangulaire SABCD de hauteur SA. On donne :
𝐴𝐵 = 40𝑐𝑚, 𝐴𝐷 = 30𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑆𝐴 = 70𝑐𝑚.
1.
a. Détermine le volume de la citerne (en m3).
b. Déduis en le volume (en L). On admet dans la suite que la
capacité de la citerne est de 28 litres.
2. On fixe sur la pyramide SABCD un robinet dont le débit est de
0, 15 litres par seconde et on note par 𝑉(𝑡) le volume d’eau en
litres restant après une durée d’écoulement de t seconde.
a. Justifie que 𝑉(𝑡) = −0, 15𝑡 + 28. (une application affine décroissante.)
b. Détermine 𝑉(45) 𝑒𝑡 𝑉(60)
c . Au bout de combien de temps la citerne sera-t-elle vide de moitié ?

Exercice 28
Un coffre d’une machine à coudre est représenté par la figure ci-contre. Il est formé d’un pavé
droit surmonté d’une section d’un cylindre. Les dimensions sont en centimètre.
1. Quelle est la hauteur du pavé droit ?
2. Quel est le volume de l’espace prévu pour la machine ?
3. Quelle est l’aire extérieure du coffre sachant : qu’il est
ouvert en dessous ?
On veut mettre du vernis sur la surface extérieure du coffre.
Le vernis utilisé s’applique à raison de 300 g par m2 et coûte
3 000 F le kg.
4.
a. Détermine la quantité de vernis nécessaire pour couvrir le
coffre.
b. A combien reviendra le vernis nécessaire pour faire ce travail ?

- 125 -
CORRECTION D’EXERCICES

- 126 -
ACTIVITÉS NUMERIQUES

Leçon 1

Exercice 1
1. Les mots à compléter w<dans l’ordre sont : positifs, carré, 𝑎 𝑒𝑡 √𝑎.
𝑎 √𝑎
2. √𝑎 × √𝑏 = √𝑎𝑏 ; √𝑎 × √𝑎 = √𝑎2 𝑜𝑢 (√𝑎)2 𝑜𝑢 𝑎 ; (√𝑎)2 = 𝑎 ; √𝑏 = ; √𝑎2 𝑏 = |𝑎|√𝑏 = 𝑎√𝑏
√𝑏

Exercice 2
1. √−52 n’a pas de sens car −52 est un nombre négatif.
2. √(−5)2 = (−√5)2 = 5

3. −(√5)2 est opposé à √(−5)2 𝑒𝑡 (−√5)2.


Exercice 3
1-V ; 2-F ; 3-F ; 4-F.
Exercice 4
1-B ; 2-C ; 3-A ; 4-C.
Exercice 5
Calcule :

2) √12 − √4 + √52 = √12 − √9 = √9 = 3


2
2) (5 + √3) = 25 + 10√3 + 3 = 28 + 10√3 ;
2
3) (1 − 2√7) = 1 − 4√7 + 28 = 29 − 4√7 ;
4) (6 + √5)(6 − √5) = 36 − 5 = 31 ;
5) (−2√2 + 1)(−2√2 + 1) = 8 − 4√2 + 1 = 9 − 4√2 ;

6) √√6 + √2 × √√6 − √2 = √(√6 + √2)(√6 − √2)


= √6 − 2 = 2.

Exercice 14
1. Soit 𝑡 = √45 + √196 − √180 − √245. Pour Ecrire t sous la forme 𝑎√𝑏 + 𝑐, on décompose le
nombre sous le radical pour faire apparaître les carrés.
𝑡 = √3 × 3 × 5 + √2 × 2 × 7 × 7 − √2 × 2 × 3 × 3 × 5 − √5 × 7 × 7
= √32 × 5 + √22 × 72 − √22 × 32 × 5 − √5 × 72
= 3√5 + 2 × 7 − 2 × 3√5 − 7√5 = 14 + (3 − 6 − 7)√5
= 14 − 10√5
4
2. On donne les réels 𝑥 = 7+3√5 et 𝑦 = 3√5 − 7.
a. Ecrivons 𝑥 avec un dénominateur rationnel.
4 (7−3√5) 4 (7−3√5)
𝑥= = 49−45
(7+3√5)(7−3√5)

= 7 − 3√5

- 127 -
b. Justifions que 𝑦 = 3√5 − 7 est négatif.
(3√5)2 = 45 et 72 = 49 ; donc (3√5)2 < (7)2 ; 3√5 𝑒𝑡 7 étant positifs donc 3√5 < 7 et par
conséquent 3√5 − 7 < 0.
c. Justifions que : 𝑥 = −𝑦.
−𝑦 = −(3√5 − 7) = 7 − 3√5
= 𝑥.
d. Encadrons 𝑥 à 10−2 près sachant que 2, 236 < √5 < 2, 237.
2, 236 < √5 < 2, 237
2,236 × 3 < 3√5 < 2,237 × 3
6,708 < 3√5 < 6,711
−6,711 < −3√5 < −6,708
7 − 6,711 < 7 − 3√5 < 7 − 6,708
0,289 < 7 − 3√5 < 0,292
D’où 0,28 < 𝑥 < 0,29 est un encadrement de 𝑥 à 10−2 près.
e. On pose 𝑧 = (𝑥 − 𝑦)2 . Justifions que √𝑧 = −2𝑦.
√𝑧 = √(𝑥 − 𝑦)2 = √(−𝑦 − 𝑦)2
= √(−2𝑦)2 = √4𝑦 2
= 2√𝑦 2 = 2|𝑦|
= −2𝑦.

Exercice 22
2
1) a) On calcule (2√3 − 11) = 12 − 44√3 + 121 = 133 − 44√3.
2
Donc l’aire de la table est bien (2√3 − 11) .
2
b) 2√3 − 11 car (2√3) = 12, 11² = 121 et 11 < 121.
c) La longueur du côté de la table est 𝑐 = 11 − 2√3
2) a) La longueur d de la diagonale de la table carrée est 𝑑 = 𝑐√2 = 11√2 − 2√6.
b) On a : 11 × 1,1414 < 11√2 < 11 × 1,1415 soit :
12,5554 < 11√2 <12,5565 (1)
Et : 1,1414 × 1,732 < √2 × √3 < 1,1415 × 1,733 soit :
1,9769 < √6 < 1,9782
En multipliant par 2, on obtient : 3,9538 < 2√6 < 3,9564
Puis en multipliant par -1 : −3,9564 < 2√6 < −3,9538 (2).
En ajoutant membre à membre (1) et (2), on a:
12,5554 − 3,9564 < 11√2 − 2√6 < 12,5565 − 3,9564
soit, finalement : 8,599 < 11√2 − 2√6 < 8,6001.
A l’ordre 2, on a donc : 8,59 < 11√2 − 2√6 < 8,60.

- 128 -
Leçon 2

Exercice 1
Il s’agit du numéro 1.
Exercice 2
Il s’agit de l’inéquation 3)
Exercice 3
1-V ; 2-F ; 3-F ; 4-V ; 5-F.
Exercice 4
1-F ; 2-F ; 3-V.
Exercice 5
Choix de l’inconnue-Mise en équation-Résolution de l’équation-Conclusion.
Exercice 6
Résolvons dans ℝ les équations suivantes :
𝑥+3 4𝑥−3 5𝑥−12
1) − =1−
2 3 5
3(𝑥+3)−2(4𝑥−3) 6×1−(5𝑥−12)
=
6 6
3𝑥 + 9 − 8𝑥 + 6 = 6 − 5𝑥 + 12
0 = 3 impossible 𝑆 = Ø.
−3𝑥+5 2𝑥−3
2) 3
− 2 = 0
−3𝑥+5 2𝑥−3
3
= 2
2(−3𝑥 + 5) = 3(2𝑥 − 3)
−12𝑥 = −19
19 19
𝑥= ; 𝑆={ }
12 12
6) (2𝑥 − 3) 2 – (1 − 𝑥 )2 = 0
[(2𝑥 − 3) − (1 − 𝑥)][(2𝑥 − 3) + (1 − 𝑥) = 0
(3𝑥 − 4)(𝑥 − 2) = 0
3𝑥 − 4 = 0 𝑜𝑢 𝑥 − 2 = 0
4 4
𝑥 = 3 𝑜𝑢 𝑥 = 2 ; 𝑆 = {3 ; 2}
8) (𝑥 − 3) (2𝑥 + 1) = 𝑥 2 − 6𝑥 + 9
(𝑥 − 3) (2𝑥 + 1) − (𝑥 − 3)2 = 0
(𝑥 − 3) [(2𝑥 + 1) − (𝑥 − 3)] = 0
(𝑥 − 3) (𝑥 + 4) = 0
𝑥 = 3 𝑜𝑢 𝑥 = −4 ; 𝑆 = {3 ; −4}

Exercice 7
Résolvons dans ℝ les équations suivantes:
1) |3𝑥 − 4| = 2 ;
3𝑥 − 4 = 2 𝑜𝑢 3𝑥 − 4 = −2
3𝑥 = 6 𝑜𝑢 3𝑥 = 2

- 129 -
2 2
𝑥 = 2 𝑜𝑢 𝑥 = ; 𝑆 = {2 ; }
3 3
3) |−𝑥 + 7|= −3 ; impossible (une valeur absolue n’est jamais négative) ; 𝑆 = Ø.
6) √(𝑥 − 3)2 = √(−3𝑥 + 5)2
|𝑥 − 3| = |−3𝑥 + 5|
𝑥 − 3 = −3𝑥 + 5 𝑜𝑢 𝑥 − 3 = −(−3𝑥 + 5)
4𝑥 = 8 𝑜𝑢 − 2𝑥 = −2
𝑥 = 2 𝑜𝑢 𝑥 = −1 ; 𝑆 = {2 ; −1}

Exercice 9
Résous dans ℝ chacune des inéquations suivantes :
2) 2𝑥 − 1 ≥ 5𝑥 + 2
−3𝑥 ≥ 3
𝑥 ≤ −1 ; 𝑆 =] − ∞ ; −1]
3𝑥+1 1−2𝑥
3) 1 + 5
> 2 ;
3𝑥+1 1−2𝑥
1+ 5 − 2 >0
10×1+2(3𝑥+1)−5(1−2𝑥)
6
>0
10 + 6𝑥 + 2 − 5 + 10𝑥 > 0
16𝑥 + 7 > 0
−7 −7
𝑥> 16
; 𝑆 =] 16 ; +∞[
2
8) −9𝑥 + 4 < 0
4 − 9𝑥 2 < 0
(2 − 3𝑥)(2 + 3𝑥) < 0
Etudions le signe de 2 − 3𝑥 et celui de 2 + 3𝑥.
2
2 − 3𝑥 = 0 ssi 𝑥 = 3
𝑥 −2 2
2 + 3𝑥 = 0 ssi 𝑥 =
−2 −∞ +∞
3 3 3
−2 2 2 − 3𝑥 + + −
𝑆 =] − ∞ ; [∪] ; +∞[ 2 + 3𝑥 − + +
3 3
(2 − 3𝑥)(2 + 3𝑥) − + −
9) 𝑥 2 + 16 ≥ 0.
𝑥 2 ≥ −16 ; toujours vrai donc 𝑆 = ℝ.

Exercice 12 (BFEM 1996)


𝐴 = 2 𝑥 − 3.
1. Calcul de 𝐴² ?
𝐴2 = (2𝑥 − 3)2 = 4𝑥² − 12𝑥 + 9
2. Factorisation de 𝐵(𝑥) = 4 𝑥² − 12 𝑥 + 8 ?
𝐵(𝑥) = 4𝑥 2 − 12𝑥 + 9 − 1 = (2𝑥 − 3)2 − 1 = (2𝑥 − 4)(2𝑥 − 2)
3. Résolution dans ℝ: 𝐵(𝑥) = 0 𝑒𝑡 𝐵(𝑥) ≤ 0?
 𝐵(𝑥) = 0 ssi (2𝑥 − 4)(2𝑥 − 2) = 0 𝑠𝑠𝑖 2𝑥 − 4 = 0 𝑜𝑢 2𝑥 − 2 = 0 𝑠𝑠𝑖 𝑥 = 2 𝑜𝑢 𝑥 = 1
D’où 𝑆 = {2 ; 1}.

 𝐵(𝑥) ≤ 0 ? On détermine les valeurs qui annulent B(x) pour dresser le tableau de
signe de B(x).

- 130 -
𝑥 -∞ 1 2 +∞
2𝑥 − 4 − − +
2𝑥 − 2 − + + S = [1; 2]
(2𝑥 − 4)(2𝑥 − 2) + − +

Exercice 13
𝟓𝒙
1. aire de BCM en fonction de x ? 𝐴(BCM) = 𝟐
𝟓(𝟖−𝒙)
2. aire de BCN en fonction de x ? 𝐴(BCN) =
𝟐
5(8−𝑥) 𝟓(𝟖+𝒙)
aire de ABND en fonction de x ? 𝐴(ABND) = 8 ×5− 2
= 𝟐
3. Valeur de x telle que :
a) l’aire de BCN soit inférieure à celle de BCM ?
5(8−𝑥) 5𝑥
Cela revient à résoudre l’inéquation : 2
< 2
, soit après simplification : 8 − 𝑥 < 𝑥, d’où 𝒙 > 4
b) la différence de ces deux aires soit inférieure à celle de ABND
4. Valeurs de x pour lesquelles l’aire de BCN est inférieure à celle de BCM et et la différence d’aire
calculée ci-dessus est inférieure à celle de ABND ?
Cela revient à résoudre le système d’inéquations :
𝑥>4
{5𝑥 5(8−𝑥) 5(8+𝑥), ce qui équivaut à : (𝑥 > 4) et (2𝑥 − 8 < 8 + 𝑥).
2
− 2 < 2
Après résolution, on trouve : 4 < 𝑥 <16.

Leçon 3

Exercice 1
1. Méthode graphique
2. Méthode de substitution-Méthode d’addition-Méthode graphique-Méthode d’identification

Exercice 2
Je complète :
1-d’addition ; 2-d’identification ; 3-substitution.

Exercice 3
1-F ; 2-F ; 3-V.

Exercice 4
La bonne réponse est la phrase 2.

Exercice 5
La bonne réponse est 𝑆 = {(1 ; 2)}.

Exercice 12
Résolvons les systèmes suivants par la méthode la plus indiquée.
4𝑥 + 𝑦 = 14
1. {
3𝑥 + 𝑦 = 11
Utilisons la méthode par comparaison

- 131 -
𝑦 = 14 − 4𝑥 (1)
{ ; d’après (1) et (2) on a 14 − 4𝑥 = 11 − 3𝑥 ssi −𝑥 = −3 et donc 𝑥 = 3.
𝑦 = 11 − 3𝑥 (2)
En remplaçant 𝑥 par sa valeur dans l’une des équations du système, (1) par exemple, on obtient
𝑦 = 14 − 4(3) = 2 ; d’où 𝑆 = {(3 ; 2)}.

𝑥 𝑦 3𝑥+2𝑦
+ =1 =1 3𝑥 + 2𝑦 = 6 (1)
2. { 2 3 ssi { 6 ssi {
𝑥 + 2𝑦 = 4 𝑥 + 2𝑦 = 3 𝑥 + 2𝑦 = 4 (2)
Utilisons la méthode d’addition en multipliant l’équation (2) par −1.
3𝑥 + 2𝑦 = 6
On obtient { et en additionnant les deux équations, on obtient l’équation
−𝑥 − 2𝑦 = −4
2𝑥 = 2 d’où 𝑥 = 1.
En remplaçant 𝑥 par sa valeur dans l’une des équations, par exemple (2), on obtient
3 3
1 + 2𝑦 = 4 d’où 𝑦 = 2 et par conséquent 𝑆 = {(1 ; 2
) }.

5𝑥 - 3y = 28 (1)
3. {
4𝑥 + y = 2 (2)
Utilisons la méthode de substitution
D’après (2), on a 𝑦 = 2 − 4𝑥. En remplaçant 𝑦 par sa valeur dans (2) on obtient :
5𝑥 − 3(2 − 4𝑥) = 28
17𝑥 = 34
𝑥 = 2. En remplaçant 𝑥 par sa valeur dans l’équation 𝑦 = 2 − 4𝑥, on obtient
𝑦 = 2 − 4(2) = −6 d’où 𝑆 = {(2 ; −6)}.

Exercice 17
Le nombre de garçons et le nombre de filles ?
𝑦 = 𝑥 + 18
En désignant par 𝑥 le nombre de garçons et par 𝑦 le nombre de filles, on obtient : {
𝑦 − 5 = 3(𝑥 − 7)
La résolution donne 𝑥 = 35 et 𝑦 = 17.

Exercice 22
4𝑥 + 4𝑦 = 4
1. Résolution du système { 𝜋 ?
2𝑥 + 𝑦 = 2
4𝑥 + 4𝑦 = 4 4−𝜋
{ ; par addition on a 𝑦 = 2 . En remplaçant 𝑦 par sa valeur dans la première équation
−4𝑥 − 2𝑦 = −𝜋
4−𝜋 −2+𝜋 −2+𝜋 4−𝜋
on obtient : 𝑥 = 1 − 2
= 2
. D’où 𝑆 = {( 2
; 2
)}
2. Expression du système comme calcul des aires de deux surfaces de la figure, clairement exprimées ?
En considérant que chacun des quatre “pétales” coloriés a une aire de mesure x et que chaque partie
disjointe non coloriée a une aire de mesure y, on peut écrire les deux informations suivantes :
 le carré constitué de quatre “pétales” et de quatre “zones” blanches a une aire égale à 4 : soit
𝟒𝒙 + 𝟒𝒚 = 𝟒 ;
 le demi disque de diamètre [CD], constitué de deux “pétales” et d’une “zone” blanche a une aire
𝜋 𝝅
égale à 2 puisque son rayon vaut 1 : soit 𝟐𝒙 + 𝒚 = 𝟐 .
3. Déduction de l’aire exacte de la surface coloriée ?
 2
Ainsi x  est bien l’aire d’un pétale sur cette figure et la surface coloriée a une aire de 4 x  2  4
2
4. Comparaison entre la surface coloriée et celle qui ne l’est pas ?

- 132 -
L’aire de la surface coloriée est 4𝑥 = 2𝜋 − 4 ≃ 2 × 3,14 − 4 ≃ 2,28 alors que celle de la surface non
coloriée est 4𝑦 = 8 − 2𝜋 ≃ 8 − 2 × 3,14 ≃ 1,72. C’est donc la surface coloriée qui a la plus grande
surface dans le carré ABCD.

Leçon 4
Exercice 1
1-Non ; 2-Oui ; 3-Oui.

Exercice 2
1-V ; 2-F ; 3-F ; 4-V ; 5-F.

Exercice 3
Je complète :
1. 2𝑥 − 3𝑦 = 5 ; 2. est.

Exercice 4
1-F ; 2-F.

Exercice 5
5. Résolvons graphiquement l’inéquation 𝑥 + 2𝑦 + 4 < 0.
Pour cela représentons la droite (d) : 𝑥 + 2𝑦 + 4 = 0 en déterminant deux points 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 de (d).
Pour 𝑥 = 0, 𝑦 = −2 d’où 𝐴(0 ; −2).
Pour 𝑦 = 0, 𝑥 = −4 d’où 𝐵(−4 ; 0)
Représentons (𝑑) = (𝐴𝐵) et résolvons l’inéquation.
𝑥 + 2𝑦 + 4 < 0 .
Le demi-plan contenant l’origine du repère est-il
solution de l’inéquation 𝑥 + 2𝑦 + 4 < 0 ?
0 + 2(0) + 4 < 0
4 < 0 faux ; donc il n’est pas solution et l’ensemble des solutions de l’inéquation est le demi-plan
non hachurée contenant la droite (d).

Exercice 6
x+y >3
1. Résolvons graphiquement le système d’inéquations {
x−y >0
Pour cela représentons la droite 𝑑1 : 𝑥 + 𝑦 = 3 𝑒𝑡 𝑑2 : 𝑥 − 𝑦 = 0 en déterminant deux points 𝐴 𝑒𝑡 𝐵
de (𝑑1 ) et deux points 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 de (𝑑2 ).
 𝑑1 : 𝑥 + 𝑦 = 3
Pour 𝑥 = 0, 𝑦 = 3 d’où 𝐴(0 ; 3)
Pour 𝑦 = 0, 𝑥 = 3 d’où 𝐵(3 ; 0)
 𝑑2 : 𝑥 − 𝑦 = 0
Pour 𝑥 = 0, 𝑦 = 0 d’où 𝐶(0 ; 0)
Pour 𝑦 = 1, 𝑥 = 1 d’où 𝐷(1 ; 1)
 Représentons (𝑑1 ) = (𝐴𝐵) et
résolvons l’inéquation 𝑥 + 𝑦 > 3 .
Le demi-plan contenant l’origine du repère est-il solution de l’inéquation
𝑥+𝑦 >3?

- 133 -
0+0>3
0 > 3 faux ; donc il n’est pas solution. On l’hachure .

 Représentons (𝑑2 ) = (𝐶𝐷) et résolvons l’inéquation 𝑥 − 𝑦 > 0 .


Le demi-plan contenant le point de coordonnées (1 ; 0) est-il solution de l’inéquation
𝑥−𝑦 >0?
1−0>0
1 > 0 vrai ; donc il est solution. On hachure l’autre demi-plan.
 L’ensemble des solutions est la partie non hachurée.

Exercice 8
Déterminons une inéquation dont l’ensemble de solutions
correspond au demi-plan non hachuré.
Ce demi-plan a une droite frontière (d) qui passe par les points
𝐴(−2 ∶ 0) 𝑒𝑡 𝐵(0 ; 1). Déterminons une équation de (d).
𝑀(𝑥 ; 𝑦) ∈ (𝑑)𝑠𝑠𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀(𝑥 + 2 ; 𝑦) 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒 à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵(2 ; 1)
ssi (𝑥 + 2)(1) − 2𝑦 = 0, 𝑑 ′ 𝑜ù (𝑑): 𝑥 − 2𝑦 + 2 = 0
Ainsi l’inéquation ayant comme ensemble des solutions le demi-
plan non hachuré est 𝑥 − 2𝑦 + 2 > 0 ou 𝑥 − 2𝑦 + 2 < 0.
L’origine du repère étant solution de l’inéquation, donc l’inéquation dont l’ensemble de solutions
correspond au demi-plan non hachuré est 𝑥 − 2𝑦 + 2 > 0 (car l’inégalité 0 − 2(0) + 2 > 0 est vraie)

Exercice 11
1. Calcul en fonction de x et de y la dépense journalière en matière première, et celle en main-d’œuvre.
Matière Première Main d’œuvre nombres
Objet A 30 125 x
Objet B 70 1250 y
Dépense journalière en matière première : 30x + 70y
Dépense journalière en main d’œuvre : 125x + 75y
30𝑥 + 70𝑦 ≤ 560 30𝑥 + 70𝑦 − 560 ≤ 0
D’où le système d’inéquations : { équivalent { .
125𝑥 + 75𝑦 ≤ 1250 125𝑥 + 75𝑦 − 1250 ≤ 0
2. Détermination graphique de l'ensemble des points solutions

1y 0

8
30x+70y−560=0

00 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20x

125x+75y−1250=0

- 134 -
Leçon 5

Exercice 1
1-F ; 2-V ; 3-V ; 4-V ; 5-F.
Exercice 2
Je complète :
1. « 1 » ; 2. « −3 » ; 3. « −7 » ; 4. « 𝑦 = 𝑥 + 2 »

Exercice 3
3 3 2
1) 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 − 1 ; 2. « 2
» ; 3. « −1 » ; 4. « −1 » ; 5. « 3 »

Exercice 4
1-B ; 2-C ; 3-B ; 4-A.
Exercice 6
1. Déterminons l’application affine 𝑓 de coefficient 3 telle que 𝑓(−2) = 5
Soit l’affine 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏.
Le coefficient de 𝑓 étant 3, donc 𝑎 = 3 d’où 𝑓(𝑥) = 3𝑥 + 𝑏 ;
Or 𝑓(−2) = 5 donc 3(−2) + 𝑏 = 5, d’où 𝑏 = 11 et par conséquent 𝑓(𝑥) = 3𝑥 + 11.
2. Déterminons l’application affine 𝑔, telle que 𝑔(3) = 1 𝑒𝑡 𝑔(−1) = 3.
Soit l’affine 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏.
3𝑎 + 𝑏 = −1
𝑔(3) = 1 𝑒𝑡 𝑔(−1) = 3 ssi { . Par la méthode d’addition, on obtient 𝑎 = −1 𝑒𝑡 𝑏 = 2.
−𝑎 + 𝑏 = 3
D’où 𝑔(𝑥) = −𝑥 + 2.

Exercice 7
Soit les applications affines 𝑓, 𝑔, ℎ définies par 𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 5, 𝑔(𝑥) = 3𝑥 𝑒𝑡 ℎ(𝑥) = −1 .
1. Traçons dans un même repère orthonormal 𝑑1 , 𝑑2 𝑒𝑡 𝑑3 les représentations graphiques respectives
des applications 𝑓, 𝑔, ℎ.
Les droites 𝑑1 , 𝑑2 𝑒𝑡 𝑑3 ayant pour équations respectives 𝑦 = −2𝑥 + 5, 𝑦 = 3𝑥 𝑒𝑡 𝑦 = −1, pour les
représenter, on détermine pour chacune de ces droites deux de leurs points.
 𝑑1 : 𝑦 = −2𝑥 + 5
Pour 𝑥 = 1, 𝑦 = 3 ; donc 𝐴(1 ; 3) est un point de 𝑑1 .
Pour 𝑥 = 2, 𝑦 = 1 ; donc 𝐵(2 ; 1) est un point de 𝑑1 d’où 𝑑1 est la droite (𝐴𝐵).
 𝑑2 : 𝑦 = 3𝑥
Pour 𝑥 = 0, 𝑦 = 0 ; donc 𝑂(0 ; 0) est un point de 𝑑2 .
Pour 𝑥 = 1, 𝑦 = 3 ; donc 𝐴(1 ; 3) est un point de 𝑑2 d’où 𝑑2 est la droite (0𝐴).
 𝑑3 : 𝑦 = −1
Pour 𝑥 = 0, 𝑦 = −1 ; donc 𝐶(0 ; −1) est un point de 𝑑3 .
Pour 𝑥 = 1, 𝑦 = −1 ; donc 𝐷(1 ; −1) est un point de 𝑑3 d’où 𝑑3 est la droite (𝐶𝐷).

- 135 -
2. Déterminons graphiquement puis par calcul,
les coordonnées des points d’intersection de
𝑑1 𝑒𝑡 𝑑2 d’une part, et de 𝑑1 𝑒𝑡 𝑑3 d’autre part.
 En projetant orthogonalement ces
points d’intersection sur les axes, on
obtient les coordonnées (1 ; 3) pour le
point d’intersection de 𝑑1 et 𝑑2 et
(3 ; −1) pour celui de 𝑑1 et 𝑑3 .
 Par le calcul on obtient les coordonnées
en résolvant :
- pour 𝑑1 et 𝑑2 le système
𝑦 = −2𝑥 + 5
{ formé par les équations
𝑦 = 3𝑥
de 𝑑1 et 𝑑2 .
Par la méthode de comparaison on obtient 3𝑥 = −2𝑥 + 5 d’où 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑦 = 3 et par conséquent les
coordonnées sont (1 ; 3).
- pour 𝑑1 et 𝑑3 le système
𝑦 = −2𝑥 + 5
{ formé par les équations de 𝑑1 et 𝑑3
𝑦 = −1
Par la méthode de comparaison on obtient −1 = −2𝑥 + 5 d’où 𝑥 = 3 𝑒𝑡 𝑦 = −1 et par conséquent les
coordonnées sont (3 ; −1).
Exercice 13
• Formule A : 2 euros par heure de connexion.
• Formule B : 20 euros d’abonnement et 0,50 euro par heure de connexion.
• Formule C : connexion illimitée pour 30 euros.
1. Exprimons chaque formule d'abonnement par une fonction affine qui au temps de
connexion 𝒙 en heure dans un mois associe le prix à payer.
Soit 𝑓, 𝑔, ℎ les fonctions affines associées respectivement aux formules A, B et C.
𝑓(𝑥) = 2𝑥 ; 𝑔(𝑥) = 0,5𝑥 + 20 𝑒𝑡 ℎ(𝑥) = 30
2. Représenter ces trois fonctions dans un repère bien choisi.
Traçons dans un même repère orthonormal 𝑑1 , 𝑑2 𝑒𝑡 𝑑3 les représentations graphiques respectives des
applications 𝑓, 𝑔, ℎ.
Les droites 𝑑1 , 𝑑2 𝑒𝑡 𝑑3 ayant pour équations respectives 𝑦 = 2𝑥 ; 𝑦 = 0,5𝑥 + 20 𝑒𝑡 𝑦 = 30, pour
les représenter, on détermine pour chacune de ces droites deux de ses points.
 𝑑1 : 𝑦 = 2𝑥
Pour 𝑥 = 0, 𝑦 = 0 ; donc 0(0 ; 0) est un point de 𝑑1 .
Pour 𝑥 = 5, 𝑦 = 10 ; donc 𝐴(5 ; 10) est un point de 𝑑1 d’où 𝑑1 est la droite (0𝐴).
 𝑑2 : 𝑦 = 0,5𝑥 + 20
Pour 𝑥 = 0, 𝑦 = 20 ; donc 𝐵(0 ; 20) est un point de 𝑑2 .
Pour 𝑥 = 10, 𝑦 = 25 ; donc 𝐶(10 ; 25) est un point de 𝑑2 d’où 𝑑2 est la droite (𝐵𝐶).
 𝑑3 : 𝑦 = 30
Pour 𝑥 = 5, 𝑦 = 30 ; donc 𝐷(5 ; 30) est un point de 𝑑3 .

- 136 -
Pour 𝑥 = 10, 𝑦 = 30 ; donc 𝐸(10 ; 30) est un point de 𝑑3 d’où 𝑑3 est la droite (𝐷𝐸).

3. Expliquons en fonction du temps de connexion quelle est la formule la plus économique.


- De 0 à 13 heures, la droite 𝑑1 étant en dessous des deux autres, la formule A est la plus économique.
- De 13 à 20 heures la droite 𝑑2 étant en dessous des deux autres, la formule B est la plus économique.
- A partir de 20 heures la droite 𝑑3 étant en dessous des deux autres, la formule C est la plus
économique

Leçon 6
Exercice 1
Je complète
1. l’ensemble ; 2. grand ; 3. quantitatif ; 4. effectif ; 5. médiane.
Exercice 2
1-F ; 2-V ; 3-F ; 4-V ; 5-F.
Exercice 3
1-C ; 2-C ; 3-B ; 4.C ; 5-A.
Exercice 4
1. Le caractère est quantitatif continu.
2. histogramme des effectifs cumulés décroissants
3. « 8 ».
4. la classe [10 ; 15[.
5. L’effectif de la classe [10 ; 15[ est 4.

- 137 -
Exercice 6
1. Complétons le tableau statistique suivant :
Notes 6 8 9 10 14 17 19
Effectif 2 3 3 5 4 2 1
E.C.C 2 5 8 13 17 19 20
E.C.D 20 18 15 12 7 3 1
Fréquences 0,10 0,15 0,15 0,25 0,20 0,10 0,05

2. population étudiée ?
L’ensemble des élèves d’une classe de 3e
3. caractère étudié et sa nature ?
Les notes obtenues lors d’un devoir de mathématiques constituent le caractère ; il est quantitatif discret
4. mode de la série ?
Le mode de la série est la note 10.
5. moyenne en mathématiques de cette classe pour ce devoir.
2 × 6 + 3 × 8 + 3 × 9 + 5 × 10 + 4 × 14 + 2 × 17 + 1 × 19 222
𝑥̅ = =
20 20
D’où 𝑥̅ = 11,1
6. Calculons le pourcentage d’élèves qui ont une note supérieure à cette moyenne de la classe.
7
7 élèves ont une note supérieure à la moyenne de classe, soit 20 × 100% = 35%
7. Déterminons la médiane de cette série de notes.
6_6_8_8_8_9_9_9_10_10_10_10_10_14_14_14_14_17_17_19
10+10
La médiane 𝑀𝑒 = 2
= 10
8. Représentons le diagramme en bâtons des effectifs et le polygone des effectifs cumulés croissants
(E.C.C.).

Exercice 14
1.
Age (ans) [25 ; 35[ [35 ; 45[ [45 ; 55[ [55 ; 65[

Fréquence en % 37,5 43,75 12,5 6,25

Effectifs 24 28 8 4

2. l’âge moyen des professeurs de collège.

- 138 -
24 × 30 + 28 × 40 + 8 × 50 + 4 × 60 2480
𝑥̅ = = = 38,75 𝑎𝑛𝑠 𝑜𝑢 38 𝑎𝑛𝑠 𝑒𝑡 9 𝑚𝑜𝑖𝑠
64 64
3. Effectifs cumulés croissants de chaque classe

Age (ans) [25 ; 35[ [35 ; 45[ [45 ; 55[ [55 ; 65[

Fréquence en % 37,5 43,75 12,5 6,25


Effectifs 24 28 8 4

ECC 24 52 60 64

4.

Diagramme des effectifs cumulés croissants


1. Age médian

D’après le théorème de Thalès on a :


𝐴𝑃 𝑃𝑄 𝑀𝑒 − 35 34 − 24 𝑀𝑒 − 35 10
= 𝑑𝑜𝑛𝑐 = ⟹ =
𝐴𝐵 𝐵𝐶 45 − 35 52 − 24 10 28
100 270
⟹ 𝑀𝑒 = + 35 = 𝑎𝑛𝑠
28 7

- 139 -
Exercice 16
1.a) 𝑓(𝑥) = 100𝑥 2 − 4 + (10𝑥 − 2)2 = (10𝑥 − 2)(10𝑥 + 2) + (10𝑥 − 2)2
= (10𝑥 − 2)[(10𝑥 + 2) + 10𝑥 − 2] = 20𝑥(10𝑥 − 2)

1.b) 𝑓(𝑥) = 20𝑥(10𝑥 − 2) = −40𝑥 + 200𝑥 2

2.a)
Classes [1 ; 8[ [8 ; 15[ [15 ; 22[ [22 ; 29[
Effectifs 31 11 5 3

2.b Classe modale : [1 ; 8[

2.c) Le diagramme circulaire est indiqué ci-dessous. Pour calculer l’angle de chaque secteur, on
𝐸𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑙
applique la formule 𝐸𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
× 360°. Puis, on reporte cet angle sur un cercle à l’aide d’un
rapporteur.

3 .a) On a 𝑓(7) = −40 × 7 + 200 × 49 = 9520 𝐹𝐶𝐹𝐴


3.b) En trois étapes de 8 jours il paye 3𝑓(8) = 3(−40 × 8 + 200 × 64) = 37440 𝐹𝐶𝐹𝐴.
La somme qu’il devrait payer s’il faisait les 24 jours successifs est
𝑓(24) = −40 × 24 + 200 × 576 = 114240 𝐹𝐶𝐹𝐴
On a alors 𝑓(24) > 3𝑓(8).
Donc (03) étapes de huit (08) jours plus avantageux pour l’automobiliste

- 140 -
ACTIVITÉS GEOMETRIQUES

Leçon 1

Exercice 1
 EAF et EDC sont en position de Thales
 FAE et FBC sont en position de Thales

Exercice 2
1-Oui ; 2-Non ; 3-Oui.
Exercice 3
1-Vrai ; 2-Vrai ; 3-Faux .
Exercice 4
1. a)-V ; b)-F ; c)-V ; d)-V
2. a)-F ; b)-V ; c)-V.
Exercice 6
a) La figure

b) Valeurs exactes de FJ et IJ
𝐺𝐽 𝐺𝐼 3 𝐺𝐽 3×7,2
𝐺𝐹
= 𝐺𝐸 donc 9
= 7,9 d’où 𝐺𝐽 = 9
= 2,4 et par conséquent 𝐹𝐽 = 7,2 + 2,4 = 9,6

Exercice 7
𝐴𝐵 = 7 cm, 𝐴𝑀 = 4 cm ; 𝐴𝑃 = 6 cm ;
𝐴𝐶 = 8 cm. (BC) et (PM) parallèles ?
Les points A, M, B d’une part et A, P, C d’autre part sont alignés
𝐴𝑀 4 𝐴𝑃 6
dans le même ordre. = 𝑒𝑡 =
𝐴𝐵 7 𝐴𝐶 8
𝐴𝑀 𝐴𝑃
≠ donc les droites (BC) et (PM) ne sont pas parallèles.
𝐴𝐵 𝐴𝐶

Exercice 20
3 1,62 60×1,62
60
= 𝑥
donc 𝑥 = 3
= 32,4m

- 141 -
Leçon 2 :

Exercice 1
Phrases à compléter ?
1. Dans un triangle rectangle, le sinus d’un angle aigu est égal au rapport entre le côté opposé et
l’hypoténuse
2. Si 𝑥̂ et 𝑦̂ sont deux angles complémentaires, alors cos 𝑥̂ = sin 𝑦̂

Exercice 2
1-B ; 2-B ; 3-A

Exercice 3
𝐵𝐶 𝐶𝐷 𝐶𝐸 𝐶𝐷 𝐶𝐸
1. 𝑐𝑜𝑠𝐵̂ = 𝐵𝐷 ; 2. 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ = 𝐵𝐷 = 𝐵𝐶 ; ̂ = 𝐸𝐹 ; 5. 𝑠𝑖𝑛𝐷𝐸𝐹
3. 𝑡𝑎𝑛𝐵̂ = 𝐵𝐶 = 𝐵𝐸 ; 4. 𝑐𝑜𝑠𝐶𝐸𝐹 ̂ = 𝐷𝐹 ;
𝐶𝐸 𝐷𝐸

𝐸𝐹 𝐵𝐶 𝐶𝐸
̂=
6. 𝑡𝑎𝑛𝐷 = 𝐶𝐷 = 𝐷𝐸
𝐷𝐹

Exercice 4
1-F ; 2-F ; 3-V ; 4-V ; 5-V ; 6-F ; 7-V ; 8-F ; 9-F ; 10-V.

Exercice 5
La réponse 2 est la bonne.

Exercice 6
ABC triangle rectangle en C : BC = 3 cm et B̂ = 60°.
1. Construction du triangle ABC
(voir figure)
2. Calcul de AB puis de AC.
𝐵𝐶 𝐵𝐶
 𝑐𝑜𝑠𝐵̂ = d’où 𝐴𝐵 = = 6 cm
𝐴𝐵 𝑐𝑜𝑠𝐵̂
𝐴𝐶
 𝑡𝑎𝑛𝐵̂ = d’où 𝐴𝐶 = 𝐵𝐶𝑡𝑎𝑛𝐵̂ = 3√3 cm
𝐵𝐶
2
3. Soit I un point de [AC] tel que AI = AC, plaçons
5
I. (voir figure)
3) La parallèle à (BC) passant par I coupe (AB) en N.
Calcul de IN et de AN.
 Les triangles AIN et ACB étant en position de
𝐼𝑁 𝐴𝐼 2 6
Thalès, on a 𝐵𝐶 = 𝐴𝐶 = 5 d’où 𝐼𝑁 = 5 = 1,2 cm
𝐴𝑁 𝐴𝐼 2 12
 De même 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 5 d’où 𝐴𝑁 = 5
= 2,4 cm
3) Soit E le point de [BC) tel que BE = 8 cm, calcul de AE.
𝐸𝐶 = 𝐵𝐸 − 𝐵𝐶 = 5 ; AEC étant rectangle en C, d’après Pythagore, 𝐴𝐸 2 = 𝐸𝐶 2 + 𝐴𝐶 2 = 52
D’où 𝐴𝐸 = 2√13 cm
4) Soit H et J les projetés orthogonaux respectifs de C et I sur (AE).
 Construction de H et J. (voir figure)
AJ 2
 Montrons que  .
AH 5
Les droites (CH) et (IJ) étant perpendiculaires à (AE), elles sont parallèles et d’après Thalès
𝐴𝐽 𝐴𝐼 2 𝐴𝐽 2
𝐴𝐻
= 𝐴𝐶 = 5 et par conséquent 𝐴𝐻 = 5 .

- 142 -
 (NJ) et (BH) parallèles ?
𝐴𝐽 𝐴𝐼
Les triangles AIJ et AHC étant en position de Thalès, on a 𝐴𝐻 = 𝐴𝐶 (1)
𝐴𝑁 𝐴𝐼
Les triangles AIN et ABC étant en position de Thalès, on a 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 (2)
𝐴𝐽 𝐴𝑁
D’après (1) et (2), on a 𝐴𝐻
= 𝐴𝐵
; les points A, J, H d’une part et A, N, B d’autre part étant
alignés dans le même ordre, on en déduit, d’après la réciproque de Thalès que les droites (NJ) et
(BH) sont parallèles.

Exercice 9 : BFEM 2005


1. Construction d’un cercle (C) de centre I et de rayon 4 cm. A et B sont deux points diamétralement
opposés du cercle (C).
2. Place un point M sur (C) tel que : 𝐴𝑀 = 4𝑐𝑚.
3. Nature du triangle AMI ?
I étant le centre du cercle et A, M deux points de (C), on a 𝐼𝐴 = 𝐼𝑀 = 4 ; de plus 𝐴𝑀 = 4 donc AMI
est un triangle équilatéral.
Mesure de l’angle BIM̂ ?
̂ = 𝐵𝐼𝐴
𝐵𝐼𝑀 ̂ − 𝑀𝐼𝐴̂ ; Or 𝐵𝐼𝐴 ̂ = 180𝑜 et 𝑀𝐼𝐴̂ = 60𝑜 (car AMI triangle équilatéral) donc
̂ = 180𝑜 − 60𝑜 = 120𝑜
𝐵𝐼𝑀
4. K est le point d’intersection de la perpendiculaire à (AB) passant par I et la droite (AM).
a. AMB triangle rectangle ?
[𝐴𝐵] étant un diamètre et 𝑀 un point du cercle, AMB est un triangle rectangle.
̂ = 𝑐𝑜𝑠𝐾𝐴𝐼
b. 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝑀 ̂ ?
̂ , 𝐵𝐴𝑀
𝑀𝐴𝐼 ̂ et 𝐾𝐴𝐼 ̂ étant le même angle, 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝑀 ̂ = 𝑐𝑜𝑠𝐾𝐴𝐼 ̂ = 𝑐𝑜𝑠60𝑜 car AMI est un triangle
isocèle.
 Calcul de AK ?
̂ = 𝐴𝐼 d’où 𝐴𝐾 =
𝑐𝑜𝑠𝐾𝐴𝐼
4
=8
𝐴𝐾 𝑐𝑜𝑠60𝑜
 Calcul de KI ?
̂ = 𝐾𝐼 d’où 𝐾𝐼 = 8𝑠𝑖𝑛60𝑜 = 4√3
𝑠𝑖𝑛𝐾𝐴𝐼
𝐴𝐾
5. Le point H est le projeté orthogonal de M sur (AB).
̂.
a. Calcul de deux manières différentes de cosB
𝐵𝐻 𝐵𝑀
𝑐𝑜𝑠𝐵̂ = 𝐵𝑀
= 𝐴𝐵
̂
b. Expression de BH en fonction de cosB
𝐵𝐻
𝑐𝑜𝑠𝐵̂ = d’où 𝐵𝐻 = 𝐵𝑀𝑐𝑜𝑠𝐵̂.
𝐵𝑀
𝐵𝑀 2
 𝐵𝐻 = 𝐴𝐵
?
𝐵𝑀 𝐵𝑀 2
𝐵𝐻 = 𝐵𝑀𝑐𝑜𝑠𝐵̂ or 𝑐𝑜𝑠𝐵̂ = , donc 𝐵𝐻 = .
𝐴𝐵 𝐴𝐵
6. Plaçons le point E sur le segment [AM] tel que 𝐴𝐸 = 3𝑐𝑚. (voir figure)
La parallèle à (IM) passant par E coupe [AI] en F. Nature du triangle AEF ?
Les droites (EF) et (MI) étant parallèles, les triangles AEF et AMI sont en position de Thalès. D’après
𝐴𝐸 𝐴𝐹 𝐸𝐹
le théorème de Thalès 𝐴𝑀 = 𝐴𝐼
= 𝑀𝐼 . AMI étant un triangle équilatéral de côté 4, on a :
𝐴𝐸 𝐴𝐹 𝐸𝐹
𝐴𝑀 = 𝐴𝐼 = 𝑀𝐼 = 4 ; d’où 4
= 4
= 4
et par conséquent 𝐴𝐸 = 𝐴𝐹 = 𝐸𝐹 et donc AEF est un
triangle équilatéral.

- 143 -
Exercice 19
1. L’angle formé par la route avec l’horizontal ?
10
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝛼̂ 𝑙 ′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 à 𝑑é𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑠𝑖𝑛𝛼̂ = = 0,1 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝛼̂ = 5,7°
100
2. Pourcentage indiqué sur le panneau ?
14
𝑠𝑖𝑛8̂ = 0,14 = 100
= 0,1 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝛼̂ = 5,7° . Le pourcentage indiqué sur le panneau est alors : 14% .

Leçon 3

Exercice 1
1. Deux angles inscrits qui interceptent le même arc ont la même mesure.
2. La mesure d’un angle inscrit est égale à la moitié de l’angle au centre associé.

Exercice 2
1-c ; 2-b ; 3-a

Exercice 3
1-F ; 2-F ; 3-V ; 4-V ; 5-F.

Exercice 4
̂.
A. La bonne réponse est 𝐸𝑂𝐹
̂ 𝑒𝑡 𝐸𝐶𝐹
B. Les bonnes réponses sont : 𝐸𝐵𝐹 ̂.
̂ 𝐸𝐵𝐹
C. Les bonnes réponses sont : 𝐸𝐴𝐹 ̂ 𝑒𝑡 𝐸𝐶𝐹 ̂.
̂ = 90𝑜
D. 𝐸𝐹𝐶
E. Les droites perpendiculaires sont : (EF) et (CF) ; (OA) et (OE).

Exercice 5
̂ ; 𝐷𝐹𝐴
̂ ; 𝐷𝐹𝑂
1. 𝐷𝐹𝐸 ̂ ; 𝐷𝐹𝐵 ̂ ; 𝐸𝐹𝑂
̂ ; 𝐷𝐹𝐶 ̂ ; 𝐸𝐹𝐴
̂ ; 𝐸𝐹𝐵 ̂ ; 𝑂𝐹𝐴
̂ ; 𝐸𝐹𝐶 ̂ ; 𝑂𝐹𝐵
̂ ; 𝑂𝐹𝐶
̂ ; 𝐴𝐹𝐵
̂ ; 𝐴𝐹𝐶
̂ ; 𝐵𝐹𝐶
̂
̂ ; 𝐸𝐵𝐴
̂ ; 𝐷𝐵𝐴
2. 𝐷𝐵𝐸 ̂.
̂ = 90𝑜 ; 𝐴𝐸𝑥
3. 𝐴𝑂𝐸 ̂ = 45𝑜 ; 𝐸𝐹𝐶
̂ = 90𝑜 ; 𝐸𝑂𝐹
̂ = 120𝑜 ; 𝐸𝐵𝐶
̂ = 60𝑜 ; 𝐶𝐸𝐹
̂ = 30𝑜 .

Exercice 6
1. Construction d’un cercle (C) de centre O et de rayon 3cm et des points A, B et C dans cet ordre de
̂ et 𝐵𝑂𝐶
telle façon que les angles au centre 𝐴𝑂𝐵 ̂ mesurent respectivement 40° et 70°. (voir figure)
2. Calcul des mesures des angles du triangle ABC.
 L’angle inscrit 𝐶𝐴𝐵
̂ intercepte le même arc que l’angle au
̂
̂ d’où 𝑚𝑒𝑠𝐶𝐴𝐵
centre 𝐶𝑂𝐵 ̂ = 𝑚𝑒𝑠𝐶𝑂𝐵 = 35𝑜
2
 ̂ intercepte le même arc que l’angle au
L’angle inscrit 𝐴𝐶𝐵
̂
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
̂ d’où 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐶𝐵
centre 𝐴𝑂𝐵 ̂= = 20𝑜
2
 ̂ + 𝐴𝐶𝐵
𝐶𝐴𝐵 ̂ + 𝐴𝐵𝐶
̂ = 180𝑜 , d’où 𝐴𝐵𝐶
̂ = 125𝑜
⏜.
3. Calcul de la longueur de l’arc 𝐴𝐵
𝑜
360 correspondent à 2𝜋𝑅 = 6𝜋 cm la longueur du cercle
6𝜋×40 2𝜋
40𝑜 correspondent à = ; d’où la longueur de l’arc
360 3
⏜ est égale à 2𝜋 cm.
𝐴𝐵 3
4. Plaçons le point M diamétralement opposé à B (voir figure)

- 144 -
̂ ; mes 𝐴𝑀𝐶
Calcul de mes 𝐵𝑀𝐶 ̂ et mes 𝐴𝑀𝐵 ̂.
 𝐵𝑀𝐶̂ et 𝐶𝐴𝐵
̂ étant deux angles inscrits qui interceptent le même arc,
̂ ̂ = 35𝑜 .
𝑚𝑒𝑠𝐵𝑀𝐶 = 𝑚𝑒𝑠𝐶𝐴𝐵
 𝐴𝑀𝐶̂ étant un angle inscrit interceptant le même arc que l’angle au centre 𝐴𝑂𝐶
̂
̂
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐶 = 55𝑜 .
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐶 2
 ̂ et 𝐴𝐶𝐵
𝐴𝑀𝐵 ̂ étant deux angles inscrits qui interceptent le même arc,
̂ = 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐶𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ̂ = 20𝑜 .

Exercice 11
ABCD est un parallélogramme tel que 𝐴𝐷𝐶̂ = 60𝑜 . O est le centre du cercle circonscrit au triangle
ABC.
1. Faisons une figure.
̂ et 𝐴𝐷𝐶
2. Comparons les angles 𝐴𝐵𝐶 ̂.
̂ et 𝐴𝐷𝐶
𝐴𝐵𝐶 ̂ étant deux angles opposés d’un
parallélogramme, donc ils ont la même mesure.
̂ = 2𝐴𝐷𝐶
3. Déduis-en que 𝐴𝑂𝐶 ̂ . Calcule 𝐴𝑂𝐶
̂.
̂ étant un angle au centre interceptant le même arc
𝐴𝑂𝐶
̂ , on a
que l’angle inscrit 𝐴𝐷𝐶
̂ = 2𝑚𝑒𝑠𝐴𝐷𝐶
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐶 ̂.
 Calcul de 𝐴𝑂𝐶̂
̂ = 2𝑚𝑒𝑠𝐴𝐷𝐶
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐶 ̂ = 120𝑜 .

Exercice 22
1. Voir figure ci-contre.
2. [𝐴𝐵] 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑑𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢 cercle (C) et 𝐸 ∈ (C)
𝑑𝑜𝑛𝑐 le triangle ABE est rectangle en E
𝐿𝑒 rayon du cercle est 4 car son diamètre est 8
𝐴 𝑒𝑡 𝐸 appartiennent à (C)𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝐼 donc
𝐼𝐴 = 𝐼𝐸 = 4 et par hypothèse
𝐴𝐸 = 4 donc 𝐼𝐴 = 𝐼𝐸 = 𝐴𝐸 par conséquent le
𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝐴𝐸𝐼 𝑒𝑠𝑡 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙
̂ = 𝐸𝐴𝐼
3. 𝐸𝐴𝐵 ̂ = 60° 𝐸𝐴𝐼 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙.
̂
𝐵𝐼𝐸 est un angle au centre qui intercepte le
̂ = 60° donc
même arc que l’angle inscrit 𝐸𝐴𝐵
̂ = 120°
𝐵𝐼𝐸
̂ = 𝑐𝑜𝑠𝐾𝐴𝐼
4. 𝑐𝑜𝑠𝐸𝐴𝐵 ̂ = 𝑐𝑜𝑠60° = 1
2
Mais le triangle KIA est rectangle en I car
(d ) médiatrice de [AB]
̂ = 𝐴𝐼 = 1 𝑑′ 𝑜ù
𝑐𝑜𝑠𝐾𝐴𝐼 𝐴𝐾 2
𝐴𝐾 = 2𝐴𝐼 = 2 × 4 = 8𝑐𝑚
KIA est rectangle en I
Donc d’après le théorème de Pythagore
𝐴𝐾 2 = 𝐼𝐾 2 + 𝐼𝐴2
𝑑′ 𝑜ù 𝐼𝐾 2 = 𝐴𝐾 2 − 𝐼𝐴2 = 82 − 42 = 48
𝐼𝐾 = √48 = √3 × 16 = 4√3𝑐𝑚.

- 145 -
Leçon 4

Exercice 1
1-F ; 2-V ; 3-F ; 4-F ; 5-V

Exercice 2
Complétons les pointillés
1. Si 𝐴 = 𝐵, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗0⃗
2. Si M’ est l’image de M par la symétrie de centre I alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ = −𝐼𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑁𝑃
3. Pour tous points M, N et P du plan, 𝑀𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4. S’il existe un réel k tel que 𝑢
⃗⃗ = 𝑘𝑣⃗, alors les vecteurs 𝑢
⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣⃗ sont colinéaires
5. Les points A, B et C sont alignés, s’il existe un réel k tel que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = k𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗

Exercice 3
1-A ; 2-C ; 3-B ; 4-B ; 5-B

Exercice 4
1-F ; 2-V ; 3-V ; 4-F.

Exercice 5
1-d ; 2-a ; 3-b ; 4-a ; 5-c ; 6-b ; 7-a ; 8-c.

Exercice 6
1) b, c et d ; 2) b et c ; 3) b.

Exercice 7
Les bonnes réponses sont 1) et 3)

Exercice 8
1. Construction de l’hexagone ABCDEF
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ;
2. a) 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ;
b) 2𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ;
c) 𝑂𝐹 d) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐵 ;
⃗⃗ ;
e) 0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ;
f) 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
g) 𝑂𝐶

Exercice 9
Réduis les sommes vectorielles suivantes :
1. 𝑈⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐹 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐼 =𝐸𝐼
⃗⃗ = (𝑅𝑆
2. 𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑆𝐻⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝐻𝐸⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑅𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐻𝐸⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑅𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3. 𝑊 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑅𝐴
⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑅𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑅𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑅𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4. 𝑋⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 + 𝐾𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐽𝐾 = (𝐸𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗𝐽𝐾 ) + 𝐾𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐾 + 𝐾𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑇

Exercice 17
ABC triangle quelconque.
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
1. Construction des points M et N tels que : 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝑁
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
3

- 146 -
2. Démontrons que les droites (BN) et (MC) sont parallèles.
Montrons que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑁 = 𝑘𝑀𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ?
Pour cela, on peut exprimer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑁 et 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de deux
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶
côtés du triangle ABC, 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ par exemple.
 𝐵𝑁 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑁 = −𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (1)
1
 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝐴𝐵
ssi 3𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (2)
D’après (1) et (2), on a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑁 = 3𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , d’où (BN) et (MC) sont
parallèles.

Exercice 22
Dans la figure ci-contre, ABCD est un parallélogramme,
(EF) est parallèle a (AD) et (HG) est parallèle a (AB).
Montre que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐻𝐹 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐻𝐹
𝐸𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐸𝑀 𝑀𝐺 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝐸𝑀
𝐻𝑀 + 𝑀𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐹 𝐻𝑀 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐺

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐻𝐺
= 𝐸𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶 = 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗

Leçon 5

Exercice 1
1-V ; 2-V ; 3-V ; 4-F.
Exercice 2
Je complète :
1. Si les points M et M’ sont symétriques par rapport à une droite (d) alors (d) est la médiatrice
de [MM’]
2. Si ABCD est un parallélogramme de centre I alors le symétrique de A par rapport à I est C
3. Si M’ est l’image de M par la translation de vecteur 𝑢 ⃗⃗, alors M est l’image de M’ par la
translation de vecteur −𝑢⃗⃗ .
4. Si A’ est l’image de A par la rotation de centre I, alors l’image de la droite (IA) par cette
rotation est (IA’)
5. Si 𝐴1 est l’image de A par la translation de vecteur 𝑖⃗ et A’ l’image de 𝐴1 par la translation de
vecteur −3𝑖⃗ alors A’ l’image de A par la translation de vecteur −2𝑖⃗ .

Exercice 3
1. La figure jaune est l’image de la figure rouge par la symétrie orthogonale d’axe (Δ)
⃗⃗⃗⃗⃗
2. La figure noire est l’image de la figure rouge par la translation de vecteur 𝐽𝐾
3. La figure verte est l’image de la figure rouge par la symétrie de centre O.

Exercice 4
1-E ; 2-C ; 3-M ; 4-R ; 5-N ; 6-M ; 7-E ; 8-M.

- 147 -
Exercice 5
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; b) la rotation de centre A, d’angle 90𝑜 dans le sens antihoraire.
1. a) la translation de vecteur 2𝐻𝐻′
2. a) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐵′ = 2𝐻′𝐻⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐵 = 𝐴𝐵′′ 𝑒𝑡 𝐵𝐴𝐵′′̂ = 90𝑜 dans le sens antihoraire.

Exercice 7
En construisant l’image de la case orange, on
obtient :
a) par la symétrie de centre O, la case bleue.
b) par la symétrie d’axe (d), la case en violet.
c) par la translation qui transforme A en B, la
case verte.
d) par la rotation de centre O, d’angle 90 ° et de
sens horaire, la case noire.

Exercice 9
1. A partir du point B, en se déplaçant par la
symétrie de centre I, Modou arrive au point P.
A partir du point P, en se déplaçant par la symétrie
d’axe (EK), Modou arrive à son point d’arrivée, le
point R.
2. A partir du point E, en se déplaçant par la
translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻, Rokhyatou arrive au
point L.
A partir du point L, en se déplaçant par la symétrie
d’axe (CJ), Rokhyatou arrive au point V.
A partir du point V, en se déplaçant par la rotation
de centre O, d’angle 90o, dans le sens antihoraire, Rokhyatou arrive à son point d’arrivée, le point T.
3. Les axes (WR) et (PQ) étant parallèles, l’image du point X, par la symétrie orthogonale
d’axe (WR) suivie de de la symétrie orthogonale d’axe (PK) est la translation de vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑅𝐷
2𝑅𝐾 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Par conséquent le point d’arrivée de Oumy est J ?

- 148 -
Exercice 13
1. Recopie puis complète le tableau en observant le
pavage ci-contre.
La pièce no 12 12 24 21
est l’image de la pièce n o
6 15 4 15
par la rotation de centre G N H P
et d’angle en degré dans 90 90 180 90
le sens horaire

2. a) la pièce no 3 a pour image la pièce no 25 par la


symétrie de centre H.
b) la pièce no 13 a pour image la pièce no 25 par la
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
translation de vecteur 𝐸𝑀
c) la pièce no 14 a pour image la pièce no 25 par la
symétrie d’axe (LM).

Leçon 6
Exercice 1
1. Le repère est orthogonal.
2. L’axe des abscisses est la droite (IB).
3. L’axe des ordonnées est la droite (IA).
4. L’origine du repère est le point I.

Exercice 2
1. Le point M a pour coordonnées (1; 1)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ a pour ordonnée −3
2. le vecteur 𝑀𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ a pour abscisse −1
3. Le vecteur 𝑀𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ a pour coordonnées (2; 3)
4. Le vecteur 𝑃𝑀
5. Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 a pour coordonnées (1; 0)

Exercice 3
1-F ; 2-F ; 3-V ; 4-V ; 5-F ; 6-V.

Exercice 4
1-B ; 2-A ; 3-C ; 4-A ; 5-B.

Exercice 6
Le plan est muni du repère orthonormé (O, I , J ). On donne 𝐴 ( 3, 5), 𝐵 ( − 2 , 2) 𝑒𝑡 𝐶 ( − 4, 3 ).
Trouve le couple de coordonnées du point D pour que ABCD soit un parallélogramme.
𝑥
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝐷 (𝑦) . 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶
−2 − 3 𝑥+4 𝑥 + 4 = −5
si et seulement si ( )=( ) si et seulement si {
2−5 𝑦 − 3 𝑦 − 3 = −3
𝑥 = −5 − 4 = −9 −9
si et seulement si { . D’où 𝐷 ( ) .
𝑦 = −3 + 3 = 0 0

- 149 -
Exercice 9
(−2, −2), 𝐵(− 4, 4), 𝐶 ( 2 , 6 ) 𝑒𝑡 𝐷 ( 4 , 0 ).
1. [AC] et [BD] même milieu ?
Montrons que ABCD est un parallélogramme ?
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 (−2 ; 6) et 𝐷𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 (−2 ; 6).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐷𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ donc ABCD est un parallélogramme et par conséquent ses diagonales [AC] et [BD] ont même
milieu
2. 𝐴𝐶 = 𝐵𝐷 ?
𝐴𝐶 = √(2 + 2)2 + (6 + 2)2 = 4√5 ; 𝐵𝐷 = √(4 + 4)2 + (0 − 4)2 = 4√5
D’où 𝐴𝐶 = 𝐵𝐷.
3. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷 sont orthogonaux ?
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 (4 ; 8) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐷 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 (8 ; −4).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(4)(8) + (8)(−4) = 0 d’où 𝐴𝐶 𝑒𝑡 𝐵𝐷 sont orthogonaux.
4. Nature du quadrilatère ABCD ?
ABCD est un parallélogramme dont les diagonales ont la même longueur, donc ABCD est un
rectangle. De plus ses diagonales étant perpendiculaires, ABCD est un carré.

Exercice 14
Le plan muni d’un repère orthonormal ( O , I , J ). Construction dans ce repère des droites :
(𝑑1) : −3𝑥 + 2𝑦 + 5 = 0, (𝑑2) : 𝑦 = 𝑥 − 3, (𝑑3) : 𝑥 = −2 𝑒𝑡 (𝑑4): 𝑦 = 3.

Exercice 14
𝐴 ( 1 , 2 ), 𝐵 ( 4 , − 3) 𝑒𝑡 𝐶 ( − 3 , 2), déterminons une équation :
1. de la droite (d1) passant par le point A et parallèle à la droite (BC).
𝑀(𝑥 ; 𝑦) ∈ (𝑑1 ) 𝑠𝑠𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀(𝑥 − 1 ; 𝑦 − 2) 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒 à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 (−7 ; 5)
ssi 5(𝑥 − 1) − (−7)(𝑦 − 2) = 0 d’où 1 5𝑥 + 7𝑦 − 19 = 0
(𝑑 ):
2. de la droite (d2) passant par le point B et perpendiculaire à (AC).
𝑀(𝑥 ; 𝑦) ∈ (𝑑2 ) 𝑠𝑠𝑖 𝐵𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−4 ; 0)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗(𝑥 − 4 ; 𝑦 + 3) 𝑜𝑟𝑡ℎ𝑜𝑔𝑜𝑛𝑎𝑙 à 𝐴𝐶
ssi −4(𝑥 − 4) + (0)(𝑦 + 3) = 0 d’où (𝑑2 ): 𝑥 − 4 = 0
3. de la droite (d3) passant par le point C et parallèle à la droite (𝑑) : 𝑦 = 2𝑥 − 3 .

- 150 -
Soit (𝑑3 ): 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
 (𝑑3 ) ∥ (𝑑) ssi 𝑎 = 2 et donc (𝑑3 ): 𝑦 = 2𝑥 + 𝑏
 Or 𝐶 ∈ (𝑑3 ) donc 2 = (2)(−3) + 𝑏 d’où 𝑏 = 8 et par conséquent
(𝑑3 ): 𝑦 = 2𝑥 + 8
4. de la droite (d4) passant par le point A et perpendiculaire à la droite (𝑑).
Soit (𝑑4 ): 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
1
 (𝑑4 ) ⊥ (𝑑) ssi 2𝑎 = −1 et donc (𝑑4 ): 𝑦 = − 𝑥 + 𝑏
2
1 5
 Or 𝐴 ∈ (𝑑4 ) donc 2 = (− 2) (1) + 𝑏 d’où 𝑏 = 2 et par conséquent
1 5
(𝑑3 ): 𝑦 = − 𝑥 +
2 2

Exercice 16
1. Représentation boucherie et boulangerie

2. La distance entre la boucherie et la boulangerie est égale à


𝐵2 𝐵1 = √(6 − 3)2 + (4 + 3)2 = √(3)2 + (7)2 = √58 dam
3. Distance de la maison d’Aicha à la route R. est égale à AH
𝑥
Soit 𝐻 (𝑦) 𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥 + 2) 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝐻 (
𝑥 − 6 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 6 − 3
)𝐵 𝐵 (
3
)=( )
𝑦−2 𝑦−4 2 1 4+3 7
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 ⊥ 𝐵2 𝐵1 𝑑𝑜𝑛𝑐 3(𝑥 + 2) + 7(𝑦 − 2) = 0 𝑑 𝑜ù 3𝑥 + 7𝑦 = 8 ′

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝐻 ∥ 𝐵2 𝐵1 𝑑𝑜𝑛𝑐 7(𝑥 − 6) − 3(𝑦 − 4) = 0 𝑑 𝑜ù 7𝑥 − 3𝑦 = 30

𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐻 𝑜𝑛 𝑟é𝑠𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒


3𝑥 + 7𝑦 = 8 9𝑥 + 21𝑦 = 24 234 117
𝑆: { ⇔{ ⟹ 58𝑥 = 234 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑥 = 58 = 29
7𝑥 − 3𝑦 = 30 49𝑥 − 21𝑦 = 210
117 17
𝑜𝑟 3𝑥 + 7𝑦 = 8 𝑑𝑜𝑛𝑐 3 × + 7𝑦 = 8 𝑑′ 𝑜ù 𝑦 = −
29 29

117 2 17 2 175 2 75 2 25√58


𝐷′ 𝑜ù 𝐴𝐻 = √( 29 + 2) + (− 29 − 2) = √( 29 ) + (− 29) = 29
25√58
𝐴𝐻 = 𝑑𝑎𝑚
29

4. L’atelier de Modou est-il sur la route ?


7
𝐿𝑎 𝑟𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑅 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 7𝑥 − 3𝑦 = 30 . 𝑙 ′ 𝑎𝑡𝑒𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑀𝑜𝑑𝑜𝑢 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑀 ( )
5

7 × 7 − 3 × 5 = 49 − 15 = 34 ≠ 30 ; 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙 𝑎𝑡𝑒𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑀𝑜𝑑𝑜𝑢 𝑛𝑒 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑟𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑅

- 151 -
Leçon 7
Exercice 1
Je complète :
1. polygone ; 2. Génératrice ; 3. Polygone régulier ; 4. Hauteur

Exercice 2
1-V ; 2-F ; 3-V ; 4-F.

Exercice 3
1-A ; 2-B ; 3-B ; 4-C

Exercice 4
360𝑜 ×𝑟
1. a) 𝛼 = 𝑔
; b) 𝐴𝑇 = 𝜋𝑟 2 + 𝜋𝑟𝑔
ℎ 1 𝐴′ 𝑉 1
2. a) ℎ′ = 𝑘 ; b) 𝐴𝐿 = 𝑘 2 ; c) 𝑉 ′ = 𝑘 3
𝐿

Exercice 6
1. Côté du carré ?
(𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒)×ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 (𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒)×21 847
𝑉= 3
donc 847 = 3
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 = 7
= 121 = 112

𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒 étant un carré on en déduit que le côté du carré de sa base est 11𝑐𝑚
2. Déterminons la longueur de [AC].
𝐴𝐵𝐶 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝐵 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐴𝐶 2 = 𝐵𝐴2 + 𝐵𝐶 2 = 112 + 112 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐴𝐶 = 11√2𝑐𝑚
3. Calculons la longueur des arêtes de la pyramide.
La pyramide est régulière les arêtes 𝑆𝐴, 𝑆𝐵, 𝑆𝐶 𝑒𝑡 𝑆𝐷 ont même longueur. H est le centre du carré de la
pyramide régulière de sommet S donc [𝑆𝐻] est la hauteur 𝑆𝐻𝐴 est rectangle en H donc
2
𝐴𝐶 2 11√2
𝑆𝐴2 = 𝑆𝐻 2 + 𝐴𝐻 2 𝑑′ 𝑜ù 𝑆𝐴2 = 𝑆𝐻 2 + ( 2 ) 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑠é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡 𝑆𝐴2 = 212 + ( 2
)

112 1003 1003


Il en résulte que 𝑆𝐴2 = 212 + 2
= 2
𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑆𝐴 = √ 2
𝑐𝑚.

4. Calcule la longueur de l’apothème


L’apothème de la pyramide régulière est la hauteur de
chacun des 4 triangles isocèles.
Sur la figure SE est la longueur de l’apothème E est le
milieu de[𝐵𝐶]
E est le milieu de[𝐵𝐶] et O est le milieu de [𝐴𝐶] donc
𝐴𝐵
𝑂𝐸 = 2
et comme le triangle
OES est rectangle en O on a d’après le théorème de
Pythagore
112 1885
𝑆𝐸 2 = 𝑆𝑂2 + 𝐸𝑂2 = 212 + =
4 4
√1885
𝑑′ 𝑜ù 𝑆𝐸 = 2
et donc la longueur de l’apothème est
√1885
égale à 𝑐𝑚
2

- 152 -
Exercice 10
1. Calcul de la hauteur d’une pyramide régulière à base carrée de côté 𝑎 et d’apothème 3𝑎 ?
La hauteur est 𝑆𝐻 𝑜𝑟 𝑆𝐻𝐾 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝐻
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟é𝑠𝑙𝑒 𝑡ℎé𝑜𝑟è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑃𝑦𝑡ℎ𝑎𝑔𝑜𝑟𝑒
𝑆𝐾 2 = 𝑆𝐻 2 + 𝐻𝐾 2 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑆𝐻 = √𝑆𝐾 2 − 𝐻𝐾 2
𝑎 2 𝑎2 35𝑎 2 𝑎√35
= √(3𝑎)2 − (2 ) = √9𝑎2 − 4 = √ 4
= 2

2. Calcul du volume d’un cône de révolution d’angle 120° et de génératrice 36 cm ?


𝑅×360𝑜
On a 𝛼 = 𝑔
𝑜ù 𝛼 𝑒𝑠𝑡 𝑙 ′ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑐ô𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑣𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑅×360𝑜
120° = 36 𝑑′ 𝑜ù 10𝑅 = 120 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑅 = 12.
𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 ℎ = √𝑔2 − 𝑅 2 = √362 − 122 = 12√8 = 24√2
𝜋𝑅2 ℎ 𝜋122 ×24√2
Donc 𝑙𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑉 = 3
= 3
= 1152𝜋√2

Exercice 26
1. a) Déterminons le volume de la citerne (en m3).
(𝐴𝐵×𝐴𝐷)×𝑆𝐻 (40×30)×70
𝑉= = = 28000𝑐𝑚3
3 3
𝑉 = 0,028𝑚3

b) Déduisons en le volume (en L).


𝑉 = 0,028𝑚3 = 0,028 × 1000𝐿 = 28𝐿

2. a) justifions que 𝑉(𝑡) = −0, 15𝑡 + 28.


Soit t le temps en secondes. Après t seconde, il est sorti du réservoir un volume de 0, 15𝑡 𝐿
Donc il reste dans le réservoir (28 − 0, 15𝑡)𝐿 𝑑′ 𝑜ù 𝑉(𝑡) = −0, 15𝑡 + 28.
b) 𝑉(45) = −0, 15 × 45 + 28 = 21,25𝐿 ; 𝑉(60) = −0, 15 × 60 + 28 = 19𝐿
c) Au bout de combien de temps la citerne sera-t-elle vide de moitié ?
La citerne sera vide lorsque 𝑉(𝑡) = 0 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 à 𝑑𝑖𝑟𝑒 −0, 15𝑡 + 28 = 14
14
𝑑′ 𝑜ù 𝑡 = 0,15 = 93,33 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠. la citerne sera vide de moitié au bout de 94 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠

- 153 -

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