1A M1.

1 2023-2024

Étude de fonction et fonctions usuelles

Objectifs
ˆ Connaître et appliquer le plan d'étude d'une fonction.
ˆ Connaître les fonctions usuelles

1 Mener une étude de fonction

1.1 Parité d'une fonction
Dénition 1. Fonction paire
Soit f une fonction dénie sur un ensemble I de R. On dit que f est une fonction paire lorsque :
ˆ I est symétrique par rapport à l'origine.
ˆ ∀x ∈ I, f (−x) = f (x)
Exemple 1.
Les fonctions suivantes sont-elles paires sur leur domaine de dénition ?
x2 + cos x + 1
f (x) = ; g(x) = 2x + 2
−|x| − 1
Propriété 1.
Une fonction est paire si et seulement si sa représentation graphique dans un repère orthogonal
est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées.
Exemple 2.
Vérier à l'aide d'un graphique la propriété précédente.
Dénition 2. Fonction impaire
Soit f une fonction dénie sur un ensemble I de R. On dit que f est une fonction impaire
lorsque :
ˆ I est symétrique par rapport à l'origine.
ˆ ∀x ∈ I, f (−x) = −f (x)
Exemple 3.
Les fonctions suivantes sont-elles impaires sur leur domaine de dénition ?
−x3 + sin x
f (x) = ; g(x) = 2x + 2
x2 + 1
Propriété 2.
Une fonction est impaire si et seulement si sa représentation graphique dans un repère ortho-
gonal est symétrique par rapport à l'origine.
Exemple 4.
Vérier à l'aide d'un graphique la propriété précédente.

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1.2 Etudes des branches innies

On a une branche innie si x ou f (x) tendent vers +∞ ou −∞.
ˆ 1er cas : lim f (x) = ±∞ : asymptote verticale x = x0
x→x0

ˆ 2ème cas : lim f (x) = y0 : asymptote horizontale y = y0

x→±∞

f (x)
ˆ 3ème cas : lim f (x) = ±∞. On étudie lim
x→±∞ x→±∞ x
f (x)
1. Si lim = ±∞ : branche parabolique de direction asymptotique Oy (exemple :
x→±∞ x
la fonction exp)
f (x)
2. Si lim = 0 : branche parabolique de direction asymptotique Ox (exemple :
x→±∞ x
la fonction ln x)
f (x)
3. Si lim = a ∈ R∗ : on étudie lim f (x) − ax :
x→±∞ x x→±∞

(a) Si lim f (x) − ax = b ∈ R : asymptote oblique d'équation y = ax + b

x→±∞
(b) Si lim f (x) − ax = ±∞ : branche parabolique de direction asymptotique
x→±∞
y = ax

Exemple 5.
2 − 3x2
Déterminer les branches innies de la fonction f dénie par f (x) =
x+3

1.3 Fonctions de classes C 2, convexes et concaves

Dans ce paragraphe on considère une fonction f de classe C 2 sur un intervalle ouvert I .
Dénition 3.
On dit que f est convexe sur I lorsque ∀x ∈ I, f ′′ (x) ⩾ 0.
Exemple 6.
Soit f une fonction convexe sur un intervalle I .
1. Que peut-on dire des variations de la dérivée de f ?
2. En déduire l'allure d'une fonction convexe.
Dénition 4.
On dit qu'une fonction f est concave sur un intervalle I lorsque −f est convexe sur I .
Exemple 7.
Construire l'allure de la représentation d'une fonction concave à partir de la dénition précé-
dente.
Dénition 5. Soit x0 ∈ I . On dit que la fonction f admet un point d'inexion en x0 , si et
seulement si f ′′ (x) change de signe en x0 .

2
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Représenter graphiquement un point d'inexion.

1.4 Plan d'une étude de fonction

1. Ensemble de dénition, parité, périodicité éventuelles, réduction du domaine d'étude
2. Continuité, éventuellement prolongement par continuité, dérivabilité.
3. Variations : utiliser la dérivée puis dresser le tableau des variations de f . Préciser les
valeurs importantes : les bornes du domaine d'étude, les points où la dérivée est nulle ou
non dénie.
4. Tangentes remarquables :
(a) Si la dérivée est nulle : tangente horizontale
(b) Si la dérivée ou le taux de variation tend vers +∞ ou −∞ : tangente verticale : point
de non dérivabilité.
(c) Demi-tangentes : obtenues en considérant f seulement à droite ou seulement à gauche
en un point x0
5. Limites aux bornes du domaine de dénition.
6. Étude des branches innies.
7. Établir le tableau de variation complet de f en tenant compte des points précédents.
8. Concavité, convexité, point d'inexion, éventuellement.
9. Représentation graphique

2 Exponentielles, logarithmes, puissances

2.1 Exponentielle

Dénition 6.
Il existe une unique fonction de R dans R, appelée expo-
nentielle, notée exp, dérivable sur R telle que :

exp(0) = 1
′
exp (x) = exp(x), ∀x ∈ R

Par dénition, exp est continue et dérivable sur R.

3
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Equation fonctionnelle

 exp(x + y) = exp(x). exp(y)
∀x, y ∈ R : 1
exp(−x) =
exp(x)


On pose : e = exp(1) et on note ex = exp(x).

Variations
∀x ∈ R, exp(x) > 0 donc comme exp′ = exp, alors exp est strictement croissante.

Limites aux bornes

lim ex = +∞ lim ex = 0
x→+∞ x→−∞

La courbe de exp admet une asymptote horizontale en −∞ d'équation y = 0 c'est à dire l'axe
des abscisses.

Croissances comparées
x
 ∀α ∈ R+∗ , lim e = +∞

x→+∞ xα
 ∀α ∈ R+∗ , lim |x|α ex = 0
x→−∞

Limite à connaître
ex − 1
lim =1
x→0 x

2.2 Logarithme népérien

Dénition 7.
La fonction logarithme népérien, notée ln est la fonction
réciproque de la fonction exp car exp est bijective de R
dans ]0; +∞[. La fonction ln est donc dénie de ]0; +∞[
dans R.

Variations
ln est de même sens de variations que exp ainsi ln est continue, dérivable et strictement crois-
sante sur ]0; +∞[.
Dérivée
1 1 1
∀x > 0, ln′ (x) = = =
exp′ (ln x) eln x x
Limites aux bornes
lim ln x = −∞ lim ln x = +∞
x→0+ x→+∞

4
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La courbe de ln admet une asymptote verticale en 0.

Equation fonctionnelle
(
ln(xy) = ln(x) + ln(y)
∀x, y > 0 : 1
ln = − ln x
x
Croissances comparées
 ∀α ∈ R+∗ , lim ln x = 0

x→+∞ xα
 ∀α ∈ R+∗ , lim xα ln x = 0
x→0+

Limite à connaître
ln(1 + x)
lim =1
x→0 x
Exemple 8. Étudier la fonction f : x 7→ ln(1 + ex )

2.3 Fonctions exponentielles et logarithmes de base quelconque

2.3.1 Fonctions exponentielles de base quelconque

Dénition 8.
Soit a > 0. Pour tout x ∈ R, on dénit l'exponentielle de
base a par :
ax = exp(x ln a) = ex ln a
Ainsi, l'étude d'une exponentielle de base a se ramène à
celle d'une exponentielle classique du type eαx .

2.3.2 Fonctions logarithmes de base quelconque

Dénition 9.
Soit a > 0 et a ̸= 1. Pour tout x > 0, on dénit le
logarithme de base a par :
ln x
loga (x) =
ln a
De même, l'étude d'une fonction logarithme de base a
se ramène, à un facteur multiplicatif près à celle de la
fonction ln.

5
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2.3.3 Fonction logarithme décimal

Une fonction logarithme de base 10 est appelée logarithme décimal, il est noté log. Cette fonction
est la fonction réciproque de la fonction exponentielle de base 10 : x → 10x . Elles donc utilisée
lorsqu'on manipule des puissances de 10.
Exemple 9. Par exemple, en chimie, nous avons la formule : [H + ] = 10−P H . En déduire PH
en fonction de la concentration en [H + ].

2.4 Fonctions puissances

Dénition 10.
Pour α ∈ R, on dénit :
R∗+ → R
 
fα :
x 7→ xα

avec xα = eα ln x .
Ainsi, là aussi, on se ramène à l'étude d'une exponen-
tielle classique, sauf dans les cas α entier naturel (fonc-
tion puissance classique), entier relatif négatif (fonction
inverse d'une√fonction puissance classique), rationnel et
p
on a : x q = q xp .

2.5 Croissances comparées

Soient α > 0 et a, b > 1 : on a :
ax logb x
lim = +∞ lim =0 lim xα logb x = 0
x→+∞ xα x→+∞ xα x→0

On résume cela ainsi : en +∞ :

logb x ≪ xα ≪ ax

3 Fonctions circulaires
3.1 Fonction périodique
Dénition 11.
Soit T un réel, et f une fonction dénie sur un ensemble I de R. On dit qu'une fonction f est
une fonction T périodique, ou de période T , lorsque :
ˆ ∀x ∈ I, x + T ∈ I .
ˆ ∀x ∈ I, f (x + T ) = f (x)

Exemple 10.
Soit f la fonction dénie par f (t) = cos(ωt) pour t réel. Montrer que f est une fonction de
2π
période . ω est appelé pulsation en physique.
ω

6
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Proposition 1.
Soit a, b, et ω trois réels. Alors il existe trois réels ϕ, ϕ′ et A tels que :

pour tout réel t : a cos(ωt) + b sin(ωt) = A sin(ωt + ϕ) = A cos(ωt + ϕ′ )

√ a b
On a : A = a2 + b2 , tan ϕ = et tan ϕ′ = −
b a
La propriété précédente se traduit de la façon suivante en physique : le somme de deux signaux
sinusoïdaux de même pulsation (et donc de même période) est un signal sinusoïdal de même
pulsation (et donc de même période) avec un déphasage de ϕ.
Exemple 11.
Démontrer la propriété précédente, puis écrire sous la forme A sin(ωx+ϕ) l'expression cos 2x + sin 2x.

3.2 Fonctions cosinus et sinus

3.2.1 Représentations graphiques

3.2.2 Formulaire de trigonométrie

Angles associés
cos(−x) = cos(x) sin(−x) = − sin(x)
cos(π − x) = − cos(x) sin(π − x) = sin(x) Somme
cos(π + x) = − cos(x) sin(π + x) = − sin(x) ˆ cos(a + b) = cos(a) cos(b) − sin(a) sin(b)
π π ˆ sin(a + b) = cos(a) sin(b) + cos(b) sin(a)
cos( − x) = sin(x) sin( − x) = cos(x)
2 2
π π
cos( + x) = − sin(x) sin( + x) = cos(x)
2 2
Linéarisation
1 + cos(2a)
ˆ cos2 (a) =
2
Valeurs remarquables 1 − cos(2a)
π π π π ˆ sin2 (a) =
θ 0 2
6 4 3 2 1
√ √ ˆ sin(a) cos(a) = sin(2a)
3 2 1 2
cos(θ) 1 0
2 2 2
√ √
1 2 3
sin(θ) 0 1
2 2 2
1 √
tan(θ) 0 √ 1 3
3

7
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Résoudre une équation du type cos(x) = cos(a)


 a = b + 2kπ, k ∈ Z (1)
cos(a) = cos(b) ⇔ ou
a = −b + 2k ′ π, k ′ ∈ Z (2)


Résoudre une équation du type sin(x) = sin(a)


 a = b + 2kπ, k ∈ Z (1)
sin(a) = sin(b) ⇔ ou
a = π − b + 2k ′ π, k ′ ∈ Z (2)


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9
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3.3 Fonction tangente

Dénition 12.
sin x
On dénit la fonction tangente par tan x = sur
cos x
π
R−{ + kπ, k ∈ Z}
2
Proposition 2.
ˆ La fonction tangente est une fonction π périodique
et impaire.
1
ˆ tan′ (x) = 1 + tan2 x =
cos2 x
ˆ lim
−
tan x = +∞
π
2

4 Fonctions hyperboliques
4.1 Cosinus et sinus hyperboliques
Dénition 13. Par analogie avec les formules d'Euler,
on appelle cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique les
fonctions de R dans R dénies par :
x −x

 ch : x 7→ e + e

x
2 −x
 sh : x 7→
 e − e
2
Continuité, dérivabilité
ch et sh sont continues et dérivables sur R

Compléter les propriétés de ch et sh.

Parité
ˆ La fonction ch est une fonction .......................... .
ˆ la fonction sh est une fonction ............................. .
Dérivée
ch′ (x) =

∀x ∈ R,
sh′ (x) =
Tableau de variations
x
ch x

x
sh x

10
Signe
Pour tout x ∈ R, on a ch(x) .............
sh(x) change de signe en .............
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Exemple 14.
1
Étudier la fonction f : x 7→ tan x −
tan x

5 Manipulation de graphes
5.1 Introduction
partie A) Expérimentation
1) Dessiner le graphe de la fonction exponentielle.
2) Dessiner sur le papier les graphes des quatre fonctions suivantes : − exp(x) ; exp(x)+
1 ; exp(x) − 1 ; 2 exp(x).
3) Par quelles transformations géométriques passe-t-on du graphe de l'exponentielle
aux graphes tracés ?
4) Mêmes questions pour les quatre fonctions exp(−x) ; exp(x+1) ; exp(x−1) ; exp(2x).
partie B) Énoncé des correspondances
Relier chaque formule à la transformation géométrique qui lui correspond, en la précisant
si possible.
(a) −f (x) ; (1) translation vers le haut ;
(b) f (x) + 1 ; (2) translation vers le bas ;
(c) f (x) − 1 ; (3) translation vers la gauche ;
(d) 2f (x) ; (4) translation vers la droite ;
(e) f (−x) ; (5) symétrie par rapport à l'axe des abscisses ;
(f) f (x + 1) ; (6) symétrie par rapport à l'axe des ordonnées ;
(g) f (x − 1) ; (7) dilatation d'un facteur 2 dans le sens vertical ;
(h) f (2x). (8) dilatation d'un facteur 1/2 dans le sens horizontal.
partie C) 1) Quelle formule correspond à une homothétie de rapport 2, centrée en l'origine ?
2) À une rotation d'un demi-tour, centrée en l'origine ?

5.2 Bilan
Certaines fonctions ont leur expression analytique construites à partir d'une fonction usuelle.
Ces fonctions sont dites associées à une fonction de référence. L'étude de ce type de relation
fonctionnelle permet d'obtenir rapidement et sans peine leurs représentations graphiques.
Soient f et g deux fonctions numériques, dénies respectivement sur Df et Dg , de courbes
représentatives respectives Cf et Cg dans le repère orthonormé (O,⃗i, ⃗j).

5.2.1 Translations
Théorème 1 (Translation verticale).
Si g(x) = f (x) + k avec k ∈ R
Alors Cg est l'image de Cf par la translation verticale de vecteur k⃗j .

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Théorème 2 (Translation horizontale).

Si g(x) = f (x + k) avec k ∈ R
Alors Cg est l'image de Cf par la translation horizontale de vecteur −k⃗i.

5.2.2 symétries
Théorème 3 (Symétrie d'axe Ox ).
Si g(x) = −f (x)
Alors Cg est l'image de Cf par la symétrie orthogonale d'axe Ox .
Théorème 4 (Symétrie d'axe Oy ).
Si g(x) = f (−x)
Alors Cg est l'image de Cf par la symétrie orthogonale d'axe Oy .
Théorème 5 (Symétrie centrale de centre O).
Si g(x) = −f (−x)
Alors Cg est l'image de Cf par la symétrie centrale de centre O.

5.2.3 Dilatation
Théorème 6 (Dilatation verticale).
Si g(x) = k.f (x) avec k > 0
Alors Cg est l'image de Cf par une dilatation verticale de facteur k .
Théorème 7 (Dilatation horizontale).
Si g(x) = f (k.x) avec k > 0
1
Alors Cg est l'image de Cf par une dilatation horizontale de facteur .
k
Théorème 8 (Homothétie de centre O et de rapport k).
1
Si g(x) = k.f ( .x) avec k > 0
k
Alors Cg est l'image de Cf par une homothétie de centre O et de rapport k .

Exercices
6 TD1-2-3
Exercice 1.
En électromagnétisme, vous verrez au S2, le champ et le potentiel
électriques créés par un disque, de rayon R, métallique plat (et Axe Ox

sans épaisseur) uniformément électrisé avec une densité surfacique x M

de charge constante σ . Vous trouverez qu'en un point M d'abscisse
x de son axe, le potentiel électrique est : O

σ √ 2 √
V (x) = V (M ) = ( R + x2 − x2 )
2ε0
1. Étudier la fonction V . V est-elle de classe C 1 sur R ?

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2. On dénit la fonction E
⃗ qui est le champ électrique au point M par

E⃗ = − dV u⃗x
dx
A partir de l'étude de V déduire la limite de E en 0 et en +∞.
3. Les résultats précédents sont-ils cohérents avec le phénomène physique ?
Exercice 2.
Étudier les fonctions
1. f (x) = xe x
1

2. f : x 7→ x x
1

Exercice 3 (Étude d'une famille de fonctions).

On se propose l'étude, pour n entier naturel non nul, des fonctions fn dénies par
ln x
f (x) = x − n − n
x
On note Cn la représentation graphique de fn dans un repère orthogonal.
A. Etude de fn
1. Donner le domaine de dénition de f .
2. Soit gn la fonction dénie sur ]0; +∞[, par gn (x) = x2 − n + n ln x
(a) Montrer qu'il existe un unique réel αn tel que g(αn ) = 0, puis que αn ∈ [1; 3].
Déterminer α1 .
(b) Calculer fn′ et en déduire les variations de fn .
n
(c) Montrer que fn (αn ) = 2αn − n − et en déduire la limite de fn (αn ).
αn
3. Étudier les branches innies de fn , et étudier la position relative de Cn par rapport à ses
éventuelles asymptotes sur ]0; +∞[.
B. Étude des positions relatives des courbes Cn
Soit d(x) = fn (x) − fn+1 (x).
1. Étudier les variations de d, préciser ses limites en 0 et en +∞.
2. En déduire que l'équation d(x) = 0 admet une solution unique β et que β appartient à
l'intervalle [0 ; 1].
3. En déduire la position relative de Cn et Cn+1 .
4. Représenter, sur un même graphique, les allures de Cn et Cn+1 .
Exercice 4.
r2 − R
Étudier la fonction suivante : U (r) = où R est une constante non nulle.
r+R

7 TD4
Exercice 5.
Calculer les valeurs exactes des expressions suivantes
−3π 5π 123π π π
cos( ) cos( ) sin( ) cos( ) sin( )
4 6 6 12 12
Exercice 6.
Donner la plus petite période des fonctions suivantes :

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1. f1 (x) = sin(3x) 2x
3. f1 (x) = sin(3x) − cos( )
3
π tan(4x)
2. f1 (x) = cos(ωx + ) 4. f1 (x) =
4 tan(2x)
Exercice 7.
Résoudre les équations suivantes dans R et [0; 2π].
π
1. sin(2x) = sin( ) 3. tan(3x) = 1
3
π
2. cos(3x + π) = cos( ) 4. sin x + sin(2x) = 0
2
Exercice 8.
Résoudre les inéquations suivantes sur R.
√
1 2
1. sin(2x) ⩽ 2. cos(3x + π) > −
2 2
3. tan(3x) > 1

8 TD5-6-début7
Exercice 9.
Étudier les fonctions
 
2x − 1
1. h : x 7→ ch
x+1
2. i : x 7→ ln (1 + th x)
Exercice 10.
Écrire ch(x) en fonction de sh(x) et sh(2x).
n  
1
Simplier un = , en déduire lim un .
Y
ch
p=1
2p n→+∞

Exercice 11.

1. Étudier la fonction f (x) = esh(x) − (1 + x) sur [−1; 1] (on pourra dériver deux fois f ).
1
En déduire que ∀x ∈ ]0; 1[ , 1 + x ⩽ esh x ⩽ .
1−x
  kn
1
2. Soit k ∈ N, k ⩾ 2. Pour tout n ∈ N, on pose un = , calculer lim un .
X
sh
p=n
p n→+∞

Exercice 12. (Facultatif)

Résoudre le système :

 ch x + ch y = 35

12
25
 sh x + sh y =

12

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9 n TD7-TD8
Exercice 13.
Soit f dénie sur R par f (x) = x2 − 2x − 3. Voici sa représentation graphique dans un repère
cartésien, accompagnée de la parabole d'équation y = x2 :

ˆ Par quelle transformation géométrique semble-t-on obtenir Cf à partir de P ?

ˆ Le démontrer par le calcul.
Exercice 14.
1. Donner une représentation graphique pour la fonction f dénie par

2x + 5 si x ∈ [−3, −2]



f (x) = 1 si x ∈ [−2, 1]
−x + 2 si x ∈ [1, 5]



2. Soit h la fonction dénie par h(x) = −f (x).

Préciser la transformation associée puis donner le graphe et l'expression de h.
3. Même question pour i(x) = f (−x)
4. Même question pour g(x) = f (x + 1) + 2
Exercice 15.
1. Tracer le plus rapidement possible les graphes des applications suivantes. On commencera
par tracer le graphe de la fonction élémentaire utilisée (sinus, cosinus, etc.).
√
sin(x) + 1 ; f2 (x) = − cos(x) ; f3 (x) = ln(−x) ; f4 (x) = 2 x ; f5 (x) = sin(2x) ;
f1 (x) = √
f6 (x) = x+1
2. Plus dicile : f7 (x) = 2 sin(x) + 1 ; f8 (x) = ln(2x + 1) ; f9 (x) = sin(2x) + 1 ; f10 (x) =
2 ln(x + 1).

15