td08 Oscillateurs Amortis
td08 Oscillateurs Amortis
td08 Oscillateurs Amortis
TD 08 - Oscillateurs amortis
En régime transitoire
1 Analyse dimensionnelle
1. Donner et interpréter les trois temps que l'on peut dimensionnellement construire avec une résistance
R, une inductance L et une capacité C.
3. Donner la dimension de la constante de frottement uide λ dénie par f~ = −λ~v . Par analyse dimen-
sionnelle, en déduire un temps caractéristique pour un oscillateur mécanique de masse m, de raideur k
et de constante d'amortissement λ. Est-ce un ordre de grandeur de la durée du régime transitoire ?
K
i(t)
I0 R C
Un circuit constitué d'une résistance R, d'une capacité C et d'une inductance L en parallèle, est ali-
menté par une source de courant de courant électromoteur I0 ( Figure 2.1). L'interrupteur est ouvert depuis
longtemps. A l'instant t=0, on le ferme.
du
1. Déterminer les valeurs de u et juste après la fermeture de l'interrupteur ( t = 0+ ).
dt
2. Déterminer la valeur de la tension u en régime permanent.
1
PCSI 1
3. Trouver l'équation diérentielle vériée par u(t). La mettre sous la forme suivante:
ü + 2σω0 u̇ + ω02 u = A
où σ , ω0 et A sont des constantes à déterminer. Quelle est la dimension de σ ? On l'appelle coecient
d'amortissement. Quelle relation y a-t-il entre le coecient d'amortissement et le facteur de qualité ?
ω0
s̈ + ṡ + ω02 s = 0.
Q
1. Résoudre cette équation diérentielle. On fera apparaître la pseudo-pulsation ω et le temps carac-
téristique d'amortissement τ. On ne déterminera pas les constantes A et B puisqu'on n'a pas xé de
conditions initiales.
2. A partir de quelle valeur de Q peut-on confondre ω et ω0 avec une erreur relative de moins de 1% ? On
considèrera que c'est le cas dans la suite.
3. On considère que le régime transitoire dure le temps qu'il faut pour que les oscillations n'aient plus que
5% de leur amplitude initiale. Calculer le nombre N d'oscillations visibles pendant la durée du régime
transitoire. En déduire une méthode rapide de détermination du facteur de qualité d'un oscillateur.
Un circuit R,L,C série en régime transitoire donne les courbes expérimentales ( Figure 4.1) pour la tension
u(t) aux bornes du condensateur et le couranti(t) qui traverse le circuit.
1. S'agit-il d'un régime libre ou de la réponse à un échelon de tension ? Le cas échéant, quelle est la tension
E aux bornes du générateur ?
1√
3. On rappelle l'expression du facteur de qualité et de la pulsation propre de ce circuit: Q= LC et
R
1
ω0 = √ .
LC
Par ailleurs un calcul non demandé ici permet de montrer que
2
PCSI 1
1 i(t)
δ= ln
N i(t + N T )
π
où T est la pseudo-période et N un nombre entier quelconque. Démontrer que δ= .
Q
Un amortisseur de voiture est conçu pour retourner le plus rapidement possible à son équilibre. On note ω0
sa pulsation propre.
1. Quelle doit être son facteur de qualité. Donner sans démonstration l'équation diérentielle pour la
position x(t) à l'aide du paramètre ω0 .
3
PCSI 1
i(t)
C
Soit un circuit L,C série (Figure 6.1). Initialement le condensateur a une charge q0 . A t = 0 on ferme
l'interrupteur.
2. Démontrer que l'énergie stockée dans ce circuit est constante et déterminer sa valeur.
7 Contrariété expérimentale.
On souhaite étudier un circuit RC série en régime transitoire. Pour cela, on réalise le circuit du cours, alimenté
par un GBF en créneaux: e(t) = ±E . On visualise la tension u(t) aux bornes du condensateur à l'aide d'un
oscilloscope. Le GBF a une résistance de sortie r = 50 Ω et l'entrée de l'oscilloscope est assimilable à une
capacité C0 = 18 pF en parallèle avec une résistance R0 = 1, 0 M Ω.
2. En associant des dipôles, mais sans calculs, dire à quelle condition sur R on peut considérer le GBF
comme idéal en sortie.
3. De même, dire à quelles conditions sur R et C on peut considérer l'oscilloscope comme idéal en entrée.
Faire le schéma équivalent du circuit si l'une ou l'autre de ces conditions n'est pas vériée.
(a) si R = 1 kΩ et C = 100 nF
(b) si R = 1 kΩ et C = 10 pF
(c) si R = 50 Ω et C = 100 nF
(a) Déterminer sans calculs la tension achée en régime permanent lorsque e(t) = E et lorsque e(t) =
−E
4
PCSI 1
(b) Déterminer l'équation diérentielle pour la tension u(t) et en déduire la constante de temps du
circuit. tracer l'allure de u(t).
(c) Comparer à ce qu'on obtiendrait si l'oscilloscope était idéal en entrée.
Soit un oscillateur mécanique de raideur k et de masse m, non amorti. On repère sa position x(t) par rapport
à l'équilibre.
1. Donner l'équation diérentielle du mouvement en régime libre. La résoudre (on ne précise pas de
conditions initiales). Exprimer la pulsation ω0 des oscillations.
2. On y applique une force excitatrice supplémentaire: F (t) = F0 cos(ωt). Ecrire la nouvelle équation
diérentielle. La résoudre pour les conditions initiales suivantes: x(t = 0) = 0 et ẋ(t = 0) = 0.
3. Tracer l'allure des variations de x(t) pour ω = 1, 1ω0 . Un régime permanent est-il atteint ? Pourquoi ?
i(t)
h R C
Le circuit de la gure 9.1 est alimenté par une source idéale de courant d'intensité η(t) = η0 cos(ωt). La
résistance est parcourue par le courant i(t). On est en RSF.
1. Déterminer sans calculs la valeur du courant i(t) en basse fréquence et en haute fréquence
ω0
4. Déterminer les pulsations de coupure et la bande passante ∆ω . Que vaut le facteur de qualité Q0 =
∆ω
?
5. Tracer l'évolution du déphasage de l'intensité i(t) par rapport à η(t) en fonction de la pulsation.
5
PCSI 1
Un oscillateur mécanique est excité sinusoïdalement. Les graphes de la gure 10.1 représentent l'amplitude
et le déphasage de l'élongation par rapport à la force excitatrice. Evaluer la pulsation propre ω0 et le facteur
de qualité Q de cet oscillateur.
e(t)
Une bobine d'inductance L et de résistance r inconnues, est mise dans le circuit de la gure 11.1. La
tension e(t) est sinusoïdale de fréquence f = 10, 0 kHz et la résistance vaut R = 470 Ω.
1. On branche les deux voies d'un oscilloscope de façon à visualiser la tension e(t) et la tension u(t) aux
bornes de la résistance. Indiquer le branchement des voies sur le schéma, en précisant la position de la
masse.
U0
2. Déterminer le déphasage de u(t) par rapport à e(t), ainsi que le rapport des amplitudes , en fonction
E0
de L, R, r et de la pulsation ω.
On relève les courbes de la gure 11.2. La vitesse de balayage n'est pas précisée, et les calibres verticaux
sont les mêmes sur les deux voies.
6
PCSI 1
3.
(a) En examinant quel signal est en retard sur l'autre, attribuer les courbes Cα et Cβ au signal u(t)
ou e(t).
(b) Déterminer la valeur numérique du déphasage et du rapport des amplitudes. En déduire les valeurs
numériques de r et L.
d'intensité
r
1
Un circuit RLC série de pulsation propre ω0 = et de résistance R est excité à sa pulsation propre par
LC
une tension e(t) = E0 cos(ω0 t). On est en régime sinusoïdal forcé.
1. Donner l'expression de l'intensité i(t), en notant, sans chercher à les calculer, I0 l'amplitude et φ le
déphasage de i(t) par rapport à e(t).
2. En déduire l'expression de la charge q(t).
3. Démontrer que l'énergie électromagnétique E de l'oscillateur est constante et calculer cette constante.
R
4. Que vaut la puissance p(t) dissipée à l'instant t dans la résistance ? En déduire ∆E = [0][T ]p(t)dt,
énergie dissipée pendant une période T dans la résistance.
E Lω0 1
5. Exprimer le rapport en fonction du facteur de qualité Q= = . Commenter le résultat.
∆E R RCω0