BACCALAURIAT BLANC MATHEMATIQUES

MARS 2024 SERIE : D

LYCEE PRIVE , FONDATION COEFFICIENT : 4
MBELE DUREE : 4 h 00

EXERCICE 1 :

Partie A : ROC .……………………………………………………………………………… 02points

𝑘−1 𝑘
1. Démontrer que pour tous entiers naturels n et 𝑘 tels que 0 < 𝑘 < 𝑛 , 𝐶𝑛−1 + 𝐶𝑛−1 = 𝐶𝑛𝑘 .
2. Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼, 𝑎, 𝑏 deux éléments de 𝐼 (𝑎 < 𝑏). Soit 𝑚 et 𝑀
deux nombres reels tels que 𝑚 ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 𝑀 pour tout élément 𝑥 de 𝐼.
Démontrer que 𝑚(𝑏 − 𝑎) ≤ 𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑏) ≤ 𝑀(𝑏 − 𝑎).

Partie B : QCM………………….…………………..……………………………………….. 04 points

Cet exercice est un questionnaire à choix multiples. Pour chaque question, une seule des quatre
propositions est exacte. Avec justification, le candidat indiquera sur sa copie, le numéro de la question
et la lettre correspondante à la réponse choisie. Une bonne réponse avec une justification correcte
rapporte 𝟎, 𝟓 point. Une bonne réponse sans justification rapporte 𝟎, 𝟐𝟓 point. Une mauvaise ou
absence de réponse vaut 0 point.

1.
a) (1 − 𝑖√3)5 =
Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D
1 − 9𝑖√3 1 + 9𝑖√3 16(1 + 𝑖√3) 16 − 𝑖16√3)
b) La forme exponentielle de (1 − 𝑖√3)5 est :
Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
−𝑖 𝑖 −𝑖
2𝑒 3 2𝑒 3 32𝑒 3 32𝑒 𝑖 3

2. Une urne contient 3 boules vertes et 2 boules rouges. On tire successivement avec remise 4
boules de l’urne.
a) La probabilité d’obtenir exactement 3 boules rouges est :
Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D
24 Aucune réponse 6 96
625 625 625
2
b) Une primitive de la fonction 𝑓(𝑥) = cos(3𝑥) − + 𝑒 2𝑥 est :
𝑥
Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D
sin(3𝑥) − 2𝑙𝑛𝑥 + 𝑒 2𝑥 −sin(3𝑥) − 2𝑙𝑛𝑥 1 1
sin(3𝑥) − 2𝑙𝑛𝑥 sin(3𝑥) − 2𝑙𝑛𝑥
+ 𝑒 2𝑥 3 3
+ 𝑒 2𝑥 1
+ 𝑒 2𝑥
2

3. On considère la fonction𝑓 sur définie ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 et (𝐶𝑓 ) sa courbe
représentative dans un repère (𝑂; 𝑖⃗, 𝑗⃗) .
a) La dérivée 𝑓′ de 𝑓 est :
Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D
1 𝑓 ′ (𝑥)
= 𝑙𝑛𝑥 + 1 𝑙𝑛𝑥 − 1
𝑓 ′ (𝑥) = 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 − 1 𝑥2

b) Une équation de la tangente au point d’abscisse 𝑒 est :

Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D

𝑦 = (𝑒 − 1)𝑥 + 𝑒 2 + 2𝑒 1 𝑦 = 2𝑥 − 𝑒
𝑦 = 𝑥+𝑒−1
𝑒 𝑦 = (𝑒 + 1)𝑥 − 𝑒 2

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 4. On considère une série statistique double. Les informations la concernant sont données dans le
tableau ci-dessous :
Couple des Variance de 𝑥 Variance de 𝑦 Covariance de 𝑥 et 𝑦
coordonnées du
point moyen G
(𝑥̅ ; 𝑦̅) = (30; 210) 𝑣(𝑥) = 20 𝑣(𝑦) = 196. 𝑐𝑜𝑣(𝑥; 𝑦) = 62.
a) La droite de régression de 𝑦 en 𝑥 a pour équation :
Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D
𝑦 = 31,6𝑥 + 209,9 𝑦 = 3,1𝑥 + 117 Aucune réponse
𝑦 = 0,99𝑥 + 207 correcte
b) Le coefficient de corrélation 𝑟 est égale à :
Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D
0,99 0,01 Aucune réponse 0,31

Exercice 2 : Géométrie de l’espace…………………………………………… 05 points

La figure ci-dessous correspond à la maquette d’un projet architectural. Il s’agit d’une maison de
forme cubique (𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻) associé à un garage de forme cubique (𝐵𝐼𝐽𝐾𝐿𝑀𝑁𝑂) où 𝐿 est le milieu
du segment [𝐵𝐹] et 𝐾 est le milieu du segment [𝐵𝐶].

Le garage est surmonté d’un toit de forme pyramidale (𝐿𝑀𝑁𝑂𝑃) de base carré 𝐿𝑀𝑁𝑂 et de sommet 𝑃
positionné sur la façade de la maison.

⃗⃗), avec 𝑖⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

On muni l’espace d’un du repère orthonormé (𝐴; 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘
1
𝐴𝐵 , 𝑗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 et ⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑘 𝐴𝐸 .
2 2 2

1.
⃗⃗.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝑖⃗ + 𝑗⃗ + 𝑘
a) Justifier que 𝐴𝑁
b) Déterminer les coordonnées des points 𝐻, 𝑀 et 𝑁.
c) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝐻𝑀).
2. L’architecte place le point 𝑃 à l’intersection de la droite (𝐻𝑀) et du plan (𝐵𝐶𝐹).
2 4
Montrer que les coordonnées du point 𝑃 sont (2; ; ).
3 3

3.
a) Calculer le produit scalaire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑀 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑁.
b) Calculer la distance 𝑃𝑀
√11
On admet que 𝑃𝑁 a une distance égale à .
3

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 c) ̂
Pour satisfaire des contraintes techniques, le toit ne peut être construit que si l’angle 𝑀𝑃𝑁
ne dépasse pas 55°. Le toit pourrait-il être construit?
4. Justifier que les droites (𝐻𝑀) et (𝐸𝑁) sont sécantes. Quel est leur point d’intersection?

Exercice 3 : Similitude et nombres complexes ………………………………… 05 points

On considère le polynôme 𝑃 défini dans l’ensemble ℂ des nombres complexes 𝑧 par :

𝑃(𝑧) = 𝑧 3 + (2 − 2𝑖)𝑧 2 + (−2 + 3𝑖)𝑧 + 5 + 𝑖

1. a) Calculer (4 − 3𝑖)2 puis résoudre dans ℂ l’équation : 𝑧 2 + (2 − 𝑖)𝑧 − 1 + 5𝑖 = 0.

b) Vérifier que le nombre 𝑖 est une racine de 𝑃(𝑧).

c) Déterminer les nombres complexes 𝑢 et 𝑣 tels que 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 𝑖)( 𝑧 2 + 𝑢𝑧 + 𝑣).

d) On suppose pour la suite l’exercice que 𝑢 = 2 − 𝑖 et 𝑣 = −1 + 5𝑖.

En déduire dans ℂ les solutions de l’équation 𝑃(𝑧) = 0.

2. Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢 ⃗⃗, 𝑣⃗) et on considère les points
𝐴, 𝐵 et 𝐶 d’affixes respectives 𝑧𝐴 = 1 − 𝑖; 𝑧𝐵 = 𝑖 et 𝑧𝐶 = −3 + 2𝑖. On désigne par 𝑆 la
simulitude directe plane telle que 𝑆(𝐴) = 𝐵 et 𝑆(𝐵) = 𝐶.
𝑧 −𝑧
a) Montrer que le nombre complexe 𝑎 = 𝐶 𝐵 est égale à 1 + 𝑖 puis préciser le module et
𝑧𝐵 −𝑧𝐴
un argument de 𝑎.
b) En donnant une interprétation géométrique du module et d’un argument du nombre
complexe 𝑎, préciser le rapport et l’angle de la similitude 𝑆.
c) Montrer que l’écriture complexe de 𝑆 est : 𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 − 2 + 𝑖. En déduire l’affixe 𝑧Ω
du centre Ω de 𝑆.
d) Déterminer l’affixe 𝑧𝐷 du point 𝐷 image du point 𝐶 par 𝑆.
e) Placer les points 𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷 et Ω.

Exercice 4 : Fonction et intégrale ………………………………………………04 points

On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 . (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans un
repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗, 𝑗⃗) d’unité graphique 2𝑐𝑚.

1. Dresser le tableau de variation complet de 𝑓.

𝑛
2. On pose pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 2: 𝐼𝑛 = ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 .
2
a) Montrer, en intégrant par partie, que pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 2: 𝐼𝑛 = − (𝑛 + 1)𝑒 −𝑛 .
𝑒
b) En déduire la limite de 𝐼𝑛 .
3.
a) Montrer que la restriction ℎ de la fonction 𝑓 à l’intervalle [1; +∞[ réalise une bijection
de [1; +∞[ vers un intervalle 𝐽 à préciser.
b) Calculer ℎ(0) puis déterminer (ℎ−1 ) ′(0).
1
c) Peut-on calculer (ℎ−1 ) ′( )? Justifier.
𝑒

d) Sur le même graphique, construire (𝐶′) la courbe représentative de la fonction ℎ−1 ,

fonction réciproque de ℎ.
4. Déterminer l’aire, en 𝑐𝑚2 , du domaine délimité par la courbe (𝐶𝑓 ), l’axe des abscisses et les
droites d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 2.

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