09A - Rules of The Game - Indoor Handball - F - 1
09A - Rules of The Game - Indoor Handball - F - 1
09A - Rules of The Game - Indoor Handball - F - 1
Préface 13
Règle 1 – L’aire de jeu 4
Règle 2 – Temps de jeu, signal de fin et arrêt du temps de jeu 8
Règle 3 – Le ballon 11
Règle 4 – L’équipe, les changements, l’équipement, les blessures 12
Règle 5 – Le gardien de but 16
Règle 6 – La surface de but 17
Règle 7 – Le maniement du ballon, le jeu passif 19
Règle 8 – Irrégularités et comportements antisportifs 21
Règle 9 – Validité du but 27
Règle 10 – L’engagement 28
Règle 11 – La remise en jeu 30
Règle 12 – Le renvoi 30
Règle 13 – Le jet franc 31
Règle 14 – Le jet de 7 mètres 34
Règle 15 – Instructions générales pour l’exécution des jets
(Engagement, remise en jeu, renvoi, jet franc
et jet de 7 mètres) 36
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Remarque : Les présentes Règles de jeu sont en cours de restructuration (elles seront divisées en trois
documents distincts).
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Veuillez également prendre connaissance des « Directives et Interprétations » qui fournissent des
indications complémentaires sur l’application de certaines règles. Les « Directives et Interprétations »
seront complétées, si nécessaire.
Les « Directives pour la construction des aires de jeu et des buts », qui sont incluses au présent recueil
des règles pour la facilité des utilisateurs de ce texte, ne font pas partie intégrante des règles.
Remarque :
Afin de simplifier le présent règlement, la forme masculine sera utilisée de manière
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Remarque :
Les exigences techniques plus détaillées pour la construction des aires de jeu et des buts sont
consultables dans les Directives sur l’aire de jeu et les buts.
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Pour les équipes de jeunes de 12 à 16 ans, la durée normale du temps de jeu est de 2 x 25 minutes
et pour les équipes de jeunes de 8 à 12 ans, la durée est de 2 x 20 minutes. La pause à la mi-temps
est normalement de 10 minutes.
Remarque :
L’IHF, les confédérations continentales et les fédérations nationales ont, dans leur domaine, la
possibilité d’alléger la règle 2:1 concernant la pause à la mi-temps. La pause à la mi-temps est de 15
minutes au maximum.
2. Les équipes joueront des prolongations, après une pause de 5 minutes, à la suite d’un match nul à
la fin du temps de jeu réglementaire lorsqu’il faut déterminer un vainqueur. Le temps de prolongation
consiste en deux mi-temps de 5 minutes, avec une pause d’une minute.
Si le résultat est toujours nul après une première prolongation une seconde prolongation a lieu après
5 minutes de pause. Cette prolongation est également de 2 x 5 minutes, avec une pause d’une
minute.
Commentaire :
Si des jets de 7 mètres sont utilisés comme épreuve décisive, les joueurs qui sont exclus ou disqualifiés
à la fin du temps de jeu ne sont pas autorisés à participer (voir également la règle 4:1, 4e paragraphe).
Chaque équipe désigne 5 joueurs. Ces joueurs exécutent chacun un jet de 7 mètres en alternance avec
les joueurs de l’équipe adverse. Les équipes ne sont pas contraintes de prédéterminer l’ordre de leurs
tireurs. Les gardiens de but peuvent être choisis et remplacés librement parmi les joueurs autorisés à
participer. Les joueurs peuvent participer à l’épreuve des jets de 7 mètres à la fois comme tireur et
gardien de but.
Les arbitres décident du but à utiliser. Les arbitres effectuent un tirage au sort et l’équipe qui gagne
choisit de commencer ou de terminer les tirs au but. L’ordre inverse est utilisé pour le reste des tirs si
l’épreuve des tirs doit continuer dans la mesure où le score est toujours à égalité après les cinq premiers
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3. Le match commence avec le coup de sifflet d’engagement de l’arbitre et se termine par le signal
sonore automatique de l’installation murale de chronométrage ou par le signal de fin du
chronométreur. Si aucun signal de ce type ne retentit, l’arbitre, le chronométreur ou le délégué siffle
pour indiquer que le match est terminé (17:9).
Commentaire :
Si la salle n’est pas équipée d’un tableau d’affichage avec installation murale de chronométrage et signal
sonore de fin automatique, le chronométreur utilisera une horloge de table ou un chronomètre manuel
et terminera le match avec un signal sonore de fin de match (18:2, 2e paragraphe).
4. Toute irrégularité et toute attitude antisportive commise juste ou en même temps que le signal de
fin (fin de la 1re mi-temps, fin du match, ainsi que les fins de mi-temps de prolongation et fins de
prolongations) doivent être pénalisées, même si le jet franc (conformément à la règle 13:1) ou le jet
de 7 mètres qui en résulte ne peut être exécuté qu’après le retentissement de ce signal.
De la même façon, le jet doit être recommencé, si le signal de fin (de mi-temps, de match, ainsi que
de prolongation) retentit précisément au moment de l’exécution d’un jet franc ou d’un jet de 7
mètres, même si le ballon est déjà lancé.
Dans les deux cas, les arbitres clôturent le match uniquement après l’exécution (ou la nouvelle
exécution) du jet franc ou du jet de 7 mètres et l’établissement du résultat immédiat de ce jet.
5. 2:5 Pour les jets francs exécutés (ou à nouveau exécutés) dans la règle 2:4, des restrictions
particulières s’appliquent en ce qui concerne les positions et les remplacements de joueurs. Comme
une exception à la souplesse habituelle du remplacement dans la règle 4:4, un remplacement est
autorisé pour un seul joueur de l’équipe attaquante ; de la même façon, l’équipe qui défend est
autorisée à remplacer un joueur de champ par un gardien de but, si l’équipe joue sans gardien de
but lorsque le signal de fin retentit. Les irrégularités sont sanctionnées selon la règle 4:5, 1er
paragraphe. De plus, tous les coéquipiers du tireur doivent se tenir à une distance d’au moins 3
mètres, et doivent se tenir en dehors de la ligne de jet franc des adversaires (13:7, 15:6; voir
également l’interprétation n° 1). Les positions des joueurs de l’équipe qui défend sont indiquées
dans la règle 13:8.
6. Les joueurs et les officiels de l’équipe peuvent être l’objet de sanctions personnelles pour des
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8. Les arbitres décident quand le temps de jeu doit être interrompu (« arrêt du temps de jeu ») et quand
il doit reprendre. Un arrêt du temps de jeu est obligatoire lorsque :
a. une exclusion de 2 minutes ou une disqualification est prononcée ;
b. un temps mort d’équipe est accordé ;
c. le chronométreur ou le délégué émet un coup de sifflet ;
d. des consultations entre les arbitres sont nécessaires conformément à la règle 17:7.
Un arrêt du temps de jeu est généralement accordé dans certaines autres situations, en fonction
des circonstances (voir l’interprétation n° 2).
Les irrégularités commises pendant un arrêt du temps de jeu ont les mêmes conséquences que
celles commises pendant le match (16:10).
9. En principe, les arbitres décident de l’instant de l’arrêt du chronomètre et de celui de sa remise en
marche lors d’un arrêt du temps de jeu. L’arrêt du temps de jeu est à signaler au chronométreur par
trois coups de sifflet brefs et le geste n° 15. Cependant dans le cas d’un arrêt du temps de jeu
obligatoire où le match est interrompu par un coup de sifflet du chronométreur ou du délégué (2:8b-
c), il est demandé au chronométreur d’arrêter le chronomètre officiel immédiatement, sans attendre
la confirmation des arbitres. À l’issue d´un arrêt du temps de jeu, le match doit toujours être repris
par un coup de sifflet (15:5b).
Commentaire :
Un coup de sifflet du chronométreur / délégué arrête le jeu de manière effective. Même si les arbitres
(et les joueurs) ne réalisent pas immédiatement que le jeu a été arrêté, toute action sur le terrain après
le coup de sifflet est annulée. Cela signifie que si un but est marqué après le coup de sifflet de la table,
le but ne peut être validé. De la même façon, une décision d’accorder un jet à une équipe (jet de 7
mètres, jet franc, remise en jeu, engagement ou renvoi) est aussi invalidée. Le match doit au contraire
reprendre d’une manière qui correspond à la situation qui existait au moment du coup de sifflet du
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10. Chaque équipe a droit à un temps mort d’équipe d’une minute au cours de chaque mi- temps du
temps de jeu réglementaire, sauf durant les prolongations (interprétation n° 3).
Remarque :
L’IHF, les confédérations continentales et les fédérations nationales ont, dans leur domaine, la
possibilité d’alléger la règlementation concernant le nombre de temps mort d’équipe à savoir que
chaque équipe peut demander trois temps morts d’équipe d’une minute chacun par match (sauf durant
les prolongations), mais leur nombre se limite toutefois à un maximum de deux par mi-temps du temps
de jeu réglementaire (voir la remarque de l’interprétation n° 3).
1. Le ballon consiste en une enveloppe de cuir ou de matière synthétique. Il doit être sphérique. La
matière extérieure ne peut être ni brillante ni glissante (17:3).
2. Les deux catégories de ballons de handball suivantes sont utilisées :
a) Ballons joués avec de la résine
Les dimensions du ballon (c’est-à-dire la circonférence et le poids) sont les suivantes pour les
différentes catégories d’âge :
- 58 à 60 cm de circonférence et 425 à 475 g de poids (Dimension IHF 3) pour les équipes seniors
masculines et jeunes masculines (16 ans et plus) ;
- 54 à 56 cm de circonférence et 325 à 375 g de poids (Dimension IHF 2) pour les équipes seniors
féminines et jeunes féminines (14 ans et plus) ainsi que pour les équipes jeunes masculines
(12 à 16 ans) ;
- 50 à 52 cm de circonférence et 290 à 330 g de poids (Dimension IHF 1) pour les équipes jeunes
féminines (8 à 14 ans) et jeunes masculines (8 à 12 ans).
b) Ballons joués sans résine
Les dimensions du ballon (c’est-à-dire la circonférence et le poids) sont les suivantes pour les
différentes catégories d’âge :
- 55,5 à 57,5 cm de circonférence et 400 à 425 g de poids (Dimension IHF 3) pour les équipes
seniors masculines et jeunes masculines (16 ans et plus) ;
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Commentaire :
Les exigences techniques relatives aux ballons à utiliser dans toutes les rencontres internationales
officielles sont explicitées dans le Règlement du ballon de l’IHF.
Les dimensions et le poids des ballons à utiliser pour le mini-handball ne sont pas définis dans ces
règles de jeu.
3. Il faut au moins deux ballons pour chaque match. Les ballons de réserve doivent être
immédiatement disponibles à la table de chronométrage pendant le match. Les ballons doivent être
conformes aux exigences des règles 3:1-2.
4. Les arbitres décident quand sera utilisé le ballon de réserve. Dans de tels cas, les arbitres devraient
mettre le ballon en jeu rapidement afin de minimiser les interruptions et d’éviter des arrêts du temps
de jeu.
Un joueur désigné comme gardien de but peut devenir joueur de champ à tout moment (voir,
toutefois, le commentaire de la règle 8:5, 2e paragraphe). De la même façon, un joueur de champ
peut devenir gardien de but à tout moment tant qu’il est identifié comme gardien de but (voir,
toutefois, 4:4 e t4:7).
Si une équipe joue sans gardien de but, 7 joueurs de champ au maximum sont alors autorisés à se
trouver en même temps sur l’aire de jeu (voir les règles 4:7, 6:1, 6:2c, 6:3, 8:7f, 14:1a).
Les règles 4:4-4:7 s’appliquent aux remplacements d’un gardien de but par un joueur de champ.
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Remarque :
L’IHF, les confédérations continentales et les fédérations nationales ont, dans leur domaine, la
possibilité d’alléger la règlementation concernant le nombre de joueurs. Le nombre maximum de joueurs
ne doit cependant pas excéder 16.
2. Toute équipe est autorisée à utiliser au maximum 4 officiels d’équipe au cours d’un match. Ces
officiels d’équipe ne peuvent pas être remplacés pendant le match. L’un d’entre eux doit être
désigné comme « officiel responsable d’équipe ». Il est seul habilité à s’adresser au
chronométreur/secrétaire et éventuellement aux arbitres (voir, toutefois, l’Interprétation n° 3).
Un officiel n’est généralement pas autorisé à entrer sur l’aire de jeu au cours du match. Toute
irrégularité à cette règle doit être sanctionnée comme un comportement antisportif (voir 8:7-10,
16:1b, 16:3e-g et 16:6c). Le jeu reprend avec un jet franc pour l’équipe adverse (13:1a-b; voir,
toutefois, l’interprétation n° 7).
Le « responsable d’équipe » s’assurera qu’aucune autre personne que les officiels inscrits sur la
feuille de match (au maximum 4) et les joueurs autorisés à participer (voir 4:3) n'est présente dans
la zone de changement. Il est également chargé de veiller à ce que l’équipe respecte le Règlement
des zones de changement. Des infractions à cette règle conduisent à une sanction progressive pour
le « responsable d’équipe » (16:1b, 16:3e et 16:6c).
Remarque :
L’IHF, les confédérations continentales et les fédérations nationales ont, dans leur domaine, la
possibilité d’alléger la règlementation concernant le nombre d’officiels. Le nombre maximum d’officiels
ne doit cependant pas excéder 5.
3. Un joueur ou un officiel d’équipe est autorisé à participer au match s’il est présent lors du coup de
sifflet d’engagement et inscrit sur la feuille de match.
Les joueurs et les officiels arrivant après le début du match doivent pour pouvoir participer, obtenir
l’autorisation du secrétaire/chronométreur, puis être inscrits sur la feuille de match.
Tout joueur autorisé à participer au match peut, en principe, entrer en jeu à tout moment via la zone
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4. Les remplaçants peuvent pénétrer sur le terrain à n’importe quel moment et de façon répétée (voir
cependant la règle 2:5 et la règle 4:11), sans se présenter au chronométreur/secrétaire, dès que
les joueurs à remplacer ont quitté l’aire de jeu (4:5).
Les joueurs impliqués dans le changement entreront et sortiront toujours de l’aire de jeu en
franchissant leur propre zone de changement (4:5). Ces exigences s’appliquent également au
changement des gardiens de but (voir également 4:7 et 14:10).
Les règles de changement s’appliquent également pendant un arrêt du temps de jeu (à l’exception
des temps morts d’équipe).
Commentaire :
Le propos de ce concept de « zone de changement » est d’assurer des changements corrects et
disciplinés. Il n’a pas pour but d’occasionner des sanctions dans d’autres situations, où un joueur
franchit la ligne de touche ou la ligne de sortie de but d’une manière innocente et sans l’intention d’en
tirer un avantage (par exemple, pour prendre de l’eau ou une serviette juste au-delà de la ligne de
changement ou pour quitter le terrain de manière sportive à la suite d’une exclusion, en franchissant la
ligne de touche devant le banc, mais juste en dehors des limites de la ligne de 15 cm). L’utilisation
stratégique et irrégulière de la zone à l’extérieur du terrain est traitée séparément dans la règle 7:10.
5. Un changement irrégulier doit être pénalisé d’une exclusion de 2 minutes pour le joueur coupable.
Si plus d’un joueur de la même équipe sont coupables d’un changement irrégulier dans la même
situation, seul le premier joueur en irrégularité est sanctionné. Le jeu reprend avec un jet franc pour
l’équipe adverse (13:1a-b; voir, toutefois, l’interprétation n° 7).
6. Lorsqu’un joueur supplémentaire pénètre sur l’aire de jeu en dehors de la procédure normale de
changement, ou si un joueur intervient depuis la zone de changement de manière illicite dans le
jeu, il est sanctionné par une exclusion de 2 minutes. Par conséquent, l’équipe doit être réduite d’un
joueur sur l’aire de jeu pour les 2 prochaines minutes (indépendamment du fait que le joueur
supplémentaire fautif doit également sortir de l’aire de jeu).
Lorsqu’un joueur exclu pénètre sur l’aire de jeu pendant la durée de son exclusion de 2 minutes, il
est sanctionné par une nouvelle exclusion de deux minutes. Cette exclusion prend effet
immédiatement et un autre joueur de l’équipe doit quitter l’aire de jeu pour le reste de la première
durée d’exclusion.
Dans les deux cas, le match reprend avec un jet franc pour l’équipe adverse (13:1a-b; voir, toutefois,
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7. Tous les joueurs de champ d’une équipe doivent porter une tenue uniforme. La tenue d’une équipe
doit se distinguer clairement en termes de couleurs et de motifs de la tenue de l’équipe adverse.
Tous les joueurs utilisés au poste de gardien dans une équipe doivent porter une tenue de la même
couleur ; une couleur différente de celle des joueurs de champ de chacune des équipes, ainsi que
de celle du/des gardien(s) de but adverse(s) (17:3).
8. Les joueurs doivent porter des numéros visibles mesurant au moins 20 cm de haut côté dos et 10
cm côté poitrine. Ceux-ci doivent être numérotés de 1 à 99. Un joueur qui permute entre les positions
de joueur de champ et de gardien de but doit porter le même numéro dans chacune des positions.
La couleur des chiffres doit clairement contraster avec la couleur et le motif du maillot.
9. Tous les joueurs doivent porter des chaussures de sport. Il est interdit de porter tout objet
représentant un danger potentiel pour les joueurs ou leur donnant un avantage indu. Au nombre de
ces objets figurent, par exemple : protection pour la tête, masque pour le visage, gants, bracelets,
montres bracelets, bagues, piercings visibles, colliers, boucles d’oreilles, lunettes sans élastique de
maintien ou à monture solide, ainsi que tout autre objet dangereux (17:3).
Les joueurs qui ne remplissent pas cette obligation ne sont pas autorisés à participer au match,
jusqu’à ce que les problèmes aient été écartés.
Des bagues plates, des petites boucles d’oreille et des piercings sont autorisés dans la mesure où
ils sont recouverts d’un pansement adhésif de telle sorte qu’ils ne soient plus jugés comme
dangereux pour les autres joueurs. Les bandeaux de front, foulards et brassard de capitaine sont
autorisés à condition qu’ils soient confectionnés dans un matériau souple et élastique.
Le responsable d’équipe confirme que tous les joueurs sont correctement équipés, en signant la
feuille de match / le formulaire d’inscription des joueurs avant le début du match. Si les arbitres
remarquent de l’équipement irrégulier après le début du match (en vertu de la règle 4:9), le
responsable d’équipe doit être sanctionné de manière progressive et le joueur concerné doit quitter
l’aire de jeu jusqu’à ce que le problème ait été écarté.
10. Un joueur qui saigne ou a du sang sur le corps ou sur le maillot doit quitter l’aire de jeu
immédiatement et volontairement (dans le cadre d’un changement) afin d’arrêter le saignement, de
panser la plaie et de nettoyer le corps et le maillot. Le joueur ne peut pas retourner sur l’aire de jeu
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Tout joueur qui ne respecte pas les instructions des arbitres relatives à cette disposition est
considéré comme coupable de comportement antisportif (8:7, 16:1b et 16:3d).
11. En cas de blessure, les arbitres peuvent donner la permission (par les gestes n° 15 et 16) à deux
personnes autorisées à participer au jeu (voir 4:3) de pénétrer sur l’aire de jeu pendant un arrêt du
temps de jeu uniquement aux fins d’assister un joueur blessé de leur équipe.
Après avoir reçu une assistance médicale sur l’aire de jeu, le joueur doit quitter le terrain
immédiatement. Il pourra retourner sur le terrain qu’après la fin de la troisième attaque de son
équipe (procédure et exceptions figurant dans l’interprétation n° 8).
Quel que soit le nombre d’attaques compté, le joueur peut retourner sur l’aire de jeu à la reprise du
match après la fin d’une mi-temps. Si le joueur pénètre sur l’aire de jeu trop tôt, il sera sanctionné
conformément aux règles 4:4-4:6.
Remarque :
Seules les fédérations nationales sont autorisées à suspendre l’application de la règle 4:11, 2e
paragraphe, pour les catégories des jeunes.
Si une troisième personne ou plus, de même que des personnes de l’équipe non concernée,
pénètrent sur l’aire de jeu après que les deux personnes sont déjà entrées sur le terrain, cela sera
sanctionné comme une entrée irrégulière, dans le cas d’un joueur selon les règles4:6 et 16:3a et
dans le cas d’un officiel de l’équipe selon les règles 4:2, 16:1b, 16:3d et 16:6c. Une personne qui
a été autorisée à pénétrer sur l’aire de jeu conformément à la règle 4:11, 1er paragraphe, mais, qui
au lieu de prêter assistance au joueur blessé, donne des instructions aux joueurs, approche les
adversaires ou les arbitres, etc., sera jugée comme coupable de conduite antisportive (16:1b, 16:3d
et 16:6c).
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Commentaire :
Tant que le gardien a un pied au sol derrière ou sur la ligne de limitation (ligne des 4 mètres), il a le droit
de bouger l’autre pied ou toute autre partie de son corps en l’air au- dessus de cette ligne.
1. Seul le gardien de but a le droit de pénétrer sur la surface de but (voir, toutefois, la règle 6:3). La
surface de but, y compris la ligne de surface de but, est pénétrée lorsqu’un joueur de champ la
touche avec n’importe quelle partie de son corps.
2. La pénétration d’un joueur de champ sur la surface de but est sanctionnée comme suit :
a. renvoi, si un joueur de champ de l’équipe en possession du ballon pénètre avec le ballon sur la
surface de but ou pénètre sur la surface de but sans ballon, mais en tire un avantage (12:1) ;
b. jet franc, quand un joueur de champ de l’équipe qui défend pénètre sur la surface de but et en
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Le ballon est hors jeu, dès qu’il repose immobile sur le sol de la surface de but (12:1 (ii). Il est alors
considéré comme étant en possession de l’équipe du gardien de but qui lui seul est autorisé à le
toucher. Le gardien de but doit le remettre en jeu conformément aux règles 6:4 et 12:2 (voir,
toutefois, 6:7b). Un renvoi est toujours décidé si le ballon est touché par n’importe quel joueur de
l’une des deux équipes (12:1 2e paragraphe, 13:3).
Il est permis de toucher le ballon en l’air, au-dessus de la surface de but dans le respect des règles
7:1 et 7:8.
6. Lorsqu’un joueur de l’équipe qui défend touche le ballon dans un acte défensif et que le ballon est
ensuite contrôlé par le gardien ou qu’il reste sur la surface de but, le match doit se poursuivre avec
un renvoi (conformément aux règles 6:4-5).
7. Si un joueur lance le ballon dans sa propre surface de but, il est décidé :
a. but, si le ballon parvient dans le but ;
b. jet franc, si le ballon s’immobilise sur la surface de but ou si le gardien de but touche le ballon
et que celui-ci ne parvient pas dans le but (règle 13:1a-b) ;
c. remise en jeu, si le ballon dépasse la ligne de sortie de but (11:1) ;
d. que le jeu se poursuit si le ballon traverse la surface de but pour rejoindre la surface de jeu sans
avoir été touché par le gardien.
8. Le ballon revenant de la surface de but vers la surface de jeu reste en jeu.
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Commentaire :
Si un pied est déplacé et que le joueur ramène le deuxième pied jusqu’au premier, on considère qu’un
seul pas est effectué.
Il est permis à un joueur en possession du ballon, qui glisse, tombe au sol et se relève de continuer à
jouer. S’il se jette sur le ballon, le contrôle et se lève, il peut également continuer à jouer.
Dès que le joueur contrôle le ballon avec une ou deux mains, il doit le jouer après 3 pas au plus
ou dans les 3 secondes (13:1a).
On considère qu’il y a dribble ou rebond du ballon dès que le joueur touche le ballon avec une
partie quelconque de son corps et le dirige vers le sol.
Le ballon peut être à nouveau dribblé ou rebondir et être attrapé si, entre-temps, il a touché un
autre joueur ou le but (voir, toutefois 14:6).
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Il est interdit de :
7. après que ballon a été maîtrisé, de le toucher plusieurs fois de suite, à moins qu’il n’ait touché entre-
temps le sol, un autre joueur ou le but (13:1a) ; cependant, le toucher plus d’une fois n’est pas
sanctionné si le joueur « commet une faute de réception », c.-à-d. qu’il ne parvient pas à saisir ou
à arrêter le ballon dans sa tentative de le maîtriser.
8. toucher le ballon avec un pied ou la jambe (en dessous du genou), sauf lorsque le ballon a été lancé
par un adversaire (13:1a-b; voir également 8:7e).
9. Le match continue si le ballon touche un arbitre sur l’aire de jeu.
10. Si un joueur avec le ballon en main met un pied, ou les deux, en dehors de l’aire de jeu (le ballon
restant toujours à l’intérieur du terrain) par exemple pour contourner un joueur qui défend, cela
conduira à un jet franc pour les adversaires (13:1a).
Si un joueur de l’équipe en possession du ballon prend une position en dehors de l’aire de jeu sans
le ballon, les arbitres indiqueront au joueur qu’il doit rentrer à l’intérieur de l’aire de jeu. Si le joueur
ne le fait pas, ou si l’action est répétée plusieurs fois par une équipe, un jet franc sera accordé aux
adversaires (13:1a) sans nouvel avertissement. De telles actions ne conduiront pas à une sanction
personnelle selon les règles 8 et 16.
11. Il n’est pas permis de conserver le ballon en possession de sa propre équipe, sans qu’une tentative
d’attaque ou de tir au but soit reconnaissable. De la même façon, il n’est pas permis de retarder de
manière répétée l’exécution d’un engagement, d’un jet franc, d’une remise en jeu, ou d’un renvoi,
pour sa propre équipe (voir interprétation n° 4). Ceci est considéré comme jeu passif qui est
sanctionné par un jet franc contre l’équipe en possession du ballon à moins que cesse l’orientation
du jeu passif (13:1a).
Le jet franc doit être exécuté depuis l’endroit où se trouvait le ballon au moment de l’interruption de
jeu.
12. Lorsqu’une éventuelle tendance de jeu passif est reconnue, l’arbitre doit le signaler par un geste
d’avertissement (geste n° 17). Ce geste donne la possibilité à l’équipe en possession du ballon de
changer sa stratégie d’attaque afin d’éviter la perte du ballon. Si le mode d’attaque ne change pas
après le geste d’avertissement, les arbitres peuvent sanctionner le jeu passif à tout moment. Si
l’équipe attaquante n’a effectué aucun tir au but après un maximum de 4 passes, un jet franc est
accordé à l’équipe adverse (13:1a, procédure et exceptions figurant à l’Interprétation n° 4, partie D).
La décision des arbitres concernant le nombre de passes est fondée sur l’observation des faits en
vertu de la règle 17:11.
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Il est permis :
1.
a. d’enlever le ballon à l’adversaire avec la main ouverte ;
b. de contrôler le corps de l’adversaire avec les bras pliés et de l’accompagner de cette manière ;
c. de barrer les trajectoires de déplacement de l’adversaire avec son torse.
Commentaire :
Barrer le chemin signifie : empêcher l’adversaire de prendre un espace libre ou l’intervalle. La mise en
place de la position de barrage, le comportement durant son exécution et son aboutissement doivent
être réalisés de manière passive envers l’adversaire (voir, toutefois, 8:2b).
Il est interdit :
2.
a. d’arracher ou de frapper le ballon que l’adversaire tient dans les mains ;
b. de barrer le chemin de l’adversaire avec les bras, les mains, les jambes, de le repousser ou de
le percuter avec le corps. L’utilisation des coudes pour sortir de la situation ou pendant le
déplacement fait également partie des comportements interdits ;
c. de retenir l’adversaire par le corps ou par le maillot même s’il peut continuer à jouer ;
d. de se jeter contre l’adversaire en courant ou en sautant.
3. Les irrégularités résultant d’une action prioritairement et exclusivement dirigée contre le corps de
l’adversaire doivent amener une sanction personnelle. En plus d’un jet franc ou d’un jet de 7 mètres,
il faut sanctionner au moins de manière progressive en commençant avec un avertissement (16:1a),
puis une exclusion de 2 minutes (16:3b) et une disqualification (16:6d).
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Dans le cas des irrégularités amenant une sanction personnelle, les critères de décision ci-dessous
sont à appliquer en fonction :
a. de la position du joueur qui commet l’irrégularité (de face, de côté ou de l’arrière) ;
b. de la partie du corps touchée par l’irrégularité (haut du corps, bras tireur, jambe, tête, cou,
nuque) ;
c. de l’intensité de l’irrégularité (détermination de la force du contact corporel et/ou de l’irrégularité
envers un adversaire en plein mouvement) ;
d. de la répercussion de l’irrégularité :
sur la perte du contrôle du corps et du ballon.
sur le déplacement qui est gêné ou empêché.
sur la continuité du jeu qui est interrompue.
4. Dans le cas d’irrégularités particulières, l’arbitre doit opter pour une exclusion immédiate de 2
minutes, indépendamment du fait que le joueur ait ou non reçu un avertissement préalable.
Cela est particulièrement valable pour les cas où le joueur fautif ignore le danger que son acte
représente pour l’adversaire (voir également 8:5 et 8:6).
De telles irrégularités sont à mettre en relation avec les critères de décision cités en 8:3 :
a. irrégularités commises avec une forte intensité ou lors d’un déplacement rapide ;
b. maintenir fortement l’adversaire sur un laps de temps assez long ou le projeter au sol ;
c. frapper l’adversaire à la tête, au cou et à la nuque ;
d. action violente contre le corps ou le bras tireur de l’adversaire ;
e. la tentative de faire perdre le contrôle de son corps à l’adversaire (par exemple : tenir
l’adversaire en suspension par les pieds ou les jambes, voir, cependant, 8:5a) ;
f. percuter ou sauter sur l’adversaire avec une forte intensité.
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En plus des exemples signalés dans les règles 8:3 et 8:4, les critères de décision suivants doivent
être pris en compte :
a. la perte effective de son équilibre dans la course, dans la suspension ou pendant le tir ;
b. une action particulièrement agressive contre le corps de l’adversaire, en particulier contre la
figure, le cou, la nuque (intensité du contact corporel) ;
c. un comportement particulièrement sans retenue lors de l’intervention du joueur fautif.
Commentaire :
Même les irrégularités avec un moindre impact physique peuvent s’avérer dangereuses et provoquer
des blessures graves si le joueur est en course, en suspension et de ce fait dans l’impossibilité de se
protéger. Dans ce cas, c’est le risque encouru par le joueur et non pas l’intensité du contact qui doit
guider le jugement et mener à l’application d’une disqualification.
Le commentaire s’applique aussi dans le cas où un gardien de but quitte sa surface de but pour capter
un ballon destiné à un adversaire. Il porte l’entière responsabilité de veiller à ce qu’aucune mise en
danger de l’intégrité physique ne découle de son intervention.
Il est à disqualifier :
a. s’il s’empare du ballon, mais heurte l’adversaire dans son mouvement ;
b. s’il n’arrive pas à atteindre ou à contrôler le ballon et percute son adversaire.
Si, dans cette situation les arbitres sont persuadés que, sans l’intervention irrégulière du gardien de but,
l’adversaire aurait pu s’emparer du ballon, ils doivent ordonner un jet de 7 mètres.
6. Si les arbitres considèrent une action comme particulièrement brutale, dangereuse, intentionnelle
ou perfide, ils rédigeront un rapport écrit afin que les instances compétentes puissent décider des
suites à donner.
Indications et critères pouvant servir de critères de décision (en complément de ceux de la règle
8:5) sont :
a. une action particulièrement brutale et dangereuse ;
b. une action perfide et intentionnelle sans rapport avec la situation de jeu.
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Sont considérés comme comportement antisportif : les paroles, gestes et mimiques qui sont
incompatibles avec l’esprit sportif. Cela s’applique à la fois aux joueurs et aux officiels de l’équipe sur et
en dehors de l’aire de jeu. 4 niveaux sont prévus pour sanctionner les comportements antisportifs et
antisportifs grossiers :
- Comportements à sanctionner progressivement (8:7) ;
- Comportements à sanctionner avec une exclusion immédiate (8:8) ;
- Comportements à sanctionner avec une disqualification (8:9) ;
- Comportements à sanctionner avec une disqualification suivie d’un rapport écrit (8:10a,b).
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Remarque :
Veuillez trouver ci-dessous les critères pour les tirs qui frappent la tête du gardien de but :
La règle ne s’applique que lorsque le tireur n’est pas entravé par les défenseurs de l’équipe
adverse, c’est-à-dire lorsqu’aucun défenseur ne se trouve entre le tireur et le gardien de but.
La tête doit être le premier point de contact du ballon. La règle ne s'applique pas si le ballon
frappe la tête du gardien de but après avoir d'abord touché une autre partie de son corps.
La règle ne s'applique pas si le gardien de but tourne sa tête dans la direction du ballon.
Si le gardien de but essaie de tromper les arbitres dans le but de provoquer une sanction (par
exemple après que le ballon a touché sa poitrine), le gardien de but doit être sanctionné
conformément à la règle 8:7d.
9. Certains comportements sont considérés comme des actes antisportifs grossiers ; ils sont à
sanctionner par une disqualification.
Types de comportements à titre d’exemple :
a. propulser le ballon au loin, de la main ou du pied, clairement et volontairement, après une
décision de l’arbitre ;
b. le gardien montre clairement qu’il n’a pas l’intention d’arrêter le jet de 7 mètres ;
c. Si le jet est particulièrement violent et exécuté à une courte distance, cette action peut
également être considérée comme un comportement particulièrement irrespectueux rentrant
dans l’application de la règle 8:6 ;
d. si lors d’un jet de 7 mètres le tireur touche la tête du gardien de but alors qu’il ne déplace pas
en direction du ballon ;
e. si lors d’un jet franc le tireur touche le défenseur à la tête alors qu’il ne se déplace pas en
direction du ballon ;
f. prendre sa revanche après avoir subi une faute.
Commentaire :
Dans le cas d’un jet de 7 mètres ou d’un jet franc, le tireur porte l’entière responsabilité de la mise en
danger du gardien de but ou du défenseur.
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Au cas où les infractions suivantes (a et b), fournies à titre d’exemple, sont commises, les arbitres
doivent soumettre un rapport écrit après la rencontre, afin que les instances compétentes puissent
décider des mesures à prendre :
a. offenses ou menaces contre les arbitres, le chronométreur/secrétaire, officiel d’une équipe,
délégué, joueurs, spectateurs. Ces comportements peuvent être verbaux ou gestuels
(mimiques, gestes, langage corporel ou contacts corporels) ;
b. (i) intervention d’un officiel d’équipe dans le jeu, depuis l’aire de jeu ou depuis la zone de
changement, ou (ii) anéantissement d’une occasion manifeste de but par un joueur par
pénétration non autorisée sur l’aire de jeu ou étant dans sa zone de changement en vertu de la
règle 4:6.
Au cas où les infractions suivantes (c et d) sont commises, un jet de 7 mètres est accordé aux
adversaires :
c. si, au cours des 30 dernières secondes de jeu le ballon n’est pas en jeu, et qu’un joueur ou un
officiel repousse ou empêche l’exécution du jet et, de ce fait, prive l’équipe adverse d’une
possibilité de se mettre en position de tir ou d’une chance d’entrer en occasion manifeste de
but, le joueur / l’officiel fautif devra être disqualifié et un jet de 7 mètres devra être accordé aux
adversaires. Ceci s’applique à tout type d’intervention (par exemple : action avec une utilisation
contrôlée de son corps, entraver l’exécution d’un jet comme l’interception d’une passe, gêner la
récupération du ballon ou ne pas le libérer) ;
d. si au cours des 30 dernières secondes de jeu le ballon est en jeu, et que les adversaires :
(1) par l’infraction d’un joueur aux règles 8:5 ou 8:6 ainsi qu’aux règles 8:10a et 8:10b (ii)
(2) par l’infraction d’un officiel aux règles 8:10a ou 8:10b (i)
privent l’équipe en possession du ballon d’une chance de tir ou d’une occasion manifeste de
but, le joueur ou l’officiel fautif est disqualifié conformément aux règles correspondantes et un
jet de 7 mètres est accordé à l’équipe en possession du ballon.
Si le joueur victime de la faute, ou l’un de ses coéquipiers, marque un but avant que le match
soit interrompu, le jet de 7 mètres n’est pas accordé.
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Si le ballon entre dans le but malgré une irrégularité commise par un joueur de l’équipe qui défend
le but doit être accordé.
Si un joueur envoie le ballon dans son propre but, ce but est accordé à l’équipe adverse, sauf lors
d’un renvoi exécuté par le gardien de but (12:2, 2e paragraphe).
Commentaire :
Si un objet ou une personne ne participant pas au jeu (spectateur, etc.) empêche l’entrée du ballon dans
le but, il faut accorder le but si l’arbitre est convaincu que le ballon aurait franchi la ligne de but sans
cette intervention.
2. Un but accordé ne peut plus être annulé une fois que l’arbitre a sifflé l’engagement (voir toutefois,
le commentaire de la règle 2:9 )
Commentaire :
Un but accordé par les arbitres devrait être directement inscrit au tableau d’affichage.
3. L’équipe qui a marqué le plus grand nombre de buts est déclarée vainqueur. Il y a match nul si les
deux équipes ont marqué le même nombre de buts ou aucun but (voir 2:2).
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Les équipes changent de camp pour la seconde mi-temps du match. L’engagement du début de la
seconde mi-temps revient à l’équipe qui ne l’avait pas au début du match.
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4. Lors de l’engagement au début de chaque mi-temps (et d’éventuelles prolongations), tous les
joueurs doivent se trouver dans leur moitié de l’aire de jeu ou à l’intérieur de la zone d’engagement,
le cas échéant.
Lors de l’engagement après un but, les adversaires peuvent toutefois se trouver dans les deux
moitiés de l’aire de jeu.
Si l’engagement est exécuté depuis la ligne médiane (10:3a), les adversaires ne peuvent pas
s’approcher à moins de 3 mètres du joueur exécutant l’engagement (15:4, 15:9, 8:7c).
Si l’engagement est exécuté depuis la zone d’engagement (10:3b), les adversaires doivent se
trouver à l’extérieur de la ligne de la zone d’engagement avec la totalité du corps (15:4, 15:9, 8:7c).
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Elle est également accordée lorsque le ballon a touché le plafond ou un équipement suspendu au-
dessus de l’aire de jeu.
2. La remise en jeu est exécutée sans coup de sifflet des arbitres (voir, toutefois, la règle 15:5b), par
les adversaires de l’équipe dont le joueur a touché en dernier lieu le ballon avant qu’il ne franchisse
la ligne de touche ou de sortie de but ou touche le plafond ou un équipement suspendu.
3. La remise en jeu est exécutée depuis l’endroit où le ballon a franchi la ligne de touche ou, s’il a
franchi la ligne de sortie de but, de l’intersection entre la ligne de touche et la ligne de sortie de but
du côté concerné.
Pour une remise en jeu après que le ballon a touché le plafond ou un équipement suspendu au-
dessus de l’aire de jeu, la remise en jeu s’effectue au point le plus proche de la ligne de touche la
plus proche, en relation avec l’endroit où le ballon a heurté le plafond ou l’équipement suspendu.
4. Le porteur du ballon doit garder au moins un pied sur la ligne de touche et rester dans cette position
jusqu’à ce que le ballon ait quitté sa main. Il n’y a pas de restrictions concernant le placement du
second pied (13:1a, 15:6, 15:7 paragraphes 2 et 3).
5. Lors de l’exécution d’une remise en jeu, les adversaires doivent se tenir à 3 mètres au moins du
lanceur (15:4, 15:9, 8:7c).
Toutefois, il leur est toujours permis de se placer immédiatement à l’extérieur de la ligne de surface de
but, même si la distance entre eux et le porteur du ballon est inférieure à 3 mètres.
1. Un renvoi est accordé lorsque : (i) un joueur de l’équipe adverse a pénétré sur la surface de but en
violation de la règle 6:2a ; (ii) le gardien de but a contrôlé le ballon sur la surface de but ou le ballon
est immobile sur le sol de la surface de but (6:4-5) ; (iii) un joueur de l’équipe adverse a touché un
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Cela veut dire que dans toutes ces situations le ballon est considéré « hors jeu » et que le jeu
reprend avec un renvoi (13:3) même s’il y a une irrégularité après qu’un renvoi a été accordé et
avant que ce renvoi n’ait été engagé.
2. Le renvoi est à exécuter par le gardien de but, sans coup de sifflet de l’arbitre (voir, toutefois, la
règle, 15:5b), depuis la surface de but au-delà de la ligne de surface de but.
Si l’équipe devant effectuer le renvoi joue sans gardien de but, un gardien de but doit remplacer l’un
des joueurs de champ (règle 4:4). Les arbitres décident si un arrêt du temps de jeu est nécessaire
(règle 2:8, 2e paragraphe, Interprétation n° 2).
Le renvoi est considéré comme exécuté lorsque le ballon joué par le gardien de but a complètement
franchi la ligne de surface de but.
Les joueurs de l’équipe adverse peuvent se trouver immédiatement derrière la ligne de surface de
but, mais peuvent seulement toucher le ballon après que celui-ci a entièrement franchi la ligne de
surface de but (15:4, 15:9, 8:7c).
1. En principe, les arbitres interrompent le match et le font reprendre par un jet franc pour l’équipe
adverse lorsque :
a. l’équipe en possession du ballon commet une irrégularité qui doit mener à une perte de la
possession du ballon (voir 4:2-3, 4:5-6, 4:9, 5:6-10, 6:5 1er paragraphe, 6:7b, 7:2-4, 7:7-8, 7:10,
7:11-12, 8:2-10, 10:3, 11:4, 13:7, 14:4-7, 15:7 3eparagraphe, et 15:8);
b. les adversaires commettent une irrégularité entraînant une perte du ballon pour l’équipe qui le
possédait (voir 4:2-3, 4:5-6, 5:5, 6:2b, 6:7b, 7:8, 8:2-10).
2. Les arbitres devraient veiller à la continuité du match en s’abstenant d’interrompre le jeu
prématurément par une décision de jet franc.
Cela veut dire que les arbitres, suivant la règle 13:1a, ne devraient pas accorder un jet franc si
l’équipe qui défend récupère le ballon immédiatement après une irrégularité commise par l’équipe
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De même, dans le cadre de la règle 13:1b, les arbitres devraient seulement intervenir quand il est
clair que l’équipe qui attaque a perdu la possession du ballon ou est incapable de poursuivre son
attaque en raison de l’irrégularité commise par l’équipe qui défend.
Si l’irrégularité appelle une sanction personnelle, les arbitres peuvent décider d’interrompre le match
immédiatement, si cela ne représente pas un désavantage pour l’équipe opposée à l’équipe
responsable de l’irrégularité. Sinon, la sanction est reportée jusqu’à ce que la situation de jeu en
cours soit terminée.
La règle 13:2 ne s’applique pas dans le cas d’une infraction aux règles 4:2-3 ou 4:5-6, où le match
devrait être immédiatement interrompu, généralement par l’intervention du chronométreur, du
délégué ou des arbitres.
3. Si une irrégularité donnant normalement lieu à un jet franc en vertu de la règle 13:1a-b intervient
lorsque le ballon n’est pas en jeu, la rencontre reprend par le jet correspondant à la situation
motivant l’interruption existante (veuillez consulter également les instructions particulières pendant
les 30 dernières secondes visées à la règle 8:10c ).
4. En plus des situations évoquées dans la règle 13:1a-b, un jet franc est également utilisé comme
moyen de reprendre le match dans certaines situations où le match est interrompu (c’est-à-dire
lorsque le ballon est en jeu), même si aucune irrégularité n’est intervenue :
a. si une équipe est en possession du ballon au moment de l’interruption, cette équipe reste en
possession du ballon ;
b. si aucune des deux équipes n’est en possession du ballon, la possession du ballon revient à
l’équipe qui avait la dernière le ballon avant l’interruption.
5. S’il y a une décision de jet franc contre l’équipe en possession du ballon lorsque l’arbitre siffle, le
joueur qui a le ballon doit au moment du coup de sifflet de l’arbitre immédiatement poser ou laisser
tomber le ballon sur le sol de manière à ce qu’il soit jouable (8:8b).
6. Le jet franc est généralement exécuté sans coup de sifflet de l’arbitre (voir, cependant, la règle
15:5b) et, en principe, depuis l’endroit où l’irrégularité est intervenue. Les exceptions à ce principe
sont reprises ci-dessous.
Dans les situations décrites dans la règle13:4a-b, le jet franc est effectué, après le coup de sifflet,
en principe de l’endroit où le ballon se trouvait au moment de l’interruption.
Comme indiqué dans la règle 7:11, les jets francs sanctionnant un jeu passif doivent être exécutés
de l’endroit où le ballon se trouvait lors de l’interruption du match.
En dépit des principes et des procédures de base énoncés dans les paragraphes précédents, un
jet franc ne pourra jamais être exécuté à l’intérieur de la propre surface de but de l’équipe exécutant
le jet franc ou à l’intérieur de la ligne de jet franc de l’équipe adverse. Dans toute situation où l’endroit
indiqué dans l’un des deux précédents paragraphes se situe dans l’une de ces deux zones, l’endroit
de l’exécution du jet franc doit être déplacé vers le point le plus proche immédiatement en dehors
de la zone à accès limité.
Commentaire :
Si la position d’exécution correcte du jet franc se situe au niveau de la ligne de jet franc de l’équipe qui
défend, l’exécution doit avoir lieu sur le point précis. Cependant, si l’endroit d’exécution du jet franc est
éloigné de la ligne de jet franc de l’équipe qui défend, il y a lieu d’accorder une tolérance entre le point
d’exécution et le point précis. Cette tolérance atteint progressivement un maximum de 3 mètres, une
distance qui s’applique au cas où le jet franc est exécuté juste en dehors de la propre surface de but de
l’équipe qui procédera au jet.
La tolérance dont il est question au paragraphe précédent ne s’applique pas à la suite d’une irrégularité
à la règle 13:5 en relation avec la règle 8:8b. Dans de tels cas, l’exécution du jet doit toujours se faire
du point précis où l’irrégularité a été commise.
7. Avant l’exécution d’un jet franc, les joueurs de l’équipe du lanceur ne peuvent pas toucher ni franchir
la ligne de jet franc. Voir également la restriction particulière en vertu de la règle 2:5.
Lorsque des attaquants se trouvent entre les lignes de surface de but et de jet franc avant l’exécution
d’un jet franc, les arbitres doivent corriger les positions de ces joueurs, si ces positions irrégulières
exercent une influence sur le déroulement du match (15:3, 15:6). Il faut alors procéder au jet franc
après coup de sifflet (15:5b). La même procédure s’applique (règle 15:7, 2e paragraphe) si des
joueurs de l’équipe du lanceur pénètrent dans la zone protégée pendant l’exécution du jet franc
(avant que le ballon n’ait quitté la main du lanceur), et si l’exécution du jet n’a pas été précédée par
un coup de sifflet.
Si des joueurs de l’équipe attaquante touchent ou franchissent la ligne de jet franc après le coup de
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De la même façon, cette règle s’applique en cas « de force majeure », telle qu’une panne
d’électricité soudaine, qui interrompt une action de jeu avec occasion manifeste de but.
Voir l’interprétation n° 6 pour la définition d’une « occasion manifeste de but ».
2. Il n’y a pas lieu d’accorder un jet de 7 mètres si, en dépit d’une irrégularité au sens de la règle 14:1a,
le joueur de l’équipe attaquante reste pleinement maître du ballon et de son équilibre, même si, par
la suite, le joueur ne parvient pas à concrétiser son occasion de but.
Chaque fois qu’une décision de jet de 7 mètres est envisageable, les arbitres devraient toujours
s’abstenir d’intervenir jusqu’à ce qu’ils puissent clairement déterminer si une décision de jet de 7
mètres est en effet justifiée et nécessaire. Inversement, s’il apparaît que le joueur a vraiment perdu
le contrôle du ballon ou la maîtrise de son équilibre en raison de l’irrégularité, de sorte qu’une
véritable occasion manifeste de but est déjouée, il faut accorder un jet de 7 mètres. Inversement,
s’il apparaît que le joueur a vraiment perdu le contrôle du ballon ou la maîtrise de son équilibre en
raison de l’irrégularité, de sorte qu’une véritable occasion manifeste de but est déjouée, il faut
accorder un jet de 7 mètres.
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4. Le jet de 7 mètres est un tir au but et doit être exécuté dans les 3 secondes qui suivent le coup de
sifflet de l’arbitre (15:7, 3e paragraphe ; 13:1a).
5. Lors de l’exécution du jet de 7 mètres le lanceur doit prendre position derrière la ligne de 7 mètres,
à un mètre tout au plus derrière la ligne (15:1, 15:6). Après le coup de sifflet de l’arbitre, le lanceur
ne doit ni toucher ni franchir la ligne de 7 mètres avant que le ballon n’ait quitté sa main (15:7, 3e
paragraphe ; 13:1a).
6. Après l’exécution d’un jet de 7 mètres, le ballon ne peut être rejoué par le lanceur ou un coéquipier,
qu’après avoir touché un adversaire ou le but (15:7, 3e paragraphe ; 13:1a).
7. Lors de l’exécution d’un jet de 7 mètres, les coéquipiers du lanceur doivent se tenir en dehors de la
ligne de jet franc et y rester jusqu’à ce que le ballon ait quitté la main du lanceur (15:3, 15:6). S’ils
ne respectent pas cette règle, l’arbitre donnera un jet franc contre l’équipe qui exécute le jet de 7
mètres (15:7, 3e paragraphe ; 13:1a).
8. Lors de l’exécution d’un jet de 7 m, les joueurs de l’équipe adverse doivent rester à l’extérieur de la
ligne de jet franc et se tenir à 3 mètres au moins de la ligne de 7 mètres jusqu’à ce que le ballon ait
quitté la main du lanceur. S’ils ne respectent pas cette règle, le jet de 7 mètres sera rejoué s’il ne
se conclut pas par un but, mais cela n’entraîne pas de sanction personnelle.
9. Le jet de 7 mètres doit être rejoué, si un but n’a pas été marqué, si le gardien de but franchit sa
ligne de limitation, c’est-à-dire la ligne de 4 mètres (1:7, 5:11), avant que le ballon n’ait quitté la main
du lanceur. Cependant, cela n’entraîne pas de sanction personnelle pour le gardien de but.
10. Il n’est pas permis de changer de gardien de but une fois que le lanceur est prêt à effectuer son jet
de 7 mètres et se trouve en position correcte, le ballon en main. Toute tentative visant à quitter le
but dans cette situation pour un changement sera sanctionnée comme un comportement antisportif
(8:7c, 16:1b et16:3d).
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Pendant l’exécution, sauf dans le cas d’un renvoi (voir 12:2) et de l’engagement depuis la zone
d’engagement (10:3b), le lanceur doit avoir une partie du pied constamment en contact avec le sol
jusqu’à ce que le ballon soit libéré (voir, toutefois, 10:3b). L’autre pied peut être levé et reposé
plusieurs fois (voir également la règle 7:6).
Le lanceur doit rester dans la position régulière tant que le jet n’a pas été effectué (15:7,
paragraphes 2 et 3).
Remarque :
Avant l’exécution d’un jet (à l’exception du renvoi), le lanceur doit être debout, c'est-à-dire qu'aucune
autre partie du corps que les pieds ne doit être en contact avec le sol.
2. Un jet est considéré comme exécuté lorsque le ballon a quitté la main du lanceur (voir, toutefois,
12:2, 10:3a, 2e paragraphe et 10:3b).
Le lanceur peut rejouer le ballon seulement après que celui-ci a touché un autre joueur, l’un des
montants du but ou la traverse. (15:7, 15:8). Voir aussi les autres restrictions pour les situations
selon 14:6.
Tous les jets peuvent aboutir directement à un but, sauf qu'un « but marqué contre son camp »
direct ne peut pas être marqué par un renvoi si le ballon est hors du jeu ((12:1) (par exemple en
laissant tomber le ballon dans son propre but).
3. Tous les coéquipiers doivent prendre les positions imposées pour le jet en question (15:6). Les
joueurs doivent conserver des positions régulières jusqu’à ce que le ballon ait quitté la main du
lanceur, à l’exception du cas prévu par la règle 10:3a, 2e paragraphe (voir, toutefois, 10:3b).
Le ballon ne peut être touché par un coéquipier ni lui être transmis, pendant l’exécution d’un jet
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4. Tous les joueurs doivent prendre les positions imposées pour le jet en question et conserver ces
positions correctes jusqu’à ce que le ballon ait quitté la main du lanceur (voir, toutefois, 10:3b, 12:2
et 15:9).
Lors de l’exécution d’un engagement, d’une remise en jeu ou d’un jet franc, les arbitres ne doivent
pas corriger les positions irrégulières des joueurs en défense, si lors d’une exécution immédiate
cela n’entraîne aucun désavantage pour l’équipe attaquante. Lorsque cela entraîne un
désavantage, les positions irrégulières sont alors à corriger.
L’arbitre peut juger approprié, par souci de clarté, de donner un coup de sifflet, pour la reprise du jeu
dans une tout autre circonstance.
En principe, les arbitres ne donneront pas de coup de sifflet pour la reprise de jeu tant que des joueurs
n’auront pas pris les positions prévues aux règles 15:1, 15:3 et 15:4 (voir, toutefois, 13:7 2e paragraphe
et 15:4 paragraphe). Si l’arbitre donne un coup de sifflet pour l’exécution d’un jet, malgré des positions
irrégulières des défenseurs, ceux-ci ont alors le droit d’intervenir dans le jeu.
Après le coup de sifflet de l’arbitre, le lanceur doit jouer le ballon dans les 3 secondes.
6. Les irrégularités commises par le lanceur ou ses coéquipiers avant l’exécution d’un jet, par exemple
sous la forme de positions irrégulières ou du fait du ballon touché par un coéquipier, doivent
conduire à une correction de la part des arbitres. (Voir, toutefois, 13:7 2e paragraphe).
7. Les conséquences d’irrégularités commises par le lanceur ou ses coéquipiers (15:1-3) pendant
l’exécution d’un jet dépendent avant tout du fait que l’exécution ait été précédée d’un coup de sifflet
______________________________________________________________________________________________________________________________________
En principe, toute irrégularité pendant l’exécution d’un jet, qui n’a pas été précédée d’un coup de
sifflet, doit être traitée par une correction avec une nouvelle exécution du jet après coup de sifflet.
Cependant, la notion d’avantage, comme expliquée à la règle 13:2, s’applique ici. Si l’équipe du
lanceur perd immédiatement la possession du ballon après une exécution irrégulière, alors le jet est
simplement considéré comme ayant été exécuté et le jeu continue.
En principe, toute irrégularité pendant l’exécution après le coup de sifflet de reprise doit être
sanctionnée. Cela s’applique par exemple si le lanceur saute au cours de l’exécution, garde le ballon
plus de 3 secondes ou abandonne une position régulière avant que le ballon n’ait quitté sa main.
Cela s’applique si les coéquipiers prennent des positions irrégulières après le coup de sifflet, mais
avant que le ballon ait quitté les mains du lanceur (sauf règle 10:3a, 2e paragraphe). Dans de tels
cas, le jet initial est annulé et les adversaires se voient accorder un jet franc (13:1a) à l’endroit de
l’infraction (voir, toutefois, la règle 2:6). La disposition sur l’avantage en vertu de la règle 13:2
s’applique, par exemple, si l’équipe du lanceur perd la possession du ballon avant que les arbitres
aient eu la possibilité d’intervenir, le jeu continue.
8. Par principe, toute irrégularité faisant immédiatement suite, mais en relation avec l’exécution d’un
jet doit être sanctionnée. Cela se réfère à une irrégularité de la règle 15:2, 2e paragraphe, à savoir,
le lanceur touche le ballon une seconde fois, avant que celui-ci n’ait touché un autre joueur, un
montant du but ou la traverse. Cela peut se faire sous la forme d’un dribble, ou si le joueur se saisit
à nouveau du ballon après qu’il a été en l’air ou posé au sol (avant de s’en saisir de nouveau). Cela
est sanctionné par un jet franc (13:1a) pour les adversaires. Comme dans le cas de 15:7, 3e
paragraphe, la règle de l’avantage s’applique.
9. À l’exception des cas indiqués dans les règles 14:8, 14:9, 15:4, 2e paragraphe et 15:5, 3e
paragraphe, les joueurs en défense, qui entravent l’exécution d’un jet pour les adversaires par
exemple, en ne prenant pas une position régulière initialement ou en adoptant une position
irrégulière postérieurement, doivent être sanctionnés. Cela s’applique indépendamment du fait que
cela ait lieu avant ou pendant l’exécution (avant que le ballon ait quitté la main du lanceur).
Il est sans importance que le jet ait été précédé d’un coup de sifflet pour la reprise ou non. La règle
8:7c s’applique, conjointement avec les règles 16:1b et 16:3d.
Un jet dont l’exécution a été influencée de manière négative par l’intervention d'un joueur doit être
par principe rejoué.
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Commentaire :
Un joueur ne devrait pas recevoir plus d’un avertissement et une équipe pas plus de trois, au total. La
sanction suivante doit être une exclusion de 2 minutes, au minimum.
Un joueur qui a déjà été exclu pour 2 minutes ne devrait plus recevoir d’avertissement.
Il ne peut y avoir qu’un avertissement en tout contre l’ensemble des officiels d’une même équipe.
2. L’avertissement est indiqué par l’arbitre au joueur ou à l’officiel fautif ainsi qu’au
secrétaire/chronométreur en brandissant un carton jaune (geste n° 13).
Commentaire :
Il ne peut y avoir qu’une seule exclusion de 2 minutes à l’encontre des officiels d’une même équipe.
______________________________________________________________________________________________________________________________________
4. L’exclusion est à signifier clairement après un arrêt du temps de jeu au joueur fautif ou à l’officiel
d’équipe, tout comme au chronométreur /secrétaire s’il y a lieu en effectuant le geste réglementaire,
à savoir le bras levé et deux doigts de la main clairement séparés (geste n° 14).
5. Une exclusion est toujours prononcée pour une durée de 2 minutes. La troisième exclusion d’un
même joueur entraîne toujours sa disqualification (16:6d).
Pendant la durée de son exclusion, le joueur ne peut pas participer au jeu ni être remplacé par un
coéquipier.
Le temps de l’exclusion commence au coup de sifflet de reprise du jeu par le coup de sifflet de
l’arbitre.
Lorsque le temps d’exclusion d’un joueur n’est pas écoulé à l’issue de la première mi- temps, celui-
ci se poursuivra à partir du début de la seconde mi-temps. La même règle s’applique entre le temps
réglementaire et les prolongations, et pendant les prolongations. Une exclusion non expirée à la fin
d’une prolongation signifie que le joueur n’est pas autorisé à participer à l’épreuve décisive qui suit,
telle que l’épreuve des jets de 7 mètres, conformément au commentaire de la règle 2:2.
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Les disqualifications en application des règles 8:6 et 8:10a-b sont à confirmer par un rapport écrit
envoyé aux instances compétentes pour décider des mesures à prendre. Dans de tels cas, les «
responsables d’équipe » et le délégué (voir l’interprétation n° 7) doivent immédiatement être
informés de la décision de disqualification avec rapport.
Pour cela, l’arbitre présente également le carton bleu, à titre informatif, après avoir présenté le
carton rouge.
9. Si un joueur ou un officiel d’équipe s’est rendu coupable de plus d’une irrégularité simultanément
ou successivement avant que le match n’ait repris et que ces irrégularités justifient différentes
sanctions, en principe, seule la plus sévère de ces sanctions sera appliquée.
Cependant, il y a les exceptions suivantes pour lesquelles l’équipe sera toujours réduite pour 4
minutes sur l’aire de jeu.
a. si un joueur qui vient de recevoir une exclusion de 2 minutes se rend coupable, avant la reprise
du jeu, d’un comportement antisportif, il recevra une exclusion supplémentaire (16:3g). Si cette
exclusion est la troisième pour ce joueur, il est disqualifié ;
b. si un joueur vient d’être disqualifié (directement ou suite à une troisième exclusion) et se rend
coupable, avant la reprise du jeu, d’un comportement antisportif, l’équipe recevra une exclusion
supplémentaire par laquelle elle est réduite pour 4 minutes (16:8, 2e paragraphe) ;
c. si un joueur qui vient de recevoir une exclusion de 2 minutes se rend coupable, avant la reprise
du jeu, d’un comportement grossier ou particulièrement grossier, il est disqualifié (16:6b) ; le
cumul des deux sanctions signifie la réduction de l’équipe pour 4 minutes (16:8, 2e paragraphe) ;
d. si un joueur qui vient d’être disqualifié (directement ou suite à une troisième exclusion) se rend
coupable, avant la reprise du jeu, d’un comportement antisportif grossier ou particulièrement
grossier, l’équipe recevra une exclusion supplémentaire par laquelle elle est réduite pour 4
minutes (16:8, 2e paragraphe) ;
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Toutes les pauses entre les mi-temps, les arrêts du temps de jeu, les temps morts d’équipe et les
prolongations font partie du « temps de jeu ». Dans tous les autres cas d’épreuve décisive (exemple
: épreuve des jets de 7 mètres), seule la règle 16:6 est à appliquer.
Tous les cas de comportement antisportif caractérisé ou répété, doivent amener l’interdiction de la
participation de ce joueur (voir commentaire de la règle 2:2).
11. Tout comportement antisportif, antisportif grossier, particulièrement grossier ainsi que tout autre
comportement irrespectueux (voir règles 8:6-10) de la part d’un joueur ou d’un officiel d’équipe sur
les lieux d’une rencontre, mais en dehors du temps de jeu est à pénaliser comme suit :
De telles sanctions pour des irrégularités commises avant le match peuvent être mises en
application à n’importe quel moment de la rencontre, lorsqu’il s’avère que la personne fautive est
un éventuel participant au match et dans la mesure où ce fait n’avait pas encore été établi au
moment de l’incident.
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Les arbitres constatent également la présence des 2 équipes en tenue réglementaire et vérifient la
feuille de match ainsi que l’équipement des joueurs et l’occupation réglementaire de la zone de
changement par les joueurs et les officiels, tout comme la présence et l’identité du « responsable
d’équipe » de chaque équipe. Toute irrégularité doit être corrigée (4:1-2 et 4:7-9).
4. Le tirage au sort est effectué par l’un des arbitres, en présence de l’autre arbitre et du « responsable
d’équipe » de chaque équipe. Un officiel ou un joueur (par exemple, le capitaine d’équipe) peut
remplacer le « responsable d’équipe ».
5. En principe, l’ensemble du match doit être dirigé par les deux mêmes arbitres.
Ils veillent à l’observation des règles de jeu et ont le devoir de sanctionner les irrégularités (voir,
toutefois, les règles 13:2 et 14:2).
Si l’un des arbitres se trouve dans l’impossibilité de terminer le match, l’autre arbitre continuera à
diriger le match tout seul.
Remarque :
L’IHF, les confédérations continentales et les fédérations nationales ont, dans leur domaine, la
possibilité d’alléger l’application des paragraphes 1 et 3 de la règle 17:5.
6. Lorsque les deux arbitres sifflent une irrégularité aux règles contre la même équipe, mais qu’ils sont
d’un avis différent quant à la sévérité de la sanction à infliger, c’est toujours la sanction la plus
sévère qui doit être appliquée.
7. Lorsque les deux arbitres sifflent une irrégularité aux règles, ou lorsque le ballon a quitté l’aire de
jeu, et que les deux arbitres sont d’un avis contraire quant à l’équipe qui devrait être en possession
du ballon, c’est la décision conjointe dégagée après une courte consultation entre les deux arbitres
qui prévaut. S’ils ne parviennent pas à une décision conjointe, c’est l’avis de l’arbitre de champ qui
s’imposera.
Le time-out est obligatoire. A la suite de la conversation entre les arbitres, le jeu reprend après des
gestes clairs des arbitres et un coup de sifflet (2:8d, 15:5).
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Remarque :
L’IHF, les confédérations continentales et les fédérations nationales ont, dans leur domaine, la
possibilité d’alléger les règles 17:8 et 17:9.
10. Après le match, les arbitres sont tenus de vérifier si la feuille de match a été correctement remplie.
Les disqualifications prononcées au titre des règles 8:6 et 8:10 doivent être motivées sur la feuille
de match.
11. Les décisions des arbitres ou des délégués fondées sur l’observation des faits ou leur jugement
sont sans appel.
Seules les décisions en contradiction avec les règles de jeu peuvent faire l’objet d’une réclamation.
Pendant le match, seul le « responsable d’équipe » est autorisé à s’adresser aux arbitres.
12. Les deux arbitres ont le droit d’interrompre temporairement ou d’arrêter définitivement le match.
Avant que le match ne soit définitivement arrêté, les arbitres doivent tout mettre en œuvre pour le
mener à terme.
13. La tenue noire est principalement destinée aux arbitres.
14. Les arbitres et les délégués peuvent utiliser pour leur communication des appareils électroniques.
Les règles concernant leur utilisation sont fixées par les instances compétentes.
D’autres tâches, telles que le contrôle du nombre de joueurs et d’officiels d’équipe dans la zone de
changement et la sortie et l’entrée de remplaçants, ainsi que le comptage du nombre d’attaques
(cette décision est considérée comme fondée sur l’observation des faits) suite à la prise en charge
médicale d’un joueur sur le terrain, sont considérées comme des responsabilités conjointes.
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S’il n’y a pas de chronomètre avec signal automatique de fin de match, le chronométreur prend la
responsabilité de donner le signal de fin à la mi-temps et à la fin du match (voir 2:3).
Dans la mesure où l’installation murale de chronométrage ne peut pas afficher les temps d’exclusion
(au moins trois par équipe dans les compétitions de l’IHF), le chronométreur inscrit le moment de la
rentrée en jeu et le numéro du maillot du joueur exclu sur un carton qui est posé sur la table du
chronométreur.
Lorsqu’un jet franc ou une remise en jeu est ordonné, les arbitres doivent immédiatement indiquer la
direction du jet (gestes 7 ou 9).
Par la suite, le(s) geste(s) obligatoire(s) approprié(s) devrai(en)t être effectué(s) (gestes 13-14) pour
indiquer toute sanction personnelle.
Lorsqu’il apparaît utile d’expliquer une décision de jet franc ou un jet de 7 mètres, il convient d’effectuer
l’un des gestes 1-6 et 11 pour information. Le geste 11 sera, toutefois, toujours effectué dans les
situations où la décision de jet franc pour cause de jeu passif n’était pas précédée par le geste 17.
Les gestes 12, 15 et 16 sont obligatoires dans les situations où ils s’appliquent.
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Dans les cas où il est clair que l’équipe souhaite marquer un but, les arbitres doivent essayer de trouver
un équilibre entre la réalisation de ce souhait (même si les chances de but sont minimes) et la garantie
que cette situation ne perdure par une perte de temps et des « palabres » frustrants. En d’autres termes,
les arbitres doivent placer correctement les joueurs des deux équipes, en faisant preuve de rapidité et
de fermeté, de telle sorte que le jet franc puisse être exécuté sans perte de temps. Les nouvelles
restrictions de la règle 2:5 qui concernent la position des joueurs et les changements doivent être
appliquées (4:5 et 13:7).
Les arbitres doivent également être très vigilants quant aux autres irrégularités des deux équipes qui
sont passibles de sanction. Toute irrégularité des défenseurs doit être sanctionnée (15:4, 15:9, 16:1b,
16:3d). Par ailleurs, les joueurs attaquants enfreignent souvent les règles pendant l’exécution du jet, par
exemple, si un ou plusieurs joueurs franchissent la ligne de jet franc après le coup de sifflet, mais avant
que le ballon n’ait quitté la main du lanceur (13:7, 3e paragraphe), ou si le lanceur bouge ou saute
pendant l’exécution du jet (15:1, 15:2, 15:3).
À l’exception des situations indiquées dans la règle 2:8, où un arrêt de temps de jeu est obligatoire, les
arbitres devraient examiner l’opportunité des arrêts de temps de jeu dans d’autres situations. Voici
quelques situations typiques où l’arrêt de temps de jeu n’est pas obligatoire, mais devrait néanmoins
être donné dans des circonstances normales :
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Lorsqu’ils déterminent la nécessité d’ordonner un arrêt de temps de jeu dans ces situations ou d’autres,
les arbitres devraient surtout considérer si une interruption du match sans un arrêt du temps de jeu crée
un désavantage pour l’une ou l’autre équipe. Par exemple, si une équipe mène largement à la marque
peu avant la fin de la rencontre, il se peut alors qu’il ne soit pas nécessaire d’ordonner un arrêt de temps
de jeu pour une brève interruption due à l’essuyage de l’aire de jeu. De la même façon, si l’équipe
désavantagée par l’absence d’un arrêt de temps de jeu est l’équipe qui, pour quelque raison que ce
soit, essaie de gagner du temps ou de « faire traîner les choses », il n’y a évidemment pas lieu de
prononcer un arrêt de temps de jeu.
Un autre facteur décisif est la durée prévue de l’interruption. La longueur d’une interruption résultant
d’une blessure est souvent difficile à évaluer : dans ces cas, il est préférable d’ordonner un arrêt du
temps de jeu. Inversement, les arbitres ne devraient pas trop rapidement ordonner un arrêt du temps
de jeu lorsque le ballon a quitté l’aire de jeu. En effet, dans ce genre de situations, le ballon est souvent
immédiatement renvoyé sur l’aire de jeu et peut être joué. Si tel n’est pas le cas, les arbitres devraient
se concentrer pour mettre rapidement le ballon de réserve en jeu (3:4), précisément pour éviter un arrêt
du temps de jeu.
L’arrêt de temps de jeu obligatoire lié aux jets de 7 mètres a été supprimé. Il est néanmoins possible
d’accorder un arrêt de temps de jeu déterminé par un jugement subjectif en certaines occasions,
conformément aux principes qui viennent d’être énoncés. Cela peut impliquer aussi des situations où
l’une des équipes retarde clairement l’exécution, par exemple au moyen d’un changement de gardien
ou de lanceur.
Chaque équipe a droit à un temps mort d’équipe de 1 minute par mi-temps du temps réglementaire
(mais pas au cours des prolongations).
Une équipe qui souhaite demander un temps mort d’équipe doit poser, par l’intermédiaire d’un officiel
d’équipe, un « carton vert » sur la table devant le chronométreur (ce carton devrait mesurer environ 15
x 20 cm et afficher un grand « T » sur les deux faces).
Une équipe peut seulement demander son team time-out lorsqu’elle est en possession du ballon (ballon
en jeu ou lors d’interruption du jeu). À condition que l’équipe ne perde pas la possession du ballon avant
que le chronométreur n’ait le temps de siffler (dans ce cas le carton vert sera remis à l’équipe), l’équipe
recevra immédiatement un temps mort d’équipe.
Les arbitres confirment le team time-out et le chronométreur démarre alors un autre chronomètre pour
contrôler l’écoulement de la durée du team time-out. Le secrétaire consigne le temps mort d’équipe sur
la feuille de match pour l’équipe requérante.
Au cours du temps mort d’équipe, les joueurs et les officiels de l’équipe restent au niveau de leur zone
de changement, soit sur l’aire de jeu, soit dans la zone de changement. Les arbitres restent au centre
de l’aire de jeu, cependant l’un d’entre eux devrait brièvement se rendre à la table du chronométreur
pour le consulter.
Les irrégularités et comportements antisportifs commis pendant un temps mort d’équipe entraînent les
mêmes sanctions (en vertu de la règle 16) que pendant la durée du match, puisqu’un temps mort
d’équipe est considéré comme faisant partie du temps de jeu (16:10). Il est sans importance que les
joueurs/officiels concernés soient sur l’aire de jeu ou en dehors de celle-ci. Par conséquent, une
exclusion ou une disqualification doivent être appliqués conformément aux règles16:1-3 et 16:6-9 en
cas de comportement antisportif (8:7-10) ou d’une action relevant de la règle 8:6b.
Après 50 secondes, le chronométreur donne un signal sonore indiquant que le match reprend dans 10
secondes.
Les équipes sont tenues de reprendre le match lorsque le team time-out est terminé. Le jeu reprend soit
avec le jet qui correspond à la situation au moment où le temps mort d’équipe a été accordé soit, si le
ballon était en jeu, avec un jet franc pour l’équipe qui a demandé le temps mort d’équipe. Ce jet est à
exécuter à l’endroit où se trouvait le ballon au moment de l’interruption.
Une équipe peut demander le temps mort d'équipe directement en appuyant sur un bouton (buzzer) sur
un appareil électronique au lieu d’utiliser les cartons verts. Le buzzer est directement connecté au
système officiel du tableau d’affichage et le fait d'appuyer sur le buzzer entraînera directement l'arrêt du
temps. Pour signaler le temps mort d’équipe à toutes les parties, celui-ci est également indiqué par un
signal audio. Pour en savoir plus, veuillez consulter le Règlement pour le temps mort d’équipe
électronique.
Remarque :
L’IHF, les confédérations continentales et les fédérations nationales ont, dans leur domaine, la
______________________________________________________________________________________________________________________________________
Les équipes reçoivent les cartons numérotés 1 et 2 lors de la première mi-temps et les cartons
numérotés 2 et 3 lors de la seconde mi-temps à condition qu’elles n’aient pas eu plus d’un temps mort
d’équipe au cours de la première mi-temps. Si elles ont déjà eu deux temps morts d’équipe au cours de
la première mi-temps, elles ne recevront que le carton vert numéroté 3.
Au cours des 5 dernières minutes du temps réglementaire, un seul temps mort d’équipe est autorisé par
équipe.
L’application des règles régissant le jeu passif a pour but de prévenir toute tactique de jeu « non
attractive » et tout retard intentionnel au cours du match. Ce constat implique que les arbitres
reconnaissent et jugent avec cohérence les différents types de jeu passif tout au long du match.
Les différents types de jeu passif peuvent intervenir dans toutes les phases d’une attaque, c’est-à-dire
lorsque le ballon évolue sur l’aire de jeu, pendant la phase de construction ou pendant la phase de
conclusion.
Le recours au jeu passif peut intervenir plus fréquemment dans les situations suivantes :
lorsqu’il y a un faible écart de but, surtout en fin de partie ;
lorsqu’une équipe a un (des) joueur(s) exclu(s) pour 2 minutes ;
lorsqu’une équipe est techniquement meilleure, surtout en défense.
Les critères cités dans les précisions ci-dessous apparaissent rarement isolément dans le jeu. Ils
doivent être appréciés dans leur globalité par les arbitres. Ce sont surtout les effets d’un travail de
défense actif et régulier qui sont à prendre en compte.
Le geste d’avertissement préalable devrait être utilisé dans les situations suivantes :
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Indications caractéristiques :
tous les joueurs ont déjà pris leurs positions d’attaque ;
l’équipe commence la phase de construction avec un jeu de passes préparatoires ;
ce n’est qu’alors qu’un remplacement de joueur est effectué (l’équipe n’a effectué aucun
remplacement avant cette phase du match).
Commentaire :
Une équipe qui a tenté une contre-attaque rapide à partir de sa moitié d’aire de jeu, mais qui n’est pas
arrivée en position de tir, devrait pouvoir procéder à un remplacement rapide de joueurs à ce stade,
c’est-à-dire immédiatement après avoir atteint la moitié de l’aire de jeu de l’équipe adverse.
En principe, chaque équipe doit toujours être autorisée à procéder à une phase de construction, avec
un jeu de passes préparatoires.
Commentaire :
Une action d’attaque ciblée existe notamment lorsque l’équipe attaquante utilise des méthodes tactiques
de manière à obtenir un avantage de placement sur l’adversaire ou lorsqu’elle accélère clairement le
rythme de l’attaque par rapport à la phase de construction.
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Si un arbitre (soit l’arbitre de champ soit l’arbitre de ligne de but) reconnaît une tendance au jeu passif,
il lève le bras (geste n° 17) pour indiquer qu’aucune action ou tentative de tir vers le but n’est
reconnaissable. L’autre arbitre devrait reprendre ce geste.
L’utilisation du geste doit indiquer à l’équipe en possession du ballon qu’elle ne tente aucune action vers
le but ou qu’elle retarde la progression du jeu.
Le signal d’avertissement préalable s’applique normalement pour le temps restant entier de l’attaque.
Cependant, pendant le déroulement d’une attaque, il y a deux situations où la perception du jeu passif
n’est plus valable et le signal d’avertissement préalable doit être arrêté immédiatement :
1. l’équipe en possession du ballon tire au but et le ballon lui revient directement, renvoyé par un
montant du but, la traverse ou le gardien de but, ou bien cette action entraîne une remise en jeu en
faveur de cette équipe ;
2. un joueur ou un officiel de l’équipe qui défend se voit infliger une sanction personnelle conformément
à la règle 16 à cause d’une infraction aux règles ou d’un comportement antisportif.
Dans ces deux situations, l’équipe en possession du ballon doit être autorisée à une nouvelle phase
de construction.
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L’équipe avertie devrait avoir la possibilité de préparer une attaque ciblée en direction du but.
Si celle-ci ne tente aucune action évidente en direction du but (critères de décision, voir D1 et D2), l’un
des deux arbitres décide de siffler un jeu passif au plus tard après 4 passes (7:11-12).
essaye par des méthodes de défense active d’annihiler le changement de rythme ou l’action
ciblée ;
essaye d’interrompre un échange de passes de l’équipe attaquante en commettant des
infractions conformément à la règle 8:3, ce comportement doit être sanctionné de manière
progressive et avec cohérence.
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Si un jet franc, une remise en jeu (ou un renvoi) sont accordés après la 4 e passe, l’équipe
a la possibilité d’associer le tir à une passe supplémentaire pour conclure l’attaque.
La même chose s’applique, si le jet exécuté après la 4 e passe est gêné par l’équipe
défendante et que le ballon est dévié vers un attaquant ou franchit la ligne de touche ou la
ligne de sortie de but. Dans ce cas, l’équipe attaquante a le droit de conclure l’attaque en
faisant une passe supplémentaire.
Éléments relatifs aux actions 1 contre 1 par lesquelles aucun gain de terrain n’est réalisé
action de 1 contre 1 dans laquelle aucun intervalle n’existe (celui-ci étant fermé par
plusieurs adversaires) ;
action de 1 contre 1 sans volonté reconnue de prendre l’intervalle vers le but ;
action de 1 contre 1 avec le seul but d’obtenir un jet franc (exemple : se faire « neutraliser
» ou arrêter une action de 1 contre 1 malgré les possibilités d’utiliser un intervalle).
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Exécution de l’engagement
La directive pour l’interprétation de la règle 10:3 devrait, pour les arbitres, avoir pour objectif
d’encourager les équipes à pratiquer l’engagement rapide. Cela veut dire que les arbitres devraient
éviter d’être pointilleux et ne pas chercher à sanctionner une équipe qui essaye d’effectuer un
engagement rapide.
Par exemple : les arbitres doivent éviter que l’attention qu’ils consacrent à la prise de notes ou à d’autres
tâches ne porte préjudice à la vérification rapide de la position des joueurs. L’arbitre de champ devrait
être prêt à siffler rapidement quand le porteur du ballon est en position correcte, à condition de ne pas
devoir corriger les positions d’autres joueurs. Les arbitres doivent également se rappeler que les
coéquipiers du porteur du ballon sont autorisés à franchir la ligne médiane dès le coup de sifflet (ceci
est une exception au principe de base pour l’exécution des jets).
Par ailleurs, le point central n’est pas marqué sur la plupart des aires de jeu, quand ce n’est pas la ligne
médiane qui est interrompue en raison de publicité figurant au centre de l’aire de jeu. Dans de tels cas,
tant le lanceur que l’arbitre devront « estimer » la position correcte et toute précision excessive serait
irréaliste et hors de propos.
a. un joueur qui maîtrise déjà le ballon et son équilibre au niveau de la ligne de surface de but de
l’équipe adverse a la possibilité de tirer au but, sans qu’aucun adversaire puisse l’empêcher
de tirer avec des méthodes régulières.
Ceci vaut également lorsque le joueur n’est pas encore en possession du ballon, mais est prêt
à le réceptionner, et qu’aucun adversaire n'est en mesure de récupérer le ballon par des
méthodes régulières ;
b. un joueur qui maîtrise déjà le ballon et son équilibre, court (ou dribble) seul vers le gardien de
______________________________________________________________________________________________________________________________________
Ceci vaut également lorsque le joueur n’est pas encore en possession du ballon, mais est prêt
à le réceptionner, et que le gardien de but le heurte (voir le commentaire de la règle 8:5 et
empêche la réception du ballon ; dans ce cas, les positions des autres défenseurs sont sans
importance ;
c. un gardien a quitté sa surface de but et un adversaire maîtrisant le ballon et son équilibre a une
possibilité manifeste et toute liberté de tirer dans le but adverse vide.
Si un chronométreur ou un délégué intervient alors que le jeu vient d’être interrompu, la partie reprend
par le jet correspondant à la situation.
Si le chronométreur ou le délégué intervient, interrompant ainsi la partie en cours, les points suivants
sont à appliquer :
Le joueur fautif est sanctionné conformément à la règle 16:3a. Cependant, si un joueur pénètre sur le
terrain (règle 4:6) lors d’une occasion manifeste de but, celui-ci est à sanctionner conformément à la
règle 16:6b en relation avec la règle 8:10b.
Si le chronométreur interrompt la partie alors que le ballon est en jeu, alors la partie reprendra par un
jet franc en faveur de l’équipe qui était en possession du ballon au moment de l’arrêt du jeu.
Si l’interruption intervient suite à une faute de l’équipe qui défend et que, de ce fait, l’équipe en
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(Il en est de même si le chronométreur interrompt le jeu suite à la demande d’un temps mort d’équipe
et que les arbitres le refusent à cause d’un mauvais timing. Si au moment de cette interruption une
occasion manifeste de but est enrayée, il faut ordonner un jet de 7 mètres.)
Le chronométreur n’est pas autorisé à demander une sanction personnelle à l’encontre d’un joueur ou
d’un officiel d’équipe. Ceci vaut également lorsque les arbitres n’ont pas constaté eux-mêmes
l’irrégularité. Dans ces cas, ils peuvent cependant faire une remarque. En cas d’infraction relevant de
la règle 8:6 ou 8:10, ils doivent soumettre un rapport écrit.
Si un joueur semble blessé sur le terrain, les mesures suivantes doivent être prises :
a. Si les arbitres sont absolument certains que le joueur blessé a besoin d’une assistance
médicale sur le terrain, ils effectuent immédiatement les gestes n° 15 et 16. Par conséquent, le
joueur doit respecter les dispositions de la règle 4:11 2eparagraphe après avoir reçu des soins
médicaux.
Dans tous les autres cas, les arbitres demanderont au joueur de sortir de l’aire de jeu pour
recevoir des soins médicaux à l’extérieur de celle-ci. Si le joueur concerné n’est pas en mesure
de le faire, les arbitres effectueront les gestes n° 15 et 16. La règle 4:11, 2e paragraphe,
s’applique.
Toute infraction à ces règles sera sanctionnée pour cause de comportement antisportif.
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Si les officiels d’équipe refusent de prodiguer les soins dont un joueur a besoin, le « responsable
d’équipe » devra être sanctionné de manière progressive (voir règle 4:2, 3e paragraphe).
Une attaque commence avec la possession du ballon et se termine quand un but est marqué
ou quand l’équipe en attaque perd le ballon.
Si l’équipe est en possession du ballon lorsque son joueur requiert une assistance médicale,
cette attaque est comptée comme première attaque.
c. La règle 4:11 , 2e paragraphe, ne s’applique pas dans les cas suivants :
- si le traitement de la blessure requis sur l’aire de jeu est le résultat d’une irrégularité commise
par un joueur adverse, qui a été sanctionné de manière progressive par les arbitres ;
- si la tête du gardien de but est frappée par un ballon et qu’une assistance médicale sur l’aire de
jeu est requise.
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Aucun objet de quelque sorte que ce soit ne peut se trouver le long de la ligne de touche devant le
banc des remplaçants (au minimum à 8 m de la ligne médiane).
2. Seuls les joueurs et les officiels d’équipes figurant sur la feuille de match sont autorisés à se trouver
dans la zone de changement (4:1-2).
Au cas où la présence d’un interprète est nécessaire, celui-ci doit prendre place derrière la zone de
changement.
3. Les officiels d’une équipe présents dans la zone de changement doivent revêtir une tenue sportive
ou civile complète. Des couleurs qui peuvent mener à une confusion avec les couleurs des joueurs
de champ de l’équipe adverse ne sont pas autorisées.
4. Le chronométreur et le secrétaire assistent les arbitres pour contrôler l’occupation de la zone de
changement avant et pendant la durée du match.
En cas d’infraction, avant le match, au règlement des zones de changement, le match ne pourra
commencer que lorsque le problème sera résolu. Si cette infraction se présente pendant le match,
celui-ci ne pourra reprendre après la prochaine interruption de jeu, que si le problème a été résolu.
5. Les officiels d’équipe ont le droit et le devoir, même pendant le match, de diriger et de gérer leur
équipe dans un esprit sportif et loyal, et dans le respect des Règles de jeu. Ils devraient, en principe,
être assis sur le banc des remplaçants.
Les officiels sont néanmoins autorisés à se déplacer dans la « zone de managérat ». Celle- ci
correspond à l’espace situé devant le banc des remplaçants et selon les possibilités également
directement derrière.
Se déplacer et rester debout sont autorisés dans ce secteur pour donner des consignes tactiques
et des soins médicaux. En principe, un seul officiel est autorisé à être debout ou se déplacer.
Cependant, son placement ou son comportement ne doit pas gêner les actions des joueurs sur le
______________________________________________________________________________________________________________________________________
Un officiel d’équipe a bien entendu le droit de quitter la « zone de managérat » s’il veut demander
un temps mort d’équipe. Il ne lui est cependant pas permis de quitter cette zone avec le carton vert
et d’attendre un moment à la table de chronométrage avant de déposer son carton.
Dans des cas particuliers, le « responsable d’équipe » est autorisé à quitter cette zone, par exemple,
pour avoir un contact avec le chronométreur ou le secrétaire.
En principe, les joueurs qui se trouvent dans la zone de changement devraient être assis sur le
banc de touche.
Les officiels d’équipe et les joueurs sont de manière générale supposés rester dans la zone de
changement de leur équipe. Néanmoins si un officiel de l’équipe quitte la zone de remplacement
pour une autre position, il perd le droit de mener et de diriger son équipe et doit regagner la zone
de changement pour recouvrer ses droits.
De manière plus générale, les joueurs et les officiels d’équipe restent sous le coup de la juridiction
des arbitres tout au long du match, et les règles usuelles pour les sanctions individuelles
s’appliquent aussi, si le joueur ou l’officiel décide de prendre position en dehors de l’aire de jeu et
de la zone de changement. En conséquence, un comportement antisportif, un comportement
antisportif grossier, et particulièrement grossier doivent être punis de la même manière que si la
faute avait eu lieu sur l’aire de jeu ou dans la zone de changement.
6. En cas de non-respect du règlement des zones de changement, les arbitres ou les délégués sont
tenus d’appliquer les règles 4:2 3e paragraphe, 16:1b, 16:3d-f ou 16:6b-d (avertissement, exclusion,
disqualification).
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Les buts doivent être solidement fixés au sol ou aux murs derrière eux, ou être équipés d'un dispositif
anti-renversement. Cette nouvelle disposition est approuvée dans le but d’éviter des accidents.
Si le gardien de but est blessé et il y a un jet franc après le signal de fin de match, l’équipe défendante
est autorisée à remplacer le gardien de but. Cette exception ne s’applique pas aux joueurs de champ
en défense.
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L’IHF, les confédérations continentales et les fédérations nationales ont le droit d’autoriser l’utilisation
de ballons de réserve qui ne sont pas disponibles à la table du chronométreur. Les arbitres décident de
l’utilisation d’un ballon de réserve conformément à la règle 3:4.
Si une équipe n’a pas utilisé son nombre maximum autorisé de joueurs (règle 4:1) ou d’officiels (règle
4:2) :
- un joueur inscrit sur la feuille de match peut devenir un officiel
- un officiel inscrit sur la feuille de match peut devenir un joueur
La fonction originelle du joueur ou de l’officiel doit être rayée sur la feuille de match. Il est interdit de
remplacer un joueur ou un officiel dans sa fonction originelle qui fut entre-temps rayée. Il est également
interdit de rayer un autre participant ayant une certaine fonction, dans le but d’effectuer un
remplacement tout en respectant le nombre maximum autorisé. Il est interdit d’inscrire une personne à
la fois en tant que joueur et officiel.
L’IHF, les confédérations continentales et les fédérations nationales ont, dans leur domaine, la
possibilité d’alléger la règlementation.
Les joueurs entreront et sortiront toujours de l’aire de jeu en franchissant leur propre zone de
changement. Les joueurs blessés qui quittent l’aire de jeu lorsque le temps de jeu est interrompu
constituent une exception.
Ceux-ci ne doivent pas être contraints de quitter l’aire de jeu par la zone de changement s’il est évident
qu’une assistance médicale doit être fournie dans l’aire de changement ou dans les vestiaires. Par
ailleurs, les arbitres doivent autoriser le remplaçant à entrer sur l’aire de jeu avant que le joueur blessé
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Lorsqu’un joueur supplémentaire pénètre sur l’aire de jeu en dehors de la procédure normale de
changement, il est sanctionné par une exclusion de 2 minutes.
S’il n’est plus possible de déterminer quel joueur était fautif, les mesures suivantes doivent être
appliquées :
- le délégué technique ou les arbitres demandent au « responsable d’équipe » de désigner le
joueur fautif ;
- ce joueur est sanctionné par une exclusion de 2 minutes comme sanction personnelle ;
- si le « responsable d’équipe » refuse de désigner le joueur fautif, le délégué technique ou les
arbitres désignent un joueur. Ce joueur est sanctionné par une exclusion de 2 minutes comme
sanction personnelle.
Remarque :
- Seul un joueur qui se trouve sur l’aire de jeu peut être désigné comme « joueur fautif ».
- Si le joueur désigné en est à sa troisième exclusion, il doit être disqualifié conformément à la
règle 16:6d.
Une infraction aux règles 4:7 et 4:8 ne donnera pas lieu à un changement de possession du ballon. Une
telle infraction aux règles n’entraînera qu’un arrêt du temps de jeu pour ordonner au joueur de corriger
son erreur et, ensuite, la reprise du match par un jet pour l'équipe qui était en possession du ballon.
L’IHF, les confédérations continentales et les fédérations nationales ont le droit d’autoriser de
l’équipement technique dans la zone de changement. L'équipement doit être utilisé de manière
équitable, et il ne peut être utilisé pour communiquer avec un officiel ou un joueur disqualifié.
Tout type de masques pour le visage et de casques, quelle que soit leur taille, sont interdits. Non
seulement les masques complets, mais également les protections couvrant seulement une partie du
visage, sont interdits.
Concernant les genouillères, il n’est pas autorisé de porter d’éléments métalliques. Les objets en
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Concernant les chevillères, tous les éléments métalliques ou plastiques doivent être recouverts.
Les fédérations et les arbitres ne sont pas autorisés à faire une quelconque exception. Cependant, si
un responsable d’équipe consulte un délégué ou un arbitre en cas de doute, ils prendront une décision
en se fondant sur la règle 4:9, ainsi que sur les « Directives et Interprétations », annexe 2. Dans ce
contexte, « ne pas représenter un danger » et « ne pas donner un avantage indu » sont les critères les
plus importants.
Veuillez trouver des commentaires complémentaires concernant la manière de procéder pour les
arbitres et les délégués techniques, aux annexes 1 et 2.
Il est permis d’utiliser de la résine. Il est permis de mettre de la résine sur les chaussures. Cela ne
menace pas la santé de l’adversaire.
Toutefois, il est interdit de mettre de la résine sur le dos de la main ou les poignets. Cela menace la
santé et l’intégrité physique de l’adversaire dans la mesure où la résine peut entrer en contact avec ses
yeux ou son visage. Conformément à la règle 4:9, cette pratique est interdite.
Les fédérations nationales sont, dans leur domaine, autorisées à édicter des restrictions
supplémentaires.
Si plusieurs joueurs d’une même équipe sont blessés, par exemple, suite à une collision, les arbitres ou
le délégué peuvent permettre à des personnes supplémentaires (autorisées à participer) d’entrer sur
l’aire de jeu afin d’assister les joueurs blessés de leur équipe. Deux personnes au maximum par joueur
blessé sont autorisées à entrer sur l’aire de jeu. Par ailleurs, les arbitres et les délégués surveillent le
personnel médical qui entre sur l’aire de jeu.
Le gardien de but est frappé par un jet au cours du match et est incapable d’agir. De manière générale,
la protection du gardien de but doit être une priorité. Afin de reprendre le cours du match, différentes
situations sont envisageables :
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Remarque : Un jet de 7 mètres n’est jamais possible dans les cas précités. Les arbitres interrompent
délibérément le match pour protéger le gardien de but. Conformément à la règle 14:1b, il ne s’agit pas
d’un « coup de sifflet injustifié ».
Conformément à la règle 7:3c,d, toucher le sol la première fois avec un pied ou des deux pieds en même
temps après un saut pour réceptionner le ballon n’est pas considéré comme un pas (contact nul). ).
Toutefois, « réception du ballon » signifie recevoir une passe.
Commencer à dribbler et réceptionner le ballon en l’air n’est plus considéré comme une « réception de
ballon » d’après ladite règle. Poser le pied au sol après avoir commencé à dribbler est de ce fait
considéré comme un pas.
Cette règle s’applique lorsque le gardien de but vient de l'intérieur de la surface de but ou se trouve
dans une position similaire en dehors de la surface de but et provoque une collision frontale avec un
adversaire. Elle ne s’applique pas lorsque :
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Dans de telles situations, les arbitres prennent une décision sur la base de leurs observations des faits.
Si des joueurs ou des officiels supplémentaires interviennent, des sanctions sont prises et le match
continue sur la base des critères suivants :
- joueur ou officiel
- intervention lors d’une occasion manifeste de but
Les critères pour cette sanction maximale sont définis dans les règles 8:6 (disqualification suite à une
action particulièrement brutale, dangereuse, intentionnelle, perfide) et 8:10 (disqualification suite à un
comportement antisportif particulièrement grossier); voir également la règle 8:3 2e paragraphe.
Pendant le match, les conséquences d’une disqualification conformément aux règles 8:6 ou 8:10, ne
diffèrent pas d’une disqualification conformément aux règles 8:5 et 8:9 (disqualification sans rapport
écrit). Pour cette raison, l’IHF a ajouté la disposition suivante à ces deux règles :
« Ils (les arbitres) rédigeront un rapport écrit afin que les instances compétentes puissent décider des
suites à donner. »
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Les critères suivants constituent une aide dans la distinction entre la règle 8:5 et la règle 8:6 :
Si une équipe joue sans gardien de but et perd le ballon, et qu’un joueur de champ de cette équipe
pénètre dans sa propre surface de but pour en tirer un avantage, celui-ci devra être sanctionné de
manière progressive.
Cracher sur quelqu’un est considéré comme un acte assimilé à un acte de violence et doit être
sanctionné conformément à la règle 8:10a (disqualification avec rapport écrit). La différenciation entre
un « crachat touchant l’adversaire » (sanction conformément à la règle 8:10 et un « crachat ne le
touchant pas » (tentative, sanction conformément à la règle 8:9) est conservée.
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En cas de disqualification d’un joueur en défense pendant les 30 dernières secondes de jeu
conformément aux règles 8:5 et 8:6, seules les infractions relevant du commentaire de la règle 8:6
entraînent une disqualification avec rapport écrit + un jet de 7 mètres. Les infractions d’un joueur en
défense pendant les 30 dernières secondes de jeu, relevant de la règle 8:5, entraînent une
disqualification sans rapport écrit + un jet de 7 mètres.
Les arbitres interrompent le match et accordent un jet de 7 mètres au plus tard lorsque le joueur ayant
reçu une passe ne marque pas de but ou poursuit l’attaque en faisant une autre passe.
La règle 8:10d s’applique si l’infraction est commise au cours du temps de jeu ou en même que le
signal de fin (voir règle 2:4, 1er paragraphe). Dans ce cas, les arbitres prendront une décision en se
fondant sur l’observation des faits (règle 17:11).
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Lorsque la décision de savoir si un but est valide ou non est requise après l'utilisation de l'assistance
vidéo, le temps limite pour annuler le but sera prolongé. Selon la règle 9:2, l’annulation d’un but n'était
possible que jusqu'à l'exécution de l'engagement suivant. Cette limite est maintenant prolongée jusqu'au
prochain changement de possession du ballon.
Pour en savoir plus, veuillez consulter le Règlement pour l’assistance vidéo (Video Replay).
La remise en jeu est exécutée en direction de l’aire de jeu sous forme d’une passe directe franchissant
la ligne de touche.
La définition d’une occasion manifeste de but dans les situations décrites dans l’interprétation n° 6c,
dans lesquelles il y a une occasion manifeste et non entravée de lancer le ballon dans le but vide, exige
que le joueur soit en possession du ballon et tente clairement de tirer directement dans le but vide. Cette
définition d'une occasion manifeste de but s'applique quel que soit le type d'infraction aux règles et que
le ballon soit en jeu ou non, et tout jet doit être exécuté depuis une position correcte du lanceur et de
ses coéquipiers.
La règle 15:7, 3e paragraphe, et la règle 15:8 comprennent des exemples d’irrégularités éventuelles lors
de l’exécution d’un jet. Dribbler et poser le ballon au sol (avant de s’en saisir à nouveau) est une
infraction, de même que faire rebondir le ballon au sol lors de l'exécution d’un jet (exception faite du
renvoi).
Dans ce cas, les fautes doivent aussi être pénalisées conformément aux règles 15:7 et 15:8 (correction
ou sanction).
Les joueurs et les officiels disqualifiés doivent quitter l’aire de jeu et la zone de changement
immédiatement et ne doivent plus être en contact avec leur équipe par la suite.
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Il n’est toutefois pas possible de prendre des sanctions supplémentaires à l’encontre des joueurs ou
des officiels concernés et leur comportement ne peut en aucun cas aboutir à une réduction du nombre
de joueurs sur l’aire de jeu. Ceci est également valable si un joueur disqualifié entre sur l’aire de jeu.
Si un joueur, après avoir été disqualifié, se rend coupable d’un comportement antisportif grossier
conformément à la règle 8:10a, le joueur est sanctionné par une disqualification supplémentaire avec
rapport écrit, et l'équipe est réduite d'un joueur pendant 4 minutes.
La règle 17:12 s’applique également si des spectateurs se comportent de façon à mettre en danger les
joueurs, en utilisant par exemple un pointeur laser ou tout autre type d’objets. Dans ce cas, les mesures
suivantes doivent être prises :
- si nécessaire, le match est suspendu immédiatement et n’est pas poursuivi ;
- les spectateurs sont priés d’arrêter de gêner le match ;
- si nécessaire, certains spectateurs sont retirés des gradins en question ou le jeu reprend
seulement lorsque tous les spectateurs concernés ont quitté la salle ;
- l’équipe qui joue à domicile est priée de prendre des mesures de sécurité supplémentaires ;
- la rédaction d’un rapport écrit.
Si le match a déjà été suspendu après l’identification d’une irrégularité, la règle 13:3 (par analogie)
s’applique.
Si le match est suspendu lors d’une occasion manifeste de but, la règle 14:1c s’applique.
Dans tous les autres cas, un jet franc doit être accordé à l’équipe en possession du ballon et doit être
exécuté depuis l’endroit où se trouvait le ballon au moment de l’interruption du jeu.
1. Recommandations pour les arbitres et les délégués techniques concernant l’interdiction des
masques pour le visage et d’autres objets interdits (règle 4:9)
2. Équipement qu’il est autorisé ou interdit de porter (4:9)
3. Aide à la formation concernant la question des « 4 passes »
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Malgré tout, il nous est régulièrement rapporté que certains clubs ou joueurs, prétendant qu’il n’y a pas
de danger pour autrui, passent outre cette interdiction générale mettant ainsi les arbitres et les délégués
techniques désignés pour les matchs face à des problèmes supplémentaires de prise de décision.
La CAR de l’IHF profite de cette occasion pour compléter les dispositions des règles 4:9 et 17:3, 2e
paragraphe, ainsi que les précisions figurant dans les Directives et Interprétations actuelles par le biais
des recommandations et du graphique (voir annexe) suivants pour les arbitres, les chronométreurs ou
les délégués techniques.
Les mesures à prendre par les arbitres dépendent essentiellement du moment du premier constat et, le
cas échéant, des observations supplémentaires.
De manière générale, l’interdiction de porter un masque doit être signifiée au joueur fautif et au «
responsable d’équipe » A dès la première constatation. Le joueur fautif doit être prié d’y remédier et ne
pourra participer au match qu’une fois la faute réparée. Il n’y a pas de sanction personnelle progressive
au moment de la première constatation.
Si le joueur ne s’exécute pas, bien qu’on lui ait fait remarquer sa faute, la première observation
supplémentaire est alors considérée comme un comportement antisportif particulièrement grave du
joueur, qui sera sanctionné par 2 minutes d’exclusion, conformément à la règle 8:8a (les exceptions
pour des raisons techniques liées aux Règles de jeu sont traitées ci-dessous, sous le point 1.2). Par
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Dans le cas d’une autre observation supplémentaire, il s’agit alors d’un comportement antisportif
grossier et le joueur est alors sanctionné par une disqualification sans rapport écrit conformément à la
règle 8:9.
Selon la CAR de l’IHF, les procédures suivantes peuvent – certainement en partie théoriques – se
produire :
1.1 Si ce manquement, conformément à la règle 4:9 est constaté avant le début du match (pendant
l’échauffement), le joueur et le « responsable d’équipe » A doivent une nouvelle fois en être avisés 17:3,
2e paragraphe).
Le joueur doit être prié d’enlever son masque pour le visage (règle 4:9; Directives et Interprétations).
Le joueur et le « responsable d’équipe » A sont par ailleurs informés qu’un nouveau non-respect de la
règle 4:9, en application de la règle 17:5, 2e paragraphe, et du préambule de la règle 8:7, sera considéré
comme un comportement antisportif et que le joueur s’expose à une sanction progressive conformément
à la règle 8:8a ou 8:9.
1.2 Si le joueur entre quand même sur l’aire de jeu avec son masque pour le visage, le coup d’envoi du
match ne doit pas être donné.
Conformément à la règle 16:11, 2e paragraphe, point a, le joueur fautif doit recevoir un avertissement.
Le joueur avec le masque pour le visage doit quitter l’aire de jeu.
Il ne sera autorisé à jouer que lorsque le manquement sera réparé.
1.3 Si le joueur entre sur l’aire de jeu au cours du match avec son masque pour le visage, les arbitres,
le chronométreur ou le délégué technique doivent immédiatement interrompre le match par un arrêt du
temps de jeu en raison de la dangerosité potentielle.
Conformément à la règle 8:8a (comportement provocant), le joueur fautif doit être sanctionné par une
exclusion de 2 minutes (16:3f).
Le joueur doit quitter l’aire de jeu afin de réparer le manquement.
C’est seulement une fois que le joueur a remédié au manquement et que son temps d’exclusion est
passé, qu’il peut à nouveau participer au match.
La remise en jeu est effectuée par un jet franc conformément à la règle 13:1a (un jet de 7 mètres si
auparavant une occasion manifeste de but a été interrompue – 14:1a) pour l’équipe adverse.
1.4 Si le joueur entre encore une fois sur l’aire de jeu avec son masque pour le visage pendant le match,
les arbitres, le chronométreur ou le délégué technique doivent, à nouveau, immédiatement interrompre
le match par un temps mort en raison de la dangerosité potentielle.
Le comportement incorrect répété du joueur doit être considéré comme un comportement antisportif
grossier, conformément à la règle 8:9.
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Si cette faute n’est pas remarquée ou reconnue par les arbitres avant le début du match (pendant
l’échauffement), un joueur qui se trouve sur l’aire de jeu au début du match doit être prié de réparer le
manquement aux Règles, conformément à la règle 4:9.
Le coup d’envoi ne peut pas être donné tant que le joueur fautif se trouve sur l’aire de jeu.
Le joueur et le « responsable d’équipe » A sont par ailleurs informés qu’un nouveau non-respect de la
règle 4:9, en application de la règle 17:5, 2e paragraphe, et du préambule de la règle 8:7, sera considéré
comme un comportement antisportif et que le joueur s’expose à une sanction progressive conformément
à la règle 8:8a ou 8:9.
Le match débutera ensuite, comme prévu par un engagement (10:1, 1er paragraphe).
2.2 Si le joueur entre sur l’aire de jeu au cours du match avec son masque pour le visage, sans que les
arbitres aient remarqué ou reconnu le manquement auparavant, les arbitres, le chronométreur ou le
délégué technique doivent immédiatement interrompre le match par un arrêt du temps de jeu en raison
de la dangerosité potentielle.
Le joueur doit être prié de réparer le manquement, conformément à la règle 4:9.
Le joueur et le « responsable d’équipe » A sont par ailleurs informés qu’un nouveau non-respect de la
règle 4:9, en application de la règle 17:5, 2e paragraphe, et du préambule de la règle 8:7, sera considéré
comme un comportement antisportif et que le joueur s’expose à une sanction progressive conformément
à la règle 8:8a ou 8:9.
La remise en jeu est effectuée par un jet franc conformément à la règle 13:1a (un jet de 7 mètres si
auparavant une occasion manifeste de but a été interrompue – 14:1a) pour l’équipe adverse.
2.3 Si le joueur entre sur l’aire de jeu avec son masque pour le visage bien qu’il ait été averti auparavant,
les arbitres, le chronométreur ou le délégué technique doivent immédiatement interrompre le match par
un arrêt du temps de jeu en raison de la dangerosité potentielle.
Conformément à la règle 8:8a (comportement provocant), le joueur fautif doit être sanctionné par une
exclusion de 2 minutes (16:3f).
Le joueur doit quitter l’aire de jeu afin de réparer le manquement.
C’est seulement une fois que le joueur a remédié au manquement et que son temps d’exclusion de 2
minutes est passé, qu’il peut à nouveau participer au match.
La remise en jeu est effectuée par un jet franc conformément à la règle 13:1a (un jet de 7 mètres si
auparavant une occasion manifeste de but a été interrompue – 14:1a) pour l’équipe adverse.
2.4 Si le joueur entre, malgré tout, une nouvelle fois sur l’aire de jeu avec son masque pour le visage
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Les dispositions des règles 16:7 et 16:8, paragraphes 1-4, doivent être appliquées.
La remise en jeu est effectuée par un jet franc conformément à la règle 13:1a (un jet de 7 mètres si
auparavant une occasion manifeste de but a été interrompue – 14:1a) pour l’équipe adverse.
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Gants interdit
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Ils doivent également servir de référence pour des matchs de tout niveau de compétition.
Pour plus de détails, veuillez consulter le Règlement pour les équipements de protection et accessoires.
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L’aire de jeu présente des « lignes » qui délimitent certaines zones. La largeur des lignes de
but (entre les montants du but) est de 8 cm comme les montants du but. Toutes les autres lignes
ont une largeur de 5 cm. Les lignes qui séparent des zones adjacentes de l’aire de jeu peuvent
être remplacées par un changement de couleur entre les zones adjacentes.
b. La surface de but devant les buts consiste en un rectangle de 3 mètres sur 6 et de chaque côté
de deux quarts de cercle de 6 m de rayon. Une ligne de 3 mètres est tracée parallèlement à la
ligne de but - distance de 6 mètres du bord postérieur de la ligne de but au bord antérieur de la
ligne de surface de but. Cette ligne se poursuit sur les deux côtés en deux arcs de quart de
cercle dont le centre se situe à l’arête interne postérieure des montants du but respectifs et dont
le rayon atteint 6 mètres. Les lignes et les arcs de cercle délimitant la surface de but sont
appelés ligne de surface de but. La distance entre la face extérieure des points d’intersection
entre les deux arcs et la ligne de sortie de but sera dans ce cas de 15 mètres (fig.5).
c. La ligne de jet franc (ligne de 9 mètres), discontinue, est parallèle et concentrique par rapport à
la surface de but et est tracée à 3 mètres de la ligne de surface de but. Les traits de la ligne de
jet franc, ainsi que les intervalles, mesurent 15 cm. Ces traits doivent être à angle droit et
orientés en fonction des rayons. La mesure des segments courbes est prise sur la face
extérieure (fig. 5).
d. La ligne de 7 mètres est une ligne de 1 mètre de long placée directement devant le but. Elle est
parallèle à la ligne de but et en est séparée de 7 mètres (distance mesurée à partir du côté
postérieur de la ligne de but au côté antérieur de la ligne de 7 mètres) (fig. 5).
e. La ligne de limitation pour le gardien de but (la ligne de 4 mètres) est une ligne de 15 cm de
long tracée directement devant le but. Elle est parallèle à la ligne de but et en est séparée de 4
mètres (distance mesurée du côté postérieur de la ligne de but au côté antérieur de la ligne de
4 mètres ; en d’autres termes, les largeurs des deux lignes sont comprises dans cette mesure).
f. L’aire de jeu doit être entourée d’une zone de sécurité d’au moins 1 mètre de large le long des
lignes de touche et de 2 mètres derrière les lignes de sortie de but.
g. Le but (fig. 2) est placé au centre de chaque ligne de sortie de but. Les buts doivent être
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Les montants du but et la traverse qui les relie doivent être réalisés dans un matériau uniforme
(p. ex. : bois, métal léger ou matériau synthétique). Les montants et la traverse doivent
présenter une section carrée de 8 cm avec des bords arrondis dont le rayon est de 4 ±1 mm.
Les montants et la traverse doivent être peints sur les trois faces visibles du côté de l’aire de
jeu en deux couleurs contrastantes et se détachant nettement de l’arrière-plan ; les deux buts
doivent présenter les mêmes couleurs.
Les bandes de couleur situées à l’intersection des montants et de la traverse ont une longueur
de 28 cm dans les deux directions et ont la même couleur. Toutes les autres bandes de couleur
auront une longueur de 20 cm. Le but doit être équipé d’un filet (filet de but) qui doit être attaché
de telle manière que le ballon qui entre dans le but n’en ressorte pas immédiatement en
poursuivant sa course ou en rebondissant. Si nécessaire, l’on peut utiliser un filet
supplémentaire, qui sera placé dans le but derrière la ligne de but. La distance de la ligne de
but à ce filet supplémentaire devrait être d’environ 70 cm, avec un minimum de 60 cm.
h. La profondeur du filet de but doit être de 0,9 m derrière la ligne de but pour la partie supérieure
et de 1,1 m pour la partie inférieure. Ces deux mesures acceptent une tolérance de ± 0,1 m.
Les mailles auront une dimension qui ne dépassera pas 10 x 10 cm. Le filet doit être fixé aux
montants et à la traverse au moins tous les 20 cm. Il est permis d’attacher le filet du but avec le
filet supplémentaire de telle sorte qu’aucun ballon ne puisse parvenir entre les deux filets.
i. Derrière le but, au milieu de la ligne de sortie de but, à une distance d’environ 1,5 m, il devrait
y avoir un filet de sécurité vertical d’une longueur de 9 à 14 mètres et d’une hauteur de 5 mètres
(à partir du sol).
j. La table du chronométreur est placée au milieu de la zone de remplacement le long d’une des
lignes de touche. La table aura une longueur maximale de 4 mètres et devrait être surélevée
de 30 à 40 cm par rapport à l’aire de jeu afin de garantir une vue panoramique.
k. Toutes les mesures sans spécification de tolérance doivent être conformes à la norme ISO
(International Standard Organization - ISO 2768-1:1989).
l. Les buts de handball sont normalisés par le Comité Européen de Normalisation, le CEN, dans
le cadre de la norme EN 749 en relation avec la norme EN 202.10-1.
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