Projet Tutore Groupe 4
Projet Tutore Groupe 4
Projet Tutore Groupe 4
Entreprise
PROJET TUTORE
THEME
ELECTRIFICATION DE LA FERME
PORC D’OR ET AMELIORATION DU
SYSTEME
D’APPROVISIONNEMENT EN EAU
Membres du groupe
1
DEDICACE
Nous dédions ce rapport à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce travail
2
REMERCIEMENTS
AVANT-PROPOS
3
Le Centre des Métiers de l'Electricité (CME), créé le 06 mars 1970 et opéré par la
Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE), est basé à Bingerville en Côte d’Ivoire. Le
CME délivre une formation tout au long de la vie qui assure votre employabilité. C’est
un centre d’excellence international de formations industrielles dispensant diverses
formations ; En occurrence :
• LA FORMATION CONTINUE (poste sources, relations client,) ;
• LA FORMATION DIPLOMANTE (BTS/DUT ; Licence professionnelle) ;
• LA FORMATION CERTIFIANTE (CCP) ;
• LE DRONE ACADEMY (pilotage de drone) ;
• LE E-LEARNING (formation en ligne). La formation diplômante comporte en son
sein des filières de formation de techniciens supérieurs :
• Electrotechnique et Informatique Industrielle (ELT) ;
• Maintenance Industrielle (MI) ;
• Froid Industriel & Génie Climatique (FI). Ainsi que des filières de Licences
professionnelles :
• Production d’Energies Hydraulique et Thermique (PEHT) ;
• Automatisme, Régulation et Supervision Industrielle (ARSI) ;
• Distribution et Commercialisation de l’Energie (DISCOME) ;
• Efficacité Energétique, Energie de Sources Renouvelables et Domotique (3ESRD) ; •
Transport et Mouvements d’Energie (TRAME)
. L’école a ouvert les portes de la licence professionnelle durant l’année académique
2019-2020, accueillant ainsi la première (1ère) promotion en janvier et la seconde
promotion en juillet de ladite année.
4
Figure 1 : panneaux photovoltaïques
Figure 2 : composition d’un panneau solaire
Figure 3 : batterie
Figure 4 : onduleur
Figure 5 : régulateur de charge
Figure 6 : fonctionnement d’un panneau solaire
Figure 7 : principe de fonctionnement Dun groupe électrogène
Figure 8 : les quatre temps d’un moteur
Figure 9 : circuit d’un alternateur
Figure 10 : diagramme FAST d’un groupe électrogène
Figure 11 : Fut de 5000L
Figure 12 : Une Moto pompe
Figure 13 : Schéma d’installation d’une pompe immergée
Figure 14 : Pompe submersible pour puits 6SP17-7
Figure 15 : Schéma d’une tranchée
Figure 16 : Figure 16 : Enrobage avec blindage
Figure 17 : Un Système Automatisé
5
Tableau 1 : Tableau la largeur minimum admise au fond de la tranchée
Tableau 2 : devis estimatif de l’électrification
Tableau 3 : devis estimatif des futs et des motopompes
Tableau 4 : devis estimatif de la Canalisation
Tableau 5 : devis estimatif du Système automatisé
6
SOMMAIRE
DEDICACE...............................................................................................................................................2
REMERCIEMENTS...................................................................................................................................3
AVANT-PROPOS......................................................................................................................................4
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................................5
LISTE DES TABLEAUX..............................................................................................................................6
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DU THEME...............................................................8
I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE...............................................................................................9
II. PRESENTATION DU THEME.........................................................................................................9
CHAPITRE II : ETUDE DE L’EXISTANT.....................................................................................................11
I. DESCRIPTION DE LA FERME A L’ETAT INITIAL...........................................................................12
II. SYNOPTIQUE DE REPRESENTATION..........................................................................................12
III. FONCTIONNEMENT DE LA FERME........................................................................................13
CHAPITRE III : ELECTRIFICATION...........................................................................................................15
I. ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE......................................................................................16
II. GROUPE ELECTROGENE............................................................................................................19
CHAPITRE IV : APPROVISIONNEMENT EN EAU.....................................................................................25
I. LES FUTS ET LES MOTO-POMPES..............................................................................................26
II. CONCEPTION DE LA CANALISATION D’EAU DEPUIS LES FUTS...................................................30
III. LA GESTION DE REMPLISSAGE DES FUTS..............................................................................37
CHAPITRE V : BILAN ECONOMIQUE......................................................................................................42
I. ELECTRIFICATION......................................................................................................................43
II. HYDRAULIQUE..........................................................................................................................43
ANNEXE................................................................................................................................................46
7
CHAPITRE I : PRESENTATION DE
L’ENTREPRISE ET DU THEME
I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
8
ZIRKO est une société ivoirienne qui exerce dans le domaine industriel depuis
2015.
Basée à Abidjan, elle est aussi en partenariat avec des cabinets qui interviennent dans
la sous-région.
Nous étendons notre expertise dans la fourniture de matériels, la construction, la
rénovation et le suivit après-vente grâce à nos ingénieurs hautement qualifiés.
B-Missions et attributions
Nous avons pour principales missions :
-La gestion et l’exploitation des ouvrages qui nous sont confiés ;
-la gestion optimale des ressources ;
-la qualité et la continuité du service auprès de nos clients.
Dans l’exploitation d’une ferme, il arrive que le propriétaire soit confronté à des pertes
en vie dans son bétail dûtes aux moyens et équipements rudimentaires utilisés au sein
de sa ferme.
Pour ce faire, les fermiers optent pour une modernisation de leurs équipements afin de
minimiser les pertes dans leur activité.
C’est dans ce contexte que nous mènerons des études afin de comprendre dans
l’ensemble, le fonctionnement de la ferme de notre client et mener des actions de
rénovations du système technique de la ferme.
9
2. Intitulé du thème
Le cahier des charges qui nous a été soumis se présente comme suit :
● Faire l’étude de l’existant
● Faire l’électrification
● Installer une énergie solaire
● Installer un groupe électrogène
● Améliorer le système d’approvisionnement en eau
●Faire un bilan économique
10
CHAPITRE II : ETUDE DE
L’EXISTANT
11
I. DESCRIPTION DE LA FERME A L’ETAT INITIAL
A- DOMAINE D’ACTIVITE
Ici, le secteur d’activité est l’élevage : l’élevage de porcs
B- LA FERME
● 75 bâtiments réservés aux porcs
● 1 Magasin d’approvisionnement
● Dortoirs du personnel
● 2 puits pour l’alimentation en eau
C-LE PERSONNEL
Il y avait au départ un effectif de 15 techniciens
12
● Après les travaux
13
Aussi, nous avons prévus 2 sources d’alimentations annexes : énergie solaire et groupe
électrogène pour pallier aux problèmes de coupures.
Suite à ses améliorations, l’effectif sera réduit à 5 techniciens.
14
CHAPITRE III : ELECTRIFICATION
15
I. ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE
1.1. Définition
L'énergie solaire photovoltaïque est une énergie électrique produite à partir du
rayonnement solaire grâce à des capteurs ou à des centrales solaires photovoltaïques.
C'est une énergie renouvelable, car le Soleil est considéré comme une source
inépuisable à l'échelle du temps humain
16
1.3. Les Batteries
Une batterie solaire est un appareil destiné à stocker l'énergie électrique produite par
les panneaux solaires photovoltaïques.
Figure 4: onduleurs
17
1.5. Régulateur de charge
18
Comment dimensionner les batteries ?
1. Définition
Groupe électrogène de secours:
Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de l'électricité.
La plupart des groupes sont constitués d'un moteur thermique qui actionne un
alternateur appelé aussi génératrice et d’un module de contrôle.
Leur taille et leur poids peuvent varier de quelques kilogrammes à plusieurs dizaines
de tonnes. La puissance d'un groupe électrogène s'exprime en VA (Voltampère), kVa
(kilovolt ampère) ou MVA (méga volt ampère) selon la puissance. Les unités les plus
puissantes sont mues par des turbines à gaz ou de gros moteurs Diesel.
Il existe différentes catégories d’utilisation des groupes électrogènes, selon qu’il s’agit
de besoins particuliers ou professionnels. Les utilisations professionnelles sont
également diverses selon les circonstances. Par exemple, une ferme se doit d’avoir un
groupe électrogène de secours en remplacement de la source principale. Il doit être
d’une puissance importante au regard des consommations énergétiques constatées dans
ce type de milieu.
19
2. Le principe de fonctionnement
Un groupe électrogène comprend un moteur thermique, un alternateur, et un
régulateur. La puissance apparente d’un groupe dépend de la puissance de l’alternateur
(en KVA). La puissance active disponible est directement liée à celle du moteur (en
KW). La puissance en
amont (moteur) doit être supérieure à la puissance demandée en aval (alternateur).
Le moteur
Le moteur, qui fournit une énergie mécanique rotative, est à explosion (essence ou
GPL) ou à combustion (diesel). Le moteur thermique du groupe électrogène d’une
petite station isolée est comparable à celui présent sur un scooter, par exemple un
monocylindre à quatre temps de 50 cm3. La plupart du temps, le moteur d’un groupe
électrogène de forte puissance est de type diesel, fonctionnant au gazole, pour des
grosses stations (2 kW à 5 MW) ou à des usages réguliers ou intensifs. Les groupes
diesel des stations hybrides importantes sont comparables à ceux des autos ou des
camions. Sous certaines conditions,commencent à se développer des groupes diesel
utilisant des biocarburants, dont la logique s’appuie sur la valorisation de déchets
locaux.
Moteur Diesel
Encore appelé moteur à injection, le moteur diesel a un fonctionnement peu différent
de
celui des moteurs à essence. Le cycle du moteur diesel comprend quatre temps classés
dans l'ordre : admission, compression, injection et échappement. Ce cycle s'effectue en
deux
tours complets du vilebrequin. On distingue en détail et dans l'ordre comme temps du
Moteur Diesel
20
L’admission
C'est le premier temps. Durant ce temps, l'air filtré et refroidi est introduit dans le
cylindre du moteur. Le piston initialement au PMH (Point Mort Haut) assure dans sa
course
Descendante l'admission dans le cylindre d'une charge d'air par l’ouverture de la
soupape d’admission.
La compression
C'est le deuxième temps, temps durant lequel l'air admis est comprimé. Le piston étant
au PMB (Point Mort Bas), nous supposons le cylindre rempli d'air, toutes les soupapes
(d’admission et d’échappement) étant fermées. Dans sa course ascendante, le piston
comprime cet air de façon adiabatique (c’est-à-dire sans transfert de chaleur vers ou
depuis l’environnement). Pendant cette compression le volume est réduit, la pression
augmente et la température atteint celle de l'auto inflammation (température voisine de
440°C)
Injection-combustion-détente
Le piston est au PMH (Point Mort Haut), et les soupapes sont fermées. Un injecteur
projette le gasoil en fines gouttelettes dans la chambre de combustion. Le volume est
rempli d'air comprimé à la température d'auto inflammation ; au contact avec du
gasoil, Maintenance Industrielle 16 il se produit une détonation. Température et
pression croissent. Le piston est propulsé vers le bas durant sa course de détente, la
machine devient motrice. Une partie de l'énergie reçue de la combustion se transforme
en travail qui est fourni au milieu extérieur par l'intermédiaire du piston et du système
bielle manivelle.
L’échappement
L’échappement des gaz brulés est rendu possible par l’ouverture de la soupape
d’échappement poussée par la remontée du piston. Lorsque le piston est au PMB, la
soupape d'échappement (commandée par l'arbre à cames) s'ouvre, le piston remonte
vers le PMH et les gaz brûlés sont alors évacués. La figure suivante présente ces quatre
temps.
21
Figure 8: les quatre temps d’un moteur
d. L’alternateur
Le régulateur de tension est alimenté par deux bobinages auxiliaires, l’un des
bobinages (5A) a un caractéristique shunt (tension proportionnelle à la tension
alternateur), l’autre (5B) une caractéristique série (tension proportionnelle au courant
du stator) Lors du démarrage, grâce au rémanent de l’excitatrice, il se crée un courant
dans l’induit de l’excitatrice (1). Ce courant redressé par les diodes tournantes (2)
alimente la roue polaire (3). Celle-ci induit une tension dans le bobinage stator de
l’alternateur (4) (tension de sortie) ainsi que dans le bobinage auxiliaire (5A). La
tension induite dans le bobinage auxiliaire alimente à travers le régulateur (6)
l’inducteur de l’excitatrice (7). Le régulateur de tension (6) contrôle le courant
d’excitation de l’excitatrice en fonction de la tension de sortie de l’alternateur. En
charge, surcharge ou court-circuit le bobinage auxiliaire (5B) fournit un surcroit
d’excitation (effet booster).
22
Figure 9 : circuit alternateur
23
Figure 10 : Diagramme FAST d’un groupe électrogène
Ils sont généralement utilisés dans les grands travaux de chantier car ils produisent des
bruits importants inappropriés pour une utilisation domestique. Les groupes
électrogènes sont disponibles sous plusieurs tailles en fonction de leur puissance. Ils
vont de quelques KW aux milliers en fonction des usages. Ils ont été conçus pour un
usage intensif. Leur dépannage se fait avec un démarreur surtout pour les groupes
électrogènes de moyenne et de forte puissance. Les alimentations électriques varient
en fonction des modèles, nous avons des monophasée, triphasée ou mixte. D’autres
groupes électrogènes diesel par contre sont dotés d’un dispositif qui permet le
démarrage automatique, leur motorisation est de 4 temps.
Nous utiliserons un groupe électrogène Diesel comme autre source d’énergie
24
CHAPITRE IV :
APPROVISIONNEMENT EN EAU
25
1. Les futs
1.1. Définition
Un fut est un contenant de forme cylindrique destiné au transport de marchandises
en vrac, telles que les produits alimentaires ou chimiques. Le fût a généralement une
large ouverture
1.2. Caractéristiques du fut
Les futs utilisés sont des Cuves simple paroi 5000 L pour le stockage de l'eau. De
Conception 100% en polyéthylène opaque (évite la prolifération d'algues). De
diamètre Ø 1890 x hauteurs 2280 mm. De stockage aérien.
2. Les motos-pompes
2.1. Définition
Une motopompe est une unité pompe-moteur à explosion utilisée dans divers
domaines
2.2. Fonctionnement
26
Un moteur thermique entraîne une pompe hydraulique à roue, turbine, ou pales,
créant une dépression à l'aspiration et une surpression au refoulement. Le moteur
thermique peut être diesel, à essence, 2 ou 4 temps.
la nature des eaux pompées soit très chargées (≥ 20 mm), chargées (impuretés ≤ 20
mm), claires (impuretés ≤ 5 mm) ;
la hauteur de refoulement soit la hauteur en mètres (m) entre la motopompe et le point
où l’eau est refoulée ;
la profondeur d’aspiration mesurée en mètres (m), maxi 8 m ;
le débit exprimé en litres/minute (l/mn) ou mètres cubes / heure (m3/h) ;
l’autonomie en heures d'utilisation ;
la motorisation selon la fréquence d’utilisation, soit à moteur essence 2 temps pour un
usage ponctuel et de faibles besoins de pompage, à moteur essence 4 temps pour un
usage ponctuel à fréquent, à moteur diesel pour un usage intensif ;
la pression si la motopompe fait fonctionner des appareils nécessitant une pression
d’entrée définie (B) ;
la longueur du tuyau de refoulement entre la motopompe et le point où l’eau est
refoulée (mesurée en mètres) pour estimer les pertes de charges (1 m = 1 B = 10 mCE)
A noter : les pompages de plus de 8 mètres de profondeur sont effectués avec une
pompe immergée.
La puissance de la pompe
28
Figure 13 : Schéma d’installation d’une pompe immergée
Pour éviter que votre pompe immergée n’aspire les saletés du fond, notamment au
démarrage, laisser au minimum 1m entre le bas de la pompe et le fond. Pensez à faire
une maintenance du forage tous les 5 ans.
On estime que le débit instantané de la pompe immergée doit équivaloir à 1/3 de votre
consommation d'eau journalière.
Pour une pompe immergée dans un puits, le tuyau semi-rigide type PEHD est
fortement conseillé jusqu'au réservoir.
La section sera déterminée du débit et d’une perte de charge faible
29
Le débit est inferieur a 1 m3/h. (Q>1 m3 /h), pour une perte de charge de 0.5
La section que nous choisirons est : d ₌ 32 mm
Puissance : 7KW
Longueur : 3 pouces
Tension : 320V
1. Définition
Une canalisation sert à alimenter en eau et à l'évacuer et c'est un des éléments majeurs
de la plomberie avec les raccords et les joints d'étanchéité
30
2. Méthodologie de la réalisation de la canalisation
Pour réaliser avec succès une conduite d’eau enterrée, il est essentiel de procéder
avec méthode et rigueur. Ainsi, nous suivrons les étapes suivantes.
Avant le lancement des travaux, il est nécessaire de faire une reconnaissance du terrain
en partant des plans du projet établis en amont. Il s’agit de matérialiser l’emplacement
des différents ouvrages enterrés, comme le réseau électrique, et de reporter le tracé de
la future canalisation d’eau.
Cette phase consiste en l’ouverture de la fouille dans laquelle sera enterrée la conduite
d’eau. Selon les normes d'enfouissement, la profondeur minimale doit être de 90 cm
pour les conduites d'eau potable et de 100 cm pour les réseaux d'assainissement. Posez
des grillages avertisseurs de couleurs normalisées pour protéger les réseaux lors de
futurs travaux. Le grillage se place 30 cm au-dessus du réseau.
Sol en place
Zone remblai
Hauteur de proprement
de dit
couverture
150 - 300 mm
Remblai
de protection
Zone d’enrobage
Tuyau PVC
Assise
Largeur de tranchée
31
La largeur minimum admise au fond de la tranchée est fournie dans le tableau ci-
dessous
Diamètre Largeur
extérieur minimum
tuyau (mm)
(mm)
110 710
125 725
160 760
200 800
250 850
315 915
400 1000
500 1100
Le fond de la tranchée doit être débarrassé des roches de grosse granulométrie, des
vestiges de maçonnerie et des affleurements de points durs, puis convenablement
dressé suivant la pente prévue au projet.
2.2.3. Lit de pose
Le fond de la tranchée est recouvert d’un lit de pose de 5-15 cm, dressée suivant la
pente prévue au projet et réalisée avec un matériau d’apport propre de granulométrie.
Dans le cas de terrains particulièrement instables (marais, terrains fins gorgées
d’eau, risque d’entraînement de fines…) il est possible de réaliser sous le lit de pose,
une couche de fondation en matériau concassé de forte granulométrie sur une épaisseur
adaptée aux diamètres et aux terrains. Ces précautions, dans le cas de mise en œuvre
dans des terrains particulièrement compressibles permettent d’assurer dans les
premiers temps une bonne dissipation des pressions interstitielles.
Lorsqu’une fouille est creusée dans un terrain aquifère ou traverse une nappe
phréatique plus ou moins importante, plusieurs techniques de mise hors d’eau sont
32
alors envisageables selon l’importance des débits (du ruissellement … à la nappe
phréatique).
- pompe de refoulement,
Lorsqu’un simple pompage en fond de fouille est inadapté, d’autres méthodes
peuvent être utilisées.
- permanent,
- ou provisoire (à obstruer dans les regards),
- par tuyau, drains enrobés de matériaux
drainants, (graviers à cailloux) hors axe de la
canalisation,
- par confection d’une simple couche de ces matériaux.
- l’exécution de puits filtrants est bien adaptée dans les cas suivants : terrain de
bonne perméabilité, rabattement à grande profondeur,
33
Le matériel nécessaire à la réalisation d’une conduite d’eau enterrée comprend
également des accessoires utiles au bon fonctionnement de l’installation, comme :
Les tubes doivent être posés à partir de l’aval, leur emboîture étant dirigée vers
l’amont.
Matériau d’enrobage
34
Figure 16 : Enrobage avec blindage
Couverture
Cette étape signe la fin des travaux de réalisation d’une conduite d’eau. Elle permet
la mise en service du réseau d’eau potable. L’acheminement de l’eau peut démarrer.
35
3. Choix des tuyaux
Le choix des tuyaux se fera selon 3 critères la matière du tuyau, le diamètre et la
pression
Pression à la ferme
P ₌ Patm ₊ ỿgz,
Avec : ỿ₌1000 kg/m3, g₌ 9.81 N/kg et z₌2280mm ₊10 m ₊30 m
P ₌ 10⁵ ₊ 1000×9.81×42.280
P2₌ 514 766,8 Pa équivaut P₌5.17 bar
Diamètre
Le débit n’étant pas très important nous choisissons des tuyaux de diamètre standard,
c’est-à-dire 18mm pour les canalisations pouvant supporter jusqu’à 16 bar
1. Un système automatisé
Les systèmes automatisés sont capables de fonctionner sans intervention humaine pour
effectuer des séquences ou des cycles de tâches. Ces tâches peuvent varier en fonction
des détections effectuées par les capteurs, selon des modalités définies au niveau de la
partie commande du système.
37
Figure 17 : Un Système Automatisé
La partie opérative d'un automatisme est le sous-ensemble qui effectue les actions
physiques (déplacement, émission de lumière...), mesure des grandeurs physiques
(température, humidité, luminosité...) et rend compte à la partie commande.
Elle est généralement composée d'actionneurs, de capteurs, d'effecteurs et d'un bâti.
Plus simple : la partie opérative reçoit les ordres de la partie commande et les exécute.
La partie commande d'un automatisme est le sous-ensemble qui effectue les opérations
de calcul et transmet les ordres à la partie opérative.
Elle est généralement composée de microcontrôleurs et microprocesseurs.
Plus simple : la partie commande reçoit les informations de la partie opérative, les
traitent et les renvoient
4 Capteurs de niveau :
-S1 : fut 1 niveau maxi
-S2 : fut 1 niveau mini
-S3 : fut 2 niveau maxi
-S4 : fut 2 niveau mini
4 Capteurs de position
-S5 : Electrovannes 1 ouvert
-S6 : Electrovannes 1 fermé
-S7 : Electrovannes 2 ouvert
-S8 : Electrovannes 2 fermé
-Ev1 : bobine Y1
-Ev2 : bobine Y2
38
Automate Programmable
Contacteur(KM1)
2.3. Fonctionnement
39
Point de vue Partie Commande
40
41
CHAPITRE V : BILAN ECONOMIQUE
I. ELECTRIFICATION
42
S SOLAIRES ELECTROGENE MPTT
PRIX 380 509,15 195°845 15 900 000
UNITAIRES
QUANTITES 4 2 30m2 1
TOTAL (FCFA) 1 552 000 391°690 11°135°000 15 900 000 131°589
TOTAUX 29 110°279
(FCFA)
Tableau 2 : devis estimatif de l’électrification
II. HYDRAULIQUE
Canalisation
Tuyau d’arrivée 16 Electrovannes Vannes
bar
PRIX UNITAIRES 3000/6m 35°000 21°000
QUANTITES 200m 2 5
TOTAL (FCFA) 100°000 70°000 105°000
TOTAUX (FCFA) 275°000
43
Système automatisé
API Capteur de niveau Capteur de position
PRIX UNITAIRES 9°000°000 20°000 26°000
QUANTITES 1 4 4
TOTAL (FCFA) 9°000°000 80°000 104°000
TOTAUX (FCFA) 9°184°000
Tableau 1 : devis estimatif du Système automatisé
44
CONCLUSION
Au terme de notre étude, nous avons pu effectuer la phase théorique du projet grâce a
au cahier des charges mis à notre disposition. Aussi, cette phase théorique nous a
permis de parfaire nos connaissances techniques sur les panneaux solaires, les
onduleurs, les batteries et les groupes électrogènes.
Pour la réalisation de notre thème, il était question de trouver des sources secours
d’alimentation pour la ferme porc d’or afin de pallier aux coupures d’électricité.
Nous avons proposé 2 solutions à savoir, l’installation d’un groupe électrogène et de
panneaux solaires photovoltaïques ; ensuite nous avons fait un dimensionnement pour
avoir un rendement optimal et nous avons terminé par un bilan financier.
45
ANNEXE
46
Annexe 1 : Pompe submersibles pour puit 6SP17/12
47
Annexe 2 : Perte de charge en mètres calculées pour 100 mètres de tuyauterie
48
Annexe 3:Tableau de conversion de pouce en millimètre
49
ANNEXE 4 : TUYAU SEMI-RIGIDE PEHD
50