REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR MINISTERE DE LA POSTE ET DES

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE TELECOMMUNICATIONS

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET

DE LA COMMUNICATION ET DE LA POSTE (ENSTICP)

Domaine : Sciences et Technologies

Filière : Technologies de l’Information et de la Communication et du
Numérique (TIC et Numérique)
Première Année Tronc Commun

Module Electronique Numérique

Exposé :

Circuits Logiques Programmables

Rédigé et réalisé par (Nom & Prénoms) : Responsable du Module :

1. YETTO Anfel Mme ALLAM
2. CHOHRA Asma
3. GHALOUM Aya
4. ABDESSAMED Maissem
5. FILALI Azharane

Année Universitaire : 2022/2023

 Sommaire:

1. Microcontrôleurs et microprocesseurs:

- Historique et structure générale des microprocesseurs.

- Classification et familles des microprocesseurs.

- Unité Centrale de Traitement (UCT).

- Historique et structure générale des microcontrôleurs.

- Caractéristiques et configurations des microcontrôleurs.

2. Mémoires:

- Concepts de base des mémoires.

- Mémoires vives.

- Mémoires mortes.

- Types spéciaux de mémoires.

3. Interfaçage:

- Interfaçage numérique et analogique.

- Conversion CNA et CAN.

- Bus standard.

2
 Microcontrôleurs et microprocesseurs

Histoire de Microprocesseur :

L'histoire du microprocesseur remonte aux années 1960 lorsque deux ingénieurs

d'Intel, Marcian Hoff (surnommé Ted Hoff) et Federico Faggin, ont joué un rôle clé dans son
développement. En 1969, Hoff a formulé l'architecture du microprocesseur, tandis que Faggin a
inventé la conception de la puce en 1970 en utilisant la technologie silicon gate.Dans les années
1970, Intel a lancé ses premiers microprocesseurs [1]. En 1972, ils ont sorti l'Intel 8008, un
processeur 8 bits fonctionnant à 800 kHz et prenant en charge une mémoire de 16 Ko. Cette sortie
marquait une avancée significative pour l'époque [2] .En 1974, Intel a présenté l'Intel 8080,
considéré comme le premier microprocesseur vraiment pratique pour une utilisation dans une unité
centrale. Ce processeur 8 bits fonctionnait à 2 MHz[3].

En 1978, Intel a fabriqué le microprocesseur iAPX 86 ou Intel 8086, un processeur CISC 16 bits.
Cela a marqué le début de la famille x86, qui est devenue l'architecture de processeur la plus
courante dans les ordinateurs personnels, les stations de travail et les serveurs informatiques. L'IBM
PC a choisi ce processeur, ce qui a été déterminant pour son succès. Son principal concurrent était
le Motorola 68000, utilisé dans les ordinateurs Apple Macintosh[4].En 2021, Intel a lancé ses
premiers processeurs de bureau basés sur l'architecture SuperFin 10 nm. Ces processeurs ont été
salués pour leurs performances améliorées et leurs fonctionnalités avancées, notamment la prise en
charge de la mémoire DDR5 et de la technologie PCIe Gen 5.

Structure de microprocesseur :

L'unité centrale d'un microprocesseur est constituée de plusieurs éléments essentiels:

• L'unité arithmétique et logique (UAL)

réalise
• les opérations mathématiques et logiques.
• Les registres servent à stocker
temporairement des données.
• L'unité de contrôle dirige l'ensemble du
• microprocesseur en fonction des instructions du programme.

3
Certains registres ont des fonctions spécifiques, tels que le registre indicateur d'état (flags) qui
renseigne sur l'état du microprocesseur et le compteur de programme (PC) qui contient l'adresse de
la prochaine instruction à exécuter. Le pointeur de pile (SP) pointe vers une zone spéciale de la
mémoire appelée pile, où les arguments des sous-programmes et les adresses de retour sont stockés.

L'unité de contrôle peut se décomposer en plusieurs composants, notamment le registre

d'instruction qui mémorise le code de l'instruction, le décodeur qui interprète cette instruction, et le
séquenceur qui exécute l'instruction et coordonne les différents composants du microprocesseur.

Grâce à ces éléments, le microprocesseur est en mesure d'effectuer les opérations nécessaires pour
exécuter les instructions du programme de manière contrôlée et coordonnée.[5]

Classification des microprocesseur :

Les microprocesseurs peuvent être classés en trois principaux types :

CISC (Complex Instruction Set Computers) :

Ces microprocesseurs sont basés sur une architecture microprogrammée. Ils utilisent un ensemble
d'instructions (logiciel) qui s'exécutent à l'intérieur de la puce. Les performances des processeurs
CISC sont généralement inférieures à celles des processeurs RISC basés sur le matériel. Cependant,
leur principal avantage est la compatibilité logicielle. Intel Corporation et Motorola Corporation
sont deux fabricants importants de processeurs CISC.

RISC (Reduced Instruction Set Computers) :

Les processeurs RISC sont une évolution récente dans la conception des microprocesseurs. Ils
disposent de moins d'instructions programmées en lecture seule (ROM), mais sont capables
d'effectuer des tâches complexes en combinant des instructions simples. L'architecture RISC offre
une grande vitesse d'exécution grâce à des intervalles réduits entre les instructions. On trouve
couramment la technologie RISC dans les stations de travail développées par des entreprises telles
qu'IBM et Sun Microsystems.

Exemples de processeurs RISC populaires : DEC Alpha, SPARC,IBM PowerPC, MIPs.

Processeurs spécialisés :

Ces microprocesseurs sont utilisés pour des applications spécifiques ou pour améliorer les
performances du processeur principal. Ils comprennent les coprocesseurs et les processeurs de
traitement du signal numérique (DSP). Les coprocesseurs sont des microprocesseurs spéciaux

4
conçus pour effectuer des tâches spécifiques, tels que les calculs mathématiques accélérés. Les DSP
sont spécialement conçus pour traiter des signaux analogiques du monde réel.

Exemples de processeurs spécialisés : Coprocesseurs Intel et Cyrix, processeurs DSP. [6]

Les famille de microprocesseur:

Les microprocesseurs sont regroupés en différentes familles en fonction du jeu d'instructions

qu'ils exécutent. Voici quelques-unes des principales familles de microprocesseurs :

Famille x86 : Cette famille de microprocesseurs offre une large compatibilité logicielle avec les
micro-ordinateurs compatibles PC. Ils sont principalement développés par Intel et AMD, offrant des
performances et des vitesses de traitement élevées.

PowerPC : Les microprocesseurs PowerPC sont connus pour leur architecture avancée et leur
puissance de traitement. Ils étaient utilisés dans les anciens Macintosh d'Apple et sont également
adaptés aux serveurs et systèmes embarqués.

6502 : Le microprocesseur 6502 de MOS Technology est apprécié pour sa simplicité et son coût
abordable. Il a été largement utilisé dans l'Apple II, offrant des performances décentes pour son
époque.

Zilog Z80: Le microprocesseur Z80 est apprécié pour sa compatibilité avec le 8080, ainsi que sa
polyvalence et sa flexibilité. Il était populaire dans les premiers micro-ordinateurs personnels et
offrait des performances solides pour les applications de l'époque.

Famille 6800 et 68000 : Les microprocesseurs de la famille 6800 et 68000 de Motorola offraient
une puissance de traitement supérieure et étaient utilisés dans divers systèmes, tels que les anciens
Macintosh, les consoles Megadrive et les ordinateurs Amiga.

Sparc : La famille Sparc se distingue par son architecture RISC (Reduced Instruction Set Computer)
avancée, offrant une puissance de calcul élevée. Ils étaient principalement utilisés dans les serveurs
et stations de travail de Sun Microsystems.

PA-RISC et IA-64 : Ces familles de microprocesseurs, développées respectivement par HP et Intel,

étaient axées sur l'architecture 64 bits, offrant une capacité de traitement étendue pour les serveurs
et stations de travail.

MIPS : La famille MIPS a introduit l'architecture 64 bits et était utilisée dans les stations de travail
Silicon Graphics, les consoles Nintendo 64 et les systèmes embarqués. Elle offre une bonne
puissance de calcul et est adaptée à diverses applications.
5
ARM : Les microprocesseurs ARM sont réputés pour leur faible consommation d'énergie et leur
efficacité, les rendant idéaux pour les systèmes embarqués tels que les PDAs et les smartphones.

DEC Alpha : La famille DEC Alpha offrait des performances de pointe et une architecture avancée.
Elle était utilisée dans les ordinateurs DEC avant d'être progressivement abandonnée [7].

Unité centrale de traitement:

Unité centrale de traitement (UCT) est le cerveau

d'un ordinateur, contenant tous les circuits

nécessaires pour traiter les entrées, stocker les
données et produire des résultats en sortie.

Le UCT suit constamment les instructions des

programmes informatiques qui lui indiquent quelles
données traiter et comment les traiter.

Sans UCT, nous ne pourrions pas exécuter de programmes sur un ordinateur.[8]

Les Quatre Fonctions Primaires de l'UCT (Unité Centrale de Traitement) :

L'UCT traite les instructions qu'elle reçoit dans le processus de décodage des données. En traitant
ces données, l'UCT effectue quatre étapes de base :

1-Récupération (Fetch) : Chaque instruction est stockée en mémoire et possède sa propre adresse. Le
processeur prend ce numéro d'adresse depuis le compteur de programme, qui est responsable de
suivre quelles instructions l'UCT doit exécuter ensuite.

2-Décodage (Decode) : Tous les programmes à exécuter sont traduits en instructions d'assemblage.
Le code d'assemblage doit être décodé en instructions binaires, qui sont compréhensibles par votre
UCT. Cette étape est appelée décodage.

3-Exécution (Execute) : Pendant l'exécution des instructions, l'UCT peut faire l'une des trois choses
suivantes : effectuer des calculs avec son unité arithmétique et logique (UAL), déplacer des données
d'un emplacement mémoire à un autre, ou sauter vers une adresse différente.

4-Stockage (Store) : L'UCT doit fournir une rétroaction après l'exécution d'une instruction, et les
données de sortie sont écrites en mémoire.

6
Le nombre d'opérations qu'un UCT peut effectuer dépend de sa vitesse, qui est mesurée en hertz.
Un hertz représente la vitesse à laquelle une opération est effectuée en une seconde. Généralement,
la vitesse d'un ordinateur est mesurée en gigahertz. 1 GHz est la vitesse à laquelle l'UCT peut
effectuer un million de tâches simples. Une "tâche simple" comprend les plus petites étapes qu'un
processeur peut effectuer.[9]

Historique des microcontrôleurs :

Le premier microcontrôleur a été introduit par Intel en 1971 sous le nom de MCS-4 (Micro
Computer System). Il avait une architecture à 4 bits et était utilisé principalement dans les
calculatrices et les jeux vidéo.

Au fil des ans, les microcontrôleurs ont évolué pour devenir plus puissants et polyvalents. Les
architectures à 8 bits, puis à 16 bits et à 32 bits ont été introduites, offrant une capacité de traitement
accrue et des fonctionnalités supplémentaires telles que la connectivité sans fil et les interfaces
graphiques.

Structure générale des microcontrôleurs :

La structure générale des microcontrôleurs comprend plusieurs blocs fonctionnels, tels que l'unité
centrale de traitement (CPU), la mémoire, les interfaces d'entrée/sortie (I/O) et les périphériques
intégrés. La CPU est responsable de l'exécution des instructions du programme et de la gestion des
données, tandis que la mémoire est utilisée pour stocker le programme et les données.

Les interfaces d'entrée/sortie permettent au microcontrôleur de communiquer avec le monde

extérieur, tandis que les périphériques intégrés sont des composants spécifiques à l'application, tels
que des convertisseurs analogique-numérique (CAN) ou des interfaces de communication sans fil.
La structure générale des microcontrôleurs peut varier en fonction des besoins de l'application.

Configurations des microcontrôleurs :

Les microcontrôleurs peuvent être configurés de différentes manières en fonction des besoins de
l'application. Tout d'abord, ils peuvent avoir une architecture Harvard ou von Neumann. Dans une
architecture Harvard, le programme et les données sont stockés dans des mémoires séparées, tandis
que dans une architecture von Neumann, ils sont stockés dans la même mémoire.

De plus, les microcontrôleurs peuvent avoir une architecture 8 bits, 16 bits ou 32 bits, ce qui
détermine la taille des données qu'ils peuvent traiter en une seule opération. Enfin, les

7
microcontrôleurs peuvent avoir différents types de mémoire, tels que de la mémoire flash pour le
stockage du programme et de la RAM pour le stockage des données temporaires.

8
 Mémoires

La mémoire est un composant électronique qui a la particularité de stocker des informations, on

parle alors d’opération d’écriture, et de pouvoir les restituer, on parle alors d’opération de lecture.
En informatique, l'information de base est composée de deux valeurs 1 et 0.

Caractéristiques des mémoires :

• Adresse : Valeur numérique référençant un élément de mémoire (un mot ou un fichier)

• Capacité ou taille : - Nombre d'informations que peut contenir la mémoire

- S'exprime en nombre de mots ou d'octets

• Temps d'accès : -Temps s'écoulant entre le lancement d'une opération de lecture/écriture et son
accomplissement

• Cycle mémoire : – Temps minimal entre 2 accès successifs à la mémoire

– Cycle > temps d'accès

– Car besoin d'opérations supplémentaires entre 2 accès (stabilisation Des

signaux, synchronisation...)

• Débit : – Nombre d'informations lues ou écrites par seconde

• Volatilité : – Conservation ou disparition de l'information dans la mémoire hors alimentation

électrique de la mémoire

On distingue deux grandes familles de mémoires :

- Les mémoires vives (RAM).

- Les mémoires mortes (ROM).

9
La mémoire vive

La mémoire vive est généralement appelée RAM pour Random Access Memory ce qu'on traduit
habituellement par "mémoire à accès aléatoire" car on peut arbitrairement accéder à n'importe
laquelle de ses adresses. La traduction "mémoires à accès direct " est sans doute plus appropriée.

Ces mémoires ont été dénommées ainsi pour des

raisons historiques. Les premières mémoires telles
que les cartes perforées et les bandes magnétiques,
étaient des mémoires à accès séquentiel car il fallait
faire défiler une kyrielle de données avant d’atteindre
celle qui est recherchée.

La RAM du PC contient l’ensemble des programmes en cours d'exécution ainsi que leurs données.
Les performances de l'ordinateur dépendent donc de la quantité de mémoire disponible. Quand
l’espace mémoire ne suffit plus, le système d'exploitation a recours à la mémoire virtuelle, il
mobilise pour ce faire une partie du disque et y entrepose les données utilisées le moins souvent.

Sa fonctionnement

La RAM est considérée comme une mémoire volatile, ce qui signifie que les données stockées
dans la RAM sont perdues dès que l'alimentation est coupée. Contrairement aux disques durs et aux
disques SSD, la RAM ne conserve pas les données à long terme.

Lorsqu'un programme est exécuté sur un ordinateur, il est chargé dans la RAM. Les instructions et
les données nécessaires pour exécuter le programme sont stockées dans la RAM et le processeur
accède à ces données à partir de la RAM. Le processeur peut accéder à la RAM beaucoup plus
rapidement qu'aux disques durs ou aux disques SSD, ce qui accélère l'exécution des programmes.

La RAM est organisée en cellules de mémoire, chacune étant capable de stocker un seul bit
d'information. Les cellules de mémoire sont regroupées en blocs appelés "pages". La taille des
pages varie en fonction du système, mais elles sont généralement de 4 Ko ou de 8 Ko.

La RAM est souvent mesurée en gigaoctets (Go) et la quantité de RAM disponible sur un

RAM statiques / RAM dynamiques :

Nous distinguons deux technologies de fabrication des RAM

10
La SRAM ou RAM Statique est la plus
ancienne.

Les bits y sont mémorisés par des bascules

électroniques dont la réalisation nécessite six

transistors par bit. Les données y restent enregistrées tant que le composant est sous tension.
Certaines cartes mères utilisent une SRAM munie d'une pile pour former une mémoire non volatile
destinée à conserver les données du setup. Cette technique tend à être remplacée par l'utilisation de
mémoire flash.La SRAM est très rapide et est pour cette raison le type de mémoire qui sert aux
mémoirs cache.

La DRAM pour RAM dynamique est de réalisation

beaucoup plus simple que la SRAM. Cela permet de

faire des composants de plus haute densité et dont le

coût est plus faible. Chaque bit y est mémorisé par

une charge électrique stockée dans un minuscule condensateur. Ce dispositif présente l'avantage
d'être très peu encombrant mais n’est pas capable de garder l'information longtemps. Le
condensateur se décharge au bout dequelques millisecondes. Il faut, pour ne pas perdre cette
information, un dispositif qui lit la mémoire et la réécrit aussi tôt en rechargeant les condensateurs
avant que leur contenu ne se dissipe. On appelle ces RAM des RAM dynamiques car cette
opération de rafraîchissement doit être répétée régulièrement.

la différence entre SRAM et DRAM:

• Lorsque nous comparons la sram et la dram, la principale différence qui fait surface
concerne leur vitesse. Comme la SRAM n’a pas besoin de se rafraîchir, elle est plus rapide
que la DRAM. Le temps d’accès moyen attribué à la DRAM est de 60 nanosecondes
environ, tandis que la SRAM offre des temps d’accès qui ne dépassent pas dix
nanosecondes.
• La SRAM nécessite plus de transistors par rapport à la DRAM pour pouvoir stocker une
quantité spécifique de données. Le module DRAM n’a besoin que d’un transistor et d’un
condensateur singulier pour stocker chaque bit de données. En revanche, la SRAM nécessite
six transistors. Comme le nombre total de transistors présents dans tout module de mémoire
déterminerait sa capacité, les modules DRAM sont connus pour avoir une capacité six fois
supérieure à celle des modules SRAM, étant donné qu’ils ont le même nombre de
transistors.

11
 • La mémoire morte :

La ROM "Read Only Memory" (mémoire à lecture seule)

est aussi appelée mémoire morte. Il est impossible d'y écrire.

Les ROM sont programmées par leurs fabricants pour contenir des
informations immuables telles que les fonctions du BIOS.

Il existe d'autres variantes :

- La PROM "Programmable ROM" est une ROM qui peut être

programmées à l'aide d'un graveur de PROM. Une fois écrite,

il est impossible d'en modifier le contenu.

- L'EPROM "Erasable PROM" était la première mémoire morte

à pouvoir être reprogrammée. On l’effaçait en la laissant 10 à 20

minutes sous des rayons ultra violet. La puce du composant était

visible sous une petite fenêtre qui permettait le passage de cette

lumière. Pour les programmer il fallait les placer dans un programmateur d’EPROM. La lenteur de
ces opération fait que les EPROM sont maintenant avantageusement remplacées par les mémoires
Flash.

- L'EEPROM "Electricaly Erasable PROM" est une

EPROM qui s'efface par des impulsions électriques.

Elle peut donc être effacée sans être retirée de son support.

- La FEPROM "Flash EPROM" plus souvent appelée

mémoire Flash est un modèle de mémoire effaçable

électriquement. Les opérations d'effacement et

d'écriture sont plus rapides qu'avec les anciennes EEPROM.

12
C'est ce qui justifie l'appellation "Flash". Cette mémoire, comme les autres ROM, conserve les
données même quand elle n'est plus sous tension. Ce qui en fait le composant mémoire amovible
idéal pour les appareils photos numériques.

son fonctionnement:

les données et les instructions sont écrites sur la puce de mémoire au moment de la fabrication,
en utilisant des techniques de gravure et d'encodage spécifiques. Ces données sont organisées en
blocs ou en sections, qui peuvent être adressées et accédées par le processeur de l'ordinateur ou du
système embarqué.

Lorsque le système est démarré, le processeur lit les données préprogrammées dans la mémoire
morte et les utilise pour initialiser les différents composants et périphériques de l'ordinateur ou du
système. Par exemple, la mémoire morte peut contenir le code de démarrage (bootloader) du
système d'exploitation, qui est chargé en mémoire RAM et exécuté pour lancer le système
d'exploitation. La mémoire morte peut également contenir des programmes de diagnostic ou des
routines de bas niveau pour contrôler les périphériques, tels que les disques durs, les cartes réseau,
les ports USB, etc.

13
 Interfaçage

Interfaçage numérique et analogique:

L'interfaçage numérique et analogique est un processus qui permet de convertir des signaux
analogiques en données numériques et vice versa². Les signaux analogiques sont des signaux
continus qui varient en fonction du temps, tandis que les signaux numériques sont des signaux
discrets qui ne varient que par incréments³. La conversion numérique-analogique (CNA) est le
processus de conversion d'un signal numérique en un signal analogique². La conversion analogique-
numérique (CAN) est le processus inverse de la CNA, qui convertit un signal analogique en un
signal numérique².

Conversion CAN et CNA:

1-La Conversion Analogique-Numérique (CAN):
C'est la transformation d'une grandeur analogique

(généralement une tension) en une information numérique

(mot binaire).

Un Convertisseur Analogique-Numérique, ou CAN, est

un montage transformant une tension appliquée à son entrée en une suite ordonnée de 0 et de 1
logiques apparaissant sur ses sorties. L’ensemble des sorties du convertisseur permet de constituer
un nombre binaire (Quartet, Octet…).

2-La Conversion Numérique-Analogique (CNA):

C'est la transformation d'une grandeur numérique codée

sur n bits en un signal analogique (tension ou courant).

Un convertisseur numérique-analogique est un composant

électronique dont la fonction est de transformer une valeur

numérique (codée sur plusieurs bits) en une valeur analogique proportionnelle à la valeur
numérique codée. Le plus souvent, la valeur codée sera une tension électrique.

14
Bus standard:

Un bus standard est un ensemble de spécifications techniques qui permettent à différents

composants électroniques de communiquer entre eux. Les bus standard sont utilisés pour connecter
des périphériques externes tels que des claviers, des souris, des imprimantes, des scanners, des
disques durs externes et des smartphones à un ordinateur. Les bus standard sont également utilisés
pour connecter différents composants internes tels que les cartes graphiques et les disques durs à
une carte mère.

Le Bus PCI:

Le bus PCI (Peripheral Component Interconnect) a

un bus de données et d’adresses en 32 Bits, les échanges
se font à une fréquence de 33 MHz, d’où un débit d’environ
133 Mo/s .

Ses applications:

Le bus PCI est utilisé pour connecter des cartes d’extension à la carte mère d’un ordinateur. Les
cartes d’extension peuvent inclure des cartes son, des cartes réseau, des cartes graphiques et des
cartes d’acquisition vidéo. Le bus PCI est également utilisé pour connecter des disques durs et des
lecteurs de CD-ROM.

Le Bus ISA:

Le bus ISA (Industry Standard Architecture) est

un bus interne 16 bits utilisé dans les ordinateurs
IBM PC/AT et similaires basés sur l’Intel 80286
et ses successeurs immédiats pendant les années
1980. Le bus ISA était (largement) compatible avec
le bus 8 bits de l’IBM PC basé sur l’Intel 8088, y compris l’IBM PC/XT ainsi que les compatibles
IBM PC. Le bus ISA a été remplacé par le bus PCI.

Ses applications:
Le bus ISA était utilisé pour connecter des cartes d’extension à la carte mère d’un ordinateur.
Les cartes d’extension pouvaient inclure des cartes son, des cartes réseau et des cartes graphiques.

15
Le Bus RS 232:
Le standard RS-232 (Recommended Standard 232) est
un standard de communication série pour la transmission
de données binaires entre un DTE (Data Terminal Equipment)
et un DCE (Data Circuit-Terminating Equipment). Le standard
RS-232 définit les caractéristiques électriques des signaux tels que les
niveaux logiques, le débit binaire, le timing et la vitesse de montée des signaux, la tension de tenue,
le comportement en court-circuit et la capacité de charge maximale. Le standard RS-232 définit
également les caractéristiques mécaniques de l’interface, les connecteurs enfichables et
l’identification des broches

Ses applications:
Le standard RS-232 est utilisé pour connecter des périphériques série tels que des modems, des
souris, des imprimantes et des scanners à un ordinateur.

Le Bus USB:
L’USB (Universal Serial Bus) est un standard de
communication série pour la transmission de données
binaires entre un ordinateur et des périphériques

externes.
Les caractéristiques clés de la norme USB comprennent une interface utilisateur simple, une
alimentation électrique intégrée et une prise en charge de la communication à haute vitesse. Les
connecteurs USB sont disponibles en plusieurs tailles et formes, notamment les connecteurs USB
Type-A, USB Type-B et USB Type-C.

Les applications:

L'USB est utilisé pour connecter des périphériques externes tels que des claviers, des souris, des
imprimantes, des scanners, des disques durs externes et des smartphones à un ordinateu.

16
 Le Bus SCSI :

Le bus SCSI (Small Computer System Interface) est une

spécification matérielle pour connecter des périphériques

à un ordinateur en utilisant une interface de transmission

parallèle. . Le bus SCSI permet de connecter jusqu’à 16 périphériques sur un même câble, avec des
vitesses de transfert allant jusqu’à 640 Mo/s2. Le bus SCSI est utilisé pour des disques durs, des
lecteurs optiques, des scanners et d’autres périphériques

Ses applications :

Il permet de connecter des périphériques de stockage de haute performance, comme des disques
durs, des lecteurs optiques ou des bandes magnétiques. Il peut aussi être utilisé pour des
périphériques d’entrée-sortie, comme des scanners, des imprimantes ou des caméras. Le bus SCSI
est également employé dans des environnements serveurs, où il offre une fiabilité et une
disponibilité élevées. Le bus SCSI est donc un moyen polyvalent et efficace de transférer des
données entre différents composants d’un système informatique.

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 Références
[1]https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Microprocesseur-page-3.html

[2]https://www.pocket-lint.com/fr-fr/gadgets/actualites/intel/159123-le-premier-processeur-intel-a-50-ans-
et-les-processeurs-ont-parcouru-un-long-chemin-depuis/

[3]https://en.m.wikipedia.org/wiki/Intel_8080

[4]https://en.m.wikipedia.org/wiki/I386

[5]https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Microprocesseur-page-4.html

[6]https://computingway.com/classification-microprocessor-based-characteristics/

[7]https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Microprocesseur-page-2.html

[8]https://www.khanacademy.org/computing/computers-and-
internet/xcae6f4a7ff015e7d:computers/xcae6f4a7ff015e7d:computer-components/a/central-processing-
unit-cpu

[9]https://turbofuture.com/computers/What-are-the-basic-functions-of-a-CPU

1. L'ORDINATEUR (free.fr)
2. courstechinfo.be
https://en.wikipedia.org/wiki/Peripheral_Component_Interconnect

https://fr.wikipedia.org/wiki/PCI_%28informatique%29

https://busfoundation.org/answers-on-questions/often-asked-what-is-a-pci-bus.html

https://www.ibr-ire.be/docs/default-source/fr/Documents/reglementation-et-publications/normes-et-
recommandations/ISA/ISA-nouvelles-et-revisees/ISA-nouvelles-et-revisees-2017/ISA-610-
Revisee-FR-2016-2017-CLEAN.pdf

https://web.maths.unsw.edu.au/~lafaye/CCM/pc/isa-mca-vlb.htm

https://www.analog.com/en/technical-articles/fundamentals-of-rs232-serial-communications.html

https://en.wikipedia.org/wiki/RS-232

https://openclassrooms.com/fr/courses/5966856-concevez-un-objet-connecte-autonome-du-capteur-
a-son-antenne/6251766-transformez-un-signal-analogique-en-donnees-numeriques

https://www.iptis.fr/blog/analogique-vs-numerique-quelles-differences

https://openclassrooms.com/fr/courses/5966856-concevez-un-objet-connecte-autonome-du-capteur-
a-son-antenne/6251761-maitrisez-des-signaux-analogiques-et-numeriques

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