Chapitre3 Analyse2MIPC 2324
Chapitre3 Analyse2MIPC 2324
Chapitre3 Analyse2MIPC 2324
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2 CHAPITRE 1. INVERSION LOCALE - FONCTIONS IMPLICITES
Jac(ϕ, x) ̸= 0 ∀x ∈ U .
Alors
— V := ϕ(U ) est un ouvert de IRp , et
— la fonction ϕ : U → V est un difféomorphisme.
Il est clair que l’hypothèse de Jac(ϕ, x) ̸= 0 pour tout point x ∈ U , est une
4 CHAPITRE 1. INVERSION LOCALE - FONCTIONS IMPLICITES
(ϕ−1 ◦ ϕ)(x) = x.
Il en résulte que la matrice jacobienne de ϕ−1 : (x, y) 7→ (r (x, y), θ(x, y) est :
#−1
cos θ sin θ
"
cos θ −r sin θ
J (ϕ−1 , (x, y)) = = sin θ cos θ .
sin θ r cos θ −
r r
En particulier, on obtient :
∂r ∂r
= cos θ = sin θ
∂x ∂y
∂θ sin θ ∂θ cos θ
=− = .
∂x r ∂y r
remarquer que nous n’avons pas utiliser l’expression explicite de la fonction in-
verse ϕ−1 , et c’est cela l’intérêt de cette approche dans les calculs.
Démonstration. To do
Remarque 1. Il est important de noter que même si l’on exige que le jacobien
de l’application ϕ doit être non nul en tout point de l’ouvert U , cela ne nous
permet pas de conclure que l’application ϕ est un difféomorphisme puisqu’elle
peut être non injective. Comme exemple de cette situation, on peut considérer les
deux exemples :
6 CHAPITRE 1. INVERSION LOCALE - FONCTIONS IMPLICITES
qui est évidement l’équation du cercle unité. Manifestement, ce n’est pas la courbe
représentative d’une fonction x 7→ ϕ(x), mais ce serait le cas si nous supposons y >
0 (i.e. nous nous plaçons dans le demi-plan supérieur). De manière plus précise,
on a l’équivalence suivante :
³ p ´
(x, y) ∈ IR×]0, +∞[, x 2 + y 2 − 1 = 0 ⇐⇒ y = 1 − x 2 , x ∈] − 1, 1[ .
¡ ¢
1.2. THÉORÈME DES FONCTIONS IMPLICITES 7
Une situation analogue serait possible pour les autres cas : y < 0, x > 0 ou x < 0.
Ainsi, par exemple :
µ q ¶
2 2
¡ ¢
2
(x, y) ∈]0, +∞[×IR, x + y − 1 = 0 ⇐⇒ x = 1 − y , y ∈] − 1, 1[ .
∂f
(x 0 , y 0 ) ̸= 0
∂y
∂f
dans l’hypothèse du théorème nous avons plutôt la condition (x 0 , y 0 ) ̸= 0, nous
∂x
aurons alors comme résultat : Pour tout y dans l’intervalle J , l’équation " f (x, y) =
0 d’inconnue x dans J " admet une unique solution x = ϕ(y) (où ϕ : J 7→ I ).
exprime que la composée des deux fonctions x 7→ (x, ϕ(x)) suivie de (x, y) 7→
f (x, y), est nulle. En dérivant cette fonction, on obtient alors
∂f ∂f
(x, ϕ(x)) + ϕ′ (x) (x, ϕ(x)) = 0.
∂x ∂y
∂f
Et puisque la fonction est continue, on peut supposer qu’elle reste non nulle
∂y
sur I × J (quite à restreindre ces intervalles). Ce qui permet d’avoir :
∂f
(x, ϕ(x))
ϕ′ (x) = − ∂x .
∂f
(x, ϕ(x))
∂y
1.2. THÉORÈME DES FONCTIONS IMPLICITES 9
∂f
(M 0 ) ̸= 0
∂z
Alors ils existent :
— D un voisinage ouvert de (x 0 , y 0 ) dans IR2 ,
— J un intervalle ouvert de IR contenant z 0 , et
— une application ϕ : D → J de classe C k ,
tels que D × J ⊂ U avec l’équivalence :
qui exprime que la composée des deux fonctions (x, y) 7→ (x, y, ϕ(x, y)) suivie de
(x, y, z) 7→ f (x, y, z), est nulle. En dérivant cette fonction, on obtient alors
∂f ∂ϕ ∂f
(x, y, ϕ(x, y)) + (x, y) (x, y, ϕ(x, y)) = 0
∂x ∂x ∂z
∂ f ∂ϕ ∂ f
(x, y, ϕ(x, y)) + (x y) (x, y, ϕ(x, y)) = 0
∂y ∂y ∂z
∂f
(x, y, ϕ(x, y))
∂ϕ
∂x
(x, y) = −
∂x ∂f
(x, y, ϕ(x, y))
∂z
∂f
. (1.3)
(x, y, ϕ(x, y))
∂ϕ ∂y
(x, y) = −
∂y ∂f
(x, y, ϕ(x, y))
∂z
∂( f 1 , · · · , f q ) ∂ fi
· ¸
(a, b) = det (a, b) ≠ 0
∂(y 1 , · · · , y q ) ∂y j
Démonstration. To do
1.2. THÉORÈME DES FONCTIONS IMPLICITES 13
Exercices résolus
Exercice 1
Considérons les deux ouverts
Montrer que
1. ϕ(U ) ⊂ V et ψ(V ) ⊂ U ,
2. ϕ(ψ(x, y)) = (x, y) pour tout (x, y) ∈ V ,
3. ψ(ϕ(r, θ)) = (r, θ) pour tout (r, θ) ∈ U ,
y
4. Lorsque x > 0 on a 2 arctan p ∈] − π2 , π2 [ et
2
x+ x +y 2
à à !! à !
y y y y
tan 2 arctan p = , et sin 2 arctan p =p
x + x2 + y 2 x x + x2 + y 2 x2 + y 2
x
En déduire que ψ(x, y) = ( x 2 + y 2 , arccos p
p
) dès que y > 0.
x 2 +y 2
14 CHAPITRE 1. INVERSION LOCALE - FONCTIONS IMPLICITES
Solution.
To do
Exercice 2
Considérons les deux ouverts
U = {(x, y) ∈ IR2 / x > 0, y > 0, x < y} et V = {(s, t ) ∈ IR2 / s > 0, t > 0, t 2 − 4s > 0},
Solution.
To do
Exercice 3
Soit U = IR2 ∖ {(0, 0)} et f : U → IR2 définie par f (x, y) = (x 2 − y 2 , 2x y).
1. Montrer que f est un difféomorphisme local au voisinage de tout
point de U mais n’est pas un difféomorphisme global.
2. On pose U ′ = {(x, y) / x > 0} et V ′ = IR2 ∖ {(x, 0) / x ≤ 0}. En utilisant
le théorème d’inversion global, montrer que f est un difféomor-
phisme de U ′ sur V ′ [Indication : En identifiant IR2 avec C | , on pour-
Solution.
To do
Solution.
To do
Solution.
To do
Exercice 6
Soit U = x, y) ∈ IR2 / x > 0 . En utlisant le changement de variables en
© ª
Solution.
To do
∂f ∂f
3 −5 =0 (E )
∂x ∂y
Solution.
To do
∂2 u 2∂ u
2
= a (1.5)
∂t 2 ∂x 2
Solution.
To do
∂2 f ∂2 f ∂2 f
− 2 + =0
∂x 2 ∂x∂y ∂y 2
Solution.
To do
Exercice 10
Soit U = (x, y) / x > 0, y > 0 et Φ : U −→ IR2 l’application définie par
© ª
y
Φ(x, y) = (x y, ).
x
1. Montrer que Φ est un difféomorphisme de U sur U .
2. On cherche à déterminer les fonctions f : E −→ IR de classe C 1 véri-
fiant l’équation aux dérivées partielles :
∂f ∂f
(I ) x +y = 2x y.
∂x ∂y
Solution.
To do
© ª
Exercice 11 Soit E = (x, y) / x > y et h : U −→ h(U ) l’application défi-
nie par
h(x, y) = (x y, x + y).
∂f ∂f
(I ) − + 3(x − y) = 0.
∂x ∂y
∂f
4. Ecrire la solution de (I ) vérifiant (x, 0) = 2x et f (0, 0) = 0.
∂x
Solution.
To do
Exercice 12
© ª
Notons E = (x, y) /x > 0 et h l’application définie sur E par
h(x, y) = (x 2 − y, x 2 + y).
∂2 f 1 ∂ f 2∂ f
2
− = 4x .
∂x 2 x ∂x ∂y 2
Solution.
To do
Exercice 13
Soit Φ : IR2 −→ IR2 l’application définie par Φ(u, v) = (u 2 + v 2 , u + v). a) Déter-
miner E ⊂ IR2 et Φ(E ) ⊂ IR2 de façon que Φ soit un changement de variables
de E sur Φ(E ). b) On pose x = u 2 + v 2 , y = u + v . Soit (I ) l’équation aux déri-
vées partielles
∂2 f ∂2 f ∂2 f
2(y 2 − x) + 2y + − (y 2 − x) = 0.
∂x 2 ∂x∂y ∂y 2
Solution.
To do
1.2. THÉORÈME DES FONCTIONS IMPLICITES 19
Exercice 14
Une fonction f : IRn → IR est dite homogène de degré r (r étant un réel
positif) lorsque :
∀t > 0, f (t x 1 , · · · , t x n ) = t r f (x 1 , · · · , x n ).
Soit f une telle fonction qu’on supposera en plus de classe C 2 sur IRn .
1) Montrer que :
n
X ∂f
xi (x) = r f (x) (I)
i =1 ∂x i
n X
X n ∂2 f
xi x j (x) = r (r − 1) f (x) (II)
i =1 j =1 ∂x i ∂x j
∂f
2) Montrer que la fonction ∂x1 est homogène de degré r − 1.
3) Donner des exemples de fonctions homogènes à deux variables.
Solution.
To do
∂2 f ∂2 f
monique sur U si ∆ f = 2 + 2 = 0.
∂x ∂y
³y´
1. La fonction g (x, y) = arctan est-elle harmonique sur U ?
x
2. Pour f de classe C 2 sur U et g la fonction définie par g (r, θ) =
f (r cos θ, r sin θ). Montrer que
∂2 g 1 ∂g 1 ∂2 g
(△ f )(r cos θ, r sin θ) = (r, θ) + (r, θ) + (r, θ)
∂r 2 r ∂r r 2 ∂θ 2
Solution.
To do