PHYSIQUE

ELECTRICITE 3

dubailprof@yahoo.fr

ANNEE 2023 2024 M. DUBAIL

 LES DIFFERENTES TENSIONS
ELECTRIQUES

Comme nous l’avons vu en physique 9, le courant électrique est un déplacement d'électrons et le débit
de ces électrons permet de définir l'intensité du courant. Mais, pour qu'il y ait circulation des électrons il faut
créer un déséquilibre de charge, capable « d’attirer et de repousser » les électrons. Ce déséquilibre de charge
est appelé tension électrique ou différence de potentiels. Dans nos études précédentes, nous avons travaillé
avec une tension continue, c'est-à-dire qu’elle ne varie pas au cours du temps. Ce n’est cependant pas toujours
le cas et nous allons voir dans ce chapitre comment une tension peut être variable…

I. La tension continue

La première source électrique de tension et celle qui reste la plus simple à

utiliser est la pile électrique. À l'origine, le terme pile désignait un dispositif inventé
par le savant italien Alessandro Volta en 1800, composé d'un empilement de rondelles
de deux métaux différents, séparés par des feutres imprégnés d'un électrolyte. Par
extension, le mot « pile » désigne toute batterie monobloc non rechargeable.
La pile est un générateur de tension continue.

On appelle tension continue une tension dont la valeur est constante. Par exemple, une pile de
1,5V génère une tension continue égale à 1,5V pendant un laps de temps donné. On peut représenter une
tension continue dans un graphique par une droite verticale :

Les piles ne sont pas les seules à générer une tension continue. Il existe aussi des générateurs de tension
continue qui peuvent se brancher sur le secteur.

II. La tension variable

On appelle tension variable une tension dont la valeur varie dans le temps. On appelle valeur
instantanée à l'instant t1 la valeur U1 de la tension à cet instant.

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III. Les tensions variables particulières

1. Tension périodique

On appelle tension périodique une tension variable qui se reproduit identiquement à elle-même, à des
intervalles de temps réguliers.
• Cet intervalle est appelé période T (unité: seconde ; s)
• On appelle fréquence le nombre de motifs en une seconde, elle est l’inverse de la période : f = \f(1;T
(unité hertz ; Hz)
• La tension passe régulièrement par un maximum (Tension maximale Umax) et par un minimum
(Tension minimale Umin)
• La tension crête à crête UCC est l’amplitude de tension occupée par le signal : UCC = Umax – Umin

2. Tension alternative:

On appelle tension alternative une tension qui est

alternativement positive et négative. Appliquée à un
circuit, une telle tension fait circuler le courant
alternativement dans un sens ou dans un autre.
(Umax > 0 et Umin < 0 )
Exemple: Tension triangle

3. Tension sinusoïdale:

a. Propriétés

On appelle tension sinusoïdale, une tension dont

la valeur est une fonction sinusoïdale du temps.

Dans ce cas, les tensions extrêmes vérifient la

relation :

Umax = – Umin

UCC = Umax – Umin

= Umax – ( – Umax)
= 2 Umax

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Une tension sinusoïdale ne commencera pas forcément par la valeur 0V à l’instant t=0s. Il peut en effet
exister un retard ∆t qui induit un déphasage 

Le retard ∆t et le déphasage  sont reliés avec la fréquence du signal par la relation :

 =  f ∆t
b. Tension instantanée

La tension instantanée u(t) d'un signal alternatif est la valeur de la tension à l'instant t donné.
Elle obéit à la loi :
u(t) = Umax . sin(t + )
Umax : Tension maximale (amplitude)
 : Pulsation (vitesse angulaire ou fréquence angulaire
du vecteur tournant représentant la tension), en rad.s-1
t : Date, en s
 : phase à l'origine, en rad.

Remarque:
2𝜋
> L'angle balayé en une période est 2 . La pulsation est donc  = 𝑇 soit  = 2.f
La fréquence f (en Hz) ayant plus d'intérêt, on pourra écrire :
u(t) = Umax . sin(2ft +  )

> Attention: Ne pas oublier de mettre la calculatrice en mode radian.

c. Tension efficace

La tension efficace correspond à la tension continue qui aurait la même efficacité thermique, d’où son nom
de tension efficace. Elle est lue au voltmètre, commutateur en position AC ou sur un calibre alternatif de
tension.
Tension efficace Ueff et tension maximale Umax sont liées par la relation qui dépend du type de signal

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IV. La tension du secteur

1. Production de l’électricité

En 1831, Faraday montre qu’avec une bobine et un aimant on peut

fabriquer un générateur électrique : une tension est produite. Celle- ci
change de signe si on change :
- le sens du mouvement
- le pôle de l’aimant
- la face de la bobine.

Les premiers alternateurs sont apparus en 1832. Ils sont constitués de

deux parties principales :
- un aimant cylindrique : le rotor
- une bobine de fil de cuivre : le stator

Le rotor d’un alternateur est mis en mouvement par une turbine. Le mouvement de la turbine dépend du type
de centrale mais est produit par de l’eau liquide, du vent ou de la vapeur d’eau. C’est la rotation de l’aimant
qui permet de produire une tension alternative. Un alternateur transforme de l’énergie mécanique en énergie
électrique.

2. Etude de la tension du secteur

a. Représentation graphique

Comme nous pouvons le voir la tension varie dans le

temps, passant d'une valeur positive à une valeur négative
à une fréquence de 50 fois par seconde (50Hz),
représentant sur la durée la forme d'une sinusoïde (~).
La tension atteint en instantané (à un temps T) la valeur
maximale de 325 volts, et -325 volts en valeur minimale.

b. Pourquoi dit-on que la tension est de 230 volts ?

230V est la valeur dite « efficace » de la tension, car elle n'est ni constamment à son maximum ni à
0V. Du courant circule entre chaque passage à zéro et génère donc des effets, qu'il aille dans un sens ou dans
l'autre.
La tension efficace en alternatif est l'équivalent de ce qu'elle serait en courant continu pour obtenir les mêmes
effets (puissance dissipée).

c. Mais au fait, la tension entre quoi et quoi ?

Nous avons vu que la tension est une différence de potentiel, et la "différence" fait appel à deux points
de référence, deux "potentiels". La sinusoïde ici représentée en rouge est le potentiel délivré sur la phase de
nos habitations par nos centrales de production d'électricité. Le fil de neutre de nos installations est à un
potentiel nul (0V), ici représenté par un trait bleu, car relié à la terre en amont de notre installation. C'est
d'ailleurs pour cela qu'il est appelé « neutre». La terre (notre planète) nous sert en effet de potentiel de
référence, tout comme le niveau de la mer nous sert de référence pour mesurer l'altitude. Tout ce qui se situe
sous le niveau de la mer à une altitude négative, et au dessus une altitude positive.

Phases et neutres (bleu) sont des conducteurs dits « actifs », car

nécessaires au fonctionnement de nos appareils électriques.
Les fils de terre (vert et jaune) sont des conducteurs dits « de
protection », notamment contre les défauts d'isolement.

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 EXERCICES TENSIONS ELECTRIQUES
Exercice n°1:

Exercice n°2:

Donner le type de tension et le maximum de caractéristiques de la tension représentée ci-dessous :

Exercice n°3:

Donner le type de tension et le maximum de caractéristiques de la tension représentée ci-dessous :

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Exercice n°4:

Donner le type de tension et le maximum de caractéristiques de la tension représentée ci-dessous :

Exercice n°5:

Donner le type de tension et le maximum de caractéristiques des tensions représentées ci-dessous :

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Exercice n°6:

Dans la marine et dans l'aviation, les réseaux de bord sont sous une tension alternative sinusoïdale de
période 2,5 ms.
Calculez la fréquence et la pulsation de cette tension.

Exercice n°7:

En Amérique du Nord, la fréquence des tensions du réseau est de 60 Hz.

Calculez la période correspondante, ainsi que sa pulsation.

Exercice n°8:

On monte en série entre deux points A et B un dipôle résistif de résistance R et une bobine.
On applique entre A et B une tension sinusoïdale u(t) = UM sin( t) , de valeur efficace U = 100 V et de
fréquence f = 50 Hz.
1. Quelle est la valeur maximale de u(t) ?
2. À partir des oscillogrammes représentant uR aux bornes du dipôle résistif et uAB aux bornes de
l'ensemble dipôle résistif-bobine (voir figure ci-dessous)

a) Indiquez la tension qui est en avance sur l'autre;

b) Déterminez le déphasage correspondant; donnez le résultat en radians puis en degrés

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Exercice 9: Electrocardiogrammes

On réalise un électrocardiogramme ECG à deux moments différents, l’un lors d’une phase de repos et
l’autre lors d’une phase d’activité (course à pieds). Voici les enregistrements obtenus :

1- Quelles sont les valeurs des tensions maximale (Umax) et minimale (Umin) de l’ECG1.

2- Repasser le motif élémentaire des deux ECGs.

3- Donner la définition de la période. La tracer sur les ECGs en rouge.

4- Déterminer la période des battements de l’ECG1 notée T1 en détaillant votre démarche.

5- En déduire à quelle fréquence f1 bat le cœur. Exprimer le résultat en hertz ( 1Hz = 1 s-1).

6- Calculer ensuite le rythme cardiaque r1 (en battements par minute).

7- Sans détailler les calculs, déterminer T2, f2 et r2 à partir de l’ECG2.

8- Quel est l’ECG correspondant à une phase d’activité ?

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 L’OSCILLOSCOPE
Nous connaissons comme appareil de mesure de tension le voltmètre. Mais ce dernier ne nous permet
de connaître qu’une tension instantanée et se révèle donc inutile lorsque cette dernière est variable.
L’oscilloscope est un instrument très intéressant dans l’étude de ces tensions car il permet de reconnaître la
nature d’une tension (continue, variable, alternative, périodique, sinusoïdale, …) et ses caractéristiques
(tensions particulières, période, …) grâce à son écran d’affichage.

I. Présentation de l’oscilloscope.

1. Généralités
L’oscilloscope est un appareil de mesure : il mesure des tensions et se branche donc, comme un
voltmètre, en dérivation avec le dipôle étudié.
Il permet d’observer l’évolution de la tension au cours du temps. On peut ainsi effectuer des mesures sur ces
tensions afin de les caractériser (amplitude, fréquence)

2. Symbole
Les deux voies de l’oscilloscope sont équivalentes à deux voltmètres ayant une borne commune reliée à
la masse. Sur un schéma, on ne représente pas l’appareil mais seulement ses bornes d’entrées. Les entrées Y1
et Y2 sont symbolisées par des flèches associées aux masses :

3. Réglages préliminaires

➢ Enfoncer le bouton poussoir de mise sous tension de l’appareil. On doit voir apparaître deux traits
horizontaux sur l’écran ; si ce n’est pas le cas, actionner les commandes de déplacement ←→ ou ↑↓ jusqu’à
ce qu’ils apparaissent et les faire coïncider avec l’axe horizontal médian de l’écran.
➢ Régler correctement la luminosité et la finesse des traces.
➢ Tourner le bouton de réglage du balayage horizontal; selon la valeur choisie, le spot traverse
horizontalement l'écran plus ou moins vite. Pour une vitesse suffisamment grande l’œil ne distingue qu'un
trait continu. Les valeurs de la vitesse de balayage fournissent le temps que met le spot pour parcourir une
division (un centimètre); l'unité de temps est, soit la milliseconde (1 ms = 10 -3 s) ; soit la microseconde (l
μs = 10-6 s ).

Balayage
M/A Nivea
ms 5
Luminosité
u 0, 0 2 1
0,1 05
Focalisation A XY Dua -B B 0,5
2 1 20
A Synchro
l A 2 5 µs
V
V 50 20 V 50 20
1 1
Voie A 2 0 010 Voie B 2 0 010
AC 5 05 AC 5 05
GND 1 20 GND 1 2 0
DC mV mV
0 0 DC
0 0

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 II. Visualisation d’une tension continue.

Matériels et branchements
➢ Régler le générateur de tension continue pour qu’il délivre une tension de 6 V.
➢ Brancher l’oscilloscope, sur la voie 1, aux bornes du générateur.
➢ Compléter le schéma de branchement de l’oscilloscope pour visualise U PN :

La borne positive du générateur sera notée P et la borne négative du générateur sera notée N.

➢ Régler le zéro sur l’oscilloscope.

• Sélectionner GND à l’aide du bouton poussoir pour supprimer toute représentation de courbe à
l’écran.
• Centrer soigneusement la trace.
• Sélectionner DC.
(La tension UPN est une tension constante; elle ne varie pas avec le temps; c’est pourquoi il apparaît sur l'écran
un trait horizontal)

➢ Agir sur le bouton de la base de temps pour observer une

trace horizontale continue.
• La sensibilité horizontale ou coefficient de
balayage indiqué sur ce bouton est alors b =
……………….
• A quelle durée correspond alors la largeur de
l’écran ?
➢ Agir sur le bouton de sensibilité verticale pour obtenir la plus
forte déviation verticale possible.
• Pour obtenir la meilleure précision sur la mesure
d’une tension à l’oscilloscope, il convient de
choisir la plus …………………… valeur
possible pour la sensibilité verticale, afin
d’obtenir la plus ………………….. déviation
verticale (sans sortir de l’écran).
• La sensibilité verticale indiquée par ce bouton est alors k = ……………….
Noter le nombre de divisions correspondant à la déviation verticale de la trace comptée
à partir de l'axe médian de l'écran : .............................
En déduire UPN = . .
• Dessiner l’oscillogramme observé.

➢ Permuter les connexions en reliant :

(La borne positive P de la pile à la borne noire de l'oscilloscope.
La borne négative N de la pile à la borne rouge de l'oscilloscope)

• Qu'observe-t-on ? ....
.................................
• Quelle est la tension visualisée ?
...........................................
• Faire la reproduction de l’écran sur l’écran ci-
contre.

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III. Visualisation d’une tension variable.

1. La tension sinusoïdale
➢ Une tension variable est une tension qui varie au
cours du temps. Parmi les tensions variables se
trouvent les tensions périodiques. Elles ont la
particularité au bout de chaque temps T, de reprendre
la même valeur.
➢ La tension sinusoïdale est la tension la plus courante.
➢ Le graphe représentant l'évolution d'une telle
tension avec le temps a l'allure suivante:
• T est la période de cette tension: c'est la durée en secondes, qui sépare soit deux valeurs
maximales successives, soit deux valeurs minimales successives, soit deux valeurs nulles
séparées par une troisième.
1
• La fréquence f est l'inverse de la période : f =𝑇 elle s'exprime en Hertz (Hz)
• UCC est la tension crête à crête, elle s'exprime en volts (V).
• Um est la tension maximale ou amplitude. Quelle est sa valeur par rapport à la tension crête à
crête UCC? …………………………………………………………….

Une tension sinusoïdale peut aussi être caractérisée à l’aide de la tension efficace Ueff. Ueff = Um/√2. C’est la
tension mesurée par le voltmètre.

2. Exemples de générateurs délivrant une telle tension

Le type de générateur fréquemment utilisé en travaux pratiques et délivrant une telle tension s'appelle : le
générateur basse fréquence (GBF). L'appareil permet de fixer des valeurs de T et de Um ; il délivre aussi
d'autres tensions variables (tension triangulaire, tension en créneaux) suivant la position du sélecteur de
tensions; pour obtenir une tension alternative sinusoïdale, il faut placer celui-ci sur ~.

3. Visualisation d’une tension alternative sinusoïdale

➢ Réaliser avec un GBF le montage suivant :

➢ Faire vérifier le montage par le professeur avant

de mettre le GBF sous tension.
Si la courbe qui apparaît sur l'écran "défile" vers la droite
ou vers la gauche, en ce cas retoucher les réglages de
déclenchement ou se faire aider par le professeur. Régler
le balayage de façon à observer deux périodes sur l'écran.
Régler le calibre de déviation verticale de la Voie(1) pour
obtenir la plus grande déviation verticale.

Faire la reproduction de l’écran :

➢ Détermination de la tension crête à crête UCC:

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 • Noter la sensibilité de déviation verticale :……………
• Noter le nombre de divisions correspondant à celles-ci sur l'écran .....................
• Calculer UCC = ………………………………………………….

➢ Détermination de l'amplitude Um:

• Appliquer la relation entre Ucc et Um, et calculer Um: ...........................

➢ Détermination de T:
• Noter la valeur de la vitesse de balayage : ………………………
• Noter le nombre de divisions horizontales correspondant à T :………………...............
• Calculer la période T = ……………………………….

➢ Détermination de la fréquence :
• Appliquer la relation entre T et f et calculer f =……………………………………..
• Comparer la valeur obtenue avec celle que l’on peut lire sur le générateur du
signal……………………..

Passez sur le signal triangulaire (ou/ et) créneau et représentez-les en indiquant les réglages du GBF et les
sensibilités horizontales et verticales choisies pour l’oscilloscope.

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IV. Comparaison voltmètre et oscilloscope.

1. Réglage du voltmètre :
a. Quelles sont les bornes de branchement qu’il faut sélectionner pour utiliser le multimètre en voltmètre ?
………………………………………………………………………………………………………….
b. Dans quelle zone doit-on se placer pour mesure une tension alternative ?
………………………………………………………………………………………………………….

2. Comparaison des mesures :

a. Réaliser le montage suivant.
b. Régler le GBF sur une fréquence de 1kHz et une
tension maximale de 4V (Aider vous de
l’oscilloscope pour effectuer ce réglage)
c. Comparer les deux tensions. Sont-elles identiques ?

………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………….

Dans la suite du TP, la tension mesurée par l’oscilloscope est appelée tension maximale U max et celle
mesurée par le voltmètre tension efficace U.

3. Relation entre la valeur maximale d’une tension sinusoïdale et sa valeur efficace :

a. Faire varier la tension délivrée par le générateur et mesurer simultanément U avec le voltmètre et Umax
avec l’oscilloscope. Compléter le tableau de mesures ci-dessous :

Umax (V) 4 6 8 10 12
U (V)
Umax/U

b. Compléter la troisième ligne à l’aide d’une calculatrice.

c. Avec une calculette, déterminer la valeur approchée de √2 avec 2 décimales et comparer ce nombre à
Umax / U .
………………………………………………………………………………………………………….
d. En observant le tableau de mesures ci-dessus, peut-on dire que valeur maximale Umax et valeur efficace
U d’une tension sinusoïdale sont proportionnelles ? Pourquoi ?
………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………….

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 EXERCICES OSCILLOSCOPE

Exercice n°1:

L'oscillogramme ci-contre représente-t-il une tension

périodique ?
Si oui, déterminez sa période et sa fréquence.
Relevez la valeur maximale et la valeur minimale.
S'agit-il d'une tension alternative ? d'une tension sinusoïdale ?

Exercice n°2:

Exercice n°3:

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Exercice n°4:

Exercice n°5:

Exercice n°6:

L'oscillogramme ci-contre représente deux tensions

alternatives sinusoïdales u1 et u2
- Sensibilité verticale pour chaque voie: 20 /div.
- Balayage horizontal: 10 s/div.

a) Déterminez la période T et la fréquence f pour

chaque tension.
b) Déterminez le déphasage  entre les deux tensions.
Précisez quelle tension est en avance sur l'autre.

c) Déterminez la valeur maximale umax et la valeur

efficace U pour chaque tension.

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Exercice n°7:

Quel est le déphasage entre les deux tensions u 1 et u2

représentées sur l'oscillogramme suivant.
La vitesse de balayage est v = 1 ms/carreau , les sensibilités
verticales des deux voies sont identiques: s = 2 V/carreau

Calculer la période et la valeur maximale de chacune des

tensions ?

Exercice n°8:

Les oscillogrammes ci dessous ont été obtenus avec le même balayage ( 5 ms/div ) et le même sensibilité (
2V/div ).

1) Quelles sont les tensions qui ont la même période ? Calculer alors cette période et la fréquence
correspondante.

2) Quels sont les oscillogrammes qui ont la même tension maximale ? Calculer alors sa valeur.

3) Pour l'oscillogramme numéro 3, calculer la tension maximale, puis la tension efficace.

4) Si pour cet oscillogramme on avait réglé la sensibilité à 1 V/div, quel aurait été son aspect ?

5) Si pour cet oscillogramme on avait réglé le balayage à 10 ms/div ( en remettant la sensibilité à 2 V/div ),
quel aurait été son aspect ?

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