ESA PASS 2022 Annales Mathmatiques 2022
ESA PASS 2022 Annales Mathmatiques 2022
ESA PASS 2022 Annales Mathmatiques 2022
Catégorie : Baccalauréat
Vendredi 1er avril 2022
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
22-SSA-ESA-M-P
Coefficient 2
IMPORTANT
- L’utilisation de téléphone portable, de calculatrice, de règle à calculs, de formulaires, de papier
millimétré est interdite.
- Il est interdit de signer sa copie ou d’y mettre un signe distinctif quelconque.
- Ecrivez au stylo-bille, encre bleue ou noire, non effaçable. Attention, utilisation restreinte de blanc
correcteur (de préférence, rayer l’erreur).
- Vérifiez que ce fascicule comporte 7 pages dont une page de garde comprise.
- Toutes les réponses aux QCM doivent être faites sur la grille de réponses jointe. Si le candidat
répond aux QCM sur le fascicule ou la copie et non sur la grille, ses réponses ne seront pas prises
en compte par le correcteur.
- Pour chacun des QCM, les candidats doivent cocher les lettres des propositions qu’ils considèrent
comme correctes. Il est demandé aux candidats de faire très attention au numéro de QCM quand ils
« cochent » la grille de réponses jointe.
- Il sera tenu compte de la qualité de la présentation de la copie et de l’orthographe. Aucun brouillon
ne sera pris en compte.
Pour chacune des questions, une seule des quatre affirmations A, B, C ou D est exacte.
On demande au candidat d’indiquer sans justification la réponse qui lui paraît exacte en cochant
la case sur la grille prévue à cet effet.
Toute réponse juste est comptée + 1 point, toute réponse fausse est comptée – 0,25 point. Une
absence de réponse est comptée 0 point. Si le total est négatif, la note est ramenée à 0.
QCM 1
Une suite ( ) est telle que pour tout entier naturel n, on a 1 ≤ ≤ , alors :
A. lim =1 B. lim =0
→ →
C. la suite ( ) converge D. la suite ( ) diverge
QCM 2
La suite ( ) définie pour tout entier naturel n par =5− est :
A. décroissante sur IN B. croissante sur IN
C. non monotone sur IN D. minorée par 5 sur IN
QCM 3
La suite ( ) est définie pour tout entier naturel n non nul par =1+ +⋯+ .
Alors la suite ( ) :
A. a pour limite 2 B. a pour limite
C. n’a pas de limite D. a pour limite +∞
QCM 4
Soit la fonction f définie sur 0 ; +∞ par ( ) = ln − . La dérivée de la fonction f a
pour expression :
A. − B. −
( )² ( )
C. − ( )
+ D. −
( )² ( )²
QCM 5
Soit = . Alors E est égal à :
A. B. C. D.
QCM 6
On considère la fonction g définie sur IR par ( )= ( )−2 ( ). La dérivée de la
fonction a pour expression :
A. ( )+2 ( ) B. −2 ( ) ( )+2 ( )
C. 2 ( )( ( ) − 1) D. 2 ( )−2 ( )
Pour chacune des questions, une seule des quatre affirmations A, B, C ou D est exacte.
On demande au candidat d’indiquer sans justification la réponse qui lui paraît exacte
en cochant la case sur la grille prévue à cet effet.
Toute réponse juste est comptée + 1 point, toute réponse fausse est comptée – 0,25
point. Une absence de réponse est comptée 0 point. Si le total est négatif, la note est
ramenée à 0.
QCM 7
La fonction h est définie sur IR par ℎ( ) = . Une primitive sur IR de h a pour expression :
A. ( ) = B. ( ) = (2 + 1)
C. ( ) = D. ( ) = ( − )
QCM 8
L’intégrale ( + 2 − 5) est égale à :
A. +1 B. +4 C. −7 D. −1
QCM 9
Le plan ayant pour vecteur normal (−1; 3; 2) et passant par le point (−1; 0; 0) a pour
équation cartésienne :
A. − − 3 + 2 − 5 = 0 B. − + 3 + 2 + 2 = 0
C. −3 −2 +1=0 D. + 3 − 2 + 1 = 0
QCM 10
La couverture vaccinale contre la diphtérie-tétanos est de 90% chez les jeunes de 15 ans. Lors
d’un sondage de la population des jeunes de 15 ans, on interroge au hasard 50 jeunes en une
journée sur la vaccination contre la diphtérie-tétanos.
La population des jeunes de 15 ans est suffisamment importante pour assimiler ce sondage à
un tirage avec remise.
Soit X la variable aléatoire dénombrant les jeunes de 15 ans vaccinés contre la diphtérie-
tétanos parmi les 50 jeunes interrogés.
A. La probabilité qu’aucun des jeunes de 15 ans ne soit vacciné est égale à 50 × 10
B. En moyenne, 45 jeunes parmi les 50 jeunes sont vaccinés
C. La probabilité que tous les jeunes de 15 ans soient vaccinés parmi les 50 jeunes
interrogés a une valeur voisine de 1
D. X suit une loi binomiale de paramètre n=15 et p=0,9
C. = 1 − (3)
QCM 12
Pour se préparer aux partiels, les étudiants de première année passent deux examens blancs.
40% d’entre eux réussissent le premier examen blanc. La probabilité d’échouer au deuxième
examen blanc est 0,9 si l’étudiant a échoué au premier et 0,2 si le premier a été réussi.
A. La probabilité qu’un étudiant réussisse les deux examens blancs est strictement supérieure
à 0,4
B. La probabilité qu’un étudiant réussisse le deuxième examen blanc est strictement
supérieure à 0,74
C. Si un étudiant réussit le deuxième examen blanc, la probabilité qu’il ait également réussi le
premier examen blanc est strictement supérieure à 0,4
D. Si un étudiant échoue au deuxième examen blanc, la probabilité qu’il ait également échoué
au premier examen blanc est strictement inférieure à 0,75
Pour cet exercice, on donne ln(2) ≈ 0,7 ; ln(0,0005) ≈ −7,6 ; √0,0736 ≈ 0,27.
Un patient consulte un oncologue pour un problème de cellules cancéreuses.
Partie A : test
L'oncologue commence par faire un test pour savoir si la tumeur est opérable ou non. Pour cela, il
mesure le temps (en heures) mis pour que la quantité q d’une certaine substance injectée
dans l’organe malade atteigne son maximum.
où y est une fonction de la variable réelle t définie, dérivable sur l’intervalle [0 ; 100] et y' sa
fonction dérivée.
Après l’opération, l'oncologue effectue un prélèvement sur les tissus voisins de la tumeur enlevée,
qu’il envoie à un laboratoire d’analyses. Ce laboratoire injecte dans le prélèvement une substance
composée de 1000 cellules de type A.
On note N(t) le nombre de cellules de type A à l’instant t, t étant exprimé en jours. On sait que
( ) = 1000 où r est un nombre réel donné ne dépendant que du prélèvement du patient à
la date 0.
• si le temps mis, pour avoir 2000 cellules de type A dans le prélèvement, excède 10 jours,
on dira que le risque de récidive est élevé.
Partie C : chimiothérapie
L’oncologue propose de compléter l’opération par une chimiothérapie. Lors d'un traitement par
chimiothérapie en intraveineuse, la concentration du médicament dans l'organisme, exprimée en
. (en micromole par litre), peut être modélisée en fonction du temps t, exprimé en heure,
par la fonction c définie sur l’intervalle [ 0 ; +∞ [ par :
( )= (1 − )
où
* D est un réel positif représentant le débit d'écoulement du médicament dans la perfusion,
exprimé en micromole par heure,
* K est un réel positif qui représente la clairance du patient, exprimée en litre par heure.
La clairance est la capacité d’un patient à éliminer plus ou moins vite le médicament de son
organisme. Elle est propre à chaque individu et est inconnue au début du traitement. Il est
nécessaire de la déterminer afin que le médecin puisse adapter le traitement au patient en
ajustant le débit D.
Afin de déterminer la clairance, on effectue les mesures suivantes. On règle le débit de la perfusion
sur 120 .ℎ ; au bout de 6 heures, on prélève un échantillon de sang du patient et on
mesure la concentration du médicament qui est égale à 4,5 . .
a) Justifier que la clairance K du patient est solution de l'équation :
120 1 − − 4,5 = 0
b) Démontrer que cette équation admet une solution unique sur l’intervalle ]0 ; +∞[.
2) Réglage du débit :