Commande Electrique 3
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Chapitre2 : Commande électrique et automatisation des pompes, des ventilateurs et des compresseurs
Introduction
Les pompes, ventilateurs et compresseurs, destinés à véhiculer des fluides et/ou des gaz, ont pour objet
de transférer de l’énergie mécanique aux fluides qui les traversent, en vue d’augmenter la pression.
1/ Les pompes
Les circulateurs : Nous appellerons circulateurs les équipements dont l’axe d’entrée et l’axe de sortie
sont identiques. En général, ils sont réservés aux petites et moyennes puissances.
Les pompes : Nous appellerons pompes les équipements dont l’axe d’entrée et l’axe de sortie sont
différents. En général, ils sont réservés aux gros débits.
On distingue principalement deux types de pompes; les pompes centrifuges et les pompes volumétriques :
1-1-1/ Constitution
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1-1-2-a/ Une pompe est dite montée en charge si, lorsque le circuit est correctement disposé,
elle se remplit toute seule du produit à pomper, par exemple le bac d'aspiration situé au dessus
de la pompe, ou bac sous pression par exemple.
1-1-2-b/ Une pompe est dite montée en aspiration si son bac d'alimentation est situé en dessous
du niveau de la pompe. Si elle est initialement vide de tout produit, elle doit donc se remplir de liquide
avant de démarrer. Dans le cas où elle se remplit toute seule après démarrage, la pompe est dite
auto-amorçante.
1-1-2-c/ Amorçage
Pour fonctionner une pompe centrifuge doit être initialement remplie de liquide. En effet, la rotation
de la roue dans le vide (Air à une très faible masse volumique), donne une pression dynamique trop faible
pour créer une dépression suffisante pour aspirer le liquide.
En pratique, avec le montage en charge, la pompe se remplit naturellement de fluide est n'a pas
donc besoin d'être "amorçée".
Le montage en aspiration, à l'inverse, nécessite d'amorçer la pompe, c'est à dire de la remplir de liquide
avant de la démarrer. Il convient également d'empêcher sa vidange en cas d'arrêt, par présence d'un clapet
à l'aspiration.
Q
Figure 4 : Courbe caractéristique de la pompe
Dans le cas simple d’un réseau constitué d’un bassin d’alimentation et d’un réservoir. La courbe
du réseau est exprimée de façon générale par la relation suivante :
8.LTot
H = hgéo + λ. .Q 2 = hgéo + K .Q 2
π .g.D
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Avec : hgéo représente la différence d’altitude, LTot : représente la longueur équivalente totale
des conduites d’aspiration et de refoulement (LTot = LAsp+ LRef), D : diamètre de la conduite,
λ : coefficient de perte de charge.
2/ Les compresseurs
L’élévation de pression d’un gaz pour un compresseur est utilisée pour atteindre un niveau de pression
déterminé par des processus tels que :
- Les réactions chimiques ;
- La liquéfaction ou la séparation ;
- L’alimentation des réseaux d’air comprimé...etc.
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Le taux de compression (τ) : c’est le rapport entre la pression de refoulement et la pression d'aspiration :
P
τ = ref > 1
Pasp
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- Ventilateurs centrifuges : l'air est aspiré parallèlement à l'axe de rotation et propulsé par force centrifuge
perpendiculairement à ce même axe.
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- Ventilateurs tangentiels : l'air est aspiré et refoulé sensiblement perpendiculairement à l'axe de rotation.
3-1-1/ Soufflage : dans ces applications on dit soufflante au lieu de ventilateur, les soufflantes génèrent
un flux d'air ciblé, ce dernier est notamment utilisé dans les domaines de la technique alimentaire
et de la technique des surfaces pour souffler toutes sortes de fluides.
3-1-2/ Aspiration : dans ces applications on dit aspirateur au lieu de ventilateur. Il est extrêmement
important que les matières restent fixées en un point donné lors de l'usinage sur les installations servant
notamment au travail du bois, de la pierre ou aussi de tissus.
Maintenant on dit extracteur au lieu de ventilateur, un four pour la fabrication du ciment
a les problématiques suivantes : haute température, poussières très fines, présence d'acides sous forme
gazeuse, l'extraction de fumée et la filtration de celle-ci est importante et obligatoire
3-1-3/ Chauffage : une unité chauffante installée en amont permet de faire passer l'air chauffé
jusqu'à 230°C directement à travers le ventilateur. Ce mode de chauffage est notamment utilisé
pour le soudage, le collage et le séchage accéléré de granulés plastiques et autres matériaux.
3-1-4/ Aération : pour assurer l’aération de locaux, zones de travail on souffle généralement de l’air frais
dans la zone où l’air est fortement pollué et on aspire l'air impur à travers des filtres. Cela assure
un renouvellement permanent de l’air, en particulier dans les endroits entraînant des taux élevés
de substances nocives tels que les cabines de peinture, les postes de soudage, les réservoirs d'huile
et les garages automobiles.
3-1-5/ Refroidissement : le refroidissement à air présente des avantages notables dans de nombreux
domaines par rapport au refroidissement à l’eau. Le refroidissement à air peut se faire directement,
mais il est sans contact et ne produit pas de vapeurs ni d'eaux usées. Il n’y a donc pas de risque
de mélanger ou de salir les matières refroidies ni d’endommager par exemple des composants
électroniques. Le dosage du flux d’air permet d’adapter parfaitement la durée du refroidissement
aux besoins de l'application. Il est aussi possible d’avoir recours à de l’air refroidi artificiellement.
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3-1-6/ Séchage : avant d’être réutilisés, travaillés ou expédiés, de nombreux matériaux et biens doivent
être soumis à un nettoyage approfondi. Ce nettoyage se fait généralement à l’eau (additionnée le cas
échéant de divers produits détergents). Après nettoyage, les résidus d’eau et de produits de nettoyage
sont éliminés avec de l’air. Dans la plupart des cas, le séchage se fait sous pression.
- La partie opérative (P.O.) : que l’on appelle également partie puissance, c’est la partie visible
du système qui permet de transformer la matière première. Elle est composée d’éléments mécaniques,
d’actionneurs (vérins, moteurs), de préactionneurs (distributeurs et contacteurs) et des éléments
de détection (capteurs, détecteurs). Pour réaliser les mouvements il est nécessaire de fournir une énergie
à la P.O. (Électrique, pneumatique (air sous pression), hydraulique (huile sous pression)).
- La partie commande (P.C.) : c’est la partie qui traite les informations, elle gère et contrôle
le déroulement du cycle (cerveau).
- Le pupitre : permet d’intervenir sur le système (marche, arrêt, arrêt d’urgence...) et de visualiser
son état (voyants).
Un automate programmable industriel (API) est une forme particulière de contrôleur à microprocesseur
qui utilise une mémoire programmable pour stocker les instructions et qui implémente différentes
fonctions pour commander les machines et les processus. La création et la modification des programmes
de l’API ne sont pas réservées aux seuls informaticiens. Les concepteurs de l’API l’ont préprogrammé
pour que la saisie du programme de commande puisse se faire à l’aide d’un langage simple.
Les variateurs de vitesse et les démarreurs suppriment ces inconvénients. La technologie électronique
leur a donné plus de souplesse et a étendu leur champ d’application.
Pour démarrer les moteurs électriques et contrôler leur vitesse, les démarreurs rhéostatiques
et les variateurs mécaniques ont été les premières solutions ; puis les variateurs électroniques
de vitesse (Variateur) se sont imposés dans l’industrie comme la solution moderne, économique, fiable
et avec le minimum entretien.
Un variateur est un convertisseur statique d’énergie dont le rôle consiste à moduler l’énergie électrique
fournie au moteur.
Les variateurs assurent une mise en vitesse et une décélération progressives, ils permettent une adaptation
précise de la vitesse aux conditions d’exploitation. Les variateurs sont : du type redresseur contrôlé
pour alimenter les moteurs à courant continu, ceux destinés aux moteurs à courant alternatif
sont des convertisseurs de fréquence comme les onduleurs et les cycloconvertisseurs.
Les convertisseurs de fréquence modernes permettent l’alimentation des moteurs asynchrones standards
avec des performances analogues aux meilleurs variateurs de vitesse à courant continu.
Certains constructeurs proposent même des moteurs asynchrones avec des variateurs insérés dans
une boîte à bornes adaptée.
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Si un écart est détecté suite à une variation de la vitesse, les grandeurs appliquées au moteur
(tension et / ou fréquence) sont automatiquement corrigées de façon à ramener la vitesse à sa valeur
initiale (de consigne). Grâce à la régulation, la vitesse est pratiquement insensible aux perturbations.
La précision d’un régulateur est généralement exprimée en % de la valeur nominale de la grandeur
à réguler.
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Les réglages comme : limites de vitesse, rampes, limitation de courant…etc. se font soit par claviers
intégrés ou par PC pour charger l’automate. De même, les différents ordres : marche, arrêt et freinage
peuvent être donnés par les méthodes cité précédemment.
Les paramètres de fonctionnement et les informations d’alarme et de défauts peuvent être visualisés
par des voyants, des afficheurs ou des écrans.
Les tensions nécessaires pour l’ensemble des circuits de contrôle et de mesure sont fournies
par une alimentation intégrée au variateur et séparée galvaniquement du réseau.
Le circuit de puissance est constitué par un redresseur et un onduleur qui, à partir de la tension redressée,
produit une tension d’amplitude et fréquence variables. Pour respecter la directive CE (Communauté
Européenne) et les normes associées, un filtre réseau est placé en amont du pont redresseur.
Le redresseur est en général équipé d’un pont à diodes et d’un circuit de filtrage constitué
d’un ou plusieurs condensateurs en fonction de la puissance.
Le pont onduleur, connecté à ces condensateurs, utilise six semi-conducteurs de puissance en général
des IGBT et des diodes connectées anti parallèles avec l’IGBT (Diode de roue libre).
Des capteurs internes pour mesurer le courant moteur, la tension continue présente aux bornes
des condensateurs et dans certains cas les tensions présentes aux bornes des diodes du pont redresseur
et du moteur ainsi que toutes les grandeurs nécessaires au contrôle et à la protection de l’ensemble.
- Une alimentation pour les circuits électronique bas niveau.
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