Mémoire de Projet de Fin D'Étude: Thème

‫الـجمهوريــة الـــجزائريـــة الــــديمقراطيـــة الـــشعـبيـــة‬
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
‫وزارة التعليـم العالي والبحـث العلمـي‬

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
-1-‫كليـة البليـدة‬
UNIVERSITÉ BLIDA-1-
‫كلية التكنولوجيا‬
FACULTE DE TECHNOLOGIE
‫قسم الهندسة المدنية‬

DÉPARTEMENT DE GÉNIE CIVIL
MÉMOIRE DE PROJET DE FIN D’ÉTUDE

POUR L’OBTENTION DU DIPLÔMEDE MASTER EN GÉNIE CIVIL
OPTION :
CONSTRUCTION METALLIQUE ET MIXTE
Thème
Etude d’un bâtiment (R+08+S-sol) charpente métallique
Encadré par : Présenté par :

Mme.Badis Warda Mr. Zouaoui Abdelatif
Mme.Halfaya Fatima zohra Mme.Naimi Amira
Promotion 2020/2021
Chapitre I Présentation de l’ouvrage
I.1. Introduction
Dans le cadre de l’étude de ce projet, nous avons procédé au calcul d’un nouveau siège à
usage habitation, il est constitué en charpente métallique comportant 08 niveaux avec
un sous-sol.
L'étude de ce projet comprend la partie conception des éléments tels que, les poteaux, poutres,
contreventements, fondations ainsi que l'étude sismique de la structure, qui permet d'évaluer
son comportement lors d'un séisme.
Le calcul sera fait conformément aux Règles Parasismiques Algériennes (RPA99
version2003) et aux règles de charpente métallique CCM97, EUROCODE3 ET
EUROCODE4
Cet ouvrage est implanté à la wilaya de Blida qui est classée comme une zone de forte
sismicité (zone III) selon le règlement parasismique algérien «R.P.A 99 V2003 ».
l'ovrage est de groupe d'usage 2
I.2. Conception de l’ouvrage
A. Conception architecturale
 Le sous-sol sera aménagé en parking,
 RDC est destinée pour l’accueil et l’orientation .
 Du 1erau 08eme étage seront destinés pour des logement et habitation.
 La terrasse dans les deux blocs est inaccessible.
 Dimensions de la structure
Dimensions en plan :
 Longueur totale ………………………………57.80 m
 Largeur totale …………………………….......18.5 m
Dimensions en élévation :
 Hauteur du rez-de -chaussé…………………4.50m
 Hauteur des étages ………………………….3.50m
 Hauteur de sous sol …………………………. 2.80m
 Hauteur total du bâtiment ……………………32.50 m
Page 3
Figure I.1: Vue en plan du RDC
Figure I.2: Vue en plan du 1er etage
Figure I.3: Vue en plan du 2er etage
Page 4
Figure I.4: Façade principale
Figure I. 5 : Façade postérieure
Page 5
B. Conception structurale
1. Type de Structure
La structure faisant l’objet de notre étude est composée principalement de poutres et de

poteaux (portiques en charpente métallique) et des palés triangulaires Ainsi que d’un noyau
en béton armé.
2. Assemblages
L’assemblage des éléments de notre construction est assuré par des boulons de haute
résistance HR (éléments principaux), des boulons ordinaires (éléments secondaires) ainsi
que la soudure.
3. Les Planchers
La structure comporte un plancher mixte acier-béton connu sous le nom de plancher

collaborant dont la composition est illustrée sur la figure I.3 .Le profilé métallique est
connecté mécaniquement à la dalle de béton qu’il porte. Il est constitué de :
 Dalle en béton armé collaborant (béton+ treillis soudé)
 Solives
 Connecteurs soudés
 Tôle profilée en HI BOND 55
1 : dalle en béton
2 bac d'acier (hibbon55)
3 : poutre porteuse
4 : connecteur
5 : treillis d'armature
6 : solive
Figure I.6 : Les composants du plancher mixte
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4.Contreventement
Le bâtiment est à ossature métallique contreventé par des palées de stabilité dans les deux
sens.
5.Fondations
Les fondations seront réalisées conformément à l’étude géotechnique. Elles seront de type
isolé, filantes ou radier général ; (Selon le rapport de Sol).
6.Ascenseurs
Le bâtiment étudier comporte deux ascenseurs.
7.Escaliers
Ils servent à relier les niveaux successifs et de faciliter les déplacements dans les étages et
serviront aussi comme escaliers de secours en cas d’incendie et accidents majeurs.
I.3. Caractéristiques des matériaux utilisés

I.3.1. Béton
Le béton est un mélange en proportion convenable de liant (ciment, chaux), d’agrégats
(gravier, sable) et d’eau et éventuellement d’adjuvants pour en modifier la propriété.
Le rôle fondamental du béton dans une structure est de reprendre les efforts de compression
qui seront développés
 Résistance caractéristique à la compression
Le béton est défini par sa résistance à la compression à 28 jours. Cette dernière est notée par
fc28 .
La résistance de notre béton est prise égale à fc28 = 25 MPa. Cette résistance est mesurée sur
des éprouvettes cylindriques normalisées de 16 cm de diamètre et de 32 cm de hauteur.
 Résistance caractéristique à la traction
La résistance caractéristique à la traction est conventionnellement définie par la relation :

f tj = 0.6 + 0.06fcj (MPa) ;
Pour tout l’ouvrage on utilise le même dosage en béton avec une résistance
caractéristique à la compression fc28 et a la traction ft28 telle que :
fc28 = 25 MPa donc ft28 = 2,1 MPa.
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 Module de déformation instantanée
Pour des charges d’une durée d’application inférieure à 24 heures
Eij 11000.3 fcj D’o ù : Ei28  32164 ,2 MP a ;
 Module de déformation différée
Pour des charges de longue durée d’application :
Evj  3700 3 f cj D’où : Ei 28 =10818,9 MPa ;
 Contraintes limites
Un état limite est un état dans lequel toute modification dans le sens défavorable de la
sollicitation entraine un arrêt de justification d'un critère donné, on distingue:
a. Les états limites ultimes ELU
C'est un état au delà duquel l'ouvrage est dit en ruine. Il ne vérifie plus l'un au moins des
trois critères suivants:
 Equilibre statique
 Résistance de la structure ou de l’un de ses éléments
 Stabilité de forme
La contrainte ultime du béton en compression est donnée par :
0.85fc 28
bu 
b
 b : Coefficient de sécurité.
b = 1.5 cas des actions courantes transitoires
b = 1.15 cas des actions accidentelles.
Le coefficient de minoration 0.85 a pour objet de couvrir l’erreur faite en négligeant le
fluage du béton
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Figure I. 7 : Les états limites de service ELS
C'est un état au delà duquel l'ouvrage (ou un de ces éléments) ne vérifie plus:
 Le confort
 Et/ou la durabilité
La contrainte limite de service est donnée par :
σbc = 0.6 fc28 = 15 MPa
Figure I. 8 : Diagramme contraintes – déformations ELS
I.3.2 Acie r
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les efforts de
traction, de cisaillement et de torsion, car il s’est avéré que le béton n’a pas une grande
résistance à la traction. L’acier sera donc placé dans les zones tendues de la structure où on
supposera inexistant le béton. Sa bonne adhérence au béton, en constitue un matériau
homogène.
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Les caractéristiques mécaniques
Les propriétés mécaniques des aciers employés doivent être connues avec précision afin que
les constructions en béton armé résistent sans risque de rupture ou détérioration.
Les caractéristiques mécaniques des aciers utilisés sont présentées dans le tableau suivant :
Tableaux I.1:Caractéristiques mécaniques des aciers utilisé
Type Désignation Limite d’élasticité Utilisation

Fe(MPa)
Barres HA FeE400 400 Tout Travaux en BA
Ronds lisses FeE 275 275 Epingles cadres, étriers
 Contraintes limites de l’acier
a. Etat limite ultime ELU
 σs : contrainte de l’acier σ s = fe /s

 s : coefficient de sécurité de l’acier, il a pour valeur :
 s = 1.15 cas d’actions courantes.
 s = 1.00 cas d’actions accidentelles.
  s : allongement relatif de l’acier  s = L/L.
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10
Figure I.9 : Diagramme Contraintes – Déformations de l’acier
b. Etats limites de service ELS
Fissuration peu nuisible, pas de vérification.

2
Fissuration préjudiciable :  s = min [ fe ; 150  ]
3
1
Fissuration très préjudiciable :  s = min [ fe ; 110  ]
2
Avec :
 : Coefficient de fissuration tel que :
 = 1 pour des aciers ronds lisses
 = 1.6 pour des aciers de H.A
c. Module d’élasticité longitudinale de l’acier
Le module d’élasticité de l’acier sera pris égale à : E=2.1 x 105 MPa.
Les différentes caractéristiques mécaniques des aciers de Charpente métallique sont les
suivantes :
 Module d’élasticité longitudinale E= 2.1 E5 Mpa
 Coefficient de poisson = 0.3
 Module d’élasticité transversale G= 8.1 E4 Mpa
 Masse volumique de l’acier =7850 daN/m3
 Contrainte limite conventionnelle d’élasticité :
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11
L’ossature métallique S275 : fy = 275 N/mm²
 Classe des bolons

Tableaux I.2:Classe des bolons
classe 4.6 5.6 8.8 10.9
Fyb........(MPA) 240 300 640 900
Fub.......(MPA) 400 500 800 1000
Bac d’acier
Le bac d’acier utilisé c’est le Hi Bond 55, cet élément forme un coffrage pour la dalle en
béton, il permet :
-D’assurer un coffrage efficace et étanche en supprimant les opérations de décoffrage.
-De constituer une plateforme de travail avant la mise en œuvre du béton.
-D’éviter souvent la mise en place des étais et gagner du temps.
Le Hi-Bond utilisé dans notre calcul a les caractéristiques géométriques montrées dans la
figure ci-dessous :
Figure I.10 : Bac d’acier type Hi Bond 55
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12
Les connecteurs
La liaison acier - béton est réalisée par des connecteurs, ils permettent de développer le
comportement mixte entre la poutre en acier et le béton. La connexion est essentiellement
prévue pour résister au cisaillement horizontal.
Deux types de connecteurs principaux sont disponibles, les goujons soudés et les connecteurs
cloués.
Dans notre cas, on utilise des goujons de hauteur h=95mmet de diamètre d=19mm, qui sont
assemblés par soudage (voir figure ci-dessous) :
Figure I.11 : Connecteur type goujon soudé
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13
Chapitre II Pré-dimensionnement
II.1 Introduction
Le pré dimensionnement des éléments porteurs (poteaux, poutres … etc.) d’une structure est
une étape importante dans le calcul d’un projet. Elle nous donne une estimation
approximative des dimensions des sections des éléments.
Ce calcul est basé sur le principe de la descente de charges verticales transmises par les
planchers aux éléments porteurs et qui les transmettent à leur to ur aux fondations.
II.2 Les planchers
Les planchers collaborant associent une dalle de compression en béton armé à des bacs
nervurés en acier galvanisé pour qu’ils participent ensemble, par leur "collaboration" à la
résistance à la flexion, pour éviter le glissement entre les nervures du profil en acier et le
béton, les parois latérales des bacs sont embouties ou crantées. Les solives peuvent être
rendues solidaires de la dalle par l’intermédiaire des connecteurs soudés ou cloués pour
constituer une poutre mixte.
II.3 Evaluation des charges et surcharges

II.3.1Charges permanentes
II.3.1.1Plancher terrasse inaccessible
Figure II.1: Plancher terrasse inaccessible
Tableau II. 1: Charge permanente pour terrasse inaccessible.
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Matière Épaisseur (cm) (kN/m3 ) G (kN/ )

1- Protection de gravillon 2 - 0,20
2-Étanchéité multicouche 2 - 0,12
3- Forme de pente 5 22 1,11
4- Isolation thermique 4 4 0,16
5- Dalle en béton armé 15 25 3,75
6-Bac d’acier (Hi- - - 0,15
Bond55)
- - 0,40
7-Climatisation
- - 0,30
8-Faux plafond
Total 6.20
II.3.1.2Plancher étage courant
Figure II. 2: Plancher étage courant
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Tableau II. 2: Charge permanente pour étage courant
Matière Épaisseur (cm) (kN/m3 ) G (kN/ )

1- Marbre 1.5 27.00 0,405
2-climatisation - - 0.40
3- Mortie r de pose 1.5 18.00 0.27
4-Dalle en béton armé 15.00 25.00 3.75
5- Bac d’acier (Hi- - - 0.15
Bond55)
- - 0,15
6- Climatisation
- - 0,30
7- Faux plafond
- - 0,40
Total 5.70
II.3.2Charges d’exploitation
Elles Correspondent aux mobiliers et aux personnes qui habitent ou fréquents l’immeuble, les
surcharges d’exploitation sont fixées par le règlement technique DTRC2.2.
 Terrasse inaccessible…………………………….... 1KN/
 Plancher courant (habitation ) ……………………………1.5KN/
II.3.3- Méthode de calcul
Le calcul de plancher collaborant se fait en deux phases :

- phase de construction
- phase finale
a) Phase de construction
Le profilé d'acier travail seul et il reprend les charges suivantes :

- Le poids propre du profilé
- Le poids propre du béton frais
- La surcharge de construction (ouvriers)
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b) Phase finale
Le béton ayant durci, donc la section mixte (le profilé et la dalle) travaillant ensemble.
On doit tenir compte des charges suivantes:
- Le poids propre du profilé
- Le poids propre du béton (sec)
- La surcharge d'exploitation
- Finition
c) Largeur de la dalle collaborant
Dans les calculs des poutres mixtes, on prendra en compte de chaque coté de l'axe de la
Poutre, une largeur de la dalle égale à la plus faible des valeurs suivantes :
 2.l 0
 8 l 0 : Langueur libre d ' une poutre

beff  inf  simplement appuie
b b : Entraxe entre les poutres


Figure II. 3: Dalle collaborante
II.4 Pré dimensionnement des éléments principaux
II.4.1Solives du plancher terrasse inaccessible
 (bloc identique A et C)
Les solives sont généralement des profilés en IPE, IPN, dont leur espacement est compris
entre 1,5 et 4m selon le type de plancher utilisé.
Il est d’usage que le pré dimensionnement se fait selon le critère de résistance ou le critère de
flèche, mais dans notre cas, on utilise une formule approchée et simplifiée qui est en fonction
de la hauteur du profilé et la portée de la solive, tel que la solive la plus sollicitée a une portée
de4,4 0m et un espacement de 1,50m
*Lors du bétonnage de la dalle on tiendra compte de la présence d’un étai placé à la mi- travée
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Figure II.4: Solive terrasse inaccessible
On choisit un IPE140 qui a les caractéristiques suivantes :
Tableau II. 3: Caractéristiques du profilé IPE140
Poids Section Dimensions Caractéristiques
G A h b tf Iy Iz Wpl-y Wpl-z iy iz
Kg/m cm2 mm mm mm mm cm4 cm4 cm3 cm3 cm cm
12.90 16.4 140 73 6.9 4.7 541.2 44.92 88.34 19.25 5.74 1.65
Le profilé d'acier travail seul, donc les charges de la phase de construction sont:
Poids propre du profilé IPE 140…………… g = 0.129 KN/m
Poids propre du béton frais ………………….Gb= 3.75 KN/m2
Poids du bac d’acier……………………………..g = 0.15 KN/m2
Charge de construction (ouvrier)……………..Q = 0.75 KN/m2
Combinaison de charge (entre-axe des solives est de 1.5 m).
ELU
qu = 1,35[gp +(Gb +g)x1,5]+Q1,5
qu = 1,35[0,129+(3.75 +0,15)x1,5]+0,75x1,51,5
qu =9.76 KN/ml.
ELS
qser = gp + (Gb+g+ Q)1,5
qser = 0,129+ (3.75+0.15 + 0,75) 1,5
qser = 7.104 KN/ml.
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Les vérifications
1) Vérification de la flexion
Le moment appliqué :
Le moment résistant développé par la section :
  
Condition vérifiée
2) Vérification de l’effort tranchant

On doit vérifier que :
Av : aire de cisaillement.
Av = A – 2.b.tf + (t w +2.r).tf
Av = 1640 – 2 73 6.9 + (4.7+ 2x7) 6.9
Av = 761.63 mm2 .
 
 
Pas d’interaction entre l’effort tranchant et le moment

fléchissant.
Donc il n'est pas nécessaire de réduire la résistance à la flexion.
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3) Vérification de la rigidité
4) Vérification du déversement
Avec :
: Est le moment appliqué Msd = 5.9 KN.m
Mb.Rd : la résistance de calcul d'un élément non maintenu latéralement au déversement
Avec : C1 = 1,132
__
 LT __
 LT  Avec :   0.92   LT  1.09  0,4  il y a un risque de déversement
93,9
"a"

 LT  0,5 1   LT LT 0, 2   LT 2 
 LT  0,51  0.211.09  0.2  1.09 2   1.1875
1
 LT 
1.1875  (1.1875) 2
 (1.09) 2   0.6
0,6(1).88.34 *10 3.275
M b.Rd   13.251 KN .m
1,1
Msd  5.9KNm  Mbrd  13.251KNm Condition vérifiée
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b) Phase finale
Le béton ayant durci, la section mixte (le profilé et la dalle) travaillant ensemble
Les charges de la phase finale sont :
. Poids propre du profilé …………………….gp = 0,129 KN/m.
. Charge permanente ………………………Gterr = 6.2 KN/m²
. Charge d'exploitation …………………..Q = 1,0 KN/m².
Combinaison des charges

ELU
qu = 1,35[(Gterr 1.5) +gp] + 1,5  Q  1.5
qu = 1,35[(6 ,2 1.5) +0,129] +1,5 1  1.5
qu = 14.98 KN/ml.
ELS
qser = gp + (Gterr + Q) 1.5
qser = 0,129+ (6.2+ 1) 1.5
qser = 10.93 KN/ml.
Position de l’axe neutre plastique
R Béton = (0,57fck beffhc avec fck = 25MPa
R Béton = 1480.41KN.
R Acier = 0.95 fy .Aa
R Acier =0.95  275164010-3
R Acier= 428.45 KN.
R Béton > R Acier
L’axe neutre se trouve dans la dalle de béton, donc le moment résistant plastique développé
par la section mixte est :
h R h 
M pl. Rd  Racier  a  hc  h p   acier  c  
2  Rbéton 2 
Il faut que : M sdMpl.Rd
qu .L2 14.98  4.4 2
M max  M sd    36.25 KN .m
8 8
Moment résistant plastique développé par la section mixte :
Page 21
h R h 
M R  a  h  h   acier  c 
plrd acier  2 c p R 2 
  béton 
be
ff
hb = 150 mm hc = 95 mm
Avec :
hp = 55 mm
R Béton = 1480.42 KN
R Acier= 428.45KN hp = 40 mm
ha = 140 mm
ha=140 mm
hc=95 mm
hp =55 mm
Figure II. 5: Position de l'axe neutre plastique
2) Vé rification de l’effort tranchant

f y Av
On doit vérifier que : VSd  V plRd 
3  M0
Où :Vpl.Rd est l’effort tranchant de plastification de la section.
Av est l’aire de cisaillement.
Av = A – 2.b.tf + (t w +2.r).tf
Av = 761.63mm2 .
275  761.63
V plRd   V plRd  120.92 KN
3 1
q  l 14.98  4.4
Vsdmax  u   32.96 KN
2 2

fléchissant.
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3) Vé rification de la rigidité
5 q s .L4
Il faut vérifier que : f max   f
384 E I c
Avec :
qser = 10.93 KN/ml.
L = 4.4 m.
E = 2,1.105 N/mm2 .
2
A   h  2  h  h  b  h3
a  c p a eff c
I   I
c 4  (1  m  v) 12  m a
1640  95  2  55  1402 1100  953

I    541.2  10 4  50.48  10 6 mm 4
c 4  (1  15  0.015) 12  15
5 q s .L4 5 10.93.4400 4
f max
   5.03 mm
384 E I c 384 2,1.10 5.50.48  10 6
La valeur de la flèche admissible est :

L 4400
f    17.6 mm
250 250
La flèche totale maximale est donc :
f max  fc  f f  1.9  5.03  6.93 mm  f  17,6 mm
f max  6.93 mm  f  17,6 mm Condition vérifiée

6.93
r  0,39
17,6
4) Vérification de déversement
Dans cette phase il n’est pas nécessaire de vérifier le déversement, car la semelle supérieure
est maintenue par la dalle de béton.
5) Calcul des connecteurs
Type goujon Hauteur : h = 95 mm ;
Diamètre : d = 19 mm.
Page 23
 Détermination de Prd (Resistance au cisaille ment)
 FCK E C
0,29. .d
2
..Résistence dans le béton
 v

Prd  k t .Inf  qui entour le goujon.

0,8. f u .  .d
2
..La force dans le goujon
 4. v

fck : Résistance caractéristique de béton…………......25 N/mm²
Ec: Module de Young de béton………………………30,5KN/mm2
fu : Résistance caractéristique des connecteurs…..450 N/mm²
 v = 1,25.
h  h h
α  0,2.  1 si 3   4 α  1si    4 Nous avons
d  d  d
 95 
α  1 car .   5  4
 19 
 25.30,5.10 3
0,29.1.19 .
2
 73,13 KN
 1,25
Prd  k t .Inf 
  .19 2
0,8.450. 4.1,25  81.65KN

Prd = inf( 73.13; 81.65 ) = 73.13 KN
 Influence de la forme de bac d’acie r
La résistance ultime pour les goujons à tête (Prd) donnée par les formules précédentes sont
valables dans le cas d’une dalle pleine.
Dans le cas d’une dalle en présence d’un bac d’acier la résistance ultime ( Prd) doit être
réduite en raison de la forme du bac d’acier.
Le coefficient de réduction (Kt) dépend du sens du bac d’acier par rapport à la poutre
principale.
Dans notre cas, on a le Bac d’acier perpendiculaire à la poutre principale
0,7 b0  h 
kt  . .  1
Nr h p  h p 
Les connecteurs seront soudés à travers le bac d’acier d’après les EC4 kt doit être inférieur à
1 donc :
 b0 : largeur moyenne de la nervure du bac d’acier. b0 = 88.5mm
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 hp : hauteur de la nervure du bac d’acier . hp =55 mm

 h : hauteur du goujon h = 95mm
 Nr : nombre de goujon par ligne Nr = 1
0,7 88.5  95 
→ kt  . .  1 = 0.82→ Kt= 0.82
1 55  55 
Donc = 59.97KN
 Effort tranchant repris par les goujons Détermination de R L

Dans le cas d’une connexion totale, l’effort total de cisaillement de calcul RL auquel sont
tenus de résister les connecteurs entre le point de moment fléchissant positif maximal et un
appui d’extrémité est calcul selon la formule suivante :
RL = Inf (R Béton ; R Acier) = RL =428.45 KN
 Espacement des connecteurs

 L’espacement minimal des connecteurs est
 L’espacement maximal des connecteurs est égale Inf
 Nombre des connecteurs

2RL 2.428.45
N bre    14.28
Prd 59,97
Soit N = 8 goujons sur la demi longueur de la solive ; c'est-à-dire 16 connecteurs sur toute la
longueur totale de la solive.
L'espacement minimal des connecteurs doit être supérieur à 5 fois le diamètre :
emin 5.d = 519 = 95 mm
L 4400
esp    293.33mm
N bre  1 16  1
esp  293.33 mm  95mm  C' est vérifiée
Donc on prend 16 connecteurs pour toute la portée de la solive avec un espacement de

290mm
II.4.2 Poutre principale du plancher terrasse inaccessible

La poutre la plus sollicitée, que ce soit pour le plancher terrasse ou le plancher courant à une
portée de 6m et un espacement de 4.4m.
Elle reprend 3 charges concentrées (R) qui représentent les réactions des solives, et une charge
uniformément répartie due à son poids propre et le poids du béton frais sur la largeur de la
semelle.
Page 25
Figure II. 6 : Poutre principale de la terrasse.
On choisit un IPE300 qui a les caractéristiques suivantes :
Tableau II.4 : Caractéristiques du profile IPE300
Poids Section Dimensions Caractéristiques
G A h b tf Iy Iz Wpl-y Wpl-z iy iz
Kg/m cm2 mm mm mm mm cm4 cm4 cm3 cm3 cm cm
42.2 53.81 300 150 10.7 7.1 8356 603.8 628.4 125.2 12.46 3.35
 Les réactions des solives
 Phase de construction
Le profilé d'acier travail seul, donc les charges de la phase de construction, en plus des
réactions des solives sont :
• Poids propre du profilé…………………….gp = 0.422 KN/ml.
• Poids propre du béton frais…………………..Gb =3.75 KN/m²
• Poids du bac d’acier………………………….g =0,15 KN/m²
• Surcharge de construction (ouvrier)……..Q c = 0,75 KN/m²
Page 26
 Calcul des réactions des solives

Combinaison des charges (Résultat de la solive précédente )
ELU
qu =9.76 KN/ml.
ELS
qser = 7.104 KN/ml.
qu = 1,35[gp + (Gb +g) ] +1.5Q0.28

qu = 1,35[0.422+ (3.75 +0,15) 0.15] +0,750.151,5
qu =1.53KN/ml.
qser = gp + (Gb +g+ Q) b
qser = 0.422+ (3.75+0.15 + 0,75) 0.15
qse r = 1.12 KN/ml.
Les vérifications
1. Vérification de la flexion

Le moment résistant développé par la section
Page 27
Av = A – 2.b.tf + (t w +2.r).tf
Av = 5381 – 2 150 10.7 + (7.1+ 2 15) 10.7
Av = 2567.97 mm2 .
Pas d’interaction entre l’effort tranchant et le moment fléchissant.

2. Vérification de la rigidité
 Phase finale
• Poids propre du profilé …………………gp = 0.422KN/m.

• Charge permanente ……………………Gterr = 6.20 KN/m²
• Surcharge d'exploitation ………………..Q = 1,0 KN/m².
Page 28

ELU
qu =14.98KN/ml.
ELS
qser = 10.93KN/ml.
qu = 1,35[(Gterrb) +gp] + 1,5  Q  b

qu = 1,35[(6 ,20.15) +0.422] +1,5 1 0.15
qu = 2.05KN/ml.
qser = gp + (Gterr + Q) b
qser = 0,422+ (6.2+ 1)0.15
qse r = 1.50 KN/ml.
R Béton = 0,57fck beffhc avec fck = 25MPa hc=95
 R Béton = 2018.75 KN
R Acier =0.95  2755381
 R Acier=1405.78 KN.
R beton > R acier
L’axe neutre se trouve dans la dalle en beton
Page 29

Mpl.Rd =
Les vérifications

Mpl.Rd =
Avec :
R Acier = 2541.96 KN
ha=270 mm
hc=95 mm
hp =55 mm
Figure II.7: Position de l'axe neutre plastique
Mpl.Rd = 1405.78
Mpl.Rd = 375.23 KN
2) Vé rification de l’effort tranchant
Où : Vpl.Rd est l’effort tranchant de plastification de la section.
Page 30
Av = A – 2 .b tf + (t w +2.r). tf
Av = 2567.97 mm2 .

fléchissant.
3) Vérification de la rigidité
Avec : 0.038 ,
=
Page 31
II.4.3 Solives du plancher étage courant
Figure II. 8 : Solive étage courant
On choisit un IPE140
Dans cette phase toutes les vérifications sont vérifiées, puisque on a la même travée de la
terrasse L=4.4m et le choix de notre profilé est le même aussi.
Donc les résultats ne changent pas.
b) Phase finale
. Poids propre du profilé …………………….gp = 0,129 KN/m.
. Charge permanente ………………………Gterr = 5.7 KN/m²
. Charge d'exploitation …………………..Q = 1.5 KN/m².

ELU
qu = 1,35[(Gterr 1.5) +gp] + 1,5  Q  1.5
qu = 1,35[(5.7 1.5) +0,129] +1,51.5 1.5
qu = 15.09KN/ml.
ELS
Page 32
qser = gp + (Gterr + Q) 1.5

qser = 0,129+ (5.7+ 1.5) 1.5
qser = 10.93 KN/ml.
R Béton = (0,85/1.5)fck beffhc avec fck = 25MPa hc=95mm
 R Béton = 1480.41 KN.

R Acier =0.95  2751640
 R Acier= 428.45 KN.
R Béton > R Acier
L’axe neutre se trouve dans la dalle de béton, donc le moment résistant plastique développé
par la section mixte est :
h R h 
M pl.Rd  Racier  a  hc  h p   acier  c  
 2  Rbéton 2  
Les vérifications
h R h 
M R   a h h   acier  c 
plrd acier  2 c p R 2 
  béton 
Avec :
R Acier= 428.45 KN
ha=140 mm
Page 33
hc=95 mm
hp =55 mm
 Vé rification de l’effort tranchant
f y Av
On doit vérifier que : VSd  V plRd 
3  M0
Av est l’aire de cisaillement.
Av = A – 2.b.tf + (t w +2.r).tf
Av = 761.63mm2 .
275 * 761.63
V plRd   V plRd  120.92 KN
3 *1

fléchissant.
 Vé rification de la rigidité
5 q s .L4
Il faut vérifier que : f max
  f
384 E I c
Avec :
qser = 10.93KN/ml.
L = 4.4 m.
E = 2,1.105 N/mm
2
A   h  2  h  h  b  h3
a  c p a eff c
I   I
c 4  (1  m  v) 12  m a
1640  95  2  55  1402 1100  953

I    541.2  10 4  50.48  10 6 mm 4
c 4  (1  15  0.015) 12  15
Page 34
5.03 mm
La valeur de la flèche admissible est

L 4400
f    17.6 mm
250 250
La flèche totale maximale est donc :
 Vérification de déversement
Dans cette phase il n’est pas nécessaire de vérifier le déversement, car la semelle supérieure
est maintenue par la dalle de béton.
 Calcul des connecteurs

Déjà verifier dans plancher terasse inaccesible
 FCK E C
0,29. .d
2
..Résistence dans le béton
 v

Prd  k t .Inf  qui entour le goujon.

0,8. f u .  .d
2
..La force dans le goujon
 4. v

fck : Résistance caractéristique de béton…………......25 N/mm²
Ec: Module de Young de béton………………………30,5KN/mm2
fu : Résistance caractéristique des connecteurs…..450 N/mm²
 v = 1,25.
Page 35
h  h h
α  0,2.  1 si 3   4 α  1si    4
d  d  d
 95 
Nousavons α  1 car .   5  4
 19 
 25.30,5.10 3
0,29.1.19 .
2
 73,13 KN
 1,25
Prd  k t .Inf 
  .19 2
0,8.450. 4.1,25  81.65KN

Prd = inf( 73.13; 81.65 ) = 73.13 KN
 Influence de la forme de bac d’acie r
La résistance ultime pour les goujons à tête (Prd) donnée par les formules précédentes sont
valables dans le cas d’une dalle pleine .
Dans le cas d’une dalle en présence d’un bac d’acier la résistance ultime ( Prd) doit être
réduite en raison de la forme du bac d’acier .
Le coefficient de réduction (Kt) dépend du sens du bac d’acier par rapport à la poutre
principale .
Dans notre cas , on a le Bac d’acier perpendiculaire à la poutre principale
0,7b0  h 
kt  ..  1
Nr h p  h p 
Les connecteurs seront soudés à travers le bac d’acier d’après les EC4 kt doit être inferieur à
1 donc :
 b0 : largeur moyenne de la nervure du bac d’acier . b0 = 88.5mm

 hp : hauteur de la nervure du bac d’acier . hp =55 mm
 h : hauteur du goujon h = 95mm
 Nr : nombre de goujon par ligne Nr = 1
0,7 88.5  95 
→ kt  . .  1 = 0.82→ Kt= 0.82
1 55  55 
Donc = 59.97KN
Page 36
 Effort tranchant repris par les goujons Détermination de R L
Dans le cas d’une connexion totale, l’effort total de cisaillement de calcul RL auquel sont
tenus de résister les connecteurs entre le point de moment fléchissant positif maximal et un
appui d’extrémité est calcul selon la formule suivante :
RL = Inf (R Béton ; R Acier) = RL =428.45 KN
 Espacement des connecteurs
L’espacement minimal des connecteurs est
L’espacement maximal des connecteurs est égale Inf
 Nombre des connecteurs
2RL 2.428.45
N bre    14.28
Prd 59,97
Soit N = 8 goujons sur la demi longueur de la solive ; c'est-à-dire 16 connecteurs sur toute la
longueur totale de la solive.
L'espacement minimal des connecteurs doit être supérieur à 5 fois le diamètre :
emin 5.d = 519 = 95 mm
L 4400
esp    293.33mm
N bre  1 16  1
esp  293.33 mm  95mm  C' est vérifiée

290mm
II.4.4 Poutre principale d’étage courant
Figure II. 9 : Poutre principale étage courant
Page 37
Dans cette phase toutes les vérifications sont vérifiées, puisque on a la même travée de la
terrasse L=6.0m et le choix de notre profilé est le même aussi. IPE300
Donc les résultats ne changent pas.
b) Phase finale
• Poids propre du profilé …………………gp = 0,422 KN/m.
• Charge permanente ……………………Gterr = 5.7 KN/m²
• Surcharge d'exploitation ………………..Q = 1.5 KN/m²

ELU
qu =15.09KN/ml.
ELS
qser = 10.93KN/ml.
qu = 1,35[(Gterrb) +gp] + 1,5  Q  b

qu = 1,35[(5.70.15) +0,422] +1,5 1.50.15
qu = 2.06KN/ml.
qser = gp + (Gterr + Q) b
qser = 0,422+ (5.7+ 1.5)0.15
Page 38
qse r = 1.50 KN/ml.
 Position de l’axe neutre plastique
R Béton = 0,57fck beffhc avec fck = 25MPa
 R Béton = 2018.75 KN

R Acier =0.95  2755381
 R Acier=1405.78 KN.
R beton > R acier
L’axe neutre se trouve dans la dalle en beton

Mpl.Rd =
Mplrd=375.23KN
Les vérifications
1. Vérification de la flexion
Mpl.Rd =
Avec :
R Acier = 1405.78KN
ha=330 mm
hc=95 mm
hp =55 mm
Mpl.Rd = 375.23 KN
Page 39
2. Vé rification de l’effort tranchant
On doit vérifier que ::

Av = A – 2.b.tf + (t w +2.r).tf
Av = 2567.97 mm2 .
Pas d’interaction entre l’effort tranchant et le moment fléchissant.

3. Vérification de la rigidité
Avec
Avec :
Page 40
mm
 blocC (entre principal )
 plancher terrasse
a. vérification de la solive
Les solives sollicitées par :
G = 6.20 KN/m
Q= 1 KN/m
Figure II. 10 : Solive de plancher terrasse
Lors du bétonnage de la dalle on tiendra compte de la présence d’un étai placé à la mi-
travée
Page 41
Toutes les vérifications sont vérifiées
 Phase finale
 Calcul des connecteurs

Connexion totale
Type goujon Hauteur : h = 95 mm ;
 Toutes les vérifications sont vérifiées

290mm
b. Vérification de la poutre principale
Figure II. 11: Poutre principale du plancher terrasse
L L
h
25 15
On choisit un IPE 300
 Phase finale
Page 42
 Plancherétage courant
A. Vérification de la solive
 Calcul des connecteurs

Connexion totale
Type goujon Hauteur : h = 95 mm;

290mm.
B. Vérification de la poutre principale
L L
h
25 15
On choisit un IPE 300
Tourtes les vérifications sont vérifiées
récapitulatif:
Tableau IV.05: Poutres obtenues dans la structure
Poutre principale Profilés
étage courant IPE 300
plancher terrasse IPE 300
Tableau IV.06: solive obtenues dans la structure
Solive Profilés
étage courant IPE 140
plancher terrasse IPE 140
Page 43
II.5 Pré-dimensionnement des poteaux
Les poteaux sont des éléments verticaux qui doivent reprendre des efforts de compression, de
flexion due au vent et résister au flambement. Leur section doit présenter une bonne rigidité à
la compression dans toutes les directions et en particulier suivant leurs axes principaux. Ils
sont généralement des profilés en HEA ou HEB.
Poteau central Figure II.12 : Poteau central plus sollicité
La surface qui revient au poteau central (le plus sollicité)
Page 44
Figure II. 13: Dégression des surcharges
 La descente des charges
 Charge permanente
Tableau II.07: La charge permanente (Poteau central)
Niveaux G (KN/m2) G(KN)
étage 6.2 6.2 150.04
étage 5.7 11.9 287.98
étage 5.7 17.6 425.92
étage 5.7 23.3 563.86
étage 5.7 29 701.8
étage 5.7 34.7 839.74
étage 5.7 40.4 977.68
étage 5.7 46.1 1115.62
RDC 5.7 51.8 1253.56
Sous sole 5.7 57.5 1391.5
Page 45
 Charge d’exploitation
Tableau II.08: La charge d’exploitation (Poteau central)
Niveaux Q (KN/m2 ) Q(KN)
étage 1 1 24.2
étage 1.5 2.5 60.5
étage 1.5 3.85 93.17
étage 1.5 5.05 122.21
étage 1.5 6.1 147.62
étage 1.5 7 169.4
étage 1.5 7.75 187.55
étage 1.5 8.5 205.7
RdC 1.5 9.25 233.85
Sous Sol 1.5 10 242
Niveau 08
- Surcharge d’exploitation :…………………………….Q=24.2 KN
 Combinaison de charge
245.34 KN
 Pré dime nsionne ment du Poteau
Les poteaux sont des éléments sollicités en compression axiale, la valeur de calcul N sdde
l'effort de compression dans chaque section transversale doit satisfaire à la condition
suivante :
Page 46
On adopte un HEA 100
Apres la vérification de l’assemblage

Donc on choisit un HEA200
bpoteau= 200 bpoutre = 150 mm
 Vérification de flambement
Avec :
Donc l’axe de flambement est l’axe z-z
Avec :
= 86.4
On doit vérifier que

Avec :
Page 47
,
0.97
Niveau RDC
- Surcharge d’exploitation :…………………………….Q=417.45 KN
 Combinaison de charge
2034.5637KN
 Pré dime nsionne ment du Poteau
Les poteaux sont des éléments sollicités en compression axiale, la valeur de calcul N sdde
l'effort de compression dans chaque section transversale doit satisfaire à la condition
suivante :
= 81.38
On adopte un HEA 300

Apres la vérification de l’assemblage
Donc on choisit un HEA320
bpoteau= 300 bpoutre = 160 mm
Page 48
 Vérification de flambement
Avec :
Donc l’axe de flambement est l’axe z- z
Avec :
= 86.4
On doit vérifier que

Avec :
Page 49
0.86
Poteaux centraux
Tableau II. 09 : Profilés des poteaux centraux
Hauteur
Nombre d’étage Profilés
(m)
8 3.5 HEA200
7 3.5 HEA200
6 3.5 HEA200
5 3.5 HEA240
4 3.5 HEA240
3 3.5 HEA260
2 3.5 HEA260
1 3.5 HEA300
RdC 4.5 HEA320
Sous sol 2.8 HEA320
Page 50
Chapitre III Etude Climatique
III.1Effet de la neige
III.1.1 Introduction
Ce chapitre a pour objet de définir les valeurs représentatives de la charge statique de neige sur
toute surface au-dessus du sol et soumise à l’accumulation de la neige et notamment sur les
toitures. Il est applicable à l’ensemble des constructions en Algérie situées à une altitude
inférieure ou égale à 2000 m. Notre projet se située à une altitude de 256 m.
III.1.2 Calcul des charges de la neige
La charge caractéristique de neige S par unité de surface est en fonction de la zone et la forme de
la toiture. Elle est donnée par la formule suivante :
S  µ  Sk ( kN / m2 )
Avec :
 Sk ( kN / m2 ) est la charge de neige sur le sol, en fonction de l’altitude et de la zone

de neige. (Annexe 1)
 µ est un coefficient d’ajustement des charges, fonction de la forme de la toiture,
appelé coefficient de forme.
Notre structure se située à Blida qui est correspond à la zone B d’après le RNV 2013.
Zone B
Avec H : l’altitude de site par rapport au niveau de la mer
H = 256 m
Coefficient de forme des toitures :
Tableau III.1 : Coefficient de forme de la toiture
Coefficient 0.8
Donc : S = 0.8 = 0.162 →
Page 51
III.2 Etude de vent

III.2.1 Introduction
Les actions exercées par le vent sont considérées comme des actions fixés variables est supposé
perpendiculaire aux surfaces extérieurs et intérieurs des constructions, l’action peut aussi être
tangentielle (force de frottement).
Le vent est assimilé à des forces statiques appliquées à la construction supposées horizontales,
ces forces peuvent engendrer des effets dynamiques qui dépendent des caractéristiques
aérodynamiques de la structure. Ces forces dépendent aussi de plusieurs autres paramètres :
-la région.
- le site.
- l’altitude.
- les dimensions de l’ouvrage.
III.2.2 Procédure de calcul
Tableau III. 2 : Etapes de calcul des actions dues au vent
Paramètre Référence
-Pression dynamique de référence § 2.3.1

-Hauteur de référence § 2.3.2
-Catégorie de terrain §.2.4.3
-Intensité de turbulence § 2.4.6
-Coefficient de topographie §2.4.5
-Coefficient de rugosité §2.4.4
-Coefficient d’exposition §2.4
-Pression dynamique de pointe §2.3
Pression exercée par le vent
-Coefficient de pression extérieur §5.1
- Coefficient de pression intérieur §5.2
§2.6.2
-Pression aérodynamique extérieur
§2.6.2
- Pression aérodynamique intérieur
Force exercés par le vent
- Coefficient dynamique §3
- Force exercée par le vent (à partir des §2.6. (1.2)
coeff de force et des coeff de pression)
Page 52
III.2.3 Détermination des données relatives au site

Notre projet se situé à Blida qui est classé en zone I selon le RNV2013 d’où :
a. La pression dynamique de référence
La pression dynamique de référence est donnée par le tableau §2.2 en fonction de la zone du
vent :
Tableau III. 3 : Valeur de la pression dynamique
Zone
I 375
II 435
III 500
IV 575
Donc : = 375 N/
b. Vitesse de référence de vent
La vitesse de référence du vent, est la vitesse moyenne sur dix minutes mesurée dans les
conditions conventionnelles avec une probabilité annuelle de dépassement égale à 0.02 .
Tableau III. 4: Valeur de la vitesse de référence du vent
Zone
I 25
II 27
III 29
IV 31
25
Alors :
c. Coefficient de topographie
Le coefficient de topographie prend en compte l’accroissement de la vitesse du vent

celui-ci souffle sur des obstacles tels que les collines, les dénivellement isolées , etc .
Le site de bâtiment est site plat d’après le RNV2013

=1
= 1 pour
Page 53
d. Catégorie du terrain
Les catégories de terrain sont donnés dans le tableau 2.4 (RNV2013) que les valeurs des
paramètres suivantes :
- , facteur de terrain ;
-z0 (en m), paramètre de rugosité ;
- (en m), hauteur minimal ;
- , coefficient utilisé pour le calcul du coefficient
Tableau III. 5: Catégorie du terrain
Catégorie du terrain z0
III
Zone à couverture végétale régulière
ou des bâtiments, ou avec des obstacles 0.215 0.3 5 0.61
isolés séparés d’une plus 20 fois leur
hauteur
III.2.4 Détermination des coefficients due au vent
III.2.4.1 La direction du vent perpendiculaire à la façade principale (Sens V1)
Figure III.1: Sens du vent V1
Page 54
 Dimensionnement de l’ouvrage
Notre structure est composée de dimensions suivantes :

Longueur : 57.8m
Largeur : 18.5m
Hauteur : 32.5m
a. Hauteur de référence
Pour les murs au vent des bâtiments à paroi verticales, est déterminé comme indiqué par la
figure III.1 ;
Figure III.2: Hauteur de référence Ze en fonction de la pression dynamique
Notre bâtiment a : h b
Donc, il y a lieu de considérer ce bâtiment comme étant constitué d’un seul élément de
surface
b. Coefficient de rugosité
Le coefficient de rugosité traduit l’influence de la rugosité et de la hauteur sur la

vitesse moyenne du vent. Il est définit par la loi suivante :
Page 55
Où :
- , facteur de terrain ;
-z0 (en m), paramètre de rugosité ;
- (en m), hauteur minimal ;
- Z (en m) est la hauteur considéré ;
On a
-Pour les parois verticales
= 1.007
-Pour la toiture plate
= 1.011
Tableau III. 6 : Résultats de coefficient de rugosité Cr (z)
(m)
Paroi ve rticale 1.007
Toiture plate 1.011
c. Intensité de turbulence
L’intensité de la turbulence est définit comme étant l’écart type de la turbulence divisé par la
vitesse moyenne du vent est donnée par l’équation suivante :
Page 56
= 0.213 (paroi verticale)
= 0.212 (Toiture plate)
Tableau III. 7 : Résultat de l’intensité de turbulence Iv (z)
(m)
Toiture plate 0.212
d. Coefficient d’exposition
Le coefficient d’exposition au vent tient compte des effets de la rugosité du terrain, de

la topographie du site et de la hauteur au-dessus du sol
L’équation est donnée par la formule suivante :
Où :
- : est le coefficient du rugosité
- : est le coefficient de topographie
- : est l’intensité de la turbulence
- Z (en m) est la hauteur considérée
= = 2.53 (Paroi verticale)
= = 2.54 (Toiture plate)
Tableau III. 8 : Résultat de coefficient d’exposition Ce (z)
(m)
Toiture plate 2.54
Page 57
e. Pression dynamique de la pointe
La pression dynamique de pointe , à la hauteur de référence est donnée par la

formule suivante :
Avec (N/m^2)
Tableau III.9 : Résultat de la Pression dynamique de la pointe qp (ze )
(m) (N/m^2)
Paroi ve rticale 2.53 948.75
Toiture plate 2.54 952.5
 Tableau récapitulatif
Tableau III. 10 : Résultat des déférents coefficients en fonction de Ze (m)
(m)
(N/ m^2 )
Paroi ve rticale 1.007 0.213 2.53 948.75
Toiture plate 1.011 0.212 2.54 952.5
f. Coefficient dynamique
Le coefficient dynamique tient compte des effets de réduction dus à l’imparfaite

corrélation des pressions exercées sur les parois ainsi que des effets d’amplification dus à la
partie de turbulence ayant une fréquence proche de la fréquence fondamentale d’oscillation de
la structure
Du fait qu’il s’agit d’un bâtiment à ossature comportant des murs , dont la hauteur est
inférieure à 100m et à 4 fois la dimension la dimension du bâtiment mesuré dans la direction
perpendiculaire à la direction du vent .
On a
Page 58
Donc la valeur simplifier et conservative peut être considérée.
 Coefficient de pression extérieur
Les coefficients de pression extérieure des constructions à base rectangulaire et de leurs

éléments constitutifs individuels dépendent de la dimension de la surface chargée.
S’obtient à partir des formules suivantes :
Si : S
Si : 1
Si : S
 Paroi ve rticale
Les zones de pressions et les valeurs respectives des coefficients correspondants à ces zones
sont portés.
Figure III. 3: Légende pour les parois verticales-sens V1
e = Min = Min = Min
e = 57.8 m
d = 18.5m
On est dans le cas où d e
- Aire de la zone A’ : = = 375.7
Page 59
- Aire de la zone B’ : =
225.55
- Aire de la zone D : b = 57.8
- Aire de la zone E : = 1391
Toutes les surfaces sont supérieures à 10 Donc
Tableau III. 11 :Les valeurs de C_pe pour les parois verticales de bâtiment
Zone A’ B’ D E
-1.0 -0.8 +0.8 -0.3
Figure III. 4: Valeur de ( Cpe ) pour les parois verticales-sens V1
Page 60
 Toiture plate
Les toitures plates sont celles dont l’angle de la pente est inférieur ou égale à 5 .
Figure III. 5: Légende pour les toitures plates
h = 32.5m
e = Min = Min = Min
e = 57.8 m
Page 61
28.9
14.45
5.78
- Aire de la zone F : = 83.521
- Aire de la zone G :
- Aire de la zone H :
AH 1336.336
- Aire de la zone I : = =601.12
0.025
Les valeurs de sont résumées dans le tableau suivant :
Tableau III.12: Les valeurs de Cpe pour les toitures plates
Zone F G H I
-1.6 -1.1 -0.7 -0.2
Figure III. 6: Valeur de C_(pe ) pour les toitures plates -sens V1
Page 62
 Coefficient de pression inté rieur
Le coefficient de la pression intérieur des bâtiments est donné en fonction de l’indice de

perméabilité
 Calcul les surfaces des ouvertures
Sens 1 : Le vent perpendiculaire à la longueur b=57.8m
Façade principale :
S= 294.48
Façade postérieure :
S= 144.48
Sens 2 : Le vent perpendiculaire à la largeur b=18.5m
Façade latérale :
S= 77.44
Dans notre cas on a une face dominante dans la direction de vent 1
S= 294.48m² > 2 ×144.48 =288.96 m².
Dans le cas d’un bâtiment ayant une face dominante (chap.5 §5.2.1.4), le coefficient de
pression intérieure est donné par :
Cpi =0,75Cpe : lorsque l’aire des ouvertures dans la face dominante est égale à deux fois l’aire
des ouvertures dans les autres faces.
On prend Cpe de la zone d :
Donc Cpi= 0,75 ×0,8 = 0 ,6.
 Pression aérodynamique
La pression aérodynamique agissant sur une paroi est obtenue à l’aide de formule
suivante :
En est la pression dynamique de pointe

: Coefficient de pression extérieur
: Coefficient de pression intérieur
Page 63
 La pression due au vent de paroi verticale (Sens V1)
Tableau III.13: La pression aérodynamique W_((zj) ) (paroi verticale)
Zone
A’ 32.5 948.75 -1.0 0.6 -1518

B’ 32.5 948.75 -0.8 0.6 -1328.25
D 32.5 948.75 +0.8 0.6 189.75
E 32.5 948.75 -0.3 0.6 -853.875
 La pression due au vent de toiture plate (Sens V1)
Tableau III. 14: La pression aérodynamique W_((zj) )(Toiture plate)
Zone
F 33.1 952.5 -1.6 0.6 -2095.5

G 33.1 952.5 -1.1 0.6 -1619.25
H 33.1 952.5 -0.7 0.6 -1238.25
I 33.1 952.5 -0.2 0.6 -762
Figure III. 7:Pression sur les zones D, E, F, G, H, I (Sens V1).
Page 64
III.2.4.2 La direction du vent perpendiculaire à la largeur (Sens V2)
Figure III. 8 : Sens du vent V2
a. Hauteur de référence
Pour les murs au vent des bâtiments à paroi verticales, est déterminé comme indiqué par la
figure III.3 ;
Figure III. 9 : Hauteur de référence z_e correspondant de la pression dynamique
Notre bâtiment a : b h 2b
h-b
b. Coefficient de rugosité
Page 65
Tableau III.15 : Résultat de coefficient de rugosité C_r (z)
(m)
0 18.5m 0.886
+hp 0 1.011
c. Intensité de turbulence
Pour z
Tableau III. 16 : Résultat de l’intensité de turbulence I_v (z)
(m)
0 18.5m 0.243
0 0.213
d. Coefficient d’exposition
Tableau III. 17 : Résultat de coefficient d’exposition C_e (z)
(m)
0 18.5m 2.12
+hp 0 2.55
e. Pression dynamique de la pointe
; Avec (N/m^2)
Tableau III. 18 : Résultat de coefficient d’exposition C_e (z)
(m)
(N/m^2)
0 18.5m 2.12 795
0 2.55 956.25
Page 66
Tableau récapitulatif :
Tableau III. 19 : Résultat de déférentes coefficient en fonction de Z_e (m)
(m)
(N/m^2 )
0 18.5m 0.886 0.243 2.12 795
0 1.011 0.213 2.55 956.25
f. Coefficient dynamique
Le coefficient dynamique tient compte des effets de réduction dus à l’imparfaite

corrélation des pressions exercées sur les parois ainsi que des effets d’amplification dus à la
partie de turbulence ayant une fréquence proche de la fréquence fondamentale d’oscillation de
la structure
Du fait qu’il s’agit d’un bâtiment à ossature comportant des murs, dont la hauteur est
inférieure à 100m et à 4 fois la dimension la dimension du bâtiment mesuré dans la direction
perpendiculaire à la direction du vent.
On a
Donc la valeur simplifier et conservative peut être considérée.
 Coefficient de pression extérieur

S’obtient à partir des formules suivantes :
Si : S
Si : 1
Si : S
 Paroi ve rticale
Les zones de pressions et les valeurs respectives des coefficients correspondants à ces zones
sont portés.
e = Min = Min = Min

e = 18.5 m
d = 57.8m
Page 67
On est dans le cas où d e
Figure III. 10 : Légende pour les parois verticales
- Aire de la zone A : = = 120.25
- Aire de la zone B : =300.625

- Aire de la zone C : 1277.25
- Aire de la zone D : b = 18.5
- Aire de la zone E : b = 18.5
Tableau III.20 : Les valeurs de C_pe pour les parois verticales de bâtiment
Zone A B C D E
-1.0 -0.8 -0.5 +0.8 -0.3
 Toiture plate
Les toitures plates sont celles dont l’angle de la pente est inférieur ou égale à 5 .
h = 32.5m
e = Min = Min = Min

e = 18.5 m
9.25
4.625
Page 68
1.85
- Aire de la zone F : = 8.55

- Aire de la zone G :
- Aire de la zone H : 136.9
- Aire de la zone I : =
=898.175
10 Donc
- 1.64
0.025
Les valeurs de sont résumées dans le tableau suivant :
Tableau III. 21 : Les valeurs de C_pe pour les toitures plates
Zone F G H I
-1.64 -1.1 -0.7 -0.2
 Coefficient de pression intérieur

Le coefficient de la pression intérieur des bâtiments est donné en fonction de l’indice de
perméabilité
Dans le cas d’un bâtiment ayant une face dominante (chap.5 §5.2.1.4), le coefficient de
pression intérieure est donné par :
Cpi =0,75Cpe : lorsque l’aire des ouvertures dans la face dominante est égale à deux fois l’aire
des ouvertures dans les autres faces.
On prend Cpe de la zone d :
Donc Cpi= 0,75 ×0,8 = 0 ,6
Page 69
 Pression aérodynamique
La pression aérodynamique agissant sur une paroi est obtenue à l’aide de formule
suivante :
En est la pression dynamique de pointe

: Coefficient de pression extérieur
: Coefficient de pression intérieur
 La pression due au vent de paroi verticale (Sens V2)
Tableau III. 22 : Pression aérodynamique W_((zj) ) (paroi verticale)
Zone
A 32.5 948.75 -1.0 0.6 -1518

B 32.5 948.75 -0.8 0.6 -1328.25
C 32.5 948.75 -0.5 0.6 -1043.62
D 32.5 948.75 +0.8 0.6 189.75
E 32.5 948.75 -0.3 0.6 -853.875
 La pression due au vent de toiture plate (Sens V2)
Tableau III. 23 Pression aérodynamique W_((zj) ) (Toiture plate)
Zone
F 33.1 952.5 -1.64 0.6 -2133.6

G 33.1 952.5 -1.1 0.6 -1619.25
H 33.1 952.5 -0.7 0.6 -1238.25
I 33.1 952.5 -0.2 0.6 -762
III.3.1 Force du vent

La force exercée par le vent agissant sur une construction ou un élément de Construction
peut être déterminée directement en utilisant l’expression suivante :
= × [N] (§2.6.2. RNV2013)
: Surface élémentaire
: La pression aérodynamique
Page 70
a. Sens V1
 Paroi ve rticale
Tableau III. 24 : Force exercé sur les parois verticales (Sens V1)
Zone
A’ 375.7 -1518 -570.31
B’ 225.55 -1328.25 -299.59
D 1878.5 189.75 356.45
E 1391 -853.875 -1187.74
 Toiture plate
Tableau III. 25 : Force exercé sur les toitures plates (Sens V1)
Zone
F 167.042 -2095.5 -350.03

G 167.042 -1619.25 -270.48
H 1336.336 -1238.25 -1654.72
I 601.12 -762 -458.05
b. Sens V2
 Paroi ve rticale
Tableau III. 26 : Force exercé sur les parois verticales (Sens V2)
Zone
A 120.25 -1518 -182.54

B 300.625 -1328.25 -399.31
C 1277.25 -1043.625 -1332.97
D 601.25 189.75 114.09
E 601.25 -853.875 -513.39
 Toiture plate
Tableau III. 27 : Force exercé sur les toitures plates (Sens V2)
Zone
F 17.1 -2133.6 -36.48

G 17.11 -1619.25 -27.71
H 136.9 -1238.25 -169.52
I 898.175 -762 -684.41
Page 71
Remarque
Les forces qu’on a trouvées (du vent) on les compare aves les forces sismiques.
III. 3.2 Calcul des forces de frottement
Les effets de frottement du vent sur la surface peuvent être négligés lorsque l’aire totale de
toutes les surfaces parallèles au vent (ou faiblement inclinées par rapport à la direction du
vent) est inférieure ou égale à 4 fois l’aire totale de toutes les surfaces extérieures
perpendiculaires au vent (au vent et sous le vent).
 Condition à vérifier
2(d × h) ≤ 4(2b × h).
 Direction V1
 2(18.5 × 32.5) ≤ 4(2(57.8) × 32.5)
 1202.5 ≤ 15028 la condition est vérifiée.
 Direction V2
 2(57.8 × 32.5) ≤ 4(2(18.5) × 32.5)
 3757≤ 4810 la condition est vérifiée
Remarque
Les conditions sont vérifiées, donc les effets de frottement du vent sur la surface peuvent être
négligés dans notre cas.
Page 72
ChapitreIV Etude dynamique en zone sismique
IV.1Introduction
Un séisme est une libération brutale de l’énergie potentielle accumulée dans les roches par le
jeu des mouvements relatifs des différentes parties de l’écorce terrestre. Lorsque les contraintes
dépassent un certain seuil, une rupture d’équilibre se produit et donne naissance aux ondes
sismiques qui se propagent dans toutes les directions et atteignent la surface du sol. Ces
mouvements du sol excitent les ouvrages par déplacement de leurs appuis et sont plus ou moins
amplifiés dans la structure. Le niveau d’amplification dépend essentiellement de la période de
la structure et de la nature du sol .
L’objectif de ce chapitre est de définir un modèle de structure qui vérifie toutes les conditions
et de sécurité imposé par les règles parasismiques Algériennes RPA99/Version 2003.
La modélisation de notre structure a été effectuée à l’aide du logiciel Robot Structural
Analysis Professional 2018qui est un logiciel de calcul de structure.
IV.2 Le but de l’étude dynamique
Le but de l’étude dynamique d’une structure est la détermination des caractéristiques

dynamiques propres de la structure lors de cette vibration libre non-amortie. Cela nous permet
de calculer les efforts et les déplacements maximums lors d’un séisme.
L’étude dynamique d’une structure telle qu’elle se présente réellement, est souvent très
complexe et demande un calcul très fastidieux voire impossible. C’est pour cette raison qu’on
fait souvent appel à des modélisations qui permettent de simplifier suffisamment le problème
pour pouvoir l’analyser.
IV.3 Choix de la méthode de calcul
L’étude sismique à pour but de calculer les forces sismiques, le calcule peut être mené par les
trois (03) méthodes qui sont :
La méthode statique équivalente
La méthode d’analyse modale spectrale
La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme
Page 73
IV.3.1 La méthode statique équivalente
Condition d’application de la méthode statique équivalente
La méthode statique équivalente peut être utilisée dans les conditions suivantes :
a)Le bâtiment ou bloc étudie satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en élévation
avec une hauteur au plus égale à 65m en zone I et II et à 30m en zone III.
b) Le bâtiment ou bloc étudier présente une configuration irrégulière tout en respectant, outres
les conditions de hauteur énoncées en haut, est les conditions complémentaires suivante :
Zone I :tous groupes
Zone IIa :
- Groupe d’usage 3
- Groupe d’usage 2, si la hauteur est inférieur ou égale à 7 niveaux ou 23m.
- Groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieur ou égale à 5 niveaux ou 17m.
- Groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieur ou égale à 3 niveaux ou 10m.
Zone IIbet III :

- Groupe d’usages 3 et 2, si la hauteur est inférieur ou égale à 5 niveaux
Ou 17m.
- Groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieur ou égale à 3 niveaux ou 10m.

- Groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieur ou égale à 2 niveaux ou 8m.
Remarque
La méthode statique équivalente n’est pas applicable dans notre bâtiment car la structure est
implantée en zone III de groupe d’usage 2 et sa hauteur dépasse les 17 m .Donc on passe à la
méthode d’analyse modale spectrale.
Le principe
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un
système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de
l’action sismique.
Le mouvement du sol peut se faire dans une direction quelconque dans le plan horizontal. Les
forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées successivement
suivant deux directions orthogonales caractéristiques choisies par le projecteur. Dans le cas
général, ces deux directions sont les axes principaux du plan horizontal de la structure.
Page 74
Modélisation
a) Le modèle du bâtiment à utiliser dans chacune des deux directions de calcul est plan
avec les masses concentrées au centre de gravité des planchers et un seul degré de
liberté en translation horizontale par niveau sous réserve que les systèmes de
contreventement dans les deux directions dpuissent être découplés.
b) Seul le mode fondamental de vibration de la structure est à considérer dans le calcul de

la force sismique totale.
c) Seul le mode fondamental de vibration de la structure est à considérer dans le calcul de
la force sismique totale.
IV.3.2 La méthode modale spectrale

La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas et en particulier,
dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise.
Principe
La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas et en particulier,
dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise.
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.
Cette méthode est basée sur les hypothèses suivantes :
- Concentration des masses au niveau des planchers.

- Seuls les déplacements horizontaux des nœuds sont pris en compte.
- Le nombre de modes à prendre en compte est tel que la somme des coefficients de ces
modes soit aux moins égales 90%, ou que tous les modes ayant une masse modale
effective supérieure à 5% de la masse totale de la structure soient retenus pour la
détermination de la réponse totale de la structure. Le minimum de modes à retenir est
de trois (3) dans chaque direction considérée.
Dans le cas où les conditions décrites ci-dessus ne peuvent pas être satisfaites à cause de
l’influence importante des modes de torsion, le nombre minimal de modes (K) à retenir doit
être tel que :
K 3 et
Page 75
Où N : Le nombre de niveaux au-dessus du sol et la période du mode K.
Spectre de calcul
L’action sismique est représentée par le spectre de calcul suivant
Avec :
A : Coefficient d’accélération de zone (Tableau 4.1) RPA99/2003
Facteur de correction d’amortissement (quand l’amortissement est différente de 5%)
(4.3)
: Pourcentage d’amortissement critique (Tableau 4.2) RPA99/2003
R : Coefficient de comportement de la structure (Tableau 4.3) RPA99/2003
: Périodes caractéristique associées au catalogue de site (Tableau 4.7) RPA99/2003
Q : facteur de qualité (Tableau 4.4) RPA99/2003
IV3.3Etapes de la modélisation de la structure sous Robot
1) Définition du modèle de la structure

2) Configuration de préférence de l’affaire
3) Lignes de construction
4) Définir les sections transversales (Profilés des barres)
5) définir les contours de planche
6) Définition des degrés de liberté des nœuds de la base
7) Définition des cas de charges
8) Chargement de la structure
9) Définition des options de calcul
10) Le nœudmaitre (liaisonrigide)
11) Les combinaisons d’actions
- ELU
- ELS
Page 76
- G+Q EX
- G+Q EY
- 0.8G EX
- 0.8G EY
- G+Q 1.25 EX
- G+Q 1.25 EY
12) Vérification de la structure

13) Exploitation des résultats
14) Vérification des résultats
15) Vérification des réactions
16) Vérification des déplacements des nœuds
17) Vérification des efforts dans les barres
IV.4Calcul de la force sismique totale

La force sismique totale V, appliquée à la base de structure, doit être calculée successivement
dans deux directions horizontales orthogonales selon la formule :
V=
A : Coefficient d’accélération de zone ;
D : Facteur d’amplification dynamique moyen;
R : Coefficient de comportement global de la structure
Q : Facteur de qualité
W : Poids total de la structure
IV.4.1 Modele initail
 Structure sans contreventement avec le predimensionement

 Dimension du bâtime nt
 Longueur totale ………….57.8 m
 Largeur totale…………….18.5m
 Hauteur totale…………….32.5 m
Page 77
Figure IV. 01: Vue de 3D de bâtiment
Figure IV.02: Vue de façade de bâtiment
Page 78
Figure IV.03: Vue de profil de bâtiment
IV.4.1.1 Détermination des paramètres
 Coefficient d’accélération A
 Le coefficient d’accélération A est donné par le tableau 4.1 (RPA99/version2003)
suivant la zone sismique et le groupe d’usage du bâtiment. D’après la classification
sismique de wilaya de Blida (ANNEXE 1). Notre structure est implantée en zone IIIet
de groupe d’usage 2 (Article 3.2) la hauteur de bâtiment ne dépasse pas 48m.
Tableau IV.01: Coefficient d'acceleration de zone A
Groupe d’usage Zone

I IIa IIb III
1A 0.15 0.25 0.30 0.40
1B 0.12 0.20 0.25 0.30
2 0.10 0.15 0.20 0.25
3 0.07 0.10 0.14 0.18
Page 79
 Coefficient de comporte ment global de la structure R
Dans notre structure on a un portique auto-stable ordinaires. Alors le coefficient de

comportement global de la structure égale à : R=4
 Facteur de qualité Q
 Le facteur de qualité de la structure est en fonction de :
 La redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent
 La régularité en plan et en élévation
 La qualité de contrôle et de la construction
 La valeur de Q est déterminée par la formule :
Tableau IV.02: Facteur de qualité Q
Pq
Critè re q xx yy
1. Condition minimales sur lesfiles de contreventement 0,05 0,05
2. Redondance en plan 0,00 0,00
3. Régularité en plan 0,05 0,05
4. Régularité en élévation 0,00 0,00
5. contrôle de la qualité des matériaux 0,05 0,05
6. contrôle de la qualité de l'exécution 0,00 0,00
Q cumulée 1.15 1.15
Poids totale de la structure W
Le RPA99 version 2003 préconise de calculer le poids total de la structure de la manière

suivante :
Tel que :
: représente le poids concentré au niveau du centre de masse du planche.
: Poids dû aux charges permanentes.
: Charge d’exploitation.
Coefficient de pondération, en fonction de la nature et de la durée de la charge

d’exploitation (Tableau 4.5)
Pour les bâtiments à usage habitation ou bureau
D’après les résultats du ROBOT et la combinaison (G+ Q)
Page 80
Le poids total de la structure est W= 40267,10KN
La période fondame ntale de la structure
Nous choisirons la formule qui donne la plus petite valeur soit :
: Hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau (N).
= 0.681 s
T= 0.681s
Dans les cas de portiques auto-stables en béton armé ou en acier avec remplissage en
maçonnerie, on peut également utiliser aussi la formule : (Article 4.7)
Où D est la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.
= 0,38s
=0.68s
Dans ce cas de figure il y a lieu de retenir dans chaque directions considérée la plus petite des deux
valeurs données respectivement par (4.6) et (4.7)
Donc :
Page 81
On a aussi la valeur de T donnée par le Robot Structural Aanalysis 2018 :
4.62s
Dans notre cas On a :
 Facteur d’amplification dynamique moyenne D
 Direction X
= = 7293.37KN
 Direction Y
= = 4920.13KN
 Résultats de l’étude dynamique
Les résultats à partir de Robot Structural Analysis 2018 représenté dans le tableau suivant :
Tableau IV.03: Les périodes et les facteurs de participation massiques
Mode Période [sec] Masses Masses Masse Masse Modale

Cumulées UX Cumulées UY Modale UX UY [%]
[%] [%] [%]
1 4,62 80,04 0,00 80,04 0,00

2 2,71 80,04 0,00 0,00 0,00
3 2,59 80,04 78,74 0,00 78,74
Page 82
4 1,63 90,89 78,74 10,85 0,00

5 0,96 90,89 78,74 0,00 0,00
6 0,93 95,08 78,74 4,19 0,00
7 0,93 95,08 90,40 0,00 11,65
8 0,65 96,94 90,40 1,86 0,00
9 0,55 96,94 90,40 0,00 0,00
10 0,53 96,94 94,74 0,00 4,36
Résultat de l’analyse dynamique
L’analyse dynamique de la structure a conduit à : Une période fondamentale T= 4.62 s
Le premier mode est un mode de translation parallèle à X-X
Le deuxième mode est un mode de torsion.
Le troisième mode est un mode de translation parallèle à Y-Y
- Le facteur de participation massique modale atteint les 90% à partir du 7ème mode.
 Vérification de la résultante des forces sismiques
Si Vdyn < 0.8 Vsta , il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces, déplacements,
moments,...) par la valeur du rapport
= 5834.696 KN
4920.13= 3936.104 KN
En introduisant le spectre dans le logiciel Robot 2018+%L°, on obtient la résultante des forces
sismiques à la base Vdyn :
Tableau IV.04: L’effort tranchant à la base
Vdyn ( KN ) 0.8 * Vst ( KN ) Observation

Sens X-X 1197.17 5834.696 non vérifiée
Sens Y-Y 2516.32 3936.104 non vérifiée
Page 83
Remarque
Les résultats de l’effort tranchant à la base non pas vérifiée
 Vérification des déplacements laté raux inters étage

Les déplacements latéraux d’un étage par rapport à l’étage qui lui est adjacent ne
doivent pas dépasser 1.0% de la hauteur de l’étage.
Le déplacement horizontal à chaque niveau K est calculé de la manière suivante :
 k  R   ek Avec : R : coefficient de comportement
 ek  hétage  drift
driftX , driftY : obtenue par le logiciel ROBOT sans nuitée.

Nous doit vérifier  k  1% H étage
Figure IV.1 : Evaluation des déplacements inter étages
Axe X-X
Tableau IV. 05: Vérification des déplacements inter étages suivant axe (X-X)
étages R drux(cm) drux(m) drux*R hauteur hauteur*0,01(m) vérification
(m) (m)
RDC 4 2,7 0,027 0,108 4,5 0,045 Non vérifiée
1 4 3,1 0,031 0,124 3,5 0,035 Non vérifiée
2 4 3,3 0,033 0,132 3,5 0,035 Non vérifiée
3 4 3,0 0,030 0,12 3,5 0,035 Non vérifiée
4 4 2,9 0,029 0,116 3,5 0,035 Non vérifiée
5 4 2,5 0,025 0,100 3,5 0,035 Non vérifiée
6 4 2,7 0,027 0,108 3,5 0,035 Non vérifiée
7 4 2,0 0,020 0,080 3,5 0,035 Non vérifiée
8 4 1,2 0,021 0,084 3,5 0,035 Non vérifiée
Page 84
Axe Y-Y
Tableau IV. 06: Vérification des déplacements inter étages suivant axe (Y-Y)
étages R drux(cm) drux(m) drux*R hauteur hauteur*0,01(m) vérification
(m) (m)
RDC 4 1,7 0,017 0,068 4,5 0,045 Non vérifiée
1 4 2,0 0,020 0,080 3,5 0,035 Non vérifiée
2 4 2,3 0,023 0,092 3,5 0,035 Non vérifiée
3 4 2,2 0,022 0,088 3,5 0,035 Non vérifiée
4 4 2,1 0,021 0,084 3,5 0,035 Non vérifiée
5 4 1,9 0,019 0,076 3,5 0,035 Non vérifiée
6 4 2,1 0,021 0,084 3,5 0,035 Non vérifiée
7 4 1,6 0,016 0,064 3,5 0,035 Non vérifiée
8 4 0,9 0,009 0,036 3,5 0,035 Non vérifiée
Remarque
déplacements inter étages non verifiee selon les deux axe (X-X) (Y-Y)
Alors on propose d'augmente r la section des poteaux .
IV.4.2 2ème Modele

Dimension du bâtime nt (Les mêmes que précédente)
Dans cette structure, on a augmenté les sections des poteaux .
Figure IV. 05: Vue de 3D de bâtiment
Page 85
Figure IV.06: Vue de façade de bâtiment
Figure IV. 07 :Vue du profile de bâtiment
Page 86
IV.4.2.1Détermination des paramètres

 Dans notre structure on a un portique auto-stable ordinaires. Alors le coefficient de
comportement global de la structure égale à : R=4
Tableau IV. 07: Facteur de qualité Q
Pq
Critè re q xx yy
1. Condition minimales sur lesfiles de contreventement 0,05 0,05
 Poids totale de la structure W
D’après les résultats du RO BOT et la combinaison (G+ Q)

Le poids total de la structure est W= 40596,70KN
 La période fondame ntale de la structure
= 0,681 s
T= 0,681 s
Où D est la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul

considérée.
Page 87
=0,38s
=0.68s
Dans ce cas de figure il y a lieu de retenir dans chaque directions considérée la plus petite
des deux valeurs données respectivement par (4.6) et (4.7)
Donc :

4,18s
 Direction X
= = 7353.07KN
Page 88
 Direction Y
= = 4960.41KN
Tableau IV.08: Les périodes et les facteurs de participation massiques

[%] [%] [%]
1 4,18 82,69 0,00 82,69 0,00

2 1,75 82,69 0,00 0,00 0,00
3 1,65 82,69 82,16 0,00 82,16
4 1,33 92,53 82,16 9,84 0,00
5 0,74 96,22 82,16 3,69 0,00
6 0,57 96,22 82,16 0,00 0,00
7 0,54 96,22 92,95 0,00 10,69
8 0,47 98,07 92,85 1,84 0,00
9 0,33 99,06 92,85 0,99 0,00
10 0,32 99,06 92,85 0,00 0,00
Le premier mode est un mode de translation parallèle à X-X
Le deuxième mode est un mode de torsion
Le troisième. mode est un mode de translation parallèle à Y-Y
Page 89
= 5882.456 KN
= 3968.328 KN

Sens X-X 1434,62 5882.456 non vérifiée
Sens Y-Y 3501,96 3968.328 non vérifiée
Remarque
Les résultats de l’effort tranchant à la base non pas vérifiée
Axe X-X
étages R drux(cm) drux(m) drux*R (m) hauteur hauteur*0,01(m) vérification
(m)
RDC 4 2,9 0,029 0,116 4,5 0,045 Non vérifiée
1 4 3,4 0,034 0,136 3,5 0,035 Non vérifiée
2 4 3,3 0,033 0,132 3,5 0,035 Non vérifiée
3 4 3,1 0,031 0,124 3,5 0,035 Non vérifiée
4 4 2,7 0,027 0,108 3,5 0,035 Non vérifiée
5 4 2,3 0,023 0,092 3,5 0,035 Non vérifiée
6 4 1,9 0,019 0,076 3,5 0,035 Non vérifiée
7 4 1,4 0,014 0,056 3,5 0,035 Non vérifiée
8 4 0,9 0,009 0,036 3,5 0,035 Non vérifiée
Page 90
Axe Y-Y
étages R druy (cm) druY(m) drux*R (m) hauteur hauteur*0,01(m) vérification
(m)
RDC 4 1,2 0,012 0,048 4,5 0,045 Non nvérifiée
1 4 1,3 0,013 0,052 3,5 0,035 Non vérifiée
2 4 1,3 0,013 0,052 3,5 0,035 Non vérifiée
3 4 1,2 0,012 0,048 3,5 0,035 Non vérifiée
4 4 1,1 0,011 0,044 3,5 0,035 Non vérifiée
5 4 1,0 0,010 0,040 3,5 0,035 Non vérifiée
6 4 0,8 0,008 0,032 3,5 0,035 vérifiée
7 4 0,6 0,006 0,024 3,5 0,035 vérifiée
8 4 0,4 0,004 0,016 3,5 0,035 vérifiée
Conclusion
Les déplacements inter étages non verifiee pas selon les deux axe (X-X) (Y-Y)
Alors on doit rigidifier la structure par ajout des pales de stabilité .
IV.4.3 3ème Modele

 Structure renforcé
Dans cette structure, on a ajouté des contreventements en V
Figure IV. 08 : Vue de 3D de bâtiment
Page 91
Figure IV.09 : Vue de façade de bâtiment
Figure IV.10 :Vue de profil de bâtiment
Page 92
Figure IV.11: Disposition de contreventement
Dans notre bloc on a ossature métallique contreventee par palees triangulees en (Tableau 4.3
cat 9b)
Alors le coefficient de comportement global de la structure égale à : R=3.
Tableau IV.12: Facteur de qualité Q
Pq
Critè re q xx yy
1. Condition minimales sur les files de 0,05 0,05
contreventement
D’après les résultats du RoBOT et la combinaison (G+ Q )

Le poids total de la structure est W= 46948.66KN
Page 93
= 0.681 s
T= 0.681 s
Dans les cas de portiques auto-stables en béton armé ou en acier avec remplissage en maçonnerie,
on peut également utiliser aussi la formule : (Article 4.7)

considérée.
=0,38s
=0.68s
Donc :

1,17s
Page 94
 Direction X
= = 11338,10KN
 Direction Y
= = 7648,72KN

Tableau IV. 13 : Les périodes et les facteurs de participation massiques

[%] [%] [%]
1 1,17 0,00 82,39 0,00 82,39

2 0,98 74,90 82,39 74,90 0,00
3 0,94 80,61 82,39 5,71 0,00
4 0,40 80,61 94,22 0,00 1,83
5 0,35 80,63 94,24 0,02 0,02
6 0,35 80,63 94,25 0,00 0,01
7 0,34 95,37 94,25 14,74 0,00
8 0,32 95,78 94,25 0,41 0,00
9 0,23 95,78 97,15 0,00 2,90
10 0,21 95,79 97,15 0,01 0,00
Page 95
Le premier mode est un mode de translation parallèle à Y-Y
Le deuxième mode est un mode de translation parallèle à X-X
Le troisième mode est un mode de torsion.
= 9070.48 KN
= 6118.976 KN

Sens X-X 7499.39 9070.48 non vérifiée
Sens Y-Y 6782.49 6118.976 vérifiée
Remarque
Les résultats de l’effort tranchant à la base non son pas vérifier .
Page 96
Axe X-X

(m)
RDC 3 0,9 0,009 0,027 4,5 0,045 vérifiée
1 3 0,7 0,007 0,021 3,5 0,035 vérifiée
2 3 0,7 0,007 0,021 3,5 0,035 vérifiée
3 3 0,7 0,007 0,021 3,5 0,035 vérifiée
4 3 0,7 0,007 0,021 3,5 0,035 vérifiée
5 3 0,7 0,007 0,021 3,5 0,035 vérifiée
6 3 0,7 0,007 0,021 3,5 0,035 vérifiée
7 3 0,6 0,006 0,018 3,5 0,035 vérifiée
8 3 0,5 0,005 0,005 3,5 0,035 vérifiée
Axe Y-Y

(m)
RDC 3 1,1 0,011 0,033 4,5 0,045 vérifiée
1 3 1 0,010 0,03 3,5 0,035 vérifiée
2 3 1 0,010 0,03 3,5 0,035 vérifiée
3 3 1 0,010 0,03 3,5 0,035 vérifiée
4 3 0,9 0,009 0,027 3,5 0,035 vérifiée
5 3 0,8 0,008 0,024 3,5 0,035 vérifiée
6 3 0,7 0,007 0,021 3,5 0,035 vérifiée
7 3 0,6 0,006 0,018 3,5 0,035 vérifiée
8 3 0,4 0,004 0,012 3,5 0,035 vérifiée
Conclusion
déplacements inter étages verifiee selon les deux axe (X-X) (Y-Y) mais l'effort tranchant a
la base ne pas verifier .
IV.4.4 Model FINALE

Structure renforcé
Dans cette structure, on a augmenté les sections des poteaux et ajouté des contreventements
en V , et on à ajouter une travée au milieu du bloc.
Page 97
Figure IV.12 : Vue de 3D de bâtiment
Figure IV.13 : Vue de façade de bâtiment
Page 98
Figure IV.14 :Vue de profil de bâtiment
Figure IV.15: Disposition de contreventement
Page 99
Coefficient de comporte ment global de la structure R

Dans notre bloc on a ossature métallique contreventee par palees triangulees en
(Tableau 4.3 cat 9b)
Alors le coefficient de comportement global de la structure égale à : R=3.
Pq
Critè re q xx yy
1. Condition minimales sur les files de contreventement 0,05 0,05
Tableau IV. 17: Facteur de qualité Q

D’après les résultats du REBOT et la combinaison (G+ Q )
Le poids total de la structure est W= 50210,20 KN

= 0.681 s
T= 0.681 s

considérée.
Page
100
=0,38s
=0.68s
Donc :

1,05s
 Direction X
= = 12125,76KN
Page
101
 Direction Y
= = 8180,10KN
Figure IV. 15: Spectre de repense

Les résultats à partir de Robot Structural Analysis 2018 représenté dans le tableau
suivant :
Tableau IV. 18 : Les périodes et les facteurs de participation massiques

[%] [%] [%]
1 1,06 0,00 81,86 0,00 81,86

2 0,97 80,91 81,86 80,91 0,00
3 0,81 81,07 81,86 0,16 0,00
Page
102
4 0,36 81,07 93,93 0,00 12,07

5 0,34 96,31 93,93 15,24 0,00
6 0,28 96,35 93,93 0,04 0,00
7 0,20 96,35 97,25 0,00 3,32
8 0,18 98,94 97,25 2,59 0,00
9 0,16 98,95 97,25 0,01 0,00
10 0,16 98,95 97,25 0,00 0,00
Le premier mode est un mode de translation parallèle à Y-Y
Le deuxième mode est un mode de translation parallèle à X-X
Le troisième mode est un mode de torsion.
Si Vdyn < 0.8 Vsta , il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces,
déplacements, moments,...) par la valeur du rapport
= 9700.60 KN
= 6544.08 KN
En introduisant le spectre dans le logiciel Robot 2018+%L°, on obtient la résultante
des forces sismiques à la base V dyn :

Sens X-X 9798.22 9700.60 vérifiée
Sens Y-Y 7639.91 6544.08 vérifiée
Remarque
Les résultats de l’effort tranchant à la base sont vérifiée .
Page
103

Axe X-X

(m)
RDC 3 1,2 0,012 0,036 4,5 0,045 vérifiée
1 3 0,8 0,008 0,024 3,5 0,035 vérifiée
2 3 0,8 0,008 0,024 3,5 0,035 vérifiée
3 3 0,9 0,009 0,027 3,5 0,035 vérifiée
4 3 0,9 0,009 0,027 3,5 0,035 vérifiée
5 3 0,9 0,009 0,027 3,5 0,035 vérifiée
6 3 0,8 0,008 0,024 3,5 0,035 vérifiée
7 3 0,7 0,007 0,021 3,5 0,035 vérifiée
8 3 0,6 0,006 0,018 3,5 0,035 vérifiée
Axe Y-Y
Tableau IV.21: Vérification des déplacements inter étages suivant axe (Y-Y)
(m)
RDC 3 0,9 0,009 0,027 4,5 0,045 vérifiée
1 3 0,9 0,009 0,027 3,5 0,035 vérifiée
2 3 0,9 0,009 0,027 3,5 0,035 vérifiée
3 3 0,9 0,009 0,027 3,5 0,035 vérifiée
4 3 0,8 0,008 0,024 3,5 0,035 vérifiée
5 3 0,7 0,007 0,021 3,5 0,035 vérifiée
6 3 0,7 0,007 0,021 3,5 0,035 vérifiée
7 3 0,5 0,005 0,015 3,5 0,035 vérifiée
8 3 0,4 0,004 0,012 3,5 0,035 vérifiée
Conclusion
déplacements inter étages verifiee selon les deux axe (X-X) (Y-Y) et l'effort tranchant a la
base verifier.
Page
104
Récapitulatif
Poutres
Tableau IV.22: Poutres obtenues dans la structure
Poutre Profilés
principale HEA 300
secondaire HEA 220
Poteaux
Tableau IV.23 : Poteaux obtenus dans la structure
Niveau Profilés
RDC- - HEA450
HEA 400
HEA360
Contreventent
Tableau IV. 24: Contreventement obtenus dans la structure
Forme Profilés
V 2UPN260
IV.4.5 Conclusion
Au vue des résultats obtenue par ce modele finale Les modes de translation et L’effort
tranchant à la base et Les déplacements inter-étages
Les résultats Sont vérifiésdonc le modele renforcé par les palées de stabilité en V est
satisfaisant pour les exigences de l'RPA99 version 2003.
Page
105
Chapitre V Vérification des éléments
V.1 Introduction
Les structures métalliques sont pour la plupart constituées de barres fléchies, comprimées ou
simultanément comprimées et fléchies, si l’on utilise en général le terme de "poutre" pour les
barres fléchies, on emploie celui de "colonne" (ou "poteau") pour les barres comprimées, et de
"poutre-poteau" pour les barres à la fois comprimées et fléchies.
Ces éléments constituent l’ossature de notre structure , le calcul de cette dernière exige que
sous toutes les combinaisons d’action possibles, définies règlementairement, la stabilité
statique soit assurée, globalement au niveau de la structure et individuellement au niveau de
chaque élément.
Il s’agit donc, afin de garantir le degré de sécurité souhaité de vérifier que les efforts et les
moments restent en dessous des limites admissibles, et pour cela on va vérifier deux typesde
phénomènes d’instabilité qui sont :
 Le flambement
Lors d’un chargement en compression simple d’une barre élancée, initialement rectiligne, en
position verticale et bi articulée aux extrémités, soumise à un effort N que l’on augmente
progressivement, on observe que quand N atteint une certaine valeur, la barre se dérobe
latéralement, et apparaît alors une grande déformation, cette déformation a les traits
caractéristiques de toutes les instabilités de forme .dans le cas des barres comprimées, cette
instabilité prend le nom de flambement.
Figure V.1 : Phénomène du flambement
Page 106
 Le déversement
Ce phénomène d’instabilité élastique se produit, d’une façon générale, lorsqu’ une poutre
fléchie présente une faible inertie transversale et à la torsion. La partie supérieure de la poutre,
comprimée, flambe latéralement et il existe une valeur critique du moment de flexion (selon le
plan le plus grande raideur) comme il existe un effort norma l critique provoquant le
flambement pour une barre comprimée, pour lequel la poutre fléchit dans le plan de sa plus
faible raideur et entre en torsion.
Figure VI.2: Phénomène du déversement
V.2 Vérification des poteaux vis-à-vis le flambement

V.2.1Procédure de calcul
Les poteaux sont soumis à la flexion composée où chaque poteau est soumis à un effort
normal « N » et deux moments fléchissant. La vérification se fait pour toutes les
combinaisons inscrites aux règlements sous les sollicitations les plus défavorables suivant les
deux sens.
Les différentes sollicitations doivent être combinées dans les cas les plus défavorables, qui
sont :
- Une compression maximale et un moment correspondant ;
- Un moment maximal et une compression correspondante ;
V.2.2 Combinaisons de charges

Les vérifications doivent être faites sous les combinaisons suivantes :
Page 107
 1,35G+1,5Q
 G+Q E
 0,8G E
V.2.3 Les étapes de vérification du flambe ment par flexion
Les éléments sollicités en compression axiale doivent satisfaire à la condition suivante :
Avec :
Où
 y et  z : sont les coefficients de réduction pour les axes y- y et z- z respectivement.
: Sont les facteurs de moment uniforme équivalent pour le flambement par flexion.
V. 3.1 Les vérifications
Poteau du RDC (HEA450)
Tableaux V.1: Caractéristique du profilé HEA 450
A Iy Iz Wpl.y Wpl.z Wel.y Wel.z iy iy

Profile
(cm²) (cm4 ) (cm4 ) (cm 3 ) (cm 3 ) (cm 3 ) (cm 3 ) (cm) (cm)
HEA450 178 63720 9465 3215 965.5 2896 631 18.92 7.29
 Calcul des élancements
Plan y-y : Avec
Plan z-z :
Page 108
Selon le plan y-y
Selon le plan z-z


Risque de flambement en plan z-z et y-y (
 Le choix de la courbe de flambement
Et
Tableaux V.2: Les courbes de flambement
Courbe de flambement a b C d
Facteur d’imperfection α 0,21 0,34 0,49 0,76
E et
Les efforts internes du logiciel Robot sous les combinaisons (ELU,G+Q-Ey,G+Q+Ex)

Citées au-dessous sont regroupés dans les cas suivantes :
 Cas 1
Page 109
Tableaux V.3: Les efforts du poteau RDC (Cas 1)
Barre N° Combinaison (KN.m) (KN.m)
277 1.35G+1.5Q 2856,70 -3.5 0.56
 Etapes de vérification
 Pour
Et
 Pour
Et
Condition vérifiée.
Page 110
 Cas 2
Tableaux V. 4: Les efforts du poteau RDC (Cas 2)
280 G+Q+Ey 360,40 136,64 2,31
 Pour
Et
 Pour
Et
Et
Page 111
 Cas 3
Tableaux V.5: Les efforts du poteau RDC (Cas 3)
217 G+Q+Ex 1539,14 -5,28 20,12
 Pour
Et
 Pour
Et
Page 112
Tableaux V.6: Vérifications du flambement des poteaux dans les 3 cas de la structure
niv Cas Profilé Nsd M ysd M z.sd Note

(kN) (KN.m) (KN.m) <1
1 2856,70 -3.5 0.56 0.35 0.96 1.06 0.91 0.67
RDC 2 HEA450 360,40 136,64 2,31 0.27 0.35 0.96 1.05 0.82 0.27
3 1539.14 -5.28 20.12 0.27 0.35 0.96 1.07 0.87 0.42
1etage 1 2579,96 -15,23 1,49 0.21 0.27 0.97 1.13 0.88 0.62
2 HEA450 1282,57 115,72 11,15 0.21 0.27 0.97 0.99 0.96 0.48
3 885,66 -10,19 30,14 0.21 0.27 0.97 1.03 0.94 0.33
2etage 1 2311,10 -6,78 -0,01 0.21 0.27 0.97 1.08 0.80 0.54
2 HEA450 1139,25 125,84 8,58 0.21 0.27 0.97 1 0.95 0.45
3 798,51 -16,43 31,77 0.21 0.27 0.97 1.02 0.94 0.32
1 2045,20 -4.42 -0.57 0.23 0.27 0.97 1.11 0.92 0.53
3etage 2 HEA400 989.94 114.51 8.32 0.23 0.27 0.97 1.01 0.95 0.47
3 710.75 -15.47 33.67 0.23 0.27 0.97 1.02 0.93 0.35
4etage 1 1783,02 2,38 1,33 0.23 0.27 0.97 1.1 0.96 0.47
2 HEA400 839,91 128,12 8,25 0.23 0.27 0.97 1 0.95 0.45
3 622,86 18,58 37,05 0.23 0.27 0.97 1.01 0.94 0.35
5etage 1 1524,37 0,14 1,98 0.23 0.27 0.97 1.01 0.97 0.4
2 HEA400 699,18 131,96 8,10 0.23 0.27 0.97 1 0.96 0.42
3 529,30 14,43 39,26 0.23 0.27 0.97 1.02 0.95 0.33
6etage 1 1267,65 1,57 2,38 0.26 0.27 0.97 1.08 0.97 0.37
2 HEA360 566,73 111,12 7,66 0.26 0.27 0.97 1.01 0.96 0.41
3 440,92 12,37 39,31 0.26 0.27 0.27 1.02 0.95 0.33
7etage 1 1012,99 2,94 -2,90 0.26 0.27 0.97 1.01 0.93 0.31
2 HEA360 443,60 117,62 7,72 0.26 0.27 0.97 1 0.97 0.39
3 352,19 -11,61 40,62 0.26 0.27 0.97 1.01 0.96 0.31
8etage 1 760.69 4.47 -3.29 0.26 0.27 0.97 1.06 0.99 0.24
2 HEA360 328.73 115.22 7.76 0.26 0.27 0.97 1 0.97 0.35
3 263.02 -11.09 42.33 0.26 0.27 0.97 1.01 0.97 0.30
V .3.2Vérification du déversement
Calcul de :
Mcr = C1 { - (C2 Zg – C3 Zj)}
Avec: = 1 section de classe 1
IW = Iz * ( )² =4,088*1012 mm4
It = *(d* * ) =2.714*106 mm4
K = Kw = 0.5
Page 113
C1 = 2.609
C2 = 0
C3 = 1.957
Mcr = 2,958*1011 N.mm
= < 0.4 => Donc y’a pas de risque de déversement.
V.4 Vérification de la poutre

Vérification de la poutre principale HEA300
Les combinaisons d’actions à considérer pour la détermination des sollicitations et déformations

de calcul sont :
 1.35G+1.5Q
 G+Q
 G+Q
 0.8G
 0.8G
a. Vérification de la résistance à la flexion
On doit vérifier que : M sdMpl.Rd

Les résultats obtenus du logiciel Robot concernant le moment maximum de la poutre
principale dans chaque niveau sous les combinaisons sismiques sont représentés dans le
tableau suivant :
Tableaux V.7 : Les moments maximums pour chaque niveau
Niveau Combinaison
RDC 112,54
1 127,13
2 136,99
3 143,64
4 150,58
5 151,09
6 150,43
7 153,31
8 152,19
D’après les résultats du Rebot, le moment maximum obtenu est égal à 153.31 KN.m
Sous la combinaison de G+Q+Ey.
Page 114

R Béton = (0,85/1.5) fck beffhc avec fck = 25MPa
= 2018.75 KN
 R Béton = 2018.75 KN
R Acier =0.95  275973010-3
 R Acier= 2541.96 KN.
R Béton R Acier
L’axe neutre se trouve dans la semelle où l’âme.
Résistance de traction de l’âme

=
: L’aire de l’âme
= 581.80.96 KN
 L’axe neutre se trouve dans la semelle supérieure

Mpl.Rd =
Mpl.Rd = 2541.96
Mpl.Rd = 575.50 KN
Page 115
b. Vé rification de l’effort tranchant

D’après les résultats du Rebot, L’effort tranchant maximum est égal à 122,12KNsous la
combinaison 1.35G+1.5Q
Av = A – 2.b.tf + (t w +2.r).tf
Av = 11250– 2 300 14 + (8.5+ 2 27) 14
Av = 1975 mm2 .
Pas d’inte raction entre l’effort tranchant et le moment

fléchissant.
V.5 Vérification du système de contreventement

Le contreventement de cette structure est assuré par un noyau en béton armé et des palées
triangulées (2UPN260) en V
 Palées triangulées en V
D’après l’article 8.4.2 de RPA99/ver2003, il est admis de considérer que seules les barres
tendues, pour un sens donne de l’action sismique, interviennent avec efficacité dans la
résistance dissipative de l’ossature.
Page 116
Figure V.3: Contreventement en V
Les combinaisons d’actions à considérer pour la détermination des efforts sont :
 G+Q .25Ex
 G+Q 1.25Ey
1) Vérification à la traction
Axf y
Il faut vérifier que : Nsd≤ N t rd =
 m0
Où :
- N sd : Effort normal maximum (traction).
- N trd : Effort normal plastique.
On a :
Nsd= 1261,20 KN
=2415 KN
Nsd=1261,20 kN Nt rd= 2415 kN Condition vérifiée
2) Vérification à la compression
X. A . A. f y
Il faut vérifier que : Nsd≤ N c rd =
 M .1
Page 117
- N sd : Effort normal maximum dans les diagonales (compression).

- f y = 275 MPa.
- γml = 1,1 (CCM 97
- Ҳ : Coefficient de réduction pour le mode de flambement à considère en fonction de λ.
-  : L’élancement réduit.
Avec :
L=2.69 m
= 26.92
=105.07
Risque de flambement en plan z-z et y-y (

 Choix de la courbe de flambe ment
Et
Et
 Coefficient de réduction
=688.275 KN
Conclusion
La structure étudié est stable vis-à-vis toutes les combinaisons de charge possibles, définies
règlementaire.
Page 118
Page 119
Chapitre VI Assemblage
VI.1 Introduction
Un assemblage est un dispositif qui permet de réunir et de solidariser plusieurs pièces entre
elles, en assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitations entre les pièces.
Ces dispositifs critiques pour l’ouvrage tant sous l’aspect de l’intégrité structurelle que sous
l’aspect économique, doivent être conçus et dimensionnés avec au moins autant de soin que
les composants élémentaires.
VI.2 Fonctionnement des assemblages

Les principaux modes d’exécution des assemblages sont :
 Les assemblages soudés.

 Les assemblages boulonnés.
 Les assemblages rivetés.
 Les assemblages collés.
Dans notre présente étude l’assemblage boulonné est le mode utilisé, présente en général
l’avantage d’une démontrabilité facile, avec récupération intégrale des composants initiaux.
VI.3 Calcul des assemblages

Dans ce chapitre, cinq (05) types d’assemblage seront traités, on se basant sur les normes de
l’EC 3.
Les assemblages qui seront traités manuellement :
 Assemblage poutre-solive.
 Assemblage poteau-poteau.
 Assemblage poteau-poutre.
 Assemblage des éléments de contreventement en V.
Les assemblages qui seront traités par le logiciel Autodesk robot :
 Assemblage Pied de poteau.
VI.4 Le boulonnage
Le boulonnage consiste le moyen d’assemblage le plus utilisé en construction métallique du
fait de sa facilité de mise en œuvre et des possibilités de réglage qu’il ménage sur sites. Pour
notre cas le choix a été porté sur le boulon de haute résistance (HR). Il comprend une vis à
tige filetée, une tête hexagonale et un écrou en acier à très haute résistance :
Page 120
Tableau VI. 1 : Caractéristiques des boulons

Classe 4.6 4.8 5.6 5.8 6.6 6.8 8.8 10.9
240 320 300 400 360 480 640 900
400 400 500 500 600 600 800 1000
 Dispositions constructives des assemblages
Tableau VI. 2 : Normes des dimensions des trous des boulons

Boulon
à / de à / de à / de à / de Au-delà
à/ de M12
M14 M16 M22 M24 M27
trou
Normalisé
d+1 d+2 D+3
Surdimensionné
d+3 d+4 d+6 d+8
(d + 2) par (d + 3) par
Oblong court (d + 1) par (d + 4) (d + 2) par (d + 6)
(d + 8) (d + 10)
(d +3) par
Oblong long (d + 1) par 2.5 .d (d +2) par 2.5 .d
2.5.d
d : diamètre nominal du boulon en mm
 Coefficient de frottement
Le coefficient de frottement μ doit correspondre à sa valeur de calcul.
Tableau VI. 3 : Valeurs du Coefficient de frottement μ
Classe du traitement Traitement de la surface de μ

contact
0,50
−Surface décapées par
grenaillage ou sablage, avec
enlèvement de toutes les
plaques de rouille non
adhérentes et sans piqures de
corrosion
− Surfaces décapées par
grenaillage ou sablage et
A métallisées par projection
d’aluminium.
− Surfaces décapées par
Page 121
métallisées par projection
d’un revêtement à base de
zinc, garantissant un
coefficient de frottement qui
ne soit pas inférieur à 0,5.
0,40
-Surfaces décapées par
B recouvertes d’une couche de
peinture au silicate de zinc
alcalin d’épaisseur
0,30
−Surfaces nettoyées par
brossage métallique ou à la
C flamme avec enlèvement de
toutes les plaques de rouille
non adhérentes
D − Surfaces non traitées 0,2
 Coefficients partiels de sécurité
Tableau VI. 4 : Valeurs du Coefficients partiels de sécurité

Nuance d’acie r Fe360 (S235) Fe430 (S275) Fe510 (S355)
1.25 1.3 1.35
 Facteur de corrélation approprié
Tableau VI. 5 : Valeurs du Facteur de corrélation approprié

Nuance d’acier Fe360 (S235) Fe430 (S275) Fe510 (S355)
0.8 0.85 0.9
 Valeur des coefficients réducteurs
Tableau VI. 6 : Valeurs des coefficients réducteurs Ks

Type de trous
Normalisés 1.0
Surdimensionnés ou oblongs courts 0.85
Oblongs longs 0.7
Page 122
VI.5 Les assemblages calculés manuellement
VI.5.1 Assemblage poutre-solive

 Poutre HEA 300
 Solive IPE140
 Dimensionnement de l’assemblage
Figure VI. 1 : Assemblage poutre solive
Page 123
Figure VI. 2 : Schéma d’assemblage poutre- solive
 Choix de diamètre du boulon
Pour des raisons pratiques on évite toujours la mise en œuvre dans un même assemblage des
boulons de diamètre différents, le choix du diamètre se fera en déterminant leur résistance tout
en étant proportionnel à l’épaisseur des pièces assemblées comme suite :
On choisit 4 boulons de diamètre de de classe
 Disposition constructive des boulons
 Vérification de la résistance des boulons au cisaille ment par plan de cisaillement
Il faut vérifier que :
Avec :
Page 124
Section résistante en traction :

Résistance des boulons :
On a 2 boulons en double cisaillement donc :
 Vérification de la pression diamétrale
On a une cornière de
; ; ; ; ;
Pour un boulon :
Page 125
Figure VI. 3 : Disposition constructive d’assemblage poutre-solive
VI.5.2Assemblage poteau-poutre principale

Poteau HEA 400
Poutre principale HEA 300
• Efforts sollicitant
 Calcul de l’épaisseur du cordon sur semelle
6,5mm
Page 126
 Calcul de l’épaisseur du cordon sur l’âme
3,26mm
On adopte = 3.26
Calcul de la soudure poutreHEA 300
L1 =300mm
L2 =146mm
L3 =286mm
Figure VI. 4 : Assemblage soudé poutres –platine
: la hauteur du profilé.
La nuance d’acier ; ; ;
 Vérification de la soudure
 vérification du mome nt et l’effort normal (M et N)
Page 127
125mm
+ =273667200mm4
 vérification de l’effort tranchant et l’effort normal (V et N)
 Vérification des boulons HR
Choix du diamètre du boulon
Epaisseur de la platine :
On prend
 Détermination du nombre des boulons nécessaire
Condition de la résistance au cisaillement des boulons
: Nombre des boulons
Page 128
: Section résistante des boulons =353
 Disposition constructives
L’épaisseur de la platine ( ) alors on prend deux files de 8 boulons
, classe
 Distance entre axe des boulons

: Diamètre du trou
On a mm donc
; ; ;
Page 129
Figure VI. 5 : Assemblage poteau – poutre
 Détermination des efforts dans les boulons
Figure VI. 6 : Distribution des boulons sur la platine d’extrémité
Page 130
• Centre de rotation
: L’effort maximal de traction du boulon le plus éloigné du centre de rotation.

: Distance des boulons par rapport au centre de rotation.
IL faut vérifier que :
: L’effort de précontrainte autorisé dans les boulons.
: La contrainte de la rupture du boulon, vaut pour
: l’aire de la section du boulon
Page 131
 Moment résistant effectif de l’assemblage
Pour un boulon
Pour une rangé (de deux boulons)
D’où :
 La résistance de l’assemblage sous l’effort tranchant
L’effort tranchant :
: Pour des trous avec tolérances nominales normales.
: Surfaces nettoyées par brossage métallique ou à la flamme avec enlèvement de
la rouille.
: Nombre d’interfaces de frottement.
: Pour les résistances au glissement à L’ELU.
: Nombre du boulon.
Page 132
 Résistance de l’âme du poteau en traction

Avec :
Où :
: Résistance de l’âme du poteau à la traction.
: Épaisseur de l’âme du poteau.
: Entraxe rangées des boulons.
L’effort de cisaillement vaut :
Avec :
La hauteur de profilé (poteau)
: Épaisseur de la semelle du poteau
Donc :
 Résistance de l’âme de poteau en compression
Avec :
: Contrainte normale de compression dans l’âme du poteau.
= 100,86MPa
 Résistance de l’âme de poteau au cisaillement
Page 133
Avec :
: La hauteur de profilé (poteau)
: Épaisseur de l’âme (poteau)
Donc l’assemblage poteau-poutre est vérifié
VI.5.3 Assemblage poteau-poteau (HEA450-HEA400)

L’assemblage se fait à l’aide de couvres joints avec deux fils verticaux de boulons HR10.9
Deux couvre-joints qui assurent la liaison entre les âmes et deux autres qui relient les
extrémités des semelles des poteaux successifs.
 Assemblage bout à bout
On doit fixer le poteau à l’aide des boulons qui lient la platine et l’autre poteau, le poteau doit
être soudé sur la plaque
 Caractéristiques géométriques des profilés et données mécaniques

Poteau HEA400 :
Poteau HEA 450 :
Les efforts obtenus d’apres le robot :
Page 134
Boulon
L'assemblage est réalisé avec deux files de 5 boulons 24 de classe HR 10.9.
Platine
 Disposition constructive des boulons
On a = 24 mm donc
Figure VI. 7 : Distribution des boulons sur la platine
Page 135
Figure VI.8 : Assemblage poteau – poteau
 Détermination des efforts dans les boulons
Nous considérons uniquement les boulons tendus
Avec:
(Nombre de boulons par rangés).
: L’effort de précontrainte autorisé dans les boulons.
: La contrainte de la rupture du boulon, vaut 1000MPa pour HR10.9.
As : l’aire de la section du boulon.
• Position de l’axe neutre
Page 136
: L’effort maximal de traction du boulon le plus éloigné du centre de rotation.

: Distance des boulons par rapport au centre de rotation.
Figure VI. 9 : Disposition constructive des boulons
IL faut vérifier que :
Fp : l’effort de précontrainte autorisé dans les boulons,
Page 137
: La contrainte de la rupture du boulon, vaut 1000MPa pour HR10.9
As : l’aire de la section du boulon
As =353 mm2
 La résistance de l’assemblage sous l’effort tranchant
L’effort tranchant : = KN
=1 : Pour des trous avec tolérances nominales normales.
= 0,3 : Surfaces nettoyées par brassage métallique ou à la flamme avec enlèvement de
la rouille.
: Nombre d’interfaces de frottement.
: Pour les résistances au glissement à L’ELU.
: Nombre du boulon
a) Résistance de l’âme du poteau en traction
Avec :
Où :
Page 138
: Résistance de l’âme du poteau à la traction.
: Épaisseur de l’âme du poteau.
: Entraxe rangées des boulons.
Avec :
La hauteur de profilé (poteau)
: Épaisseur de la semelle du poteau
Donc :
 Résistance de l’âme de poteau en compression
: Contrainte normale de compression dans l’âme du poteau.
: Épaisseur semelle poteau HEA440=19mm
: Épaisseur semelle poteau HEA450=21mm
: Épaisseur platine extrémité=20mm
: Rayon de raccordement âme semelle de poteau=27mm
Page 139
Donc l’assemblage poteau-poteau est vérifié
VI.5.4 Assemblage des éléments de contreventement en V

L’assemblage se fait par des boulons Ils sont fixés sur un gousset soudé sur
poteau, avec un cornier 2UPN 260
Figure VI. 10 : Assemblage contreventement en V
 Effort sollicitant
Page 140
(Pour une seule UPN)
 Cordon de soudure gousset-poteau
Gousset
On adopte = 13
 Choix de diamètre du boulon
Epaisseur de gousset :
On a un épaisseur de gousset alors on prend ,
 Résistance d’un boulon au cisaille ment par plan de cisaille ment
: Sectionrésistante du boulon à la traction.
: Résistance du boulon.
a) Nombre des boulons nécessaires
 Disposition des boulons
Page 141
 Vérification de la pression diamétrale
Choix adopté
 Soudure de gousset
 Epaisseur de gousset
 Boulonnage : 6 boulons de diamètre
VI.5.5 Les assemblages calculés par logiciel
 Assemblages pied de poteau (Autodesk robot)

La base des poteaux ce sont des dispositifs de liaison qui lient la superstructure a
l’infrastructure, ils doivent assurer la transmission les charges et les efforts de la
superstructure aux fondations. Ces dispositifs sont soit articulé soit encastrer, ils sont
constitués d’une plaque métallique appelée : « platine », fixées aux pieds des poteaux par des
tiges d’ancrage sur le béton d’appui. Dans notre cas, les potea ux sont encastrés à leur base.
 Caractéristiques géométriques des profilés et données mécaniques

Poteau
Les efforts obtenus d’apres le robot :
Page 142
Figure VI.11 : Assemblage pied de poteau
 Les vérifications à faire
 Contrôle de la résistance de l’assemblage

 Cisaillement
 Contrôle des raidisseurs
 Soudure entre le poteau et la plaque d’assise
 Soudure verticales des raidisseurs
 Soudures horizontales des raidisseurs
 Rigidité de l’assemblage
Avec un ratio de condition vérifiée
Page 143
Chapitre VII Fondation
VII.1 Introduction
L'instabilité des constructions lors d'un séisme majeur est souvent causée par le sous
dimensionnement des fondations. Celles-ci doivent transmettre au sol, les charges verticales,
les charges sismiques horizontales. Cela exige d'une part une liaison efficace des fondations
avec la superstructure, et d'autre part, un bon ancrage au niveau du sol.
On appelle fondation la partie inférieure d’un ouvrage reposant sur un terrain d’assise au
quelles sont transmise toutes les charges et surcharges supportées par l’ouvrage. Dont elles
constituent la partie essentielle de l’ouvrage.
VII .2 Etude des fondations
Les éléments de fondations ont pour objet de transmettre au sol les efforts apportés par les
éléments de la structure (poteaux, murs, voiles …). . Dans le cas le plus général, un élément
déterminé de la structure peut transmettre à sa fondation :
- Un effort normal : charge verticale centrée dont il convient de connaître les valeurs
extrêmes.
- Une force horizontale résultant, par exemple, de l’action du vent ou du séisme, qui peut être
variable en grandeur et en direction.
- Un moment qui peut être de grandeur variable et s’exercer dans des plans différents.
Compte tenu de ces sollicitations, la conception générale des fondations doit assurer la
cohérence du projet vis-à-vis du site, du sol, de l’ouvrage et interaction sol structure.
Cette transmission peut être directe (casdes semelles reposant sur le sol ou cas des radiers) ou
être assurée par l’intermédiaire d’autresorganes (cas des semelles sur pieux).
La détermination des ouvrages de fondation en fonction des conditions de résistance et
detassement liées aux caractères physiques et mécaniques des sols.
Elles constituent donc la partie essentielle de l'ouvrage, de leur bonne conception et
réalisation découle la bonne tenue de l'ensemble.
VII.3Classification des fondations

Fondé un ouvrage consiste essentiellement à répartir les charges qu’ils supportent sur le sol
ou dans le sol suivant l’importance des charges et la résistance du terrain.
Page 144
a) Lorsque les couches de terrain capable de supportée l’ouvrage sont à une faible
profondeur on réalise les fondations superficielles (semelles isolées, filantes et radier
général).
b) Lorsque les couches de terrain capable de supportée l’ouvrage sont à une grande
profondeur on réalise les fondations profondes et semi profondes (puits et pieux).
VII.4 Choix du type de fondation
Le choix du type de fondation dépend de :

 Le type d’ouvrage à construire.
 La nature et l’homogénéité du bon sol.
 La capacité portante du terrain de fondation.
 La raison économique.
 La facilité de réalisation
VII.5 Calcul des fondations
Afin de satisfaire la sécurité et l’économie, tout en respectant les caractéristiques de

l’ouvrage, la charge que comporte l’ouvrage, la portance du sol, l’ancrage et les différentes
données du rapport du sol. On commence le choix de fondation par les semelles isolées,
filantes et radier, chaque étape fera l’objet de vérification.
On suppose que l’effort normal provenant de la superstructure vers les fondations est appliqué
au centre de gravité (C.D.G) des fondations.
Page 145
Figure VII .1: Vue en plan du bâtiment
VII.5.1 Semelles isolées
Avec :
Combinaison de charge (ELS)
: Contrainte du sol.
: Effort normal appliqué sur la fondation.
: Surface de la fondation.
On adoptera une semelle homothétique, c'est-à-dire le rapport de A sur Best égal au rapport de
a sur b :
Page 146
Pour les poteaux carrés :
Figure VII.2 : Semelle isolée
Figure VII.3 : Schéma statique
L’effort normal revenant au RDC :
D’où :
Page 147
 Vérification de l’interférence entre deux semelles
: L’entre axe minimum entre deux poteaux.
: Largeur maximale de la semelle .
Condition non vé rifiée
Figure VII.4: Interférence entre deux semelles isolées
Conclusion
D’après ces résultats, on remarque qu’il y’a un chevauchement des semelles, on passe alors à
l’étude des semelles filantes.
IX.5.2 Semelles filantes

L'effort normal supporté par la semelle filante est la somme des efforts normaux de tous les
poteaux et les voiles qui se trouvent dans la même ligne.
Avec :
(De chaque file de poteaux).
: Longueur de la file considérée.

: Largeur de la semelle
Page 148
Figure VII.5: Semelle filante (file B)
 Calcul les charges qui reviennent pour chaque fille
Combinaison de charge (ELS)
 Pour la file 1
Tableaux VII.1: Les charges qui reviennent pour la file 1
Poteau B1 C1 D1
N (KN) 1242,76 1193,97 953,16

KN 3389,89
Page 149
Les résultats sont résumés sur les tableaux qui se suivent :

 Calcul des sections pour les filles (Sens Y-Y)
Tableaux VII.2: Sections des semelles filantes Y-Y (ELS)

Sens (Y-Y)
File Nt L(m) B(m) B choisit S (m2 )
1 3389,89 11 1,54 1,8 19,8
2 5190,36 16 1,62 1,8 28,8
3 6598,24 16 2,06 2,2 35,2
4 6690,35 16 2,09 2,2 35,2
5 4260,24 16 1,33 1,5 24
6 3824,58 18,5 1,03 1,3 24,05
7 2689,63 2,5 5,37 5,5 13,75
8 2691,97 2,5 5,38 5,5 13,75
9 3637,48 18,5 0,98 1 18,5
10 4283,53 16 1,33 1,5 24
11 6691,71 16 2,09 2,2 35,2
12 6596,54 16 2,06 2,2 35,2
13 5191,56 16 1,62 1,8 28,8
14 3389,83 11 1,54 1,8 19,8
 Calcul des sections pour les filles (Sens X-X)
Tableaux VII.3 : Sections des semelles filantes X-X

Sens (X-X)
A 3430,97 15 1,14 1,2 18
B 17825,78 56,8 1,56 1,8 102,24
C 21103,12 56,8 1,85 2 113,6
D 15486,66 56,8 1,36 1,5 85,2
E1 3546,02 15 1,18 1,3 19,5
E2 3545,66 15 1,18 1,3 19,5
Les vérifications
Le rapport entre la surface du bâtiment et la surface totale des semelles vaut :
Page 150
 Vérification de l’interférence entre deux semelles
: L’entre axe minimum entre deux poteaux.
: Largeur maximale de la semelle .
Conclusion
D’après ces résultats, on remarque qu’il y’a pas de chevauchement des semelles, donc on opte
des semelles filantes (sens X-X)
 Vérification de la portance du sol
a) Vérifications des contraintes à ELS

Tableaux VII.4: Vérification des contraintes à L’ELS
File N(KN) S (m2 ) (KN/m2 ) condition

A 3430,97 18 200 vérifiée
B 17825,78 102,24 174,35 200 vérifiée
C 21103,12 113,6 185,76 200 vérifiée
D 15486,66 85,2 181,77 200 vérifiée
E1 3546,02 19,5 181,02 200 vérifiée
E2 3545,66 19,5 181,82 200 vérifiée
KN/m2
Page 151
b) Vérifications des contraintes à L’ELU

Tableaux VII.5: Sections des semelles filantes X-X (ELU)
Sens-X
A 4664,83 15 1,55 1,6 24
B 24440,5 56,8 2,15 2,2 124,96
C 29385,15 56,8 2,58 2,6 147,68
D 21722,33 56,8 1,91 2 113,6
E1 5090,15 15 1,69 1,8 27
E2 5088,41 15 1,69 1,8 27
Tableaux VII.6 : Vérification de la contrainte à L’ELU
File N(KN) S (m2 ) (KN/m2 ) condition

A 4664,83 24 200 vérifiée
B 124,96 195,58 200 vérifiée
C 29385,15 147,68 198,97 200 vérifiée
D 21722,33 113,6 191,21 200 vérifiée
E1 5090,15 27 188,52 200 vérifiée
E2 5088,41 27 188,46 200 vérifiée
 calcul de la hauteur de la semelle
La hauteur de la semelle est :
Pour satisfaire la condition de l’inclinaison de 45° de la bielle moyenne, la hauteur utile vaut :
Avec :
On opte :
 condition de rigidité des semelles
Les semelles filantes ou continues sous poteaux sont soumises à des contraintes linéaires
réparties, pour cela elles doivent être suffisamment rigides pour ne pas se comporter comme
une poutre sur un sol élastique, on doit alors vérifier la condition suivante vis à vis de la
longueur élastique :
Page 152
Avec :
: La longueur maximale entre les axes des poteaux.
: La largeur de la semelle filante.

: Module d’élasticité du béton (prendre en moyenne E=21000MPa).
: Coefficient de raideur du sol
On pourra par exemple adopter pour K les valeurs suivantes :
 K = 0.5 [Kg cm3 ] Pour un très mauvais sol.
 K = 4 [Kg /cm3 ] Pour un sol moyen (contraintes admissible 2 bars).
 K = 12 [Kg /cm3 ] Pour un très bon sol
: Moment d’inertie de la semelle .
 Calcul de la hauteur de la nervure
Pour :
 Calcul moment d’inertie de la semelle
 Calcul de
Page 153
Figure IX.6 : Dimension de la Semelle filante
Figure IX.7 : Vue en 3D de la semelle filante (File B)
Page 154
Figure IX.8 : Semelle filante de la structure
Page 155

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‫الـجمهوريــة الـــجزائريـــة الــــديمقراطيـــة الـــشعـبيـــة‬

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫وزارة التعليـم العالي والبحـث العلمـي‬

‫قسم الهندسة المدنية‬

MÉMOIRE DE PROJET DE FIN D’ÉTUDE

Etude d’un bâtiment (R+08+S-sol) charpente métallique

Encadré par : Présenté par :

l'ovrage est de groupe d'usage 2

I.2. Conception de l’ouvrage

Figure I.1: Vue en plan du RDC

Figure I.2: Vue en plan du 1er etage

Figure I.3: Vue en plan du 2er etage

Figure I.4: Façade principale

Figure I. 5 : Façade postérieure

La structure faisant l’objet de notre étude est composée principalement de poutres et de

La structure comporte un plancher mixte acier-béton connu sous le nom de plancher

Figure I.6 : Les composants du plancher mixte

Le bâtiment étudier comporte deux ascenseurs.

I.3. Caractéristiques des matériaux utilisés

 Résistance caractéristique à la compression

 Résistance caractéristique à la traction

La résistance caractéristique à la traction est conventionnellement définie par la relation :

 Module de déformation instantanée

Pour des charges d’une durée d’application inférieure à 24 heures

Eij 11000.3 fcj D’o ù : Ei28  32164 ,2 MP a ;

 Module de déformation différée

Pour des charges de longue durée d’application :

Evj  3700 3 f cj D’où : Ei 28 =10818,9 MPa ;

a. Les états limites ultimes ELU

Figure I. 7 : Les états limites de service ELS

Figure I. 8 : Diagramme contraintes – déformations ELS

Les caractéristiques mécaniques

Type Désignation Limite d’élasticité Utilisation

 Contraintes limites de l’acier

a. Etat limite ultime ELU

 σs : contrainte de l’acier σ s = fe /s

Figure I.9 : Diagramme Contraintes – Déformations de l’acier

b. Etats limites de service ELS

Fissuration peu nuisible, pas de vérification.

c. Module d’élasticité longitudinale de l’acier

Le module d’élasticité de l’acier sera pris égale à : E=2.1 x 105 MPa.

L’ossature métallique S275 : fy = 275 N/mm²

 Classe des bolons

classe 4.6 5.6 8.8 10.9

Fyb........(MPA) 240 300 640 900

Fub.......(MPA) 400 500 800 1000

Figure I.10 : Bac d’acier type Hi Bond 55

Figure I.11 : Connecteur type goujon soudé

II.2 Les planchers

II.3 Evaluation des charges et surcharges

Figure II.1: Plancher terrasse inaccessible

Tableau II. 1: Charge permanente pour terrasse inaccessible.

Matière Épaisseur (cm) (kN/m3 ) G (kN/ )

II.3.1.2Plancher étage courant

Figure II. 2: Plancher étage courant

Tableau II. 2: Charge permanente pour étage courant

Matière Épaisseur (cm) (kN/m3 ) G (kN/ )

II.3.3- Méthode de calcul

Le calcul de plancher collaborant se fait en deux phases :