Traction Par Fendage
Traction Par Fendage
Traction Par Fendage
SHOP
LOGIN
Produit+
Services+
Stories
KnowHow+
o Contact
o Downloads
o LOGIN/ENREGISTRATION
de compression.
Les éprouvettes avec un élancement h/d > 1 telles que des cylindres ou
des prismes donnent de plus faibles résistances à la compression que les
cubes avec un élancement h/l = 1. Les résistances à la compression plus
élevées proviennent de l’effet de frettage plus marqué pour les éprouvettes
plus compactes. La figure 3.8.4 montre l’influence de l’élancement de
l’éprouvette sur la résistance à la compression. On constate qu'à partir d'un
élancement de 2, l’effet du frettage n’influence pratiquement plus la
résistance à la compression mesurée.
L’effet de frettage latéral dépend directement de la dilatation latérale
(coefficient de Poisson) du béton testé. Le rapport d’environ 0.80 entre la
résistance sur cylindre et celle sur cube correspondant n’est donc valable
que pour un béton confectionné avec des granulats courants. Dans le cas
d’un béton léger, ce rapport atteint une valeur d’environ 0.90.
Eq. 3.8.1
Une autre possibilité d’évaluation est offerte par les courbes de Walz (fig.
3.8.6). Elles permettent une estimation rapide de la résistance à la
compression à 28 jours d’un béton en fonction du rapport E/C et des
différentes classes de résistance des ciments.
Fig. 3.8.6: Résistance à la compression du béton en fonction du rapport E/C et pour des ciments de différentes
classes de résistance (âge 28 jours, confection conforme à la norme, conservation à 20° C).
Tab. 3.8.2: Evolution de la résistance du béton et rapport des résistances à une température de 20° C.
Estimation de l’évolution de la résistance à la
compression
La méthode techniquement la plus simple pour déterminer l’évolution de la
résistance, mais demandant le plus grand effort de réalisation, consiste à
confectionner des éprouvettes de béton conservées sous des
conditions identiques à celles du béton de l’ouvrage, et de mesurer à des
intervalles précis la résistance à la compression. La résistance à la
compression de telles éprouvettes est généralement plus faible que celle
du béton de l’ouvrage à un moment donné. Ceci est dû à l’effet positif
apporté par le plus grand volume du béton de l’ouvrage sur l’évolution de la
résistance.
Eq. 3.8.3
Eq. 3.8.4
Les résultats donnés par les équations 3.8.3 et 3.8.4 sont générés
numériquement dans le tableau 3.8.3. Ces résultats sont approximatifs car
ils ne considèrent ni la composition effective ni les conditions de mise en
place et de cure du béton.
Tab. 3.8.3: Evolution de la résistance selon CEB-fib Model Code 2010.
Le béton possède encore au-delà d’un âge de 28 jours un potentiel de
durcissement. L’ampleur de ce durcissement à long terme varie
notablement en fonction du type de ciment, de la composition du béton et
d’autres facteurs d’influence. Il sera d’autant plus grand en
comparaison avec la résistance à la compression à 28 jours que le
ciment durcit lentement et que les conditions de conservation sont humides
et de basse température.
déchaussés.
Essais de résistance à la traction
La résistance à la traction du béton peut être mesurée par des essais de
traction directe ou indirectement par des essais de fendage, respectivement
de flexion (fig. 3.8.8).
Fig. 3.8.8: Méthodes d’essai de la résistance à la traction.
Eq. 3.8.5
Les résistances moyennes à la traction, calculées à l’aide de l’équation
3.8.5 sont indiquées dans le tableau 3.8.4 pour des classes de résistance à
la compression jusqu’à C50/60.
Dans le CEB-fib Model Code 2010 la résistance à la traction moyenne des
classes de résistance à la compression C55/67 et supérieures se calcule
selon l’équation suivante:
Eq. 3.8.6
S’il est nécessaire de connaître la résistance caractéristique à la traction du
béton, les fractiles de 5 % et de 95 % de la résistance à la traction peuvent
être pris en compte, respectivement à 0.7 ∙ fctm et 1.3 ∙ fctm.
Tab. 3.8.4: Résistance à la traction moyenne en fonction de la classe de résistance à la compression selon la
différents bétons.
L’équation 3.8.8 tient compte de la nature du granulat et indirectement, par
l’intermédiaire de la résistance à la compression, de la qualité de la pâte de
ciment. En revanche, les volumes relatifs de la pâte de ciment et
du granulat ne sont pas considérés. Pour des résistances à la compression
identiques, le calcul du module d'élasticité à l’aide de l’équation 3.8.8 aura
donc tendance à surestimer légèrement le module d'élasticité des bétons à
haut volume de pâte de ciment, tels que les bétons autoplaçants (env.−15
%).
Evolution du module d’élasticité au cours du temps
Lorsqu’on charge un béton d’un âge différent de 28 jours (p. ex. décoffrage
ou mise en précontrainte), il est nécessaire d’estimer son module
d’élasticité au moment du chargement afin de déterminer les déformations
probables. L’accroissement du module d’élasticité au cours du temps suit
approximativement voire plus rapidement l’évolution de la résistance à la
compression. En première approximation, on peut admettre les valeurs
indicatives de l’évolution du module d’élasticité données dans le tableau
3.8.5.
Tab. 3.8.5: Valeurs indicatives de l’évolution du module d’élasticité (béton courant fc,cube ≈ 58 N/mm2 à 28
jours).
Fig. 3.8.13: Comportement à la déformation d’une plaque mince de béton fibré à ultra-hautes performances (voir
chapitre 7.3).
Langue
o DE
o FR
o IT
Service clientèle
o Contacts
o Emplacements
o Downloads
Mentions légales
o Conditions d’utilisation
o Confidentialité des données
Holcim (Suisse) SA
o Notre entreprise
o Newsroom
o Carrières