Les Nombres Complexes Partie 1
Les Nombres Complexes Partie 1
Les Nombres Complexes Partie 1
𝑧 = 𝑧 ′ si et seulement si 𝑥 = 𝑥 ′ et 𝑦 = 𝑦 ′
Exemple :
On considère les deux nombres complexes 𝑧1 = 𝑥 − 1 + (𝑦 + 2)𝑖 et 𝑧2 = −2𝑥𝑖 + 𝑦 ou 𝑥 et 𝑦 sont des réels
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Déterminons 𝑥 et 𝑦 pour que 𝑧1 = 𝑧2
−4
𝑅𝑒(𝑧1 ) = 𝑅𝑒(𝑧2 ) 𝑥−1=𝑦 𝑦 =𝑥−1 𝑦=𝑥−1 𝑦= 3
On a : 𝑧1 = 𝑧2 ⟺ { ⟺{ ⟺{ ⟺{ −1 ⟺ {
𝐼𝑚(𝑧1 ) = 𝐼𝑚 (𝑧2 ) 𝑦 + 2 = −2𝑥 𝑥 − 1 + 2 = −2𝑥 𝑥= 3 𝑥=
−1
3
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̅̅̅̅̅
𝑧
𝑧1 . 𝑧2 et ̅̅̅̅
Calculer :𝑧1 𝑧̅1 et ̅̅̅̅̅̅̅ 𝑧2 2 et ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑧1 + 𝑧2 et ( 1 ) et 𝑧1 + 𝑧̅1 et 𝑧2 − 𝑧̅2
𝑧2
2 2 2
On a : 𝑧1 𝑧̅1 = 𝑅𝑒(𝑧1 ) + 𝐼𝑚(𝑧1 ) = 2 + (−1)2 = 5
𝑧1 . 𝑧2 = 𝑧̅1 . 𝑧̅2 = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
Et on a : ̅̅̅̅̅̅̅ (2 − 𝑖). ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
(5 + 3𝑖) = (2 + 𝑖 )(5 − 3𝑖 ) = 10 − 6𝑖 + 5𝑖 − 3𝑖 2 = 10 − 𝑖 + 3 = 13 − 𝑖
Et on a : 𝑧1 𝑧2 = (3 − 5𝑖 )(√7 + 2𝑖) = (3√7 − (−5) × 2) + 𝑖(3 × 2 + (−5) × √7) = (3√7 + 10) + 𝑖(6 − 5√7)
2
Et on a : √7𝑧2 = √7(√7 + 2𝑖) = √7 + 2√7𝑖 = 7 + 2√7𝑖
3. Inverse d’un nombre complexe :
Propriété 5 :
1 ̅̅̅
𝑧 𝑥 𝑦
On considère le nombre complexe𝑧 = 𝑥 + 𝑦𝑖, Si 𝑧 ≠ 0 alors = = − 𝑖
𝑧 𝑧.̅̅̅
𝑧 𝑥 2+𝑦 2 𝑥 2 +𝑦 2
Exemple :
1 √5−𝑖 √5 1 √5 1
=( = 2 − 2 𝑖= − 6𝑖
√5+𝑖 √5+𝑖 )(√5−𝑖 ) √5 +12 √5 +12 6
1 2+3𝑖 2 −3 2 3
2−3𝑖
= (2−3𝑖)(2+3𝑖)
= 22 +(−3)2 − 22 +(−3)2 𝑖 = 13 + 13 𝑖
4. Division de deux nombres complexes :
Propriété 6 :
𝑧 ̅̅̅′
𝑧𝑧
On considère le nombre complexe 𝑧 = 𝑥 + 𝑦𝑖 et 𝑧 ′ = 𝑥 ′ + 𝑦 ′ 𝑖 , Si 𝑧 ′ ≠ 0 alors 𝑧′ = 𝑧 ′ .𝑧̅̅̅′
Exemple :
2+𝑖 (2+𝑖)(4+3𝑖) 8+6𝑖+4𝑖+3𝑖 2 8+10𝑖+3×(−1) 5 10 1 2
4−3𝑖
= (4−3𝑖)(4+3𝑖) = 42 +(−3)2
= 25
= 25 + 25 𝑖 = 5 + 5 𝑖
Application 1 :
1) Ecrire sous forme algébrique les nombre complexes suivants :
√3+2𝑖 √3−2𝑖 2+𝑖 2 2+𝑖
a) 𝑧1 = + b) 𝑧2 = (1 + 𝑖 ) (1−𝑖 ) − (1 + 𝑖 ) (1−𝑖 ) + 6
√3−2𝑖 √3+2𝑖
2) Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑦𝑖 un nombre complexe, résoudre dans ℂ les équations suivantes :
a) (𝐸1 ) ∶ (−1 + 4𝑖 )𝑧 + (1 − 2𝑖 ) = 𝑖𝑧 + 3 1+3𝑖𝑧 𝑧+2
b) (𝐸2 ) ∶ 1+3𝑧 = 𝑖 𝑧−5
3) Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑦𝑖 et 𝑧 ′ = 𝑥 ′ + 𝑦 ′ 𝑖 deux nombres complexes, résoudre dans ℂ les systèmes suivants :
′
(𝑆1 ) ∶ {2𝑖𝑧 + 3𝑧 =𝑖 3𝑧 − 2𝑧 ′ = −11
a) b) (𝑆2 ) ∶ {
𝑖𝑧 + 𝑧 ′ = 2 𝑖𝑧 + (1 + 𝑖 )𝑧 ′ = 3(4 − 𝑖 )
4) Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑦𝑖 un nombre complexe, déterminer tous les nombres complexes 𝑧 dans chacun des cas suivantes :
a) ((𝑧 − 𝑖 )2 − (3 − 𝑧)2 )𝜖ℝ b)
1−𝑖𝑧
𝜖𝑖ℝ
1+𝑧
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l’axe des ordonnée s’appelle l’axe imaginaire.
Le point 𝑂 a pour affixe 0 qui est à la fois réel et imaginaire pur.
Pour tous points 𝑀 et 𝑁 du plan complexe ℘ on a : 𝐴𝑓𝑓 (𝑀) = 𝐴𝑓𝑓(𝑁) ⇔ 𝑀 = 𝑁
Pour tous vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 du plan complexe ℘ on a : 𝐴𝑓𝑓 (𝑢 ⃗ ) = 𝐴𝑓𝑓 (𝑣 ) ⇔ 𝑢
⃗ =𝑣
Application 2 :
1) Représenter le point 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ont pour affixe respective −3 − 𝑖 et 2 et 3𝑖.
2) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝐺
Soit 𝐺 le point d’affixe 3 + 2𝑖, soit 𝐸 le point tel que 𝐶𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ , quelle est l’affixe de 𝐶𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗ .
3) Soient 𝑀 et 𝑁 deux points symétriques par rapport à 𝑂, que remarque-t-on sur les affixes 𝑀 et 𝑁 ?
4) Soient 𝑀 et 𝑁 deux points symétriques par rapport à l’axe (𝑂; 𝑢 ⃗ ) , que remarque-t-on sur les affixes 𝑀 et 𝑁 ?
5) Soient 𝑀 et 𝑁 deux points symétriques par rapport à l’axe (𝑂; 𝑣 ) , que remarque-t-on sur les affixes 𝑀 et 𝑁 ?
2. Représentation géométrique de la somme et la différence et de la multiplication par
un nombre réel :
Propriété 7 :
Soit 𝑧1 = 𝑥1 + 𝑦1 𝑖 et 𝑧2 = 𝑥2 + 𝑦2 𝑖 deux nombres complexes, avec
𝑥1 , 𝑦1 , 𝑥2 , 𝑦2 quatre réels, et 𝑀 et 𝑁 leur image respective dans le plan
complexe, Alors :
𝑧 = 𝑧1 + 𝑧2 = 𝑥1 + 𝑥2 + (𝑦1 + 𝑦2 )𝑖 a pour image le point 𝑃 tel
que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑁, d’autre terme :
𝐴𝑓𝑓 (𝑃 ) = 𝐴𝑓𝑓 (𝑀) + 𝐴𝑓𝑓(𝑁)
C’est-à-dire 𝑂𝑀𝑃𝑁 est un parallélogramme.
Le vecteur 𝑀𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝑁
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ a pour affixe le complexe
𝑀𝑁 = 𝑧𝑁 − 𝑧𝑀 = 𝑧2 − 𝑧1 = 𝑥2 − 𝑥1 + 𝑦2 − 𝑦1 𝑖, d’autre
𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
terme : 𝐴𝑓𝑓(𝑀𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐴𝑓𝑓(𝑁) − 𝐴𝑓𝑓(𝑀)
Propriété 8 :
⃗ et 𝑉
Soit 𝑈 ⃗ deux vecteurs d’affixes 𝑧 et 𝑧 ′ , alors :
Le vecteur 𝑈 ⃗ +𝑉⃗ a pour affixe 𝑧 + 𝑧 ′ , d’autre terme :
⃗ +𝑉
𝐴𝑓𝑓(𝑈 ⃗ ) = 𝐴𝑓𝑓(𝑈
⃗ ) + 𝐴𝑓𝑓(𝑉
⃗)
⃗ −𝑉
Le vecteur 𝑈 ⃗ a pour affixe 𝑧 − 𝑧 ′ , d’autre terme :
𝐴𝑓𝑓(𝑈 ⃗ −𝑉 ⃗ ) = 𝐴𝑓𝑓(𝑈 ⃗ ) − 𝐴𝑓𝑓(𝑉⃗)
⃗ a pour affixe 𝑘. 𝑧, d’autre terme :
Si 𝑘𝜖ℝ, le vecteur 𝑘. 𝑈
𝐴𝑓𝑓(𝑘. 𝑈⃗ ) = 𝑘. 𝐴𝑓𝑓(𝑈 ⃗)
Remarque :
⃗ + 𝛽. 𝑉
A l’aide de ce proposition, on peut établir ce résultat suivant : 𝐴𝑓𝑓(𝛼. 𝑈 ⃗ ) = 𝛼. 𝐴𝑓𝑓(𝑈
⃗ ) + 𝛽. 𝐴𝑓𝑓(𝑉
⃗)
Exemples :
1) On considère les points 𝐴 et 𝐵 des affixes seulement si : 𝐶 (−2; 3).
respectives : 𝑧𝐴 = 3 + 2𝑖 et 𝑧𝐵 = 1 + 5𝑖. 2) On considère les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐸 des affixes
Déterminons l’affixe du point 𝐶 (𝑎; 𝑏) pour lequel respectives : 𝑧𝐴 = 3 − 4𝑖 et 𝑧𝐵 = 7 − 𝑖 et 𝑧𝐸 = 1 + 𝑖.
𝑂𝐴𝐵𝐶 est un parallélogramme : Et soit 𝑀(𝑥; 𝑦) le point du plant définie par :
Le quadrilatère 𝑂𝐴𝐵𝐶 est un parallélogramme si et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
−𝐴𝑀 𝐵𝑀 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑀 = ⃗0
seulement si : ⃗⃗⃗⃗⃗𝑂𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 Déterminons l’affixe du point 𝑀, puis déduirons la
Alors : quadrilatère 𝑂𝐴𝐵𝐶 est un parallélogramme si nature du quadrilatère 𝐴𝐵𝑀𝐸:
et seulement si : 𝑧𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑧𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a : −𝐴𝑀 𝐵𝑀 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑀 = ⃗0
L’affixe de vecteur 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ : ⇔ −𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 + 𝑧𝐵𝑀 + 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑀 = 𝑧⃗0
On a : 𝑧𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑧𝐶 − 𝑧𝑂 = 𝑎 + 𝑏𝑖 ⇔ −(𝑧𝑀 − 𝑧𝐴 ) + 𝑧𝑀 − 𝑧𝐵 + 𝑧𝑀 − 𝑧𝐸 = 0
L’affixe de vecteur 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ : ⇔ 𝑧𝑀 = 𝑧𝐸 + 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
On a : 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗ ⇔ 𝑧𝑀 = 5 + 4𝑖
𝐴𝐵 = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
= (1 + 5𝑖 ) − (3 + 2𝑖 ) Par suite : 𝑀(5; 4)
= −2 + 3𝑖 Et on a : −𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑀 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐸𝑀 = ⃗0
Alors : 𝑧𝑂𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑧𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ⇔ 𝑎 + 𝑏𝑖 = −2 + 3𝑖 ⇔ −(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝐵𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐸𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗
⇔ 𝑎 = −2 et 𝑏 = 3 ⇔ −𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐸𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗
Par suite 𝑂𝐴𝐵𝐶 est un parallélogramme si et ⇔ 𝐸𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
4/13
Finalement : le quadrilatère 𝐴𝐵𝑀𝐸 est un parallélogramme.
Application 3 :
11
On considère les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 ont pour affixe respective 𝑧𝐴 = −2 + 𝑖 et 𝑧𝐵 = 3 + 3𝑖 et 𝑧𝐶 = 1 + 𝑖.
5
1) Calculer les affixes des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 .
2) Déduire que les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 sont alignés.
3) Représenter des points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶
3. Représentation géométrique du conjugue et de l’opposée d’un nombre complexe :
Propriété 9 :
Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑦𝑖 un nombre complexes, avec 𝑥 et 𝑦 des nombres réels, et 𝑀
son image dans le plan complexe, Alors :
La symétrie par rapport à l’axe des abscisses (𝑂; 𝑢
⃗ ) transforme le
point 𝑀(𝑥; 𝑦) en 𝑁(𝑥; −𝑦) d’affixe :
𝐴𝑓𝑓 (𝑁) = 𝑧̅
La symétrie par rapport à l’axe des ordonnées (𝑂; 𝑣 ) transforme le
point 𝑀(𝑥; 𝑦) en 𝑄 (−𝑥; 𝑦) d’affixe :
𝐴𝑓𝑓 (𝑄) = −𝑧̅
La symétrie par rapport à l’origine 𝑂 transforme le point 𝑀(𝑥; 𝑦)
en 𝑃 (−𝑥; −𝑦) d’affixe :
𝐴𝑓𝑓(𝑃 ) = −𝑧
4. L’interprétation complexe de la linéarité, de parallélisme et du barycentre :
a. Linéarité de trois points du plan :
Propriété 10 :
Soit 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 des points deux à deux distincts d’affixes respectives 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 et 𝑧𝐶 .
𝑧 −𝑧
Les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 sont alignés si, et seulement si : 𝑧𝐶 −𝑧𝐴 𝜖ℝ
𝐵 𝐴
Preuve :
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘. 𝐴𝐵
Les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 sont alignés si, et seulement si : ∃𝑘𝜖ℝ ∶ 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑧𝐶 −𝑧𝐴 𝑧𝐶 −𝑧𝐴
Alors : 𝑧𝐶 − 𝑧𝐴 = 𝑘 (𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ) ⇔ 𝑧 −𝑧 = 𝑘 ⇔ 𝑧 −𝑧 𝜖ℝ
𝐵 𝐴 𝐵 𝐴
Exemple :
On considère les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 ont pour affixe respective 𝑧𝐴 = 6 − 𝑖 et 𝑧𝐵 = 1 − 11𝑖 et 𝑧𝐶 = 7 + 𝑖.
Montrons que les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 sont alignés :
𝑧 −𝑧
On sait que 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 sont alignés si et seulement si : 𝑧𝐶 −𝑧𝐴 𝜖ℝ
𝐵 𝐴
𝑧 −𝑧 7+𝑖−6+𝑖 1+2𝑖 1+2𝑖 −1
On a : 𝑧𝐶 −𝑧𝐴 = 1−11𝑖−6+𝑖 = −5−10𝑖 = −5(1+2𝑖) = 5
𝜖ℝ
𝐵 𝐴
Par suite : les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 sont alignés
b. Parallélisme de deux droites du plan :
Propriété 11 :
Soit 𝐴 , 𝐵 , 𝐶 et 𝐷 quatre points du plan d’affixes respectives 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 et 𝑧𝐶 et 𝑧𝐷 tels que 𝐴 ≠ 𝐵 et 𝐶 ≠ 𝐷.
𝑧𝐶 −𝑧𝐷
Les droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) sont parallèles si, et seulement si : 𝜖ℝ
𝑧𝐵 −𝑧𝐴
Preuve :
Les points (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) sont parallèles si, et seulement si : ∃𝑘𝜖ℝ ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶 = 𝑘. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
𝑧𝐶 −𝑧𝐷 𝑧𝐶 −𝑧𝐷
Alors : 𝑧𝐶 − 𝑧𝐷 = 𝑘 (𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ) ⇔ =𝑘⇔ 𝜖ℝ
𝑧𝐵 −𝑧𝐴 𝑧𝐵 −𝑧𝐴
Remarque :
𝑧 −𝑧
Le quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme si, et seulement si : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ⇔ 𝑧𝐶 −𝑧𝐷 = 1
𝐵 𝐴
Exemple :
On considère les points 𝐴 , 𝐵 , 𝐶 et 𝐷 ont pour affixe respective 𝑧𝐴 = −1 et 𝑧𝐵 = 3 + 4𝑖 et 𝑧𝐶 = 1 − 𝑖 et 𝑧𝐷 = 4 + 2𝑖.
Montrons que les droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) sont parallèles :
𝑧 −𝑧
On sait que les droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) sont parallèles si et seulement si : 𝑧𝐶 −𝑧𝐷 𝜖ℝ
𝐵 𝐴
5/13
𝑧 −𝑧 1−𝑖−4−2𝑖 −3−3𝑖 −3(1+𝑖) −3
On a : 𝑧𝐶 −𝑧𝐷 = 3+4𝑖+1
= 4+4𝑖
= 4(1+𝑖)
= 4
𝜖ℝ
𝐵 𝐴
Par suite : les droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) sont parallèles.
c. Le barycentre des points du plan :
Propriété 12 :
Soit 𝐴 et 𝐵 deux points du plan d’affixes respectives 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 et soit (𝛼; 𝛽)𝜖ℝ2 tels que 𝛼 ≠ 𝛽 ≠ 0.
𝛼𝑧𝐴 +𝛽𝑧𝐵
L’affixe du barycentre 𝐺 du système pondéré {(𝐴; 𝛼 ); (𝐵; 𝛽)} est le complexe : 𝑧𝐺 = 𝛼+𝛽
Remarque :
Si (𝑧𝐴 ) et 𝐵(𝑧𝐵 ) , Le milieu 𝐼 du segment [𝐴𝐵] est le barycentre de système pondéré {(𝐴; 1); (𝐵; 1)}
𝑧 +𝑧
Alors l’affixe de 𝐼 est le nombre complexe 𝑧𝐼 = 𝐴 2 𝐵
Si (𝑧𝐴 ) et 𝐵(𝑧𝐵 ) et 𝐶 (𝑧𝐶 ) , Le centre de gravité 𝐻 du triangle 𝐴𝐵𝐶 est le barycentre de système pondéré
{(𝐴; 1); (𝐵; 1); (𝐶; 1)}
𝑧 +𝑧 +𝑧
Alors l’affixe de 𝐻 est le nombre complexe 𝑧𝐻 = 𝐴 𝐵 𝐶
3
Si 𝑛 est un entier naturel supérieur ou égal à 2 et (𝛼1 ; 𝛼2 ; 𝛼3 ; … ; 𝛼𝑛 )𝜖ℝ𝑛 tels que 𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 + ⋯ + 𝛼𝑛 ≠ 0
L’affixe du barycentre 𝐺 du système pondéré {(𝐴1 ; 𝛼1 ); (𝐴2 ; 𝛼2 ); (𝐴3 ; 𝛼3 ); … (𝐴𝑛 ; 𝛼𝑛 )} est le complexe :
𝛼1 𝑧𝐴1 + 𝛼2 𝑧𝐴2 + 𝛼3 𝑧𝐴3 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑧𝐴𝑛
𝑧𝐺 =
𝛼1 + 𝛼2 + 𝛼3 + ⋯ + 𝛼𝑛
Exemple :
On considère les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 ont pour affixe respective 𝑧𝐴 = 3 − 𝑖 et 𝑧𝐵 = 2 + 2𝑖 et 𝑧𝐶 = 1 − 5𝑖.
𝑧 +𝑧 3−𝑖+2+2𝑖 5+𝑖 5 1
L’affixe de 𝐼 le milieu du segment [𝐴𝐵] : 𝑧𝐼 = 𝐴 2 𝐵 = 2
= 2 = 2+2𝑖
−2𝑧𝐴 +4𝑧𝐵 −2(3−𝑖)+4(2+2𝑖) 2+10𝑖
L’affixe du barycentre 𝐺 du système pondéré {(𝐴; −2); (𝐵; 4)} : 𝑧𝐺 = −2+4
= −2+4
= 2
= 2 + 5𝑖
𝑧𝐴 +𝑧𝐵 +𝑧𝐶 3−𝑖+2+2𝑖+1−5𝑖 6−4𝑖
L’affixe du centre de gravité 𝐻 du triangle 𝐴𝐵𝐶 : 𝑧𝐻 = 3
= 3
= 2
= 3 − 2𝑖
Application 4 :
1 3 11
1) On considère les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 ont pour affixe respective 𝑧𝐴 = 1 + 𝑖 et 𝑧𝐵 = + 2𝑖 et 𝑧𝐶 = −1 − 𝑖.
2 2 2
Montrer que les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 sont alignés.
2) On considère les points 𝐴 , 𝐵 , 𝐶 et 𝐷 ont pour affixe respective 𝑧𝐴 = 3 + 𝑖 et 𝑧𝐵 = 2 − 2𝑖 et 𝑧𝐶 = 2𝑖 et 𝑧𝐷 = 1 + 5𝑖.
a) Représenter les points 𝐴 , 𝐵 , 𝐶 et 𝐷.
b) Montrer de deux façons différentes que 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme.
3) Soit 𝑥 et 𝑦 deux nombres réels. Soit les points 𝐴 , 𝐵 , 𝐶 et 𝐺 du plan complexe d’affixes respectives 𝑧𝐴 = 1 + 𝑦𝑖 et
𝑧𝐵 = 2𝑖 et 𝑧𝐶 = 𝑥 − 𝑖 et 𝑧𝐺 = 1 − 𝑖.
Déterminer les valeurs des réels 𝑥 et 𝑦 pour que le point 𝐺 soit le barycentre du système pondéré
{(𝐴; 1); (𝐵; 3); (𝐵; −2)}
IV. Module d’un nombre complexe et opérations :
Activité 3 :
1) On considère le nombre complexe 𝑧 = 𝑥 + 𝑦𝑖 ou 𝑥 et 𝑦 sont des réels et 𝑀(𝑥; 𝑦) l’image du nombre 𝑧 dans le plan
complexe ℘, Calculer la distance 𝑂𝑀 en fonction de 𝑥 et 𝑦.
On note : 𝑂𝑀 = |𝑧|
2) On considère les deux points 𝐴(𝑧) et 𝐵 (𝑧 ′ ) tel que 𝑧 = 𝑥 + 𝑦𝑖 et 𝑧 ′ = 𝑥 ′ + 𝑦 ′ 𝑖 ou 𝑥 et 𝑦 et 𝑥 ′ et 𝑦 ′ sont des
réels, montrer les formules suivantes :
𝐴𝐵 = |𝑧 ′ − 𝑧| |𝑧 ′ − 𝑧| = 0 ⇔ 𝑧 ′ = 𝑧 |𝑧. 𝑧 ′ | = |𝑧|. |𝑧 ′ |
|𝑧| = |𝑧̅| = |−𝑧| = |−𝑧̅| |𝑧 | = 0 ⇔ 𝑧 = 0 |𝑧| ≥ 0 et |𝑅𝑒(𝑧)| ≤ |𝑧| et |𝐼𝑚(𝑧)| ≤ |𝑧|
∀𝑛𝜖ℕ ; |𝑧 𝑛 | = |𝑧|𝑛 Si 𝑧 ≠ 0 alors | | =
1 1
Si 𝑧 ′ ≠ 0 alors | | =
𝑧 |𝑧|
𝑧 |𝑧| 𝑧′ |𝑧 ′ |
1. Définition du module :
Définition 4 :
Soit 𝑀(𝑧) un point d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 dans le plan complexe ℘ muni d’un repère orthonormal (𝑂; 𝑢
⃗ ; 𝑣).
On appelle module de 𝑧, noté |𝑧| la distance 𝑂𝑀 est le réel positif définie par : |𝑧| = √𝑧. 𝑧̅ = √𝑥 2 + 𝑦 2
2
On a alors : |𝑧| = √(𝑅𝑒(𝑧)) + (𝐼𝑚(𝑧))2
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Remarque :
La notion de module prolonge celle de la valeur absolue, c’est-à-dire que le module d’un nombre réel 𝑧 = 𝑥 tel que
𝑥𝜖ℝ est égal à sa valeur absolue, c’est-à-dire : |𝑧| = |𝑥|
Le module d’un nombre imaginaire pur 𝑧 = 𝑖𝑦 tel que 𝑦𝜖ℝ est égal à la valeur absolue du partie imaginaire 𝑦, c’est-
à-dire : |𝑧| = |𝑖𝑦| = |𝑦|
Exemples :
1) |2 − 𝑖 | = √22 + (−1)2 = √5 3) |−4𝑖 | = √02 + (−4)2 = 4
2
2) |√3 + 𝑖| = √√3 + 12 = 2 4) |5| = √52 + 02 = 5
5) |cos(𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝜃)| = √(cos(𝜃))2 + (𝑠𝑖𝑛(𝜃))2 = 1
2. Interprétation géométrique du module :
Propriété 13 :
Soit 𝐴 et 𝐵 deux points dans le plan complexe ℘.
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Exemples :
1) Calculons les modules des nombres complexes = 12030 = 1
4−3𝑖 2) Déterminons dans le plan complexe ℘ l’ensemble 𝐸
suivants :𝑧1 = (1 − 2𝑖 )(4 + 2𝑖 ) et 𝑧2 = et
√2+√7𝑖
2030 des points 𝑀 d’affixe 𝑧 vérifiant :
1 √3 1
𝑧1 = ( − 𝑖) |𝑖𝑧 + 3| = | 𝑧 − 4𝑖 + 1|
2 2
a) On a : |𝑧1 | = |(1 − 2𝑖 )(4 + 2𝑖 )| 𝑖
1
= |1 − 2𝑖 |. |4 + 2𝑖 | On a : |𝑖𝑧 + 3| = | 𝑧 − 4𝑖 + 1|
𝑖
3 1
= √12 + (−2)2 . √42 + 22 ⇔ |𝑖 (𝑧 + 𝑖 )| = | 𝑖 (𝑧 − 4𝑖 2 + 𝑖 )|
= √5. √20 = 10 3 1
4−3𝑖 ⇔ |𝑖 |. |𝑧 + 𝑖 | = | 𝑖 | . |𝑧 − 4𝑖 2 + 𝑖 |
b) On a : |𝑧2 | = | | 3
√2+√7𝑖
|4−3𝑖| ⇔ |𝑧 + | = |𝑧 − 4𝑖 2 + 𝑖 |
𝑖
=| 1 1 1
√2+√7𝑖 | (Car ∶ |𝑖 | = |1| = 1 et | | = |𝑖| = = 1)
√42+(−3)2 𝑖 1
= 3𝑖
⇔ |𝑧 + 𝑖 2 | = |𝑧 − 4𝑖 2 + 𝑖 |
√√22 +√72
√25 5 ⇔ |𝑧 − 3𝑖 | = |𝑧 − (−4 − 𝑖 )|
= = Soient : 𝐴 et 𝐵 deux points d’affixes respectives 𝑎 =
√9 3
1 √3
2030 3𝑖 et 𝑏 = −4 − 𝑖
c) On a : |𝑧3 | = |( − 𝑖) | Alors : |𝑧 − 3𝑖 | = |𝑧 − (−4 − 𝑖 )| ⇒ |𝑧𝑀 − 𝑧𝐴 | =
2 2
2030 |𝑧𝑀 − 𝑧𝐵 |
1 √3
= |2 − 2
𝑖| Donc : 𝐴𝑀 = 𝐴𝐵
2 2
2030 Par suite : l’ensemble 𝐸 des points 𝑀 d’affixe 𝑧 est la
1 √3
= (√(2) + (− 2 ) ) médiatrice du segment [𝐴𝐵]
Application 6 :
1) Calculer les modules des nombres complexes suivants :
1−𝑖 4 2024
13−11𝑖
a) 𝑧1 = (1+√3𝑖 ) b) 𝑧2 = (√2 − √2 + √2 + √2𝑖 ) c) 𝑧3 =
13+11𝑖
2) Déterminer dans le plan complexe ℘ l’ensemble 𝐸 des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tel que :
a) |1 + 𝑖𝑧| = |𝑧 − 2| 1 c) |𝑧̅ + 6 + 2𝑖 | = |𝑖𝑧 − 2 + 4𝑖 |
b) |𝑧̅ + 1 − 2 𝑖| = 2
𝑧 𝑧′
3) Soit 𝑧 et 𝑧 ′ deux nombres complexe tels que : |𝑧| = |𝑧 ′ | = 1, montrer que : (𝑧 ′ + 𝑧 ) 𝜖ℝ
−𝑖 𝑧+2𝑖
4) Soit 𝑧 un nombre complexe tels que : 𝑧 ≠ , on pose que 𝑍 = :
2 2𝑧+𝑖
Montrer que : si |𝑍| = 1 alors : |𝑧| = 1
V. Argument d’un nombre complexe et l’interprétation géométrique :
On rappelle que le plan ℘ est rapporté à un repère orthonormal direct (𝑶; 𝒖 ⃗)
⃗ ;𝒗
1. L’argument d’un nombre complexe non nul :
Définition 5 :
Soit 𝑀 un point d’affixe le nombre complexe 𝑧 non nul.
On appelle argument de 𝑧 ≠ 0, noté 𝑎𝑟𝑔(𝑧) toute mesure en radians de l’angle orienté
⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑢 𝑂𝑀) .
On note 𝑎𝑟𝑔(𝑧) = 𝜃 + 2𝑘𝜋 , 𝑘𝜖ℤ ou 𝑎𝑟𝑔(𝑧) ≡ 𝜃[2𝜋] (modulo [2π] ).
Autrement dit, un nombre complexe non nul a une infinité d’arguments. Si 𝜃 est l’un
d’entre eux, tout autre
Argument de 𝑧 s’écrit 𝜃 + 2𝑘𝜋. On dit aussi qu’un argument de 𝑧 est défini modulo 2𝜋.
Remarques :
Si 𝜃 est l’argument d’un nombre complexe 𝑧 alors tout nombre réel de la forme 𝜃 + 2𝑘𝜋 avec 𝑘𝜖ℤ est aussi un
argument de 𝑧.
⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Dans la pratique on prend souvent 𝜃 dans l’intervalle ]−𝜋; 𝜋], c’est-à-dire la mesure principale de l’angle (𝑢 𝑂𝑀).
Le nombre 0 est l’unique nombre complexe qui n’a pas d’argument
Exemples :
On considère la figure ci-contre
Soient 𝑀1 (𝑧1 = 3 + 2𝑖 ) , 𝑀2 (𝑧2 = 5𝑖 ) , 𝑀3 (𝑧3 = 𝑖 ) , 𝑀4 (𝑧4 = 2 + 2𝑖 ) , 𝑀5 (𝑧5 = −3𝑖 ) , 𝑀6 (𝑧6 = 2 − 2𝑖 )
et 𝑀7 (𝑧7 = 1) des points dans le plan ℘
8/13
𝜋 𝜋
On a : (𝑢 ⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀1 ) ≡ 4 [2𝜋] ⇔ 𝑎𝑟𝑔(𝑧1 ) ≡ 4 [2𝜋]
𝜋 𝜋
⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Et : (𝑢 𝑂𝑀2 ) ≡ [2𝜋] ⇔ 𝑎𝑟𝑔(𝑧2 ) ≡ [2𝜋]
2 2
𝜋 𝜋
Et : (𝑢⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀3 ) ≡ 2 [2𝜋] ⇔ 𝑎𝑟𝑔(𝑧3 ) ≡ 2 [2𝜋]
3𝜋 3𝜋
⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Et : (𝑢 𝑂𝑀4 ) ≡ [2𝜋] ⇔ 𝑎𝑟𝑔(𝑧4 ) ≡ [2𝜋]
4 4
𝜋 𝜋
⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Et : (𝑢 𝑂𝑀5 ) ≡ − 2 [2𝜋] ⇔ 𝑎𝑟𝑔(𝑧5 ) ≡ − 2 [2𝜋]
𝜋 𝜋
Et : (𝑢⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀6 ) ≡ − [2𝜋] ⇔ 𝑎𝑟𝑔(𝑧6 ) ≡ − [2𝜋]
4 4
⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Et : (𝑢 𝑂𝑀7 ) ≡ 0[2𝜋] ⇔ 𝑎𝑟𝑔(𝑧7 ) ≡ 0[2𝜋]
Propriété 16 :
Exemples :
Déterminons l’argument des nombres complexes Donc : 𝑐𝑜𝑠(𝜃2 ) =
𝑅𝑒(𝑧2 )
=
1
=
√2
|𝑧2 | √2 2
suivants : 𝑧1 = 1 + 𝑖 et 𝑧2 = 1 − 𝑖 et 𝑧3 = √12 − 2𝑖 .
𝐼𝑚(𝑧2 ) −1 √2
1) Soit le nombre complexe 𝑧1 = 1 + 𝑖 Et : 𝑠𝑖𝑛(𝜃2 ) = |𝑧2 |
= =− 2
√2
Le module de 𝑧1 : 𝜋
Par suite : 𝜃2 = − 4
On a : |𝑧1 | = |1 + 𝑖 | = √12 + 12 = √2 𝜋
L’argument de 𝑧1 : Finalement : 𝑎𝑟𝑔(𝑧2 ) ≡ − [2𝜋]
4
Soit : 𝑎𝑟𝑔(𝑧1 ) ≡ 𝜃1 [2𝜋] est l’argument de 𝑧1 3) Soit le nombre complexe 𝑧3 = √12 − 2𝑖
Donc : 𝑐𝑜𝑠(𝜃1 ) =
𝑅𝑒(𝑧1 )
=
1
=
√2 Le module de 𝑧3 :
|𝑧1 | √2 2
2
Et : 𝑠𝑖𝑛(𝜃1 ) =
𝐼𝑚(𝑧1 )
=
1
=
√2 On a : |𝑧3 | = |√12 − 2𝑖| = √√12 + (−2)2 = 4
|𝑧1 | √2 2
𝜋 L’argument de 𝑧3 :
Par suite : 𝜃1 =
4
𝜋 Soit : 𝑎𝑟𝑔(𝑧3 ) ≡ 𝜃3 [2𝜋] est l’argument de 𝑧3
Finalement : 𝑎𝑟𝑔(𝑧1 ) ≡ [2𝜋] 𝑅𝑒(𝑧3 ) √12 √3
4 Donc : 𝑐𝑜𝑠(𝜃3 ) = |𝑧3 |
= 4
= 2
et
2) Soit le nombre complexe 𝑧2 = 1 − 𝑖
𝐼𝑚(𝑧3 ) −2 1
Le module de 𝑧2 : 𝑠𝑖𝑛(𝜃3 ) = |𝑧3 |
= 4
= −2
On a : |𝑧2 | = |1 − 𝑖 | = √12 + (−1)2 = √2 Par suite : 𝜃3 = −
𝜋
6
L’argument de 𝑧2 : 𝜋
Soit : 𝑎𝑟𝑔(𝑧2 ) ≡ 𝜃2 [2𝜋] est l’argument de 𝑧2 Finalement : 𝑎𝑟𝑔(𝑧3 ) ≡ − 6 [2𝜋]
Propriété 17 :
Soit 𝑧 un nombre complexe non nul, on a les propriétés suivantes :
9/13
𝜋
Par suite : 𝜃4 = −
2
𝜋
D’où : 𝑎𝑟𝑔(𝑧4 ) ≡ − 2 [2𝜋]
Application 7 :
Soit les points𝐴, 𝐵 et 𝐶ont pour affixes respectives : 𝑎 , 𝑏 et 𝑐
𝑏−𝑎
1) Montrer que si |𝑐−𝑎 | = 1 alors le triangle 𝐴𝐵𝐶 est isocèle.
𝑏−𝑎 𝜋
2) Montrer que si 𝑎𝑟𝑔 ( ) ≡ [2𝜋] alors le triangle 𝐴𝐵𝐶 est rectangle en 𝐴.
𝑐−𝑎 2
𝑏−𝑎
3) Déterminer une condition nécessaire et suffisante sur le module et l’argument de 𝑐−𝑎
pour que 𝐴𝐵𝐶 soit un triangle
équilatéral.
2. Les opérations sur l’argument d’un nombre complexe non nul :
Propriété 18 :
Soient 𝑧 et 𝑧 ′ deux nombres complexes non nuls, on a les propriétés suivantes :
Exemples
On considère les nombres complexes suivants : =
√3
2025 𝑧1 2
𝑧1 = (1 + 𝑖 )2024 et 𝑧2 = (√3 − 𝑖) et 𝑧3 = 𝑧 et √√3 +(−1)2
2
𝑧4 = 𝑧1 . 𝑧2 √3
= 2
Déterminons les arguments des nombres complexes 𝑧1 et 𝜋 𝜋
𝑧2 et 𝑧3 et 𝑧4 : = 𝑐𝑜𝑠 ( ) = 𝑐𝑜𝑠 (− )
6 6
L’argument de 𝑧1 = (1 + 𝑖)2024 : Et : 𝑠𝑖𝑛(𝜃2 ) =
𝐼𝑚(√3−𝑖)
10/13
5𝜋 5𝜋 𝜋 𝜋
4) Déduire de ce qui précède, les valeurs de 𝑐𝑜𝑠 ( 12 ) et 𝑠𝑖𝑛 ( 12 ) puis celle de 𝑐𝑜𝑠 (12) et 𝑠𝑖𝑛 (12).
5) Vérifier que : 𝑧 2028 𝜖ℝ∗−
3. L’angle de deux vecteurs et argument d’un nombre complexe :
Propriété 19 :
̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 𝑎𝑟𝑔(𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ) [2𝜋]
Soient 𝐴 et 𝐵 deux points d’affixes respectives 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 on a : (𝑢
⃗ ; 𝐴𝐵
Exemple :
̅̅̅̅̅̅̅
⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
On a : (𝑢
−𝜋
𝐴𝐵) ≡ 𝑎𝑟𝑔(5 + 𝑖 − 4 − 2𝑖 ) [2𝜋] ≡ 𝑎𝑟𝑔(1 − 𝑖 ) [2𝜋] ≡ 4 [2𝜋]
Propriété 20 :
𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Soient ⃗⃗⃗⃗ 𝑤2 deux vecteurs non nuls d’affixes respectives 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗ ̅̅̅̅̅̅̅̅ 𝑤
𝑤2 ) ≡ 𝑎𝑟𝑔 (𝑧 2 ) [2𝜋]
𝑤1 et ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑤2 on a : (𝑤
𝑤1 et 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗1 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑤1
̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
Soient 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 trois points d’affixes respectives 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 et 𝑧𝐶 on a : (𝐴𝐵
𝑧 −𝑧
𝐴𝐶 ) ≡ 𝑎𝑟𝑔 (𝑧𝐶 −𝑧𝐴 ) [2𝜋]
𝐵 𝐴
̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 𝑎𝑟𝑔 (𝑧𝐷 −𝑧𝐶 ) [2𝜋]
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐷
Soient 𝐴 , 𝐵 , 𝐶 et 𝐷quatre points d’affixes respectives 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 et 𝑧𝐶 et 𝑧𝐷 on a : (𝐴𝐵 𝑧 −𝑧 𝐵 𝐴
Exemple :
On considère les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 trois points d’affixes respectives 𝑧𝐴 = 5 + 2𝑖 et
𝑧𝐵 = 2 + 3𝑖 et 𝑧𝐶 = 4 − 𝑖 .
Montrons que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est un triangle rectangle isocèle en 𝐴.
𝑧𝐶 −𝑧𝐴 4−𝑖 −5−2𝑖 −1−3𝑖 (1+3𝑖)(3+𝑖) 3+𝑖+9𝑖+3𝑖 2 10𝑖
On a : = = = = = =𝑖
𝑧𝐵 −𝑧𝐴 2+3𝑖−5−2𝑖 −3+𝑖 (3−𝑖)(3+𝑖) 32 +12 10
𝑧𝐶 −𝑧𝐴 𝑧𝐶 −𝑧𝐴 |𝑧𝐶 −𝑧𝐴 |
Alors : |𝑧 −𝑧 | = |𝑖 | = 1 ⇒ |𝑧 −𝑧 | = |𝑧 −𝑧 | = 1 ⇒ |𝑧𝐶 − 𝑧𝐴 | = |𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 | ⇒ 𝐴𝐶 = 𝐴𝐵
𝐵 𝐴 𝐵 𝐴 𝐵 𝐴
̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Et : (𝐴𝐵; 𝐴𝐶 ) ≡ 𝑎𝑟𝑔 (
𝑧𝐶 −𝑧𝐴 𝜋
) [2𝜋] ≡ 𝑎𝑟𝑔(𝑖 ) [2𝜋] ≡ [2𝜋]
𝑧𝐵 −𝑧𝐴 2
Par suite : le triangle 𝐴𝐵𝐶 est un triangle rectangle isocèle en 𝐴.
Application 9 :
On considère les points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 trois points d’affixes respectives 𝑧𝐴 = 𝑖 et 𝑧𝐵 = 3𝑖 et 𝑧𝐶 = −√3 + 2𝑖 .
Montrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est un triangle équilatéral.
4. Vecteurs colinéaires et vecteurs orthogonaux :
Propriété 21 :
⃗ et 𝑉
Soient 𝑈 ⃗ deux vecteurs d’affixes respectives 𝑧 et 𝑧 ′ et 𝐴 , 𝐵 , 𝐶 et 𝐷 quatre points deux à deux distincts du plan
11/13
𝑧 −𝑧 𝑧
̅̅̅̅−𝑧 −2𝐼𝑚(𝑧 ) −4𝑖 −𝑖
Et On a : 𝑧𝐶 −𝑧𝐴 = 𝐴𝑧 𝐴 = 𝑧𝐵
𝐴
= 8 = 2
𝐵 𝑂 𝐵
̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 𝑎𝑟𝑔 ( 𝐶 𝐴 ) [𝜋] ≡ 𝑎𝑟𝑔 (−𝑖 ) [𝜋] ≡ − 𝜋 [𝜋] ≡
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐶
Alors : (𝑂𝐵
𝑧 −𝑧 𝜋
[𝜋]
𝑧𝐵 −𝑧𝑂 2 2 2
−𝑖 −𝑖 −1
𝜋 𝑅𝑒( ) 𝜋 𝐼𝑚( ) −1
2 2 2
(car ∶ cos (− 2 ) = −𝑖 =0 et sin (− 2 ) = −𝑖 = 1
= 2
)
| | | |
2 2
Par suite (𝑂𝐵) ⊥ (𝐴𝐶 )
Donc : 𝑂𝐶𝐵𝐴 est un parallélogramme et 𝑂𝐴 = 𝑂𝐶 et (𝑂𝐵) ⊥ (𝐴𝐶 )
Par suite : le quadrilatère 𝑂𝐶𝐵𝐴 est un losange.
Application 10 :
𝑧−𝑎 𝜋
Déterminer l’ensemble ℒ des points 𝑀 d’affixe 𝑧 vérifiant : 𝑎𝑟𝑔 (𝑧−𝑏 ) ≡ 2 [2𝜋]
5. Les points cocycliques :
Propriété 22 :
Soient 𝐴 , 𝐵 , 𝐶 et 𝐷 quatre points d’affixes respectives 𝑧𝐴 et 𝑧𝐵 et 𝑧𝐶 et 𝑧𝐷 .
𝑧 = 𝑟(cos(𝜃) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛(𝜃))
Cette écriture est appelée écriture trigonométrique ou la forme trigonométrique du nombre complexe 𝑧, notation
12/13
Propriété 23 :
Soient 𝑧 et 𝑧 ′ deux nombres complexes non nuls, de modules respectives 𝑟 et 𝑟 ′ et 𝑎𝑟𝑔(𝑧) ≡ 𝜃 [2𝜋] et
𝑎𝑟𝑔(𝑧 ′ ) ≡ 𝜃 ′ [2𝜋], on a :
Exemples :
Soit les nombres complexes 𝑧1 = 2𝑖 et 𝑧2 = −1 + 𝑖 =
√2
1) La forme trigonométrique de 𝑧1 est : 2
𝜋
𝑧1 = |𝑧1 |(cos(𝜃1 ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛(𝜃1 )) = 𝑠𝑖𝑛 ( 4 )
Tel que : |𝑧1 | est le module de 𝑧1 et 𝜃1 est l’argument = 𝑠𝑖𝑛 ( 4 )
3𝜋
de 𝑧1 . 3𝜋
Le module de 𝑧1 : Par suite : 𝜃2 = 4
3𝜋
On a : |𝑧1 | = |2𝑖 | = √02 + 22 = 2 D’où : 𝑎𝑟𝑔(𝑧2 ) ≡ [2𝜋]
4
L’argument de 𝑧1 : 3𝜋 3𝜋
𝑅𝑒(𝑧 ) 0 𝜋 Finalement : 𝑧2 = √2 (cos ( 4 ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛 ( 4 ))
On a : 𝑐𝑜𝑠(𝜃1 ) = |𝑧 |1 = = 0 = 𝑐𝑜𝑠 ( )
2 2
1
𝐼𝑚(𝑧1 ) 2 𝜋
3) La forme trigonométrique de 𝑧̅1 est :
Et : 𝑠𝑖𝑛(𝜃1 ) = |𝑧1 |
= 2 = 1 = 𝑠𝑖𝑛 ( 2 ) 𝑧̅1 = |𝑧1 |(cos(−𝜃1 ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛(−𝜃1 ))
𝜋 𝜋 𝜋
Par suite : 𝜃1 = 2 Alors : 𝑧̅1 = 2 (cos (− ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛 (− ))
𝜋 2 2
D’où : 𝑎𝑟𝑔(𝑧1 ) ≡ [2𝜋] 4) La forme trigonométrique de 𝑧1 . 𝑧2 est :
2
𝜋
Finalement : 𝑧1 = 2 (cos ( 2 ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛 ( 2 ))
𝜋 𝑧1 . 𝑧2 = |𝑧1 |. |𝑧2 |(cos(𝜃1 + 𝜃2 ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛(𝜃1 + 𝜃2 ))
Alors :
2) La forme trigonométrique de 𝑧2 est : 𝜋 3𝜋 𝜋 3𝜋
𝑧2 = |𝑧2 |(cos(𝜃2 ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛(𝜃2 )) 𝑧1 . 𝑧2 = 2√2 (cos ( 2 + 4
) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛 ( +
2 4
))
Tel que : |𝑧2 | est le module de 𝑧2 et 𝜃2 est l’argument 5𝜋
= 2√2 (cos ( ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛 ( ))
5𝜋
de 𝑧2 . 4 4
𝑧
Le module de 𝑧2 : 5) La forme trigonométrique de 𝑧1 est :
2
On a : |𝑧2 | = |−1 + 𝑖 | = √(−1)2 + 12 = √2 𝑧1 |𝑧 |
= |𝑧1 | (cos(𝜃1 − 𝜃2 ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛(𝜃1 − 𝜃2 ))
L’argument de 𝑧2 : 𝑧2 2
𝑅𝑒(𝑧 ) 𝑧1 2 𝜋 3𝜋 𝜋 3𝜋
On a : 𝑐𝑜𝑠(𝜃2 ) = |𝑧 |2 Alors : 𝑧2
= (cos ( 2 − 4
) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛 ( −
2 4
))
2
√2
−√2 𝜋 𝜋
= = √2 (cos (− 4 ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛 (− 4 ))
2
𝜋
= − 𝑐𝑜𝑠 ( 4 ) 6) La forme trigonométrique de 𝑧12 est :
𝜋 𝑧12 = |𝑧1 |2 (cos(2𝜃1 ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛(2𝜃1 ))
= 𝑐𝑜𝑠 (𝜋 − ) 𝜋 𝜋
4
3𝜋 Alors : 𝑧12 = 22 (cos (2 × 2 ) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛 (2 × 2 ))
= 𝑐𝑜𝑠 ( 4 )
𝐼𝑚(𝑧2 ) = 4(cos(𝜋) + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛(𝜋))
Et : 𝑠𝑖𝑛(𝜃2 ) = |𝑧2 |
Application 11 :
Déterminer la forme trigonométrique des nombres complexes suivants :
1) 𝑧1 = 3 2) 𝑧2 = −4 3) 𝑧3 = −√3 + 𝑖
4) 𝑧4 = −17 5) 𝑧5 = −6√3 + 6𝑖 6) 𝑧6 = 5𝑖
𝜋 𝜋 𝜋 3𝜋
7) 𝑧7 = √6 + √2𝑖 8) 𝑧8 = 1 + 𝑖. 𝑡𝑎𝑛(𝛼) tel que : 𝛼𝜖 ]− 2 ; 2 [ ∪ ] 2 ; 2 [
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