Inventaire Forestier National Manuel de Terrain: Département Des Forêts
Inventaire Forestier National Manuel de Terrain: Département Des Forêts
Inventaire Forestier National Manuel de Terrain: Département Des Forêts
INVENTAIRE FORESTIER
NATIONAL
MANUEL DE TERRAIN
MODELE
Les forêts sont essentielles pour le bien-être de l’humanité. De par leurs fonctions écologiques, elles
concourent aux fondations de la vie sur la terre en régularisant le climat et les ressources en eaux, et en
faisant office d’habitat pour la faune et la flore. Les forêts fournissent aussi une large gamme de produits
essentiels tels que le bois, des aliments, du fourrage et des médicaments, mais aussi des possibilités de
loisirs, de renouveau spirituel et d’autres services.
De nos jours, les forêts subissent une forte pression due à l’accroissement de la population humaine, qui
conduit fréquemment à leur conversion ou à leur dégradation au profit de modes d’utilisation des terres
non durables. Lorsque les forêts sont défrichées ou gravement endommagées, elles perdent leur fonction
de régularisation de l’environnement, ce qui accroît les risques d’inondations et d’érosion, appauvrit les
sols et contribue à la disparition de la vie animale et végétale. Il s’ensuit que la fourniture durable de
produits et de services provenant des forêts est ainsi gravement compromise.
En réponse à la demande croissante en informations fiables sur les ressources forestières et arborées
tant au niveau national que mondial, la FAO a créé un programme d’appui aux évaluations forestières
nationales (EFN). Le programme inclut le développement d'une approche harmonisée pour évaluer les
ressources forestières nationales, la gestion des informations et l’analyse de leur impact sur les politiques
forestières et la prise de décision au niveau national.
L’initiative vise à proposer aux pays une approche conçue pour produire à faible coût des informations
sur les forêts et les arbres hors forêt, y compris sur leur gestion, leurs utilisations et utilisateurs et sur les
bénéfices qu’ils apportent. Une attention particulière a été donnée au suivi des forêts et de leur évolution,
ainsi qu’à leurs fonctions sociales, économiques et environnementales. L’approche a également pour
objectifs de renforcer les capacités nationales et d’harmoniser les méthodes, les définitions sur les forêts
et les systèmes de classification entre les pays.
Le programme d’Évaluation des ressources forestières est sous la responsabilité de la Division des
Ressources Forestières (FOR) du siège de la FAO, Rome. Pour information veuillez contacter:
Clause de sauvegarde
La série de documents de travail de l’Évaluation des ressources forestières (FRA) vise à refléter
les activités et progrès du Programme FRA de la FAO. Il ne s’agit pas de sources d’information faisant
autorité – elles ne traduisent pas la position officielle de la FAO et ne devraient pas servir à des fins
officielles. Consulter le site web des forêts de la FAO (www.fao.org/forestry) pour obtenir des informations
officielles.
La série de documents de travail de FRA fournit une instance importante pour la mise en
circulation rapide des résultats préliminaires nécessaires à la validation, et pour faciliter la mise au point
finale de publications officielles d’une qualité contrôlée. Pour signaler des erreurs dans les documents ou
pour fournir des commentaires visant l’amélioration de leur qualité, contacter fra@fao.org.
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Sigles et acronymes
c. a. couvert arboré
ERR évaluation rurale rapide
FRA Programme d’Évaluation des ressources forestières mondiales
GPS Système de positionnement global (Global Positioning System)
ONG Organisation non gouvernementale
s. o. sans objet
SPC Sous-placette circulaire
SPR petite placette rectangulaire
SUT section d’utilisation des terres/type de forêt
UE unité d’échantillonnage
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
1 Introduction
Ce manuel de terrain contient les définitions et les procédés utilisés pour planifier et réaliser un
inventaire national des ressources forestières, suivant l’approche développée par le Département
des forêts de la FAO dans le cadre du programme d’Évaluation des ressources forestières (FRA).
La méthodologie repose sur un échantillonnage du pays et utilise des placettes permanentes de
terrain. L’approche a été testée et mise en œuvre dans plusieurs pays depuis 2000 (Costa Rica,
Guatemala, Philippines, Cameroun et Liban).
L’inventaire forestier national (IFN) a pour objectif d’évaluer les ressources forestières et les
arbres hors forêt. Il vise à apporter de nouvelles informations, à la fois quantitatives et
qualitatives, sur le statut des ressources forestières et des arbres ainsi que sur leur utilisation, leur
gestion et leur évolution. L’inventaire couvre un large éventail de variables biophysiques et
socio-économiques, afin d’apporter une vue complète de l’état et l’utilisation des ressources
forestières dans l’ensemble du pays. L’information produite servira notamment à élaborer et
mettre en œuvre des politiques et des stratégies visant à l’utilisation durable des écosystèmes
forestiers. Elle permettra également de comprendre les relations qui existent entre les ressources
forestières et les utilisateurs de ces ressources.
Le présent manuel décrit dans une première partie le plan d’échantillonnage adopté, la répartition
des unités d’échantillonnage sur lesquelles sont effectuées les mesures, et leur configuration. La
deuxième partie aborde la classification utilisée pour l’inventaire. Des consignes pour le travail
de collecte de données sur le terrain sont ensuite exposées dans une troisième partie.
Les annexes présentent des outils et méthodes de mesures de variables classiques telles que le
diamètre, la hauteur des arbres, les distances horizontales et l’utilisation du GPS, ainsi que des
recommandations et des techniques d’interview et de discussion de groupe.
2 Plan d’échantillonnage
Un taux plus élevé d’échantillonnage peut être appliqué, en fonction de la situation et des
besoins d’information du pays. Une stratification peut être adoptée afin d’améliorer le plan
d’échantillonnage, en se basant sur des strates stables telles que les zones écologiques.
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Un échantillonnage systématique et stratifié a été appliqué. Deux strates Nord/Sud ont été
définies à l’aide des cartes mondiales des zones écologiques et des forêts 2000 (FRA 2000). La
densité d’échantillonnage est plus élevée dans la partie sud du pays, où est localisée la majorité
des ressources forestières : une grille de 30 minutes (en latitude) sur 15 minutes (en longitude) a
été choisie. L’intensité est plus faible dans la partie nord et les zones montagneuses où une grille
de 30 minutes sur 30 minutes (latitude/longitude) a été appliquée pour sélectionner les sites
échantillons. 236 unités d’échantillonnage ont ainsi été sélectionnées.
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
TOTAL 236
Les unités d’échantillonnage sont des carrés de 1 Km sur 1 Km (voir Figure 2). Les
coordonnées de coin sud-ouest de ces unités correspondent à celles des points du plan
systématique initial.
Les placettes sont des rectangles de 20 m de large et 250 m de long. Elles partent de chacun des
angles du carré, comme indiqué sur la Figure 2. Les placettes sont numérotées de 1 à 4, dans le
sens des aiguilles d’une montre, leur orientation est indiquée dans le tableau suivant.
Les placettes sont divisées en sections d’utilisation des terres (SUT) représentant des unités
homogènes d’utilisation des terres et de couvert végétal, identifiées sur le terrain, de taille et
forme variables. La classification adoptée pour déterminer l’utilisation des terres est décrite dans
le paragraphe suivant (section 0). La plupart des données sur les caractéristiques, la gestion et
l’utilisation des ressources forestières sont collectées à l’intérieur de ces SUT.
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
20 m
10 m
Point de SPR3 et
mesures SPC3
édaphiques et
topographiques Unité d’échantillonnage
125 m
500 m
Placette 2
1 Km
Placette 3
Placette 1
250
Placette
SPR2 et
Placette 4
SPC2
250 m
Sous-
Placettes
Coordonnées du
plan
+ 1 Km
d’échantillonnage Orientation de la placette
Ligne
Point de mesures
centrale
édaphiques et
(− 10m) topographiques (+ 10m)
(PM)
20m
SPR1 et
SPC1 Vers le point final
de la placette
Sous-
Placettes 3,99 m
10 m
Point de ×
départ de la .
placette
SUT2
SUT3
SUT1
SUT4
Notes : Dans cet exemple, la placette est découpée en 4 sections d’utilisation des terres (SUT). Les lignes en rouge
indiquent les limites entre les SUT. Les SUT 2 et SUT 4 appartiennent à la même classes d’utilisation des terres
(exemple Forêt), mais sont des sections différentes.
Les petites placettes ne sont pas matérialisées sur le terrain si elles tombent dans une zone
classée comme « hors forêt ». Un point de mesures édaphiques et topographiques est déterminé
au centre de chaque SPC.
A noter que toutes les dimensions et distances indiquées sont des distances horizontales.
Les spécifications des différentes unités sont récapitulées dans le tableau suivant :
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Le second niveau de classification inclut des classes plus détaillées, basées sur les classes
globales de la FAO. Ces classes sont établies pour répondre au besoin spécifique du pays. La
plupart d’entre elles peuvent être utilisées pour décrire les ressources forestières dans la majorité
des pays.
Un code alphanumérique de 1 à 4 caractères a été attribué à chacune des classes pour faciliter la
collecte et la saisie des données. Le premier caractère correspond au premier niveau de
classification (classe mondiale).
Les classes utilisées pour l’inventaire et le code correspondant sont données dans le Tableau 4
(exemple du Cameroun). Le schéma présenté dans la Figure 4 montre l’approche dichotomique
et la subdivision des classes. Celles-ci sont définies avec plus de détails en annexe (section 5.1).
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Figure 4. Schéma de classification de l’utilisation des terres pour l’inventaire forestier pour l’inventaire forestier national du Cameroun
Superficie totale
Jachères
Terre Sol Forêt marécageuse MI Ja Cultures
Sol dénudé
ferme hydromorphe SD annuelles
Mangrove MAN
CA
Savane
arborée
Forêt dense Primaire DHS SAr Végétation
humide herbeuse Cultures
Jeune DHSj pérennes
sempervirent VHb
Secondaire CP
Adulte DHSa
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Ces deux sources d’informations supposent des approches méthodologiques différentes mais
sont complémentaires. Suivant le type de données et la situation l’une ou l’autre de ces
approches sera utilisée comme source principale. L’observation de terrain doit dans la mesure
du possible permettre de confirmer les informations obtenues auprès des personnes
interviewées.
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Recherche Mesures et
Entretiens
bibliographique observations de
terrain
Informateurs clés
extérieurs
Préparation des
Placette
cartes et de
l’itinéraire d’accès
Section d’utilisation
des terres
Les responsabilités de chaque membre de l’équipe doivent être définies clairement. Un chef
d’équipe et un adjoint du chef d’équipe doivent être désignés. Les tâches des différents
membres de l’équipe proposées sont les suivantes :
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
maintenir de bonnes relations avec la communauté et les informateurs. Il doit avoir une
vue d’ensemble des données collectées et des progrès du travail de terrain. En particulier il
a la responsabilité de :
- préparer le travail de terrain notamment la recherche bibliographique, la préparation
des fiches de terrain et des cartes ;
- planifier le travail de l’équipe ;
- contacter les services forestiers locaux, les autorités administratives, la communauté
locale ; il devra notamment présenter aux autorités et aux responsables des services
forestiers les objectifs de l’inventaire et le programme de travail, et leur demander
assistance pour contacter les populations locales, identifier des informateurs, guides et
ouvriers ;
- localiser les unités d’échantillonnage et les placettes (choix de l’itinéraire d’accès) ;
- logistique : organiser et s’informer sur le logement ; recruter les ouvriers locaux ;
organiser l’accès à l’unité d’échantillonnage ;
- interviewer les informateurs extérieurs et la population locale ;
- prendre note des informations collectées ;
- vérifier que les fiches sont complètes et s’assurer que les données recueillies sont
fiables ;
- organiser des réunions après le travail de terrain pour faire la synthèse de la journée de
travail.
• L’assistant du chef d’équipe doit :
- aider le chef d’équipe dans ses fonctions y compris dans la prise de notes et
l’orientation des layons ;
- effectuer les mesures et observations nécessaires ;
- veiller à ce que le matériel de l’équipe soit toujours complet et fonctionnel ;
- superviser et orienter les ouvriers recrutés localement.
• Le prospecteur est chargé d’ :
- identifier les espèces forestières, avec appui de l’adjoint ;
- effectuer les mesures et observations nécessaires.
• Les manœuvres sont chargés des tâches suivantes, distribuées en fonction des
compétences (connaissance des espèces, de la langue et des pratiques locales) :
- aider à faire les mesures de distances ;
- ouvrir des layons et faciliter la visibilité devant les techniciens ;
- donner le nom local et/ou pilote (commercial) des espèces forestières ;
- informer sur l’accès au site ;
- fournir des informations sur les utilisations des ressources forestières, sur
l’aménagement, les produits forestiers ;
- transporter le matériel.
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La formation à la méthodologie des équipes sera effectuée lors d’un atelier. L’atelier doit
inclure un exercice pratique sur le terrain. Les mesures de terrain y seront pratiquées et des
explications seront fournies sur les consignes à respecter lors d’un entretien.
Les noms et adresses des membres de l’équipe participant à l’inventaire d’une UE sont notés
sur la fiche F1 (partie B).
4.3.2 Contacts
Chaque responsable d’équipe doit préalablement contacter les services forestiers de la zone où
sont situées les unités d’échantillonnage qui lui ont été assignées. Ceux-ci peuvent rentrer en
contact avec les autorités administratives, les communautés locales et les propriétaires afin de
présenter l’inventaire et informer de la visite de l’équipe de terrain. Ils peuvent également
renseigner sur les conditions d’accès au site, sur les personnes pouvant être recrutées
localement comme guides ou ouvriers. Le projet peut être annoncé à la population locale.
Les données sur les propriétaires et les informateurs devront être reportées sur la fiche F1,
partie B.
Certaines informations seront insérées avant le départ sur le terrain : les parties
d’identification de l’unité d’échantillonnage et des placettes (entête de chaque page des
fiches), données générales concernant la localisation de l’UE, (fiche F1a, partie A), les
coordonnées du début de la placette (fiche F2, partie B).
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Le chef d’équipe doit s’assurer qu’il dispose de suffisamment de fiches pour la phase de
terrain programmée.
Avant le départ sur le terrain, chaque équipe doit planifier l’itinéraire d’accès au site
d’échantillonnage, en prenant en compte la facilité d’accès. Les conseils d’un informateur
local (service forestier, par exemple) peuvent s’avérer très importants dans ce processus.
Pour chaque UE, les limites de l’unité et des placettes sont tracées sur des cartes
topographiques et éventuellement sur les images aériennes/satellitaires. Les points
correspondant au début de chaque placette de l’UE sont indiqués avec leurs coordonnées dans
le système de projection des cartes (adapté au pays) et en degrés décimaux
(latitude/longitude). Le premier système est plus pratique pour la manipulation des cartes et
plus précis, et sera utilisé pour tous les relevés sur le GPS. Le système de projection qui sera
utilisé dans l’inventaire sera le système UTM, zone 32 ou 33 suivant la localisation, datum
WGS84.
Une carte éventuellement agrandie de la zone entourant l’UE sera préparée (photocopie ou
impression, si la carte est disponible sous format numérique) pour pouvoir y dessiner
l’itinéraire d’accès à la première placette.
L’ordre de relevé des placettes peut varier en fonction des conditions d’accessibilité, et est
déterminé durant la phase de préparation.
Durant la phase de planification des points de référence pouvant servir à s’orienter sur le
terrain sont identifiés (route, rivière, maison).
Les coordonnées de l’UE (coin sud-ouest) et du début de chaque placette seront saisies dans
le GPS. Un code d’identification sera établi pour nommer chaque point entré dans le GPS :
• Dénomination du coin sud-ouest de l’UE à saisir sur le GPS : « numéro
d’identification de l’UE (trois chiffres) » + « C ». Exemple, pour l’unité d’échantillonnage
numéro 13 : « 013C »
• Dénomination du point de départ de la placette à saisir sur le GPS : « numéro
d’identification de l’UE (trois chiffres) » + « P » + « numéro d’identification de la placette
(chiffre de 1 à 4) + « D ». Exemple, pour l’unité d’échantillonnage 13, placette no 4 :
« 013P4D »
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L’équipe doit alors se présenter brièvement et expliquer le but de la visite et de l’étude. Une
carte ou une photographie arienne avec le tracé des limites du site peut s’avérer très utile pour
faciliter la discussion. Il est très important qu’il y ait une compréhension mutuelle de la zone
sujette à l’étude. L’objectif de l’inventaire doit être également clairement présenté pour éviter
les équivoques et de faire naître de fausses attentes. La collaboration et l’appui des
populations locales sont essentiels au travail de terrain et plus faciles si la première
impression est bonne. Il faut cependant souligner que le travail de terrain consiste à collecter
des données et n’est pas un projet de développement local.
Quelques points clés à mentionner lors de la présentation du projet sont mentionnés dans le
Cadre 1.
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
• Ce programme collecte des données sur les forêts et les arbres du monde entier.
• Un objectif de l’étude est d’appuyer la formation en matière d’inventaire forestier et de collecter des
données sur l’utilisation de la forêt en interagissant avec les utilisateurs locaux de la forêt.
• Les données sont obtenues par deux sources : 1. des mesures de la forêt et des arbres hors forêt et 2. des
entretiens auprès des utilisateurs de la forêt et autres personnes connaissant la zone. Comme exemples
de mesures, on peut citer le diamètre et la hauteur des arbres, ainsi que la composition en espèces de la
forêt. L’équipe de terrain est également intéressée dans la perception locale de l’évolution de la forêt,
les produits forestiers principaux, les problèmes concernant la forêt, et interrogera par conséquent les
utilisateurs de la forêt.
• Le monde extérieur dispose de très peu d’informations sur l’utilisation locale de la forêt, et les
problèmes qu’il peut y avoir au niveau local. L’information est obtenue pour le pays et pour la
communauté internationale. Le but est de produire des informations correctes qui puissent permettre
d’élaborer des politiques forestières améliorées qui tiennent compte de la réalité de la population et de
ses besoins. Il est à espérer que cela conduira à gérer les ressources forestières de manière adaptée et
durable.
• Le site étudié est l’un des 236 sites répartis dans l’ensemble du pays suivant un motif systématique.
• Les résultats de cette étude sur ce site seront partagés avec la communauté.
• Certains ou l’ensemble de ces 236 sites étudiés dans le pays seront suivis à l’avenir, pour évaluer
l’évolution des forêts et des arbres.
Outre la présentation de l’étude, cette première réunion vise à résoudre les questions
logistiques. Après l’introduction générale, les questions concernant l’accès à la forêt, le
programme des entretiens, la nourriture et le logement seront discutés. Cette réunion donne
également l’opportunité de commencer l’entretien pour la collecte d’informations. Le nombre
de personnes de l’équipe de terrain doit être diminué pour ne pas donner l’impression que les
enquêteurs dominent le groupe. Les informations historiques et concernant les changements
survenus dans la zone (voir exercice participatif à l’aide de photographies aériennes en
annexe, section 0 constituent un bon point de départ pour les discussions.
Le programme de l’inventaire de terrain pour les prochains jours doit être expliqué. Cette
réunion est de plus une occasion d’identifier des personnes clés à interroger et des groupes
cibles. On peut alors préparer un calendrier pour les interviews, compatibles avec les
programmes de travail quotidiens des personnes.
Toutes les personnes interviewées et apportant des informations sur l’UE doivent être
mentionnées dans la liste des personnes impliquées dans l’inventaire (fiche F1a, partie B).
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
L’ordre de relevé des placettes décidé, durant la phase de préparation, est suivi, mais le code
et l’orientation de la placette doivent être respectés (en commençant le relevé au point de
départ de la placette).
Durant tout le processus d’accès à la première placette, la fiche F1a, partie E doit être
remplie. En particulier les coordonnées du point de départ à pied pour la première placette
sont relevées sur le GPS (ou sur la carte, si le GPS ne capte pas), ainsi que l’heure de départ et
d’arrivée. Un schéma représentant l’itinéraire parcouru sera dessiné sur une carte du site,
attachée à la fiche de terrain, avec mention de points de référence qui faciliteront le retour sur
la placette. Les coordonnées de chaque point de référence sont lues sur le GPS, et une
photographie de référence peut également être prise. Dans ce cas les codes de la pellicule et
de la photographie sont reportés sur la fiche. Du ruban de couleur vive sera éventuellement
placé sur le chemin d’accès, sur les arbres, pour faciliter le repérage lors du retour.
Plusieurs données sur la localisation du marqueur sont relevées afin de pouvoir retrouver le
marqueur et le début de la placette dans le futur :
- la distance et la direction du point de départ de la placette par rapport au marqueur
doivent être mesurées s’ils ne coïncident pas (azimut en degrés ou en grades lu sur la
boussole à partir du marqueur);
- au minimum trois points de repère précis et si possible fixes (rocher, arbres les plus
gros, maisons...) sont choisis, et leur distance et direction par rapport au marqueur
(azimut en degrés ou en grades lu sur la boussole à partir du marqueur) sont mesurés.
Ces indications sont notées sur la partie A de la fiche F2 et reportées sur un croquis où seront
indiquées la position des points de repères et la position du début de la placette. Une brève
description des points de repère sera également donnée dans un tableau (les colonnes
contenant l’azimut et la distance au marqueur peuvent être remplies après le travail de terrain,
en se basant sur les indications du croquis).
Les mesures concernent chaque côté de ce sillon central sur une largeur de 10 mètres. Du
ruban de couleur vive est également positionné aux coins et sur les limites de la placette (à
10 m de part et d’autre du sillon central), au fur et à mesure de la progression, pour faciliter le
repérage des arbres compris dans la placette.
Des variables différentes sont relevées suivant le niveau de l’unité de relevé considérée (voir
Tableau 5 et Figure 2) :
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
• Placette : mesure des arbres dépassant un certain diamètre (DHP supérieur à 20 cm, ou à
10 cm pour les arbres hors forêt). Ces données sont reportées sur la fiche F3 (une de
chaque par placette). Un croquis de la placette doit être complété sur la fiche F2 (partie
C). Tous les détails de la placette y seront représentés. En particulier devront être
dessinés :
- des caractéristiques générales comme les intersections avec les cours d’eau, les
chemins, les barrières;
- les limites de chaque section d’utilisation des terres (SUT);
- de plus, ce croquis doit contenir toutes les informations de mesures et d’observations
possibles qui puissent aider à interpréter la placette.
• Section d’utilisation des terres (SUT) : se rapporte aux sections d’utilisation des
terres/types de forêt qui coupent la placette. Les informations à ce niveau sont contenues
dans la fiche F5 (une pour chaque SUT). Les données collectées sont des informations
générales concernant la zone (statut juridique, désignation, les problèmes
environnementaux etc., partie A de la fiche), la structure du peuplement forestier et son
aménagement (exploitation, mesures sylvicoles, partie B), et des informations sur
l’utilisation des ressources forestières et arborées (services et produits forestiers,
partie C).
• Petites placettes : relevé des données topographiques et édaphiques (sol) au niveau des
points de mesure (PM), et mesures des arbres de petits diamètres et de la régénération
(lorsqu’ils sont dans de la « forêt »). Les données concernant les arbres des SPR sont
reportées sur la fiche F3 (partie B). Les informations topographiques et édaphiques,
collectées sur les trois points de mesure, et les relevés relatifs aux trois SPC de la placette
seront reportés sur la fiche F4 (une par placette). Les petites placettes ne sont pas
matérialisées si elles sont dans une section d’utilisation des terres classée comme « hors
forêt ».
Pour les autres catégories de diamètre, trois relevés sont effectués au niveau des petites
placettes (voir Figure 2) situées tous les 120 mètres, donc au début, au milieu et à la fin de la
placette. La taille des bois mesurés varie en fonction du niveau des unités dans lesquelles sont
effectuées les mesures (voir Tableau 5).
Dans les parties de la placette où l’utilisation des terres est classée comme « hors forêt »,
tous les arbres de DHP supérieur à 10 cm sont mesurés, et les données sont reportées sur
la fiche F3.
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
La régénération (arbres de hauteur ≥ 1,30 m et DHP < 10 cm), dont les données sont collectés
à l’intérieur des SPC, sont seulement comptés, par espèce. Seules les espèces d’arbres
(espèces capables d’atteindre 5 m in situ) sont alors mesurés. Pour les autres catégories de
diamètre, les données collectées sont plus complètes et incluent, outre l’identification de
l’espèce, des mesures de hauteur, diamètre, santé et qualité de l’arbre. Des indications sur les
méthodes de mesure du diamètre et de la hauteur des arbres sont données en annexe (voir
section 5.2).
Les souches d’arbres abattus sont également mesurées à l’intérieur de la placette (diamètre,
hauteur de coupe, et estimation de l’année de la coupe). Les critères de sélection sont les
mêmes que pour les arbres : toutes les souches de plus de 20 cm de diamètre en forêt ou de
plus 10 cm hors forêt sont mesurées dans la placette. En forêt, les souches de 10 à 20 cm de
diamètre sont mesurées uniquement dans les SPR.
4.4.6 Entretiens
Deux groupes majeurs de personnes doivent être interrogés :
- des informateurs clés extérieurs;
- les utilisateurs de la forêt (présentés comme individus ou groupes cibles).
Il est toujours possible de trouver des informateurs clés qui puissent fournir des données sur
l’utilisation de la forêt, mais il important de noter que lorsqu’il n’y a pas d’habitants locaux
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
beaucoup de variables concernant les groupes cibles (utilisateurs de la forêt) seront collectées
essentiellement par observations ou auprès des informateurs clés.
Le Tableau 6 donne un aperçu des personnes/groupes de personnes qui peuvent apporter des
informations.
Tableau 6. Entretiens
Groupes/personnes à Comment les Où ? Quand ? Informations
interroger contacter ? les
identifier ?
Informateurs clés Directement, lors de la Par téléphone, Durant la phase de Logistique, accès à la
extérieurs : services mission de correspondance ou planification du placette, informations
forestiers locaux, sensibilisation auprès visite travail de terrain générales sur la
représentants des autorités population,
d’organisations et de ou/et information sur la
municipalité…. sylviculture, le régime
foncier, et l’utilisation
avant d’aller sur le des ressources
site forestières…
Groupes ou individus cibles : Recommandés par les Chez eux/dans le Réunion de Utilisation et
utilisateurs des ressources informateurs clés village présentation à la aménagement de la
forestières et des arbres, extérieurs population locale forêt et des arbres,
personnes dépendant de la Sur le site étudié produits et services
forêt (propriétaires, femmes, Rencontrés à proximité (marche de Rendez-vous fixé à forestiers
hommes, chasseurs, ou dans le site transect, personne l’avance (réunion de
résidents…) participant au groupe ou avec des Données sur la
Exercice d’évaluation travail de terrain) individus), après le population (histoire…)
rurale rapide sur travail sur les
l’identification des placettes
parties prenantes
L’interview des informateurs clés peut parfois être effectué avant d’aller sur le site étudié.
Souvent, les informateurs sont au courant du processus à suivre pour accéder au site. Ils
peuvent également donner des informations sur la littérature et les données existantes.
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Comment identifier un groupe cible ? Lorsque l’équipe de terrain arrive sur le site, les
principaux groupes d’utilisateurs de la forêt doivent être identifiés. Ce peut être fait par le
biais d’un exercice d’évaluation rurale rapide (ERR) sur l’identification des parties prenantes
(voir section 5.5.2, p 5, en annexe) et/ou à partir de discussions avec les représentants du
village, les personnes vivant dans la forêt et les informateurs clés extérieurs.
La question de représentativité est complexe, et il est important d’en être conscient lorsqu’on
identifie des utilisateurs de la forêt ou des personnes y vivant pour les interroger. Beaucoup
d’utilisateurs de la forêt ont des caractéristiques en commun et sont classés dans un même
groupe pour l’analyse. Cependant, il existe de grandes variations dans les facteurs culturels et
sociaux (sexe, âge, richesse, statut, religion, etc.) qui doivent être pris en considération. Il est
donc recommandé de réaliser une identification des parties prenantes avec plusieurs
participants locaux, afin de déterminer le mieux possible les groupes d’utilisateurs de la forêt.
De nombreux groupes peuvent être identifiés mais l’étude doit mettre l’accent sur les
individus et groupes qui utilisent les produits et les services forestiers.
Exemple de catégories de groupe cible : femmes, hommes, résidents à long terme (pour les
changements historiques), jeunes, propriétaires forestiers, chasseurs, ramasseurs de
champignons, personnes venues d’autres régions, etc.
• D’abord, des données peuvent être données par des informateurs extérieurs clés avant
d’aller sur le terrain (phase de planification). Les informations collectées concernent
surtout l’UE (fiche F1).
• Dans un deuxième temps, la collecte de données est réalisée sur le terrain, organisée en
deux sections :
- Quelques variables concernant l’UE peuvent être relevées auprès des informateurs clés
extérieurs et vérifiées avec les groupes cibles ;
- Variables concernant l’utilisation des produits forestiers et les services forestiers au
niveau des SUT.
La collecte de données sur le terrain peut commencer pendant la réunion de présentation avec
les informateurs clés et les habitants du lieu, ou lors de la première réunion avec les groupes
cibles identifiés (après l’exercice d’identification des parties prenantes, voir section
précédente).
Des explications générales sur les techniques de collecte de données et des consignes
d’entretien et de discussion de groupe sont données en annexe (section 5.4). Parmi les outils
et techniques à utiliser on peut citer :
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- Histoire (Fiche F1, partie D) : « Quels sont les principaux événements historiques
dont vous vous rappelez, qui sont survenus dans cette zone, comme par exemple des
conflits, un changement de propriété, des catastrophes naturelles etc. ? »
- Dynamique (Fiche F1, partie C) : « Autrefois, quand vous étiez un enfant, y avait-il
plus/moins de personnes vivant ici ? » ou « Les jeunes restent-ils le plus souvent dans
la zone quand ils forment une famille ou vont-ils à la ville ? ». « Quelles sont les
personnes qui restent et celles qui s’en vont ? »
Les groupes cibles fourniront essentiellement des données sur l’utilisation de la forêt et les
produits et services forestiers (fiche F5, partie C).
Plusieurs exercices peuvent être mis en place pour identifier les produits et services forestiers,
leur utilisation et pour les classer suivant un ordre de préférence.
27
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Se rappeler des questions de parité hommes/femmes et essayer d’organiser les groupes cibles
par groupes de femmes et d’hommes séparément. Au moins lors des discussions de préférence
et d’importance.
Discuter d’un seul produit à la fois, le visualiser sur le panneau papier et travailler
systématiquement sur chacun d’eux pour réunir toutes les variables nécessaires le concernant.
L’utilisation sera notée plus tard dans la colonne adéquate de la fiche F5 (partie C) et on
essayera si possible de repérer l’espèce sur le terrain.
Quand la liste de tous les produits est produite, commencer la discussions sur quel est le
produit est considéré le plus important. Être conscient que le critère de mesure peut différer
d’un groupe à l’autre : le temps est-il un facteur important ? La valeur économique ? Peut-il
être acheté ou substitué par un autre produit ? Si un désaccord existe, il doit être noté car il
constitue un résultat en lui-même.
Le classement par paire est souvent plus simple que classer tous les produits en une seule fois.
28
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
produit est préféré l’enquêteur peut avoir une idée du produit préféré. Cependant, la valeur
réelle du classement par paires ne repose pas dans le classement absolu mais plutôt dans
l’opportunité qui apparaît à l’enquêteur de poser des questions sur pourquoi une personne
locale choisit une espèce plutôt qu’une autre. Les attributs du produit peuvent être discutés,
une personne préfère peut-être une espèce parce qu’elle est facile à récolter ou pour nourrir sa
famille. Provoquer ce type d’information est souvent plus important que le score lui-même
puisqu’il donne une connaissance de la nature des préférences locales. Il fournit un point de
départ pour un exercice de matrice de classement comme montré ci-dessous.
Viande de brousse
Bois de feu
Noix
Mangues
Matrice de classement :
En prenant l’exercice de classement par paires comme un exemple, l’enquêteur peut
développer une matrice où les produits sont listés en fonction de critères locaux utilisés par la
population locale pour différencier les espèces (voir exemple ci-dessous). Il peut encourager
les personnes à placer des croix ou des objets (comme des cailloux) dans le tableau. De
nombreuses croix (ou cailloux) indique une forte valeur, alors que l’absence de croix signifie
que le produit a peu ou pas de valeur. Le tableau étant rempli par la population locale, le
travailleur de terrain peut initier une discussion qui provoque des commentaires sur la nature
des choix. Par exemple, quel critère est considéré comme important pour quelles espèces et
pourquoi.
Il est souvent une bonne idée de donner aux gens le même nombre de croix ou cailloux qu’ils
doivent distribuer en réfléchissant.
Classement : « De tous les produits qui ont été identifiés, pour votre ménage/village
groupe, quel est le produit le plus important qui est collecté dans cette forêt ? »
29
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Petites placettes -- Points de mesures édaphiques et topographiques et mesures des arbres sur
Fiche F4 (a et b)
les Sous-placettes circulaires (arbres de DHP ≤ 10cm)
Section d’utilisation des terres/type de forêt – Informations générales, aménagement et structure
Fiche F5
du peuplement forestier – services et produits forestiers
30
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Cette fiche sera remplie pour chaque unité d’échantillonnage (UE). La fiche est divisée en deux volets : F1a
et F1b. Elle comprend des informations générales concernant la localisation et l’identification de l’UE (F1a), des
informations sur la population vivant sur et aux environs de l’UE (F1a), sur la proximité aux principales
infrastructures (F1a), la liste des personnes impliquées dans l’inventaire (F1a et F1b)et des observations sur la
faune (F1b).
Entête : identification de l’unité d’échantillonnage
- Nom du pays
- 11. Altitude : altitude en mètres au-dessus du niveau de la mer du point central de l’UE
- 12. Zone écologique : nom de la zone écologique dans laquelle se trouve l’UE, en se basant sur la carte
des zones écologiques mondiales de FRA. Les différentes classes sont les suivantes :
Options Code
Forêt tropicale ombrophile Tar
Forêt tropicale humide décidue Tawa
Forêt tropicale sèche Tawb
Formations arbustives tropicales TBSh
- 13. Cartes et images de référence : référence (nom, numéro) des cartes topographiques et des images
aériennes ou satellitaires utilisées (date, coordonnées)
- 14. Coordonnées du coin sud-ouest de l’UE : latitude et longitude en degrés décimaux du coin sud-
ouest de l’UE
B. Liste et coordonnées des personnes impliquées dans l’inventaire de l’UE (15-20, F1a et F1b)
Dans ce tableau seront mentionnés le nom, adresse et numéro de téléphone :
- des membres de l’équipe travaillant sur l’UE. Dans ce cas la case «équipe»sera cochée.
- du (ou des) propriétaire (s) de la totalité ou d’une partie du terrain sur lequel est localisée l’UE. Dans ce
cas la case «propriétaire» sera cochée.
- des personnes interviewées sur l’UE. Dans ce cas la case « informateur » sera remplie avec l’option
adéquate, désignant la relation de la personne interrogée avec la zone :
Options Description/définition Code
Propriétaire L’informateur est propriétaire d’un terrain dans l’UE ou autour P
Employé L’informateur est travaille dans l’UE E
L’informateur est responsable de l’aménagement des ressources
Gestionnaire G
naturelles dans l’UE
Habitant L’informateur habite sur l’UE ou à proximité H
Extérieur Informateur clé extérieur, ayant des connaissances sur le site X
31 Fiche F1
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- 22. Depuis : année approximative du début de l’établissement de la population sur le site. S’il n’y a pas
d’habitants sur le site ou si cette information est inconnue, inscrire respectivement « s.o.» (sans objet)
ou « inconnu » dans la case
- 23. Dynamique : évolution de la population autour et à l’intérieur de l’UE au cours des 5 dernières
années. A indiquer suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
Sans objet Pas de personnes vivant sur le site 0
Diminution La population sur le site a diminué au cours des 5 dernières années 1
La population sur le site est restée stable au cours des 5 dernières
Stable 2
années
La population sur le site a augmenté au cours des 5 dernières
Accroissement 3
années
Inconnu Pas d’information permettant d’estimer la tendance 90
- 25. Histoire : événement historique majeur qui a affecté la population locale et l’occupation des terres
de la zone étudiée. A indiquer suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
Guerres/conflits 1
Changement de
2
propriété
Expansion agricole 3
Infrastructure, Ligne électrique, route, canal, etc. mis en place récemment dans une
4
électricité propriété
Autre A spécifier 99
- 26. Route permanente : distance à parcourir, en Km, pour aller du centre de l’UE à la route
permanente (route accessible avec un véhicule motorisé toute l’année) la plus proche (égale à 0 si à
l’intérieur de l’UE)
- 27. Route saisonnière : distance à parcourir, en Km, pour aller du centre de l’UE à la route saisonnière
(route accessible en voiture seulement durant quelques saisons) la plus proche (égale à 0 si à l’intérieur
de l’UE)
- 28. Zone peuplée : distance à parcourir pour aller du centre de l’UE à la zone peuplée la plus proche
(égale à 0 si à l’intérieur de l’UE)
- 29. Hôpital : distance à parcourir pour aller du centre de l’UE au service médical le plus proche (égale
à 0 si à l’intérieur de l’UE)
32 Fiche F1
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- 30. École : Distance à parcourir pour aller du centre de l’UE à l’école la plus proche (égale à 0 si à
l’intérieur de l’UE)
- 31. Marché : Distance à parcourir pour aller du centre de l’UE au marché le plus proche (égale à 0 si à
l’intérieur de l’UE)
- 32. Position du point de départ de la route : coordonnées dans le système de projection des cartes
(UTM 32 ou 33) du point de départ à pied pour l’UE, sur la route la plus proche accessible en voiture (à
lire sur le GPS, si possible)
- 34. Heure d’arrivée à la placette : heure d’arrivée (hh :mm) à la première placette inventoriée. Le
numéro de cette dernière (1 à 4) devra être indiqué dans la case correspondante
- 35-37. Points de référence : ces points serviront à retrouver dans le futur la placette. Pour chacun il est
nécessaire de noter :
- 35. le numéro d’identification du point de référence (de 1 au nombre de points de
référence) ;
- 36. une description brève (par exemple chemin, rivière, maison, rocher…)
- 37. les coordonnées prises par GPS (en mètres) dans le système de projection des cartes
topographiques (UTM 32 ou 33)
Une carte avec le schéma de l’itinéraire d’accès à la première placette, parcouru à pied de la route au point
de départ de la première placette inventoriée devra être attachée à cette fiche. Les numéros des points de
référence y seront reportés.
- 38. Notes : Toutes les observations pertinentes concernant l’unité d’échantillonnage et l’itinéraire
d’accès seront notées (difficultés rencontrées, remarques particulières…)
- 112. Animaux observés : nom local, commun ou scientifique des animaux rencontrés dans l’UE
(grands mammifères)
- 113 a. Pointage : permet de compter le nombre d’individus de l’espèce observés dans l’UE
- 113b. Nombre total : nombre d’animaux de l’espèce considérée observés dans l’UE
- 114. Traces relevées : description des traces d’animaux relevées dans l’UE
- 115. Fréquence : fréquence d’observation d’un type particulier de trace d’animaux dans l’UE. A
indiquer suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
Faible Peu de traces d’animaux de ce type relevées dans l’UE 1
Moyenne Traces d’animaux de ce type relevées régulièrement 2
Haute Traces observées très fréquemment dans l’UE 3
33 Fiche F1
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Fiche F2 : Placette
Cette fiche sera remplie pour chaque placette du conglomérat (donc 4 au total par unité d’échantillonnage). Il
contient des données générales sur la placette et des informations sur sa localisation et son accès.
Entête : Identification de la placette
- Nom du pays
- Code d’identification : numéro de l’unité d’échantillonnage et numéro de la placette (numéro de 1 à 4)
- 41. Distance au point de départ de la placette : distance en mètres séparant le point de départ de la
placette du marqueur (égale à zéro si le marqueur et le point de départ coïncident)
- 42. Azimut du point de départ de la placette : angle de visée (de 0 à 360 degrés ou de 0 à 400 grades)
pris à partir du marqueur vers le début de la placette (égal à zéro si le marqueur et le point de départ
coïncident) ; préciser si la mesure est donnée en grades ou degrés
- 43. Croquis : le centre du croquis correspond au marqueur (« M »). Le début de la placette (« P ») et les
points de repère (au minimum 3) doivent y être localisés, en indiquant la distance et l’azimut (de 0 à
360 degrés ou de 0 à 400 grades) pris à partir du marqueur.
- 44-47. Repères : des points de repère précis et si possible fixes permettant de localiser le marqueur
doivent être décrits (par exemple rocher, maison, rivière,...). Pour au moins trois repères, la distance et
l’azimut (préciser si la mesure est donnée en grades ou degrés) à partir du marqueur sont mentionnés.
Exemple :
-
No Description Azimut* Distance*
o
R1 Côté du rocher 280 22m
o
R2 Angle droit de la maison 40 10 m
o
R3 Croisement de chemins 190 15 m
34 Fiche F2
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Le croquis représente l’ensemble de la placette. Les sous-placettes rectangulaires et circulaires (SPR et SPC)
sont également dessinées sur le croquis. Le point de départ est situé au bas de la page. L’axe central de la
placette (à 0 m), des repères indiquant les distances horizontales, et les coordonnées des points de mesure ou
centres des Sous-placettes circulaires et rectangulaires (à 5 m, 125 m et 245 m sur l’axe principal) sont
également indiqués.
Devront être représentées :
- les limites des différentes sections d’utilisation des terres/types de forêt, avec mention du code de la
classe d’utilisation des terres à l’intérieur des polygones correspondants;
- les intersections avec les chemins (routes, sentiers…) et les cours d’eau.
Un code sera écrit sur les lignes tracées pour caractériser le type de limite (types de cours d’eau, de
route). La légende est indiquée sur la fiche. La largeur du chemin ou du cours d’eau sera également
mentionnée.
- 53. Notes : toutes les observations pertinentes concernant l’emplacement du marqueur seront notées
(difficultés rencontrées, marqueur ne pouvant être placé et raison…)
35 Fiche F2
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Cette fiche contient un tableau où seront enregistrées les informations concernant tous les arbres et les souches
d’arbres abattus mesurés dans la placette, exceptés les arbres de petits diamètres (hauteur supérieure à 1,30 m et
DHP inférieur à 10 cm), dont les données, collectées au niveau des SPC, seront reportées dans la fiche F4.
- Numéro de la placette : de 1 à 4
- 4. Code d’identification de la section d’utilisation des terres : numéro de la SUT (de 1 au nombre de
SUT) dans laquelle se trouve l’arbre/la souche
- 54. Largeur et longueur de la SPR : ces colonnes sont remplies uniquement pour les arbres/souches
mesurés à l’intérieur de la SPR, et de diamètre inférieur à 20 cm ; on y notera les dimensions
(estimation) de la portion de la SPR comprise dans la SUT dans lequel se trouve l’arbre/la souche. Si la
SPR n’est pas sectionnée en différentes SUT (classes d’utilisation des terres/types de forêt), les
dimensions seront 20 et 10 mètres
- 55. Code d’identification de l’arbre/la souche : numéro croissant dans l’ordre de mesure
57a. distance horizontale en mètres le long de l’axe central du point de départ de la placette à
l’arbre/la souche (de 0 à 250 m)
57b. distance horizontale en mètres sur la largeur de la placette, de l’axe central à l’arbre/la souche
(de 1 à 10 m) : la distance est positive (+) si l’arbre/la souche est situé(e) à droite de l’axe (en
faisant face à la fin de la placette), négative (-) dans le cas contraire
- 62. Hauteur utilisable, en mètres : hauteur mesurée jusqu’à la première grande ramification de l’arbre
36 Fiche F3
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- 116. Diamètre utilisable (fiche F3b uniquement) : diamètre de l’arbre, en centimètres, mesuré au
dessous de la première grande ramification. Cette mesure sera effectuée uniquement dans les placettes
de la strate 2 (nord)
- Etat de santé :
- 66-67. Branches (Fiche F3b uniquement, pour les placettes situées dans la strate 2) : diamètre en
centimètres du milieu de la branche et longueur en mètres des 4 branches les plus basses. Seules les
branches ayant un diamètre milieu supérieur ou égal à 25 cm et une longueur supérieure ou égale à 2 m
sont enregistrées.
- 68. Notes : toutes les observations pertinentes concernant les mesures des arbres seront notées. Le numéro
de l’arbre peut être utilisé comme référence
37 Fiche F3
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Cette fiche contient les informations concernant les Sous-placettes circulaires (SPC) et les points de relevé des
variables édaphiques et topographiques. La fiche F4b est la suite de la fiche F4a, et sera remplie lorsque le
tableau de la fiche F4a, partie B est complet. Ces données doivent être collectées uniquement si les petites
placettes sont en forêt.
- Nom du pays
- Numéro de la placette : de 1 à 4
- 70. Exposition : direction vers laquelle est topographiquement orienté le versant ou la pente, en degrés
ou en grades (à indiquer)
- 71. Pente : la variation moyenne d’altitude par unité de longueur relevée au point de mesure, en
pourcent. A indiquer suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
0-5% 0% < Pente ≤ 5% 0
5 - 10 % 5% < Pente ≤ 10% 1
10 - 20 % 10% < Pente ≤ 20% 2
20 - 30 % 20% < Pente ≤ 30% 3
30 - 50 % 30% < Pente ≤ 50% 4
50 - 70 % 50% < Pente ≤ 70% 5
> 70 % 70% < Pente 6
38 Fiche F4
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- 73. Texture du sol : classe de texture (dimension des grains ou des particules élémentaires du sol) d’un
échantillon de sol prélevé au niveau du point de mesure (centre de la petite placette). A indiquer suivant
une liste d’options :
Options Description/définition Code
Sable grossier 1
Sable fin 2
Argile légère 3
Argile lourde 4
Limon 5
Limon et sable 6
Caillouteux 7
Alluvions 8
- 74. Drainage du sol : condition de drainage du sol à l’intérieur de la petite placette. A indiquer suivant
une liste d’options :
Options Description/définition Code
L’eau ne reste pas accumulée dans le sol pendant plusieurs
Sec 1
semaines ou mois
Temporairement Terres inondées pendant la saison humide et une partie de la saison
2
humide sèche
Humide en permanence Terres inondée pendant toute l’année. Marécages, mangroves, etc. 3
- 75. Matière organique : épaisseur de matière organique d’un échantillon prélevé au niveau du point de
mesure (PM). A indiquer suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
< 1 cm 1
1-3 cm 2
> 3 cm 3
B. Mesures des arbres sur les SPC : arbres de diamètre à hauteur de poitrine inférieur à 10 cm
(hauteur≥1, 30 m) (Fiche F4a et F4b)
Comme dans le cas précédent, cette partie de la fiche doit être remplie pour les trois SPC. Dans le cas où une
SPC chevauche deux ou plusieurs sections d’utilisation des terres/types de forêt (SUT), on devra estimer la
superficie de la SPC présente dans chaque SUT, et compter le nombre d’arbres de la taille indiquée pour chaque
SUT. Une ligne du tableau correspond à une SPC, une SUT et une espèce d’arbre données.
- 4. Code d’identification de la section d’utilisation des terres : numéro de la SUT (de 1 au nombre de
SUT) dans laquelle se trouve l’arbre
- 76. Superficie : estimation en mètres carrés de la superficie de la portion de la SPC présente dans la
SUT (section d’utilisation des terres/type de forêt) considérée
- 78a. Pointage : permet de recenser le nombre d’individus de l’espèce dans la SPC et la SUT
considérées
- 78b. Nombre total : nombre d’arbres de DHP inférieur à 10cm de l’espèce dans la SPC et la SUT
- 79. Notes : toutes les observations pertinentes concernant les SPC et les points de mesure
39 Fiche F4
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Cette fiche sera remplie pour chacune des sections d’utilisation des terres/type de forêt (SUT) rencontrée dans
chaque placette. Elle contient des données générales relatives à la section d’utilisation des terres/type de forêt,
les informations concernant la structure du peuplement et l’utilisation des ressources forestières et des arbres.
Une section d’utilisation de la terre est définie à partir de la classification adoptée (voir section 0).
- Nom du pays
- Numéro de la placette : de 1 à 4
A. Données générales
- 80. Classe d’utilisation des terres/type de forêt : code alphanumérique décrivant la section, suivant la
classification indiquée dans la section 0
- 83. Régime foncier : régime de propriété sous lequel est placé la majorité de la SUT. A indiquer
suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
Appartient à des individus, des familles, des compagnies, des
Privé 1
sociétés privées, des coopératives ou des institutions
Appartient à des gouvernements nationaux, régionaux et locaux ou à
État 2
des sociétés gouvernementales
Municipalité Appartient à des villes, municipalités, villages ou communes 3
Certificat de droit de propriété ancestral appartenant aux groupes
Communauté 4
autochtones en raison d’usages historiques de la zone forestière
Autre À spécifier 99
Inconnu Pas d’information sur le régime de propriété 90
40 Fiche F5
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- 85. Traces d’incendies : présence ou absence de trace de d’incendies dans la SUT. A indiquer suivant
une liste d’options :
Options Description/définition Code
Pas de trace d’incendie Pas de trace d’incendie dans la SUT 1
Incendie récent Traces d’incendie datant de la saison/année actuelle 2
Incendie ancien Traces d’incendie datant de la saison/année passée 3
- 86. Étendue de l’incendie : superficie de la SUT affectée par l’incendie. A indiquer suivant une liste
d’options :
Options Description/définition Code
<10% 1
10-50% 2
>70% 3
Cette partie sera remplie uniquement si la SUT est classée comme forêt.
- 90. Origine du peuplement. A indiquer suivant une liste d’options ; si l’origine est mixte, cocher
plusieurs cases :
Options Description/définition Code
Ensemencement
Régénération naturelle du peuplement par ensemencement E
naturel
Régénération artificielle par ensemencement direct ou par mise en
Plantation P
terre de plants ou de boutures
Taillis Régénération naturelle par rejets ou drageons T
Inconnu 90
41 Fiche F5
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- 91. Structure du peuplement : stratification verticale des cimes du peuplement. A indiquer suivant une
liste d’options
Options Description/définition Code
Peuplement comportant une seule strate d’arbres (un seul niveau
Un seul étage d’arbres bien délimité, constitué par les houppiers situés à une certaine 1
hauteur du peuplement)
Peuplement comportant deux strates distinctes d’arbres : étage
supérieur (ou dominant, arbres dont les houppiers, atteignant au
Deux étages d’arbres moins les deux tiers de la hauteur dominante, forment une strate 2
clairement délimitée avec un degré de recouvrement d’au moins
20%) et un étage inférieur (sous-étage)
Peuplement comportant trois strates distinctes d’arbres: un étage
supérieur (ou dominant, arbres dont les houppiers, atteignant au
moins les deux tiers de la hauteur dominante, forment une strate
clairement délimitée avec un degré de recouvrement d’au moins
20%), un étage intermédiaire (ensemble des arbres dont les
Trois étages d’arbres houppiers forment une strate clairement délimitée, entre un et deux 3
tiers de la hauteur dominante, avec un degré de recouvrement d’au
moins 20%) et un étage inférieur (sous-étage, ensemble des arbres
qui atteignent au maximum le tiers de la hauteur dominante et dont
les houppiers forment une strate bien distincte avec un degré de
recouvrement d’au moins 20%)
Peuplement comportant plus de trois strates distinctes d’arbres (plus
Plus de trois étages
de trois niveaux bien délimités, constitués par les houppiers situés à 4
d’arbres
une certaine hauteur du peuplement)
Inconnu 90
- 92. Couvert : superficie du sol recouverte par la projection verticale du périmètre des cimes des arbres,
exprimé en pourcentage de la superficie totale du sol. A indiquer suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
<10% 1
10-40% 2
40-70% 3
>70% 4
- 93. Plan d’aménagement : existence d’un plan d’aménagement de la forêt. A indiquer suivant une liste
d’options :
Options Description/définition Code
Forêt avec un plan d’aménagement élaboré et mis en œuvre, ou forêt
Formel 1
exploitée suivant des règles définies par l’administration
Inclut les pratiques traditionnelles d’exploitation des ressources et les
Traditionnel opérations sylvicoles par la population locale et autres individus ou 2
par des compagnies…
Inconnu 90
- 94. Perturbations humaines : degré d’impact humain sur le peuplement forestier. A indiquer suivant
une liste d’options :
Options Description/définition Code
Forêt non perturbée Zone protégée, toutes les ressources sont conservées 1
Forêt peu perturbée Exploitation des ressources conformément un plan d’aménagement 2
Forêt modérément Nombreux produits récoltées non conformément à un plan
3
perturbée d’aménagement, notion de durabilité non respectée
Prélèvement des produits à des taux supérieurs à l’accroissement
Forêt fortement annuel moyen, dégradation de la biodiversité en raison d’une pression
4
perturbée forte sur certaines espèces, empiètement de l’agriculture conduisant à
un fort taux de déforestation
42 Fiche F5
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- 95. Exploitation du bois : système d’exploitation appliqué. A indiquer suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
Pas de coupe 0
Coupe à blanc Coupe de la totalité des arbres 1
Coupe à blanc avec
maintien de certaines Coupe rase avec maintien de quelques arbres à usage multiple 2
espèces
Coupe qui, sans tenir compte des besoins sylvicoles ni du rendement
soutenu, qu’ils soient ou non connus ou possibles, extrait seulement
Coupe sélective 4
les arbres de certaines espèces, d’une certaine dimension, d’une
certaine valeur, etc.
Coupe par groupe 5
Coupe par bande 6
Autre 99
- 96. Mesures sylvicoles : soins sylvicoles visibles. A indiquer suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
Pas de pratiques
0
sylvicoles
Opération qui réduit la densité d’arbres ou les déficiences pour
améliorer le rendement et la qualité du volume commercialisable.
Amélioration 1
Comprend également l’établissement de régénération par
ensemencement naturel ou artificiel.
Arbres prélevés dans les catégories de hauteur et de diamètre
Coupe à diamètre limité 2
supérieures et intermédiaires. Inclut aussi les coupes sélectives.
Délianage et
Intervention visant à libérer les arbres de lianes ou autres adventices
élimination des 3
les menaçant.
adventices
Plantation par ensemencement d’espèces indigènes pour aider la
Enrichissement 4
régénération naturelle.
Élimination des arbres morts, endommagés ou vulnérables dans le but
Coupe sanitaire 5
d’éviter ou d’arrêter la propagation de déprédateurs ou de maladies
- 97. Technologie : technologie utilisée pour l’exploitation des arbres. A indiquer suivant une liste
d’options :
Options Description/définition Code
Manuel Scie manuelle, hache, etc. 1
Scie à moteur Scie à moteur 2
Mécanisé (tracteurs,
Tracteurs, machines, etc. 3
machines...)
Autre Y compris traction animale 99
Inconnu 90
43 Fiche F5
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Cette section contient un tableau sur les produits et services fournis par la forêt et les arbres dans la section
d’utilisation des terres (SUT).
- 99. Produits et services : catégorie de produits et services fournis par la forêt et les arbres dans la
placette. A indiquer suivant une liste d’options
Options Description/définition Code
Bois Feuillus, conifères 1
Bois de feu Bois et charbon 2
Nourriture Légumes, fruits, noix, champignons etc. 101
Fourrage Herbes, feuilles 102
Médicaments Médicaments dérivés des plantes de la forêt 103
Huiles essentielles Huiles, savon et cosmétiques 104
Tannins Tannins, teintures 105
Épices, herbes 106
Exsudats Gomme, résine, latex, etc. 107
Ustensiles, produits
Ustensiles, produits artisanaux non ligneux 108
artisanaux
Matériaux de
Matériaux de construction non ligneux 109
construction
Ornemental Plantes utilisées pour des usages ornementaux 110
Graines 111
Engrais biologiques, Engrais ou insecticides naturels fabriqués à partir de matière
112
insecticides, etc. organique
Autres produits
végétaux forestiers non A indiquer 199
ligneux
Animaux vivants Y compris les oiseaux et les insectes 201
Viande de chasse Gros mammifères, rongeurs 202
Miel, cire d’abeille 203
Autres produits
animaux non Trophées 299
comestibles
Emploi (salaire) 301
Chasse 302
Pâturage 303
Exploration des
Recherche scientifique 304
ressources naturelles
Conservation 305
Fonctions agricoles Brise-vent et ombre 401
Conservation de l’eau
402
et du sol
Recréation Récréation 403
Religieux/spirituel 404
- 100. Classement : classement des trois produits et services les plus importants. A indiquer suivant une
liste d’options :
Options Description/définition Code
1 Classé comme le produit ayant la plus forte valeur 1
2 Classé comme le produit ayant la seconde plus forte valeur 2
3 Classé comme le produit ayant la troisième plus forte valeur 3
44 Fiche F5
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- 101. Récolteur : groupe de personnes récoltant le produit/service. Cases à cocher suivant une liste
d’options, plusieurs choix sont possibles :
Options Description/définition Code
Hommes locaux Hommes de la zone locale x
Femmes locales Femme de la zone locale x
Enfants locaux Enfants de la zone locale x
Organisations et Groupes tels que les associations de chasseurs et la compagnie de
compagnies locales fruits locales, etc.
x
Personnes en dehors
du site
Personnes venues d’en dehors de la zone locale/environnante x
Compagnies nationales
à l’extérieur du site
Compagnie nationale venue de l’extérieur x
Compagnies
internationales en Multinationales, par exemple x
dehors du site
Sans objet x
Autre x
Inconnu x
- 102. Utilisation finale : utilisation finale du produit. A indiquer suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
Domestique Usage non commercial (autoconsommation) 1
Produits commercialisés sur les marchés locaux, nationaux ou
Commercial 2
internationaux
Inconnu 90
- 103. Droits d’usage : droits du récolteur quant à la collecte du produit. A indiquer suivant une liste
d’options :
Options Description/définition Code
Sans objet 0
Propriété par habitude, tradition ou dans le sens d’un accord formel. Le
Droit exclusif propriétaire a le droit d’empêcher les autres de collecter ou d’utiliser le 1
produit
Comme ci-dessus, mais le propriétaire ne peut pas empêcher les
Pas de droit exclusif 2
autres d’utiliser le produit
Pas de droit Applicable au catégories I, II et III de l’UICN 3
Inconnu 90
- 104. Conflits d’utilisation : existence d’un conflit entre différentes utilisations du produit. A indiquer
suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
Sans objet 0
Oui Conflits dans la collecte/l’utilisation du produit signalés 1
Non Pas de conflits signalés dans la collecte/l’utilisation du produit 2
Inconnu 90
- 105. Demande : demande pour le produit considéré au cours des 5 dernières années. A indiquer suivant
une liste d’options
Options Description/définition Code
Sans objet 0
Accroissement 1
Diminution 2
Identique 3
Inconnu 90
45 Fiche F5
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- 108. Dernière extraction : date de la dernière collecte du produit. A indiquer suivant une liste
d’options :
Options Description/définition Code
Sans objet 0
Hier 1
La semaine dernière 2
Le mois dernier 3
L’année dernière 4
Il y a plus d’un an 5
Autre 99
Inconnu 90
- 109. Évolution de l’extraction : évolution de la tendance d’extraction au cours des 5 dernières années.
A indiquer suivant une liste d’options :
Options Description/définition Code
Sans objet 0
Accroissement 1
Diminution 2
Identique 3
Inconnu 90
46 Fiche F5
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- 111. Espèces : liste des espèces collectées correspondant à la catégorie de produits, par ordre
d’importance
47 Fiche F5
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
5 Annexes
Superficie totale (du pays), comprenant les eaux continentales, mais non les eaux territoriales
Superficie totale
maritimes.
Terres avec un couvert arboré (ou densité relative équivalente) supérieur à 10 pour cent et
occupant une superficie de plus de 0,5 hectare. Les arbres doivent être capables d’atteindre une
hauteur minimale de 5 m à maturité in situ. Il s’agit soit de formations forestières fermées, où les
arbres de différents étages et le sous-bois couvrent une grande partie du sol, soit de formations
forestières ouvertes avec un couvert végétal continu dans lesquelles le couvert arboré excède
10 pour cent. Les jeunes peuplements naturels et toutes les plantations établies à des fins
forestières, qui n’ont pas encore atteint une densité de couvert de 10 pour cent ou une hauteur de
5 m, sont inclus dans la catégorie des forêts, de même que les zones faisant normalement partie
de la zone forestière qui ont été temporairement déboisées à la suite d’interventions humaines ou
Forêt de causes naturelles, mais qui doivent retourner à la forêt.
Sont inclus: les pépinières forestières et les vergers à graines qui font partie intégrante des forêts;
les routes forestières, les chemins d’exploitation, les pare-feu et les autres petites zones ouvertes
au sein de la forêt; les forêts des parcs nationaux, des réserves naturelles et d’autres aires
protégées comme celles présentant un intérêt scientifique, historique, culturel ou spirituel
particulier; les brise-vent et les rideaux-abris arborés ayant une superficie supérieure à 0,5 ha et
une largeur de plus de 20 m; les plantations établies principalement à des fins forestières, y
compris les plantations d’hévéas et les peuplements de chênes-lièges.
Sont exclues : les terres utilisées principalement pour des pratiques agricoles.
Les forêts naturelles sont des forêts composées d’arbres indigènes qui n’ont pas été plantés
Forêt naturelle par l’homme, autrement dites les forêts à l’exclusion des plantations.
Forêt de feuillus Forêt à prédominance (plus de 75 pour cent du couvert) d’arbres appartenant aux espèces
feuillues
Forêt où plus de 75 pour cent du couvert contient des arbres appartenant à des espèces autres
Formations de que les feuillus ou les conifères (par exemple les espèces arborescentes des familles des
bambous/palmiers/autre bambous, des palmiers et des fougères). Exemples : raphiales, peuplement de gilbertodendron
dewerii, bambouseraies.
Forêts situées dans les régions où la pluviométrie est supérieure à 1800mm/an et où les
arbres gardent leurs feuilles pendant toute l’année.
Comprend :
Forêt dense humide • Les forêts ombrophiles de basse altitude à Lophira alata dite littorales.
sempervirente • Les forêts ombrophiles atlantiques de moyenne altitude sur les contreforts montagneux.
• Les forêts hémi-ombrophiles congolaises inondées.
• Les forêts denses humides de montagne et de haute montagne
Forêts situées dans les régions où la pluviométrie est supérieure à 1800mm/an et où une
partie des arbres perdent leurs feuilles à une période de l’année
Comprend :
Forêt dense humide
• Les forêts hémi-ombrophiles congolaises : correspondant à la forêt mésophile (forêt
semi-décidue
décidue)
• Forêts hémi-ombrophiles à Sterculiacées : forêts semi décidues de moyenne altitude.
• Forêts hémi-ombrophiles à Sterculiacées dans la zone soudano-guinéenne.
Forêts où presque tous les arbres perdent leurs feuilles à une période de l’année
Comprend :
Forêt décidue • Savanes soudaniennes arborées : forêts claires sèches
• Formations soudaniennes d’altitude (MANDARA)
• Forêts en zone sahélienne
Forêts se trouvant le long des cours d’eau dans les milieux soudano-guinéens, soudanais et
Forêt de galerie sahéliens. La frange de forêt est généralement étroite et peut atteindre jusqu à 500 mètres
largeur. Le couvert est fermé.
Forêt sempervirentes, liées aux alluvions marines actuelles et dominées par la présence de
Mangrove
palétuviers et pandanus sp.. Les peuplements sont généralement purs.
Forêt de feuillus sur sol hydromorphe. La forêt peut-être inondée en permanence ou
Forêt marécageuse
temporairement
Formations où l’action de l’homme ne s’est manifestement pas exercée depuis un temps
Forêt primaire
indéchiffrable.
48 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Forêt secondaire Formation où l’action de l’homme s’est manifestée à une époque plus ou moins récente
Plantation jeune Plantation dont les arbres n’ont pas encore atteint 5 mètres de hauteur.
Plantation mature
ouverte (couvert 10- Plantation dont le couvert arboré est compris entre 10 et 40 pour cent du terrain.
<40%)
Plantation mature
moyennement fermée Plantation dont le couvert arboré est au moins 40 pour cent du terrain et inférieur à 70 pour cent.
(couvert 40-<70%)
Plantation mature
Plantation dont le couvert arboré est supérieur ou égal à 70 pour cent du terrain.
fermée (couvert ≥ 70%)
Terres avec soit un couvert (ou densité relative équivalente) de 5 à 10 pour cent d’arbres
capables d’atteindre au moins 5 m de hauteur à maturité; soit un couvert (ou densité relative
Autres terres boisées
équivalente) de plus de 10 pour cent d’arbres incapable d’atteindre une hauteur de 5 m à
maturité; soit un couvert de plus de 10 pour cent d’arbustes ou d’arbrisseaux.
Types de végétation où les éléments ligneux qui prédominent sont les arbustes, à savoir des
plantes pérennes ligneuses dont la hauteur à maturité est généralement comprise entre 0,5 et
Formation arbustive 5 m et sans couronne bien définie. Les limites de hauteur des arbres et des arbustes doivent
être interprétées avec souplesse, en particulier la hauteur minimale des arbres et la hauteur
maximale des arbustes qui peuvent varier entre 5 et 7 m environ.
Comprend les jachères forestières dont la hauteur de la végétation ligneuse est inférieure à 5 m.
Fait référence à la végétation ligneuse dérivant du défrichement de la forêt naturelle pour
Jachère l’agriculture itinérante. Il s’inscrit dans un système de jachère forestière qui consiste en une
mosaïque de diverses phases de reconstitution. Le cycle de la jachère est court et la végétation
n’atteindra pas une hauteur de 5 mètres.
Savane arborée (couvert Terres dont les arbres couvrent de 5 à 10 pour cent de la superficie au sol et sont capables
5-<10%) d’atteindre une hauteur d’au moins 5 m à maturité.
Terres non classées comme forêt ou autres terres boisées, ainsi que décrites ci-dessus. Inclut
Autres terres
terres agricoles, prairies et pâturages, zones construites, terres stériles, etc.
Terres non classées comme forêt ou autres terres boisées et qui ne se sont pas mises en valeur
Naturel
par l’homme.
Sol dénudé Sol dénudé tels que les déserts, les rochers
Terres non classées comme forêt ou autres terres boisées et qui sont mises en valeur par
Terres cultivées
l’homme pour l’agriculture ou le pâturage.
Pâturages Pâturages
Eaux continentales Superficie occupée par les principaux lacs, réservoirs et rivières.
49 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Le diamètre des arbres est mesuré sur Figure 6. Position pour la mesure du
écorce à hauteur de poitrine, à 1,30 m au- diamètre à hauteur de poitrine (DHP)
dessus du sol (voir Figure 6), excepté dans sur terrain plat
des cas particuliers mentionnés plus bas.
La prise de mesure peut se faire soit à
l’aide d’un ruban diamétrique (ruban
gradué en centimètre en unité de diamètre),
soit à l’aide d’un compas forestier. Pour
éviter une surestimation du volume et pour Notes : D’après Dallmeier 1992.Une seul ligne
compenser les erreurs de mesure, la lecture pointillée indique l’endroit où mesurer le DHP. S’il
du diamètre se fait au cm près, arrondi à y a deux lignes sur le tronc en raison d’une
l’inférieure (exemple : 16,8 cm devient anomalie d’ l’arbre, le bon endroit où effectuer la
16 cm). mesure est indiqué.
• Les instruments de mesure sont maintenus dans le plan qui coupe perpendiculairement
l’axe de l’arbre au niveau 1,30 m ;
• Si le ruban diamétrique est utilisé il faut veiller à ce qu’il soit bien tendu, qu’il ne
soit pas tordu et qu’il ceinture l’arbre perpendiculairement au tronc. Rien ne doit se
trouver entre le ruban et l’écorce de l’arbre à mesurer.
50 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
• Rejets de souche : les rejets de souches prennent naissance entre le niveau du sol et
1,30m sur le tronc d’arbres qui sont morts ou on été coupés. Ils sont considérés de la
même façon que les arbres fourchus, sauf que les rejets de souche ne doivent pas
nécessairement avoir au 1/3 du diamètre du tronc mort. Les rejets de souches prenant
naissance au dessous de 30 cm sont mesurés à 1,30 m du sol ; ceux qui initient entre
30 cm et 1,30 m sont mesurés à 1 mètre au dessus du point d’origine.
51 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
52 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
H=√(11.72+52)
53 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Notes : La distance entre deux points mesurée le long d’une pente (d1) est toujours plus grande que la distance horizontale (h1)
correspondante. Sur un terrain en pente, la distance horizontale doit être multipliée par un facteur correspondant à la déclivité, pour obtenir
la distance corrigée. Θ est l’angle entre l’horizontale et la droite A-B : d1 = h1/cosinus (Θ).
1. A l’aide d’un clisimètre (ou autre appareil de mesure de la pente) mesurer la pente du
point de repère A en direction du point B. Lors de la détermination de l’angle de la pente,
il est important que la mesure soit prise le long d’une ligne de visée parallèle à la pente
moyenne du terrain : l’instrument doit être à la même hauteur que la cible.
2. Trouver la distance corrigée d1 correspondant à la distance horizontale souhaitée, en
utilisation la table de correction de pente (voir Tableau 10).
3. Aller sur le point B, et faire de nouveau la mesure de la pente, en direction du point A. Si
celle si est différente de la première mesure, répéter les étapes
54 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
55 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
PAGE
Fait défiler les principales pages en séquence et retourne d’un
PAGE
menu d’options à la page principale. Appuyer et maintenir pour
changer l’orientation de l’écran
GOTO
Affiche la fenêtre de points d’acheminement GOTO,
permettant de sélectionner le point d’acheminement de
GOTO
destination. Appuyer et maintenir pour marquer instantanément
votre position comme un point d’acheminement appelé
« MOB » et fixer le trajet de retour par ce point.
MENU
MENU Affiche des fenêtres d’options suivant le contexte
Appuyer sur la touche MENU deux fois pour afficher le menu
principal
ENTER/MARK
ENTER/ Active les champs sélectionner et confirme les options du menu
MARK
et la saisie des données. Appuyer et maintenir pour marquer la
position actuelle comme point de cheminement (« waypoint »)
QUIT
Retourne à l’affichage d’une page précédente et restaure les
QUIT champs de données à la valeur précédente
ZOOM IN OUT
IN OUT
CURSEUR
56 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Des indices d’erreurs sont indiqués dans les angles de la fenêtre à droite (EPE et DOP).
Plus ces indices sont élevés plus les erreurs sont élevées.
La charge des piles est indiquée par la barre d’état située à gauche de la fenêtre ; les piles
sont pleines si le niveau approche le « F » (Full), et sont faibles si le niveau est proche du
« E » (Empty).
Le menu d’options de cette page permet notamment d’initialiser l’unité.
• Page de position : indique la position actuelle de l’unité et certains paramètres (vitesse
actuelle et vitesse moyenne, temps de parcours, heures du lever et du coucher de soleil,
altitude, coordonnées de la position actuelle, heure et date, l’orientation du déplacement).
Ces différents champs peuvent être modifiées en appuyant sur MENU puis en
sélectionnant l’option « Change fields » ; il faut alors sélectionner à l’aide du curseur le
champ à changer en se déplaçant dans la fenêtre, appuyer sur ENTER/MARK, et choisir
le champ souhaité. On peut également, à partir de ce menu d’options calculer la position
moyenne (« Average position ») qui permet d’augmenter la précision de la mesure des
coordonnées et l’enregistrer comme «Waypoint». Cette page est surtout utile lorsqu’il n’y
a pas de destination sélectionnée.
• Page de carte : affiche la carte avec, en temps réel la localisation actuelle de l’unité
(pointeur triangulaire) et le chemin parcouru (trait en pointillés). La carte indique
également l’emplacement des routes, rivières, villes, etc. Les points de cheminement les
plus proches sont aussi représentés, avec leur nom au-dessus du symbole. Pour se déplacer
à l’intérieur de cette fenêtre, utiliser le curseur (bouton central) et les boutons ZOOM IN
ou OUT, pour agrandir ou réduire. Par défaut, la fenêtre est orientée vers le nord. Certains
paramètres sont également indiqués à l’intérieur de la fenêtre. Par défaut, les champs sont
la vitesse de parcours (SPEED), la distance au point de destination sélectionné (DIST TO
NEXT), une estimation du temps restant pour arriver au point de destination (TIME TO
NEXT), et un pointeur indiquant dans quelle direction se trouve ce point de destination
(POINTER) . Ces champs peuvent être modifié en appuyant sur MENU, puis en
sélectionnant « Change fields ». Les coordonnées de la position actuelle de l’unité sont
également affichées. Le menu d’options permet de mesurer des distances et angles
(« Measure Dist. »), de changer les paramètres de la carte («Map setup »), d’afficher les
points de cheminement les plus proches (« Nearest to pointeur »).
• Page boussole : Cette page permet de naviguer vers un point de destination choisi. Elle
affiche la direction du point de destination dans un cadran similaire à celui d’une
boussole. Le pointeur donne l’azimut du point de destination, alors que le cadran est
orienté dans la direction actuelle du parcours. Des champs indiquent, par défaut, la vitesse
de parcours (« SPEED »), la distance au point de destination (« DIST TO NEXT »), le
temps nécessaire pour accéder à ce point (« TIME to NEXT ») et l’heure.
• Page autoroute : Permet de naviguer suivant une route choisie. La visualisation est
similaire à celle d’une autoroute. Indique la direction à suivre pour arriver au point de
destination.
• Page de route active : Indique les points de destination choisis, la distance à parcourir et
le temps estimé pour arriver à ces points, dans les cas où une route, un point de destination
(GOTO) ou un point MOB (point de retour) ont été activés. Le point suivant de la route
active est indiqué par une flèche à gauche de la fenêtre.
57 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
FONCTIONS PRINCIPALES
1. Allumer
• Appuyer et maintenir la touche rouge « POWER »
• Appuyer sur le bouton « ENTER/MARK » après visualisation de la page d’avertissement
• La page Situation des satellites apparaît pendant que l’unité (GPS) reçoit les signaux des
différents satellites
• La page Carte apparaît automatiquement quand l’unité a fini de chercher les satellites
visibles
58 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
59 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Sur le terrain
1. Enregistrer dans le GPS la position du point de départ à pied de la voiture (voir
point 9). Le nom saisi sera « numéro de l’UE » (3 chiffres) + « V » (exemple :
« 015V).
2. Déterminer le point de départ de placette le plus proche (voir point 11).
3. Se diriger vers le point de départ de la première placette à inventorier (fonction
GOTO, point 10). Utiliser, pour se déplacer, la Page Boussole.
4. Enregistrer la position de points de référence au GPS lors de l’itinéraire d’accès à la
placette (point 9). Le nom saisi sera « numéro de l’UE » (3 chiffres) + « R » +
« chiffre de 1 au nombre de points de référence » (exemple : « 015R2).
5. Enregistrer la position du marqueur (point 9), s’il ne correspond pas au point de départ
de la placette. Le nom saisi sera « numéro de l’UE » (3 chiffres) + « P » + « numéro
de la placette » + « M » (exemple : « 015P4M).
6. Se diriger le long de l’axe de la placette en entrant le point de départ de la placette
suivante comme point de destination (point 10).
7. Enregistrer la position de la fin de la placette (point 9). Le nom saisi sera « numéro de
l’UE » (3 chiffres) + « P » + « numéro de la placette » + « F » (exemple : « 015P4F)
8. Aller à la placette suivante (point 10).
60 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
• Préparation :
o Planifier quelles sont les variables qu’il faut obtenir des différents informateurs
clés extérieurs et des groupes cibles, etc.
• Établir un bon rapport : une bonne relation de travail avec la population locale est plus
facile à établir lorsque l’enquêteur est bien préparé, montre du respect, et se rappelle que
ce sont les membres de l’équipe de terrain qui doivent apprendre des utilisateurs de la
forêt ce qu’ils utilisent et les bénéfices qu’ils tirent de la forêt.
• Interprète : bien qu’il soit bien mieux d’être capable d’enquêter dans la langue d’origine,
il peut y avoir des cas où l’intervention d’un interprète est nécessaire. Lorsque l’on recourt
à un interprète il est important d’utiliser un langage simple, et de s’assurer qu’il y a une
bonne compréhension sur les procédures et que l’information souhaitée est obtenue. Il faut
se rappeler que le rôle de l’interprète est d’interpréter, pas d’enquêter. Poser la même
question de différentes façons (une sorte de vérification par recoupement) permet de
détecter si la communication fonctionne. D’autres astuces sont : que l’interprète soit assis
derrière vous, maintenir le contact oculaire avec la personne interrogée, même si vous ne
comprenez pas ce qui est dit précisément. Souvent mentionné comme essentiel : prendre
le temps. Assurez vous que vous avez bien compris ce qui a été dit et ce que cela signifie,
et que l’interprète comprend ce que vous voulez dire. Enquêter avec un interprète est,
nécessairement un processus plus long, plus difficile et plus délicat que si l’interview se
déroule dans sa langue d’origine.
61 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
• Les femmes des zones rurales sont souvent occupées, et timides avec les étrangers, que
cet étranger soit un homme ou une femme. Les membres de l’équipe d’inventaire doivent
être sensibles aux contraintes auxquelles sont confrontées les femmes lorsqu’elles doivent
répondre à des interviews. Il est préférable que ce soit une femme qui interroge les
femmes, en respectant l’espace féminin.
• Éviter de poser des questions qui soient au-delà des connaissances ou de l’expérience
des informateurs. Éviter de donner des opinions ou d’utiliser des questions qui puissent
affecter les réponses données. Pour être poli, la population locale acquiescera aux
opinions des membres de l’équipe de terrain, même si elle n’est pas réellement d’accord
ou ne sait pas.
• Utiliser des questions ouvertes, qui attendent des explications et des opinions plutôt que
des réponses « oui » ou « non ». Par exemple, demander « Où avez-vous ramasser ce bois
de feu ? », plutôt que « Avez-vous coupé ce bois de feu dans les forêts du
gouvernement ? » (UICN, 1998). Pour reporter cela à l’unité d’échantillonnage, suivre la
demande de « Le ramassez-vous aussi dans cette partie de la forêt ? » (en montrant sur la
carte le site échantillon ».
• Sonder et utiliser de « questions aide » non directives : sonder est un art qui s’apprend
à travers une pratique attentive, et signifie fouiller dans un sujet. Souvent, les thèmes ne
sont pas facilement compris tout de suite ; ainsi plusieurs questions sur un sous-thème
peuvent s’avérer utiles pour assurer la compréhension (à la fois la votre et celle des
participants). Utiliser des questions aide non directives telles que « Qui ? » « Que ? »
« Pourquoi ?» « Comment ? » « Combien ?» « Combien de fois ?», et ainsi de suite.
Quelles sont les implications, les objectifs, l’intention, la signification, ou l’explication de
quelque chose ? Se poser fréquemment – êtes-vous sur la bonne piste ? (Messerschmidt
1995). Il est aussi important de garder à l’esprit qu’il ne faut pas plus d’informations que
celles définies par les objectifs de l’étude.
62 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
• Les personnes interrogées peuvent avoir des raisons de cacher des informations sur
certaines de leur pratiques habituelles, ou au moins de ne pas parler ouvertement de ces
questions, surtout si elles perçoivent l’enquêteur comme un représentant d’organisation ou
d’autorité préoccupée par la chasse, les espèces en danger, les entrées dans les parcs
nationaux pour la collecte de bois de feu, etc. Cependant, si elles voient que vous êtes déjà
informé de ces pratiques, vous pourrez apprendre plus sur leur importance que dans le cas
contraire. Une technique consiste à présumer que la pratique existe et poser directement la
question sur son importance relative comme moyen d’existence : « Dans le village voisin,
ils nous ont expliqué qu’ils chassent presque toutes les semaines, combien de fois allez
vous pour nourrir votre famille ?/ou combien de fois chassez-vous ? ». Ce type de
question montre que vous comprenez la réalité de leur vie. L’utilisation d’une approche
aussi directe dépend du rapport que vous avez établi et suppose d’être attentif à «l’humeur
de la situation ». Dans certaines circonstances une approche plus indirecte est nécessaire.
Le sujet peut-être abordé sous différents angles tels que, par exemple, une conversation
sur les nourritures et les pratiques de chasse des enfants. Souvent aussi, vous pouvez
observer des petits objets fabriqués à partir de produits forestiers non ligneux lors de votre
présence dans la communauté, ce qui peut servir de bon point de départ pour une
discussion sur les sujets sensibles. Utilisez ces observations (AIDEnvironment, 1999).
• Une erreur commune dans les situations d’entretien est de promettre aux personnes
interrogées qu’elles tireront des profits tangibles de la coopération. Il ne faut jamais
promettre quelque chose qui ne peut pas se concrétiser. En règle générale, il est mieux
d’expliquer que le meilleur effort que vous puissiez réaliser est de transmettre une image
réelle de la situation que vous rencontrer durant l’étude. La tâche de l’équipe est de faire
connaître au monde extérieur les utilisations locales et l’importance des ressources
forestières et, au mieux, les responsables politiques pourront ainsi être mieux informés sur
les questions des ressources forestières.
63 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Cadre 2. Protocoles proposés pour les entretiens d’évaluation rapide. (Être flexible !)
Préparation
- Chaque membre de l’équipe, qui interview, réalise les outil d’interview/visuel suivant sa propre ligne de demande et de
raisonnement.
Bons rapports
- Lors de l’entrée sur un site engageant des villageois, les membres de l’équipe établissent une relation prudemment en
conservant un profil bas, en commençant avec des présentations, en expliquant le but de la visite et le choix des
personnes interrogées.
Entretien
- Si plusieurs personnes interviewent, un facilitateur (de l’équipe) contrôle le processus d’entretien (être flexible et sensible),
donne le départ, remplit les silences, indique quant il faut arrêter.
- Le déroulement de l’interview (qui commence, poursuit et finit) est déterminé à l’avance ; les membres qui prennent des
notes…
- Les membres de l’équipe n’interrompent pas les discussions ou les questions des autres.
- Garder les questions non prévues, qui se présentent pour plus tard.
- Les intrus (personnes saoules ou fauteurs de troubles) sont poliment écartés par un membre de l’équipe.
- Après chaque interview, l’équipe doit se réunir (à l’écart des informateurs) pour mettre les notes au propre c’est-à-dire
marquer les détails qui peuvent être rapidement oubliés s’il ne sont pas rédigés tout de suite, identifier les données
manquantes (retourner auprès de l’informateur, modifier le style/format) avant de commencer l’interview suivante.
- Après chaque session du jour, les membres de l’équipe doivent faire un compte rendu en groupe pour discuter des
résultats, identifier les problèmes rencontrés, programmer la session du jour suivant ; les analyses initiales sont ainsi
accomplies à temps, sur une base régulière.
1. Rassembler un groupe de personnes locales (c’est-à-dire ceux qui vivent près du site, les
femmes, les hommes, et peut-être quelques informateurs clés également) et expliquer le
but de l’interview. Durant cette séance, le groupe peut être encouragé à travailler avec un
panneau papier ou similaire.
2. Dresser la liste des utilisateurs ou des groupes de personnes, institutions qui ont un intérêt
dans la forêt. S’assurer que les parties prenantes extérieures (personnes non représentées
physiquement, compagnies d’exploitation et pharmaceutiques par exemple) sont
mentionnées. Les grands groupes de parties prenantes peuvent-ils être divisés en groupes
64 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
plus petits ? Y a-t-il des groupes qui dépendent plus que d’autres de la forêt, des
utilisateurs plus fréquents ?
- Arranger les cercles des parties prenantes dans ou autour de l’unité d’échantillonnage
pour indiquer le lien avec le site étudié. Discuter du droit des différentes parties prenantes aux
différents produits forestiers et quels sont les produits et services auxquels elles sont
intéressées.
Collecteurs de Ramasseurs
bois de feu de
(femmes) champignons
Forêt
Compagnie
Chasseurs d’exploitation
(hommes) (hommes
extérieurs)
Quand on regarde ensemble des photographies aériennes ou des cartes, il est naturel de
commencer à discuter des aspects d’accès au site étudié, d’utilisation des terres de la zone de
l’UE et des alentours. Si plusieurs photographies aériennes prises à des moments différents
(années, saisons) sont disponibles, il est possible d’aborder les changements survenus. C’est
également une opportunité pour obtenir des informations sur les points de repère, sur la
localisation et les noms locaux, les limites administratives, les produits forestiers et les
saisons de leur disponibilité. Il est possible de marquer le site sur la photographie avec un
calque transparent. En notant sur la photo, ou en esquissant une autre carte sur une autre
feuille transparente, on peut enregistrer les informations qui émergent de la discussion de
groupe. Il est recommandé que l’UE soit tracée sur la photographie.
65 Annexes
Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Les cartes topographiques sont indispensables, que les photographies soient ou non
disponibles, pour discuter et lier l’unité d’échantillonnage à des zones géographiques plus
grandes.
Un autre exercice qui peut ouvrir de nombreuses discussions et analyses est la cartographie
de la communauté. Souvent, un facilitateur peut aider à commencer le travail en dessinant un
point de référence, une route, etc. Durant le reste de l’exercice, beaucoup de temps est passé
sur les discussions sur le régime de propriété, ce qui est récolté dans les différentes parties,
etc. Un inconvénient, par contre, pour cette étude, est que l’UE qui est la zone pour laquelle
des données doivent être fournies peut-être physiquement loin de l’endroit où les personnes
vivent. Dans le contexte du présent inventaire, il sera très important de concentrer le plus
possible l’exercice de cartographie sur l’UE et sur les variables qui y sont liées. Il est possible
de localiser l’UE sur la carte de la communauté, si possible à l’échelle utilisée.
Les questions de perception, par exemple, peuvent être abordées en utilisant des méthodes
différentes, chaque sondage permettant de construire une compréhension complète de la
complexité des réalités locales. De même, l’utilisation d’une même méthode avec différents
groupes (hommes, femmes, enfants, etc.), peut permettre de révéler les différentes
perspectives d’une question particulière. La fiabilité des données est renforcée à partir de
vérification communautaire des résultats (IIED, 1997).
• Triangulation des perspectives d’une équipe, en ayant au moins trois personnes avec des
points de vue différents (hommes/femmes, scientifique social/spécialiste technique,
personnes sur place/externes, jeunes/personnes plus âgées, etc.).
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
Exemple de questions :
- Lorsque les différentes utilisations des terres sont parcourues, des questions doivent être
posées pour connaître le type de régime foncier existe. La terre est-elle possédée ?
Empruntée ? Sujet de conflit ? Est-elle cultivée par les femmes ? Les hommes ? des
personnes extérieures ?
- Y a t- il des zones qui sont plus convoitées que d’autres ? Comment la terre est-elle
attribuée ?
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
- Quelle est la signification de toutes les clôtures ou limites qui sont observées ? Y en a-t-il
plus dans certaines zones que dans d’autres ? Pourquoi ? (Les barrières sont souvent des
indicateurs de compétition pour la terre ou entre différents usages comme le pâturage et
les cultures)
- Où nous nous trouvons actuellement quels sont les produits forestiers que vous/votre
famille collecte ?
- L’utilisation des différents arbres doit être analysée. Qui est autorisé à utiliser les arbres
et dans quel but ? Les règles sont-elles les mêmes pour toutes les espèces ? Varient-elles
en fonction de l’endroit où l’arbre est localisé ?
- Le groupe passe-t-il par sur des terres qui sont empruntées ? Dans ce cas, il est opportun
d’en savoir davantage sur les pratiques d’emprunt.
Un des avantages du transect est que les personnes sont plus disposées à aborder des
questions sensibles telles que le régime de propriété ou les conflits, lorsqu’elles sont à l’écart
de la communauté. Si une question est liée à des choses entrain d’être observées, elle peut
sembler moins intrusive que la même question posée dans des situations d’interview plus
formelles (Freudenberger, 1995).
De plus, une marche de transect donnera à l’équipe d’inventaire une chance de montrer ce
qu’ils sont entrain de faire, et également une opportunité de clarifier des requêtes après des
observations faites lors des mesures de terrain.
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
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Inventaire forestier national – Manuel de terrain
6. Bibliographie
AIDEnvironment. 1999. A methodology for the socio-economic valuation of non-timber
forest products on a regional or national scale. Amsterdam. Rapport inédit.
FAO. 2000. Global Forest Survey – Concept Paper. Programme d’Evaluation des ressources
forestières mondiales. Document de travail de FRA No 28. Rome.
www.fao.org/forestry/fo/fra/index.jsp
FAO. 2001. Global Forest Survey – Field Site Specification and Guidelines. Programme
d’Evaluation des ressources forestières mondiales. Document de travail de FRA. Rome
(version préliminaire).
Freudenberger, K. 1995. Tree and Land Tenure: Using Rapid Rural Appraisal to Study
Natural Resources Management. Community Forest Case Study 10, FAO, Rome.
IIED. 1997. Valuing the Hidden Harvest: Methodological Approaches for Local-Level
Economic Analysis of Wild Resources. Research Series Volume 3 No4, RU.
Jackson, W.J. et Ingles, A.W. 1998. Participatory Techniques for the Community Forest; a
Field Manual. IUCN, Suisse/RU.
Molnar, A. 1989. Community forestry: Rapid Appraisal. Community Forestry Note 3. Rome,
FAO.
FIA: http://www.fs.fed.us/ne/fia/datacollection/main.htm
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