Tropisme Et Zone de Croissance
Tropisme Et Zone de Croissance
Tropisme Et Zone de Croissance
2021-2022
DEPARTEMENT DE BOTANIQUE
| BOT 336 |
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PARTICIPANTS:
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
A-MATERIELS
B- PROTOCOLES EXPERIMENTALES
RESULTATS ET INTERPRETATION
CONCLUSION
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INTRODUCTION
La croissance est un phénomène observe chez les organismes vivants dont les plantes font partie. Chez ces derniers, il
existe des zones spécifiques dans leurs différents organes où cette croissance est facilement observable au niveau
des feuilles et des racines. Cette croissance peut être orientée, à cause d’une substance ou d’un élément. On parle
alors de tropisme. Le tropisme se décline en trois facettes : le phototropisme provoqué par les photons de lumière
le gravitropisme provoqué par la gravité et le chimiotropisme provoqué par une substance chimique quelconque.
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Après une semaine mesurer les différents carreaux et faire la différence des longueurs.
-Phototropisme:
Isoler une plante au bord d’une fenêtre dans une salle avec un faible éclairage.
On peut également mettre une grosse graine de haricots à germer en suspension dans un morceau de carton une
face cachée et l’autre orientée vers la lumière.
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-Gravitropisme et chimiotropisme :
Mettre en germination une plante sur une plateforme adéquate accusant une inclinaison par rapport au sol.
Faute de matériel, nous n’avons pas fait ces types de tropisme.
RESULTATS et INTERPRETATION
L’auxine intervient in situ comme in vitro de diverses façons, les gibbérellines sont actives, seulement en applications
externes.
• L’auxine stimule l’élongation des pétioles et des graines à la manière des tiges.
• Les limbes des Dicotylédones ont leur croissance inhibée par l’auxine, au contraire les limbes des
Monocotylédones (Tulipe, Jacinthe..) réagissent commeles tiges. Ces limbes sont assimilables sur le plan
physiologique à des gaines des Dicotylédones.
• Les jeunes feuilles et les bourgeons ont un comportement intermédiaire entre celui des tiges et es limbes. (Effet
positif jusqu’à 10 -7 g.mL -1 pour les auxines; inhibition au-delà).
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𝛥𝐿𝑛
𝑇= × 100
𝐿0
25
20
15
10
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
-5
Ln (mm)
On remarque qu’il y a eu une forte croissance au bout de la racine juste en dessous de la coiffe. Cette zone a été,
sujets à d’intenses divisions cellulaires aussi provoquées par l’auxine.
Cette zone peut être désignée comme zone de croissance de la racine juste après la coiffe au point 13 les zones
restantes servirons à la différenciation et à l’organogenèse de la racine.
L’auxine stimule les mitoses des cellules situées dans les zones génératrices libéroligneuses(cambiums). Cette action
ne peut se manifester qu’en présence des cytokinines. Il existe une interaction entre les deux hormones. Les
cytokinines réorientent l’action des auxines selon les tissus.
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L’action de l’auxine sur l’élongation des racines à des concentrations moyennes est négative. Aux concentrations
faibles, l’auxine est sans action. Elle est directement positive aux très basses valeurs (10 -12 à 10 -6 g
.mL
-1). L’effet ralentisseur de l’auxine sur l’élongation est à rapprocher de l’effet stimulant sur la rhizogenèse. Ces deux
effets contribuent par leur association au développement
du chevelure
racinaire.
-Phototropisme:
Après un certain temps on constate que la plante s’est courbée vers la source de lumière.
Cela s’explique par l’action de l’auxine. En effet, il s’agit d’une hormone de croissance qui est photo labile favorisant
la croissance des zones opposes à la source de lumière ce qui aboutit à une courbure de la plante vers la source
lumineuse.
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CONCLUSION :
En définitive l’on retient que les plantes ne grandissent pas à la même Vitesse dans leurs différents organes. Elles
privilégient certaines zones au détriment d’autres qui servirons à d’autres fins tells que la différentiation et
l’organogenèse. Ces différents phénomènes sont régulés par les phytohormones qu’elles contiennent.
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