Cours STRATEGIE Marketing 2023
Cours STRATEGIE Marketing 2023
Cours STRATEGIE Marketing 2023
STRATEGIE MARKETING
La stratégie marketing est une des composantes de la stratégie d'entreprise. Selon les cas,
la stratégie marketing peut s'appréhender au niveau global de l'entreprise ou ne s'appliquer
que sur un produit ou une famille de produits. Il est ainsi possible pour une entreprise à
l'activité variée de combiner plusieurs stratégies marketing selon ses domaines d'activité.
PREMIER CHAPITRE
L’ENVIRONNEMENT MARKETING
CHANGEMENTS ET NOUVELLES TENDANCES
CH1. ENVIRONNEMENT MKG: CHGTS ET NVELLES TENDANCES
1. L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE
1.1. Le microenvironnement
Il comprend un certain nombre d’acteurs qui interagissent entre eux et avec l’entreprise.
Ces parties prenantes extérieures exercent une influence positive ou négative sur elle.
Toute entreprise a intérêt à analyser son microenvironnement. Cela lui permet de formuler
la bonne stratégie pour s’implanter sur un marché ou, tout simplement pour survivre dans
son environnement concurrentiel.
Une entreprise peut agir sur son microenvironnement, contrairement au macro-
environnement. Elle dispose d’un certain pouvoir face aux acteurs qui le
composent. D’ailleurs, elle a intérêt à tout mettre en œuvre pour ne rien subir.
Lorsqu’elle décèle une opportunité, elle doit l’exploiter. Si, à l’inverse, elle
identifie une menace, elle doit la contourner ou lui faire face.
Porter (1982) a proposé ce modèle des cinq forces afin de comprendre les dynamiques de concurrence
dans un secteur. Etant donné que toute société s’efforce d’avoir un avantage concurrentiel sur les autres,
les 4 premières forces aident à évaluer la cinquième, qui est le niveau de rivalité du secteur.
1.2. Le macro-environnement
Une entreprise ne peut pas vraiment agir sur le macro-environnement qui l’entoure.
Cela dit, elle peut l’analyser, s’y adapter et donc en tirer profit. C’est donc également
une source potentielle d’opportunités. Les entreprises étudient leur macro-
environnement dans le but de pénétrer un nouveau marché ou, tout simplement, pour
survivre aux menaces potentielles.
Méthode PESTEL
Une entreprise doit identifier les besoins non satisfaits et les tendances en cours pour
déterminer s’il est pertinent d’y répondre.
C’est l’analyse du macro-environnement constitué de:
Ø L’environnement démographique
Ø L’environnement économique
Ø L’environnement naturel (écologique)
Ø L’environnement technologique
Ø L’environnement institutionnel et réglementaire
Ø L’environnement socioculturel
ANALYSE SWOT
Une fois identifiés, la mise en relation de ces aspects et la construction de la matrice permet
d’examiner comment les forces permettent de maîtriser les faiblesses et comment les
opportunités minimisent les menaces.
Les stratégies (CT, MT, LT) de dvpt viseront à maximiser les F et O, et à minimiser les F et les
M.
CH1. ENVIRONNEMENT MKG: CHGTS ET NVELLES TENDANCES
La concurrence globale
• Influence de la communication, les transports, les voyages; résultat formation d’un
marché plus homogène avec uniformisation des besoins et désirs favorisant le
développement d’un marché potentiel pour des « prdts globaux ».
• La diffusion du progrès technique
• Le coût du développement élevé à amortir (possible au niveau mondial uniquement)
• Tissu industriel
Le marketing guerrier
• L’analyse de la compétitivité devient une préoccupation centrale du marketing
stratégique (Porter, 1982)
• Déjouer la concurrence est devenu l’objectif prioritaire du mkg stratégique (Ries et
Trout, 1990).
• Analyse des forces concurrentielles, développement de stratégie d’attaque, création
et exploitation d’avantages concurrentiels défendables, etc.
2.2. Un nouveau consommateur
L’écologie
Mouvement écologique traduisant la conscience de la rareté des ressources naturelles, leur
dégradation en continu, Etc.
Le courant des écologistes considère que le but du système économique ne doit pas être la
simple satisfaction du consommateur uniquement mais également l’amélioration de la qualité
de vie et pas seulement la qualité des biens et services offerts.
Le marketing vert
Les consuméristes « verts »
Consommer d’une manière compatible avec les besoins des individus et la protection de
l’environnement.
Elle caractérise la façon dont la conscience interagit avec la réalité. Tout particulièrement,
quand la conscience perd sa capacité à distinguer la réalité de l’imaginaire et commence
à s’engager avec ce dernier sans comprendre ce qu’il fait, elle s’introduit alors dans le
monde de l’hyper-réel. La nature du monde hyper-réel se caractérise par une
amélioration fictive de la réalité.
Un lieu hyperréel, tel qu’un casino à Las Vegas, donne au sujet l’impression qu'il
marche dans un monde imaginaire où tout le monde est en train de jouer. Le décor
n’est pas authentique, tout est copie, l’ensemble ressemble à un rêve. Le casino, en
revanche, encaisse l'argent et ceci n’est pas un rêve, mais on est plus disposé à le
dépenser lorsque la conscience ne comprend pas réellement ce qui se passe. Autrement
dit, bien que l'on puisse intellectuellement comprendre ce qui se passe dans un casino,
la conscience n'arrive pas à concevoir la réalité de l'argent dépensé dans ce monde si
loin du réel. Il est dans l’intérêt des décorateurs d'accentuer le caractère non-
authentique du lieu, de sorte que l’expérience entière semble fausse. Le casino
s’enrichit en faisant de l'argent un objet dénué de valeur intrinsèque.
D’autres exemples:
• Une boisson énergétique avec un parfum qui n’existe pas ("zeste de baies
sauvages glacées")
• Un sapin de noël en plastique qui ressemble plus à un vrai sapin de noël
• La photo de magazine d’un top modèle qui a été retouchée par ordinateur
• Un jardin taillé comme s'il ne l'était absolument pas (naturel comme hyper-réel)
• Beaucoup de villes et endroits du monde qui n'ont pas évolué en tant qu'endroits
fonctionnels, mais avec une certaine base de réalité, comme s’ils étaient des
créations : Disney World, Las Vegas.
• Télé et films en général, qui contribuent à la création d'un monde d'imagination et à
la dépendance que le téléspectateur engage dans ces mondes imaginaires.
• Les programmes de « télé réalité » qui n'ont rien à voir avec la réalité.
La fragmentation des marchés
Le postmodernisme constate que nous sommes des individus aux personnalités multiples, sans
attachement à un style de vie unique, agissant de différentes manières dans différentes
circonstances, à différents moments, avec différentes personnes, dans différents
environnements culturels.
La fragmentation entraîne une perte d’engagement par rapport à un style de vie unique et le
consommateur consomme (plutôt que de simplement acheter) car c’est lui qui personnalise et
produit ses propres images dans chaque expérience de consommation, dans le cadre d’un lien
entre production et consommation, jusqu’alors séparés.
Sujet décentralisé
Les consommateurs sont dominés par les choses qu’ils consomment et les expériences qu’ils
vivent. Au lieu d’avoir un ego dans différentes situaGons d’achat, ils ont plusieurs egos qui
agiront dans différentes expériences de consommaGon.
L’inversion de la production et de la consommation
Le marketing traditionnel est celui de l’ajustement de l’offre à la demande pour éviter
la surproduction. Il consiste à déceler une demande avant de concevoir et fabriquer.
Dans le postmodernisme, puisque la production est abondante, nous ne satisfaisons
plus nos besoins mais nos désirs. La production doit donc produire ce que le
consommateur désire, et invite à centrer sur l’expérience.
Appliquée donc à la vie des affaires, l’éthique représente selon MESURE (2003) «
l’ensemble des principes et des moyens que se donne une entreprise afin d’actualiser
une double idée : que la performance (c’est-à-dire l’atteinte des objectifs) et le
développement de l’entreprise doivent prendre en compte des dimensions non
strictement économiques et que tous les moyens pour les réaliser ne sont pas
acceptables même si la loi ne les interdit pas ».
L’objectif d’une entreprise n’est donc pas simplement la recherche de profit ; Constat
assez simple mais indispensable pour s’interroger sur les autres objectifs que
l’entreprise doit se fixer. Au minimum, l’entreprise ne doit pas nuire à la société ;
idéalement elle devrait favoriser la richesse au sens large et non pas strictement
économique.
L’éthique des affaires peut se développer à travers:
L'un des exemples très connus en marketing éthique est l'opération 1Litre =10
Litres de la marque Volvic en été 2006. La promesse est simple : « chaque fois
que toi, consommateur, tu m'achètes 1L d'eau minérale, Moi, Volvic, je m'engage à
financer la construction de puits au Niger, de façon que 10 litres d'eau potables
puissent y être puisés».
On peut aller encore plus loin dans les conséquences positives de ce type
d'action marketing :
Ø L'Unicef qui bénéficie d'une visibilité forte
Ø Les salariés de Volvic qui s'associent naturellement à l'action, et adhèrent
plus facilement à un projet d'entreprise plus motivant que la simple
"croissance"
Ø Les actionnaires, qui, constatent l'efficacité financière du dispositif
Tout le monde peut-il pratiquer le marketing éthique ?
Le monde n’est pas uniquement peuplé d’entreprises responsables. En effet, il est
difficile de transformer une multinationale qui pollue depuis des décennies pour l’amener
vers le marketing durable. Et, lorsqu’elle le fait, la tentation d’y voir
du greenwashing n’est jamais loin.
Washing: désigne l’ensemble des pratiques trompeuses qui visent à donner à une
marque une image positive sur de mauvaises bases. On peut le décliner de plusieurs
manières : le greenwashing donne une fausse image écologique, le socialwashing une
fausse image sociale, le purplewashing une fausse image féministe, etc.
Certes, le marketing éthique peut s’appliquer en théorie à tous les secteurs d’activité
mais pas forcément à tous les acteurs du marché. Car, ici, la cohérence est
fondamentale : si le message qu’une entreprise diffuse n’est pas en accord avec ses
valeurs et son histoire, cette stratégie peut s’avérer contre-productive. En somme, faire
du marketing durable ne veut pas dire mentir pour vendre des produits ou des
services en masse.
Néanmoins, il est tout à fait possible de développer un marketing durable et
de changer d’orientation pour une entreprise donnée, pour le bien de ses
consommateurs, de la planète, et son image de marque, etc.
Il lui faudrait s’engager pour une cause qui fait sens au regard de son activité,
mettre en place des actions concrètes qui font écho à ses préoccupations
écologiques, économiques ou sociales, et tisser des partenariats avec des acteurs
qui partagent les mêmes valeurs. Le tout en favorisant la transparence à chaque
étape du processus, et en communiquant en continu avec ses audiences sur ce
thème.
DEUXIEME CHAPITRE
STRATEGIE ET MARKETING
QUELLES RELATIONS?
1. DEFINITIONS ET CONCEPTS
1.1. la stratégie et ses variables
Définir des buts, choisir et mettre en œuvre des moyens pour les atteindre.
Variables technico-
économiques
Résultats, croissance,
positionnement,
concurrence, etc.
Variables sociales
Variables politiques
Motivations, climat
Pouvoir, mngt,
social, implication,
direction, etc.
etc.
Le recours à l’ensemble des outils, méthodes, concepts:
§ Conçus au sommet de la hiérarchie de l’entreprise
§ Interprétés, intégrés et digérés par le tissu social
§ Soumis à l’environnement concurrentiel
§ Construisent en retour leur propre évolution
Une certaine remise en cause!!!
Imprévisibilité
Mondialisation
Rapport à Rapport au
l’autorité travail
Variables politiques Variables sociales
Pouvoir, mngt, Motivations, climat
direction, etc. social, implication,
etc.
Les invariants stratégiques
« L’invariant stratégique » est un facteur que l’on retrouve à des degrés divers
dans tout contexte stratégique.
Il s’agit de :
• La concurrence
• Les contraintes
• L’imprévisibilité
• L’efficacité
• La conception horizontale
• La concurrence
On ne conçoit pas de stratégie sans prise en compte des positionnements de la
concurrence
Toute stratégie implique un risque de stratégie en retour
• Les contraintes
La nature des contraintes internes:
ü Contraintes humaines
ü Contraintes naturelles
ü Contraintes financières
La nature des contraintes externes: les barrières à l’entrée/sortie
ü Barrières technologiques
ü Barrières juridiques
ü Barrières financières
• L’imprévisibilité
Une donnée de la mondialisation
Formes d’imprévus:
ü Imprévus Technologiques
ü Imprévus Naturels
ü Imprévus concurrentiels
• L’efficacité
Une bonne stratégie est une stratégie efficace
Une stratégie bien préparée n’est pas obligatoirement efficace
• La conception horizontale
L’entreprise est un rassemblement d’unités fonctionnelles reposant sur une logique verticale.
A l’inverse, la stratégie est une approche horizontale.
1. DEFINITIONS ET CONCEPTS
1.2. Stratégie de l’entreprise, stratégie marketing et marketing stratégique
Une fois choisies, les grandes lignes de la stratégie doivent être connues de tous car
la stratégie est aussi une forme de communication de l’entreprise. Il est fondamental
que chacun connaisse et comprenne ce que veut l’entreprise et comment elle entend
s’y prendre pour réussir. La stratégie confère à l’ensemble de l’entreprise une
orientation générale à long terme qui coordonne les Hommes, les actions, les moyens.
1.2.2. Stratégie marketing
ANALYSE
1. Opportunités
PLANIFICATION 1ère phase:
2. Objectifs
MARKETING
3. Moyens
4. Plans
STRATEGIQUE
EXECUTION
2ème phase: 5. Mise en œuvre
MARKETING
OPERATIONNEL CONTROLE
6. Contrôle
La première phase: le marketing stratégique
Dans l’optique marketing, ce que l’acheteur recherche ce n’est pas le prdt en lui-
même mais le service ou la solution à un problème que le prdt est susceptible
d’apporter (à travers différentes technologies qui peuvent changer et évoluer
dans le tps).
Demande
Productivité Investissements
Baisse des coûts Economies d’échelle
Ø Le marketing stratégique
•Permet d’élaborer la stratégie marketing globale de l’entreprise.
•Fonctionne sur le long terme.
•S’appuie sur des actions liées à des études et à des analyses approfondies de l’environnement interne et
externe de l’entreprise (clients et concurrents, forces et faiblesses, opportunités et menaces, etc.).
•Place le client au centre de ses intérêts.
Ø Le marketing opérationnel
•Cherche les moyens pour mettre en œuvre la stratégie marketing afin de produire des résultats directs.
•Vise des actions à court et à moyen terme.
•Repose sur des actions liées à la communication, aux politiques de produits, à la tarification, à la
distribution et à la communication.
.
Travail demandé
La question fondamentale à ce niveau est de savoir dans quelle activité le groupe doit être
présent et quelle stratégie de développement il doit adopter. Il s’agira d’allouer les budgets,
de faire des choix de diversification ou de concentration, de croissance interne ou externe
(rachat d’entreprises).
Les objectifs du groupe sont agrégés pour l’ensemble des activités. Il s’agit de la croissance,
la rentabilité, le retour sur investissement, la valorisation du capital, etc.
L’entreprise répond généralement de ses performances devant les actionnaires au niveau du
groupe.
Identité de l’entreprise
« la présentation de soi d’une organisation », repérable dans « les indices qu’elle offre
d’elle-même par son comportement, sa communication, et son symbolisme, qui constituent
ses formes d’expression » (van Rekom et alii, 1991)
L'identité est l'image collective de l'entreprise pour l'ensemble de ses collaborateurs. Elle
représente le caractère propre et unique de l'organisation. L'identité se caractérise par
sa manifestation visible, la culture d'entreprise, ainsi que par le style de leadership et la
personnalité du dirigeant. Elle englobe également sa vision et ses valeurs.
u Lorsqu'ils ont créé LinkedIn en 2003, Reid Hoffman et Allen Blue ont formulé la vision
suivante : « Créer une opportunité économique pour chaque membre de la main-d'œuvre
mondiale ».
u Du côté d'Airbnb, Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharczyk ont présenté une vision
dont le sens dépasse le fait même de louer des biens pour voyager : « Tirer avantage de
l'aspiration humaine universelle à être à sa place - du désir de se sentir accueilli, respecté et
apprécié pour qui vous êtes, où que vous soyez ».
u Chez Google, Larry Page et Sergey Brin ont modestement souhaité « permettre l'accès aux
informations du monde entier en un seul clic ».
Les valeurs sont l'ensemble des croyances communes développées au cœur de l'entreprise. Elles
se transmettent aux collaborateurs, mais aussi aux clients. Les valeurs d'une entreprise ont une
influence sur sa manière de travailler et de communiquer, et fondent ce qu'on nomme la culture
d'entreprise.
Un certain nombre de valeurs est commun à plusieurs secteurs d'activité et types
d'entreprises. Par exemple, l'innovation, la créativité ou encore l'excellence peuvent
guider les actions d'une entreprise de manière générale.
D'autres valeurs sont inhérentes à un secteur d'activité. Par exemple, la qualité est
une valeur mise en avant par les sociétés exerçant dans l'agroalimentaire, tout
comme la confiance est une valeur plébiscitée par les sociétés d'assurance.
Mission de l’entreprise
Une organisation trouve sa raison d’être dans l’accomplissement d’une tâche spécifique
au sein de son environnement: fabriquer des voitures, fournir un logement pour la nuit,
etc.
Au départ, la mission de l’organisation est généralement claire. Avec le temps, le
développement de nouveaux prdts et l’évolution des marchés, il se peut que cette
mission s’estompe. Elle n’est plus assez motivante pour la direction ou encore non
adaptée à l’évolution de l’environnement.
On définit un domaine d’activité comme étant « une unité organisationnelle qui vend
un ensemble identifié de prdts à un ensemble identifié de clients ».
Chaque secteur d’activité est dirigé de façon autonome avec des objectifs et des
ressources propres à l’intérieur du groupe. Il revient à chaque groupe de savoir
comment répartir ses multiples activités en centres de décision autonomes. Mais
cette autonomie ne veut pas dire indépendance et les grandes décisions stratégiques
devront être validées au niveau supérieur et elles devront s’inscrire dans la stratégie
globale du groupe.
En matière de domaine d’activité, il faut choisir les marchés où l’entreprise doit être
présente, càd du portefeuille d’activités, et la conquête ou le maintien d’avantages
concurrentiels.
La politique de marque, qui peut être un des av.cc, se situe également à ce niveau.
Il faudra allouer les budgets entre marques et activités, opter pour la différenciation
ou la domination de coûts, faire des choix de lancement de prdt, définir des
stratégies pour la conquête de marchés.
Exp:
Tesla fabrique bien évidemment des voitures électriques, mais il fabrique aussi des batteries à
grande capacité pour une utilisation à domicile. Ainsi, ces deux produits ont des exigences
bien distinctes, notamment en matière de fabrication, ils s’adressent à des marchés
différents, ils possèdent des méthodes de vente et de marketing bien à eux, etc.
L’Oréal est réparti en 3 grands secteurs: grand public, séléctif (luxe) et professionnels
(coiffeurs).
Au sein du domaine grand public, deux grandes entreprises couvrent chacune un ensemble de
marques: l’Oréal Paris et Garnier. Au sein de Garnier, on distinguera notamment la marque
Garnier et Gemey-Maybelline.
Si on analyse le rôle des responsables dans ces différentes structures et les types de décisions
prises à ces différents niveaux, on avancera que le niveau corporate est celui du groupe et des
3 grands secteurs. Alors que le niveau SBU se situe au niveau des entreprises et des marques.
Différentes optiques de définition du domaine d’activité stratégique
Se centrer sur les besoins : meilleure appréhension des concurrents (exp Pepsi)
Différentes optiques de définition du DAS ou métier
v Recours aux critères technologiques liés au processus de production du prdt
pour distinguer ces activités.
Il s’agit de ce qu’on appelle également des métiers.
Un verrier: métier du verre plat et métier du verre soufflé
Fabricant de prdts alimentaires: métier de congélation, métier de l’ultra-frais, métier
de la conserve, métier de la déshydratation, etc.
Un DAS :
§ Correspond à une activité (ou un ensemble d’activités liées entre elles) pouvant
faire objet d’une planification autonome, indépendamment du reste de
l’entreprise.
§ A ses propres concurrents.
§ A un responsable clairement identifié en charge de la planification et du contrôle
des principaux facteurs ayant une incidence sur le profit.
1.3. La stratégie opérationnelle
Une des principales options de la stratégie générale de l’entreprise concerne les choix
de ses futurs domaines d’activité (les couples produit/marché) et l’importance relative
à accorder à chacun d’eux, en termes de ressources financières, matérielles et
humaines. C’est que l’on appelle « portefeuille d’activités de l’entreprise ».
La matrice est divisée en quatre zones (quadrants) qui croisent les taux de
croissance (forts et faibles) et les parts de marché relatives (fortes et faibles).
Ces zones définissent quatre situations fondamentalement différentes en
termes de besoins financiers nécessaires à leur fonctionnement et qui devront
être gérées de façon distincte sur le plan de la stratégie mkg à adopter.
Attrait au marché: il n’est pas mesuré seulement à partir de son taux de croissance
mais résulte d’une pondération entre ce dernier et différents autres facteurs tq la taille
actuelle du marché, les perspectives d’innovation technologique, l’importance des
investissements pour entrer sur le marché ou pour s’y maintenir, etc.
La compétitivité potentielle de l’entreprise sur le marché est appréciée à partir d’une
combinaison de critères tq la part de marché actuelle de l’entreprise, l’importance des
ressources financières, technologiques et humaines, ses prix de revient relatifs, la
qualité et l’originalité de ses prdts, son image et sa réputation, etc.
Plus les domaines sont proches de l’angle
supérieur gauche (attraits et compétitivité
forts), plus ils sont intéressants pour
l’entreprise en termes de rentabilité
potentielle.
chaque zone correspond à un positionnement
spécifique.
Surface des cercles est proportionnelle à
l’importance dans le Chiffre d’affaires total.
Les autres zones correspondent à des positions stratégiques mal définies et souvent
difficiles à interpréter. La note moyenne peut refléter soit des évaluations très élevées
sur certains critères et très faibles sur d’autres soit une évaluation moyenne sur
l’ensemble des critères. Deuxième cas est généralement le reflet de l’imprécision de
l’information détenue ou de son absence.
Avantages par rapport à la matrice BCG
Ø Évaluation des domaines d’activités
actuelles mais aussi potentiels.
Ø Prise en compte d’un grand nombre de
facteurs et évaluation plus fine et
pertinente d’un marché et la
compétitivité de l’entreprise.