Cours Droit de La Concurrence Et Droit de La Consommation
Cours Droit de La Concurrence Et Droit de La Consommation
Cours Droit de La Concurrence Et Droit de La Consommation
DROIT DE LA CONCURRENCE
L’ordonnance 03-03 a pour objet de fixer les conditions d’exercice de la concurrence
sur le marché, de prévenir toute pratique restrictive de concurrence et de contrôler les
concentrations économiques afin de stimuler l’efficience économique et d’améliorer le bien‐
être des consommateurs.
1- DÉFINITION DU DROIT DE LA CONCURRENCE :
La concurrence est considérée comme un concept économique qui vise à la
compétition et la rivalité entre acteurs (agents) économiques sur un marché pour attirer la
clientèle.
Ainsi, le droit de la concurrence est défini comme un ensemble de règles juridiques
qui ont pour finalité la préservation de la liberté effective de la concurrence entre agents
économiques sur le marché.
Les prix des biens et services sont librement déterminés conformément aux règles de la
concurrence libre et probe.
Par ailleurs, la liberté des prix s’entend dans le respect des dispositions de la législation et
de la réglementation en vigueur ainsi que des règles d’équité et de transparence concernant
notamment :
Les mesures de fixation, de plafonnement ou d’homologation des marges et des prix des
biens et services sont prises sur la base de propositions des secteurs concernés pour les
principaux motifs suivants :
la stabilisation des niveaux de prix des biens et services de première nécessité ou de
large consommation, en cas de perturbation sensible du marché ;
la lutte contre la spéculation sous toutes ses formes et la préservation du pouvoir d’achat
du consommateur.
Peuvent être également prises, dans les mêmes formes, des mesures temporaires de
fixation ou de plafonnement des marges et des prix des biens et services, en cas de hausses
2
excessives et injustifiées des prix, provoquées, notamment, par une grave perturbation du
marché, une calamité, des difficultés durables d’approvisionnement dans un secteur d’activité
donné ou une zone géographique déterminée ou par des situations de monopoles naturels.
L’entente est illicite lorsqu’elle est analysée comme un concours de volontés entre des
entités (entreprises) indépendantes qui décident de coordonner leur comportement sur le
marché et qu’elle a pour objet ou peut avoir pour effet d’empêcher, de restreindre ou de
fausser le jeu de la libre concurrence dans un marché.
Pour les formes de concertation: les accords entre entreprises, les décisions d’associations
d’entreprises, les pratiques concerté.
-pour l’accord de volonté entre entreprises, il peut être formel ou tacite, écrit ou même
verbal, il peut être horizontal ou vertical.
3
l’emploi ou qui permettent aux PME de consolider leur position concurrentielle sur
le marché.
A l’opposé des ententes qui sont des pratiques bilatérales ou multilatérales, les abus de
position dominante sont en principe unilatéraux.
La position dominante est définie par l’article 03/03 comme : « la position permettant a une
entreprise sur le marché en cause une position de puissance économique qui lui donne le
pouvoir de faire obstacle au maintien d’une concurrence effective en lui fournissant la
possibilité de comportements indépendants dans une mesure appréciable visa à vis de ses
concurrents , de ses clients ou des ses fournisseur »
Le critère déterminant pour qualifier une position de domination d’une entreprise est
surtout sa part de marché, et pour cela on voit bien l’importance de définir
(désigner)le marché pertinent.
Exceptions :
- Les accords et pratiques qui résultent de l’application d’un texte législatif ou ‘n texte
règlementaire pris pour son application.
- Les accords ou pratiques dont les auteurs peuvent justifier qu’ils ont pour effet
d’assurer un progrès économique ou technique ou qu’ils contribuent à améliore
l’emploi ou qui permettent aux PME de consolider leur position concurrentielle sur
le marché.
Elle est définit dans l’art 03/d comme la relation commerciale dans laquelle l’une des
entreprises n’a pas de solution alternative comparable si elle souhaite refuser de contracter
dans les conditions qui lui sont imposées par une autre entreprise, client ou fournisseur »
On constate que l’effet de cette pratique ne dépasse pas l’autre entreprise, contrairement à
l’abus de domination dont l’effet s’étend au marché entier ou a une partie de celui-ci.
Pour qu’il y ait abus de dépendance économique, il est nécessaire que la pratique en cause
réunisse trois conditions cumulatives :
*le prix doit être entendu comme un prix de vente aux consommateurs, donc pour son
utilisation personnelle, ajoute la jurisprudence que ce dernier ne dispose d’aucune
expérience dans ce domaine.
*Le niveau de prix appliqué doit être insuffisant au regard des couts de production,
transformation et de commercialisation.
*Le prix proposé doit traduire une volonté d’éviction ou bien comporte une potentialité
d’éviction du concurrent ou du produit concurrent.
En droit de la concurrence européen comme en droit français, les concession exclusives sont
légal dans la mesure ou elles reposent sur des relations contractuelles verticales.
- Par voie de création d’une nouvelle entité (les entreprises disparaissent au profit de la
nouvelle entreprise) A + B = C
-Par absorption : l’une des entreprises est absorbée par une autre qui hérite de son
patrimoine. A + B = A
5
2-La création d’une entreprise commune :
3- Par prise de contrôle : une entreprise est contrôlée par une autre entreprise
lorsque cette dernière est en mesure d’exercer une influence déterminante sur l
entrepris contrôlée, soit par des actions qu’elle détient (actionnaire majoritaire) ou
par des relations contractuelles ou autres moyens.
1-Conseil de la concurrence.
Que le défaut est causé par l’intervenant ou pas, sa responsabilité est présente
et indiscutable (responsabilité de plein droit)