Introduction
Introduction
Introduction
Dans son essai Des femmes rebelles, Michelle Perrot affirme au sujet d'Olympe de Gouges : "L'écriture fut pour elle surtout
instrumentale, un cri protestataire, véhément. Elle avait le talent du manifeste". En quoi La Déclaration des Droits de la
Femme et de la Citoyenne illustre-t-elle l'écriture militante d'Olympe de Gouges ?
[Introduction]
[Accroche] Dans un article de la revue Histoire, intitulé « Citoyenne Olympe », Olivier Blanc écrit, de manière
volontairement provocatrice, « il faudrait beaucoup de mauvaise foi pour ne pas reconnaître en Olympe de Gouges un “grand
homme” ». [transition vers le thème de la dissertation] Olivier Blanc emploie avec ironie une expression “grand homme”
pour mettre en valeur l’inégalité de fait qui existe dans notre société entre les hommes et les femmes.
[présentation de la citation du sujet] Michelle Perrot, quant à elle, écrit à propos de l’autrice de la DDLFC dans Des
Femmes rebelles : “L’écriture fut pour elle surtout instrumentale, un cri protestataire, véhément. Elle avait le talent du
manifeste.” [Explication du sujet et formulation de la contradiction] Aux temps d'Olympe de Gouges la littérature
féminine était principalement considérée pour sa fonction esthétique. La société prêtait aux femmes un rapport à l’écriture
essentiellement tourné vers les sentiments, vers le beau et la poésie. Pourtant, Olympe de Gouges n'est pas une écrivaine de
roman d'amour. Elle s’attaque à des inégalités avec “véhémen[ce]” et son style n’est pas poétique, mais politique. C’est
pourquoi Michelle Perrot insiste sur l'originalité, le caractère unique de son talent. Son projet est tout à fait original et sert un
objectif de dénonciation des inégalités entre les hommes et les femmes. À ce titre, Olympe de Gouges crée un texte qui se
situe entre le littéraire et le politique.
[Question de problématique] Dès lors, La DDFC réussit-elle à allier écriture littéraire et protestation politique ?
[Annonce de plan] D’abord, La DDFC est un manifeste politique engagé qui contient une grande force
révolutionnaire. Toutefois, c’est un texte littéraire qui n’est pas privé d’intention esthétique. Finalement, le lecteur est amené
à apprécier le fait qu'Olympe de Gouges invente une parodie littéraire d’un texte existant (La DDHC), pour donner plus de
force à son combat.
I - La DDFC est bien la traduction politique d’une colère.
a. C'est un texte pamphlétaire, à charge contre la vie politique et intellectuelle de son temps.
b. Olympe de Gouges dénonce avec vigueur l’attitude hypocrite des révolutionnaires qui ne respectent pas les principes des
Lumières et de la Révolution.
II - Toutefois, La DDFC est une œuvre esthétique, pleinement littéraire.
a. La DDFC témoigne d'une maîtrise virtuose des registres didactiques et pathétiques. Elle interpelle le lecteur à la fois par
les affects (persuasion) et par la raison (conviction).
b. La structure et la variétés des types de textes (descriptif, narratif, explicatif et argumentatif) permet de tirer une grande
force littéraire des techniques rhétoriques employées.
III - La parodie littéraire opérée par Olympe de Gouges est mise au service de la force de son pamphlet.
a. La DDFC est un texte unique, un pastiche avant-gardiste dans sa forme parce qu'il repose sur un détournement du style
juridique.b. C'est dans l'ironie du style de La DDFC que se manifeste le mieux la double valeur littéraire et argumentative de
l'œuvre.
Sujet #2
Dans l’article 10 de La DDFC, Olympe de Gouges écrit : “La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit
également avoir celui de monter à la tribune”. Selon vous, La DDFC est-elle une tribune efficace pour dénoncer les
inégalités ?
[Introduction]
[Accroche] Dans un essai intitulé Des femmes rebelles, Michelle Perrot affirme au sujet d'Olympe de Gouges : «
L'écriture fut pour elle surtout instrumentale, un cri protestataire, véhément. Elle avait le talent du manifeste ». Ce "cri" et ce
"talent" sont le signes d'une écriture pamphlétaire et contestataire au travers de laquelle Olympe de Gouges s'est impliqué
par ses écrits dans la vie de la société. Citoyenne de la Révolution ; elle renouvelle la question des droits des femmes, mise
en valeur au XVIIIᵉ siècle. Son projet est tout à fait original et puissant et sert un objectif de dénonciation des inégalités.
[présentation de la citation du sujet] Si cette femme revendique un “droit” à l’échafaud, c'est pour mieux justifier celui de
“monter à la tribune”. Olympe de Gouges veut que la philosophie des Lumière, qui a beaucoup marqué ses idées par la
promotion d'une société égalitaire, ne reste pas qu’une utopie. C’est pourquoi elle cherche à attirer l’attention sur les droits
de la femme dans la société française. [Présentation des enjeux et de la tension du sujet] Mais cette revendication n'est
peut-être pas que celle de pouvoir tenir un discours politique. Il semble en effet qu'en plus de réclamer plus de droit, La
DDFC engage le lecteur vers une prise de conscience bien plus radicale : celle d'un monde profondément inégalitaire.
[Problématique] Dès lors le projet d'Olympe de Gouges est-il avant tout celui d'une revendication juridique dans
La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne ?
I - [ Oui ] Toutes les critiques servent un projet cohérent de construction d’une société égalitaire à partir des lois.
II - [ Non ] Une part essentielle de l'œuvre consiste en la dénonciation pamphlétaire et la destruction d'un monde
inégalitaire.
III - [ Plus précisément ] La parodie littéraire opérée par Olympe de Gouges sert à formuler un projet politique précis, tout
en faisant la satire des inégalités.
Sujet #3: Quelle intention pousse Olympe de Gouges à réécrire La DDHC ?
PB : En faisant le pastiche de La DDHC, est-ce que ce sont vraiment les défauts de ce texte qu’OdG a
l’intention de corriger ?
I - Certes, OdG veut réparer l’injustice du texte de loi promulgué par les Révolutionnaires
a - Signaler l’injustice fondamentale de La DDHC. (l’oubli des femmes, des citoyennes).
“Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit” art1 DDHC → “La femme nait et demeure libre
et égale à l’homme en droit” (DDFC).
b - Proposer des principes juridiques, des lois assurant l’égalité H/F
OdG déclare, dans l’article 6, que les femmes doivent pouvoir accéder aux mêmes “dignités, places et
emplois publics” que les hommes
“Les propriétés sont à tous les sexes, réunis ou séparés ; elles sont pour chacun un droit inviolable et sacré”
(art 17)
c - Changer l’esprit de la Loi.
“Homme, es-tu capable d’être juste ?” (“Les Droits de la femme”) → Dénonciation de l’hypocrisie des
législateurs (des hommes de la Révolution, prétendus héritiers des Lumières). Ils affirment une égalité
théorique, mais ne la mettent pas en pratique juridiquement et politiquement.
II - Mais elle mène surtout un large entreprise de lutte contre l’imaginaire sur lequel repose les
inégalités H/F.
a) Mener une réflexion politique et transformer l’imaginaire / les habitudes.
“Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance. N’importe, je fais, je
ferai des livres. Il en faut, cela sert tout de même.” (Les Mots, Sartre).
“On ne vous fera jamais un crime de travailler à la restauration des mœurs, à donner à votre sexe toute la
consistance dont il est susceptible.” (Lettre à la Reine, OdG)
b) “Réveiller” (métaphoriquement) les femmes
“Femmes, réveille-toi ! Le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers, reconnais tes droits” -
Postambule
“O femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles ?” - Postambule
c) Résoudre le paradoxe de la perception des femmes dans la société.
“[...] ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.” (Postambule).
Sujet #4
“Si dans mes réflexions, il n’y a point d’énergie, mon sexe m’en justifie ; si mon style est décousu et diffus, mon
trouble est mon excuse” affirme Olympe de Gouges dans sa Lettre au peuple en 1788. Ce propos vous semble-t-il
propre à éclairer la lecture de La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne ?
[Introduction]
[Accroche] À l’article 10 de La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, Olympe de Gouges fait
preuve d’ironie en écrivant : « La femme a le droit de monter sur l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la
tribune ». [Transition vers le thème de la dissertation et présentation du sujet] Le style d’Olympe de Gouges se
démarque par son ironie. Ainsi, c'est avec humour, et par antithèse, qu'elle justifie une écriture que ses adversaires critiques
en disant : “mon sexe m’en justifie” et “mon trouble est mon excuse”. [Explication du sujet] Elle parodie ici des discours
habituels, condescendants à l'égard des femmes de lettres. Dans le contexte de la Révolution française, elle exploite la
littérature comme une arme au service d’un combat. Ce projet original sert un objectif de dénonciation des inégalités entre
les hommes et les femmes. En effet, pour défendre la place de la femme dans la société Olympe de Gouges choisit de
réécrire La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDFC). Elle reprend scrupuleusement les concepts
juridiques en ajoutant son style d’avant-garde dans la DDFC. Outre l’ironie dont elle fait preuve, Olympe de Gouges
répond à ceux qui trouveraient son style “décousu” et “diffus”. Elle sous-entend que son propos n’est pas désorganisé et
qu'il n'est pas dépourvu de valeur littéraire. [Présentation des enjeux et de la tension du sujet] Il est vrai qu'à première
vue, c'est une œuvre qui semble calquée sur un texte juridique. De plus, c'est un réquisitoire politique, une œuvre qui porte
un message. Or, on pourrait penser que les discours politiques et juridiques, s'ils empruntent certaines caractéristiques au
style littéraire, n'appartiennent pas tout à fait à la littérature. La littérarité de la parodie d'Olympe de Gouges pourrait en
effet être interrogée.
[Problématique] Dès lors, la DDFC n'est-elle que le pastiche d'une œuvre juridique ?
[Plan]
I. La DDFC est avant tout un texte contestataire porté par des réflexions d’avant-garde.
a. L’œuvre pousse la pensée des Lumières loin dans l’affirmation de l’égalité, jusqu'à incriminer les hommes des
Lumières eux-mêmes.
b. Olympe de Gouges dénonce l’attitude hypocrite des révolutionnaires qui ne respectent pas les principes des
Lumières et de la Révolution.
II. La DDFC est un texte révélateur avec des effets de style prononcés et surprenants.
a. Olympe de Gouges manifeste une grande maîtrise des règles de l’éloquence.
b. La DDFC est un miroir ironique de la DDHC qui établit une distance, une satire et une forme d'humour qui sont
proprement littéraires.
III. La DDFC a une force littéraire paradoxale qui repose sur ses propositions politiques et juridiques
a. Olympe de Gouges ne présente pas les idées égalitaires en homme d'État, mais en Écrivaine, en penseuse.
b. La DDFC est un texte unique, un pastiche avant-gardiste pour servir son projet politique et social
Sujet : Quel est le principal moyen employé par Olympe de Gouges dans sa lutte pour l’égalité ?
[Introduction]
La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, parue le 14 septembre 1791, est une œuvre
polémique visant à défendre les droits de la femme. Son auteure, Olympe de Gouges, n’a pas été reconnue
par son père à sa naissance et est devenue veuve très jeune. Cela lui a donné la liberté et l’indépendance
d’écrire et de publier sous son propre nom. Le lecteur de La DDFC peut considérer qu’Olympe de Gouges y
lutte pour l’égalité grâce à la dénonciation des injustices. Pourtant, lire La DDFC comme une simple
entreprise de dénonciation serait réducteur. En effet, Olympe de Gouges y fait valoir des arguments et
emploie des stratégies littéraires qui ne relèvent pas seulement de la dénonciation. Le combat pour l’égalité
passe sans doute par d’autres moyens. Est-ce par la dénonciation des injustices causées par les hommes
envers les femmes qu’Olympe de Gouges lutte pour l’égalité ? Nous allons dans un premier temps
montrer que la lutte pour l’égalité a pour moyen la dénonciation de l’oppression masculine. Cependant, nous
allons observer dans un second temps qu’Olympe de Gouges invite aussi à la réflexion, aux revendications
juridiques et à l’action politique.
[Première partie]
La dénonciation de l’oppression masculine est au cœur du projet de lutte pour l’égalité mené par Olympe de
Gouges. D’abord, cette lutte se fait par des accusations et des provocations. Dans “Les Droits de la femme”,
elle interpelle les hommes : « Homme, es-tu capable d’être juste ? ». On observe ici une question rhétorique
qui apostrophe le genre masculin. Cette question prend la forme d’un défi lancé par les femmes. Le lecteur
peut y voir une provocation, car derrière cette question se cache le sous-entendu selon lequel l’homme n’est
pas juste. Cette accusation est représentative du style de La DDFC qui dénonce avec vigueur les agissements
des hommes.
Olympe de Gouges dénonce également les hypocrisies et les contradictions des hommes. En particulier, elle
fait observer les promesses non tenues des révolutionnaires. Ceux-ci se disent héritiers des Lumières, mais ne
mettent pas en pratique les idées des penseurs des Lumières, car ils négligent les femmes. Quand Olympe de
Gouges écrit : « il prétend jouir de la Révolution, et réclamer ses droits à l'égalité », elle pointe du doigt le fait
que les hommes ne font pas profiter les femmes de la Révolution. Ils commettent un contresens sur l’égalité.
Ils réclament leur propre égalité alors que l’égalité ne se conçoit que collectivement. Olympe de Gouges
ajoute, en s’adressant directement aux femmes : « Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la
révolution ? ». Ainsi, cette prise de conscience à laquelle l’auteure appelle les femmes est celle des
contradictions des hommes de la Révolution.
De plus, Olympe de Gouges signale au lecteur que les lois sont défavorables aux femmes. L’auteure montre
l’infériorité juridique du sexe féminin en dressant un effet de contraste entre sa déclaration et celle des
hommes. La parodie de La DDHC a pour effet de révéler, de rendre éclatant, l’infériorité des femmes devant
la loi. On observe qu’à cette époque les femmes n’ont même pas le droit à la propriété. C’est ce que dénonce
Olympe de Gouges dans l’article 17 : “Les propriétés sont à tous les sexes, réunis ou séparés”. On remarque
ici que les hommes sont le seul sexe qui peut posséder une propriété selon la loi. “réunis ou séparés” est une
façon d’affirmer l’indépendance des femmes vis-à-vis de leur père et de leur mari vis-à-vis de leurs biens.
Dans cet article, Olympe de Gouges pointe du doigt une loi de La DDHC mal appliquée (car elle n’est prise
en compte que pour les hommes), celle du droit à la propriété.
[Deuxième partie]
Cependant, cette lutte ne se fait pas uniquement par la dénonciation. Ce serait réducteur de considérer
qu'Olympe de Gouges ne fait que remarquer les agissements des hommes et les inégalités, parce que La
DDFC est bien plus que cela. En effet, derrière cette œuvre, le lecteur aperçoit des raisonnements et des
réflexions profondes. Il est même amené à s’interroger sur cette inégalité et à remettre en question le droit
révolutionnaire. On observe, dans son œuvre, de nombreux raisonnements qui font appel à la logique. Par
exemple, dans l’article 10, elle proclame le droit des femmes à participer à la vie politique tout en affirmant
leur liberté d’expression : “La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle a aussi le droit de monter à la
tribune”. Entre ces deux propositions, un rapport de conséquence est établi. Olympe de Gouges fait
comprendre au lecteur que la femme peut prendre des décisions politiques en faisant une démonstration
logique. Au travers de ce genre d’arguments rationnels, Olympe de Gouges tente de convaincre son lecteur.
On observe aussi que la démarche de l’écrivaine consiste à s’emparer des droits pour les femmes. À travers
ses revendications pour les droits des femmes, elle lutte pour l’égalité. Grâce au pastiche de La Déclaration
des Droits de l'Homme et du Citoyen, Olympe de Gouges revendique avec conviction l’égalité juridique entre
les hommes et les femmes. On remarque dès le premier article (“La femme nait et demeure libre et égale à
l’homme en droit”) qu’elle place la femme sur un pied d’égalité avec l’homme. Ce présent de vérité générale
donne l’impression que cette affirmation d’égalité devient vraie. Cela ressemble à discours performatif : une
parole qui correspond à une action. Olympe de Gouges propose des pistes d’amélioration, notamment dans le
postambule : “en attendant, on peut la préparer par l'éducation nationale, par la restauration des mœurs et par
les conventions conjugales”. Elle veut ici que la femme ait accès à l’éducation et puisse mener une vie
vertueuse.
À travers son discours, Olympe de Gouges appelle la femme à la révolte. Celle-ci est invitée à s’indigner et à
agir. Les actions vigoureuses appelées par Olympe de Gouges sont de nature politique et juridique. Elle les
interpelle en disant : “Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ;
reconnais tes droits”. Ces premiers mots, déterminés et pleins d'entrain, du postambule apostrophent avec
force la femme sur son destin. Ici, ces impératifs portent sur "se réveiller" (métaphoriquement : prendre
conscience) et reconnaître ses droits. Ils illustrent bien le passage de la dénonciation des inégalités à l’action
pour lutter contre celles-ci.
[Conclusion]
Ce n'est pas seulement à travers la dénonciation des inégalités que l'auteure de La DDFC combat pour
l'égalité entre les femmes. Il est vrai que la façon dont elle Olympe de Gouges signale ces injustices est
déterminante : elle passe à la fois par la satire, notamment dans "Les Droits de la femme" des législateurs de
la Révolution et par la parodie du texte révolutionnaire qu'elle corrige. Mais sa réécriture de La DDHC
consiste à élaborer des propositions concrètes en faveur d'une meilleure législation. Ces propositions sont
elles-mêmes accompagnée d'appel à l'action, d'une harangue faite aux femmes.
Chez Olympe de Gouge, la dénonciation des injustices subies par les femmes est directement énoncée et
prend la forme d'un manifeste politique et juridique. Mais la littérature romanesque et les récits
autobiographiques offrent aussi de nombreux exemples d'un tel regard critique. Par exemple, le roman Fille
de Camille Laurens raconte, dans sa première partie, l'enfance banale d'une femme dont le père considère
qu'il n'a pas d'enfant, parce qu'il n'a "que deux filles".