Guide Chiot 1

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Guide de survie: Mon nouveau chiot!

Pour avoir le meilleur soutiens et pour optimiser la socialisation de votre


chiot, on vous conseil de suivre un cours de maternelle! Pour plus
d'information, vous pouvez consultez la page d'inscription ici!

Index :
Guide de survie aux premiers jours avec son chiot! 2-6
Comment ÉRADIQUER les mordillements & sauts de votre chiot! 7 - 13
L’importance de la socialisation chez le chien et le chiot 14 - 19
Comment rendre son chiot propre 20 - 24
5 mythes tenaces sur l’exercice physique chez les chiots 25 - 30
Que faire avec son chiot qui aboie la nuit? 31 - 35
Quel type de collier ou harnais choisir pour la marche en laisse 36 - 40
Ignorer les mauvais comportements, est-ce réellement efficace? 41 - 48

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Guide de survie aux premiers jours avec son
chiot!
Vous avez franchi le pas : vous avez ajouté un nouveau membre à votre
famille. Et non des moindres puisque vous avez choisi un chiot ! Cette belle
petite boule de poils irrésistible a su conquérir vos yeux et votre cœur. Les
premiers émois sont doux et vous êtes en amour avec votre petit promis.

Notez cependant que le réveil après la « lune de miel » peut être difficile. La
réalité et les surprises des premiers jours peuvent désacraliser les idées que
vous aviez en tête.

Pour vous éviter des désillusions inutiles, voici une liste des choses auxquelles
vous attendre quand vous accueillez un chiot dans votre vie :

Votre nouveau chiot vit du stress


Un chiot ou un chien adulte sont des individus fabriqués de la même façon
qu’un être humain, ils ont des habitudes et des repères. Votre chiot aura la
même réaction face au changement : il ressentira du stress. Mettez-vous dans
sa peau et imaginez une minute qu’on vienne vous retirer de votre maison
pour vous faire vivre chez de parfaits inconnus dans un tout nouvel
environnement. Vous risqueriez d’être déphasé, pas vrai ? Pour votre chiot,
c’est la même chose. Sous ses airs joyeux et innocents, mini-pitou vit un gros
bouleversement. Et le stress peut amener à plusieurs choses telles que : refus
de manger, absence de selles, diarrhées, pleurs etc.

La meilleure chose à faire est de ne surtout pas paniquer. Votre chiot prendra
ses repères petit à petit. Le mieux que vous puissiez faire pour l’y aider est de
garder vos bonnes habitudes et aussi de :

● lui faire explorer votre environnement avec une gâterie pour chaque
nouvelle pièce découverte

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● lui donner la nourriture dont il a l’habitude pour éviter un changement
supplémentaire et des risques de diarrhées.
● Si vous devez changer le type de nourriture, procédez très
graduellement en mélangeant les deux types sur plusieurs jours. Et
même avant de procéder au changement, attendez au moins une ou
deux semaines que votre chiot soit un peu mieux habitué à votre foyer.
● lui donner de la nourriture pour aider le système digestif en cas de
diarrhée (vous pourrez en trouver chez votre vétérinaire)
● Lui montrer où sont ses affaires : le coussin pour dormir, les bols pour
manger et boire, votre chambre, sa cage d’entraînement, la cour
extérieure où faire ses besoins.

La première nuit avec son chiot


Vous l’avez deviné : la première nuit peut être difficile, un peu comme avec un
nouveau bébé fraîchement né. Votre chiot aura sûrement peur de se retrouver
dans le noir ou seul dans une maison inconnue. Il risque alors de pleurer, de
gratter ou de chigner. Sans parler de ses besoins naturels qui devront être
comblés. En effet, votre chiot sera encore sûrement incapable de se retenir
toute la nuit.

Voici quelques conseils pour vous aider à savoir quoi faire pour cette période
nocturne :
● Installez sa cage dans votre chambre et près de vous de préférence : ceci
a l’avantage de réconforter votre chiot de votre présence et aussi de
vous permettre d’être à proximité si vous avez besoin de le rassurer.
● Au début, vous ne saurez pas trop pourquoi votre chien pleure : a-t-il
besoin de faire pipi ? Se sent-il seul ? A-t-il faim ? Pour démarrer sans
tarder l’apprentissage de la propreté, il convient de se rendre disponible
et faire sortir le chiot si on l’entend pleurer. Mais attention, pour éviter
que votre bébé ne pense qu’une période jeu s’en vient, sortez-le dans le
calme : ne lui parlez pas, sortez avec lui sans rien dire et ne restez pas
plus de 5 minutes dehors avec lui. S’il a fait pipi ou caca, bravo !
Récompensez-le d’une petite gâterie puis rentrez. S’il n’a rien fait,

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rentrez à nouveau et remettez-le dans sa cage calmement. Ce sera pour
la prochaine fois !
● N’hésitez pas à rassurer votre chiot si vous pensez qu’il est stressé:
parlez-lui d’une voix douce et basse, tendez-lui votre main pour qu’il
sente votre odeur.

La première promenade avec son chien


En général, les premières promenades d’un chiot sont chaotiques! Pitou ne
sait pas où aller, il ignore ce que vous attendez de lui, tout sent bon et tout
doit être exploré en même temps, les bruits peuvent être stressants, la laisse
ressemble plutôt à un jouet à mâchouiller, etc. Alors, comment faire pour que
la première sortie soit agréable ?

● Avant tout, munissez-vous du bon matériel : un harnais adapté (si


possible avec attache à l’avant, cela vous aidera à gérer son côté chien
de trait), un collier plat équipé de sa médaille, plusieurs sacs à caca, des
gâteries.
● Choisissez un parcours de courte durée, les chiots n’étant pas habitués à
marcher, il est préférable de sortir plusieurs fois au besoin et d’éviter les
longues marches fatigantes. Vous risqueriez de lui faire percevoir les
promenades d’une façon négative.
● Pensez également à faire des pauses de jeu durant la promenade ou
bien des pauses «odeurs». Votre chiot a besoin de découvrir le monde
qui l’entoure et il le fera avec sa truffe, de la même façon que nous le
faisons avec nos yeux.
● Si votre chiot traîne la patte pour finir le parcours, mettez-vous en mode
jeu et incitez-le à vous suivre en courant. Votre chien devrait vous suivre
davantage avec entrain. Récompensez-le avec une gâterie.
● À l’aide de récompenses, apprenez à votre nouveau chien à vous
regarder!

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Les premiers contacts avec les autres animaux
Ils sont cruciaux : votre chiot démarre sa socialisation. Ses premiers contacts
définiront par la suite comment il associera et appréhendera la présence
d’autres animaux autour de lui.

● Pour éviter les problèmes, évitez les contacts en laisse lors des
promenades. En effet, beaucoup de chiens sont réactifs, et la plupart du
temps les contacts en laisse génèrent beaucoup de frustration de part et
d’autres.

● Au besoin, appelez un ami ayant un chiot ou un chien adulte équilibré


pour marcher avec vous ou pour organiser des périodes de jeu avec
votre pitou. Notre groupe Facebook sur l’éducation canine pourrait vous
aider à trouver des gens près de chez vous avec qui faire des sessions de
jeu.
● Avec les autres animaux dans la maison, par exemple un chat, assurez-
vous de le présenter en laisse, que le chat ait un endroit où fuir en cas de
crainte, et apprenez à votre chien à revenir vers vous et à vous regarder
dans cette situation.

La première fois qu’on laisse son chiot seul


Lorsqu’on choisit d’avoir un chiot, il vaut mieux être sûr d’avoir du temps pour
lui. Si toute la famille est absente durant toute la journée et qu’il est
impossible de faire autrement, je ne pourrais que vous déconseiller totalement
d’avoir un bébé chien. Il faut être présent, point barre.
Ceci étant dit, il faudra bien que votre chiot se retrouve seul même si vous êtes
régulièrement présent avec lui. Alors, comment faire ?

● Assurez-vous depuis le début de son arrivée de l’avoir bien entraîné à sa


cage. Y entre-t-il de bon cœur ? Est-ce qu’il hésite encore ? Combien de

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temps est-il capable d’y rester sans pleurer ? Ajustez votre première
sortie en fonction de vos réponses.
● Débrouillez-vous pour la faire courte. Évitez de vous retrouver dans une
urgence qui vous fera quitter les lieux pendant plus de 2 heures la
première fois. Commencez par une petite sortie d’une heure. Le mieux
étant de l’habituer graduellement avant : 5 minutes, puis 10, puis 20,
puis 45 etc.
● Faites-lui faire ses besoins avant de partir.
● Invitez-le à entrer dans sa cage, proposez-lui des nouveaux jouets à
gruger. Donnez-lui une ou deux gâteries quand il est dedans puis
refermez la porte.
● Quand vous revenez, ne vous précipitez pas vers lui tout excité et inquiet
de voir comment ont été les choses. Évitez les émotions liées aux
départs et aux retours. Votre chiot doit sentir que tout est normal quand
vous partez et quand vous revenez : posez votre manteau, posez vos
affaires. Attendez que votre chiot retrouve son calme avant de venir lui
ouvrir.
● Notre article sur l’anxiété de séparation chez le chien pourrait vous
aider.

Découvrez également notre article pour préparer votre maison à l’arrivée


d’un chiot !

Munissez-vous de l’indispensable, soit un cours de maternelle avec votre chiot!


En effet, un bon cours de maternelle vous permettra d’apprendre bien plus
que les bases de l’obéissance à votre toutou. Inhibition de morsure, gestion
des sauts et des mordillements, marche au pied, rappel, jeux entre chiots
supervisés sous l’oeil attentif d’entraîneurs canins seront des notions
auxquelles vous aurez accès.

Nous offrons des cours de maternelle pour chiots à Montréal, des cours de
socialisation pour chiots à Contre-Coeur et sur la Rive-Sud de Montréal, en
plus d’offrir des cours en ligne à ce sujet.

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Comment ÉRADIQUER les mordillements &
sauts de votre chiot!
Votre chiot saute? Votre chiot mordille? Bonne nouvelle! Vous avez un chiot
normal et en santé! Autant relativiser! Toutefois, ces comportements peuvent
être déplaisants, et nombre de conseils sont disponibles sur internet et dans
les livres pour faire cesser ces comportements. Alors, comment s’y retrouver,
et, surtout avoir une méthode qui fonctionne?

Premièrement, il faut comprendre que bien souvent les chiots mordillent ou


sautent sur nous pour avoir de l’attention! Leur parler, les repousser ou bien
crier aura bien souvent comme effet d’exciter davantage votre chiot! Est-ce
vraiment ce que vous souhaitez?

Deuxièmement, il est normal que vous soyez en colère contre votre chiot s’il
vous blesse, ou, pire encore, fait tomber vos enfants! Toutefois, évitez de
tomber dans le piège et de punir votre chiot en lui faisant peur ou en lui
faisant mal! Par exemple :

● Le taper sur le museau


● Lui contenir la bouche
● Le prendre par le cou et le secouer

Malheureusement, bien des clients que j’ai eu ont rendu leur chiot agressif ou
craintif vis à vis des manipulations corporelles en utilisant de telles méthodes
de dressage.

Cet article est en fait un chapitre (que je vous offre gratuitement!) de mon
cours en ligne de maternelle et de socialisation pour les chiots. Avec ces
explications et ces vidéos, j’espère pouvoir vous éviter bien des soucis!

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On fait quoi avec le chiot qui saute?
Ignorer le chiot qui saute (on ne lui dit absolument rien) :
Votre chiot veut votre attention! La lui donner augmentera son envie de sauter
à nouveau sur vous! Ne le repoussez pas, ne lui dites pas non! Montrez-lui qu’il
n’existe pas lorsqu’il ne se comporte pas bien! Mon article sur comment faire
diminuer un comportement inacceptable de votre chien pourrait aussi vous
aider!

Toutefois, pourquoi toujours devoir réagir devant le fait accompli? Le mieux


est de noter les contextes qui font sauter votre chiot, et de lui apprendre un
comportement plus acceptable… Par exemple, s’asseoir calmement!

Les contextes qui font sauter le chiot :


Votre chiot a tendance à sauter lorsque vous lui servez son bol de nourriture? Il
a tendance à sauter lorsque vous arrivez à la maison? Lorsqu’il sort de sa cage?
Lorsque vous manipulez des objets et qu’il n’y a pas accès? Pratiquez un assis
ainsi que des exercices d’auto-contrôles dans ces contextes!
Ici, on utilise la commande assis, que l’on a déjà apprise à Dali en dehors des
séances d’entraînement pour mieux contrôler les sauts et l’excitation reliés
au fait de mettre sa laisse :

https://www.youtube.com/watch?v=8-LHFroumb8

Ici, Dali doit s’asseoir pour recevoir son repas! Que faire si votre chiot s’excite
lorsque vous baissez le bol vers le sol? Relevez-le et recommencez l’exercice
jusqu’à ce que votre chiot soit calme!

https://www.youtube.com/watch?v=ctfo4XSTl9M

Ici, on attend que Dali s’assoit pour la sortir de la cage. Lorsqu’on lui permet
de sortir, l’entraîneure lui dit « OK! ».

https://www.youtube.com/watch?v=Jqsv-5Lk2kc

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Ici, Lounik et Aïka peuvent sortir à l’extérieur à condition d’être assises! Que
faire si les chiens refusent de s’asseoir? Attendre! Apprenez à vos chiens que
tant qu’ils ne sont pas assis, la porte ne s’ouvre pas!

https://www.youtube.com/watch?v=7b8kOvWbDXo

Notre séminaire sur les chiots parle de façon plus complète de cette
problématique et notre cours Focus et Fondation pourra grandement vous
aider!

Punir le chiot en le retirant (ou en se retirant) :


Lorsque votre chiot saute sur vous, c’est qu’il veut de l’attention! Montrez-lui
que sauter est un moyen tout à fait inefficace pour en avoir! Cette punition n’a
pas pour but de faire peur ou mal à votre chiot. Elle a pour but de lui retirer ce
qu’il désire lorsqu’il produit un comportement qu’on juge inacceptable. Un peu
comme avec un enfant à qui on « retire » le droit de regarder la télévision
puisqu’il a haussé le ton envers ses parents!
Le scénario :

1. Votre chien saute sur vous


2. Vous dites « Tant pis » dès qu’il saute sur vous
3. Puis vous l’apportez dans sa cage, le mettez dans une autre pièce ou
vous vous retirez vous-même dans une autre pièce
4. Vous recommencez tant que votre chiot recommence! Il est important
d’être constant!

https://www.youtube.com/watch?v=EhypgJ5j2Lk

Conseils de pro : Laissez une petite laisse à votre chiot en tout temps! Assez
courte pour ne pas se prendre dans les meubles, assez longue pour que vous
puissiez la saisir ou mettre le pied dessus alors que votre chiot est debout.

Ainsi lorsque votre chiot vous mordillera ou sautera sur vous, il ne pourra pas
s’amuser de plus belle parce que vous le prenez par le collier pour aller le

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mener à sa cage ou dans la pièce de « punition ». De plus, s’il saute sur vous,
vous pourrez mettre le pied sur la laisse afin de pouvoir l’ignorer avec brio!

Il est important lorsque vous décidez de punir votre chien (en lui retirant un
privilège) d’être constant! Si vous le punissez une fois pour X comportement, il
faut le faire à chaque fois qu’il produit ledit comportement! Sinon, il ne pourra
pas faire le lien entre son comportement et la conséquence, car la
conséquence est trop variable.

Il est normal que votre chiot, les premières fois, teste énormément en
continuant à sauter malgré les punitions. Habituellement, une vingtaines de
répétition sont nécessaires les premières fois avant que le chiot cesse le
comportement que l’on souhaite voir diminuer! Par la suite, le chiot se calme
de plus en plus rapidement.

Exemple de punitions efficaces pour un chiot qui mordille ou saute :


1. Allez-vous en dans une autre pièce pendant 30 secondes.
2. Mettez-le dans une pièce où il n’y a rien à faire (par exemple la salle de
bain) pendant 30 secondes
3. Si votre chiot aime sa cage, l’utiliser occasionnellement comme endroit
de retrait peut aussi être une bonne option. Assurez-vous toutefois que
la cage soit vide et ennuyante.

Prévention des sauts du chiot lors de la préparation des repas :


https://www.youtube.com/watch?v=vme2tOekZP8
Ici, je récompense Zuri lorsqu’elle est assise et calme près de moi pendant que
je remplis sa pochette de récompenses.

Quoi faire avec le chiot qui mordille?

Il est maintenant venu le temps d’apprendre à votre petit requin ce qu’il faut
mordre… Ou pas! Premièrement, donner des activités intéressantes à faire à
votre chiot aidera énormément à vous rendre « moins intéressant » à
embêter! Sauts et mordillements compris! Petit Fido est une boule d’énergie et
il a besoin de jouets intéressants sur lesquels faire ses dents.
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Des idées pour occuper le chiot qui mord :

1. Une corde à tirer trempée dans du bouillon de poulet puis congelée


2. Lui fabriquer un « Pop Sicle » pour chien avec un bol en plastique rempli
d’eau, une pognée de croquettes et un peu de bouillon de poulet
3. Lui donner tous ses repas dans des jouets interactifs
4. Lui acheter toute sorte d’os à mastiquer
5. Comprendre les mordillements du chiot

Il existe 2 types de mordillements chez le chiot :

1. Pour jouer
2. Pour démontrer son inconfort

Comment faire la différence? Lorsque le chiot mordille pour « jouer », c’est lui
qui vient vers vous! Lorsqu’il mordille car il est inconfortable, cela arrive dans
un contexte où vous le manipulez. Par exemple, vous le prenez dans vos bras
et il mordille vos mains. Ce n’est pas du jeu!

En ce qui concerne le chiot qui mordille car il n’aime pas se faire manipuler,
nous voyons toutes les procédures de manipulation dans notre cours de
maternelle pour chiots en ligne. Avec le chiot qui vient vers nous et qui nous
mordille, on présume qu’il le fait car il veut notre attention ou car il veut jouer!

Voici la marche à suivre pour ce genre de chiot :

● S’il ne mordille pas fort (c’est-à-dire qu’il ne met pas beaucoup de


pression, que ça ne crée pas de douleur), vous pourrez rediriger votre
chiot vers son jouet préféré.
● S’il mordille fort (on sent une belle pression, un manque de contrôle, un
pincement) on lui dit « Tant pis » puis on se retire (ou on le retire)
pendant quelques secondes.

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L’inhibition de morsure, un apprentissage important!
Le but de ces exercices est non pas d’interdire tous les mordillements! Le but
est de faire comprendre à votre chiot que sa bouche a une certaine force et
qu’il doit apprendre à la contrôler! Ainsi, plus tard, s’il en vient à mordre, il
saura contrôler sa bouche et ne créera pas de dégâts importants! C’est l’un
des exercices les plus importants à apprendre à votre chiot!

Bonne nouvelle, les mordillements « pour jouer » disparaissent par eux-mêmes


avec le temps dans plus de 95 % dans cas et ce, sans aucun entraînement!
Toutefois, vers 4 et 5 mois, lorsque votre chiot perdra ses dents de chiot et que
ses dents d’adulte pousseront, il recommencera à mordiller de plus belle! Ne
vous inquiétez pas, c’est normal.

Cela ne veut pas dire que votre chiot est un monstre ou qu’il « régresse » ou
qu’il vous teste! Lui offrir beaucoup d’os et de jouets frais et congelés vous
aidera grandement à passer à travers ces semaines difficiles.

Je vous suggère aussi de jouer à « tirer un jouet » avec votre chiot, ce qui lui
apprendra exactement la différence entre un jouet et vos mains, en plus d’être
un excellent exercice d’autocontrôle et de retour au calme. J’ai par ici un
article pour vous montrer comment faire, et surtout, comment bien faire :
Jouer à tirer un jouet avec son chien!

Inhiber sa morsure, c’est important!

Profitez toutefois de cette période dans la vie de votre chiot pour lui apprendre
à contrôler la force de sa morsure! Ce sera sa meilleure assurance vie!
Pourquoi? Car si un jour il vient à mordre un chien ou un humain (par exemple
s’il a peur ou est contrarié) il saura comment contrôler sa bouche et éviter de
faire des dégâts importants.Ne pensez pas que votre chiot ne mordra jamais!
Car tout ce qui a des dents peut mordre! Même vous!

Le chiot qui saute et qui mordille… Rien de plus normal!


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Je sais très, très bien que ces comportements sont des plus frustrants, et
parfois douloureux.

Toutefois, restez patient et souvenez-vous des concepts clés :

1. Ne pas faire peur ou faire mal à votre chiot


2. Lui montrer quoi mordiller
3. Lui donner de quoi s’occuper
4. Lui montrer quoi faire à la place de sauter
5. Utiliser le retrait comme punition

J’espère avoir pu vous aider avec votre petit hybride entre un piranha et une
tornade!

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L’importance de la socialisation chez le chien
et le chiot
Selon le Petit Robert, c’est le fait de développer des relations sociales, de
s’adapter et de s’intégrer à la vie sociale. Au final, votre chiot apprend à être
un chien. Mais, surtout, il apprend à être un chien sain émotionnellement, qui
évoluera en toute stabilité dans son environnement humain.

Dans un contexte canin plus concret, le chiot apprendra à ne pas avoir de


réaction émotionnelle négative face à des situations de la vie de tous les jours :

● Manipulations diverses : se faire couper les griffes, se faire toucher les


oreilles, se faire brosser les dents, etc.
● Différents environnements selon les cas : parcs, parcs canins, rues
passantes, lacs, forêt, écoles, hôpitaux, lieu de travail, etc.
● Différents humains : jeunes, personnes âgées, bambins, personnes de
différentes couleurs, différents aspects physiques, différentes
démarches, etc.
● Différents animaux avec lesquels il sera en contact : cheval, rongeur,
chat, oiseau, etc.
● Lui apprendre à monter en voiture
● Communiquer avec ses pairs, « parler chien »
● À partager ses choses sans conflit
● À inhiber sa morsure

Le temps est compté!


La socialisation ne dure que peu de temps, soit entre 5 et 16 semaines ( parfois
plus ). Chez les grandes races, elle dure légèrement plus longtemps que chez
les petites races. Il est donc important de profiter de cette petite fenêtre qui
nous permet d’apprendre à notre chiot à être chien, car elle se refermera bien
rapidement.

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Cette période est une chance inouïe pour l’animal : elle lui permet de s’adapter
à des environnements très variés. Toutefois, une médaille a deux côtés : c’est
aussi un risque immense pour Toutou, qui pourrait être marqué à vie par un
événement traumatique. Les situations vécues durant cette période seront
conservées longtemps, voire à jamais.

Après la période de socialisation, nous devrons désensibiliser le chiot/chien


face aux nouvelles situations, ce qui demande un brin de plus de
connaissances!

La socialisation d’un chiot sera effectuée de façon différente en fonction de


l’environnement dans lequel il vivra ainsi que du contexte dans lequel il
évoluera une fois adulte. Sera-t-il un chien de famille, un chien vivant en ville,
un chien d’assistance, un chien de ferme… Un chien de cirque?!

Le développement du cerveau du chiot


Le cerveau du chien est composé de plusieurs millions de cellules, appelées
neurones, qui émettent des filaments pour entrer en contact entre elles. Au
départ, au cours du développement embryonnaire puis après la naissance
(jusqu’à l’âge de 10 semaines), les cellules et les contacts se multiplient de
façon désorganisée.

L’organisation du cerveau commence dès l’âge de 5 à 7 semaines. Elle consiste,


parallèlement à cette multiplication cellulaire, en la destruction des cellules et
contacts inutiles. Cette phase de « suicide » se termine vers l’âge de 3 à 4 mois.

C’est pourquoi il est fondamental de stimuler au maximum le chiot lors de


cette maturation du système nerveux. Par exemple, un chiot élevé dans le noir
complet jusqu’à 3 mois n’aura jamais utilisé les cellules et connexions de son
cerveau visuel qui sera donc déficitaire : même si ses yeux sont fonctionnels, ce
chien sera aveugle.

L’action des gènes versus l’action de l’environnement


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Certains comportement sont innées, et d’autres sont acquis. Chez le chien,
environ 70% des comportements seraient définis par l’action des gènes tandis
que les 30% restants seraient définis par le contexte environnemental.
L’éducation du chiot a donc une très grande influence sur ses réactions, ses
états émotionnels et ses comportements futurs. Toutefois, nous pouvons voir
que le fait de choisir un chiot qui provient d’un excellent éleveur (facteur
génétique)

C’est pourquoi vous vous devrez d’offrir à votre chiot un environnement aussi
stimulant, riche en activités et positif. Une socialisation menée avec brio peut
même venir pallier à certaines lacunes génétiques!

Le choix d’un bon éleveur de chiens


La socialisation d’un chien commence alors qu’il est encore dans le ventre de
sa mère; l’éleveur palpe et caresse le ventre de la chienne gestante. De plus, le
fœtus s’habitue déjà aux paroles des humains, à leurs différents tons de voix.
D’où l’importance dechoisir un bon éleveuret de prendre garde à ne pas
encourager les usines à chiots!

Après l’accouchement, les chiots seront manipulés régulièrement et vivront


dans un lieu stimulant qui leur permettra de développer leur plein potentiel et
d’éveiller leur curiosité face à leur environnement. Avant d’arriver dans sa
nouvelle famille, le chiot aura déjà commencé à communiquer avec ses
congénères et aura appris les bases du langage canin :

● Les signaux d’apaisement


● L’inhibition de la morsure (le contrôle de ses mâchoires)
● Les postures de jeu

Votre boulot commence dès le premier jour de l’adoption de votre boule de


poils. Le plus gros du travail devra être effectué pendant les premiers mois de
la vie de votre chiot. Par la suite, rendu à l’âge adulte, il sera nécessaire de
maintenir ses acquis sociaux en continuant à l’exposer à différents stimuli et

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situations. Il est conseillé de vous inscrire à des cours de socialisation si vous
vous sentez mal informé ou démuni par rapport aux comportements de votre
animal.

Les bienfaits de la socialisation chez le chiot et le chien


En intégrant un être vivant à son environnement, on lui permet de vivre en
harmonie avec celui-ci. Ainsi, vous éviterez que votre chien développe certains
troubles de comportements :

● Phobies
● Agressivité
● Syndrome de privation
● Comportement « hyper », anxiété et stress

Consultez nos articles : Pourquoi mon chien est-il agressif?ou bien Mon chien
est réactif, les solutions !

L’un des plus grand point positif d’une socialisation amorcée tôt et bien
menée, est l’absence de prédation envers les espèces que votre animal
côtoiera dans la vie de tous les jours. En effet, il est possible que Fido rêve de
déguster des chats s’il n’a pas appris qu’ils sont une espèce « amie » et non «
comestible » pendant sa tendre enfance. C’est aussi l’une des raisons pour
lesquelles il est important de faire des mises en situation avec divers types de
chiens : des petits et des gros, afin que Toutou n’ait pas tendance à
pourchasser les petits chiens lorsqu’il sera adulte. La socialisation est la seule
manière de garantir que le chien n’aura pas de comportements de prédation
envers les espèces « amies ».

Habituez-le à voir des humains de toutes les couleurs, des deux sexes, de tout
âge et… Dans toutes les positions! Un humain n’a pas la même forme debout,
accroupi ou marchant à quatre pattes!

Comment socialiser un chien ou un chiot?


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Pour que votre chiot apprenne à tolérer et aimer certaines situations, il faudra
lui apprendre que ces interactions sont positives et exemptes de danger. Aussi,
il faudra aussi lui montrer comment réagir face à certains événements en lui
apprenant les comportements adéquats à produire.
Par exemple, si votre chiot a peur des sacs d’ordures, vous prendrez soin que
cette interaction avec cet objet se termine sur une note positive :

● En attirant progressivement votre chiot vers l’objet, soit en marchant


progressivement de plus en plus près ou en l’attirant à l’aide de son jeu
favori ou d’une récompense goûteuse ( ou bien les deux! ).
● Il est important de ne pas forcer votre chiot à faire face à une situation
qui l’inquiète. Laissez-le fuir ou se cacher. Si la situation est réellement
sans danger, vous pourrez par la suite renforcer sa curiosité et les
tentatives d’approche.
● Ne forcez pas le chien à s’approcher en tirant sur son collier. Le mieux
est de marcher avec votre animal en créant des cercles qui se
rapprocheront progressivement de l’objet en question.

Un autre bon exemple est celui du chiot qui saute sur les passants pour être
caressé. Le mieux est de lui apprendre un comportement alternatif. Pourquoi?
Tout simplement car le chiot souhaite par-dessus tout avoir de l’attention et
sera prêt à adopter n’importe quel comportement, tant que celui-ci est
récompensé par ce qui le motive.

Donc, dans le cas d’un « chiot-sauterelle », nous lui apprendrons que sauter
sur les passants n’est jamais une attitude récompensée, tandis qu’être assis
sagement lui vaut toujours une marque d’attention ou une croquette!

Prévention comportementale ou infectieuse?


Le débat entre risques de maladies versus socialisation fait toujours beaucoup
parler…
Même si vous ne sortez pas votre chiot, il n’est pas à l’abris des virus car vous
en rapportez tous les jours via vos semelles et vos vêtements. Ce qu’il faut

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comprendre, c’est que la période de socialisation d’un chiot ne dure qu’un
temps : jusqu’à ses 4 mois, de façon générale.

Pendant cette période, il est aisé de lui présenter de nouveaux stimuli, de


nouvelles situations et de nouveau êtres qui seront associés à des moment
positifs. C’est aussi pendant cette période qu’il apprend à reconnaître les
espèces « amies », celle qui ne le chasseront pas, et celles qu’il ne devra pas
chasser. Malheureusement, la plupart des troubles de comportement sont liés
à une mauvaise socialisation.

Le mieux est de sortir son chiot autant que possible ( et même le faire profiter
de cours d’éducation ) tout en l’empêchant d’être en contact avec les
déjections d’autres animaux.

En conclusion
Dans le cas d’un chien qui a des problèmes de comportement reliés à
l’agressivité, il est conseillé de contacter un éducateur canin afin d’éviter toute
morsure et divers faux pas qui pourraient empirer la situation. En bref, la
socialisation est indispensable pour avoir un chien bien dans ses pattes… Qu’il
soit un chien de zoothérapie, un chien de garde, un chien d’assistance ou un
chien de divan!

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Apprendre la propreté à son chiot
Pendant les deux premiers mois de son existence, un peu comme chez un
jeune enfant, il est tout à fait normal que votre chiot ne puisse se retenir.
Instinctivement, la chienne mange les excréments de sa progéniture pour
garder la tanière propre.

Plus tard, le jeune chien prendra l’habitude de faire ses besoins loin des lieux
où il a l’habitude de dormir et de manger. Pour ce qui est du reste, il est du
devoir de chaque propriétaire d’apprendre à son chien l’endroit adéquat où il
pourra se soulager.

Que votre chien ait 2 mois ou 8 ans, la manière de lui enseigner la


propreté reste la même : Vous devrez restreindre physiquement votre chien
lorsque vous ne pouvez le surveiller, le sortir le plus souvent possible et
nettoyer de façon efficace toutes traces d’odeurs.

La clé du succès résidera dans la prévention, c’est-à-dire de faire en sorte que


votre chien ne puisse s’exercer à faire ses besoins à un autre endroit que celui
convenu.

Dans des cas plus rares, la malpropreté chez le chien peut être d’ordre médical
ou comportemental. Par exemple, votre chien peut souffrir d’anxiété de
séparation ou bien d’une infection urinaire. Vous devrez alors consulter un
vétérinaire ou un éducateur canin.

La cage pour apprendre à son chien la propreté


Le meilleur moyen d’empêcher Fido de salir le parquet lorsque vous ne pouvez
le surveiller est de le mettre en cage.

Si vous êtes réticent à mettre votre compagnon dans une telle installation, il
vous serait probablement utile de lire l’article suivant : Comment installer
confortablement mon chien dans sa cage?

Ce qu’il faut retenir, c’est que lorsqu’une cage est utilisée de manière
adéquate, elle devient une petite maison rassurante pour votre compagnon à
défaut d’être un lieu de punition et synonyme de « prison pour chien ».

20
La preuve? Un chien à qui l’on a appris graduellement et avec douceur à aimer
la cage ira s’y reposer par lui-même lorsque la porte est ouverte.

Stimulez mentalement et physiquement votre chiot/chien afin qu’il puisse se


servir de sa cage comme lieu de repos.

La grandeur idéale pour la cage de votre chien


Puisque votre compagnon a instinctivement l’habitude de ne pas souiller
l’endroit où il se repose, il est important que sa maison ne contienne que
l’espace approprié pour l’accueillir. Pas plus.

Idéalement, la superficie que vous devriez offrir à votre chien devrait être
suffisante pour qu’il puisse être confortablement couché, pour qu’il puisse se
lever et pour qu’il puisse changer de position.

Si vous souhaitez que votre chien apprenne à se retenir rapidement, il est


important qu’il ne puisse pas faire ses besoins dans un coin de sa cage puis
aller se coucher dans l’autre.

La plupart des cages vendues sur le marché viennent avec un séparateur


ajustable qui vous sera bien utile.

Votre chien apprendra à se retenir et, peu à peu, vous pourrez lui offrir
davantage d’espace!

Surveiller attentivement votre chiot


Un chiot a envie d’uriner environ toutes les 30 minutes à l’âge de deux mois et
toutes les heures à l’âge de 4 mois. Il ne faut JAMAIS punir un chien lorsqu’il
urine dans la maison, car cela le rendrait anxieux et il pourrait commencer à
uriner à l’abri de votre regard, dans la maison. Aussi, cela pourrait créer un
effet pervers : Fido pourrait manger ses excréments pour les faire disparaître…
Visez la prévention plutôt que la punition!

• En savoir plus sur les différentes méthodes de dressage de chiens :


punir ou prévenir ?

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Lorsque vous le prenez sur le fait, restez calme, amenez le immédiatement
dehors et récompensez s’il termine ses besoins à l’extérieur. Le fait de
l’amener toujours au même endroit pour se soulager l’aidera à faire
l’apprentissage de la propreté, car il y sentira son odeur.

Les chiots ne doivent pas faire plus de 15-20 minutes d’exercice à la fois pour
préserver leurs hanches. Il est donc judicieux de sortir petit Fido très souvent,
de courtes durées. Dites-vous que même si cela vous demande du temps et de
l’énergie, il apprendra plus rapidement ainsi!

Il est donc important de le sortir fréquemment :

• Après chaque repas


• Après chaque période de jeux
• Lorsqu’il vient de se réveiller
• Lorsque vous sortez votre chien de sa cage

S’il ne fait pas ses besoins lorsque vous le sortez à l’extérieur de votre
demeure, vous devez le remettre dans sa cage ou utiliser une laisse que vous
accrocherez à votre taille pour l’empêcher de trouver un endroit calme où il
pourra faire ses besoins.

Peu importe la méthode que vous choisirez, sortez à nouveau votre toutou
dans les minutes qui suivent.

• S’il fait ses besoins, récompensez-le


• S’il ne les fait pas, recommencez l’expérience jusqu’à ce qu’il élimine à
l’extérieur
• N’oubliez pas de le récompenser

En appliquant ces conseils, votre compagnon devrait rapidement associer


l’extérieur au fait de faire ses besoins.

Nettoyer correctement les surfaces souillées


Trop souvent, les clients qui me consultent avouent utiliser de l’eau de javel,
du Windex ou d’autres produits nettoyants.

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La plupart de ces produits contiennent de l’ammoniac ou ont un pH basique…
Ces substances encouragent votre chien à revenir faire ses besoins au même
endroit en renforçant l’odeur naturelle de ses déjections.

Il est donc conseillé de tout simplement utiliser de l’eau et du vinaigre pour


nettoyer les dégâts.

Votre chien urine dans la maison : les causes


comportementales à envisager
Il est possible que Toutou soit anxieux : uriner lui permet de faire passer une
partie de ce stress. Il est inutile de punir votre chien, sous peine de voir ses
problèmes de malpropreté prendre de l’ampleur.

En ce qui concerne les pipis d’émotivité, la meilleure solution est souvent


d’ignorer complètement ce comportement. Demandez à vos invités d’ignorer
le chien quelques minutes lors de leur arrivée, le temps qu’il soit suffisamment
calme pour être flatté sans trop s’émouvoir.

Au besoin, vous pourrez consulter un dresseur de chiens ou un expert en


comportement canin qui saura évaluer précisément vos besoins.

Votre toutou aurait-il un problème de santé?


Peut-être que la raison pour laquelle votre animal de compagnie se soulage
dans la maison est tout simplement et malheureusement d’ordre médicale.

Voici une courte liste des maux qui pourraient affecter votre chien :

• Infection urinaire
• Incontinence reliée au vieillissement
• Diabète
• Maladie rénale

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Vous croyez que votre compagnon souffre d’une de ces maladies? Contactez
votre vétérinaire dès maintenant!

Un chien propre en quelques étapes faciles


Pour que votre toutou comprenne où ses besoins doivent être faits, n’oubliez
pas d’appliquer la méthode suivante :

1. Utiliser la cage pour restreindre votre chien lorsque vous ne l’avez pas à
l’œil
2. Sortir votre animal le plus souvent possible et le récompenser
3. Enlever toutes traces d’urine et de déjections.
4. Ne jamais punir votre chien lors d’accidents

Finalement,si cela peut vous aider à rester calme lors des accidents de Fido,
gardez en tête qu’il vous a fallu deux ou même 3 ans avant d’acquérir la
propreté!

Si vous pensez ne pas être en mesure d’être assez discipliné, organisé ou


disponible pour apprendre la propreté à votre chiot, il serait avisé d’engager
un promeneur de chiens compétent qui pourra sortir votre boule de poils aussi
souvent que possible.

24
5 mythes tenaces sur l’exercice physique chez
les chiots
Vous avez un nouveau chiot. Tout nouveau, tout beau! Comme tout bon
nouveau parent d’une boule de poils, vous êtes déterminé à faire les choses du
mieux que vous pouvez. Or voilà, votre chiot est à peine arrivé à la maison que
les conseils contradictoires sur sa santé et sa sécurité affluent.

Entre vos lectures en éducation canine qui vous expliquent qu’un chien épuisé
est un chien qui n’est pas embêtant, les recommandations de vos amis de
limiter l’exercice et les publications alarmistes sur les réseaux sociaux au sujet
des dangers des jeux de balle, des bâtons, des os de babiche ou des os à
moelle vous savez plus qui croire ni que faire.

Où se trouve l’équilibre sécuritaire entre calculer chaque promenade à la


minute près et combler les besoins en terme d’activité physique de votre chiot
afin de s’assurer qu’il soit calme? Bref, comment préserver la santé à long
terme de votre nouvel ami sans vous retrouver avec un monstre qui détruit
votre salon ou un chiot qui mordille tout sur son passage? Tirons le tout au
clair en décortiquant quelques mythes sur les chiots et l’exercice fréquemment
entendus par les éducateurs canins !

#1 – « Un chiot doit faire maximum cinq minutes d’exercice


physique par mois d’âge dans une journée.»
La règle du cinq minutes maximum d’exercice par mois d’âge de chiot par jour
est un bon barème afin de bien jauger l’exercice imposé en continu.

Afin d’éviter les mouvements répétitifs, il est habituellement recommandé de


faire cinq minutes par mois d’âge d’exercice physique imposé. Par exemple si
votre chiot a deux mois, il a droit à 10 minutes d’exercice imposé. S’il a trois
mois, il a droit à un énorme 15 minutes!

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Exemples d’exercices imposés en continu :
● Jouer à la balle (doucement en faisant rouler la balle)
● Jouer à tirer une corde
● La marche en laisse
● La course à pied (à éviter avec un chien de moins de 12 mois)
● Les pratiques de rappel

Il est important de limiter ces activités. Durant ces activités, votre chiot n’est
pas libre de changer de rythme ou de faire autre chose.

En ce qui concerne les exercices en liberté comme l’exploration, jouer dans le


jardin avec votre chiot ou avec un autre chien ou le laisser libre, il n’y a pas de
limite. Votre chiot est libre de s’arrêter, de se coucher s’il est fatigué, de se
relever et changer de loisirs! Durant ces activités, votre chiot est libre de
changer de rythme ou de faire autre chose.
Les activités très exigeantes physiquement telles que les jeux de balles, la
course à pied ou les sauts sont à proscrire chez un chiot.

Note : Évitez de faire de trop longues sessions d’exercices en continu avec


votre chiot. Préférez plutôt diviser votre session de 15 minutes (pour un chiot
de 3 mois) en plusieurs petites sessions.

#2 – « Si votre chiot est énergique, c’est que vous ne l’avez


pas assez épuisé »
Nos chiens manquent d’exercice physique et c’est souvent ce qui crée bon
nombre de problèmes de comportement. S’il est nécessaire de faire bouger
son chiot pour sa bonne santé mentale et physique et son bon développement,
il faut cependant faire attention à ne pas trop lui en faire faire.

Le chiot énergique manque-t-il toujours d’exercice?

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Un chiot tannant n’est pas toujours un chiot qui a besoin d’exercice. Un chiot
survolté au retour de la marche ne l’est pas nécessairement car l’activité était
trop courte… Mais peut-être bien parce qu’elle était trop longue! Les jeunes
chiots et les chiens adolescents peuvent rapidement devenir sur stimulés. Un
chiot sur stimulé deviendra frénétique, ne sera pas capable de se coucher et
d’être tranquille, il vous sautera dessus ou transformera votre salon en piste
de course.

Pour éviter ces situations, faites un test : faites des activités moins longues
avec petit Fido et observez son niveau d’énergie au retour à la maison. Il est
plus calme? Si la réponse est oui, c’est que les promenades étaient trop
longues et avaient pour effet de le rendre survolté!

D’autres chiots peuvent avoir besoin d’aide pour apprendre à être calme.
Certaines races comme les malinois, les bergers allemands, les borders collies
ou les chiens à haute énergie ne savent pas, lorsqu’ils sont jeunes, comment
rester calme. Montrez à votre nouvel ami que rester tranquille et dormir est
une bonne activité en leur donnant une récompense lorsqu’il sommeille sur
son coussin.

https://www.youtube.com/watch?v=wesm2OpE_2c

Alors, comment dépenser mon chiot?


1. Le stimuler mentalement
2. Apprendre des tours à votre chiot
3. Lui donner tout ses repas dans des jouets interactifs
4. Pratiquer des sports canins à faible impact tels que la détection d’odeur
ou le Fitness canin

#3 – « Mon chiot doit obligatoirement avoir été dépensé


physiquement dans la journée pour dormir la nuit. »
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Miser uniquement sur l’activité physique afin d’occuper votre chiot peut avoir
des effets néfastes à long terme sur sa santé et sur son comportement.
Il s’agit d’un mythe persistant qui peut s’avérer dangereux. Afin de bien brûler
l’énergie de son chiot, on sort dehors avec une balle, on part en balade une
heure ou même on court pour vider sa batterie.

Ces activités aux mouvements redondants peuvent blesser votre chiot et


causer des séquelles permanentes. Beaucoup de propriétaires de chiens
pensent que leur chien a besoin de cinq kilomètres de course par jour pour
être heureux et dormir. Au contraire, le fait de ne miser que sur l’activité
physique pour épuiser un chiot est non seulement dangereux, mais créera
également un phénomène d’endurance; votre chiot aura toujours besoin de
sorties de plus en plus longues pour être calme.

Plutôt que d’amener petit Fido dehors faire une promenade car il s’ennuie,
donnez-lui un os à gruger ou faites une séance d’entraînement courte et
amusante au clicker pour l’épuiser mentalement.

Donnez-lui tous ses repas dans des jouets interactifs afin qu’il passe une bonne
partie de sa journée à manger et s’alimenter, comme ce serait le cas dans la
nature. Toutes ces tactiques vous permettront de garder votre nouveau
compagnon épuisé, heureux d’avoir travaillé! Aussi, elles éviteront les troubles
de santé à long terme.

#4 – «Votre chiot ne devrait jamais descendre d’escaliers»


Ah les marches et les escaliers! Beaucoup de gens ont entendu qu’un chien ne
devait jamais monter ni descendre les marches avant l’âge d’un an. En effet,
monter et descendre les marches est une activité physique répétitive qui peut
créer des problèmes à long terme au niveau des articulations.

Plusieurs recherches ont conclu que le risque de développement de la


dysplasie de la hanche augmente lorsque les chiots de moins de trois mois
montent et descendent les escaliers plusieurs fois par jour. Bien que ces
résultats ne furent démontrés que sur des races ayant de fortes chances de

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développer la cette maladie, le consensus, chez toutes les races, est d’éviter
que les chiots montent et descendent les escaliers à répétition avant la fin de
leur croissance.
Toutefois, c’est également durant la période de croissance que votre chien
acquiert la motricité nécessaire pour faire les mouvements qu’il sera appelé à
produire une fois adulte. Si votre chien n’a jamais appris à monter et
descendre les marches, il y a de forte chance qu’en vieillissant, qu’il ait des
craintes ou des difficultés avec les escaliers. La clef est ici la modération. Vous
ne voudriez surtout pas être pris pendant les 10 prochaines années avec un
Danois qui a peur de descendre les escaliers!

Comme de raison, ne faites par une partie de balle dans les marches. Petit Fido
peut cependant de temps en temps monter et descendre deux ou trois
marches. L’excès, dans un sens comme dans l’autre, est à proscrire!

#5 – « On ne peut pas commencer les sports canins avec


son chien avant un an »
Comme nous l’avons dit plusieurs fois, les activités physiques répétitives et les
chiots ne font pas bon ménage.

Toutefois, dans la majorité des sports canins, il existe des exercices de


fondation à faire avec petit Fido. Plusieurs de ces exercices peuvent être
commencés dès l’arrivée de votre chiot à la maison et sont sans risque pour
votre protégé.

En plus de vous donner des idées d’activités stimulantes mentalement pour


votre nouveau trésor, l’apprentissage d’exercices de fondation soudera votre
équipe et permettra à votre chien d’avoir une solide base de connaissance une
fois rendu adulte!

Quelques idées d’exercices de fondation :


● Apprendre à votre chien à vous regarder

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● Apprendre à votre chien le principe du Clicker
● Lui apprendre les commandes de base
● Apprendre à votre chiot à aimer mettre son harnais (très utile si vous
comptez pratiquer le canicross!)
● Lui apprendre les direction en canicross (sans traction)
● Apprendre à votre chiot à aimer mettre ses pattes sur différentes
surfaces
● Apprendre à votre chiot que vous existez malgré les distractions
● Apprendre à votre chiot à suivre la tension sur la laisse
● Apprendre à votre chiot les autocontrôles
● Et bien plus!

Études concernant l’exercice physique et le développement articulaire chez


les chiens :
1. http://jn.nutrition.org/content/136/7/2050S.full
2. http://www.knickerbockers.se/upload/Krontveit_PhD_thesis_2012.pdf

30
Que faire avec un chiot qui aboie la nuit?
Posséder un coq qui chante avant le lever du jour, c’est frustrant. Et pourtant,
contrairement aux croyances populaires, cela existe. Un coq va chanter s’il sent
un danger près du poulailler, par exemple un animal qui rôde ou une lumière
inhabituelle. Les animaux se ressemblent et leurs instincts de survie sont très
forts.

Même si nos chiens sont domestiqués pour s’adapter à la vie de l’Homme,


c’est la même chose pour eux : ils ont des instincts et des réflexes qui les font
aboyer ou pleurer dans certaines situations. La période nocturne n’échappe
pas à la règle. Si la plupart d’entre nous, humains, dormons d’un sommeil de
plomb, pour les chiens ce n’est pas toujours le cas.

Voyons ensemble quelles sont ces situations où nos pitous décident de jouer
les hiboux déchaînés et quelles sont les solutions pour les aider à ne plus le
faire – et nous laisser dormir !

1. Le chien qui jappe après les bruits extérieurs


Un passant qui se promène, le chien du voisin qui aboie, un raton-laveur qui
fouille les poubelles sont autant de microphénomènes noctambules qui
peuvent polluer la tranquillité de votre chien et le faire réagir. Après tout, c’est
son rôle : protéger sa maison et son territoire d’un danger potentiel. Lui ne sait
pas que le passant est inoffensif ni que le raton-laveur se contentera de
quelques détritus avant de repartir vers son terrier. Alors, il vous prévient que
quelque chose se passe et tente de faire peur à l’intrus pour l’éloigner.

«Bravo mon chien ! Good job ! Bon… tu aurais pu t’abstenir de le faire à 3h du


matin pour un moustique quand même… »

La meilleure chose à faire pour éviter que votre chien n’ait peur du bruit
environnant est de le garder dans votre chambre durant la nuit. Ainsi, il sera
moins porté à entendre les sons extérieurs et vous serez présent pour le
rassurer si quelque chose survient.

31
Les autres solutions pour diminuer les aboiements de votre chien la
nuit :

1. Mettre votre chien dans la pièce la plus calme de la maison, à l’écart du


bruit.
2. Utiliser un bruit blanc pour masquer les autres bruits ambiants, par
exemple, un ventilateur ou de la musique douce.
3. Le fait d’utiliser une cage la nuit pour votre chien, si elle est bien
intégrée, a un effet calmant sur bien des canins et a tendance à les
rassurer

2. Le chien qui aboie car il est anxieux!


Parfois, il arrive que les chiens réagissent vraiment mal à la séparation de leur
propriétaire ou de leur famille et souffrent d’anxiété de séparation. Le
moment du coucher devient donc anxiogène, forçant votre chien à pleurer et à
essayer de vous réveiller. Pour lui, rester seul est impensable. Il risque de
mourir parce que vous n’êtes pas là. C’est aussi intense que ça. Son instinct de
survie est en alerte.

Si votre chien ne souffre d’anxiété que la nuit, là aussi, la meilleure solution est
de garder votre chien avec vous durant la nuit. Mais le mieux pour la suite est
d’envisager d’avoir recours à un comportementaliste canin pour travailler ce
problème d’anxiété, car à ce niveau-là de détresse, le chien n’est pas bien. Il
est important de l’aider à devenir autonome et le faire se sentir en sécurité
dans les moments où vous êtes absent.

Quels sont les signes de l’anxiété canine?

1. Votre chien gratte la porte à s’en mutiler les pattes


2. Il hurle, gémit sans cesse
3. Il salive abondamment
4. Il tremble
5. Il fait ses besoins (alors qu’il est propre habituellement)

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3. Votre chien s’ennuie-t-il la nuit?
C’est un fait : les chiens peuvent s’ennuyer pendant que vous êtes dans les
bras de Morphée. Ils vont donc chercher à vous réveiller afin que le jeu
commence, ou juste à aboyer vers l’extérieur pour s’occuper.

Dans le cas où votre chien vient vous réveiller, le mieux à faire est de l’ignorer
complètement. Je sais, il n’y a rien de magique dans cette solution et elle est
plutôt contraignante car elle demande patience et ténacité. Mais elle marche !
Cependant, n’oubliez pas que votre chien retiendra qu’il lui faut japper un
certain temps pour qu’éventuellement vous craquiez et alliez vous occuper de
lui.

Donc, mettez des bouchons d’oreilles et fermez la porte de votre chambre s’il
le faut mais ignorez votre chien coûte que coûte. Un beau jour (ou une belle
nuit !) il comprendra que cela ne sert plus à rien. Vous aurez gagné ! Yesss !

Par contre, généralement, quand on en vient à cette solution, c’est que l’on a
oublié des étapes : votre chien a besoin d’activités physiques et
d’activités mentales quotidiennes pour être bien dans ses poils.

Il est donc important de lui donner des occupations durant le jour mais aussi
durant la nuit si Fido a tendance à être nocturne: jouets, Kong congelés, os,
friandises cachées dans la maison, etc. N’oubliez pas non plus de le dépenser
physiquement avant de vous coucher!

4. Mon chiot pleure la nuit! Au secours!


Les chiots ont des besoins différents, tant au niveau physiologique que
psychologique. La plupart des jappements pendant la nuit, dans leurs cas, sont
dus soit à une envie, soit à une insécurité.

Afin d’éviter que votre chiot ne vous réveille la nuit pour faire ses
besoins :

1. Notez à quelle heure votre chiot se réveille


2. Mettez votre cadran 30 minutes avant son heure de réveil habituel. Il est
possible que vous deviez mettre votre cadran à plusieurs reprises
pendant la nuit dépendamment de votre chiot.

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3. Sortez votre chiot à l’extérieur calmement, sans trop lui accorder
d’attention
4. Attendez qu’il fasse ses besoins et récompensez-le
5. Au fil des semaines, repoussez de plus en plus votre heure de réveil
initiale afin que votre chiot apprenne à faire une nuit complète sans faire
ses besoins

Pourquoi cette démarche? Pour apprendre à votre chiot qu’il n’a pas besoin de
vous réveiller pour qu’on réponde à ses besoins! Cette technique aura pour
effet de le rassurer, et de lui montrer qu’il n’a pas besoin de demander pour
obtenir!

Et le chiot qui pleure / aboie par insécurité lors de


ses premières nuits?
On le fait dormir avec nous, dans sa cage déposée près de notre lit. Au fil des
jours et des semaines, déplacez tranquillement la cage hors de votre chambre,
centimètres par centimètres. N’ayez crainte de faire passer vos doigts dans les
barreaux ou de le rassurer s’il a peur lors des premières nuits!

Aussi, on vous conseille de voir si l’intégration à la cage a bien été réalisée. La


cage est-elle un lieu de confort et de plaisir, apprise de façon progressive, ou
un lieu de détresse et de frustrations?

Si un chiot vous réveille dans la nuit, soyez patient : c’est qu’il en a besoin. Les
bébés auront plus de mal à se retenir pour un pipi qu’un adulte. C’est le même
principe qu’un bébé humain, sauf qu’un chiot, lui, n’a pas de couches.

Évitez donc de lui mettre de l’eau à proximité durant la nuit ou de la


nourriture. Donnez-lui des jouets et un bon coussin, c’est tout. L’utilisation
d’une cage peut être efficace dans l’apprentissage de l’autonomie, il ne faut
pas hésiter à s’en servir. Il faut que la cage soit un refuge sécuritaire, une
petite maison dans laquelle votre chien sera tranquille et à l’aise.

Bonus : Vérifier les besoins naturels de votre chien


D’une manière générale, et surtout dans le cas d’un chiot, il est essentiel de
vérifier que votre chien a bien satisfait tous ses besoins naturels avant de vous

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coucher : pipi (ou caca) du soir, avoir mangé à sa faim, s’être bien hydraté dans
la journée, être couché dans une pièce à bonne température (dans l’idéal 19 à
20 degré Celsius) etc.

Vous l’aurez compris : il faut trouver ce qui fait réagir nos chiens pour les aider
à ne plus le faire, ou du moins pour les inciter à s’exprimer différemment. Je
parlais tantôt du fait que le chien est domestiqué pour s’adapter à la vie de
l’Homme mais, entre nous, cette phrase est bancale : si l’homme choisit de
partager sa vie avec un chien, c’est à lui de comprendre les besoins de son
protégé. Alors, chiche ?

Et, par pitié, ne tombez pas dans le piège des colliers anti-aboiements! Votre
chien jappe le jour? Voyez ici d’autres solutions pour diminuer les jappements
de votre chien!

Pour recevoir plus de conseils, allez-vous informer sur notre atelier Au secours,
mon chien jappe ! donné à différents endroits au Québec ainsi que notre cours
donné en ligne, à faire dans le confort de votre salon, partout dans le monde!

35
Quel collier choisir pour son chiot?
En entrant dans une boutique pour animaux, une panoplie de choix s’offre à
nous en matière de collier, de harnais ou autre outil pour promener pitou.
Comment choisir celui qui convient le mieux pour faire marcher votre chien
correctement en laisse?

Que penser des colliers étrangleurs, à maille ou


électrique?

Le collier étrangleur (collier à mailles


ou chocker) :

Comme son nom l’indique, ce collier coulissant sans fin


étrangle le chien. C’est au départ un outil de dressage
traditionnel qui n’était utilisé qu’au moment du
dressage du chien par des professionnels de la punition et non en promenade
de tous les jours.

Il ne fonctionne que si on punit ou étrangle suffisamment fort le chien, qu’on


lui inflige une douleur suffisante pour qu’il ne reproduise plus un
comportement jugé indésirable. Cette méthode est à proscrire car non
seulement elle inflige de la douleur mais aussi elle n’apprend pas au chien ce
qu’il devrait faire, elle lui apprend juste à éviter la douleur.

Le collier à piques (le prong) :

C’est en fait un collier étrangleur, muni de piques tournés


vers le cou du chien pour un effet plus prononcé. Il
s’utilise sensiblement de la même manière et a les
mêmes effets néfastes sur le chien tant au niveau
comportemental que physique.

Ces deux colliers ont des conséquences physiques qui peuvent être
désastreuses, les données scientifiques sont encore en cours mais il s’agirait de

36
problèmes oculaires, de l’œsophage ou de la trachée jusqu’à des problèmes
neurologiques dus à l’étranglement.

Le collier électrique (le e-collar) :

Ce collier fait exactement ce que son nom indique : il


assène des décharges électriques au chien. Il y a
plusieurs types de colliers, celui que l’on contrôle avec
une manette et l’automatique qui se déclenche quand le chien aboie par
exemple. Ce collier est illégal dans plusieurs régions du monde et de
nombreuses associations se battent pour en interdire son utilisation jugée
inhumaine.

Pourquoi ne pas utiliser ces colliers avec votre chien?


En plus d’endolorir le chien, ils créent de la peur, de l’anxiété, de l’impuissance
acquise, mais aussi de mauvaises associations ; par exemple si j’étrange ou
zappe mon chien qui jappe après un autre chien, l’association que fait ce
dernier n’est pas nécessairement d’arrêter de japper mais : "quand je vois un
chien, j’ai mal".

Les conséquences sont alors multiples : mon chien a peur des autres chiens,
mon chien s’éteint devant les autres chiens, mon chien veut agresser les
autres chiens : tous ces résultats sont indésirables en plus de miner la relation
que vous avez avec votre compagnon, c’est pourquoi, entre autre, nous ne les
recommandons pas.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les effets délétères de ces outils de
dressage canin, nous avons trois articles pour vous guider :

• Les punitions, la douleur et la peur nuisent à l’apprentissage de votre


chien
• Les effets des colliers étrangleurs, à piques et électriques sur votre
chien
• Pourquoi avoir une relation basée sur la confiance avec votre chien?

37
De meilleurs outils pour dresser votre chien :

Le collier plat :

C’est le collier le plus populaire mais qui peut, en soi,


étrangler le chien aussi si celui-ci tire. Un apprentissage
de la marche en laisse est nécessaire pour éviter les
dommages physiques qu’il peut causer du à
l’étranglement, faire appel à un éducateur canin est nécessaire pour une
marche en collier plat sans conséquence désastreuse.
On l’utilise souvent pour y mettre les médailles du chien par exemple, ce peut
être un bel accessoire de mode aussi!

Le collier martingale :

Il est traditionnellement utilisée pour les chiens qui ont


des têtes plus petites que leur cou (les lévriers par
exemple). Le martingale ne devrait jamais être utilisée
comme un étrangleur, mais ajusté comme un collier plat.
Il a les mêmes effets que ce dernier, autre que le chien ne peut s’en départir
s’il recule en baissant la tête. Les refuges utilisent généralement ce type de
collier pour éviter de perdre leur chien.

Le halti (le harnais de tête) :

Ce type de harnais de tête peut être utile dans certains


cas, mais il doit être utilisé avec précaution. Bien que les
données scientifiques ne soient pas encore toutes
comptabilisées, le halti pourrait endommager les cervicales de votre chien lors
d’un choc soudain (coup de laisse, coup soudain). Ce que l’on voit souvent, ce
sont des chiens qui se grattent pour l’enlever (par terre, contre les jambes de
gens).

En effet, le port d’un harnais de tête devrait être un apprentissage (comment


le mettre, le porter et aimer le porter). Un entraîneur de chiens qualifié
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pourrait vous aider à l’introduire à votre chien pour éviter tout inconfort.

Les différents types de harnais pour chiens


Plusieurs types de harnais sont disponibles, celui avec une attache sur le dos,
celui pour la voiture, celui de canicross, celui avec une attache frontale ou
même celui qui enserre le chien quand il tire.

Les harnais qui enserrent le chien

Ils sont à proscrire car ils ont sensiblement le même effet


qu’un collier étrangleur et le frottement risque d’abîmer
l’épiderme de votre compagnon.

Les harnais attachés dans le dos

Tout comme les harnais de canicross, ils permettent à


votre chien une belle traction vers l’avant, il est possible qu’il tire alors plus en
laisse, un cours est de mise !

En choisissant votre harnais, prenez le temps de l’ajuster à votre chien pour


éviter tout frottement et/ou blessure potentielle. Il est à noter que certains
chiens apprennent à se départir de ce type de harnais en reculant et baissant la
tête !

39
Les harnais avec attache frontale

Ils permettent d’avoir un contrôle plus facile car en


tirant, le chien se retourne naturellement vers vous.

Par contre, certains chiens apprennent à tirer tout de


même avec, un éducateur peut alors vous aider à
apprendre à votre compagnon à bien marcher en
laisse.

Si votre chien a le poil court, préférez un modèle rembourré afin d’éviter les
éraflures.

En résumé :
Le choix d’un bon outil pour la promenade est essentiel pour le confort et le
bien-être de votre chien et aussi le vôtre. Il est bon de se rappeler qu’il n’est
pas naturel pour un chien de marcher en laisse et qu’un apprentissage est
nécessaire pour un déroulement agréable des promenades !

Les colliers plats et les harnais (sauf ceux qui enserrent le chien) sont
préférables aux outils coercitifs tels que les colliers étrangleurs ou à pointes. Si
votre chien tire énormément, un harnais avec attache frontale et un peu
d’entraînement devrait vous permettre de soulager les articulations de vos
mains lors des promenades! Les marques Canine Equipment, Ruffwear et Easy-
Walk produisent de bons modèles.

Un éducateur peut vous aider à enrayer la situation rapidement pour que les
balades avec pitou soient des plus agréables tout en vous aiguillant vers le bon
outil pour vous.

40
Ignorer les mauvais comportements, ça
fonctionne?
Ignorer volontairement les comportements inadéquats et accorder l’attention
à ceux qui sont convenables nous permet d’empêcher que les habitudes
problématiques de notre ami à poil prennent de l’ampleur en les renforçant.

Notons qu’il faut distinguer l’ignorance intentionnelle (celle qui sert d’outil
d’intervention), de l’ignorance du problème pure et simple.

Le principe de l’extinction du comportement réside dans la « non-


présentation » de la conséquence habituellement associée à une action.

Par exemple, si Fido a l’habitude de sauter sur vous pour avoir des caresses
lorsque vous arrivez à la maison et que vous décidez de l’ignorer totalement, le
comportement de sauter devrait (en principe) diminuer.

Il en va de même si vous avez appris à votre chien à s’asseoir sur commande en


échange d’une friandise. Après plusieurs dizaines de répétitions sans
renforcement, il est fort possible qu’il ignore votre commande, préférant aller
flairer plus loin dans l’espoir de trouver quelque chose de plus plaisant à faire.

Il en va de même pour vous : si votre patron cesse de vous rémunérer, vous


irez travailler ailleurs.

Notons que votre chien (et vous!) ne produit aucun comportement qui ne lui
apporte quelque chose. Voici donc quelques notions qui vous permettront
« d’ignorer intentionnellement » votre chien avec brio!

Pourquoi punir peut motiver votre chien?


Une punition, dans le sens béhavioriste du terme, ne peut renforcer un
comportement. Toutefois, une punition, dans le sens humain du terme, le
peut.

Si votre chiot a tendance à voler vos petites culottes et que votre réaction dans
ces conditions est de courir en vociférant vers votre chiot qui s’enfuit, il est fort
possible qu’il reproduise de plus en plus ce petit manège, qui devient un appel
au jeu efficace pour lui.

41
Ce que vous avez à offrir de motivant à Toutou :

• Toucher avec vos mains


• Parler
• Regarder

Si vous souhaitez supprimer un comportement en l’ignorant, ne touchez pas à


votre chien, ne lui parlez pas et ne le regardez pas.

Les comportements autorenforçants


Certains agissements de nos chiens ne peuvent être simplement ignorés dans
l’espoir qu’ils disparaissent puisqu’ils sont plaisants à produire.

Prenons l’exemple d’un chiot qui mange une patte de chaise en bois… Il est
possible que votre chien gruge l’un de vos biens dans l’espoir de vous voir
réagir. Toutefois, dans la majorité des cas, gruger (surtout chez un chiot) est un
besoin fondamental : mastiquer lui permet de faire ses dents, de s’occuper et
d’avoir du plaisir.

Autre exemple, faire ses besoins. Uriner et déféquer sont des comportements
impossibles à éteindre (puisque vitaux) en plus de procurer du plaisir à
l’individu canin… Le plaisir d’être soulagé!

Liste non exhaustive des comportements autosatisfaisants :

• Creuser
• Mâcher
• Sauter
• Chasser
• Regrouper (pour les chiens de berger)

Ces comportements ne sont pas motivants pour tous les chiens… tous les
individus ayant des préférences qui leur sont propres!

42
Comment venir à bout de ces habitudes sans punir
son chien
Puisque les comportements autosatisfaisants ne peuvent s’éteindre, le moyen
le plus efficace et éthique est d’encadrer la façon dont ils sont produits… Bref,
de trouver un compromis!

Si l’on ne peut apprendre à un chien à ne pas uriner, on peut toutefois lui


montrer dans quel contexte il peut le faire.

Si l’on ne peut empêcher un chien de mâcher, on peut lui donner des objets
sur lesquels il pourra exercer ses dents.

Si l’on ne peut empêcher un chien de creuser, on peut lui donner un bac rempli
de sable dans lequel il pourra prendre son pied sans détruire notre jardin.

Pour les problèmes reliés à la prédation, mieux vaut entraîner son chien en
utilisant la loi de Premack.

Le cycle de l’extinction d’un comportement


Lorsque nous utilisons l’ignorance intentionnelle pour faire diminuer un
comportement, il faut appliquer certaines règles et bien connaître l’aventure
dans laquelle nous nous lançons, car elle n’est parfois pas de tout repos.

Le pic d’extinction

Si un comportement était habituellement renforcé et que tout d’un coup il


cesse de l’être, l’individu pourrait augmenter l’intensité de ses anciennes
habitudes, utiliser une nouvelle façon d’arriver à ses fins et même devenir
agressif.

Par exemple, Brutus a l’habitude de sauter sur ses propriétaires pour signifier
qu’il souhaite qu’on lui lance la balle. Habituellement, son humaine s’exécute
et joue avec lui. Trouvant que cette manie commence à l’agacer, elle décide

43
d’ignorer son copain poilu. Brutus, décontenancé que ses pirouettes ne
produisent pas l’effet escompté, essaie plusieurs options :

• Sauter encore, sauter plus haut, sauter plus rapidement


• Japper
• Mordiller les vêtements de sa propriétaire et les tirer
• Grogner

Ce n’est pas parce que Brutus est un mauvais chien, c’est que les solutions
habituelles ne fonctionnent plus et qu’il tente d’obtenir ce qu’il a toujours
réussi à avoir par le passé.

Prenons un autre exemple, en utilisant une situation qu’un humain peut vivre,
cette fois. Vous tentez d’ouvrir la porte de votre voiture, mais celle-ci ne
bronche pas et reste en place. Cette situation risque de vous mettre en retard!
Vous tentez alors de :

• Remettre la clé dans la serrure et de la tourner en vous concentrant


• De pousser la clé plus fort dans la serrure et de la tourner encore
• D’effectuer plus de pression lorsque vous tournez la clé
• D’essayer d’ouvrir une autre portière
• De tirer l’une des portières très fort

Finalement, vous donnez un bon coup de pied sur l’un de vos pneus et prenez
un taxi pour ne pas arriver en retard au boulot.

Rappel important concernant les comportements possibles lors du pic


d’extinction :

1. Variation sur le même thème (essayer une autre méthode pour arriver
aux mêmes fins)
2. Augmentation de l’intensité, de la fréquence et/ou de la durée du
comportement
3. Apparition de comportements agressifs dus à une trop grande
frustration

44
Une bonne méthode d’éducation canine sous quelques
conditions
Utiliser l’ignorance intentionnelle pour réduire les comportements de notre
chien qui nous dérangent est une méthode ultra efficace, à condition d’être
constant, d’utiliser de bons moyens de gestion et d’apprendre à notre ami
poilu un nouveau comportement (plus adéquat) à la place de l’ancien.

La constance ou le renforcement aléatoire

L’une des meilleures méthodes pour conserver un comportement (utilisé par la


plupart des entraîneurs canins) est l’utilisation d’un ratio de récompenses
données « au hasard ». L’animal, qui ne peut prévoir quand la récompense
arrivera, continue à être motivé.

Nous pouvons faire référence à la loterie pour mieux imager ce concept : les
gens aiment jouer et parier, car il y a une part d’imprévisibilité qui est très
stimulante.

Ce procédé est à double tranchant, car il explique la pérennité de certaines


habitudes canines qui nous exaspèrent.

Si vous ignorez votre chien lorsqu’il vous apporte ses jouets la plupart du
temps (ce qui n’est pas en tout temps!), il continuera à effectuer ces appels
aux jeux… Pour votre plus grande exaspération!

Si vous décidez d’ignorer votre chien pour éteindre l’un de ses comportements,
vous devrez donc vous armer d’une détermination d’acier… Sous peine
d’accentuer les problèmes que vous vivez avec votre animal.

Utiliser les bons outils de gestion :

Tenter de ne pas porter attention à un danois de 120 livres qui tire vos
vêtements pour vous inviter à jouer est impossible. En utilisant certains outils,
vous pourrez plus facilement ne pas être absorbé par les galipettes de votre
ami canin.

Liste non exhaustive d’outils à utiliser :

45
• Laisse pour un chien qui saute sur ses propriétaires
• Cage pour un chien qui a tendance à ronger des biens
• Bouchons pour oreilles pour un chien qui jappe pour avoir de l’attention

Utiliser de bons outils de gestion n’est pas une méthode paresseuse, c’est
plutôt un moyen intelligent de garder toute notre énergie pour renforcer les
bons comportements de notre chien.

Consultez un bon article de Nadine Caron à ce sujet.

Parer à toutes les éventualités lors du dressage de


votre chien
Pour faire diminuer rapidement la fréquence d’un comportement, vous pouvez
l’ignorer, tout en offrant des options plus intéressantes à votre animal.
Les éducateurs canins appellent cette technique le renforcement différentiel.

Nous agissons ainsi sur les comportements selon deux modes différents : en
augmentant ceux qui sont désirés en utilisant le renforcement et en
diminuant ceux qui ne sont pas désirés en appliquant de l’extinction. Par le
fait même, nous limitons notre exposition à ce fameux « pic d’extinction ».

Entraîner un comportement incompatible

Cette technique consiste à renforcer un comportement qui est physiquement


incompatible avec celui dont nous cessons voir la fréquence diminuer.

Par exemple, apprendre à un chien à revenir vers son propriétaire


systématiquement lorsqu’il voit un écureuil ou à s’asseoir lorsqu’un invité
entre à la maison.

Un chien ne peut courir dans deux directions à la fois, ni sauter et s’asseoir en


même temps.

Entraîner un comportement alternatif

Cette technique consiste à renforcer un comportement approprié ayant la


même fonction qu’un comportement qui ne l’est pas. Cette procédure est

46
habituellement utilisée lors de la production de comportements
autorenforçants.

Par exemple, si votre petit chien a tendance à japper pour être pris dans vos
bras, vous pourrez l’entraîner à gratter votre pantalon afin de vous signifier
qu’il souhaite avoir de l’attention (ou tout autre comportement que vous jugez
plus adéquat).

Récompenser tous les autres comportements…

Lorsque cette procédure est utilisée, nous renforçons tout ce qui n’implique
pas le comportement non désiré. Cette technique est très efficace lorsque
nous sommes confrontés à des animaux facilement frustrés ou excitables.

Les propriétaires de chiens oublient souvent que l’absence d’une mauvaise


manie peut aussi être récompensée et entraînée.

Par exemple, en tenant son chiot occupé, nous récompensons les


comportements de recherche, de mastication, de poursuite… À la place des
comportements de recherche d’attention comme tirer les vêtements, gruger
les meubles, dérouler les rouleaux de papier de toilette…

Consultez notre article sur : Comment occuper mon chien dans la maison et le
stimuler mentalement?

Quelques conseils :

1. Avant de choisir quelle procédure de renforcement vous utiliserez, il est


important de comprendre pourquoi votre animal agit de la sorte.
2. Si la fonction du comportement est facile à trouver, il serait judicieux
d’opter pour le renforcement d’un comportement alternatif.
3. S’il vous vient rapidement à l’esprit un comportement incompatible à
apprendre à votre chien, vous pourrez utiliser cette méthode. Elle
demande toutefois un peu de créativité!
4. De façon générale, vous devrez entraîner et renforcer ces nouveaux
comportements en dehors des situations problématiques afin que
l’apprentissage soit plus rapide et plus facile!

47
Mettre l’accent sur les points importants de
l’entraînement de notre chien
Utiliser l’ignorance intentionnelle des comportements déplaisants comme
moyen d’éducation canine est aussi une méthode hors pair pour rester
optimiste et positif dans le processus d’entraînement de notre animal, car il
nous permet de souligner et de mettre l’accent sur ce que nous aimons.

L’être humain qui entraîne le chien a lui aussi besoin d’enchaîner les succès
pour rester motivé!

En conclusion
Tout propriétaire de chien peut utiliser les techniques de conditionnement
mentionnées plus haut avec succès.

Un petit rappel :

• Ignorer les mauvais comportements


• Comprendre la fonction du comportement
• Avoir conscience du pic d’extinction
• Utiliser de bons moyens de gestion
• Renforcer des comportements plus appropriés

Toutefois, il est parfois difficile de démêler si nous ignorons l’animal de la


bonne façon, si un comportement est auto-satisfaisant ou non, de tenir bon si
un pic d’extinction se produit, d’avoir les bonnes méthodes de gestion et
d’utiliser les programmes de renforcement différentiel à bon escient.

En cas de doute, consultez un éducateur canin de votre région utilisant


des méthodes d’éducation canine positives.

48
C'est déjà la fin!

J'espère que ce petit guide vous a aidé à


mieux comprendre votre nouveau chiot!
Souvenez-vous que lorsque vous vous sentez
découragé parce que vous passez un
moment difficile, nous sommes tous passé
par le même chemin!

Afin de m'aider à continuer à vous aider


gratuitement dans l'éducation de votre chien,
j'ai besoin de votre aide! Une simple mention
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Continuez à aller jeter un coup d'œil dans ma section blogue car j'y
publie habituellement 4 articles par mois!

Je tiens à remercier Candide et Kézia, intervenantes en comportement


canin qui ont fait plusieurs exemples par vidéo pour la partie sur les
mordillements.

N'oubliez pas de vous inscrire à votre formation en ligne qui est


totalement gratuite à propos de l'éducation canine, du langage canin,
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d'entraînement! C'est par ici!

- Simonne Raffa, passionnée des animaux et propriétaire de De Main De


Maître -

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