Notes RDM 2GCEIM-1
Notes RDM 2GCEIM-1
Notes RDM 2GCEIM-1
INTRODUCTION
La résistance des matériaux (ou mécanique des matériaux) a pour objet le calcul de la
résistance, de la rigidité et de la stabilité des éléments de construction.
La détermination de la résistance se fait par l’étude des forces internes agissant dans la
matière, celle de la rigidité par l’étude des déformations produites dans la matière et des
déplacements qui en résultent et celle de la stabilité par l’étude des conditions
d’équilibre liées aux caractéristiques de la matière (conservation de la forme initiale…).
La résistance des matériaux relie les charges, les dimensions de l’élément et la nature
des matériaux caractérisée par les propriétés mécaniques susmentionnés (résistance,
rigidité, stabilité).
L’élaboration de la théorie de la mécanique des matériaux est basée sur les principales
hypothèses suivantes :
Dans les calculs courants des éléments, on fait souvent appel au principe énoncé par
Barré de Saint Venant (1885): « Dans la section droite d’une poutre, la distribution des
contraintes (et déformations) due à un système de forces appliquées à une certaine
distance de cette section ne change pas si l’on substitue à ces forces un autre système,
ayant les mêmes éléments de réduction. Seules changent, sur une longueur égale à la
plus grande dimension transversale de la poutre, les contraintes locales provoquées par
l’introduction des forces.
1.3. RAPPEL DES NOTIONS DE BASE
1.3.1. EQUILIBRE
Un corps est en équilibre lorsque les résultantes des forces et des moments qui le
sollicitent sont toutes deux nulles.
∑ ∑
1.3.2. CONTRAINTE
Ces deux systèmes de grandeurs statiques expriment la même transmission des efforts à
travers S+. Ils sont donc statiquement équivalents, le second étant la réduction du
premier. Cette réduction se traduit par les égalités connues sous la dénomination de
principe d’équivalence ;
∫ ∫ ∫
∫ ∫
∫ ∫
D’une façon simplifiée, les éléments de réduction sont donnés par la somme algébrique
de toutes les forces externes agissant à gauche de la section considérée.
Par propriétés mécaniques des matériaux, on entend l’ensemble des caractéristiques qui
expliquent et traduisent le comportement d’un matériau au niveau macroscopique dans
diverses conditions et sous diverses sollicitations.
Ces caractéristiques sont mises en évidence par un essai simple de traction (cas des
matériaux ductiles, par exemple les métaux) ou de compression (cas des matériaux
rigides par exemple, pierre naturelle, béton).
Ci-après, nous nous limitons aux propriétés principales de deux matériaux largement
utilisés, en mécanique pour le 1er et en construction pour le second.
Remarque
Etant donné qu’il n’y a pas de palier de ductilité, on définit une limite d’élasticité comme
la contrainte pour laquelle il y a une déformation permanente de 0.2 %.
1.4.2. BETON (MATERIAU RIGIDE, RAIDE)
- Il n’y a pas à proprement parler de domaine élastique bien que la 1ere partie du
diagramme s’écarte relativement peu de la droite.
- Les déformations { la rupture restent très faibles, de l’ordre de quelques ‰, {
comparer { quelques centaines ‰ pour les matériaux ductiles.
Les caractéristiques des matériaux sont déduites d’un essai où le matériau se trouve
dans un état de contrainte simple, traction ou compression uniaxiale ,
. Dans la pratique, il arrive souvent que leur état de contrainte soit
nettement plus complexe, c’est-à-dire bi ou triaxial. Il se pose alors un problème
d’établissement des limitations des contraintes avec comme référence les
résultats de l’essai simple.
Ci-après sont représentés quelques critères de résistance pour les matériaux ductiles et
pour les matériaux raides. Pour les premiers, les limitations se rapportent à la limite
élastique du matériau tandis que pour les seconds, les limitations se rapportent à la
contrainte de rupture.
Le critère devient :
Graphiquement on a :
√
√
Comme les contraintes principales sont de signes contraires et que la 3e est nulle, avec
on a,
, c’est-à-dire √
Ceci est l’expression mathématique du critère de Tresca pour le cas biaxial. On utilise
cette convention à la place des précédentes car elle est plus sévère du fait que
| | | |
Le critère s’écrit :
Pour ce cas, les 3 relations représentent dans le système d’axes ) 6 plans qui
déterminent un prisme hexagonal. Chaque point { l’intérieur du prisme définit un état
de contrainte élastique et chaque point sur la surface du prisme un état plastique.
Von Mises a proposé de substituer au prisme de Tresca, le cylindre qui lui est circonscrit
afin d’obtenir un critère qui s’exprime par une seule équation :
√
√
(i) Etat uni axial de contrainte
√
√
Ou encore :
Nous obtenons l’équation d’une ellipse dont les axes sont inclinés de 45° et 135° par
rapport { l’axe . Les demi-axes a et b valent :
Points A, A’
Points B,B’
: état hydrostatique
Points C, C’
Pour Tresca :
Ce critère peut égarement être exprimé dans un système d’axes x, y, z (état triaxial) par :
√( ) ( ) ( )
√
Le grand cercle, déterminé par , peut être enveloppé par une courbe appelée
courbe intrinsèque de résistance du matériau. Sa détermination a un caractère
essentiellement expérimental. La zone la plus utile d’une courbe intrinsèque s’obtient {
partir de trois essais simples (traction, compression et torsion).
Les propriétés décrites ci-haut ont trait à un comportement sous charge statique de très
courte durée. Si la charge { un caractère variable ou une durée d’application prononcée,
le comportement du matériau vis-à-vis de la ruine peut se retrouver nettement modifié.
Selon le niveau de contrainte, le fluage peut déboucher sur une déformation finale ou sur
une rupture après un temps plus ou moins long.
(ii) Fatigue
cycles n.
- Diagramme de Smith
La rupture par fatigue d’une pièce est un phénomène progressif, la fissure de fatigue
démarre { partir d’un défaut de la pièce, dit entaille et s’agrandit { chaque cycle de
sollicitation.
La rupture survient lorsque la section résistante devient insuffisante.
Lorsque les deux premières conditions sont réalisées, on constate que la résistance
d’une éprouvette d’acier chute brusquement en-dessous d’une certaine température
dite température de transition.
Toutes les données du problème sont considérées comme des valeurs fixes. La sécurité
est réalisée par un coefficient global et unique. Selon la conception classique, une
structure présente le coefficient de sécurité s vis-à-vis de la ruine si les valeurs des
sollicitations extérieures (des contraintes) extrêmes en service sont telles qu’en les
faisant croître toutes proportionnellement de 1 à s, on obtient exactement le stade de
ruine.
Ce cours se base sur cette méthode où l'on considère l’élément dans les conditions
d’utilisation. Les contraintes calculées dans l’hypothèse d’un comportement élastique
sont limitées à de valeurs admissibles dites contraintes admissibles ̅ , valeurs
qui sont des fractions de la résistance des matériaux utilisés.
Toutes les données du problème sont considérées comme des variables aléatoires. La
sécurité est assurée en maintenant la probabilité d’atteindre la ruine { une valeur
suffisamment faible et préétablie en fonction de la nature de l’ouvrage.
Cette approche, bien que séduisante, reste inapplicable dans l’état actuel des
connaissances par manque d’informations sur la distribution réelle des variables.
1) On calcule les valeurs caractéristiques tant des actions que des résistances. Une
valeur caractéristique est celle qui a une probabilité déterminée, en général 95%,
que les valeurs effectives lui soient supérieures pour les résistances ou
inférieures pour les actions.
̅
̅ √∑
Remarque : Pour les actions, l’on prend comme valeurs caractéristiques les valeurs
prescrites par les normes.
Une barre est soumise { une traction (compression) simple lorsqu’elle est sollicitée
uniquement par deux systèmes de forces extérieures, égaux et opposés, appliqués aux
deux extrémités, et ayant comme seule résultante l’effort normal (centré) N dans toute
section.
Pour une section prismatique, la section est constante et les fibres subissent une même
contrainte normale qui vaut :
L’expérience montre que l’allongement axial est toujours accompagné d’une contraction
latérale. La déformation transversale se définit comme :
a) CALCUL DE DIMENSIONNEMENT
On donne : la charge N et le matériau ̅
On demande : la section A
Réponse : ̅
b) CALCUL DE VERIFICATION
On donne : la charge N, la section A et le matériau ̅
On demande : la contrainte ou la charge admissible
Réponse :
̅
c) CALCUL DES DEFORMATIONS
Allongement ou raccourcissement :
Les déformations sont limitées conformément aux normes ou aux cahiers spéciaux des
charges.
Lorsqu’une pièce prismatique ou non est soumise { un effort normal variable, les
formules précédentes sont encore applicables avec une approximation d’autant
meilleure que ces variations sont plus lentes.
Considérons une pile de pont d’axe vertical, de section variable et de hauteur h, sollicitée
par la réaction d’appui P et son poids propre.
L’effort normal { l’abscisse x vaut N(x) = P+G(x) (2.6) ;
La contrainte de compression :
Et la dilatation :
∫ ∫
Cette condition permet de réaliser les pièces avec un minimum de matière, puisqu’on
fait travailler toutes les fibres au taux maximum ̅.
Remarque : On peut approcher la forme d’égale résistance par une barre à gradins.
Pour chaque tronçon, on peut appliquer les formules des pièces
prismatiques.
Problèmes :
Considérons une pièce formée d’une barre du matériau 1 enfilée dans un tube fait du
matériau 2. Les deux composants étant assemblés de façon à empêcher tout
déplacement relatif de l’un pour l’autre, on demande, lorsque la pièce est soumise {
l’effort normal N, de déterminer les contraintes dans chacun des matériaux ou
bien les parts de l’effort normal reprises par chacun des constituants.
L’équilibre d’un tronçon de barre limité { la section S ne fournit que la seule équation
statique :
Ou encore,
L’expérience montre que l’adhérence entre le béton et l’acier est suffisante pour que la
pièce puisse être considéré comme monolithique, il ne se produit donc aucun glissement
relatif.
( )
D’où :
Exemple d’application
-
-
-
-
- ̅̅̅
- ̅̅̅̅
On demande la charge maximale de service que peut supporter cette section et les
contraintes .
Solution
Dans ce cas : ̅
Lorsque le système est isostatique, il n’y a pas d’effort dû { la température. Une libre
dilatation thermique entraîne une variation des 3 dimensions de l’élément sans aucune
contrainte.
Soit une barre sur 2 appuis simples soumise à une élévation de température . On
demande les contraintes thermiques qui naissent dans cette barre.
Le problème est une fois statiquement indéterminé. Par une coupure simple relative au
déplacement horizontal de l’appui B, la barre se dilate de :
On doit avoir
D’où :
Par exemple :
1) Acier
2) Béton
Considérons une section constituée de 2 matériaux dont les sections présentent le même
centre de gravité (autrement il y aurait un moment fléchissant et la dilatation ne serait
pas rectiligne).
- Matériau 1 :
- Matériau 2 :
Supposons
De ce fait le matériau 1 sera comprimé tandis que le matériau 2 sera tendu. Ces
déformations imposées entraînent les contraintes suivantes :
- Matériau 1 :
- Matériau 2 :
Comme il n’y a pas de forces extérieures, l’équilibre impose que la somme des forces
intérieures soit nulle.
Le coefficient de dilatation thermique résultante ou la déformation résultante /°K est
donné par :
∑
∑
( )
ACIER BOIS
On demande
Solution
∑
∑
Un fil flexible est un élément qui ne résiste qu’{ la traction. Nous nous limitons dans ce
cours au cas où la charge sollicitant le fil est composée du poids propre et de la
poussée due au vent et répartie uniformément sur toute la longueur du câble.
- Equilibre horizontal :
La composante horizontale de l’effort dans le fil est une constante.
- Equilibre vertical :
Ou
Ou encore
√ ( )
Pour rappel,
La courbe obtenue est appelée ‘’chaînette’’. Elle est la représentation graphique d’un
câble de charge répartie suivant sa longueur.
Dans le cas particulier où l’origine des axes coïncide avec le sommet de la chaînette,
l’équation (2.36) devient avec
( )
∫ √ ( )
De (2.36),
Avec
Ou (2.40)
Une fois l’équation de la courbe connue, l’on détermine sans difficulté l’effort F dans une
section quelconque d’abscisse x.
√ √ ( )
Avec
EXEMPLE D’APPLICATION
On demande ;
Solution
( ) ( )
De l’équation générale de la courbe (2.36), l’on obtient :
Efforts :
- Composante horizontale
- Effort de traction :
L’approximation consiste { considérer la charge constante par unité de longueur de
projection horizontale q au lieu d’unité de longueur de fil q.
Equations d’équilibre
- Translation horizontale
-
-
Points de suspension ⟦
∫ √ ( ) ∫ * ( ) +
∫ ( )
( )
La substitution de donne :
( )
D’où
√ * ( ) +
- Translation horizontale
Avec ,
il vient :
Chacune de ces équations permet de calculer
L’effort de traction √
EXEMPLE
FIGURE
(2.49) :
√ [ ( ) ]
√ √
FIGURE
L’effet d’extrémité n’a pas d’impact sur la partie médiane (tube supposé très long).
Pour que l’état des contraintes ainsi défini soit valable, il faut que les déformations
puissent se faire librement sans entraver les liaisons extérieures.
CRITERE DE PLASTIFICATION
L’état-type de contrainte d’un tube infiniment long est caractérisé par les contraintes
principales suivantes :
Selon Tresca :
( )
√ √
√ √
√ ( )
√
( )
Il faut que ̅
Remarques :
1) Si les contraintes sont calculées avec les charges de service, est à limiter à
̅ et non à la limite élastique.
2) La contrainte radiale est généralement négligée.
Critère de plastification
√
√
√( ) ( ) ( )
√
√ √
√
Déformation :
( ) ( )
Soit une poutre sur deux appuis simples soumise à des charges verticales. Admettons
que la poutre présente un plan de symétrie axiale et que les charges agissent dans ce
plan. Cette poutre fléchit sous ces charges et la flexion se fait, pour des raisons de
symétrie, dans le plan de symétrie de la poutre.
Les pièces ou poutres fléchies sont les plus utilisées dans la construction. Leur fonction
est de transmettre les charges transversalement à leur axe vers les appuis, ceci par
opposition aux barres tendues ou comprimées qui transmettent les charges selon leur
axe.
Flexion plane
Une poutre, ou une partie d’une poutre est dite sollicitée { la flexion pure quand elle est
soumise à la seule action de deux couples ou moments fléchissants égaux et opposés.
La répartition des dilatations est donc linéaire sur la hauteur de toute section droite.
Nous utiliserons les 2 équations (1.1a et 1.1f) du principe d’équivalence liant les
contraintes aux efforts intérieurs.
1°) la somme de ces forces est nulle puisqu’il n’y a pas d’effort normal ;
∫ ∫
2°) la somme des moments de ces forces doit restituer le moment appliqué M.
∫ ∫
3.2.3. REMARQUES
- Suites { l’effet de Poisson, les déformations longitudinales entraînent également des
déformations transversales. Les zones comprimées longitudinalement se dilatent
transversalement et les zones tendues longitudinalement se contractent
transversalement. La section subit de ce fait une courbure transversale.
Ces faibles déformations n’enlèvent rien { la valeur des résultats précédents pour les
poutres (de largeur réduite). Cependant, elles jouent un rôle important dans la
flexion des dalles et plaques où les conditions aux limites (appuis empêchent
généralement la libre déformation transversale.
Si la section ne présente pas d’axe de symétrie, il faudra, pour être dans les conditions
d’application des formules établies, que le moment des forces internes autour de l’axe
défini par le plan de sollicitation soit nul.
Ce moment vaut :
∫ ∫
et ne s’annule que si le produit d’inertie s’annule, c’est-à-dire si les axes y et z sont les
axes principaux d’inertie de la section droite (l’un définit le plan de sollicitation et l’autre
l’axe neutre). Dans ce cas, il n’y aura pas de moment de torsion.
- Flexion simple
Dans les cas plus courants de la flexion simple, on admet pour les poutres ordinaires
⁄ que l’influence de l’effort tranchant sur l’état de déformation de la poutre et
par conséquent sur son état de contrainte est secondaire par rapport à celle de moment
fléchissant (pour les poutres pleines sans trous). Les contraintes normales peuvent par
conséquent se calculer par les formules de la flexion pure. L’effort tranchant engendre
des contraintes tangentielles (de cisaillement) dont le calcul sera donné ultérieurement.
Les formules établies plus haut sont valables pour les poutres prismatiques. Pour les
poutres à section variable, les contraintes normales peuvent toujours se calculer par
les mêmes formules pour autant que la variation de la section reste relativement lente.
L’inclinaison de la surface de la poutre par rapport { l’axe ne devant pas dépasser 25 {
30%.
- Module de flexion
| |
Pour un moment d’inertie constant, W est minimum pour c’est-à-dire pour
maximum aux fibres extrêmes.
Considérons une section quelconque dont les contraintes aux fibres extrêmes sont des
contraintes admissibles ̅ .
̅ ̅
Avec
: est plus
L’inertie I est grande,
La matière est plus éloignée de l’axe neutre.
Les IPE et IPN sont utilisés pour le dimensionnement des pièces soumises à la flexion et
les HEA, HEB et HEM pour le dimensionnement des pièces soumises à la compression
axiale (flambement).
Dans le béton, la matière est concentrée au milieu pour supporter un effort tranchant
prépondérant avec de faibles portées tandis que dans les constructions métalliques, c’est
le moment fléchissant qui est prépondérant avec de longues portées.
⁄
* ( ) +
| |
Puisque , nous obtenons l’équation différentielle de la déformée :
{ }
dont les constantes d’intégrations sont déterminées par les conditions aux limites.
EXEMPLES D’APPLICATION
( )
( )
( )
( )
Il vient :
Flèche maximum à
Rotation maximum à
Aux appuis :
A mi-portée, les conditions de continuité doivent être assurées à la jonction des divers
champs. L’axe de la poutre ne peut être ni interrompu, ni brisé, ainsi :
Il vient :
[ ]
3.4. PROBLEMES PARTICULIERS
3.4.1. POUTRE A EGALE RESISTANCE
Dans le cas de la flexion, on parle d'égale résistance lorsque dans toutes les sections, les
contraintes aux fibres extrêmes sont égales à la contrainte admissible ̅
Exemple : poutre à section transversale rectangulaire sollicitée par une force concentrée
à mi- portée.
̅ ( )
̅
Aux fibres extrêmes, nous avons : ̅
Par ailleurs,
̅
| | | |
( )
̅ ̅
̅ ̅ ̅
( )
Considérons une poutrelle en acier dont l’essentiel de la semelle supérieure est formé
d’une dalle de béton formant plancher d’un bâtiment. Ces 2 constituants sont liés
rigidement l’un { l’autre de manière { former un ensemble monolithique.
- Equilibre de translation
∫ ∫ ∫
- Equilibre de rotation
∫ ∫ ∫
Exemple1
- ̅
- ̅
Moment statique
( )
Section fictive
Axe neutre
( ) ( )
̅
̅
Moment statique :
( )
Section fictive
Axe neutre
( )
Nous trouvons les mêmes résultats ; par conséquent, le matériau de référence est à
considérer au choix.
Exemple 2
Reprenons la section composée par deux fers U (UPN 160) et du bois de 80x160 cm.
39,78 kNm
49,66 kNm
Exemple
- Equations d’équilibre
Translation :
Rotation
- Equation de la déformée
SOLUTION ALTERNATIVE
Ce qui veut dire que la réaction est dirigée vers le haut. Les autres réactions peuvent
se calculer par la statique, la poutre étant devenue isostatique ou simplement par la
superposition des réactions isostatiques des 2 schémas isostatiques ci-dessus.
Ce gradient thermique linéaire engendre une dilatation linéaire et par conséquent, une
courbure de la pièce dont l’expression est la suivante :
Avec , le rayon de courbure est constant. L’axe de la barre aura une
Exemple 1.
Déplacement au sommet
B. SYSTEME HYPERSTATIQUE
Un gradient thermique entraîne une courbure facilement calculable dans les éléments à
déformation libre (cas particulier dans les systèmes isostatiques). Dans le cas des
systèmes hyperstatiques, les liaisons en surnombre empêchent les déformations et
entraînent de ce fait des réactions et des contraintes thermiques.
EXEMPLE
Soit une poutre une fois hyperstatique soumise à un gradient de température.
Considérons une poutre fléchie ayant une section transversale de forme quelconque.
Lorsque le plan S-S dans lequel agissent les forces ne coïncide plus avec l’un des axes
principaux d’inertie tout en passant par l’axe de la poutre (c’est-à-dire par le
centre de gravité G) afin d’éviter la torsion, on ne se trouve plus dans les conditions
d’application de la flexion pure ou flexion simple, toutes deux planes où la déformation
se produit dans le plan de sollicitation.
Les contraintes maxima de flexion naissent aux points A et B de la section, qui sont les
plus éloignés de l’axe neutre.
Exemple
Calcul d’une panne de toiture dont la pente est de 30° par rapport à l'horizontale. La
panne est constituée du bois de section rectangulaire 75x175 (mm), de portée
isostatique de 2m et sollicitée par une charge verticale de . Le module
d’élasticité du bois
Position de l’axe neutre,
( ) √ ( )
Les contraintes maximales se produisent dans les points les plans éloignés de l’axe c’est-
à-dire en B (compression) et en D (traction).
( ) ( )
( )
De même, on aura
( )
3.6. FLEXION COMPOSEE
3.6.1. DEFINITION
FIGURE
( )
(i) Loi trapézoïdale : Les contraintes sont de même signe dans toute la section.
(ii) Loi bitriangulaire : Les contraintes changent de signe dans la section ;
(iii) Loi triangulaire : les contraintes sont toutes de même signe mais la ligne de
contrainte nulle (ou l’axe neutre) juste située sur un bord de la section : cas
limite de deux précédents.
La loi triangulaire se produit lorsque la contrainte est nulle, soit à la fibre extrême
supérieure d’ordonnée , soit à la fibre extrême inférieure d’ordonnée
gravité appelée NOYAU CENTRAL. Tout effort agissant dans cette zone entraine des
contraintes de même signe dans toute la section.
Exemple
Soit une section rectangulaire soumise à un effort excentré N. déterminons la zone dans
laquelle cet effort peut agir sans que les contraintes normales changent de signe dans
toute la section.
Ainsi, dans le cas de la section rectangulaire, les contraintes normales ne changent pas
de signe lorsque l’effort normal agit dans le tiers central du rectangle.
Dans le cas le plus général de flexion composée où dans la section, agissent l’effort
normal N et les moments de flexion la contrainte normale en un point (y,z)
vaut par superposition.
Avec
( )
Exemple
Soit une colonne de hauteur 3m en IPE 300 soumise à un effort de compression P=150
kN agissant avec une double excentricité . Que valent les
contraintes aux fibres extrêmes et les flèches maximales f ?
| | | |
| | | |
-
-
NOYAU CENTRAL
Dans le cas de la flexion composée gauche, on définit le noyau central comme l’aire de la
section { l’intérieur de laquelle un effort axial donne lieu à des contraintes de même
signe dans toute la section.
Les limites du noyau central sont définies par le lieu géométrique des positions de
l’effort longitudinal N qui donnent un axe neutre tangent { la section.
Pour les sections courantes, la détermination du noyau central est souvent simplifiée.
Exemples
Vu la symétrie, il suffit de déterminer la position d’un seul point pour définir la position
du Noyau Central. Le noyau est aussi circulaire.
Le noyau central est un cercle dont le rayon vaut le quart du rayon de la section droite.
( )
De même, l’axe neutre coïncide avec le côté BC lorsque la charge est au point F, { la
distance h/6 du centre de gravité.
Lorsque la charge se déplace le long de la droite EF, l’axe neutre pivote autour du point B
sans couper la section droite. EF est donc un des côtés du Noyau Central et les autres se
déduisent par symétrie.
Finalement, le noyau central d’une section rectangulaire est un losange dont les
diagonales mesurent h/3 et b/3.
En effet, au point B( )
On obtient l’équation de la droite EF qui passe par ( ) ( )
- Section en double T
Les positions des axes neutres qui ne coupent pas la section droite sont données par les
côtés AB et CD et par les lignes pointillées AC et BD.
On déduit encore de la symétrie que ces points seront les sommets d’un losange.
D’une manière générale, le contour du Noyau Central est le lieu du centre de pression
correspondant à une ligne de contrainte nulle (axe neutre) pivotant sur le contour de la
section.
Tant que cet effort agit dans le tiers central, la section est entièrement soumise à des
contraintes normales de compression. Mais si cet effort agit hors du tiers central, il
apparait des contraintes de tractions. La zone tendue va se fissurer et les contraintes y
sont nulles.
Toutefois, une zone réduite de la section peut encore transmettre l’effort N excentré par
les seules contraintes de compression tant que le centre de pression reste { l’intérieur
de la section (entre AS ou BT).
Pour cela, il suffit que le diagramme des seules contraintes de compression fasse
équilibre à N.
On devra avoir :
Ou ̅
( )
4. CISAILLEMENT
4.1. THEORIE ELEMENTAIRE DU CISAILLEMENT
uniforme sur toute la section. Il s’en suit que la contrainte de cisaillement est elle aussi
constante et uniforme sur toute la section car .
La transmission des efforts dans les assemblages des pièces se fait souvent { l’aide des
éléments qui travaillent en cisaillement : soudure, clous, rivets, boulots etc.
Ces modes d’assemblage étant essentiellement sollicités en cisaillement, ils sont calculés
{ l’aide des formules simples donnant la contrainte moyenne de cisaillement
Cette contrainte est alors limitée sur base du critère de plastification déduit des résultats
expérimentaux.
Le coefficient de sécurité utilisé pour l’acier est 1.5. Une exploitation rationnelle des
boulots et rivets exige qu’on atteigne simultanément des charges limites en cisaillement
et en pression de contact.
En cisaillement simple,
L’égalité conduit {
En cisaillement double :
L’égalité conduit {
Le perçage des trous dans les tôles à assembler affaiblit les sections, il faudra donc en
tenir compte dans le calcul de vérification des pièces.
4.2.2. Soudure
On distingue les soudures bout { bout et les soudures d’angle (soit frontales, soit
latérales).
Une soudure est caractérisée par sa section critique et par son état de contrainte. Cet
état de contrainte est défini par les contraintes suivantes :
Critère de résistance
√ [ ]
est la hauteur de la gorge ou la hauteur du plus petit triangle isocèle inscrit dans le
cordon de soudure, elle a donc la dimension minimale de la section critique.
Exemples
√ √
Equilibre vertical
√ √
√
4.3. CISAILLEMENT DANS LES POUTRES FLECHIES
La méthode de calcul des contraintes tangentielles due à JOURASKI est basée sur le
principe de réciprocité des contraintes tangentielles.
S’il est physiquement évident que l’effort tranchant produit des conduites tangentielles
sur la section droite, il est en résulte par le principe de réciprocité, qu’il existe aussi de
telles contraintes entre les fibres longitudinales. En calculant ces dernières, on obtient
automatiquement les premières.
Considérons d’abord un cas simple d’une poutre prismatique rectangulaire qui présente
un plan de symétrie et qui est sollicitée dans ce plan. Isolons dans cette poutre une
tranche d’épaisseur par deux sections droites infiniment voisines S et S’.
Découpons cette tranche en deux morceaux (1) et (2) par une coupe de forme
quelconque S’’ mais dont les génératrices sont parallèles { l’axe de la poutre.
Nous proposons de calculer l’effort rasant qui tend à faire glisser une des parties sur
l’autre parallèlement { l’axe de la poutre.
La résultante des efforts élémentaires sur la face verticale gauche S du morceau (1)
vaut :
∫ ∫
∫ est le moment statique de l’aire A1 par rapport { l’axe neutre.
Dans la section S’, la résultante des efforts élémentaires sur le fragment (1) vaut :
∫ ∫
Sur les faces d’aire existent également des contraintes tangentielles verticales dues à
mais elles n’interviennent pas dans l’équation de l’équilibre de translation
horizontale. Par réciprocité, il existe aussi des contraintes tangentielles longitudinales
sur la surface de coupe S-S séparant les morceaux (1) et (2). Appelons la résultante
de ces contraintes sur la force du morceau (1).
Pour passer de l’effort rasant aux contraintes tangentielles dans une section
transversale, il faut nécessairement faire certaines hypothèses concernant la
distribution de ces contraintes dans la section. La condition d’équilibre ne donne qu’une
information d’ensemble.
Considérons une poutre prismatique { parois mince { section ouverte, dont l’épaisseur t
varie le long de la ligne moyenne de la section droite.
est le moment statique par rapport { l’axe neutre de l’aire ombrée et vaut
approximativement :
B. APPLICATIONS
Considérons une poutre en U fléchie et cisaillée par des forces transversales parallèles à
son âme. Soit la hauteur du profil mesurée entre les lignes moyennes des ailes, la
largeur de ces ailes mesurée jusqu’{ mi-épaisseur de l’âme, l’épaisseur constante des
ailes, l’épaisseur constante de l’âme. Calculons la distribution des contraintes
tangentielles dans cette section.
- Aile supérieure
(sans signe) :
- Aile inférieure
Nous obtenons de même une variation linéaire de , mais ces contraintes sont de sens
opposé { celle de l’aile supérieure, car engendrées par les contraintes de flexion de signe
contraire.
- Âme
( ) ( ) * ( ) +
* ( ) +
( )
FIGURE
Remarque
Soit une section droite d’une poutre mixte acier-béton soumise { l’effort tranchant Q
dans le plan de l’âme.
Dans la section S-S, par exemple, le moment statique du béton rapporté { l’acier se
calcule par
Pour calculer la contrainte tangentielle dans une section quelconque, il faut partir d’une
section de r éference (par exemple bord libre) où l’on connait .
Dans le cas d’un profil { section fermée, il n’est pas possible d’appliquer directement la
formule (4.11) parce qu’il n’existe plus de bord libre.
La répartition des contraintes tangentielles dans les poutres cellulaires est un problème
hyperstatique de dégré égal au nombre des cellules de la section droite. Nous traitons
dans ce cours le cas simple de la section à une cellule.
A. SECTION SYMETRIQUE
En cas de symétrie (de géométrie et de sollicitation), les contraintes rasantes sont nulles
dans le plan de symétrie A A’ (pas de glissement )
B. CAS GENERAL
Dans le cas général où le plan de sollicitation n’est pas un plan de symétrie, on procède
de la manière suivante :
∮ ∮
∮
∮
* ( ) +
* ( ) +
La loi de variation de est donc parabolique. atteint son maximum { l’axe neutre
et son intensité vaut :
Soit une poutre soumise à la flexion simple. Si la section de la poutre est symétrique par
rapport { un axe principal d’inertie, situé dans le plan de sollictation, la poutre fléchit
sans se tordre (cas a). Si par contre, cet axe principal d’inertie n’est pas un axe de
symétrie du profil, on constate un phénomène secondaire de torsion (cas b).
Les résultantes des efforts de cisaillement dans les ailes et l’âme valent :
∫ ∫
Ces éléments sont statiquement équivalents à une force Q unique agissant à la distance
du centre de gravité donnée (en valeur absolue) par :
| |
Ainsi, pour réaliser un état de flexion smple sans torsion dans la poutre en U, avec
comme axe neutre, on doit appliquer les forces extérieures dans le plan vertical passant
par le point C appelé centre de cisaillement ou centre de torsion.
Les contraintes tangentielles dans chaque paroi sont dirigées suivant l’axe de cette paroi
quelque soit le plan de flexion. Il en est de même pour leur résultante. Q résultante
intérieure totale, passe nécessairement par ce point.
4.3.7. DEFORMATIONS ET DEPLACEMENTS SOUS L’EFFET DE L’EFFORT
TRACHANT
Sous l’effet du cisaillement, les diverses fibres de la poutre subissent des glissements
variables dans la section, comme il en est de Les sections ne restent pas planes mais
gauchissent.
FIGURE
Dans la majorité des cas, les déplacements dus { l’effort tranchant sont négligeables
devant ceux dus à la flexion excepté le cas des poutres en double T à âme mince et de
grande hauteur relative (h/L).
5. TORSION
5.1. INTRODUCTION
Une poutre est dite soumise à torsion pure lorsque en toute section, les forces
extérieures se réduisent au seul moment de torsion constant. Il y a torsion quand la
section tourne autour de l’axe passant par le centre de cisaillement ou le centre de
torsion et on parle du gauchissement lorsqu’on sort du plan normal d’action (le
gauchissement engendre un déplacement parallèle { l‘axe de la rotation de la poutre).
Lorsque le gauchissement des sections droites peut se produire librement, l’on parle de
la torsion uniforme. L’équilibre est assuré par les seules contraintes tangentielles. Si le
gauchissement est empêché, il naît également des contraintes normales de façon à
conserver certaines sections planes et l’on a un cas de la torsion non-uniforme, cas non
traité dans ce cours.
Puisque
∫ ∫
Pour une section tubulaire, les formules précédentes restent d’application et le moment
d’inertie polaire vaut :
Pour limiter les contraintes dans le cas de la torsion pure, la contrainte maximale
̅ (selon Von Mises) ou s’il y a d’autres contraintes, sera calculé selon
Le problème a été étudié par Barré de Saint Venant au 19°S. Son étude conduit à
l’établissement des formules simples pour des structures analogues { celle des sections
circulaires.
a/b 1 1.5 2 3 4 5 10
0.208 0.231 0.246 0.267 0.282 0.291 0.312 1/3
0.208 0.270 0.309 0.354 0.379 0.391 0.421 0.448
0.141 0.196 0.229 0.263 0.281 0.291 0.312 1/3
5.3.3. SECTIONS OUVERTES A PAROIS MINCES
Pour des sections qui peuvent être considérées comme des assemblages de sections
rectangulaires élémentaires, ces sections peuvent être calculées d’une façon approchée
en supposant que chaque élément rectangulaire reprend une partie du moment de
torsion total :
La relation (5.8) est trouvée en exprimant que les sections rectangulaires élémentaires
subissent la même rotation unitaire et que la somme des moments de torsion
individuels est égale au moment total.
Par cette méthode, on remplace le flux réel des contraintes tangentielles (a) par un flux
approché facilement calculable (b).
profilés
L 1.00
U 1.12
T 1.15
I 1.20
Isolons une partie de la section tubulaire comprise entre deux sections transversales
distantes de et délimitée par deux plans longitudinaux perpendiculaires au plan
moyen de la paroi.
L’effort tangentiel par unité de longueur q est constant sur tout le périmètre de la
section.
Avec
Déformations
Dans la rotation autour de l’axe, la section II tourne d’un angle par rapport à la
section I et les points A’B’ subissent un déplacement dont la composante dans le plan
ABB’A’ est donnée par l’expression ù h est la distance entre l’axe de rotation et la
ligne moyenne
∮ ∮ ∮ ∮
∮ ∮
D’où :
Les formules (5.9) et (5.11) sont connues sous le nom de formules de BREDT
Lorsqu’on est confronté { une section cellulaire munie d’ailes (cas fréquent pour les
ponts en caisson), on applique le principe des sections ouvertes. La répartition du
moment de torsion se résout par les deux équations suivantes :
Avec
(c)
∑
∮
L’inertie torsionnelle est donc la somme des inerties de chacune des parties et le
moment de torsion appliqué se distribue proportionnellement aux inerties
torsionnelles.
Remarque
L’application des formules de Bredt aux sections annulaires ne donne pas exactement
les mêmes résultats que ceux des formules établies au paragraphe 5.2. Cela est dû au fait
que pour les formules de Bredt, on admet que la contrainte est constante sur
l’épaisseur.
6. FLAMBEMENT
6.1. INTRODUCTION
Soit une barre prismatique dont la longueur est importante par rapport aux dimensions
transversales. Cette barre articulée aux extrémités et chargée axialement d’une charge N
croissant progressivement. Pour une valeur donnée N dite valeur critique, la barre
prend brusquement une déformation latérale par flexion incontrôlée. Ce phénomène
d’instabilité, amorcé par des imperfections géométriques et structurales de la barre, est
appelé flambement.
Considérons une poutre droite prismatique de longueur chargée d’une force axiale N.
En négligeant le raccourcissement de la poutre par compression ainsi que les
déplacements dus { l’effort tranchant, l’équation simplifiée de l’élastique s’écrit :
Avec
FIGURE
Il vient :
( ) pour l'acier.
Avec
√
6.3. BARRES PRISMATIQUES COURTES
Les aciers normalisés Fe 360 (A 37) , Fe 430 (A 44) et Fe 510(A52) ont un module
d’élasticité et pour les épaisseurs , les limites élastiques
respectives de 240 N/mm² , 280 N/mm² et 360 N/mm².
Pour les pièces d’élancement moyen, la contrainte critique se calcule par l’une des
formules suivantes :
Où :
[ ( ) ]
( )
( )
Comme il est impossible de dépasser , les lois linéaires de sont recoupés par une
horizontale d’équation
6.4.2. CONTRAINTES ADMISSIBLES AU FLAMBEMENT
b. Pièces longues
Le coefficient de sécurité vaut 2.7 et peut être réduit à 2.2 pour des épaisseurs
car moins grande est l’épaisseur, moins élevées sont les contraintes résiduelles dues au
refroidissement de l’acier.
Fe 360 (
(i)
(ii)
Des expressions similaires peuvent être établies pour Fe430 et Fe510. On limite
généralement l’élancement à 175 après les normes.
grand.
b) Une autre façon de procéder utilisée dans les bureau d’études consiste {
transformer la formule ci-dessus comme suit :
- On pose
Généralement les coefficients de réduction sont donnés dans des tableaux en fonction
des élancements respectifs pour les diverses nuances d’acier.
La longueur de flambement se définit comme celle d’une demi-onde prise entre 2 points
d’inflexion.
6.6. APPLICATION
Soit un pont métallique en treillis composé des éléments en HEA (Fe360), on demande
de dimensionner la membrure supérieure et les montants :
b. Dimensionnement
- Eléments 1 et 10 : N=137.5 kN
- Elément 6 : N=105 kN