Evn Exo Corrigé
Evn Exo Corrigé
Evn Exo Corrigé
Normes, normes équivalentes 1. Vérifier que N et N∞ sont des normes sur K[X].
2. Sont-elles équivalentes ?
Exercice 1
Soient E un K-espace vectoriel, (F, ||.||F ) un evn et f une application linéaire de E Exercice 5
dans F . On considère l’application
n
ai X i ∈ E on pose :
P
Soit E = K[X] l’espace vectoriel des polynômes.Pour tout P =
N: E → R i=0
x 7−→ ||f (x)||F
n n
!1/2
X X
Montrer que N est une semi norme sur E et donner une condition nécéssaire et suffisante N1 (P ) = |ai |, N2 (P ) = |ai |2 et N∞ (P ) = max |ai |
0≤i≤n
sur f pour qu’elle soit une norme.inindication i=0 i=0
N : R2 −→ R Exercice 6
|x + ty|
(x, y) 7−→ N (x, y) = sup . On définit sur Mn (C) les applications N, N1 , N2 , et N∞ par :
t∈R 1 + t2
n
Montrer que N est une norme ≪ On démontrera qu’elle est bien définie ≫. N (A) = max |aij |, N∞ (A) = max
P
|aij |
1≤i,j≤n 1≤i≤n j=1
! 21
Exercice 3 n
P P n
P 2
N1 (A) = max |aij |, N2 (A) = |aij |
1≤j≤n i=1 1≤i≤n j=1
1
On pose E = C ([0, 1], R), et pour tout f ∈ E on note :
pour tout A = (ai,j )1≤i,j≤n ∈ Mn (C). On admet que ce sont des normes
∥f ∥∞ = sup |f (x)|, N (f ) = |f (0)| + ∥f ′ ∥∞ et N ′ (f ) = ∥f ∥∞ + ∥f ′ ∥∞ .
x∈[0,1] 1. Montrer que N2 est une norme matricielle ; c’est à dire
Montrer que ∥.∥∞ , N et N ′ sont des normes sur E. Sont elles équivalentes ? ∀A, B ∈ Mn (C) ; N2 (AB) ≤ N2 (A)N2 (B)
Exercice 4 2. Montrer qu’il en est de même pour N∞ , puis en déduire, sans faire faire de calcul,
Soit E = K[X] l’espace vectoriel des polynômes. Pour tout P ∈ E on pose : que N1 est, elle aussi, une norme matricielle.
3. Qu’en est il pour N ?
N∞ (P ) = sup |P (t)| et N (P ) = sup |P (t) − P ′ (t)|
t∈[0,1] t∈[0,1]
4. Montrer que ∀A ∈ Mn (C), ρ(A) ≤ ∥A∥N . Donner un exemple dans M2 (C), où
cette inégalité est stricte. Exercice 13
5. Pour toute matrice inversible P ∈ GLn (C) et tout A ∈ Mn (C) on pose NP (A) =
Soient E un e.v.n, et F un s.e.v de E. Pour tout a ∈ E et r > 0 on pose
∥P −1 AP ∥N .
(a) Vérifier qu’il s’agit d’une norme matricielle sur Mn (C). a + r.B(0, 1) = a + r.x : x ∈ B(0, 1) .
(b) Étant donné une matrice triangulaire supérieure T ∈ Mn (C) et ε > 0, montrer
qu’il existe une matrice diagonale Ds de la forme Ds = diag s, s2 , · · · , sn avec 1. Montrer que pour tout a ∈ E et r > 0 on a B(a, r) = a + r.B(0, 1).
s > 0 telle que NDs (T ) ≤ ρ(T ) + ε. 2. Montrer que si F contient la boule unité alors F = E
(c) En déduire que, étant donné une matrice A ∈ Mn (C) et ε > 0, il existe une 3. En déduire que si F contient une boule alors F = E.
norme matricielle Nε telle que Nε (A) ≤ ρ(A) + ε. ◦
4. Que peut-on dire de F si F ̸= E.
(d) En déduire que ∀A ∈ Mn (C), lim Ak = 0 ⇐⇒ ρ(A) < 1.
k→+∞
3
Exercice 14 1. Montrer que toute matrice triangulaire supérieure dans Mn (K) est limite d’une suite
de matrices diagonalisable dans Mn (K), puis en déduire que l’ensemble des matrices
Soient E un K -espace vectoriel et N1 , N2 deux normes sur E. On suppose qu’il existe diagonalisables dans Mn (K) est dense dans celui des matrices trigonalisables dans
un élément a de E et un réel strictement positif tel que B N1 (a, r) = B N2 (a, r). Montrer Mn (K). Quelle conclusion peut-on déduire si K = C ?
que N1 = N2
0 −1
2. Montrer que la matrice A = ne peut pas être limite d’une suite de ma-
1 0
Exercice 15 trices trigonalisables dans Mn (R). La conclusion précédente reste-elle varie lorsque
K = R?
Soient A et B deux parties non vides d’un espace vectoriel normé (E, ||.||). Comparer :
3. (a) Montrer qu’un polynôme P à coefficients dans R, de degré n ≥ 1 et de coeffi-
◦ ◦ cient dominant γ est scindé dans R si et seulement si :
⌢ ◦ ◦ ⌢ ◦ ◦ 3. A ∩ B et A∩B, 4. A ∪ B et A∪B.
1. A ∩ B et A∩B, 2. A ∪ B et A∪B, ∀z ∈ C , |P (z)| ≥ |γ|.|Im(z)|deg(P )
Exercice 18 Exercice 21
n 1 1 1 o
1. Établir que l’intersection de deux ouverts denses dans E, est un un ouvert dense Montrer que la partie A = + + ... + : n ∈ N, k ∈ N∗ est dense
dans E. n+1 n+2 n+k
◦ dans R+ .
2. Montrer que pour toutes partie A ∈ E, si on note B = E \ A alors A = E \ B
Exercice 22
3. En déduire que la réunion de deux fermés d’intérieur vide est aussi d’intérieur vide.
Soit (un ) une suite à termes dans un e.v.n. Pour n ≥ 1, on pose
T An = {up ; p ≥ n} .
Exercice 19 Démontrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence de (un ) est V = n≥1 An .
4
Exercice 23 (b) Soit x un élément de A, et u un élément de E avec u ̸= 0. On considère l’en-
semble X = {t ≥ 0 | x + tu ∈ A}. Montrer que sup X existe.
Soit E un K- espace vectoriel de dimension finie n. Pour p fixé, dans [1, n], montrer (c) En déduire que toute demi-droite issue d’un point x de A coupe F r(A).
que l’ensemble
(d) En déduire que δ(F r(A)) = δ(A).
n o
Ω = (v1 , v2 , . . . , vp ) ∈ E p : (v1 , v2 , . . . , vp ) est libre
est un ouvert de E p
Continuité
Exercice 28
Exercice 24
Soit D une partie compacte d’un espace vectoriel normé (E, ||.||) et f une application
Soit n ∈ N∗ Montrer que le sous ensemble de Rn [X] constitué des polynômes de degré
de D dans lui même vérifiant ;
n scindé à racines simples dans R, est une partie ouverte de Rn [X].
∀(x, y) ∈ D2 , ||f (x) − f (y)|| = ||x − y||
Exercice 25
1. Montrer que f est injective.
Soient E un evn, A une partie de E et x un point de E. Comparez d(x, A) et d(x, A) 2. Montrer que f est surjective.
3. En déduire que f est un homéomorphisme de D dans D ; c’est à dire que f et f −1
Exercice 26 sont continues sur D.
Soit A une partie d’un espace vectoriel normé E. Montrer que : Exercice 29
A
1. F r(A) = {x ∈ E | ∀ε > 0, B(x, ε) ∩ A ̸= ∅ et B(x, ε) ∩ CE ̸= ∅}
A
2. F r(A) = F r(CE ) Soit E l’espace vectoriel des applications continues de [0, 1] dans R et soit a ∈ [0, 1].
Étudier la continuité de chacune des formes linéaires suivantes, pour les trois normes
3. A est fermé si et seulement si F r(A) est inclus dans A.
usuelles de E :
4. A est ouvert si et seulement si F r(A) ∩ A = ∅.
Z 1
1. f 7−→ f (a),
2. f 7−→ f (t)dt.
Exercice 27 0
Soit E un espace vectoriel normé. Soit A une partie non vide et bornée de E. Exercice 30
On définit le diamètre de A par δ(A) = sup{∥y − x∥, x, y ∈ A}.
1. Montrer que si A est bornée, alors A et F r(A) sont bornés. Soit E = C([0, 1], R) et F = C 1 ([0, 1], R). On munit E de la norme infinie ∥.∥∞ , et F
◦ ◦ de la norme N définie par :
2. Comparer δ(A), δ(A) et δ(A) lorsque A est non vide.
3. (a) Montrer que δ(F r(A)) ≤ δ(A). ∀f ∈ F , N2 (f ) = ||f ||∞ + ||f ′ ||∞
5
Montrer que l’application T définie de E dans F par : 1. Montrer que si (xn ) est une suite d’un e.v.n, convergente vers x dans un e.v.n, alors
l’ensemble A = {xn : n ∈ N} ∪ {x} est un compact.
T (f ) : [0, 1] −→ R 2. En déduire qu’une application f : X −→ E est continue sur X si et seulement si elle
Z x
x 7−→ f (t)dt, est continue sur tout compact de X.
0
Exercice 33 Exercice 37
Soient (E, ||.||) un K- espace vectoriel normé, λ ∈ K∗ et A et B deux parties non vides Montrer qu’une suite d’une partie compact n’ayant qu’une seule valeur d’adhérence
de E. On note A + B = {a + b , (a, b) ∈ A × B} et λA = {λa , a ∈ A}. Montrer que : est convergente
1. Si A est fermé (resp : ouvert, compact), il en est de même de λA.
Exercice 38
2. Si A et B sont deux ouverts (resp : compacts), il en est de même de A + B.
3. Si A est compact et B est fermé, alors A + B est fermé. Examiner A + B si E = R, 1. Montrer que l’application f : Mn (K) → Mn (K) est continue
A = aZ ,B = bZ et conclure. M 7−→ t M M
4. Si A est un sous espace vectoriel férmé et B est un sous espace vectoreil de dimension 2. On dit qu’une matrice A ∈ Mn (R) est orthogonale, si t AA = In , et qu’une matrice
finie de E, alors A + B est un fermé de E . M ∈ Mn (C) est unitaire si t M M = In . Montrer que l’ensemble On (R) des matrices
orthogonales dans Mn (R), et l’ensemble Un (C) des matrices unitaires Mn (C) sont
Exercice 34 .. compacts.
3. Montrer que On (R) n’est pas connexe par arcs.
6
(b) Montrer que Ω est l’union de trois parties Ω1 , Ω2 et Ω3 ouvertes et connexes
Exercice 39 .. par arcs que l’on déterminera.
x+y
2. Pour tout (x, y) ∈ Ω, on pose f (x, y) = arctan x + arctan y − arctan
Soit E un evn de dimension finie supérieur ou égale à 2 et S la sphère unité. 1 − xy
1. Montrer que E \ {0E } est connexe par arcs. (a) Justifier la continuité de f.
2. Déduire que S est connexe par arcs (b) Montrer que f est à valeurs dans πZ
3. Montrer que E privé d’un nombre fini de points est encore connexe par arcs. (c) Déduire que f prend trois valeurs qu’on déterminera.
4. Montrer que E privé de la boule unité est connexe par arcs. 3. Exprimer alors simplement arctan x + arctan y pour tout (x, y) ∈ R2 .
5. Soient A, B deux matrices inversibles et z ∈ C, on pose
1. On suppose ici que E est de dimension finie et que A est une partie fermée.
Exercice 40 (a) Montrer que si f est contractante, c’est à dire qu’il existe k ∈ [0, 1[ tel que :
Soit E , F deux evn et A une partie connexe par arcs de E. Soit f une application de ∀x, y ∈ A, ∥f (x) − f (y)∥ ≤ k∥x − y∥
A dans F vérifiant :
alors f admet un unique point fixe a, et que la suite (xn )n≥0 converge vers a.
∀x0 ∈ A , ∃V ∈ Vx0 (E) , ∀x ∈ V ∩ A , f (x) = f (x0 ) (b) Montrer que le même résultat reste valable s’il existe un entier naturel non nul
p tel que f p = f of o . . . of soit contractante.
On dit que f est localement constante | {z }
p f ois
1. Montrer que f est continue sur A.
2. On suppose ici que A est compact et :
2. Montrer que f est constante par tout.
∀(x, y) ∈ A2 , x ̸= y ⇒ ||f (x) − f (y)|| < ||x − y||
Exercice 41 Montrer que f admet un unique point fixe noté a, et que (xn )n≥0 converge vers a.
(ind : Considérer la suite définie par un = ||xn − a||. pour tout n ∈ N).
On pose Γ = {(x, y) ∈ R2 ; xy = 1} et Ω = R2 \Γ.
3. On suppose dans cette question que A est compacte et convexe, et que f est 1-
1. (a) Montrer que Ω est un ouvert non connexe par arcs. lipschitzienne.
7
(a) Soit a ∈ A un point quelconque, et considérons l’application fn de A dans A 2. Justifier pourquoi l’ensemble Dk = {z ∈ C : |z| ≤ k} est compact, et montrer que
définie par |P | admet un minimum sur C, qui est atteint en un point z0 ∈ Dk .
1 1 3. Montrer, à l’aide de la formule de Taylor au voisinage de z0 , que |P (z0 )| ne peut pas
∀x ∈ K , fn (x) = a + 1 − f (x).
n n être strictement positif, puis en déduire le théorème de d’ Alembert-Gauss : Tout
Montrer que l’application fn est bien définie, et qu’elle admet un unique point polynôme non constant à coefficients complexes admet au moins une racine dans C.
fixe αn .
(b) En déduire que f admet un point fixe.
et
Π+ = (x, y) ∈ I 2 : x > y