Cours de Psychologie Clinique Et Pathologique

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Psychologie clinique et pathologique

Licence 1- Cours 1
Reportage M6 Sur l’inceste Dimanche soir
Le métier de psychologue c’est comprendre comment fonctionne l’autre,
comprendre pourquoi elle dysfonctionne.
La psychologie est une science
Une science c’est une discipline qui est faite de théorie
Théorie = corpus de connaissances
Mais une théorie est une hypothèse qu’on essaient d’invalidé la théorie pour
passer à la théorie suivante. Une science c’est un ensemble de discipline avec
des corpus de connaissances qui sont transitoires. La science se sont des savoir
transitoires que l’on confronte au réel et non une réalité infaillible. Il n’y a
aucunes certitudes. Le dogme l’emporte, ce sont des idées, des convictions qui
ne sont pas véritable. La psychologie humaine c’est un corpus de connaissance
qui va souvent à l’inverse de ce que l’on pensait que la personne était.
Expérience de Mill gram : comment des personnes lambdas peuvent devenir en
quelques secondes un criminel ? l’élève se trompe et une décharge lui est
envoyée de 5 jusqu’à 450 volt. Ce sont des fausses décharges, le compère jouant
le rôle de l’élève ne reçoit jamais une seul décharge. Le sens commun pensait
que personne ne lancerait de décharge. Le sens commun c’est ce qui nous fait
croire que les monde est ce que l’on veut qu’il soit et non ce qu’il est réellement.
Peut être qu’à l’intérieur de nous quelque chose pourrait nous faire dérailler.
Pendant des dizaines d’années les spécialistes pensait que l’inceste ne pouvait
pas être une réalité mais simplement un fantasme. Le rapport aux femmes est un
problème dans la société, les évènements de balance ton porc permettent au
monde de se rendre compte que la société ne va pas bien. Faire de la
psychologie c’est faire de la politique, c’est contribué à soigner les gens, c’est
aussi réparer bout à bout une société en morceaux. Il y a une raison à chaque
comportement, chaque trouble. C’est la seule solution que nous ayons trouvé
pour ne pas se noyer. Ce qui nous intéresse c’est de réparer. Notre discipline
n’est pas un dogme. On ne fait pas que de la psycho, avant de choisir, donnez
vous au moins le temps de regarder ce qui existe. Soyez curieux.
1. Introduction à la psychologie clinique
La psychologie clinique c’est une approche qui s’occupe des individus on
y introduit la psychopathologie = psy des troubles pathologies cliniques.
Pathologie mentales se sont des troubles qui organise un rapport a soi
même et au monde désordonné= rapport altéré au monde. Le rapport a
dieu peut être pathologique par ailleurs.
Le terme psychopathologie est ancien, il est apparu en Allemagne à la fin
du XVIIe siècle (1783)
La psychologie clinique est un rapport à l’état émotionnel centré sur les
patients.
La psychologie clinique est différente de la psychanalyse.
Le mot clinique vient du grec Klinô que l’on peut traduire par incliner ou
encore faire pencher
Dogme= religion, dogme politique sans discussions sur le plan scientifique.
Toute les approches nous constitue en tant que disciplines.
On convoque plusieurs intelligence pour saisir le même phénomène
L’objectif de la clinique, du médecin c’est de toucher le malade, on va avec
d’autres indicateur s’inscrire dans la relation. Aujourd’hui, avec la caméra,
on est capable d’avoir des indicateur sur l’état émotionnel des patients grâce
aux variations des couleurs du visages, grâce au rythme cardiaque. Grâce à ce
rythme cardiaque on est capable de décomposer le système nerveux
sympathique qui s’active lorsque vous êtes stressé et le parasympathique
s’active lorsque vous êtes en relaxation. Le clinicien s’intéresse à ce qu’il se
passe il s’interesse à ce qui se dit et ne se dit pas
‘’les chats, qui aiment les souris, sont affectueux »
‘’les chats qui aiment les souris, sont affectueux »
Le langage n’est pas simple, on ne parle jamais sur un pôle explicite on parle
toujours sur un pôle implicite ce n’est jamais ce que les gens disent qui
compte c’est ce que les gens vous disent. Il faut comprendre implicitement ce
que les gens veulent nous dire. Dans la relation thérapeutique c’est
extrêmement compliqué qu’est ce qu’il veut me dire ? qu’est ce qu’il ne me
dit pas ? Qu’est-ce qu’il veut exprimer ? Qu’est-ce qu’il dit avec ces
symptômes ? qu’est ce que je peux décrypter ? La clinique dépasse toujours
la théorie, les patients nous mettent en difficulté mais cela nous fait avancer.
Il y a quelque chose d’un rapport à l’autre. Il faut une ecoute et une mise en
perspective permanente de ce qui a été dit, une référence au contexte de la
relation thérapeutique. La psychothérapie c’est une tango à deux. Il n’y a rien
de systématique, plus on est bon plus on nous envoient les cas lourds. Parfois
la discipline n’a pas les réponses. C’est un métier ou il faut s’interroger sur
soi – même, c’est un travail qui questionne sur ce que l’on est. Avoir une
structure du moi assez solide pour ne pas se laisser démonter. Il faut prendre
du recul, il faut une épaisseur du moi solide. Il ne faut pas être séduits par des
patients qui sont dans la séduction, ce qui se joue dans nos cabinets est
important pour eux.
Il vaut mieux ramper que de ne pas marcher, plus on est confronté a des
évènements traumatiques plus il y a de problèmes d’addiction.

«Bochaine « la psychopathologie peut être définie au sein de la psychologie,


comme la branche de la psychologie qui est l’étude des phénomènes
pathologiques par opposition (voir diapo)
Pathologie mentale renvoi un rapport dysfonctionnel au monde.

Lightner Witmer / Pierre Janet et Sigmund Freud.


Janet = théorie encore d’actualité, il était très préoccupé par ces patients.
Daniel Lagache 1 ère définition en 1949 (voir diapo)
Il s’agit d’une science de la conduite humaine = il faut distinguer les attitudes
et les comportement et les conduites.
Comportement : ce qui est manifeste.
Attitude = non observable positionnement idéologique, affectif, émotionnel.
Les conduites c’est l’ensemble de ces phénomènes, ce qui relève des attitudes
et des intentions. La conduite automobile par exemple ce n’est pas
simplement tourner le volant, c’est un système complexe de traitement de
l’information et de conduite humaine. Chacun d’entre nous s’adapte et
développe une personnalité un rapport au monde. Tout revient à ce que nous
sommes par rapport au cadre qui est donné. Comment on en arrive a penser
que finalement c’est toujours l’autre qui est con ? C’est a ce moment la que
quelque chose de notre humanité disparait, c’est a ce moment la que
l’empathie disparait et quelque chose se rompt dans notre relation à l’autre.
Ce qui lis les individus, c’est quelque chose d’un rapport empathique, je suis
concerné par ce que vous faites, je suis touchée par vos peines et vos joies.
On a jamais été aussi seul parmi les autres. On est dans une logique
individuelle. La place des psychologue montre a quel point l’homme est isolé
à quel point le collectif à disparu. On s’intéresse aux études de cas, la psycho
clinique c’est aussi l’étude du fonctionnement. Elle a pour but l’étude de
l’individualité et de ces convictions. Si on devait comparé les jugements ils
seraient différent ce n’est pas de la personne que l’on voit qu’on parle c’est
de nous à la fois dans le positif comme dans le négatif, on s’organise dans le
rapport au monde comme ça. C’est nos histoire, nos vécus, notre
confrontation à l’autorité. Qu’est ce que ça active d’imposer un cadre de
travail ? Nous ne sommes que les fruits de notre passé, on peut transcender
les déterminismes, réparer les traumas et se mettre en phase avec celui qu’on
doit être. On est déterminé par des forces qui nous pousse a ne pas être ce
que l’on doit être. Le circuit électrique est l’autre la réponse est nous. Ça
n’existe pas une vie faite d’un long fleuve tranquille, comment cela nous a
construit ou peut être empêché d’être ? Notre cerveau sert à survivre. C’est
une machine a traité de l’information dans une perspective adaptative. Il y a
parfois des situations qui génère de la frustration, de l’insécurité… qu’est ce
qui fait la pathologie ? C’est la confrontation a des situations qui dépassent
nos ressources adaptatives. Nous ne sommes pas égaux. La psychologie
clinique c’est une étude de la personne en situation, nous sommes
dépositaires de valeurs familiales. La famille transmet quelque chose,
abandons, maladies, histoire… Famille espaces ou se crée les attachements,
ce qui organise notre rapport au monde. Parent sécurisant = moyens de se
comporter dans le monde comme si le monde était sécurisant. Les abus
sexuels n’existe pas, c’est de la violence sexuelle = erreur de langage. Le
contexte social également, groupe social porteur de vision du monde on
appartient a une société , une culture… Ce sont des prismes qui nous font
voir différemment. Nous sommes déterminés par le contexte.
Les chinois torturaient les moines bouddhistes en leurs faisant mangé de la
viande animal alors que pour eux c’est comme si ils mangeaient de l’humain.
La culture c’est ce qui donne un cadre, nous avons une histoire individuelle,
nous sommes des héritiers émotionnels.
Anzieu (voir diapo) il insiste sur le fait que la psycho clinique s’interesse aux
différentes phase de la vie
On ne peut pas réparer les cicatrices du passé mais on peut transformé le
plomb en or, transformé le pire en quelque chose qui nous transcende.
Définition de Dr Pedinielli (voir diapo) il considère que la vision qu’on
donne de la psycho clinique est trop subjective, pas assez scientifique. On
peut faire de la psycho clin sans avoir de référents psychanalystes. L’idée
c’est d’avoir une exigence intellectuel plus forte sur ce qu’est la psycho cli
mais peut être qu’on peut être plus systématique avec les patients mais aussi
en recherche.
La psychopathologie c’est l’étude des maladies mentales et des
dysfonctionnements des sujets, c’est tout ce qui viendra altérer la qualité de
vie des individus, tout ce qui viendra les empêcher d’être. On peut être blessé
d’avoir été quitté par son compagnon, souffrir d’une angoisse… ça peut avoir
une dimension traumatique parfois, lorsque les angoisses sont puissantes. Il
ne faut pas mettre sur le même plan les dysfonctionnement des patients
normaux et les pathologies mentales. La séparation des parents peut conduire
un enfant à ressentir un sentiment d’abandon, ça peut conduire à des états
anxieux, la peur qu’ils ne nous aiment plus comme avant, la peur de ne pas
pouvoir s’y adapter, troubles anxieux, comportements régressifs, troubles du
sommeil lorsque la séparation est mal préparé. On lui donne les moyens de
mobiliser des ressources nouvelles par rapport a la situation. L’objectif du
thérapeute c’est de soigner cette souffrance. Psychologie positive est un
nouveau champs qui permet d’être dans une démarche de prévention. les
crises de colère renvoient a des états dissocier se sont des états ou on est
coupés de soi. Ces états de dissociations sont souvent le fait d’adulte qui
pendant l’enfance ou l’adolescence on était confronté a la violence, a la
violence sexuelle ou au harcèlement avec violence. Ce sont des enfants qui se
coupent d’eux même pour échapper à la violence environnante. C’est un
système de protection. Quand on est confrontés a des évènements trop
puissant le cerveau s’arrête. La colère du patient pour son père ne peut pas
s’exprimer, sinon la colère de ce parent se déverserait sur lui. Il a donc
engrammé et gardé en lui toute cette colère qui l’a conduit a des crises de
colère.
3.Le normal et le pathologique
Comment se définit la folie ?
Qu’est ce que la pathologie ?
On peut définir la question de la norme par rapport à ce que l’on appelle la
distribution normale . Nous avons certains traits et dispositions (ex : QI)
mesurer tel ou tel poids c’est être dans la norme = IMC.
Est-ce que c’est seuil sont suffisant pour définir ce qu’est la norme ?
On va considérer comme normal un caractère qui est socialement répandu.
On peut considérer que fumer du cannabis c’est dans la norme. Vers 15 – 20
ans c’est une norme sociale mais est ce que c’est normal ?
On pourrait dire au fond à ce moment la que la norme c’est la loi. C’est d’un
point de vue statistique fortement répandu donc socialement répandu et
pourtant ce ne sont pas des comportements normaux. Le manque d’activité
physique c’est quelque chose qui chez les adolescent est fortement répandu.
Il y a différentes normes sociales, adolescente, d’un pdv psycho social on
aurait tendance a considérer que la norme adolescente n’est pas normal en
terme de ben être et de santé physique. On considère alors la norme comme
un idéal. La normalité c’est la volonté de faire coïncider tout un groupe social
par la loi, les pratique sociale … On est tous le fou de l’autre, mais qu’est ce
qui fixe la limite entre la normalité et l’anormalité ? normalité = socialement
accepté ? socialement représenté ? on voit que y a 20ans la dépression était
une honte, aujourd’hui on accepte. C’est devenu acceptable parce que c’est
socialement représenté. Si on prend la question de l’homosexualité, quand la
loi sur le mariage pour tous, les questionnements étaient puissant et la
violence était omniprésente. Cette orientation sexuelle aujourd’hui peut vous
couter la vie.
La définition du normal n’est pas si simple que ça.
Il faut savoir que la psychiatrisation de l’homosexualité commence à la fin du
19 -ème et on voit apparaitre le terme dans les années 1870 et on commence
on considérer que c’est une maladie mentale. Notre génération ne considère
plus ça, il faut attendre les années 50, pour qu’on considère que c’est plus
une maladie et dans les années 70 il y a un gros débats aux états unis pour
retirer l’homosexualité du DSM. Ce n’est pas une pathologie. On a assassiner
les homosexuel, les malades mentaux, les vieillards, les dépressif parce qu’on
considérait que c’était une tare pour la patrie en Allemagne durant la seconde
guerre mondiale. Pourquoi l’homosexualité nous heurte ? quand on parle des
choses, ce qui est intéressant c’est ce que cela dit, qu’est ce que ça dit de
celui qui parle. Qu’est ce qui fait qu’à un moment donné on est encore avec
ces stéréotypes sur les races comme si l’idée de race existait. Devant un
patient il ne faut montrer aucun jugement et toujours se montrer emphatique
peut importe la situation. Le sens commun aurait toujours raison, cependant a
partir du moment ou un homme ou une femme à des envies dit ‘’immoral’’ à
partir du moment ou on est confronté à ça, cela veut juste dire qu’on vient de
définir le champs du possible que chacun de nous pourrait déployer comme
comportement. Cette pulsion qu’on peut avoir, d’agressivité, beaucoup de
gens pourraient l’avoir mais on apprends a les réprimer. Tout le travail de la
psychologie c’est de réparé sans jugement. En fonction des époques ce qui
était acceptable n’est plus acceptable. Quand on regarde les films et les pubs
des années 80 on se rend compte que la femme était traité comme elle ne
devait pas l’être. Alors oui, il y a des comportement pervers, comment on
utilise dans un contexte dénonçable quand on détourne certaines conduites.
Ils doivent aller en prison, mais notre travail c’est de les soutenir. Notre
travail c’est d’accompagné les patients sans briser le lien de confiance entre
psychologue et patient. Ne surtout pas être heurtée, notre métier peut nous
confronté au pire, on est les dépositaire des pires souffrances de l’humanité.
On doit être prêt a tout entendre. Le pire de l’humanité est en chacun de
nous. Expérience de Milgram se résume a l’idée que chacun d’entre nous a
des conditions au minima peut activé des comportements. Le pire comme le
meilleur peut se révéler en chacun de nous. Disparition de l’homosexualité
des DSM en 1987.
La question de la maladie mentale est compliqué, grande confusion entre la
maladie mentale et la souffrance ‘’je ne vais pas chez le psy je ne suis pas
fou »
Zaz rappelle que beaucoup de gens prient.
Peut être qu’au fond notre discipline doit être ouverte, mais la clef d’entrée
c’est la souffrance, ce qui est susceptible d’altérer notre rapport à nous
même, aux autres, à la société… et non la notion de normalité et
d’anormalité. La limite est atteinte lorsque la sécurité est remise en question.
Si nos pensées nous mettent en dangers, nous blessent cela mérite quelles
soient prise en charge. On rentre dans quelque chose qui est de
l’acceptabilité, lorsqu’on porte atteinte à l’intégrité. Cela donne une vision
ouverte et non démagogique.

4. l’Etiologie
Peut être il faut inscrire les evenements dans nos histoire, notre vie n’est pas
un long fleuve tranquille, notre cerveau enregistre tout. Comment est ce que
l’on vas inscrire les choses dans une démarche qui est à la fois psychogenèse,
l’orgagenèse et la sociogenèse. Notre rapport aux choses n’est pas le même.
Nos environnements sociaux joue aussi un rôle nous ne sommes pas égaux
d’un point de vue psychosocial.
4.2 le cas de la dépression
On sait qu’il existerait des prédispositions. La famille ne peut pas être un
élément explicatif seulement au sens de l’hérédité. Ne surtout pas sur
protéger les enfants, cela peut créer un état anxieux à l’âge adulte.
L’insécurité est alors transmise, car indirectement on dit à l’enfant « le
monde est dangereux, il faut avoir peur ». si on vous implante en mémoire
l’idée que le monde est dangereux, l’idée que les filles c’est des commère
qu’on peut faire confiance à personne… à un moment donné si on commence
à l’intégrer on verra le monde comme ça. A un moment donné le rapport au
monde devient alors anxiogène. La dépression n’est pas simplement une
composante psychologique, la dépression c’est aussi un disfonctionnement
cérébral, quoi qu’il en soit la dépression comme toute les pathologies
s’inscrit au niveau cérébral. La dépression c’est un défaut de sérotonine, les
anti dépresseurs facilite donc la création de ces neuro transmetteurs. Soit on
fait de la psycho thérapie soit on prend des médicaments en parallèles. Le
travaille du thérapeute c’est de comprendre pourquoi on en est arrivés là.
Plusieurs familles d’anti dépresseur qui agissent à plusieurs niveaux.
Il se peut qu’au bout d’un certain temps les molécules ne suffisent plus. Y a
encore un tabou au niveau des psychotrope
Neurone presynaptique ?
Partie du cerveau qui dysfonctionne
Modèle neurologique et cérébral
Montrer par des méthodes que quelque chose dysfonctionne
Modif électro encephalogrammes, elles mettent en évidence le fait qu’il y a
une plus faible activité du cortex près frontal.
Dysfonctionnement lié au cortex près frontal.
Ça veut dire que la psychologie clinique n’est pas que de l’affecte.
Le trouble du sommeil par exemple caractérise la dépression.
Sommeil paradoxal = sommeil profond / rêves.
Dysfonctionnement du sommeil
Perte de neurones
Ce qui conduit à la baisse de l’épaisseur du cerveau.
On peut agir sur nos états émotionnels avec nos régimes alimentaires
Fruit = réduction de la dépression et du stress
Sémiologie et psychopathologie de l’adulte
études des signes cliniques
tt manifs spont d’une maladie (voir diapo)
il faut bien poser ces questions afin d’avoir toutes les réponses car nous
n’avons pas de symptômes manifeste
Sémiologie = étude des signes
Tableau clinique complet = partiel.
Symptômes A-B
Diagnostic différentielle = alternatif = qui vient concurrencer le 1 er
diagnostic.
Phénomène pathologique à une valeur d’adaptation reflet d’un processus
défensif
Inscription dans une histoire de vie
Ce qui compte c’est la singularité de la personne en face de nous.
Il faut dstinguer deux niveau d’analyse
- Sémiologie
- Processus psycho pathologique
Sémio = attraper un ensemble d’éléments = possibilité de poser un diagnostique
Diagnostique relève d’une démarche diagnostique =tjrs transitoire
Diagnostique en constante évolution
On peut avoir des couches sucessive d’éléments diagnostics
Trouble = dimension diacronique = conséquence d’une réactivité à une situation
Synchronie = inscription des trouble dans une histoire de vie, familiale , social

Ne pas confondre déclencheur et traumatisme
Diagnostics = développer le diagnostic psychothérapeutique
Analyse psychopathologique = comprendre la manière du patient d’organiser
son rapport au monde
Cela consiste à nous sauver
Défensive = utile , fondé…
Déni = escamoter la maladie (ex = déni de grossesse, cancer…)
On met souvent tout de coté en déployant des stratégies. On projette beaucoup
sur les personnes en face de nous.

Psychologie clinique et pathologique 2023


Cours 2 : Victime de violences sexuelles : Psychopathologie et prise en charge.

Freud important dans la mise en lumière des violences sexuelles.


Il y a une méconnaissance sur la question de la sexualité
Quand on discrimine un enfant qui se touche en lui disant que ce n’est pas bien,
la vie sexuelle devient alors un espace de moralisation
Paradoxe avec la société hypersexualisé et tabous sur la sexualité avec les
enfants et personnes âgés
Ex cas d’un homme accusé d’attouchements car sa fille de 6 ans se masturbe.
Instrumentalisation d’un contexte.
Oms définition de la violence sexuelle
On a tendance a penser que ça n’existe que dans la vie sociale , mais non ça
arrive dans la sphère de travaille, familliale…
Différentes méthodes de menaces ( blessures corporelles ou de ne pas obtenir
d’emploi / bonne note à un examen ect…)
Les violences sexuelles peuvent survenir tout le temps que nous soyons dans la
rue, en robe , en jogging, bourrée, droguée…
« qui ne dit rien consent » , des fois on est comme coupé de sois même a cause
de la force des évènements, incapable de dire quoi que ce soit tellement c’est
violent.
Exemple d’un homme qui a vu sa femme pleine de sang, il ne se souvient que de
l’image et de l’arrivée des pompier il était l’incapable de parler, le regard vide,
on appelle ça la dissociation traumatique.
Ce n’est pas parce qu’on est en couple que l’on peut faire ce que l’on veut. Je
peux au dernier moment dire « non » car je n’ai pas envie.
On cherche se qui nous arrange pour se rassurer, pour le renier « regarde
comment elle était habiller » , « regarde comment elle me regarde » « elle m’a
chauffé » cette façon de penser montre que nous adoptons le regards de
l’agresseur. Les agresseurs dans les incestes disent que c’est de la faute de
l’enfant s’il est passé a l’acte.
Pour l’agresseur, c’est toujours de la faute de la victime.
Il y a des pratiques dégradantes, il y a des choses dans les rapports sexuels que
l’on n’a pas envie de faire. La pornographie qui existe aujourd’hui c’est une
pornographie des hommes pour les hommes, le film se termine quand l’homme
à terminer, quand on est un homme on n’est pas forcé d’avoir un orgasme , il
peut s’occuper du plaisir de sa femme et les deux doivent avoir leur compte dans
le rapport sexuel. Si on touche déjà à tous qu’allons nous faire à 50 ans, la
sexualité c’est une évolution à deux, on n’a pas a jugé les pratiques, cependant la
société est très fort en la manière, le monde juge la sexualité du monde. Nous
sommes les dépositaires de toute la nature humains, et chacun de nos pose des
frontières et des limites. On ne doit être heurté de rien sinon on ne peut pas faire
notre travail. On n’autorise pas n’importe quoi , on dit les choses, mais on ne se
heurte pas.

Agression sexuel = acte abusif qui vise a soumettre une personne à ses propres
désirs.

On peut se dire que les gens sont beaux, qu’il est agréable à l’œil mais il y a une
différence entre le penser et ne pas passer à l’acte. Il faut du fantasme mais qui a
dit qu’il fallait assouvir ces fantasme ? Quand on le fait dans la réalité on est
toujours déçue sachez le bien parce que le fantasme est au-dessus de la réalité.
Les femmes, les Hommes ne sont pas des objets. La normalité c’est d’avoir des
désirs , mais de ne pas user de la violence, de ne pas user de pouvoir pour faire
du mal et obtenir ce que je veux moi. Si on réaliser tous nos rêves au moment ou
on les a sans travailler juste en volant ou brisant des vies, nous ne serions que les
dépositaires du mal, on redeviendrais à nos instinct les plus primaires, on
VIOLE toutes les lois. Si on prends des signes pour des consentements alors que
se n’en sont pas, c’est nous le problème. Des l’enfance on dit aux enfants quand
ils veulent quelque chose, on ne peut pas leur donné tout de suite tout ce qu’ils
veulent sinon ils penseront qu’ils peuvent tout faire sans efforts. On lui explique
qu’on ne peut pas tout avoir toute suite, que la vie ce n’est pas ça. Faire ça c’est
faire rentrer l’enfant dans une pensée qu’il aura adulte afin de gérer sa
frustration.
On ne peut pas juste se focaliser sur ce qu’est la personnalité, la conception que
l’on a de la personnalité est un peu insuffisante. L’environnement joue beaucoup
sur l’enfant, sa stabilité familiale lui apprendra donc a gérer sa colères, ces
tristesses, ces frustrations dans le cas inverses l’enfant sera livré à lui-même une
fois à l’age adulte.

Pour en revenir aux violences sexuelles, le consentement est nécessaire à chaque


rapport ce n’est pas parce que je le fais une fois et que je suis d’accord que je
serais d’accord une seconde fois.
Les violences sexuelles ne s’arrêtent pas au touché, c’est aussi exposer les
enfants a des scène sexuel, forcé quelqu’un a prendre des photos, partager des
photos privée… dans les jeux en couples les photos sont de rigueurs si les deux
personnes sont consentantes, tant que les photos ne sont pas partagé c’est
éthique, mais un homme qui envoie une photo a une femme ou inversement sans
consentement là ça devient violence sexuelle.
Il n’y a pas de profil type d’agresseur sexuel, on est forcé de constaté que ça
concerne tous les milieux sociaux, parfois dans certains milieu l’inceste ou la
violence sexuelle est simplement passée sous silence…
Dans certains contextes, on crée des conditions favorables à la création de
certains comportements. Il suffit de pas grand choses.
On a raison de dénoncer mais il ne faut jamais oublier que la frontière est ténue
entre l’agresseur et celui qui juge.
Les psychologues ne sont pas soumis au secret médical
La plupart du temps se sont les figures d’attachements de l’enfant / adolescent
qui organise notre façon de voir le monde, si on a une figure d’attachement
stable, fiable alors notre vision sera la même que celle qui lui a été donné il va
donc avoir un attachement qualifié de sécure, et il saura qu’il a de la valeur.
Dans le sens inverse, l’enfant aura un type d’ attachement anxieux ou
évitant, lorsque son monde d’enfants est remplis de mensonges, d’insécurité .
Face à une mère insécure, instable, négligente , à humeur changeante cela
renvoie l’enfant à un monde qui est instable et l’enfant se dit que le monde est
dangereux et qu’il n’a pas de valeurs parce que celle qui devait m’aimer ne
m’aime pas, me dévalorise, cela veut dire que je ne vaux pas la peine ? Cela
donne une sensation que nous allons toujours être abandonné comment une
personne qui nous aime extérieur a notre famille, cela nous insécurise parce que
nous n’arrivons pas à y croire, l’insécurité s’inscrit alors en moi et je crains de
perdre cette personne que j’aime. Dans l’inceste, l’enfant comprends alors que
pour résister à ces relations aux autres, son corps est alors un objet et elle ne
peut être aimée qu’en attribuant ces attributs à l’inverse, elle peut aussi fuir les
hommes et les relations sexuelles.
Les pervers (narcissiques) c’est celui qui retourne la situation, « mais non
regarde, tu as ressentis quelque chose », c’est celui qui inversera les polarités
pour faire sentir l’enfant coupable à sa place en cas d’inceste ou la femme
coupable en cas de personnes majeures.
La violence vient alors briser le lien avec la figure d’attachement, c’est une
atteinte psychologique et identitaire et une atteinte corporelle.
Un viol, c’est une violation de l’intimité cela peut aussi être la pénétration dans
l’intimité.
Données = 15 a 30 pourcents des femmes ont subit des violences sexuelles et 5 à
15 pourcents des garçons avant l’âge de 18 ans.
A 6 7 8 ans un enfant qui dit avoir vécue des violences sexuelles ne mentent pas,
ça ne s’invente pas à cet âge-là.
Ça doit être entendu, c’est inacceptable. « si je le dis a maman elle va mal le
vivre » quand un enfant réagis comme ça ce n’est plus un enfant, on ne peut pas
faire l’économie de la famille. Pourquoi les enfants ne le disent pas, qu’est ce
que ça dit de l’organisation familiale ? ce type d’évènement existe, mais il y a
une autre dimension c’est que ces évènement n’arrive pas qu’une fois, souvent
sur plusieurs années, c’est rare quand ce n’est qu’une seule fois. un systèmes est
un ensemble d’élément liée les uns aux autres qui maintienne un équilibre.
Il faut toujours avoir une vision systémique des choses, dans la famille les
élément entretiennent des liens les un avec les autres, un système est toujours en
équilibre, faite apparaitre un nouvel élément, un divorce, une séparation , un
troisième enfant et le système est en déséquilibre. Il faut toujours aller au-delà
des apparences. Gilet Jaune = système déséquilibré. 120 millions de filles de
moins de 20 ans dans le monde (environ 1 sur 10 ) ont étaient confrontées avant
20 ans à des violences sexuelles.
3.Les types d’agressions sexuelles
( à reprendre même si putain je l’avais )
6 . Qu’est ce qu’une victime, qu’est-ce qu’un traumatisme psychique ?

Il y a un moment donné ou le glissement est délicat entre victime et


victimisation
Plusieurs types de victimes,
Victime primaire et secondaire
Primaire : celle qui a été directement confrontée à la situation,
Indirect : je n’ai pas été témoin, je n’étais pas sur les lieux, mais j’ai une
proximité émotionnelle avec ça
Impulsion de reprise d’étude pour madame Lapcevic, attentat de Nice, 14 juillet
2016
L’année des attentats, son vol est reporté sa fille ne va pas dans le sud voir son
père, trauma indirect, elle est traumatisé de l’attentat alors qu’elle ne l’a pas
vécue.

Mot traumatisme vient du grec trauma signifiant blessure. En médecine, il


définit la « transmission d’un choc mécanique exercé par un agent physique
extérieur sur une partie du corps et y provoquant une blessure ou une
contusion ». Transposé à la psychopathologie, il devient traumatisme
psychologique ou trauma, soit « la transmission d’un choc psychique exercé par
un agent psychologique extérieur sur le psychisme, y provoquant des
perturbations psychopathologiques transitoires ou définitives » (Crocq, 2007)
Clinique confrontés a des patients qui présente un trouble de stress post parce
que le mari la trompait. Elle a était confrontée à la mort d’une partie d’elle, elle
a donc était traumatisé par cette situation. Mort symbolique = mort de la relation
On a tous plusieurs moi
Moi femme, moi maman, moi amant, moi professionnel…
Le traumatisme est donc un choc psychologique important, généralement lié à
une situation où une personne a été confrontée à la mort ou a la menace de mort,
à des blessures graves ou au péril de tels dommages, à des violences sexuelles
ou au risque de telles agressions.
Phobies d’impulsion = peur de faire du mal a autrui ou a nous-même.
Exemple= maman qui accouche, dépression post partum, la maman à peur de
faire du mal à son bébé.
Anamnèse = histoire de vie des patients
Jugement positif et négatif = il faut faire attention a ce qu’on dit

Le trauma n’a rien à voir avec l’évènement mais le


traumatisme a à voir avec la perception que l’on se
fait de l’évènement.
Différence état de stress post trauma et état de stress aigu.
Stress aigu, moment juste après
PTSD symptôme qui dure plus d’un mois
Les victimes réagissent différemment
Prendre en compte la culture de la personne
Reviviscence = flash-back
ESPT = état de stress post trauma
Somatisation = douleurs au ventre, maux de tête
Pseudo épilepsie CNEP
Trauma complexe
Trauma type I ou traumatisme simple = confrontation à un évènement qui a un
début et une fin claire , limité dans le temps
Traumatisme II Type II = confrontation à un évènement qui à une fin mais qui a
été répété pendant longtemps
Traumatisme de type III = traumatisme qui à eu un début tôt dans l’enfance sur
une période extrêmement longue, répétition d’évènements traumatiques. Exposé
de façon violente répété et précoce
Evelyne Josse = le psycho trauma chez l’adulte
Traumatisme de type 4 = on y est encore, il est encore en cours

2. Evènements traumatiques histoire de vies


il y a un lien entre les évènements, nos histoires de vies sur notre santé et
notre plan psycho pathologique
Conséquences précoces à l’adolescence
Addictions, états suicidaires, grossesses, troubles mentaux, comportements
sexuels à risques
Adversité durant l’enfance
Abus, négligences, situations stressantes, événements traumatiques

Conséquences à la vie adulte


Maladies chroniques
Addictions
Obésité
Comportements sexuels à risque
Troubles mentaux
Etats suicidaire
Instabilité émotionnelle
On enclenche une secretion d’hormone de stress lorsqu’on est stressé pendant
la grossesse et ça envoie un message de danger au fœtus ce qui donne des
bébés hyper stressé à la naissance. Gène NR3C1 se transmet jusqu’à 3
générations

1. Le témoin de ce que fut notre enfance : le cerveau


Cortex orbito frontal = régulation des comportements émotionnels et sociaux
Capacités d’affection, empathie, régulation émotions
Aptitude à prendre des décisions développement sens moral
Les enfants n’ont pas le cortex orbito frontal développé
Un enfant ne sait pas contrôler sa colère par exemple. Il se contrôle difficilement
En dessous de 5 ans c’est les cerveaux archaïque et émotionnel qui dominent
Les adultes qui prennent soin de l’enfant régulent ces émotions en l’apaisant et
en le contenant
Le cerveau se développe alors et le petit maitrise ces réactions violente
Par contre si un adulte réprimandent menace crie s’énerve et puni , on ne
développe pas les connexions cérébrales nécessaire il n’arrivera donc pas a
maitrisé ces émotions
Formation des synapses = dépend des premières années d’expériences (700 par
seconde dans les premières années)
Les 3 premières années le cerveau du bébé grandit de 25 pourcent à 80 pourcent
de la taille adulte
La plasticité cérébrale amélioration de la communication entre les neurones =
réseau neuronaux
La plasticité synaptique ne s’arrête jamais
On peut tout changer
Maltraitance = défaut de plasticité neuronale
Prédispose à des troubles anxio dépressifs
Ou comportementaux
Le trauma modifie quelque chose de l’autre du physiologique et du biologique

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