Convention Irsi - Fevrier 2020
Convention Irsi - Fevrier 2020
Convention Irsi - Fevrier 2020
d’Indemnisation et de
Recours des
Sinistres
Immeuble
(IRSI)
Les sinistres n’entrant pas dans le champ d’application de la présente Convention sont
régis par les autres Conventions (textes du Recueil, de la CIDECOP) et/ou le droit
commun.
- mettant en cause au moins deux sociétés d’assurances adhérentes couvrant, chacune, le risque
dégâts des eaux* ou incendie* en assurance de choses et/ou en assurance de responsabilités
sous réserve des dispositions du 1.1.4,
- dont l’origine se situe dans cet immeuble ou dans un immeuble mitoyen ou voisin,
- entraînant des dommages matériels dont le montant n’excède pas, par local*, le plafond fixé
en Annexe 3.
La Convention demeure applicable lorsque la responsabilité d’un tiers à l’immeuble est engagée
sous réserve des dispositions du 1.1.3.
Les sinistres n’entrant pas dans le champ d’application de la présente Convention sont régis par
les autres Conventions (textes du Recueil, de la CIDECOP) et/ou le droit commun.
En cas de pluralité de causes dont l’une est exclue, le sinistre sera traité hors convention.
• les infiltrations par façades, murs enterrés, menuiseries extérieures (fermées ou non),
• les pénétrations d’eau par les ouvertures des gaines de ventilation, les conduits de
cheminée, par absence ou destruction partielle de toiture, par toiture bâchée,
• les phénomènes de condensation ou d’humidité sans relation avec un dégât des eaux
relevant de la présente Convention,
Sont également exclus les sinistres, quelle qu’en soit la cause, provoquant l’apparition de
champignons lignivores ou d’insectes xylophages.
1.1.1.b En incendie*
Sont exclus :
Pour les sinistres relevant de la tranche 2, comme définie au Titre 4, sont exclus :
Le recours à l’encontre du professionnel s’exerce sur les fondements des règles du droit
commun quelle que soit la tranche.
Pour les sinistres relevant de la tranche 1, les assureurs des locaux* peuvent exercer un recours
à l’encontre de l’assureur du tiers :
Pour les sinistres relevant de la tranche 2, l’assureur du responsable conventionnel peut exercer
un recours à l’encontre de l’assureur du tiers :
• pour l’ensemble des dommages de son assuré et/ou des recours qu’il a subis,
• selon les règles du droit commun,
• en appliquant les dispositions de l’article 7 de la Convention concernant l’expertise
amiable contradictoire.
Les franchises, les plafonds, conditions de garantie et règles proportionnelles de prime, quels
que soient leurs montants et quelles que soient les responsabilités encourues, sont
inopposables.
Tout contrat garantissant les locaux communs d’un immeuble* est réputé garantir :
• les frais afférents suivants: les mesures provisoires et conservatoires*, les mesures de
sauvetage*, les frais de déplacement des objets mobiliers, les frais de démolition et de
déblaiement, le transport de décombres, le traitement des déchets, les frais de mise en
conformité*, les frais de diagnostics obligatoires.
Les franchises, les plafonds, les conditions de garantie et les règles proportionnelles de primes,
quels que soient leurs montants, sont inopposables au titre des dommages matériels et des
frais afférents*.
Les franchises, les plafonds, les conditions de garantie et les règles proportionnelles de primes,
quels que soient leurs montants, sont inopposables au titre des dommages matériels et des
frais afférents*.
Les dispositions ci-dessus ne sont pas applicables aux dommages immatériels* consécutifs
au dommage matériel.
• l’absence de contrat,
• la résiliation du contrat,
• la suspension du contrat,
• la nullité du contrat.
• en France métropolitaine,
• en Principauté de Monaco.
Les litiges portant sur l’application de cette Convention sont régis par la Convention de
Règlement Amiable des Litiges (CORAL) qui organise les procédures d’escalade, de
conciliation et d’arbitrage.
Les assureurs adhérents s’engagent à mettre tout en œuvre pour éviter la judiciarisation du
dossier à l’initiative de leur assuré ou des tiers.
Un assureur mis en cause par un assuré d’une autre société adhérente doit en informer cette
société.
Un Comité d’Éthique est chargé de veiller au respect, par l’ensemble des sociétés, des règles
conventionnelles.
Le Comité d'Éthique est chargé de veiller au respect par l'ensemble des sociétés adhérentes des
règles conventionnelles.
La composition et les modalités de fonctionnement de ce comité sont fixées par son règlement
intérieur.
1.4 Secrétariat
Le secrétariat de la Convention est assuré par GCA « Gestion des Conventions d’Assurance ».
Il est fait obligation à la société qui fait une demande d’adhésion à la Convention d’adhérer
conjointement à l’ensemble des Conventions du Recueil et de la CIDECOP.
Les demandes d'adhésion doivent être adressées à GCA* qui les soumet à la Commission
d'Application.
Les sociétés adhérentes à la FFA restent tenues dans les mêmes termes à l’égard de GCA*.
Les nouvelles adhésions prennent effet à la date figurant sur la circulaire diffusée par GCA* et
pour tous les sinistres survenus à compter de cette date.
La dénonciation de la Convention doit être signifiée par courrier recommandé avec accusé de
réception, adressé à GCA*.
Elle prend effet pour les sinistres survenus le premier jour du 3ème mois suivant la demande de
retrait.
Dans ce contexte, les échanges entre cette société et les autres adhérents se font en droit
commun pour tous les sinistres en cours, quelle que soit leur date de survenance.
Les montants figurant dans la présente Convention sont exprimés en euros hors taxes.
Les nouvelles dispositions relatives à la recherche de fuite s’appliquent aux sinistres survenus
à compter du 1er avril 2020 (cf. circulaire GCA 4-2020 du 13 février 2020).
Pour les locaux privatifs occupés, l’assureur gestionnaire est l’assureur de l’occupant du local
sinistré quelle que soit sa qualité (propriétaire, locataire, occupant à titre gratuit).
Pour les locaux privatifs vacants, l’assureur gestionnaire est l’assureur du (co)propriétaire
non occupant.
2.1.2 Modalités
Lorsque l’assureur gestionnaire constate, en raison d’une non-assurance ou d’un congé donné
ou reçu, qu’il n’est plus assureur gestionnaire, il en informe par tous moyens les personnes
concernées dont il connaît les coordonnées.
L’assureur gestionnaire vérifie la matérialité des faits et procède sans tarder à l’évaluation des
dommages suite à la déclaration de son assuré ou à la demande d’un autre assureur.
L’assureur gestionnaire :
Il s’agit des investigations destructives ou non, nécessaires pour identifier et localiser la cause
et/ou l’origine du dégât des eaux* afin de préserver les biens et éviter l’aggravation du sinistre.
La recherche de fuite comprend la remise en état des biens endommagés par ces investigations.
- non-assurance de l’occupant,
- congé donné ou reçu au plus tard au jour du sinistre (ou de la déclaration de son aggravation)
- local vacant
Les assureurs prennent en charge les recherches de fuite* organisées à leur initiative ou à celle
de leurs assurés.
3.3.2 Exception
Dans les copropriétés, les recherches de fuite* organisées par les syndics sont prises en charge
par l’assureur du copropriétaire (occupant ou non) lorsque la fuite trouve son origine dans le
local privatif* de ce dernier.
Lorsque la recherche de fuite* est prise en charge par l’assureur gestionnaire, le recours
s’exerce selon les modalités prévues aux articles 7.1 et 7.2.
Les frais de recherche de fuite* pris en charge par un autre assureur que l’assureur
gestionnaire peuvent donner lieu à recours dès lors que leur montant est supérieur à
1600 € hors taxes.
Le recours s’exerce :
Les frais de recherche de fuite ne peuvent pas donner lieu à une action en remboursement.
- tranche 1 : sinistres dont le montant des dommages matériels et des frais afférents*, apprécié
par local*, est ≤ au plafond d’abandon de recours fixé en Annexe 3.
- tranche 2 : sinistres dont le montant des dommages matériels et des frais afférents*, apprécié
par local*, est > au plafond d’abandon de recours et ≤ au plafond d’application de la
Convention fixés en Annexe 3.
Si le montant des dommages matériels et des frais afférents* excède le plafond d’application
de la Convention, le sinistre est géré hors la présente Convention.
Cette assiette s’apprécie par local* et varie en fonction de la nature du local* sinistré (privatif
ou commun).
Pour la détermination de la tranche, est pris en compte le montant hors taxes cumulé :
Pour la détermination de la tranche, est pris en compte le montant hors taxes cumulé :
Toutefois, il doit mettre en place une expertise pour compte commun, s’il entend exercer un
recours en cas :
- de sinistres engageant la responsabilité civile d’un tiers à l’immeuble non professionnel tel
que prévu à l’article 1.1.3b.
5.2 Tranche 2
L’assureur gestionnaire doit faire procéder à une expertise selon les modalités visées ci-
dessous et en Annexe 4.
À cet égard, il recourt aux experts libéraux ou salariés auxquels il fait habituellement appel.
L’assureur gestionnaire procède à la désignation d’un expert qui interviendra dans le cadre de
la mission d’expertise pour compte commun figurant en Annexe 4.
Les conclusions du rapport d’expertise commun relatives aux causes et circonstances, cas de
barème et à l’évaluation des dommages sont opposables aux assureurs de locaux.
En cas de contradiction entre plusieurs expertises relatives aux causes et origine du sinistre,
chacune conserve son autonomie et ses effets.
Toutefois, une expertise judiciaire peut remettre en cause une expertise pour compte commun.
Les conclusions du rapport d’expertise commun relatives à l’évaluation des dommages sont
opposables aux assureurs responsabilité civile d’un non professionnel visés à l’article 1.1.3 b
en application des dispositions de l’article 7 de la Convention concernant l’expertise amiable
contradictoire.
Au-delà de ce montant, une expertise contradictoire est nécessaire. Dans ce cas, l’expertise
porte exclusivement sur le chiffrage de ces dommages.
Les frais de recherche de fuite sont pris en charge, quel que soit l’assureur, selon les modalités
du Titre 3.
Le contenu* appartenant à l’occupant non propriétaire est pris en charge par son assureur.
6.2 Tranche 2
6.2.1.a Principe
L’assureur du propriétaire des biens sinistrés* prend en charge :
Le contenu* appartenant à l’occupant non propriétaire est pris en charge par son assureur.
Cet assureur peut exercer un recours dans les conditions prévues à l’article 7.2.
Pour les sinistres de la tranche 1, les sociétés renoncent entre elles à exercer tout recours au titre
des dommages matériels et les frais afférents* (y compris pour le montant correspondant à leur
valeur à neuf).
Ce recours s’exerce, vétusté déduite, pour les indemnités versées au titre des dommages visés
à l’article 4.2 :
Donnent droit à recours, vétusté déduite, les indemnités versées au titre des dommages matériels
et les frais afférents* visés à l’article 4.2.
Ce recours s’exerce :
• sur la base du rapport d’expertise commun,
• en application du barème figurant en Annexe 1,
• à l’aide de la fiche de présentation du recours figurant en Annexe 5.
• les dommages sont appréciés dans leur globalité (une seule assiette),
• le recours s’exerce en parts égales à l’égard des assureurs des responsables concernés et
sans solidarité.
Pour les sinistres entrant dans le champ d’application de la présente Convention (tranche 1 ou
tranche 2), les dommages immatériels* consécutifs aux dommages matériels peuvent donner
lieu à un recours au premier euro dans les conditions visées ci-dessous.
Les dommages immatériels* ouvrant droit à recours sont ceux limitativement énumérés en
Annexe 2.
Ce recours s’exerce :
• en application du barème figurant en Annexe 1 sur la base du cas de barème figurant
dans le rapport d’expertise commun,
• sur la base d’un rapport d’expertise commun lorsque le montant des dommages
immatériels* est ≤ 5000 €,
• sur la base d’un procès-verbal d’expertise contradictoire lorsque le montant des
dommages immatériels* est > 5000 €. Ce procès-verbal ne porte que sur le chiffrage
des dommages immatériels*,
• à l’aide de la fiche de présentation du recours figurant en Annexe 5.
- soit au paiement effectué par l’assureur gestionnaire au titre des dommages initiaux lorsqu’ils
relevaient d’un sinistre de tranche 1,
- soit au dépôt d’un rapport d’expertise commun au titre des dommages initiaux lorsqu’ils
relevaient d’un sinistre de tranche 2.
L’assureur gestionnaire qui est intervenu au titre des dommages initiaux doit assumer ce rôle.
Lorsque les dommages initiaux ont fait l’objet d’un rapport d’expertise commun, l’expert
intervenant pour compte commun établit une note complémentaire dédiée aux nouveaux
dommages.
• passage en tranche 2
L’assureur gestionnaire doit faire procéder à une expertise de l’ensemble des dommages selon
les dispositions de l’article 5.2.
Dans l’hypothèse où les dommages initiaux ont fait l’objet d’un rapport d’expertise commun,
l’expert intervenant pour compte commun établit une note complémentaire dédiée aux
nouveaux dommages. Cette note est opposable aux assureurs.
Les modalités de prise en charge varient selon que l’aggravation entraîne ou non un
changement de tranche.
• sur la base du rapport d’expertise commun et, le cas échéant, d’une note complémentaire
dédiée aux nouveaux dommages conformément à l’article 8.4,
• en application du barème figurant en Annexe 1,
• à l’aide de la fiche de présentation du recours figurant en Annexe 5.
Si, en dépit de ces diligences, cet assureur se trouve contraint de prendre en charge les
dommages de l’assuré, il peut réclamer à l’assureur conventionnellement désigné le
remboursement des indemnités versées sous réserve que cet assureur n’ait pas, préalablement
à cette demande, indemnisé ces dommages.
Pour l’exercice de cette action, les trois éléments suivants doivent être justifiés :
9.3.2 Tranche 2
L’action en remboursement s’exerce sur la base d’un rapport d’expertise en produisant les
justificatifs du règlement.
9.4 Prescription
Cette action est prescrite dans un délai de 2 ans à compter du paiement de l’indemnité.
Pour la mise en œuvre de cette action, est considérée comme une absence de recours les
hypothèses où :
10.4 Prescription
Cette action est prescrite dans un délai de 2 ans à compter du paiement de l’indemnité.
Cas 1.1 Toutes les causes suivantes provenant des parties privatives :
111 Fuites, ruptures ou débordements d’appareils à effet d’eau et des tuyaux
RESPONSABILITE OCCUPANT souples de raccordement
112 Fuites, débordements ou renversements de récipients
- Locataire sauf location saisonnière
113 Fuites sur les joints de robinetterie ou les infiltrations par les joints
- Occupant à titre gratuit ou assimilé
d’étanchéité aux pourtours des appareils sanitaires* ou par les joints de
- Copropriétaire occupant (CO), propriétaire occupant (PO) carrelage
- CNO/PNO d’un local vacant 114 Défaut d’entretien :
- en maison individuelle : absence de dégorgement des chéneaux
et gouttières, de vidange des fosses septiques, puisards et fosses
d’aisance se trouvant à l’aplomb de l’immeuble (au-delà de
l’aplomb c’est hors champ)
- en habitat collectif ou individuel : absence de nettoyage des
Cette liste est limitative regards et grilles d’évacuation des balcons et terrasses à usage
privatif
115 Du fait de l’occupant :
- détérioration accidentelle des installations* privatives ou
collectives/communes (y compris les joints),
- engorgement provoqué par introduction d’une chose ou d’un
objet,
- travaux de réparation ou d’amélioration à l’origine du DDE
116 Dommages provoqués par le gel imputables à :
- une absence de vidange de l’installation ou,
- une absence de mise en service du chauffage ou,
- la non-utilisation d’un produit antigel
Cas 1.2
RESPONSABILITE PROPRIETAIRE
- CNO/PNO d’un local loué Toutes causes provenant des parties privatives sauf cas 111 à 116
- Copropriétaire occupant (CO) ou Propriétaire occupant Toutes causes provenant des parties privatives y compris cas 111 à 116
(PO), CNO/PNO d’un local vacant ou d’une location
saisonnière
Cas 1.3
RESPONSABILITE IMMEUBLE
Définitions
Appareil à effet d’eau : tout récipient auquel il est ajouté un élément quelconque ayant pour but de permettre certaines opérations telles que l’arrivée de
l’eau, son évacuation, son chauffage, son épuration, son aération, créant ainsi un certain mouvement d’eau, même s’il n’est pas continu (exemples : machine
à laver le linge ou la vaisselle, adoucisseur, réfrigérateur américain, chauffe-eau, chaudière, cumulus, fosse septique à l’intérieur de l’habitat). Le radiateur
doit être considéré non comme un appareil à effet d’eau mais comme une canalisation de distribution d’eau.
Récipient : tout réceptacle contenant de l’eau. Le réfrigérateur est considéré comme un récipient.
Installation : toutes les canalisations à demeure souples ou rigides et robinetterie. Le radiateur est considéré comme une canalisation
2 BAREME INCENDIE* – IMMEUBLE OCCUPE A TITRE QUELCONQUE (y compris locaux meublés et saisonniers)
Cas 2.1
IMMEUBLE EN COPROPRIETE Il est responsable à l’égard du propriétaire des dommages occasionnés
au local occupé lorsque le point de départ de l’incendie est situé à
RESPONSABILITE OCCUPANT NON PROPRIETAIRE l’intérieur de ce local
CAS 2.2
IMMEUBLE LOCATIF Il est responsable des dommages occasionnés aux biens du propriétaire
lorsque le point de départ de l’incendie est situé à l’intérieur du local
RESPONSABILITE OCCUPANT NON PROPRIETAIRE occupé
CAS 2.3
IMMEUBLE LOCATIF Il est responsable des dommages occasionnés aux biens de l’occupant
lorsque le point de départ de l’incendie se situe dans les parties
RESPONSABILITE PROPRIETAIRE UNIQUE communes* ou dans un local vacant
CAS 2.4
IMMEUBLE EN COPROPRIETE OU LOCATIF RENONCIATION A RECOURS
Assureur personnel Assureur auprès duquel celui qui a engagé la rechercher de fuite a
souscrit un contrat.
Contenu des parties Il s’agit de tous biens mobiliers, y compris les biens loués ou
privatives confiés, se trouvant à l’intérieur des locaux à l’exception des :
Contenu des parties Il s’agit des biens mobiliers appartenant à l’immeuble, ainsi que
communes les biens loués ou confiés, se trouvant à l’intérieur des locaux
communs à l’exception des :
Dégât des eaux (DDE) Dommages causés par de l’eau à l’exclusion des autres liquides et
des eaux d’extinction.
dès lors qu'ils ne sont pas devenus la propriété du bailleur. Tel est
le cas, en cours de bail, des aménagements exécutés par le
locataire lorsque le bail ne contient aucune disposition sur ce
point.
Frais de mise en Frais engagés pour la mise aux normes des installations affectées
conformité par le sinistre avec la réglementation en vigueur.
Local commun Ensemble des parties communes* y compris celles situées dans les
lieux privatifs (exemple : canalisation, gaine de ventilation…)
Local meublé Logement dont les équipements et le mobilier sont suffisants pour
permettre une habitation autonome et permanente et qui fait l’objet
d’un bail spécifique.
Mesures provisoires et Ensemble des dispositions prises après un sinistre pour éviter
conservatoires l’aggravation du dommage.
Parties Immobilières Elles comprennent tous les biens immobiliers autres que les
Privatives embellissements.
le contenu*,
ses embellissements*.
Recherche de fuite* d’un montant ≤ 5 000 euros hors taxes par assureur
1. Champ d’application
Cette mission concerne l’expertise des dommages causés par un « dégât des eaux » et/ou un
incendie garantis au titre d’une assurance de dommages pouvant donner lieu à l’exercice
d’un recours au titre d’une assurance de responsabilité ou à une des actions prévues par la
convention IRSI.
Elle organise les modalités de mise en œuvre des opérations d’expertise concernant les causes
et circonstances du sinistre ainsi que le chiffrage des dommages à l’intérieur du local sinistré
objet de la mission.
2.1 La démarche
L’expert désigné par l’assureur gestionnaire au sens de la convention intervient pour compte
commun des assureurs de locaux concernés. Il doit convoquer toutes les parties impliquées dans
le sinistre qu’elles soient ou non assurées y compris le syndic ou le gestionnaire de l’immeuble.
Les assureurs ne doivent pas être convoqués.
Au plus tard le jour de la réunion d’expertise, l’expert s’attache à recueillir toutes les
informations utiles pour l’accomplissement de sa mission et notamment l’identité et les
coordonnées des parties impliquées et de leurs assureurs.
2.3 La forme
Le premier rendez-vous d’expertise doit se tenir, en accord avec l’occupant, au plus tard, dans
les 15 jours calendrier à compter de la réception de l’ordre de mission.
3. La réunion d’expertise
L’expert organise la réunion d’expertise. Elle doit se tenir sur les lieux du sinistre, à la date
et l’heure, prévues par l’expert.
Toutefois, l’expert peut mettre en œuvre une expertise à distance s’il estime disposer des
éléments nécessaires pour :
Au plus tard le jour de la réunion d’expertise, l’expert s’attache à recueillir toutes les
informations nécessaires à la détermination de la cause et des circonstances du sinistre.
En cas de sinistre « Dégâts des eaux », il se renseigne quant à l’existence d’une recherche de
fuite effectuée préalablement et, dans l’affirmative, entreprend les démarches nécessaires pour
en obtenir le résultat.
Si l’expert n’arrive pas à déterminer la cause et les circonstances du sinistre avec les éléments
dont il dispose ou par ses propres investigations, il lui appartient, s’il l’estime nécessaire, de
mettre en œuvre une recherche de fuite dans les conditions prévues au Titre 3 de la Convention
IRSI.
L’expert procède :
L’expert procède :
L’expert procède :
L’expert procède :
Si l’expert estime qu’une seconde réunion est nécessaire, il l’organise et la fixe dans un délai
minimum de 15 jours calendrier à compter de la date de la première réunion et, au plus tard,
dans un délai de 20 jours calendrier.
L’expert adresse alors une convocation par courrier simple aux personnes ayant participé à la
première expertise et par LRAR aux parties absentes à cette réunion et notamment au tiers
supposé responsable. En cas de nouvelle absence de ce dernier, l’expert procède uniquement
au chiffrage de l’ensemble des dommages du local.
3.5 Accord des personnes ayant subi des dommages sur le chiffrage de leurs
dommages
Dans tous les cas, l’expert doit solliciter par tous moyens l’accord de la ou des personne(s)
concernées sur le chiffrage de leurs dommages.
Si, à l’issue de la réunion d’expertise, l’expert n’est pas en mesure d’indiquer si le responsable
conventionnel est ou non assuré et, dans l’affirmative, de donner les coordonnées de son
assureur, il doit lui adresser dans les 10 jours calendrier une LRAR lui demandant de fournir
ces informations.
Dans ce cas, l’expert doit déposer son rapport au terme d’un délai de 30 jours calendrier à
compter de l’envoi de cette lettre ; en cas de réponse il doit s’efforcer de réduire ce délai.
A l’issue des opérations d’expertise, l’expert rédige un rapport d’expertise commun dont le
contenu doit être conforme au modèle figurant en annexe 4 de la convention.
Tout retour à l’expert d’un courrier utile au recours doit faire l’objet d’une information à
l’assureur gestionnaire.
5. Cas particuliers
L’assureur gestionnaire doit fournir à l’expert les éléments d’information en sa possession sur
le sinistre précédent.
L’expert vérifie la cohérence de ces informations et, si les conditions sont satisfaites, remplit la
rubrique du rapport d’expertise commun dédiée à ce type de sinistres.
Si en cours d’expertise, l’expert constate que le montant prévisionnel des dommages excède ce
plafond (aggravation, préjudice complémentaire évoqué par le lésé) il en informe
immédiatement :
• l’assureur gestionnaire
• l’ensemble des assureurs concernés
• l’assureur de l’immeuble en application des conventions visant le règlement des
sinistres dans les immeubles en copropriété
en leur fournissant une estimation des dommages du local en fonction de la propriété des biens
sinistrés.
Dans le même temps, il organise pour le seul compte de l’assureur qui l’a missionné une
expertise amiable contradictoire conformément aux dispositions de la convention d’expertise
amiable contradictoire.
Lorsque les dommages initiaux ont fait l’objet d’un rapport d’expertise commun, l’expert établit
à la demande de l’assureur gestionnaire une note complémentaire dédiée aux nouveaux
dommages.
Il adresse cette note selon les mêmes modalités que le rapport d’expertise commun (cf. 4.2).
Dans le même temps, il organise pour le chiffrage des dommages immatériels et pour le seul
compte de l’assureur qui l’a missionné une expertise amiable contradictoire conformément aux
dispositions de la convention d’expertise amiable contradictoire.
Si en cours d’expertise, l’expert constate que la cause du sinistre ne relève pas du champ
d’application de la convention, il en informe immédiatement l’ensemble des assureurs
concernés et suspend ses opérations d’expertise dans l’attente des instructions de l’assureur
gestionnaire.
Si en cours d’expertise, l’expert apprend qu’un expert a été désigné par une juridiction d’état,
il en informe immédiatement l’ensemble des assureurs concernés et suspend ses opérations
d’expertise dans l’attente des instructions de l’assureur gestionnaire.
ASSURE :
Lieu de sinistre
Nature du sinistre :
Date du sinistre :
Madame, Monsieur,
Le bien de M/Mme…. (adresse) a été endommagé suite à un sinistre - dégâts des eaux/incendie
- survenu le …/…/…
Selon les informations dont je dispose, ce sinistre a occasionné des dommages dont la cause
serait la suivante : Ex : Fuite sur canalisation privative provenant de votre appartement créant
des dommages supérieurs à 1600€ HT dans l’appartement de M/Mme…
A la suite de la déclaration de sinistre de M/Mme…, j’organise une réunion d’expertise le
…/…/… à … (heure) dans les locaux de M/Mme…
Cette expertise me permettra de déterminer les causes et circonstances du sinistre, de chiffrer
les dommages dans ces locaux et d’établir un rapport d’expertise qui sera transmis à votre
assureur.
Votre participation à cette réunion d’expertise est indispensable. A défaut, je déposerai mon
rapport sur la base des seuls éléments à ma disposition.
Je vous remercie de bien vouloir me communiquer les informations suivantes :
• Origine du sinistre selon les éléments en votre possession ;
• Nom, adresse et téléphone de votre assureur :
• Numéro de votre contrat d’assurances :
• Numéro de sinistre si vous l’avez déjà déclaré à votre assureur ;
• Nom, adresse de votre agent ou de votre courtier ;
• Toutes les informations que vous estimerez utiles.
Si ce n’est déjà fait, je vous invite à déclarer ce sinistre à votre société d’assurances dans les
plus brefs délais, au besoin en lui communiquant une copie de la présente.
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
L’expert,
ASSURE :
Lieu de sinistre
Nature du sinistre :
Date du sinistre :
Madame, Monsieur,
Le bien que vous avez occupé/occupez et appartenant à M/Mme…. (adresse) a été endommagé
suite à un sinistre - dégâts des eaux/incendie - survenu le …/…/…
Selon les informations dont je dispose, certains dommages sont susceptibles de vous concerner
en tant qu’occupant au moment du sinistre.
A la suite de la déclaration de sinistre de M/Mme…, j’organise une réunion d’expertise le
…/…/… à … (heure) dans ces locaux.
Votre participation à cette réunion est souhaitée.
Cette expertise me permettra de déterminer les causes et circonstances du sinistre, de chiffrer
l’ensemble des dommages y compris les vôtres, et d’établir un rapport d’expertise qui sera
transmis à votre assureur.
Je vous remercie de bien vouloir me communiquer les informations suivantes :
• Origine du sinistre selon les éléments en votre possession ;
• Nom, adresse et téléphone de votre assureur ;
• Numéro de votre contrat d’assurances ;
• Numéro de sinistre si vous l’avez déjà déclaré à votre assureur ;
• Nom, adresse de votre agent ou de votre courtier ;
• Toutes les informations que vous estimerez utiles.
Si ce n’est déjà fait, je vous invite à déclarer ce sinistre à votre assureur dans les plus brefs
délais au besoin en lui communiquant une copie de la présente.
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
L’expert,
ASSURE :
Lieu de sinistre
Nature du sinistre :
Date du sinistre :
Madame, Monsieur,
Le bien occupé par votre locataire, M/Mme…. (adresse) a été endommagé suite à un sinistre -
dégâts des eaux/incendie - survenu le …/…/…
Selon les informations dont je dispose, certains dommages sont susceptibles de vous concerner
en tant que propriétaire.
A la suite de la déclaration de sinistre de M/Mme…, j’organise une réunion d’expertise le
…/…/… à … (heure) dans les locaux occupés par M/Mme…
Votre participation à cette réunion est souhaitée.
Cette expertise me permettra de déterminer les causes et circonstances du sinistre, de chiffrer
l’ensemble des dommages y compris les vôtres, et d’établir un rapport d’expertise qui sera
transmis à votre assureur.
Je vous remercie de bien vouloir me communiquer les informations suivantes :
• Origine du sinistre selon les éléments en votre possession ;
• Nom, adresse et téléphone de votre assureur ;
• Numéro de votre contrat d’assurances ;
• Numéro de sinistre si vous l’avez déjà déclaré à votre assureur ;
• Nom, adresse de votre agent ou de votre courtier ;
• Toutes les informations que vous estimerez utiles.
Si ce n’est déjà fait, je vous invite à déclarer ce sinistre à votre assureur dans les plus brefs
délais au besoin en lui communiquant une copie de la présente.
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
L’expert,
RDF
LOCAL PRIVATIF NON LOUE Contenu Embellissements PIP (relevant de Frais afférents
l’assiette)
Embel. RDF
Contenu de Contenu du Embel. de
LOCAL PRIVATIF LOUE du PIP (relevant de Frais afférents
l’occupant PNO l’occupant
PNO l’assiette)
X
ASSUREUR X Si
OCCUPANT NON PROPRIETAIRE NON ASSURE Si garanti par garantis
IMMEUBLE le contrat par le X X X
+ CNO NON ASSURE (à titre subsidiaire) immeuble contrat
immeuble
OCCUPANT D’UN LOCAL MEUBLE OU SAISONNIER
OCCUPANT AYANT DONNE OU RECU CONGE AU Pris en charge
PLUS TARD AU JOUR DU SINISTRE ASSUREUR CNO par l’assureur X X X X X X
de l’occupant
+ CNO ASSURE
LOCAL MEUBLE OU SAISONNIER X
ASSUREUR X Pris en
CONGES DONNE OU RECU AU PLUS TARD AU JOUR Pris en charge Si garantis
Si garanti par charge par
DU SINISTRE IMMEUBLE par l’assureur
le contrat l’assureur de par le X X X
+ CNO NON ASSURE (à titre subsidiaire) de l’occupant contrat
immeuble l’occupant immeuble
RDF
LOCAL PRIVATIF NON LOUE Contenu Embel. PIP (relevant de Frais afférents
l’assiette)
Embel. RDF
Contenu de Contenu du Embel. de
LOCAL PRIVATIF LOUE du PIP (relevant de Frais afférents
l’occupant PNO l’occupant
PNO l’assiette)
ASSUREUR
X X X X
OCCUPANT NON PROPRIETAIRE ASSUREUR OCCUPANT
ASSURE OCCUPANT ASSUREUR
X X X X
PNO
- SINISTRES TRANCHE 2
- SINISTRES REPETITIFS
SINISTRES TRANCHE 1 - SINISTRES AVEC INTERVENTION D’UN
TIERS A l’IMMEUBLE NON
PROFESSIONNEL
ABSENCE DE
DOMMAGES
IMMATERIELS Par tous moyens à sa convenance Expertise pour compte commun
OUVRANT DROIT A
RECOURS
Pour les seuls dommages
AVEC DOMMAGES
immatériels :
IMMATERIELS
Expertise pour compte commun
OUVRANT DROIT A
Expertise pour compte
Pour les dommages matériels :
RECOURS ≤ 5000 €
commun
Par tous moyens à sa Pour les seuls dommages Pour les dommages Pour les seuls
AVEC DOMMAGES convenance matériels :
immatériels : dommages immatériels :
IMMATERIELS
OUVRANT DROIT A Expertise pour
Expertise contradictoire Expertise
RECOURS > 5000 € compte commun contradictoire